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Full text of "Dictionnaire malais-français"

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DICTIONNAIRE 


MALAIS-FRANÇAIS. 


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DICTIONNAIRE 

MALAIS-FRANÇAIS 

CONTENANT 

1°  les  mots  malais  en  caractères  arabes,  avec  leur  prononciation  figurée 
en  caractères  latins  ;  2*  leur  étymologie  ;  3°  leur  sens  propre  et  figuré, 
avec  un  grand  nombre  d'exemples;  4°  une  indication  des  langues 
de  l'archipel  Indien  et  de  l'Océanic ,  dans  lesquelles  les  mêmes  mots  se 
retrouvent,  avec  la  différence  qu'ils  y  ont  subie  soit  dans  le  sens,  soit  dans 
la  prononciation;  5°  des  remarques,  toutes  les  fois  que  le  mot  a  une 
origine  commune  avec  son  correspondant  dans  les  langues  indo- 
européennes. 


OUVRAGES  DU  MÊME  AUTEUR. 


Grammaire  javanaise  accompagnée  de  fac-similé  et  d'exercices  de  lecture. 

1  vol.  in-8° 12  fr. 

Dictionnaire  javanais-français.  1  vol.  in-8° 20  fr. 

An  account  of  the  wild  tribes  inhablting  the  Malayan  peninsula,  Sumatra, 

etc.  1  vol.  in-12° 2  fr.  50  cent. 


Sous  presse. 

Grammaire  de  la  langue  malaise.  1  vol.  in-8°. 
Chrestomathie  javanaise.  1  vol.  in-8°. 


Pour  paraître. 

Dictionnaire  français-malais.  2  vol.  in-8°. 

Histoire  et  système  comparé  des  langues  de  r archipel  Indien  et  de 
l'Océanie. 


wy 


UwUS' 


DICTIONNAIRE 

MALAIS-FRANÇAIS. 

L'ABBÉ  P./AVRE, 


TOME  PREMIER. 


&jL~l  ^jAy.  U»jÂj  *t  ji\ 


VIENNE. 

IMPRIMERIE  IMPÉRIALE   ET   ROYALE. 
MDCCCLXXV. 

Pi  MM,  IAI80HKEDVR  KT  fl»,  ((L'AI  VOLTAIRE  16. 


175870 


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•  ■ 


•  •  •  •  •  * 


•  •  •  • 


PRÉFACE. 


lie  dictionnaire  malais-français  que  nous  publions  aujourd'hui  aurait 
dû  paraître  beaucoup  plus  tôt.  Commencé  en  1861,  il  fut  annoncé 
en  tête  de  notre  grammaire  javanaise  en  1866,  et  du  dictionnaire 
javanais  en  1870. 

A  cette  dernière  époque,  le  manuscrit  était  terminé  et  allait 
être  livré  à  l'impression,  quand  la  guerre  malheureuse  qui  survint, 
et  les  troubles  politiques  qui  la  suivirent,  retardèrent  cette  opération 
qui  ne  put  être  commencée  qu'en  1872. 

Cette  fois  encore,  et  par  suite  de  circonstances  regrettables, 
mais  indépendantes  de  notre  volonté,  nous  avons  été  obligé  de 
recourir  à  une  imprimerie  étrangère.  Les  difficultés  résultant  dès 
lors  de  la  distance  de  400  lieues  qui  nous  séparait  du  théâtre  des 
travaux,  occasionnèrent  de  nouveaux  retards,  en  même  temps  qu'elles 
nous  faisaient  craindre  un  manque  de  perfection  dans  l'exécution 
du  travail. 

Toutefois^  grâce  à  l'habileté  des  compositeurs  et  des  employés 
de  l'imprimerie  impériale  et  royale  de  Vienne,  grâce  à  la  perfection 
des  types  adoptés,  et  malgré  les  complications  qu'entraînait 
l'emploi  de  tant  de  types  divers  et  si  peu  usités,  nous  sommes 
arrivés  à  un  point  de  netteté  et  d'exactitude  que  nous  n'avions  pas 
osé  espérer. 


II 

Ici  nous  éprouvons  le  besoin  de  témoigner  notre  reconnais- 
sance à  l'honorable  et  savant  M.  Beck,  directeur  de  l'imprimerie 
impériale  et  royale  de  Vienne.  C'est  à  sa  bienveillaucc  et  à  son 
obligeant  concours,  que  cet  ouvrage  utile  à  notre  pays  et  nécessaire 
à  l'enseignement  de  l'École  spéciale  des  langues  orientales  vivante? 
doit,  non  seulement  sa  perfection  typographique,  mais  la  suppression 
d'une  grande  partie  des  obstacles  qui  l'empêchaient  de  voir  le  jour. 

Quant  à  la  composition  et  à  l'ordonnancement  du  dictionnaire, 
on  verra  dans  les  notions  préliminaires  qui  suivent,  que  nous  n'avons 
rien  négligé  pour  le  rendre  aussi  complet  et  aussi  clair  que  possible. 
Sa  publication  a  pour  but  de  favoriser  nos  relations  diplomatiques  et 
commerciales  dans  l'extrême  Orient  et,  en  facilitant  l'étude  d'une 
langue  répandue  dans  ces  régions  si  vastes,  si  heureusement  douées 
de  la  nature,  si  bien  disposées  pour  le  trafic  international,  de 
contribuer  à  étendre  l'influence  de  notre  pays ,  et  la  prospérité  de 
nos  colonies  voisines. 

Je  me  croirai  amplement  récompensé  de  mon  travail  et  dédom- 
magé des  sacrifices  qu'il  m'a  demandés,  si  je  puis  «aider  à  obtenir 
ce  résultat. 


III 


NOTIONS  PEÉLIMINAIEES. 


PRONONCIATION  FIGURÉE. 

Pour  la  prononciation  figurée,  c'est-à-dire,  pour  la  transcription  des 
lettres  de  l'alphabet  arabico -malais  en  lettres  européennes ,  nous  avons 
suivi  le  système  indiqué  dans  l'introduction  de  notre  grammaire  javanaise, 
et  que  nous  exposons  également  dans  la  grammaire  malaise,  actuellement 
sous  presse.  Ce  système,  que  nous  croyons  de  la  plus  grande  simplicité, 
consiste  à  rendre  toujours  une  lettre  par  une  seule  lettre.  C'est  celui  qu'a 
suivi  Marsden;  mais  nous  y  avons  ajouté  quelques  modifications  pour  ce 
qui  regarde  certaines  lettres  de  l'alphabet  arabico  -  malais  qui  n'ont  pas 
leurs  équivalentes  dans  l'alphabet  latin,  et  que  nous  avons  représentées 
par  d'autres  lettres  latines  ou  formées  d'après  l'alphabet  latin.  Sur  ces 
lettres  et  leur  valeur  nous  avons  ici  quelques  explications  à  donner. 

?g  est  un  composé  de  n  et  g,  et  représente  la  nasale  &  de  la  classe 
des  gutturales. 

x  représente  le  caractère  malais  ^ ,  et  répond  à  tek  prononcé  d'une 
seule  émission  de  voix,  ou  comme  ch  dans  les  mots  espagnols  mucho 
et  muchacko. 

j  représente  la  lettre  p^ ,  et  se  prononce  à  peu  près  comme  dj  dans 
adjectif  )  ou  comme  j  dans  le  mot  anglais  just. 

fi  répond  à  la  nasale  des  palatales  o>,  et  se  prononce  comme  gn 
dans  agneau;  c'est  le  il  espagnol  dans  senior,  duena. 

to  se  prononce  à  peu  près  comme  en  anglais. 

y  a  la  même  valeur  qu'en  français. 

Ces  deux  dernières  lettres  répondent  à  ^  et  à  ^J  dans  l'état  mobile 
(v.  Gram.). 

a 


IV 

à  k  n'étant  ordinairement  qu'un  fulcrum  pour  porter  une  voyelle, 
est  la  plupart  du  temps  confondu  avec  1  alif.  C'est  pourquoi ,  lorsque 
Ton  aura  vu,  dans  un  auteur  malais,  un  mot  commençant  par  t  h,  et  que 
dans  notre  dictionnaire  on  ne  trouvera  pas  le  même  mot  sous  cette  lettre, 
on  le  cherchera  sous  1  alif)  et  vice  versa. 

Quant  aux  mots  arabes  qui  ont  passé  en  malais  avec  des  éléments 
arabes  et  des  lettres  étrangères  aux  lettres  malaises,  nous  avons  indiqué 
la  prononciation  qui  nous  a  paru  la  plus  généralement  suivie  chez  les 
Malais.  Lorsque  nous  avons  eu  des  doutes,  nous  avons  donné  la  pronon 
dation  indiquée  par  J.  Richardson ,  dans  son  grand  dictionnaire  arabe 
et  persan.  Nous  ferons  cependant  observer  que  chez  les  Malais  les 
lettres  doubles  se  prononcent  ordinairement  comme  si  elles  étaient 
simples.  (Voyez  le  1er  tableau:  Alphabet  arabico-malais,  ci-après.) 

Le  malais  appartenant  à  la  classe  des  langues  agglutinantes,  ses 
mots  se  divisent  naturellement  en  deux  classes;  les  radicaux  ou  mots 
primitifs ,  et  les  dérivés  au  moyeu  de  particules  préfixes  et  suffixes  que 
Ton  joint  aux  radicaux. 

Sachant  combien  il  importe  à  ceux  qui  veulent  étudier  cette  langue, 
de  distinguer  au  premier  coup  d'oeil  le  radical  de  ses  accessoires,  nous  l'en 
avons  partout  séparé  par  un  trait;  nous  avons  aussi  séparé  les  parti- 
cules entre  elles,  lorsqu'il  y  en  a  plusieurs  qui  précèdent  ou  qui  suivent 
le  mot  primitif. 

CLASSIFICATION  DES  LETTRES. 

Marsden,  dans  son  dictionnaire  malais,  a  rangé  les  lettres  selon 
l'ordre  de  l'alphabet  arabe,  en  mettant  à  la  suite  de  chacune  des  lettres 
arabes  qui  a  servi  à  eu  former  une  nouvelle  (par  l'addition  de  points), 
celle  qui  en  a  été  formée. 

Nous  avons  remarqué  que  cet  arrangement  embarrassait  singulière- 
ment les  élèves;  et  que  ceux-ci  étaient  obligés  de  se  servir  très-long- 
temps de  ce  dictionnaire,  avant  de  savoir  distinguer  les  éléments  malais 
des  éléments  étrangers. 

Le  Dr  Pijnappei  a  suivi  une  autre  méthode ,  celle  de  séparer ,  dans 
son  dictionnaire,  les  mots  malais  des  mots  étrangers;  mais  avec  un 
autre  inconvénient,  celui  de  former  ainsi  deux  dictionnaires,  que  l'on 


est  obligé  de  consulter  alternativement,  par  la  raison  qu'un  bon  nombre 
de  mots  sont  formés  d'éléments  tout  à  la  fois  malais  et  étrangers  (arabes 
ou  persans). 

Nous  avons  cru  obvier  à  ce  double  inconvénient,  en  ne  faisant  qu'un 
dictionnaire  dans  lequel  les  éléments  étrangers  viennent  successivement 
à  la  suite  des  éléments  malais,  dans  l'ordre  systématique  adopté  pour 
les  caractères  alphabétiques. 

Cet  ordre  qui  nous  semble ,  non  seulement  le  plus  favorable  à  la 
mémoire,  mais  le  plus  conforme  à  la  nature,  est  celui-ci:  nous  plaçons 
d'abord  les  voyelles,  puis  les  consonnes  divisées  par  classes  comme  en 
sanscrit",  à  savoir  en  gutturales,  palatales,  dentales,  labiales,  liquides 
et  une  sifflante:  viennent  ensuite  les  lettres  étrangères  selon  l'ordre 
qu'elles  ont  dans  l'alphabet  arabe. 

Cette  classification  présente  encore  aux  personnes  qui  ne  connaîtraient 
qne  les  caractères  latins,  l'immense  avantage  de  pouvoir  se  servir  du 
dictionnaire  presque  aussi  facilement  que  le  pourront  les  personnes  qui 
ont  étudié  les  caractères  arabes;  les  deux,  alphabets  (arabico-malais  et 
latino-malais)  se  trouvant  rangés  dans  le  même  ordre. 

Cet  arrangement  présentait  cependant  une  difficulté  pour  la  lettre 
J  k,  qui  est  quelquefois  employée  dans  des  mots  purement  malais,  et 
qui  d'autres  fois  représente  un  élément  arabe. 

Comme  les  Malais  donnent  à  cette  lettre  la  valeur  du  J  k,  nous 
avons  placé  ces  deux  lettres  à  la  suite  l'une  de  l'autre.  Nous  en  avons 
cependant  excepté  le  cas  où  Jj  commence  un  mot;  dans  ce  cas,  il  est 
évident  qu'il  ne  peut  être  malais,  il  se  trouve  alors  à  sa  place  parmi  les 
éléments  arabes,  et  devient  la  dernière  lettre  du  dictionnaire. 

CLASSIFICATION  DES  MOTS. 

Nous  avons  classé  les  mots  par  radicaux.  Chacun  des  radicaux  fait 
l'objet  d'un  article  qui  contient  en  outre  tous  les  mots  dérivés.  Ces 
dérivés,  nous  les  avons  extraits  des  dictionnaires  publiés  jusqu'à  présent, 
soit  en  anglais ,  soit  en  hollandais ,  en  y  joignant  ceux  que  nous  avons 
trouvés  nous  même  dans  les  principaux  auteurs  malais  dont  nous  don- 
nons plus  loin  la  nomenclature. 


VI 

Les  radicaux  sont  imprimés  en  caractères  plus  forts  et  ressortent 
un  peu,  afin  de  frapper  immédiatement  l'œil  de  l'étudiant.  Les  dérivés 
reprennent  à  la  ligne  en  caractères  plus  petits:  le  tout  ordinairement 
dans  Tordre  suivant: 

1°  Radical ,  son  sens,  ou  ses  différents  sens  (un  passif  si  ce  sens 
est  verbal). 

2°  Adjectif  ou  verbe  d'état  formé  au  moyen  du  préfixe  j>  ber. 

3°  Verbe  d'action  formé  au  moyen  du  préfixe  »  me. 

4°  Sens  passif  formé  avec  le  préfixe  J>  ter. 

5°  Verbe  transitif  formé  avec  la  particule  suffixe  <J  t. 

6°  Verbe  causatif  formé  avec  le  suffixe  y  kan. 

7°  Formé  avec  le  préfixe^  ber  et  le  suffixe  y  kan. 

8°  Forme  passive  avec  le  préfixe  J>  ter  et  le  suffixe  y  kan. 

9°  Formé  avec  les  préfixes  *  me  et  ^  per. 

10°  Forme  causative  formée  avec  les  préfixes  >  me  et  ^  per,  et 
le  suffixe  y  kan. 

1 1°  Noms  verbaux  formés  avec  le  préfixe  <J  pe,  sens  actif. 

12°  Noms  verbaux  formés  avec  le  suffixe  {y  an,  sens  passif. 

13°  Formé  au  moyen  du  préfixe  «->  pe  et  du  suffixe  C>*  an. 

14°  Formé  avec  le  préfixe    *  per  et  le  suffixe  ô*  an. 

15°  Formé  avec  le   préfixe  ^j  ka  et  le  suffixe  C>*  an. 

16°  Verbe  réciproque  par  le  redoublement  et  le  suffixe  C>*  an. 

17°  Verbe  réciproque  avec  redoublement,  le  préfixe^*  ber  et  le  suf- 
fixe {y  an. 

Pour  les  verbes  transitifs  et  causatifs,  nous  les  donnons  dans  leur 
forme  active,  c'est-à-dire  avec  le  préfixe  »  me.  Toutes  les  fois  que  cette 
particule  est  retranchée,  ils  deviennent  passifs. 

ÉTYMOLOGIE. 

Autant  qu'il  nous  a  été  possible,  nous  avons  indiqué  l'étymologie 
de  tous  les  roots  étrangers  aux  langues  de  l'archipel  Indien.  Nous 
l'avons  donnée  dans  les  caractères  propres  de  la  langue  d'où  le  mot 
a  été  tiré,  ayant  soin  d'y  joindre  toujours  la  prononciation  figurée  en 
lettres  latines.  Pour  le  sanscrit,  nous  avons  beaucoup  emprunté  au 
système  de  transcription  de  E.  Burnouf. 


vn 

Lorsque  l'étymologic  ne  nous  a  pas  paru  assez  certaine  pour  être 
placée  en  tête  de  l'article,  nous  Pavons  portée  à  la  fin,  avec  quelques  mots 
d'explication. 

Lorsque  le  mot  est  d'origine  arabe ,  nous  avons  placé ,  entre  deux 
crochets  après  le  mot  et  sa  prononciation  figurée,  l'abréviation  Ar.y  suivie 
du  radical  sous  lequel  ce  mot  se  trouve  dans  les  meilleurs  dictionnaires 
arabes ,  et  particulièrement  dans  celui  de  A.  de  Riberstein-Kazimirski. 

Après  le  dernier  dérivé  de  chaque  radical,  se  trouve  généralement, 
entre  deux  crochets,  un  petit  paragraphe  de  philologie  comparée,  indi- 
quant les  langues  de  la  même  famille ,  soit  dans  l'archipel  Indien ,  soit 
dans  FOcéanie,  chez  lesquelles  le  même  mot  est  usité,  avec  ou  sans 
altération. 

Ce  mot  est  écrit  en  caractères  originaux  de  chaque  langue,  puis  en 
lettres  latines  ;  et  lorsque,  non  seulement  la  prononciation,  mais  la  signi- 
fication a  été  altérée,  nous  l'indiquons  également. 

Enfin,  lorsque  le  mot  aune  origine  commune  avec  nos  langues 
indo-européennes  (ce  qui  arrive  souvent  lorsqu'il  provient  du  sanscrit), 
nous  le  faisons  remarquer,  en  donnant  son  correspondant  en  grec,  en 
latin  et  en  allemand. 

Le  dictionnaire  de.  J.  Pijnappel  et  celui  de  Marsden  nous  ont  été 
d'an  grand  secours  pour  cette  partie  du  travail;  toutefois  nous  avons 
rejeté  quelques  étymologies  données  par  ce  dernier,  parce  qu'elles  ne 
nous  ont  pas  paru  assez  démontrées.  Mais ,  d'un  autre  côté,  nous  avons 
été  amené  à  en  présenter  un  certain  nombre  d'autres  qui  nous  ont  paru 
ne  laisser  aucun  doute,  et  qui  ne  figurent  pas  dans  ces  excellents  ouvrages. 

Lorsque  nous  avons  eu  à  donner  sur  l'étymologic  ou  sur  la  pronon- 
ciation d'un  mot  quelques  explications  un  peu  étendues,  ou  qui  n'entraient 
pas  tout-à-fait  dans  le  plan  de  l'ouvrage ,  nous  les  avons  reportées ,  en 
forme  de  note,  à  la  fin  de  l'article,  en  caractères  plus  petits. 

ORTHOGRAPHE. 

Quant  à  l'orthographe  de  la  langue  malaise  écrite  avec  les  caractères 
arabico-malais,  nous  avons  suivi  le  système  le  plus  généralement  adopté, 
tel  qu'on  le  trouvera  dans  notre  grammaire.  Ainsi  toute  syllabe  fermée 
n'a  pas  de  lettre  faible  en  repos.    Cette  règle  n'a  guère  d'exception  que 


VIII 


pour  C>b  dân  et  C)y  pïïn.  Toute  syllabe  ouverte  et  finale  d'un  mot  a  la 
lettre  faible  écrite,  si  le  mot  se  termine  en  i  ^j  ou  en  u  $ ,  et  non  écrite, 
s'il  se  termine  en  a.  Un  petit  nombre  de  mots  sont  exceptés  de  cette 
règle:  ce  sont  S>A  Uu,  ^y\  ï?ii,  leurs  dérivés  JU-X*  bagïtu,  iy**  bagïni, 
JUxw  situ,  iJ^j  sïnï)  O^JL  seperti,  et  peut-être  quelques  autres. 

Nous  avons  fait  une  exception  à  ces  règles  pour  les  mots  arabes 
ou  appartenant  à  quelques  autres  langues  étrangères,  pour  lesquels 
nous  avons  conservé  l'orthographe  originelle,  l'usage  l'ayant  consacrée. 

Pour  les  mots  dérivés,  nous  avons  suivi  les  règles  du  changement 
prosodique  qui  s'opère  lorsqu'on  ajoute  quelque  particule  à  la  fin  d'un 
mot  primitif;  ces  règles  données  dans  la  grammaire  sont  trop  longues 
pour  que  nous  les  reproduisions  ici.  Nous  nous  contenterons  de  faire 
quelques  observations  sur  l'emploi  du  hamzah,  et  sur  les  mots  formés 
par  la  réduplication  du  radical. 

1°  Du  hamzah.  Les  traducteurs  de  la  Bible  emploient  le  hamzah 
pour  indiquer  une  consonne  supprimée,  dans  la  formation  des  mots 
dérivés  au  moyen  des  particules  préfixes  •  me  et  «^  pe,  suivies  dune 
voyelle,  et  W.  Robinson,  qui  a  traité  cette  matière  très-longuement, 
adhère  à  cette  opinion.  Cependant,  comme  les  auteurs  malais  ne  se  servent 
jamais  du  hamzah  dans  ce  cas,  nous  ne  l'avons  pas  non  plus  employé  ,•  nous 
écrivons  cA«*  mergâta,  et  non  cXJu  de  C&kâta.  Nous  écrivons  aussi 
^^l**  merg-âjar,  et  non  ^^LJL  de  ^>*\  âjar.  Il  importe,  eu  effet,  de 
trouver  dans  le  dictionnaire  les  mots  écrits  comme  ils  le  sont  dans  les 
auteurs  malais,  et  non  tels  qu'ils  devraient  l'être  d'après  une  théorie  et 
des  règles  faites  pour  d'autres  langues. 

2°  Réduplication  du  radical.  Sur  la  manière  d'écrire  les  mots 
formés  par  la  réduplication  du  radical,  les  auteurs  malais,  aussi  bien 
que  les  grammairiens  qui  ont  écrit  sur  l'orthographe  de  la  langue  malaise, 
sont  loin  d'être  unanimes. 

G.  H.  Werndly  l  veut  que  l'on  écrive  et  que  l'on  prononce  les  deux 
membres  de  même.  Cependant,  à  la  page  60  de  sa  grammaire ,  l'auteur 
admet  que  l'on  écrit  aussi  les  deux  membres  comme  ne  faisant  qu'un 
seul  mot,  et  que  dans  ce  cas  on  doit  le  prononcer  aussi  comme  un  seul 
mot;   il  donne  pour  exemples  p^J^j  raja -raja  et    £)&3  lakï-lâki. 

1  Maleische  Spraakkunst  door  George  Henrik  Werndly  ;  pages  42  et  43. 


IX 

W.  Robinson  !  et  E.  Schleiermacher 2  veulent  que,  lorsque  le  mot  radical 
est  formé  de  deux  syllabes  ouvertes,  la  pénultième  seulement  du  second 
membre  soit  longue.  C'est  aussi  l'opinion  de  W.  Marsden.8  Mais,  dans  ce 
cas,  il  faut  écrire  le  mot  redoublé  en  entier.  C'est  la  pratique  que  nous 
avons  suivie  dans  ce  dictionnaire.  Ainsi  nous  avons  indiqué  la  rédupli- 
cation du  radical  par  le  signe  X  argka,  toutes  les  fois  que  le  second 
membre  doit  avoir  la  même  prononciation  que  le  premier,  comme  Xiû^> 
hûyuiy-hûyurg,  X  *tAù  dâyary-dàyary,  X  Jpokânak-kânak  ;  mais  lorsque 
le  radical  a  deux  syllabes  ouvertes,  et  toutes  les  fois  que  le  second 
membre  a  une  autre  prononciation  que  le  premier,  nous  avons  écrit 
le  mot  redoublé  en  entier,  comme  £^&3  laki-lâki,  de  Yi  làki, 
^fJSuùS  lâlik-kiUk-an  de  J^S  kïlik. 

Quant  aux  radicaux  formés  de  deux  syllabes  ouvertes  et  qui  n'ont 
de  sens  que  par  la  réduplication,  que  l'on  trouve  toujours  indiquée  par 
le  signe  V  dans  les  auteurs  malais,  nous  les  avons  mis  à  leur  place  avec 
ce  signe ,  ayant  soin  d'y  ajouter  le  mot  dans  l'orthographe  qu'il  devrait 
régulièrement  avoir  dans  le  système  que  nous  avons  admis:  c'est  ainsi  que 
l'on  trouvera  X^jS  ou  mieux  {j*SS  kisï-kisi,  Tjo  ou  JOJo  gada-gàda. 

Si  le  lecteur  trouvait  quelques  difficultés  à  se  rendre  compte  de 
l'orthographe  d'un  mot,  il  devra  consulter  la  grammaire. 

Toutefois,  comme  ce  dictionnaire  est  particulièrement  destiné  aux 
élèves  qui  veulent  apprendre  le  malais  d'une  manière  pratique,  nous 

« 

avons  fait  tout  notre  possible  pour  les  aider  dans  leurs  recherches,  en 
indiquant  pour  un  même  mot  les  différences  d'orthographe  que  l'on  retrouve 
dans  les  auteurs  malais,  et  en  renvoyant  à  celle  qui  nous  a  paru  devoir  être 
préférée,  comme  la  plus  conforme  aux  règles  ou  le  plus  en  usage. 

AUTEURS  CONSULTES. 

Parmi  les  auteurs  qui  nous  ont  guidé  dans  la  composition  de  ce 
dictionnaire,  nous  devons  mettre  en  première  ligne  les  deux  noms,  déjà 
cités  plus  haut,  de  J.  Pijnappel  et  W.  Marsden. 

1  Proeee  tôt  opheldering  ran  de  gronden  der  maleische  Spetting  do  or 
W.  Robinson,  uit  het  engelsch  vertaald  door  £.  Netscher;  page  179  et  suivantes. 

-  Grammaire  mal  aie  par  A.  A.  E.  Schleiermacher.  28. 

3  Grammaire  de  la  langue  malaie  par  W.  Marsden,  traduite  par  C.  I\  J.  Elout, 
page  213. 


Le  Dr  J.  Pijnappel,  professeur  à  Leyde,  est  auteur  d'un  dictionnaire 
malais-hollandais,  imprimé  à  Haarlem  en  1863.  Cet  ouvrage  d'un  grand 
mérite  à  tous  égards,  est  non  seulement  de  tous  les  dictionnaires  malais 
celui  qui  renferme  un  plus  grand  nombre  de  mots,  mais  c'est  encore 
celui  qui  nous  a  paru  présenter  le  sens  avec  le  plus  d' exactitude. 

Le  dictionnaire  malais-anglais  de  W.  Marsden,  dont  le  Dr  Pijnappel 
s'était  lui  même  inspiré,  est  surtout  précieux  par  le  choix  des  textes  et 
des  exemples  pris  dans  de  bons  auteurs,  et  qui  présentent  mieux  qu'une 
simple  définition,  une  idée  très-exacte  du  sens  des  mots.  Aussi  en  avons- 
nous  fait  un  grand  usage. 

Nous  avons  mis  à  contribution  le  dictionnaire  malais  -  anglais 
(caractères  latins) ,  de  J.  Crawfurd,  souvent  cité  par  le  Dr  Pijnappel. 
Toutefois,  comme  nous  avions  déjà  extrait  noUs-mêmc  une  partie  de  ces 
mots  de  divers  auteurs  malais,  c'est  sous  le  nom  de  ces  auteurs  que 
nous  avons  cité  ceux  qui  se  trouvent  dans  cette  catégorie,  de  même  que 
nous  avons  cru  devoir  laisser  sans  citation  d'auteur,  les  mots  de  Crawfurd 
et  antres  que  nous  avions  recueillis  dans  nos  longues  relations  avec 
les  peuples  de  l'archipel  Indien.  Quant  à  ceux  que  nous  n'avons 
pas  pu  justifier  par  d'autres  autorités,  ils  sont  restés  indiqués  par 
l'abréviation  (O.). 

Nous  nous  sommes  aussi  aidé  du  supplément  au  dictionnaire  malais- 
hollandais  du  Dr  Pijnappel  par  H.  C.  Klinkert.  Nous  devons  cependant 
remarquer  qu!un  certain  nombre  de  mots  donnés  par  cet  auteur  nous  ont 
semblé  n'être  que  des  altérations  de  mots  qui  figurent  déjà  dans  le 
dictionnaire  de  J.  Pijnappel.  D'autres  nous  paraissent  n'appartenir  qu'au 
dialecte  local  de  Rioh,  où  M.  Klinkert  a  fait  son  travail.  Nous  les  avons 
cependant  insérés  ici,  à  l'exception  d'un  très-petit  nombre  qui  nous  ont 
paru  un  peu  étranges,  et  que  nous  n'avons  pu  retrouver  dans  aucune  des 
autres  langues  de  la  même  famille. 

C'est  aussi  M.  Klinkert  qui,  dans  un  ouvrage  spécial,  nous  a  servi 
à  compléter  notre  collection  de  proverbes  malais,  extraits  partiellement 
de  divers  auteurs  :  nous  lui  devons  aussi  les  énigmes. 

On  trouvera  quelques  dérivés  avec  l'indication  (li.  V.)  :  ils  sont  tirés  du 
vocabulaire  de  P.  P.  Roorda  van  Eysinga,  ancien  employé  du  gouvernement 
des  Pays-Bas  à  Java,  et  devenu  depuis  professeur  de  malais  en  Hollande. 


XI 

Enfin  quelques  mots  sont  suivis  de  l'indication  (F.  T.):  ils  sont 
tirés  des  ouvrages  de  M.  H.  Newbronner  van  der  Tuuk,  savant  des  plus 
distingués  dans  la  connaissance  des  langues  de  l'archipel  Indien,  mais 
qui  ne  s'est  occupé  que  secondairement  du  malais,  ses  études  s'étant 
portées  spécialement  sur  la  langue  batak. 

Quant  aux  détails  de  philologie  comparée,  les  ouvrages  dont  nous 
nous  sommes  le  plus  généralement  inspiré  sont  les  suivants  : 

Pour  le  javanais:  le  dictionnaire  javanais  -  hollandais  de 
J.  F.  0.  Gericke,  corrigé  et  augmenté  par  T.  Koorda,  qui  nous  avait 
déjà  guidé  pour  la  composition  de  notre  dictionnaire  javanais-français. 

Pour  la  langue  sunda:  le  dictionnaire  sunda-anglais  de  Jonathan 

Kigg. 

Pour  le  batak:  le  dictionnaire  batak -hollandais  de  M.  H.  New- 
bronner van  der  Tuuk. 

Pour  le  macassar  et  le  bugis:  le  dictionnaire  macassar-hollandais 
du  l)r  B.  F.  Matthes. 

Pour  la  langue  dayak:  le  dictionnaire  dayak-allemand,  établi  et 
publié  par  les  soins  de  la  société  biblique  de  Hollande. 

Pour  le  tagal  :  le  dictionnaire  tagal  -  espagnol ,  fait  par  les  pères 
Jnan  de  Noceda  et  Pedro  de  Sanlucar. 

Pour  le  bisaya:  le  dictionnaire  bisaya- espagnol  du  père  Fr.  Juan 
Felis  de  la  Encarnacion. 

Pour  la  langue  malgache:  le  vocabulaire  de  l'abbé  Dalmond. 

Pour  les  langues  océaniennes:  le  vocabulaire  océanien -français 
de  l'abbé  Boniface  Mosblech. 

Pour  les  langues  de  l'île  Formose:  le  dictionnaire  du  dialecte  de 
Favorland  de  Giibertus  Happart,  et  le  vocabulaire  du  dialecte  tayal 
de  M.  (ruérin. 

Dans  la  partie  étymologique,  nous  nous  sommes  servis  : 

Pour  l'arabe:  du  dictionnaire  de  A.  de  Biberstein-Kazimirski. 

Pour  le  persan:  du  dictionnaire  de  J.  Richardson. 

Pour  le  sanscrit:  du  dictionnaire  de  II.  Wilson,  du  dictionnaire 
d'Emile  Burnouf,  et  du  Glossarîum  sa7iscritum  de  F.  Bopp. 

Pour  le  chinois:  des  dictionnaires  de  M.  de  Guignes  et  de  l'abbé 
Paul  Perny. 

b 


XII 


AUTEURS  MALAIS  CITÉS. 


Il  serait  trop  long  de  donner  ici  une  notice  sur  tous  les  auteurs 
malais  qui  nous  ont  fourni  des  textes.  Bien  entendu  que  ceux  h  qui  nous 
avons  fait  le  plus  d'emprunts  sont  aussi  généralement  les  plus  estimés 
dans  la  littérature  malaise;  toutefois,  comme  ce  dictionnaire  a  surtout 
pour  but  de  faire  étudier  la  langue  malaise  d'une  manière  pratique,  nous 
avons  admis,  pour  beaucoup  de  mots  usuels,  des  exemples  tirés  d'auteurs 
dont  l'autorité  littéraire  est  moindre. 

On  trouvera  peut-être  que  les  exemples  sont  un  peu  multipliés; 
mais  nous  ferons  remarquer  aussi  que  dans  une  langue  parlée  par  un 
peuple  qui  a  des  idées  Ki  différentes  des  nôtres,  il  serait  quelquefois 
très-difficile  d'indiquer  clairement  le  véritable  sens  d'un  mot  (lequel 
souvent  n'a  pas  d'équivalent  dans  nos  langues  européennes),  sans  des 
exemples  et  des  phrases  tirés  de  la  langue  même.  On  remarquera  en 
outre  que  ces  exemples,  comme  nous  les  avons  choisis,  ont  l'avantage 
de  faire  connaître  les  mœurs,  les  usages,  les  idées  et  la  manière  de  voir 
et  de  penser  des  peuples  qui  parlent  le  malais. 

Quant  à  la  traduction  de  ces  exemples,  nous  avons  tâché  surtout 
de  nous  rapprocher  des  textes  originaux,  autant  que  le  génie  de  la  langue 
française  nous  Ta  permis;  nous  n'avons  même  pas  hésité  souvent  à 
sacrifier  l'élégance  de  la  phrase,  pour  rendre  le  rapprochement  plus  exact. 


TABLEAU.  A. 


ALPHABET  ARABICO-M  ALAIS. 


XIII 


.AS.SK 


I  l'A  II  A  C- 
'    TfcRK 


ÉLÉMKNTS  MALAIS. 


KIGl'KE  DKS  LKTTKKS 


|  ! 

iaolt'r*  Ami**     i  médinlv» 


iiiiti«le« 


N<  )M 


YALECK 


vttr*»» 
tiblt'!<. 
emi- 
yt*  ll«-s 
aj>|i 


\ 


•in'-    i 


fortr 


ttur.tl<*       »l"uci' 


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\ 


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latales     .    *\»uer 


I 
i     fortv 


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A 

J 

A 

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S 

A 
A 

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t 


ntale*         d*ucf 


nasale 


furte 


ibfalc»         «l«ure  u  w% 


nasal  r 


quidc?      < 


friante 


f 
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OUI  âlif 
U  /m 

1  »   «*rt,    »1  »   /râ/r 
If  *rt,   Jtfkâf 


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a,  «? 


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9 


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*    /'7,    pi' là  M 


w     :  U  «à,  .* 


^J*-»J     «1/4        (     * 


b* 


XIV 


/s*  TABLEAU.  B. 


ALPHABET   ARABICO-MALAÏS. 


iioléc* 


ELEMENTS  ETRANUERS. 


KKilUE  DES  LETTKES 


final™ 


médiAlr* 


initiales 


NOM 


VALEUR 

domine  pur 
k'8  Ma  lai» 


I 


c 

ê 


t 
t 


t 
t 


*        !  * 


A 
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IL   „7 


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!  ,V^  ^«wm»  rhain 

\i/â 


* 


z 


*♦  c/r 


r?7,  / 


tl,  t 

a,  e,  »,   «,   m 

9 


Jj  commençant  un  mot  est  toujours  élément  étranger  et  se  trouve  être  la 
derniï-re  lettre  du  dictionnaire;  dan»  les  autres  circonstances,  on  le  trouvera  au 
rang  du  JJ. 


IIe  TABLEAU.  A. 


ALPHABET  JAVANAIS. 


XV 


AKSARA 

pasaïuan 

NOM 

VALKUll 

AKSAKA 

l'ASAWAN 

NOM 

VALEUK 

mi 

<jn 

/*a,  a 

h 

«r 

GS 

ja 

j,   <V 

*? 

â 

na 

n 

«I/M 

<M/| 

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4/9 

* 

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V 

<I1 

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s 

pa-xcrek 

re 

U> 

<:j- 

da 

• 

d 

i 

tf 

ï 

iya-lclet 

le 

LETTRES   CAPITALES. 


AKSAKA 

l'ASANUAN 

NOM 

VALKUll 

AKSAKA 

l'ASAMiAN 

NOM 

===== 
VALEUR 

Ml 

— 

na-gedé 

N 

(m 

(m 

sa-gedé 

ti 

— 

fMK 

xa-gedé 

X 

«a 

-4 

pa-gedé 

P 

**v 

~9Qj~ 

ka-gcdé 

K 

s 

— 

na-gedé 

N 

V 

~~<f 

ta-gedé 

T 

tut 

/rut 

ga-gedc 

G 

** 

^^— 

sa-gedé 

S 

.^. 

Sk' 

ba-gedc 

XVI 


/JF  TAULE  AU.   B. 


ALPHABET   JAVANAIS. 


SANPAN3AN. 


I 

FORME 

NOM 

VALEUR  ET  USAOE                              I 

1 

VOYELLES. 

£L               ' 

pepet 

e ,  comme  dans  petit. 

o 

iculu 

i. 

T 

suku 

h  ,  comme  ou  français. 

v- 

taltry                  \ 

f\  comme  dans  café. 

è,  grave  ou  aigu,  comme  dans  zHe. 

rj-f 

talhy-tarurg      ) 

o ,  comme  dans  écho. 

6  aigu  .  comme  dans  étonne. 

SIGNES  l 

ORTHOGRAPHIQUES. 

■>    \ 

patén ,  NGr. 

Otc  à  la  lettre  qui    le  précède   la  voyelle 

paiykon ,  Kr. 

inhérente. 

CÂ 

pirgkal 

Est  la  «emi- voyelle  y,   ou    it»   après   uno 
consonne. 

(^  t-t  C 

i 
jcakra 

Est  la  liquide  r  entre  une  consonne  et  une 
vovelle. 

>' 

keret 

Donne    le    son    du    pa-jrerck    après     une 

- 

consonne. 

S 

layar 

Est  la  liquide  r  à  la  tin  d'une  syllabe. 

t 

\ 

wtgnan 

Kst  h  terminant  une  syllabe. 

• 
— 

.rexak 

Donne   b*  son  nasal   du   nj   à    la  tin  d'une 

syllabe. 

SA8TKA-SWAKA   OV  LETTRES  VOYELLES. 


///'    TABLEAU. 


ALPHABET    BATAK. 


XVII 


• 

i 

FORME 

NOM 

Y  A  MU1  II 

FORME 

NOM 

VALEUR 

w> 

ha 

h ,   muet 

_ 

pa 

P 

▼ 

i 

— 

A 

ba 

b 

■*• 

u 

— 

«c 

ma 

m 

~ 

ha 

//  (final  k) 

*» 

ra 

r 

-* 

9a 

g ,  toujours  dur 

*- 

la 

l 

^ 

rga 

*7?  "9 

f> 

wa 

w 

Z" 

sa 

H                                                  1 

1 

<- 

j'1 

l 

x^ 

9a 

u 

Sfc    OU    JJJ 

ta 

t 

\\ 

na 

n,  gn 

-c 

da 

<< 

_■_ 

ka 

k 

"3 

na 

n 

■ 

1 

i 

xa 

x,  tcti 

VOYKLLKS   KT  SHiSKS  OKTIKNiKAlilKJUX 


FORME 

! 

NOM 

VALEUR 

O 

hahtfiin 

/:  ex.   tf^O™ "O  ri  pi. 

> 

haborutcan  oxihaborotan 

u  (ou f'rarcais)  :  ex.  c^>  ^^f^bupiututa. 

X 

xiyala  ou  sihora 

o:  ex.  ■■■XSfcX  poto. 

- 

hatadiryan 

é:  ex.   Â^  bérê. 

\ 

pa  rgola* 

Ote  à  la  lettre  qui   le  |»rér«*de  la  voyelle 
inhérente:  ex.  "■  Jfc\ pat,  ^-JÇlCXpot. 

" 

haminaran  ou  pamirggit 

Donne  le  son  nasal  de   iy  à  la  fin  d'une 
syllabe:     ex.     «S    ])fiyy     "™"Ô    pi'Vi 

^punj,  —  x  ;>o77/.                                     1 

xvra 


IVe  TABLEAU. 


ALPHABET   WACASSAR   ET   BOUGUIS. 


FOItMK 

NOM 

VALEUR 

FOItMK 

i 

1 

NOM 

VALKIMI 

» 

* 

*a 

k 

"D 

ja 

j>   <V 

^ 

ga 

g,  toujours  dur 

<*? 

na 

«.  gn 

•< 

iga 

rg.  ng 

"i^1»^* 

y* 

y 

,J 

pa 

1' 

^ 

ra 

r 

* 

ba 

b 

-o 

la 

l 

w 

ma 

m 

ta 

t 

^^ 

wa 

w 

sl^ 

da 

il 

^ 

sa 

8 

T» 

va 

H 

/-^» 

a 

a 

XJ 

xa 

jr ,  tch 

«S 

\         ha 

i 
i 

VOYELLES. 


KORMK 

NOM 

I 

YALEL'K 

• 

titi  ou  an  a  irate 

8e  place  sur  la  lettre,  à  laquelle  il  donne   le 

son  de  /. 

• 

tt'ti  ou   an  a  irawa 

8e   plaire  sou*   la  lettre,  à  laquelle   il  donne 
le  son  de  m  {ou  français). 

r 

ana  ri-boko 

Se  place  devant  la  lettre,  à  laquelle  il  donne 
le  son  de  tf. 

1 

ana  rigolo 

Se  place  après  la  lettre,  à  laquelle  il  donne 

le  son  de  o. 

XIX 


\s  TABLEAU. 


ALPHABET   TAGAL   ET   BISAYA. 


FOIIMK 

—         —             __.... 

NOM 

'  YALEUll 

ta<;ale 

BISAYA 

■v 

Y 

a 

a 

%^*\. 

.Xv  et  a& 

i 

• 

i 

3 

3 

u 

u 

# 

t£ 

ic 

ka 

k 

31 

31 

ga 

gy  toujours  dur 

>9 

— 

rga 

W,  ng 

t-o 

K 

pa. 

P 

cz> 

O 

la 

b 

<v> 

*r 

ma 

m 

V-> 

b- 

ia 

t 

G 

S  et  v» 

da 

d 

fï\ 

T 

na 

u 

• 

T 

3" 

la 

l 

ê) 

— 

tca 

w 

>3 

1/1 

«a 

8 

CO 

C/O 

ha 

h 

CO            !             - 

1                                                                                            i 

1                                              1 

ya 

y 

t 

Chaque  consonne  renferme  la  voyelle  inhérente  a. 

Un  point  placé  sur  une  consonne  lui  donne  le  son  d< 

ï  *  ou  é. 

Un  point  placé  sous  une  consonne  lui  donne  le  son  < 

de  u  ou  o.                     1 

• 
Kx.   £K  ka9  ££  ké  on  ki ,  J^  ku  ou  ko. 

m 

1 

XX 


VIe  TABLEAU. 


ALPHABET   SANSCRIT. 


VOYELLES. 


INITIALE 


MEDIALE 


VALEUR 


X 

r 

X 

3fc 


T 
f 


a 


a 


M 


n 


n 


INITIALE 


MED1ALE 


VALEUR 


r* 

/r/ 
Irï 


T 
T 


f?/ 


o 


au 


CONSONNES. 


(LASSE 


FOKME 


VALEUR 


CLASSE 


FOKME 


■I" 


VALEUR 


lîntturales 


\ 
I 


5R 


ka 

ka ,  kfui 


ga 


i    jyfl,   w^rt 

i 

'    c'a.  tc/ta 


ca,  tchha 

ja 

jet  ,  j?ta 

m 

na ,  gna 


CtTvbral*'*» 


Dentale 


Z 

1 


ta ,   f  A<i 

•  • 

da 

m 

da .  <Mn 

ta 

ta .  ///«i 

«/n .  dha 


I 


CLASSE 


XXI 


FORME 


VALEUR 


CLASSE 


FORME 


VALEUR 


La  M  Alt*»        < 


Nemi-  voyelle» 


I 


f{ 


l 


pa 


m         •  pa,  pha 


ba 


ba  j  bha 


ma 


ya 


ra 


la 


ra 


Sifflante.» 


Aspirée 


Lettre  védique 


35 


<;a 


sa 


sa 


ha 


h 


8IGNE8. 


Anusviâru    —     fT  al9  >  an9 


Vi»ar|ja 


9'.  ait 


Virâina        —     prive  de  la  voyelle 


EXEMPLES  DE  GROUPES. 


m 

TTiï 

sa 

m 

3» 


ira 
kta 
ktya 
ktra 
ktrya 
ktra 
kna 


35 
3RI 

m 


knya 

h aa 

kya 

kra 

krya 

kla 

kra 


^T       I  ksa,  xa 


3T 


kng 


ru 


ru 


Ina 


lia 


r-ra 


via 


rva 


fwa 


^ra 


f/a 


ffrt 


«//a 


«ra 


«Ai 


*?Yf 


XXII 


ABREVIATIONS. 


Conip comparez. 

Dict dictionnaire. 

Énig énigme  malaise. 

Fig sens  figuré. 

Gram grammaire. 

Loc locution. 

Mar terme  de  marine. 

ord ordinairement. 

p.  ex par  exemple. 

préf. particule  préfixe. 

prob probablement. 

Prov proverbe. 

q.  ch quelque  chose. 

q.  q quelqu'un. 

Rad radical  ou  racine. 

Sent sentence. 

suf. particule  suffixe. 

Trad traduction. 

v voyez. 

v.  s voyez  sous. 

= égal  ou  de  même  que. 

— évite  de  répéter  dans  les  exemples  le  mot  qui  fait  l'objet 

de  T  article. 
_ placé  sur  une  voyelle,  indique  que  la  syllabe  où  se  trouve 

cette  voyelle  est  longue;   et,   dans  le  mot   écrit  en 

caractères  arabes,  la  présence  d'une  lettre  faible  en 

repos. 

'   indique  la  syllabe  sur  laquelle  tombe  l'accent. 

— un  point  sous  une  lettre,  indique  que  la  lettre  arabe 

correspondante  fait  partie  dos  éléments  étrangers  à  la 

langue  malaise. 


XXIII 


LANGUES  CITÉES. 


Allem.  ou  Germ.  .  . .    Allemand.    f 

Ang A  nglais. 

Ar Arabe. 

Bat Batak. 

Batav Dialecte  de  Batatia. 

Benk Dialecte  de  Benkoulen. 

Bis Bisaya. 

Bug Bouguis. 

('hin Chinois. 

Day Dayak. 

Eur Langues  européennes. 

Forui Langues  de  Formose. 

Gr Grec. 

H.  ou  Hin llindousiani. 

Hebr Hébreu. 

IIol Hollandais. 

Jav Javanais. 

Kw Kawi. 

Lat Latin. 

Mal Malais. 

Mak Macassar. 

Malg Malgache. 

Océan Langues  océaniennes. 

Port Portugais. 

Père Persan. 

Rej Rejang. 

Sund îxingue  Sunda. 

S.  ou  Sanscr Sanscrit. 

Siara Siamois. 

Tag Ttya/. 

Taui Tamoul. 


XXIV 


AUTEURS  EUROPÉENS  CITÉS. 


Cr John  Crawfurd,  auteur  d'une  grammaire  et  d'un  diction- 
naire malais  (caractères  européens»,  d'une  dissertation 
sur  les  affinités  des  langues  de  l'archipel  Indien  et  de 
rOcéanie  et  d'une  histoire  de  l'archipel  Indien. 

J.  Higg Jonathan  Kigg,  membre  de  la  société  des  arts  et  des 

sciences  de  Batavia,  auteur  du  dictionnaire  de  la  langue 
sunda  (caractères  européens). 

Lcy.    . .'. I)r  J.  Lcyden,  traducteur  des  Annales  malaises. 

L Leydekker,  auteur   d'un  dictionnaire  malais  dont   une 

partie  seulement  a  été  publiée,  souvent  cité  par 
le  Dr  J.  Pijnappel. 

i/ W.  Marsden,  auteur  dune  grammaire  et  d'un  dictionnaire 

malais  et  d'une  histoire  de  Sumatra.  Ce  dernier  ouvrage 
a  été  traduit  de  l'anglais  par  M.  Parraud. 

Mat £>r   B.  F.  Matthes,   auteur  du  dictionnaire  macassar  et 

bouguis. 

Pij I)r  J.  Pijnappel,  professeur  à  l'Académie  royale  de  Leyde, 

auteur  d'une  grammaire  et  d'un  dictionnaire  malais. 

Kl H.  C.  Klinkert,  auteur  du  supplément  au  dictionuaire 

malais  du  Dr  Pijnappel  et  d'une  collectiou  d'énigmes 
et  de  proverbes  malais. 

P.  Deu> H.  von  Dewal,  auteur  de  l'Essai  d'un  dictionnaire  malais. 

R.  V. P.  P.  Koorda  van  Eysinga,  auteur  d'une  grammaire  de  la 

langue  malaise,  d'un  dictiounaire  hollandais -malais 
très -étendu  (caractères  européens),  et  de  plusieurs 
autres  dictionnaires  et  vocabulaires  malais  et  javanais. 

Y.  T.    H.  Newbronner  van   der  Tuuk ,    auteur    de    plusieurs 

ouvrages  sur  la  langue  batak  et  sur  la  langue  malaise, 
dont  les  principaux  sont  une  grammaire  et  un  diction- 
naire batak. 


XXV 


LIVRES  MALAIS  CITÉS. 


Abd.  Woord Projet  d'un  dictionnaire  malais  par  Abduilah ,  cité  par 

M.  Klinkert. 
Amir  llamza i>L*»-y**\  Âil5o»  hikàyat  amtr  hamzah,  Histoire  de  Amir 

Hamzah,  éditée  par  (.}.  K.  Nieman;  La  Haye,  1870. 

B mi  iV-f^T/5  ^Jy*     ***r«/  perjanjtan   lama ,    traduction 

de  l'Ancien  Testament;  édition  de  Harlem,  1824. 

Bi*.  Itaj p*lj  JLj  ilS^*  hikàyat  bi*po  râja,  Histoire  de  BispoRaja; 

édit.  de  Leydo,  1849. 

Bot Dictionnaire  de  botanique,  cité  par  Dï  J.  Pijnappel. 

Chr.  l'as ^^^  PTt/^*^  ^V^*  ^é^ynt  raja-râja  pàsey,  Histoire  des 

rois  <Te  Passey;  imprimée  à  Paris,  1849. 
Cad.  Mal Code  du  royaume  de  Malacca. 

I)'  M.      »y*+*\  *Aj~+»  ■  «<fl»<f.  v^tJ     kitàb   mukteçer    seràyia    islam, 

livre  contenant  l'abrégé  des  lois  musulmanes',  édité 
à  Amsterdam ,  1844. 

Exer Livre  d'exercices  de  lecture;  lithographie   à  Sincapour, 

1859. 

B.  Ab Ail]  JuP  Àilx>*    bikâyat    abduilah ,     Histoire    d'Abdullah; 

lithographiée  à  Sincapour. 

B.  D Lô  *£*»•  hikàyat  dunià,  Histoire  du  inonde  ;  lithographiée 

à  Sincapour,  1855. 

IL  y.  Histoire  naturelle  en  malais ,  caractères  latins  ;  imprimée 

à  Sincapour ,  1846. 

Uafg,  T. by  4th  *ty&*  fa'kàyat  liavj  fiïtcah,  Histoire  de  Hang  Tuwah, 

éditée  par  Nieman;  La  Haye,  1870. 

Itm.  Y  ai /joli  Uwl  Aju».     hikàyat    ismà   yàttm ,     Histoire    de    Isma 

Yatim;  éditée  par  Hoorda  van  Eysinga,  à  Batavia. 

Indr Passages  d'un  roman,  qui  contient  les  aventures  d'Indra 

lakêana,  etc.,  à  la  fin  de  la  grammaire  malaise  de 
Marsden,  traduite  par  Elout. 


XXVI 

Kal.  dan  Dam àLo  <ju  AJLi)  LlXt*.  hikâyat  kalïlah  dân  daminah%  Histoire 

de  Kalilah  et  de  Daminah;  éditée  par  II.  Newbronner 
van  der  Tuuk,  Lcyde  18G6. 

À".  Tarn Cj**y*  tl»    sS***  ^'ar^ff^'abi7han.  poème  de  Ken  Tambuhnn 

édité  par  Dr  J.  J.  de  Ilollander;  Leyde,   \H"\t\. 

Lett.  Mal Lettres  écrites  en  malais. 

Mir.  Molt X*ë-  p^l***  mirtjj  mohammi-tl.  Voyage  de  Mahomet  au  ciel; 

manuscrit  de  146  pages. 
M.  R PrJ/^  sjr***  0»X*  makôta  nryala  raja  -  ràja .  la  Couronne 

des  rois;  livre  édité  pur  Roorda  van  Eysinga.  Batavia. 

1827. 

\J~*^*yj?  uJy*  *nraf  jierjanjïmi  Italiârv, traduction 
du  Nouveau  Testament;  édition  d'Harlem,   1820. 

Nm  PMI Natural  philosophy  (connaissances  naturelles),  en  malais; 

imprimé  à  Sincapour.  184S. 

P.  M.  .  >£"■*  Cïj^S?  penjajâran  ine»ĕln\  Livres  de  religion  chré- 
tienne. 

R p\j  <Sj~*  ^d^*  hikâyat  sri  râma.  Histoire  de  Sri  Rama; 

éditée  par  Roorda  van  Eysinga,  Breda,  18-43. 

S.  Bid i^jV-^-X-i  ^*tt»  liar  bïdamri ,    poème  de  Bidasari  ;    édité 

par  W.  R.  van  Hoêvell,  Batavia,  1844. 

Sut.  Ab jUU  X&  OllaL*  **)^  hikâyat  sultan  ahdulwaluk,  Histoire 

du  sultan  A bdulmaluk;  imprimée  à  Batavia ,   1847. 

Su?.  Ibr ff^ly^  OU^L*  AjtlSew    hikâyat  sulfân  ibrâlûtn,    Histoire  du 

sultan  Ibrahim;   éditée  par  D.  Lenting  à  Breda,   18-ltf. 

S.  Mal .- j}y*ïj\s£*'  sejârat  malâyv,  Chroniques  malaises;  impri- 
mées à  Sincapour. 


DICTIONNAIRE 

MALAIS-FRANÇAIS. 


) 


'  la  lettre  nommée  en  arabe 
oïi\  al  if.  Dans  l'état  quieseent, 
c'est  la  lettre  de  prolongation 
da  son  a  oomme  dans  yl»  bàtu. 
Dans  Tétat  mobile ,  elle  est  un 
fulcrum  servant  à  porter  la 
voyelle    qui    lui    est    adjointe, 

comme  dans  J  ada,  l$J***\  istrï, 

-  *  i  e 

woul  umpaty  ou  bien  elle  a  la 

valeur  de  *,  comme  dans  JUl^l 

«/«£  ou  JUyb  hûlat,  £jl  ĕtajgr 

ou  £L*  hltavg.  (v.  Gram.) 

&)  oft  (interjection),  ah!  hélas! 

^Jbl  ÔAo,  holà!  holà  ho!  (eu 
appelant  quelqu'un). 

l«AJbl  iAdâ  (Ar.  c^J^),  conduire 
dans  un  bon  chemin,  bien 
guider. 

I. 


XJb)  ll/lbet  (Ar.wJbl  ),  moyens,  pro- 
visions, munitions  (/>.  M.  219). 

J^bl  o/ief  (Ar.),  gens,  personne. 

aAé»/  ul-hîkmat  ber-kâta,  car 
les  gens  instruits  disent,  etc. 
(J/.  /tf.  140). 

Jfcl  eWê  (Ar.  Jjbl),  habitué  à, 
capable  de,  habile,  propre  à. 
,J^-0  £j  j\>  Jj*l  ^^J  bû /can- 
na ehlï  bngi  y  a/g  demikïan, 
il  est  peu  habile  à  faire  de  telles 
choses     {KaL    dan    Dam.    4). 

<*!&  Jf  >^  **  /1  C^f 
JUj!  £jv*L  Ç)\T  bukan - ?7a  a/-?* 
ï«e*  ert/i  ia^i  pe-karjà-an  kâ- 
raig-meiyârarg  ïtu,  je  ne  suis 
pas  capable  de  faire  des  compo- 
sitions de  ce  genre  {IL  Ab.  4). 

l 


2  (S) 

iS>\îya,ia,  pronom  de  la  troisième 
personne:  il,  elle,  lui;  après  une 
voyelle  on  une  nasale  prend  un 
->  d:  ij^  dïya,  dïa  (ce  qui  arrive 
aussi  très-souvent  dans  d'autres 
cas,  surtout  dans  le  langage  vul- 
gaire), çts*  £J  *iy  ta-lah 
yavg  di-bri-na,  ce  fut  lui  qui 
le  donna.  ,J^  ^\  JUjl  a)13  katâ- 
lah  ïtu  âkan  dia,  dis-le  lui.  Ce 
mot  est  quelquefois  employé 
pour  \A  iyâ. 

[Jav.  *j4jn\  éj  suffixe.  Bat.  tt/* 
iya.  Mak.  <~*'tt*  tya.  Tag. 
>3to  siya.  Bis.  yitf  sia.] 

u)  iyâ  et  u  yâ,  oui,  bien,  cela  efct. 
&Jc~»  —  yâ  suryguh,  oui  vrai- 
ment. oi*o  p^ij  cpV-  Af  ^y  ^\ 

A)li  ....  yâ-lcah  tïian  yavg  jâdi 
raja  dï-sï?u  ....  yâ-lah.  Oui  ! 
Quoi  !  c'est  vous  qui  êtes  le  souve- 
rain de  ces  lieux  ?  . . . .  Oui.  I»  Alil 
Jjjuï  aZ»1  antah  y  à  antah  tïdak, 
il  en  est  peut-être  ainsi,  ou  peut- 
être  non.  w**li!  ivâ-ltu  ou  Z***\* 
yâ-îtu,  oui  bien;  c'est-à-dire. 

[Jav.  m*9m\  iya  ou  *t/t\  f/<7. 
Sund.  *m\  ya.] 

/«341  ayâpan,  aliments,  vivres, 

ration,  mets;  ce  qui  reste  d'un 

repas  (/*/.).   ^U  ^U  ^^o 

Jy  ou  di-bri-na  ai/âpan  nâsi 

dân  ffûley,  il  lui  donna  à  manger 


du  riz  et  du  carry  (J/.)-  a1*Ju»» 
^M  Jfc*  cjui-i  sudah-lah  sau- 
ta]) segala  ayâpan,  lorsque 
Ton  eut  mange  les  différents 
mets  (&  Btd,  54).  J&-,  a,  a1Z* 

XSj  o.>lJL  sa  -  telhh  sudah 
santap  maka  ayâpan  pûn  dû 
anugrhh  -  ton  ka  -pada  yavg 
meig-hâdap  baginda,  après  le 
repas,  on  donna  les  restes  à  tous 
ceux  qui  étaient  présents  (]hj.). 
&i*>  —  ayâpan  sepah,  une  chique 
de  bétel  déjà  mâchée  ((>.). 

f  y  eiyàm,  pluriel  de  »y_  yûm. 

M  âyaIl(S.omt\  vayas,  fleur  de 
l'âge),  père  (en  style  élevé). 
Xj  vl>u  Ai]  âya/i  dân  blinda, 
père  et  mère.  AjI^L  aUxjkji  tïry- 
gal-lah  fîâwa  âya/t,  adieu,  toi 
qui  es  l'âme  de  ton  père  (M.). 

En  malais,  on  nomme  assez  ordi— 
naircment  une  nourrice  ou  bonne? 
d'enfant  ayah  ou  aya.  Ce  mot  a  aussi 
la  même  acception  en  Tagal.  "ty^fco 
aya. 

[Jav.  4/n*w?\  ayah,  petit  fils. 
Sund.  m<t*<?\  aya.  Mak.  '-**->?*  ay« 
mère.] 

rjOl  àyoh-àyoh,  berceau  (prob. 
de  {j\  âyun). 


Jtd\ 


c£\ 


3 


OJ}  ayutl,  v.  ^\  àyun. 


XJô\ayahruki  ztJCjja/yanda, 

père  (en  style  de  cour).  Jjj 
t)UaLi  Xj\  sJx*  lâffî  hïdup 
ayanda  sultan,  le  père  du  Sultan 
étant  encore  en  vie  (M.).  C>Jf 

***i/*.  *"**"  lj£'  ■**£'  kàrna  ayanda 
ïni  sudah  ber-tïtah,  car  moi 
prince,  père,  j'ai  résolu  (Jndr. 
263). 

Jj  âyo9  exclamation  d'encourage- 
ment, et  aussi  de  doléance,  de 
plainte.  ^jI  e>ta  h  *&\  xSS y\ 
âyo  kakanda  apâ-tah  yaiy  di- 
tâna  ïni,  ah!  mon  ami,  que  me 
demandez-vous  là?  y\  ôy  aIûpL 
-XOï  bânjun-lah  tUan  âyo  adin- 
da,  ré  veille- toi,  ô  ma  bien-aimée  ! 
(J/.). 

y\*+  meig-âyo,  se  plaindre, 
gémir. 

[Jav.  vnn<*Mt\  ayo.] 

*Ji  àyu,  excellent,  exquis.  cXs^ 
—  senjâta  âyu ,  des  armes 
excellentes. 

•Ji  îyaw  —  y*  hïyaw. 

kJ  UJ  i  eiwàn  (Pers.),  avant-cour, 
galerie  oouverte  en  forme  de 
croissant:  balcon. 

<—>*£'  ayUta  —  £>f*-ju~ta. 


{\\^j  ciyïïman,  argent  donné 
dans  un  mauvais  but,  p.  ex. 
pour  faire  la  piraterie  (Kl.). 

ijAjl  îka,  le,   ce,    cette,   celui. 

OL-O  dî-sïka  =  v^^->  di-sïni. 
v.  {y*>  9Ïnî. 

[Jav.  Mitmt\  îka.} 

JLm  âyak,  tamis,  crible;  criblé 
tamisé.  £j-ta->  Ji->Sjj*>*  Jib 
di-àyak  dnhtilu  kamudïan  di- 
dâxiiy,  qu'il  soit  tamisé,  puis  en- 
suite pesé  (M.).  ^jJU  jt[  «Ai  J^l 
âyak  tepkvy  yanj  hâlus,  tamis 
tin  pour  bluter  la  fleur  de  farine. 

J|iljL  meiy  -  âyak ,  tamiser, 
cribler. 

^Julà*  merg-âyak-kan,  tami- 
ser ou  faire  tamiser  quelque 
chose. 

JjiU»  pevj-âyak,  qui  tamise 
ou  sert  à  tamiser  ;  tamiseur, 
cribleur. 

[Jav.  et  Sund.  *jn<w*<ury\  ayak% 
Mak.  ^?^v-v  aya.] 


lié,  attaché.  JjL  —  ïkat  mâti, 
un  nœud  noué,  qui  ne  peut  pas 
se  dénouer.  £&&  —  ïkat  pvrg- 
gavgy  une  ceinture.  tf>\»  —  ïkat 
târgan,  un  présent.  jXl  àL'1 
A***9  înï-lah  ïkat  piiggaiy 

1* 


c&\ 


c&\ 


hamba,   voici  ma  ceinture  (li.   , 

kau  ïkat- /la,  détacher  ses  liens 
( M.),  wsil  Oj*  «-^i»  ^J/^i^  w*- 
/âi?i-kan  ïkat  lâut   itu,   si   ce 

•  i 

i 

n'est  en  opposant  des  digues  à 
cette  mer  (]{.  12G).  ' 

^&t\/  be?m-ïkat?  qui  a  un  lien, 
qui  a  une  clôture.  ^^}y  \y  Àta> 
,^—•1  di-dâlam  kïilam  ber-ïkat  \ 
amas,  dans  une  pièce  d'eau  dont 
l'enceinte  est  d'or  (H.  133). 

JUvJt*  mety-ïkaty  lier,  atta-  ; 
cher,   clore,   ranger.   oUU    —    i 
metg-ïkat  mata  -  mata ,  bander  • 
les  yeux  (P.  M.).  J^xJu^è]  £j 
yarg  argkaw  merg-ïkat,  ce  que 
vous    lierez    (Ar.   28).    pj    -    ! 
me ig -ïkat  j)raig ,    ranger    une 
armée  en  bataille  (MX  \ 

J^xj^y  ter-ïkat,    qui  est  lié, 
que   Ton  a  attaché.    *ï&\j>  fa   \ 
^ipl7  yaw/  ter-ïkat   târgan-na, 
dont  les  mains  étaient  liées  (3/.). 

ter  -  ïkat    di-  dâlam   suwarga, 
sera  lié  dans  le  ciel  (N.  28).       % 
meiy-ïkat-kan ,  faire   , 
lier,  faire  attacher  quelque  chose.   j 
it-J  J&j\  v*x*^^i^  di-ikat-kan- 
îla  âku  pada  tïaig,    ils  m'ont 
attaché  à  une  colonne  (P.  J/.  ). 

<jl£jL    mergikât-tj   lier  à,   I 
attacher  à  quelque  chose.  AjIo 
^u  1  jlijï  ^^yJ  rf*"-  bâtarg  lêher 


tuan-ku  ikat-î,  attachez-vous- 
le  au  cou  (S.  Bid.  40). 

JSJA  perg-ïkat,  qui  lie,  qui 
sert   à    lier:    attache,    clôture. 

pergasïh-an  yarg  ada  perg-ïkat 
ka-sempur?ià-anj  la  charité  qui 
est  le  lien  de  la  perfection  (N. 

231).  ^i  J&;  j£as  ^ci. 

iJUi!  meuetàit-ka?i  peig-ïkat  tùg- 
gal  ôraig  ïtu,  briser  l'enclos  où 
demeurent  ces  personnes  (//. 
Ab.  378). 

vyvT|  ikât -an,  qui  est  lié, 
attaché:  liaison,  assemblage. 
vl>*^*  —  ikât-an  per-katà-an, 
liaison  des  mots  (7/.  Ab.  47). 

y  0  \  S&A  ïkat  -  ikât  -  an, 
morceau  de  poésie  ou  de  littéra- 
ture. j$f\  sZSJ\  ô\lj&pantun 
dân  ïkat  -  ikât  -  an  7  des  épi- 
grammes  et  des  morceaux  de 
poésie  (II.  Ab.  85). 

^vCaJ  peig-ikât-an ,  action 
de  lier,  d'emmancher  (II.  V.). 

{yv\>  per-ikât-an,  liaison, 
emmanchement  (H.  Y.). 

[Jav.  *m*n*mf\  iket  et  Suud. 
utKhnttsnp  ïkat  y  mouchoir  qui 
s'attache  sur  la  tête,  et  remplace 
le  turban.  Bat.  T7?^x\  ihot, 
bande  qui  sert  à  porter  quelque 
chosç  sur  l'épaule.  Tag.  et  Bis. 
3UC  gakot.) 


cû  «.  -;  ~  -, 

selon,  suivant.  ^>  —  Veut 
harga-j  suivant  le  prix.  àIIXjI 
JXil  4tiySy\  ïkut-la/è  âku  ka- 
gîînurg  ïtu,  suivez -moi  vers 
cette  montagne  (litt.  :  qne  je  sois 
par  vous  suivi).  4»*  i*i^b  jU 
tj  11  jS  moka  dî-ïkut-îla  jûa 
ka-dâlam  gUah,  et  il  le  suivit 
aussi  dans  la  caverne  (IL  95). 

^Xil^i  ber-ïkut,  qui  suit, 
suivant. 

XkZ&Aj    ber-ïkut-ïkut,    se   ; 
suivre,  aller  l'un  après  l'autre, 
se  succéder  continuellement. 

mevg-ikuty  suivre,  imi- 
ter. ôUwil  juvJk*  {)J>  cyy*  '/a~ 

tiûman  pûn  meryïkut  laksa- 
mâna,  Hanuman  suivit  Laksa- 
mana  (IL  155).  SSJi*  ^'^t  ^ 
sJ\j^  olî  ta  me-mulâ-i  men/- 
ïkut  tapa -per- tapa  y  il  com- 
mença à  suivre  les  exercices 
de  la  pénitence  (IL  75).  — 
^jlW  merg-ïkut  jâlan,  suivre 
un  chemin  (IL  26). 

^yJU  merg-ikût-t,  aller  à 
la  suite  de  quelqu'un,  suivre 
quelqu'un.  ,jj*l+  ^y\ï  dî-ikût-t 
mantrïj  suivi  de  ses  ministres 
(8.  Bîd.  142). 

vyuSu£*  merg-ïkut-kan,  faire 
suivre,  accompagner  quelqu'un 
(S.  Mal.  215). 


& 


%Z&A/ÀC  mem-per-ïkuty  faire 
que  quelqu'un  suive,  poursuivre. 
^%  9j3\  J&  ùjl  ^}J>  di- 
per-ïkut  Tdeh  segala  ôrarg  ma- 
lîika}  ils  furent  poursuivis  par 
les  gens  de  Malacca  (8.  Mal. 
192). 

jSjé  perg-ïkut ,  qui  suit, 
suivant. 

^yîy  \  ikût-any  suite. 

^ylJ^Xil  ïkut-ikût-an  f  se 
suivre  alternativement,  à  la 
suite  l'un  de  l'autre. 

£yy*S  ka-ikiit-an,  sujte,  imi- 
tation. <£~M  —  ka-ikïït-cm  el- 
mesehj  imitation  de  Jésus-Christ 
(P.  M.). 

[Bat.  ???Jg\  ihutj  aller 
avec] 

/jAJI  ïkan,  poisson.  O^i  —  ïkan 
lâuty  poisson  de  mer.  £y  — 
ïkan  sûigei/y poisson  d'eau  douce. 
6jk»  —  ïkan  mërahy  poisson 
rouge.  i>j>  —  ïkan  kriry,  pois- 
sou  séché.  ^Lf  ^\**  pJy^ 
vyjj  ^+-~j  sa-ârarg  peigâilmem- 
bâwa  sa-ïkor  ïkany  un  pécheur 
apporta  un  poisson  (M.  IL  1G7). 

sa-ôrarr/  pergt  ka-sïiïgey  metg- 
ambil  ïkan}  un  homme  allait  à 
la  rivière  pour  prendre  du  pois- 
son (IL  54). 


iï 


Prov.  J^Ij  ib^  ^j\  C^L» 
sepertt  ikan  di-ddlam  belat, 
comme  un  poisson  dans  une 
nasse.  Signifie:  lorsque  nous 
sommes  dans  un  lieu  trop  étroit 
ou  sous  la  puissance  d'autrui, 
nous  ne  pouvons  pas  faire  ce 
que  nous  voulons  (KL).  Autre 
Prov.  j*\£*  Sf  C&  r  J?' 
Kj~~i  iû  K^y^A  ^y^  ânak- 
ànak  ïkan  hexil  men-jâdi 
makân-an  ïkan-ïkan  yarg  be- 
shr-beshr,  les  petits  poissons 
deviennent  la  pâture  des  grands. 
Les  petits  sont  toujours  à  la 
merci  des  grands  (8.  Mal. 
Préf.  6). 

,\  ihan.] 


[Bat. 

5J\  ïkor  et  ëkw,  queue  (d'un 
animal,  d'une  robe,  d'un  instru- 
ment) ;  ce  qui  vient  après,  suite, 
cortège.  Ce  mot  est  aussi  em- 
ployé comme  numéral  pour  tous 
les  animaux.  ùS  —  ïkor  kûda, 

A 

la  queue  d'un  cheval,  pjy  — 
ïkor  bïïruig,  la  queue  d'un 
oiseau.  J-X*  —  ïkor  bedlL  la 
culasse  d'un  canon  (R.  V.). 
<3jl>  —  ïkor  dâun,  la  partie 
pointue  d'une  feuille,  ùy  y^\  *& 

£^1  J^|  ^jL*  ày^\  J;J* 
pada  ïkor  tïian  putrï  ïtu-pûn 
menâri  ampat  ôrarg,  parmi  la 


suite  de  la  princesse  se  trou- 
vaient quatre  personnes  qui 
dansaient  (M.).  £*\  tf>*  ^A. 
e>t*  mergerlirg  dergan  ïkor 
matâ-na,  regarder  du  coin  de 
l'œil .  i/X!  4&^j  J?jW  jâtri  tûjuh 
ïkor,  sept  têtes  de  bétail.  aUl5Ju 
^Aij^  JUi!  Aft  taigkap  -  la  A 
kijarg  ïtii  dûa  ïkor,  attrapez 
ces   deux    chevreuils    (R.    95). 

^  cA>  O^  £>S.  £r>  * 

CS?i  S*}  a^a  sa-ïkor  bûrurg 
jantan  dergan  ampat  ïkor  bê- 
tifia, il  y  avait  un  oiseau  mâle 
et  quatre  femelles  (R.  101). 
fe*y  S<A  L>^b  dâun  ïkor  kû- 
xirg,  nom  de  certaines  feuilles 
médicinales  (KL). 

S*\f%  ber-ïkor,  qui  a  une 
queue.  —  ilû  bintarg  ber-ïkor, 
une  comète  (N.  Pht'L  101). 

r^Ail^i  ber-ïkor -ïkor,  qui 
vient  après,  qui  suit. 

^^XJL  merg-ïkor,  suivre,  aller 
après  (KL). 

^Jtè pel-ïkor,  suite,  cortège. 

—  J/&  segala  pel-ïkor,  tout  le 
cortège,  toute  la  suite. 

[Bat.  TpWB^x  ihur.  Mak. 
^-^I  iigkoig.  Day.  ikoh.  Tag. 
et  Bis.  .Xviz?  ïkog.] 

m 

vj&^l  îkal,  noué,  porté  en  nœud, 
bouclé,     frisé     (des    cheveux). 


r«iu 


-     A 


il 


Jx>\  &  JU**>  ^JLi  Jê/a5  -  Jean 
rambut  yarg  ïkal,  mettre  en 
désordre  des  cheveux  bien  liés 

(3/.).  £>\*  «Jw  erV^>  rambut-iia 
ïkal  mâyanjy  ses  cheveux  bou- 
clés ressemblaient  à  la  fleur  du 
palmier  (S.  Btd.  27). 

<}Q/.    ber-ïkal,   qui   est  en 
nœud,  qui  est  bouclé,  frisé. 

[Jav.    MUMnn\Mj^\    ukeh     Sund. 

M  401  »\AÊ  \    ikal.  ] 

r<j4j  )  ou  ^A^J   I  iga-ïga,  nom 
d'une  sorte  de  mousse  aquatique. 

Àsti)  ïvgah,  enfance  de  vieillesse; 
tombé  .en  enfance  (L.). 


j\  îtgu,  pour 


_y<i»  îgatv,  délire,  rêve,  somnam- 
bulisme. 

j\JL  merg-ïgaw,  délirer, 
rêver,  être  dans  un  état  de 
somnambulisme.  y\  £y<J^y<s] 
&u^j£]  argkaw  merg-ïgaw- 
kah  ùtaw  aigkaw  jagô-ka/t, 
rêvez-vous,  ou  bien  êtes-vous 
éveillé  (AV.). 

L>y*  \y*i}  ïgaw-tgâw-an,  état 
de  délire,  de  rêve.  yA  ALx>  ^Y^ 
l>^o  \  ber-âdu  dt-dâlam  ïgaw- 
iqâw-an,  être  plongé  dans  un 
état  de  rêve.  jXjl  Pjj— •»  J^ 
ù^O  1    bagtnda  sa-ôrarg  ïgaw- 


îgàw-arij  le  prince  était  troublé 
-  pendant  son  sommeil. 

^J5o  1  igfal,  action  de  faire  la  roue, 
de  se  pavaner. 

yZ&*  merg-ïgalj  faire  la  roue, 
se  pavaner.  J&U  ôy£>\  J^ 
merhk  ïtu-pUn  merg-ïgal,  ces 
paons  faisaient  la  roue  (Ism. 
Yat.  21).  y&U  Af  ï\  ada  yarg 
merg-ïgal }  quelques-uns  se  pa- 
vanaient (S.  Mal.  159). 

[Javan.  annrrup  ïgel.  Batta 
v>~x-X\  e'go/.] 

4u\  iyatg,  un  dieu,  une  divinité 
(rac.  de  ^U  kayâtg-an).   , 

ï£jj  àycvirg-ây(Mfg>  nom  d'line 
médecine  tirée  du  régne  végétal 

(A7.). 

sj^idn  ïrgat  9  attention,  souve- 
nir; revenu  à  soi,  avoir  repris 
ses  sens.  i>*^Py^\  *-^*jl  ïrgat 
a  rgka  w  per  -  katà  -  an ,  faites 
attention  à  ce  que  Ton  dit. 
^Jbjï  »^*J»  hgat  deri  pitg- 
san,  revenu  d'un  évanouissement 
(R.  124). 

TJ^«j1  ïrgat-ïrgat,  grande 
attention.  ys\  aITJA!  ïrgat- 
ïrgat  -lah  argkaw,  faites  bien 
attention  (#.  122). 

J^iil^  ber-  ïrgat  y  qui  fait 
attention,  qui  se  souvient. 


••     A 


il 


CM 


\ 


A    A 


-A    A 


meig-irgat,   se  rap- 
peler. 

^*>)j>  ter-ïrgat,  l'attention 
excitée,  se  ressouvenant;  qui  se 
ressouvient.  /$i  SS d\lAAj!  jU 
aU!  v>-f^^  wwria  ter-ïrgat-lah 
kïta  âkan  per-janjï-an  allah, 
alors  nous  nous  rappellerons  la 
promesse  de  Dieu  (AT.  Phil.  51). 

Jjlài*  rnerg-irgât-iy  rappeler 
à  la  mémoire  ;  se  rappeler  q.  ch. 

merg-ïryat-kan,  faire 
ressouvenir,   avertir  quelqu'un. 

merg-ïrgat-kan  kâmi  âkan  per- 
janjï-an  allah,  nous  fait  ressou- 
venir de  la  promesse  de  Dieu 
(N.  Phil.  51).  Js&A>&X± 
^»yJ  £jl*  hendaJç-lah  di-ïigat- 
kan  bâraiy  lahTt-nay  qu'il  soit 
fait  attention  à  ses  actions  (Cod. 
Mal.  403). 

^yS&Aj  ber-ïrgat-kan,  qui 
fait  observer,  qui  fait  ressou- 
venir. 

C£Jô  perg-ïigaty  qui  pense, 
penseur,  observateur  (R.  V.). 

^ylèl  iigât-aji,  mémoire,  sou- 
venir, attention. 

j^yWy  ber-wgât-an ,  qui  est 
de  mémoire. 

{jfishf  per-wgât-any  mémoire, 
souvenir.  —  £oy*  sûrat  per~ 
irgât-an,  mémorial,  agenda. 


^y  vjue  perg-iigàt-ari)  Y 
de  rappeler  à  la  mémoire  ; 
fait  souvenir,  ce  qui  fait  corn 

LJJ^    vJL;  jJSS"  JL-Ui 

inl-lah  perg-irgât-afi-ku 
pada  tïap-tïap  baigsa, 
pourquoi  je  serai  connu  d 
les  peuples  (fi.  89). 

^yte-S  ka~irgât-an,  ce 
on  se  souvient;  digne  d'êi 
marqué. 

[Jav.    nvn*a*snÊ\    éiget. 

*jn*2*sn*\  iizjat.  Bat.  yp^ 
irgot.  Mak.  ~?»K  irga .  Day. 

/U*i »  vnjin,  désir,  appétit 
voirise.  —  àIj^j  ber-ûleh 
satisfaire  son  désir.  ^P-> 
,j»A  jikalaw  devgan  ïvg 
cela  est  fait  avec  plaisir. 
^ vC  £  |  ê?gw  â£a?i  wwi&c 
désir  des  aliments.  «_*+J 
^3  £ \  «JUyJu  i^âj|  kârna  ) 
irgin  me-lihat  âkan  dïa, 
désire  le  voir  (if.  17D). 

0*il>î  ber-ïrgin,  qui  < 
désirant,  qui  a  appétit. 


AA 


•  _ 


merg  -  iiym  - 1, 
ses  désirs  sur  q.  ch. 

•   A  A* 


pery-ivgin-an , 
violent  (if.  F.). 

^y-A-J  ka-irgïn-av ,  dés 
suel  ;  ce  qui  est  désiré. 


jLiujy  ber-Jea-irgïn-an ,  ce 
qui  est  désiré,  désirable.  ->l^sL 
rjfiujLsp  £j?l  ^ l£  Sj>  jikalaw 
ada  ber-lca-iigïn-an-na  la  in 
dert-pada  Jcânak-Jcânak^  si  ce 
qu'elle  désire  eçt  autre  chose  que 
ce  que  désirent  les  enfants  (M.). 

Jdj    xvgar,     bruit,    clameur. 

X/mA  C^S  ^éW  jàrgan  /cita 
ïrgar -ïrgar,  ne  faisons  pas  de 
bruit  (S.  Mal  29).  Oy  JoJ  polî 

0l>  s/Jb\  Jôjù  i»li  O^jL  *Lo<>» 

^jwjU  {jAx*j  ^j-pU*  pâdarg  Uu- 
pûn  jadi-lah  seperti  kiâmat 
dert-pada  ïrgar  dân  menârgïs 
sa-kalï-an  mànusïa,  et  cette 
plaine  devint  comme  la  vallée 
du  jugement  dernier  à  cause  des 
clameurs  et  des  pleurs  de  tout 
le  monde  (M.  H.  44). 

^Jt)  ^JtA  trgar-birgar  et  ïrgar 
bargar,  vacarme,  tumulte.  ^Jb] 
j*J£  ll>  Çjj\  ^ii  ïrgar- birgar 
ôrarg  dâlam  pâsar,  il  y  avait 
une  émeute  dans  le  bazar  (M.). 

merg- ïrgar,   faire  du 
bruit;  ébruiter,  rendre  public. 

On  trouve  aussi  s/SkJ^  hïrgar. 

[Bat.  Tp^spHx  irgor,  faire 
du  bruit  comme  des  enfants  qui 
jouent.] 

iji&i)  ifgas  =  ^rSy  rergas. 


A    A 


Rj  )  îrgiis,  humeur  du  nez,  hu- 
meur qui  coule  du  cerveau; 
roupie,  morve. 


[Bat.  fr<2>\  iiyus.] 
ls£l  ijâ,  v.  U£  hya. 

Ol^l  îjôd  (Ar.  -fe*j),  invention. 

c^l^l  \jàb  (Ar.  wo^^),  affirma- 
tion, conclusion  (D.  M.  1). 

JJ^I  ïjtlk,  substance  fibreuse 
ressemblant  au  crin  du  cheval  et 
qui  se  trouve  sons  la  première 
écorce  du  palmier,  crin  végétal 
(borassus  ffemutï).  Cette  subs- 
tance sert  à  faire  des  cordes, 
des  nattes,  etc. 

[JaV.  latxrtp    aille j    et   t/nantKnj\ 

eduk.  Sund.  2nKmwn^\  injtik. 
Bat.  fr<-7{\  y  ut.] 

C<J\  âyivt, 

{yy\  JÂil  âyut-ayût-an,  con- 
cubine, une  esclave.  Çj^l  j|  JL* 
ù>y\  JU*I  ^j»>++  jîka  ada  ôrarg 
menebii8  âyut-ayût-an,  si  q.  q. 
achète  des  femmes  comme  es- 
claves {Cad.  Mal.  420). 

Jj  Uu9  ce,  cette,  ces,  le,  la. 

—  FjJ\  ôrarg  ïtu,  cet  homme. 

—  àJj!  ûleh  ïtu,  pour  cela,  par 
cette  raison.  J^A  jJLo  «x$  pada 
Jcotïka    ïtu,    à   cette    époque. 

il  jU^i  J^PjJ  aIJL.  matï-lah 


^o 


10 


l) 


ûjo! 


ôraig  kciya  bendahâra  ïtu7  le 
grand  trésorier  mourut. 

[Jav.  âi<vn\  iku.  Sund.  t*>«s»\ 
itu  (démonstratif).] 

Àji  âyat  (Ar.  ^1),  un  verset  du 

Coran.  JUil  L\  ^y<*jj\  -X*  pada 
arthkan  âyatïtu,  pour  expliquer 
ce  verset  (M.  IL  227). 

Jw)  Î#M&>  canard,  cane.  ^^  — 
ïtik  jantan,  un  canard.  ,jaI*  — 
tle'A;  betïnn,  une  cane.  yJ*  —  7£*'Z: 

/;?7l#,  canard  sauvage.  Jji»*'  — 
ê^Vt  sarâti,  une  espèce  de  gros 
canards.  <J-1*  —  *£*Vfc  ma-mla} 
canard  de  Barbarie.  ^>1  —  î^Vfc 
âyery  une  espèce  de  sarcelle. 
j>Jj^  —  êftVfc  ber-tâji,  canard 
éperonné:   un  fanfaron.    —    AS 

petiir  ïtik,  une  vis.  C>b  j£»l  xU 
Çjjl  AW-O  ^^Jbj  hâyam  itik  dân 
gaiysa  disambiïih  ôrarg,  on  tua 
des  poules,  des  canards  et  des 
oies  (R.  3). 

Prov.  j£  $JU  Jfcl  O^w 
seperti  Itik  menergar-kan  gun- 
tur,  comme  le  canard  qui  écoute 
le  tonnerre.  Le  sens  est:  il  a 
appris  (entendu)  quelque  chose 
de  l'affaire,  mais  il  n'en  sait  pas 
le  fort  et  le  fin  (À7.)- 

[Jav.  MiSnoatjf\  ùiky  pou.  Bat. 
itik.  Mak.  sy-*  kiti. 


Day.  itik.  Tag.  et  Bis.  «Xvt-> 
itik,  oie.] 

OyCjJ  Uu-pïitl  (de  J^A  itu  et 

ôyptin),  sur  ce,  sur  quoi,  alors, 
ainsi.  Awb  ôy^A  /j>y***  J-k 
**&jy  bedïl  sembTiyan  Itu-pan 
pâsarg  ôraiy-lah,  sur  ce  on  tira 
le  canon  en  signal  d'alarme  (M.). 

c5'  *^is  ùyty  itu-ptin  larï-lah 
la,  sur  qnoi  il  prit  la  fuite.  jJU 
AJLJVo^i  ôy^>)  Jj-XÎl  maka  indrâ 
Uu  -piin  ber  -jàlan  -  lah,  alors 
Indra  partit  (lndr.  262). 

A^Ajl  îâ<aJl9  donné  en  présent, 
offert. 

àXJu  meig  -  icfc/A ,  faire  un 
présent  (s'entend  surtout  de  pe- 
tits  présents  en  marque  d'affec- 
tion ou  d'amour). 

txJé  peiy-ïdahj  présent,  ca- 
deau  (d'affection),  ôy^ï  à*\Jè 
S  j  J^**y  A« >**■>  peiy  -  ïdak 
perampiian  tïdak-lah  ter-sam- 
bïït-i  lâgi,  les  présents  que  lui 
faisaient  les  femmes,  ne  pouvaient 
plus  être  reçus  (tant  ils  étaient 
nombreux)  (S.  Mal.  311). 

p^j  1  ïtlarg. 

êxJè  perg-îdarg,  bordure, 
rebord,  moulure  de  meubles, 
etc.  (KL). 

O^JJ  ĕdan,  fou,  infatué,  hors  de 
son  bon  sens.  ^jU^*  SS L#  AjW 


»jj 


J 


11 


ù^Ajâtuh  sâkîtmen-jâdïëdan, 
il  tomba  malade  et  en  délire.  Jïtë 
ùy  ùJ^Cï^}  C/  pàteknenëdan 
kârna  tûan,  nous  raffolons  de 

vous  (3/.)- 

^\xS  ka-edân-an}  folie,  in- 

fatuation. 

[Jav.  et  Sund.  ^t>n«w^x  édan.] 

J JOl  illap,  maladie. 

^Sbl  <-î-Xi!  ïdap-tdâp-an,  des 
maladies. 

^JjlJL  menj-ïdapy  être  malade 

(AV.).  " 

r  JOl  ttZar,  en  rond,  circulaire; 
tourné  en  rond. 

Vj-Xil  ïdar-idar,  circulaire- 
ment,  en  rond. 

>Xi^>  ber-ïdar,  qui  tourne  en 
rond,  tournant,  se  mouvant  cir- 
culairement.  —  j&j  bintarg  ber- 
tdar,  les  planètes  (N.  PhïL  84). 

jjJL  merg-ïdar,  tourner,  se 
mouvoir  en  rond ,  circuler. 
—  ô  JupI  âvgin-pûn  merg-ïdar  y 
le  vent  tourne,  change  (M.). 

^jjhJU  merg-idâr-i,  entourer, 
faire  le  tour  de  quelque  chose. 
jy  Jy  J&  ^jU*.  £  £»j  Alljl 
wï  -  /aA  rcyo  yarg  merg  -  ecftîr  -  % 
segala  mûka  bîlmt)  il  est  le  roi 
qui  a  fait  le  tour  du  monde  (M.). 

^jXJU  merg-ïdar- kan,  tour- 
ner quelque  chose,  faire  qu'une 


chose  tourne.  ^yj^\>  \j*y*  ^* 
aIp^!  maha  minûm-an  di-ïdar- 
Ican  ôrarg-lah,  et  on  passait  la 
boisson  de  l'un  à  l'autre  (IL  139). 

vJf>-XiUtf  mem-per-ïdar-kan, 
faire  tourner,  faire  circuler.  «JLS 
aIpj^I  vJb-^,1^  piâla  dî-per- 
ïdar-kan  ôrarg-lah,  on  faisait 
circuler  la  coupe  (R.  1G0). 

Ojbl  tdâr-an,  tour,  révolu- 
tion. 

c>jb]^  per-idâr-an ,  révolu- 
tion, vicissitude;  tour.  ù\$%*> 

sa  -  /â$u  ada  per  -  tdâr  -  an  xa- 
Jcrawâla  mata-hâri  dàn  bïdan, 
tant  que  dureront  les  révolutions 
du  soleil  et  de  la  \ui\e(Lett. 
Mal.).  &)  Lo  ùjbj^î  *Ùj"b  <fc- 
targ-lah  per-idâr-an  dunta  ïniy 
arriva  la  vicissitude  de  ce  monde 
(II.  Ab.  12).  J&  J3  po  Ob 
^^jbL*  dàn  benih  -  mu  pada 
segala  per-idâr-an-ilaf  et  vos 
descendants  de  génération  en 
génération  (B.  21). 

[Jav.  et  Sund.  «îww\  ider.] 

•jj]  àyan,  fer-blanc  (KL). 

VI  âyun,  bercé,  balancé;  qui 
balance,  qui  est  chancelant. 
jA  J)b  J*b  AiZ^  ,>!  ada  sd- 
tergah  màbuh  dàn  âyun,  la 
moitié  était  ivre  et  chancelait 
(M.). 


12 


Ji 


) 


^jlA*  merg  -  âyun,  bercer, 
balancer.  JJ*1  —  merg  -  âywn 
âtttf&,  bercer  un  enfant  (;!/.)• 

^^Ijli*  mcrg-âyu?i-kan,  ber- 
cer quelque  chose,  faire  bercer 
ou  balancer.  ^y\y  —  merg-âyun- 
han  buwày-an,  agiter  le  berceau 
{M). 

{y\*&  perrf-àyun,  qui  berce 
ou  sert  à  bercer;  berceuse. 

C/jÙ  ayûn-any  ce  qui  est 
bercé:  berceau.  T^Jfj 0  y\  yy 
^yy\  Ibj  fa  hûhan  âku  kâvak- 
kânak  yarg  di-dcUam  ayûn-an, 
je  ne  suis  pas  un  enfant  au  ber- 
ceau (Amir  Ilamz.  214). 

On  trouve  ordinairement  ôy) 
ayïin. 

igiyuiiy   bercer.  Sund.  un  vit  w^ 
ayun.] 

•y]  îni,  ce,  cette,  ces.  -  £j^l 
ôrarg  ïni,  cette  personne -ci. 
—  ^Jj\h  hâri  ïm',  ce  jour-ci. 
àU\  inl-lah,    on  Alul  ïnï-tah, 

voici,  celui-ci.  e)  rw  aZu!  tnï-tah 
gambar-na,  voici  son  portrait 
(//.  H.  145).  Jjy  Ay\  JfeU  àU 
z«ê  -  /aA  iâe'A;  itû  -  /aA  bûruk, 
•  ceux-ci  sont  bons,  ceux-là  sont 
mauvais  (3/.). 

[Jav.  vn*n\  ihi.  Sund.  «*>«m\ 
t/t^a,  ce,  cette.  Mak.  /-n»T»  cm?«.] 


^JJl  inte  (S.  ^T  ina),  le  soleil  ; 
maître,  seigneur;  prince,  roi 
(AV.). 

01  ëtiak,  exquis,  friand,  agré- 
able; plaisir  des  sens  éprouvé. 
wol  ^VJ  e)«)  ^Jri'  ênak-ênak 
rupâ-îia  ta  mon  ïtu,  la  vue  du 
jardin  était  délicieuse.  A)  J\  woui 
Jpi!  jJ^H  C>UaL<  l>j3  sebab  ùû- 
lah  tûav  sultan  ter-lâlu  ênak, 

m  m 

le  Sultan  en  fut  ravi  (M.). 

meig  -  enaky    prendre 


-•    A 


plaisir  à. 


A  . 


merg  -  enak  -  kan, 
rendre  agréable,  faire  prendre 
plaisir. 

[Jav.  9]t<njq<xntf\  énakJ] 

4Hm  ïnarg,  nourrice,  bonne. 
—  U  ma  ïnarg,  la  principale, 
la  première  nourrice.  Ce  mot  est 
souvent  joint  à  à**»U$  perg-âsuh. 
eriril^  &j!  ^j  dergan  ïnarg 
perg-âsuh-na,  avec  la  nourrice 
qui  l'avait  élevée  (fi.  34). 

jJuA  ïnarg- da  =  &\  ïnarg, 

style  de  cour.  jJuA  A}\jfe  ^jy>* 
di-sîïrnth-na  bàwa  ûleh  ïnarg- 
da,  ordonna  qu'elle  fût  amenée 
par  sa  nourrice  (R.  155). 

[Jav.  vntgjp  tnya.   Bat.  'y  "0 
ma.  Day.  tua,  mère.] 


JOl  ayanda,  y.  Xy\  ayahnda. 

ij^£j  ïnun,  qui  est  là-bas. 

J^ju  i  ïnanda,  v.  AM  J/ia/gr,  style 
de  cour,  pour  jJuA  ïnaigda. 

^f^'  inap,  passer  la  nuit. 
[Jav.  inMi)i|\  inep.) 

iJu)  îpoh,  arbre  vénéneux,  pro- 
bablement le  même  que  le  \j^^ 
ïipas.  àiu\  ^^-ij/  ■>!  j*J  y«fl?  ffcfa 
ber-ïsi  ïjtoky  remplie  du  poison 
extrait  de  Yipoh  (H.  Ab.  348). 
[Bat.  yp^  ipu.  Mak.  ^^J1 
ipo.  Day.  ipo.] 

Swi  ëpok, -vase  à  mettre  le  $ër*#. 

[Jav.  *ivnnvit'Kn]\  épok.\ 

JU»  ipar,  beau-frère,  belle-sœur. 

I)lî3  —  *par  laki-lâki,  beau- 
frère.  c>yu^  —  ïpar  peram- 
ptian,  belle-sœur.  ,Jxjfe  ^)y^^ 
v^Ju!  dîsîiruA-na  parggil  ïpar- 
na >,  il  ordonna  d'appeler  son 
beau-frère  (if.  59). 

[Jav.  ti»4^4\  ipé.  Mak.  ^^J« 
ipara.  Tag.  et  Bis.  C/Ot-o  hipag.) 

JJu)  îp</.  —  a^j  lûah  lpt1  y  le 
fruit  de  l'arbre  nommé  y^ 
merbaw.  On  s'en  sert  pour  jouer. 

j\  iba,  triste,   affligé,  inquiet.  , 
jJLlfc  wol  yiy  ter-lâlu  iba  hatï- 


\ 


13 


••• 


Atm,  mon  cœur  est  profondément 
affligé  (M.). 

*J)  ïbîl,  mère.  *J>\*  —  ïbu  bâpa, 
père  et  mère.  ^jy\  lj  ?/â  ibû-ku, 

o  ma  mère!  e)jjl  {£*  ^  f j^l 
ânak-ânak  hàyam  dergan  ïbîï~ 
un,  des  poulets  avec  leur  mère. 
iX]^^  —  ïbu  serâni,  marraine. 
(On  se  sert  aussi  de  ïbu  en  adres- 
sant la  parole  à  une  femme  âgée.) 
Au  figuré  ce  mot  désigne  la  chose 
principale  à  laquelle  d'autres 
sont  subordonnées;  ainsi,  comme 
on  dit:  j)Jb  ^1  ânak  targga,  un 
échelon  d'une  échelle,  on  dit  aussi 

A 

j\ii>  —  ïbu  ta/ryga,  la  pièce  du 
côté  de  l'échelle,  à  laquelle  les 
échelons  sont  fixés.  ài'IS  —  ïbu 
pânah,  un  arc  à  tirer  des  flèches. 
^r  —  ïbu  kunxi,  une  serrure. 

j^Jo  —  ïbu  nagri,  le  chef-lieu, 

la  capitale.  ,Sj\e> ïbujâri  ou 

^\j  —  ïbu  târgan,   le  ponce. 

—  ïbu  kaki,  le  gros  orteil 
du  pied,  ^j**  —  ïbu  mhs,  veine 
d'or,  filon  d'or.  £***  —  ïhti 
xargkey,  le  clou  de  girofle 
arrivé  à  maturité.  C>j\~»  —  ïbu 
sâwan,  nom  d'une  éruption  de 

la  peau.    A#lî  Jj'l  a)L>I  aL"  ùyU*, 

* 

pûn  telah  adà-lah  ânak  pânah 
tïga  bïji  mak  a  ibû-na  belùm 


s« 


H 


t*J 


per-uleh,  j'ai  reçu  trois  flèches, 
mais  je  n'ai  pas  encore  pu  avoir 
Tare  (IL  23). 

jj\j>  ber~ïbu,  qui  a  une  mère. 

\J\*  y\Sj%  «^  j*J  «-^  to«  y«*y 
tiâda  ber-ïbu  bâpa,  nous  qui 
n'avons  ni  père  ni  mère. 

[Jav.  et  Sund.  «/w«:n\  %hu.  Bat. 
TAX  e'io.  *Day.  $0.] 

r^l  tddr-î&ar,  nom  d'un  petit 
bâtiment  à  voile. 

[Jav.  «â«T\  ibar,  voler.] 

^JLji  ïblll,  la  partie  dure  du  tronc 
du* palmier  qui  se  trouve  sous  le 
QjJ  rûyuig  (Kl.). 

-*AJM  ïbltë,  nom  d'une  espèce  de 
palmier. 

xi  âyam  —.  A*  hây< 
x)  lyam. 

jX»\  /Ju  merg'ïyavi'iyâm-ij 
épier,  guetter  (/>.). 

Ûlrl    vmâti    (Ar.    &*\)f    foi, 

croyance.  L>lrl  P-XÎ  £&  merne- 
ghrg  pedhrg  ïmân,  tenir  en  main 
Tépée  de  la  foi  (A/.). 

L>lf|^  ber-ïmân,  qui  a  la  foi, 
croyant.  c>M^  j*f  Pj^l  ôrargyaig 
ber-ïmân,  un  vrai  croyant. 

^yJUoL  me?g-imân-kan,  don- 
ner la  foi. 

[Jav.  et  Sund.  «J<fs>«tj\  înian. 
Mak.  ^^w  ema/gr.] 


ktm. 


^cl  rôiey,  ëmey,  riz  cuit    si 
l'eau,  riz  bouilli. 

«J^Cl  înurt  (v.  £♦*  himmat),  soi- 

*• 

gneux,  vigilant. 

/fi^s**  merg~imat-kan,  soi- 
gner une  chose.  Ja£j  A*jj  vjX*^** 
meig-ïmat-kan  rûmah  tatyga, 
tenir  une  maison  avec  soin, 
soigner  une  famille. 

yj]  àyer,  eau,  liquide;  suc,  jus. 

^1  _  ayer  lâut,  eau  de  mer. 

£yj  —  ayer  sïïvgey,  eau  de 
rivière.  J»J>  —  âyerprïgi,  eau 
de  source,  de  puits,  ࣠ —  âyer 

Zvàr//,  eau  trouble,  j^j  —  ayer 
tâwar,  eau  douce,  potable.  — 
/jwL  ayer  mâsin,    eau   salée, 


*•- 


saumâtre  ;  saumure.  *£  —  âyer 
tenhrg,  eau  stagnante,  ^f  — 
âyer  kûkus,  eau  distillée.  — 
yo  âyer  bakiï7  glace.  Awl»  — 
âyer  pâsary,  flux  de  la  mer,  haute 
marée.  Cfjy*  —  âyer  sïïrut,  re- 
flux de  la  mer,  basse  marée.  — 
£j\+î  âyer pennâta,  V eau  d'une 
pierre  précieuse.  ^-X»  —  âyer 
kudus  ou  it^w  —  âyer  sem- 
bahyarg,  eau  bénite.  Ajj  —  âyer 
&w«^  jus  des  fruits.  ^i\  — 
âyéT  avggur,  du  vin.  j-J  ~  âyer 

tebû,  du  vesou.     >£*  —   ayer 

Jcanjtj  eau  de  riz.  ^«>L  —  ayer 
mâduy  miel.j-*y*»—  âyersâsu,  dn 


J 

lait.  *J — âyertëh,  du  thé.  Uf  — 
âyer  <jula,  sirop.  OU  —  âyer 
mâtfty  pleure,  larmes.  ^}y  — 
âyer  mûka,  le  teint  du  visage. 

j*£j  —  âyer  wanji,  eau  odori- 
férante. j^U  —  âyer  mâwar, 
eau  de  rose.  l\^ù  —  âyer  dawât, 
encre,  ,»~^ —  âyer  amas,  dorure. 

U~*\j^  cA*  U**y  *«*Mr  dergan 
âyer  amas,  écrit  eu  lettres  d'or 
(M.  -K.  169).  ^Jj  —  âyer  rasa, 
vif- argent,  mercure.  j&  —  âyer 
llor  ou  àlj  —  âyer  lUdah,  sa- 
live, crachat.  ^J**»  —  âyer  seiû 
ou  *&£?  —  âyer  kenxtrrj,  urine. 

j^I  —  âyer  âji,  nom  d'une 
rivière  et  d'une  place  sur  la  côte 
ouest  de  Sumatra.  x*M>  —  âyer 
ftïtam,  nom  d'une  rivière  et  d'une 
place  sur  la  côte  ouest  de  Suma- 
tra. XjA  âyer-âyer,  nom  d'un 
fruit  qui  ressemble  au  A~J  lan- 
sah,  mais  qui  est  un  peu  plus 
petit  et  plus  arrondi.  —  cX*mâta 
âyer  y  une  fontaine,  une  source. 

—  OjX*  salûran  âyer,  un  aque- 
duc.  —  yA  pintu    âyer,    une 

écluse.  —  AjUw  sa-bâtaiy  âyer, 
un  filet  d'eau,  un  cours  d'eau. 

—  i\r*J*^  ampûh-an  âyer,  dé- 
luge.  —  Ç>y  buarg  âyer,  uriner. 

—  P/~*  menabrhry  âyer,  pas- 
ser l'eau,  traverser  une  pièce 
d'eau.  —  yykâyu  âyer,  plante 


J* 


\ 


15 


de    la    famille    des  aralïacées, 
le  ginseng  chinois. 

Prov.  ^JJ  \£\  &3  Jpû>  j\ 
âyer  di-tethktiâdaâkan  pUtus, 
l'eau  coupée  n'est  pas  pour  cela 
brisée.  Signifie  :  les  dissensions 
entre  époux,  parents  et  amis  ne 
peuvent  être  de  longue  durée 
(KL).   Autre  Prov.  Jf^A  fL^,l 

âyer   sâma   âyer   kalhk   men- 
jâdi  sâtu  sampah  îtu  ka-tepï 


JHffVl 


de  l'eau  avec  de  l'eau  ne 


fait  plus  qu'une  seule  eau,  et  la 
saleté  est  rejetée  sur  le  bord. 
Le  sens  est:  les  grands  s'unis- 
sant  aux  grands  ou  aux  nobles, 
il  s' en  suivra  que  les  petits  seront 
toujourrt  mis  de  côté  (KL). 

j\j>  ber-âyer,  qui  a  de  l'eau, 
qui   fait  de  l'eau.     {y^  *^+* 

y],»  4>  JUjut  jJu  w^+y^j  hamba 
lepas-kan  ttîan-hamba  ka-pada 
tampat  yaiy  ber-âyer,  nous  vous 
ferons  passer  dans  un  lieu  où  il 
y  a  de  l'eau  (Kal.  dan  Dam. 
50). 

Jjji  \j>  ber  -  âyer  -  kan ,  qui 
mouille,  qui  trempe,  qui  arrose 
q.  ch. 

l>jLîj  ka-ayër-an,  qui  fait 
eau,  ce  qui  est  submergé.  vy-olS 
ùj\*ïS  C)JuA   ka-nalk-an  ïtu- 


16 


!>-' 


pun  ka- ayer -an,  le  bâtiment 
faisait  eau  (8.  Mal.  49).  ôy  ù\ 
Pf?*  c>>U-S  ada-pïïn  ka-ayer-att 
jûrg,  quant  au  navire,  qui  ferait 
eau  (CW.  Mal.  414). 

[Kw.  ^m\  er.  Sund.  (ce  mot 
ne  se  trouve  qu'en  composition) 
vuvm\  f.i<a\  ayer  7iiaicarf  eau  de 
rose.'  Bat.  w»0>yy\  né  Je.  Mak. 
f~*tzs  ère'.  Day.  ayer  inati,  la 
vase  sur  le  bord  de  la  mer.  Tag. 
'V'fco  ayo,  petite  marée.  Bis. 
Wtoty  aya-ay,  eau  stagnante, 
petite  marée.] 

XyA  ou  jAj]  ira-ira,  fils  ou 

fibres  qu'on  trouve  dans  le  bois, 
fil  du  bois. 

XJ\  ouyAj  ]  ira-ira,  nom  d'une 
sorte  de  poissons  rouges  (KL). 

§jj[l  $raw,  se  mêler  de,  accom- 
moder par  vote    de    médiation 

(O.). 

<J*jj )J\  ïrûpa  (Port.  Europa), 
Europe.vy^Ji/î  Jap  T*jJl  Ai  T  £>l> 
<->jj^il  bârarg-bàrary  yavg  îndah- 
indah  deri-pada  per  -  huât  -  an 
ïrûpa,  des  objets  très-jolis  fabri- 
qués en  Europe  (//.  Ab.  80). 

£j\  ërak. 

J>^**    menj-ërak,    tourner, 
faire  tourner  q.  ch.  horizontale- 


ment,  p.  ex.  une  voiture,  un 
navire,  etc.  (À7.). 

Jj J)  %rïk9  foulé  aux  pieds.  Ji^l> 

si/~  rJ  (Jj~*  ~^  dî-  ïrïk  ûleh 
nnrï  rama  kaki-tia,  et  Sri  Rama 
lui  foula  le  pied  (R.  27).  ^f\^ 
er~  l^*  ^1 '-  ïrïk  -  fia  dergan 
kakï-na,  il  mit  le  pied  dessus 
(li.  32). 

JjA  ïrik,  siguifie  aussi  un 
crible  (L.). 

Jj^JL  meiy-ïrik,  fouler  aux 
pieds,  marcher  sur  quelque  chose, 
battre  le  grain  pour  le  faire  sortir 
de  son  enveloppe.   ^W  ^IL* 

^  <-P  3S~*  JF&  suP«ya 
jâvgan  bârarg  kâli  metg-ïrik 
dia  ïtu,  de  peur  qu'ils  ne  vien- 
nent à  les  fouler  aux  pieds 
(N.  10j. 

3j*\?  ter-ir&,  qui  est  foulé 
aux   pieds.     JUA  J}L  si^»L»  jJL 

JUil  yj  àJj!  3jt\/  niaha  sa- 
tergah-na  mâti  ïtu  ter-ïrtk  ûleh 
karbaw  ïtu,  plusieurs  moururent 
écrasés  par  ce  buffle  (li.  105). 

3Sf*  pcrg-ïrtk,  qui  foule  ou 
bat  le  grain,  ce  qui  sert  à  battre 
le  grain,-  batteur. 

£*ms/&  pevg-irïk-an ,  action 
de  battre,  de  fouler,  battage, 
foulage. 

[Sund.  tuhnnMM\  irik.] 


€*jj>)  %/ra/njj  tacheté  et  bien. 
[Jav.  *nù\  irerg,  noir.] 


êJ 


& 


) 


17 


F*ti'   W*toy*   derrière,    par   der- 
rière :  côté ,  à  côté. 

fj^f.  ber-ïrmjj  être  à  côté; 
qui  accompagne,  suivant. 

X  2jÀ/%  ber-  ïrùg  -  ïrùg ,  qu  i 
vont  un  à  un;  marcher  l'un 
après  L'autre  (comme  font  les 
Malais,  qui  ne  marchent  jamais 
de  front). 

A 

9-ffL*  merg-ïrùg,  aller  après, 
suivre  ;  accompagner  :  avoir  près 
de  soi.    Jj  j£f  j]  ->LJ  Jd^ 

j<£>\  pj<*+  jika  tiâda  la  ber- 
kenhn  pergi  meig-ïrirg  argkaw, 
si  elle  ne  veut  pas  vous  accom- 
pagner  (B.  33).   —  Çjy  ôrarg 

*      A      a-  *      I 

merg-ïrùg  ou  fy?**  £*^Ji  FJt 
ôrarg  ber-hûtarg  merg-ïrirg,  un 
débiteur  asservi,  dont  le  travail, 
faute  de  paiement,  est  devenu  la 
propriété  de  son  créancier. 

iûs/iu  merg  -  irïrg  -  i ,  aller 
après  quelqu'un,  suivre,  aller  à 
la  suite  de,  accompagner.  ^^JL 
^yU^i  jlîy  £)^A+  mânis 
merg-irïig-i  tûan-Jcu  ber-jâlan, 
il  sera  très-agréable  de  la  voir 
suivre  votre  Altesse  {8.  Bïd.  20). 
Jy  ^&Jjta  di-irïrg-i  pUla,  de 
plus,  en  outre. 

I. 


^jXSjaJu*  metg  -  ïrùg  -  katt, 
accompagner  ou  faire  accom- 
pagner quelqu'un,  i*  ^jjû  JUjuI 

t5->  £\  cfh^  jJ  amPat 

lalcsa  yarg  pergi  merg-ïrùg-kan 
âkan  dïa  y  quarante  mille  le 
suivirent  {IL  1).  j£L  aI^I  i^us^*b 

segalaânak  raja-râja,  il  fut  sui- 
vi par  tous  les  princes  (IL  21). 

9y>+&  perg-ïriig,  le  suivant, 
qui  suit.  —  Ç-jj\  ôrarg  peig- 
ïrùg,    un    suivant,     *u   y  \j\^ 

J^A  Ay  JUjui  per-arâk-an  yarg 
sa-rïbu  ïtu  âkan  peig -ïrùg  per- 
arâk-an  yarg  ampat  pûloh  ïtu, 
les  mille  petits  chars  formaient 
la  suite  des  quarante  grands 
(B.  15). 

^«Jjl  irïjg-an9  après,  der- 
rière; le  derrière  de  quelque 
chose:  à  côté,  qui  est  à  côté, 
^•lî  ^1  JUil  JIj  vy«j  jta  di-irïrg- 
an  bâley  ïtu  ada  tàinan,  der- 
rière le  bâtiment  il  y  a  un  jardin 

(M.).  Jr  jbjfjjit  ôjiA 

^la  ia-pûn  ber-lâri  ka- irïrg  - 
an  mûla  pat  an  i,  il  se  lança  à 
la  poursuite  de  Mula  Patani 
(M.  162). 

tfù^yià  perg-irhg-an,  action 
d'accompagner,  de  suivre  :  cor- 
tège, suite,  appendice  (R.  V.). 


18  fy\ 

Ce  mot,  qui  vient  du  javanais, 
prend  aussi  la  forme  javanaise 
suivante. 

P^*  mïrivg,  pencher  sur  un 
côté,  être  sur  un  côté,  incliner. 
ijK*  C**\  ^>\*  prâJiu  Itu  mïrirgy 
le  navire  penche.  ^Iu  i^»jjuï 

£r*^  ^j^\j  jX-J  tïdor  mïrtig 
Jcânan  tïga  rôt  us  teihun  dàn 
tïdor  nûrirg  klri  tïga  râtus 
tàhun ,  dormir  couché  sur  le 
côté  droit  trois  cents  ans,  et 
survie  côté  gauche  trois  cents 
ans  (if.  75). 

t/^jf  me-nûrirg-kan,  faire 
pencher,  incliner  quelque  chose. 


A     1- 


*-Aî  —   me-mïriig-kan  telhga, 
pencher,  ou  prêter  l'oreille. 
[Jav.  et  Sund.  ^>«?î>  Iriig.  Bat. 

maigirirgkon ,  suivre.  Day. 
mirivg ,  suivre.  Tag.  Je£\ 
îliîg,  accompagner.] 


P-jJ  1  ïrwiy,  tasse  pour  boire  ( M.)  ; 
cruche  (/,.). 


rpjJl  èrurg-èrtwg ,  les  trous 
par  lesquels  l'eau  qui  se  trouve 
sur  le  pont  d'un  navire  s'écoule 
dans  la  mer  (KL). 

Jyj]  ïihU9   de  travers,  courbé, 
tortu.  —  ^jJj  betts  ïrut,  baucal. 


I 

£jjA  iif  A-Xij  %>J*J  tiiggirindafœ- 
timparg  ïrut,  les  grands  et  les» 
petits,  les  boiteux  et  les  tortu». 
(S.  Mal.  147). 

^yJjt^U  merg-ïrut-kan,  cour- 
ber, rendre  une  chose  tortue. 
^ j->  —  meig-ïrut-kan  dirï-nay 
se  tordre. 

CJ}^  trût-an,  courbure. 

^JijjS  ka-irût-an  9  qui  est 
tortu,  courbé. 

On  trouve  aussi  O^*  hïrùt. 

w3>  %i  1  irap,  radical  de  %Jj&kïrap. 

*J>t£  J  ÏTup9  humé,  avalé  en  rcti- 
rant  l'haleine.  ^^»  *->jh  ^^r 
AjJ  jïlat  irup  âyer  dergan  lï- 
da/i}  lapé,  bu  en  tirant  l'eau 
avec  la  langue  (AI»). 

*-*/?**  merg  -  ïrup  ,  humer, 
laper. 

«-J^jtî  peig  -  ïruj) ,  grand 
buveur. 

[Bat.  T-<fc-ç\  idup.  Mak.  et 
Bug.  /-*?«  iru.  Day.  îhu-p.] 


{jA  tram  =  y*  h 


tram. 


I 


-jJI  mat,  asperge,  arrose. 

^jdu  meig-ïrus,  asperger, 
arroser. 

jL>^«4  metg  -  iras  -  kan, 
arroser     avec    quelque    chose. 

merg -ïrus- kan   âyer  ka-pada 


Ji 


tS^ 


! 


19 


yaig  di-pinjsan  ïtu,  asperger 
d'eau  celles  qui  étaient  éva- 
nouies {M.). 

[Jav.  MinixAjfs  irus,  cuillère  à 
riz  avec  un  manche  en  bois.] 

\Jj\  ela  (Holl.  el),  aune,  mesure 

de  longueur,  depuis  l'extrémité 

des  doigts  jusqu'au  milieu  de  la 

poitrine,  une  demi-brasse. 

On  trouve  ordinairement  }M 

m 

clà  et  quelquefois  ^U  êlo. 

[Sund.  nvnnn/i%\  éllo.] 

yj]  ëlo,  v.  Jj»I  êla. 

ib  I  ëlok,  beau ,  joli,  admirable, 
charmant.  C^\  ôy^P  J^>\  êlok 
perampûan  ïtu,  cette  femme  est 
jolie.  jU  g  jb  Jîl  Jj*  sitjL* 
d^ij  seperti  mïlka  dnak  dura 
yurg  êlok  rupâ~na,  comme  la 
figure  d'une  vierge  charmante 
(Jndt:  262).  ^I2p  jLl  êlok 
per-katâ-an- iïa}  ses  paroles 
étaient  admirables  (M.). 
^jLS  ka-elôk-an,  beauté. 

[Jav.  itvn9i<tvit<KnjÊ\  élok.\ 

4ujj  ëlirr),  incliné  de  côté,  ren- 
versé sur  le  côté. 

£\JU  metg-ëlùg,  pencher  de 
côté,  tomber  sur  le  côté,  prêter 
l'oreille  à  quelque  chose. 

[Jav.  Jim\  ilùg,  faire  atten- 
tion j  nm*u\  éling,  N.,  de  ««jx&ttn^ 


éiget,  K.,  prêter  l'oreille.  Sund. 
9}im(n*\  éliig,  se  souvenir.  Bat. 
yrô  ilùg.  Mak.  ^-i»  tiltnj. 
Tag.  co  ç  /ti/ig,  s'incliner.  Bis. 
csyj    hilinjj  faire  attention.] 


«J^Jb  J  ttot,  tromper,  mentir,  frau- 
der (CV). 

V.JLL  1  ilop;  couvert,  caché. 

^JuJL  mevg-ïlap-kan ,  obs- 
curcir, couvrir;  tenir  caché, 
v.  cjJj  gelhp. 

Ju  I  itor,  désiré,  souhaité. 

JlA»  mety-ïlar,  désirer,  porter 
ses  désirs  vers  quelque  chose 
(L.);  avoir  faim  (O.  Batav.). 

ç*Jl  W<i  plein,  rempli,  chargé; 
le  contenu  d'une  chose.  >y  — 
isi  biïmi,  les  habitants  de  la 
terre.  «Jj^  —  isi  nagri,  la 
population  d'une  ville,  du^j  — 
isi  rîlmahy  famille.  Co  —    isi 

prhtj  les  intestins.  Ojj^*»  —  isi 
sûraty  le  contenu  d'une  lettre. 
àj  —  isi  bïïah ,  les  graines  que 
renferme  un  fruit,  x^  —  isi 
marïam,  la  charge  d'un  canon. 
^jl  jU  —  isi  kâwïn,  la  dot  d'une 
femme  qui  se  marie.  On  dit 
aussi  Ù-Xj  —  isi  badàn,  la  chair 
par  opposition  aux  os.  *ly  àL**1 
isi-la/i  kïïlahj  remplissez  la  me- 
sure (litt.:  soit  la  mesure  rem- 


plie).  j*\  v5y^-*»byï  lâlu  di-isï- 
iîa  âyer,  il  la  remplit  d'eau 
(R.  103). 

^jv-j]^  bèr-ï8i,  qui  est  plein, 
rempli,  chargé,  habité  (d'un 
lieu).  ^Lil  ^£o  ^jy  c^-ii^  *-*"• 
sudah  ber-ïst  bïimi  devgan  ani- 
âya,  la  terre  était  remplie  d'ini- 
quités (B.  8).  c^^A-jL*J^-*' 
senâpaiy  sudah  ber  -  £«,  les 
fusils  étaient  chargés  (//.  ylA. 
236).    ^^yjyJ^J^ 

jwjU  JUif  jl  jâiyan  ka-pada 
bïimi  ber-ïsi  yairj  ada  tampot 
mânusïa,  que  ce  ne  soit  pas  dans 
un  lieu  habité,  c'est-à-dire  où 
demeure  quelqu'un  (IL  103). 

çw£*  meig-ïsi,  remplir,  char- 
ger,  peupler,  ^j  \y&  jJuJU  Ota 
>jj    dân  merg-isï-lah  kâmu 
âkanbûmi,  et  remplissez  (peu- 
plez) la  terre  (7i.  11). 

£+~Ju  meig-ùiï-kan,  remplir 
ou  faire  remplir  quelque  chose. 

[Jav.  »maji\  is i.  Bat.  T2TO 
isi.  Day.  isi,  la  chair  des  ani- 
maux, des  fruits,  etc.] 

jri  |  ësukj  demain,  le  lendemain  ; 
dans  la  suite,  ^fjv*  —  ësuk  hâri, 
demain,  le  lendemain.  Sb — 
€8uk  pàgiy  le  lendemain  ma- 
tin. «Jljl*  AlyL>  y^*~*}  èsuh-ua 
sa-pûloh  kâri,  dans  dix  jours 

(3/.).   u-Al  £»»  ■>»  ÏJ-i» j»f 


Ail>  kalaw  ë8uk-€8uk  ada  ôravy 
iiygris  dâtaig,  si  par  la  suite  il 
vient  des  Anglais  (H.  Ab.  266). 
tfj~^  ka-esûk-an,  le  lende- 
main, tfjvk  —  ha  -  esïik  -  an 
/tari,    le   jour    suivant.    Ja  jL 

àLjIcx^j  moka  pada  ka-esûk- 
an  harï-na  niaka  ka-duâ-na 
pu n  ber-jâlan-lah,  or  le  lende- 
main ils  se  mirent  tous  deux  en 
route  {IL  1 60). 

On  trouve  aussi  J^ju   besuk. 

[Jav.   fj*<n<Liuiip   ésuk.    Sund. 

<ùn<L<ifc7if\  ùuk.] 

JU»£J  ÎSOk,  asthmatique,  court 
d'haleine.  ^ï  £j^l  Jy  AjU 
v5|Â-j!  dâtaig  pîila  oraiy  loin 
Ï8ak-na,  il  en  vint  encore  un 
autre  qui  était  court  d'haleine 
(//.  Ab.  134). 

Jf~i!/  ter-ïsak,  qui  est  asth- 
matique, qui  respire  difficilement, 
oppressé  de  la  poitrine.  }±~*j> 
£  Lj| Jr-jly  ter-sedû  ter-ïsak- 
ùâk-an,  ses  sanglots  l'oppres- 
saient (&^/.  yl6.  100). 

[Jav.  «^tjtialiOT^  £s<?£,  rauque; 
^iixioarp  €8ak}  peine,  crève- 
cœur.] 

A»J  >  ïsa/rg,  les  ouïes  du  poisson; 
les  parties  qui,  dans  le  corps 
des  araignées  et  des  chenilles, 


I 


sécrètent  la  liqueur  avec  laquelle 
se  fait  leur  soie  ou  leur  fil. 

r^j)  isary-ïsarg,  s'occuper 
de  bagatelles,  faire  des  riens 
pour  passer  le  temps  (L.). 

i-uJl  ï&it,    les    gencives   (O.  ' 
lïatav.). 

t.  *  i 

y  t 


& 


21 


r*i  •»  m 


1 1  w*ap,  v. 


\isap. 


LâJ  I  wa(Ar.  ^j^),  action  de  faire 
un  testament  (/>.  ^f.  190). 

1^1  uwâ,  oncle,  tante  ;  s'entend  du 
frère  ou  de  la  sœur  plus  âgés 
que  le  père  ou  la  mère.  *Uu 
*\j\  aJjI  £*jy**  bapâ  -  mu  dî- 
sliruh'kan  ûleh  uwà~muy  votre 
père  a  été  chargé  d'une  com- 
mission par  votre  oncle  (R.  61). 

\y\»  pà-uwâ,  frère  aîné  du 
père. 

lyL  mâ-uwd }  sœur  aînée  du 
père  ou  de  la  mère. 

[Jav.  <v}\  wa  ou  vnws  mva.] 

j  U I  anwàu,  nom  d'un  singe  noir. 

l^v*)îlyâ8a,  endormir  en  ber- 
çant (L.). 

ii  •  i  ôyak,  paraît  être  le  radical 
de  ijij  kôyak. 

7*i*f  ûyarg,  enclin  à  pencher, 
dont  le  haut  emporte  le  bas. 


»^1  ûyurg  -ïiyurg f  chan- 
celer en  marchant,  v.  Ïj*-J^.> 
dûyurg-dûyury. 

*~**ljr  ôyotf  nom  d'une  sorte  de 
lierre  (Z.). 

[Jav.  rjiMi<ri<wit<w4\  oyod ,  ra- 
cine.] 

•£ji  awira  =jt^  wïra. 

\*\  âwak,  corps,  personne, 
gens.y^  —  âwak  prâhu,  les 
gens,  l'équipage  d'un  navire 
(Cod.  Mal.  393). 

^jïj!  àwak-na  (comme  pronom 
de  la  troisième  personne),  il, 
lui,  lui-môme  (litt.:  son  propre 
corps). 

[Jav.  etSund.  vnuiKnfs  awak.] 

àj)  awèk  et  £jwek,  courbé, 
recourbé:  chiffonné,  froissé  (L.). 

Jj^l  uwàk,  oncle,  tante  —  \j\ 


uwa. 


,Vj'  uwàk,  le  beuglement  du 
buffle. 

JjyU  merg  -  uwak ,  beugler 
comme  le  buffle. 

Prov.    ç-S  PJûf  AIjS"  jJL 

masttk  ka-dâlam  kandatg  kam- 
bhy  merg-embïk  mâsuk  ka-dâ- 
lam   kandavg    karbaw     merg- 


22 


toi 


J& 


uwàkf  bêler  avec  les  chèvres  et 
beugler  avec  les  bœufs. 

[Jav.<nt?*77^oOTrf\  tcékkuwél; 
le  caquetage  du  canard.  Bat. 
^t>t>\  vgnwek.  Mak.  -VI  f~^ 
igoicé.] 

rjjjl  àuruk-âumk,  nom  d'un 
singe  {h  y  loba  tes  leuciscus). 
v.  ^l  auwàu. 


nom 


iSjl  uA'/fc  et  ,Sj!  Sfc<,  n< 

d'un  jeu  auquel  on  joue  en  plaçant 
des  duwit  y  sur  lesquels  on  eu 
jette  un  autre.  On  y  joue  aussi 
avec  des  bliah  kràs  (KL), 

wftJ>a)  Ukup,  parfums,  aromate, 
encens;  parfumé,  brûlé  (de 
l'encens,  des  parfums).  àj^\y 
«Jt5jl>  l>jU  c)^^J  ber  -  ubah 
baû  -  fia  kârana  di  -  îikup, 
l'odeur  est  changée,  parce  que 
l'on  y  a  brûlé  des  parfums  (A/.)* 
sJ&yU  merg-ûkup,  parfumer. 

{j>y\  ukûp -an,  encensoir, 
vase  dans  lequel  on  brûle  des 
aromates  (A/.). 

{j>y\  «Ju^l  ûkup  -  ukûp  -  an y 
des  parfums ,  des  aromates. 
{j>$\  cJt^l  S  If  X>j  bagïnda 
memâkey  ûkup  -  ukûp  -  a« ,  le 
prince  se  servit  d'aromates  (S. 
Bid.  54). 

[Kw.  et  Sund.  oa*>2«*ft  uhu-p.] 


5jl  wWr,  gravé,  sculpté;  gra- 
vure, sculpture. ^Jjj  ^p^  c)/^l> 
£y  rfe'-  ?*&*r  -  fia  dergan  rupa 
bûrga,  il  grava  en  forme  de  fleurs 
(litt.  :  fut  par  lui  gravé)  (Af.). 

Jj^t*  ber-ûki**,  qui  a  des 
sculptures,  orné  de  gravures. 

^jjJL»  meig  -  ukir ,  graver, 
sculpter,inciser.^îlj  ^^jb^ll^L 
metg-ûkir  nàma  dî-atas  bâtu, 
graver  le  nom  sur  une  pierre. 

j^J  ter-ûkir,  qui  est  gravé, 
que  l'on  a  sculpté.  j^J  «>l 
Vù^U****  V  $\*j  adater-ukir 
ber- bdgey - bâgey  jetas  âwan- 
âwan,  on  y  avait  fait  des  sculp- 
tures représentant  des  nuages 
(IL  D.  49). 

jJé  perg-ûktr,  qui  grave  ou 
sert  à  graver.  —  Çjy  ôrary 
pag-ûkîr,  un  graveur. 

ùjS  \  ukir  -  an  ,  gravure, 
sculpture. 

CïjSjé  perg-ukïr-an ,  action 
de  graver,  de  sculpter;  gravure, 
sculpture. 

[Jav.  et  Sund.  o/»«t?\  ukir. 
Mak.  ^?/>i  uktri.  Day.  ukir.] 

$£'  iïkWT,  v.j5y>  hûkur. 

j*^5'  ïikas,  nom  d'un  gros  co- 
quillage qui  fournit  la  nacre, 
et  avec  lequel  on  fait  des  bou- 
tons, etc.  (KL) 


«J^Oj  I  Ûgut,  frayeur,  épouvante. 


me^  -  ?<^kI  -  ugut, 
causer  do  la  frayeur ,  exciter  la 
crainte  (A7.). 

Ai  A 

Pjl  uwarg,  v.  £j  uwjgr,  v.  aussi 
ôt^  âican. 

^prji*  ÏÏMfU,  pourpre:  violet, 
rouge  foncé.  —  l)j^  warna 
myu}  couleur  de  pourpre.  p*»u 
—  kâxa  aigu,  du  verre  violet. 
e)v*j^  ^Pjl  ^j^j  j\j  bâtu  besï 
Tirgu  wamâ-na,  des  pierres  de 
fer  de  couleur  rouge  foncée  (//. 
Ab.  54).  , 
[Day.  urgu.] 

V-iAc^l  ûtgka,  v.  jA£|  ?^/5r^a. 

*JU>*jl  ÛX€ff,  inconvenant,  mal- 
séant (Or.). 

1  ïixap,  dit,  parlé,  pro- 
noncé, invoqué;  être  dit,  être 
prononcé.  ^  «xî  àU&^I  ûxap- 
lah  pada  dia,  parlez-lui  (litt.  : 
soit  par  vous  parlé  à  lui). 

uu^ju  merg-ûxap,  parler, 
dire,  prononcer,  réciter,  invoquer. 
,j**l  —  meig-ûxap  amïn,  pro- 
noncer amen.  ^  U^Lo  oU^yL 
^  merg-ûxap  çelawat  àkan 
nabïj  adresser  ses  prières  au  Pro- 
phète. Ax*S^£  J^yL./l  â/te 
me/g-ûxap  sukûr  ka-padâ-mu, 


23 


je  vous  rends  grâces  (N.  132). 


aUI  ^lj^i 


JUJ  wâjïb  la  merg-ûxap  Sukûr 
âkan  ait  ah  taàlâ,  ils  doivent 
rendre  des  actions  de  grâces  à 
Dieu  (M.  IL  227). 


*  A 


metg  -  ûxap  -  Aaw, 
prononcer,  dire  ou  faire  dire 
quelque  chose. 

i^x^yb perg-ûxap,  qui  parle, 
qui  prononce,  demandeur  dans 
une  cause;  procédure.  ^.i^Jè 
^^-jL^IC*  ùjojj^t* perg-ûxap 
sukûr  kâma  sa-kalï-an  mànu- 
sïa,  prononçant  des  actions  de 
grâces  pour  tous  les  hommes 
(N.  342). 

AI       ** 

^yUf9  petg-uxâp-an ,  action 
de  parler,  de  prononcer  :  expres- 
sion, invocation. 

[Jav.  et  Sund.  tvnuivip  uxap. 
Bat.  A2*  ■    \  usap.] 

P^jjL  merg-ûja,  exciter  des 
animaux  à  se  battre  (À7.). 

[Jav.  «/w*r\  uja,  lâcher  des 
animaux.] 

XJ  '  uJh  touche,  épreuve,  essai  : 
touché,  éprouvé.  —  y\*  bâtu 
ûji,  la  pierre  de  touche.    a>^[> 

p\  ^ï  dt  -  vjî  devgan  âpiy 
éprouvé  par  le  feu. 


£*.yUmen/-wji,  toucher  avec 
la  pierre  de  touche,  éprouver. 

ja»jJ«!  penj-ïîji,  qui  touche, 
qui  éprouve. 

v*-^l  uji  -an,  action  de 
toucher  avec  la  pierre,  épreuve, 
touche.  Le  mot  y^  bûtu  peut 
s'employer  avec  lea  dérivés 
comme  avec  le  radical.  On  dit 
jfcj«»j>\j  bâtit  penj-ûji  on  jÏIj 
^r^  bâtu  ufean,  pierre  de 
touche. 

On  trouve  aussi  ^Jijhj 
ber-bàtu  ïiji,  qui  a,  OU  qui  se 
sert    de   la   pierre   de   touche. 

jfc.^1  ka-baîîâk-an  ôrarg  bebal 
yavg  U'âda  ber-bàtu  Uji,  beau- 
coup d'imbéciles  qui  n'ont  pas 
la  pierre  de  touche  (qui  jugent 
sans  examen)  (//.  Ab.  3). 

[Sund.  util  vji.  Bat.  ■*■<-<> 
uji  " 


:  Mak.  -?4J  » 


w-0»«J  uj(tt,  subtilité,  habileté  ■ 

(( ,'r.).  v.  J*y»  hûjat. 

^o~y<  tïjat,  insulte,  v.  J*.y- 
hûjat. 

J»yl  vjar,  parlé,  dit.  aI/tV  ' 
^OITJaL.^1   ûjar-lah   tu 
mendhut  kâta  tenitiii-ïia  ,   il  dit 
en  réponse  au  discours  do  son  . 
compagnon  (litt.  :  par  lui  fut  dit).  | 


•y 

^jû  metg-Ujar,Hite,  parler. 

nï-apâ-kali  garâiy-an  àkan  ado 
tnetg-ûjar  ka-pada  ibrâhlm  aâ- 
rah  sudah  meûusîi-i  ânak  laTri- 
lâki,  qui  donc  aurait  pa  *fte  à 
Abraham  que  Sarab  nourrirait 
nn  fils  {B.  28). 

Lorsque  ce  mot  est  précédé 
de  Oi-  maka,  il  s'écrit  t/>-^' 
maka  -  vjar     OU     mak  -  îîjar. 

tnaka-ûjar  râja   anmud  àkan 
tiia't  putrï,  or  le  roi  Ahmud  dit 
à  la  princesse  (Chr.  P.  5). 
[.fav.  umti  «/or.) 

>»^1  »#«f*,  v.  bous  ^l  ow/ar. 

yUjl  tt*»r  (Ar-^j),  nerf;  les 
nerfs.  *ijï  Ja  &  Âlie  Ol>  jlïjl 
(j-JL  iitâr  dân  aie  le  t  yaty 
pada  tïibuh  niûmtsïa,  les  nerfs 
et  les  muscles  du  corps  humain 
(if.  H.  12). 

yyj,)  ou  mieux  /*U1  utâra  (S. 
•an^  ttttara),  nord,  le  nord.  Les 
noms  des  quatre  points  cardinaux 
sont  :  jlïl  h  tara,  nord.  ^iL»  selâ- 
tan,  sud.  </^J  rimur  ou  *ZJJ  jj 
fîmur  tepht,  est.  tiyu  harat 
ou  J«Ju  Cylj  Aûrn(  tep&f,  ouest. 

-»*-  yV  lA>  JV-*7  ^  û*1  V-* 


•y 


jy 


25 


J^J 


j^iL  ^Jas»  duniâ  ïni  telah  ter- 
bahâgi  devgan  suâtu  mester  iâ- 
ïtu  ber-tentàrg-an  deri  kittub 
utâra  sampey  kutub  selâtan,  le 
monde  est  partagé  en  deux  hémis- 
phères par  une  ligne  (méridien) 
tirée  du  pôle  nord  au  pôle  sud 

(N.  PhiL  6).  y*  c£fr*  4>î  \?-> 

Ojw  duniâ  bûleh  di-bahagï- 
kan  dû  a  devgan  suâtu  mester 
ber  -  tentârg  -  an  tlmur  dergan 
bàrat,  le  monde  peut  encore 
être  divisé  en  deux  hémisphères 
par  une  ligne  (équateur)  passant 
par  les  points  est  et  ouest  (N. 
PhiL  7).  Les  douze  rumbs  de 
vent  intermédiaires  sont:  jW 
^j  OU-*  utâra  sa-mâta  tïmur, 
N.  N.  E.  CjjI  i/*j  tlmur  lâut, 

N.  E.  j\j\  oUw  ty*j  tïmur  sa- 
mâta  utârat  E.  N.  E.  j\£jL»  ^eJ 

tïmur  menorggâra  ouJ£îb  ky*S 

tïmur  torggâra,  E.  S.  E.  JSZmj 

torggâra,  S.  E.  jlùL»  ^y  ^Li  $e- 

lâtan  menorggâra  oujlùtJ  ^J ^L 

selâtan  torggâra,  S.  S.  E.  ^X»» 

fj[>  selâtan  dâya,  S.  S.  0.  Ojl* 

^jb    bàrat   dâya,    S.    0.   C/jIj 

^3*-»  oUw  bârat  sa-mâ\ta  se- 
lâtan, 0.  S.  0.  jlil  OU-*  w> 


barat  sa-mâta  utara,  0.  N.  0. 
£*}*  wjl*  iâra/  Zâttf,  N.  0.  jlîl 

N.  N.  0. 

[Jav.  et  Sund.  <t/»«wo?\  utara. 
Bat.  */>x53s^0for<7.  Day.  utara. 
Bis.  3fc"3^  offlrfa,  vent  d'est] 

K{y  ôto,  pectoral,  pièce  d'étoffe 
qui  garantit  la  poitrine,  comme 
les  enfants  en  portent. 
[Mak.  ~*1~1  oto.] 

J^Jjl    ïitak,    cervelle,   moelle. 

Jlû  —  ûtak  kapâla,  le  cer- 
veau, fyt  —  ûtak  tûlarg,  la 
moelle  des  os.  JUyJL  Jjl*  1U  *là 

5aA  â/am  hendak  me-lïhat  utak 

•  •  • 

kânak-kânak  ïni  ber-panxâr- 
an  Ica-pada  bâtu,  Votre  Majesté 
voudrait-elle  voir  la  cervelle  de 
cet  enfant  jaillir  sur  la  pierre 
(Zf.  16).  Dans  un  sens  figuré  J^l 
ûtak  signifie  le  résumé,  la  quin- 
tessence ;  et  encore  imagination, 
opinion.  Kjpji  g  0*t£î  jA  jL 

O^^S^î  J/&  maïca  ïni per-katâ- 
an  yarg  ûtak-ûtak  segala  per~ 
katâ-an,  et  ce  discours  est  la 
quintessence  de  tous  les  discours 
(M.).  q\  J7,1  jlb  £p>  J& 
segala  hantoi  yarg  dâlam  ïitak 
ôrarg ,     et    ces    fantômes    qui 


26  £j 

n'étaient  que  dans  l'imagination 
(77.  Ab.  64). 

[Jav.      9m9sn9ma\      Utak.      Bat. 

,&S37?x\  utok.  Mak.  /-^^^ 
wto.   Tag.  3^  otak.  Bis.  J£- 

iJa  I  iïtik,  nom  d'un  poisson  (es- 
pèce de  silure?). 

T  iJjl  ĕtak-ĕtak9  sorte  de 
mets  préparé  avec  du  poisson 
et  des  herbes  et  enveloppé  dans 
des  feuilles  {KL). 

SJjl  ûtap,  sorte  de  petit  bou- 
clier (KL). 

rjjl  Uttw-ûtar,  petit  bouclier 
rond  en  rotin.   J>\1*»\  PJlo  Ja  j\ 

^JsL  Ty^l  A^  JUjI  ada  pada 
dindng  astâna  ïtu  sa  -  bûah 
ûtar-ûtar  kex\l}  il  y  avait  contre 
le  mur  du  palais  un  petit  bou- 
clier (S.  Mal.  179). 

\/JïS.  ber-ûtar-litar ,  qui  a 
un  bouclier ,  garanti  par  un 
bouclier  (8.  Mal.  180). 

it^{y  titots,  cordon,  lacet,  cor- 
deau; (numéral  des  cordes,  chaî- 
nes ,  etc.).  wU^Ju  ^^A  /ç*j 
^jviy-*»  rantey  amhsbe-permâta 
sa-ûtas,  une  chaîne  d'or  ornée 
de  pierres  précieuses  (S.  Mal. 
325).  ^y-J  *-*•»  A^L#  Jlî  tàli  sàuh 
sa-ùtas,  un  câble  d'ancre.  ^j-Jj— * 


•v^  iJ    sa-ûtas  tàli  lĕher,  un 
collier  (fifa/.  dan  Dam.  27). 

U~J}*»  merg-ïitas,  mettre  une 
corde. 

[Sund.    t/»«s»a^    utas.    Mak. 


-»J^]  Utas,   ouvrier,  ingénieur; 
adroit,    habile.     ^Ix^Su  ijy* 

^7-j^l  Ota  ^Jû»  ,J£**  nienïïruh 
mevg-himpun-kan  segala  pan- 
dey  dàn  Utas  y  il  ordonna  de 
rassembler  les  savants  et  les 
ouvriers  habiles  (&  A/a/.  22). 

\j~*^j>  ber  -  M/a$  ,  qui  est 
habile,  ingénieux. 

^jwL-S  ka-utàs-aii,  habileté: 
qui  est  fait  avec  adresse. 

^iJj]  Titus 9  envoyé,  député  ;  être 
chargé  d'une  commission. 


metg-utus,  envoyer, 
députer,  charger  d'une  commis- 
sion. i$J  ^j-SyU  *Ju*  ij  à1)1 
allahyarg  sudah  meig-Utus  dia, 
c'est  Dieu  qui  l'avait  envoyé 
(B.  91).  ^j-jjJL  ^j^i^\  îitus- 
meig  -  ûtus ,  s'envoyer  réci- 
proquement. 

^y^jyU  meig-ûtus-kan,  en- 
voyer quelqu'un,  charger  quel- 
qu'un d'une  commission.  à!*Ju> 
êjj\t JJul  ^JyU  ^  sudah-lah 
la  meng-Titus-han  ampat  ôrarg, 


*l 


I 


27 


il  avait  député  quatre  personnes 

(M.). 

{j»>y\  utûs-an,  un  envoyé,  un 
ambassadeur.  j^cM^ôyA  jJU 
ù^y  '  FJ^  maka  ta  -pûn  kâta 
kâmiôraig  utû#-an,  et  ils  dirent  : 
nous  sommes  des  envoyés  (.fi. 
123).    v^v/lj^bg^l 

yarg  di-ambil  âlcan  utûs-an 
di-pilih-na  an  tara  ôrarg  yarg 
ber-bûdiy  celui  que  Ton  envoie 
comme  ambassadeur  doit  être 
choisi  parmi  les  hommes  sages 
(3/.  if.  147). 

Cx^y*5  P&y-utûs-an ,  action 
d'envoyer,  députation,  ambas- 
sade. 

[Jav.  et  Sund.  *4i<az<*5^  utus. 
Mak.  /-^"-%^  utusarçy  un  en- 
voyé. Tag.  3t">  otos,  ordonner.] 

Jal  ïïda,  radical  de  ïy*  mûda. 
A  Jjl  ûdah,  laid  (O.). 

3^9'  wdïk)  cours  supérieur 
d'une  rivière;  l'intérieur  d'un 
pays. 

J->^b  di-ûdik }  dans  le  haut 
d'une  rivière,  dans  l'intérieur 
d'un  pays;  ^Ju  —  di-ûdik 
tepï-an,  au-dessus  de  l'aiguade 
ou  de  l'abreuvoir  d'un  village. 


J)*y  mûdik,  remonter  une  ri- 
vière, voguer  contre  le  courant  : 
s'avancer  dans  l'intérieur  des 
terres.  ^^  *&  J:y  ^  jI  i> 
belùm  ada  dia  mûdik  ka-pada 
dûsun-na,  il  n'a  pas  encore 
remonté  là  rivière  jusqu'à  son 
village  (M.). 

Cr^^yiM  me*n  -per  -  mûdik- 
kan,    faire    remonter.    ^y\  a1)1 

y>v  tf^ïy*^  allah   àkan  per- 

mûdik -kan  kâmu  f   Dieu  vous 

fera  remonter  (J5.  85). 

[Jav.  <unw<xnf\  udik.  *  Sund. 
<£4<ui*mp  mûdik,  remonter  une 
rivière.] 

3^,?  '  t&liefc,  dernière  période  de 
la  lèpre?  (Pzj.). 

Ojl  Udilt,  tout  ce  que  l'on 
fume;  tabac,  opium. 

COyL  merg-ûdut,  fumer. 

vlO}*£  perg-ûdut,  qui  fume, 
un  fumeur. 

^jJ^I  udût-an  et  ù^^l 
udûd-any  une  pipe  à  fumer. 

[Jav.  et  Sund.  <unia*ap    udud 

et  trnannsnjp  udut.  Mak.  ^J-^sl^^> 

pargudukayg,  pipe.] 


*Jj,I 


udap. 

^talo^l  ûdap  -  udâp  -  aw, 
comestibles  de  peu  de  valeur, 
choses  qui  ne  sont  pas  bonnes 
pour  la  santé. 


28 


! 


$<Jj>\udip,  nom  d'un  poisson  de 
mer,  petit  ïkan  pârarg. 

A^Ojl  Ûdar  =  jS\  udar,  âgé 
(Py\).  =  ^lî  tàhan  (KL),  v. 
aussi  >>•>  hôdar. 

Ûj)  âwcm,  nuage,  nuée.  OyL 
0^  Abj  J-xS  seperti  hllat  di- 
dâlam  âwan9  comme  l'éclair 
dans  un  nuage.  &JÛ«*  ôy  sIjj*** 
(j>*^  seperti  àwanmergandurg 
hUjan,  comme  un  nuage  gros  de 
pluie.  {£s  *L  j-XÎj  ytfXiùjiï 
ôydi-terbarg-lcan-nà  ka-udara 
sâma  dergan  âwany  il  s'éleva 
en  l'air  avec  elle,  au  milieu  des 
nuages.  JUjI  JUpÏ   jZù  0^1  &* 

c)wj  X  S  \jj9  moka  àwan  di-tepï 
lârgit  ïtu  ber  -  bâgey  -  bâgey 
rupâ-ria,  les  nuages  à  l'horizon 
prirent  diverses  formes  (Indra, 
262).  —  l)^ICu  sa-kâwan  àwan} 
une  quantité  de  nuages,  des 
nuages  réunis. 

l>^|/  ber -àwan,  qui  a  des 
nuages,  nuageux. 

c>^U*  mejg-âwaïiy  se  diriger 
vers  les  nuages. 

A       I 

On  trouve  aussi  &y  âioarg. 
X  Ç>  *\   âwarg  -  âwarg ,    l'atmos- 

W  A      «    >"A       .  _ 

phère.  9-y^  P y  âwarg  guma- 
warg}  l'espace  compris  entre  le 
firmament  et  la  terre. 

[Jav.  vn(ùi*ain\  awarg-awdrg. 
Sund.  unùis  awarg.] 


Jtjt'  ïïnak,  plante  année  de  pi- 
quants, épine,  chardon. 

_.  M  ».A       .         A  A  «I 

PrOV.    wU*9   *~*3  g^j-O   ***ày* 

J^*J  ^£ï  ei*i^  rnlilut  di-syap- 
na  pïsarg  pantat  di-kâit-îia 
dergan  ûnak,  il  lui  donne  à 
manger  des  bananes,  tandis  qu'il 
lui  pique  le  derrière  avec  des 
épines;  amuser  quelqu'un  au- 
quel on  veut  nuire  ou  dont  on 
veut  obtenir  quelque  chose  (S. 
Mal.  309.  -  II.  Ab.  237). 

r*Uùl  ëninj  -  (hiiig  ,  descen- 
dant au  quatrième  degré,  ou 
enfant  d'un  arrière-petit-enfant 
(KL). 

•Jjl  ënan  et  ûnan,  foire, 

marché  périodique. 

Xjl  Una/m9  nom  d'un  mollusque 
testacé;  le  coquillage  en  est 
brun  et  dentelé,  et  l'animal,  qui 
est  d'un  goût  parfumé,  peut  se 
manger  (A7.).  —  CX^pervtàta 
ûnam7  l'onyx  (M.). 

j-î^i  ĕnar  =j>^>  hônar. 

«■JJa!  àwap,  vapeur,  exhalaison, 
haleine.  JiJj^J^Çi  ^  O/- 
^^wli  seperti  àwap  yarg  ka-lïiar 
deri prïyuk  nâsi,  comme  la  va- 
peur qui  sort  du  pot  où  l'on  fait 
cuire  le  riz  (N.  PhiL  54).  y  \y> 


iS\ij 


*y 


29 


àwaj)  adà-na  yarg  ka-Uhât-an 
sa-kotïka,  c'est  une  vapeur  qui 
ne  paraît  qu'un  instant  (A7. 
375). 

«JjjJ^  ber-âwap,  qui  a  de  la 
vapeur,  qui  s'évapore. 

o^li*  merg-âwap,  respirer, 
prendre  haleine. 

<*->jYs  'mer  -  âwap  ,  éclater, 
faire  explosion  (d'une  montagne 
volcanique)  {KL). 

On  trouve  aussi  o^U  hâwap 
et  o^  wap. 

[Sund.  un  i7»*5|  *  aiaap.  Bat. 
Àf>  ■    \  uwap.] 


*m  1  upaya,  v.  ^lîl  upâya. 


\%\upah,  gages,  salaire,  recom- 
pense,  loyer;  gagné,  payé.  £>y 
—  ôraw/  /TpaA,  des  gens  à  ga- 
ges. —  ^»»4«  meig-ambil  ûpah, 
travailler  pour  des  gages.  ^^^ 

amà*  ctea  kcUi  âkan  ûpah, 
il  donna  pour  récompense  deux 
livres  d'or  (If.).  Xty  JJHjû*/| 
ô£w  men-dàpat  ûpah-ûpah,  je 
gagnais  de  l'argent  (//.  Ab.  31). 

jikalaw  dî-ûpah-na  âku  sa- 
râtus  rvrggit,  quand  on  m'aurait 
payé  cent  piastres  (U.Ab.  155). 
à3j\y  ber-ûpah,  qui  est  à 
gages,  qui  est  payé.  ù\J  *j  Çj^\ 


«J^l*  te^j  ôratg  yarg  tiâda  ber- 
ûpah  menûluig,  des  gens  qui 
n'étaient  pas  payés,  étaient  là 
pour  aider  (//.  Ab.  384). 


*     A 


dôJu  merg-upah,  prendre  à 


gages,  louer  des  ouvriers.  Çjl* 
>u  i&yU  y^j  Pjj— **  bârarg  sa- 
ôraig  tiâda  merg-ûpah  kâmi, 
personne  ne  nous  a  loués 
(N.  34). 

>UjL  metg  -  tipâh  -  i,  payer 
les  gages  à  quelqu'un ,  le 
prendre  à  gages  (D.  M.  125). 

^y^jJL*  meig  -  ûpah  -  Jean, 
mettre  une  chose  à  prix,  en 
payer  le  prix,  faire  faire  pour  un 
prix.  £?£*  £  Ob  C>y{  £ 
<S*  yaiy  mem-bûat  dân  yarg 
meig  -  ûpah  -  kan  dla  ,  ceux 
qui  le  font  et  ceux  qui  paient 
pour  le  faire  faire  (3/.).  A-f  ^ 

di-  ûpah  -  kan  ûleh  bapâ  -  ku 
menâlin,  il  y  en  eut  que  mon 
père  fit  transcrire  en  payant 
(//.  Ab.  11). 

CrÂl^  ber-ûpah-kan ,  qui 
paie  les  gages,  qui  prend  à  gages 
(Z).  M.  125). 

^*&\  upâh-an,  récompense, 
salaire. 

^JbU-S  ka-upâh-an,  qui  est 
salarié. 


30 


tiji 


^JbU«9  petg-upâ/t-cm,  action 
do  payer  les  gages,  paie. 

[Jav.  et  Siind.  t-nt*{i  upah. 
Bat.  ^—  upa.  Day.  upah.  Tag. 

À^jlÛJ^a/l',  v.  J^l m/>«£,  friandise. 

ÀJjl  ïiplh,  gaine  de  la  feuille 
de  l'aréquier,  dont  on  se  sert 
pour  faire  des  enveloppes  de 
lettres  et  des  vases  à  puiser 
de  l'eau. 

£j*fyU  meig-  ûp  tn  -ko  n . 

[Jav.  et  Sund.  «««.«^  upih. 
Bat.  A""0  upi.  Day.  ttpi'/*.] 

J&yûpak,  attisé,cxcité,  fomenté. 

Jpy*+  merg  -  Tipak  ,  attiser, 
exciter,  fomenter,  il  —  meig- 
ïtpak  âpi}  attiser  le  feu. 

Jpy&  peig-ûpak ,  qui  attise 
ou  excite,  qui  sert  à  exciter; 
un  fourgon.  —  Çjy  ôraig  penj- 
ttpak,  un  boute-feu,  celui  qui 
sème  la  discorde. 

£  lia»  peirj-upàk-an,  action 
d'attiser,  (V exciter. 

jfi^y  ïïpdk,  nom  dune  friandise 
préparée  avec  de  la  farine  de  riz. 

vJU5ùl  ûpat  —  «J^juI  umpat. 

ij&}  '  ûpatï  (S.  tfcMlTl  utpatti, 
production,  produit;,  tribut,  taxe, 
impôt,   contribution.    —    JL/^ 


mem-brï  upatï,  payer  le  tr 
—  J^  mentnta  ûpatï,  \m\ 
une  contribution.  —  ^yJS 
meig-hùiipun-lcan  ûpatï,  p 
voir  des  impôts.  *»**£  ^<*C  * 

Af2?ra  per-sembah  dân  1< 
nagrï  ïtu ,  en  présentant  ] 
hommages  et  le  tribut  de 
villes  (Bis.  Iiaj.  17). 

Jc*y**  merg-ûpatï ,   pay< 
tribut. 


-*    A* 


•  « 


J?y»  peig-upati,  qui  pai 
impôts,  tributaire  (/J.  020). 

On  trouve  aussi  J|J  i 
hïitarg  patï  (KL). 

[Jav.  et  Sund.  in^i  uj. 

J)*)ïipam,  nettoyé,  frotté,  lu 
poli;  bruni.  J^l  er^j^— -> 
JUii  {^k^  inaka  di-  sïiruh 
lipam  xermin  ïtu ,  il  ord< 
que  ce  miroir  fut  poli  (A*.  1 
fJlfi  ber-ïïpam,  qui  poli 

fj^-jL»  meiy-ïïpamy  fre 
polir,  lustrer;  brunir,  travj 
sur  les  métaux.  fyU  9jy- 

^  ôb  Jli  tf\X&  j£-  I 
ôra??7   meig-ïipam  segala 
pandëy-an  tembâya   dân 
il  connut  l'art  de  travaille 
cuivre  et  le,  fer  (B.  6). 

fy\f  ter-ïljHun,  qui  est  b 
que  Ton  a  bruni.   ^^J  «^ 


jj\j>  AJL7  ij  seperti  zemrïïd 
yarg  telhh  ter-ûpam,  comme  une 
émeraude  que  Ton  vient  de  polir 
(R.  46). 

fy&  perg  -  ûpam ,  frotteur, 
brunisseur;  brunissoir. 

^yxiib  perg-tipâm-an,  ac- 
tion de  frotter,  de  brunir;  bru- 
nissage. 

J>%l  ûpar,  préparer  un  médica- 
ment en  le  frottant  dans  les 
mains  (GV.). 

if&S*  wpa8,  suc  vénéneux  de 
certaines  plantes,  poison  végé- 
tal. —  ^yy  pôkon  Upasj  arbre 
dont  le  suc  est  un  poison  (antia- 
rîs  toxicaria  et  aussi  strycknos 
tieuté).  ^/^^j^  ôLil  Oy  tûan 
laksâna  penâwar  lipas,  vous 
êtes  comme  un  antidote  contre 
le  poison  Upas  (S.  Btd.  155). 

Prov.  )j>*\j  Ây^î  cr*^  ûpas 
ber-hûlam  râxun,  un  poison 
mêlé  avec  un  autre:  une  mau- 
vaise chose  vient  avec  une  autre. 

^j-^l/  ber-ûpas,  qui  a  du 
poison  ûpas.  —  ^J  krîs  ber- 
ûpas,  un  criss  empoisonné. 

[Jav.  et  Sund.  imtJiMp  upas.] 


*J 


31 


,»***%'  upas  (Holl.  oppasser),  sur- 
veillant, employé  de  la  police. 

iumiïïbah,  ôbah,  changement, 
variation;  changé,  varié. 


^At  ber-ûbah,  qui  change, 
qui  varie,  qui  s'altère.  *>^]/  *\  b 
belhm  ada  ber-ïibah,  cela  n'a 
pas  encore  varié  (M.).  **}[?  Ol> 
e)u^»  l)j^  dàn  ber-ûbah  warna 
mukâ-na,  et  la  couleur  de  leur 
visage  changea  (R.  84). 


&j>y**  merg-ubah,  changer, 
altérer. 

^yyL  meig  -  ûbah  -  kan, 
changer  quelque  chose,  faire 
varier,  altérer,  révoquer  quelque 

chose.  ^'W^J  Cry^**  -3  "" 
tiâda  mâu  menj-ûbali-lcan  pe- 
Ictirjâ-aii-na,)  il  ne  veut  pas 
changer  de  conduite  (R.  138). 

c)^  £rvy**  ^*  «**•*  tiâda  mâu 
meig-ûbah-han  namâ-na,  il 
ne  veut  pas  changer  son  nom 
(R.  41).  er^V^  e>lyw  fcle 
âdat  samuà-na  di-ûbah-Jcan- 
naf  il  changea  toutes  les  lois 
(3/.).  ^^  —  mevg-ûbah-kan 
jatijij  rompre  une  promesse, 
enfreindre  un  traité. 

^jJbU  ubâh-an}  changement, 
variation. 

^jJblJk  petg-ubàh-an ,  action 
de  faire  changer,  de  détourner, 
diversion  (R.  V.). 

^jJbL-S  ka-ubâh-an,  ce  qui 
est  changé;  variable;  change- 
ment, variation,  variabilité,  wuw 
^y\  Lô  ^L-j  JUyJu  sebhb  me- 


32 


XhJ 


llhat  ka-ubâ/i-an  dunîâ  hu\  en 
voyant  la  variabilité  de  ce  monde 
(//.  Ab.  215). 

[Jav.  vjvntwt^  owah.  Sund. 
<nint<rji{\  obaJt,  Bat.  acd  uba. 
Day.  obah.  Malg.  irî-owa.) 

TA{ù1  ôboh^ôboh,  le  parasol  du 
Sultan  de  Lingga,  consistant  en 
huit  compartiments  jaunes  et 
autant  de  blancs  (Py\). 

{Af)  ubl9  nom  que  l'on  donne  aux 
tubercules,  qui  se  mangent;  et 
surtout  à  la  famille  de  dios- 
corées  ou  ignames.  Les  espèces 
données  par  KL  sont:  jl  —  ûbî 
ara,  JJ^l»  —  ûbî  bâdakj  Juj  — 
ûbî  trolanda.)  yc>*  —  ûbîjâica, 
Ç>y$  —  ûbî  gâdurg,  *£j  —  Ubi 
kentarg,  ^j**^  —  ûbî  ûpas,  — 
^•ûbîmërahyàSy  —  ûbîpûtî/i, 

Â\j  —  ûbî  wâigî,  ^^o  — 
ûbî  kelâdî,  yy  —  ûbî  Jcâyu  ; 
cette  dernière  sorte  est  une  espèce 
de  manioc.  La  pomme  de  terre  se 
nomme  dans  le  langage  ordi- 
naire Jtouij    —    ûbî  berggâla. 

&*  ^  ^  *■**  J  ia 
ber  -  tapa  mâkan  ûbî  kelâdî, 

il    fait   pénitence  en  mangeant 

des   tubercules   nommés    cladî 

(IL  24). 

[Jav.  <vtiâ\  uwî.  Bat.  aao 

ubî.    Day.    owî.   Tag.    et   Bis. 

30  obî.] 


I 

£*]  ĕbat 9  médecine, 
ment,  drogue,  poison;  \ 
soigné.  ôj>  —  ôbatgûna, 
que  Ton  fait  prendre  poui 
l'amour.  »*U*  —  abat 
remède  contre   les   ven 
j\ju  J^i  L»  abat  sdkit  ka[ 
mède  contre  la  migraine. 
abat  ber-ânak,  médecii 
faire  cesser   la   stérilité 
J^o  L3  /yJ^    abat    sa  -  i 
penakît,  remède  à  tous  1< 

sjyàj*  Pjy  d*  - a  mbil  -  n 
moka  dî-mpû-kan-na  l 
mûka  ôra-tff  ber-kâwal 
une  certaine  drogue  et  c 
le  visage  des  gens  qui  v 
(IL  148).  J*IJ*jL>j 
jîkalaw  tiâda  dî-ôbat  ït 
ne  remédie  pas  (R.  1G2). 
abat  bedtl,  poudre  à 
p^ij  —  abat  raja  y  11  ( 
arbuste  (smîlax)  nomm 
sir^  yy  Jcâyu,  xïna. 

X \Z+ty  ôbat-ôbat,  près 
médicale. 


w*J 


menj-ôbal,  adn 
des  médecines,  remédier 

JjLi*  merg-obàt-ïy   r 
à,  donner  des  remèdes 
qu'un.  ij>\>\  SS  jj*  me 
obât-î,  viens,  nous  te  soi 
(S.  Mal.  344). 


I 

Cr~t}**  m&y-àbat-kan,  faire 
au  remède  de  quelque  chose. 

t^oyt»  perg-ôbat,  qui  donne 
des  remèdes,  médecin. 

^jïlJ«$  peiy  -  obât  -  an ,  action 
de  remédier,  de  guérir,  traite- 
ment. 

^y^  ka~obàt-an,  ce  à  quoi 
on  a  remédié,  celui  auquel  ou  a 
donné  des  médecines,  v.  JU*yb 

hôbat. 

[Jav.  ^««it«7i^|\  obat.   Sund. 

7«jtti«7i4^^  obat,  poudre  à  canon  ; 

4d(^   ubar,  médecine.  Mak.  et 

Bug.  ~*js  itba,  poudre  à  canon. 

Tag.  gc^  obak,  poudre  à  canon, 

et  aussi  l'arbuste  abat  râja.  Bis. 

30  obat 7  l'arbuste  abat  râja.] 

M^jiJ^  Û6an,cheveux  gris,chcveux 
blancs.  —  ^/**f  mem-bantun 
Tiban ,  arracber  les  cheveux 
blancs. 

^£/3r^  ïiban-ûban ,  les  vieil- 
lards, les  anciens. 

On  trouve  aussi  ^y^  hûban. 

[Jav.     *nlf™f     uwa?i.     Bat. 
uban.  Day.  oican.) 


r^  J 


3»> 


••J  §1  llbtoh  v*  C/.fï*Jubin- 


1  ubin,  tournevis  (A7.). 

•jjl  ïibutl ,  sommet  de  la 
tète,  vertex.  v»j^l  Jny  bûtak 
ûbun-tia,  il  avait  la  tête  chauve. 

I. 


io^l  aiyhaw  âkandi-kubûr-kan 
tatkâhi  sâryat  pâti  h  Ttbun-mu, 
vous  descendrez  dans  la  tombe 
lorsque  vous  aurez  la  tête  toute 
blanche  (H.  20). 

X^y^\  ûbun-ûbun,  ouverture 
dans  le  crâne  des  petits  enfants, 
qui  laisse  apercevoir  les  pulsa- 
tions des  artères  du  cerveau,  et 
qui  se  ferme  à  mesure  qu'ils 
grandissent  (AV.). 

On  trouve  aussi  (y^  hûban. 

[Jav.  raiM  bi^if*  bunbunatt. 
Bat.  v>«c\c^>o>  ambubu.] 

jjj/\  ïïbtvr 9  sorte  d'écorec  de 
bois  qui  sert  à  teindre  en  cou- 
leur brune,  ^j^b  di-ûbar,  être 
teint  avec  du  ûbar. 

Prov.  isJb  \$jt\  V^l  ïibar- 
ûbar  dyer-na  Ititam,  l'eau  dans 
laquelle  a  été  trempé  le  ubar 
sera  toujours  noire  (M.). 

j>yt+  may-tibar,  teindre  avec 
du  ûbar. 

jjj]  Ûbar,   délié,  non  attaché 

[Jav.  qH\  udar.  Sund.  iw<ttf\ 
udar.\ 

r  J  J  Uhur-ubur,  sorte  de  nié- 
dusc  jaune.  —  Ai^  pùyunj 
ûbur-ûbur,  nom  d'un  parasol  de 
cérémonie,    ainsi  nommé  parce 

3 


34 


P 


1 


^ 


qu'il  a  la  forme  et  la  couleur  de 
cette  méduse,  «iy  T^l  fi^f  c$' 
ia  ber-pàyuig  ûbur-ûbur  kû- 
nîrg,  ils  étaient  sons  des  para- 
sols de  cérémonie  jaunes  (11.  38;. 

/»*>  ÔWIMI,  son  imitatif  du  mugis- 
sement du  lion,  du  tigre,  etc. 

X»yiU  merg  -  âwum  -  âicum, 
mugir  comme  un  tigre,  comme 
un  lion  etc. 

5&«ft]  âmonj,  causé,  jasé. 

?**}*<•  meirj  -ômonj  Jm  causer, 
jaser. 

[Jav.  <$]i/nt*iin\  omoig.] 

X  ft*y  ïimcv*y-ïïmarg ,  action 
de  secouer,  de  remuer,  de  trou- 
bler (AV.). 

Prov.      xS  ^Jy~*l   fj\   PjL 

Vi»^\  ^jls^  sâruig  Tina  m  di- 
masTik-i  ketam  mett-jddtûmaig- 
ûnuvig y  lorsqu'un  crabe  entre 
dans  un  coquillage,  celui-ci  de- 
vient mouvant  (AV.). 

L^voji  Uniat,  mat,  échec  et  mat, 
au  jeu  d'échecs  (KL). 

rjAÏÏva,  poussé,  qui  s'est  étendu. 
Prov.    a&ù  AJ  £>j  Jl£r  JlÎ 

e>Uj  pada  tat/câla  rebtng  tt'àdu 
di-pâtah  ma Ica  Icoft/ca  auda/t 
men-jâdiûra  ujHL-knh  gunâ-na, 


si  la  pousse  du  bambou  u'est 
pas  cueillie  quand  elle  est  jeune, 
quelle  utilité  aura-t-elle  quand 
elle  aura  grandi  ?  (elle  n'est  plus 
bonne  à  manger).  Signifie:  si  on 
ne  profite  pas  d'une  chose  à  temps, 
elle  devient  inutile  (//.  Ab.  408). 
[Jav.  *irm  ura.] 

r})aur€$,  négligent;  négligence. 

jj\jj  ber-aura,  qui  est  négli- 
gent. 

rAj)  âwar-âwar,  évalué,  ap- 
précié. 

XjyJL*    meig  -  âwar  -  âwary 
évaluer,  apprécier. 

Oji^j^i  âtrar-awar-an}  éva- 
luation, appréciation  (/>.  J/.  1  i3)_ 

^s/Jr  out/^y  '  ura-îêra,  contre — 
fait,  imité:  non  dans  l'intention^ 
dissimulé. 

Jyj\/t    ber-ura-ûra,    qui   est 
contrefait;    qui    est    dissimulé— 

jyj\£   •>*•*  (y  **»»    kâsih   neir 

tiàda  ber-ura-ûra,  aimer  d'il!» 

amour  véritable  (S.   Bid.  163)- 

\jy  pura-pura,  v.  ce  mot. 

O^?  onu/^y  nra-urei. 

jyj\ft   ber-ura-ûra,    chanter 
des  vers  de  mémoire. 

[Jav.  «w'*M7j-»>\  ura-ura.) 

CfJjj»   ÏÏvey,  délié,  ouvert,  non 
cohérent,  mobile.  —  ^j^\  amas 


ûrey,  or  eu  poudre.  —  à*Ij 
tânah  ûrey,  terre  meuble. 

(Jjyt*  meig  -  ûrey,  ouvrir, 
délier,  délivrer,  débarrasser, 
décharger.  y*è]  &)  ^y^»  ?J* 
,Jjy*+  ^y  \  bârarg  sa  -  kalï  -an 
yujy  aiykaio  âkan  merg-ûrey, 
tout  ce  que  vous  délierez  (iV.  28). 
JJl  J/y**  l$Jj*+  Cy  Pj^l  ôrarg 
pûn  meig-ûrey  segala  onta,  ou 
déchargea  les  chameaux  (B.  34). 

tjj^\y  terûrey,([u\  est  ouvert, 
que  Ton  a  délié.  cSL>^!/ -^  Cr" 
^jy>  Al>«>  âkan  ada  ter -ûrey 
di-dâlam  suwarga,  sera  délié 
dans  le  ciel  (N.  28).  —  S^j 
rnmbut  ter- ûrey ,  des  cheveux 
épars. 

/yojJL  mety-ûrey-kan,  dé 
lier,  ouvrir  quelque  chose  ;  faire 
délier;   racouter  une   chose  en 

détail,  sg&ijj^  A)  iSj~*  ~^  «-** 
maka  ûlelt  srl  râma  di-ûrey- 
kan-na,  il  fut  aussitôt  délié  par 
Sri  Itama  (1t.  45).  £ij£$\ 
V^J)1  àku  ïirey-kan  artï-na,  j'en 
fis  connaître  le  sens  (//.  Ab.  144). 

^vljl  urëy-an,  récit  circons- 
tancié, détaillé. 

OÙ/*3  Peiy~urëy-anj  action 
de  délier,  d'ouvrir. 

^jtSj^  ka-urëy-an,  ce  qui  est 
ouvert,  délié:  ouverture. 


rJLfcl 


35 


uJ 


D'après     Leydekker,      wrey 
signifie  aussi  arrière-faix,  délivre. 
[Day.  uraï.] 

^jj^i  m£jUKjr  oro-ôro,  bruit 
que  Ton  fait  avec  un  claquet  pour 
appeler  le  poisson. 

IxJUr  wrÛM8  (P°rt0>  horloge, 
montre.    l\  yL#  ^r^^j^  ^-  A\ï\ 

J^So Ju*i  ^Ui  adâ-lah  jâm  urû- 
lis  sâtu  ada  bùiàsa  sa-dïkâ, 
une  montre  qui  est  un  peu  abîmée 
(Lett  Mal.),  v.  ^j^fy*  horlûji. 

Tjjj^l  &rak-&rak,  pompe  à 

bord    des    navires.    JXjI   ^Jj^ 

JjbUu  ôrak-ôrak  Itu  bâratg- 
siâjfa  merg-kïlaig-kan  dîa  hu- 
kum  -  na  sa  -  tàhiï ,  quiconque 
détériore  la  pompe,  doit  payer 
un  tail  (CW.  3/a/.  414).  Orak- 
ôrak,  insigne  en  bois  eu  forme 
de  poisson,  que  celui  qui  finit  le 
quart,  à  bord  d'un  navire,  remet 
à  celui  qui  le  remplace  (O.). 

rjj^i  ber- ôrak-ôrak ,  qui 
est  à  la  pompe,  qui  pompe. 
£d  cr^  ^  £y?-  Ojl^3  Oy^l 

c^pl;  ôy£*\  Vjjj\rl  oda-pun 
ka-ayër-an  jury  Itu  âtas  yaiy 
ber-ôrak-ôrak  ïtu-j)ûn  tânjan- 
na,  si  le  navire  fait  eau,  la  faute 
doit  en  être  imputée  à  celui  qui 

3* 


36 


jLb 


I 


a  la  surveillance  de  la  pompe 
(Cod.  Mal  414). 

(3  JL?  ^rafc,  Rà™i  ?xpo**é  à  l'air. 
Jjjy*"  mety-ïïrak,  aérer,  ex- 
poser à  l'air,  ^i^—  meiy-ûrak 
kàin,  éventer  des  vêtements.  Ce 
mot  signifie  aussi  muer,  changer 
de  plumes,  de  poil  ou  de  peau 

lÎJJ   uruty>  haussé,  exhaussé. 

.   jijj**  mety  -urttk ,    hausser, 
exhausser  avec  de  la  terre. 
[Jav.  *'fj[iif\  tyuruy.) 

fcjji*  ÔMW9 >  homme,  personne, 
gens.  J$&  —  ôraty  laki-ldki, 
un  homme.  Oy^î  —  ôrary  per - 
amp'dan,  une  femme.  iSo^L  — 
ôraty  vialàikat ,  des  anges.  — 
^J^U  ôrary  malâyu,  des  Malais. 

tiy  —  ôraty  pTttih ,  un  Euro- 
péen. ^Aa^  -  f>/v/w/  itZ//^/,  Chi- 
nois. ^2*  —  ôraty  dâautt,  un 
villageois.  C5S  —  ôw/y  /cîw/, 
des    marins,     des    navigateurs. 

*      A 

Ç-J*  —   ôraty  prh-iy,    un   ï;uer- 

•         *i-  * 
ner.  s-*»,?  —  orary per-tapa,  un 

pénitent,    iïfj»   —   ôraty  her- 

Itlittny ,    un    débiteur.     p~\j  — 

ôraty  ràja,  un  roi.  J^yyo  Ç-j^\ 
ôraty  dahtilu  kâla,  les  anciens. 
^jj*  —  r>ra^  h vtan,  un  sau- 
vage, un  orang-outang. 


9-jy  ôraty  se  joint  ordinaire- 
ment aux  adjectifs  pris  substan- 
tivement. 

On  dit  ^u  —  ôrary  kàya,  un 
riche.  \y  —  ôraty  tua,  un 
vieillard.  Jy  —  ôrary  ttûida,  un 
jeune  homme.  jl-JO^  —  ôraty 
mardahika ,  un  homme  libre. 
^lyw  —  ôraty  sahâya,  un  es- 
clave, ^jy  —  ôraiy  hahâru,  un 
nouveau-venu.  ô^Jb  —  ôravj 
hutysdwan,  un  noble. 

F'Jy  ôraty  sert  de  pronom  in- 
défini.   —    Jy^  di-piïkul  ôraty, 

on  frappe.  £jj\  A^\  {j\jl?»*±  di- 
jeeritrâ  -  fcan    ûleh    ônny ,    on 

raconte. 

*  » 

P-Jj-**   «*c«  -oraty }   quelqu'un, 

une  personne. 

gjj  ...«■>  m- sa -ôraty,  chacun, 

A  1*1 

tous.  Cjy  Cjb  hârary  ôraty, 
quelque,  l'un  ou  l'autre.  J^o  - 
ôraty  diri,  ^jl   —  <>/yï?(7  dirt- 

m/  ou  ^jl  Ç-jy  tf>S  deiyan 
ôraty  dirï-na,  en  personne. 

c/c-^  ôraty- na,  sa  personne, 
en  personne  (//.  Ah.  107). 

A  p. 

X Pjy       sa  -  ôraty  -  ôraty, 

*  * 

c^Pj^-*»»  sa-oraiy-ôrany-na    ou 

*  ►  A 

&^ Fjjr"1  C^*  detyatt  m-ôraty- 
ôraty-na,  tout  le  monde. 

P>y  ô/vf/r/  s'applique  même 
quelquefois  à  des  animaux.  jL 


& 


*-*•  K, 


segala  tantâra  sernut  îtu  lâlu 
di-gïgit-nâ-lah  sa-ôrarg  sâtu 
bljilaiga,  de  toutes  ces  fourmi  s, 
chacune  prit  une  graine  de 
sésame  dans  sa  bouche  (Indr. 
263). 

Enfin  £>y, ôrarg  sert  de  numé- 
ral pour  les  personnes.  j->jb  Jfîl 
Ç-jjl  â/M7&  (fera  efôa  ôrarg,  deux 
vierges ,  deux  jeunes  personnes. 
9-jy  wJul  JJ.^)  bûdak  ampat 
ôrarg,  quatre  enfants. 

Cf\^  ?*>^  ôrarg  -  orârg  -  an, 
poupées,  marionnettes. 

pj§i  âroig,  petits  sachets  de 
feuilles  du  cocotier,  dans  lesquels 
on  fait  bouillir  du  riz. 

pl§l  ïïrltg,  petite  moustache 
sous  le  nez. 

C&jiï  Qy  uriig-vrhg-an, 
bourdonner,  murmurer,  parler  ou 
rire  dans  sa  barbe. 

Pjjl  ïïrutg,  ne  pas  réussir,  man- 
quer. —  ^j»+  mhs  ûruig,  minerai 
d'or  (prob.  pour  ,jjj\  ûrey). 

^SjyU  merg  -  ururg  -  kan, 
faire  manquer. 
.  [Jav.  ajcm  wururg.] 

iZjSjrt  ûrat9  veine,  nerf,  fibre, 
nervure.  Ajb  —  ûrat  dârah,  une 


veine,  iiy  —  tirât  hûniig ,  id. 
^jlî   —   *7m/  nâdiy  artère.  —  , 

Aïy  —  ûrat  pûtth,  nerf,  jjx^ 

Oj^i  j&me-lemah-kan  segala 
«rat,  relâcher  tous  les  nerfs.  — 
Jjû Tirai  gâtai,  nom  d'une  méde- 
cine tirée  du  règne  végétal. 

£jjj\  ûrat,  sert  de  numéral 
pour  certains  objets.  Aô  Oj^lj^ 
tïga  ûrat  berùirg ,  trois  brins 
de  fil  (//.  Ah.  98). 

Ce  mot  prend  aussi  le  sens  de 
ijj£  ûrat. 

\l>jj\j*  ber-ûrat ,  qui  a  des 
veines,  des  nervures;  veiné. 

[Jav.  et  Sund.  *M'*t*snj\  nrat. 
Bat.  .ft^Rx  urat.  Mak.  et  Bug. 
~>zz  vra.  Day.  vhat,  Tag.  et 
Bis.  331  ogat.  Malg.  uzatrâ.] 

Jj*i  Urîlt,  frotté,  frictionné, 
massé.  J(~*  ^PJ  v!j»j^I>  dî-ûrut 
deigan  mïnak ,  être  frotté  avec 
de  riiuile. 

£>jyU  metg  -  /7/-?*£ ,  frotter, 
frictionner,  masser,  ioy  C>jyU 
^pli  j^jCO  we«/  -  *7rw£  tûbuh 
deigan  tâtgan,  faire  des  frictions 
avec  la  main  ou  masser  quelqu'un. 
[Jav.  et  Sund.  «m^*»^  «r«/. 
Day.  uni t.] 

9J§)  if  mp,  oint, enduit,  graissé. 

—  (^S^  nâsi  ûrap,  o>j^u  A$  » 
jàgurg    di  -  wrap ,     du    riz    et 


38 


I 


aJ,! 


du  blé  de  Turquie  auquel  on  a 
mêlé  de  la  noix  de  coco  râpée. 

^Aj!/  ber-lirap,  qui  graisse, 
qui  enduit,  enduisant. 

*~*jyU  merrj-ïirap,  oindre,  en- 
duire, graisser.  J(~*  ^pj  ^jy^ 
mery-ûrap  dergan  mïnak}  oindre, 
frotter  avec  de  l'huile.  jjS  iJjy** 
s/w  ^W  merg  -  ïirap  kubûr 
dergan  kàpur,  blanchir  un  tom- 
beau avec  de  la  chaux  (M.). 

À£*  metg-vrâp-ï,  mettre  de 
Thuile  sur  quelque  chose,  faire 
des  onctions  sur  quelqu'un. 

£f\j\  urâp-an,  onction  (]\M.). 

^ljio^j^i  ûrap-urâp-av ,  les 
ingrédients  dont  on  se  sert  avec 
le  bétel;  toutes  sortes  d'onguents. 
^îljl<^j^l  àj^o  JUL#  minta  di- 
bûbuh  ûrap-urdp-an,  demanda 
qu'on  y  mit  tous  les  ingrédients 
d'usage  (S.  Bhl  35). 

CJ*\&  per-uràp-an,  onguent. 

[Jav.  a/tp)*<ip  urapy  mélange. 
Mak.  ~>zz.  uru.] 

JMil  Ul*ip9  vivant;  vivre.  «J^l 

JÛ>  jj££&  ^-O'^  ûrip  wdris  pe- 
nùggal  bunda,  vis  heureux,  toi, 
qui  es  abandonné  par  ta  mère 
(S.  Bid.  5). 

[Jav.  onnup  vrtp.] 

ifijy  ûroH9  nettoyé,  lavé. 


^j**jyU  meTg-ûraSy   nettoyer 
avec  de  l'eau,  laver. 

[Jav.     *n'T)*/ip     liras.      Bat. 


j. 


\  m  ras.] 

Ja)  âw(U  (Ar.  JH),  premier,  pré- 
cédent ;  commencement.  ^  — 
àiralmûsîm,  le  commencement, 
de  la  mousson.   \^%  Jjjl  iSJ^ 
JlT  kârt  dirai  parba-kâla ,   an  - 
ciennement,  au  commencement. 
cyp*>\  .À^*  i*/^  «fcp  deri-pacbr 
àwal-na  sampey  âkir-na,  depuis, 
son  commencement  jusqu'à  sa  fin 
(//.    Ah.    121).   Jjilç-jj   rabï- 
ul-âtral,  nom  du  troisième  mois 
de  l'année.  J^ïl  c£>W*  jumâd* 
ul-âwal,  nom  du  cinquième  moi** 
de  l'année. 

[Jav.  et  Sund.  t*»™*^  \  awal.~\ 

AJj)   ÔlaJè,    ruse,    dissimulation, 
feinte,  déguisement,  fausseté. 

aIjjL  meirj-ôlah ,  user  de  dis- 
simulation, feindre. 

àiy  ôlah  —  aly*  hôlah. 

&jy  ïileh,  de,  par.  *JJ  aI^I  J^b 
dî-ambil  âleh  raja,  fut  pris  par 
le  roi.  -iJjl  ^^}  ïrgat  Ttleh-mti, 
faites  attention.  C>Jf —  ïileh 
kârna,  *ZJ\  —  ûleh  Un,  ^^ 
ûle/i-iïa,  par  la  raison  que,  parce 
que,  pour  cela,  c'est  pourquoi. 
ÏUj-m>  sa-ûleh~ïdeh ,  comme 
si,  de  même  que.  a^xJlaj  TaLI 


Jj,1 

•LxjO  j^Jb^u  y  1  *a  -  Tdeh  -  /7/e// 
kapala-kïï-lah  à  Jeu  serait -kan 
kn-}Hidâ-mu}  c'est  tout  comme 
si  je  vous  livrais  ma  tête  (IL  40). 

^j!/J  ber-ûleh,  qui  peut,  qui 
obtient,  qui  effectue;  qui  pos- 
sède; obtenir.  ô^\Za^  —  /><?r- 
Tdehper-mintà-an,  obtenir  l'effet 
de  sa  demande. 

(Aussi)  aIj^  per-ûle/t.    tf\ 

àS%y  \  jiSj^v  âkan  ka~hendak- 
ku  âku  per-tileh,  j'ai  accompli 
mes  désirs  (IL  1 07).  ^j^  ->\f 
tiâdti  di-per -Tdeh -na,  ils  ne 
purent  réussir. 

{JV^/**  be  -per  -  Tdeh  -  £a//, 
qui  fait  obtenir  (IL   F.). 

ûv\!^  J>er~ulëh-an ,  ce  qui 
est  obtenu;  acquisition,  posses- 
nions ,  propriétés,  y^s]  £j  àIL* 
f*v\J^  J^il  J^lî  sa-telah  yavj 
argkaw  pinta  ïtu  per-nlëli-an- 
?«?/, puisque  vous  l'avez  demandé, 
c'est  votre  affaire  (le  résultat  de 
votre  demande)  (H.  102). 

^yjJ^iS  ka-per-ulëh-an,  ce 
qui  peut  être  obtenu  (IL  F.). 

Ày   bûleh  =  Aj\y  ber-ûleh, 

pouvoir.  dSy  jLj  ,jjl  J|Jû*  hen- 
dak  lâri  tiâda  bûleh,  il  a  envie 
de  courir  et  ne  le  peut.  —  C)\* 
m  art  a  bïdeh ,  comment  cela  se 
ponrrait-ilV  c'est  impossible. 


j! 


«y 


30 


\ ÙyM* sa-bTdeh-lndeh }  de  tout 
son  pouvoir,  autant  que  possible. 

sa-hrdeh-bTdeh  jïtgu  hamba  me- 
làwnn,  je  combattrai  autant  qu'il 
me  sera  possible  (IL  43). 

[.lav.  ^Mtntjni^  ole'h,  pouvoir. 

Bat.  A.C— o  utî)  «e»c— o  ma~ 
ruh\  obtenir.  Day.  vlih,  ce  qui 
est  obtenu.] 

lÀJt  ÏÏM  et  ïiley,  tournoiement 
(de  l'eau),  gouffre. 

JyL  mrrg-Jili,  tourner,  tour- 
noyer; pétrir. 

Uj)  awliâ,  pluriel  de  ^^  wall. 
J^l  ïïln,  pluriel  de  ^  dzïi. 


A 


Jy*'  ôlok,  moquerie,  dérision; 
moqué,  tourné  en  ridicule.  C^*f 
—  mem-lmat  ôlok,  se  moquer, 
faire  une  moquerie. 

VjJJ^l     fdok  -  idok ,     moqué, 
singé,  imité.  J-<w  c^l  Cr '^/^ 

^Jo  £-*«$'  cAi-*"?0  di-tei'-ta?câ- 
kav  ôraiTjf  sambil  di-jadï-kan 
ôravg  ôlok-ô/ok,  dont  on  rit,  qui 
est  devenu  la  risée  du  monde 
(//.  Ab.  381).  rjL  *>&  0^y 
Tj[)jl  ^y^ju  bukan-na  gîijah 
bethl-betul  me-lâin-kan  fdok- 

m 

ôlok\  ce  n'était  pas  des  éléphants 
véritables,  mais  seulement  imités 
(//.  D.  1G). 


40 


jy 


Cr  ^  J^**  vneig-ôlok-ôlok-kan ,   \ 
tourner  quelqu'un  en  ridicule,  se 
moquer  de  quelqu'un.  £ X  J}^  , 

Cji^  * cT*1  A>  j'  *!*'  di-àlok-ôlolc'  ! 
kan  ûleh  ôraig  bargsa  -  bargsa  \ 
lâîn,  être  moqué  par  les  autres 
peuples  {H.  Ab.  439). 

ïJji  ïilak,  tourné,  viré;  tournant. 

j\  —  îllak  àyer,  un  tournant, 
un  gouffre  dans  une  rivière. 
^\  —  Ttlak  ânjiny  tourbillon 
de  vent. 

J^Jlj»  ber-ûfak,  qui  tourne, 
tournant,  virant. 

jjj**  merg  -  ûlak ,  tourner, 
virer. 

^JuyUmerg-ûlak-kan,  tour- 
ner quelque  cliose. 

Jjl^îf  mem-per-lilak ,  faire 
changer,  faire  que  q.  eh.  vire. 

[Jav.  <imij*7tp  u/ek.] 

»•)  ôlirg 9  balancer  comme  un 
navire  agité  par  les  vagues,  ou 
comme  l'eau  dans  un  baquet 
que  l'on  aurait  secoué. 

fàjy  ûlafg,  répété,  réitéré,  fait  de 
nouveau. 

Viljl  ùlarg-ûlarg,  continuelle- 
ment répété,  toujours  réitéré. 

ril^^i  ber-ûlaig-ûlarg ,  qui 
répète  souvent,  qui  revient  à 
différentes  fois.  —  ^y^uf  tampat- 
na  ber-Tdaig-Tdarg,  les  lieux  qu'il 


fréquente. pj^  ^$At  *-?** { 
Jca-duâ-na  pûn  ber-ûlatg- 
ber-prairg,  ils  revinrent,  te 
deux,  se  battre  à  différent 
prises  (H.  161). 

«lyL*  merg  -  îllarg ,  ré 
réitérer,  faire  de  nouveau 
gner,  visiter,  &*££"  — 
Tdavg  sujûd-na,  réitère 
prosternement8  (A/.),  jfi* 
merg-ûlarg  menïlïk,  rega 
différentes  reprises  (Z>.  M 

PjJ/  ter-ûlarg,  qui  est  r 
réitéré.  rf*t—  ter-ïdavgn< 
na,  son  rêve  fut  réitéré,  ^y. 
Xi»yJ*  sâna  sïm'ter-ûlaig- 
balloté,  jeté  d'un  endi 
l'autre  (M.). 

£}UL  meig-ulârg-î,  ri 
une  chose,  visiter  quelqu1 
une  place.  J3  &jji  ^^1 
i^jU-  TolJ  kit-îïlaig-îtlâfg 
bîir-na  pada  tlap-tlap  ht 
visitais  tous  les  jours  sa 
(//.  AL  396). 

£^i\  ulârg  -  a?i ,  répé 
reprise  en  musique. 

cJ^P-jîjî  ber-ûlarg-\ 
an,  qui  répètent  alternative 

&\t  <>xr°  JV  ùP&\  ^ 

£^i\  ber-arggap-arggâp-c 
lâlu  sabur  ber-ïdavg-ulâ 
dansant  tous  ensemble,  repi 


constamment  et  alternativement 
(Ii.  160). 

[Jav.  4y»*t««a*>^  ulaigan,  vaga- 
bond.] 

tJUJ^i  ïUatf  v.  jJy^  hûlat. 

<^J§)  tëZft,  bercé  sur  les  genoux, 
caressé,  dorloté.  ^S\ù  u)?  jJjb 
^A^y  di-ûlit-ûlit-na  dî-àtas 
lûtut-na,  elle  le  berçait  sur  ses 
genoux  (If.). 

«^Jjj^  ber-ûlà,  qui  berce, 
berçant,  dorlotant.  Jù£i  àUjI^ 
J^iwl  51  ber-ûlit-lak  bagînda 
lâJri  ùtrï,  le  prince  et  la  prin- 
cesse se  dorlotaient  (S.  Bid.  58). 

S-Jyi+  merg-ûltt,  bercer,  ca- 
resser, dorloter. 

rjJjA*  merg-ûlit-ûlù,  pous- 
ser ça  et  là,  balancer,  bercer. 

v^xJj£*  merg-ûlit-kav,  faire 
bercer  ou  balancer  q.  ch.  CjJL» 

sepertf'  ânak  hexil  y arg  di-ûlit- 
lcan  uleh  ïnarg  perg-ôsu  h ,  comme 
un  petit  enfant  bercé  par  sa 
nonrrice  (M.). 

/J§1  ula?U  jMi  —  ûlan  tampâ- 
la,  un  ornement  en  or  consistant 
en  une  petite  plaque  ronde,  qui 
se  place  dans  les  cheveux  du  côté 
droit  et  du  côté  gauche  de  la 
tête  d'une  jeune  mariée  {Kl.). 


jj 


41 


/jjjl  ulun,  soumis,  esclave,*  je, 
moi,  nous. 

^Cry  ûlun-ûlun,  esclavage, 
les  esclaves. 

[Jav.  4/nn/>«7^\  ulun.] 

wfiJy  ïïlup,  écubier  ou  trou  dans 
lequel  la  chaîne  de  l'ancre  court 
en  dehors  d'un  navire  (A7.). 

Xy  ulam  =  ly*  hûlam. 

JL^i  iïltim,  se  rétrécir. 

fx/  tef'-ûlum,  rétréci,  con- 
tracté (L.). 

Jy  ûlar,  serpent.  Les  princi- 
pales espèces  connues  des  Ma- 
lais sont:  Jj>jL  —  ûlar  belûdaJc, 
une  espèce  de  vipère.  a*L*  — 
ûlar  sâwah ,  le  boa ,  dont  trois 
sortes  :  ,JJ^  ^LjJ^]  ûlar  sâ- 

wah  xandi,    £\  ^»  J^\  ûlar 

sâwah    là/cary     et    *jJ>  AjL^l 

ûlar  tsâicah  rendant.  j»I  —  ûlar 
âyer,  serpent  d'eau.  jJ- 
ûlar-kïst,  un  petit  serpent  veni- 
meux. ^£w  —  ûlar  senïy  id.  — 
Ç-£>  Ular  tedùrg,  serpent  veni- 
meux, dont  trois  sortes  :  9-^J^ 

ju    Ttlar   tedùrg   lïar,    P-^  Jjl 

«JL>V*    ûlar   tedùrg   màtahârt, 

p^O'  ûlar  tedùrg  sâlah. 

àjIj    —     ûlar    tânahy    serpent 
non  venimeux,  j\*  —   ûlar  bâ- 


y 


gâjah,  AL  —  Ttlar  be/hiy,  veni- 
meux, y  ta  -  tl/ar  dânaiCy 
jpu  —  Ttlar  kayak,  venimeux. 
yj   J&  J y    ûlar    Icethnt    teint, 

^5-XJ   —   ttlar  litli,    venimeux. 

—    Ttlar  lira /g.    ^3L»1 
Ttlar     ttmbâka.       !^3     —     ttlar 
putttL   yj>  ^*>  Jy    ttlar   ta  ht 

karhatr.  ^^  -  Ttlar  tïktts. 
jjj*  —  ttlar  mûrit,  serpent 
capel.  ^-uj  —  ttlar  blsa ,  un 
serpent  venimeux.  ^  l/X*l»*  i\ 
j+~*  y*J>  ad°  &i-*lcor  Ttlar  fer- 
lai u  besàr,  il  y  a  un  serpent  extrê- 
mement grand  (7/.  25).  O^Lj 
u^Ojy  J^S  V9J  seperti  dt-pàgut 
ûlar  rasâ-fla,  il  sentit  quelque 
chose  comme  s'il  avait  été  mordu 
par  un  serpent  (3/.). 
'  1o'  Ttlar-ïtlar,  un  pavillon, 
étendard;  le  grand  étendard 
royal. 

[Jav.  <in<nji\  tua,  Sund.  <n*m%m*ii\ 
orai.     Bat.     AJ^m,7Z 
Mak.  ~?~&Z5  ulara.] 


ulok. 


j. 


JJ  ulir,  une  vis.  j£l  —  tilir 
ïtikj   tire-bouchon.    v.J&pelrr. 

[Jav.  et  Sund.  vnw»  ttlTr.] 
Jjl  ïîlur,  v.^k  hulur. 

jjjl  iîlo#,  couverture,  housse, 
linceul;  (selon   KL)  un  tour  ou 


une  bordure  autour  d'un  siège 
ou  d'un  palanquin  royal,  comme 
le  tour  d'une  cheminée  ou  d'un 
lit,  mais  non  plissé.  JSjX^j  Aj 
^J^l  j  «m»  IVyT  filant  sa  -  dîkt't 
ter-ghngsir  ftlas-na,  la  couver- 
ture du  matelas  avait  un  peu 
glissé  (S.  lU'il.  70). 

^/-y*-»  mtnj-Tthis .  couvrir, 
mettre  une  housse. 

^wll  ulâs  -  an ,  ce  qui  est 
couverture;  housse.  ^lx»  SjJl\ 
j~»ï  nlâs-an  bantal  besàr,  de 
grande*  housses  d'oreillers  (<S. 
Mai  99). 

[Jav.      <*>jtyjij\     nies.      Bat. 

•Ai§»  âwas,  clairvoyant  ;  qui  voit 
ou  entend  clair. 

^i-w^Li-»  m  erg  -  âwas  -  &ui, 
regarder  on  écouter  quelque 
chose  avec  attention. 

[Jav.  innjop  aica8.] 

X*jj)  Usait,  utile,  nécessaire,  être 
utile,  être  nécessaire.  ^^^  art»! 
apâ-tah  Tisah-iia,  à  quoi  bon? 
quelle  utilité  y  a-t-il?  à^\  jLï 
tiada  ïtsah,  cela  n'est  pas  néces- 
saire. 

a-^I  ltmh,  avec  les  particules 

,y  kan  on  a)  MA,  a  le  sens 
de  ^yJ&U*  jâvgan-kan ,  loin 
de,  tant  s'en  faut.  Pjy  ^y^c"^ 
Và-x^j    ^y  U    /7sfl7/  -  Avw    knratg 


.,1 


43 


iMikin  her-tamlmk-tamhah,  loin 
Je  diminuer  il  augmentait  encore. 

$»nh-lah  ïa  kena  btitu  rumà-iïn 
jiTiti  tiûdn.  1-enn .  tant  n'en  faut 
qu'il  ait  été  atteint,  qu'un  île  ses 
poils  même  ne  l'a  pas  été  (AV.). 

Oc  mot  est  très-souvent  con- 
fondu avec  iU  twiïia,  travail, 
application,  effort,  peine.  AJuîlk  y 
^^-jl  ,^1C  jâp  ^$1  ber-hentï- 
fak  ïa  deri-pada  sa  -katl-an 
ûttnh-îia,  il  se  reposa  de  toutes 
ses  peines  (M.). 

*»*jly  ier  -  kmâ,  qui  est 
soigneux,  qui  fait  des  efforts,  qui 
s'applique ,  qui  travaille.  I_)£u 
*"!?!/  i;^-o  AjIj  segala  dâyain 
ili-sîtruk  her-utah,  tons  ses  do- 
mestiques reçurent  l'ordre  d'être 
diligents  (Jl/.J. 

AuJt*  riieig-îiialt ,  s'efforcer, 
*'  appliquer. 

^y^-juu  m«i/  -  ûsak  -  £«w, 
n'efforcer  pour  faire  q.  eh.,  S'in- 
quiéter pour  q.  eh.  Cy  àL&W 
^j-ï  ^y-^jA*  jâtgnn-lah  tïlttn 
niPiTj-ltsnh-kan  diri-îïtt,  ne  vous 
inquiétez  pas  à  ce  sujet  (A/.). 

*■"! >i^  per-ûanh,  fait,  tra- 
vaillé, construit,  cultivé:  œuvre. 

per-îtsik  rïîmafi,  quelqu'un  par 
qni  une  maison  est  liâtie.  f-jy—> 


tiadâ'tah  âkan 
per-ûmh  tànah,  il  n'y  avait  per- 
sonnepour  cultiver  la  terre  (2?.  3). 
cjÛj  —  per-Sga/t  nendtag,  cul- 
ture. J^îS  —  per-îÏDtift  kapttl, 
flonst l'ut t ion  navale. 
,  t~/j^£i  lie-per-ûfnli,  qui  cons- 
truit, qui  édifie. 

^v^j \*t  w<™  •  y"*»"  -  ûêah- 
kan,  faire  construire,  édifier. 

^jkLJfa  peig  -  itsûk  -  an ,  ac- 
tion   do    s'efforcer,     application 

at.  n-  _ 

^LiL» per-Kêâ&'an,  cons- 
truction, édifice,  œuvre,  travail, 
ouvrage.    ,y»U/    j£~}\yî,   *i)l 

tfi"  Wj£*  £  n//oA  me/tf-ASbùi- 
kan  per-usâ/t-aH  yaig  di-karjâ- 
kan-Tia,  Dieu  acheva  l'ouvrage 
qu'il  avait  fait  (/J.  2). 

(j-,1  «SI*  (CI,.  Il  je» 
c/*e),  résidu  huileux  dans  une 
pipe  à  opium. 

i£**J>  «*<*i/  =  Jjs\  Urey. 

^jj  umf/a  (S.  sn^âyiM), 
durée  de  la  vie.  ^tjji—i 
«)l--iirtm/«')j  dira  tùhun  usiyâ- 
lia,   chèvres  de  deux  ans.   jJu 

dataty  miya-/7<i  ka-pada  dûa 
bltis  tn/tiin,  arriva  à  l'fige  do 
douze,    ans    (IL     18).       ft  Ob 


44 


<yj 


1 


dàn  /agi  di-panjarg-kan  alla  h 
umur  usiyâ-na  dâlam  duniâ, 
que  Dieu  prolonge  la  durée  de  sa 
vie  dans  ce  monde  (Lett.  Mal.). 

Avec  le  S.  comp.  Gr.  aîwv,  àsl  ; 
dorien  aiéç.  Lat.  œvum,  œtas. 

/+>**y  Ûsfk,  poussé,  incommodé, 
harcelé,  provoqué.  ^»^>  »jU- 

jârum  hor/ïiji  tt'âda  /m/eh  ber~ 
jalon  devgan  tiada  di-ûsik- 
Jîsik,  l'aiguille  d'une  horloge  ne 
peut  pas  marcher,  si  elle  n'est 
pas  mise  en  mouvement  (N. 
Vhïl.  143).  Jpj\**ji*jj"Q 
àjyj>y*>  Aô  ^jPJ  benhvg  satra 
niera  h  di-ïisik  deigan  benhrg 
sïltra  jrûtth,  des  fils  de  soie 
rouge  et  blanche  tordus  ensemble 
(KL). 

J^y**  merg-ûsik,  pousser,  in- 
commoder, harceler,  provoquer. 

éSy  £^1  X^  xJ^y^  £"!•> 
ddtarg  ineig-usik-usik  lâdarg- 
làdarg  ôrarg  pûtîh,  venir  mo- 
lester les  Européens  daus  leurs 
propriétés  (H.  D.  238). 

[Jav.  yunituKkjip  osiky  mouvoir. 
Snnd.  vn2*9mj\  usiky  mouvoir. 
Bat.  ^K3r^O\  osik,  pour- 
suivre. Day.  usïky  jouet.  Tag. 
3>3  o*'#,  poursuivre.  Bis.  31/1 
o.w&,  dilapider.] 


£«^>  ûsatg,  vieux,  de  la  i 
précédente. 

[Bat.  *%2~  musant-] 


f**»y  ÛSUnj  ,  porté  à  deu: 
plusieurs:   être  porté  en 
ou  en  palanquin.  —  yy 
ûsurg,  une  perche  pour 
à  deux. 

Ao^l^i  ber -ûsurg  7  qui 
en  chaise  à  porteurs,  portai 
a  une  chaise,  qui  est  en  < 

raja  ber-a>gka&  /tari  rây 
vsuiy,  aux  jours  de  fête, 
se  met  en  marche  en  ch 
porteurs  (S.  Mal.  104). 

A  A 


merg  -  usurg ,  po 
deux  ou  à  plusieurs,  surto 
les  épaules,  au  moyen  d 

ches.    C^y^y.    —  w^/jr- 
bûah-buâh-an,  porter  des 

a  l'aide  d'une  perche  (M.] 
$L*jyb  peig-ïïsuig  y   qui 
porteur.    —    èjj\    ôraig 
ïisurgj  un  porteur. 

iu^^?  per-û~surg ,  ce  < 
porté,  litière,  palanquin. 

£fy»>\  usû/g-an,  ce  < 
porté,  une  litière,  une  cl 
porteurs.  $\)\?  —  us 
per-aràk-an ,  espèce  d'e 
que    Ton    porte    en  proc 

*        I 

iSji*/.  f'Jy  pada  ampa< 


1 


/t 


45 


jTiru  usTiixj-an  ïtu  amjjat  ôraiy 
ber-dïri,  aux  quatre  coins  de  la 
construction  (dans  laquelle  était 
porté  le  corps  du  défunt)  se 
tenaient  quatre  bommes  (//.  Ab. 
383). 

Cj^y**]^  ber-ujùrg-an,  qui  est 
en  chaise  à  porteurs,  muni  d'une 
litière. 

[Jav.  et  Sund.  *mM*  usurg. 
Bat.  A2;  usuvg y  porter  un 
mort  en  terre.  Mak.  <=>1  sorg, 
porter  sur  la  tête.  Tag.  et  Bis. 
3>3  osorg.) 

I  ïïsîr,  poursuivi,  ebassé. 

JÛx>  ^-wjb  y ^  karïmaw  dï- 
ûsir  bagïnda,  un  tigre  fut  pour- 
suivi par  le  prince  (8,  Bid.  148). 
Jol  pjî  J3  c^-m^U  £>-*>  sïgrak 
dî-Usir-na  pada  trhrg  ïtu,  il  se 
dirigea  aussitôt  vers  cette  lu- 
mière (M.), 

j~»j**  merg-ûsir,  poursuivre, 
chasser  ;  diriger  sa  course  vers. 

la  merg-ïisir  marïka-ïtu  sampey 
ka-pada  dàn,  il  les  poursuivit 
jusqu'à  Dan.  (D.  18).  *u  ç-jy 
2ùy*  j~*yU  bûruig  yavg  me/g- 
ûstr  bilâlarg,  des  oiseaux  qui 
donnent  la  chasse  aux  saute- 
relles.^—*) A;  j^Su^yt*  ^j)  àbj 
larl  -  lah  la  metg  -  Tisir  nagri 
yanj  beshr,  il  se  dirigea  préci- 


pitamment vers  la  capitale 
(M). 

O/^à  perg-usîr-an ,  action 
de  poursuivre,  de  chasser  (R.  V.). 

0^1  j~*yj>  ber  -  &$*>  -  w$Jr- 
aii)  qui  poursuivent  simultané- 
ment et  avec  animation.  ^iy 
&£r\j~*yj  j\j  ter-lâlu  râmey 
ber  -  Tisir  -  usïr  -  an ,  poursuivant 
en  grand  nombre  et  à  ou- 
trance (M.). 

[Jav.  et  Sund.  imSi\  usïr. 
Bat.  **>x2-*»o\  ©**'£.  Tag. 
3>3  oaigJ\ 

i  Usur  =j~iy»  sû8ur  (KL). 


i*****^»  USU8,  intestin,  boyau. 

OlSjl  mvkât,   pluriel  de  JU5^ 
waktu. 

m 

À*lSl  ikâmet  (Ar.  .15),  se  tenir. 

«p  l  âku9  pronom  de  la  première 
personne;  je,  moi,  nous.  (Pour 
l'emploi  de  ce  pronom,  v.  Grara.) 
jU  —  âku  mâUj  je  veux.  ùy  \ 

pTU  Ct"  akû-lak  ânak  râja,  je 
suis  le  fils  du  roi.  y*£\£\xJ 
y  '  L$*yp  ttadâ-Jcah  argkaw  ka- 
tahïï-î  dku,  ne  me  connais-tu 
pas?  ^jS  —  dku  ka-dïïa,  nous 
deux.  Lorsque  ce  pronom  prend 
le  sens  de  pronom  possessif,  il  se 
contracte  en  jj  ku.  J^f^j  rû- 
mah  -  ku,     ma    maison.     ^JU> 


40 


/' 


bapâ-ku,  mon  père.  Après  une 
nasale  et  quelquefois  dans  d'au- 
tres cas,  le  pronom  prend  un  -> 
et  devient  y  b  dàku.  v.  ce  mot. 

y\  ôku,  a  aussi  le  sens  de 
confessé,  reconnu,  avoué,  cy  b 
dî-akû-na,  il  confesse  (litt.  :  par 
lui  est  confessé),  cy  b  ^}j>+  Àj 
tiâda  jûga  di-akû-  fia.  il  ne 
voulut  pas  le  reconnaître  (Ism. 
Yat.  101). 

y  UL  merg  -  âfo«  ,  confesser, 
avouer,  reconnaître,  se  porter 
caution,  s'engager  à.  ^^  — 
merg-âku  dosa,  confesser  sa 
faute,  ^j-*!  —  meig-Uku  atnàs} 
garantir  de  l'or.  y\îu  ôy  à^y 
j\<ïy*>  ^y  \  ijl  maû  -  kah  tJian 
merg  -  âku  dla  â/can  sudâra, 
voulez-vous  le  reconnaître  pour 
frère?  j£*5JL.  JX±  /lia  ^1 
te*.»  la  meig-ôku  hendak  me- 
naigkap-kan  gàjah,  il  s'engage 
à  prendre  des  éléphants  (//.  Ab. 
67). 

^eyJL  meig-akU-i,  répondre 
de  quelqu'un,  se  charger  de. 
^J  ^y^Ju  £jA  J*i  ktta  lui 
meig-akû-i  dia,  je  me  charge 
de   lui,  j'en   réponds   (H.    71). 

CAS?**  la  di-akû- i  ïtleh  gurïï- 
tia  tiâda  mâti  ûleh  xenjâta, 
il  lui  avait  été  assuré  par   son 


instructeur,    qu'il    ne   mourrait 
pas  par  les  armes  (S.  Mal.  265). 

^yy<Ju  merg- akû -kan  (P. 
JET.).  Dans  le  sens  de  confesser, 
avouer  quelque  chose,  faire 
avouer  quelque  chose. 

y  U»  perg-âku,  qui  se  fait 
caution  ;  répondant,  garant. 

0»y  \  akû  -  an ,  confession, 
aveu;  responsabilité.  ^ji&y  \ 
oûj  io  akû  -  an  dosa  yanj 
genhp,  une  confession  entière 
(P.  M.).  &*$\  J^>>  derî-pada 
akU-an-na,  à  cause  de  la  res- 
ponsabilité à  laquelle  il  s'est 
engagé  {D.  M.  73). 

ô»y<Jè  peig-akû-an}    action 
de  répondre  pour  quelqu'un,  de^- 
cautionner;  cautionnement,  ga — 
nui  tic  (D.  M.  73). 

On  trouve  aussi  j\*  hâku. 

[Jav.  et  Sund.  «,w*n\  aJeu.  Bat  — 
**>?3  a/tu.  Mak.  s>  ku.  Day  — 
aku.    Tag.   et   Bis.    ^/*Jz?  o^o  - 

m 

Malg.  ku.  Océan,  au  et  akî.) 
£J  1  àleak,  pour  jp  I  ôpaA. 

i3  )  àkikp  sorte  de  coquillage^» 
avec  lesquels  les  ôraig  làu£ 
font  des  anneaux,  des  bracelets- ? 
etc.  (À7.)- 

jj%^9»  aktûber  (Ang.),  le  moi** 
d'octobre,  ^)y  ^jU  JS  ^  jJû 
^  %5I  ka-pada  dûa  lïkur  hàrt 


lafl 


Jf\ 


47 


bu/an  aktuber,  au  vingt-deu- 
xième jour  du  mois  d'octobre 
(//.  Ab.  1). 

liai  ilctifâ  (Ar.  jtf),  être  suffi- 
sant; contentement. 

•y  I  àkan,  mot  indiquant  une 
direction:  à,  vers,  pour,  en  fa- 
veur, quant  à,  touchant.  t-*t 
Jjlî  ^l  £J  J^.  qpa  jûga 
tïtah  à  Jean  pâtek,  qu'aurez-vous 
de  plus  à  ordonner  à  votre  ser- 
viteur? xji  £  VaJ£*j1  ijgat-lah 
âkan  dtrt-mu,  prenez  garde  à 
vous.  £>>>>  £$\  k2S\j  tâkupàkan 
dirï-na,  craignant  pour  lui- 
même.  ^Ch  £ IC*  ^y\  âkan 
meîiukâ-kan  hati-na,  pour  lui 
réjouir  le  cœur.  S*A  Si  JU-  ^y\ 
âkan  hâl  lâda  ïtu ,  quant  à  ce 
poivre. 

Ce  mot  sert  aussi  d'auxiliaire 
pour  marquer  le  futur.  £y  Jlîol 
w*X-p]y  ^  \  apa-kâla  tûan  âkan 
&er  -  aigkat,  quand  partirez- 
vous?  Jj  £\  fl\  &\S  ka- 
*nâna  argkaw  âkan  pergiy  où 
irez -vous?  iU»  —  âkan  te  tapi) 
mais,  néaumoin8. 

X^y  \    âkan  -  âkan ,    comme, 
de    même   que.    ^J^y»  ,j\  J^l 

J£jX*j  ^Jù  V^  I  apa-bïla  la 
ber-jâlan  âkan- âkan  bovgkak 
sa  -  dlkùy    quand    il    marchait 


paraissant  oomme   un   peu   fier 
{IL  Ab.  82). 

jyl—*>  sa -âkan  et  T^L-*» 
*  a  -  oittM  -  â£aw  =  V^  1  âkan- 
âkan, 

£  \j>  ber-akan,  qui  est  à,  qui 
est  vers,  qui  est  avec;  être  corn 
pagnon,     être     associé.    ^£>- 

\}j  50*  jikalaw  argkaw  ber- 
âkan  deigan  dîa  nùxâya  atg- 
kaw  nanti  rugi ,  si  vous  êtes 
associé  avec  lui,  certainement 
vous  perdrez  (A7.). 

py3)  llknïim  (Ar.),  hypostase, 
personne  de  la  trinité  (dans  la 
théologie  chrétienne).  jLî  ï\ 
àUI^jL»  -Xï  m^i\  ada  tïga  uknïïm 
pada  sâtu  allait,  il  y  a  trois 
personnes  en  un  seul  Dieu 
(/'.  M). 

•ySl^i  ber-uknûm,  qui  est 
une  personne,  qui  est  en  per- 
sonne. JXJ  —  ber-uknûm  tïga, 

m 

qui     est     en     trois    personnes 
(/'.  M.). 

j$  )  akbar  (Ar.^f),  grand,  ad- 
mirable. aIII  —  akbar  allah, 
Dieu  est  grand.  JS il  i-j*  «JjU 
hâri pràvj  el-akbar,  le  jour  du 
grand  combat  (SL  IL  105). 

fSund.  «7ïkm\  akbar.] 
1  oo 


48 


JLTl 


\jS\ehmél  (Ar.  jS),  parfait, 
complet. 

J~S  \j  ter-ekmel,  très-parfait, 
le  plus  parfait.  j£\j  ij  àJCj*^ 
xinta  kâsih  yarg  ter  -  ekmel, 
sentiment  d'affection  le  plus  par- 
fait (Lett.  Mal). 

3  1  àlcar,  racine;  source,  prin- 
cipe. j)fj*y  j\  âlcar  pôhon 
kàyu,  la  racine  d'un  arbre.cri^J 
^JO  ^51  Ob  AjLT  puxuk-  an 
ka-bâwah  dânàkar-na  ka-àtas, 
le  bout  des  branches  est  en  bas 
et  les  racines  sont  en  l'air  (lt 
133)-    ijr-}     —     àkar    wanji, 
racine  odoriférante;  nom  d'une 
plante  (andropogon  muricatus). 
{j*>/fi  —   àkar  parsi,   des  as- 
perges.  ù**f  ~  àkar  kuxhy- 
an,  arbrisseau  ayant  des  fruits 
longs    et    chevelus    comme    la 
queue  d'un  chat;  sa  racine  est 
employée  dans  les  maladies  des 
yeux    (cïbotïum    glaucescetut). 
y*»y  —  àkar  kiïnu,  une  racine 
médicinale  (polypodùim  auerci- 
folium).  ^yk*  —  àkar  binàsa, 
nom    d'un    arbuste    à   longues 
feuilles,     dont    la    racine    est 
employée     contre     la    maladie 
nommée  AL**j    rasturg    (plum- 
bago    rosea).    ôjjï    —     àkar 
pelwvun ,  une  racine  médicinale 
{artstolochia  indica).   uSj 


/' 


àkar  tlkus  y  autre  ra 
dicinale  [ophioxylon 
tum).  ^ij»  —  àkat 
(rkinacanthus  commu/ 
tjjy  ^j^  àkar  xlrit 
plante  qui  produit  lagon 
tique.  —  y^>  harlma 

m 

v.    harîmaw.    —    A"*** 
àkar y  une  sorte  de  cive 

Prov.  As  £\j~>y*^ 
c>Lj  AL*  ^  \  jikalaw  i 
ntisur  àkar  tiâda  âka 
bùtà-faiy  quand  le  scrp 
vrait  une  racine,  il  ne 
pas  pour  cela  son  venin, 
homme  grand  et  riche  e 
au  rang  du  pauvre  et  i 
rable,  sa  grandeur  ou  ses 
ses  en  seront  elles  dim 
(//.  Ab.  108).    Autre  P 

àkar  ptin  ber-gïïnay  qu 
n'a  pas  de  rotin,  on  se 
racine.  A  défaut  de  clu 
première  qualité,  on  se 
choses  de  qualité  inférie 
Ab,  163). 

ïp  I  àkar-àkar,  des  r 
c'est  aussi  le  nom  que  i'oi 
aux  plantes  parasites. 

J  \tf  ber  -  àkar ,  qui 
racines,  qui  prend  racine 
^^6bôjb^0ta  be> 
dàn  ber-ddun  dàn  ber-a 


qui  prend  racine  et  pousse  des 
feuilles  et  des  branches  (il/.). 

[Sund.  **î*7j\  akar.  Bat. 
*>?9ff£\  akar.  Mak.  ~*s>  aka.] 

Aï)  ikrâr  (  Ar.  ^5),  avouer,  re- 
connaître; consentir,  approuver. 

y***  j\?\  O^X  £*•  ^jj-**  y** 
sàtit  sûrat  yaig  bagimâna 
ikrâr  tmgku ,  une  lettre  attes- 
tant que  le  Tangku  consentait 
('//.  Ab.  186). 

iyj\J&*  mery  -  ikrâr  -  kan, 
avouer,  reconnaître  une  chose 
(/).  M.  47). 

j>J}\  ahrab  (Ar.  v^5) ,  proche, 
intime.  —  ils^y  ber-sohàbat 
akrabj  ami  intime,  wol  VjjjlT 
v^rjil  J iy  ils^y  kànak-kânak 
itu  ber-sohâbat  ter-lâlu  akrab, 

•       •  •  / 

ces  enfants  étaient  liés  d'une 
amitié  très -intime  (KaL  dan 
I)am.  58). 

/CU3)  ikllm  (Ar.  iî),  climat. 

^^*o  1  âk€$8,  beau,  joli. 

^Lé3)  aksâra  (S.  ?RT^  axara), 
lettre,  une  lettre  de  l'alphabet. 

jLil  ^Ji^  cA*  c£j?  hûkaa 
denjan  bâgey  -  bâgey  aksâra, 
saus  aucune  sorte  de  lettres 
(1/.  R.  31). 

I. 


r 


tfi 


49 


On  trouve  aussi  ce  mot  écrit 
j\li\   aksâra   et  jliS  I .  aksâra. 

[Jav.  et  Sund.  f»«n^'i;t  a£- 

^}**9i  ékslr  (Eur.),  élixir. 

!  a&#â  (Ar.  Uaï),  éloigné, 
lointain.  —  Xf£~*  mesjid  aksâ, 
le  temple  éloigné,  surnom  de 
Jérusalem  (par  opposition  au 
temple  de  la  Caabadc  la  Mecque). 

r^lLaJl  iiktâr,  pluriel  de^JaS  kufr. 

wJ)  aga,  élévation  de  soi-même, 
jactance. 

£  D^if  mem-per-agâ-kan, 
s'élever,  se  glorifier,  ^o  oUj 
lSj^S  Ou  di-per-agâ-kan-îia 
ka-sâna  ka-mâri,  il  ne  fait  que 
se  glorifier  par  ici  et  par  là  (KL). 
0*Sj^  per-agâ-an,  gloriole, 
jactance,  v.  £  gah. 

p  ui  agâma  et  Igâma  (S.  31*1*1 

âgama,  les  recueils  de  la  loi 
religieuse),  religion.  »3L*1  — 
agârna  islam,  la  religion  maho- 
.  métanc.  *£~*  —  agâma  mesèhï, 
la  religion  chrétienne.  —  J^L 
mâsuk  agâma,  embrasser  une 
religion,  y*  ib  »0  \  agâma  yarg 
benar,  la  vraie  religion.  iy^Sbs/^ 
—     me  -  rhyan  -  kan    agâma, 


50 


e 


alléger  la  religion,  la  rendre 
moins  austère. 

»l£l— j  sa-agània,  de  la  même 
religion,  coreligionnaire. 

*tëy  ber-agàma,  qui  a  de  la 
religion,  religieux.  —  P-j^ôrajy 
ber-agàma ,  une  personne  qui  a 
des  sentiments  religieux  (3/. 
It.  73;. 

On  trouve  aussi  S\  agama. 

[Jav.  et  Suiid.  c/n<m*ï\  agama. 
Mak.  et  Bug.  /"**->iw  agama. 
Day.  agama.) 

À)  1  âgah,  conjecture',  soupçon; 
conjecturé,  présumé;  à  peu  près, 
environ.  ^j^A^  —  àgah  sa- 
ràtus,  environ  cent. 

£\*Umeiy-àgah,  conjecture-r, 
soupçonner,  estimer. 

£\j>ter-âgah,  qui  est  conjec- 
turé, estimé,  jugé.  -     jLi  tiàda 

m 

ter -àgah  y   on  ne  saurait  juger, 
^y^  Mu      meig  -  àgah  -  kan, 
former  un  soupçon,  conjecturer 
quelque  chose. 

Ai  )  àgih,  distribué,  partagé, 
donné  en  présent. 

^y^  \JU  meig-agih-kan,  par- 
tager, distribuer,  faire  présent, 
donner  une  chose. 

M  1  âfjfih  =  A  \  àgah  (M.). 

tSj^Y  "ffuJwîri,  milieu  ,  mo- 
déré, tempéré.    —  ^>  harga 


ugahàri,  un  prix  modéré.  ^Jb 
—  panas  ugahàri,  chaleur  mo- 
dérée. JXi  ôb  ^  JC1\  ,jj\$\ 
ugahàri antàra  lavjut  dân  pen- 

dek,  un  milieu  entre  long  et  court. 

* 

l£j*Y       Mffahâri,    quelqu'un 
d'une  grande  expérience  (/>.). 
[Bat.  a^^o    ugari,    cou- 
tume.] 

4if  »  agahanj  =  ^jy  '  "<7rt* 

/*#/•/,  modéré  (O.). 

Jp  ï  âgah,  conjecturé,  soup 
çonné,  hésité  ;  faire  semblant  de, 
menacer  ((V.).    9-j^  ij*yfi  ^ 

p^V*  Kjfi  \  {yJj^  Vjl»  tiàda 
ka-tahu-i  ôrarg  betkl-betùl  me- 
là  in  -  fran  àgalç  -  âgah  sahàja, 
ou  ne  sait  pas  positivement, 
mais  on  conjecture  seulement 
(//.  1).  208). 

Tjp  \  âgak-âgaky  des  con 
jectures,  des  hypothèses. 

Jp  l&o  menj  -  dgak ,  conjec 
turer,  soupçonner;  menacei 
((>.)•  v*  "\  àgah. 

ii   I  âgttJc,  une  chaîne,  nncolliei 
en  or. 

»  »  àgurg,  grand,  principal 
chef.  —  A-J  tïyaig  àguiy ,  h 
grand  mât.  — jSl  làyar  àgurg 
la  grande  voile.  —  ^)y  plipu 
àgurg ,  la  principale  récolte  di 


e 


\cte\ 


r>i 


poivre.  —  *&y  tûkaty  âguuj,  le 
principal  ouvrier,  celui  qui  est 
à  la  tête  de  l'ouvrage.  —  ^w3j 
di  -  pasêban  âgury ,  dans  la 
grande  salle  d'audience  (S. 
Mal.  157). 

[Jav.  et  Sund.  «W»x   figury.] 

^à\  egurg  =  jàgimj. 
w  ï  agama,  v.  JTl  agàmtt. 

>5  1  Ô#jr«f*  (Pers.  si,  quoique), 
pour,  pour  que,  afin  que.  J>\ 
CS*  C/y  ,J>\  ij&c**  âgar  jâiyan  ' 
la  bûat  bagttu,  afin  qu'il  n'agisse 
pas  de  la  sorte,  ^y*  —  dgar 
dî -  hûnuh  -  fia ,  pour  le  tuer. 
L$\lL$  —  âgar  supâya,  pour 
que,  afin  que.       • 


£^i  ï  àgar-âgar,  espèce  d'algue 

marine  (plocarîa-candida) ,  on 
eu  fait  des  gelées  pour  desserts. 
T^  \  C)^JL  «_j  j!  arfo  yary 
meig-ambil  àgar-âgar,  quel- 
ques-unes prenaient  des  algues 
(S.  Mal.  48). 


J  dga89  nom  d'une  sorte  de 
moustique. 

[Bat.  v>-i w%»\  af/cw.  Day. 
«//ers,  fourmiller;  multitude.] 

i+J  I  àguë  =  ijà\  bâgus  (em- 
ployé comme  titre  (A7.). 


*1»J  1  ayostll  (Augl.),  le  mois 
d'août. 


pl  G>wg9  tu,  toi  (masculin).  Ce 
pronom  parait  être  une  abrévia- 
tion de  y*s>\  aiykaw. 


ê! 


<JA&)  atgka  (S.  î^p  a>yka)y 
chiffre;  la  marque  du  redouble- 
ment pour  les  mots  malais,  c'est 
le  nombre  X  des  Arabes.  {^\xs^\ 
<^jOf*»  jw  arykâ  -  fia  tîâda  xTt,- 
&«p>  les  chiffres  n'étaient  pas 
suffisants  (//.  Ah.  157). 

[Jav.  *i<ùn%<nii\  onjka.  Sund. 
*SMi?i\  aiyka.  Mak.  et  Bug.  ^-^^> 
argka.   Day.  argka.] 

ciAc- )  onjka,  nom  d'un  singe  sans 
queue  (hylobatesagiUs).  X ^jSs*. 
JapI  «X9p  w*j  yjenis-jems mïtîiet 
deri-pada  onjka,  différentes 
sortes  de  singes  tels  que  otyka, 
etc.  (//.  J/;.  74). 

On  trouve  ordinairement  ce 
mot  écrit  jlpjl  ô)yka. 

r<JAc- 1  argka-a/njka,  réflexion, 

pensée.  —  CrWt^  ber-jâlan 
atyka-aiyka ,  aller  en  réfléchis- 
sant. —  ^JiJu7  tiadâ-kit  aryka- 
aryka,  je  ne  comprends  pas 
(S.  Bid.  43). 

ô*^-£!  jA£|/  ber-aiyka-aiykd- 
an,  se  méfiant  l'un  de  l'autre, 

4* 


52 


v/ 


U\ 


£ts 


pensant  du  mal  l'un  de  l'autre, 
v.  jAjL*  saiyka. 

y^lxc-l   argkâra    (S.  3«£^l{ 

aharykâra,  orgueil),  présomp- 
tueux, téméraire,  entêté  ;  égoiste, 
pervers.  enCiJ  J&\  *j  ïjji 
ôravy  yaty  avgkâra  tùykah-nO) 
gens  infatués  par  trop  de  luxe 
(M.).  jj£jSl\  vly  y  jlî  w^ 
«-^♦y^  namba  tiâda  ber-bùat 
arykâra  ka-pada  tûan-hamba, 
je  ne  me  suis  pas  montré  pré- 
somptueux envers  monseigneur 
{H.  42).    J>*  gb  Jxf  J\ 

tf\  {jf+±  &y-£\  apa  ka  -  hen- 
dak-na  dâtary  detyan  arykarâ- 
na  demïkïan  im}  quel  est  donc 
son  but  en  se  présentant  avec 
tant  d'arrogance  (3/.). 
[Kw.  *hur>'ri\  aiykara.] 

y^&C-»  argkâra,  admirable,éton- 
nant,  magique.  jls3l  ^SJb  ybl$ 
prâhu  ta?ykos  a?ykâra7  un 
bateau  qui  va  avec  une  rapidité 
étonnante  (S.  Bîd.  1). 

l>*j^X-pI  aiykarâ  -  an ,  une 
chose  admirable,  magique;  p.  ex. 
un  char  volant  (/V/.). 

^Kel   argkdsa  (S.   fllahW 

âkâsa),  l'éther,  l'espace  éthéré, 
le  firmament,   le  ciel;  les  airs. 

6î/a  pedàiy  tTwun   deri  aiy- 


Icâsa,  un  glaive  tombait  di 
(B.  85).  ^jJsXf^Ji  j\ 

^)j*>  J&A  J*S  Cy  jikala 
lârt  ka  -  aiykâsa  pTui  klta 
jûga,  quand  il  se  sauverait 
l'espace  éthéré,  je  l'y  sui 
encore  (It.  153).  Jtyf 
^vx^l  bail  -  fia  memen\ 
arykàsa,  son  parfum  rempl 
airs. 

On  trouve  aussi  cr£-£l  a 
et  ^j^  I  âkas. 

[Kw.  et  Sund.  t*i  j.».mx  al 

&£>]  argkuh,  orgueilleux, 
gant. 

[Jav.  et  Sund.  mum^  aiy 

^Xcl  urgkah,  nom  d'une 
de  singes  (AV.).  v.  JÀ£1  o 

r&cl  crgkali-ergkah,  à 

tié  cuit,   p.  ex.  des  tuber 
ubi,  etc.  (KL). 

/<^'  urgkey,  défait,  dé 
p.  ex.  du  fil,  de  la  ficelle. 

meiy-uiykey,  dé 
dévider,  p.  ex.  du  fil  qi 
trouve  en  pelote  (AV.). 

ftXC-l  avyka/w,  pronom  persi 
de  la  seconde  personne,  ord 
renient  singulier,  quelquefois» 


J&) 


c&\ 


53 


-  ! 


-»b  siapa  argkaw  Ini  dan  deri- 
nûina  argkaw  dâtarg,  qui  es-tu 
et  d'où  viens-tu  (R.  88).  JL  SiS 
y*£>\  tiâdn  rnâln  argkaw,  n'as-tu 
pas  honte?  (trf.).  —  Jxj \S  tâkut- 
kah  argkaw,  as-tu  peur?  —  ÀJU 

m 

mati-lah  argkaw,  meurs  donc, 
puisses- tu  mourir. 

On  emploie  souvent,  par  con- 
traction, y  kaw.  S$y  &>  tiàda 
kaw-kenhl,  ne  connais-tu  pas? 
Dans  quelques  endroits  on  em- 
ploie  la  contraction  Pi  arg  dans 
le  même  sens;  mais  cela  n'a 
guère  lieu  que  dans  la  langue 
parlée.  (Pour  l'emploi  de  ce 
pronom  v.  Gram.) 

g^Cr  1  ewghu,  titre  donné  à  cer- 
tains chefs  malais.  ^L  j£j3 
AyJvcyje]  deri-pada  sàya  ergku 
temurggurg ,  venant  de  moi, 
engkuTemunggung(/,ett.  A/a/.). 

m^Cr)  ergku,  sorte  de  singes, 
prob.  pour  jipl  orgka. 

^J|X^)  evghak,  colle  {KL). 

c]  cwgkavg,  pour  Z&s\a  rgkat. 

0&C>)  avgkat,  levé,  pris,  érigé, 
élevé,  adopté.  —  jj>\  ânak  arg- 
kat, un  enfant  pris,  adopté. 
—  <j\*  bâpa  argkat,  père  par 
adoption.  Aj\jj*  C&s\argkatderi 
tânah,  enlevé  de  terre.   àI^Xw 


Z+A  w**fc  AJlî  J^XpI  ^1  sîgràh-lah 
la  argkat  pânah  hamba  Itu, 
que  de  suite  il  enlève  mon  arc 
(litt.  :  que  par  lui  soit  enlevé  mon 
arc)  (if.  31).  j£èb  Jeb>\  J& 
àIpjjI  segala  idârg-an  di-argkat 
ôrarg-lak,  on  emporta  tous  les 
mets.  ^^SS  y*  CS*s>\  ù>yj\  ïa- 
pUn  argkat  dûa  kakl-ila,  il 
continua  son  chemin  (B.  44). 

jSÀ\y  ber -argkat,  partir,  se 
lever,  se  diriger  vers,  entre- 
prendre. ^HS  s2SJ£\j>  ,j\  la  ber- 
argkat  ka-tlmur ,  il  se  dirigea 
vers  l'est  (J/.).  ^&l/  ^y  à\Ju\j 
bâik  -  hih  tnan  -  ku  ber-argkat, 
monseigneur  fera  bien  de  partir 

fjX^  J|-*-*  là/u  ber-argkat-lah 
la  pergi  ka-ktilam  hendak 
mandï,  elle  se  leva  et  se  rendit 
au  bain  (3/.). 

merg- argkat,  lever, 
ériger,  élever,  exalter;  prendre, 
adopter.  aJU  JSJuU  aj^wJ  ^^-iSw» 
sa-kall-an-aa  di-sûnth  merg- 
argkat  pânah ,  tons  furent  in- 
vités à  enlever  l'arc  (A\  31). 
epW  cf\  c*->  &&&.  0>J  la- 

pûn  merg-argkat-lah  dïa  âkan 
ânak-na,  et  elle  l'adopta  pour 
son  fils  (B.  87). 

sZ&s\j>  ter-aigkat,  qui  est 
levé,  que  l'on  a  enlevé,    érigé, 


54 


c£l\ 


c&\ 


adopté;  qui  peut  être  lcvé.^iîs*. 
C&s\j>  &*  jikalaw  fonda  ter- 
argkat,  s'il  n'est  pas  enlevé 
(A\  31). 

•£l>J*£*  mcrg-argkat-kan, 
faire  lever,  faire  partir,  faire 
élever,  lever  quelque  chose.  jX* 
t^ld  syjSJuU  l>jÎ  ij\  maka  la 
pTtn  metg-aigkat-kan  mukâ-na, 
alors  il  leva  la  tête  (72.  69). 

^ISupI  argkât-an,  une  expédi- 
tion, troupes,  armée,  flotte,  tout 
ce  qui  est  nécessaire  à  une  expé- 
dition.     è**y   jtâ>\   AL"V^  *"" 

lihât-a-n-lah  aigkât-an  musuk, 
l'armée  ennemie  parut  (AL). 
rj  J^ol  ^S^s\  aigkât-an  "du 
pergi)  l'expédition  (le  personnel 
de  l'expédition)  partit  (IL  Ah. 

358). 

SSjub  perg-engkat ,  qui  en- 
lève; qui  part. 

^ISupLÎ  prr-atgkât~an,  ex- 
pédition. 

•JïïxÀiépe  rg~argkât-a  /?,  action 
de  lever,  de  partir. 

SSjé  paigkat,  lieu  élevé, 
plancher,  étage,  rang,  degré, 
grade ,  emploi ,  office.  — 
{y\e*S  pargkat  ka-rajâ-an9  la 
dignité  royale,  rang  de  prince. 
jSJé  xS  CjS^  makôta  lima 
paigkat,  une  couronne  à  cinq 
rangs  (de  pierres  précieuses). 
♦J  tU    il  j£j&  àe^J  tû'inh  para- 


kat.  à  pi.  nâraka,  les  sep 
du  feu  de  l'enfer,  èe^y  S 
jSJè  sa-bïiah  mâlige\ 
paigkat,  un  palais  à  sep 
(]{.  73).  jSjù  jJp 
<Jjj~~*J>  di  -  pexhh  -  -fi 
pada  pargkat  pemûsûr 
priva   du   rang   de    rein 


b  er-û/e/t  paigka  t  m  ertah 
padft  allah,  qui  tient  soi 
tion  de  Dieu  (A/.). 

XSSjLsy         ber-p 
pargkat,    qui    est  par 
graduel.    CSy  Jj^9  «xiS 

tJuj^  Ojf  w*ii  agi 
ka  -  pada  punxak  bïl, 
tûrun  ber  -  pargkat  -  p 
l'eau  descendait  du  som 
la  montagne ,  par  degi 
168). 

jS*.*  margkat,  moui 
céder;  qui  est  défunt. 
SS<Ju  aJu*   raja    kâmi 
margkat ,    notre    roi   esl 

tâkun  ïtu  margkat-lah 
le  Sultan  mourut  cette  ai 

ayanda  yaig  maigkat , 
roi,  notre  père  chéri  (A/. 

[Jav.  etSund.  *mim*™p 
Bat.  **>T9ft\  argkat 
s'échapper.    Mak.  /-**x> 


cXtS 

Day.  anjkat,  être  élevé.  Ta£. 
VtK  «^*7*  ?  emporter.  Bis. 
V*£l?  avglcat,  prendre  ou  donner 
une  caution.] 

C\c]  atgkut,  porté  sur  le  dos, 
emporté.  ^y<A  Jil  cjlx£b  rfA 
(iirjlcut-îia  segala  îkan ,  il  em- 
porta tous  les  poissons  (Ko/, 
dan  Dam.  36). 

CStukm  merg-argkut,  porter 
sur  le  dos,  emporter,  pyj  — 
men/~arykut  bârarg,  transporter 
«les  effets  à  dos,  emporter  des 
effets,  des  meubles  d'un  endroit 
dans  un  antre. 


^S2l 


*\> 


)i> 


*^cl  argkut  =  %J&\  argJcup. 

X \Z&s>\aiglcut-a7gIeut  =  r<Jtx£l 
argkup-argkup . 


*XCJ  argkap. 


merg  -  avglcap ,  faire 
un  compliment  avec  une  coupe 
à  la  main  pour  boire  à  la  santé 
de  quelqu'un  (À7.). 

vJ&yC-l  argkap,  pour  j£p|  arg- 
gap,  et  ijSjtk  haigkap.  <JUup]^ 

ù»'  é?U  Jsr*  A*  ù^i 

her-argkap-argkâp-an  ter  -  /â/w 
faAâr  ber-ulavg-ulârg-an,  dan- 
sant tous  ensemble,  reprenant 
constamment  et  alternativement 
(#.  160). 


Jixcl  argkup,  petite  pince 
pour  arracher  la  barbe,  comme 
le  font  les  Malai*. 

TouLpI  aigkup-aigJcup,  nom 
d'une  sorte  de  mouche-gnepe. 

[Day.  aigkop.] 

waXc)  argkup,  bouton,  bour- 
geon de  fleur  ou  de  fruit. 

[Jav.  et  Sund.tV>fc»«4f>  aigkup.] 

^Xc-I  Otgkar,  saint,  sacré,  ce 
que  l'on  no  peut  pas  toucher. 

[Jav.  jW//\  avgker,  ce  qui  est 
défendu.] 

3^1    irgkar,    refusé,    rejeté, 
rebuté,    renoncé.    àJJ  ^y\  PjlxL* 

yAflf***  -top  p^l>  *J^^>  sakàratg 
lui  telhh  injkar-lah  râja  derl- 
pada  sumpah-na,  maintenant  le 
roi    rejette   son    serment    (Ko/.   ' 
dan  Dam.  44). 

^y^Ju^  meig  -  ngkar  -  kan} 
refuser  ou  faire  refuser  quelque 
chose,  v.  Ar.jbCl  inkâr. 

^Jkc-l  uigktt,  levé  ou  soulevé 
avec  un  levier. 

j£JuU  meig-ungJeilj  soulever 
avec  un  levier,  v.  JJul  ttmpil. 

[Jav.    ih*a)M{\    urgkil.    lîat. 

*>*-*<-%  ovggal,  «cx-x-x 
morggal,  lever  en  bascule.] 

fj^^a/iykas,\\a^s\  mgkûsa. 


5G 


JL\ 


p.\ 


j\cAmT)kll89  conduit  (d'an  élé- 
phant). 

meffj-a7yku*?comlvLhe 


un  éléphant  (S.  Bîd.). 
J^l  uiykaH,  oiseau,  volaille. 

segala  urgkas-pûn  belùvi  ter- 
barg  deri-padu  sârary-~tay  et 
les  oiseaux  n'étaient  pas  encore 
sortis  de  leur  nid   (Sul.  1b.  3). 

segala  vrrjhas  yarg  lâi'n  deri- 
pada  merapâtî,  toute  espèce 
d'oiseaux,    honnis   les  pigeons 

(M.).  ^\  ^s  £  ^&\  r wÂj 

^  i^»  JlxLi  £ia^>  -  tf/y?  urgkas 
yarg  ber-nefas  la  tatkâla  mïnum 
âyer,  toute  espèce  d'oiseau  qui 
respire  en  buvant  (3/.). 

On  trouve  aussi  ^^Xp!  nrggas.   \ 

<Mc>)  avgga  (S.  55F  "  W7?  menv 
brej,  branche  d'arbre. 

A 

3&\j>  ber-aryga,  qui  a  des 
branches;  qui  a  du  bois;  p.  ex. 
du  cerf. 

aIxC-1  arggàra,  nom  d'un  pois- 
son, 8ortede  saupe  ou  vergadellc 
rouge. 

[S.  H#l{  arygâra,  charbon 
allumé,  ou  ce  qui  en  a  la  couleur.] 

AC)  arggey,  abuser  de  la  sim- 
plicité de  q.  q.,  tromper  (Pi).)*   , 


jaCJ  aiygmc,   lever   la   maii 
comme  pour  frapper  (f  V\). 

y£\  avggu. 

y*&  Per'al9guy  un  assor 
timent  complet,  une  garniture 
habillement  complet  (KL). 

y^cA  avggu  on  tvggu  (Pers-^Jl; 
assa-fœtida. 

>y>£y\  arggôta,  membre,  parti 
du  corps,  le  corps.  ^  *j  0^3 
arggôta  yarg  lûka,  un  membr 
blessé.  jê>*  Jllî^l  ^Jûw  Aj 
%ZS  \j  penùh-lah  sendi  arggotâ 
ku  dergan  tâkitt,  mes  membre 
tressaillirent  de  peur  (//.  Al 
412).  £j£s\  uty»  ylykâm  me 
nùtuparggôta,  un  vêtement  pou 
couvrir  le  corps  (3/1).  D'aprè 
Marsden  du  S.  3£  argga,  mem 
bre;  le  corps. 

[Jav.  wtîito7?\  orggaJ] 


atggur 


,  v.  Jl\ 


arggm 


i^l  arggok,  signe  de  tête;  êtr 
fait  signe  de  la  tête.  Jj*l7  £jt  j 

eOli3  ^r^î^b  ^^tjjfta  mem 
brl  tàbelx  lciri  kânan  di-arggok 
îia  kapalâ-ncij  il  saluait  à  droit 
et  à  gauche  en  faisant  signe  de  l 
tête  (//.  Ab.  103). 

j££l^  ber-aiggok,    qui  fai 
signe  de  la  tête. 


ĕ 


i 


J* 


57 


-\    A   A 


merg  -  arggok ,  faire 
signe  de  la  tête. 

^VjtîjfcA»  Tw^y - arggok - &rcfl, 
faire  ou  faire  faire  un  signe  de  la 
tête.  ^ 

J^atî  pen  arggok  9  qui  fait 
signe  de  la  tête, 

Tjjxij     targgok  -  arggok   et 

K  jfis>\jî  ter  -  arggok  -  arggok, 
signes  de  la  tête  faits,  ou  qui  se 
font. 

&£>>  evggarg,  l'oiseau  rliino- 
'céros,  espèce  de  calao,  bucéros. 
^lî  —  &gg<iW  pâpan  y  bu- 
céros bicornis.  ^Io  —  eig9a7y 
danto  j  bucéros  lunatus.  Le 
evggarg  se  nomme  aussi  #en 
malais  ^\j  i>jy  btîrurg  tâhun* 
Dans  la  traduction  de  la  Bible,  ce 
mot  répond  à  pélican.    *Ju*y  \ 

Oj/>  £&\  ÇjJ  Cj*  J*\+ 
âku  sitdah  jâdi  seperti  bûrurg 
evggarg  di-gûron,  je  suis  devenu 
comme  le  pélican  du  désert 
(B.  869).  ^ 

Prov.  j&\  Ju  JoJ  j&\  £j 


»  \    A  A 


ZjIî  *Lj  JUil  JUïlî  «j  ùb  jJ 


CV» 


^L^  y«iy  evggarg  ïtu  sâma  erg- 
garg  jtiga  dan  yarg  pâtut  ïtu 
sâma  pâtut  jû g  a  (KL). 

[Bat.   ^x^  oiggarg.    Day. 
arggarg  et  tirggarg.) 

^-^&cl  anjytt,  enfilé. 


b«  mwy  -  arggit,  enfiler, 
enfiler  ensemble. 

[Jav.  àntiump   arggit.    Sund. 

tm«y*çna\  argit.] 

C&cA  arggut. 

X  SSs-\      arggut  -  arggut     et 

C&s\j  ber-arggut,  qui  branle  la 
tête,  qui  a  la  tête  vacillante  (L.). 

/i^l  arggun,  dans  ses  vête- 
ments ou  dans  sa  manière  d'être, 
paraître  ou  se  montrer  plus  que 
l'on  est  (A7.). 

•le)  erggan,  refuser,  nier,  ne 
pas  consentir.  ^-Xl»  àLxpI  erg- 
gan  -  /</A  mé»  -  dergar ,  refusait 
d'écouter.  Jj/^*->  -4p  c5^  aIiCM 
eiggan-lah  la  deri-pada  di- 
htbur-kan,  il  refusa  de  recevoir 
des  consolations  (B.  61).  àLj  jli 
JUil  ^^-p!  frac/a  bïïleh  eiggan 
ïtu }  il  ne  peut  en  disconvenir. 
S  \  àkS<è]  erggan  -  lah  âku ,  je 
refuse  mon  consentement. 

^jxJA.it»*  7»e/?7  -  erggan  -  &aw, 
refuser  une  chose.  *«o  àjléW 
^1  JU<^  o^W  jaw/aw  -  /«A 
kâmu  erggan -kan  nasïhat-Jcu 
mi  y  no  refusez  pas  mes  con- 
seils (Â7.). 

^'ICjLj  ka-erggân-an,  refus, 
négation. 


[Sund.  i,n\  arg.] 


58 


J* 


/p^»  erggan,  place  indiquée, 
endroit.  ôU  Jfcs>\  O^^U  ôy 
tuan  màu  keràt  erggan  mâna, 
à  quel  endroit  (de  la  planche)  vou- 
lez-vous la  couper  (KL)' 

[Jav.  vnnantwp  eiggon.] 
^y*&\  irggan,  pour  j£**>  hirg- 


gan.   v.  jXiJb  kù 


urggnn,  un  gros  morceau 
de  bois  que  l'on  met  sur  le  feu 
pour  le  conserver  (KL)  ;  alimenté 
(du  feu);  part,  division  (Or,). 

£r&\t  ber-uiggun,  continuer 
à  brûler,  qui  continue  à  flamber; 
feu  muni  d'une  grosse  bûche 
pour  le  conserver. 

^JjXpI  urggûn  -  an ,  foyer, 
flamme;  bûche  qui  conserve  le 

feu.  J\cs£è\  ^b  çf*^* 
dz-jumùr  -  na  krlrg  di-  àtas 
urggûn -an  âpt ,  ils  les  font 
sécher  au-dessus  du  foyer  (//. 
/).  163). 


j&i 


arggap,  chants  en  chœur, 
danse  ou  divertissement  deux  à 
deux  on  par  groupes. 

sJj^s\y  ber  -  arggap ,  qui 
s'amusent,  qui  chantent  en  chœur. 

^Ixjp]  cjlxpI^j  ber  -  arggap- 
arggdp-an,  s'amuser  tous  en- 
semble, chanter  en  chœur  en  se 
répondant    mutuellement,   j^f 


ka-lûar  menâri  ter-là 
ber  -  arggap  -  aiggàp  - 
sortirent  en   dansant 
sant  tous  ensemble    ( 

mU9aP  ~  wyyûp  ' an 

sulca-suJcâ-an,   ils  cha 
se  divertissaient  entre 

On  trouve  aussi  oti- 
et  oi>JU>  hanjkap. 

[Bat.  v>->— x  aigQ 

sjo^ivggap  — 

JxC'l  arggaVy  souffrir, 
(Or.);  pourvu  que  (KL 


S» 


cwggur  ou * 


& 


(Pers.j^j'l  angur),  v 
8in,  vin;  mitraille  (Py. 

pohon  arggur,  la  vigr 

bûah  arggur,  du  rais 
âyer  arggur,  du  vin. 
arggur  Autan,  vigne 
—  Si  lâda  arggur,  la 
poivre,  plant  de  vigne,  ] 
de  bourgeons  qui  sort 
racine,  par  oppositioi 
qui  proviennent  de  bri 
couchés  en  terre  (M.). 
J&  ^b  Jj\  jïs 
deigan  ârah  dân  arg 
coupes  remplies  d'arac 
(M.  lGOJ.j/p^l^ 


>' 


u\ 


2*1*  iù  argkatc  sudah  simpan 
âyer  arggïir  yarg  bâik,  vous 
avez  conservé'  le  bon  vin(À7.151). 
j&\  ^y  £ykj  y\y»  aIcU*  j;\ 
in  menânam~lah  suâtu  tenàman 
fôhon  argglir,  il  planta  une 
vigne  (/>».  12). 

r^JuM   avggur-arggnr ,    chan- 
celer   comme    un    homme    ivre 

[Jav.  et  Sund.  im<m\  avggur. 
Afak.    ^>^\^\  arggoro.    Day. 

^££1  arggur,  branche,  rejeton, 
bourgeon. 

^Hu  m&g- arggur,   enter, 

greffer  (À7.)- 

\S&\  irggir-irgglr ;  nom  d'un 
poisson  (Ptj.). 

<^\\t]  enygerâna  =  ^3U>  £<?- 

ntyàga  (KL). 
^ S&1  ctrggreky  orchis,  saty- 

bûrya  aiggrek,  ayant  dans  les 
cheveux  des  ornements  en  fleurs 
d'orchis  (S.  Bid.  21). 

[Jav.      et      Sund.      »hin^(nMma\ 

arggrék.) 

^-OkC'l   îrggris,   anglais.    ,j\ 

\j*j£\  0>y  %/s*^*  *a  mery-âjar 
ïûan  iiygris,  il  enseigna  un  mon- 
sieur anglais  (H.  Ab.  8).  Jj*j 


59 

\Jtr^  <J"  V  ^;*  "  tïltur  bahâsa 
hygri's,  parler  anglais  (éd.). 

On  trouve  aussi  ^ù^s\ 
irggrls. 

[Jav.  et  Sund.  wiïnMp  iry~ 
gris.  Mak.  et  Bug.  /-^^i^ 
arggarisi.) 

<JxC-J  arggal,  légèrement  chargé 
(d'un  navire).  JJtTj^  JÉ21 
Aiî  AJLo  ^J\  orggal  jïïga  kapal 
Un  suiyguh  penît/t }  ce  navire 
est  légèrement  chargé,  quoiqu'il 
soit  plein  (P.  Dew.). 

iy^xÀSu  meig-07T/gal-kn?iy 
alléger  un  navire. 

^^Uiij^iV  mem  -per  -  arggal- 
kan,  faire  alléger. 

vJ&G'l  WHMJWh  tangage  d'un  na- 
vire, principalement  lorsqu'il  est 
à  l'ancre;  signe  de  tête;  trem- 
blement de  tête  ;  action  de  sou- 
lever quelque  chose  (M.). 

r^Jxi)  tarygul-aiygul,  qui  a 
du  tangage,  qui  tangue.  Selon 
Crawf.  urgguly  aller  an  galop 
(liatav.). 

[Jav.  (incmovip  uyggulj  élever 
au-dessus  de  quelque  chose.] 

{r^^  »  urggas  =  ^j&M  urgkas. 

sZ*C?\  wgut,  rêvé,  radoté. 


merg  -  argut ,    rêver, 
radoter,  rêvasser  (KL). 


60  J.\ 

/jCI  ârgin,  le  vent.  jW  —  âçj«  | 
vlâra,  le  vent  du  Nord,  ^yil-i  — 
nij^i'w  selàtan,  le  vent  du  Sud. 
Oji  —  âiytn  lâttt,  le  vent  de 
mer.  OjiJ  —  n^i'w  durât,  le 
vent  de  terre.  —  ^-ib  di-âtns 
ârgin,  au-dessus  du  vent,  an  vent. 
0e'  \X^  iSy~*  naffrl  ôtas  ârgin, 
les  pays  oceMeutaux,  par  rapport 
aux  Malais,  comme  l'Inde,  la 
Perse,  l'Arabie,  etc.  —  »jlo  di- 
bâirah  ârgiti,  sous  le  vent,  an- 
dessons  du  vent,  ^l  ijb J  jj^ 
nagrl  di-bâwak  ârgin,  les  pays 
a  l'Est  (le  la  pointe  d'Achem,  la 
presqu'île  malaise  et  les  îles. 
ûjl*>>  tfS  ârgin  deri halûwtm 
on  iJj*J  di-mûl-a,  vent  debout. 

^■J  %>y  tfl  r"y'n  s"ru19  *«- 

rït-an,  vent  arrière.  *Xl  *1  ^Êl 
âiguVt  Itmhh  letnbut,  petit  vent 
frais.  i—L  itjî  ^1  ârgin  pâtiig 
beliyuiy,  tourbillon,  ^-«j  tf\ 
«Jy  Ojijl  âiyût  rïbut  ïtu-pûn 
Œrun-lah,  une  bourrasque  s'é- 
leva. u»bl  jpI  »^»b_  f-*^f  ^>  jjI 
udttra  yarg  ber-gunxarg  iâ-ttu 
ârgin  adâ-îïa,  l'air  agité,  c'est 
là  ce  que  l'on  appelle  le  vent  (A7. 
PhiL  67).  —  J^~£*  merg-ambit 
ârgin,  prendre  l'air,  respirer^*». 

—  kahar  ârgin,  nouvelles  vagues. 

—  t5^^  perxâya  ârgin ,  une 
croyance  qui  laisse  des  doutes 


(II.  Ab.  323).  —  OU 
argin,  point  du  compas.  - 
main  ârgin,  parler  on  ag 
légère.  a1£W  ^cl  jA.  ^ 

ârgin  jâ>gnn-lnh  perxây<, 
dia,  celte  personnr  pari 
légère,  ne  la  croyez  pas.  , 
iligin  màti,  calme,  ^cl  £ 
dîiun  bâlik  ârgin,  nom 
plante  médicinale  que  I' 
ploie  pour  chasser  le* 
(Ab.  woord.). 

£$>i  ber-âigin,  qui  a  d 
venteuï.  i\j  ^ls  ^u^.  j. 
Jfi-'  tf\/  ter-kàdaiypai 
sim  pana"  tiâda  èer-âi$ 
kâli,  quelquefois,  pendam 
il  n'y  a  pas  de  vent  du  to 
Pkil.  68). 

^jyJ^li.  meig  -  ârgin 
aérer,  faire  prendre  l'air  :  i 

ù*?\?  per-atgln-an , 
exposée  nu  vent,  pavillo 
ceau.  jS>  ,jj\3  jïV? 
O*1*!/*  ïa  riâtk  ber-ûdu  A 
gelaper-nTgm-an,  elle  mon 
se  reposer  sur  un  sofa  d 
pavillon  exposé  au  vent  (h 

,j*jî-S  kti-argïnan ,'  i 
plié  par  le  vent,  qui 
l'action  du  vent 

|Jav.  et  Sund.  <.n(»,^ 
Rat.  ">-e-30\  aigin.    B 


xj* 


A" 


61 


Bug.  /-»j»A»  argivg.   Day.  argin, 

m 

bourrasque.  Tag.  et  Bis.  co£>0 
haigin.] 

Y  /je]  ârgan-ârgan,  penser  à, 
vouloir,  s'imaginer,  désirer  :  avoir 
pour  agréable.  &X^\  Jw-» 
ù*\jX?S  p/<+  J X*  sada  -  kâJa 
àrga?i'âigan-na  hendak  mène- 
rait? ka-indrâ-an,  il  pense  tou- 
jours à  attaquer  les  régions  cé- 
lestes (K.  136). 

[Jav.  «*i«3jo»fof\  aryenaryen7 
penser,  désirer.  Sund.  vn«x*n,p 
aryen,  le  cœur,  disposition.] 

t)  âfgur,  plutôt,  de  préfé- 
rence, aimer  mieux.  £jAf\  A£\ 
J%j1  -X*p  àiyur-lah  âku  ïnidert- 
pa<la  ItUj  j'aime  mieux  ceci  que 
cela. 

\>j<f^  aiyïir-an,  qui  est  pré- 
féré; préférence. 
[Jav.  **w  avyur.\ 

[isCA  Otgram  =  *^P   ryeram, 


couver. 


ZA  €Wg8€l9  v.  ij-Jk*  harysa. 


^-*L*c1  argsarta  (8.vt\~iasana, 

nom  d'un  arbre,  terminaUa 
nlata  tome nt osa).  Les  Malais 
donnent  ce  nom  au  Ptérocarpns 
indiens,  plus  ordinairement  nom- 
mé {j*  sa  fia.  v.  ce  mot,  £jyl  — 


aiysana  lâut ,  une  espèce  du 
même. 

[Jav.  et  Sund.  *haj>*o\  arysana.] 

siJy^L)    anfsôka    (S.    ^ïlcn 

açoka,  jonesia  açoka),  nom 
d'un  arbre  dont  les  fleurs  sont 
très-estimées  pour  leur  odeur  et 
leur    beauté    (Gavetta).     ^«^ 

•>  Jvl  JUj  e>&  £1*  v^iw 
teddk-na  seperti pâyury  buiyâ- 
na  ter-lâlu  âmat  hârum,  il  est 
ombellifère  et  sa  fleur  répand 
une    odeur   très-agréable   {M»)» 

^jy*s\  seperti  gâdury  kastûri 
yaty  me-lïlit  pôhon  arysôka, 
comme  l'épidendrum  qui  s'en- 
tortille autour  de  l'angsoka 
(Indr.  260). 

On  trouve  aussi  *Ûy»*  sôka. 

[Jav.     *>nv)2Jit%ai\    aiysôka    et 
'M^t^n'  sofca»] 


fimC]  injsanj,  pour  A-j\  insary. 


z]  argstir,  avancé  par  de- 
grés, payé  par  termes. 

0>jj~&\  aiysûr-an,  portion  de 
paiement,  remboursements  pério- 
diques. 

iJLmC-I  awgsil  —  J~Jl  ensiL 

À&A  OXàr,  v.^l  âxar. 


\ 


02  yVt 

yw*-'  axâra  (8.  mW\(  adora, 

conduite,  manière  de  faire), 
cause,  procès,  affaire,  différend, 
contestation.  &\£j\o~\jk  *i-jjSj 
•1/Jlj  Olj  -ilj/^lj  dl-jlûlus-lah 
/lïëica  axârn  hirîi-îia  di-nntara- 
hu  dân  di-antarâ-mu,  que  Dieu 
veuille  bien  juger  la  cause  qui 
n'élève  entre  vous  et  mon//.  '20). 
—  Jâf  7ne>ntiiTf<jiï uxâra,  citer 
en  justice. 

jWl^  ber-a xâra .  qui  a  un 
procès,  qui  traite  une  affaire  en 
justice. 

jU?*  metn-tixâra,  traiter  un 
différend,  avoir  un  procès. 

^J^*  meiy-axarïi-i,  faire 
nn  procès  a  quelqu'un. 

$)/&*  mety  -  (ixarâ  -  kan, 
faire  un  procès  à  quelqu'un  sur 
q.  cit.,  établir  nue  procédure 
sur  un  sujet. 

On  confond  souvent  ce  mot 
ayeOjUi  Iiixâra. 

b&A  axth  ou  aorêh,  petite  espèce 
de  sangsues  qu'on  tronve  dans 
les  bois  (parait  être  la  même  que 
•S**M  jiâxat).  C'est  aussi  le  nom 
malais  du  royaume  d'Achem, 
situé  a  la  pointe  nord-ouest  de 
.L'Ile  de  Sumatra,  probablement 
parce  que  cette  espèce  de  saug- 
siicB  s'y  trouve  en  grande  quan- 
tité. 


j>-1  Ôxu,  montré,  pr 
essayé.  JX*  i^Jo-b^l 
tXJ&j,  dun  tiga  kâli  c 
axïi-îia  fiendah  ber-knl. 
deux  ou  trois  fois  il  es) 
parler  (KL). 

f^£*  mety-âxu ,  n 
prétendre,  faire  sembla! 
sayer,  viser  h. 

$jè~  menj-itxû-kan 
trer  quelque  chose,  fai 
quelque  chose  ait  l'appar 
viser  à,   diriger  quelque 

tjeHj'jmn-na  tâvjan-îî'i  t 
kan-na  ka-mu/cCi-ùa,  il  f< 
poing  et  le  lui  montra  ( 
233).  JÎ^.l^^ 
<Z*\  fjj'^V  serta  meiy 
kaa  jiedîivg-iUi  ttu  path 
iiraig-itu,  en  faisant  se 
avec  son  glaive  de  cou 
cou  à  cet  homme  (IF.  Al 

Oj>-1  axmraii,  tuciïan 
Oxu),  modèle,  forme;  u 
moule.  x,jj  —  axuan  i 
modèle,  plan  d'une  maii 
Ab.  218j.jjjJ5  —  axiïa. 
ru,  moule  à  balle,  à  bon' 

Jj»*l  exile  —    rfT!  enxï. 
5>*1   exôfo,    souvent,    fr 
JJav.  yuuyp  aoA.] 


) 


ïjU 


G3 


TO*\axo/¥tj9  un  envoyé, émissaire. 

yJczJJtA    merg  -  âxarg  -  kany 
envoyer  quelqu'un. 

I  CHcHUf  une  espèce  de  riz 
blanc  très-fin  (L.). 

•>-)  âxap,  submergé,  être  dans 
l'eau. 

«Jt&J/  ber-âxap,  qui  est 
submergé. 

«Jtcfc..lA«  meig  -  âxap ,  sub- 
merger. 

5ls?*  merg-axâp-i ,  couvrir 
une  terre  (parlant  de  l'eau). 

^£is*\iu  merg  -  âxap  -  kan, 
submerger  q.  ch. 

<_a»*^a?  mem  -  ^>er  -  âxap, 
faire  submerger. 

JoJ^if    w*  em  -per  -  aa:ô/>  -  ^', 
faire  submerger  q.  ch. 

o&J«3  perg-âxap,  ce  qui 
submerge,  débordement. 

,jîloJ  axàp~an7  submersion. 

^L^?  petg-axâp-an,  action 
de  submerger. 

^J\e>A^  per-axâp-an,  ce  qui 
€8t  submergé;  submersion. 

[Bat.  2T~\  sa/>.] 

H   àxum,    irrité,    provoqué, 
excité. 

^.UL  meig-àxum,  irriter, 
provoquer,  exciter. 


X  ^»  meig  -  axum  -  axum, 
menacer. 

4* 

{j*j&  petg-axUm-an,  action 
d'exciter,  de  provoquer;  provo- 
cation, excitation. 

[Jav.  «""i**^  axum  9  pâli. 
Ajn*an<r*rxn*fia\  aîixam  -  anxam, 
menacer.] 

1  oscar  (Pers.  j^l),  des 
achars,  fruits  ou  légumes  confits 
dans  le  vinaigre,  ou  avec  d'au- 
tres assaisonnements  très-épicés. 
JajL  —  âxar  margga,  des  man- 
gues en  achars.  «xîp  {J&*^ 
%/p*\  L>b  ^11  ^^r^  l)er  '  bakàl- 
an  derî-pada  jenïs-jenis  alûwa 
dan  âxar,  des  provisions  de 
différentes  sortes  de  pâtisseries 
et  d'achars  (//.  Ab.  272). 

[Sund.  MitJt\  axar.] 


•JbldJ  ajalum  —  jk^jàf* 


tan. 


<SoLw)  ijabet  (Ar.  <w»U*),  action 
•    •  • 

d'écouter,     d'exaucer,     appro- 
bation. 

ÂjtoJ  ijàret  (Ar.  ^1),  salaire, 
loyer  {D.  M.  59). 

^lô-l  ou     -dtoJ  fyàs  (Pers.), 
prunes  de  Damas. 

â^ldJ  ijâzet  (Ar.  jU-),  permis- 
sion,   ordre.   <~++Y>y  UW^  Cp* 


64 


1 


I 


AJy  w^Jb  AJJUu*»  deiyan  ijâzet 
tûan-hamba  sudah-lah  hamba 
bûnuh,  par  votre  ordre  je  l'ai 
mis  à  mort  (Anu'r  Uamza.  119). 

H  crç/ij  lu  (parlant  des  livres 
de  religion),  appris  (les  for- 
mulaires do  religion),  récité  (les 
prières);  appris,  étudié.  v_AlS 
^A^e^b  kitâb  di-aji-îta,  il  lisait 
le  Coran  (litt.  :  par  lui  était  lu 
le  Coran). 

j>*IjL  meiy-âji,  lire  le  Coran, 
réciter  les  prières;  apprendre  à 
lirc.^^  Obj>.U*  aI^  ^\  jL 

mjgL  JXyJU  maka  ht  tahïh-lah 
menj-âji  dân  bel-âjar  me-lî/tat 
nujïïm,  il  savait  lire  les  livres 
de  religion  et  étudiait  l'astrologie 
(IL  61).  Jo!  ^  ^  J\  JU 
ô\i  ^>JJU  maka  la  meneirjar 
setk  Un  meiy-âji  korâti,  il  en- 
tendait le  scheik  lire  le  Coran 
(M.  IL  76).  JU  j>Mu  ^j-o 
S \  àLsÎ*  di-surufi-iia  meiy-âjî 
maka  menj-ajï-lah  âku,  elle 
m'ordonna  de  lire  cette  formule 
religieuse  et  je  la  lus  (//. 
Ab.  21). 

-&j£»  peïg-âjty  qui  lit  les 
livres  de  religion,  qui  enseigne 
les  formules  religieuses. 

exercice  pour  apprendre  à  lire 
les  livres  religieux  ou  à  réciter 


les  prières;  lieux  où  Ton  ap- 
prend à  lire,  école.  &ysr  «-^-* 
jll^sf  ^ixJyù  maka  bahar9ë>- 
lah  di-ttià's-kan-na  peig-ajï-  ar*-- 
kit,  elle  écrivit  la  première  leço  *» 
que  je  devais  apprendre  (f^- 
Ab.  21). 

Ce  mot   vient   probablemei*    * 
du  S.  ?ftffa  «'.%<?>  lîre>  étudier*"'  • 
[Jav.  et  Sund.  **i*o  ajî.  Bat?-— 
ajî.  Hak.  ^n*-o  ajî.] 


H  c^/f,  formule  magique,  incan  — 
tation. 

[Kw.  «fiio  ajî.] 

«H  djl  (S.  f§T  jV,  exceller,  do»  — 
miner),  roi,  prince. 

>JjL«  sarg-àjî,  v.  ce  raofc  - 


—  Pj%>   blirunj  âjî,  nom  d'u^* 
oiseau  fabuleux. 

[Sund.  «M-io  <y7.  Kw.  «jw*o  aw 
et  .io  jî.  \ 

]  âji,  prix,  valeur. 
[Jav.  et  Sund.  «/#i«iô  ajt'.] 


ïyd  ejmg,  v.  «J  ejitty. 


7_py  <Ù**ô<*>9  P°ur  *?^1  "» 


A>-^l  ajujah  (S.  STÏÏ  ja*-/}* 

médire,  cal  omnier,  jaser.  *JLJ&j*f 


i 


s»t 


baraig-siâpa  yarg  ajtijah  ka~ 
padâ-mu  ta  ajûjah  deri-padâ- 
inu,  quiconque  médît  des  autres 
devant  vous,  médit  aussi  de 
vous  devant  les  autres  (M.  R. 
194). 

sy*ls5H     ajujâA-an,     mé- 
disance, calomnie. 

A  âjak,  invité,  engagé,  pressé, 
provoqué.  j^lT  f\j*y  J^\  y£\ 
atgkatc  âjak  .sudarâ-mu  ka- 
lUar,  vous  provoquerez  votre 
frère  pour  le  faire  sortir  (litt.  : 
sera  par  vous  provoqué  (J{. 
114). 

Jp*l£*  merg  -  âjak }  inviter, 
envoyer,  exciter,  presser,  provo- 
quer, oui»»  ^y  1  —  meîg-âjak 
âkan  santaj),   inviter  à  dîner. 

o^i  jJJi^i;  C*fr^  cP  a^â*-^*  tj\ 

>u  ta  meig-âjak-lah  dta  ûjar- 
îia  ttrggal-lah  serta  kâmi,  ils 
le  pressèrent  de  s'arrêter  en  lui 
disant:  „ Restez  avec  noustf  (Ar. 
147). 

Jf*>\j>  ter-âjak,  qui  est  pro- 
voqué, pressé,  tourmenté.  — 
ô+Ï^J  ùjv  ter -âjak  kârna 
bunt-huni-an ,  tourmenté  par 
les  sons  de  la  musique  (M.). 

meig  -  âjak  -  ka?i} 
exciter  ou  provoquer  quelqu'un. 

J^J«9  petg-âjak,  celui  qui 
invite,  provocateur. 


^  U?9  peig-ajâk-an ,  action 
d'engager,  invitation,  provo- 
cation. 

ùï  Jf>^j»  ber-âjak-ajâk-au, 
s'inviter  ou  se  provoquer  mutuel- 
lement; engager  avec  instances. 

aJU^  m  ber  -  âjak  -  q/⣠ -  «■/* 
padâ-na  sa-hùgga  ta  terimâ- 
la/t,  il  lui  fit  des  instances  jusqu'à 
ce  qu'il  acceptât  (B.  55). 

[Jav.  et  Sund.  un*ç«nj\  ajak» 
Day.  ajak.] 

L3>*'  Ôjok,  contrefait,  ridiculisé. 

Jj>Jj«*  /ne?^  -  âjok ,  contre- 
faire, ridiculiser;  «iuger.  Vj^U* 
meig-ajok-âjok ,    menacer  (A7.). 

JjcwUî  pey-âjok,  qui  ridi- 
culise, moqueur. 

[Jav.  tjunirjkçihïi^  ojoky   exci- 

ter.  Sund.  ir>«*<rt*N^  rryb£.  Day. 
q/oi,  cajoler,  flatter.] 

Le  sens  «le  ce  mot  en  Jav.  se 
rapproche  du  précédent,  et  le  sens 
qu'il  a  en  Day.,  paraît  être  le  même 
pris  au  figuré;  aussi  Mnrsden  ne  fait 
qu'un  mot  des  deux,  qu'il  prononce 
ajak  ou  ajok.    Par  son  sens  en  Day. 

il  se  rapproche  du  Mal.  Lys^y  ^»V".*» 
cajoler,  qui  paraît  être  le  même  que 
le  Jav.  rjibrhnp  hujtd- ,  amorce, 
appât. 

4*>y  çjÎMy,  jonque,  grand  navire 
chinois.    Ojl**    —    ejlag  sârat, 


I. 


66  ^lr^ 

une  jonque  chargée.  fe*\  C)\~m 
pj^u**^  faksâna  ejîtrg  dt-àtas 
kârarg ,  comme  une  jonque  sur 
les  rochers. 

Selon  Pij.  ce  mot  serait  le  même 

que  le  persan  &*s»+jwig;  mais  dans 
cette  langue  il  signifie:  guerre,  com- 
bat, et  paraît  plutôt  être  le  chinois 

Tj?  jong,  armes. 

On  trouve  ordinairement  ce 
mot  écrit  P^>  ejurg. 

j\1^r\  ijtiJtâd  (Ar.  J^),  effort, 
soin  ;  interprétation,  pensée.  tf>s 
\$&$a»\  dergan  îjtihâd-na7  par 

ses    efforts     (Lett.    Mal.).     Ja 

* 

pada  ijtihâd-na  ada  jûga  sa- 
suât  a  murka  allah,  dans  sa 
pensée  c'était  une  marque  de  la 
colère  de  Dieu  (3/.  H.  213). 

y   ejàn,    presser,    forcer   à 
sortir  (les  excréments). 

[Bat.  v>>ccroK^  odon.  Mak. 
^^^s  araiy.] 

wjU^H  ajnâs,  v.  ^^  jenis. 
lL>*l  ijbôr  (Ar^*^),  contrainte. 

vJL»*1  ijmâl  (Ar.  J*&*),  résumé, 
abrégé. 

pU>-l  tjmâ  (Ar.  £**>),  réunion, 
grande  quantité;  accord,  una- 
nimité (D.  M.  1). 


] 

I  âjar  (S.  STFTra  âcarya, 
maître,  précepteur),  leçon,  in- 
struction: appris,  étudié;  en- 
seigné. Jl*  AjjJb  riU  ùb 
dan  rnalam  -  màlam  di  -  âjar 
Tdeh  bapâ-ku ,  et  tous  les  soirs 
mon  père  me  donnait  des  leçons 
{H.  Ab.  21). 

Tj*J  ajar-âjar ,  un  homme 
saint,  un  prêtre  hindou. 

j**]f  bèr-âjar  et  j>Jy*  bel- 
âjar y  qui  étudié,  qui  apprend; 
étudier.  oWi^  ^L  —  ber-âjar 
main  senjâta,  apprendre  l'escri- 
me. &y£*  g  £jj\  -**>>  j*»\t 
ber-âjar  deri-pada  ôraiy  yarg 
merg-atahïï-i,  apprendre  d'un 
homme  instruit  (A/.).  ^ A^*j*. 
e>Uiu  js**%  £jj\  ber  -  bagey- 
bàgey  ôrarg  bel-âjar  ka-padâ- 
na,  différentes  sortes  de  per- 
sonnes venaient  étudier  près 
d'elle  (If.  Ab.  19). 

:a*A«*  inerg-àjar,  enseigner, 
donner  les  leçons.  —  ^j\  JI£j 
tatkdla  ta  meiy-âjar,  lors- 
qu'elle enseignait  (7/.  Ab.  19). 


^J^p^  mevg-ajâr-iy  enseigner 
à  quelqu'un,  donner  des  leçons 
à.  ^jiil  i£^&*  ±$\  îa  metg-ajâr-i 
dnah-na,  il  donnait  des  leçons 
à  son  enfant  (il/.  11.  172).   Jj£ 

^U.1  ùJ  Alîj^Ub  ^^Lj  àIL»  £>Ij 
ka-pada  bârarg  sâlah  babàl-na 


1 


M 


f 


67 


A       - 


Aendak-lah  tlian  ajâr-i,  veuillez 
L'avertir  à  chaque  faute  qu'elle 
oommettra  par  ignorance  (M.). 

^J>j>*\m+  merg  -  âjar  -  Jean, 
enseigner  quelque  choBe  à  quel- 
qu'un.    $\    J^^    &r*iJf* 

*yij~*  mata-hàrî-pûn 
*nerg  -  âjar  -  kctn  âhan  sa-ribu 
hikmat  prargy  le  soleil  enseigne 
mille  ruses  de  guerre  ili.  80). 

yis  f*\  £  Q  /»  M\  j£j 

âjar-kan  apâ-lah  âku  bârarg 
yarg  atgkaw  tâhuy  enseignez  - 
moi  ce  que  vous  savez  (M.  R.  80). 

Xê  perg-âjar9  qui  enseigne, 


instituteur,  maître.   ^U  jLî  Aj 
v^&^Ue  jmU    yarg    tiâda   mai/ 


menevgar  perg-àjar-na ,  qui  ne 
veulent  pas  écouter  leurs  pré- 
cepteurs (H.  Ab.  28). 

j**$  pel-àjar,  qui  est  en- 
seigné, écolier,  apprenti. 

ôj\c*]  ajâr-an,  leçon. 

AA 

cijlfff9  perg~qjâr-an }  action 
d'enseigner,  enseignement,  ré- 
primande, instruction.  *£"*  — 
perg-ajâr-an  mesêhï ,  instruc- 
tion .  chrétienne,  catéchisme. 
O^0>J*&  ï«*fl  Pj^  «^-»  maJca 
bârarg  apa-apa  perg-ajâr-an- 
îia  ku'tUrut,  je  suivais  son 
enseignement  (H.  Ab.  19). 

c>;W^b  pel-ajâr-an ,  chose 
enseignée  ;    leçon ,    instruction. 


na  ber-sa/âÀ-an  dergan  pel- 
ajâr  -  an  -  ku,  ne  s'accordait 
pas  avec  les  leçons  que  j'avais 
reçues  (//.  Ab.  140). 

[Jav.    et    8und.    */n*c\    ajar. 
Mak.  /-^-o^5  ajara.  Day.  ajar.] 

Âp^i  wj^ef  (Ar.  j*J),  salaire, 
prix  du  travail,  v.  £)W!  ijâret. 

J^J  ajal  (Ar.),  sort,  destinée, 
prédestination ,  époque  fixée, 
heure  de  la  mort.  0^~»  if  *!•)  \ 
\£>j&  J>\*  ^a^]  alcTi-lah  yarg 
menûrat  ajal-na  dan  umur-na, 
c'est  moi  qui  ai  écrit  sa  destinée 
et  l'âge  qu'il  doit  atteindre  (3/.  1t. 
12)."  -iJU  ^^1  L  jk.  jika 
belùm  ajal-na  â/iyat,  si  l'heure 
de  sa  guérison  n'est  pas  encore 
venue  (M.).  *jta  v*^c>J  ajal-na 
dâtarg,  son  heure  arriva  (il 
mourut)  (îd.). 

ji&J  ejlâ  (Ar.  iU-),  plus  bril- 
lant, éclatant.  » 

iJ\  anàh  =  a*  &àA. 

J^oï  ennt,  v.  Jo  /là*  (7i7.). 


XI  «fï«m,  tressé,  entrelacé  (d'une 


corde,  d'un  panier). 

5* 


08 


f 


11 


tf 


r 


x\**  mevg  -  ânam ,  tresser, 
entrelacer. 

[Jav.  vnxiiMp  anam.  Sund. 
44)«qd«/>|\  anam.  Mak.  et  Bug. 
/-^/-s*  ananj.] 

ui  iitwma  (S.  on**  uttuma), 

excellent,  parfait,  le  meilleur. 
—  ^j^A  amas  utâma,  (le  l'or 
pur. 

*\j\j»    ter-utâma,    exquis,    le 

plus  parfait.  -xîp  ^j^  M  **t*^ 
i*uJb  t^™**  tabint  yaiy-  ter- 
utâma  deri-pada  sa-kalï-aw  ta- 
bîat,  une  qualité  plus  parfaite  que 
toutes  les  autres  (IL  Ab.  271). 
[Jav.  et  Sund.  inam^s  utama.) 

*})  âtmv  (S.  3CICU  utawa),  ou, 
ou  bien,  autrement.  ^j~*\y  \  Jrf? 
përak  âtaw  amas}  de  l'argent  ou 
de  l'or.  JjUy  Ij-XJy  I  âtaw  tldor 
âtaw  mâtt,  ou  endormi  ou  bien 
mort. 

[Jav.  9/n m  vi\  ataica  et  uiunais 
utawa»  Sund.  rnmwts  atawa.] 

4û)  ôtunj,  dans  l'incertitude,  dans 
le  doute;  flottant. 

«JU*  meig  -  âturg ,  flotter  : 
être  dans  l'incertitude.  Jeter 
l'ancre  avec  un  cable  court  pour 
retenir  plus  étroitement  le  na- 
vire (O.)  ;  voltiger,  papillonner 
(AV.). 


C/y]^  per-aturg-an }  ce  qui 
flotte,  flottaison. 

lu»  âtap,  toit,  ce  qui  sert  de  cou- 
verture à  une  maison;  feuilles 
de  palmier,  ordinairement  du 
palmier  nïpah,  avec  lesquelles 
sont  généralement  couvertes  les 
maisons  des  Malais.  i+^j  *y~* 
^Jtfw  oui  *-"•*»>  S$^X*>  sa  -  bliak 
rûmah  aa-dÂkà  beshr  âtapjvga, 
une  maison  un  peu  grande  mais 
couverte  en  feuilles  (IL  Ab.  183). 

«-a^ci)**^  yt  i^v**  te-perxik 
âyer  xuxûr-an  âtap}  mouillé 
d'eau  tombée  des  gouttières 
(3/.).  *-**j  —  âtap  burgburg, 
un  toit  qui  retombe  de  plusieurs 
côtés.  y*y*  **-«  —  âtap  ffâjah 
meîiûsu,  un  toit  qui  n'a  qu'un 
côté,  abat-vent. 

ouj^i  ber-âtap,  qui  a  un 
toit  en  feuilles.  OjL>  *-*&  **3<> 
AjLJ  rïïmak  ber  -  âtap  dciun 
nïpah,  une  maison  couverte  de 
feuilles  de  nïpah  (M.). 

ouli*  meig-âtap,  couvrir  nue 
maison,  mettre  un  toit  (It.  F.). 

oui*»  peig-âtap,  ccïùi  qui 
couvre,  couvreur  (II.  F.). 

[Jav.  *n*vnij\  atep.  Sund. 
m 9snvn<M.p  ateup.  M  ak. '-**'-*«£(*.. 
Day.  atep,  ce  qui  sert  à  clore. 
Bis.  V*fc"  "top.] 


j\  àt(tr 9  onguent  ou  huile  aro- 
matique (À7.). 

Jl  âtur,  ordre,  rang;  rangé, 
placé,  mis  en  ordre.  OVa^j  ,Jx-» 
Ùèj^Ji\ï  segnla  bûalt-buâh- 
nn  di-âtur  ôrarg-laJt,  toutes  sor- 
te» de  fruits  furent  servis  {M.). 
y\y  bei'-âtur,  qui  est  en 
ordre,  qui  se  range.  —  Jty 
dïîduk  ber  -  âtur ,  être  assis 
dans  un  ordre  régulier.    \$\y** 

muâ-nâ  dâtaig  ber-âtur  di- 
Itadâp  -  an  ôraig  beshr  -  fia, 
tous  viennent  se  ranger  devant 
leur  chef  (//.  Ab.  101). 

jhm*  merg  -  âtur,  arranger, 
ordonner.  &\laè*  ït\  —  merg- 
âtur  niât  senjatâ-tia ,  mettre 
en  ordre  les  arsenaux  (J/.)« 

Jtj?***  merg-atïtr-i ',  mettre 
de  Tordre  dans  quelque  chose. 

v^îw«*      men/  -  ô/w  -  kan, 
mettre  quelque  chose  en  ordre,- 
faire  arranger. 

J&  perg-âtur,  qui  an-ange, 
f^ui  met  en  ordre,  ordonnateur. 

ùjy\  atîir-an,  ordre,  arran- 
gement. y$*  yj<\r  —  atûr-an 
bahâsa  malâyu,  le  style  de  la 
langue  malaise  (//.  Ab.  171). 

ùjy**  peig-atû~r~an,  action 
de  mettre  en  ordre,  d'arranger, 
arrangement. 


u~> 


;! 


r>9 


ôjy\j>  ber-atûr-an ,    qui  est 
d'ordre,  qui  est  arrangé;  arran 
gement. 

ùjy\y  per-attiraii,  la  chose 
arrangée;  arrangement. 

ty? \?\f.  ^)Pr  "  *îtur  '  nt*îr  -  an y 
qui  sont  arrangés  tous  ensemble, 

chacun  à  sa  place,  chacun  à  son 

tour. 

[Jav.  et  Sund.  vnvn\  atur. 
Bat.  v/>5£c*\«^r.  Mak.  <-*7"-*\zz\ 
atoro.   Day.  atory  accusé.] 

^Jj)  âtal,  nom  d'un  arbre  des  fo- 
rêts (AV.). 

-Jï  a  tas,  sur,  dessus. 

^^JIj  di-âtas,  au-dessus, 
dessus. 

^j*j!£S  ka-âtas,  vers  le  haut. 

—  jj  deri  âtas,  d'en  haut,  ^y 

^Lxfcj  àjjù  ^r^-*  bit  ni  di-âtas 
di-hâwah  di-Jiadâp-an ,  noms 
des  trois  voyelles  de  la  langue 
malaise  (//.  Ab.  135).  J}J>J 
^p|  ^jIj  nagrl  di-âtas  âigin, 
les  pays  situés  à  l'ouest  par 
rapport  aux  Malais.  j\*fc 
t^v-S  ^j  iiy^»  /ii?gga  sa-pû/oJi 
réal  ka-âtas,  sur  une  valeur  de 
dix  piastres  et  au-dessus  (il/.). 
iJ^U^^  $\*$*~ùy  JbL>  sul- 


tan ter-âmat  Jearu nia-Jean  âtas 

m 

diaf   le  sultan  le  combla  de  fa- 


T) 


JJ\ 


J 


vcurs  (M.  IL  218).  xJ>\  w^ 
jyJt#  ^jt^yt^  wâjib  âtas -mu 
merg-ûxap  suhûr ,  c'est  pour 
vous  un  devoir  de  rendre  des 
actions     de    grâces    (id.    227). 

samuâ-ûa  âtas  ka-dûa  pTtloh 
ampat  fasal,  le  tout  est  contenu 
dans  vingt  -  quatre  chapitres 
(id.  8).  ^J  ïsûj*t»  ^j^\  âtas 
Sarlat  nabi,  suivant  la  loi  du 
prophète. 

^j-jI»*  mevg-âta8}  s'élever, 
aller  en  haut. 

^£wll«*  menj-atâs-iy  s'élever 
au-dessus  de,  surpasser. 

^•JU*  meiy  -  âtas  -  lcav, 
mettre  quelque  chose  en  haut, 
élever  quelque  chose.  ^^»  — 
merg-âtas-ka?i  diri-ïla,  s'élever. 

[Sund.  vn*snMf\  atas,  quant  à, 

touchant.  Bat.  ^>S12T\  «*«&• 
Day.  atas.] 

jl^l  Utihâil  (Ar.  JeJ),  union, 
concorde,  unanimité. 

<jLa7l  Mlsâfi Ar.  oU^),  des- 
cription. 

^jSoLal**  m^y  -  /M iV»ô/"-  ka  n , 
décrire  quelque  chose. 

Jjliul  ittifak  (Ar.  J(ij),  accord, 
concordance,  rencontre  (/>.  J/. 
108). 


jl\  ada,   être,    exister,   y  avoir, 
avoir  lieu. 

^w^l  l\y  \  âtaw  ado    âtair 
tiadtr,  est  ou  n'est  pas.  —  î)lo- 

di-mâna  ada,  où  est-il?  ^l*  — 

ada  bâik,  c'est  bien.  «****  Js  *lbl 
adâ-lah  pada  hamba,  est  à  moi, 
j'ai.  JJjli  —  ada  banale,  il  y  en 
a  beaucoup.  A  —  ada  lama,  iL 
y  a  longtemps.    olfo^L»  A\S 
\y  pj$\    adâ-lah    seperti  kât 
ôrqia  tuwâ,  c'est  comme  disen 
les  vieilles  gens.  jLj  ^pj  jljllî 
antâra  ada  dergan  tùlda,  entn 
être  et  non  être,  à  peine  percep- 
tible.   j\  f\  «j  jl  ^1   âjfcw    rtc&^ 
#«7*7  âlcu  ada,  je  suis  celui  qui» 
est  (/?.  89). 

ôy^l  ada-pTm,    de  plus,   en 
outre,  or,  ensuite. 

J»j^  ber-ada,  qui  a.   *Lj  vJl*»» 

ber-ada    waty    sa- banale    ïtu, 
qui  a  tant  d'argent? 

jl«*  menj-âda,  faire,  produire. 

TjU*  merg-ada-rgâda,  inven- 
ter, dire  une  fausseté.  ^l£*-o 
Ïù\m+j  \  di  -  saïahâ  -  /7/7  âX'it 
inevg-ada-rgâda ' ,  il  pensera  que 
je  dis  une  fausseté  (5.  /frrf.  82). 

£  \jJt+  meta-adâ-lcan,  former 
ou  faire  former  quelque  chose; 
produire,  créer  quelque  chose, 
inventer.    Jol  JU^  ^u£*  «j 


aJ 


.j 


71 


yaiy  merg  -adâ-  ka  n  b erhàla 
itu,  qui  avait  établi  oette  idole 
(//.  D.  14). 

$  \&J>  ter-adâ'kan,  qui  est 
produit,  fourni,  livré. 

£ \^\y  ber-adâ-ka?i,  qui  pro- 
duit quelque  chose* 

iy\<*\jit  inem-per-adâ-kan, 
faire  produire,  faire  exister. 

ô*\  i\  adâ-an,  être,  existence. 

J^JlTj  Jca-adâ-u»,  qui  est 
créé,  qui  existe;  existence. 

[Jav.  tn*a\  ana.  Bat.  v>«^< 
(idoig.  Day.  a  ton.] 

*Ol  âdîih  et  ^Jbj  J]  adUM,  ah  ! 
liélas!  malheur!  jJjI  aj!  <^Ij 
hatâ-ua  àduh  adinda,  il  dit, 
ah,  ma  bien-aiméc!  (Jndr.  259). 
CiÂi!  —  àduh  ânak-ku,  hélas, 
mon  enfant!  j\  —  àduh  âku, 
malheur  à  moi  ! 

àï\m+  merg-âduh,  dire  hélas! 
€>émir,  lamenter. 

^jkjJ*3  jyenj-adUh-an,  lamen- 
tation. 

[Jav.  uni*f\  àduh*  Sund.  unta>\ 
adu/i.] 


cier. 


^  Ol->  —  adt  dân  jô- 
han,  v.  r^>j>>*  jôhan. 


àdi  (S.  5TuT  adt}  sur,  au- 
dessus,  plus),  excellent,  émi- 
nent,  magnifique.  jlT  —  adt 
kâra,  magnifiquement  fait,  su- 
périeurement travaillé  (&  Bid. 
27).    Selon  Kl.  titre  d'un  offi- 


[Jav.  et  Sund.  vnw\  adt\] 

OJl  âdi9  nom  d'un  instrument 
de  guerre  (L.). 

^OJ  àilu,  état  de  quelqu'un  qui 
repose,  qui  est  couché. 

jy\j>  ber-âdu,  qui  repose,  qui 
est  couché;  prendre  du  repos, 
dormir.  Ja  ^Jta  —  ber-àdudi- 
Otas  cjeta ,  être  couché  sur  un 
lit  de  repos.  è^^Jr'U  aJlIpW 
j*y  ^ji  -xi  jârgan-lah  mâsuk 
kârna  baginda  lâgt  bw-âdu, 
n'entrez-pas ,  car  le  prince  est 
encore  couché  (B.  49).  ^\j>  j;\ 
jyj yiji  ïa  ber-âdu  ter  -  lâlu 
îiadar,  elle  dormait  d'un  pro- 
fond sommeil  (A/.). 

0^3 J^î  per-ad7i-an,  place  où 
l'on  est  couché,  lit,  alcôve, 
chambre  à  coucher.  s^So\ùù 
ô^y\y  l'jo  Jf^u  ^JiA  di-dâ- 
kap-na.  ùtrï-iîa  mâsuk  ka- da- 
tam  per-adu-an ,  il  prit  son 
épouse  et  l'emmena  dans  la 
chambre  destinée  au  repos  (3/.). 

^Ol    àdu,    excité    à   combattre. 

ta    âkan   bawâ-ua    ka-tergah 
pâdavg  hendak   di-adû-na,    il 


Cl 


s\ 


u 


le  conduira  au  milieu  du  champ 
de  bataille  pour  le  faire  com- 
battre (IL  147). 

^jU*  mery-âdu,  faire  battre 
ensemble,  exciter  au  combat. 
J#  yli*  JX*  0^>  £j  ^ISL 

^3  ^P3  jikalmr  yaty  dt'-per- 
tûan  hendah  mety-âdu  pâteh 
deiyan  dia,  si  votre  majesté 
veut  me  faire  battre  avec  lui  (S. 
Mal.  66). 

^y^jJc»  niery-adïï-kan,  faire 
combattre  avec.  ^lCJiS  ^y^jJt* 
mety  -  adiï  -  han  ha  -  sahtï  -  an- 
na,  faire  combattre  ses  forces 
surnaturelles  avec,  les  mesurer 
avec  (À7.). 

[Jav.  et  Sund.  mw  adu,  com- 
bat, dispute.  Bat.  v>»^  adu, 
+c^t0~margadui  tâcher  de  faire 
aller  un  animal  dans  un  endroit 
déterminé.  Day.  ado,  calomnie.] 

a<J)    àdUf   représentation    faite, 
plainte  portée,  exposée. 

jjU*  mery-àdu,  faire  une  re- 
présentation, porter  plainte,  in- 
tenter une  accusation,  exposer; 
mettre  an  jour.  %ZS  jûXj  Jju 
^■>l«*  ha-pada  bagindet  klta 
merg  -  âdit ,  je  porterai  •  mes 
plaintes    au    prince.     ^jA  JJîtè 

jiy  Jy  yl£*  lj-xil  aI^I  ^^^3 
pâteh  ïnidi-tïta/*  han  Ttlelt  ïndrâ 


merg-âdu  dûli  tnan-ku,  nous 
sommes  chargés  de  la  part 
d'Indra  de  représenter  à  votre 
majesté  {M.). 

^yy***  niery-adU-han,  expo- 
ser une  chose,  proposer  un  cas. 
JUU.  J^jJL  f\  Ol/iflC  sa- 
hàraiy  ha  -  niâna  âhu  meiy- 
adû-han  hâl-hu,  maintenant,  à 
qui  irais-jc  porter  mes  plaintes 
{IL  86).  JU  £y£*fs\  û/-» 

y  \  sppertîargkaw  mery-adû-han 
liai  segala  ôrary  itu  ha-padû- 
hu  ma  ha  hendah-lah  aighatc 
'  ptln  mery-adu-han  hâi  âhu  ho- 
pttda  ttî/ian  âhu,  comme  vous 
m'avez  exposé  le  cas  de  ces  per- 
sonnes, veuillez  aussi  exposer 
le  mien  à  mou  seigneur  (à  Dieu) 
(M.  IL  79). 

ôt>jj*è  peiy-adTt-an,  accusa- 
tion, plaintes,   ôb  pjX*  ô*j±*& 

J>\>  ^jU  àX*  SsA  \Jrï  pery- 
adû-an  sodJlm  dan  omurâ  itu 
sudah  jâdi  bânah,  l'accusation 
contre  Sodome  et  Gomorrhe  est 
devenue  grande  (I).  24). 

L  J^jO)  adûhly  v.  &j1  âduh. 

JjOJ  â(Hk9  frère  ou   sœur  plus 
jeune,  cadet  ;  le  plus  jeune  chez 


JW 


JJ 


73 


les  animaux.  Appellation  dont  se 
sert  le  mari  en  parlant  à  sa  femme, 
et  dont  on  se  sert,  en  général, 
lorsqu'on  adresse  la  parole  à 
quelqu'un    plus  jeune  que  soi. 

kalï-an  âdik  dân  kàkak,  o 
vous  tous  mes  aînés  et  mes 
cadets.  JUu  j£Vj.>1  $*>  se- 
gala  âdik  kâkak  bapâ-ku ,  les 
frères  aînés  et  cadets  de  mon 
père  (H.  Ab.  9).  J^iJbAL" 
yu»  ^f>*  telah  dâtaag  àdik-mu 
devgan  tïpu,  votre  frère  cadet 
est  venu  me  surprendre  (H.  42). 

jï\j>  ber-àdik,  qui  est  frère 
ou  sœur  plus  jeune. 

3^y.  S^  ûdfy  ber-âdtk,  être 
frère  ou  sœur,  qui  sont  frères 
ou  sœurs  avant  des  aînés. 

[Jav.  ijnxjts  adi.  Sund.  *mta\ 
adi.  Bat.  v>«vq  arggi.  Mak.  et 
Bug.  /-»?«•,  andi.  Day.  andi.] 

JtSjl  adakàla  (de  ±\  ada  et 

J^kàla)  et  ^)1&1  ada  kalâ-na, 
quelquefois,  de  fois  à  autre. 

PO)  âdarg 9  embuscade,  embûche  ; 
être  dressé  (des  embûches), 
intercepté,  j^-*  «-i  aI^I  «ta  c&- 
ôcfafl/  m/<?A  mrg  sûr  a,  des  em- 
bûches étaient  dressées  par 
Sang  Sura  (S.  Mal.  314).    Jl 

a-^.  a1j\  £>b  J*T  C^lf  ^s£ 


apa  bixarâ-iia  kâma  kita  rft- 
âdarg  ûleh  mûsu/t,  que  faire  à 
présent  que  l'ennemi  nous  a 
coupés?  (M.). 

?y\/  ber-âdaig,  qui  est  en 
embuscade. 

coU*  wen?  -  âdarg ,  dresser 
des  embûches,  attendre  quelqu'un 
dans  uue  embuscade.  j;\  aI^l  aL" 

telà/i  tahû-lah  ta  âkan  ka- 
ampat  ânahrâja  itu  merg-âdavg 
dùa}  lorsqu'il  sut  que  quatre 
jeunes  princes  lui  dressaient  des 
embûches  (H.  39). 

^jXéoI**  meig  -  âdarg  -  kan, 
intercepter. 

cjUe  perg-âdarg,  celui  qui 
dresse  des  embûches,  qui  se 
met  en  embuscade. 

^U«3  perg-adârg-an,  action 
de  dresser  des  embûches. 

[Jav.  uti*jiv  adarg.] 

&J)  âdavg. 
*      l  A 

V  PjIjL*  î/ie7«7  -  adarg  -  âdarg, 
secouer  le  riz  sur  un  van  pour 
en  séparer  les  gros  grains 
(Kl). 

V  £OJ  adarg -âdarg,  de  temps  en 
temps,  v.  hwkâdarg. 

ÛOi  âdon,  mêlé,  pétri,  mis  en 
pâte. 


74 


JûJ 


vL>->^j  ber  -  âdon,  pétrissant, 
mêlant. 

0->l«*  merg-âdon,  mêlef,  pé- 
trir. 

mêler  quelque  chose,  faire  pétrir. 
{J>3*\  adôn-an,  ce  qui  est  pé- 
tri, pâte. 

adoiij  de  »mui\  adu,  mêler  des 
épices.] 

JjJï  culhula  (dérivé  de  j*\ 
âdik),  puîné,  cadet  (style  de 
cour).  On  s'en  sert  (réciproque- 
ment avec  j£f  ka/canda ,  aîné) 
comme  remplaçant  le  pronom 
personnel  de  la  seconde  per- 
sonne; entre  les  personnes  de 
différent  sexe,  il  s'applique  ordi- 
nairement à  la  femme,  toujours 
supposée  la  plus  jeune.  ^L  -Xol 
O-k  Jû>J  adinda  nâtca  ha- 
handa  badàn,  toi,  ma  sœur 
(ma  bien- aimée),  tu  os  l'âme,  et 
moi,  ton  frère,  je  suis  le  corps. 
hj^  aJJLju»  jù£*  J**\  vl>b  J& 
kakanda  dân  adinda  sa-kati- 
an  santap-lah  sïrih ,  mes  aînés 
et  mes  cadets  (mes  amis  plus 
âgés  et  plus  jeunes  que  moi), 
prenez  donc  du  bétel  (3/.). 

30f  edap  (Pers.  ^ÏS)>  sorte  de 
tambour  de  basque. 

[Bat.  wpx'C- \  odap.] 


<J>\3J>\  adipàti  (S.sfgq- 

pati,  maître  suprême) 
gouverneur.  ,jj^^  jfi 
jflàj^i  adâ-lah  adipàti  a 
yerûmllm,  il  était  gou 
de  la  ville  de  Jérusalem 
Jlbl  jCîuL  me-lethk-h 
pâti,  établir  gouverneur  ( 
194). 

[Jav.  et  Suud.  ^nuiuu 
pati.] 

« 

Uj30)  atlapûn  (de  *\ 

Oy  pûn),  quant  à,  toucli 
que,    mais,    or.  4o  xp\£ 

Oi'  J^*^  ada-pîin  pe 
an-mu  yarg  xovghah  ini 
h  vos  paroles  arrogantes 

v-^O)  adab  (Ar.),  courtois 
lité,  politesse,  affabilité. 
c^jI^Mj  ôravg  yaig  tah\ 
une  personne,  qui  coni 
règles  de  la  civilité. 

w->|^>    ber  -  adab,    c 
civil,  poli,  affable,    ùta 
w->ly    m    ber-ilmu   de 
adab,    il  est  savant  et 
(3/.  H.  217). 

f  Jl  ndum  (Ar.),'  tout 
du  ciel  et  de  la  terre  q 
peut  embrasser.  Ile  ^3 


âlam  dân  udum  ïtu,  qui  a  fait 
le  monde  et  tout  ce  que  nous 
pouvons  voir  (if.  H.  30). 

yOl  adar  ou  tidar,  âgé. 

y*  Jl  udara  (S.  flErç  adara),  l'at- 
mosphère, l'air,  le  ciel,  le  firma- 
|  ment.  e>l  jl  >>l  J^l  ^^  J*f  «j 
^jy  fàto  ber-nefas  ïtu  udara 
adâ-na,  ce  que  nous  respirons 
n'e*t  autre  chose  que  l'air  (JV. 
1%U.  60).  >>U  AiV  memânah 
ka-udara,  tirer  une  flèche  en 
lair.  ^lT^^U  me-lâyarg  ka- 
udara,    s'élever  dans  les  airs. 

è  &J?  bïïruig  yanj  di- 
«dam,  les  oiseaux  qui  sont  dans 
le*  airs.  j*\  jj  ùjy  Oy  y* 
iêwa  j>ûn  tûrun  deri  udara, 
une  divinité  descendit  du  ciel. 

**  <£*"  Cr'  **i/*"*  seperti 
akan  sampey  ka-udara,  sem- 
blait toucher  aux  cienx  (if.). 

ry  j!  adtrâja,  titre.  (Selon  KL 
pour  adi-raja,  de  deux  mots, 
S.  adî,  excellent,  et  reja  =  arja,  \ 
bonheur.) 

j*Ol  âdas,  fenouil,  carvi.    — 

j^U  âda*   munis,    de    Tanin. 

U+X9  —  âdas  pedbs,  aneth? 
^j-  CY*-  —  âdas  xïna  CHU- 
tium  anizatum  KL), 

(Jav.  et  8nnd    w^a^    adas. 
Mak.  /^h&s^  adasa.] 


iSU 


7f> 


3' ant* 

<jU*  mery-âni,  tendre  des 
fils  pour  tisser  (AV.). 

»3  '      aney  -  àney ,      fourm  i 
blanche. 

(Bat.  v>sy/>g^  ané~  ané, 
nom  d'un  ver  à  tête  noire,  qui 
fait  son  nid  dans  la  terre.] 

cSwi  aniyàya,  aniâya  (S. 
SPÏTRI  anyâya) ,  oppression, 
injustice,  tyrannie,  tort;  être 
opprimé.  ^Jl  ^L'I  c^  «JL-p^ 
ji~P>  baraiy  •  siâpa  ber-bûat 
aniâya  âtas  rayat-ku,  quicon- 
que fera  une  injustice  à  mes 
sujets  (if.  1{.  81).  ^b  £  àA; 

<-*.  C^3  '5»«^  y«*J7  di-ambil- 
fia  dergan  aniâya,  pays  dont  il 
s'est  emparé  par  la  force  (i/.). 

di -aniâya  ûleh  ôrarg  itu,  nous 
étions  opprimés  par  ces  gens 
(if.). 

^T^  mé>?!7  "  aniàyn ,  oppri- 
mer, tyranniser,  commettre  des 
injustices.  ^  ^Li.  jL"  *?orfa 
merg- aniâya  dût,  il  ne  lui  fit 
aucun  mal  (f?.  43).      Jo|  Cj^l 

aniâya  âtas  diri-na,  cet  homme 
se  nuit  à  lui-même  (if.  /il.  81). 

^«!/  t&'antâya,  qui  est 
opprimé,  que  Ton  a  tyrannisé. 


r-r     -  • 


JU 


^Lijj  I*£)  -XÎp  ^L-p^  bararg- 
siàpa  deri-pada  rayât  ter- 
aniâya,  tous  ceux  des  sujets 
qui  ont  été  opprimés  (J/.  if.  81). 

ôrarg  yarg  ter-amaya  dân  ytny 
merg  •  aniâya ,  les  opprimés  et 
les  oppresseurs. 

^"Lûj**  menj-anùiyâ-îj  faire 
du    tort    à,    niiir  à  quelqu'un. 

â.<w  metg-aniaya-i  segala  rayât- 
na,  il  opprimait  continuellement 
ses  sujets  (A/.)- 

•£  Lu**  m^/jr  -  ttw  /Wyâ  -  Aw/, 
persécuter  quelqu'un,  faire  cau- 
ser du  dommage  à  quelqu'un. 
^Ub  JX*  £  £^1  OU>  £,1; 
bâranj  di-vuina  ôratg  yarg  /ten- 
dait di-anïayâ'kan-na ,  partout 
où  Ton  voulait  qu'elle  causât  du 
dommage  (//.  Ab.  145). 

ôXjIm*  perg~anwyâ-any  ac- 
tion de  persécuter,  persécution, 
tyrannie,  injustice. 

[Jav.  vnyvnin^  aniaya.] 

v^Xj)  anëka  (9.  ^nen   <**<#«, 

multiple,  divers),  une  variété  de 
différentes  sortes ,  toutes  sortes. 
XX*  —  anêka  benda-benda, 
une  variété  de  choses  précieuses. 
^/^O  —  anëka  per-malw-an, 
différentes  sortes  de  jeux.  ôXày 
Yb  TjLil  jâ>J  bûah-buàh-an 


derf'-pada  aneka-anêka  bâgey 
des  fruits  de  toutes  les  espèces 

On  trouve  aussi  jJLû^-m»  m 
banëka   pour   jLil  t^-w  *yi 


anëka. 


ÀàJ]  im-tah,  v.  ^1  *wi'. 


A*jJi  anïburg  —  *-+»  mbuy. 

àLj)  irii-lah,  v.  ^1  «*/. 

*J  1  anu,  un  certain,  un  tel,  vagut 
indéfini.  —  Pjy  ôrarg  ânuj  i 
certain  homme.    JL**    «7  -  ân\ 

un  tel.  yL*»  Jjîl  ^y^c^  i 
tetâpi  dî-namâ-kan  ânah  * 
ânu,  mais  on  le  nomme  le  f 
d'un  tel  (//.  Ab.  17).    ùW 

l£^  ^  Ajjta  £p->  fJO--'  ^ 
yl  jPrte/r/  zemîin  Cinu  ada  i 
ôraig  dâgarg  ddtanj  derî-pa\ 
nagrï  Cuni,  à  une  certaine  époq 
un  marchand  venant  d'un  eerfe 
pays  (.1/.  R.  97). 

[Jav.  et  Sund.  *>»m\  anu.  B 
v>-^  anu.  Mak.  et  Bug.  ~s 
anu.  Day.  anu.] 

*))  ânmv,  nom  d'un  palmier  (i 
guérit ff  sarrharifera)  (Cr.). 

JLîl  mvak:  1°  enfant,  le  petit  d 
animal  ,•  2°  on  se  sert  de  ce  n 
pour  désigner  la  chose subord 


ane  autre,  qui  en  dépend 
en  est  l'accessoire:  3°  ce 
Jt  employé  pour  les  dimi- 
4°  il  indique  l'origine. 

•>l  —  ânak  âdam,  les  en- 
l'Adam,  le  genre  humain. 

—  ânak  argkaty    enfant 

f-   s}j^    —    ânak   ban-  ! 

enfant  adultérin.   +Ju  —   ! 

*    J     '         I 
buigsu,  le  dernier  né.  —   \ 

nak    dâra    ou    ^30   — 

yâdis,  une  fille,  une  vierge. 

—  â?iak  ganipaig  ou  iu<r  — 
kinxirg ,    enfant    bâtard. 

•  ânak  ijûgur,  un  avorton. 

—  ânak  kâtcïn,  enfant 
le.    «lil   —    ânak   ïnarg, 

ason.  53KJ  —  ânak  laki- 
m  garçon.  ^^  —  ânak 
un  esclave  né  dans  la  ; 
î  du  propriétaire  de  la  ; 
>y  —  ânak  mïida,  neveu, 
enfant  du  frère,  ôy^i  — 
perampîian,  une  fille.  — 
Inak  ptâtu,  un  orphelin. 

—  ânak  sâ?iak,  neveu, 
enfant  de  la  sœur,  p-1;  — 
-ô/a,  un  prince,  fils  de  roi. 

—  ânak  sô/oiy,  le  premier 
£  —  ânak  tïri,  beau  fils. 
Ile.  ô^J»  —  ânak  tartina, 
îe  homme.  Jïuiï  —  ânak 
l,  enfant  unique,  y^f^  — 
xûxu}    les    descendants, 


il 


77 


postérité.  J»y  —  ânak  kuda,  un 

poulain,  i^i  —  ânak  kambirg, 
un  chevreau,    il*  —  ânaA  sâpi, 


un  veau. 


2°  Ajj  —  ânak  bûah,  les  des- 
cendants d'un  chef.  «jU  —  âwai 
dâywiy ,  un  rameur.  JUIi  — 
ânai  genta,  le  battant  d'une 
cloche.  Su  —  ânak  kaki,  les 
orteils  du  pied,     jfîr   —  ânak 

ku?ixt\  une  clef.  AjJ  —  ânak 

m 

lïdah,   la  luette.   àAI    -    â/i«A; 

limpah,  la  rate.    A»lî   —    â?KiA: 

pânah,  une  flèche.  y*|/  —  ânaA 
prâhu,  les  personnes  faisant 
partie  de  l'équipage  d'un  bâti- 
ment, ïjj  —  ânak  rûda,  les 
raies  d'une  roue.  Cj*T^^  ~~ 
ânak  rambïït-an,  épingle  à  che- 
veux. ^\j  —  ânak  târyan,  les 

doigts.  j\*J  —  ânak  targga,  un 
échelon,  une  marche  d'escalier. 
A-Jl7  —  ânak  teïivga,  le  carti- 
lage de  l'oreille. 

3°  &y*  —  ânak  sTugey,  une 
petite  rivière,  un  ruisseau.  -- 
y[>  ânak  bâtu,  un  gravier. 

4°  y$j^>  —  ânak  nagrl,  un 
enfant  du  pays.  y^+  —  ânak 
midâyu,  un  Malais,  ^yc^  — 
ânak  xlna,  un  Chinois.  -- 
^*2j>\  ânak  irïïpa,  un  Européen. 


78 


On  dit  —  Jjy  ber-gràk 
ânak  on  —  Sy  gûaur  ânak, 
accoucher  avant  terme,  faire  nne 
fausse  couche. 

J^»  ber-ânak,  qui  a  de»  en- 
fanta; devenir  père  ou  mère, 
accoucher.  ùjS  Jy*>  ùy  S* 
ï,j*  Pjj^"  ,_£■]/  maka  titan 
pntrï  ptin  ber  ■  ânak  sa  -  ôrara 
laki-lâki,  alors  la  princesse  ac- 
coucha d'uu  fils  (R.  8).  jil^  jf\ 
ânak  ber-ânak,  de  père  en  fils, 
de  génération  en  génération. 
*jU  —  ber-ânak  ber-bûah, 
avoir  des  enfants,  devenir  chef 
de  famille  {II.  Ab.  7). 

(j*!/*  per-ânak,  engendré, 
qui  est  mis  au  monde.  /^\j>\ 
JUs^îaUj'^Î  ibrâkïm per-ânak- 
lak  isahâk,  par  Abraham  fut 
engendré  Isaak  {N.  1).  J^ 
&y\  Jjl  ilJuVfii  apa-bita  di-per- 
ânak-lak  iïlek  ibû-iia,  lorsqu'il 
a  été  mis  au  monde  par  sa  mère 
(H.  Ab.  21). 

^yJU'j'_  ber  -  ânak  -  kan ,  qui 
donne  naissance,  qni  met  au 
monde  un  enfant.  ^St\j>  Oyu\ 
Y-*  ia-pRn  ber  •  ânak  -  kan 
/ïamba,  elle  me  mit  au  monde 
M.  150). 

£*j\fi  perdnak-kan,  qui  est 
mis  au  monde,  qui  est  engendré, 
descendant.      JjJj  c£*\f  J& 


seaala  per-ânak-kan  w 
les  descendants  des  Ho 
(//.  Ab.  160). 

^yJblyù  be  -per  -  âna 
qui  fait  engendrer,  qui  fi 
des  enfants,  ^i  lJ&\/ju 
âku  hendak  be-per-âr. 
dia,  je  le  ferai  engendn 
ferai  devenir  père  ( 
f\  J^l»  AJu»  aUI  alla, 
be-per-ânak-kan  âku,  1 
fait  avoir  des  enfants  {B 

1^ju]^û  ka  -per  -  âna 
qui  est  de  génération,  i 

ânak  -  kan  deri  baiym  i 
d'origine  venant  des  San 

jylîl  anâk-an,  int 
l'argent. 

,£\A  J^l  ânak  -  anàk  - 
fantillage,  ponpée,  jou< 

fants. 

^U«ê  pera-anâk-an, 
d'une  mère,  utérus, 

Cr^i^  per-anâk-an, 
progéuiturc,  génération, 

zj  6y>  S'  «u 

«égala  per-anâk-an  Cari 
quels  fnrent  les  enfants  d 
0.  15).  j^ùh  L.x 
JÛ*»cA»  per-anâk-an 
dân  ka-tebîls-iin  deinan 
oenx    qui   étaient    nés 


&1 

et  ceux  qui  avaient  été 

i  (fi.  22). 

*    kanak  -  kânak,    petit 

r  w  i?««  men-jadï-kan 
i  kanak-kânak  plila ,  et 
de  nouveau  la  forme  d'un 
îfant  (if.  14). 

.  et  Sund.  w*g*w  anak. 
■*-5^\  anak.  Mak.  et 
**s*  awa.  Day.  anak.  Tag. 
*V*/Ti  a /ta  A.] 

\hâr  (Ar.^xJ),  renoncc- 
lénégation  (O.  M.). 

ikda9  v.  Ju>Jl  a/2a£a/?âa. 

lklyâd(Xr.  jU),  soumis- 
béissance. 

nakanda  (composé  de 

ik  et  de  la  particule  jJ 
[ni  s'applique  aux  termes 
enté  en  style  élevé),  enfant 
etion   royale    ou    noble. 

W  îf\yy  cjOÎ"*  cli-brï- 
8U  âkan  a  nakanda  ïtu, 
nna  son  sein  à  cet  enfant 
H.  16). 

it  aussi  Juul  anakda  dans 

e  sens,  ç^  ^pj  J£ju  jJul 
itirggal  derganyatïm-na, 
afant  royal  reste  orphelin 


& 


79 


AjXîl  ankruh,  en  hâte,  avec 
précipitation  (AT/.). 

jXÎf  angU  (Pers.).  v.  fs\arggû. 

r£j)  (mgiïr  (Pers.),  v.  jyè>\ 
arggûr. 

AjSJi  anuqrati  (S.  fl-j/J^  anu- 
graha),  don,  présent,  bienfait, 
faveur.  —  ijjf  meni-brï  anu- 
grhh y  faire  un  présent,  accorder 
une  faveur.  —  xjf  terïma  anu- 
grhh, recevoir  un  don.y  \y»  àL^j 

j^L.  Pjj\f\*  <y\  ffi  brï-lah 
suâtu  anugrhh  âkan  dâku 
ôrarg  misl&n,  faites-moi  un  don 
à  moi  qui  suis  pauvre  (if.  97). 
I>^jI  t*J*y.J  J^juI  ampat  ribu 
derham  anugrhh  -  mu ,  votre 
présent  de  quatre  mille  drachmes 
{M.  R.  167). 

>J^>I«*  merg  -  anugrâk  - 1\ 
faire  une  faveur  à  quelqu'un, 
favoriser  quelqu'un.  ^>y*\  Ota 
Jtp^jij  «JJul  &\jô  dân  anu- 
grâh-i  padâ-  fia  ampat  ribu 
derham,  il  lui  accorda  quatre 
mille  drachmes  (A/.  11.  469). 

^VJKjXJjK*  meig-anugrhh-kan, 
accorder  une  faveur,  faire  don 
de  quelque  chose.  ^^Xj^Mj  ^lA** 

J yJ>  by*>  Jô  l>*W£  y  \  supâija 
di-  anugrhh  -  kan  -  fia  âku  ka- 
rnjâ  -  an  pada  sa  -  bliah  nagrï, 


80 


*P 


afin  qu'il  me  donne  le  gouverne- 
ment d'une  ville  (IL  57). 
[Jav.  Ki\a2jvn\  nugraka.] 

yj*f^  Ingris,  v.  ^Jl\  ùygris. 

r^l  inxa-inxa,  temps  clair, 
beau  (l'y.). 

t^f**   enotf,    monsieur,   maître. 

jl^y  ta  ber-kâta  tiian  âtaw 
enxi  sahâya  pùtta  dûa  jjorkàra, 
on  lui  disait,  monsieur,  ou  bien, 
maître,  je  vous  prie  de  m'accor- 
der  deux  choses  (//.  Ab.  30). 
On  trouve  aussi  J^£l  enxilç. 

[Jav.  *mt~m%r7j\  etixik.    Sund. 

»>n*a\  lilXlA 
6* 


ï  anxu,  sorte  de  radeau  (L.). 


[Jav.  un*]vrm\  anxOy  espèce  de 
filet,  ableret.] 

S^l  mvxakj  petite  claie  en 
bambou,  sur  laquelle  on  place 
des  mets  qui  doivent  être  donnés 
on  jetés,  avec  des  vues  supers- 
titieuses, par  exemple  pour  ob- 
tenir la  guérison  d'un  malade. 

A 

-  £y  bwwtng  cmxukj  mettre 
sur  un  chemin  ou  faire  emporter 
par  l'eau  la  claie  nommée  anxak 
avec  les  mets  qui  sont  placés 
dessus. 


1 

J^J  etiocik,  v.  j£\  et 

JLs£ï  enxok,   goutte, 
tisme  (Cr.  liatav.). 

[Jav.   ri*<n<n*zmtimi\   éliX 

**-'    anxtirg,    odeur 
A*£'  unxwrg,  sac  de  ' 

ambil-na  unxarg  di-ïs 
/tari,  il  prit  le  sac  qui  fut 
par  le  joaillier  (KL). 

[Bat.  v>-£^5\  unsan 
sac  pour  placer  les  chof 
oieu8es.] 

1  inœlt,  chassé,  e 
être  chassé.  JUil  «jy  ij^\ 
di-înxit-na  ôrarg  gûni 
il  chassa  les  gens  de  la  m< 
(litt.  :  furent  par  lui  chasséi 
tnxït,  va-t'en ,  retire-toi  ! 

JX*^**  meig-vnxù,  < 
expulser. 

Jw*£|y     ter  -  inxit , 
chassé ,  expulsé ,  banni.  K 

ter -ùi. vit  dei'i  nagrl  ï 
ils  furent  bannis  de  ce  pa; 

merq  *  inxi 
chasser  q.  q.   ^jXIs^** 
C*~Sj^        gombala  -  g 
meïy-  inxit  - ka  n  m  arïka- 
bergers  les  chassèrent  ( 


i 

1  Inxut,  boiteux,  estropié, 
mal  fait,  mal  tourné. 

XsZ*f£\ji  ter- inxut -inxut  y  qui 
boite,  qui  est  estropié.  \Z^\j 

ter  -  inxut  -  inxut  ta  ber-jâlan 
seperti  ôrarg  me  -  lumpat  lakïï- 
na,  étant  estropié,  il  marchait 
comme  un  homme  qui  va  en 
sautant  (A7.). 

T \j^-\  iinxal-unxal,  collier 
ou  guirlande  de  fleurs. 

jWl  anjir  (Pers.),  figue. 

JL^Tl  injïl  (Ar.  J*£),  évangile, 
les  évangiles,  le  Nouveau  Testa- 
ment. 

«J-f^N    el- injïl,    l'évangile. 

£%  ^j^r  %y*t\  r^lif JL;  y  *\ 

ada  dûa  tïya  kàab-kitâb  injïl 
bakâsa  malâyu,  il  y  avait  deux 
ou  trois  livres  de  l'évangile  en 
langue  malaise  (//.  Ab.  128). 

jLf£l  injïli,  évangélique, 
évangélÎ8te.  i*f£l  \J~**  sa-kalï- 
an  injïli,  tous  les  évangélistes 
(P.  M.). 

[Jav.  ùn*ànn*i\  injiL] 

Jjs£l  injak,  foulé  aux  pieds, 
écrasé  sous  les  pieds. 

.    A 

JJf^**  mevg-injak,  fouler  aux 
pieds,  marcher  sur  quelque  chose. 

I. 


*t 


i)-5ti  unjuk,  étendu,  avancé, 
dirigé,  montré,  indiqué.  Jcs\j  — 
unjuk  târgan  -  mu ,  étendez  la 
main  (  litt.  :  par  vous  soit  la  main 
étendue).  jj\k  ji  Jfc£\  JL^U 
JX*U  tânjan -Jeu  unjuk  jpada 
hâri  kiântat,  ma  main  indique 
le  jour  du  jugement  {M.),  wJur 
s^ksC\^  iû  tampat  yatg  di-unjuk- 
ila,  la  place  par  lui  indiquée. 

.    A 

JJ-f£**  inerg  -  unjuk,  étendre, 
avancer,  diriger,  montrer,  indi- 
quer. ^ISkJs  —  merg  -  unjuk 
ka-saktï-an-iia ,  ils  montrèrent 
leur  puissance  (Mi). 

JJf£ly  ter  -  unjuk ,  étendu, 
avancé.  —  ^i  àJ^I  Tdeh  lârgan 
ter -unjuk,  avec  le  bras  étendu 
(IL  93). 

•    A 

mevg  -  unjuk  -  kan 
présenter ,  avancer  quelque 
chose,  j>\  JX*  è>y  c£jJ->  ^**  «^* 

u>j ^  &:£*** 

S*A  ^Jp  jy£ £**&**  maka  sïtâ 
dĕwi  pTcn  hendak  ia  merg~un- 

juk-kun  bUiga  ïtu ia-pthn 

ber-diri  di-dâJam  gâris  maka 
tâigan~na  meig-unjuk-kan  ka~ 
luar  gâris  ïtu,  Sita  Dewi  voulut 

lui  présenter  la  fleur et  se 

tenant  en  dedans  de  la  ligne 
tracée,  elle  avança  le  bras  en 
dehors  (H,  97). 


82 


6^ 


i 


tf 


i 


On  voit  que  ce  mot  est  sou- 
vent  pris  pour  Jff^  tunjuk. 

[Jav.  tvnKantmjf\  Utljuk.] 

jfc^l  anjiig,  chien.  0*j^S  — 
anjtig  per  -  burû  -  an ,  un  chien 
de  chasse,  ^y^  —  <*njùg  hûtan 
ou  wv«j  —  <*'\jùg  rïmba,  chien 
sauvage,  le  chacal.  —  yy  kûtu 
anjiig,  puce.  —  j\*y*  sudûra 
anjiig,  nom  que  se  donnent  les 
enfants  des  premiers  lits  d'un 
veuf  et  d'une  veuve  mariés  en 
secondes  noces.  aJIj  —  onjtrg 
tânah,  nom  d'un  insecte  volant. 

Prov.  j£U^  jUf  Jiuù  £f£l 
^jI  anjiig  di-tepuk  kapâla 
men-jerglcit  ïkor,  le  chien  que 
l'on  frappe  du  plat  de  la  main 
sur  la  tête  (que  l'on  caresse)  lève 
la  queue  :  se  dit  de  celui  qui  de- 
vient vaniteux,  lorsqu'on  le  loue. 

[Su ml.  »nrnSm\  anjùg»  Bat. 
w>-g\<-ô  anjùg.] 

*L^1  mijunj,  une  salle  haute, 
ordinairement  plus  élevée  que  le 
reste  de  la  maison.  J(jU  jT}L 
f^^  sîlâ-kan  nâîk  ka-anjuig, 
veuillez  monter  à  la  salle  haute 
(Sut.  Ab.  23). 

VAf£l  anjuig  -  anjuig,  nom 
que  Ton  donne  aux  cabines  qui 
sont  sur  le  pont  dans  un  navire 
(Cod.  Mal.  412). 


11  est  probable,  qu'oi 
ment  anjuig  signifiait  i 
destinée  à  recevoir  les 
et  les  visiteurs,  d'où  : 

meig- anjuig. 


jj3    —    meig  -  avjurg 
visiter  la  tombe,  «j  £ 
Jw    merg- anjuig  âk 
sàkit  j  visiter  ceux  qui  i 
lades  (M.). 


meig-anjuig 
tcrq.q.  JjS~*JJ 
^Jlîi  supàya  âÀ'u  per^ 
anjûvg  - 1  bajjâ  -ku,  i 
j'aille  visiter  mon  pèi 
Ibr.  13;.  *jl*  J>j?** 
maJca  Aïltca  meig  -  c 
sârah ,  or  Dieu  visit 
(B.  28). 

tfy*&  anjuig -an,  vit 
tation.  —  Çjj\  ôrarg  a?i 
nom  de  certains  servite 
les  princes. 

ùfa&per-anjîtn/ 
droit  où  l'on  reçoit  Ici 
—  **JJ  ruinait  per  -  aw 
une  maison  qui  sert  à 
les  visites;  ou  qui  pos 
salle  élevée. 

ka  -  anjuig  • 
est  visité  ;  ce  qui  arrive 

'£'*£?'  ^^y    oer  - 
kanjîiig-an ,  se  visiter  i 
ment,  se  trouver  enseml 


tf 


1 


1 


{fy*£\/  ber-anjunj-an ,  nom 
d'un  animal  marin  (M.). 

1  (Mljutg,   action  d'élever, 
""  d'exalter. 

V£f£l  anjufg-anfufg,  la  pièce 
de  bois  qui  est  en  haut  d'une 
voile,  et  que  Ton  peut  hausser 
et  descendre  (KL). 

.    A 

;*-f^**  meng-anjurg,  élever, 
exalter. 

£**&£**  merg-anjuiy-kan, 
enlever  q.  ch.,  porter  une  chose 
en  haut. 

j**J  anjmy-anjary ,  nom 

Tune  plante  (elaeocarpus)  [Kl.]. 


1  hijap. 

utf^i  ber-injap ,  être  très- 
occupé,  surtout  à  cause  d'un 
grand  nombre  de  visiteurs  qui 
vont  et  viennent  (KL). 

*^£  1  atijatn ,  tressé ,  entrelacé. 


.    * 


■Ti^H  enjtit,  élastique,  exten 
sible;  tiré,  allongé  (L.  et  O.). 

.    A 

J^s£**  merg-enjut ,  tirer,  al- 
longer, détendre. 

■^s^)  injat,  heurté,  frotté  contre 
quelque  chose,  àj'Ij  «xî  v^^Uj  J^s£l 
w/a£  kapalâ  -  /*a  j)ada  tânah, 
heurter  de  la  tête  contre  terre 

(3/.). 
J*s£\j>  ter-înjat,   qui  heurte, 

qui  frotte ,  qui  pousse.  ^jÏ  ^U 

^1  *J*s£]^j  ra<û°£  lâyar  ter -injat 

wtgîn  ,  hissez  les  voiles ,  le  vent 

fraîchit  (il/.). 

m**»  injifl,  essieu  d'une  roue, 
çond  d'une  porte,  charnière 
(Holl.  hangseC). 


*&**  meiy  -  anjam ,  tresser, 
entrelacer,  •  tordre. 

*^£)    injam,    radical   de     ^3 
jjùijam.  *. 

j*£\  unjam. 

P?^**  merg  -  unjam ,  frapper, 
enfoncer  quelque  chose,  p.  ex. 
un  morceau  de  bois  dans  la 
terre  (7\7.)« 


s£ )  anjir,  v.  j*d\  tutjîr. 


»  anjur,  remué,  avancé  ;  qui 
fait  saillie ,  qui  s'avance  ;  p.  ex. 
un  cap  dans  la  mer. 

jf£\/  ber~anjur}  qui  avance. 

.    A 

jfï**  menj-anjury  avancer, 
aller  devant,  conduire,  «j  ylj 
JXjI  Jj-*Aî  yj^\*  j*^**  bâta  yàry 
merg-anjur  di-âtaa  tâsik  Uu, 
le  rocher  qui  s'avance  au-dessus 
du  lac.  jfï*  jJ\  £  jjS J& 

A  m 

£y  ^jy**  ^*>}  Hpgala  kadey 
yaîxj  anjur-meiy-anjnr  itu  di- 
stlru/t-fîa  bïiaiy,  ordonnaient 
d'abattre  les  boutiques  qui  sor- 

G* 


H4 


\ 


?Js.  &^&  »' 


•    ^f 


taicnt  de  l'alignement  (5.  Mal. 
339). 

v^rf^**  «w?^  -  anjur  -  Z,wi, 
précéder  quelqu'un,  conduire, 
guider  quelqu'un,  faire  avancer. 

m 

A  tïadâ-lah  ta  merg-imjur- 
kan  pe-karjâ-an  ber-prh/rg  ïtu, 
il  ne  conduira  paR  plus  loin  son 
expédition  militaire  (if.  152). 
^jptf  ^Jj^s^**  mevg  -  anjur  -  Jean 
tâiyan,  étendre  les  bras  en  avant. 

perg  -  anjur,  qui  guide 
ou  sert  à  guider;  conducteur, 
officier,  y U^j  j*^*  *J*^f^*  M 
y^>*  yaiy  men-jâdi  perg-anjur 
ber-jâlan  da/iûlu,  les  guides 
marchaient   les    premiers.     y\ 


.    A* 


.    AA 


â^a/*  men-jâdi  penj-anjur-na 
dâlam  per-jalân-an  ïtu,  pour 
leur  servir  de  guide  pendant  le 
voyage  {IL  I).  30). 

C)jjf£\j*£\j>  ber-  anjur-  anjûr- 
an,  avancer  toujours,  aller  con- 
tinuellement; avancer  tous  en- 
'semble.  t>jjf£\  j^y%  jfi*  *£* 
V^i/  maka  pâtek  ber-anjur- 
anjTtr  -an  per  -  lahan  -  lâhan, 
votre  serviteur  s'avancera  tout 
doucement  (B.  54). 

j£r*  telanjur,  qui  avance  la 
langue,  qui  a  la  langue  trop 
longue,  babillard. 


-a 


\ 


-  i 


On  trouve  aussi  j>*^\  ujur  e-  -l 
merg  -  Ujur.  J*»y*  ^  - 

O $  j$  tânah  -  fia  me  ry -ujur 
lâut,  cette  terre  s'avance  e  n 
forme  de  .pointe  dans  la  mr  r 
(H.  1).  218). 


s 


[Kw.  ann\  njanjur,  devant 


j  w  3f^**  mevg-anjal  ko 


-J 


.    * 


6â/*°,     rebondir    (d'une    balL 
d'une  boule,  etc.)  (KL). 

vj^l  anjol. 

^<Jf^!/  ber  -  anjol  -  anjol 

rjf^j^l  ter -anjol -anjol,  hau. 
ser  et  baisser  la  tête,  p.  e 
par  somnolence. 

vJ^l  unjùL 

.    A 


ftieft/  -  unjal,    enfe: 
mer,  serrer  (A)'.). 

rv-JL«^i  unjal-unjal  =  X  J^ 

unxal-unxaL 
U  )  iniïâ  _  ^1  m  et  c^l  ïnaiy  - 

J^J  1  anto  (S.  5^T  awta ,  fin). 

JXjLj  her-anta ,  et  ^*^]^ 
her-anta-ber-anta  ?  tout-à-fait 
jusqu'à  la  fin. 


1 


zà 


v/ 


b1 


85 


il  onta,  chameau.  —  JlX 
gombâia  onta,  un  gardien  de 
chameaux.  —  ç-jy  lûrurg  onta, 
autruche. 

Selon  Marsden  du  S.  37?  mais 
pins  probablement  de  3T?  nstra. 

A 

Prov.  £j>*  C&s*  S*i\  onta 
meneràfi-kan  dîrïy  le  chameau 
se  livre  lui-même:  venir  à  jubé, 
baiser  la  pantoufle  (A7.). 

[Jar.  n,nêa\  UHta.  Slind.  nvnt<ia\ 
B**  t        toi, 

onta.  Mak.  ~*<~*  unta.] 


uil  intahi,  v.  l^'l  ïntihâ. 


tJl  antâra  (S.  WR{  antara, 
intervalle),  entre ,  parmi  :  inter- 
valle d'un  lieu  ou  d'un  temps  à 
un  autre.  Ou  —  antâra  mata, 
entre  les  yeux  JUpÏ  OU  >y  — 
antâra  bûmt  dân  lâigà ,  entre 
Je  ciel  et  la  terre.  &\J*j\  ib  da- 
tant antarâ-fia,  dans  l'intervalle. 

*****   U~   (S*   c*]/^   antarâ-na 

lima  blhs  depa,  leur  intervalle 

est  de  quinze  brasses.  fs\  àU^L* 

\JjA+p  j£*>JZ\ï  mubàrak  -  lah 

argJcaw  di-antâra  segala  per- 

ampûan ,  vous  êtes  bénie  entre 

tontes    les    femmes    (JV.    92). 

e>jj-»  juîl  ^yi^o    dixampur- 

kan   antâra   ka-duâ-na,    que 

Ton  mêle  ensemble  (Indr.  263). 

Ju*  jP^>U  jtSI  ùy  jiT  JU 


moka  bagïnda  pûn  antâra 
tïdor  dergan  jâga ,  alors  le 
prince  était  entre  le  sommeil 
et  la  veille,  /i  demi  endormi 
(K.  10). 

jUiJ^i  £er  -  antâra 9  qui  est 
entre,  qui  forme  intervalle.  jU 
JUjl  £jl$  ^Ji  jt*l^  tiâda  ber- 
antâra  lâgi  pâdavg  ïtu,  il  n'y 
avait  plus  d'intervalle,  d'espace 
vide,  dans  la  plaine  (J/.). 

eJ^i^*»  mevg  -  antarâ  -  «', 
mettre  entre,  placer  parmi, 
insérer. 

JZ\j>  per- antâra  vtjzièperg- 
antâra,  qui  tient  le  milieu.  —  £>j! 
ôraig  per-antâra,  médiateur. 

l>*]/u]^  per-antarâ-an,  mé- 
diation, intercession,  interpo- 
sition. 

jU.)o  bel-antâra  (ce  mot  se 
trouve  ordinairement  joint  à 
*-~y  rimba,  ^k  hïîtan  ou  wlî 

pâdaig).  j£%  £j^>  jU#^L  w%*j 
rimba  bel-antâra,  h  titan  bel- 
antâra,  une  vaste  forêt  déserte. 
j£%  £.>lî  pâdaig  bel-antâra, 
un  désert. 

0*']/^^  bel-antarâ-an,  pas- 
sage, corridor,  antichambre. 

[Jav.  et  Snnd.  »j>wn\  antara. 

«si/ 

Bat.  v>^\5gs$  awtora.) 

Comp.  Lat.  tW^r,  Gr.  èvroç, 
AU.  ?ewter  (E.  Burnouf). 


8(5 


A3) 


Aiil  antah,  expression  de  doute, 
je  ne  sais,  qui  sait,  on  ne  peut 
dire,  reste  à  savoir,  peut-être. 

lH*  {y  —  antah  nen  mdna,  on 
ne  sait  qui.  jo  OU  —  antah 
ka-mâna  pergi,  je  ne  sais  où  il 
est  allé.  JJJuï  aZî!  Ij  aL'I  antah 
yâ  antah  tïdak,  peut-être  oui, 
peut-être  non.  ax&*  ^  ji->  *»*\ 
antah  dëtra  antah  jin-kah,  est- 
il  un  Dieu  ou  un  génie  V  aZi'I 
^^Jlj  jfj  kZJu\  antah  ampat  lima 
râtua,  environ  quatre  ou  cinq 
cents.    £  ^  ^Ll  Jl^  £1 

T^^w  ^^  Py.J*  GHtol'  hr-bràpa 
bâîïak  -  îla  waiy  -  na  ynnj  ter- 
bûwaiy  deiyan  sîa-nïa}  on  ne 
saurait  dire,  combien  d'argent 
ils  ont  dépensé  inutilement  (7/. 
Ah.  79). 

Àlil^j  ber-antah,  qui  doute, 
qui  est  inquiet.  —  ,j\  J^èL»  aIIxjL 
niarykin  -  tW/  saïga t  ta  ber- 
antah,  elle  fut  beaucoup  plus  in- 
quiète encore  («S'.  /M/.  77). 

^yo  I  a  Tito  A  -  ka  n  —&\  antah. 

iSjJ*  tyt  £?  —  antah  -  kan 
pergi  mem-bûaiy  diri,  serait -il 
allé  se  détruire  (.)/.). 

Ce  mot  paraît  être  pour  àJU! 
anâtah  formé  du  jav.  vmn\  ana% 
être,  et  du  suff.  àS  tah  indiquant 
une  interrogation. 


Ali)  antah,  non  bien  décortiqué—^. 


aZîI^j  ber-antah)  qui  n'est 
bien  décortiqué.  —  sjy  br 
ber-antah,  riz  qui  n'a  pas  é 
«assez  pilé. 

r&Jl  entah-entah,  descend* 
au  sixième  degré  (AV.). 

d£j)  anteh,  filé,  être  filé. 


s 


re 


..  * 


mety-antehj  filer,   fai 
du    fil.     ij  t&*4  î/^   jantTmdJ. 
metg-anteh  be?ui7ff ,  un  rouet    /i. 

filer  (7/.  136). 

On  trouve  aussi  JuIj  gantek  <?t 
^sH  an/e.  D'après  la  forme  que  o* 
mot  se  trouve  avoir  dans  plusicu  *"» 
des  langues  de  l'archipel  indien,  1* 
radical  doit  être  aIIj  gant  eh  .  îout«*^- 
l'oû»,  pour  le  dictionnaire  j'ai  prélV?  *"«* 
la  tonne  tCii  anteh,  parce  que  c"c»  sst 
celle  que  l'on  trouve  ordinairemo  ■  "■* 
dans  les  auteurs  malais. 

[Sund.  ^ntjêo^  kantéh.  13**  *• 
«S'-p-^tSgO  nutiygantù  BI***** 
>xA.  gant/.  Day.  kantïh.] 

m 

^),  fin,  terme;  fini.  OO  V^l 
intt'hâ  el-kalâm,  fin  de  la  lett*"* 
(7t\  Tr.). 

{6j\  antej/  pour  J^*>  Atatty  f* 

aussi  pour  àI>T  anteh. 


ntey,    cordon,     fil   d'un 
tûkal  {KL). 

jj\j>    ber  -  untey  -  a n,    être 
rdon,  pendre  à  dos  cordons. 


87 


vntimun  — 


05° 


tïmitn. 


entelro   (Port.),  entier, 


ïtak,  douleur  causée  par 
al,   ou   par  une  blessure:   I 
é,  souffert. 

m*  merg-antak,   causer  de 

ileur.  •--  Aj'U  nânah   me)g- 

',  T ulcère  fait  mal,  souffrir 

ileur  de  l'ulcère  (M.). 

* 
tt.    v>ruc\999\    ontak.] 


tukf  sommeil,  assoupisse- 
:  assoupi,    otl)    —    antuk  , 

profond    sommeil  :    très- 
pi.    fy  ùyUil   JSI   jU 

^^JvIS  moka  antuk  lelàp- 
)er-làku  ka-âtas  ïbrâhïm, 
lara  fut  surpris  d'un  pro- 
sommeil (B.  20). 

\j>  ber -antuk,  qui  a  som- 
qui  s'endort;    qui   heurte 
3    quelque    chose   (comme 
u'un  qui  marche  en   som-   ' 
int).  ; 

«•    menj  -  antuk ,    dormir, 
ciller.      lt  £tj~>  —  m  erg-   ' 
c  serta  mimpt,  s'endormir  i 


et  rêver.  JUêL*  Jr**  ùjH^  ^ 
moka  ia-pUn  merg-antuk  sârgat, 
ils  dormaient  profondément  (li. 
148). 

Prov.  Jlû  {f&jp**  Jp^»  Pj^l 
ôrarg  merg-antuk  di-mrwrg-kan 
bantal,  passer  un  oreiller  sous 
la  tête  de  quelqu'un  qui  a  som- 
meil: dire  à  quelqu'un  des  cho- 
ses qui  lui  plaisent,  qui  lui  sont 
agréables  {H.  Ab.  3). 

j£|/  ter -antuk,  heurter  le 
pied  contre  q.  ch.  (comme  quel- 
qu'un qui  marche  en  sommeil- 
lant). —  y\>  bâtu  ter -antuk, 
pierre  contre  laquelle  on  heurte  ; 
pierre  de  scandale. 

sy^\y  ter  -  antuk  -  kan,  que 
l'on  fait  heurter.  &$S  —  ter- 
antuk-kan  kapalâ-iïa,  il  se 
heurta  la  tête  (3/.). 

J£j  )  entak,  appuyé  sur  la  terre 
avec  le  talon,  frappé  avec  le 
talon  ou  avec  le  pied  sur  la 
terre. 

j£|/  ber-entak,  qui  frappe. 

—  *j>ybj^3  prâhu  yavg  ber- 
entak,  un  navire  qui  tangue. 

Jp«*  merg-entak ,  appuyer 
sur  la  terre  avec  le  talon,  frap- 
per la  terre  avec  le  pied.  *-j  ij 

—  kïida  yarg  merg-entak ,  des 
chevaux  qui  frappent  la  terre, 
comme  quand  ils  veulent  partir. 


88  J£| 

meig-entak-kan ,  faire 
frapper  la  terre  avec  le  pied. 
^&S  ^xlolj  ,3****  *anibU  di- 
entak  -  kan  -  fia  Icaki  -  na ,  en 
frappant  la  terre  avec  son  pied 
(//.  Ab.  121). 

Jfj)    intik,    retardement,    em- 
pêchement. 

Jjr*\j  ter-ïntû\    qui   est   re- 
tardé, remis,  empêché  (AV.). 

JwJifnW/fc,poiir  Jj/Zjrintik,  tache. 

JpJl  untuk,  part,  portion  (À7.). 

Jr»j^  ber-untuk,   qui  a  une 
portion,  participant. 

""'*    meig- untuk,  partager. 


wt?-)?/  -  untuk  -  ka?iy 
faire  la  part,  donner  à  q.  q.  ce 
qu'il  doit  avoir,  partager  une 
chose. 

[Jav.  MiKiMip  antuk,  obtenir.] 

4Cj)  Cintirg,  pendre,  être  pendant. 

riZil  antùg-autirg }  pendants 
d'oreilles,  joyau  qui  pend:  ba- 
lancier d'une  horloge,  pendule. 
•lÂlî  jJû  jl  4u  JXjI  Xiûj\  antitg- 
antivg  ttu  yarg  fidn  ka-pada 
telirgâ  -  mu ,  les  pendants  que 
vous  avez  à  vos  oreilles  (11.  108). 
Ontoig-antinj,  pendiller. 


<r 

XiZAy  ber-antiiy-antùtg,  q 
a  des  pendants  d'oreilles.  j£  - 
e>Ulî    ber  ~  antivg  -  antivg  pa 
te-tngâ-na,  ayant  des  pendant 
à  ses  oreilles  (J/.). 

//«-il    antïig-an,  nom  d'i 
arbuste  dont  les  fleurs  resseï 
blent  à  des  pendants  d'oreilli 
(acroceph a lium  diffusum) . 


a 
U 


in 

ÏS 


[Jav.  miiïvnâï  antivg -anti 
et  Sund.  «*i2j\  antivg  9  pendants 
d'oreilles.  Bat.  ">-3\5^^> 
v>-5\5t5  antivg-antivg.  Ma  le  . 
~*<^avttrg.  Day.  antivg  et  anfêT— 
antivg.] 

4Cj\  antewg,  pour  ^'1  antci7*  ^ 
pilon. 

*&)  entarg  -^  jj  &?*&£  (À7>    • 

*fcj]  untirg,  visé  à,  dirigé  vers — -  • 

ViZîl  untirg-untirg,  un  nivea 
à  plomb  ou  à  eau. 

V  pllio  merg-  untivg  -  untùg, 
viser  à,  diriger  vers,  mettre  en 
joue;  p.  ex.  avec  un  fusil,  un 
canon,  un  niveau.  *L^  Jy  — 
merg-nntinj-untitg  bûlu  kam- 
birg,  carder  de  la  laine  (Kl.). 

jfcjl  unturg,  gain,  profit,  avan- 
tage, bonheur:  sort,  destin, 
hasard.     J^L   —  unturg  bâik} 


i 


î  fortune,  succès,  réussite, 
w  ' —  untuvg  jâhaty  mau- 
fortune,  adversité.  «Zîl  s3\j> 

*Juj  ôy  brâpa  untuigtûan 
h  dâpat,  combien  de  profit 
-  vous  fait?  ib  i£\  sJ\ 
y\e^3  apa  untuvg  dâlam 
îrjâ-an  ïtu,  quel  avantage 
;-il  à  faire  cela?    £,1  £\i\ 

apâ-ka/i  untuvg  hambay 
bonheur  pour  moi  !  (fi.  55.) 

untuvg  bâik  dan  untuvg 
t  dâtanj  derî-pada  allait, 
ospérité  et  l'adversité  vien- 
de  Dieu. 

ov.  y[»  «Zîl  ^J-c  JX»Lf  «Zj| 
untuvg  8âbut  tvmbul  un- 
bâtu  tevggelam,  le  sort  de 
rce  filamenteuse  de  la  noix 
>co  est  de  surnager,  et  le 
de  la  pierre  est  d'enfoncer 
L'eau  :  chacun  suit  sa  chance 
fortune  {H.  Ab.  217). 

%\j>  ber  -  untuvg,  qui  a  du 
leur,  heureux.oLJ^i  aI»]^ 

Csir**  4*1^  fi     ber  -  tin- 

laJi  baravgsiâpa  yavg  ber- 

demikian  aohbat,  heureux 

qui  peut  avoir  un  tel  ami 

R.   219).    A^  ^1  àlbl 

adâ-lah  ta  sa-ôravg  ber- 

rg,  tout  lui  réussit  hcurcuse- 

(/?.  63). 


89 


mevg  -  untuvg  -  Ican, 
faire- gagner,  faire  prospérer, 
donner  du  succès,  déclarer  heu- 
reux. a1*  Alil  *J*yï*+  S***  c5^ 

^U-  ^y  \jh  ^y^Zib  ta  henduk 
merg-atnhû-i  antah  telah  di- 
untuvg-lcan  hûwa  âlcan  jâlan- 
na,  il  voulait  savoir,  si  le  sei- 
gneur avait  rendu  son  voyage 
heureux  (B.  33). 

^y^ûl\y  ber-uhtuvg-kan,  qui 

rend  heureux.    ^îlil^i  ^y\  ,j\ 

ijU-   ia  âhan   ber-untuvg-lcan 

jâlan-mu,  il  rendra  votre  voyage 

heureux  (/?.  34). 

^y^ij^  be-pev-untuvg-han, 
qui  déclare  bienheureux.  J& 
£  \  sy<M^\yu  Oyu^î  J(j|  segala 
ânak  perampûan  be  -per  -  un- 
tuvg-lcan  âhu,  toutes  les  femmes 
m'appelleront  bienheureuse  (B. 
46). 

^y^perg-untïiTg-an,  action 
de  faire  gagner,  chance. 

[Jav.  et  Sund.    vnw  untuvg. 

Bat.  wr>~5>\£  untuvg.  Mak. 
~*\'-+\  ontoig.  Day.  ontovg. 
Tag.  gfc-}  ontovg,  fortune;   ha- 

sard.] 


m     •«•! 


antvt. 

iyy*\  antût-an,  nielle,  ergot, 
maladie  du  blé. 


90 


Llil 


vJ^uul  urCfolt,  éléphantiasis.  Pjj— * 

^r—  ^jS  J^Iîl  \y  sa  -  orcr  ?y  ///à 
?i?tfttl  ka-dïia  JcaJcl-na,  un  vieil- 
lard qui  était  attaqué  (le  r  élé- 
phantiasis aux  deux  jambes  (*$'. 
Mal  141). 

^]/^'  (Wltun,  pilon  à  piler  le  riz. 

ijfc)  a/nton,  en  ordre,  à  point, 
juste,  bien  arrangé,  soigné  (AV.); 
fat,  muscadin  (TV.). 

\jfà  intan,   diamant.   ^Ull  Jô 

^yo\  -XÎp  riZil  /jerda  te/irgâ-ita 
antirg  -  aidirg  derï-pada  intan, 
il  avait  des  pendants  d'oreilles 
en  diamants  (lt.  15). 

On  dit  aussi  —  y\*  bâtu  in- 
tan, diamant. 

[Jav.  et  Sinid.  J»mm4\  inten. 


m.  * 


**/ 


Mak.  /-^^*  intairj.] 


Xj*j\  antar-antar,  baguette 
de  fusil  (Prj.y 

JUl  antul,  rebondi. 

^)I1«*  menj-antuly  rebondir, 
p.  ex.  une  balle  contre  un  mur, 
une  flèche  lancée  contre  un  corps 
dans  lequel  elle  n'a  pas  pu 
pénétrer. 

^JCji  untal,  pilule;  avalé  en  pi- 
lules; un  pain  (3/.). 


merg-untaly  mettre  en 
pilules. 

Jlîl^J  ter- untal,  qui  est  fait 
eu  pilules. 

Ju«*  mety  -  untâl '-  /,  mettre 
q.  ch.  en  pilules. 

^yVlTIir*  m  erg-  untal-kan,  f:i  i  re 
des  pilules  avec  quelque  chose. 

3*»]^  mem-per-untal,  faire 
faire  des  pilules. 

^JuJjjJf  mem  -per  -  untâl  -  i\ 
faire  faire  des  pilules  avec  q.  eh- 

^yJUjjif  mem-per -untal -kart  <? 
faire  faire  des  pilules  par  q.  <1  - 
avec  q.  ch. 

OVj^l    untal'untâl-an ,   cr^ 
qui  est  avalé  sans  mastication-  _ 
pilules. 

J^«5  peig-nntaly  faiseur  de-^ 
pilules:  ce  qui  sert  à  faire  des  * 
pilules. 

[Jav.  ^Jl♦o<^^^\  untal.] 

vjui)  until,  petite  boule,  boulette  ; 
paiement  par  petites  parties 
((>.).  (Ce  mot  est  probablement 
le  même  que  le  précédent). 

[Jav.  vnJiovys  until,  petit  pa- 
quet.] 

^•Jbji  antélàs  =  ^^iM  <z/*fâ«. 

^Lju)  intteâb  (Ar.  wwJ),  rap- 
port, relation,  connexion. 


Jb1 


c$Jûi 


91 


y  le  musc  <le  la  civette- 

r.). 

wlâka  (S.  ITTôfT  rfcAa, 
lureau  sauvage. 

*a§m\   daka    et   un9ntKti\ 

} 


ihf  beau  à  voir,  agré- 
?ntendre,  précieux,  ad- 
magnifique.  —  *j  ^i^ 
7«  yafl?  indah,  des  vête- 
agnifiques.  — -  «j  t>"^î 
?â  -  an  yarg  indah ,  de 

iroles.  —  ftC? ^JiJ*  Per~ 
yaig  indah,  des  actions 
les.  —  «j  »lî  nâma  yarg 
me  bonne  réputation. 

ber-indah ,  qui  admire, 
idère.  ^1  à1*jJ],j  e>& 
Jj3  bapâ-na  ber-indah- 
n  per-katâ-an  ïni,  son 
it  dans  l'admiration  sur 
lui  entendait  dire  {IL  60). 

merg  -  indah  -  Arc?/, 
estimer  q.  ch.,  tenir 
respecter.  ^Sj^Jj\  j  jIj 
feac&z  di-indah-kan-na 
a,  il  ne  faisait  pas  atten- 
te (7f.  88).   JL^i  JJl 

/<ff  dillhat  -  /7rc  sahâya 
idah-kan  per-katâ-an- 
loroqu'il  vit  que  je  ne 


.* 


tenais  pas  compte  de  ses  pa- 
roles (  Voy.  Ab.  6). 

^JbjJ]^  ber-indah-kan ,  qui 
estime,  qui  tient  compte,  qui 
respecte.  ^)&»  vyJuJ]^  ^j\  àU  Jû* 
\y  fa  fjj\  hendak  -  lah  ta  ber- 
indah  -  kan  segala  ôrarg  yarg 
tua,  il  doit  respecter  les  vieil- 
lards (M.  R.  196). 

^1  JÛ.T ka-indâh-an,  beauté, 
rareté,  splendeur,  magnificence. 

On  trouve  aussi  aJÛ*  mindah. 

[Kw.  et  Sund.  «p«j»«n?\  éndah. 

âJU)  ondeJl,  exclamation  d'éton- 
nement. 

(*£jJl  andey,  égal,  semblable, 
comparé. 

^^5-Vj  l  andey-andey  ou  ^JÛl 
a?idey-na,  comme,  de  même  que, 
par  exemple.  &jy{  J|l  eJi"^  3^* 
Pj^jikalaw  andey* fia  ta  mem- 
bûnuh  ôrarg,  si,  par  exemple, 
il  tue  quelqu'un  (//.  Ab.  114;. 

ï^-Vj!  andey -andey  y  nom 
d'une  plante  (grevia  oblongi- 
folio). 

X ^Ju )\j>  ber  -  andey  -  andey, 
qui  use  de  comparaison.  —  J^ 
dîlduk  ber -andey -andey  y  être 
assis  et  s'entretenir  en  paraboles  : 
conférer  ensemble. 

^jû*  mandey,  comme,  de 
même  que.  T^JÛ*  mandey-man- 
dey,  parler  par  comparaisons. 


i>2 


cSJUl 


^iJu«*  merg  -  andey  -  kanf 
mettre  q.  ch.  on  parabole,  com- 
parer q.  ch. 

ù'V^jJI  andey  -  andey  -  an* 
comparaison,  similitude,  para- 
bole. 

[Jav.  nvninim\  onde,  exemple, 
modèle.  Sund.  «n^gn  andé,  sup- 
posa que.] 

C$*Aj)  undey,  sort,  lot,  chance. 

—  J>y*    me  -  lu  ta  r    un  dey    ou 

A 

—  Ç-y{  mem  -  buarg  -un dey, 
jeter    le    sort,    tirer    au    sort. 

J;\  àjjl  ^jJl  j^lToL-P^  di- 
sûruh  bnaiy  undey  avtâra 
marïka-ïtu  maka  bâraiysiâpa 
ka-lûar  undey -fia  di-bnnuh  in, 
ils  devront  tirer  au  sort,  et  celui 
sur  lequel  le  sort  tombera  devra 
être  mis  à  mort  (/>.  M.  302). 

V^jJl  undey-undey,  boulette 
faite  de  farine  et  de  sucre  pour 
être  mangée  comme  friandise. 

^l^-XJl  andawàli ,  nom  d'une 
plante  {c  issus  papillosa)  {KL). 

Oj*XJ)  andïiwan  (S.?F^  an- 
dû,  chaîne),  chaîne  qui  sert  à 
attacher  un  éléphant  par  les 
pieds. 

Jj  Jol  enduk,  parole  de  caresse 
envers  un  enfant. 


-  .•* 


m  en/ -en  duk-enduk 
endormir  un  petit  enfant  {Kl). 

Jj*AJ1  induk,  le  nid,  le  récep 
tacle  de  certain*  insectes,  L 
matrice,  le  réservoir  de  certaine 
productions  naturelles,  mère 
j^U  —  induk  mâdu ,  le  rayo 
de  miel.  ^Jj^S  —  induk  ha 
stïiri,  la  poche  du  muw 
Jtyt»  —  induk  sTitra,  la  chrç 
salide  du  ver  à  soie,  jll*  - 
induk  mutiâra ,  la  nacre  <3 
perle.  -  Otaolj  bâpa  dà 
induk,  le  père  et  la  nier 
^Oj'I  £j*}j\r  qJs  telàr  ya 
bahâru  deri-pada  induk-na,  w 
œuf  qui  vient  d'être  pondu. 

[Sund.  Mi*p\  îndurg.  Ba 
%r>^iO\^p?\  tnduk.  Ma 
~*;51  anrowg.  Day.  indu,  mèr< 

V^t-Xj]  andak-andak,  qui 

quefois  {KL). 

rj}*Xj)  unduk  -  unduk ,  ne 

d'un  petit  animal  marin,  u 
sorte  de  petit  lézard  sans  patù 
et  que  les  Malais  considère 
comme  préservateur  du  mal.  ! 
tête  a  quelque  chose  de  resse 
blant  avec  celle  du  chev 
l'hippocampe. 

ÇxjJ)  andatg,  flambeau,  tore 


faite  de  feuilles  de  cocotier. 


ÔJJl  andarg,  moucheture,  tache 
congéniale,  tache  de  mère. 

pjj)  cuuluig,  nom  d'un  arbre 
que  Ton  plante  sur  les  tombes, 
et  dont  on  fait  des  lances  (calo- 
dracon  jacquimt).  Selon  KL  il 
y  en  a  de  trois  sortes  :  yf£*  — 
andurg  hïjaw ,  ty**  —  andurg 
niera  h,  etyb  —  andurg  bâtu. 

PJoi  endiirg ,  exclamation  de 
surprise  on  d'étonnement  (KL). 

Ç'M  1/ndavg,  secoué. 

ç Jl*«  merg  -  indarg ,  secouer, 

tamiser. 
vypjÛjL    we/jr  -  indarg-  kan, 

■ 

secouer,  agiter  q.  ch.,  p.  ex.  du 
pablc  dans  un  baquet  pour  en 
extraire  de  la  poudre  d'or,  ou 
du  riz  dans  un  tamis  pour  le 
nettoyer. 

(Bat.  **>^o\-S.  indarg,  ba- 
quet dans  lequel  on  lave  le  sable 
pour  en  extraire  la  poudre  d'or.] 


|jri 


ptXj)  induiy 


jrM  andotg  ou  VpjJI  ondoig- 

ondorg,  voile  dont  on  se  couvre 
la  tête  et  le  visage,  comme  le 
font  les  femmes  pour  n'être  pas 
vues:  être  couvert  de  ce  voile. 

9-±»\j>  ber-ondorg ,    qui    est 
couvert  d'un  ondorg. 


93 

étaXj)  undarg  (ordinairement 
doublé),  lois,  statuts.  ÏjIp  IIj 
y  31*  r  P  Jol  dàlam  âdat  undarg- 
undarg  rnalâyu,  selon  les  usages 
établis  par  les  lois  malaises  (//. 
Ab.  184).^r£jJ|^Ugj?Jj 
nagrl  yarg  menâruh  undarg  - 
undarg  huJcum,  pays  gouverné 
selon  des  lois,  des  institutions 
fixes  (il).  *%>\SLî*\c>£,jL> 

4^j*j  V^jJl  l>I->  seperti  âdat 
hukum  islam  dân  undarg -un- 
darg nagrl  y  suivant  la  forme  de 
procéder  des  Mahométans,  et 
conformément  aux  lois  du  pays 
(M.). 

[Jav.  vn*p\  undarg j  proclamer. 

Sund.  hmm\  undarg.  Mak.  ^c 
undarg.    Day .  undaig  -  undaig.  \ 

rp*AJl  ati&airg-andaiiTj ,  ver- 
gue.    (Selon  Cr.  andan-andan.) 

û)<ASi  (indatl,  albinos,   homme 
blanc  (AV.). 

cJJul  undati,  sorte  de  bécasse 
(l'y.)]  pélican  (pelicanum  ono 
crotalus)  (Cr.). 

ÛJô)     amlan  -  andan,     v. 

r^jJl  andaig-anda7g. 

9  Jol  eilditp,  caché,  être  caché 
(soit  en  se  baissant ,  soit  en  se 
tenant  derrière  q.  ch.)  (/'.  Deu\). 


94 


$JJ) 


A       •( 


-VîUi  bcr-endap,  qui  est  ou 
so  tient  caché. 


merg-endap,  se  cacher 
le  visage,  se  dérober,  se  placer 
derrière  q.  ch.  pour  n'être  pas 
vu,  se  tapir. 

ojJl^î  ter-endap,  qui  est 
caché,  que  Ton  a  mis  derrière 
quelque  chose. 

X o «VjIjJ  ter  -  endap  -  en dap, 
furtivement  (J/.). 

j\Xm*  meig-endâp-i\  cacher 
derrière  q.  ch. 

syiX^A  merg  -  endap  -  kan, 
cacher  q.  q.  ou  q.  ch. 

v-J-Vîy^  mem  -per  -  endap  y 
faire  cacher. 

^j\  Jj^if  mem  -per  -  endâp  -  ■*', 
faire  cacher  en  quelque  place. 

vy^-ViJ^  mem  -per  -  endap- 
kan,  faire  que  q.  q.  se  cache, 
faire  cacher  par  q.  q. 

^l  Jjy  ber  •  endâp  -  a?i ,  qui 
sont  cachés  (d'un  grand  nombre). 

ôX\^jS\y  i  ber-endap-endâp- 
an,  se  cacher  de  deux  côtés, 
Tun  pour  l'autre. 


A      .  ** 


perg-endap,  qui  cache 
ou  sert  à  cacher,     je  JX>I  *LJ 

peig-endap-na,  ce  pilier  servait 
aie  cacher.  —  JJi  tnmpat  peig- 
endap,  cachette. 


AJ)  ondop  =  sjJI 

^Aj)  andam  (Pers.  JjJl 
ajusté,  arrangé,  mis  e 
justesse,  symétrie,  jl 
^«VjI^jU  rambnt-i 
Inmpaxc  bâgus  andam- 
cheveux  sont  arrangi 
beaucoup  de  symétrie  (/ 

p-k|/    ber  -  andnm , 
ajusté,  qui  a  de  la  symt 

»Jûjc«  menj-andam ,  a 
ajuster,  mettre  en  ordre 
j£U^  y\  ^^    merg 
mïsey    âtatc  jarggut,  : 
les  moustaches  ou  la  bai 

*±>\J  ter  -  andam ,  qi 
ajusté,  qui  est  mis  er 
pouvant  être  ajusté. 

>\  jÛjk*  meig-andâm- 
de  Tordre  à  q.  ch. 

i^y<*X*+  merg  -  anda 
arranger,  ajuster  q.  ch. 

*-VJ]^îf      mem  -per  - 
faire  ajuster. 

JjJj^îf  mem-per-a 
faire  mettre  de  Tordre  à 

^♦«vii^if  mem- per  - 
kan,  faire  ajuster  q.  ch. 

f-***9  peiy-andam,  qi 
on  sert  «à  ajuster. 

^•IjJ*  andàm-an ,  ce 
ajusté;  justesse,  ordre. 


f 


Oil 


X 


ail 


95 


ridant,  se  tourner  et  se 
rner  au 'fond  du  bain. 

\j>    ber  -  ïndam ,     qui    se 

e  dans  le  bain. 

it-être  pour  *jSj  rendam. 

atuUr  et  (J^Oj)  an- 

9    une    haute    école    pour 

irahmes  :    (et    aussi)    une 

où  les  étudiants  viennent 

ruire  sous  la  direction  des 

68. 

i 
■ 

tnderâ,  indrà  (S.  J~^  ' 
f),  nom  du  dieu  Indra,  le 
du  ciel,   le  dieu  des  airs, 
[alais  donnent  aussi  ce  nom 
certaine  classe  d'êtres  sur- 

:   aegala    ànak  raja  -  raja 

indrà   xandrâ  na-Jealï- 

urun     deri     udara ,     les 

es,  les  divinités,  les  êtres 

turels     et     autres    génies  * 

ndirent   des  airs   (H.  31). 

y-Xii  £y  fmrga  indrà  lak- 

nom  d'un  arbuste  épineux 

r»  jaunes  (AV.). 

\yïLjka- indrà -an,  la  ré- 
le  l'air,  la  demeure  d'Indra, 

bawà-lah   nàik  di-ka- 

m 

;  -  an     jfidt  -  Jean      istr't- 
conduisez-la  dans  le   ciel 


d'Indra    pour    en    faire    votre 
épouse. 

[Kw.  *nm(y\  éndra.  Sund. 
•iity\  indra.] 

/*OJ]  undur,   retiré,   éloigné, 
reculé;    être  retiré,    s'éloigner. 

S  ï  ù^^U  rayat-Ka  hàbis  undur 
tiàda  dâpat  ia  me-làwan  lâffi, 
les  troupes,  s'étant  retirées,  ne 
voulaient  plus  opposer  de  résis- 
tance (J/.).  Jap  jjJI  Jiiî  ^U  .>Lj 
^\  JX1*  luu&z  wiâit  pàtek  un- 
dur  deri-jmda  tampat  ïni,  je  ne 
veux  pas  m'éloigner  de  ce  lieu 
(1t.  43). 

jjJl^i  ber-undur}  se  retirant, 
reculant,  qui  s'éloigne.  >>  >^5/ 
s*^u  ber- undur  deri  niyet~na, 
abandonner  une  résolution  (il.). 

iJjjXj^  mery  -  undur  -  i, 
éloigner  de,  se  retirer  de. 

^yj Jl*«  menj  -  undur-  kan, 
faire  retirer,  éloigner,  repousser 
quelque  chose.  &jji*  &$j<>*\* 
di-  undur  -  kan  -  fia  satrii-iia,  il 
repoussa  sou  adversaire  (J/.). 
^2jS  aIiS» jJ \  undur-kan-la/f 
ka-arûiy-an,  retirez  votre  barque 
pour  la  conduire  en  pleine  eau 
(Ar.  100). 

ùj*jS\  undûr-an,  retraite. 


96 


jy  ^oîi 


cl 


.  ** 


ôj^JÛje  peiy  -  undïïr  -  an, 
aclion  de  repousser,  répulsion. 

Ojj  J^->  &a  -  undur  -  an ,  qui 
est  retiré;  retraite,  mouvement 
rétrograde. 

[Jav.  et  Suiid.  i#i*£   undur. 

Bat.  **>-^\-<,ej\tt>eG?*/r,  aller. 
Mak.  ^?%^îs  unduru ,  s'enfon- 
cer.  Day.  undur,] 

c>]yy^»  .  Indra  -buwâna 

(S.  ^~<McM),  le  ciel,  la  demeure 
d'Indra  (litt.  :  le  monde  d'Indra). 

i^J^Xj)  andal,  confiance. 

^jJIjJ]  andâl-an,  digne  de 
confiance.  ^)l  jJl  p^V"  ^i^  pi^ 
dâyaty  'du  sahâja  andâl-an, 
ces  suivantes  -  là  seulement 
seront  dignes  de  confiance  (#. 
Bïd.  13). 

[Jav.  et  Sund.  «yn*?™^  andel.] 

J»*X)i  muUdâ9  plante  dont  les 
racines  servent  à  donner  du  goût 
à  l'eau  que  Ton  boit  (A)".). 

5  AJ)  anatidah,  pour  Jûxlt  ona- 

kanda  {S.  Mal.). 

il  etuib,  clarifié,  rassis,  dé- 
posé: dépôt,  résidu.  JUjI  J^^l 
^1  wol  àI^I)  âyer  kerhh  ïtu  la/îi- 
lalt  enàh  t'a  ?  cette  eau  troublée 
s'est  clarifiée.  ^'1  »i  êjj  kû- 
ra?y  lama  enàb-na,  il  n'est  pas 


.  * 


assez  rassis,  lyji  —   enhb 
icat,  du  marc  de  café. 

wJly  ber-enàb,  qui  s< 
sied,  qui  s'épure  en  se  rep< 

meiy-enàb,  se  ra* 
déposer  en  se  reposant. 

jjLjt* mery - enâl) - 1,   à( 
dans  un  endroit,  former  un 
quelque  part. 

^y*l*+  meiy-enhb-kan, 
reposer ,    faire     déposer 
liquide). 

^UVJ^  mem-per-enâb-i 
déposer  un  liquide  quelque 

^y*j^i{  mem-per-enàl 
faire  qu'un  liquide  forme  î 
pot,  un  résidu. 

peiy-enàb,  qui  for 
sert  à  former  un  résidu.  J 
£^û«9  sZjyt  apa  kït  a  mern 
peiy-enàb- tia,  que  devom 
faire  pour  le  clarifier?  (/'.  j 

[Jav.  im*]cn.f\  eneb ,   « 

Loi)  embiyà,  pluriel  de  ^ 
Xi  anàm  ou  x  nàm,  six 

j-Jj  -r^     anàm     ôlàs, 
àLJ  —  anàm  pûlo/t,  soix? 

^jy  Aer  -  fr«àw< ,  qui  est 
qui  sont  à  six. 


.  A* 


J 

m*  meig-aftâm-iy  mettre  à 
re  six. 

ka-anhm,    le    sixième: 
.  six,  tous  les  six. 

\     ùnia+vp     enem*     Bat. 
ycK\  ofiom.  Mak.  t^> 
Day.    ja haie en.      Tag. 
%nim.  Bis.  y^  onom.] 

tr9  un  traîneau  servant  à 
•  les  grains  (O.). 

nsàn{\\\  ^1),  l'homme, 
re  humain.  —  J^'l  ânak 
le  fils  de  l'homme  (/'.  M.). 
m  anak  -  ânak  insân ,  les 
i  des  hommes ,  la  race  hu- 

sarg  —  *-jI  ïsaiy. 

VSil  (Holl.  hergsel),  char- 
penture. 

\j»  ber-ensil,  qui  est  à 
^re.  JJl^j  j;jy  ^  *jlî 

l->  ^/-jI^  par  lût  bJtrurg 
w-ensil  di-âtas  dan  di- 
,  la  partie  supérieure  et 
•tie  inférieure  du  bec  du 
uet  sont  à  charnières 
118). 

ixal  (Ar.  Jy),  émission 
rme;  avoir  une  éjaculation. 

£JÎ**  «J/'  c5'  *^**  wwka  ta 
nenï-na  ka-lâvt,  alors  il 


•u 


97 


eut  une  éjaculation  de  sperme 
qui  tomba  dans  la  mer  (II.  149). 

AU)  LUI  iiisë-allah  ou  e'wiâ- 
«//a/<  (Ar.  àDI'LÔI),  s'il  plaît 
à  Dieu!  par  la  bénédiction  de 
Dieu!  jjb  aUI  1*i'\  jà>  £>IC 

il-»  ôl  ->  ou*  .>!  sakâraty  devgan 
insâ-allah  nagrï  ada  tetàp  dûn 
senhrg,  à  présent,  par  la  béné- 
diction de  Dieu,  le  pays  est  en 
sûreté  et  en  paix.   «X$p  ,j\  àLJ^j 

lepas-lah  ta  deri-pada  se  gala 
ka-jahât-an  insâ-allah  taâla, 
il  sera  délivré  de  tout  mal,  s'il 
plaît  au  Dieu  très -haut  (if. 
IL  222). 

A^Lail  anAâr,   plur.    de  ^-oU 

JLai  )  Insàf,  insâp  (Ar.  «JuaJ), 

équité,  justice,  modération.  ^W 
cJLoi'l  Ota  J->l&  j£p  jft  jârgan 
lâlu  deri-pada  çtdil  dan  insâf, 
qu'il  ne  s'éloigne  pas  de  la  jus- 
tice et  de  l'équité  (AT.  R.  70). 

^Laily  ber- insâp  ^  qui  est 
juste,  équitable. 

^yA^al***  merg  -  insâp  -  kan, 
faire  droit,  rendre  justice,  se 
fier  à  q.  q.  ^oUoîl  ,j\  aJûpL» 
sâirjat-lah  in  insâp- kan ,  elle 
eut  une  grande  confiance  (en  lui) 
(S.  Bid.  151).     • 


98 


uf 


u 


;t 


cT» 


util  anfas,  plur.  de^jJu  w<?/i. 


•Jti)  et?/fe«  (Ar.  ,^-ju  ) ,  très-pré- 


cieux. 


9)  apa,  que,  quoi,  quel  (pronom 
interrogatif  pour  les  choses). 
c>W  —  apa  namâ-na ,  quel  est 
son  nom  ?  ^U  Jy  sJ\  apa  tûan 
mâu,  que  voulez -vous?  JXj!  — 
apa  itu,  qu'est-ce  que  cela? 
ôj^—  apa  kârana,  pourquoi? 
à  quel  propos?  wu-»  —  apa 
sebàb  ou  —  <-*juj  sebhb  apa, 
pour  quelle  raison?  dans  quelle 
vue?  J-il  apa-bïla,  dans  quel 
temps?  quand?  à  laquelle  époque, 
lorsque.  l$j\*>  **y  àUuT  J-Jl 
apa-bïla  genap-lah  tnjuh  hân\ 
quand  les  sept  jours  furent 
accomplis.  «JI->  ^U  Oy  J-*»l 
apa  -  bila  tûan  mâu  dâtarg, 
quand    viendrez  -  vous  ?      jfâl 

apa- /cala  (même  sens),  jiiy  Jl£3l 
jSè\y  apa  -  kâla  tUan-lcu  ber- 
argkat,  quand  monseigneur  par- 
tira-1- il?  à-^  i\  JlSol  apa- 
&ô/a  ada  mTisuk,  lorsque  Ten- 
nemi  paraît.  -  aI^I  Tdeh  apa, 
par  quoi  ?  pourquoi  ?  à  cause  de 
quoi?  —  Aj  tiâda  apa,  n'im- 
porte ,  peu  importe ,  cela  ne  fait 
rien.,  J^  Jj  sJ\  ÀJ  J*L  i\  *y 
bûah  ada  mâhal  tiâda  apa  bell 
jûga ,  les  fruits  sont  chers  ;  peu 


importe,  achetez -en  de  n 
—  &.  bârarg  apa,  qu 
chose,  quoi  que  ce  soit. 

On  dit  aussi   «_îlê  SLj 

m 

>gâj»i,  peu  importe,  cela  n 
rien,  i/l  jL»yj  jJbU 

pi  JTU^  y  Jil. 

X5  ^  J»&î£  tiâda 
adâ-lah  tïpu  pada  âku 
tiâda  dâpat  ôrarg  meigatc 
arykaw  ber-salâh-an  d 
katâ  -  mu ,  cela  ne  fait  rier 
un  moyen  qui  ne  permettra  i 
sonne  de  dire  que  vous  avez 
que  à  votre  parole  (J/.  H. 

£  lîl    apâ-kah ,    quoi  ? 
ment?  quel? 

Ailîl  apâ-tah  (même  s 
cation).  ^ITjJû  *\  jjfêl  ap 
ada  ka-pada  kâmu,  que 
importe?  &&•  tf>\/  è&\ 
tah  gârarg-an  mulâ-na,  \ 
en  est  donc  la  cause?  ^l 
apâ-tah  sâlah-na,  quel 
a-t-il?  pourquoi  pas? 

àIUI  apâ-lah,  quoi  ?  quoi  < 
o  !  pitié  !  je  te  prie  !  (interj* 
par  laquelle  on  supplie).  , 
^1  *L*Jb  v^>  aIUI  lephs-kar 
lait  kirâ-na  hambâ-mu  ïn 
franchissez,  je  vous  prie, 
esclave.  *L*Jb  j^'l  ^)  aJISI  ^ 
^jS  peliharâ-kan  apâ-lah 
na   ânak    hambâ-mu   ka 


S) 


SI 


99 


préserve,   je  t'en  supplie,  mes 
deux  enfants. 

«-*\^  ber-apa,  brâpa ,  com- 
bien V  en  quel  nombre  ?  v.  ce  mot. 

sJfc>  betâpa,  comment?  pour- 

i$jjf?*  maka  betâpa  garârg-   ' 
an  kâmi  âkan  men-xûn\  com- 
ment aurions-nous  volé  (B.  74). 

ô*lîlS  ka-betapâ-any  le  pour- 
quoi, le  comment,  la  manière, 
jftrf*  &\3&  J\L>  J3  pada 
menatâ-kan  Jca-betapâ-an  merg- 
hukum  -  kan ,  pour  expliquer 
comment  doit  se  rendre  un  juge- 
ment  (D.  3/.  364). 

*J\£  gunàpa   (pour  sJ\  Oy 
glina    opa),    pourquoi?    quelle 
utilité?  à  quelle  fin?All!  JUf 
>l>  j^iJe^  AJu»  gunàpa  allait 
sudah  jadi-kan    kâmi,    pour- 
quoi   Dieu    nous    a-t-il     créés  ; 

Cf.  J/.). 

cJlîl  apa-apa,  quoique,  quel- 
que chose  que  ce  soit,  quelque. 

«-îli*  merg-âpa,    pourquoi? 
comment  se  fait-il?  importer;  il 
importe;    attacher   de    l'impor- 
tance ,  faire  cas  de.    y>v  £ lii* 

ytf  JUTv^CL  ^l£*   merg-  ! 
apâ-kah  kâmu  sa-kalï-an  merg-   ' 
grhk-kan  kapâla  kâmu,  pour- 
quoi secouez  -vous  tous  la  tête? 
(/?.  16). 


y  IjuL  merg  -  apà  -  kan ,  cher- 
cher la  raison  pour,  considérer  la 
cause  de;  regarder  comme  im- 
portant, faire  cas  de. 

y\i**  perg-apâ-kan ,  consi- 
déré ,  apprécié,  Jfëy>  w*tf  ^$\ 

bararg-kâli  ôrarg  peig-apâ- 
kan  âkan  dâku ,  craignant  que 
Ton  ne  fît  pas  assez  attention  à 
moi  (IL  Ab.  15). 

y  Ujej  di-perg  -  apà  -  kan, 
être  apprécié,  être  considéré, 
être  fait  cas  de.  Aj  Jil  ^  jLj  ,j\ 

^^wjU  cj5l»  a!j1  y\i*oi  ta  tiâda 
dâpat  ttâda  di-perg -apà -kan 
ûleft  segala  mânusia,  il  est  im- 
possible qu'il  ne  soit  pas  appré- 
cié par  tout  le  monde  (if.  96). 
<-P  y  \  y\&*  *\j  j\  m  tiâda 
di-petg-apâ-kan  âkan  dia,  il 
ne  faisait  pas  attention  à  lui 
(II.  Ab.  74).  ji  £\&*  aIjJ  ^lJ 
tiâda  buleh  di-perg -apâ-kan 
dia  ,  on  ne  peut  pas  lui  en  de- 
mander raison  (IL  Ab.  113). 

s^\  apa  se  combine  avec  jw 
si  pour  former  le  pronom  inter- 
rogatif  pour  les  personnes.  «*JL** 

a» 

siâpa ,  qui,  qui  est-ce,  quelle 
personne.  %j>  ^U  «*JL*  siâpa 
mâu  pergi,  qui  veut  y  aller? 
3l^  fi  —  siâpa  yarg  brâni, 
qui  ose?ybl;  —  siâpa  tâ/tu,  qui 

7* 


100 


iSffl 


sait?  \ty  —  siâpa  pana,  de  qui, 
à  qui?  ^u-Pjj  baraiy- siâpa, 
quiconque,  qui  que  ce  soit.  jl&* 

^  -A'  cA>  J^  ^u  ^  ->V 

JeX'tf  fcae&t  #/âpa  wâw  mem-belï 
d&yan  arga  ïtu,  s'il  n'y  avait 
personne  qui  voulût  acheter  à 
ce  prix.  ^y\  ùy  ij^\  »U  sJL*> 
siâpa  nâma  ôraiy  mïida  im\ 
quel  est  le  nom  de  ce  jeune 
homme?  wvjb  J>y  £ li—  êjj\  > 
Aey  ôraw?  siapâ  -  kah  tïian 
hamba,  dites-moi  qui  vous  êtes, 
monseigneur  (B.  54). 

sJ\~*»  siâpa,  se  contracte  en 

s~A**  sapa  (comme  en  javanais), 
d'où  le  verbe. 

<*->L«  menâpa,  adresser  la 
parole  à  quelqu'un,  l'interroger, 
le  solliciter.   oLj^j  aIUL»  ,j\  JU 

irc  meuapâ  -  /ci//  yûsuf  deri- 
pada  sa  -  Aâri*  dâtavg  ha  -pada 
sa-hârij  or  elle  sollicitait  Joseph 
de  jour  en  jour  (V>.  64). 

[Jav.  Mfi\ii\  apa.  Sd.  ini.irjHu\ 
apa-bila,  lorsque.  Mak.  ~*-J 
tf^ff.  Bug.  ^^J  a^F«.  Tag.  t-o 
j?a,  quoi?  maiyapa ,  pourquoi? 
Océan.  nr///7,  quoi?] 

cSW  upâya  (S.  ^TTCI  upâya), 
ruse,  expédient,  moyens,  res- 
source.  Jo^lîl^J!  apa  upâya 


X*Zta,  quelle  ressource  nous  reste- 
t-il?   —   ^b  rfaya  upâya,  de* 
expédients,  des  moyens.  ê>J  ù 
c5^'  c5'-*  bagùnâna  pûn   dâyr 
upâya,  par  quels  moyens  ( 
Ab.  203Ï. 

^wj^j  ber- upâya,  qui  a  d^s* 
moyens,  qui  use  de  ressources. 

—  ^vJ  ^)  ta  tiâda  bei'-upâycm,  ^ 
il  se  trouvait  sans  expédiera-* 
M.  li.  168). 

y  LâJt*  meiy-upayâ-kan,  em.  - 
ployer  des  moyens,  méditer  de  «^ 
ruses,    forger    des   ressources. 

—  ^fit  àDI  allah  nanti  metjpr  - 
upayâ-kan,  Dieu  y  pourvoit-** 
(li.  30). 

On  trouve  aussi  ^lî^l  upâya . 

[Jav.  mm»  H?  \  upaya.] 

&  b!  apâ-hah,  (v.  <JI). 
AJldï  apâ-tah,  (v.  «Jl  ). 
tJbl  apa-apa,  (v.  ,J1  ). 

f  bl  upâma  (S.  33T  upama)*^ 
comme ,    ressemblant ,     compa- 
rable:   modèle,    exemple;    par 
exemple,  supposé  que,  comme  si. 

*     &  \      f^  &^J*  mûlut-na 
upâma  Jcuntum   bwrga  mafor, 
sa  bouche  était  comme  un  bou- 
ton   de  jasmin   d'Arabie   (J/.)^~ 
^  \->  l$\  ->l  O^Li  e)UI  upamâ-îu* 


i 


sepertï  ada  ta  sâkù,  comme, 
par  exemple,  s'il  était  malade. 

sa-ôraty  ber-atrï  dâlam  âyer, 
supposé  qu'on  homme  se  tienne 
dans  l'eau  (M.). 


On   trouve   aussi    »\Su\   um- 

pâma. 

[Jav.  et  Sund.  <vnutfn\  upama. 
Bat.  vr>«^\— «c  umpama,  pièce 
de  quatre  vers  renfermant  une 
comparaison.] 


•U— »  sa  -  upâma,    un    sem-       ^ Il  *t        -  ,   ,     ,       *i, 
\  r       \         .    f     ài\3)  apa-laJi,  (v.  ol). 

blable,  comparable,  ^ijy»  vl>^^)    j 

<3'  àpl,  feu.  —  A-Af 


?rl>  F^T"*  *J*'*  f^"-*  "^  ka-rajâ~ 
an  suwarga  ada  sa  -  upâma 
devgan  sa-ôravg râjay  le  royaume 
des  cieux  est  semblable  à  un  roi 
(.V.  39).  fUL-  ùjff^  j\j-»  te 
JUJ  aUI  tiâda  sa  -  tttôto  ./Sa- 
pin sa-up€tma  alla  h  taàla,  il 
n'est  absolument  rien  de  sem- 
blable à  Dieu  (M.). 

^Uuu  meiy  -  upamâ  -  àkmi, 
comparer,  assimiler,  rendre  sem- 
blable. Ob  c>Xl  P>  //Uii. 
^lo  meiy  -  upamâ -fcan  bârarg 
lalcû-na  dân  katâ-na,  rendre  sa 
conduite  semblable  à  ses  paroles 
{Cod.  Mal.  402).  ^Ûb  Jol 
îlft  dî-upamâ-Jcan-na)  ce  qu'ils 
assimilèrent  à. 

&\J\  upamâ -an  et  O^Uîl^î 
j>er  -  upamâ  -  an ,  qui  est  com- 
paré; comparaison,  similitude, 
parabole.  ^£ï  J^î  àIu  ^^p 
ô*L*]^»  **a  &a£â  -  lah  pula 
dergan  per  -  upamâ  -  aw ,  Jésus 
parla  de  nouveau  en  paraboles 
(AT.  39). 


***\c  memasarg 
âpiy  allumer  du  feu. — olf  memâ- 
dam  âpï,  éteindre  le  feu.  — yy 
kâyu  âpï,  du  bois  à  brûler.  — 
«iljlî  âpï  nâraka,  le  feu  de  l'en- 
fer.  —  w*at  tampat  âpï,  chemi- 
née, fourneau.  —  ^y  lo  dï-mâ- 
Ican  âpï,  être  consumé  par  le  feu. 
te  J\  ûyLJlC,  J\  o,l>  JSL 

m\jô  SS  lï  jikalaw  dï-lâut  âpï 
sa  -kâlï-pûn  âku  tïâda  tâhut 
padâ-mu,  fût-ce  dans  l'océan 
de  feu,  je  n'aurais  pas  peur  de 
te  rencontrer  (M.). 
Prov.   j£  JKL-  jS  J-l  j\ 

âpï  îtu  pada  tatkâla  IcexM  ïa- 
ïtu  kâwan  apa-bïla  besar  men- 
jâdï  lâwan,  un  petit  feu  est  un 
ami,  mais  un  grand  feu  est  un 
ennemi.  Une  chose  dans  des 
proportions  modérées  est  utile, 
mais  devenue  trop  considérable, 
elle  devient  nuisible:  ou  bien, 
votre  enfant  petit  vous  aime,  mais 
si  vous  ne    relevez    pas    bien. 


*        "       '       I        •    •        l       *         •*      ' 

*      *     1 '*     .    .        •     *  "  »      »     * 

•  •        •     •  •    " 


102 


ii 


devenu  grand  il  sera  votre  ennemi 
(//.  Ab.  432). 

il^  ber-âpi,  de  feu,  qui  est 
en  feu,  allumé,  ardent.  —  «j  «J^*» 
sTtluh  yarg  ber-âpi,  un  flam- 
beau ardent  (B.  20). 

X  il  api-âpi,  sous  prétexte, 
comme  si,  faisant  mine  de. 

C'est  aussi  le  nom  d'un  insecte, 
luciole,  et  encore  le  nom  d'un 
arbrisseau,  espèce  de  palétuvier 
(//.  Ab.  189). 

[Jav.  vnà\  api.  Bat.  «r>— q 
ope*.  Bug.  ^Zj  ajtn.  Mak.  MM 
j>^/>£  Day.  apui.  Tag.  V^>v 
opte»*.  Malg.  afu.  Océan,  ahù] 

<3'  àpey,  du  carry. 

L^3Î  OfriSn  (Ar.  ôVi,  S.  5^R 

apêna),  opium.  <Jy&\  ^^->  ^-» 
^  ^->  maka  di-brï-na  apiûn 
dûa  peti,  alors  il  donna  deux 
caisses  d'opium  (77.  Ab.  96). 

53)  àpak,  puant  (7V/.) :  °dorifé- 
rant    (J/.):     sentant    le    moisi 

(KL). 

53)  àplk,  propre,  net,  recherché. 

jiil  —  ô/nVfc  limparg,  assemblage 
au-dessous  d'un  navire  et  qui 
unit  la  quille  au  bâtiment. 

^â$1£*  merg-âpxk'kan ,  re- 
chercher, apprécier  (AV.). 

[Jav.  et  Su  ml.  ihumi^  ffjwX\] 


i*l 


vjM'  apa-kala,  de  «Jl  a 
et  Jwkàla.  (v.  ces  deux  mots 


*3)  aptinj,  ce  qui  flotte  sil  7 
l'eau,  une  bouée,  plume  attaché  * 
à  une  ligne  à  pêcher,  etc. 

*eU*  merg-âpuiy ,  flotter  su.  w 


l'eau. 


^P9!/    ter-apurg-âpuig ,    qixi 
est  mis  à  flot,  qui  flotte.  ^}jS  jX^ 


kaphl  ïtu  ter  -  apurg  -  âpurg 
sebhb  tiâda  ber-ârgùiy  or  le 
navire  flottait  parce  qu'il  n'y 
avait  pas  de  vent  (KL). 


A 


upaxâra  (S.  >am*i(  Upa- 

dàra,  service  rendu  à  un  maître), 
objets  qui  servent  à  un  prince, 
comme  boîte  à  bétel,  etc.;  ap- 
pareil, pompe,  dehors  trom- 
peur (M.). 

[Jav.  unâjj*ji*7)\  upaxara,  insi- 
gnes royaux.] 

^3)  àptt ,  serré,  pressé,  pincé; 
pressuré,  étreint;  contigu,  en 
contact.  ,jf*>  —  âpit  xi?ia,  nom 
d'un  instrument  de  correction 
dans  les  écoles  (77.  Ab.  27}. 
JUib  wvjb  aII&W  jârgan  -  lah 
hamba  di-âpit,  que  je  ne  sois 
pas  tourmenté  (S.  Mal.  133). 

tjôl  apit-âpity  trappe  pour 
prendre  les  bêtes  sauvages,  ji» 


Ara  harïmaw  itu  mati  sebab  Jeena 
cpù-âpit,  le  tigre  est  mort  parce 
qu'il  a  été  pris  à  la  trappe  (AV.). 
J*3^i  ber-àpù,  qui  est  près, 
c\ui  est  serré  contre,  qui  se  serre. 
JUjJ^i  .1)1*4»*  ù*y&  à^-  jâtuh 
Jza-pohon  xampâka  ber-âpù, 
il  tomba  tout  près  d'un  xarapaka 

<Jf.).    ^ 

JJ\m*  merg-âjnt,  serrer,  pres- 
ser, pincer,  étreindre. 

^y^SUL  merg-âpà-kan,  serrer 

quelque  chose,  faire  pincer  ou 

presser.    ^sJ^  $&**  <j\  *£* 

maka  ta  merg-âpù-kan  jâri)  et 

il  pince  les  doigts  (H.  Ab.  28). 

JôU»  peig-âpù,  qui  presse, 

qui  pince,    qui  sert  à  pincer,* 

frappe. 

ijH]  apït-an,  presse,  moulin. 
}r»  —  apït-an  tebû,  un  moulin, 
Pour  la  canne  à  sucre. 

ô  X  wol   àpit-apït-an ,    pièce 
&>U  jeu  de  dames  ou  d'échecs. 

[JaV.  uiM9snj\  OpÙ.] 

y^îï  upati  =  J3jl  ïlpati. 

Ju3)  apa-bila,  de  <JI  apa  et 
J-j  bïla.  (v.  ces  deux  mots). 

|3I  âpam,  gâteau  fait  de  farine 
de  riz;  espèce  de  crêpes. 

[Jav.  et  Sund.  tn,w^\  apem. 
Mak.  ^-J  aparg.  Day.  apam.} 


Ait 


103 


Jl£  j3)   ajwiZ   (Angl.),    le  mois 
d'Avril. 

Jl5)  àpil,  parapet,  épaulement, 
gabionnade. 

^Ul  apïl-an,  id. 

J  aé«,  être  ardent,  avoir  chaud 

'(Cr.). 

ij  «Aa  =  ^lJ  tâhan  ;  c^l^J 

fer  -  aba  =  ù*  J*  *er  "  tà^an 
(KL). 

J)  aba  (Ar.^jl),  père.  *\A  abâ, 
les  ancêtres. 

r^l  aba-aba ,  pour  Ï&A  abah- 
âbak. 

[)]  Ibâ  (Ar.  ^jl),   repousser  avec 
mépris;  refus. 

X du)  abah- abah,  harnais,  joug. 

vL>*IjJûj  JjtS  Xàj\  ^y  \m  mepgenâ- 
han  abak-âbah  ka-pada  kan- 
darâ-an,   atteler   les  bêtes  de 

trait  (J1/.).^I abah-âbah 

lembu,  joug  pour  des  bœufs. 

[Jav.  iL<nt7t?«/n*M\  abahan. 
Sund.  vncni*jn<a9f\  abah  -  abeth. 
Mak.  ^JZ  ambarg,  attacher. 
ambarg-ulu,  le  lien  qui  attache 
la  têtière  d'un  cheval.  Pers.  U 

• 

iba,  deux  bœufs  sous  le  joug.] 

du)  abah. 


104 


•il 


C>Xàj\  abah  -  abâh  -  an ,  être 
encore  visible  malgré  la  dis- 
tance; aussi  loin  qu'on  peut 
apercevoir  (KL). 

^J]  abey,  petit,  de  pen  d'impor- 
tance. 

^jwu  merg-âbey-kan,  con- 
sidérer comme  de  peu  d'impor- 
tance, faire  peu  de  cas.  J^*1 
v*yO*jD  ombak  di-âbey-kan~ua} 
ils  comptaient  pour  rien  l'agita- 
tion des  flots  (M.), 

ÛUv)  abey-mânéf,  les  deux  ou- 
verturcs  inférieures  du  corps. 
OUjl  ^-û  iuùy*  menutup  ka-dûa 
abey-mâna,  se  couvrir  par  de- 
vant et  par  derrière  (M.). 

a-j)  àbiyal  (Ar.  ^lj),  éclatant 
de  blancheur,  très-blanc. 

*)]  ëUbti  --  j*\*>  hâbu. 

JlJl  abwân  (Ar.  ^\),  les  pa- 
rents, père  et  mère  (D.  M.  167). 

CJ>*Ji  abawî  (Ar.  <^\),  paternel. 

ôy\  iibïltvan,  abuan,  portion, 
terme  d'un  paiement  qui  se  fait 
par  parties  (Cr.). 

JL))  àbuk  =  y\*>  hâbu  et  ^J 
lebû. 


€j)  ebuk9    les    cheveu: 
velure. 

[Sund.  tmvn*m*\  bauk 


Bat. 


^>K«O^J\ 


obu/c. 


Bis.  qco  ioAoA-.] 

4tn  abavg,  aîné,  frère 
plus  âgé;  une  femme  c 
nom  à  son  mari  ;  on  se  s* 
de  ce  mot  en  s'adressam 
leroent  à  quelqu'un  pi 
que  soî.^p!  ^J^Aj*yf 
Jt}  \  JpS  ^y  \  jârgan-lah 
pergîkârna  argJcaw  âkc 
âbarg-mu,  ne  vous  en  al 
parce  que  vous  devez  re 
votre  frère  aîné  (H.  26), 

Dans  tout  le  détroit  de 
abarg  s'emploie  pour  frère 
pour  sœur  aînée  on  se  sert 
dinai rement  de  Jj  u  kâhak, 

4u\  àbatg,  rouge  ;  étoffe  < 
rouge,  indienne  peinte. 
bàicarg  âbary,  l'oignon 
rouge.    £j\c^U*    xe 
dbarg,    une   espèce   d'é 
à  fleurs  rouges. 

[Jav.  et  Sund.  xm  t~m  a 

J&£\  abjed  (Ar.  £l). 

qui      signifie  :      alphabt 
composé   des   quatre  pi 
lettres  de  l'alphabet  ara 
l'ordre  ancien,  qui  est 
l'alphabet  hébraïque,  la 


numérique  des  lettres  arabes 
tient  à  cet  ordre;  elles  sont 
groupées  de  la  manière  suivante 

S   S  8  8   $  388  S* 


f 


1 


105 


«c     r»  «s  «o     «un» 


OQO 

et  v« 


On  trouve  un  exemple  de  rem- 
ploi des  lettres  arabes  selon 
cette  valeur  numérique  dans  le 
M.  B.  page  7:  J}  J*|  ^p 
wL*  jXi-^ ,  que  Ton  traduira  : 

w^  ^ai&  indique  l'époque  à 
laquelle  il  a  été  composé  :  c'est-à- 
dire  en  Tannée  1012,  i  valant 
1000,  ^5  10  et  w  2. 

û)  ibtidâ  (Âr.  Lb),  commence- 
ment. 

UZ»iU  lilibtidâ,  pour  com- 
mencer. 

*W  a^KWf  (Ar.) ,  éternité ,  siècles 
i  venir,  ce  qui  n'a  pas  de  fin 
(opposé  à  Jj!  azat).  J^A  -X»ï  Jjjl 

vi^àbui  yJ  arti  abad  ïtu  ttâda 
&a-8udâ/i-an-iïa ,  aiac/  signifie 
ce  qui  n'a  pas  de  fin  (M.  H.  29). 
,JJ*\  abadij  éternel. 

lijLil  abadiyet,  éternité. 

{j>)  ibn  ou  /&nw  (Ar.  JJ) ,  fils, 

enfant  mâle.  J^b  y\  OUL*  ^J 
lai*  sotïmân  ibn  dâud,  le  pro- 
phète Salomon,  fils  de  David  (il/. 
/f.  53). 


aIJI  ^1  ibn-ullah,  le  fils  de 
Dieu. 

-*^Jl  ébnUs  (Ar.),  ébène,  bois 
d'ébène:  une  sorte  de  brème? 

(A/0. 

jfcû)  abantâra,  héraut,  celui 
qui  porte  Tépéc  royale  devant  le 
roi,  officier  de  la  garde.  ^yW— 
i$j&  —  vl>b  abantâra  kânan 
dan  abantâra  kïri,  un  héraut 
qui  se  tiei^t  à  la  droite  et  un 
héraut  qui  se  tient  à  la  gauche 
du  roi.  ^éU*  —  abantâra  Ai- 
dâiy-an,  officier  de  la  bouche. 
Jp  fk>  J^çjJ  J&  Ob JSA 
abantâra  dân  segala  ôrarg 
kâya  di-dâlam  ?iagrï,  les 
hérauts  et  les  gens  riches  qui  se 
trouvaient  dans  la  ville  (R.  2). 

abantâra  dûtarg  merg  -  âtur 
segala  alât  ka-rajâ-an,  des 
officiers  vinrent  pour  déployer 
les  ornements  royaux  (il/.). 

On  trouve  aussi  Jd»  bantâra. 

Ce  mot  vient  peut-être  du 
S.  gcirlU  awatâra,  incarnation 
d'une  divinité,  ou  de  *HÏTT 
batfâray  respectable. 


f: 


)  abam,  appui,  étai.  ,j*yS  — 
âbam  kamûdi,  la  traverse  qui 
soutient  le  gouvernail  dans  les 
navires  malais, 


106  -j  J 

Jcmnïïdi  dergan  âbam-na,  le  , 
gouvernail  et  sou  soutien  cassés.  | 
Toute  espérance  perdue. 

i-J>  —  âbam  tïya/rg  y  arc-  i 
boutant,  étambrni.  Selon  KL  i 
ebam  pour  ebom  du  Holl.  boom, 
arbre,  pièce  de  bois. 

p]y]  ttorà  (Ar.  \j),  rémission,  ac- 
quit, amnistie  (J).  M.  60). 

Jj J\  àbrek  (Ar.  J^),  talc  de 
Moscovie  ou  mica. 

ij&jr  wbr&f  (Ar.  ^^),  lépreux. 

AL)  abilah  (Pers.),  vérole,  petite 
vérole. 

j^-Jul  4Mî#  (Ar.  ^-li),  Satan,  le 

diable,  Eblis.  —  ï^Ip  âe&7£  tfcfo, 
des  coutumes  diaboliques  (//. 
Ah.  377). 

fl  arna  (S.  ^PT  âma,  maladie; 
surtout  affection  intestinale),  ma- 
ladie de  la  plante  du  riz  ;  petits 
insectes  qui  causent  cette  mala- 
die; des  poux. 

*l^  ber-ama,  qui  a  des  poux, 
qui  a  des  insectes  (en  parlant 
des  plantes  et  des  animaux). 

[Jav.  «M»-»  ami,  tout  ce  qui 
nuit  aux  moissons,  comme  vers, 
sauterelle^  etc.  Bat.  v>«c  ama, 


f 


insectes  qui  se  trouvent  dans  le 
riz.] 

i  univi  (Ar.),  mère. 

jJyl  m\  umm  ul  -  waladj  oi 
nomme  ainsi  une  esclave  qui  : 
donné  un  enfant  à  son  mattr 
(D.  M.  31). 

Loi  amMHà  (Ar.),  touchant,  quai 
à.  Suivi  de  J^  bad,  signifie 
après  le  préambule  nécessaire 
ensuite  de  cela,  quant  à  . . . . 

Jtful  imëtet  (Ar.  OU),  faii 
mourir. 

ÛU)  aman  (Ar.  ^),  pai 
sûreté,  sécurité;  bonne  fo 
loyauté:  chose  confiée.  î)l«ilj 
OL^Ïl  ^  dâv  el  -  aman  u  e 
ihsân,  le  séjour  de  la  paix  et  ( 
la  bienfaisance  {LetU  Mal.). 

o\*\j»  ber-amân,  qui  est  c 
paix,  en  sécurité. 

^yJl»**  merg-amân-kan,  me 
tre  en  paix ,  mettre  en  sécurit 

AJU)  amànat  (Ar.  ^\)y  dépô 

chose  confiée,  objet  mis  en  dépô 
confident.  UU  vl>b  O'Uj^tt fj 
draiy  ka-perecayâ-an  dan  aitu 
nat,  un  homme  discret  et  q 
puisse  être  un  confident  (U.  A> 
124).  JUiULl  JU'U.  jêl 
jâiyan  kiânat  âlcan  amànat  it% 


qu'il  ne  manque  pas  de  fidélité  à 
l'égard  de  ce  dépôt  (3/.jK.  161). 
jf  ^  èXA  J&j\;>  di- 
târuh-kan-na  amânat  ka-pada 
sohbat-tia,  il  le  mit  en  dépôt 
chez  son  ami  (Kal.  dan  Dam. 
63). 

^iU«*  metg  -  amânat  -  kan, 
confier  un  dépôt  à  q.  q.  h  jwo 
^  jJo  ^piUI  wn^j  besïyarg 
tûan -hamba  amânat -kan  ka- 
pada  hamba,  le  fer  que  vous 
m'avez  confié  (Kal.  dan  Dam. 
63). 

Mimâm  (Ar.  •!),  prêtre,  chef 
spirituel,  celui  qui  préside  à  la 
prière.  aJU  J^l  Oi^-M  A^  imâm 
el-musltmm  ïtu  iâ-lah,  il  fut  prê- 
tre parmi  les  musulmans  (M.  Ii.  3> 

*>  J-U*  £\  Jjjij  £  pUI 

<mâ»j  ytffl/  ter-ûrap  âkan  merg- 
ambiï  dârah,  le  prêtre  qui  a 
reçu  la  consécration,  prendra  le 
sang  (de  la  victime)  (B.  158). 

»U  »lîl  JUif  ^$3  hendok  malim 
ne-mnta  dpâ  ka-pada  allah 
ada-pûn  dm  ïtu  upâma  imam, 
le  pilote  doit  prier  Dieu ,  parce 
qu'il  est  à  bord  comme  l'homme 
de  la  prière  (Cod.  Mal.  407). 
j*mi  »L1  jJlIpI  jl*  ma£a  bâigun- 
feA  wtâm  besàv,  alors  le  grand 
Prêtre  se  leva  (.V.50).  O-il^  £j  — 


v>Ȕ 


107 


.  ùnâm  yaig  ber-izin,  un  prêtre  ' 
approuvé  pour  exercer  le  saint 

* 

minÎGtètjS  (P.  M.). 

iuUt  iiHd.mat j  prêtrise,  état 
sacerdotal.  Not»it  du  troisième 
livre  de  Moïse,  ic  Lévitique. 

i*Uly  ber-ùnâmatj  qui  est 
prêtre;  remplir  les  fondions 
sacerdotales.  ^y\  ô^j^  Ï^J^  J^'v 
jlX  JuUI  ji  âw7&  lakî-lâkï  hâ- 
rïin  âkan  ber-imâmat  baai-ku, 
les  fils  d'Àaron  rempliront  les 
fonctions  sacrées  devant  moi 
(B.  129). 

[Jav.  et  Sund.  tmin&yp  imam.} 

MUf  imâret  (Ar.  jL) ,  comman- 
dement, gouvernement,  district. 

A)U)  amârah  =  *jU  mârah. 

JU)  âmah,  petite  espèce  de  ver 
(A)'.). 

Xoi  âniih,  pour  >IT kâmt(bakâsa 
rayât)  (KL). 

Ûl^ol  imhân  (Ar.  jy*),  humi- 
liant. 

^)  umnil  (Ar.  A  ignorant,  qui 
ne  sait  ni  lire  ni  écrire. 

ijfev  amîn  (Ar.  ^l).  amen,  ain- 
si-soit -il.    JU*lxi^  vl^~*  ^ 


108 


jjJ 


-     i 

sa-kati-an  marïka-itu  w*aS-\ 

*  .  «  • 
dah-Jcan   tâvgan-na  mefgatû- 

kan  amï?ij   tous  levèTfcjrt  leurs 

mains   en    disant*,  ainen    (hm. 

m  m  ^ 

Yat.  131).  .•";/' 

Ce   mot  a  aussi  le  sens  de 
fid$l&;.  véritable,  exact,  correct. 

:  ";  \^b\  ^ul  ê>b/s*  kârtia  segala 
xerïta  yarg  dâlam  kàâb  inî 
benhr  dân  aiiûn  a  dû-  fia ,  car 

7  i 

les  histoires  racontées  dans  ce 
livre  sont  vraies  et  exactes  (M.   ' 
M.  224).  i 

! 
i 

Enfin  dans  le  D.  M.  amïn  in-  ] 

i 

dique  celui  auqnel  on  a  confié 
quelque  chose. 


merg-amin-i,  assentir  ; 
à,  dire  amen  à  q.  ch.  (K/.). 


"**»«•  merg-anùn-ka?i ,  ap- 
prouver q.  ch.,  dire  amen. 

[Jav.  et  Snnd.  i****»^  armn. 
Bat.<rpMç  £Q\amin.  Mak.'-^^L 
amïrg.  Tag.  V*ôo  nmùi,  croire 
q.  ch.  Océan.  ame?ie.] 

jfa»  amir  (Ar.  ^1),  chef,  com- 
mandant, un  émir. 

Cfr*jVjî*i  anûr  el-mûminïn, 
le  chef  di»s  croyants,  le  calife. 

£*)  âniak,  une  natte  (Pîj.). 


Ce  mot  a  aussi  le  sens  de 
Jf*  mak,  mère. 

[Hat.  vr>«c7?\  amak,  une 
grande  natte.  Day.  amak,  im< 
natte  de  rotin.] 

JL*1  ârnok,  attaqué  avec  fureur 
être    attaqué,      i-^j  a!&1»  JL 

J^U*  IpJl  à!j\  ^^ub  maAra  Aâwa i 
làh  rayât  dî-âmok-tia  ule, 
indrâ  jâtz,  un  grand  nombre  d 
personnes  du  peuple  furent  atti 
quées  par  Indra  Jati  en  furen 
(K.  156). 

Jf*l^  ber-âmok,  qui  est  ft 
rieux  ;  entrer  en  fureur. 

J^Uk*  merg-âmok,  attaque 
avec  fureur,  se  précipiter  e 
désespéré,  courir  Vamok,  deven 
furieux  :  assassiner.  j^\  £l  £> 
J^U^  rnaka  lâlu  ta  merg-âmo* 
et  il  attaqua  avec  fureur  {H.  65 
J^W»  Çjj\  i\  ada  ôrarg  men 
ârnok,  il  y  a  quelqu'un  qui  cou 
Vamok  (II.  Ab.  228),  g  f > 
e)b»»U  Jf*^»  ôrarg  yarg  met^ 
âmok  nâkodâ-na ,  des  gens  (d 
l'équipage  des  navires)  qui  e; 
assassinent  les  patrons  (M.). 

$y>\  Jf*!/  ber-âmok-amôk- 
an*  se  jeter  réciproquement  l'un 
sur  l'autre  avec  fureur .^l^î  çj/ 

Crj*'  J*!/  ^  fcfi  ber  -jtràK/ 
ter-lâlu  gârarg  dân  ber-âmok- 


JU 


Jliu! 


109 


amdk-atij  on  se  battit  cruelle- 
ment et  on  s'attaqua  réciproque- 
ment  avec  fureur  (R.  162). 

JaU»  peig-âmok ,  celui  qui 
court  Vamok. 

{jy*&  perg-amôk-an,  action 
d'attaquer  avec  fureur,  ou  de 
courir  Vamok. 

[Jav.  et  Sund.  vntjwp  amuk. 
Day.  amok.] 

Om  imkàn  (Ar.  £+) ,  possi- 
bilité, le  possible  (D.  M.  97). 

A*)  âmarg,  menacé. 

fui**  meig-âmaig ,  menacer. 
Prov.    îu\si+  ^l^j  ^JL^^j^i 

rarysiâpa  berânî  merg-âmaig 
tà-dâpat  ttada  berânime-lâwan 
jàgaj  qui  ose  menacer  ne  peut 
pas  ne  pas  oser  résister.  Ce  que 
nous  osons  dire,  nous  devons 
avoir  le  courage  de  le  faire. 

i*\*£perg-âmarg}  qui  menace, 
menaçant. 

^•1    âmat,    beaucoup,    très. 

r*j  —  âmat  besàry  très-grand. 

Jjlj —  âmat  banale,  beaucoup, 
très-nombreux.  — ^lïy  terlâht 
àtnat,  excessif,  extraordinaire. 

^Ul  S**\m*  meig-âmat-amàt'i, 
observer  q.  ch.  avec  attention, 


examiner  attentivement,  espion- 
ner.    jjZ   ,jU  JX#U*    Cj^|  àjy* 

wol  êïïruh  ôrarg  merg-âmat- 
amât-i  nagrï  itu,  commandez  du 
monde  pour  aller  reconnaître  la 
ville  (J/.). 

jjjH  *^*\J*t  mem-per-àmat- 
amât-i,  observer  ou  faire  obser- 
ver une  chose  avec  attention.  jJU 
Jûij  *y  <J  X  JX«l^î J  moka  di-per- 
âmat  -  amât  -  1  Tdeli  ba  guida, 
fut  observé  attentivement  par  le 
prince  (li.  10). 

^Ul  J~t\*ôpe7g-ârnat~amcU~î, 
action  d'observer  avec  attention, 
espionnage. 

[Sund.  inr/iKnp  arnat ,  beau- 
coup.] 

<JXo)  âmat,   détendu,    prohibé. 

Uf**>  yj»j>  w*»l  *«**•»  suda/i  âmat 
bras  di-jûal,  avait  défendu  de 
vendre  du  riz  (!A.). 

k+\uniat  (Ar.),  les  membres  d'une 
société,  gens  qui  professent  la 
même  religion.   {j^^  £•!  ttmat 

ïsa,  les  Chrétiens.  ^~£L  JjJÛJb 
£jl*l  hendak  me  -  lephs  -  kan 
umat-na ,  voulant  sauver  ceux 
qui  suivent  sa  religion  (Z/.  D.  64). 
i*ly  ber-umat,  qui  est  d'une 
société,  être  en  société. 

JliLoI  imtisàl  (Ar.  Jl.),  obéis- 
j       sance,  servitude, 


110 


w 


u 


X  •«-•'  aman-âman,  nom  d'une 
sorte  de  toile    L.  . 

C$)LmU'  aman*ari,  nom  d'une 
friandise   préparée    avec   de   la 
farine  de^^  fe*"  kâsaig  ht- 
j*iw.  que  Ton  fait  cuire  â  la  va- 
peur (h'/.:. 

fUUl  umpâiiia  —   ^  upâma. 

Àfc»l  awpuh,  débordé,  répandu  : 
inondé.  P->U  ajl*1  ^  J^J^  */*- 
/<^al  fij/er  nuipuh  pâdanj,  il  vit 
l'eau  répandue  dans  la  plaine 
■J/.#.  —  iiy  kiïnùg  nmpvh% 
couleur  de  soufre. 


metg-ampuh ,  inonder, 
submerger,  se  répandre  sur. 
sSj**  a**«*  ineig-ampuh  nagrï, 
inonder  h*  pays. 

v^yu»    nrupâh  -  an .    inonda- 
tion, débordement,  déluge.  i\  S  \ 

*j>  âlcn  ada  men-dàtaig-kau 
mâtu  ampTih-an  âyer  ka-âtas 
btimi,  je  vais  faire  venir  un  dé- 
luge d'eau  sur  la  terre  (//.  9). 

[Jav.    vvn^i>inuif\    (impuhfl)K 

pluie  accompagnée  de  vent  dans 
les  montagnes.  Tag.  Y"*&-o3 
npno  et  Y3F&-03  sapaoj  se  noyer, 
se  couvrir  d'eau.  Bis.  "V3&0 
napOy  submerger.] 


vÂ*'  nmpey,  fin.  fluet,  mince. 
—  —  *>*y  pôhùH  ampef- 
ampey*  nom  d'un  arbre  dont  le 
bois  n'est  pas  attaqué  par  les 

vers.  —  JL>W\/î'ri" ampey,  verge 
â  fouetter. 

Jl«  »  ampey.  Ce  mot  est  quelque- 
fois pris  pour  Jtf  tampt]  vanné. 
et  pour  Acw  #anipey7  uu  habit 
qui  pend. 

i~**'  oinpïnak,  caressé. 

«*  meig  omplnak,  eares- 


«•    * 


ser.  agir  familièrement  (L.). 

â-%1  a  m  pu  •  tenu,  soutenu;  tenu 
sur  les  mains. 


•&s* 


2*+=+  meig-ampv9  tenir,  sou- 
tenir, tenir  sur  les  deux  mains: 
avoir  la  puissance,  gouverner, 
régir. 

^yy+m*  ineig-ampu-kan,  go* 
verner  quelque  chose,  adminis- 
trer quelque  chose,  commander 

à.  J&oS^&U. 

>^jj  «JUi  bâik  marïka-îtu 
meig-ampït-kan  pada  segah 
bihâtatg  di-btïmi,  qu'ils  com- 
mandent aux  bêtes  de  la  terre 

-X*£  ôratg  yarg  me}g-ampû-kon 
pe-karjâ-an  akad,  ceux  qni 
exécutent  les  conventions  d'un 
contrat  (/>.  i/.  24). 


fij 


OjJ 


111 


«« 


per-ampu-an,  ce  qui 
)us  le  gouvernement  ;  femme, 
mot. 

iv.  Qt&^p  empu,  particule 
se  place  devant  les  noms 
res  de  grands  personnages. 
«rracx\-ç  ompu,  maître, 
riétaire.  Mak.  ~*VJ  opu  et 
.  tumpuy  maître,  seigneur.] 

tmpu,   une  coiffure    indi- 
t  le   rang  d'une  personne 


amplifia,  ordinairement 

pûna  (formé  de^yul  ampu 
a  suffixe  e)  na),  remplace 
pronoms  possessifs  et  se 
;  ordinairement  entre  le  nom 
osse8seur  et  la  chose  possé- 
Ce  mot  exprime  aussi  le 
if:  possédant.  —  y  \  âku 
i,  mon,  ma.  —  fjù  diapûtîa, 
sa.  —  C>y  tûan  pûna,  votre. 

d^  w^Jb  hamba  pûna  rû,- 
,  ma  maison,  cy  ^  ^jy 


•**  pny-t'mpu,  qui  gou- 
î,  qui  administre;  adminis- 
nr,  tuteur.  AjU  J>LJ  S\  j\ 
a  ta  ada  talok  ka-hâwah 
-  ampu  -peig  -  ampu,  il  est  . 
is  anx  tuteurs  N.  312). 

►yul  umpû-an,   ce  qui  est 
gouvernement,  régie. 

i 


2Jy*>  turut  dia  pana  suka,  sui- 
vant son  bon  plaisir.  ,jà  tjjv 

kârna  dia  pûna  mica  dergan 
dia  pûna  nagrl,  car  ils  sont 
libres  d'en  agir  à  l'égard  de 
leur  pays  comme  bon  leur  semble 
(M.).  ^J^&f  *f  kûda  pûna 
kaki)  les  pieds  du  cheval,  à+^j 
yà  &y  rûmah  pûna  pintu,  la 
porte  de  la  maison.  Jju  &yu\  £j 
yarg  ampuna  Jcaphl,  le  pro- 
priétaire du  navire.  \&yu>\  »  U*-» 
^y\  itii  si-apà  -  hah  ampuna 
Icampuig  ïni,  à  qui  appartient 
cette  propriété  (#.54).  £  \jj*** 

xerùerâ-Jcan  lileh  ôrarg  yarg 
ampuna  xeriterâ  ïni,  est 
rapporté  par  l'historien. 

&fj>  ber-puna,  qui  possède, 
qui  est  le  propriétaire  d'une 
chose.     PjL  v^Uî  ^jh?  aJu*  j;\ 

mem-brï padâ-îia  bârarg  sa-ka- 
U-an  yarg  ta  ber-pûna,  il  lui 
donna  tout  ce  qu'il  possédait 
(B.  34). 

^"LAf  7nem~punâ-ictlJ*\+î+M+ 
meig-ampimâ-i,  posséder,  avoir 
la  propriété  de.  ^lJul  i»  yaig 
ampuna- i,  celui  auquel  appar- 
tient, jy  ûl>  sZèi  J'iît  £  aD! 
ail  ah   yaig  mem-pvnâ-i  (âigit 


112 


JM 


dan  bïiuri,  Dieu  auquel  appar- 
tiennent le  ciel  et  la  terre  (/?.  32). 

On  trouve  aussi  ,J*\*{  memu- 
nd-i  (1).  il.  64). 

y  \Ac  mem-punâ-kan,  attri- 
buer, mettre  en  possession,  s'attri- 
buer q.  ch. 

ù*Lî£  ka-puiïâ-an,  ce  qui  est 
possédé,  propriété,  possession. 
^♦LîS^pU^*  Jo|  zXj  benduig 
itu  men-jâdi  ka  -punâ-an  -  na, 
ce  champ  devint  sa  propriété 
(Il  32). 

[Bat.    v>«c\-ç-^    ampuna.) 

JJui  ampïllur,  moelle  ou 
substance  spongieuse  qui  se 
trouve  dans  l'intérieur  de  cer- 
taines plantes.  Jw  —  ampTihtr 
kumpey,  la  moelle  du  kumpey 
avec  laquelle  on  fait  des  mèches 
pour  les  lampes. 

JLju!  empuk,  cuit  (des  pommes 
de  terre,  ubi,  etc.). 

jJul   onipik,   les   crochets  ou 
agrafes  d'un  filet  (O.). 

.yU**  mevg  -  omptk }  détour- 
ner,   débaucher  (L.). 

JLft*  1  wnpok. 

lySi+M*  merg  -  ompok  -  kany 
imprimer  des  figures;  presser 
une  chose  dans  un  moule  pour 
lui  donner  une  forme  (À7.). 


*UUJ  ampifg,  v.  «A-o  dumping 

«lui  empaiy,  en  travers;  plac 
en  travers;  barré  (un  chemk 
une  rivière).  J^-o  JJjL  Ai*\  Xy\ 
Jcayu  -  kâyu  empavg  Ininak  d 
sûrgey,  il  y  avait  beaucoup  c 
pièces  de  bois  mises  de  trave 
sur  la  rivière  (.)/.).  £A+\  ^jy 
*S*A  ^y**  dï-sûrufi-na  empa 
stïrgey  ïtu,  il  ordonna  que 
rivière  fut  barrée  (//.  Ab.  221 

A 

9-jy  —  empavg  bûrurg,  un  pe 
choir  (J/.) 

£*♦**  mevg-empaig,  mettre  < 
travers,  barrer,  barricader. 

juuiy    ter- empavg ,    qui   e 
placé  en  travers,  qui  barre. 

T*^J*  p^' empavg  y   ce   q 
barre,  palissade,  barrière. 

^Ijul  empavg- an i,  travers 
barrage,  barricade. 

^jpli»**  p  erg -empavg- an,  s 
tion  de  mettre   en   travers, 
barrer,  barrage. 

*uul  ettvparg,  baie,  anse  (Ki 

*uu)  enipin/,  riz  préparé  a* 

de  la  noix  de  coco:  (selon  '. 
et  R.  V.)  riz  que  Ton  a  i 
griller  et  que  Ton  mange  à  u 
On  l'appelle  aussi  ^ZjI  % 
empîvg  intan,  parce  qu'il  re 
semble  à  des  perles.  iiu\  $ 


^jA  f^S^  \J"\  mâkan  empùg 
intan  dûa  gantavg  ïni,  manger 
ce*  deux  mesures  de  riz  grillé 
(R  22). 

Ce  mot  paraît  aussi  signifier 
du  riz  vert,  ou  non  encore  mûr. 

rfuiu\J»  per-emphy~an ,  état 
du  riz  vert  :  riz  nou  11  maturité 
(Z).  M.  23). 

[Jav.  €«*?J»x  empirg,  riz  vert 
que  Ton  fait  cuire  pour  le  man- 
ger ainsi.  Tag.  et  Bis.  C<>C*> 
pipin/  et  C<y^Co  pilipivg ,  riz 
vert  que  Ton  mouille  et  que  l'on 
fait  cuire  ensuite.] 

pManipwg,  fourmillière ,  nid 
de  fourmis  (/,.). 

CJul  ampat,  quatre. 

^Jj  JJul  ampat  blhs,  qua- 
torze. AS  —  ampat p&lohi  qua- 
rante. JXjujyu*  sa-per-ampat,  un 


îJL.1 


quart,  /àf  —  ampat  per  -  lima, 
quatre  cinquièmes.  ^j^J*  — 
ampat  persâgi,  à  quatre  côtés, 
quadrangulaire. 

JJLÎj  ka  -  ampat,  le  qua- 
trième; les  quatre.  ^iu  »  ka- 
ampat -fia,  tous  les  quatre  en- 
semble. 

J^LAy  ber- ampat,  qui  sont 
à  quatre  ;  être  quatre. 

[ Jav.  j .«  isw  y \  pat.  Sd .  ^mw  r»7iy  > 

oyw*.  Bat.  «/>x— sg\  c^a^.  Mak. 
I. 


113 


?«J   ogprz.    Day.    ^pa£.    Tag. 
>°^o  opa*.  Bis.  ^F*  <>/>«*•] 

2*1  inipit,  serré,  pressé. 

JUjul^i  her-împît,  qui  se  trou- 
vent placés,  assis  ou  couchés  l'un 
à  côté  de  l'autre,  de  manière  à 
se  toucher  (A.). 

JUa»*«  m^?^  -  em/x'l ,  serrer, 
presser,  pousser. 

JU)  Uinpilt,  calomnie,  médi- 
sance; calomnié,  médit,  blâmé. 

/b  J\  ^t^  àji  JJUb  <&- 

nmpttt  Tdeh  marika  -  êlM  â£rt# 
</â£w,  ils  parlaient  mal  de  moi 
(//.  Ah.  163). 

JUa+jk*  mevg-umpat ,  calom- 
nier, médire,  blâmer.  A-VJ  ^J/frV 
JUa»*«  J£p  -memeliharà  -  £a# 
/df/aA  dèri-pada  meig-umpat,  se 
garder  de  médire  (.1/.).  O^w 
S^  Ota  J^a»**  aerta  meiy- 
/impat  dân  nie-mâki,  en  blâ- 
mant et  maudissant  (//.  Ab.  258). 
JUi««9  y?^^  -  ampat ,  qui  ca- 
lomnie: calomniateur,  délateur, 
médisant. 

•jjl£**3  peig-wmpât-an,  action 
de  médire  ;  médisance,  calomnie. 

[Jav.  jMfu/^ umpah, injurier.! 

^oui  ampat,  caché. 

JJu«4  meig-u-mpat,  cacher, 
se    cacher.    JUiujL  ^\  ^£L  aI^II 

8 


114 


j^ 


hilu-lah  bâvgun  iamerg-umpat. 
8'étant  levée,  elle  alla  se  cacher 
(S.  Bid.  70). 

JXi*ly  ter-umpat,  qui  est 
caché,  que  Ton  a  caché,  iiv  aJIjj 
JJuJy  ^Ij  ro/â  -  £a^  kampurg 
tiâda  ter-umpat,  n'était  caché 
dans  aucun  kampurg  (S.  Bid. 
15). 

jjAâ*!  umpât-an,  la  chose 
cachée;  l'action  de  cacher. 

[Jav.  vnrji~4*snj\  umpet.] 

•JU!  ampun,  pardon,  grâce. 
—  JUlf  me  -  minta  ampun, 
demander  pardon.  —  J>/tf  mem- 
brl  ampun,  faire  grâce.  JU1» 
.li  ^y  1  ^yul  minta  ampun  âJcan 
bapâ-mu,  demande  pardon  à  ton 
père.  m\j  ,jj~*  JjS  ^Jl.\  JU1*  ^\ 
ia  minta  ampun  ka-pada  srï 
râma,  il  demanda  grâce  à  Sri 
Rama  (R.  45).  y>mJ>  0y  ^jSu\ 
sJu\  Jl>  ampun  tuan  be-ribu 
kâli  ampun,  pardon,  mon- 
seigneur, mille  fois  pardon  (M.). 
£j  ô\i  ^yi*\  l\  ^£g*»  jikalaw 
ada  ampun  dan  karunia ,  si 
l'on  obtient  pardon  et  faveur 
(Lett.  Mal.). 

i^yL**  menj-  ampun,  pardon-   • 
ner,  faire  l'action  de  pardonner. 

^ul/  ter-ampun,  pardonné, 
qui  a  été  pardonné.  »Lo  J& 
m\j3  ^^**]/  *-*-**  segaladosâ-mu 


sudah  ter  -  ampun  padâ  - 
tous  vos  péchés  vous  sont 
donnés  (N.  13). 

^yu«*  merg-ampun-i , 
donner  à,   faire  grâce   à  c 

ùb  J^*  £i  y^  J~ 

c>U*  S\^  ollah  taâla 
yaig  meig-ampûn-t  dân  t 
liharâ  -  ka?i    hambâ  -  na , 
Dieu  qui  pardonne  à  ses  s 
teura  et  les  protège  (Sut. 

11)-  ^S^ï^jfc*  *«j 
âku  di-ampUn-i,  afin  qu'i 
soit  pardonné  (ZJ.  91).  .Lo  < 
^yul  ^yi  supâya  dosâ-mu 
ampûn-i,  afin  que  je  vous 
donne  votre  péché  (R.  156 


A      * 


mew/  -  ampun  - 
pardonner  une  chose,  p.  ex 
faute;  remettre  une  dette. 

^yul  ampwn -an,  pai 
rémission. 

{y y*  »  ia  -  ampûn  -  aw , 
don,  rémission,  absolution; 
est  pardonné,  absous. 

(Jav.  unn^itap  ampui 
«wtj'i»\  apura,  NB. ;  **»t| 
apunten  K.  Ces  deux  der 
mots  semblent  venir  de  am 
T.  R.  paraît  le  croire  ;  mais 
pense  qu'ils  pourraient  bien 
de  l'arabe  jy£>  .  Cela  ne  me  p 
pas  probable,  car  il  n'est 
ordinaire  de  trouver  en  jav; 


mots  arabes  qui  n'aient 
ïéjà  passé  par  le  malais. 
.  vn&^ivy*  ampun.  Bat. 
ts  u^  ampun.  Mak. 
\zs\  poporo.  Day.  ampun. 
*V*t*>    ampon ,    faveur. 


XJ 


115 


\Mipan,  appât,  amorce; 
fourrage.  Jjlj  ^1  Ol>  £^> 
^—#  *Xl  meràig  dàn  umpan 
k  ïtu  serta  kâmi,  il  y  a 
îoup  de  paille  et  de  foin 
nous  (J5.  34). 
ov.  ù\j  Kfofjlu]  ^[k 
hâbis  umpan  kerurtj- 
rg  tïâda  dâpat,  lorsque 
It  est  fini,  on  ne  peut  plus 
Ire  le  poisson  (nommé  ke- 
kërurg).  Signifie:  lorsque 
n'a  plus  rien  à  donner,  il 
lut  plus  s'attendre  à  rien 
lir  (AV.). 


i  * 


merg- umpan }  mettre 
ippât,  amorcer. 

JjL»a»  merg  -  umpan  -kan, 
e  de  l'appât  à  un  hameçon 
prendre  du  poisson. 

it.  v><ç)(\  0\  ompan. 
t'^^-J  épavg.  Day.  umpan.] 


ûnipas. 

#uul  ^j-jui    empas  -  empâs- 
descendant    au    septième 

:  {KL). 


^JJui  ampul. 


A      » 


merg-ampuly  se  gon- 
fler, grossir,  profiter  (des  fruits). 

vJJul  umpfl,  poussé,  mu  en 
avant  par  le  moyen  d'un  levier; 
être  ramé  par  le  moyen  d'une 
pagaie. 

,JJul^i  ber-umpily  qui  se  sert 
de  levier  ou  de  pagaie. 

^yî+m*  merg  -  umpiï ,  pousser 
en  avant,  ramer  avec  une  pagaie. 

^2/Jla***  merg-  ump il  -  ka  n, 
faire  avancer  'quelque  chose, 
pousser  un  bateau  avec  une 
pagaie. 


pety-umpîly  qui  pousse 
ou  sert  à  pousser. 

JjLJ  umbàka.   —  J^\    Tdar 
umbàka,  nom  d'un  serpent  (KL). 

«>-L*i  anibâxarg  =  ç^** 

hambâxarg. 

^)L*i  ambâru  —  jJj  bâru. 

m 

JuJ  ambah,  indemnité,    répa- 
ration. £  J^cf  '  f^P  ^  or' 


ambah -fia  lima  derham 
âkan  gantî  yarg  lenfiap,  la  ré- 
paration sera  d  ;  cinq  drachmes 
pour  remplacer  ce  qui  a  disparu 
{!).  M.  109). 

A*»**  merg- ambah  ^  indemni- 
ser, réparer  (/).  M.  108;. 

8* 


116 


aJ< 


JH 


0  X  i~»\    ambak  -  arnbah.  -  a», 

pour  ôXi>\  âbah  -  abâh  -  an.    v. 
X*j\  abah-âbah.  • 

À**!  amboh,  intercédé,  obtenu, 
accordé ,  consenti.  jXSj  *+*\  ôb 

»     •         » 

ù^^*^  -**  rfâra  amboh  bagï^ku 
pada  efrûn,  et  intercédez  pour 
moi  auprès  d'Éphron  (litt.  :  soit 
par  vous  intercédé)  (B.  32). 

**♦*»  perg- amboh,  interces- 
seur, médiateur  (Z,.). 

0  X  à+*\  amboh  -  ambôh  -  aw, 
qu'il  en  soit  ainsi,  il  en  est  ainsi. 

[Tag.  V^o  ampo,  soumis- 
sion. Bis.  \P¥?  ampo,  prier; 
Y*3l3*V"  magalampo,  inter- 
cesseur.] 

JUo!    irnbaJi,    ajouté,    de   plus 
=  A*r  tambah. 

m 

1  umbi,  les  racines  qui  pous- 
sent au  pied  d'un  arbre,  mais 
hors  de  terre,  et  meurent,  par  ! 
exemple  au  pied  du  cocotier,  de 
l'aréquier,  etc.  ;  (selon  O.)  pivot.   : 
v.  ^j*Jo  hambey. 

V-#l   hilbuw  =  yZ*&  ptuygiL   I 

r^o!  ambu-ambu,  nom  d'un 
poisson,  la  bonite  (il/.). 

(£*<*) anibïïyi,atnbUl,  ah  !  oh  ! 


rayat-na  ter-lâlu  bâti 
combien  ses  sujets  se 
breux  (//.  Ab.  254). 

JU*J  enibik,  le  cri  de  1 

ou  du  mouton;  bêlemer 
J^  merg-embïk, 

Prov.  i-^çjJi  1 
mâsuk  ka-dâlam  kand 

m 

btrg  merg-embik  màsu> 
lam  kandarg  karba 
uwhk,  bêler  avec  les  c 
beugler  avec  les  bufflei 

JL«J  enibok,  mère,  ma 

X  J^l  ambok-ambok 
amborg  -  amborg ,   mot 
se  sert  envers  un  escl 
qu'on  veut  lui  adresser 
d'une  manière  amicale 

fJav.  t  ?>»*M/f»?M\  embe 

J^~ol    omhak,     vague 

lame.  PjvJà*  J^»l  cm 
£epî  kâravg,  les  brisan 
pointes  des  rochers.  J^. 
^-o  jikalaw  adu  ombt 
s'il  y  a  une  forte  lame. 
,J*£.  Jr*l  âvgin  bâik  omb 
un  vent  favorable  et 
mer.     J^\  £\  JUil  ^ 

^j*y*  vl>  1  ->  hendalç  ma 
âkan    ombak    dân    ht 

• 

pilote   doit  faire  atten 


houle   et    aux    courants    (Cod. 
M.  406). 

sepertt    ombak    mem  -  bantfig   | 
dtri-na,  comme  les  vagues  qui 
se  heurtent  elles-mêmes. 

j*\j>  ber- ombak,  qui  a  des 
vagues,  qui  s'enfle  (de  la  mer). 

jXSmaka  lânt  ïtu-pûn  ber-om- 
bak-l<\h  maka  ka-deigâr-an-lah   , 
hi-udara ,  la  mer  s'agita  et  le 
bruit  de  ses  flots  se  fît  entendre 
dans  les  airs  (Jï.  156). 


cr 


i 


117 


[Jav.  et  Sund.  ^«.nin*^  om- 
bak.  Bat.  ***^g\cbW\  umbak. 
Mak.  et  Bug.  JZ\jz  bombarg. 
Tag.  c/oCD  hombak,  cavité  qui 
se  trouve  entre  deux  lames.  Bis. 
coO  A  ombak,  grandes  vagues 
qui  se  brisent  sur  la  plage.] 

***)   ambawg,     châssis    d'une 
porte.  ^j-Jta  —  ambarg  di-âlas, 

linteau.  â^lo  —  ambarg  dî-bâ~ 
ifoA,  le  seuil  de  la  porte. 
—  V  iîo*  jenaig  -jenàrg  am- 
barg, les  poteaux  ou  le  châssis  , 
tout  entier.  i^lo  *-**l  ambaig 
dï-  bâtcahy  enclin  à  pencher 
(de  quelqu'un  qui  a  trop  bu). 
/Jy  f-~+\  ^r^**  tïkus  ambaig 
bûlan,  espèce  de  musaraigne 
(gymnura  rafflesii). 


&**)  arnbaiy,  déchargé,  vidé. 

^__  1)  ^Jôkajjîil  yaig  ambarg, 
un  navire  dont  la  cargaison  est 
enlevée.  —  J£  petï  ambarg, 
une  caisse  que  l'on  a  vidée. 

4^ol  arnbirg,  porter  (il/.)-  v-  u^ 
ambîn. 

4**!  amborg,  nom  d'un  panier 
qui  sert  à  la  moisson  et  qui  se 
porte  sur  le  dos.  Cordage,  agrès 
d'un*  navire  (f  V.). 

T4_~J  amborg  -  amborg ,  fas- 
cines, gabions;  hâbler,  se  vanter 
(L.)  (peut  être  de  l'anglais  hum- 
bug). 

4^)  emborg  (et  aussi  £j  borg), 
frère  aîné. 

^ol  onibarg*  flottant. 

X  j*-~»|/  ter-ombarg-ombaig, 
qui  flotte,  qui  est  à  flot.  *j 
O^i  *«ô  X  j*-~»|/  ymg  ter- 
ombarg-ombarg  di-tergah  lâiit, 
qui  flottait  au  milieu  de  la  mer 
(Livre  de  lecture). 

^L»j^9  per  -  ombârg  -  an ,  la 
chose  qui  flotte. 

4t**l  onibirg ,  nom  d'un  poisson 
(A7.).  —  Jr*"JfcJ  tctyffok  ombùg, 
une  sorte  de  verveux  ou  de 
truble  (A.)- 

-x^*)  umbaiy ,  d'un  grand  exté- 
rieur, d'une  grande  apparence; 


118 


rO 


CrtJ 


gros,  imposant,  fort,  consi- 
dérable. 

i  .»■»•  mery-umbaiy,  se  mon- 
trer j^rand,  paraître  imposant. 

r^L*l  ambury-anibuiy ,  nom 

d'un  arbuste  à  fleurs  et  dont  la 
moelle  sert  à  faire  des  mèches 
pour  les  lampes. 

1  ambat,  v.  JXm>  hambat. 

1  inïblt. 

JX-êly  ber-imbù,  qui  emmène 
avec  soi  toute  sa  famille. 


.        A 


meiy-imbit-kan,  faire 
emmener  avec  soi  sa  famille. 

[Day.  imbù,  mener.] 

1  nnïlnit,  le  cœur  de  la 
couronne  du  palmier  (c'est  une 
partie  tendre  et  délicate  que  les 
Européens  mangent  en  salade); 
coupé,  être  coupé  comme  la 
couronne  du  palmier  que  Ton 
mange.  ^^L*]  e^~»l->  ^«^  di~ 
tebhvg-na  di-ambil-na  umbut- 
na?  ils  les  abattent  (les  palmiers) 
et  en  prennent  le  cœur  (//.  Ab, 
377). 

JU~êly  ber-vmbut  (du  pal- 
mier),  qui  a  la  partie  du  cœur 
tendre  et  bonne  à  manger. 

J*«v>«  merg  -  umbut ,  prendre 
le    cœur    du    palmier,    abattre 


ou    couper    le    cœui 
mier. 

[Bat.  ">«cx\aS* 
jeune  plante  non  en< 
à  manger.] 

ijM  ambin,  pièce  d 
on  se  sert  en  guise  d'< 
que   Ton  porte  en  b 
5*\  —  ambin  tkor, 

**y  6y  ù**\  Î\}1<*  de 
bûa/t  pûtih ,  nom  d< 
feuilles  médicinales  (. 
{y***  m  erg  -  ambi 
une  pièce  d'étoffe  e 
lière ,  porter  quelc 
dans  une  pièce  d'étc 

* 

hanche. 

A 

merg  -  an 
porter  quelque  chose 
bandoulière;  faire  d 
une  bandoulière. 

fJav.  et  Sund.  unii* 
ceinture,  sangle.  Ja 
emban,  une  personne 
un  enfant  sur  la  liane 
morceau  d'étoffe.  Al 
éinbary,  porter  sur  le 
ambin,  porté  sur  le  d< 
rement  avec  une  pièci 

^T^0'  cmXmn,  rosée 

w^u)   àyer    mata  -  / 
embvH  yaig  dî-huju\ 


-    A 


ses    pleurs     sont     comme    les 

gouttes  de  rosée  qui  pendent  à 

• 

l'extrémité  des  herbes  (Indr. 
259).  o*-!^J  o£*  ^J  J4  a! 
lemàh  lembut  perargï-na  se- 
pertt  âyer  embun,  son  naturel 
était  doux  et  agréable  comme  la 
rosée  du  ciel  (3/.). 

if*+\jl  ber-embun,  qui  a  de  la 
rosée,  être  mouillé  par  la  rosée. 

jVm>>«  meig  -  embun  -  kan, 
mettre  dans  la  rosée,  faire 
mouiller  par  la  rosée. 

[Jav.  vntmKu\  ebun.  Bat. 
*^«c>c\«ft-^\  ombun,  nuée. 
Mak.  et  Bug.  /-**-J  apurg.  Day. 
ombon.      Tag.     V'CD    ambol, 

m 

asperger.] 
JU)  umban,  v.  />*♦*  humban. 

jitl  ambar,  fade,  insipide,  plat, 
éventé.  v^J^r^  ambar  gUley 
m,  ce  potage  est  insipide  (3/.). 
8elon  JÏ7.,  ce  mot  s'emploie 
ordinairement   avec  j^ll  tâwar 

ou  AjL^.  xarnpah.  Ài*^^ul  j^lî 

/»•1  tâwar  ambar ,  xarnpah  am- 
bar, (v.  ces  mots.) 

[Bat.  <»ti\»^\  ambar, 
fade  (du  tabac).] 

J^tl  ambar,  près,  proche  ;  être 
près. 

y+m+meig-ambar,  approcher, 
s'approcher. 


^jljL*»*  mery-ambâr-i ',  s'ap- 
procher de  quelqu'un.  ùy&jj-*> 

c$->  c$J^***  J^îb  jUî  «a  -  ôratg- 
pïin  tiàda  dâpat  mery-ambâr-i 
dia,  personne  ne  pouvait  en 
approcher  (S.  Mal.  154). 

^yjK+M*   mery  -  ambar  -  Av7W, 
faire  approcher. 

Tj^Ui  ambar-ambar  (Ar.  ^^ 
amber,  ambre),  petite  boule  odo- 
riférante dont  se  servent  les 
femmes  dans  Leur  toilette  :  petite 
boule  en  ambre. 

j^Ul  ambur  =j±**  kambur. 
^/JUJ  umbur  =j*y*t  êùbur. 

^jLol  ambil,  pris,  levé,  saisi, 
accepté;  être  pris.  Jjlio  — 
ambil  di-hâti,  pris  à  cœur. 
Jjîl  —  ambi'l  ânak,  sorte  de 
mariage,  par  lequel  un  père 
donne  sa  fille  à  un  homme  d'une 
condition  inférieure,  afin  de  la 
garder  sous  le  toit  paternel. 
j~»yj*  «J~»l  àIIpW.  jânjan  -  lah 
ambil  per-gîisar,  ne  prenez  pas 
cela  en  mauvaise  part  (litt.  :  ne 
soit  pas  par  vous  pris),  ^^b 
Ji  Jm^J  di- ambil -fia  nagrl 
Tcïta,  il  s'empara  de  notre  ville 
(M.).  ^ 

^y~**+  mery  -  ambil ,  prendre, 
saisir,  s'emparer,  accepter.  ,J~*** 


120 


JJ 


y*  meiy-ambil  iiâica,  enlever  la 
vie ,  tuer.  jÙ  gjj  J>*  J^ 
merg-ambil  hak  ôrarg  loin, 
s'attribuer,  usurper  le  droit  (l'un 
autre  (R.  V.).  £\  J*1S  a)Uj 
,3****  tïadâ-lah  pâtek  âkatt 
merg-ambil ',  votre  serviteur  ne 
l'acceptera  pas. 

,J~»l^ï  ter-avibt/,  qui  est  pris, 
saisi,    enlevé.     V  Si  «xîp  wu*> 

C)W  3**!/  ^-^  **i&£  deri-pada 
lakî-lâkî  sudah  ter-ambil  add- 
na  ,  parce  qu'elle  a  été  prise  de 
l'homme  (/?.  4). 

^x  L«w  merg-ambîl-kany  en- 
lever, saisir  ou  faire  prendre 
quelque  chose. 

^L^l  ambtl  -  r/7i ,  la  chose 
prise;  prise,  saisie. 

perg-ambil-any  action 
de  prendre,  d'enlever;  prise, 
saisie.  jÛ  gjjl  J**  jL^ 
peig-ambïl-a?i  hak  ôrarg  lâin, 
usurpation  du  droit  d'un  autre. 

[Jav.  4/n*>>tti;\  ambîl.  Tag. 
VO  ambil,  répéter  une  chose 
plusieurs  fois.  Bis.  \po  amlril, 
ce  que  l'on  prend.] 

ijL*)  anifrul. 

^y~**+  merg-ambul,  rebondir 

yjLol  imitai,  manquant,  impar- 
fait, qui  laisse  à  désirer  (KL); 
suivre  ((V.). 


1 

yjLol  ombol,  déchargeme 
navire  (L.). 

(jLoi  umhal,  humide , 
mouillé  et  sec;  morve. 
À7.  r,J~»i  embal-embal. 


[Jav.  *nf.»^\  embel,  \ 
geux.  ti9Mu*/A  umbeli  m< 

ICO   *-' 

h   inïbas,  presque 
à  peu  près,  approchant. 

j>\  amar  (Ar.),   ordre, 
tion,  commandement.   <^ 
amar  dân  nahi\%  ordre  et* 
(J/.  A.  170). 

vJ^r»**  merg-amar-kaT 
ner  un  ordre,  enjoindre. 

>1  amas  (S.  *TFI  wiôm 
de  1  gram.  166),  oi 
mace,  un  poids  ou  n 
d'or,  la  seizième  partie  il 

<twàgv>  —  amas  xûxt\ 
pur,  or  épuré.  ^Z*  AJyu»  — 
sa  -  pïiloh  mutïï ,  or  j 
dixième  carat,  l'or  le  pi 
\y  -  -  amas  tua,  de  l'or  ■ 
foncée..^* —  amhsmïida: 
couleur  claire,  pâle,  j^l  - 
ûrey,  de  l'or  en  poudre. 

amas  ûruig,  mine  d'or. 
amhs  pTitih,  de  l'or  blan 
tine.  — j\  âyer  amas, 
{J>my  —  amas  kâwïn,   c 
l'on    donne    en    épousai 


I 


èl» 


121 


e.  —  iS^3  jxtndey  ambs, 

rfèvre.    AÎUy  «j   —  amhs 
ter-sâpuh,  de  l'or  qui  a  été 
au  feu. 

•À+«4  me7y-amâs-ï,  mettre 
r  à,  donner  de  For  à;  dorer, 

liir.  *~>jy*  s&~^  c^*^ 
di-amas-ï-na    sa-kalï-an- 

nenvrut    kçttâ-na ,    il  leur 

lit  de  l'or  pour  suivre  ses 

s  (S.  Mal.  71). 

A*\  amâs-an,  d'or,  dorure. 

nLjî  per-mâs-an,  richesses, 
rs  (AV.). 

•»U-j  ka-amâs-an,  qui  est 
qui  est  doré.  i^L-S^rO  ^> 
yambar  ka-amâs-an,  deux 
es  d'or  (//.  I).  50). 

tv.    inwxjip    ernas.     Sund. 

i  mets.  Bat.w»xiz  '  \omaj*» 
>*n»w^|w^  amasa-méra, 
uge.  Day.  amas,  or.  Tag. 
*.  *V*à^  <7wa«,  poids  d'or.] 

imls,  puant,  fétide,  nau- 
>nd. 

iv.  *nfriMâ\  amis.] 


imsàk  (Ar.  ji~*),  parci 
e,  avarice. 

amsàl9  v.  Jl»  misai 


hl  firâ,  nom  commun  à  divers 
arbres  de  l'espèce  des  figuiers, 
à  feuilles  entières. 

On  trouve  aussi  ]jU  ^ôrô"  {S. 
Mal.  121). 


[Bat.  t?x^09|    ftayvwara 
pour  kayu-ara.    Malg.  ?r?/ara.] 

2)1  «râ,  v.  jjl  ârcr//. 

AOy I  ir allai  (Ar.  .>[>) ,  volonté, 
désir,  intention,  inclination.  ïjjjl 

JijL*r  e*H^  irâdat  artï  -  mi  £<?- 
hendak,  iradat  signifie  désir  ou 
inclination.  ^fcljl  £)-xi  \yy^+  ^ 
c)U^  ^^Ji  a#a//  me-lakû-lcan 
/coderai  iràdat-na  Citas  hambâ- 

m 

nay  Dieu  accomplit  la  force  de 
sa  volonté  sur  ses  serviteurs  (H. 
Ab.  333). 

4)1  ârah,  direction,  coté;  du  côté 
de,  vers;  but,  projet.  Jf^S  — 
âraA  ka-salâtan,  vers  le  sud. 
J^i!  c£rJ  cA*^  OU J  aY  -  mâna 
ârali  -  ?*a  nagrï  ïtv ,  où  est 
située  cette  ville  (M.).  ^^«XJo 
jjU  A;l  *_-!  ^jCo  rfi*  -  tikavi  -  /7a 
devgan  lambivg  âraJt  hâti,  il  le 
perce  avec  une  lance  du  côté  du 
cœur  {Exer.  136).  Ai'lî  àj\  ôjb 
dàun  ârah  tCniah,  plante  ram- 
pante que  Von  emploie  en  mé- 
decine contre  les  vers. 


122 


l£j 


*>l*«  meig-ârak,  diriger  vers, 
aller  du  côté  de,  8e  proposer 
un  but. 

v*^/b)L*  merg  -  ârah  -  kan} 
faire  diriger  vers,  atteindre  un 
but. 

On  trouve    aussi  souvent  \j\ 

orâ   que    à>\   ârah,   &])\  vly  ->1 

^11$  Jâj  JUjI  Aj'Ij  ada  -  j>«/j  tfrâ- 
na  tânah  ïtu  dektit  pintu,  or  ce 
terrain  était  situé  près  de  la  porte 
(de  la  ville)  (H.  Ab.  142). 
^y*  ,}&  \j\  arâ  ka  -  tepï 
sûrgey}  sur  le  bord  de  la  rivière 
(M  183).  Oplfy  Jél*  aLSu*£1 
unjuk-kan-lah  tânjan-mu  arâ 
ka-lâut,  étendez  votre  bras  du 
côté  de  la  mer  (//.  D.  28). 

On  trouve  aussi  IjL  mârâ, 
aller  dans  la  direction,  se  diriger 

vers.  ^îl-v  !A*  l$1  c5^*w  supâya 
ta  inârâ  ka-hadâp-an,  afin  qu'il 
marche  en  avant  (Z/.  D.  28). 

[Jav.  et  Sund.  «,w«?j?\  ara/*. 
Bat.  vr>9^  ara,  sur  le  point  de, 
courir  vers.  Mak.  ~?zs  ara,  aller 
vers  le  nord.  ~^zs  wara,  id.,  et 
aussi  dans  quelques  endroits, 
aller  vers  l'ouest.] 

c5v  eri  (Ar.),  crèche;  étable. 

X{S))  a/H-wri9  l'aine,  le  bas 
ventre,  la  vessie.  &£?ù  £2  «-^ 


yarg  di-tikam-na  ïtu  tet 
ka-ârî-arï-ku,  le  point  où  i 
percé  (le  scrotum)  était  re 
jusqu'à  Taine  (//.  ,14.  28 

[Jav.  et  Sund.  ^^«j-t 
art,  arrière- faix.] 

/j^^jji    arïnirg#mi , 

jeune    frère,    ma   jeune 
terme  de  caresse  en  s'adr 
à  une  personne  plus  jeui 
-XOi  a  dîna/ 1. 

[Ce   mot   n'est   autre  < 
javanais  m  *%  4414*1^  arinv. 
composé  de  art,  jeune  fri 
v  i7r/8un,  mon,  ma.] 

^j~lj>  ert*  (Ar.  ^jl),  h 
de  la  campagne,  culti? 
fermier. 

^r^lj^  arts,  v.^l  arà. 

^jj)  âraw,  trouble  (parla 
l'eau  ou  d'un  liquide). 

^jU*  mevg-âraw,  tro 
p.  ex.  de  l'eau  (en  coura 
dans)  (KL). 

jjl\  arU,  nom  d'un  arbre  qn 
au  bord  de  la  mer  {cash 
litorea).  M.  prononce  art 
[Bat.  «/>xn  oru.] 

jj!\  erû,  nom  d'un  grand  c 
dont  on  se  sert  pour  prenc 
requins  (AV.). 


^jj^  cirtvâh  (Plur.  de    ^j 

ruh).  ji^ljjl  *L*  Cyu*  e>L>; 
rasâ-na  seperit  hïlarg  arxcâh- 
ku,  l'impression  fut  telle,  que 
j'étais  comme  ayant  perdu  mes 
esprits  (//.  Ab.  154). 

Ce  mot  signifie  aussi  :  défunt, 
feu  ;  prières  et  cérémonies  qui  se 
font  les  3",  7",  40"  et  100"  jours 
après  le  décès. 

^\jj\j»  ber-arwâk,  qui  fait 
les  prières,  qui  pratique  les  cé- 
rémonies   des    jours    indiqués 
après  le  décès. 

£j^-\y J  \fi  ber  -  arwâh  -  kav, 
qui  fait  célébrer  les  cérémonies 
funéraires  les  jours  d'usage 
après  le  décès. 

£/***)} j\/>t  mem-per-arwâli- 
Xcan,  faire  faire  les  prières,  cer- 
tains jours  après  le  décès. 

Jjjji  ftrUda  (Port,  arruda),  rue 
(plante),  la  rue  fétide. 

-)*li  arïiwan,  nom  d'un  pois- 
son. Selon  les  uns,  le  même  que 
^j-jQ^^ol  ïkan  g  abus  (pphice- 
jpltalus),  et  selon  d'autres,  un 
poisson  saumoné  {saurîdichthys 
ophiodon). 

3jl  ârak  (Ar.  jjz),  arac,  li- 
queur spirilueuse.  *\  —  ârak 
âpiy  de  l'arac  rectifié.  fs*f*\j>* 
Jjjl  harâm  me-nùnum  ârak,  il 


,1 


123 


4J] 

est  défendu  de  boire  de  l'arac. 

JJji  maJca  piàla  dï-ïsl  ôrarg-lah 
deri-pada  mùiïï-ni  •  an  ârak, 
alors  on  remplissait  les  coupes 
avec  de  l'arac  (Jt.  160).  —  f}f 
kâyu  ârak,  nom  d'une  plante 
(vùex  pubescens). 

[Jav.  et  Sund.  vnnnunp  arak. 
Day.  arak.  Tag.  *y**r  alak.] 

Jj  Si  ârak,  procession,  marche 
triomphale;  porté  ou  conduit  en 
procession,    en  cérémonie.    jJU 

î>*ïj£  J**>  ^->  eÂ>^  7na k" 
di'ârak-nft  dergan  segala  bTini- 
lunï-an,  fut  conduit  en  proces- 
sion au  son  des  instruments  de 
musique  (li.  158). 

Jjj]^  ber -ârak,  qui  marche 
en  procession,  qui  suit  une  marche 
triomphale.  JL>J^  h>^  O^L» 
viyJ  sepertï  oraig  ber  -  ârak 
lakû-na,  comme  des  gens  qui 
forment  un  cortège  triomphal 
{M.),  jjlt  ôy  c^5  Cy  JU 
maka  tïïnn  putrl  plin  ber- 
ârak,  et  la  princesse  aussi  allait 
en  procession  (R.  158). 

JjjL*  meig-ârak ,  conduire 
en  procession.  J^>1  £j>y>  Jj^** 
meig-ârak  sûrat  ïtu,  portant 
cette  lettre  en  procession  (S. 
Mal.  295). 


124 


j& 


^ySj***  meig-ârak-kan, porter 
q.  ch.  en  procession,  porter  en 
triomphe. 

^y&J^it  mem-per-ârak-leaVj 
faire  porter  en  procession  ou  en 
triomphe.  \£>j\*ïjîl ^&ijij**  di- 
per  -  ârak  -  kan  -  fia  lôlu  di- 
bâkar  -  na  ,  il  '  le  fit  porter  en 
triomphe  et  le  brûla  (A\  161). 

^y  \j\  Jjji  ârak-arâk-an,  pro- 
cessionnal, triomphal  (CrX 

Cr  \f*  petg-aràk-an ,  action 
d'aller* en  procession,  marche 
triomphale  :  char  de  triomphe. 

Cr  \>]f  p^r-arâk-an,  char  de 
triomphe,  échaffaudage  que  Ton 
porte  en  procession.  O^-k  Jj&> 

à^tj>  ôj&\  ^\j)f  ^j-îb  segala 
hidïliean  di-âtas  per-arâk-un 
Itu  -  pïin  her  -  fia  ni  -  lah ,  les 
chanteurs  qui  étaient  sur  le  char 
entonnèrent    leur    chant    (MX 

*-^v  fi  Cr i*!*5  ^  per-arâk-an 
tïtjuh  blhs  paftgkat  dan  ampat 
pûloh  per-arâk-an  yaig  kextl, 
un  char  de  triomphe  de  dix-sept 
degrés,  et  quarante  autres  plus 
petits  (R.  3). 


cS 


arlnymi,  or,  ensuite,  après 
que,  de  plus.  £ )/f^  &*  J&>\ 
Çyj\  arlâyav  maka  di-xeriterâ- 
kan  ôraig,  or  on  raconte  (M.). 


arkïyan  sa  -  te/àrA  dâti 
pada  kotiku  yarg  bâik, 
lorsque  le  moment  favoi 
arrivé  (R.  37). 

>£)}]  arya,  v.  J^>  hargt 


g 


P^l  âran/,  charbon,  cha 

bois.  £j\  ôbyi  jè>*  y 
lâmur  devgan  lampur  dû 
souillé  de  boue  et  barb< 
charbon  (//.  Ab.  24).  . 
âra-ig  di  -  mtika ,  h  ont 
—  ytrkûy*1  drnïg,  ébèn 
ârarg  para,  suie.  —  < 
âran/,  charbon  de  terre 
benàig  âravg,  cordeau  d 


sier. 


Prov.  ^èj  JuAojliaL 

àSy  J\  *\J  ôy  J&jjL 
Itu  jikaiaic  di-bàsuh 
âyer  mdirar  sa-kâli  pi 
âkan  pîtti'h,  quand  on 
le  charbon,  même  avec 
de  rose,  il  ne  deviendr 
blanc.  Quand  on  ferait 
à  Thomme  d'uue  naturel 
et  basse,  et  quand  on  li 
gnerait  le  bien  et  la  nol 
ne  changera  pas,  et  resi 
jours  mauvais  (AV.).  Au 

&'  J*  &  ^  - 

jju*  jLj  ~î)j+3  bïntaig  t 


dâpat  di-bllarg  tetâpi  ârarg  di- 
mûka    tîâfla    sedàr  ;    on   peut 
compter  les  astres  qui  sont  au 
ciel,  et  on  ne  peut  pas  voir  le 
charbon  dont  on  a  la  figure,  bar- 
bouillée. Signifie:  de  très  loin, 
nous     apercevons     les    défauts 
des  autres;  tandis  que  nous  ne 
voyons    pas    les    nôtres    (Kl.)* 
Antre  prov.  £~^"  g  ?J\  ^r^ 
w**->    mem  -  bâsuh  -  kan    ârarg 
yavg    ter  -  xonttrg   di  -  mûka, 
laver   le  carbon   dont  on  a  la 
figure    barbouillée.    8e   venger 
d'une  injure;  effacer  une  honte 
reçue    (//.  Ab.  360.    S.   Mal 
178). 

[Jav.  «.îm4m  arerg.  Sund.  *wiV 
firarg.  Bat.  */>*>><  ergorg.  Day. 
artig.  Tag.  et  Bis.  g*^*  oliig.] 


]  arirg,  puant,  fétide. 

1  àrivg,  ornement  saillant  et 
dentelé  au  dessus  de  la  lame 
d'un  criss. 


^1  àHtg  ou  T ^arhy-ârirg, 

plante  dont  les  feuilles  sont 
employées  pour  laver  le  mer- 
cure (AV.).  AjIT  *j  J%*Hj  £jl  *y 
bïiak  ârirg  iâ-îtu  bïïah  kâbtng, 
le  fruit  de  la  plante  arirg  ou  le 
fruit  du  kabutg  (AV.). 


ai 


125 


P)  ï  àrurg,  être  à  l'eau ,  être  en 
pleine  eau,  être  à  gué,  être  passé 
l'eau.  £>\  ij\  oW^  O^  lâut 
senjâta  âbaig  ârurg,  j  ai  passé  à 
travers  une  mer  de  traits  (MX 

PjIjL  metg-ârmg}  passer  l'eau, 
passera  gué,  aller  en  pleine  eau. 
j\  —  meig-âruig  âyer,  passer 
l'eau. 

^Pjjl  ariïrg~an>  passage  de 
l'eau. 

^c^-S  ka-arïiig-an,  endroit 
où  Ton  passe  à  gué;  qui  est 
passé.  cJ^ÏJ  aLSj-Xî!  undur- 
kan-tah  ka-anng  -  an ,  retirez 
vous  en  pleine  eau  (X.  100). 

fcy  erifg,  une  espèce  de  faucon 
(Kl),  (prob.  du  Holl.  a  rend, 
aigle;. 

Tfjr  arxu  =  ?TJ  rexa. 

Zjy  arta9  v.  0^>  karta. 


ôjïy  artmvan,  v.  ôjlj>  har- 

tâican. 

iZjy  àrtt,  lame,  harpon  à  prendre 
le  poisson. 

vlyL*  pi-ârits  id. 

M 

[Jav.  et  Sund.  wfn.*ij\  arit, 
couteau  pour  couper  l'herbe.] 

J^)l   arti    (S.   VQ    arfa,    senn), 
sens,  signification;  dessein,  in- 


12G 


a>' 


tcntion  (quelquefois  prononcé 
rerti).  &*jj\  JU$b  w%*fc  la  belùm 
kamba  dâpat  artï~na,  je  n'en 
ai  pas  encore  trouvé,  la  signifi- 
cation. ^j\  *ij£  ôyz>\v^\j  yz» 

segala  raja-râja  ttn-pun  tahû- 
lah  arti-na,  tous  les  princes  qui 
étaient  présents  en  comprirent 
le  sens  (IL  85). 

s*£j$  arti-na,  c'est-à-dire. 

Jj/**  meig-arti)  comprendre, 
entendre.  Cyy  ^y  >lf  àLj^L 
S*A  meig-artï-lah  kâmî  bûili 
sîîrat  ïtUj  nous  comprenons  le 
contenu  de  la  lettre.  »>L*  C^lT 
J}j**  y  \  kârna  tiâda  âJcu 
meig-artij  car  je  ne  comprenais 
pas  (IL  Ab.  128). 

fy^fU  meig-arti-kan,  faire 
comprendre,  donner  le  sens,  ex- 
pliquer, interpréter.  y£>\  jSyy 
y  LvJu  ^jXJ^L  bTdeh-kah  avykuir 
mevg-arti-kan  ka-pada  âku. 
pouvez  vous  me  faire  comprendre 
(Ar.    Phi  t.    147).       àIUj      SC 

tiadâ-lah  aa-ôrarg  ymg  meig- 
artï-kan  dia  ïtu,  et  il  n'y  avait 
personne  pour  l'expliquer  (//. 
«5  fi). 


*  -   A* 


^v^»  ïnï-lah  perg-artï-an-na, 
en  voici  l'explication  (7i.  65). 

[Jav.  et  Sund.  *tT*sJ\  Jiarti.] 

c5J^I  ftrrff  (Ang.  order),  ordre. 

^3;!  J^L*  mïnta  itrdi)  demandant   . 
des  ordres  (S.  Mal.  356). 
On  trouve  aussi  ^$^  urdi. 

[Jav.  tnÀa\  urdù] 

cJ)>  âron,  du  riz  qui  est  à  moi — 

tié  cuit  (L.). 

c);lA*  metg-âron ,  étendre  *- 
p.  ex.  du  riz  chaud  pour  le  fair^ 
froid ir  :  (et  aussi)  brouiller,  foue 
ter  un  œuf  (KL), 

x^ijr   ar1>ûb9   pluriel  de 
rabb}  seigneur. 

J  il  arbab  =  ^\*j  rabàb. 


f*ljp  arba  (Ar.  *jj),  quatre. 

*jj1^-oUp  enâsir  arba,  le» 
quatre  éléments  (3/.  if.  20). 

Isd  il  rcr&â  (Ar.  *jj  ),  mercredi* 
le  quatrième  jour  de  la  semaine 
(par  corruption  on  trouve  quel- 
quefois £uj  relm).  Dans  le  lan- 
gage vulgaire  on  prononce  *-*J 
rabu ,  *-j  j  JL>^  ^«rt  rabu ,  te 
mercredi. 


Crdf*  peiy-artï-an,  explica-      m >\)  eràm,  probablement  le  radi- 
tion,  interprétation ,  sens.   àLJ\  cal  de  >jlu menjerhm.  v. .j raw. 


irh-ârartn,  corde  nouée, 
le  corde;  petit  banc  où 
un  homme  qui  travaillé 
ispendu  à  une  corde 
chaise  ou  sangle  pour 
lux  à  faire  le  long  d'un 

'  =  J*f  *raf. 

S,  le  cœur  du  tronc  du 
r  (/**)".).  Selon  Kl.  corde 
d'une  voile  pour  Tern- 
ie se  déchirer;  bordure 
bit,  (et  aussi)  tige  des 
plantes. 

rouve  ordinairement  ce 
t  t^j-Jj»  arïs. 

i 

ïâl,  v.  sous  sjy*j  rasul.   , 

r  (Ar.),  riz. 

i 

i 

u  urz  (Ar.),  pin ,  cèdre.   ; 

(Ar.),  compensation,  dé-  ! 
eraent,    expiation    (/).  j 


yan  et  ôy&^  orga.no  n 

Père.),    espèce    d'ins- 

de    musique   à    vent, 

aftri,  des  timbales,  des 
des  trompettes  (if.  3). 

rganôn  =  ^j\  organ. 


a)) 


127 


^j\  al,d,  U,ul,  (Ar.),  le,  la, 
les. 

^Ï\  Uâhi  (Ar.  #11),  divin,  v.  aII 
ilak,  aIJI  allah  et  ^\  ilahh 

CSVi  alât.  On  trouve  quelquefois 
ce  mot  comme  pluriel  de  £)\  âlat. 

•Ji)  ilânivn,  v.  jiï  lânun. 


£**)  alàrnanj,  sorte  de  glaive 
'droit,  avec  une  poignée  en  bois 
d'ébène. 


[Jav.  fvtxn  lamevg.] 

AJl  àlah,  subjugué,  vaincu,  battu  ; 
perdu  (d'une  bataille).  CjJL» 
A)l  «j  jjj^j  seperti  nagri  yarg 
àlah,  comme  un  pays  conquis. 
a)1  aI^Jui  (j*>}S  i*j&"»  sa  -  genhp 
dnsun  sudah-lah  âlafi,  chaque 
village  a  été  subjugué.  aL^I 
7t\>  **£j  àlah- la  h  rayai  râja, 
les  troupes  du  roi  furent  battues. 

a!]^  ter-âlahj  qui  est  vaincu, 
battu.  À\j  fa  à)IxJ  ji*  ww&a 
£*Wâ  -  la  h  yarg  ter  -  âlaft,  et 
personne  ne  se  trouvait  vaincu 
(if.  145). 

^ylli*  meig-âlah~kan ,  sou- 
mettre  un  pays,  vaincre  q.  q., 
subjuguer,  ^^yl**  jJlj  ol~» 
^il  jlj"lo^  si'-dpa  dâpat  meig- 
âlah-kan  ka-rajâ-an-ku  Ini) 
qui  pourrait  subjuguer  mon  roy- 


128 


*A 


aumeV  (il/.  X.  43).  jA  jy  Çj^ 

mJida  ïni  meiy-âlah-kan  rupa 
ànak  râja  yaiy  besèu;  ce  jeune 
homme  surpasse  par  sa  bonne 
mine  les  fils  des  plus  grands 
rois  (i<\).  Jo*  —  mety-âla/t- 
kan  hulcunt ,  faire  le  maître. 
AjJ  —  mevg -  cUah  -  kan    lîdak, 

m 

parler  contre. 

^ïl  alâh-aJt.  défaite. 

^fcïl^i  ber-a/â/t-an?  celui  qui 
éprouve  une  défaite,  qui  est 
vaincu.  ^i\;»  fa  ->^  ji*  maka 
tiâda  t/aty  her-atâh-an,  et  il  n'y 
eut  pas  de  vaincu  (//.  43). 

^y**  pery-alâh-an,  action 
de  vaincre;  conquête. 

[Jav.  M»n*\  kalah,  Day.  alah 
et  kalah.) 

aJI  âlîh,  changé,  tourné:  p.  ex. 
du  vent:  filé:  p.  ex.  d'une  étoile. 

CT^X*  O*^  ^^  ^w  di-âlih-na 
hubûiy  -  rr w  /ï</ ,  et  qui  change 
ses  liaisons  (//.  AL  173). 

àJI^j  Aé»r  -  âlîh,  qui  change 
changeant;    tourner,     changer. 

J^jOL*  à1]^j  ^1  *13ta  (ÙÏJHlt  -  lui, 

ta  ber-âlth  setnliri,  elle  parvint 
à  se  tourner  elle-même  (S.  UiiL 
46). 

AJuL  n*evy  ~  àlîh  *  changer, 
tourner  quelque  chose. 


«* 


! 


/jyJU  per-alïh-an,  part,  divk  — 

sion.     Pjj-*1  Ï<J^  Ov^l^  /^ 

alïh-àn  tiap-tïap  sa-ôrarg,  1  ^ 
part  de  chaque  personne  (/).  J^P 
368). 

[Jav.  tn*M,"  w/^'A,  retourne^H 
Day.  alih,  changement.] 

M  elîih,  soupir. 

a1£  rgelith,  soupirer  ((>.). 
Probablement   le    même  qiBn 

[Jav.  *m?>  /«#,  pleurs.] 

ÀJ)  4to/t  ( Ar.) ,  un  dieu ,  une  di 
nité,  une  idole. 

i^ll  ilahet,  divinité:  un  di 
une.  déesse. 


n. 


flyJ)  ilham  (Ar.  ^),  inspiration 

divine,  *lyH  ^jpj  Ol>  ^j  v>^ 
devgem  trahi  dân  deiyan  jlh&f*y 
par  la  révélation  et  par  l'inspi- 
ration divine  (J/l  i?.  184). 

^y^yljt»  metg  -  ilhâm  -  kan. 
inspirer,  donner  une  inspiration 
à  quelqu'un. 

j-^JI  iUthi  (Ar.  aH » ,  mon  Dieu f- 

^  j  —  tltihï  rabbt)  mon  seigneur 
et  mon  Dieu  !  (&  liid.  32). 
c*N  /Ai///,  divin. 

iJl  ilahfit*  qui  est  divin. 

M        ■ 

—  cAi*v/.:ff*  ï/a/ifit,   la  nature 
divine  v7*.  J/.). 


J 


J 


129 


Vr.),  à,  jusqu'à,  en  pré- 
devant. JU  aUI  J\  y** 
lia  alla  h  taâlâ,  vil 
le  Dieu  très-haut  (Lett. 

e   préposition   ne    s' ém- 
ue dans  les  locutions  ve- 
Tarabe.] 

-àli,  une  fronde.  — y\* 
lî-âli,  la  pierre  lancée 
me  fronde.  ^jIj  s£^\^ 
y-yl  di-ambil-na  bâtu 
ih-iia  dt-ali~âli,  il  prit 
îrre  et  la  mit  dans  la 
(//•  D.  40). 

&•  merg-att-rgàli ,  fron- 
ncer  des  pierres  avec 
nde. 

*i«*  mery-ali-rgalï~kan, 
contre  quelqu'un  des 
avec   une   fronde.    J1T 

cA>  X^  c£^*  ku>  -  aU- 
aiglcaw  devgan  bâtu  ïni} 
lancer  cette  pierre  contre  \ 
[rnir  Harnza,  210). 

un*viunrvi\    ait- aliy    un 

] 

f  (Ar.  JJI) ,  la  lettre  I  : 
intime. 

I  allfbâ  ta,  alphabet. 
la  hâri  ïtiçjïiga  /cu-ttilis- 


kan  alif  ba  ta,  ce  jour- là  même 
j'écrivis  un  alphabet  (//.  Ab. 
136). 

*J)  àlaw9  chasser,  v.  ^1U  hâlaw. 

*))  alu,  pilon,  instrument  dont 
on  se  sert  pour  battre  le  riz,  pour 
le  faire  sortir  de  son  enveloppe. 
^jwj  —  àlu  besï,  un  pilon  de  fer. 

j\  Ob  *J  à+\s£*  Je^  jilca  men- 
jântah  lesùrg  dan  àlu,  si  elle 
devait  toucher  le  pilon  et  le 
mortier  (si  elle  devait  piler  le  riz) 
(#.  liid.  128). 

^lliL  merg-âlu,  piler  le  riz,  se 
servir  du  pilon. 

[Jav.  et  Sund.  tmnp  alu  ou 
halu.  Bat.  ^>"^\«<<7  andalu. 
Mak.  et  Bug.  ^-o  alu.} 

J)  alu,  paille  {Bot.). 

J)  altlwa,  nom  d'une  sorte  de 
friandises;  pâtisserie,  fi  ôb 
Tyl  c>b  T*y  J^î  tfcw  lâgi  pûla 
kûweh-kUweh  dân  aluwa-alU- 
way  il  y  avait  encore  quantité 
de  gâteaux  et  de  friandises  (//. 
Ab.  165). 

On  trouve  aussi  ^i*  halwa. 
v.  aussi  ^S^-  hulwa. 

y\  élu,  reçu,  accueilli. 

9 


128 


Al! 


^ 


aume?  (J/.  H.  43).  jA  ly  pjj 

j~{  G  &  ^  ^ J  ts^*  dra^ 
mîlda  bu  me/g-âlah-ka?i  rûpa 

ânalc  raja  yarg  besàr,  ce  jeune 

homme  surpasse  par  sa  bonne 

mine   les  fils  des  plus  grands 

rois  (if.).    Se**    —    merg-âlah- 

kan   Itukum,   faire   le    maître. 

AJul  —  mevg -  âlah  -  kan    lïdah, 

parler  contre. 

^ï\  alâh-a?*,  défaite. 

^il^i  ber-alâh-an}  celui  qui 
éprouve  une  défaite,  qui  est 
vaincu.  ^^»  pf  ->^"  ji*  maka 
tiâda  yarg  ber-alâlt-an,  et  il  n'y 
eut  pas  de  vaincu  (h\  43). 

^3«  petrj-alâh-an,  action 
de  vaincre;  conquête. 

[Jav.  hntnf\  kalah.  Day.  alah 
et  kalah.) 

aJJ  âM/l,  changé,  tourné:  p.  ex. 
du  vent;  filé:  p.  ex.  d'une  étoile, 
cr^x*  cj^ta  Ota  ctew  di-âlih~na 
hubûrg  -  a?i  ■  na ,  et  qui  change 
ses  liaisons  (//.  Ab.  173). 

l>?    ^er  "  <*'^«   *lu*    change 
changeant;    tourner,     changer. 

J^i-C-»  A\j>  ,j\  *13ta  <fe/>«^  -  la  h 

t'a  ber-âlih  sendïri,  elle  parvint 

à  se  tourner  elle-même  (*S.  Bid. 

a)IjL  mevg  -  ùlih ,  changer, 
tourner  quelque  chose. 


^jyJjjî  per-alïh-an,  part,  divi- 
sion.       £>jl*   r»Jj   JyJj^    ^^r- 

alïh-an  tiap-tïap  sa-ôrarg }  la 
part  de  chaque  personne  (/).  J/. 
368). 

[Jav.  *ri/n!in  ulih,  retourner. 
Day.  al  t'A,  changement.] 

AJ)  eluh,  soupir. 

*1£  igelùh,  soupirer  (O.). 

« 

Probablement  le  même  que 
dfkefàA. 

[Jav.  #m?\  luA,  pleurs.] 

àj)  ilah  ( Ar.) ,  un  dieu ,  une  divi- 
nité, une  idole. 

i^\  ilahet,  divinité:  un  dieu, 
une  déesse. 

f  ly  )  ilhâm  ( Ar.  *$) ,  inspiration 

divine.  ^11  jp«>  ùb  ^j  ^^ 
deigan  ira  Aï  dân  dergan  ilhâm , 
par  la  révélation  et  par  l'inspi- 
ration divine  (M.  R.  184). 

^j/^yljfc»  we/y  -  ilhâm  -  fcw . 
inspirer,  donner  une  inspiration 
à  quelqu'un. 

/«^»  ilahi  (Ar.  aJI)  ,  mon  Dieu  î 

^j  —  ilahi  rabbi,  mon  seigneur 
et  mon  Dieu  !  (*'.  Bid.  32). 
«$11  ilahïy  divin. 

i*J|  ilahêu  «lui  est  divin. 

—  CÀ^dzdt  ilahety  la  nature 
divine  (]>.  M.). 


^Jï  Ua  (Ar.),  à,  jusqu'à,  en  pré- 
sence ,  devant.  JUJ  à)J1  Jl  ^ia^ 
heker  lia  alla  h  taâlâ,  vil 
devant  le  Dieu  très-haut  (Lett. 
Mal). 

[Cette  préposition  ne  s'em- 
ploie que  dans  les  locutions  ve- 
nant de  l'arabe.] 

iS+i  ali-âli,  une  fronde.  — y\> 
bâtu  ali-âli,'  la  pierre  lancée 
avec  une  fronde.  ^jIj  ^^^b 
J*>->  y&r£*  dt-ambil-ïia  bâtu 
di-bubuh-îia  dï-ali-âlî,  il  prit 
une  pierre  et  la  mit  dans  la 
fronde  (//.  D.  40). 

JUl«*  merg-ali-rgâli \  fron- 
der, lancer  des  pierres  avec 
une  fronde. 

^JiadU*  menj~ali-rgalï-lcany 
lancer  •  contre  quelqu'un  des 
pierres  avec  une   fronde.    J1T 

ù^  y^  cA>  J^  cQ*  k*  ~ ali' 
alï-kan  avgkaw  dergan  bâtu  i?u, 

je  vais  lancer  cette  pierre  contrev 

vous  (Amir  Ilamza,  210). 

[Jav.    vnnAumrvi\    ait- ail }    un 

anneau.] 

vJuK  aUf  (Ar.  oJl) ,  la  lettre  I  : 
un  ami  intime. 

u  y  wftJr  alïfbà  ta,  alphabet. 

\j  u  pada  hâri  ïtujUga  hu-tTdis- 
I. 


kan  alïf  bâ  ta,  ce  jour-là  même 
j'écrivis  un  alphabet  (//.  Ab. 
136). 

Jl  àlilW,  chasser,  v.  ^IU  hâlaw. 

y)  «Jit,  pilon,  instrument  dont 
on  se  sert  pour  battre  le  riz,  pour 
le  faire  sortir  de  son  enveloppe. 
^jwj  —  âlu  besï,  un  pilon  de  fer. 

J\  Ob  *J  &*\s£*  Je^  jika  men- 
jâmah  lesarg  dân  âlu ,  si  elle 
devait  toucher  le  pilon  et  le 
mortier  (ai  elle  devait  piler  le  riz) 
(&  Bid.  128). 

^1U*  merg-âlu,  piler  le  riz,  se 
servir  du  pilon. 

[Jav.  et  Sund.  *mnp  alu  ou 
halu.  Bat.  **>"a\«<<T  andalu. 
Mak.  et  Bug.  ^-o  a/?/.] 

J)  âlw,  paille  (Zto*.). 

Jl  alïïwa,  nom  d'une  sorte  de 
friandises;  pâtisserie.  Jul  ûta 
Ty\  C)b  ï*y  uy  dân  lâgi  pïila 
kïïwëk'kûwek  dân  aluiva-alû- 
way  il  y  avait  encore  quantité 
de  gâteaux  et  de  friandises  (//. 
Ab.  165). 

On  trouve  aussi  ^i*  Italien. 
v.  aussi  iS^-  /i  ultra. 

Jy\  élu,  reçu,  accueilli. 


1  Si  > 


jW' 


c> 


\ 


Jl«*  mety-ëlu,  aller  à  la  ren- 
contre, aller  au-devant,  accueillir. 

tf^**  mnrj-elTL-kaiiy  aller 
au-devant  de  quelqu'un,  recevoir, 
accueillir  quoiqu'un.  j^iT  ^1 
•XÔl  ^yjJLffljr«  7r/  kn-lTuir  meiy- 
clu.-iyelïi-ktin  adindtt ,  il  sortit 
pour  aller  recevoir  son  jeune 
frère  (IL  139).  j£li*  J^î  ^1 
^JJ  ïrt  pwffî  Htenj-elâ-kan  dla% 
il  alla  au-devant  de  lui  (7r/.  118). 

tnenj-elu- lyeld-ka n  dïti  deiyan 
sa-rïbu  fca-mulia-nn,  il  le  reçut 
avec  mille  marques  de  respect 
(IL  160). 

[Bat.    v>«-»x    «fo,    ennemi; 

«c<<'*xw><"x  wnyalo-alo, 
aller  à  la  rencontre.  ] 

ojjil  alu-âlu,  nom  d'un  poisson 
de  mer,  une  espèce  de  gradeau 
ou  de  spliyrène.  Jô  Jp$e>-j  ^1 
y ïl  ^jXil  {*$>>  m  êer  -  jcefâp/tk 
padi  blâ/caiy  ikan  nlu-âiu,  il 
se  trouvait  à  califourchon  sur  le 
dos  d'une  sphyrène  (S.  Mal.  110). 

Ai  Jl  alwàh  (Pers.),  aloès. 

A  Jl  elwet  i.Ar.  il),  serment,  jure- 
ment. Bois  d'aloès. 

OJi  alïïwan,  v.  0^1*  A<?//7- 


3XJ1  alku,  entremetteur  pour 
affaire  d'amour  ou  de  débauche; 
proxénète,  celui  qui  tient  une 
maison  de  prostitution.  =  £J 
ùj+  ptnmy  mïïda. 


4zïï  âUlty  9  de  peu  d'importance, 
insignifiant,  futile,  peu,  commun, 

ordinaire.  tAll  ^y  er*!**  *«*'*?> 
v7a  bûlcan  âlmy-âlaiy,  sa  beauté 
n'est  pas  commune. 

«ILîS  Icapâlmy,  commun, 
moyen,  ordinaire.  4i\îS  fb  ^lC 
makàn-an  yary  kapâlaiy,  la 
dépense  ordinaire ,  commune. 
jiniS  ^yy  ^^e^jàhat-nabûkan 
kupùlary ,  sa  méchanceté  était 
très-grande  (//.  D.  153). 

jtlliSjy!  Cilaiy  -  kapâlaiy ,  ri 
peu,  si  insignifiant,  très-commun. 

^/fv*  (ilttjy-Jeaptdaïy  ïni  bnih 
ht  h  jCuyaj*  ada  sa-kàlî,  ponr 
si  peu,  vaut  mieux  rien  du  tout 
(AV.). 

^^OLjJI  âlary-alâry-an,  ce 
qui  est  de  peu  d'importance 
chose  insignifiante. 

^XîS^j  ber - kapalâiy -a'*4* 
qui  est  insignifiant,   ce  qui  «■***' 

peu. 

A  ce  mot  se  trouve  souve*"* 
jointe  la  particule  »  kah  int^*1 
rogative. 


é 


) 


e 


1 


131 


JX«H  àlarg-kah,  est-ce  peu? 
est-ce  insignifiant?  ne  serait-ce 
pas?  n'est-il  pas?  JjjIj  —  âlarg - 
kah  bâiky  ne  serait-ce  pas  bien  ? 
jkX»y\  —  âlanj-kah  âJcu  tâ/iu, 
ne  sais-je  pas  ?  J^A  ^w  —  âlarg - 
kahsebhb-na  itu,  n'en  est-ce  pas 
là  la  raison?  9-\j  ^pU^  ^l^iSL. 
^Lli  &J&]  jikalaw  la  men-jâdt 
raja  âlarg -ka  A  bâik-nay  s'il 
venail  à  être  roi,  ne  serait-ce 
pas    bien?    (B.  91).   ^Ol  ^ 

bel-âjar  bahàsa  wolanda  âlaiy- 
kah  bdnak  gunâ  -  fia ,  n'y 
aurait-il  pas  un  grand  avantage 
à  étudier  la  langue  hollandaise? 
(//.  Ab.  178). 

[Bat.  w>yg  alarg,  indécis. 
Mak.  ^-o  ala,  quoi?] 

4u\  âlarg,  transversal,  de  tra- 
vers ;  traverse,  poutre  en  travers. 
,iJj*  —  âlarg  rnûka,  en  travers 
sur  le  devant,  ^^b  *-j  jjj*  ill 
âlarg  mûka  y  air/  di-âtas,  em- 
placement qui,  sur  un  navire, 
se  trouve  devant  la  cabine  du 
capitaine  (Cod.  Mal.  412). 
itlU  mâlary,  v.  ce  mot. 

^JuIjL  wew/  -  â/afl/  -  kaity 
mettre  quelque  chose  en  travers. 
j£l  —  merg -  âlarg  - kan  lâyar, 
mettre  les  voiles  d'un  navire  en 
travers. 


^ï\  alâig~ati)  banc  de  sable, 
endroit  où  se  trouvent  des  bancs 
de  sable,  surtout  à  rembouchnre 
d'une  rivière.  ^£il  jj)  jXjL* 
htrgga  lûar  alârg-an,  jusqu'en 
dehors  de  la  barre  («V.  Mtd.  301). 

i^i  pâlargf  poutre,  pièce  de 
bois  placée  de  travers;  croix. 
—  5»~  hukunijjâltny,  supplice 
de  la  croix;  crucifiement. 

£Ju\c  memûlaig-kan ,  cru- 
cifier, mettre  en  croix  (AV.). 

[Jav.  *,nrù\  alarg.  Sund.  */tria\ 
malaiy.  Mak.  x>^&  kalarg.] 

4*)]  âlaig,  aigle,  faucon,  v.  «1 
Iwig. 

X4u\  âlarg -âlarg,  un  cerf- vo- 
lant. Ce  mot  paraît  être  le  pré- 
cédent pris  au  figuré.  Ainsi  re- 
doublé ,  il  a  aussi  quelquefois  le 
sens  de  *li  lâlarg. 

,       [Tag.  VTVT  (danj-alarg, 
être  dans  les  airs.] 

4tn  âlarg,  nom  d'une  éruption 
galeuse  {H.  F.). 

4*J)  âlunj,  nom  d'un  jeu  auquel 
on  joue  avec  les  noix  du  J^v 
kemïri  (/v/.)* 

4u\  eltog,  nom  d'une  certaine 
mesure  de  capacité. 


132 


ifl 


AJ)  alat  (Ar.  Jll),  instrument, 
instrument  de   musique;    arme, 

A      A 

instrument  de  guerre.  P£/  — 
âlat  ber-pràry,  équipements  de 
guerre.  cAsê"  —  alat  senjâta, 
armes ,  arsenal.  ù*V-/  —  âlat 
ka-rajâ-an,  les  insignes  royaux. 
ùyuA  ij*  «  ».«■»  Jil»  C>b  il\  ,Jxw 

a1«ju  ser/ala  âlat  dan  segala 
buni-buiiï-an  Itu-pUn  dâtarg- 
lah,  tous  les  instruments  de 
musique  étant  arrivés   {11.  14). 

«J^Jl  âllt. 

—  Jlî  tâli  âlà,  corde  qui 
sert  à  faire  aller  une  toupie  (À7.). 

J^J)  elàt  =  JJ  /rc£  ou  JJjb  //e/cV. 

v-^Jl  e{/ef,  blessé,  effet  d'une  arme, 
blessure.  jLj  ifrôUJd  jb^yi 
JJI  /â/w  £ewa  t/cïc/rt  lakttamâna 
tetâpi  ttâda  élut,  la  poitrine  de 
Laksamana  fut  atteinte,  mais  il 
ne  fut  pas  blessé  (A7.). 

•J!  âlin,  frotté,  être  frotté  avec 
du  riz  ou  avec  un  œuf,  etc. 

^jJli*  meiy-âh'n,  frotter  le 
corps  d'un  malade  ou  d'un  pos- 
sédé avec  du  riz  coloré  en  jaune, 
ou  avec  un  œuf  nou  cassé,  afin 
d'y  faire  passer  le  mauvais  esprit. 
On  prétend  que  quand  on  ouvre 
ensuite  cet  œuf,  on  y  trouve  des 
choses  étranges. 


sjiM  atin-an,  moyen  dont 
se  sert  pour  frotter. 


on 


*J1  alun,  lame  de  la  mer,  une 
vague,  mouvement  de  l'eau, 
houle.  j~~ j  —  alun  besbr,  une 
forte  lame,  une  forte  houle. 

^)\ji  ber-âlun,  qui  a  des  va- 
gues, qui  se  gonfle  ou  s'agite 
(des  eaux).  à-U]^  ôy^}  C^ 
£jj  OyL*  lâut  itu  -  pun  ber~ 
âlun-la/i  seperti gïïnury,  les  va- 
gues de  la  mer  s'élevaient  comme 
des  montagnes. 

sy\&^  meiy-âlun,  former  de» 
vagues,  s'enfler.  ^)l*U  J^l  slyu 
ytf**  Ojl J  seperti  ombah  menj- 
âlun  di-lâut  bunï-iia,  le  bruit 
en  était  comme  celui  des  vague» 
de  la  mer  qui  se  heurtent  (H. 
155). 

[Jav.  et  Sund.  i*^*^  al»». 
Bat.  »*><-  0^\  alun  y  prolonge- 
ment d'un  bruit.  Mak.  -^-o 
galuirj ,  ondoyant.  Tag.  et  Bis. 
*Y*^  alon.  Océan,  aie.] 

T  /J  1  alun  -  âlan ,  paillasse, 
bouffon,  faiseur  de  farces. 

4*Jui  alpil  (S.  5F*I  alpa,  peu, 
petit),  négligent,  distrait,  peu 
soignenx  ;  négligence ,  distrac- 
tion, évanouissement.  —  .«1  jLj 
tiâd'i    la    alpa,    il     n'est    pas 


£  ->.?>  cA>  ùi'  V-*  fb  è'-' 


JE» 

négligent.  e>L*Jl  j«  deigan- 
alpâ-iia,  faute  d'attention.  jJL 
e>LîJl  JiSp  ^l  j;\  inaka  ta 
bcuTjun  dert-pada  alpâ-na,  et 
elle  revint  de  «on  évanouisse- 
ment {H.  157). 

$  vAià*  merg  -  a//;â  -  kan, 
négliger  quelque  chose,  faire 
négliger.  £ lill  w^^  ^*~  ^ 

w^il  O^v^/^J  mflrAv/  meiy  -  apà- 
kah  tnan-hamba  alpâ~kan  pe- 
karjâ-an  itu%  pourquoi,  mon- 
seigneur, uéglige  - 1  -  il  cette 
affaire?   (A'.    49).    J&  ^j£ 

<i^  ^y  IA1«*  Ica  -  ludîip  -  an 
segala  ôrarg  dâlam  du  tria  ïnt 
devgan  gerJîr  yarg  mevg-alpâ- 
knn  marïka-ïtUj  la  vie  des 
hommes  en  ce  monde  est  accom- 
pagnée de  vanités  qui  leur  font 
perdre  l'attention  (M.  H.  36). 

[Kw.  vnwi~*\  alpa,  ignorant, 
hébété.] 

vJlII  âlap. 

cJ3l«*  merg-âlap ,  cueillir  les 
fruits  à  un  arbre,  avec  une  sorte 
de  pince  ou  avec  un  crochet'. 

[Jav.  vnru*nj\  alapy  prendre. 
Bat.  **><—— \  alap,  tirer.] 

'Jul  âlap-âlap,  une  sorte  de 
faucon  (falco  bengalensis)  [Cr.]- 


^)l  133 

smfiu)  alip,  v.  jjjj  windu. 

^J$»  alpëres  (Fort,  a/feres), 
sous-officier,  porte-drapeau. 

u^Jl  âlab,  lent,  à  longs  inter- 
valles; lentement;  ralenti, 

*-JI^j  ber-ô/ab,  qui  est  lent, 
qui  fait  intervalle. 

wJU*  meng-âlab,  aller  lente- 
ment, ralentir  (7\  Dev\). 

vjAaLJI  alabargka  (Port.  a/<7- 
banca),  pince,  levier,  pied-de- 
chèvre. 

•^Ul  almàs  (Ar.  ^^wl),  diamant. 

ô*>^*  ->u  —  aimas  dân  marjdn, 
des  diamants  et  des  corallines 
(.1/.  IL  118). 

pUL!  //ma  (Ar.  A),  brillant. 

Jl  âltr,  coulant,  qui  coule. 

J>\*+  merg-âlîr ,  couler,  ruis- 
seler, se  répandre,  jaillir.  Ajta 
&j*>j>)  £j/l<*>J\m*  C>y^t\  dârah 
ïtu-pwn  meig-âlir  seperti  àyer 
sûrgey ,  le  sang  coulait  comme 
l'eau  dans  une  rivière  (#.  153). 

dî-Iïfiat-na  âyer  ïtit  meiy-âlir 
deri  kâkï  garni  rg ,    il  vit  Te  au 

jaillir  au  pied  d'une  colline  (il/.). 

y\*U  e)***  ^i'     «y«r     mata  -  îia 


134 


J 


metg-âlir ,  ses  larmes  coulaient 

(.V.). 

jyiiL  meig-âlir-kan,  faire 
couler.  j5  i&y\  ^yJ^U  «j  «jy 
èjld  aAj  gûnuig  yatg  merg-dlir- 
kan  ûyer-ua  pada  tergah  pâ- 
datg,  des  montagnes  qui  faisaient 
couler  leurs  eaux  jusqu'au  mi- 
lieu de  la  plaine  (7*\  118).  J^lU* 
&y>  j>}  meig-  âlir  -  kan  âyer 
sûtgey,  détourner  l'eau  d'une 
rivière  dans  de  petits  canaux 
pour  l'irrigation  (.1/.). 

ôjù\  alïr-av,  courant  d'eau, 
canal,  rivière. 

On  trouve  aussi  ce  mot  écrit 
^U  hâlir  et  J\è>  tgâlir  (Z>.  M. 
303). 

Ji  âlir,  appât,  amorce. 

^lb  di-âlir,  amorcé,  excité 
par  l'appât. 

J\*U  merg-âlir,  amorcer, 
exciter  au  moyen  d'un  appât. 

J\£ô  pery-âln-j  qui  sert  à 
amorcer,  appât. 

Jï  âHtir,  entaille,  coupure, 
coche,  canal  étroit,  passe. 
%t)Sy  —  âlnr  terknl,  entailles 
dans  l'intérieur  d'une  carabine, 
lorsqu'elles  sont  droites.  *SJ£  ■>! 
^jJU*  JUil  y\j  ÎaIoO  &Jl\  ada 
tampat  âhtr-na  di~xelàh-jcelhh 
bâht  ttt/  jâlnv ,    les   interstices 


entre   ces   pierres   fendues  for- 
maient un  chemin  (//.  Ab.  189). 

htîlelt   kapàl  lâ/u ,    détroit  où 
les  navires  peuvent  passer  (//.     ! 
-I*.  328). 

Xy\  â/ttr  -  âlur}  nom  d'un 
arbre  et  aussi  d'un  poisson. 

ôjy\  altjr-an,  fossé,  canal, 
conduit  d'eau,  lit  d'une  rivière, 
rigole,  sillon. 

[Jav.  ±rtJLynta$\  alîtr-an ,  la 
trace  de  quelque  chose.  Sund. 
vnivj\  alur,  un  sentier  battu. 
Mak.  ^o1-^o1^1  loloroy  couler. 
"V^ol^l  kaloro  ,  torrent. 
">^o1^  ka/orarg,  rigole,  sillon.) 

àUI  alUih  (Ar.  aJI),  Dieu.  JU  — 
allait  taâla,  le  Très-Haut.  —  »-^ 
demi  allait ,  de  Dieu ,  par  Dieu  - 

&\  Jri>  ^  j  aIII  ïl  aIï  ï  fo  il*  A 

ill a  a  lia  h  wu  mo/t  tmmed  rasï*  « 
allait ,  il  n'y  a  aucun  Dieu  qim« 
Dieu,  et  Mahomet  est  son  pr^> 
phète.  IIp  jCjf^*  h  aUI  all<*  > 
yarg  men-jadî-kan  âlam,  l4 
Seigneur  qui  a  créé  le  mond  *? 
aJJI^jJJu  sj£>i  dergan  tahff** 
allait,  par  Tordre  de  Dieu,  aelo* 
l'ordre  établi  par  Dieu.  aUI 
bism  illa/tj  au  nom  de  Dieu. 

àUI  allait  n'est  autre  que  Ta*"" 
ticle  J\  al  ou  el,  et  aJ|  tfaA,  «  n 

dieu.    aII!  allait,   signifie  don<% 


J> 


J\ 


1 35 


le  Dieu,  ou,  le  vrai  Dieu. 
Lorsqu'il  est  suivi  <Vun  nom  ou 
d'un  pronom ,  il  doit  devenir  à!1 
ilah.  +h\j>\  aII  fli  à)!  aU/|  âku 
ùû  -  la  h  ilah  bapâ  -  mu  ilah  ' 
ïbrâhïm,  je  suis  le  Dieu  de  vos 
pères,  le  Dieu  d'Abraham.  (H. 
88).   jl^ll   ilah-ku,    mon   Dieu. 

^j    dl  tlahl  rabbï,  mon  Dieu 
et  mon  maître. 

-Jl  âlOH,  soutien,  ce  qui  est  . 
placé  sous  une  autre  chose,  sou- 
coupe; ce  qui  est  placé  an  fond 
de  quelque  chose ,  ce  qui  forme 
une  couche,  une  doublure,  une 
garniture.  ^^Jl  ^£<>j\">  ^\f^ 
xerâna  sâtu  dergau  âlas-na,  ' 
une  boite  à  bétel  avec  sa  sou- 
coupe. ,J>\j*  —  âlas  muât-un % 
lest,  ce  qui  est  placé  dans  le  ; 
fond  d'un  navire,  ^pj  ^  ^y^^ 
y»y  di-ôla&'na  petï  deirjan 
kâïn,  il  garnit  de  toile  le  fond 
de  la  caisse  (A/.)-  A«jj  —  âlan 
rïïmah,  fondations  d'une  maison. 
Ou  —  âlas  bâta ,  le  sens  d'une 
parole. 

^jJl^j  ber-Qlas,  qui  a  un  sou- 
tien, une  base.  ^j-JJ^  ->Ij  p  J>y 
futur  yarg  tîâda  ber  -  Citas, 
discours  qui  n'a  pas  de  sens,  qui 
ne  repose  sur  rien. 

^jJIjL    merg-àlas,     garnir;  ; 
mettre  un  soutien. 


^\/  ter-âlaS)  qui  est  garni, 
qui  a  un  soutien,  qui  est  posé 
sur  une  base.  Kj~S\  ^j^\/  ^r^ 
^Jljji  yJb  kak7  -  un .  ter  -  âlas 
âtas  hairjko  ka-amâs-aH ,  ses 
pieds  étaient  posés  sur  un  esca- 
beau en  or  (//.  /).  51). 

^jw^uL»  ntr)rj~alâs-t\  mettre 
une  garniture  ou  un  soutien  à 
q.  eh.,  garnir  q.  ch. 

^^JlA*  meirj'âlaS'haii ,  faire 
garnir  quelque  chose,  mettre 
une  base  à  quelque,  chose.  aIZ-j 
^iJb  JUjI  ^sj  aJuj  sa  -  tel  ah 
sudah  petï  7 tu  dt-âlas-kan-na , 
lorsqu'il  eut  garni  le  fond  de  la 
caisse  (IL  16).  * 

^*J)jit  mem-per-dlas-kaity 
faire  mettre  un  soutien  à  quelque 
chose,  faire  garnir  q.  ch. 

^"i\  alâs-a/if  fondation,  gar- 
niture. 

i 

^«ijtob  pcuj-alâs-an .  action 
de  garnir,  de  fonder,  fondation. 

ù*^\J*  per-alâs-av ,    ce   qui. 
est  placé  comme  soutien,  fonde- 
ment, piédestal. 

j-j)LS  ka-a/âs-a?? ,  ce  qui  ;i 
été  fondé,  doublé;  fondation. 
^w*iO  J»jl*  -**P  deri-pada 
hâri  Icti-alâs-an-îia  j  depuis  le 
jour  de  sa  fondation  (B.  98). 

[Bat.  v><— 2-\  alas,  une 
feuille  placée  sous  le  couvercle 


13G 


■J* 


du  pot  dans  lequel  on  fait  cuire 
le  riz.  Mak.  /-^^o^  alasa.] 


j* 


alas9  forêt. 

j*}\  alàs-an,  forestier,  pays 
couvert  de  forêts. 

[Jav.  et  Sund.  ^nm^  a  las. 
Océan,  hala.] 

yj]  âlis,  les  sourcils. 

On  trouve  aussi  ^j-Jl  alla. 

[Jav.  \mrviJ.i^  (llù.] 

c5J^   éledxî    (Ar.   ^i)),    qui, 
lequel. 

•J  os  (Pers.),  myrte. 

é     ^*\  osa,  menthe  (AV.). 

yj)  osa,  simple,  uniques  seul,  un. 
■■—  i-j  />J  tïihan  yarg  asa.  le 
Seigneur  unique,  ç-y  c)b  ^ J  Ç-y 
C+*y*  bu-vga  a  sa  dan  bùiga  sïï- 
sun,  des  Heurs  simples  et  des 
fleurs  doubles.  ^JiY^  ^\  ijy 
IcTïraig  osa  sa-râtus,  cent  moins 
un.  ^j*\  Ay  j->  dûa  pûloft  asa, 
vingt-et-un. 

^y  LJL  mery-asâ-leaiu  recon- 
naître l'unité;  séparer,  mettre 
seul,  emporter. 

vL>*U  am-an,  unité,  unani- 
mité. O'L— » »1  asa-asâ-an ,  être 
seul,  être  séparé. 

0*1—j  ka-asâ-an,  qui  est 
seul;  unité,  unanimité;  solitude. 


a/«  rfûn  ka  -  asâ  -  an  tûhan, 
l'existence  et  l'unité  dn  Seigneur 
(J/.  /f.  29). 

^)  a*fï  (S.  5T5TT  osa),  espé- 
rance, espoir.  JUjI  P j^l  ^i  ,^-y 
pûtus  asa  ôravg  ttu,  ces  gens 
avaient  perdu  tout  espoir. 

^*\/  ber-asa,  espérant,  qui 
espère,  qui  attend.  h>J>  ^y\  ^j 
ber-asa  âkan  tràrg,  attendant 
l'aube  du  jour. 

ô*L— » *\  osa-asâ-aii,  grande 
espérance.  ô*L— »1  ^^jàrgan 
asa-asâ-an ,  ne  se  flatter  d'au- 
cune vaine  espérance. 

[Tag.  V>3  <mw  ] 

âLil  nsâha  (S.  dr41l«$  utsâha), 
travail ,  application ,  effort.  Ojl 
J^\e^  ^"W  ^L"  mi  *L>\  Ob  <irte 
rfâw  vsâha  yaiu  tiâda  memadâ-i 
hàjat-na,  du  bien  et  un  travail 
qui  ne  suffirent  pas  à  son  entre- 
tien (D.  M.  212).  ^-Ày^pOl  j\ 
dhr*\  ^-^ji^*  *«  bel-âjar  ba- 
hâsa  malâyu  dergan  usahâ-na, 
elle  étudiait  la  langue  malaise 
avec  application  (//.  Ab.  90). 
JUpL*y  ijj  *Lj|  ^pj  dergan  vsâ- 
ha ter-lâlu  sàiyat,  par  tous  ses 
efforts. 

aL*!^j  ber-usâka,  qui  fait  des 
efforts,  qui  s'applique,  qui  tra- 
vaille.   ^U-j  à\^\j>  S£\*  ->Lî  «j 


aU 


àJ 


137 


C/V-"« 


^jvC«  dyj>  yary  tiâda  dâpat 
ber  -  usâha  supâya  ber  -  ûleh 
makân-an,  ceux  qui  ne  peuvent 
pas  travailler  pour  gagner  leur 
nourriture  (Z>.  M.  2 1 2). 

^"I^-JL  merg-usahâ-î ,  s'ap- 
pliquer à  quelque  chose,  s'effor- 
cer ou  travailler  pour  obtenir 
quelque  chose,  ^pj  lJ'V***  l$\ 
p*p  jîl>  y!  A^y  Jfi*  la 
merg-usahâ-i  dergan  sa-kira- 
Jcïra  tûjuh  âtaw  dulâpart  dir- 
ham, il  s'efforce  pour  obtenir  à 
peu  près  sept  on  huit  dragmes 
{D.  M.  213). 

mevg  -  usahâ  -  &aw, 
mettre  tous  ses  soins:  stimuler. 

^uS  Jj  jl  ^ll*  ^^vo^  maka  hâ- 
rus  JcâJtib  Uu  merg-usahâ-kan 
supâya  jâigan  binâsa  arti  ki- 
tâb,  le  copiste  doit  mettre  tous 
ses  soins  pour  éviter  que  le  sens 
du  livre  (qu'il  copie)  soit  altéré 
(M.  li.  225).  oî  ^>>  JV*. 
ïm±j*Zè  £/\jlJ  merg-usahâ-kan 
dîri-ûa  pada  per-buât-an  sé- 
riât, s'efforcer  de  travailler  à 
Vaccomplissement  de  la  loi  (M. 
It.  82). 

Cy^Jàperg-usahâ-an,  action 
de  s'efforcer,  application,  travail. 

Cy^fJj*  per-usahâ-an,  œuvre, 
travail,  construction. 


*U  usâha,  est  souvent  con- 
fondu avec  à**j|  âsah.  v.  ce  mot. 

[Sund.  imojuns  usa  ha ,  effort. 
Day.  vsaha,  travail.  Tag. 
3T3co  osaha ,  faire  quelque 
chose  petit  à  petit.  Malg.  asa, 
travail.] 


jk>U 


asaiian,     nom    d'une 
grosse  toile  de  coton. 

■ 
-*jLJ\  as  à  s  (Àr.  ^j*>\),  fondation, 
base. 

X*A  âsah 9  aiguisé,  affilé,  passé 
sur  la  meule:  raclé,  broyé  sur 
une  pierre.  ^ï  y^j\  ^«b  JL 
^y^u  maka  di-ambil-na  âkar 
kâyu  lâlu  di-âsah-na ,  alors  il 
prit  la  racine  médicinale  et  la 
broya  (li.  163). 

Prov.    jKk  Ji  £j[S  £% 

aAj  ^jU^  A**b  blâkarg  pâraty 
lâgî  jikalatc  di'-âsah  nîsxâya 
tâjar»,  même  le  dos  du  couteau, 
si  on  le  repasse,  deviendra  tran- 
chant. Signifie:  même  un  niais 
et  un  indifférent ,  acquièrent  de 
l'habileté  et  de  l'énergie,  si  tous 
les  jours  on  les  instruit,  et  si  on 
les  excite. 

d^Aj»  ber-âsah,  qui  est  aiguisé, 
affilé:  aiguisant. 

A*il**  merg  -  âsah ,  aiguiser, 
affiler,    passer    sur   la   meule; 


racler,  broyer.  ^J^  à-jU*  JjJÛ* 
JUil  yli  Jju  hendak  merg-âsalt 
pârmrj-na  ka-pada  bâJtu  ïtv, 
voulant  repasser  son  couperet 
sur  cette  pierre  (/4.  55).  £-j.— 
mevg-â*ah  gïgi,  polir  les  dents 
en  les  frottant  avec  certaines 
pierres.  JX» jl  à-jU*  y\>  bâtit 
meiy-âsah  abat,  la  pierre  sur 
laquelle  on  broyait  les  médecines 
(Ii.  163). 

A*A*9  peiy-âsah ,  qui  aiguise, 
qui  sert  à  aiguiser.  —  j&y  tu- 
knrg  perg-âsah ,  un  repasseur. 
—  y\*  bât u  peiy-âsah,  une 
pierre  à  aiguiser,  une  meule. 

On  trouve  aussi  à-jU  hâsah. 

[Jav.  et  Sund.  vmj^  a  sa  h. 
Day.  osa.) 

Àw)  à&ih,  radical  de  dJiï  kàsih. 

Àw)  àfiuhf  élevé,  nourri,  allaité, 
éthique. 

A*tl*4  mnij  -  <7m/< ,  élever, 
nourrir,  allaiter,  éduquer. 

A**L$  peiy-âsutt,  qui  élève, 
qui  nourrit,  ùta  ^r«-jb  ^£j 
v*^r*ue  AIj|  devgan  dâya/y  -  f/rî- 
yaiy-na  dân  ïnaiy peiy-âsuh-nn, 
avec  ses  suivantes  et  la  nourrice 
qui  l'avait  élevée  (7/.  34). 

ÀwJ  âsuh,  nom  d'un  poisson. 
,r^'  nsîya  —  ^j\  Ttslya. 


y*ri  OSU  (S.  5^o/m»,  clûen>^ 
tanin.  —  «^-^  9*9l  ôsu,  dent^ 


canin, 
canines. 


[Jav.  imjs  «su  j   chien.  Bat 
-asu,  chien.  Bug. 


asu 


cliien.    I>ay.   aso,    chien.   Tag 
*VT3  aso,  chien.] 

iwl   âsak,    foulé,   pilé,   battu  9 
pressé. 

Jr*î/  ber-âsak,  qui  presse*, 
qui  se  serre. 

I**l«*  î/wh/  -  tf^ffi ,  fouler, 
battre,  affermir  en  frappant  ç 
serrer,  presser. 

Jr*^*  perg-âsak,  qui  foule 
ou  sert  à  fouler;  fouioir,  b«- 
guette  de  fusil. 

^X*)  askey,  gai,  agréable  (/,-)- 
«•JuL;)  ?Mfcie/(Ar.  «Juu»),  évêqi*^- 

Tcjuî-iI  ^pl^*  râh  ulkudus  9**  ~ 
dah  atyknt  kânut  men-jâdî  t£&~ 
kuf-uskuf,  le  Saint-Esprit  voU* 
a    établis    évoques    (A'.    233}- 

—  êjy  tfwrw  uskuf,  monseignei*1" 
l'évêque  (/>.  il/.). 

^Laii  àsiiy,  seul  :  distinct,  étranger- 

—  Ao'  <>«H7  âsew/,  un  étranger, 
un  pèlerin.  *-»!  \Sj£*  ^Lp  O^ 
dagâry  -  an   deri  -  pada   nagr* 
âsùy,    des    marchandises   d'un 


pays   étranger.    «-1  ù\  ^\  ^ 

benih  -  mu  âkan  adn  âsirg  di- 
dâlam  tânah  yarg  bûkan  pûna 
narïka  -  ïtu ,  vos  descendants 
seront  étrangers  dans  nne  terre 
qui  ne  leur  appartiendra  pas 
(/?.  20). 

Xit~>\  âsirg  -  âsiig ,  séparé- 
ment, en  particulier,  chacun. 

£-»j^  ber-âsùg,  qui  est  seul, 
séparé. 

v^j*-il«*  merg-âsiig-kan ,  sé- 
parer, distinguer,  mettre  à  part. 
^ij^  —  merg- âsiig -kan  derï- 
Sîfiy   se  séparer,    se  distinguer. 

tieigan  nâma  apa  di-âsivg-kan 
bintaig  besàr  ïtu,  par  quel  nom 
désigne -t -on  les  grands  astres 
(iV.  Phil.  95).  ï)j\  ^^JUb  jU 

âsirg-kan-na  ôrarg  kâya  deigan 
ôraig  miskïn ,  il  ne  faisait  pas 
de  distinction  entre  le  riche  et 
le  pauvre  (H.  Ab.  271). 

^/*~*\j>  per-asïrg-an ,  rctire- 
ment,  séparation.^*lT \^k~A£  Ail? 
tânah  per  -  asïrg  -  an  kâmu,  la 
terre  où  vous  êtes  comme  étran- 
ger (/?.  21). 

ka-asïtg-an,  qui  a  été 
séparé  ;    séparation ,    isolement. 


i 


139 


ber  -pusakâ  -  <"  tânah  ka  -  asïrg- 
an  -  ww ,  pour  posséder  la  terre 
où  vous  êtes  comme  étranger 
(litt.  la  terre  de  votre  isolement) 
(i*.  43). 

v.  V£*»u  mâsiîg-mâsiîg, 

Ô  asirg.] 


[Bat. 

Aw)  esàty,  morve,  roupie,  ordure 
du  nez:  mouché. 

i~£*  merg-eshrgi  se  moucher 
avec  les  doigts,  fermer  une  des 
narines,  en  appuyant  dessus 
avec  un  doigt,  et  souffler  de 
l'autre  (KL). 

Marsden  écrit  £\~>  sârga.  On 
trouve  aussi  £-/  sa/g. 

)  âsutf  excité,  suscité,  pro- 
duit   (du    trouble,    des    dissen 
sions). 

J^JJu  metg-âsut)  susciter, 
causer,  produire  du  dommage, 
du  trouble. 

^y^  a  sût -an,  provocation, 
excitation,  instigation.   *Ï*Z.S** 

s?\»    ±*>\    p*lj    JlÎS    syy*>\    &jU\ 

ka-ïtu  ampuua  asîit-a?i  ka- 
pada  râja  ïtu  moka  sebàb  itn- 
lah  men-jâdi  prhrg  ïni,  c'est  à 
leur  instigation  que  le  roi  a 
fait  cette  guerre  (KaL  dan 
Dam,  99).  v.  XÀ  asad. 


\ 


140 


JU 


^Juyjl  a&tàklt,  trône  temporaire 
servant  pour  un  couronnement  : 
(Cr.)j  place  élevée  où  se  trouve 
le    trône.    Jj]/  ôy*  £•[)  ji-» 

JUJT jjU  Ly  ^l»  JL  Jl^T 

maka  raja  pïln  ber-ârak  ka~ 
astâka  maka  raja  pûn  vâtk 
ka-astâka,  alors  le  roi  est  con- 
duit en  cérémonie  jusqu'à  la 
place  où  est  le  trône,  où  il 
monte  ensuite  (JS.  Mat.  107). 

<Ju-J  astàna  (Pera.),  palais, 
habitation  royale.  —  .  +s£*  pun- 
2*aA  astâ?ifty  les  créneaux  du  pa- 
lais. —  «-J Jfjllî  pintv  garbmy 
astâna,  les  grandes  portes  du 
palais.  —  ^i}  <*'"  astâna,  tout 
le  personnel  du  palais,   la  cour. 

fr.  Jy  ùU-ï  j^  J\  j,i 

ôy£<>  lûïk  âkan  tampat  astâ- 
va  dïdi  yarg  di-per-t7ian ,  con- 
venable pour  en  faire  le  lieu  où 
devra  s'élever  le  palais  de  Votre 
Majesté  (/?.  2). 

jk*J  ustàz  (Père.),  maître. 

^j^lJ  asfïwi,  poli,  bien  élevé 
(O.). 

uLJ  isttwâ  (Ar.  jy),  compa- 
raison, parallèle,  égalité. 

ôyC*J\    istakUna  (S.  57^ 

astan,  huit,  et  gRIIT  kana ,   fa- 


JkJ 


cette),  à  huit  faces,  octogone** -> 
octaèdre. 

ôy^l^i  ber-tstakûna ,  qui  -= 
huit  faces,  octaédrique.  —  ^wBB 
yiâsi  ber-istakûna,  riz  prépar- 
formant  des  morceaux  à  hu^S 
côtés  et  que  Ton  mange  à  ceiLzr- 
tains  jours  solennels,  p.  ex.  aiL  z: 
jours  de  noces,  etc.  (À7.,i. 

^5JLL*j    istawggi    (S.    ?xv^$ 

astajgga,  consistant  en  huit  par- 
ties), encens,  parfums.  «J-**^  — 
ïstatggt'  sa  -  xembul,  une  botte 
de   parfums.    —  y^  mentînv 
iêtaiggij  brûler  de  l'encens.  e$£  ^-> 

Ol^o  J&>  ^f^jt  S**~^  dî-bû,- 
kar  -  îia  istmggi  memûji  segcr/u 
dêirôta,  il  offrit  de  l'encens  à 
toutes  les  divinités  (il/.).  ^U» 
i-iZ-»l  Ob  ^jO  merg-antar  du** 
dâv  ïstaiggi,  emportant  une 
torche  et  des  parfums  (& 
Mal.  292). 

Selon  Kl.  ce  parfum  paraîtrait 
être  effectivement  composé  de 
huit  choses:  1°  sucre  blanc, 
2°  canne  à  sucre,  3°  bois  de 
garou,  4°  bois  de  xendâna* 
5°  musc,  6°  benjoin  blanc, 
7°  hurle  de  rasamâla,  8°  bois 
de  kasturi. 

[Sund.  tffM.rm  iataiggi.  Mak. 


>~U 


ttataiggi.] 


I  isttvggar  ou  jAilwi 
igarda  (Port,  espingar- 
om  d'une  ancienne  arme  à 
riJuw  4L4  Ob^t*!**!  istirg- 
ïn  lambirg  sumpït-an,  des 
à  feu,  des  lances  et  des 
janes  (S.  Bid.  88). 
"**»);>  ber  -  isttvggar ,  qui  a 
sil,  armé  d'un  fusil  (S. 
359). 

istijabet   (Ar.   uL), 
d'écouter   ou   d'exaucer 
(mande. 


<£jLs) 


141 


stinjâ  (Ar.  ^*£),  action 
•rer;  purification.  iSiXJ* 
•fls  r£l  \s^\  hendak- 
tinjâ  deigan  tâigan  kîri, 
t  se  laver  avec  la  main 
ï  (après  avoir  satisfait  aux 
s  naturels)  (M.). 

stibrci  (Ar.  ly)  purifica- 
•ecouvrement  de  la  liberté 

.  277). 

1  istebrak  (Ar.),  vête- 
de  soie,  de  satin.  ^ilT 
\  Ob  ^j*xL*»  jjjj  £â*u 
ada  sundus  dan  istebralc, 
bits  de  brocart  et  de  satin 
\Ioh.  4). 

4ftlmèwa9  particulière- 

spécialement ,     d'autant 
irtout.  Çj^l  jpfô  Jy  ^<wil 


^#L  1*  ii  ^  istimëwa  pula 
pâtek  ôrarg  mïïda  yavg  belum 
biâsa,  et  spécialement,  comme 
votre  serviteur  est  jeune  et  in- 
expérimenté, {y}  jJL* »1  Ojj-rf 
s ûral  istimëwa  ïni,  cette  lettre 
spéciale  (M.).  S*  —  istimëwa. 
lâffiy  en  outre,  et  surtout. 

Prob.  du  S.  STcf   astu,  soit, 
et  ^5"  éwa,  ainsi,  aussi,  encore. 

pll^w)  istimtç  (Ar.  «!•),  jouis- 
sance, usage  (D.  Af.  266). 

À^J^wJ  iHttrdhet  (Ar.  *.1j), 
action  de  se  reposer;  repos, 
paix,  tranquillité.  —  JXJuî  tam- 
pat  istirâhet,  un  état  (condi- 
tion, situation)  tranquille  (M.). 

c5/L/l  tsteri,  istri  (S. ^ **rî), 

épouse.  —  Ob  ^1^-*  suwâmidân 

istri  ou  —  ^J  i  /â£i'  i&râ,  les 
époux,  mari  et  femme.  ,j\  Ob 

jarfi*  bagi-iia  âlcan  istrï}  et  elle 
devint     son    épouse    (#.     36). 

^jy  j  oy^i  e^^ï  J-*V  <1>L 

mâna  ka-hendalc  istrï-na  itu~ 
pan  di-tùrut-na,  il  se  con- 
formait en  tout  aux  désirs  de 
son  épouse  (if.). 

^y^*]/.  ber-ûtriy  qui  a  une 
épouse ,  qui  prend  une  épouse  ; 
marié;  se  marier  (d'un  homme). 
*Â/~*\?Î  r*.  ^  û>ju    kârna    la 


U2 


<£JLJ 


belîtm  ber-istri,  car  il  n'est  pas 
encore  marié  (11.  #7).  ^$1  V^IT 
y*s\  ^y  \  iSj**\j*  y*  kalatc-ka- 
lato  ïa  màu  ber-istrï  âkan 
atgkaWy  peut-être  voudra-t-il  se 
marier  avec  vous  (/</.). 

^ij*^]f  ber-istrl-kan ,  qui 
épouse  une  femme  ;  prendre  q.  q. 
pour  épouse,  fjy*  ^V-  ^li*» 

supâya  jargon  sa-ôratg  pnn 
kïta  sa  -  ko  II  -  an  ber  -  istrl  -  kan 
âkan  dla ,  afin  que  personne  de 
nous  ne  la  prenne  pour  femme 
(#.39).  J^/^f  AJu-c^iC  ôjf 
^J  kârnn  sa~kalï-an-na  sudnlt 
ber -util -kan  dla ,  car  tous 
l'ont  épousée  (N.  40). 

,£j<*>\j*  per- istrl,  qui  est  ma- 
rié, qui  s'est  marié(d'iui homme). 
^fjj^j]^  w^*.  AJUbJu*»  xuda/t  -  la  h 
hamba  per -istrl,  je  me  suis 
marié  (M.).  OUaL*  aJ^I  Jy^-»^-> 
//*'  -  per  -  es*  r*  /7/e/i  sultan ,  le 
sultan  épousa  (&.  Mal.  136). 

^^.wl^îf  mem-pter- istrl,  faire 
marier  un  homme. 

^jXi^wly^  niem  -  per  -  istrl- 
kan ,  faire  prendre  uue  femme, 
faire  marier.    ^Xj^L-jI^  j  jL« 

JjLxJj  ^ J  aIpj^I  ma-Xra .  di-per- 
istrï  -  kan    ôraig  -  /«//     dcngan 


bundâ-kiij  alors  on  le  fit  marier 
avec  ma  mère  (H.  Ab.  9). 

[Jav.  nunx.i\  éstri.  Slind.   inxr 

aJLjlJ  ist islam,  (Ar.  A-o,  ac- 
tion de  se  soumettre  à  q.  q.,  sou- 
mission. 

uijui!  UttlHitiï  (Ar.  ^£î),  excep- 
tion (D.  M.  9G). 

U2L*L»  ber-istisnây  exception- 
nel (D.  M.  96). 

^ls£H  i#ttkâr(Ar.j\eL),  prière 
pour  demander  du  secours. 

AclLlJ  Lstitdat  (Ar.  clb), 
pouvoir,  capacité:  influence  sur 
quelqu'un. 

jlvIâl^l  istitlllâr  (Ar.  ^), 
conviction,  certitude,  indication 
(/).  il/.  365). 

l  jUtlJ  irtiâdat  (Ar.  jIp),  cou- 
tume, usage;  cérémonie,  éti- 
quette. Jxli  âjUL*»!  y*lî  ->L»  g 

-~j  i  >lj  y avg  tiâda  tâhu 
istiàdat  segala  raja  yarg  beshfj 
qui  ignorent  la  manière  de  ren- 
dre leurs  respects  aux  grands 
princes.    J^A  £>jy*  a1I*w  ***» 

7:\^J  ^Jy"  2->Ll*»l  ^j  kïta 
aambut-l'ih  sîïrat  itu  deigan 
istiàdat  sïirat  raja ■- raja ,  nous 


es  la  lettre  avec  le  céré- 
l   qu'on   a  coutume  d'ob- 
à  Tégard  de   celles  qui 
nt  des  princes  (A/.). 

J  IstUlâd  (Ar.  M) ,  être 
•é  pour  q.  ch.  :  capacité. 

il  l «tintai  (Ar.  J-^), 
,     emploi,     service     {]>. 

Il»»"--**  m  eiy-  i.stimdl-ka  tt , 
yer  une  chose,  se  servir  de 
(D.  M.  128). 

I  Istlgds  (Ar.  wlè),  im- 
l'assistance  de  q.  q. 

1  IsUujafâv  (Ar.  j&), 
n-de  demander  pardon:  ex- 
tion  de  surprise  ou  d'épou- 

jU«Li|  istagafâr  -  idlah, 
nous  garde!  bon  Dieu! 
une  formule  de  prière  signi- 
je  demande  pardon  à  Dieu. 

»    »  m       I 


jj 


143 


*  * 

». 


J>/tf  Ou  h  drus  marika-ltu 
ieri-pada  per-buât-an-?ia 
sala  h  diin  meiy  -  Uxap 
fâr-ullah  tlâ?i  mem-brï 
it,  ils  doivent  se  repentir 
rs  actions  mauvaises,  et  ré- 
a  formule  istagafâr -v  lia  h 
nner   des   aumônes  (pour 


appaiser  la  colère  de  Dieu)  (A/. 
IL  224). 

A^sCLj]  Mifllâm  (Ar.  *yi),  inter- 
rogation. 

A*Uu*J  intlkâmet  (Ar.  .15),  rec- 
titude: pureté  d'intention. 

j\jkL*A  iHtikrâr  (Ar.^ï),    con- 
firmation, ratification. 

<-X*J  ft#ttrf  (Ar.),  causer  du  dés- 
ordre,  exciter  des  troubles,  v. 
*i  âsut. 


-X*J  asad  (Ar.),  lion. 

•j**;]  âtiin,  salé,  saumâtre, 
mariné ,  confit  au  sel.  y  I  0***l^ 
jy>  j>\  âyer  âsin  âtaw  âyer 
tâwar,  de  l'eau  saumâtre  ou  de 
l'eau  douce. 

Cette  forme  est  rare,  on 
trouve  ordinairement  ^y*»u  wwZ- 
sùi.  —  jii  {J&+  makân-an  yarg 
mâsi»  7    des    provisions    salées. 

âyer  ïtu  mâsin ,  il  but  de  cette 
eau,  et  sentit  qu'elle  était  sau- 
mâtre (A'.  1 1 1).  —  {y^  tâsih 
mâsin,  le  lac  salé,  la  mer  Morte 
(B.  18). 

^wl  atrïn-an,  chose  salée, 
légumes  ou  fruits  confits  au  sel. 

[Jav.  et  Sund.  *nM%a^  asin. 
Hat.  v>-r;\7— xo\  ansin.  Dav. 
ttttîn.  Tag.  et  Bis.  *Vr>3  asin.] 


\ 


144 


jLJ 


JUm;)   isiiad  (Ar.  £~»),  charge, 
allégation,  citation,  preuve. 

^y  j  Lt#  /we/y  -  isnâd  -  iv/  » , 
alléguer  une  chose,  prouver  une 
chose  (D.  M.  46). 

^U^'  Innehi  ou  isnen  —  j*X\ 

tune  in. 

iuJ]  ànap,  fumée,  vapeur.  aJj^IT 

£1  cju*i!  ka-lUar-lnh  âsap  âpt) 
la  fumée  du  feu  en  sortit. 
Jju  cju*fl  Iuj  «-jL^jtjLj  e>L^^ 

xahayâ  -  /7a  sâbttiy  -  menâbuig 
di- datant  âsap  bed)ly  on  en 
voyait  de  temps  en  temps  briller 
l'éclat  à  travers  la  fumée  des 
canons  (.V.).  —  ,Jju  Jcapàlâsap, 
un  bateau  à  vapeur.  —  ^ij 
karêta  âsap,  voiture  à  vapeur, 
locomotive. 

ou**l^>  ber-âsaj),  fumant,  qui 

fume.  ou*>jy  ôb  jhj*  ber-îiâla 
dan  ber-âsap,  flamber  et  fumer. 
cju*i|^i  e>yLj  bulTt-na  ber-âsap, 
ses  cheveux  étaient  tout  fumants 

(MX  ^*-**}^  PiJ1^  dâpur  ijaiy 
ber-âsap,  un  four  d'où  sortait  la 
fumée  (Ji.  20).  --  £û  bintanj 
ber-âsap  y  une  comète. 

ou**l«*  meny-âsap,  faire  de 
la  fumée,  enfumer,  p.  ex.  faire 
de  la  fumée  pour  chasser  les 
moustiques. 


r 


i 


JLjk*  mety-asâp-t)  enfuma  ** 
q.  ch.  remplir  q.  ch.  de  fumé<=^^- 

^L-je  perg  -  <?4â/>  -  an ,  a<^^-- 
tion  de  faire  de  la  fumée,  fumK-  • 
gation. 

^Lij^î  per-asâp-an }  encens  - 
soir,  vase  dans  lequel  on  brûl^» 
de  l'encens  ;  pipe  à  fumer. 

[Hat.  v>2— x  asap,  sort*  A^ 

résine  dont  on  se  sert  commeie 
parfums.  Day.  asep.  Tag.  C/o>3f 
kasap ,  mettre  de  la  fumée  aux 
narines.] 

xwi  àsam,  aigre,  acide.  ^Uj  — 
âsam  rasâ-îia ,    le   goût  en  e**t 
aigre.  ^W    —    âsam  jâwa,    le 
tamarinier  et  son  fruit.  jCj»  ^\ 
^U*.  xwl  yy^i-*»  ^^  îa  ber-temtir 
dergan    sa-j>ôhon  âsam   jâiccr T 
il  rencontra  un  tamarinier  (R.  74>  - 
iS  —  âsam  kumbaig  (tamarî  — 
nier  aux  frelons),  nom  d'un  arbr^^ 
dont  les  fleurs  ont  une   odeu»^ 
très -douce,  àj^  —  âsam  pu  y 
(tamarinier   aux    cailles),    no 
d'une  plante  rampante.  J>&  — 
âsam  paya  ou  £y*  —  âsam 

m 

kelTibt,  nom  d'un  arbre  qui  croît 
dans  les  endroits  marécageux  de 
la  forêt,  les  feuilles  servent  à 
faire  des  ataps  et  les  fruit* 
quoiqu'acides  sont  mangeables. 
^j*~*  —  âsam  besembi.  une 
plante     du     genre    des    rubia- 


I 


r 

cées.    Asam  gelûgur,   v.  J*yï 
gelUgur. 

*l~«*  merg-asâm-  i}  mettre 
de  l'acide  sur  quelque  chose. 
OlfÊ"***  —  mevg-asâm-i  senjâta, 
frotter  la  lame  d'une  arme  avec 
une  liqueur  acide  pour  produire 
certains  effets  sur  le  poli. 

xwlx»  pekâsam,  viande  salée 
ou  mise  dans  la  saumure,  poisson 
salé,  etc. 

^•ImZjwi  àsam  -  asâm  -  an, 
arbuste  qui  croît  dans  les  bois 
et  qui  ressemble  un  peu  au  ta- 
marinier. 

De  ce  mot  est  formé:  xwU 
mâsam,  aigre,  acide:  dur, 
austère.  c>l£*  ^U  &£>\c*.jâiyan- 
lah  mâsam  mukâ-na,  qu'il  ne 
montre  pas  une  figure  sévère 
(M.  B.  196). 

v2/*wlf  me  -  mâsam  -  kan, 
rendre  aigre:  rendre  austère. 
e)lx*  ^y<*Jt  Çjj-~~,  sa-sa-ôraiy 
me-mâsam-kan  mukâ-na,  cha- 
cun fit  la  grimace  (à  cause  de 
l'acidité  du  fruit  qu'il  avait 
goûté)  M.  R.  153). 

[Jav.  et  Sund.  vnu**y\  asem. 
Bat.  v>^«cx\  a 80  nu] 

fCV^l  tsm  (Ar.  Uw),  nom,  un  nom. 
l>yélif  disparaît  dans  àUI  js~> 
bCsm-illah,  au  nom  de  Dieu. 

'  /M  t&ma-isma,  rhume  (Kl.). 
I. 


:AJI 


J45 

^)Uw)  asmàra,  (S.  Fxr^r  8maro\ 
amour;  bien-aimé,  favori. 

[Jav.etSund.  mumn  asmara.] 

o 
j]r**''  tsrâr  (Ar.  ^— 0,  cacher. 

L-w)  asràr,  pluriel  de^-w  ser. 

[jLj]  islmn  (  Ar.  1*") ,  dévoué  à 
Dieu,  confiant  en  Dieu;  l'isla- 
misme. -  ç>jj\  ôrarg  islam,  un 
mahométan.  — »u\agâma  islam , 
la  religion  de  Mahomet. — ^jlfè** 
men-jâdi  islam ,  devenir  maho- 
métan. —  Jh-«  mâsuk  islam,  se 
faire  mahométan. 

^y^  3Ljm  merg  -  islam  -kan, 
rendre  q.  q.  mahométan,  circon- 
cir  q.  q.  ^^Xt^Lb  JUjI  ^Lw  a^ 
marhh  sïlu  itu  di-islâm-kan- 
na,  il  convertit  Marah  Si  lu  au 
mahométisme  (S.  Mal.  74). 

[Jav.  et  Sund.  mx**^  islam.] 

i^j^iui  (t&ânin,    v.   sous    j^î 

senein. 

^^Jl  Içnein  (Ar.  ^),  le  second. 
—  cJ^vjb  hâri  isnein,  le  second 
jour  de  la  semaine,   Lundi,  v. 
^j  senein. 

Lji  isbàt  (Ar.  J-^î),  affirmation, 
confirmation  (D.  M.  24). 

^yJUjU  ro^w/  -  isbât  -  &a>*, 
affirmer,  confirmer  q.  ch. 

10 


146 


y 


jîl  anar  (Ar.),   marque,  signe: 
monument  des  temps  passés. 

j\j\  asâr}  paroles  ou  actions 
de  Mahomet  transmises  à  In 
postérité  par  la  tradition. 

L^*l  thyà  (Ar.  ^)7  qui  fait 
vivre,  vivifiant;  restauration,  dé- 
frichement d'une  terre.  —  i*}k 
alâmat  ïhyâ,  un  témoignage  de 
satisfaction  (//.  Ab.  416). 

Jjâ>!  aliwâl,  pluriel  de  JU. 
hàl,  v.  ce  mot. 


f 


{£>*)  ahkam,  pluriel  de  S*> 


hukum. 


Aj*^  ihttram  (Ar.  *r^),  vé- 
nération, respect. 

^Lj^w)  Utiisàb   (Ar.  u^k), 
supputation,  estimation. 

^y^L^Isf*    meiy-ihtîsàb-kany 
faire  l'estimation  de  q.  ch. 

s^>\~So»\j>  tcr-ihtisàbi  qui  est 
supputé,  énuméré. 

filial    UUtëâm    (Ar.    i^k), 
honneur,  gloire;  respect. 

«-X>*J  aluul  (Ar.),  le  premier  jour 
de    la   semaine,    le    dimanche. 

—  c$-A*  hârîiihad,  le  dimanche. 

—  JXJ  àX*>  .suduh  tïga  ahad,  il 
v  a  trois  semaines. 

Ji«-X>*i  Ihdâd  ou  jbd*  ^ïfor/ 

(Arab.  Jc^),  deuil  (/).  .V.  274). 


JL*J 

A  ahrnak  (Ar.  J^»),  fou, 
insensé,  sot,  stupide.  ôy*Jy\ 

(J^^  «J*  Oî*  £i  â^w  peram- 
j)Uan  yaiy  hïna  lâgt  ahmak, ')? 
suis  une  femme  vile  et  sans  juge- 
ment  (À"/.    d««    Z)«w.    108}. 

3**^  k£  ^"^  «-^  *~^i  ber-lcâta 
la  padâ-îia  Aey  ahrnak,  il  leur 
dit:  ô  insensés  que  vous  êtes 
(M.  IL  59).  Jb  CX*£  JL. 
J^l  ^aj9«  yeny  À'ô/a  ^rj 
ahrnak,  celui  qui  dira:  vous 
êtes  un  fou  {N.  7). 

J5U»*  hamâkat)  bêtise,  folie, 
stupidité.  JUil  ^J-J  «j  *jJj*  ^a-i 
»U>»  JÛT  fài*>  tniïlut  yavg  tebàl 
iiu  taniLi  hamâkat,  des  lèvres 
épaisses  sont  la  marque  de  la  . 
stupidité  (M.  1t.  192;. 

fK^l   il  ira  m  (Ar.  tj**),  ana— 
thème,  excommunication  ;  illégale 
place  sacrée;  vêtement  de  cehnr 
qui  doit  entrer  sur  le  territoi 
sacré    de    la   Mecque,    v.   J 
hardm. 

m 

ÔL*&*]  ihsiin  (Ar.  /j-^O,  ho 
excellent;  bienfaisant:  bienfai 

bïr-kan  parentah  yavg  ihftdt 
établir  un  bon  gouvernemen 
(Lett.  Mal.).  ôU^OUl/ 
dâr  et -aman  u  el-ihsân,  1 
séjour  de  la  paix  et  de  la  bier 
faisance  {Lett.  Ma IX 


lôUJ  ifcrôet  (Ar.  iiJ),  terre 
donnée  en  fief. 

^LJaU  iktiyâr  (Ar.  jlc^),  libre 
arbitre,  action  libre,  volontaire  ; 
choix,  option.  ^j-JI  J>\^*U  ^e^ 

&)Ja\  ^êj  ^jïjârgan  mevg- 
aniçtya  âtas  diri  -  fia  deiyan 
iktiyâr  -  na ,  qu'il  prenne  garde 
de  se  faire  mal  volontairement 
(M.  R.  94).  —  iby  pûlarg  ik- 
tiyâr, venir  à  l'imagination, 
imaginer  (KL). 

,Jj\Sè£*  meiy- iktiyâr- i,  por- 
ter son  choix  sur  quelque  chose. 

^juls?*  mevg  -  iktiyâr  -  Jean, 
choisir,  vouloir  q.  ch. 

[Jav.  m«n*M\  iktiyâr.) 

•JiloLl  iktildf '(Ar.  oiU  ),  dis- 
corde, désaccord. 

îloU  ikbâr  (Ar.jè**),  rendre 
notoire  :  jUi-l  akbâr,  pluriel  de 


^ 


iUl 


147 


m  àkir  (Ar.),  fin,  la  fin,  le 
dernier,  l'extrémité,  a^  — 
àkir  mûstm,  la  fin  de  la  saison. 
ôL»J  —  àkir  zemân,  l'expiration 
dn  temps.  —  *j  ±$J&>  hâri  ymy 
o.kir,  le  dernier  jour. 

\$j>-\  âkir-fia,  enfin,  à  la  fin, 

finalement.  j>+\  J9  ^&ti  J^l*  Ajll* 

Ojj^-»  nienâruh  tâpak  târgan- 

na  pada  âkir  sûrat,  placer  leur 


signature  à  la  fin  de  l'écrit  (A/.)- 
«-I;  ji  c)lr   juw  Ja  e>/>-l  v>b 

p^lj  ûfen  âfor  -  fia  lâgi  sampey 
namâ-na  pada  telïrga  râja,  et 
enfin  leur  nom  arrivera  jusqu'aux 
oreilles  du  roi  (SI.  M.  223). 
[Jav.  et  Sund.  «*«&  akir.] 

îi^l  akirat  (Ar.^l),  la  vie  à 
venir,  l'autre  monde,  l'éternité. 

5>1  ob  jA  Ly  $*?&& 

ber-uleh  ka-bijik-an  dunia  ïni 
dân  akirat,  obtenir  le  bonheur 
dans  ce  monde  et  dans  l'autre 
(M.  R.  223). 

[Jav.      et     Sund.      vnn<unni<tsn*\ 

akérat.] 

•^ JtoJ  iklâs  (Ar.  ^/al»-  ),  sin- 
cérité, candeur,  amitié,  affection. 

—  *V$  fearkat  iklâs,  une  lettre 
d'amitié.  —  JÛT  tanda  iklâs. 
marque  d'affection.  —  ^bûl* 
menandâ'kan  iklâs.  donner  des 
preuves  de  sincérité,   d'amitié. 

—  3^î  ber-hâti  iklâs ,  avoir 
un  cœuf  sincère ,  aimant.  àUI  .j> 

wviyjj  -X*  cfenu  a//tfA  l/7lu«  da// 
iklâs  rasa  hâti  hantba  pada 
tûan  -  hamba ,  je  vous  le  jure 
devant  Dieu,  les  sentiments  de 
mon  cœur  envers  vous  sont  affec- 
tueux et  sincères  (Ism.  Yat.  12). 
[Jav.  et  Sund.  rm^niij\  iklas.] 


10 


148 


d 


*X>+)  akiz  (Ar.),  preneur,  celui 
qui  accepte  (/).  J/.  112). 

ÛlJ>)  réân  (Ar.  jjl),  appel  public 
à  la  prière. 

^tSji  ezkàr  (Ar.  j£),  mention 
du  nom  de  Dieu. 

Oj!)  Ucln  ou  Min  (Ar.),  con- 
sentement ,  permission ,  congé. 
^^1  ^->  y&-  jikolair  devgan 
tzin-na,  si  c'est  avec  sa  per- 
mission. —  ^jt  tnemJt/iun  àïn, 
demander  le  consentement. 
—  cÇ/^  niem  -  brî  izin  ,  donner 
permission,  accorder,  j^  AlL* 

stiapâ-kftk  mem-brï  izùt  âlcan 
mykatc  dïam  dï-bâtrak  pôhon 
ItUy  qui  vous  a  permis  de  de- 
meurer so us  cet  arbre  (/va/. 
dan  Dam.  96). 

ô<>\f  bcr-izïn,  qui  est  permis, 
approuvé.  —  *j  »U  *//*âw  yaty 
ber-izin,  un  prêtre  approuvé, 
autorisé  à  exercer  le  ministère 
(/'.  M.). 

^jjJu  mety-izin-kan,  per- 
mettre, accorder  quelque  chose. 
AjI  ùl>  -^  J^-ta  ^£*  jikalaw 
di  -  iz  in  -  ka  /*  />  m  «  du  dû  n  dya  h , 
s'il  mVst  accordé  par  mon  père 
et  ma  mère  (Su/.  Ah.  37). 

[Jav.  et  Sund.  «iw^^  «&>*.] 


JJ»  azal  (Ar.),  préexistence, 
éternité  par  rapport  an  puté, 
sans  commencement  (par  opposi- 
tion à  -Xil  abad).  ->Lî  ^Jj\  Jjl 
0*3O  azal  arti  tiâda  ka-mulâ- 
an,  azal  signifie  sans  commence- 
ment (J/.  R.  29). 

Jjl  aza/ï,  préexistant,  qui* 
été  de  toute  éternité,  qui  est 
éternel ,     sans    commencement 

J  Jl  acfa  -^>w/<  âi*o//  tïihan  ada 

he-brâpa  prï  yarg  azali,  or  en 

1 

Dieu  les  perfections  sont  éter- 
nelles (J/.  7/.  31).  j 

Â^Uil  liârat  (Ar. jU. ),  signe,  clin    , 
d'œil ,   signe  de  tête.    Jj  Jy~» 
v!>UJu  jJu  ïjlâl  Jî/tf    sri  ràma 
mcnt~hrï  ùïàrat  ka-pada  laksa- 
mâna ,  Sri  Rama  fit  signe  à  Lak  — 
samana    (if.    57).    ^w^jî-^ 
2jLî»\  di-lârary-na  deiyan  isâral 
il  le  lui  défendit  par  un  signe  (il.) 

vyJjll£*    merg  -  isârat  -  kan*~ 
faire  un  signe,   faire  connaître*^ 
q.  ch.  par  signe.  s*^SsJj^»\  kX*>  J* 
e)U*  ^£3  la  su  du  h.  iëârat-kan-  - 
wz  deigan  mata- fia,  il  le  lui  fit 
connaîtue  par  un  clin  d'œil  (MX 

Lll  aSyâ,  plur.  de  ^  *éy. 

^Jlill!  iSttf/âl  (Ar.  J^î»),  oeen-  - 
pation,  emploi,  travail  (/).- 
JA  212). 


il -il 


3*1 


141) 


I  iàrak  (Ar.  J^-à),  le  lever 

leil.  —  ii— y*w  sembahyaig 
'y  nom  de  la  prière  qui  se 
iu  lever  du  soleil   (J/.  7/. 

» 

I  iSrâk  (Ar.  J^),  action 
rendre  pour  associé  *(/>. 
0). 

u#ul,  plur.  de  J-ol  tfW 
?û/.  42). 

W*«/  i  Ar.),  racine,  origine, 
e,  race,  lignée,  extraction, 
le.  v*^u  L*  —  asal  ffdkit- 
la  cause  de  sa  maladie. 
—  asal  sûigey ,  la  source 
i  rivière,  il  J-ol  uy  Ay\ 
'tlt-lah  mû  la  usai  âpt'  ïtu, 
fut  la  cause  de  l'incendie. 

-crw  màna  yaiy  asal-àa,  on 
aurait  distinguer  quel  est 
inal.  ^\  ^£1  «Jl  J-ol  Jap 
/>CTffor  asal  apa  atgkatr  hn\ 
e  est  votre  origine  (K.  149). 

>  J-*>!  AJ^i  jA>  Cy  oUÇ  JL. 

f  bagîmâna  pûn  bâik 
•-lah  asal  kîdup,  tout  leur 
lait  bon.  pourvu  que  leur 
tt  vécût  (//.  Ab.  18). 

r  tïap-tïup  stiôtu  /ht  kom- 
ïa     ka  -  yada    asal  -  iia,  J/.  22). 


chaque    chose    doit  nécessaire- 
ment retourner  à  son  origine. 
^Juol    asalî,    originel,    yj 

J*>\    ^->   J^/L»  ^  ^^ 

1**  ^j"^  ô\<>  «do  dûa  jerùs 
dosa  lâ-îtu  dosa  osait  dân  dosa 
falî.  il  v  a  deux  sortes  de 
péchés,  le  péché  originel  et  le 
péché  actuel  (/'.  J/.). 

[.lav.  et  Sund.  t/nwm^  asal.] 

^^1  fUfah  (Ar.*  £*),  le  plus 
vrai:  légitime. 

i^Aé^I  €Utlmb,  v.  wcwlo  sâhîb. 

\Àa*>\  istifâ  (Ar.),  choix,  élec- 
tion. A«jKJ  IaIxoi  Ojjl*  menûmt 
tstrfâ  ?timety  suivant  l'élection 
de  la  grâce  (X.  264). 

»ol  nager  (Ar.  4J^>),  le  plus 
petit,  trèvpetit. 

i>Ldl  /tfftw?  (Ar.  la-i),  mot 
indiquant  l'application  des  si- 
gnes voyelles. 

^jXJdLflâa*  metg-idlbât-kan, 
marquer  les  consonnes  des  points- 
voyelles. 

J^L>!  idllnl  (Ar.  J-i),  séduire, 
égarer. 

^^Ul  /tfâfc  (Ar.  jlL),  généra- 
lité;    acception     générale    (Z). 


ir>o         ^jy 

{y^yiam^  merg  -  itlak  -  kaw, 
mettre  en  généralité  (/>.  37.  23). 

^jJudi  (Vtélàs  (Ar.  ^jJlk) ,  satin, 

soie  satinée.    ^JW  J>\}j~*  j}* 
memâkey  sertcâl  a  fêlas,    por- 
ter un  caleçon  de  satin  (A/.)- 
On  trouve  aussi  u~&\  anteths. 

1  awer  (Ar.  jIp j  ,  borgne  ; 
s'entend  surtout  de  celui  qui 
Test  de  naissance,   ^j  \£sjf\ 

•IJ^  jap  e>ll»  ^A**  i-J  JUj|  Cj^l 

^o  us  ^P3  JlJ  Cy  jI  (*tr  *r  rf*- 
katà-kan  ôrmy  Un  y  an/  sâtu 
mata- fia  deri-pada  portâma 
ada  bîîta  tiâda  derguv  peiïâkït, 
on  nomme  awer  celui  qui  est 
borgne,  mais  qui  ne  Test  pas  de- 
venu par  accident  (3/.  R.  191). 

*K^\  fttkâf  (A.  jSs,) ,  s'ap- 
pliquer avec  assiduité  à  q.  ch., 
être  constant. 

^)LZCï  ftlbâr  (Ar.^fc),  attention, 
réflexion ,  raisonnement  (/). 
3/.  53). 

^jlltt*     meta  -  itt'hâr  -  fcan, 
raisonner  sur  q.  ch.  (I).  37.  63). 

jlîÊcl  /tffovtf  (Ar.  jufc),  foi, 
conviction. 

^  juu«*4  mé^  -  itikâd -  Iran, 
établir  une  conviction. 


Jl^CI  atlâd,  pluriel  de  ut 
aded:  idâd,  dénombrement,  v. 
J-X£  aded. 

éfi]  aamm  (Ar.  ^),  universel, 
commun  à  tous. 

♦JÇVjC-ï  (Jrô/(Ar.  <J^),  nom  d'un 
lieu  situé  entre  le  ciel  et  l'enfer: 
ce  Heu  est  considéré  comme  le 
purgatoire      des      mahométâM. 

Ov-O  jI  W<rf  #?/ôft/  tampat  pada 
antâra  suwarga  arâ/namâ-nn, 
ma  ht  deri-pada  ka-sukâ-an 
sttrraraa  pûn  ada  dï-sân<ty  dân 
deripada  ka-dukâ-an  nâraka 
pïiH  ada  dî-8ânan  il  y  a,  entre 
le  ciel  et  l'enfer,  un  Heu  nommé 
araf%   dans  lequel  on  participa 
aux  joies  du  ciel  et  aux  peines 
de  l'enfer  (37.  H.  100). 

^c]  alâ  (Ar.  Jlp),   hant,  plu^ 
noble,  excellent. 

Xc\  alem  (Ar.  le-) ,  plus  savant, 

plus  instruit,  sage  par  excellence. 

l&l  aDI^   u  alla  A   alem ,    et 

Dieu     sait    parfaitement    (Sul. 

Ibr.  23). 

^LX^I  fdzâr  (Ar.  jSï),  circon- 


cision. 


jLXcl  adzâr,   pluriel  de  jSz  '  0*3  »  afiûn  =  Ojil  aptûn. 
udzar,  excuse. 


UUâC)  Ofiâb,  v.  JLot  asahat. 

UaCi  a<ïïû9  plur.  de^is  rrd//7. 

^àlicl  //S/  (Ar.   otf>),   ce   qui 

prévient,   ou   empêche  de  faire 

une  chose  défendue  (/>.  3/.  238). 

^P^Mm**  meiy-i-fâf~ka7i  (D. 

^L  243). 

ÀJLci  IgaSyaf  (Ar.  lié;,  tégu- 
ments, couverture,  membranes. 
Ob  LtÀ\  Ob  OlUj  Jap  j,* 

wJujUaP  /â/w  derî-padn  ribâ- 
twi    dâ?i    igasyat    diin  atârif, 

m 

sans  y  comprendre  les  ligaments, 
les  téguments  et  les  petits  vais- 
seaux (3/.  H.  1 2). 


ÙU~3)  afsun,  v.  ôy~*  pasuna. 

^4ai*i!  af Mutin  (Pers.),   ab- 
sinthe. 

jLâàl  a/ïïtef  (Ar.  J-ii),   émi- 
nent,  supérieur. 

i 

i 

'  7T^l  eflâj  (Ar.  <i?;,  maladie  des 

yeux,  humeurs  qui  coulent  des 

yeux,    ftj  p^ilil  t>b  iyd  JoU 

JUàW^J  petiâkù  lekwet  dût/ 
eflâj  ynrg  ter-jâJuit ,  la  paraly- 
sie de  la  bouche  et  les  humeurs 
qui  coulent  des  yeux  sont  de 
très  -  mauvaises  maladies  (il/. 
H.  21). 

|  J\sè)  afâl,  v.  J*»f?l. 


1t,  la  lettre  nommée  U  hâ;  elle  ! 
répond  a  h  muette,  avec  la  va- 
leur  qu'a  cette  lettre  dans  nos  , 
mots  français,  homme,  habit.  Elle 
sert  de  fulcrum  pour  porter  la  j 
voyelle,    qui    lui    est   adjointe, 
comme  dans  ili  halaiy ,    ^s^  , 

hunjam,  ^yu^  /iimpu?i,  ou  bien 


à  accompagner  une  lettre  faible 
en  repos,  comme  dans  ^j~)b» 
fiâbiSj  j^y*  hntan*  O-XJb  //7- 
dup.  Elle  est  encore  employée 
pour  éviter  la  rencontre  de  deux 
voyelles,  comme  lans  3*^°  m^~ 

/tftl,  ^j^^  jw/wn,  Jl^  pïhak. 
(v.  Gram.) 


152 


iSl* 


c5Ub  hayi,  hai,   interjection, 
hélas  ! 

XUb  hâyam,  nom  générique  de 
~  la  classe  des  gallinacés. 


htiyam  janUtn ,  un  coq.  yl»  — 
hâyam  betïna ,  une  poule.  — 
j^o  hâyam  kabïri,  un  chapon. 

4_jL*  —  hâyam  sûbv-rg,  coq  de 
joute,  jjîj*  —  hâyam  h  titan  ou 
J^i  —  hâyam  btriiga ,  poule 
sauvage,  le  faisan. ^jI  —  hâyam 
âyer,  poule  d'eau.  f&J*  — 
hâyam  peratggarg ,  un  poulet 
assez  gros  pour  être  rôti.  —  yj\ 
ïbu  hâyam,  une  mère  poule. 
-XJ^  —  hâyam  wolanda ,  poule 
d'Inde.  ju!«  —  hâyam  mut  tara, 

• 

poule  pintade.  T^U  hâyam- 
hâyam  y  sorte  d'oiseau  de  ri- 
vage. J^\â  —  hâyam  j>âdt\ 
le   raie.    —   JJjI   ânak  hâyam, 

poulet.  —  JjJI  indak  hâyam, 
une  poule  qui  pond.  -  Jpy 
kukuk  hâyam,  le  chant  du 
coq.  —  **iy*i  siisuh  hâyam, 
ergot  du  coq.  —  Cflf  k"' 
riitg-an  hâyam,  une  cage  à 
poules,  un  poulailler.  j£»1  x  U 
Fyy  aLcw^  ^j-aS  ôb  hâyam 
ïtîk  dâv  gargsa  di-sambilïh 
ôraiy ,  on  tua  des  poules,  des 
canards    et    des    oies    (]{.    3). 

maka    sa  -  bentar    jiïya     ber- 


kîikuk-lah  hâyam  jantan ,  et 
aussitôt  le  coq  chanta  (N.  50;. 
Prov.  fe?  Ç->S  *ïy  x\*  hâ- 
yam piitih  terbang  siaig ,  une 
poule  blanche  qui  vole  pen- 
!  dant  le  jour.  C'est-à-dire:  une 
faute  est  devenue  si  évidente, 
qu'elle  est  comme  une  poule 
blanche  qui  vole  en  plein  jour 
(AV.). 

;  v^rtLvrU      hâyam-hayâm-any 

1       la  volaille  en  général. 

On  trouve  aussi  A  âyam. 

[Jav.  et  Sund.  tflw^  hayum.) 

,  *J*jUb  hàwap,  v.  sJj\  âwap. 

jyjbhâwar,  peste,  épidémie, 
choléra. 

Jj^Ub  hâwur,  hâur  ou  Tj^U 

hâwur-hâwur ,  variété  de  bam- 
bou.   Selon    Kl.    les  différentes 
!        sortes  sont  :  îû»  —  —   hâwur- 

hâtrur  betùrg,  i-J) hâwur- 

hâwur   gomboig ,    p>y&    —    — 

hâwur-hâwur  gâdtiy,  ioù  - 

hâwur- hâwur  kTtnirg ,    — :    — 
3t^9t-   hâwur  -  hâwur   xûxuk — 

et    ^JlT    —     —    hâwur-hâwur— 
tâli.  —  àJjJ  biiluh  hâwur,  des- 
bambous  fins,  déliés  (Pij.). 

Prov.  «_jL>  Jjlï  j  Tj^U  CjL* 
seperti  hâwur-hâwur    di-târik 


iiwgsajy,  comme  on  tire  un  bam- 
bou contre  le  cours  des  branches. 
Le  sens  est:  une  chose  prise  au 
rebours  est  toujours  difficile. 

[Sund.  vnxns  haur.  Bat. 
vr>*s>0£X\  aor.  Day.  haur.] 

^j^Ub  hàitms,    hâus-,   soif, 
altération:     altéré;     nielle     du 
blé  ;  rongé  par  la  rouille  :  écor- 
ché,  incisé.    -     ^yiLyiU  mevg- 
hïlary-kan  hâurus,  étancher  la 
soif.   —  ùy  l$\  ici  i>«w  hdtrus. 
alors  il  eut  soif  (R.  102).  ^ 
-#*Ij^  àLjI*  ^jA  besï  ~tni  /tabu- 
la h  hàmts,  ce  fer  est  rongé  par 
la   rouille   (S.   Mal.  22).   ^14- 
-4#»l*  jLï  su  paya  tiâda  hâirus, 
afin  qu'elle  ne  soit  pas  écorchée 
{Exer.  154). 

\J"^*J*  ber-hâwusy  qui  a  soif, 
altéré.  —  w***.  ôyj/cârnn ham- 
ha  ber-hâwus,  car  je  suis  altéré 

(Jf-). 

[Bat.  v><->2-\  oint 8,  rongé 
par  la  rouille.  Day.  haus,  désirer, 
aspirer  à.] 


{jMjb 


153 


lhàrgat  9  chaud  ,  brûlant, 
ardent  ;  chauffé ,  échauffé,  fa  y\ 

hârgat  dan  âyer  yaiy  sejhk,  de 

Veau  chaude  et  de  l'eau  froide. 

- —  e>*j^*  'ntârah-na  hâigat,  il 

était  dans  une  ardente   colère. 

*«jL  Ai  y  S*g\*  j^  CjO  bâratg 


kâli  hâigat  tûbith  mânusïa, 
quelquefois  le  corps  humain  est 
échauffé  (J/.)-  (jÀr+  —  hâiyat 
mata-hârt,  soleil  ardent  (R.  F). 
^yJiplyjfc»  w*>/r/  -  hârgat  -  ka?i, 
rendre    chaud,     faire    chauffer. 

^^ObJbjC-^U^    di- 

hârgat-kav  di-âpi  dân  la  han~ 
jcuvj  on  In  fait  chauffer  au  feu 
et  elle  fond  {Exer.  147).  jlî 
y\  ^jCsX^tm  j\  tyj\  tiâda  ber- 
Tileh  âpi  meig-hârgat-kan  âyer, 
il  ne  put  se  procurer  du  feu 
pour  chauffer  de  l'eau  (J/.)- 
[Jav.  et  Sund.  i/nWtsw^  aiyet  ] 

C-Ub  hârgit,  puanteur  de 
quelque  chose  qui  grille  ou  qui 
brûle  (AV.). 


&Ub  hmgtts,  brûlé,  consumé  : 
être  brûlé.  w~**>  jJ^  *L£U 
hârgus-lah  mû  lut  hamba,  j'avais 
la  bouche  en  feu.  ^plf^^^-ÊU 
yljb  hâigus  men  -  jâdi  hâbu, 
brûlé,  réduit  en  cendre  (R.  147). 

inaka  sa  -  halèy  ru  ma  -  fin  j)û?t 
tiâda  hârgu8y  pas  un  poil  de 
son  corps  ne  fut  brûlé  (R.  134). 
Lr£U  ,j\  Au  j\m* ^iSL  jikalaw 
di-bâkar  tiâda  7a  hâigus,  on  le 
mettrait  sur  le  feu  qu'il  ne  brûle- 
rait   pas   (R.    148).    ôy  SJuj 


ir>4 


DU 


^U 


pûn  h  aigus  seperti  di-inâkan 
âjjï,  l'herbe  était  brûlée  comme 
si  le  feu  y  avait  passé  (M.). 
—  Cj  keivi  hârgus,  brûler 
(R.  T.). 

^y^sXy»^  merg  -  hfngus  -  ka», 
consumer,  brûler.  £>    il  vl^ju* 

ilp  ^LpI^  ^y\  Jhj>  sepertt 
âpi  yarg  ber-nd/a  âkan  hârgus- 
kan  nlam ,  comme  nue  flamme 
qui  s'étend  au  loin  pour  embra- 
ser l'univers  (3/.). 

[.Jav.  «.mvtJip   hmrfusj    suie. 
Day.  hargus,  égaré,  perdu.] 

C)\ibhâna,  seulement,  simple- 
ment, uniquement,  mais,  excepté, 
sauf,  à  moins  que,  encore.  ù>-> 
Çj*l  v>J  j£*c  ^ljb  dân  hâîta 
tnggalt'tga  ôrarg,  il  resta  seule- 
ment trois  hommes.  ù\  ,j\  c>l* 
0^**O  hàna  ta  ada  dî-sâna ,  lui 
seul  y  était.  ZjJ  S\  J^.  c>^ 
^y  flâna  jïîga  ada  ôraiy  be- 
râni,  à  moins  qu'il  n'y  ait  des 
gens  assez  intrépides,  «j  <*JI  Ail  -XJ 

/tV/cfâ  -  &///  apa  yaixj  ka-dergâr- 
a?f  dûn  Jca-tihât-an  lâgi  hanâ- 
lah  ktlat  senjâta  jûga  dû?t  tem- 
pik  segahi  huhthâlaiy ,  on  ne 
pouvait  rien  voir  ni  entendre, 
excepté  la  lueur  des  armes  étin- 
celantes  et  les  cris  des  guerriers 


(  J/.).  ïy  e>l*  Jl-V»  ->Lî  ùy y\y 

j\lp\j  J3  £j  sitâtu  pûn  tiâda 
padâ-ku  hàna  bûiga  yarg pada 
tâigan-ku ,  je  n'ai  absolument 
rien,  sauf  cette  flenr,  qui  est 
dans  ma  main  (//.  97). 

Ubhâiïut,  flottant,  qui  flotte: 
surnager,  voguer  au  gré  des 
flots:  planer  dans  l'air,  «j  Çj^I 
J^jI*  j^P  *~*\  ->  ôrarg  yavg  dâ- 
pat  pràhu  hânut }  ceux  qui 
trouvent  un  navire  voguant  h 
l'aventure.  ^^fj^Ak  ùy  ^]} 
pràhu  pûn  hânut  ka-belâkaig, 
le  vaisseau  rétrograde.  J~A  »Jûj 
JX»U  ^j-i^  gundum  ïtu  hâbis 
an  ut,  tout  le  blé  fut  entraîné 
par  les  eaux  {M.). 

JXiUjj  her-hânvt,  qui  flotte, 
qui  va  à  l'aventure,  £j  ij^ 
eSjw  ùLS  w^j^j  ôraig yarg  ber- 
hânut  ka-sânaka-inârî7  peuples 
nomades  (//.  D.  141). 

sySXifM^  merg  -  hânut  -  Jean, 
faire  flotter,  faire  voguer  (R.  T.). 

^TyJ^i  ber  -  hanût  -  an ,  ce 
qui  flotte,  ce  qui  est  entraîné 
par  les  flots,  olj  i-)Su*  Ota 
C^i  iljJ  ^jU^  «few  segah 
rata  ber  -  hanût  -an  À'-  dâlam 
/dut,  et  les  chars  étaient  em- 
portés par  les  eaux  de  la  mer 
(Ji.  141).  *Lyy  J^i*  J&  JL 


^ 


Ifc 


jlfc 


155 


A  £)0  Al.>  maka  seffn/a  baig- 
key  ber  -  haiiîît  -  an  -  lak  datant 
ilârah  ïtv ,  et  tous  les  corps 
morts    nageaient   dans    le   sang 

01.). 

[  Kw.   c7>«qi«w*\    aîivt»     Mak. 
3»^  a£w.  Dav.  an**.] 


jjub  hâfitr,  puant,  fétide,  gâté, 

sentant   l'huile   de    baleine.    ^l> 

jllk  «j  ^jVjI  bâu  ïlcan  yarg  hâ- 

nir,  une  odeur  de  poisson  gâté. 

^u  c>b  j-^j  j*ij  y  jX  «^ 

bau-na  kei%d  fuir  à  itu  busuk 
dan  hânir,  ce  vieux  singe  exhale 
une  odeur  désagréable  et  fétide 
(.V.).>>  Ob  ^U  JJ^l  ^jj 

di-rasa-J-na  âyer  îtu  mâsin 
dan  hânir,  il  sentit  que  cette 
eau  était  saumâtre  et  puante 
(/Mil). 

[Bat.  "><ff£0\  argir.) 

iJUb  hâti  «  le  cœur,  l'organe  du 
sentiment.  Les  Malais  le  consi- 
dèrent aussi  comme  l'organe  de 
rintelligence.^-J  —  hâti'beshr, 

orgueil,  fierté.  J^£  —  hâtikextl, 
haine,  rancune,  lâcheté.  ^^U  — 

hâti  mân%8 ,  bon  naturel.  JXi  — 
hâti  lembut,  tendresse  de  cœur. 
*>y*  —  hâti  mûrah,  générosité. 

*Jy — hâtiputih  }cA\\ùei\r.  Jxi  — 

hâti  bergtcotç,  hypocrisie.  ïj>  — 


hâti  krîig,   égoïsme.   —   J*/** 

hlri/iûti,  haine,  jalousie.  —  l>^!> 

râiran  hâti)  sentiment  vif.  Jo  L* 
sâteit  hâti,  peine,  tristesse. 
—  c5>^  mem  -  brl  hâti,  donner 
du  courage.  —  ^^»  menâhnn 
hâti,  réprimer  sa  colère.  ,J~»1 
fjj\  JjU>  umbH  hâti  ôraig, 
gagner  les  cœurs.  JjU  jJu  J-^l 
amhil  ka-pada  hâti,  prendre  à 
cœur,  se  fâcher.  JjU  ib^  Cy^î" 
ter-sûrat  di-dâlam  hâti,  écrit 
dans  le  cœur,  dont  on  se  souvient. 
jLlà  Ay  hîiwah  haô-ktt,  le  fruit 
de  mon  cœur,  expression  de 
tendresse.  JL  ^Ji  cXs^  JU 
ttf^jj*  maka  senjâta  la  lu  ke- 
na  betit/hulu  hatï-na,  Tanne  lui 
entra  dans  le  creux  de  l'estomac 
{II.  1C2).  ly*  ^JL/pI  àIïjû* 

ph  J&>  J>*  pli  ^y  ^ 
hendak-lah  argkaïc  meig-as'th-i 
mnhâ  besàr  tTthan  ilah-mu 
dergern  sa-geynip  hati-mu ,  vous 
aimerez  le  Seigneur  votre  Dieu, 
de  tout  votre  cœur  (Ar.  115). 
^A*  itaj  J>J*  <jj£  ôy  tûan 
pv  tri  pi  kir  di-dâlam  hatï-na, 
la  princesse  pensait  en  elle-même 

(11.  50).  w*o*  JU  ^jJj  J3  àL£o 
demilâan  -  lah  pada  rasa  hâti 
hamba ,  tel  est  mon  sentiment 
(#.  119).  j*j*  JU>  jJ^  JU 
maka  tca  -pada  hâti  hanïiman, 


lf><> 


JU 


Sol* 


or,  dans  la  pensée  d'Hanuman 
(/{.  131).  J^  yl  J3U  jl^lÇ 

Jjljb  Jju  ^y^  {Jt\c**  jikalmr  adu 
kilâf àtaw  bahhl  jaigav  ambt'l 
ka-pada  /tâti,  s'ils  manquent  de 
prudence  ou  s'ils  sont  ignorants, 
ne  vous  en  fâchez  pas  (//.  119). 

meiy-hâdap-kan  vtâta  hqtï-na 
ka-pada  zât  allah ,  porter  les 
yeux  de  son  cœur  (de  son  intel- 
ligence) sur  la  nature  de  Dieu 

(J/.). 

Les   Malais  se  servent  aussi 
du   mot  Ar.    wJb   kelb.    cœur. 

v3^  C*t^  y~^5  ^  namâ-iïit  kelb 
artï-na  hâfi)  kelb  signifie  cœur, 
(v.  t-J£  kelb).  En  tenue  d'ana- 
tomie  le  cœur  se  nomme 
jantuig. 

(J^*  ber-hâti,  de  cœur,  qui 
a  le  cœur  de  telle  ou  telle  sorte. 
j~ j  —  ber-hâti  besbr,  orgueil- 
leux.   AsL  —    ber-hâti  kexïl%    . 
haineux,  lâche. 

On  dit  aussi  J}^  ber-hâti, 
non  assez  cuit,  encore  dur  :  p.  ex.  : 
Jl^i  ji  j>\  ^U  ml  si  milâgi 
ber-hâti,  ce  riz  est  encore  dur, 
il  n'est  pas  encore  assez  cuit 
(AV.). 

vyJk^îf    mem-per-hat~t-kan, 
mettre  son  cœur,  son  attention  I 
à  q.  ch.    oUj    tcjl*  v^uI^Jû 


*-. 


ku-per-hatï-kan  bâraig-bârojg 
di-  mâna  ku  -  lihat  ôrarg  mm- 
bïïat  <ja m  bar  -  gambar  dàn 
btnya-bîiiya,  je  faisais  attention 
aux  objets  où  Ton  peignait  des 
portraits  ou  des  fleurs  (//..16.31). 
^— 1*^  per  -  hatï-nn ,  action 
de  prendre  à  cœur,  considération, 
examen. 

[Jav.  «j»Km  hatL  Sund.  ctnytw» 

lutté.  Hat.  w-»3g  A^.  Mak.etBug. 

~*r^  "'<?•  Day.  atai.  Tag. 
coh  /w^i  le  milieu.  Bis.  q/*£- 
«  *«#,  le  foie.] 

3  JUb  hâdap 9  vis-à-vis,  en  face, 
en  présence. 

cJ^U  j  di-hâdap,  qui  a  en  sa 
présence,  pour  qui  on  est  présent. 

di- hâdap   Ttleh  ânak-na,  se»* 
enfants  étaient  encore  en  sa  pré- 
sence {J{.  84). 

iJjU^    ber- hâdap,   qui   est 
présent,  qui  se  présente.  <*oUj» 
^^U  -XiS  ier  -  hâdap  ka  -pada 
mânusïa,    qui   se  présente  en 
public. 

colyjt*  vieig- hâdap,  ae  pré- 
senter,   se  mettre  en  présence. 

pïin  dâtaaj  mwg -hâdap  ka-pa- 
da râja,  il  arriva,  et  vint  se  pré- 
senter au  roi  (/?.84).  Jy  c$l  wA* 


M* 


^Jl* 


157 


mewj  -  hâdap  ha  -  larghapûri) 
alors  il  se  tourna  du  côté  de 
l'île  de  Ceylan  (A.  131).  J\S 
s^y^fM*  Jap  hombâli  derï-pada 
merg- hâdap,  revenir  de  l'au- 
dience. 

il  -H**  merg  -  kadâp  -  i,  se 
présenter  à,  avoir  une  chose  en 
vue.  jiiy  —  merg-hadâp-i  tiïan- 
hu,  se  présenter  à  votre  altesse. 

j~*  &\&^/&  hârna  pe-harjâ- 
an  yarg  Icïta  hadâp- 1  itu  pe- 
harjâ-an  beshr,  car  le  travail 
qne  nous  avons  en  vue,  est  de 
grande  importance  (3/.)- 

^Jjly»*  mëig- hâdap -han, 
mettre  en  présence,  faire  appro- 
cher ,     confronter ,     introduire. 

^»1jJ*  kadâp -an,  présence, 
le  devant,  le  front.  0\l  £/>\±*> 
iS3o  hadâp-an  dân  belâharg, 
devant  et  derrière,  «xîp  \f  aJuj 
/^ljJb  sudah  pergî  deri-pada 
hadâp-an,  ils  se  retirèrent  hors 
de  la  présence.  ^yljJo  a^  J3 
^jA  pada  mtïsim  dt-  hadâp  -  an 
ïni7  pour  la  saison  prochaine. 

/jîljJo  ber -hadâp- an ,  qui 
est  présent,  qui  est  en  présence. 

JUil  C/>\-**yi  c5^  ^*1  M-telàk  ta 
her-hadâp-an  ttu,  lorsqu'il  fut  on 
présence  (#.  106).  J^^O^" 


tiga  ôrmg  lahi-lâhî  adâ-lah 
ber  -  dïrt  ber  -  hadâp  -  an  dergan 
dïa,  trois  hommes  se  trouvaient 
devant  lui  (  JJ.  23).  jîl  JJ^j  XiJ* 
^ji  ^ï  mâsùg  -  rnâstig  ber- 
hadâp-an  dergan  lâican-iia,  ils 
attaquèrent  séparément  leurs 
adversaires  en  face  (3/".). 

£f\  Xff*9  petg-hadâp-an ,  lieu 
où  Ton  se  présente,  place  d'au- 
dience. r^\j^miS jjlTvly  J^£j  ji* 
maJca  baginda  pïïn  ha-lûtoar 
ha-pevg-hadâp-an ,  et  le  prince 
se  rendit  au  lieu  des  audiences 
{Dû.  llaj.  HO). 

[Jav.     «jitAi.*^     arf<y.     Bat. 

**»•<,— ■><%  «rfop,  *c^*cr— x\ 
mtugadop,     servir     quelqu'un; 

•e^*C*x— ©  rnaigadopi,  être 

en  présence  de  quelqu'un.] 

J&Ub  hâpak,  rance,  odeur  forte  ; 
odeur  de  poisson  sec. 

-*3Ub  llâpus,  effacé,  biffé,  an- 
nulé, détruit,  anéanti.  ^^ 
&jyï  --jIjo  jâigan  dt-hâpus 
hubûr-na,  que  sa  tombe  ne  soit 
pas  détruite. 

^.JlfjK*  merg-hâpus,  effacer, 

biffer,  annuler,  détruire.  ^-îly** 

\]f  rjl;     meig  -  hâpus     tapa  h 

hâkï,   effacer    la    marque    des 

pieds  (S.  Mal.  354). 


158 


jM 


^jX^JlyA»  m^jf  -  hâpus  -  £a#, 
effacer,  biffer  q.  ch.,  faire  annu- 
ler q.  ch.  ^jJi\  jù  ^  ^y^Jlyi* 
*j*  ^iy  merg-hâpus-kan  dza 
deri  citas  mtika  bïlnu,  V exter- 
miner de  dessus  la  lace  de  la 
terre  (M).  £j  ^y  jCîU  £\ 
Cïyj*^  âkan  hâpus-kan  murka 
yaig  di-per-ttian,  pour  apaiser 
la  colère  de  sa  majesté  (J/. 
IL  124). 

On  trouve  aussi  ^jJU*  Aam- 
pus}  même  sens.  v.  aussi  ^if 
mampus, 

[Bat.  **>— ^r\  o/m*.] 

%JUb  liôbu 9  cendre,  poussière, 
poudre,  y^ —  hâbu  kâyu,  des 
cendres  de  bois.  ^o  —  hâbu 
diyan,  mouchure  de  chandelle. 
—  ^U^*  men-Jâdi  hâbu,  se 
réduire  en  cendre  ou  en  poudre. 
y\±>  JX*w  ^y  \  «-jj  l$j\*   hâri 

rabn  («Jj»  arbn)  âkan  sambut 
hâbu,  le  mercredi  des  cendres 
{P.  M.).  Jlyb^jUAlL.1  am- 
bil-lah  hâbu  dâpur  âpi,  prenez 
de  la  cendre  dans  la  cheminée 
(B.  98). 

^jyi*£c  mem  - per  -  habîi- 
kan,  rendre  poudreux,  couvrir 
de  poussière  (]{.  T.). 


[Jav.  *-nn\  arcif.  Bat. 
hâbu,  cendre  ;  obscurcissement 


de  l'atmosphère.  Mak.  et  Bug. 
~*—  atcu:  Tag.  et  Bis.  VO 

abo.] 

^JUb  hâbië  ,  fini ,  achevé ,  fait 
épuisé,  consommé.  —  Xj  belum 
hâbis,  pas  encore  achevé.  —  AJu 
suda/i  hâbis,  c'est  fini,  c'en  est 
fait.  *-*+*  ç>2  —  Adbi's  wanj 
flamba,  mon  argent  est  dépensé. 
^lo  —  hâbis  di-mâkan,  en- 
tièrement mangé,  consommé.  /£> 
^^-jlyw  deiyan  tta-hâbis-na,  en- 
tièrement, complètement.  ^^ 
JU— fc  JXJul  hâbis  -  /Tct  ampat 
hasta,  tout  au  plus  quatre  cou- 
dées. ^U^j  ^rJ^  aI»  tetà^  hâbis 
ber-mâin,  a  fini  de  jouer,  ^l* 
^Ui  Àâ&e*  binâsa,  entièrement 
détruit.  >u  ^jjlîjûs  ^j-jly^  ot- 
liâbiH  pen-dapât-an  kâmi,  en 
faisant  nos  derniers  efforts  (MX 

X^j*j\k  hâbis -hâbis,  tont  » 
fait  fini,  à  l'extrémité. 

vy**jlv«*  Me;*/  -  /jâ6t>  -  lcan} 
finir,  achever,  terminer  quelque 
chose,  faire  achever  quelque 
chose.  e>Vjf  ,jX~jly«*  wejy- 
hâbis -kan  karjâ-îia,  achever 
son  ouvrage.  ^Ja^I^iL  ࣣ*j 

Ù*j£j*  ùb  jls£  ^Jxli  marïka- 
àû-lah  mevg- hâbis-kan  segala 
bixâra  dân  per-gadôh-an ,  il? 
terminaient  toutes  les   affaires, 


> 


<4A 


159 


et  mettaient  fin  aux  sujets  de 
trouble  (//.  Ab.  45). 

^^-jli^j  ber-hâbis-kan ,   qui  ' 
termine,  qui  achève  q.  ch.  ;  com- 
plétant q.  ch. 

^y>—i\*ji  ter-hâbis-kan ,  qui 
est  fini,  que  Ton  a  achevé.  aLx*  j 

Lô  C>\>  ^jy*  iy^y\i^  aJu»    de- 

mikïan-lah   sudah  ter-hâbitt- 

i 

Iran  suwarga  dân  duniâ,  le  ciel 
et  la  terre  furent  ainsi  achevés 

(#•  2). 

/y-AJb  habïs-an,  tin,  des- 
truction. 

£j~**i*9 perg-kabîs-an,  action 
de  finir,  destruction,  consomma- 
tion. Lô  — peiy-kabïs-an  duniâ, 
la  destruction  du  monde ,  la  fin  j 
du  monde. 

[Jav.  <wmj>  wis.  Tag.  *V*0 
«bas,  conclure  un  procès.  Bis. 
VO  (ibis,  couper.] 

^Ub  hâra,  trouble,  désordre  (ce 
mot   est  ordinairement  joint  à 

j\*jh  huru-hâra,  grand  dés- 
ordre, grande  confusion. 

^Ub/iôrl(8.^f{Aar*;  le  soleil), 
jour,     durée    de    vingt  -  quatre  , 
heures.     •—*>   —   hâri  besàr  ou 
j}j  —  hari  raya,  jour  de  fête. 

iuLî  —  hâri kiyâmat ,  le  jour 
du  jugement  dernier.  IL  -  -  hâri 


mâlam,  la  nuit.  —  i-**>  sïyarg 
hârî,  pendant  le  jour.  —  £** 
pethrg  hârî,  le  soir.  —  SIS pâgi 
hârî,  le  matin.  —  àju  tergah  hâri, 
le  milieu  du  jour,  midi.  J^l*  — 
hâri  bâik,  un  jour  heureux. 
tjj&r*  hari-hâri,  tous  les  jours. 
Les  noms  des  jours  de  la  semaine 
empruntés  de  l'Arabe  sont:  — 
J&*\  hârî  ahad,  dimanche.   — 

^y^  hâri  isnein,  lundi.  lOo  — 
hâriselâsâ,  mardi.  \msj\  —  hâri 
arbâ  ou  hâri  rabu,   mercredi. 
—    hâri  kamis,  jeudi. 

—  hârijumaat,  vendredi. 

JJu*»  —  hâri  sabtu,  samedi.  On 
trouve  souvent  y-*-*  —  hâri 
mivggo,  le  dimanche  (du  Port. 
domingo). 

On  dit  ijj^  din-hâri,    le 

point  du  jour,  ^j*  harïni  pour 
j>\<Jj\*  hâri-ïni,  aujourd'hui. 

tfj^r*  sa-hâri,  un  jour,  une  fois. 
ijj^r*  8(ihori-hâri,  tous  les 
jours,  journellement,  «Jjy*  ma~ 
ta-hâri,  le  soleil  (v.  OU  mata). 
IL  l>J  ijj^  «J**^  *£*  ^naka  apa- 
h'tla  hâri  pïïn  mâlam,  lorsque 
la  nuit  fut  venue  (A.  160).  jU 

£d  c5>  j"B  &>\  Ob  g  Jbl 

j)jj  maka  add-lah  petaig  dân 
adà-lah  pâgi  hâri  yanj  ka-ûga, 


160 


jj\à> 


4>U 


et  du  soir  et  du  matin  se  fit  le 
troisième  jour  (Jj.  1).  ^y^ 
c$jv*  ^j  \jSj9 ji  &ij*>  ka-ésûJc-an 
harl  -  na  derî  pagi-pâgî  hârt) 
le  lendemain  de  grand  matin 
(if.  54).  ^  ^  Jt->SC>\> 
O**  tSt  ^71  kaitiudïan  ha-ri- nu 
hamba  belï  lâin ,  par  la  suite 
j'en  achèterai  d'autres  (J/. 
•  R.  166).  /y  >  àUttb  Jui  JU 
^lOUjJû  maka  bêta  dâtaty- 
lah  harhti  ka-pada  mata  âyery 
je  suis  arrivé  aujourd'hui  près 
de  la  fontaine  (D.  35). 

O-LiS^is*/*.  ber-Aari-fiari-a»j 
qui  est  de  tous  les  jours,  jour- 
nalier, continuel. 

{j-l^/r*  sa  -  harî-  harl  -  an, 
à  chaque  jour,  quotidien.  /J^ju 
O-iw/^^r*  ka-baktl-an  sa-harî- 
harl-an,  service  on  devoir  quo- 
tidien (I\  M.). 

[Jav.  im*n\  harî,  Sund. 
iti'«'»iwji  harî -raya,  jour  de 
fête.  Bat.  v>a$0  harî.  Mak. 
~*^o1  r///o.  Day.  andau.  Tag. 

•VT3     «/«o.      Bis.     irv»3 

jf^Ub  llâm,  trouble,  alarme, 
agitation,  suggestion:  agité, 
troublé.  OUaJt*  jj\*><*  ^^*  /*fltf- 
yï/*  dî-hâru  St'tân.,  son  cœur 
était  troublé  par  le  démon  (  J/.). 


me-lephs-lean  mâra  hahâya 
derî-pada  hâru  îblis,  délivré 
du  danger  provenant  de  la  sug- 
gestion du  démon  (CW.  Mal. 
418). 

^  jly**  merg-hârUy  causer  de 
l'alarme,  faire  du  trouble,  trou- 
bler. p-»lj  ^J^v**  c>Ua-Jà  fiëfàn 
mevy-hâru  râja,  c'est  le  démon 
qui  a  troublé  le  roi  (S.  Mal.  98). 

Co^v**  mcyg  -  harïï  -  ia«, 
alarmer,     troubler     quelqu'un. 

tîâda  dâpat  la  merg-harïi-kan 
maha  -  râja  rawàna ,  il  ne  put 
arriver  à  troubler  Maharaja  Ra- 
wàna {H.  164). 

^Ubj^Ub    hâru  -  hâra ,   * 

jli^jb  haru-hâra. 

Ajj^Ub  Jiâru-triru,  *• 

2j*?^  haru-bïru. 

î)\ib  hârap,  espéré,  être  es- 
péré. Jl  Ob  aIII  jl  wsjb  J> 
tfytj  hârap  hamba  àkan  allait 
dan  âkan  rasûl-na,  j'espère 
(par  moi  est  espéré)  en  Dieu  eten 
son  prophète  (  J/.).  «J>jU  J*£Ly  1 
J.XJO  âÀ*w  sâiyat  hârap  ka-padà- 
mu,  j'ai  une  grande  confiance  en 
vous  (îd.). 

\->J^j>  ber-hârap,  qui  a  con- 
fiance,   qui    espère,     espérant, 


être  espérant.  jL  JUil  ^1  aIÎjU^ 

O}^/  V  £>l  C£  ^l  /l  A<?r- 
hàrap  -  /aA  êa  &#  moka  âku 
âkan  bûat  bâraig  -  bâraig  ter- 
Aeïrân,  il  espérait  que  je  ferais 
des  choses  étonnantes  (J\  M.). 
i^jt^M*  merg-hàrap ,  espérer, 
attendre  avec  confiance. 

J[]^*m  meig-harâp-ty  espérer 
en  q.  q.,  avoir  confiance  en  q.  q. 

y+f*j* «>  £-£  \$S~+  mantrï  yarg 
di-harap-ï-na ,  nn  ministre  au- 
quel il  a  confiance  (It.  F.). 

^3j\m^  meig  -  hàrap  -  Jean, 
espérer  q.eh.,  attendre  q.ch.,  se 
fiera,  -^yu]  £/^Jy**  merg^hàraj)- 
kan  ampun,  espérer  le  pardon. 
J^S  ^  \  sy*J>Jy**  meig  -  hârap- 
kan  âkan  ganti,  s'attendre  à 
avoir  pour  successeur  {M.). 

Prov.  aL-  wU  OjJ  jil  ^f$Jù> 

&\y&  £jy  ije  vy*îjl*  hârap-kan 
ânak  buta  mata  sa-  belahh drap- 
kan  teman   bâta  ka-duâ-na, 
mettre  sa  confiance  dans  un  en- 
fant c'est  être  borgne,  mais  la 
mettre  dans  un  compagnon,  c'est 
être  aveugle  tout  à  fait.  Si  nous 
mettons  notre  confiance  dans  un 
homme   de  bien,   nous  courons 
déjà  risque  de  nous  en  repentir; 
que  sera-ce  si  nous  la  mettons 
dans  un  homme  mauvais?  (KL),   j 
^îj^>  haràp-an,  espérance,   j 

I. 


V 


Ub 


161 


Cj^/r  k(l  "  harâp  -  an ,  espé- 
rance, chose  espérée.  ^]^  J^ê 
fa/  ka-harâp-an ,  acte  d'espé- 
rance (/'.  A/.)-  - 

j9]^«5  peig-nuràp-an,  action 
d'espérer,  espérance,  confiance. 
(j*)/***  àLJj»  pûtu8  -  lah  peig- 
harâp-an,  avoir  perdu  toute  es- 
pérance (&  Btd.  6).  ij>\rt**  fljb 
hïlmg  penj  -  haràp  -  an ,  déses- 
pérer (.1/.). 

OjvijU»  hârapâwan ,  avoir 
confiance  (KL). 

[Jav.  wMMp  arep ,  désirer. 
Sund.  4nvtn/tp  arep,  espérer. 
Bat.  v>9£— %  arap ,  être  dans 
l'attente.  Day.  harap.] 

t_3jUb  hârlp ,  assoupi,  accablé 
de  sommeil.  J*pL*  Oy  «—*♦*  oU 

jXj  JjX*  **j>j\h  mata  hamba 
pïin  sâtgat  hârtp  hendak  tïdor, 
mes  yeux  sont  appesanfis  par  le 
sommeil  (M.). 

o^Us  pemârtp,  qui  fait  dor- 
mir.  —  Ç>jy  ôravj  pemartp, 
endormeur,  dont  les  fonctions 
sont  d'endormir. 

[Jav.  i«i«i}j^\  arip.] 

#)Ub /*ârw/n,  odoriférant,  aro- 
matique. J^*l  *o  JL*jjj*  £jjL*> 
c>^^j  *J&>  seperti  nartoastu  yaiy 
âtthat  hârum  baû-na,  comme  un 

11 


162 


sjO 


U> 


J* 


nard  dont  l'odeur  est  très-odori- 

A  ^  A  I  • 

férante  {Lett.  Mal.),  x*  ?y?°9  r* 
^jU  i\  nâma  hurga  -  bûrga 
yarg  ada  hârùm-na ,  les  noms 
des  fleurs  dont  le  parfum  est 
agréable  (SI.). 

Prov.  ^l*  iJxiLfj**  mj\k  hârum 
merg-hïlarg-lcan  bâu,  une  chose 
odoriférante,  qui  fait  disparaître 
une  odeur. 

On  trouve  aussi  *j\  arum. 

[Jav.  et  Sund.  itn<yi^\  arum.] 

**yib  hârus,  courant,  flux  et 
reflux,  ^yji  —  hârus  dràs,  un 
courant  rapide.  Cty  J^A  ^  jL 

ka  petl  ïtu  pïin  hâfiut-lah  di- 
bâwa  Tdeh  ombak  dan  hârus, 
or  cette  caisse  surnageant  fut 
emportée  par  les  vagues  et  par 
le  courant  (H.  17). 

[Sund.  vnniMjs  harus.  Mak. 
et  Bug.  ~7>zz^  arusu.  Dav. 
harusan.] 

•^ilk  hârus,  nécessaire,  re- 
quis, convenable,  décent,  qui  est 
digne  de.  va^jV-  sa-hârus-iia, 
on  doit,  il  faut,  dôyï  —  hârus 
di-bUnuhj  qui  doit  être  mis  à 
mort,  yjtjù*  jLi  JlsQC*  CJ\  Si  ày 

J^J  btïah  lâda  ïtu  sa-kah- 
kâli  tiâda  hârus  di-jûal,  ce 
poivre  ne  doit  absolument  pas 


être   vendu   (3/.).    J^o  ,yf^> 

^j\h  jL"  jA  j£o  Oy  me- 
laku-kan  diri  tûan  demildan 
ïni  tiâda  hârus,  vous  compor- 
ter de  la  sorte  n'est  pas  décent 
(pas  convenable  à  votre  rang). 

^y^j^m*  inevg  -  hârus  -  Jean, 
rendre  nécessaire,  obligatoire, 
convenable.     *_j  ù^Wjxj  Cjl* 

v^IjJu  c)Wj  vj^J^^  bârargpe- 
karjâ-an  yarg  di  -  hârus -kan 
rajâ-na  ka-padâ-ua,  les  choses 
que  leur  roi  leur  enjoint  (3/.  H. 
156). 

Cx^Jk/r  ka-harûs-an,  ce  qni 
doit  être  fait,  devoir,  obligation. 

[Jav.  et  Sund.  «*?aij_*«\  harm.) 


JUb 


hâla,  juste  devant,  juste  en 
face:  être  rais  en  avant.  v^3bojft 
^r-Àj  lâlu  dt-halâ-na  nefas-fia, 
elle  fit  sortir  son  haleine  devant 
elle  (B.  27). 

Jly»*  metg-hâla,  venir  de- 
vant, se  tenir  en  face:  mettre 
devant. 

JUjJ  ter-hâla ,  qui  est  juste 
devant,  qui  est  en  présence,  qui 
est  très-visible  (AV.). 


j* 


lutle  y. 

Se   trouve  dans   le  composé 

JUU    hâley-bâley,    négliger, 

mépriser,     ne     pas     faire    cas 


cM^ 


^Jl* 


163 


de  (KL) y  négligeant,  insou- 
ciant (O.)  (probablement  une 
corruption  de  Jï  lâley,  v.  ce 
mot). 

Prov.     JUUj  Jip  Ob  1p 

aia/  de  -  hâley  -  iâ/cy  tf  w  -  la  A 
tanda  ôrarg  yarg  lâley,  lorsque 
la  science  et  l'intelligence  sont 
négligées ,  c'est  la  marque  d'un 
homme  frivole. 

*JLjUb  llàlïpan,  v.  jjLJ  lïpan. 

^LJub  hàley-bâley ,  v.  JU 

Aâley. 

Jub  hàlmv,  chassé,  expulsé, 
conduit.  JUil  *L*£l  yl*  hâlaw 
anjirg  ïtu,  chassez  ce  chien 
(iitt.    soit   par  vous   ce   chien 

chassé),  ^llyi*  pjj\  Cyu*  d^lU  * 

^yo  \j*}J  dî-Aâlaw-na  se- 
perti  ôrarg  merg-hâlaw  rïlsa 
dî  -  Autan ,  il  leur  donna  la 
chasse  (aux  ennemis)  comme  on 
poursuit  le  gibier  dans  les  forêts 
(M.).  ^ 

ylfjt*  merg-hâlaw,  chasser, 
expulser,  conduire.  iL»  — 
merg-hâlaw  sâpi,  conduire  le 
bétail,  r w~o  c-J^llyi.  *Uîb  j\ 
.  ta  dâtarg-lah  merg-hâlaw  kam- 
bùg  domba-domba,  elle  arriva 
conduisant  les  troupeaux  (2?.  44). 


^y  lyiL  we^jr  -  hâlaw  -  kan, 
chasser,  expulser  q.  q.,  pousser, 
faire  avancer,  j^f^yy^*  C>y  ,j\ 
£sj  jJ  la  pûn  di-Aâlaw-kan 
ka-lûar  deri  kôta,  ils  furent 
chassés  du  fort  (if.  124). 

y  Vy^M*  merg  -  hâlaw  -  Aâ- 
law-kan,  chasser  précipitam- 
ment.   O^w  Jf*f^  ùy£*\  J^> 

j^i  ^  M  ^&J^ 

SJ\  Jiiy>j>  J**3  f*  bagînda 
ïtu-pûn  ber-tempik  sertd  merg- 
hâlaw  -  hâlaw  -  kan  gâjah  -  fia 
Aampir  dergan  anakanda  yarg 
ka-tïga  ber-sûdâra  ïtu,  le  roi 
jeta  un  cri  en  poussant  son  élé- 
phant jusque  auprès  des  trois 
jeunes  princes  (3/.). 

j\y**  perg-hâlaw,  qui  chasse, 

qui  expulse. 

» 

On  trouve  aussi ^11  âlaw. 
*U  Ub  hàkwg,  aigle,  faucon,  v.  il 


larg. 


Jub  halir  =  J\  âlfr. 

^yJyJb  hàluti ,  fin,  clair,  mince, 
délié,  subtil.  —  ^yykâïn  hâlus, 
de  la  toile  fine.  —  Ob  ^Ju* 
nïpîs  dân  hâlus,  mince  et  d'une 
fine  qualité.  ^^U  ^\*  d\)y* 
suwarâ-na  hâlus  mânù,  sa  voix 

A 

était  douce  et  délicate.  —  Çj^\ 


164 


XJjb 


AM 


ôraig  hâlus ,  des  esprits,  des 
êtres  aériens. 

^y^M*  mery-ha/ûs-î  7  exa- 
miner, rechercher  avec  soin  avec 
raffinement)  (O.). 

^Vjly»^  merg  -  /talus  -  kan, 
rendre  fin,  amincir  (if.  V.). 

[Jav.  et  Sund.  inn/jui^  alun. 
Bat.  ">«^z-\  a/us,  fout  blanc. 

Mak.  s^^&^*  alusu.  Day.  alus. 

•    • 

Tag.  coT  /*a/o$.] 

•* 

\*Aib  hâsah ,  aiguisé,  x.à***\dsah. 

L^>  hey,  interjection,  mot  servant 
à  adresser  la  parole,  indiquant 
le  vocatif:  hélas!  holà!  ô  !  — 
jJUî  hey padà-kiij  hélas!  mal- 
heur à  moi!  ji^l  —  hey  i/ah- 
ku,  o  !  mou  Dieu.  l}\jùy»  >  aLT^ 
pergï-lah  hey  sûdarâ-ku,  par- 
tez,  mes  frères  !   *j  J^*  5j^l    > 

ôvairj  mUda  yaig  kûraig  peiy- 
lihât  -  an  dân  peu  -  detyâr  -  an 
holà!  jeune  homme  qui  semble/ 
n'avoir  ni  yeux  ni  oreilles  (M.). 

^*1  l/  J^t*  ^"  ^  maka 
kâta  mahâ-resï  hey  ànak-ku, 
le  saint  homme  lui  dit;  ô  mon 
enfant!  (A\  4). 

Jç*  —  hey  hûwi,  peine,  tra- 
vail, cris  et  pleurs. 

X  >  hey-hey,  bien,  bien!  oui, 
oui  ! 


*Jb  hïyaw,  requin. 

^xJb  heikal  (Ar.  J£*),  temple, 
église,  grand  édifice. 


*Jb  hïrgar,  v.^l  ï^ar. 


s^  hîjaw,  vert.  j>^«  —  /*î/Viy 
mûda,  vert  clair,  vert  pâle.  — 
ly  hïjaw  tua,  vert  foncé.  —  ôjta 
(tetf»  hljaw,  une  feuille  verte. 

Ou  meniandatg  ka-pada  pâ~ 
darg  hijaw  menambah  xahàya 
mata,  l'aspect  d'une  verte  prairie 
augmente  la  clarté  de  la  vue  (J/.). 
O^lf^    Irijâw  -  an ,    verdure. 

da  tin/ya/  /agi  bâravg  hljatc- 
kyâic-an,  il  ne  restait  plus  rien 
de  vert  (les  sauterelles  ayant 
tout  mangé)  (B.  101). 

[Jav.  *  tirets  ijo*  Day.  htjatr. 
Tag.  et  Bis.  cs^Xï  hilao,  vert, 
non  mûr.i 


*.- 


f&Jb  hitun/,  compte,  calcul; 
compté,  calculé.  «Uo  aJl*»  àL* 
sa-te/àh  àuduh  di-hiturgy  lorsque 
le  compte  eut  été  fait  (//.  Ab. 
305). 

mcty-hltHèy ,  compter. 

hïtunj  -  we«7 -  hïturrj, 
calculer,  supputer  (//.  Ab.  33). 


(*** 


fr± 


1G5 


f~*y  ter~hîturg,  qui  est 
compté,  que  l'on  peut  calculer. 
«Zj^j  ji  Aj  belùm  acla  ter-hï- 
turg,  le  calcul  n'est  pas  encore 
fait  (A/.). 

^vwILfrj»»  me??/  -  hlturg  -  kan, 
faire  un  calcul,  calculer  quelque 
chose.  ^jXxZjo  aJuj  sudah  dî- 
hïturg-kan7  il  a  été  calculé, 
le    calcul  a  été   fait    (S.    Mal. 

^fy*>  hùïiig-an,  compte,  mé- 
moire. —  ^-Oy*  siirat  hitûyg-an, 
-  compte  courant,  facture.  à9j!  — 
pjy  hûûig-an  ûpah  ôratg ,  le 
compte  des  gages  de  l'équipage 
(M.). 

[Jav.  et  Sund.  ùnuûx  î'^/tt/. 
Mak.  Aj»^  2?«W7.  Da3T*  t/oqr.] 

AJb  hitawi,   noir,    bleu   foncé, 
brun  foncé.  —  Pjjl  ô>wj7  hitavu 
un  homme  noir,  un  nègre.  -    jy 
&/7<£z   hïtam,    un    cheval    noir. 
—  {j>ykâm  hïtam,  certaine  toile 
de  coton  bleu  des  Indes.  ^j~iU — 
hïtam  mânis,  brun  clair,  brun 
doux.  £y**v->«  f**Jb  hit  a  m  sa  -  hï- 
tam-na,  aussi  noir  qu'il  est  pos- 
sible.   &$&  JsJ>  ^y  ôj^  *£* 
mërah  warna  tubuh-îia  hïtam 
kapalâ  -  Ha ,     son    corps    était 
d'une  couleur  rousse  et  sa  tête 
était  d'une   couleur    brune    (tf. 
Mal.  60). 


^yJS^t^   merg  -  hïtam  -  Jean, 
noircir,  rendre  noir  (1t.  T.). 

[Jav.n/însw^/i^  2*£<?7w.  Mak.  \~***> 
étavg.    Tag.   j*cfc^    ~*tim.    Bis. 


&** 


*Jbhïdarg ,  préparé,  servi  (de 

**  *    -     _ 

la  nourriture).  —  tïy   tudmg 

hïdarg, sorte  de  couverture  carrée 

faite  de  petits  morceaux  d'étoffe 

de  différentes  couleurs,  cousues 

ensemble,  et  qui  se  place  sur  le 

tiidurg  sâjï  (KL). 

cjuy**  meig-hïdaig ,  servir  à 
table. 

*yX£<Juyx*  mern  -  hidaig  -  Jean, 
servir,  présenter  des  aliments; 
et  aussi,  servir  q.  q.  à  table  (M.). 
^Jj  ^y&> .X*yx*  meighïdarg-kan 
nâsiy  servir  du  riz.  Pj^l  ^yi-Ju^i* 
meig-hidarg-kan  ôrtng,  servir 
quelqu'un. 

^IjA  hidâig-a?i,  ce  qui  est 
servi,  nourriture,aliments, vivres  ; 

mets,  plat.  ^^/^]^  ^j^  O^"** 
AJLPj^l  J^SvC-b  hidânj-an  nûsihe- 
râtus-râtus  di-avgkat  ôravg-lah, 
on  servit  plusieurs  centaines  de 
plats  de  riz  (M.).  ^1-X*  ^ 
aIp^I  j£s>\l  maka.  hidâig-aii 
di-anglcat  draig-lah,  et  on  servit 
des  vivres  (B.  46).  àjy*  ,j\ 
^ljjb  J^XiÙk*  ïa  mentir  uh 
merg-argkat  hidàrg-an,  il  or- 


166 


£M> 


donna  de  servir  à  manger  {Bis. 
Raj.  25).  jl^ri^J^U* 
e>L*j  Jo..  hidàrg-an  yarg  na- 
mat  -  namat  ber  -  bàgey  xîta 
rasà-na,  des  mets  de  goûts  va- 
riés et  délicieux  (R .  1 60).  Jy~* 

m  râwa  dân  laksamâna  pïin 
mâlcnn-lah  sa  -  hidârg  -  an,  Sri 
Rama  et  Laksamâna  mangèrent 
au  même  plat  (R.  47). 
[Bat.  ^^hidaiy.] 

CwXJb  hidurg,  le  nez,  le  mu- 
seau. fâ£*  —  hïdurg  munxunj, 
un  nez  long.  — *J  lïyavg  hïduvg, 
les  narines.  ^Jj  —  hïdurg  beûs, 

le   tibia.     ^J^  ^y^t)  aj^3 
kv-sûruh  romparg-kan  hïduig- 
na,  je  lui  ferai   couper  le  nez 
(R.  87). 

Prov.  ç Ju*  â  ip^  y  / C< Ju* 
seperti  îcarbaw  xTixuk  hïduig, 
comme  le  buffle  qui  a  le  nez  percé 
(KL).  Autre  prov.  ~j£*  *\s  Lxj> 
^foy*J>  ^*3  hïdurg  tâ-mu?ixurg 


pïpi  ter-sTirurg-sUrwig,  lorsque 
le  nez  n'est  pas  saillant,  les 
joues  ressortent.  C'est  à  dire, 
T homme  n'a  pas  alors  la  marque 
d'une  haute  extraction.  Les  Ma- 
lais considèrent  les  Arabes  qui 
ont  le  nez  saillant,  comme  le 
premier  peuple  du  monde  (KL). 


Autre  prov.  ^i^*  Jf-^j  £-*^  ?\£ 
pûturg  hïdurg  rïïsak  mûka ,  le 
nez  coupé,  la  face  est  défigurée. 
Si  Ton  apprend  les  défauts  de 
nos  femmes  et  de  nos  enfants, 
nous  en  serons  nous  mêmes  cou- 
verts de  honte  (KL). 

cju^Â*  merg -hïdurg ,  parler 
du  nez,  nasiller. 

[Jav.  et  Sund.  «3* -m  irurg.  Bat. 
▼-?  igurg.  Tag.  et  Bis.  ^X 
tlorg.] 


Jb  hïdup,  vivant,  qui  est  en 
vie  :  frais.  JjL  Aj  Ob  <»J.XJfc  *j 
yarg  hïdup  dân  yarg  mâtt)  les 
vivants  et  les  morts.  —  •♦*■" 
sa-umur  hïdup  y  la  vie  durant. 
—  Yï  /agi  hïdup,  encore  en 
vie.  —  iJLj  bùiâtarg  hïdup, 
des   animaux   en  vie.  —  c>^l> 

dâun  hïdup,  la  sensitive.    JjL 
oJufc  {y  IjJj  mâti  ka  -  tidâ  -  an 

m 

hïdup,  la  mort  est  la  négation 
ou  la  privation  de  la  vie.  ^\y*y 
t_?Jufc  «j    bïiah  -  buâh  -  an    yartf 
hïdvp,  des  fruits  frais,  verts  (par 
opposition  à  fruits  secs).    £\S\ 
&*Z+y\  iJjufc    ÎJ  adâ-kah  lâgi 
hïdup  àtaw  matï-Jcah,    est-elle 
encore  vivante ,  ou  bien  est-elle 
morte  (R.   129).    A*  «Jjlà  jL 
-lJ^     S^î     rwô/i'    hïdup    mâu 
pergî  jûga,  mort  ou  vif,  je  veux 


pxfc 


167 


partir   aussi   (H.  50).    &Ju»  ^\ 

*ly  jXj  ôl  ^  ^r^b  Ju*cw  tJju* 

^lî  *a  sudah  hïdup  sambllan 
râtus  dàn  tïga  pïdoh  tâhu?iy 
il  a  vécu  neuf  cent  trente  ans 

M 

{B.   7).    0^3  <Jju*  Airfwp  /ci-   ! 
raun,  vive  Pharaon!  (Z?.  70). 

«^jujjt*  me>g-hïdup,   conser-  I 
ver  la  vie,  tenir  vivant.  JUji  Çjj) 

Jj^^^lOb^b**^^  | 

jX^l     ôrarg    ïtu    âkan    mem-  \ 
bûnuh  ddku  dàn  ta  âkan  ?nerg-  i 
hïdup    argkaw,     ces    gens    me  . 
mettront  à  mort  et  vous  conser- 
veront la  vie  (B.  16).  I 

jyX^»*  merg-hidiïp-ï,  donner 
la  vie  à,  conserver  la  vie  à  q.  q.  ; 
entretenir.  i^-^->  ^r^A*  hârus 
di-hidï7p-i\  nécessaire  à  la  vie. 

j'  Cf  J-*-****  J-^  ùendak 
merg-hidûp-t  tun  âli,  voulant 

conserver  la  vie  à  Tun  Ali  (S. 
Mal.  368).  J>V**  c$V"  <^S> 

yïj»  pi^— **  XCïjàbagtmâna  sa- 
Itâya  merg-hidûp-i  kàwan-kâ- 
wan  sa 'ôrarg  ber-dUa,  com- 
ment pourrai  -je  entretenir  un 
domestique  peu  nombreux?  (J/.). 

£j£ JUyiL  merg  -  //  idup  -  ka  n, 
rendre  vivant,  faire  que  q.  q. 
ait  la  vie,  ressusciter  q.  q.^5^ 

ù*?*  Cr******  <-$t  &5  jîkalaw 
tiâda  ta  merg-hïdup-kan  hanïï- 


man,   s'il  ne   fait  pas   revivre 
Hanuman  (IL  79). 

^^-V  ka-htdûp-an,  la  vie, 
subsistance  ;  ce  qui  a  vie.  ,J£>-— 
ka  hidup-an  kakal,  la  vie  éter- 
nelle. v>*AC>  cJi^  $**  k>\ 
bâraig  binâbarg  ka-hidûp-an 
sa  -  kalï  -  an,  tous  les  animaux 
vivants  (Jt.  170).  ^J^aIU!  ^ 

maka  a  dû  -  /crA  ka  -  hidûp  -  an 
sârah  sa-râtus  dàn  dua  pûloh 
tïga  tâhutij  la  vie  de  Sara  fut 
de  cent  vingt-trois  ans  (B.  31). 
^j»2 Xp XJb  hïdup  -  hidûp- 
an,  ce  qui  a  vie,  les  animaux  ; 
ce  qui  entretient  la  vie,  subsis- 
tance. ^jl^JlA  Ob  jXil  j&> 
i&y*  |U->  segala  ïkan  dàn  hï- 
dup -  hidûp  -  f* m  dâlam  sUrgey, 
les  poissons  et  tout  ce  qui  vit 
dans  les  rivières  (Exer.  145). 

[Jav.  vnaan/ip  idup»] 

#««XJb  hidmn,  appétit,*  envie  (de 
femme  enceinte)  ;  désirs  sensuels 
(M.). 

*Ju^«*  merg  -  hïdam ,  avoir 
envie  de  (en  parlant  d'une  femme 
enceinte),  éprouver  des  désirs 
sensuels.  pX^m*  £j^I  l/!T*  Ô ' 
â£a#  mînûm  -  cm  ôrarg  merg- 
hïdam,  pour  donner  en  boisson 
à  une  femme  enceinte  qui  a  une 
envie  (S.  liid.  73). 


168 


Ù<*> 


^w»JU|4t*  merg-hïdam-kan,  \ 
avoir  envie  de  quelque  chose. 
Se  dit  aussi  de  l'enfant  dont  une 
femme  est  enceinte,  et  sur  le- 
quel l'envie  de  la  mère  a  une 
influence  (/£/.). 

•Juyie  peiy-hïdam,  qui  a  une 
envie,  qui  a  des  désirs  sensuels  ; 
un  débauché,  un  impudique  (J/.). 

^•1  Jl^  juJb  hïdam-hidâm-an, 
la  chose  dont  une  femme  en- 
ceinte a  envie. 

[Jav.  vnwTnfl^  idam»  Bat. 
VC»«c\  fdam.  Mak.  /-*3»£5  irargJ) 

hïrui  (S.  <^fa  kinti) ,  bas, 
vil,  abject,  méprisable,  ignoble. 
ijlj  —  hïna  bùdi\  esprit  borné. 

—  «j  t)*yJlf  ka-laku-a.fi  yarg 
hïna,  une  conduite  ignoble.  ^**» 
»W^*  hht a  jïla  adâ-mUj  vous 
êtes  tout  à  fait  méprisable  (Af. 

11.  1G8).  Jij*Q*r  ÇjJ 
c^lî  ôrarg  mTtda  yarg  hïna  (agi 
papa,  un  jeune  homme  de  basse 
extraction,  et  avec  cela  pauvre 

/jO  tf*  hïna  dîna,  les  per- 
sonnes de  basse  condition,  le 
peuple,  la  multitude.  ilLbbjj^l* 

j~\  j£  &*  <S*  à^  *fJ 
mantrï  hufubâlaig  rayât  sa-ka- 

lï-an  hïna  dîna    kexkl  besàr, 

les  ministres,  les  guerriers  et  tous 


les   gens   du    peuple   petits  et 
grands  (IL  49). 

•p  IJyL»  merg  -  hïnâ  -  kan, 
avilir,  ravaler,  mépriser,  dépré- 
cier. Ob  ^f^i  j->  ,j~*{*  J&  ty 

^y  llJO  uleh  segala  mânusia 
di-rïvgan-kan  dan  dî-hmâ-kan, 
méprisé  et  déprécié  par  tout  le 
monde  (M.  K.  1 69).  ^J  ^^ 
meig-hmà-kandïri,  se  déprécier 
soi-même,  se  rabaisser. 

C>*\L$  ka-hînà-an,  ce  qui  est 
méprisé  ;  mépris ,  abjection, 
bassesse.  JUil  A^j^f  c>*^y  <-" 
apa  ka-hinâ-an  bùcâra  ôrtuy 
ïtu,  quelle  est  la  bassesse  du 
jugement  de  cet  homme  !  (1/.  //. 
168). 

J.  Rigg  fait  venir  l'expression 
hina-(h'na  de  la  langue  singalèV. 
dans  laquelle  hïna  signifie,  bas,  vil. 
et  dîna,  pauvre  indigent. 

[Jav.  «1™  hina,  défaut.  Sund. 
**tag\  hïna.  Océan,  ino,  uaalr 
mauvais.] 

hïney,  arbuste,  dont  les 
feuilles  donnent  une  liqueur 
rouge  avec  laquelle  on  teint  les 
ongles  des  doigts,  l'intérieur  des 
mains  des  nouveaux-mariés,  etc. 
{lawsoiua  alba).  —  *>yt  mem- 
bïïbuh  hïney,  teindre  les  ongles, 
etc.    avec    de    Y  hïney.     *^rtf* 


{JLy*  dî  blibuh-lah  hïney  âkan 
dâku  seperti pe-Jcarjâ-an  ôrarg 
kâwïn*  on  me  teignit  (les  ongles 
et  les  mains)  comme  à  un  jeune 
marié  (//.  Ab.  32).  A±  — 
hïney  hâyam,  une  sorte  de  bal- 
samine rouge.  —  JJLmi  tâput 
hïney,  v.  JJLu  sïput. 


1G9 


•  m 


<_£-***  merg  -  hïney ,    teindre  ' 
les  ongles  ou  les  mains  avec  de 
Y  hïney. 

On  trouve  aussi  ^JjI  ïney. 

ù>UJb  heibân  (Ar.  ^>U),  épou- 
•  *•  • 

vantable,  formidable,  effrayant  : 

imposant,  redoutable. 

* 

À~Jb   lieibat   (Ar.  «~A*)>    peur, 

crainte  ;  crainte  respectueuse, 
respect,  vénération,  étonnement. 
—  cS^  mem-brï  heîbat,  ef- 
frayer, épouvanter.  \$>j  —  Aei- 
ia/  rupâ-iia,  la  frayeur  peinte 
dans  tous  ses  traits.    I*J*  ^li-* 

w^l  pri^  «3^  suPiiya  heibat 
segala  raja-râja  ïtu,  afin  que 
tous  les  rois  qui  sont  ici  présents 
soient  dans  l'admiration  (R.  32). 

^/iJb  hïbur,  consolé,   sonlagé, 
reconforté;  être  consolé. 

«wb»  mem-hïbur,  faire  Tac- 
tion  de  consoler,  de  soulager. 


S**J>  ter~hïbur,  qui  est  con- 
solé, que  Ton  a  soulagé.    O^-o 

iwLJb  demtkïan  ter-hïbur-lah  ta 
kamudian  deri-pada  ibû-îLa 
hâbù  hïlarg,  il  fut  ainsi  consolé 
de  la  mort  de  sa  mère  (Ii.  36). 
jJ^/.frW  merg  -  hïbur  -  kan, 
consoler,  reconforter  q.  q.,  faire 
consoler  ou  reconforter.    ^X^] 

c$-*  Jc/^v**  3****  ânak-ânak- 
ua  hendak  merg-hibur-kan  dm, 
ses  enfants  voulaient  le  consoler 
(B.  61).  Ji  j£*Jo  Job  aILxJ 
tiadâ-lah  dâpat  di-hïbur-kan 
lâgt,  il  ne  pouvait  plus  être 
consolé  (J/.).  ^^L»  —  wé»^- 
hïbur-kan  dirï-na,  se  consoler. 
^/^v*9  perg-htbur,  qui  con- 
sole,   qui  soulage,  consolateur. 

tïdnn  perg-hïbur  hàti,  un  ami 
est  le  consolatenr  du  eœur.^bo*. 

£j  1 3  ^  I  jikalaw  tïâda  âku 
pergi  moka  pe)g  -  hïbur  ïtu 
tiada  tikan  dâtarg,  si  je  ne 
m'en  vais  pas,  le  consolateur  ne 
viendra  pas  (iV.  182). 

ôjy*y*3  perg  -  hibûr  -  an,   ac- 
tion de  consoler,  consolation,  sou- 
lagement.   Ojj*v«9  aaI  <£~M  a1^ 
jpïïleh  el-mesïh  limpah  perg- 
hîbïïr  -  a»    kâmi,    par    Jésus- 


170 


<4rf* 


Christ  notre  consolation  abonde 
(N.  294). 

C^Ub  hërï  —  J^\  erï. 

iSj^ib  hïri,  auimosité,  haine, 
malveillance.  j}/±  Cr^pri*  *s^^ 
sa/^  ûjar  raja  dergan  hïri  hatî- 
iïa,  le  roi  lui  répondit  avec  des 
sentiments  de  malveillance  (//. 
D.  77). 

<Jy**fi   ber-hïri,  malveillant, 
haineux,   qui   a  de   ranimosité. 

sïj-ii/r  ka-  hi'rï-an,  qui  est 
l'objet  de  la  malveillance;  haine. 


£f£|  £>/**  g  çu  dâgiru  ycag 
di-hïrà  anjity,  la  viande  entraî- 
née par  le  chien  (A/.). 

Cj/±j  ber-hïritj  qui  tire  en 
avant,  traînant  en  avant,  con- 
duisant :  qui  est  tiré.  Oy  i 
vI^J^AjIj  yavg  bûtn  dôiang 
ber-hïrït,  l'aveugle  vint  conduit 
par  quelqu'un  (J/.). 

CjjA^n*  mevg  -  Aïritf  tirer, 
traîner  en  avant,  faire  aller. 
JX^oj  ^±  Cjj±yM*  merg  -  Kirit 
deiyan  rambut,  traîner  par  les 
cheveux. 


«A 


C^ye  perg-lûrit)  qui  tire  ou 
sert  à  tirer  en  avant. 


jj**>  hiru.  ( 

lyjjyM*  me>g-hïrû-kan,  faire  | 
attention  à,  prendre  q.  ch.  en 
considération.  ^Jj  $$j*>  JJ^* 
Jy  C>1  ^  ?£cfa&  hirû-lean  nàsi 
dan  gïïley,  ne  pas  prendre  en  ^J^Ub  /tïr*/J>  =  sJJ\  ïrup. 
considération  lé  riz  et  la  sauce 
(AV.). 


On  trouve  aussi  C^A  îrù. 

[Jav.  «*i»iw^  irid,  emmener 
quelqu'un  après  soi.] 


sf\*i}J&*  hiru-hara  —  ^>y> 

j\*>  hûrn-hâra,  v.  ^jyk  hûru. 

A 

P^Ub  hèrirg,  vautour  (O.).  (Ce 
mot  qui  ne  se  retrouve  dans  au- 
cune des  autres  langues  de  l'ar- 
chipel indien,  est  très-prob.  le 
lioll.  arend,  aigle.) 

^^Ub    hîrtt,    tiré    en    avant, 
traîné  en  avant,  entraîné,  conduit. 


/y<fc  hïram,  bigarré,  tacheté, 
mêlé  de  différentes  couleurs.  (Se- 
lon /,.  l'étoffe  ou  les  franges  de 

A 

soie  qui  bordent  un  parasol.)  H 
*Sy  ïçj^  bïïrga  Aïram-hïrat* 
piïti/i,  une  fleur  qui  a  des  taches 
blanches.    X^J*  4jI$  iSj  v>b 

d^jj  £ \yf-j~*  dûn  ter-Jcembatg 
pâyuiy  hïram -hïram  sa-rïb* 
bâgey  warnâ-nay  et  on  déploya 
des  parasols  bigarrés  de  mille 
couleurs  différentes  (fi.  64). 


j»  ber  -  hïram,  qui  est 
i,  tacheté,  qui  a  diffé- 
couleurs.  «iy  ^fj^/  j^tè 
>\l  pâywvg  ber -hïram- 
Tcûnirg  dan  permuta, 
asol  bigarré  de  jaune  et 
e  pierreries  {M.). 

^f  merg  -  hïram  -  Jean, 
x,  nuancer,  émailler  q.  ch. 

). 

*>  hirâm-an,  qui  est  bi- 
bigarrure.  ,jjj  \P;^ 
bûrurg-bîîrurg  nliri  ht- 
i,  des  perroquets  bigarrés 
.  239). 

hïfHSf  coupé  en  morceaux 
îaché,  taillé,  ^jy^*  S^ 
»  ^jCO  bâgey  di  -  hïrts 
sembïlu,  comme  si  on 
coupé  avec  un  instrument 
int  (&  Bid.  5). 

yc«  meig-nirts,  couper 
nches ,  hacher ,  tailler. 
mj**l*  merg-hïrîs  tembâ- 
sher  du  tabac. 

ye  perg-hïrïs,  qui  coupe, 
•t  à  couper.  £\  jJ~  jSL» 

'J"  \Xifa*5  szkin  Icexil 
perg-hïris  bârarg  suâtu, 
tit  couteau  pour  couper 
quelque  chose  (M.). 

.  et  Sund.   «j»aix*f\   tris, 
tria.  Day.  hiris. 


J** 


171 


Tag.    oVf^  htlîs,    couper   en 
tranches.] 

ijLJb  hëla,  tiré,  attiré,  traîné; 
être  tiré.  Jlî  —  hëla  tâlt,  tirez 
la  corde  (litt.  soit  par  vous  la 
corde  tirée).  JU3 —  hëla  g  enta, 
tirez  la  sonnette.  ^jJù  —  hêla 
nef  as,  respiré,  la  respiration 
tirée.  v^iUo  yS kaki  di-helâ- 
îia,  traînant  ses  pieds  (à  force  de 
fatigue)  (3/.). 

«J-V**  meig-hëla,  tirer,  traî- 
ner, attirer.  ^^Ju  —  mevg-hëla 
ne/as,  prendre  haleine.  ieJb 
e>ly  J^**  g  /7â/aA  yaTy  merg- 
héla  ratà-na,  les  éléphants  qui 
traînaient  son  char  (Ji.  162). 
^lji  «J-v**^^  karbaw  merg- 
hëla  pedâti,  des  buffles  de 
trait. 

^ily»*  merg-helâ-kav,  tirer, 
hâler  q.  ch.,  faire  tenir  ou 
tirer  une  chose.  j£y  {/^i£*  c$^ 
la  merg-helà-kan  pïïkaU  il  tira 
le  filet  à  terre  (JV.  192).  ^1 
J(Jf  4JL-*  ^^lyjR*  2/i  meig-helà- 
kan  sa-bàtarg  tumbak,  il  tenait 
une  lance  (N.  D.  39). 

J-fJe  perg-hëla,  celui  qui 
tire.  —  .y  Jcîida  perg-hëla,  des 
chevaux  de  trait  ou  d'attelage. 

perg-hëla  ratà-na  Jcïida  hïjaw, 


172 


jLfc 


«Ljb 


or  son  char  était  traîné  par  des 
chevaux  verts  .'//.  155,. 

[Mak.  et  Bug.  r~*^©  élay 
éla-éla,  cri  qu'émettent  les  gens 
qui  tirent  sur  quelque  chose.] 

iJUb   hëla9    nom    dune    plante 
(Itellenia  bracteata). 

jSund.  tfvnru^  él't,  plante  du 
genre  cardamome.  S.  Ç"FTT  '7*7, 
le  petit  cardamome.] 

^JJb  hîley,  éclats  de  rire,  le  rire 
aux  éclats. 

Juf*#  meiyhïley,  éclater  de 
rire,  rire  tout  haut,  aux  éclats. 

0\ù  ^J   Vjy  yJo    ^bliAi    JL    • 

Jl^*m  maka  bîdiyâdâri  binrjsu 
pTin  ter-tàwa  tlân  meiy-hïley, 
la  jeune  nymphe  se  mit  à  rire  et 
laissa  entendre  des  éclats  (A7.). 

JLiJb   hëlflk,    de    côté,    écarté 
du  chemin,  dévié.  ! 

Jjh*+  mery-hë/ak,  se  mettre   . 
de   coté,    s'écarter  du   chemin, 
dévier  d'une  direction. 

iyJiLyn+    meiy  -  hëlak  -  ka?i,  ! 

faire  aller  de  côté,  mettre  hors  < 
de  la  voie,  faire  dévier,  écarter, 

détourner,    ^^j  J&+  SJ\^  ^1  ' 

OUJd  A^\  ^£à1jo  JU  JUj\  OU  -il 

wo*  /5  ->Lj  îrc  me-lumpat  nw.nl  -   \ 
kam  rûsiik  laksamâna  Uu  maka   , 

m  • 

di-h<>lak-kan    Tdeh   laksamâna   , 


tîâda  kena  juga,  il  fit  un  bond 
en  voulant  percer  Laksamâna 
au  côté,  mais  celui-ci  détourna  le 
coup,  et  ne  fut  pas  atteint  (Àï.j. 

5dUb  hilaig,  perdu,  être  perdu; 
perdre;  disparaître,  déchoir; 
mort,  être  mort,  mourir.  ^L  - 
hllany  narra ,  perdre  la  vie. 
jA-3  —  hlla/y  kotïka,  perdre 
le  temps.  ^U  -  hïlmy  hâti, 
perdre  courage.  JUj  —  h'daig 

A 

kapeda ,  perdre  la  tête.  AJu»  Cj 
—  irary  sudah  hïlmyy  l'argent 
est  perdu.  itL*  Aj  £j\*  bâratg 
yary  hïlaiy,  objet  perdu.  ^J^ 
--  hâbis  hilatg,  totalement 
perdu,  JlJ&  *Uà  à\JJ»  sa  -  telàk 
hïlary  putri,  lorsque  la  prin- 
cesse fut  morte  {H.  117).  *L* 
OU^L*  ,J^/  (jlLL*  hïlmy  *vl- 
fan  ber  -  yantî  suif  an  ,  d'un 
règne  à  l'autre,  sons  chaque 
règne  successif  (Af.).  J^1a1*U 
Çjj\  OU  -*îp  ?*\j  hïlary -hh 
ânalç  raja  deri -  pada  mata 
ôraiy*  le  fils  du  roi  disparut. 

vy^*Ly«^  merg  -  hïlaiy  -  kanf 
faire  perdre,  détruire,  extermi- 
ner, faire  périr,  faire  disparaître. 
aU|  jXjtLjo  *j  yary  rf*  -  Inlay- 
kan  allait,  que  Dieu  a  exterminé. 

tlya  porkâra  ada  yaiy  tneff- 
hïlary  -  Jean  ka  -  raja  -  an ,  il  y  * 


J* 


trois  choses  qui  font  périr  un 
royaume  (AT.  H.  72).  J^ 
iS^y  ^i\»^tU  murka  rnerg- 
hïlarg-kan  bûdi,  la  colère  fait 
perdre  la  raison  (3/.  R.  88).  On 
dit  :  ^j*y*  y<Jù^U  metg-hïlarg- 
Ican   hâteus,   étancher  la  soif. 

\j^&  J V  £r~y**  meig-hïlarg~ 
kan  j>ahâla  puâsa,  ôter,  faire 
perdre  le  mérite  du  jeûne. 

[Jav.  â*vi\  ilarg.  Mak.  ^^o 
ilaig.  Day.  ilarg,  couvert.] 

JLJb  feïWr,  qui  coule,  emporté 
par  le  courant;  le  bas  d'une 
rivière:  couler. 

jLj  ka~  hïlir,  vers  la  côte 
(par  rapport  a  l'intérieur  d'un 
pays).   JL*>  j±j\Jj*  jù  deri 

i 

Indu  OJtato  deri  hïlir ,  de  l'in- 
térieur ou  de  la  côte.  AJu»  J^LS 
^\^  prâhu  sudah  hïlir,  le  bâti- 
ment a  descendu  la  rivière. 
j~$  j?*j~*  ïneniïju  ka -hïlir,  se 
dirigeant  vers  la  côte  (venant  de 
l'intérieur).  ^J^->  9j^  ôrarg  di- 
hïlir,  les  habitants  de  la  côte  ou 
des  contrées  inférieures.  jJU 
JLh  àJI^i  &y>  *y»**  inaka  *«- 
bJiah  snigey  adâ-lah  hïlir,  or  il  ' 
y  avait    un    fleuve   qui   coulait  ; 

0.  3).  Ji  j^.  jfo  jx;  jf 

JjjLJk  AjlAj  kalaw  tïdak  be- 
ràni  mtïdik  lâgi  bâik-lah  hïlir 
kàmi,  si  vous  n'osez  pas  remon-   ! 


173 


ter   la  rivière  plus  loin,    nous 
ferons  mieux  de  descendre  (M.). 

yy*+  merg-hïlir ,  descendre, 
une  rivière,  suivre  le  courant, 
marcher  vers  la  côte  (en  venant 
de  l'intérieur). 

ù/JL*  hilïr-an,  le  bas  d'une 
rivière,  descente,  courant  d'une 
rivière. 

àjù*j>  ber-hilïr-an ,  ce  qui 

coule.  0/J^  ->Lj  J^A  wJ  y  Jjj 

JUjI  ^^w-Xj  £/»iJy&  betul  kena 
timba  ïtti  tiâda  ber- hilïr-an 
kïri  kânan  kisi-kisi  ïtu,  tombait 
juste  dans  le  seau,  sans  couler 
le  long  du  treillis,  ni  à  droite  ni 
à  gauche  (S.  Mal  262). 

[Jav.  et  Sund.  l'À^  hilir.] 

-*Jb  hïyas,  hïas,  beau,  orné, 
embelli ,  décoré  ,  préparé  :  être 
orné,  être  préparé.  dc*XÏ *L~Jb  jJL 
Xjo  jJXjÛj  inaka  hïyas  -  la  h 
gâjah  ka-iiaïk-an  ha  guida,  pré- 
parez l'éléphant  qui  sert  de  mon- 
ture au  prince  (litt.  soit  par  vous 
préparé)  (Bis.  ltaj.  15). 

.~*yjL»     iiteig-hhjas ,    orner, 
embellir,      décorer,      préparer. 

meîitiruh  meig -hïyas  rata  ter- 
baigy  il  ordonna  de  préparer  son 
char  volant  (/i.  155). 


174 


£•** 


^X^iU  merg-hiyâs-i,  mettre  ( 
des  ornements    à,    orner    avec  ' 
quelque  chose.    J3L  —  menj- 
htyâS'i    mâlùjey,     décorer    le 
palais.    J*èi  ^JL^**  4>   vJL-j 

£**  u^^  ^iâpa  yarg  merg- 
hiyâs-i  lâvgit  dergan  bîntarg, 
qui  a  orné  d' étoiles  le  firmament? 
{N.PhiL).  ^jJl^X^^^-JO 
di-kiyas-ï-ïîa  dergan  kàin  in- 
duh-indah ,  il  l'orna  de  riches 
habits  (J/.). 


meig  -  hïyas  -  kan, 
faire  orner  q.  ch.,  décorer,  em- 
bellir, faire  préparer. 

{j*^£ per-lriyàs-an,  parure, 
ornement,    atours.      £V  &\y& 

li?  ha  -  duwâ  -  fia  memâhey 
per-hxytis-an  seperti  ôrang  yarg 
m  au  Jâdi  mempeley ,  tous  les 
deux  étaient  parés  comme  des 
personnes  qui  vont  se  marier 
{IL  154).Ob^r-U/î^  J&JS 

0*«^5  CÂ\  largkap  dergan  per- 
hiyâs-a?i  dan  alâJt  ka-rajâ-an, 
complètement  revêtu  des  orne- 
ments et  des  insignes  de  la 
royauté  {M.). 


[Hat. 
nettoyé.] 


iyas,  propre, 


-jLnJb  hlswrg  =  ç~A  Isarg 


hisap,  sucé y  humé,  at- 
tiré ;  être  sucé ,  être  humé. 
JUil  y>y>  v^LMJo  di-  hisap  -  iia 
8U8U  itu,  il  suça  ce  lait. 

ou-Jy  her  -  hisap ,  qui  suce, 
qui  hume ,  qui  attire  en  suçant. 
^j~h  —  ber-hïsap  buta,  qui  race 
du  poison. 

uiu^ti  in  eig -hisap,  faire  l'ac- 
tion de  sucer,  humer,  attirer  à  soi, 
absorber,  yy**  —  meig -hisap 
sUsu,  téter.  yUr  —  metg-hï- 
sap  tembâko,  fumer  du  tabac. 
-  -  ^j»\y  kuwâsa  merg-hïmp,  la 
force  d'attraction  (A7.  PA*Ï.109). 
ç-X$j\  —  merg  -  hisap  âyer 
ka-hîdurg,  aspirer  de  l'eau  par 
les  narines  (M.).  o»»..v*«  JU^f4 
r»^tf£  ^y  I  mata-hârî  merg-hisap 
âkan  nujîtm  -  nujûm ,  le  soleil 
attire  à  lui  les  planètes  (AT. 
Phil.  109). 

^yJL-yjL  merg  -  hisap  -  kan, 
tirer,  attirer  q.  ch. ,  attirer  une 
chose  en  suçant.  ùy\  ^y  *** 

hjS  JUj»I  jd  ^yJL-^jL.  «j  moka 
kuâsa  ùTt-lah  yarg  mety-hïsaji- 
kan  lïmaw  ïtu  ka  -  bàicah ,  or 
c'est  cette  force  (la  force  d'at- 
traction) qui  attire  cette  orange 
en  bas  (vers  la  terre,  lorsqu'elle 
a  été  lancée  en  l'air)  {N.  Phil- 
114). 


[Jav.      im<LHMj\      isep. 


**A~ym9peTg-At8aj>,  ce  qui  suce 
ou  attire;  suceur,  suçoir. 
On  trouve  aussi  «JLjI  ïsap. 

Bat. 
^2Tmmm\  isap,  Mak.  /^<=>  isu* 

« 

Tag.  et  Bis.  c^>3l  hïgop.] 

*fc  hïiwa  (Ar.),  il,  celui1  qui  est, 
le  nom  de  Dieu,  Jéhovah.  y* 
,/^ïl  ^  *Jy>\  hïiwa  el  -  awal 
hûtra  el-âktr ,  Dieu  est  le  com- 
mencement et  la  fin.  jJJly*  ^/7?r« 
allah,  celui  qui  est  Dieu. 

Ufc  hawâ  (Ar.  ^y^),  air,  atmos- 
phère, haleine,  vent,  climat. 
^yty  —  hawâ  bûsuk,  mauvaise 
haleine.  Ol^  Jj*  Ob^l  t>U  *y 
p\  btimi  dân  âyev  dân  hawâ 
dân  âpi,  la  terre,  l'eau,  l'air  et 
le  feu.  Juu  àIAj^J  ùy  <-X>l  CÀj 
\j*  rata  ïtu  pïin  terbaiy-lah 
ka-pada  hawâ,  le  char  s'envola 
dans  les  airs  (11.  60).  ^L  l^ 
hawâ  sâyap-naj  le  vent  que  pro- 
duisaient ses  ailes  (7^99).  j^X*]^ 

per-tergâh-an  iâ-ïtu  tiâda  ter- 
lâlu  panas  tiâda  ter-lâlu  dirgîn, 
le  climat  de  cç  pays  est  tempéré, 
il  n'y  fait  ni  très-chaud  ni  très- 
froid  (//.  D.  215). 

lS*fc  ou  j*fc  hawâ  (Ar.),  affec- 
tion, désir,  appétit,  inclination, 


o* 


175 


sensualité.  j~i*  —  hawâ  nepm, 
concupiscence,  désirs  charnels. 
Ovla-îi  yJu  cJj*  ^-Of*  meîiïïrut 
hawâ  nepsïï  Sëfân,  suivre  les 
tentations  et  les  suggestions  du 
démon  (P.  J/.). 

(»£%&  hïiwi,  v.  sous    >  hey. 


4*1 Jb  hUyurg,  ondoyer,  rouler 
(en  parlant  d'un  navire),  ioj  — 
hïiyurg  gôyaiy,  balancer,  se  mou- 
voir en  avant  et  en  arrière. 

r«j^fc  hûyuig-hûyunj ,  chan- 
celer, vaciller,  tituber. 

£tjP*j*  ber-hûyury,  qui  roule, 
roulant,  ondoyant.  AJL*  —  ber- 
hïïyuiy  sephh ,  rouler  dans  la 
bouche  le  bétel  qu'on  chique 
(MX 

[y<Mtyif**  meig-hûyuTg-kaii) 
faire  ondoyer,  faire  rouler. 

[Jav.  tunviis  huyerg ,  se  mou- 
voir dans  un  cercle.] 

J  *fc  hïiyit,  huit ,  action  de 
godiller  avec  uno.  pagaie,  de 
faire  mouvoir  une  godille  :  godillé 
avec  une  pagaie. 

J^>j^j»  ber-hîiyity  godillant, 
qui  godille. 

JUj^yjt*  meiy  -  hïiyit,  godiller 
avec  une  pagaie,  faire  mouvoir 
une  godille,  faire  avancer  une 
embarcation  au  moyen  d'une 
godille. 


17G 


Js* 


A4 


perg-hTnjitj  qui  godille 
ou  sert  à  godiller,  pagaie  ou 
rame  qui  sert  à  godiller  (P.  Dew.). 

[Sund.  \jnniv>nj\  A  ug  et ,  se- 
couer. Day.  huit,  levier  dont  on 
se  sert  pour  faire  avancer  q.  ch.] 


$*& 


j5%k  hukur 9  mesure,  mesuré. 

Jyr*  m-hïïkurj  une  mesure, 
juste  ce  qu'il  faut,  jj*  ,J~**« 
mergambil  /itlkur,  prendre  me- 
sure. j£>  >lf  dJuu  &yJ  Af£* 
panjaiy  lêbar-na  audah  kâmi 
hûlcur,  sa  longueur  et  sa  largeur 
ont  été  mesurées  par  nous  (J/.). 
î&y  tîlkavj  hïtkur,  un  me- 
sureur, un  géomètre. 

3>jk**  meig -hukur,  mesurer. 

^jl^  —  meig-hTikurmaUi-hârî, 
prendre  la  hauteur  du  soleil  avec 
le  sextant.  jy?**j^  )&  il  mu 
htikur  -  meig  -  hûkur,  la  science 
des  mesures,  géométrie. 

{jjy?*+  merg  -  hukur  -  kon, 
mesurer   q.    ch.,   faire    mesurer 

q.  cli.  9jy^  9y*  O^îl  vl£rj*° 
di-h7tknr-kan  apiùn  sa-waig 
sa-âraiy,  servit  ou  mesura  à  cha- 
cun le  poids  d'une  pièce  d'argent 
d'opium  (3/.). 

ôjy*>  hukûr-an,  mesure;  qui 

A  *  *  A 

est  mesuré.  O^A-*»  Jjjûs  «£5  ^p«> 
ytfjy*  deigan  p^njaig  pend  eh 
seperti  liukTir-an-na,  il  faisait 


sentir  les  longues  et  les  brèves, 
de  sorte  que  ses  paroles  étaient 
comme  mesurées  (H.  Ab.  50). 

On  trouve  aussi  jT^l  ûktir. 

[Jav.  et  Sund.  wm>  hukur. 
Bat.  «c  «^  99  M  \  margukur, 
prendre  en  considération.  Day. 
ukur.] 

hUjuig,  bout,  pointe,  ex- 
trémité, sommet,  fin,  conclusion. 
P)U  hlîjing  kârafg,  l'extré- 
mité d'un  récif.  AÎlî  —  hTtjuvg 
tânah,  cap  ou  promontoire  :  l'ex- 
trémité de  la  presqu'île  malaise. 

.  A 

^Jjf^9  —  hûjurgpen-jûru,k 
sommet    d'un    angle.    JUèS  — 
hûjuig  lâigit,  l'extrémité  du  ciel. 
OU  —    htijurg  mata ,    l'angle 
extérieur  de  l'œil,  j*^  —  hUjurrp 
sûau,  tétin,  bout  de  la  mamelle— 
{*****  —  hïîjuig  .selùig,  la  pointe3— 
méridionale    de     l'île     appelée*" 
Jonkselon.     »yo  {jy\  C^X 
JUi*j  neperti  embun  di-hûju 
rumpnt,  comme  la  rosée  au  bon*" 
de   l'herbe   (Lid?\).    £Jj*>  A>~ 
i^Mj&yk  JjS  JUw  JUp  j  deri-pada^ 
hTijwig  lâigît  sampey  ka-pad^<* 
àûjuiy-iia,  depuis  une  extrémité 
du  ciel  jusqu'à  l'autre  (N.  44»- 

w^J  ka-sukà-an   dujiià  yanj 
hûjuig-iia  hampir  dergan  dùka, 


•y» 

les  plaisirs  de  ce  monde  qui  se 
terminent  par  la  tristesse  (M. 
IL  37). 

Prov.  JJuf  £*yo  Js  CjJ^ 
seperti  teldr  di-Aûjurr/  tanduk, 
comme  un  œuf  sur  le  bout  d'une 
corne.  Se  dit  pour  signifer  la  : 
difficulté  d'une  œuvre  ou  d'une 
affaire  (KL). 

[Jav.  vniçx  vjury.  Bat.  ■*-^- 
ujunj.  Mak.  ~*-o  ujurg.  Day. 
hujong,  cap.] 


TV^b  hïijat,  insulte,  paroles 
injurieuses ,     fausseté  :     insulté, 
injurié,  poursuivi.  J^o**>  oUcw 
ftky  Oi->  sa -mata -niât a  hïijat 
dân  bôhavg,  tout  à  fait  mensonge  j 
et   fausseté   (//.  Ab.  355).    j\  \ 
S*\  9-j^  Ày  tJ^©*yo  ïa  di-hûjat  \ 
ùleh  ôrarg  itu,  il  a  été  insulté 
par  cet  homme. 

sJ^+ji**  mevg-hTijat,  insulter, 
injurier,  dire  des  paroles  inju- 
rieuses contre  q.  q.  :  dire  des 
faussetés.  àIM  *lî  J^^ar.»  meirj- 
hlijat  nâma  allah,  dire  des  paro- 
les injurieuses  contre  Dieu  ou 
contre  les  choses  saintes  (7\ 
M.). 

^jtf£  hujât-an,  insulte,  injure, 
persécution.  OUaJt,  ^U^  il  3 
dâlam  hujât-an  set  an ,  dans  les 
tentations  du  démon  (P.  M.). 

I. 


177 


On  trouve  aussi  J^o^l  ujat. 

[Jav.  ^t9it«r«9>^\   hojat,  nou- 
velles, entretien.] 

hûjan,  pluie.  jJ  — 
hûjan  lebht,  une  forte  pluie. 
X  Jy-îj  —  hlijan  rintik  -  rtnttk, 
une  pluie  fine,  yl»  —  hïijcui 
bâJtu ,  grêle,  y U  —  hûjan  hâbu, 
pluie  de  cendres,  éruption  vol- 
canique. —  ù\  ada  hlijan,  il  y  a 
de  la  pluie,  il  pleut.  *Ay»  ^y^y^ 
y~so  {j>*£>  Ota  hûjan  sôlorg 
dân  hlijan  bmgsu,  le  commen- 
cement et  la  fin  de  la  saison  des 
pluies.  jjfJ*  £  Cfi^j*  hûjan 
yarg  timpa  ka-bûmi,  la  pluie  qui 
descend  sur  la  terre,  à  X*  £j>*j* 
^•^  hûjan  sudah  ber-henti, 
la  pluie  a  cessé.  —  ^yJj^* 
menûrun-kan  hlijan,  faire  pleu- 
voir.  —  £jy  blirurg  hûjan,  nom 
d'un  oiseau  (cymbîrhy?ichus, 
macrorhynchus)  (  Wallace). 

Prov.  JUp^lf \y\j>t  Cfïy*  hû~ 
jan  ber-bâlik  ka-lârgù,  la  pluie 
retournant  vers  le  ciel.  Faire  les 
choses  à  rebours  ;  Gros  Jean  qui 
veut  en  montrer  à  son  curé 
(//.  Ab.  137).  Un  homme  riche 
ou  puissant  qui  vient  demander 
du  secours  à  un  homme  pauvre 
et    faible    (A7.).     Autre    Prov. 

c$-Aru  panas  sa-tâhun  di-hâ- 

12 


178 


& 


pus-kan  lit  eh  hnjan  xa-hâri,  la 
pluie  d'un  jour  fait  disparaître 
la  sécheresse  d'une,  année.  Le 
mal  d'un  jour  rend  inutile  le 
bien  fait  pendant  une  année 
(KL). 

Cr^^it  t,er  "  h"jan  y  pleuvoir, 
y  avoir  de  la  pluie  (A*.  I'.). 

^y^jjM*  meiy  -  hîijan ,.  pleu- 
voir, lancer  q.  ch.  comme  de  la 
pluie. 

A 

tu  en/  -  h  ujàn  -  z\  don- 
ner de  la  pluie,  lancer,  répandre 
q.  ch.  comme  de  la  pluie.  l)J  ^j\ 

hujân-i  bïï/r/a  rampey ,  ils  ré-  , 
pandirent  une  pluie  de  fleurs 
odoriférantes.  ^ï  J^^^^ 
ài\5  Jy)  di-hti ja n-hitjân-t  doyan 
ânak  pârtah,  être  accablé  d'une 
grêle  de  flèches. 

^jlf^if  ment  -  per  -  hujiut  - 1\ 
faire  pleuvoir.  à11|  ^jb^-*  àH-XJ" 
3 y.  cT°  tiadâ-fah  di-per- 
hujân-ialtah  di-df'tsbûnu,  Dieu 
n'avait  pas  fait  pleuvoir  sur  la 
terre  (H.  3). 

[Jav.  tyuiui^  hudan.  Sund. 
iMKwy^     httjtiti       liât.     ^,-^"3% 

udan.    Day.  ujan.    Tag.  et  Bis. 
33^  olan.\ 

Aj^b  hïiUny,   dette.     -    ^U* 
ment- baya r  hâtait/,   payer   ses 


dettes.  --  A  IL»  menàgih  hutanj. 
exiger  le  paiement  d'une  dette. 

/ô<^'  tirggalj  une  dette  qui 
reste  encore  à  payer.  ^Jtl  aJu* 
s*f^^  audah  /ej)às  htïtanj  -  /7^, 
il  est  libéré  de  sa  dette. 


Prov.  ^ilo  JJta  ^^1  «îyb 

c)bl  jU  ^lo  ^J^j  iJyb  -Aiêf/rn/ 
amha  dâpat  di-bâyar  hutaty 
btïdi  di-hâwa  mâti  adâ-na*  les 
dettes  d'argent  peuvent  se  payer: 
mais  les  dettes  morales  sont  em 
portées  par  la  mort.  Il  y  a  des 
choses  qui  se  paient  à  prix  d'ar- 
gent, mais  il  y  en  a  d'autres  qui 
ne  se  peuvent  jamais  payer  (//. 
Ah.  167). 

f^*y  ber-hîitarg,  qui  a  des 
dettes,  débiteur,  £*y^/  PjJ 
P^»  ôraiy  ber •- hTUarg  mevg- 
trùy,  un  débiteur  qui  doit  payer 
sa  dette  par  son  travail ,  en  ser- 
vant son  créancier.  ^j»*J*  —  ber- 
hTttary  bar  in.  une  série  de  dettes, 
qui     a     une     série     de     dettes - 

Ç^-*3  p^ç^;  ber-hûtmr, 
/eu/ 1. fin/  pùygaiy ,  endetté  pai — 
dessus  la  tête  (litt.  endetté  toim  * 
autour  des  reins).  C^-w  fij*y  f** 

\2**^J*^  Kj^jUa1U  ber-hïitatf/ 
.ter ta  Icuwâaa  mem  -  bâyar  hïî- 
ta.èy-nn}  des  gens  endettés  qu/ 
ont  le    moyen   de   payer  leurs 


* 


dettes,  débiteurs  solvablcs.  ^j\^ 
*Jj*y  w^â»  brâpa  hamba  ber- 
hîïtary,    combien  dois-je? 

meiy-Jiûtaiy,  donner  à 

crédit.  £  £\  g^;  q\  OIT 

^ j  j*J^4*«  fo*  fo  ô/YT/y  her-hûtatg 
à  Jean  yaty  mevg-hntmr/  dïa, 
disait  un  débiteur  à  son  créan- 
cier (  J/.).  ^  £^A*  £  ^l  ^ 

^jy  ^ll*i  jw  «j  Cj^I  liuJcum 
ôratg  yarg  merg  -  Jiûtaig  hamba 
ôratg  yaig  tiâda  sa-tâhu  tûan- 
na,  la  peine  de  ceux  qui  donnent 
à  crédit  aux  esclaves  d' autrui,  à 
Tinsu  de  leur  maître  (M.). 

s^l^m*  ?neiy-hutâig-iy  devoir 
la  valeur  d'une  chose.  £12^« 
-Xw  OU  y  y*  meiy-hutârg-i  su- 
icâtu  mata  benda,  devoir  la 
valeur  d'un  objet  (D.  M.  33). 

{y<j&j4M+  merg  -  h lïtaig  -  Jean, 
faire  qu'une  chose  devienne  une 
dette  (//.  Ab.  379). 

îûjf  pi-hûtarg,  créance,  cré- 
dit. «j^5  l)U  îûf>  hîitarg  dân 
pi-hûtaiy,  dette  et  crédit,  passif 
et  actif. 

fiyfy  ber-pi-hûtaig ,  créan- 
cier. £>j£j>  ùb  fa^y  ber-ltïï- 
taig  dân  ber-pî~hïïtarg,  débiteur 
et  créancier  (J/.). 

^Mjy^it  mem-pi-/iUtaiy-kan, 
faire  une  créance. 


PJjfc 


179 


^llfe  hutâig-an ,  dette.  Çj^l 
—  ôraig  hutânj-an ,  un  débi- 
teur. 

[Jav.  et  Suiid.  t»^t  ItMaig. 
Bat.  .*,£  wfofl/.  Day.  ulaw/. 
Tag.  et  Bis.  3fc"  otaig.} 

/y^b  hïitan,  bois,  foret  :  inculte, 
sauvage.  -  ^jlf ^y  /?ô//r>w 
£âyw  / 'titan,  les  arbres  de  la 
forêt.  jUi^b  w*«j —  Jiîltan  rvrnha 
hel-antâra,  une  contrée  sauvage; 
un  désert.  jJ  jjl^  bahâru 
deri  fut  tan,  nouvellement  sorti 
de  la  forêt;  rustique,  grossier. 
C/J*  J^U  j^iTJU^  j\  la  ber- 
jàlan  ka-lûar  mâsuk  Autan,  il 
partit  de  chez  lui  et  entra  dans 
la  forêt  (Su/,  lbr.  3).  —  fU 
Jiâyam  hûtan,  la  poule  sauvage 
ou   le   coq   de  bruyère.  —   ^l> 

• 

babi  liutan ,  cochon  sauvage,  le 
sanglier.  —  *~J> pïsaig  hûtan, 
banane  sauvage.  —  AlJ  phianj 
liïdan,  la  noix  d'arec  sauvage. 
—  Ç-jy  ôratg  hutan,  l'homme 
sauvage,  ou  l'homme  des  bois, 
l'orang-outang,  jip  c$JW*  Ti 

jâdi  deri-pada  binâtary  hïitan 
deigan  yaig  jïnajç,  engendré 
d'un  animal  sauvage  et  d'un 
animal  privé  (J/.)« 

PJUJb  liuâarg,  crevette,   ccre- 
visse.jl&o  —  /tïïdarg  baiykâra 


12* 


180 


ou  aIo  —  hûdarg  gain  h ,  sorte 
de  grosses  crevettes  JUj!  CjJô  Ata 
Alo«ybAl|j|  dâlam  para  ïtu 
adà-lah  hûdarg  gala  À,  dans  ces 
fossés  il  y  avait  de  grosses  cre- 
vettes (i/.  Ah.  56).  Pjl^—  hû- 
darg kârmg,  écrevisse.  ^p*}l» 
^J^LêJj*  belâicav  hïïdaiglcejc)!, 
caviar  fait  de  crevettes.  —  Pjy 
blirurg  àûdcng,  martin- pêcheur, 
alcyon  (alcedo  hispîda). 

[Jav.    et  Sund.  xniis  huranj. 
Bat  A,^  udn-ig.] 


J^b    hèdap,    probablement 
pour  o.>U  /iâdap  (S.  Mal.). 


A^J^Jb  hôiTar,  hisser,  carguer 
(L.).  Selon  Kl.,  halte!  stop! 
halte-là!  en  hissant  ou  en  tour- 
nant une  machine,  etc. 

• 
c)*fc  Imita  (Hind.  Cy*  />ww),une 

pièce  de  monnaie  d'or  nommée 

aussi  pagode;   la   valeur   et   le 

poids  de  la  pagode  varient  selon 

les  lieux ,  mais  elle  ne  vaut  ja- 

mois  moins  de  huit  francs  ni  plus 

de  dix. 

J*Jb  hôuar,  affront,  insulte,  in- 
jure publique,  scandale.  Cjyy  ,j\ 
jijj  {JCA  il  Sï  J>£>  la  her-bûat 
hônar  dï- dâlam  astâna  ttian- 
Am,  il  a  causé  un  scandale  dans 
le  palais  de  monseigneur  (À7.). 


&» 


[Sund.  »i«/niMv  honai'y  donner 
de  l'importance  à  une  petite  chose, 
faire  du  bruit  pour  rien.  Mak. 
*1f»25  onara,  bruit,  trouble.' 


ffJ±ibhuiUl8,  t\r  è>  dégainé,  tiré 
du  fourreau:  être  tiré  du  four- 
reau. vy-jyb  ■*  &ï/  krië-na  <li- 
hïmuit-no,  il  tira  son  criss  (litt. 
fnt  par  lui  tiré). 


A 


rr 


u«jjçM+  metg-  h  un  usy  tirer,  dé- 

ainer.  ^y^<j\r"*A*J\?j\ 
^-Xj  la  ter-lâlu  môrak  serâya 
meig-hûnus  pedhig-na,  il  se  mit 
en  grande  colère  et  tira  son  épée* 
(IL  89).    ^Jjt*.  j£>  ùy  j\ 
s*^*^to  ta  pan  sîgràk  mevg-hn- 
nus  xinjcïn-tïa,  aussitôt  elle  tirm 
l'anneau  qu'elle  avait  au  doijT*r 
(IL  100). 

^j«jjky  ter  -  lnmus  ,    qui  e^-t 
tiré,  que  Ton  a  dégainé.  —  tf^ 
kris-na  ter-hïinusj  leur»  cri*»  * 
étaient  tirés  (M.). 


{j^y*   hunus-aH)  et 

^j**y*>   h  Un  us  -hunus-an ,    die 
certaine  charge  (L.). 


[.Tav.  4/i*y.jLi^  /tu nus.  Tag. 
Bis.  co/Tï  h  a  nos.] 


•    • 


£)**>  hïïbiny,  joint, lié,  attaché* 
réuni,  relié:  être  joint,  êtt"e 
attaché. 


ê> 


J*> 


181 


«jy^  ber-kûburg,  qui  se 
joint,  qui  est  réuni,  «j  {f*}*  $* 
it-jjky  dûa  dûsun  yaig  ber- 
Aûbuig,  deux  villages  qui  se 
trouvent  réunis,  fajfy  £j  {jy 
kâin  yarg  ber-hûburg,  étoffe 
rapetassée.  aItA-j  y^i  ^1  ù~** 
sa-kalï-an  ln%  ber-hâburg  - kû- 
burg-lah,  ils  se  réunirent  tous 
(B.  18). 

4L}j4*+  merg  -  huburg ,    faire 
l'action  de  lier,  attacher,  joindre. 

f*/^  O"  cr^J  £;>«■•  ^!r^ 

jjwjU  JX>*j  ^j&ï  y\  harâm  pada 

perampûan     yarg     ber  -  suâmi 

âtaïc  tiâda  ber-suâmi  meig-liû- 

burg  rambut  -  na  deigan  ruma- 

*~ûma     tvtaw     dergan     rambut 

rnânusïa ,  il  est  défendu  à  une 

femme,  mariée   ou  non  mariée, 

cle  mêler  à  sa  propre  chevelure 

«lu  poil  de  quelque  animal,   ou 

tTautres  cheveux  (M.). 

*\Juj4*+  meTg-hûbuTg-lcan, 
lier,  joindre  ou  relier  q.  ch. 
ou^*  —  rnevg-hûburg-kan  hu- 
Ttîf,  lier  les  lettres  (dans  récri- 
ture)   (H.  Ah.    174).     Jl/l 

JLpI;  jêIî^j^jC^^L  aku 

âkan  nierg-hûburg-kan  Ica-dûa 
tâpak  târgan-kii)  je  joindrai 
mes  deux  mains  (#.  99).  vyJ*j^v«* 


merg-kùburg-kaîi  hàrt  pendek 
îtu  dergan  trhrg  palïta,  en  joi- 
gnant à  la  brièveté  du  jour  la 
lumière  de  la  lampe  (Exer.  153). 

Çjj***  perg- huburg,  celui 
qui  attache,  qui  relie,  relieur. 

r-}j*ts*  P^  "  hûburg,  lien, 
attache. 

{j£y^  hubUig  -  an ,  liaison, 
union,  continuation.  ^}j>*  — 
hubûrg-an  hurtïf,  la  liaison  des 
lettres  (IL  Ab.  174). 

^yJ^p  per  -  huburg  -  an ,  ce 
qui  est  lié;  reliure,  liaison,  con- 
nexion. ^\*S  tf>ï  SS  ^y*£ 
per  -  hubûrg  -  an  hlta  dergan 
kompàni,  nos  liaisons  avec  la 
compagnie  (M.),  «^tj  —  per- 
hubûrg-an  kîtâb,  la  reliure  d'un 
livre. 

iS*J*Jb  hèbat,  charme,  enchante- 
ment, talisman.  JU*yo  dï-hôbat, 
enchanté,  charmé,  être  enchanté. 

JUj^x*  merg-hôbat ,  enchan- 
ter, charmer. 

^xl*  %4*<*  meiy  -  h  ôbat  -  Jca  n, 
charmer,  ensorceler  q.  q. 

^Lib  hobôt-an,  charme,  en- 
chantement, ^y  L-Jb  Cj^l  ^^ 
ôbat  ôrarg  /lobât-an,  remède 
de  charlatan ,  de  sorcier. 

Il  est  probable  que  ce  mot  \ient 
de  w*J«i  obaf ,    et    que    17«    n'a   été 


182 


JiS*> 


f» 


ajouté  que  pour  établir  une  distinc- 
tion entre  remède  magique  et  remède 
physique. 

,V  %fc  hîiban,  v.  ^^1  h  ban, 

•j^Jb  hïibun,  v.  tfji  ûbun. 

f%Jb  hïïnia,  moissonné,  récolté; 
champ,  champ  cultivé. 

•Jo  ber-hlima,  moissonnant, 
qui  moissonne:  moissonner,  cul- 
tiver. JUjI  Aj\j  J3  ^l  dk+k^  ber- 
humà-lah  ta  padn  tânah  ïtu, 
il  moissonnait  dans  ces  terres,  ou, 
il   cultivait   ces   terres  (fi.  3tf). 

sa-telhh  ôraiy  7  si  dû  su  h  itu 
ber-hûma ,  lorsque  les  habitants 
de  ce  village  eurent  coupé  leur 
blé  01.). 

>j4*+  me  ty- huma ,  faire  l'ac- 
tion de  moissonner,  de  recueillir, 
de  cultiver.  ^j*t«  —  mny-hvma 
•manâ,  recueillir  l'avis  {M.). 

y  Uy*^  menf-humâ-kan }  ré-    . 
colter  q.  ch.,  p.  ex.  du  blé. 

y  U^i  ber  -  huma  -  han  ,  qui 
récolte  q.  eh. .  qui  cultive  q.  ch. 

#JuS  m-ôraiy  meminjam  tânah    , 
hâma  hendah  ber  -  huma  -  han 
yundum,   un  homme    loue   une 
terre  pour  y  cultiver  du  blé  (I). 
M.  102). 


^L^e*  meiy-humà-û  faire  la 
récolte  de  q.  ch.,  cultiver  q.  ch., 
p.  ex.  une  terre. 

cJ^LvJ^  mrm  -per  -  huma  -  *". 
faire  récolter  quelque  chose,  faire 
cultiver  une  terre.  jUî  Ai  O'U^i 

\&y  4^  c$*^A*  per- huma -an 
yaiy  tiâda  di-per-humâ-i  ûleh 
tûan-aa ,  la  récolte  que  le  pro- 
priétaire n'a  pas  fait  faire  (J/.). 

y  L*^i/  mem-per-humâ-han, 
faire  récolter  q.  ch.  (Z).  M.  102). 

O'U^S  per-humâ-att,  ce  qui 
est   récolté,    récolte,    moisson: 
ce  qui  est  cultivé  :  bon  résultat. 
(j*U^î  ^U  J^Îj  jfeî^->  JU-  saïu- 
pey  dâtary  ha-pada  ?nàsa  per- 
humà-an ,  jusqu'au  temps  de  la- 
moisson  (  N.  202).  Jpl^  Cyt— 
»JÛj  wui^li    meiyeràt  per-humâ — 
an  la-tfu  gundum,  faire  la  ré  — 
coite,  nommément  du  blé  (J/.). 

[Sund.  .i»*i?\  httmah.  champ*  - 
Bat.  a,*c  uma.  Bis.  3V^  owr  -=" 
champ  cultivable.] 

/Tjfc  hûmum,  nom  d'un  sacri  — 
fice,   holocauste    non   sanglant— 
où  Ton  brûle  du  bois  de  senteur— 
de    la    graisse    et    des    fleur»  - 

A  pc^  ^  MfjJ  ^ 

la  pereji  ha-pada  tampat  ber- 
bûat  hûmum  Itu,  il  se  rendit  au 
lieu  où  Ton  devait  offrir  le  sacri- 
fice^'. 4).  ^\  àïlSJ^,  OyL^ 


makâ-resi-pun  ber-largkap-lah 
â  Jca  n  segala  Ica  -  largkâp  -an 
yatg  ber-bûat  hlîmum  itu,  le 
saint  personnage  se  prépara,  avec 
tout  ee  qui  était  nécessaire,  pour 
le  sacrifice  (e'rf.).  JUjI  t^>  ^jC  ^$\ 

^j"Z)\*  J&  ^^->  ta  meimhja  hû- 
mum  itu  dergan  segala  mahâ- 
resî,  étant  accompagné  de  tous 
les  saints,  il  offrit  le  sacrifice 
{ILS).  ^\^J\^J^j\ 
\a  merg-ambil  puntung  dpi  hïï- 
mum  itu,  il  prit  un  tison  du  feu 
de  l'holocauste  (Ji.  95).  • 

L'auteur  du  R.  malais  écrit 
>yj»  /tumîim. 

Ce  mot  doit  assurément  venir  du 
Sanscrit.  Dans  sa  composition  doit 
probablement  entrer  le  monosyllabe 

om  (composé  de  «  h  m .  repré- 
sentant  la  trinité   indienne,   et    qui 
cjoit  précéder  tout  acte  religieux)  et 
le  motç£  hu:  offrir  un  sacrifice.  Pcut- 
«»tre  vient-il  de  «n  1*1  huma,  oblation 
île  l'hostie  (selon  Wilson),   sacrifice 
qui   s'offre   en  jetant  sur   le  feu    du 
beurre  clarifié,  et  en  récitant  certai- 
nes prières  et  invocations. 


hûvu  (ordinairement  em- 
ployé avecjU  kâïa),  mais  que 
Ton  doit  écrire jli^>  huru-Jtâra, 
tumulte,  désordre,  confusion. 
v.  jl*  kâra. 

Cv^Jb  hUmt  =  Ojj!  ûrnt. 


183 


«.JM^b  hïimp,  changé  en  mon- 
naie, converti  en  numéraire. 
^j  —  /lîirup  nâtoa,  équivalent 
pour  la  vie  (terme  de  jurispru- 
dence) {M.). 

o>j}4*4  merg-hlirup)  changer 
en  monnaie. 

^^XJj^4««  mery  -  kûrup  -  kan, 
changer  q.  oh.  en  monnaie,  con- 
vertir une  chose  en  numéraire. 

jika  tïâda  jtia.  la  mâu  menebvs 
gàdey  -  na  di-  kûrup  -  han  -  ua 
âtaw  di-kràt-na  pada  yaig 
hârus  dî-krat  mâna  ktra-ktra 
amiis-na  ïtu  dî-ambd-na  bârang 
yatg  lebth  -  iia  di-plilaig  -  kan 
ka-pada  tûan-na,  si  (après 
sommation  faite)  il  refuse  en- 
core de  retirer  son  gage,  le  gage 
doit  être  vendu,  ou  divisé  s'il 
est  susceptible  de  partage,  après 
quoi  la  valeur  du  prêt  sera  re- 
tenue, et  le  surplus  remis  au 
propriétaire  {M.). 

o»j*4*9  peiy-hûvupj  qui  chan- 
ge ou  sert  à  changer  en  numé- 
raire, changeur.  —  y  \>  bâtupeiy- 
hûrup,  pierre  de  touche  (À7.). 

[Jav.  mrn*'>f  hurup.  Day. 
hnrup*  Tag.  c^\  holip,  mettre 


18G 


J* 


J* 


Ay^j  ber-fiîï/am,  qui  est 
mêlé,  mélangé. 

Prov.  y^j  Aj*/  cr9^'  '"*/>«* 
ber  -  Jtîilam  râxun,  ou  bien, 
<£*  A%*^  7t~)JT'  kajcubury  ber- 
kïdam  ganja,  une  espèce  (le 
poison  mêlée  avec  une  autre», 
ou,  une  espèce  de  substance 
enivrante  mêlée  avec  une  autre. 
Un  malheur  en  amène  un  autre. 

Ay*4*  meig-hTdam,  mélanger: 
mêler  q.  ch.  avec  le  riz  pour  le 
manger. 

sy<X^m^  luevg  -  hîilmn  -  kan9 
mêler  une  chose  avec  une  autre, 
faire  un  mélange.  j\  —  meirj- 
liTdam  -  han  âyer  (à  défaut 
d'autre  chose)  mêler  de  Peau 
avec  le  riz  pour  le  manger  (AV.). 

Cr^J^Ji  ber-Jiûlam-kan,  que 
Ton  a  mélangé.  Jf>L  ij^\  OyL* 

^  jUy^j  ç->j£sepertî  ôrmg 
maint h  kaxûb u  vy  ber  -  //  Ulam - 
han  ganja ,  ils  ressemblaient  à 
des  gens  qui  se  sont  enivrés,  en 
prenant  du  datura  mêlé  avec  di) 
chanvre  (M.). 

[.Tav.  inrui*if\  hulam,  poisson, 
viande.  Bat.  ^.^oc\  vram,  tout 
ce  qui  se  mange,  comme  légume, 
avec  la  viande  ou  le  poisson.] 

Jybhïîlur,  lâché,  relâché:  être 

lâché,  être  allongé,  être  largué. 

Jlî  —  /udvr  tâli,  larguez  le  cor- 


dage (litt.  soit  par  vous  le  cor- 
dage largué).  JUl> —  /tùlurkelht, 
lâchez  le  bras,  le  cordage  de  h 
vergue.  Alj^c^l  &Jj>*J}  JU 
CjjI  makfi  loin  di-hûlur-îit) 
ïhor-îia  htr-ilâlam  lâut,  il  laissa 
descendre  sa  queue  dans  la  mer 
(IL  143). 

Jy*  mlilur,  s'allonger,  se  re- 
lâcher. 

JyV**  mety-hulur,  lâcher,  re- 
lâcher, laisser  couler  ou  pendre. 

Jj*j>  ter- An  fur,  qui  est  re- 
lâché,   pendant,    qu'on    laisse 
pendre.  Vj^>j>  ôy  ^^jJ  ftdtih~ 
I        iïa  pîin   ter  -  kïïlur  -  hû lur  j    sa 
langue  pendait  (AT.). 

£Jj4*A  merg  -  hTdvr  -  hm, 
faire  pendre,  faire  lâcher,  faire 
!  descendre.  oU  j£p  aJ  jjlf- 
S  »  meig-hîilur-kan  kâin  lebil 
deri-pada  mata  kaki,  laisser 
descendre  sa  robe  jusqu'au- 
dessous  de  la  cheville  du  pied 
(  il/.).  ^£\j  {jjyj**  mery-hûlur- 
kan  târgan,  étendre  la  main 
(AV.). 

On  trouve  aussi^l^  ùlur. 

[Jav.  et  Sund.  t/»ju\  ulur.] 

jiiibhulur,  esclave;  esclavage. 

)j>  jA.  JoJ  j}IO  lakilâh' 

itu  mCutuk  hrdur ,  cet  homme 

,       devient  esclave  (CW.  Mo/.  395). 


•Jyb  hulas,  lobe,  tranche,  com- 
partiment de  certains  fruits,  par 
ex.  de  l'orange.  ^«J  ày  ^yc 
^joLj^L  8<t-hûlas  bit  ah  ll- 
mfitr  mânis  di'7nâka?i-fta,  elle 
mangea  un  lobe,  un  quartier 
d'orange  (il/.). 

•J^b  JiUlas,  v.  ^Jji  /7/a*. 

*db  luirg  9  titre  donné  à  certains 
chefs,  v.  il  rt??/. 


C&b 


18' 


A^    * 


Jiargkap,  se  percher, 
s'abattre,  se  poser,  comme  font 
les  oiseaux  ou  les  insectes, 
i^lslj  jJu  «J&dt  ôy^i  lâlat-pûn 
haigkap  ka  -pada  telirgâ-na, 
la  mouche  vint  se  poser  près  de 
son  oreille  (IL  126).  y\>  hy*>  ù\ 

J^SJdb  ,j\  àILo  Oji  A«i ->  ada 
sa-buah  bâtu  di-teigah  tant  dl- 
sanâ-lah  la  haigkap,  il  y  avait 
au  milieu  de  la  mer  un  rocher 
sur    lequel    il    s'abattit    (M.). 

yy  O^*-'  ^1*^  sa-kotïJca  ïtu 
dâtarg  dû  a  ïkor  bîirurg  harg- 
kap  ka-pada  sa-pôhon  Jcàyn, 
à  ce  moment  deux  oiseaux 
vinrent  se  percher  sur  un  arbre 
(R.  100). 

merg  -  hargkap- 
knn,  faire  percher,  placer,  poser. 


*r  *  * 


^ICjtyii-»*»  //  rc  rgkap  -  //  r/?r/- 
kâp~a?êi  qui  se  perche  à  diffé- 
rentes reprises,  qui  se  perche  ça 
et  là.  ^AxJtyijJtk*  VjpLj  Jilerbmy- 
terbavg  ltaujhtp  -  haixjkCip  -  a?t, 
voltigeant  et  se  perchant  ça  et 
là  (M.). 

On  trouve  aussi  «Jtiêl  aigkap. 

(Jj&b  hfoyga,  terme,  limite: 
jusqu'à.  ^1  —  hirgga  lui,  jus- 
qu'ici, jusqu'à  présent.  C*j\  — 
hiigga  ltu7  jusque  là,  jusqu'alors. 
Jjilî  ^jA  —  hirgga  Ini  nâiky  doré- 
navant. AJb  ^$1  —  hiigga  la  dâ- 
taig}  jusqu'à  ce  qu'il  vienne.  cjU* 
^yU*  {jè>\i**ij*  hùgga  j>er-8im~ 
pârg-ai)  jâlan,  jusqu'à  l'endroit 
où  la  route  se  partage  en  deux. 

janjl-an  ïtu  hùigga  lima  tâ/tun, 
cette  convention  devait  durer 
cinq  ans.  j^  J£*  Ji  O^îT 
menuxl'kan  dla  hirgga  sûici, 
le  laver  jusqu'à  ce  qu'il  soit  pro- 
pre. }ï  j£je  jU*  stfj*  di-ke- 
rat-na  hirgga  parggal  dâa,  il  le 
coupa  jusqu'à  le  partager  en 
deux.  JjL  <^i*  hùggn  mâti, 
jusqu'à  la  mort. 

jiiy—  sa  -  hirgga ,  jusqu'à, 
jusqu'à  ce  que,  bien  que.  jXiyw 

ber-ïkor  dân  be-rû.ma  jûga, 


188 


dJj*> 


bien  qu'il  eut  une  queue  et  du 
poil  {H.  151). 

jX«^i  ber-hîrgga,  qui  a  des 
bornes,  qui  est  limité,  fini.  is>j 
JAx^j  ù\J  «j  rayât  ymg  tiâda 
ber-htjggn  ,  une  population  in- 
finie, innombrable  {11,  91). 

&**y    ter-hiigga,    qui    est 
borné,  fini,  atteint,  limité.  jLj  <<1 
c^Xi^j  fa  tïâda  ter-hùgga,  il 
n'est  pas  limité,  c'est-à-dire,  il   ' 
est  infini. 

£  lÉ-*^  7?i erg  -  hiiggâ  -  Ayiw, 
déterminer,  fixer,  limiter,  faire  ' 
arriver  jusqu'à.  Job  .al*  aIII  , 
^vL^j  «#<*/*  ;*<î<&r  dâpat  di- 
hirggâ  -  Arcw ,  Dieu  ne  peut  être 
déterminé,  on  ne  peut  expliquer 
ce   qu'il   est  (M.  II.  31).  JL>  . 

J?^»'  -xS  jJX^  ^Kj**  3  Job 
^VXra  dâpat  di-hùggâ-kan  ma- 
rïlca-ïtu padtt  nagrï,  si  on  peut 
faire  arriver  ces  gens  jusqu'à  la 
ville  (D.  M.  217). 

£  l£«fc^  per  -  hùggâ  -  Avw, 
être   déterminé,   que   l'on   fixe. 

/tùggâ-Jcan  suâtn  jâlan  tlga 
hâri  jâu/t-na  di-antarâ-na*  et 
il  fut  arrêté  qu'il  y  aurait  une 
distance  de  trois  journées  de 
chemin  entre  eux  (B.  48). 


^o«*  lnrggan,  pour  0*l£àk 
liitygà-an,  terme,  limite,  jusque. 

ù*\S^MkJ*  per-Airggâ-an,  ce 
qui  fait  la  limite,  frontières. 


*£* 


hhygap ,  être  sur  une 
branche,  se  reposer  sur  une 
branche  (des  oiseaux). 

cJtAjdby  ber-liùggaj>}  quiae 
pose  sur  une  branche,  qui  est 
perché. 


^yU-ii^u^  ber-hiiygap- 
hiiggàp-an}  se  percher  à  diffé- 
rentes reprises,  se  percher  en 
grand  nombre. 

Ce  mot  est  probablement  le 
même  que  <JaJc*  hargkap. 

[Bat.  2-x-»— x\  toiggot. 
Day.  lûgrA-i^.] 


*. 

A*"^* 


**«fc  Juiigsa,  ^y^  gargsd 

et  ^C-J  atgsa  (S.  ^ 
hansa) ,  oie.  ^,-**  Ob  J^l  /^ 
/lâyam  Uik  dân  hengsa,  des 
poules,  des  canards  et  des  oies. 

tiâra  seperti  telùr  hargsa  besàr" 
■tia ,  des  perles  de  la  grosseur 
d'un  œuf  d'oie  (#.  166). 

ij-îà  gmgsa,  vient  probable- 
ment du  portugais  ganso,  jars. 

[Jav.  9jùiix<i\  orgsa.  Sand. 
iïijji\  gargsa.  Malg.  gisù] 


la* 


ÀjJdb 


189 


Comp.  Gr.  yjrtv,  Lat.  amer. 
AH.  Oans  (E.  Burnouf). 

^ls^  A/Jâ  (Ar.),  lettres  de  l'alpha- 
bet, orthographe;  orthographié, 
épelé.  U£  f\  aI^  £>j\  ô'tfj 
per  -  katâ  -  an  ôraig  bûleh  -  la  h 
âku  Aijâ,  je  pouvais  orthogra- 
phier (écrire)  les  paroles  que 
j'entendais  (litt.  pouvait  être  par 
moi  orthographié)  (H.  Ab.  27). 

A 

Ifrv**  meig-hijâ,  nommer  les 
lettres  de  l'alphabet,  épeler, 
orthographier  un   mot.    à)*j  S\ 

merg-hijâ  dûa  tiga  hurûf,  je 
pouvais  épeler  des  mots  de  deux 
nu  trois  lettres  (IL  Ah.  136). 

U^j  ter-hijâ,  qui  est  épelé, 
qui  est  orthographié. 

ô*b£  A#â  -  an ,  épellation, 
orthographe.  ^Hsè  JJâ  ft<?*fc/ 
hïjâ-an~iia,  l'orthographe  en  est 
bonne  (//.  Ab.  142). 

On  trouve  ordinairement  Uî» 
ijâ. 

*jsP  fiejrat  (Ar. ^^),  lafuitede 
Mahomet,  l'hégire  :  l'ère  des  Ma-  | 
hométans,  commençant  à  l'année 
dans  laquelle  Mahomet  s'enfuit  ' 
de  la  Mecque  à  Médine,  l'an  622 
de  l'ère  chrétienne.   ^jS  l^  ji 

jk\S   *)y  ^  ^V-  yJj~> 
pada  hejrat  nabi  sa-ribu  sa-   \ 


râtus  sambïlan  puloh  tahun, 
en  l'an  1 1 90  de  l'ère  du  prophète. 
[Jav.  «7 */7ï ^x  héjrah.  Sund. 
<n*/n£<rii\  héjirah.  Mak.  cd-d« 
/ajara.] 

àojJJb  hUlâyat  (Ar.  ^JJt), 
guide,     conducteur.     /y\  v^lij 

&«fcâè  ïni  hidâyat  y  an/  di-tîirun- 
kan  deri-pada  allait  taâlâ,  ce 
livre  est  un  guide  qui  est  des- 
cendu de  Dieu  (3/.  R.  226). 

l£*XJb  luull  =   LU*    hidàyat. 

XjJJb  limllyat  (Ar.  ^JJ*)., 
offrande ,  présent  offert  à  un 
supérieur,  ^y^y^»  ^*t  *u b  J>\ 

tatg  mem-bdwa  sa-ïkor  ïkan 
yavg  âmat  bâik  liadiyat  ka- 
pada  râja,  il  vint,  apportant  un 
beau  poisson  qu'il  voulait  offrir 
en  présent  au  roi  (.1/.  li.  167). 

v*^jJJb  bûiga  amas  dan  bliiga 
përak  serta  deigan  hadîyat-îia, 
une  fleur  d'or  et  une  fleur  d'ar- 
gent accompagnées  du  présent 
d'étiquette  (en  espèces  mon- 
nayées) (M.). 

^yjjj^jt*  meig-hadiyat-kan* 
faire  un  don  de  q.  ch.,  offrir  q.  ch. 
à    un    supérieur.     ^j-X*  ^L» 


100 


AJJdb 


Wis  y  \y*  sûya  badiyat  -  kan 
suâtu  kr)s,  je  fais  présent  d'un 
crias  (Lett.  Mal.). 

Ài*XJb  hmlnet  (Ar.  O-X*),  sus 
pension  d'armes,  trêve,  armis- 
tice (/>.  .1/.  357). 

hadepa,  pour  ±Ji  depa. 


A  . 


5tJb  henîiy,  limpide,  pur,  droit  ; 
purifié,  clarifié.  —  pi  y}  âyer 
yarg  henng,  de  l'eau  limpide. 
à*j>+  l>u  il*  JjU»  hâiihenng  dan 
jprnih ,  un  cœur  pur  et  simple 
(Lett.  Ma/..).  Ail"  ^pj  jX^i' 
Jy  itl*o  ^j>-*-£  âyer  /cerhh 
dergan  tânak  kamudïan  di- 
henhg  pli/a ,  de  l'eau  troublée 
par  l'argile,  et  ensuite  clarifiée 
de  nouveau  (M.). 

^jAjL^**  meig  -  herùnj  -  /•//«, 
purifier,  clarifier  q.  ch..  rendre 
limpide. 

[Jav.   tv^j\  enùg,  du  radical 


iî\  nîig.) 


luinxur,  dissous,  fondu, 
putréfié,  réduit  en  poudre;  être 
dissous.  —  aJu*  JJf  gîl/a  audah 
h an xv v?  le  sucre  est  fondu.  ^Xx 

• 

—  «j  tembâga  yaig  /tatixttr.  du 
cuivre  fondu.  —  4b  £j«j  baigkey 
yavg  hnnxur.  un  corps  en  putré- 
faction. Ay  —  hnnxuv  lû/uhj  ré- 
duit en  atomes.  jAjs&r*  sï-han- 


xur  /iyuv,  expression  d'insulte, 
qui  signifie:  le  vieux  baveur. 

i/f^J*  ter-hanxur,  qui  est 
fondu,  dissous,  brisé.  J^J &* 

Jjâ  alLji  ^l  aUju*  Jjf/tatï-h 
ter-hanxur  kârna  sudah-lah 
la  ber-  sala  h  padâ  -  mu ,  mon 
cœur  est  brisé  (contrit),  parce 
qu'il  s'est  rendu  coupable  envers 
vous  (I\  M.). 

me/g  -  hanxur  -  ha*. 
fondre  q.  ch.,  faire  dissoudre, 
réduire  q.  ch.  en  atomes,  briser 
q.  ch.  Jy  &\**  &  Jjp*^ 

xur-han  dïa  men-jâdî  dûli  su- 
paya  di-ka-ta/iu-ï-na  âhandâ- 
ku,  je  le  réduirai  en  atomes,  afin 
qu'il  apprenne  à  me  connaître 
(/f.   121).   jJJÏjj^fc** 

y  I  (jj$*  A-*-J  !><*da  sïaig  hâri 
ka- panas -an  sudah  Aanxur- 
h-an  âhu ,  j'étais  brûlé  par  1» 
chaleur  pendant  le  jour  (B.  50). 

fjù  meig  -  hanxur  -  kan  hâtist' 
gala  ôratg  yarg  meneiyar-ht* 
dïa  y  il  attendrissait  le  cœur  de 
tous  ceux  qui  l'entendaient  (il/.)* 

kan  detgan  âyer,  faire  dissoudre 
dans  de  l'eau. 

[Jav.     i7ii^n\    aîixur.     M*»* 
^vtizz  anxuru.    Day.  anxor.} 


hinjnk,  pour  Jfctt  ïjuk. 

ïunjam,  fixé  en  terre; 

planté,  enfoncé:  être  fixé. 

*J>  ter-hunjam,   qui   est 

que  Ton  a  planté ,   fixé. 

»U.>  wf^y  ***  jfi  ânakpâ- 
er-hu?ijam  di-dàda  râja, 
tohe  se  trouvait  fixée  dans 
Urine  du  roi  (3/.). 
*&&**  mery-hunjam-kan, 

planter,  enfoncer  q.  eh. 
J  —  meig  -  hunjam  -  kan 
at,    planter    des    échalas 

>j^e>bT^^***  meig- 
xm-kan  gadâ-na  ka-bûmi, 
anta  son  bâton  en  terre 
15). 

Xf£*j  ber-hunjâm-an,  ce 
est   fixé   ou   fiché.    £Xs£** 

• 

ZjX*  À^f^^H  senjâta  ber- 
âm-an-lah  seperti  ranjaw, 
aits  étaient  fichés  (en  terre) 
1e  des  pieux  (M.).' 

hanjrah,  répandu*,  épar- 
\  par  terre  en  grand  nombre. 

w.  vnivntp  anjrah.] 

*  henjélèy  =  J<^  jelèy. 

Iiontil,  pour  JXi!  on  ta, 
eau. 

h  in  te  f/  ,    écouté ,     épié; 

m 

écouté,   être  guetté,  ^j^ 


•  v  I 


191 

^y.J  ^  c^^V*  M***}/  per- 
katâ-an-na   dân  per-buât-an 
nay  faites  attention  à  ses  paroles 
et  à  ses  actions  (litt.    soit  par 
vous  fait  attention)  (A/.). 

Jp*l/  ber -hintey  y  être  écou- 
tant, épiant,  qui  guette,,  qui  fait 

attention.  ^Jol»  tS**l/.  3*2* 
JUil  JJLT  Çjj\  diïduk  ber -hintey 
me  -  nanti  -  kan  ôrarg  tïga  ttuy 
il  était  guettant  ces  trois  per- 
sonnes (3/.). 

^^yi»  merg- hintey  y  faire  l'ac- 
tion d'écouter,  d'épier,  faire 
attention,  surveiller,  être  en  em- 
buscade, dresser  des  embûches. 

s&Cj*  «^  J*v**  mev3  '  hintey 
pada  mUsuh  -  /ta ,  tendre  des 
embûches  à  son  ennemi  (3/.). 
JlS  à1o*j->  Lf+ir^+y  \  àku  meig- 
hintey  deri  xelhh  pintu,  j'épiais 
par  les  fentes  de  la  porte  (IL 
AL  118). 

VjXJuyjL  meig  -  hintey  -  kan, 
épier  q.  ch.,    surveiller  q.  ch. 

^JjT  iJta  JXyJu  hamba  hintey- 
kan  deri  jâuh  dan  hamba  me- 
llhat  dâtanj  guvg,  je  guettais  de 
loin  le  loup,  et  je  le  vis  venir 
(M.  R  126).  Jôb  £-j>  ùfl\ 
jL'^U^y  ^JilyjL  arglcaw  -  /a// 
7/«?7  dâpat  mevg -hintey -Jean  ka- 
rajâ  -an-ku }  tu  es  autorisé  a 


192 


••  •  i 


surveiller   les   affaires  de   mon 
royaume  (3/".)- 

[Jav.    âtMttf\  lyintip.    Sund. 


vriMuip    intip.    Bat.    **»-^ 


inté, 

considérer  q.  ch.] 


matginté, 


henti,  arrêté,  stationné: 
être  arrêté. 

M 

^^Ifcy  ber-henti,  qui  s'arrête, 
qui  stationne  ;  cesser,  se  reposer, 
s'arrêter.  iJj  àLu*.*  ô*îxSo  jJU 
Cy  maka  baginda  pûn  bvr- 
hentï-lah  di-lTiar  kôta ,  et  le 
prince  s'arrêta  en  dehors  du  fort 

(A'.  19).  &*J±smjVAiA> 

bâik-lah  kâmiber- henti  di- sini, 
reposons  -  nous  ici.  .>Ij  <^lL»  j*\ 
Jh*+  t>S~*l/.  àyer  ma  ta- fia  tiâ- 
da  ber  -  henti  me)g  -  âlir,  les 
pleurs  n'ont  cessé  de  couler  de 
ses  yeux.  ^jU  ji  Jp*j>  aJu*  ^1 
Aô^^Zj  *)  ïa  xtidak  her  -  henti 
pada  hâri  yatg  ka-tttjuh,  il  se 
reposa  le  septième  jour  (B.  2). 

^^«V**  me)g-henti,  faire  l'ac- 
tion de  stationner. 

^J*J>  ter~hentt\  qui  est  arrêté, 
stationné.  J*ju*o  <$!  aIJJkJ  jJL 
ntaka  ter-henft-fah  ia.  di-xitu, 
là,  elle  est  arrêtée  (N.  Phi/.  57). 


»     A**  * 


A-  *  "t  -..  -     A"  A  I 

MC    ^   y]    ^j     ^AC    ^  j\ 

^l*^  dyer  pada  tampat  ter- 
henti  a  ta  w  pada  tampat  mety- 
à/ir,  de  l'eau  dans  un  endroit  où 


son  cours  est  arrêté,  on  dus  un 
endroit  où  elle  coule  (Af.). 

^yJilyM*  mevg  -  henti  -  bin, 
arrêter  q.  ch. ,  faire  cesser. 
y\  v*^xJuVJt*  JUJ  aJIj  tqnah  liyat 
merg  -  henti  -  Jean  âyer,  la 
terre  argileuse  arrête  l'eau  (iV. 
PhiL  57). 

i^SlbjiC  mem-per-hentï-km, 
faire  cesser,  faire  arrêter.  ^/L» 

jiji  sJ&s  c£z*J  Jfjiï 

^sy^MLk  nj  masâ-kan  kâim 
kalhk  per-ke?itï-kan  marlka- 
itu  deri-pada  taigguig  -  tafg- 
gïi?g-an-/ïa,  pourquoi  voulei- 
voub  faire  cesser  ces  gens  de  tra- 
vailler (#.  91). 

{J-+i**>j*  per-hentï-an,  repo», 
cessation  :  gîte,  campement,  sta- 
tion.  y\y>  -*-*S     £**  t$l  *^~* 

^SiJkjs  sa-telhJi  ïa  sampey  ka- 
j)ada  suàtu  per-hentï-an,  lors- 
qu'il fut  arrivé  à  un  gite  (B.  123). 

kâla  di-lïhat-  fia  bahwa  adà- 
/ah  per  -  //  enti  -  aw,  1  orsqu'il  vit 
qu'il  y  avait  un  peu  de  relâche 
(/*.  96;.  £b  £uàjf\j0jij> 

s^LSlk>J*  y\y>  -XiS  deri - pafa 
suât  u  per -henti- an  dâtnnj  h' 
pada  snàtu  per-hentï-an,  allant 
de  station  en  station  (Sul 
Jbr.  12). 


[&fc 


193 


M 

q  trouve  quelquefois  ^^ 
-henlî,  pour  ^^y»*  metg- 
».  v.  ^sij  nanti. 

av.    et    Sund.    4*i«>>    anti. 

«SI»  ' 

îdre,  différer.] 


«si, 


b  hantimun  =  j*S  tï- 

Ou  dï-brï-lah  uleh  marïka- 
hantlmun  dân  ûbi,  ils  me 
lèrent  des  concombres  et 
tubercules  (//.  Ab.  287). 

êOntu  (S.^f^hantu,  mort), 
it ,  spectre ,  mauvais  génie. 

wu*>  Jà  u  w«+fc  hamba  tàkut 

•  •  • 

i  Art  wta,  j'ai  peur  des  esprits. 
o£>  OUaJ^y^  J{lf  ->1  ada 
xk  hantu  sëtân  di-kôta  ïtu, 
avait  beaucoup  d'esprits  de 
>ns  dans  ce  fort  (//.  Ab.  60). 
J  dt-mâkan  hantu,  dé- 
par  des  esprits  malins  (se 
l'une  personne  morte  subite- 
).  —  c5jW*  jû™  hantu  ,  le 

A 

t  du  milieu.  —  £jy  bûrunj 

u,  oiseau  nocturne,  hibou, 

-huant.  è*y  —  hantu  kerâ- 

esprit  des  cimetières,  âme 

A 

mort,  revenant,  ç-jy  — 
'u  blîruig,  nom  d'un  démon. 
—  hantu  tcâli,  nom  d'une 
te  (cocruluë  crispus.  Kl.). 
^jM  tampar  hantu,  nom 
e  médecine,  nommée  aussi 


*. 


^lMyu»  sa-per-hantu.  —  </*** 
di-tampar  hantu,  nom  d'une 
maladie. 

jU^j  ber- hantu,  qui  a  des 
esprits.  —  JUA*-  tampat  ber- 
hantu ,  lieu  où  se  trouvent  des 
génies,  des  spectres. 

[Jav.  <>nw\  antu.  Hat.  S/>^\5J 
hantu.  Sund./w/ilM.  Day.  hantu, 
cadavre.] 

SUb  hatltak?  pyS  —  hantak 
kusûrna ,  une  sorte  de  bouillie 
faite  avec  du  kelêdik,  de  la 
farine  de  riz,  des  œufs  et  du 
sirop  (AV.). 

JLUb  hentak  =  j£1  entak. 


Jb  hantât,  offert,  présenté 

JUûyjfc*  merg  -  hantât ,  offrir, 
présenter. 

J^je  perg-hantat,  qui  pré- 
sente ;  qui  se  présent  e,  caution, 
répondant. 

^Z^9  peig -hantât-an,  pré- 
sentation. 

Leydek.  dit   qu'on    prononce 
ordinairement    antar.    v.    Jkà 
hantar. 


f&fe 


hantam,  jeté  par  terre, 
terrassé,  lancé  contre. 

iUy**  meig-hantam,  jeter  par 
terre,  renverser,  terrasser  quel- 
qu'un ;  lancer  contre. 


[. 


13 


1ÎU 


C^m^  meirj  -  huntam  -  kan7 
faire  renverser  par  terre,  lancer 
q.  ch. ^ySJi^ ïjlj\>  6y«> sJL^\  j 

^  JJb  JlîS  di-ambil-na  sa-bïlah 
bâtii  lâlu  di-hantam-  Jean  -na 
ka-pada  /innûman,  il  saisit  un 
quartier  de  rocher  et  le  lança 
contre  Hanuman  (J/.). 

[Sund.  amuit>ip  hantam,  frap- 
per avec  violence,  attaquer, 
battre.] 


Jiantar,  porté,  conduit, 
envoyé,  accompagné  ;  être  porté, 
être  conduit.  ^J  ^y\  c^iJb  j  di- 
hantar-na  àkati  dïa,  il  l'accoin- 
pagna. 


-.  * 


j^ffM.m  meirj ■-  hantar ,  faire 
l'action  de  porter,  conduire,  en- 
voyer, accompagner.  J  JÛJb  Oy  ^1 

^/'V*'  .5^  '"  jf>/flte  hendak 
pergi  mery-hatttar  baffùida,  il 
voulait  partir  pour  accompagner 
le  prince  (ti.  104).  j^fi*  Pj^l 
e>jj«w  «Jy  ôra-nj  me/tj- hantar 
pîdarg  wrmua-iia,  tous  les  gens 
de    l'escorte    s'en    retournèrent 

01/.). 

J^*J>  'ter- hantar,  qui  est  porté, 
conduit;  qui  est  couché,  étendu 
sur  le  sol.  ^JU  ^jJta^JuJ^;  ter- 
hantar  di-âtaa  papa n  ,  porté 
sur    une    planche    (J/.).    J^*J> 

wwiOyu»    ter -hantar   seperti 


mayet,  étendu  comme  un  ca- 
davre (3/.).  ^  jLî  J^J  j\ 
^>>  ^  I  m  ter- hantar  tiàda 
kabar  âkan  dirî-na,  il  était 
couché  sans  connaissance  (£. 
125). 

^jUl^jc*  meiy-hantâr-i)  ac- 
compagner q.  q.,  conduire  q.  q. 
quelque  part.  j^lf  JUw  &ij**> 
£  \9  dt-hantar-ï-na  sampey  Ica- 
liïar  pôgar ,  il  la  conduisit  jus- 
qu'en dehors  de  la  clôture  (S. 
Ih'd.  28). 

,yj^y**  mevg  -  hantar  -  ibui, 
porter,  condirire  ou  envoyer  q.  ch. 

/><i  meiy -hanta r-kan  makân-an 
àka?i  dîa,  je  lui  porte  à  manger 
(A.  104).  Jj/i  Jj^.  JJ^/l 
jly^J  JUil  ôArw  hendak  mag- 
hantar-kan  putrï  ïtu  dahTdu, 
je  veux  d'abord  conduire  la  prin- 
cesse (B.  72).  ^ZJ*  ji'JW 
xO  ^^1  Pjj  adâ-lah  kttameig- 
hantar  -kan  bUrga  amas  hi- 
#ia?n,  nous  avons  envoyé  une 
fleur  d'or  à  Siam  (en  signe  d'hom- 
mage) {Lett.  Mal.). 

J*^*&  peiq-hantaTy  qui  porte 
ou  conduit,  porteur,  conducteur. 

c)jlll*  hantar -an  y  qui  est 
conduit,  qui  est  porté  on  en- 
voyé; dépntation,  envoi. 

C)j\Zà>j>  ber-hantâr-an,  celui 
qui  est  envoyé,  ce  qui  est  porté: 


cSJUb 


••     \  • 


195 


i  est  conché,  étendu. 
?  »L*  e>^-w  4a  -  rfwâ  -  fia 
her-hantâr-an ,  ils  furent 
»  à  deux.  <jL  £j  J&  O-k 

«A*  O^  aI^O^j  badàn 
yaig  mâti  ber-hantâr- 
\h  seperti  bâtavg  ber- 
-tindeh,  les  cadavres  de 
eux  qui  étaient  morts  se 
ient  amoncelés  comme  des 
e  bois  (M.). 

****  pevg-hantâr-an ,  ac- 
;  porter,  d'envoyer  ou  de 
re:  envoi,  accompagne- 
conduite. 


handey,    compagnon, 
î,  ami,  camarade.  ^)y  — 
/  tûlan ,  compagnon ,  ca- 
î.   9*\j  —  handey  râja,   ; 
îpagnons  d'un  personnage  ; 
—   £  \jje^.j9  ber-xidrâ-   \ 
andey,  qui  sème  la  dis-  j 
entre  les  amis.  jA±Jûfe   >  : 
$lj  hey  handey-hu  tiâda  '• 
\an,   ô  mon  ami,  il  n'en  i 
s  ainsi  (B.  64).  y*)^*** 
J£-»  di-parggil-na  segala 
1-na,   il  assembla  tous  | 

lis  (J/.).  erV^-^cA* 
handey  tûlan -fia,  avec 
imarades  (Cod.  Mal.  390). 
ûfc^j  ber -handey -handey, 
ois,   être  camarades  cn- 


O  AJb  hindi,  Hindoustah.  £>^l 
—  ôrarg  hindi,  gens  de  l'Hin- 
doustan. 

Ce  mot  a  le  même  sens  que 
^xlfe  h  indu. 


*<***»  hindu    (Pers.),    indien. 

—  Pj^i  ôrarg  hindu,  un  indien  : 
un  sectateur  du  culte  dcBramah. 

—  cr"V  bahâsa  hindu,  les 
langue  de  l'Inde.  —  y>  benïïwa 

hindu,  l'Inde,  ^wl^  ita  ^Jûî  j] 

jiir^iy  J^i^li  jX&>  la  pandey 
dàlam  bahàsa  hindu  ià-ïtu 
bahâsa  kllig ,  il  était  savant 
dans  la  langue  de  l'Inde,  à 
savoir  dans  la  langue  Teiinga 
(77.  Ab.  8). 

[Jav.  Sn*o\  hindu.] 

JjAJb  hendak,  vouloir,  avoir 
envie,  avoir  dessein:  désiré, 
voulu.  «JijL  y*£\  AîjûJb  hendak- 
kah  argkaw  mari,  voulez-vous 
venir?  ùf  ù\j  jjl  JXM  ^1 
ia  hendak  lâri  tiâda  bïïleh, 
il  veut  courir,   il  ne  peut  pas. 

^ra/a  âwaA  raja-râja  yavg  hen- 
dak memânafi ,  tous  les  jeunes 
princes  qui  voulaient  tirer  de 
l'arc  (R.  28).   jk*>*  f^  ijj^ 

•LxiS  O^i  Jî-***  _y  ^  mô>e  a^?7- 
kaiv  di-mii  âku  hendak  ber- 


13 


196 


kâta  ka-pada-mu,  venez  ici, 
je  désire  vous  parler  (R.  88). 

samâna  Itu  hendak  âknn  ham- 
ha,  Laksamana  me  voulait  (por- 
tait ses  désirs  sur  moi)  (A'.  86). 

On  se  sert  aussi  de  JjJû* 
hendak  pour  exprimer  l'impéra- 
tif et  le  subjonctif.  ,jù  àUjû* 
^Jjlo  hendak-lah  dia  mûri,  qu'il 
vienne.  J^^  C>y  àjiXJ^  hendak- 
la  h  titan  dit  du  k,  veuillez  vous 
asseoir.  ^-^  w*x>  bagïtu  hen- 
dak-îia,  voilà  comme  il  doit  être, 
qu'il  en  soit  ainsi.  &\y  j  dJiîjûfe 
<£***  ù*bJO  hendak  -  /ah  di- 
hawâ-na  di-hadàp-an  hakhn, 
qu'on  le  conduise  -  devant  le 
magistrat  (M.). 

Quelquefois  JJÛ*  hendak  in- 
dique le'  futur,  comme  notre 
verbe  vouloir.  JjU  J-M*  ^j\  JICS 
tatkâla  ïa  hendak  màti,  lors- 
qu'il voulut  mourir,  lorsqu'il  fut 
pour  mourir  (//.  Ab.  167). 

Avec  J-X^  hendak,  le  verbe 
Jjj*  pergi  est  souvent  sous-en- 
tendu. jiîJ  &  W  Ji-***  hendak 
ka-manà-kah  tûan-ku,  où  mon- 
seigneur  veut-il    aller?   Oy  ^1 

jâlan  hendak  ka-ostâna,  il  mar- 
cha, voulant  se  rendre  au  palais 
{M.  131).  jA  J^S  ô\S  JX± 
hendak  ka-mâna  k'tta  i?u',  où 


allons  nous?  (R.  112).  OU^p 

ô\S JX±  Ob  £b  OiV^  dm     ! 
mâna  pràhu    ïni  dâtarg  dân 
hendak  ka-mâna,  d'où  vient  ce 
bâtiment  et  où  va-t-il?  (V..4J.. 

JJjûfÂ*  ?nerg-he)idak,  vouloir, 
désirer  quelque  chose.  <JL-fy 
^Jj^-j  Ab  Jr^U  JJJÛ^j**  baraig- 
siôpa  mevg  -  hendak  mâsuh 
dàlam  suwarga,  quiconque  veut 
entrer  dans  le  ciel  (A/.  S.  197). 

£*  Jûy**  me vg  -  hendak  -  Awn, 
vouloir,  désirer  q.  ch.  C**\  mj£ 
^yàXJ*  j>\  baju-mu  itu  àlcu 
hendak  -kan,  je  désire  (ache- 
ter) vos  habits  que  voici  (Sd. 
Ab.    99).    £   ç^j  J.I  J& 

^j^j  j  fc^ju»  ^yiXJ^  segala  ànak 
raja-râja  yang  hendak-kan  nia 
dëwt,  les  jeunes  princes  qui  vou- 
laient Sita  Déwi  (pour  épouse) 

JX$  ka- hendak,  volonté, 
désir,  intention.  Cjjy  ^U  *■*•* 
Oy  J-^v  hamba  mâu  tïïrut  ko- 
hendak  titan,  je  veux  suivre 
votre  volonté. 

J XJy  b er  -  ka-  hendak,  qui  » 
la  volonté ,  qui  veut,  qui  désire. 

Oy  tiadâ-lah  hamba  ber-ka- 
hendak  âkan  ka-rajà-an  tûan, 
je  ne  ddsire  pas  votre  royaume 

(IL  69). 


ÀJb 


197 


merga  -  hendâk  -  t) 
sa  volonté  ou  ses  désirs 
q.  on  sur  q.  ch.  y  y  w%*fc 

îJL  JiJ>  Ab.>  OUwd  jP3 

>  ^  Cy  hamba  ber  -  fem</ 
t    laksamàna    dî  -  dalam 

m 

moka  hamba  pun  di-ka- 
k  -ï-iia,  j'ai  rencontré 
mana  dans  la  forêt,  alors 
>orté   ses  désirs  sur  moi 

Oûy*4  merga-hendak-kan, 
r  obtenir  q.  ch.  ^Ùj*  sJ\y> 
$  y<£\  brâpa  harga  aig- 
:a-hendak-ka?i,  quel  prix 
>ulez  -  vous?    (£w/.    Ab. 


hendap,  s'accroupir,  se 
•  derrière  quelque  chose. 
Uûà^î  ter  -  hendap  -  lien- 
|ui  sont  blottis  (en  parlant 
nrand  nombre)  (À7.). 
Jav.  vnrmtajs  handap  et 
vntpvtfs  handap j  bas.] 

>  henderàrg?  se  trouver 
é  sur  un  côté  (Pij\).  ^ylSo — 
*rhrg  ka-kânan  ,  être  cou- 
ir  le  côté  droit. 

mbâya,  absolument,  sur- 
tout à  fait,  ^c^  —  hu- 
jàtgan,  gardez -vous  sur- 
le.   J^^l-ùèU^U 


h  u  baya  jâvgan  sa-ôranj  lûput, 
qu'il  n'échappe  absolument  per- 
sonne. £  lo  jLî  ^c^  dhr* 
&\jJû  hubaya-hubôya  jâigan 
tiâda  katâ-kan  ka-padà-ita, 
et  surtout  ne  manquez  pas  de 
lui  dire  (R.  135).  AjU^l^ 

baya-hubâya  jâuh  al  eh  kâmu 
deri-pada  perampûan  yavg  tua, 
par-dessus  toutes  choses  garde- 
toi  d'une  vieille  (3f.). 

XJbJhibaf  (Ar.  w*fc}),  don,  présent. 
£j  j\X*>  jSc>  ^3  çjîù  g  £>lj 

^jûSl  bàrarg  yarg  dî-  trima 
derganakadsandâra  yargfâsid 
âtaw  dengan  hîbat  fâsid  tiâda 
dlamàn  àkan-dia,  celui  qui  a 
reçu  en  gage,  ou  comme  don,  un 
objet  de  peu  de  valeur,  n'en  a 
pas  la  responsabilité  (D.M.  39). 
^yJL^jL  merg-hibat-kan,  faire 
un  présent  de  quelque  chose 
(D.  M.  46). 

JUb  hablùr  (Pers.  j^j  belîlr), 

cristal.  jLk>  Oj^  v*r^°  sifat-îia 
warna  hablitr}  elle  est  de  la 
couleur  du  cristal  (S.  Bid.  21). 


/»*+&  humum,  v.  /y>  A 


umum. 


!     ~ 


A*&  hitnmat  (Ar.  >),  caractère, 
naturel,  inclination,  penchant: 


108 


Ajb 


Jy+ 


.  i 


opinion ,  sentiment.  £-*>  jt[  — 
ht'mmat  yary  tùggî,  caractère 
noble.  X&+*  ^ïdergunlrimmnt- 
hîmmntj  avec  attention.  j)£+h  J3 
pada  himmat'kuj  à  mon  avis 
(3/.).  w«+fc  i*A»  Juw  àILxJ  tiadà- 
la  h  sampey  himinat  hamba ,  je 
n'ai  pas  encore  pris  mon  parti 

(-V.). 

D'après  le  Makôta  raja,  ce 
mot  signifie,  noblesse  de  senti- 
ment, grandeur  d'âme,  /p  U~«  j£ 

uatâ-kan  prl  hhnmat  yary  benhr 
itu ,  explication  de  la  vraie 
grandeur  d'âme  (3/.    /£.    162). 

4=*»  So\  <u*>  j]  0%UJt)  tanda  ka- 
vivlt'â  -  <w?  r//7w  &«  -  besâr  -  aw 
Ârawy  ?/rtfl/  w/<rc  baiysdwrm  ada 
ht'mmat  itu  jtia7  une  marque  de 
la  grandeur  et  de  la  gloire  qui 
doit  caractériser  les  rois  de  haute 
extraction ,  c'est  la  noblesse  de 
caractère  (3/.  R.  163). 

i+*>ji  ber  -  kimmat ,  qui  fait 
attention;  qui  a  de  la  grandeur 
d'âme,  de  la  noblesse.  jJuU^* 
À+fc^j  ^jP^^lW.  men-jdlan-kav 
xâtur  dergan  ber-himmat,  jouer 
aux  échecs  aviBc  attention  (Kl.). 

*+*j>  j*J     bemiâga    itu    bïikan 
lâilç    âka?t    segala    raja    yanj 


her~  himinat,  le  commerce  n'est 
pas  digne  d'un  roi  qui  a  Time 
noble  (3/.  H.  165.. 


hampa;,     vide ,    ereni. 

yAf*s\j  —  hampa  tâ?yan-na,  il  a 
les  mains  vides,  ^jIS  —  hampa 
pddiy  la  balle  du  riz  lorsque  le 
grain  n'y  est  plus.  —  «j  j$ 
pàdi  yarg  hampa ,  les  tiges  du 
riz  après  qu'il  a  été  battu.  jU 
—  ijj\&*  tiga  jârt  hampa j  vide 
de  trois  pouces  (en  parlant  d'nn 
tonneau)  (M.). 

îu>»*>  hampa-hampa}  à  vide, 
en  vain,  les  mains  vides.  jJftLî 
tu^  £j  y  \  tiâda  kâmu  âkan 
pergi  hampa-hampa ,  vous  ne 
partirez  pas  les  mains  vides 
(B.  89). 

y  \î*yM.m  mevy  -  hampà  -  tan, 
vider  quelque  chose,  faire  le 
vide  quelque  part.  à\£] Uu*  jl jll 

hampâ-kan-lah  ï$î  bnyurgm 
ka-dâ-lam  bakhs,  elle  vida  m 
cruche  en  versant  l'eau  dans  les 
canaux  (B.  33).  y\*+k  *Xl£/ 
^Jo  marika-ïtu  hampà -kan 
kâroig-na,  ils  vidèrent  lenw 
sacs  (B.  71). 

Jytjb  hemptUur,  la  moelle 
des  plantes,  lorsqu'elle  est  douée 
et  flexible,  p.  ex.  celle  du  Bureau. 


-A 


199 


Le  trognon   de  certains  fruits* 

i 

comme  du  xampadak,  du  narg-   ! 
£a,  etc.  (P.  Deic). 

On  trouve  aussi  J^y  pûlur. 


-A 


hinipuk,  mutilé,   estro- 
pié [Or.). 


«•   * 


hamput ,    s'accoupler, 
coi're. 

[Bat.  ">oc\— sg\  ampu t.] 


-  * 


hempef  =  SJu\  impïty 
serré,  pressé;  être  serré.  '^ï 
^sfc  ^IjUjbj  lâlu  di-hempet-na 
tâigan-ua,  il  lui  serra  les  bras 
(parlant  d'un  lion  qui  met  ses 
griffes  sur  les  bras  de  q.  q.)  (KL). 
^Jkli^nm  merg-hempet-Jcan, 
presser  quelque  chose,  serrer 
q.  q.  j;\  J*~  jU  jêj  ^fa-èo 
^jA  di-hempet-kan-îia  dergan 
tïlam  snmpey  la  lemhs,  il  le 
pressa  tellement  sous  le  matelas 
qu'il  Tétouffa  (AV.). 

[Jav.  *jn*iLt*?nf\  hempet,  em- 
barrassé, obstrué.] 


brûwarg,  fiel  d'ours,  nom  d'une 
plante  (bntcea  sumatrana). 
Cette  plante  est  employée  en  mé- 
decine contre  la  colique  (M.). 

[Jav.  vnn~in)\  amperu.  Bat. 
—x"?  pogu.  Day.  pero.  Tag. 
et  Bis.  V*C  apdoMnlg.aferu.] 

vJ^XÂJb  hampedàl,  le  gésier 
des  oiseaux,  la  musette  ou  premier 
ventricule  du  veau  (M.).  fU  — 
hampedhl  hâyam,  la  noix  ou 
la  partie  du  ressort  d'un  fusil 
garnie  de  deux  crans,  qui 
s'engrènent  dans  la  mâchoire  de 
la  gâchette.  fU  -  hampedhl 
hâyam,  nom  a'une  plante. 

On  trouve  aussi  JjJul  am- 
pedhl. 


hampedu,  fiel,  la  bile. 

A 

—  i&Lpexhh  hampedûy  rompre 
la  vésicule  du  fiel.  —  ç-y  bu- 
uxirg  hampedûy  ôter  le  fiel  (d'un  • 

pOÎ8SOn).    jAÎ.h  Jl5j j  Jjtlî  ^ij 

ter-lâlu  pâhit  deri-pada  ham- 
pedûj  plus  amer  que  le  fiel  (H. 

A  I 

Ab.  41;.  PjJl  jXa+*>  hampedu   . 


hampedàs,  le  foie. 

—  J^S  L*  sa  kit  hampedhs,  mala- 
die du  foie. 


hfonpun,  assemblé,  ras- 
semblé, réuni;  être  rassemblé. 
^j*+hj>  ber-himpun ,  qui  est 
rassemblé,  qui  se  rassemblent, 
se  rassemblant.  c>]^cw  àJljL> ->  JL 
maka  ber-himpvn-lah  samuâ- 
na,  or  tous  étant  rassemblés 
(H.  Ab.  32).  àIjuJ^j  £.[>  Lïj 
Ç-yiï  rayât,  ràja  ber-himpun- 
la  h  di~pâdaiy}  les  troupes  du 
roi  se  rassemblèrent  dans  la 
plaine  (M.). 


200 


merg-hïmpun ,  faire 
l'action  d'assembler,  de  rassem- 
bler, de  réunir. 

^vJUfr»*  merg-himpun-ka?i, 
rassembler,  réunir  ou  assembler 
q.  ch.  JxLt  jXJUy**  JXM  w^> 

?tA^  <J^  haniba  hendak  merg- 
himpun-kan  segala  ânak  raja- 
râja,  je  veux  réunir  les  jeunes 
princes  (B.  19).  ^^Ju^jL  $\ 
ytfày  J&*>  àkan  merg-hîmpun- 
kan  segala  tïllarg  -  na ,  pour 
réunir  tous  ses  os  (H.  80). 
£  I-V-/  Ota  ^V»A»fr«L«  merg-htm- 
pun -  Ican  dan  mem  -  6ecfô  -  kan, 
combiner  des  objets  et  les  sé- 
parer (M.). 

^VIÊJbyif  mem-per-himpun- 
kan,  faire  réunir,  faire  que  des 
choses  se  rassemblent.  J£*>  à\L\j 

*****  y^y**  "**^  £y>*iijbji  ->  w^>^  1 
bôik-lah  segala  àyer  ïtu  di- 
per-htmpun-kan  ka-pada  sud  tu 
tampat,  que  les  eaux  soient  ras- 
semblées en  un  seul  lieu  (/?.  1). 

j^jjji+Jb  himpûn  -  an,   assem-  ; 
blée,  réunion.  I 

ijjyufc^  per-himpûn-an ,  ce 
qui  est  rassemblé,  rassemble- 
ment,   congrégation,     réunion. 

^J^y  JJûej  dân  àkanper-htm- 
pùn-an  segala.  âyer  itu  dï-parg- 
gil-na  laUt-an,  et  il  appela  Mers 


toutes  ces  eaux  réunies 

aUI  ïiuo  —  per-hxmpTin 

fat  allait,  la  réunion,  Yen 

des  perfections  de  Dieu. 

[Jav.  «Moi ~iw|*  himpw» 
v>«c\— — ^\  émpun.  1 
Bis.  .Xvt*>  ejpow.] 


A  A 


liampar,  tendu,  < 
déployé. 

^JLjbji  ber-hampar ,   < 
tendu,  qui  «'étend. 

meig-hampar, 
étendre. 

^JLj^j  ter-hampar ,  q 
a  étendu,  que  Ton  a  d< 
^Ju^jj  ^u  O^L»  sepert\ 
ter-hampar ,  comme  une 
de  toile  étendue  (5.  Ma 
JUil  JIj  ^j-j  I  jytj^J  AÀJâf 
yW/  ter-hampar  di-ÎUai 
'du,  on  avait  étendu  dei 
sur  (le  parquet  de)  la  sali 

jîjli^jt*  merg  -  hamj, 
étendre  sur,  couvrir,  jjjlii 

pâr-i  ôrarg-lah  deri-paà 
madâm'y  et  on  l'avait  te 
tapis  (SW.  /ir.  20). 

^jk+yM*    merg-hampa 

A 

étendre  quelque  chose,  p 

^>  ^^.  jy  jj 

wia&a  bïïrurg  kuntul  it 
meig  -  hampar  -  kan  sàyc 


201 


-    A"       I 


làdeggug  le  héron  déploya  ses 

«les  (M.). 

i/i+bjif  mem  -per  -  hampâr, 
faire  étendre. 

j^i+kAtinem-pei*- hampâr -i, 
faire  étendre  sur,   faire  couvrir. 

lyJUbjif  mem-per-hampar- 
Ican,  faire  étendre  q.  ch. 

^JL^A»  peig  -  hampâr ,  qui 
étend,  ou  sert  à  étendre. 

ôJJlJ*  hampâr  -  an,  tapis, 
étoffes,  dont  on  garnit  les  meu- 
bles   ou    les    planchers. 

ï*jJl  «j  c>;l£»*  tampat  per- 
jamîi-an  ïtu  telhh  di-ïsi  dergnn 
hampâr-an  yarg  indah-indah', 
et  la  salle  du  festin  était  tapissée 
d'étoffes  précieuses  (1LD.  143;. 

Ôj\jl+*  kârna  nagrï  ka-dîia  ïni 
jâdi  sâtu  hampâr-an,  car  ces 
deux  pays  peuvent  être  consi- 
dérés comme  un  seul  (3/.)- 

Ojl+hf  ber- hampâr-an,  qui 
a  des  étoffes,  qui  est  tendu 
d'étoffes. 

C);lAj^S  per- hampâr-an,  qui 
a  été  tendu  d'étoffes. 

ôj\*+ye  perg  -  hampâr  -  an, 
action  de  tendre,  d'étendre, 
extension,  déploiement. 

[Jav.  et  Sund.  vn™ S\  ampar. 
Bat.  trpact — t%K  ampar,  épar- 


pillé. Mak.  ~?~)zs  apara.  Day. 
ampar.] 

Jijb  hanvpir,  près,  auprès, 
proche,  joignant,  presque,  à  peu 
près.  —  y\  AjU-  jâuh  Stair 
hampîr,  loin  ou  près.  *-~*»  — 
hamptr  slavg,  un  moment  avant 
l'aurore.  jL  $\  ^  g  ^1 
ôraiy  yaiy  hamptr  âkan  mâti, 
un  homme  à  l'extrémité.    ^$1  j! 

hampir  pada  allak  taâlâ,  il  est 
le  plus  près  de  Dieu  (M.  IL  172). 


il  sa-telàh  hamptr-lah  sam- 
pey  ka-pïïlaw  lavgkapUri  tem- 
boh  ïtu,  alors  le  mole  arrivait 
presque  jusqu'à  l'île  de  Ceylan 
(R.  140). 

J*-*/  ber-hampir,  qui  appro- 
che, qui  est  près. 

sJX+if*+merg-ha.mpir,  appro- 
cher, faire  l'action  d'approcher. 

^  p*A***  à^v.  ^  la  ber- 

jâlan  mevg-hampir  Içaum  ïtu, 
il  marcha  en  s'approchant  de 
ces  gens  (Ami'r  Uamza  231). 

J^y  ter-hamptr,  qui  est 
approché,  qui  est  près. 

J^jJl+vm*  merg-hampïr-i,  ap- 
procher de  q.  ch.,  venir  auprès 
de.  c^r-*  —  mevg  -  hampîr  - 1 
nagrï,  s'approcher  de  la  ville. 
&tj*+*  aJIjuJ  jU    mnka    tiadâ- 


202 


(U* 


lah  hampir-i-ua ,  et  il  ne  s'en 
approcha  pas  (//.  141).  àIIpU* 
JXjI  Jô  ijtf*+*j*v  jargon  -  Uih 
kdmtt  hampir  -  t  pada  ïtu, 
garde-toi  de  t'en  approcher  (3/.). 
J^A+yg*  m eig  -  h amp ir  -ka n , 
approcher  q.  cli.,  faire  approcher. 

dergan  merg-hampir-han  padâ- 
ku  sega/a  ôrarg  bâik,  en  faisant 
approcher  de  moi  tous  les  hom- 
mes de  bien  (3/.  ]{.  87). 

ô/A+fe  hampir  -  an,  •  proxi- 
mité. 

Ô^JuJb^  bfir-kampïr-an,  qui 
est  près,  à  proximité.  J*j|  ^j^j 
O^i  ^CO  O^JuJb^  nagrl  îtu  ber- 
hamptr-aii  dergan  lâvt,  ce  pays 
était  situé  an  bord  de  la  mer 
(3/.). 

[Jav.  vnriSts  hampir.  Day. 
ampïr.] 

lljb  hanipelàm  =  Aif  wa  w- 

pelhm. 

«JuUb  Jimnpelàs,    le  /c*/s 

politoria,  dont  les  feuilles  rudes 
servent  à  polir  le  bois ,  et  sont 
par  cette  raison  appelées  en 
plusieurs  endroits  J^-y  0^1  J 
f&t?f  a  gôsofc.  àoJS  —  hampe/ a  s 
gàjah,  espèce  du  même  genre, 
dont  les  feuilles  sont  plus  rudes. 
^yy»  —  hampelhs  sû/cun,  nom 
d'une  autre  espèce  dont  les  feuil- 


les sont  moins  rudes.  Employé 
comme  verbe  ce  mot  signifie, 
poli,  être  poli,  rendu  uni. 

ijJJuyA*  meig-hampelhs,  po- 
lir, unir;  raser,  (d'une  ville  prise) 
{KL). 

[Jav.    (uri^tfti x*j\    rempelm. 

Sund.  vn&ilin.ijjii\  ampelas.  Bat. 
*r>'oc\—>K<-t^\a»ipola#.  Mak. 
/-**,j-o«>  ampallasm.] 

juBtfc  hampas,  jeté,  lancé,  se- 
coué ;  être  jeté,  être  lancé,  fy 

AfcT  £,  ^^  e^X  £ 
At/-?gra  yrrw/  di-  peghrg-iia  di- 
/uimpas-iïa  bûwarg  ka-tânah, 
les  fleurs  qu'elle  tenait  à  la  main, 
elle  les  jeta  à  terre  (3/.). 

u«**ï**  merg-hampas,  jeter, 
lancer,  secouer.  \&/*\  u-tn«« 
merg-hampas  ïkor-iïa,  en  se- 
couant sa  queue  (Exer.  134). 

^JU*y  ter-hampa*,  qui  est 
jeté,  que  l'on  a  lancé.  p^J" 
yio  ^Juày  bâgey  fcâxa  ter- 
hampas  di-  bâtu ,  comme  do 
verre  lancé  sur  des  pierres  (A/.). 

v^~î*v«*  meig-hampas-kan, 
jeter,  lancer,  secouer  q.  oh.  j\ 

la  pûn  ber-trïyak-trïyaJe  don 
merg-hampas-kan  diri-na}  il  se 
mit  à  crier  et  se  jeta  à  terre 
OR.  60).  J^/^f.t.JojL 
^)U  «xiS  mcr&a  dt-hampas-kan- 


203 


'rbaw  ïtu  Jca-pada  bâtn, 
ce  buffle  contre  une  pierre 
06).  jJi  ^^Juio  j*\J 
t  dï-hampas-kan  ombak, 
vire  était  secoué  par  les 
»(F.  Ab.  12). 

.t.  **>«cx\— 2~\  ompas.] 


hampas,  le  résidu  d'une 
dont  la  partie  qui  avait  de 
eur  à  été  extraite ,  comme 

ce  qui  reste  de  la  canne 
re,  lorsqu'elle  a  passé  par 
>nlin,*   raclure,   épluchure. 

hampas  kahwa,  du  marc 
*é.  yj  —  hampas  tebu,  ré- 
e  la  canne  à  sucre. 

nd.  vn&i~ijjrp  hampas*] 
hampns  =  ^l*  hâpus. 

Mmptis,  jardin,  terrain  | 
5,  champ  (A/.).  ! 

trouve  aussi  ^^-ju!  impus. 

mriba,  serviteur,  vassal  : 
)i.  p--lj  —  hamba  râja7 
rviteurs  du  roi,  ceux  qui 
iu  service   du  roi.    X+*> 

l-mu,  ton  serviteur.  —  Jy 
xamba,  Monsieur,  Monsei-  ' 
^Jy  wn4À  hamba  tûlan, 
npagnon  de  service.  a*jO 
kcLsth  pada  hamba, 
;-moi.    —    a^j    rûmah   \ 


hamba,  ma  maison.  iJjj  &y  — 
Jr>»  Ol->  hamba  pana  blni  dân 
ânak,  ma  femme  et  mes  enfants. 
J*il  «_*+*  jJlS  ka-pada  hamba 
ïtu,  cela  est  pour  moi. 

wv>  hamba.   s'entend  aussi 

» 

de  tous  les  hommes  à  l'égard  de 
Dieu.  aUI  «~%**  J&  segala  ham- 
ba allah,  le  genre  humain,  tous 
les  hommes,  <y\  C/*^:  ^yj* 
àDI  <^%*Jb  ^&  per  -  bûwat  Ica- 
bijïk-an  âkan  segala  hamba 
allahy  faire  du  bien  à  tout  le 
monde  (M.  IL). 

wvgJ^i  ber-hamba,  qui  a  un 
serviteur.  «-*♦*,»  ^j  u^f  ber- 
jâlan  dûa  ber-hamba,  voyager 
accompagné  d'un  domestique. 

v^v^aj  di-per  hamba,  devenu 
serviteur,  qui  est  soumis  (corré- 
latif  de  <i>yj*<*  di  -  per  -  tûari)  ; 
comme  pronom:  je,  moi.  fs\ 
Jol  a^u  v^jKySj  aigkmv  di-per - 
hamba  ka-bâwah  âdïk-mu,  tu 
seras  soumis  à  ton  frère  puîné 
(B.  42).  >~+*}±  v-/lj^  iJI  ry?a 
jaicâb  di-per-hamba ,  que  ré- 
pondrai-je?  (litt.  que  répondra 
votre  serviteur)  (S.  Mal.  203). 

^L^i  ber-hambâ-kan,  qui 
soumet,  qui  humilie.  /A^y 
c)LXaj  xp  ber-hambâ-kan  dtri- 
mu  ka-padâ-na,  vous  humilier 
devant  lui  (M.). 


204 


i^Ub 


î)*l  ■»¥»»*»  hamba  -  hambà  -  an, 
servitude.  p-J*  c>y  0^»»y>^ 
hamba-hambâ~an  pûna  karja, 
œuvres  de  servitude,  œuvres  ser- 
viles  (P.  M.). 

Ù^Uj^S  per-hambâ-an ,  ser- 
vice, servitude,  esclavage,  ^li** 

^  oV/  -^  ^  cA1 

OUaJ^  Ol^  mpâya  lUput-kav 
kâmi  deri-pada  per-hambâ-av 
dosa  dân  sëtâit,  pour  nous  ra- 
cheter de  la  servitude  du  péché 
et  du  démon  (P.  3/.). 

£  Lj^if  mem-per-hambâ- 
kan,  faire  servir,  réduire  q.  q. 
à  l'état  de  servitude. 

£  Ljb^u  be-per-hambâ-kan, 
qui  soumet  q.  q. ,  qui  fait  q.  q. 
serviteur,  ou  qui  l'admet  pour 
serviteur.    ^U   jXjy    A-J    jU 

lïlî  ^  L+^ju  moka  tiâda  tâa?i- 
ku  nuiu  be-per-hambâ-kan  pâ~ 
tek,  or  monseigneur  ne  veut  pas 
nous  avoir  pour  ses  serviteurs 
(Stil.  Ibr.  21). 


*+ 


[Jav. 


»<n&i\      hamba* 
amba.] 


Bat. 


4j>-Ljb  hambâœanj,  grosse 
espèce  de  mangue,  nommée 
aussi  mangue  des  chevaux  (rnan- 
gifera  fœtîda).  i&X+h  by  j.*~\+t 
sa-beshr  bûah  kambâ-xavg}  de  la 


grosseur   d'une    mangue  de  1^ 
grosse  espèce  (Z7.  />•  237). 
[Bat.  ^>«c\0^2s  ambasaiy.] 

jj\**lb  hambàru  ou  ÇtUà 
hambârurg,  revêtement  des 
bords  d'une  rivière  (Z.). 

P^)Ljb  hambàrury,  v.  ^jL* 

hambàru. 

JL+fc  liambôlaw,  nom  d'an 
grand  arbre  (dipterocarpea)^\ 
fournit  un  excellent  bois  pour 
faire  des  mâts.  —  Laque.  Py  — 
hambâlatr  bûiya,  un  bois  qui 
sert  à  faire  des  meubles. 
On  trouve  aussi  J\>   bôlaw, 

yLt  mertibâlaw  et  yU   mâlav. 
[Sund.  «/n«yi»4\  ambalu,  laque.) 

AJLjb  hunibâlarg,  tombé,  cul- 
buté. £U*  ùb  J,L  ^j 
di-jadï-îia  mâbuk  dân  kumbâ- 
larg,  ils  étaient  devenus  ivres  et 
étaient  tombés  à  la  renverse 
(M.).  —  ytf  kâyu  humbàUty, 
nom  d'un  bois  bon  pour  faire  des 
meubles. 

7^*+*/  ber-humbâlaig}  qui 
tombe,  tombant,  tomber.  tiffi) 

ïtu-pun  ber-humbâlarg-lah  ka- 
lûar  deri  dâlam  lôbarg  hïdufg- 
na,  elles  tombaient  en  sortant 
de  ses  narines  (/?.  145). 


«jL+fA*  meig-humbâlcwg ,  se 
renverser. 

*àL+*y  ter-humbâlaiy,  tombé, 
renversé,  que  l'on  a  jeté  par 
terre.  *ta>  v^^u  «lU^;  ter- 
humbâlaig  kapalà  -  fia  di-  ta- 
nahy  sa  tête  était  tombée  à  terre 
(A.  146). 

^jJL^JL  mevg-humbâlavg- 
Jeaiij  faire  tomber,  renverser 
quelque   chose,  jeter   à  terre. 

s^±2Lj>ï  JUjI  àj'IS  £]  eri£iô 

di-targkap-na  ânak  pânah  Uu 
di-humbâlarg-kan-na ,  il  saisit 
ses  flèches  et  les  jeta  à  terre  (d/.). 
i^OL»fe  humbalâig-an,  chute, 
culbute;  chute  ou  culbute  de 
plusieurs  (KL). 

^^L+kj*  ber-humbalàig-an, 
ce   qui    est   renversé,    qui    est 

tombé  a  terre.   àJlp^Ljv  &$& 

*  * 

Çjlî  à*0  kajpalâ  -  ?7a  ier  -  Aww  - 

halàvy-an-lah  di'-tergah  pâdaig, 

leurs  têtes  abattues  gisaient  xlans 

la  plaine  (M.). 

[Jav.  unz<iivt\hambalaTy,)§t£T> 

Sund.  cnrltN  balary ,  jeter.  Bis. 
Oj^  balarg  y  jeter  des  pierres, 
lapider.] 

|C*Jb  hambey,  source,  origine, 
racine.  —  ^  I  âkar  hambey ',  la 
première  origine,  la  première 
racine.  yiU  ^ly.  ^-^j  \  âkar 
hambey    bahâsa   malâyu,    les 


205 

racines,    les    radicaux    de    la 
langue  malaise  (//.  Ab.  48). 

,*♦*«*  merg- hambey,  remon- 
ter à  l'origine,  chercher  la  cause. 


v.  .  c*\  umbi. 


Mnibaw  =  J&*  paiggiL 


1    •• 


hambat,  poursuivi,  at- 
teint,  arrêté,  obtenu,  persécuté. 
CJ\ç-j^èkL*h  hambat- lah  ôrarg 
Uu,  poursuivez  cet  homme  (litt. 
soit  par  vous  cet  homme  pour- 
suivi). b»*y+  JX*jo  Cyu*  sepertï 
di-hambat  mîisuh,  comme  q.  q. 
qui  est  poursuivi  par  l'ennemi. 
^pj  JUil  jL"  Çjj\  er^*0  jfl  ^* 
^jP-X»  maka  lâlu  di-hambat-na 
ôrarg  tiga  Uu  deigan  padàrg- 
na,  alors  avec  son  épée  il  tint 
les   trois    hommes    en    respect 


meig  -  hambat,  pour- 
suivre,  persécuter,  arrêter,  bar- 
rer. Çjj\  jjU  J^*v««  merg- ham- 
bat hâti  ôraigy  gagner  le  cœur 
des  gens  (IL  Ab.  382).    j;\  ôh 

dàn  la  meig  -  hambat  -  lah  ka- 
blâkarg  -  fia  sa  -  jâlan  tïïjnh 
hâri,  il  le  poursuivit  pendant 
sept  jours  (Ii.  40). 

J^Jbjif    mem-per-  hambat , 
faire  poursuivre. 


206 


f& penj-hambat,  qui  per- 
sécute,  persécuteur.     Aj  {/\$\ 

J^é  c^l*  Albl  Jlfjjyo  âku 
lui  yaig  dahûlu  kâla  adà-lah 
sa-ôraiy  petg-hambat ,  moi  qui 
ai  été  autrefois  un  persécuteur 
(N.  341). 

û^n*5  j>e?g-ha?nbât-a?i,  ac- 
tion de  poursuivre,  de  persécu- 
ter, pousuite  (IL  F.). 

^îW^9  per-hambât-an,  être 
poursuivi  ;  persécution. 

^jJU^L^ji  />*>/•  -  hambat- 
hambât-an ,  qui  se  poursuivent 
mutuellement,  se  poursuivre  réci- 
proquement. JX*Jy  JJ;^*  Jjjl> 
^ïL»^  banak  ber-lâri  ber-ham- 
bat-hambât-an,  ils  couraient  en 
foule  se  poursuivant  les  uns  les 
autres  (SI.). 


hunïban,  lancé  avec  une 
fronde,  jeté  avec  violence;  une 
fronde.  jl>  —  humban  tâh) 
une  fronde. 

^jk+tjM*  mevg -  humban,  jeter, 
lancer,  se  servir  d'une  fronde. 

^xl^yjL  metg-humban-  kan, 

jeter  q.  ch.  avec  force,   lancer 

une    chose    avec    une    fronde. 

y[>  jPJ  ^^L^JO  Ji\  jV    me-   \ 

mâkeii  alî-â/i  di-humba/t-kan-   : 

! 
ho.  dogan  bàtu,  se  servant  de 

i 

frondes  ils  lancèrent  des  pierres  I 
{KL).  JJ  yii  dtfjj  J-Qo  , 


kan-îia  la  lu  kenâ-lah  bat*  itu 
di-dâhi  raksâsa  itu,  il  lança 
avec  sa  fronde  la  pierre  qui 
atteignit  le  géant  an  front  (//. 
/).  40). 

vl^n*9  7^*7  "  humban ,  jet, 
projection.  ^>  »»«*■**  sa-penj- 
humban,  un  jet.  v.  vy-»\  ambin. 

[Hat.  ^>^i\od"3\  humban, 
"3\       maigumban, 


lancer.    Day.  umban,  balancer.] 

j<+b  luitribur,  semé,  répandu, 
parsemé:  être  semé.  ^>  jpU» 
^jlî  jârgan  hambur  pâdi,  gar- 
dez-vous de  verser,  on  de  ré- 
pandre du  grain  (litt.  que  le 
grain  ne  soit  pas  répandu). 

y*km*  meig-hambur,  semer, 
répandre,  parsemer.  *J~*  jL»>> 
1WK4  5  1  y^»  deri  mâna  sudak 
^ada  âku  meig-hambur ,  où  je 
n'avais  pas  semé  (Ar.  46). 
w>jy  L^f  —  meig-/iamburbrb* 
kûntt,  semer  du  riz  coloré  de 
safran  sur  les  tombes ,  sur  un 
chemin,  où  passent  des  nouveaux- 
mariés,  et  dans  d'autres  circons- 
tances. C'est  une  pratique  su- 
perstitieuse en  usage  chez  les 
Malais  et  les  Javanais  (KL). 

j^J>  ter-hambur,  répandu, 
parsemé,  oîp  j^j  g  jU 
s£^\/  muêiara  yaig  ter- hambur 


207 


deri-pada  karâtg-an-na,  des 
perles  qui  se  répandent  en  se 
détachant  de  l'endroit  où  elles 
étaient  enchâssées  (3/.). 

^j/»fr*.«  meig  -  hambur  -  kan, 
faire  répandre  quelque  chose, 
disperser,  parsemer,  ^c^y  À,** 
>X-S  JXjI  Jj/W*  biyar-lah  mû  sa 
hambur-kan  ïtu  ka-udara,  que 
Moïse  la  jette  dans  l'air  (la  poi- 
gnée de  cendre)  (B.  98). 

ôjy+*>  kambûr-an,  action  de 
Berner,  parsemer. 

Ojy+*>j>  ber-humbûr-an ,  qui 
est    semé   ou    parsemé.     O^ 

CJ~J*  ^J*  <j\  ^X^y.  serta 
ber-kambu~r~an  âpi  deri-pada 
mUlut-na,  tandis  que  le  feu 
jaillissait  de  sa  bouche  (M.) 

ôjj~*$  ka  -  hambûr  -  an ,  la 
chose  répandue,  ce  qui  est 
parsemé.    C>y  J*A   il  «Ju*l  jU 

^*jfij*.  ^'-^  àXjjy^  maJca 
âsap  âpi  ïtu  pûn  ka~hambûr- 
an-lah  tiadâ-lah  ber-ka-tahû- 
an,  la  fumée  du  feu  était  répan- 
due de  manière  qu'on  ne  se  re- 
connaissait plus  {E.  154). 


liambus,  soufflé;  vent 
produit;  s'entend  aussi  du  souffle 
ou  sifflement  du  serpent,  le 
souffle  du  chat  en  colère  etc.  ;  au 
figuré: chassé, expulsé,  il 


hambus  âpi,  souffle  le  feu  (litt.  : 
soit  par  toi  le  feu  soufflé). 

^j~***y  ber  -  hambus  f  qui 
souffle  (du  vent) ,  soufflant. 
S-jj  j  ^Pl  AL,.«^i  ber-hambus- 
lah  wigin  rïhut,  le  vent  soufflait 
avec  violence  (3/.).  y&\  <vL.«<y 
J^y#^j  jJ  ber  -  hambus  -  lah 
arghaw  deri  rûmah-ku,  retirez- 
vous  de  chez  moi  (À7.). 

jom^«  merg- hambus,  souf- 
fler, produire  du  vent.  J^AA» 
ij^+y**  bârmg  kâli  merg- ham- 
bus, s'il  vient  à  souffler  (M. 
25). 

^p^y+n**  metg  -  hambus  -  i, 
souffler  sur  quelque  chose. 
^jc>\  ^w^ibj  di- hambus- i ârgin, 
le  vent  Ta  éteint    (l'a  soufflé) 

(il/.). 

jjX»...»^*  me)g-ha7nbus-kan, 
produire  une  chose  en  soufflant. 
^^ju  ^yw+y**  e$'  «J-**5'  apa-blla 
la  merg  -  hambus  -  kan  nef  a  s, 
lorsqu'il  poussait  son  haleine 
(.V.).  JUjI  £jj\  a\'.\ ..,»»>  hambus- 
kan  -  lah  ôrarg  ïtu ,  que  cet 
homme  soit  mis  à  la  porte  (KL). 

^j~+i**  peig- hambus  j  ce  qui 
souffle,  un  soufflet. 

■ 

tj*y*J>    hambïïs-a/t,    souffle. 

^j-V  "~  hambûs-an  ka-hidûp- 
an,  le  souffle  de  vie  (B.  3). 
J^ily^l  Cr*!>***  hambûs-an  ûlar 


208 


Uu,    le  souffle  de   ce   serpent 
(H.  25). 

[Jav.  infini p  hmnbus,  action 
d'aspirer    «des    animaux).    Bat. 
Ç\  ombus.) 


Al+fc  hamzah  (Ar.  J+k),  hamza, 
le  hamza ,  un  des  signes  ortho- 
graphiques de  l'écriture   arabe.   ' 
(v.  Gram.)  ! 

rUb^Jb  lutrn-hâra,  clameur, 
rumeur,  tumulte.  jl^>  ^y ->  dî- 
bîiat-na  haru-hâra,  il  fit  du 
tumulte. 

kan,  rendre  tumultueux,  causer 
des  clameurs. 

[Jav.    4*>oi«4i<»N    ha  ru  -  hara.   ■. 
Sund.  t.M'mnoji  hnru-huru,) 


fiarïiyan,  pour  jioj 


ntgau. 


harïmmv ,  tigre  ;  nom 
générique  de  différentes  espèces 
de  la  race  féline.  —  jJy  kîî/ît 
harïmaw ,  une  peau  de  tigre. 
,j£*j  —  harïmaw  turggal ',  le 
tigre  royal.^p  \  — harïmaw  âkar, 
nom  d'une  espèce  de  léopard. 
J\*  —  harïmaw  hâlar,  nom 
d'une  petite  espèce  de  tigre, 
^jfcb  --  ha  rima  w  dâhan,  nom 


$ 


d'un    animal    dn    gen 
ainsi  nommé  parce  qu'il 
souvent  dans  le?  brai 
arbres;     peut  -  être 
£■-£  —   harïmaw   kur* 
panthère  noire.  oJl*  — 
telhp,  le  léopard  comm 
harlmaïc  alla  h  y  le  tign 
de  Dieu,  un  des  surno 

fia  sepertî  harïmaw  à 
nerkam,  il  ressemble  à 
qui  va  se  précipiter  sur 
(7i\  142). 

Prov.  tpU^*  £  > 
yj>  ânak  kïïxvg  yatg  n 
ha  rima  te  y  le  petit  d'un 
est  devenu  un  tigre,  t 
améliorée:  des  descend; 
valent  mieux  que  leurs  i 
{IL  Ab.  440).  Autre  pro 


y^    ^y^  s^mU  £5^ 


dît  du  k  sepertî  klixirg  me- 
.sepertî  harïmaw ,  se  tel 
(tranquille)  comme  un 
sauter  comme  un  tig 
homme  paisible,  et  qui 
bonasse,  devient  dans 
moments  très-expansif  et 
beaucoup  d'esprit  (AV.). 

On   trouve  aussi  yj 

m 

surtout    lorsqu'il   suit  u 
nom,    p.   ex.    --    f^y 
rïmaw ,   chat-pard,   cha 


3^ 

—  ^l  ânak  rhnatr,  le  petit  d'uu 
tigre. 

[Kw.    oWii\    rimo-iy*     Bat. 
v>^o«cx    arùno,    une   sorte 
de  chat-tigre.    Day.  harîmauiy,   \ 
la  panthère.]  ' 

i 

k  Jb  herik,  cris  d'une  personne  ! 
affligée  ou  qui  souffre,  lamenta- 
tion. e£>*Ul  ^P3  jL  */!«£« 
denjar-luh  allah  herik-ua,  et 
Dieu  entendit  leurs  lamentations 
(B.  88). 

J^i*  mery-herlk,  jeter  des 
cris,  se  lamenter.  Oy  <j£^  Oy> 
j^^li  J}^*A*  *mœw  pwÉrï  j>5n 
meiy-herlk  làlu  pCrysan,  la 
princesse  jeta  des  cris,  puis 
s'évanouit  (IL  158). 

[Jav.    «no?«7>f\   kerîk.    Sund. 
*l*nijni*nf\  kerék,  ronfler.] 

~^Jb  harkit  =  jSlj  ràktt, 

j^Jb  harga  (8.JM  arya),  prix, 
Valeur.  A^»  —  harga  mûrah, 
lion  marché,  pas%cher.  ^uii  — 
**arga  yary   tantu,    prix    fixe. 

Ajll*  menâruh  harga,   fixer 

le  prix.  e>^>  o^  brdpa  harga - 
Jia7  quel  en  est  le  prix?      JUw 
J^j  ^j-tir**  ^i^  sawpey  Juirga   \ 
*a-ràtus  réal,  jusqu'à  la  valeur 
de  cent  piastres.    On  dit  aussi  i 
JjL  —  harga  mdti,  prix  fixe.      ' 

I. 


JJt>  209 

A 

jj^i  ber-  harga  y  qui  a  du 
prix  de  la  valeur. 

y  »y4**  meig  -  hargâ  -  kan, 
mettre  à  prix,  donner  du  prix, 
apprécier. 

y  \^y  ter-hargà-lcan ,  qui 
a  été  apprécié,  que  l'on  a  appré- 
cié, yvfjty  jL* &AJL  màni- 
kam  yaiy  ttâda  tcr-hargâ~kan? 
des  bijoux  d'une  valeur  inappré- 
ciable {Bis.  ltaj.  62). 

On  trouve  aussi  ^)j\  arga, 
plus  conforme  à  l'étymologie, 
mais  moins  en  usage. 

[Jav.  vim\  rega.  Sund.  *.nim\ 
harga.  Bat.  u>0£\— *  harga. 
Mak.  s****)  ftiyga.  Day.  rega. 
Tag.  et  Bis.  c^X^l  halaga.] 

jJ*  harta  (S.  5&  arta),  effets, 
propriétés,  biens,  richesses,  mar- 
chandises. ^/Sy*  ô\<*  —  harta 
dân  joer-kà/cas,  des  effets  et  des 
meubles.  *-^^  £j  —  harta  yaiy 
gerlby  des  marchandises  étran- 
gères. v^>  jijS  J^i"  }  jU 
ilmu  haie  tuntxti  Icamudïan 
harta,  recherchez  la  sagesse  en 
premier  lieu,  et  puis  les  ri- 
chesses.   Jfjlj  ô\ù  JjL  fj\  jX» 

e>Lx$p  J£**  £s£>  maka  in.  mâti 
dân  bâîutk  harta  tùygal  deri- 
padà-na,  il  est  mort  en  laissant 
beaucoup  d'effets  (J/.  IL  97). 
Juj    —    harta  benda  des  biens, 

U 


210 


ô&h 


des  propriétés;  des  choses  pré- 
cieuses ;  bien  s  et  argent. 

On  trouve  aussi  0;\  arta  ; 
cette  orthographe  est  plus  con- 
forme à  l'étymologie,  mais  est 
moins  en  usage. 

[Jav.  et  Sund.  «^cm  harta.] 

OyjJb  hartâwan  (S.  v.   o^> 

fiarta),  qui  a  des  propriétés, 
riche.    Ji  s~>  ç\j  £\    fs\ 

ôy+jl  ôb  Ojvl^b  aurjkaw  ânak 
râja  besbr  /agi  hartâwan  dan 
dermàican,  tu  es  le  fils  d'un 
roi  grand,  riche  et  vertueux 
(IL  27). 


^> 


hartal  (S.  ^f|HIH//tfri- 

tâla),  orpiment,  couleur  jaune 
ou  fard  jaune  dont  on  peint  les 
nouveaux  mariés. 

Dans    certains    endroits    Jj) 
retal  (KL). 

JjO^fc  hardik,  blâme,  reproche, 
censure,   correction,     yl    J-J1 

apa-bïl't,  àku  ter-kenîny-kenturj 
àkan  tuiykiicj  hardik  negola 
guriï-ku,  lorsque  je  me  rappelle 
les  réprimandes  et  les  reproches 
que  me  faisaient  mea  précepteurs 
(//.  AL  24). 

JJj^jL  meiy-hardik,  blâmer, 
censurer,  corriger,  gronder. 


Marsden  donne  aussi  J^* 
ine-hardiky  mais  cette  forme  est 
défectueuse  et  doit  être  évitée. 

jjXdJ^fi*  mevg-  hardik -kan, 
faire  un  reproche ,  blâmer  q.  q. 

Crl^yfr  ka  hardik-an,  qui  eai 
blâmé,  blâmable. 

jjfei  J*  haru-Mru,  trouble,    , 
confusion ,     désordre ,     émeute. 

P[*  ^  XX^  *S*f**  men- 
jàdi  haru-blru  dàlam  màligey, 
il  survint  une  émeute  dans  le 
palais.  xï?.<s*  ^yj.  ber-bûat 
haru-biru,  faire  du  tapage,  ex- 
citer une  émeute. 

wW^Î/**4  menj-haru-birû,- 
kan,  troubler  q.  q.,  mettre 
quelqu'un    en    émoi.     hX*  y& 

j  '  Ù}J*.y£*  kàmu  sudah 
me7g~haru-birû-kan  àku,  vous 
m'avez  rais  tout  en  désordre  (H- 

•r>6).  éïS./>  *r+rj  àUX^- 
jîugan-lah  tîian-hainba  haru-b* 
râ-kan,  (lue  monseigneur  veuil^ 

• 

bien  ne  pas  se  troubler  (Ji.  6P) 
On  trouve  souvent  ce  m** 
écrit  jjfjj**  haru-biru,  p.  esc 
chez  Marsden,  dans  le  Ram* 
yana  et  les  traducteurs  de  \* 
bible;  mais  cette  orthographe 
est  défectueuse. 

[Jav.  i  nntriinp  harubiru.  Siind* 
tnMtit'tp  adu~biru}  expression 
de  mépris.] 


&A* 


•JLLb 


211 


JJb  horlûji  (Port.),  lior- 
j,  montre,  pendule.  —  »U* 
.  àorlùji,  une  montre,  une 
oge.  —  mye^jârum  horlt/jï, 
piille  d'une  montre  (iV.  PhiL 
).  v.  ^j~Jjjj\  îirUlîs,- 

lwrlorg,  nom  d'une  mesure 
tuperficic  d'environ  67  mètres 
;arré. 

b  herSel  (Europ.) ,  la  pla- 
!  Herschcl.  *u  #  U*  j^\f  f*ù 

>  bùitaig  ber-idar  manâ- 
yarg  ter  -jâuh  sa-hâÀi  deri 
a-hâri  tâ-ïtu  bùitmy  her- 
quelle  est  la  planète  la  plus 
*née  du  soleil?  c'est  la  pla- 
Herschel  (iV.  PhiL  91). 
Iû  bintaiy. 

b  halâman,  place,  espla- 
î,  conr  devant  une  maison, 
!  devant  un  palais,  avenue, 
d  chemin.  l>\jj  prj^*  cjV*j 

A  ^^uo  3^^  di~  llhat  -  na 
a -raja  rawâna  dïlduk  di- 
Iman  astanâ-tîa,  il  apperçut 
araja  Rawana  assis  dans  la 
•  de  son  palais  (A'.  10).   ^$\ 

ber-dîri di-tânah  halâman 
âh-îia,  ils  se  tenaient  sur  la 
e  qui  se  trouvait  devant  leur 


habitation  {H.  90 ,.  !*& ù&£ 
^>l^  vl>>->  pUlarg-lah  Ica-kam- 
punj  dan  halâman,  il  reprit  le 
chemin  des  villages  et  des  gran- 
des routes  (il.), 

[Bat.  **>«^«c-3\  alamatii 
rue.  Tag.  cs?*£àr>fà  halama- 
nan,  jardin.] 

•^•^Ub halamin,  v.  ^A  lâmin. 


4uj\ib  hilaUirg 


Ali  lalatg. 


^Jjb  lialèy,  ou  simplement  J 
/ey,  numéral  employé  daus  l'énu- 
mération  des  choses  minces  et 
déliées.  J  JXJ  jjjta  cfaw/*  £/y« 
/e#,  trois  feuilles.  ^*  ^yy 
kâin  sa-haley,  une  pièce  de 
toile.   ^J 


rambut  dua 


ley,  deux  cheveux.  ^j\j  ^\?  wU 
•jU  Jjb  maka  brâpa  râtus 
haie  y  kâin,  plusieurs  centaines 
do  pièces  d'étoffe  (P.  134). 


> 


-        A 


Juilïya,  gingembre.  O^ 

1*  Ol^  -^  seperti  lâda  dan 
haliya,  comme  du  poivre  et  du 
gingembre  (//.  /).  184).  jl*  — 
halîya  bàra ,  une  sorte  de  gin- 
gembre. 

•^sUb  halipan  --   ^yL)  /î/mw. 

14* 


212 


jy* 


^\~)jbhaley-batey,  pour  JUU 
hàley-bâley. 


j)M*. 


sâna  dân  ber-akal.  destiné 
devenir  un  présent,  pour  les  genafc 
prudents    et   intelligents   (Kal^* 
dan  Dam.  1). 


•jXxlfc  luilïmun,  invisible. 

^jjjV*  halimu.n  -  an ,  état  de 
ce  qui  est  invisible,  invisibilité:        /*JUb7*aZ*ïra  =  jjjgehlra. 
pouvoir  de  se  rendre  iuvisible. 
j>^*>  j6 XJb  y  \  jle^  jika  aku     4kJJb  ludàrg  =  *l  la?y. 


hendah-han  halintun-an  ,  si  je 
demande  le  pouvoir  de  me  rendre 
invisible  (S.  Mal.  60). 

[Sund.  innitiKip  bafimun, 
brouillard.  Bat.  **><—o*%  o  o* 
alimunan,  formule  pour  se 
rendre  invisible.] 

Jjb  halwa  —  eJ^lo-  hulwa,  v. 

J!  a/ïïica. 

ÛJUb  halïiwan,  le  front,  le 
devant,  la  proue  d'un  bâtiment: 
l'avant-gardc  d'une  armée.  «jJÛj 

C^*°  Jy*V  \Jl/^  bande  ira 
nggria  ter-dlri  di-halliican-iiu , 
à  sa  proue  était  le  pavillon  an- 
glais (7/.  Ah.  106). 

[  J  av .  m  n  i  m  ».iy  \  a/tf  w/  /* .  8  u  n  d . 
ijinutni.ij\  aluan*  la  direction 
d'un  navire  en  marche.] 


Prov.  jèl  ^aL.  iU  C^JU  *«-= 
^e/'/e*  hafaiy  menuvgsmy  âvgfr* 
comme   le  milan  vole  contre  le 

vent  (KL). 

C^JJb  htllàt,  étranger.  —  Çj^\ 

ôrary  halat,  un  étranger.  —  Ailî 
tânah    halht ,  ^  pays    étranger. 
J^i*  AilJj  iS*\£  *X»  sndah  Icu- 
jâdi  di-tânah  halht,  je  l'ai  en 
dans  une  terre  étrangère  (B.  &$)> 

JUJjb  /^t/m  -  Zvm  -  lah  ïïleh  kâmu 
segala  dêirâta  ôraiy  /talàt,  jetez 
loin  de  vous  les  dieux  des  étran- 
gers (B.  56). 

J^JJb  Jielàt,  v.  jJ  fo* . 
ÀLLUb  halintah  =  Ailî  /t*iaA« 


w\lfc  helba,  nom  d'une  graine 

aromatique  (O.). 


û  Jjb  hulwan,  pour  ûl^ie*.  /W- 

//•â#,  présent,  don.  ^^Ls^*  ^l 

S*£y  âkan  mon -jâdi  Itubran   |        et  JU  bâla),  officier,   guerrier, 
bagi  segala  àraïg  yary  bijak-    i        garde  du  corps.  Jl*  £\  ,jJô 


\Àk> 


lôfc 


2TS 


£*\j  xlll*  ôl->  tjj*~*  pâsan  âkan 
segala  mantrï  dân  hulubâUiiy 
*mûja,  avis  adressé  aux  ministres 
crt  aux  officiers  du  roi  {M.  1{.  222). 

J?-J.  ^°*a  Penu^  devgan  segala 
hulubâlavg  dân  rayât  be-rlhu, 
une  forteresse  bien  garnie  d'of- 
ficiers et  de  soldats  par  milliers 
( J/.).  1^-J  £j  AlLlfc  hulubâlarg 
ya?tg  beshr-beslu;  des  militaires 
d'un  rang  distingué  (M.). 

[Jav.    (tnn4»i9li\    hulubalanj. 
Bat.  a^tcdc5  hulubâlavg. \ 

^JgJUb  hulubaiysa ,  tribu,  v. 

baiysa. 


vjjJUb  halebàn  —  ^  fciâw. 

joUub  halt-Untmr  (prob.  de 

^U  luntar),  un  coup  de  tonnerre. 

—  c>b  wJLS  £ê/al  c&Zw  hali-Un-  • 

«  i 

tar,  des  éclairs  et  des  coups  j 
de  tonnerre,  ^uli*  O^u*  ^^j 
butiï-ua  seperti  hali-lintar,  le 
bruit  en  était  comme  celui  d'un 
coup  de  tonnerre  (B.  28).  O^JL* 
*Lf  >*j^uU*  seperti  hali-h'ntar 
yarg  mem-belhh,  comme  le  ton- 
nerre qui  éclate  (72.  40). 


hasta  (S.  ^TH  hasta), 
une  coudée  ;  mesuré  à  la  coudée  ; 
(la  coudée  se  divise  en  deux 
^xAa^jaiykal,  ou  empans).  y\*> 

fiasta  dtla  pûloh  ampat  jâri, 
la  coudée  est  de  vin^t- quatre 
ponces.  JU^Jb  jL"  ^^J  tebhl-na 
tïga  fiasta ,  son  épaisseur  était 
de  trois  coudées  (7/.  55).  j*ÏL» 
àj'Iï  jj  JX^pi  ^«L  J^  sa-ïkorkerâ 
kexïl  sa  -  hasta  deri  tânah ,  un 
singe  tout  petit  ne  s'élevaiit  •qu'à 
une   coudée   do  terre  (H,  133). 

di-bilary  âtaw  di-sïikat  âtaïc 
di-hasta,  qui  est  compté  ou  me- 
suré avec  une  mesure  de  capa- 
cité ou  mesuré  à  la  coudée 
(selon  la  nature  de  la  marchan- 
dise) (D.  M.  18). 

%-X-y»*  menj-hasta,   mesurer 
à  la  coudée.  jJLl^  ji  ^j  JU^L 

a» 

^J  f*^0  m w/  -  hasta    (lia  pada 
kotïka  menrïma  dla ,  on  doit  le 
mesurer  à  la  coudée  au  moment 
où  on  le  reçoit  (I).  M.  18). 
fJav.  et  Sund.  iw*,n  asta.} 

LXfe  hadzâ  (Ar.) ,  ceci,  celui-ci 
(composé  de  ta  dzà  et  de  U  //à). 
j|jj|  \jJb  i  ^  hadzâ  ef-dâr. 
dans  ce  lieu,  dans  ce  monde 
(Lett.  Mal.). 


214 


y- 


O,  la  lettre  nommée  en  arabe  l» 
yà.  Dans  l'état  qniescent  c'est 
la  lettre  de  prolongation  des  sons 
i  et  é,  comme  dans  4L  bïlaiy, 
An*  rnëmaiy.  Dans  l'état  mobile, 
cette  lettre  est  le  y  qui  doit  tou- 
jours s'adjoindre  une  voyelle, 
comme  Aam&ymg,  fahtlyam, 

°^i     ?/"'">     Oi^    mâtjùi.     (v. 
Gram.) 

c5  /,  particule  suffixe  qui  forme 
les  verbes  transitifs;  elle  vent 
toujours  longue  la  voyelle  de  la 
syllabe  qui  précède,  soit  que 
cette  syllabe  soit  ouverte,  soit 
qu'elle  soit  fermée,  p.  ex.  £***** 
menitftVt-i, allaiter, de*-*y*j  xTish j 
3^f^*  'Men-ja/âH-i9  parcourir 
un  espace,  de  Jhc*.  jâlan.  (v. 
Gram.) 

U  yà,  exclamation  en  s'adressant 
à  q.  q.,  ordinairement  dans  le 
sens  de  supplication.  Jl  L  yà 
t'ialù,  f>  Dieu  ï   .l)li  U  y  à  bapâ- 

kft*  o  mon  père  !  c\jy  L  ya  lua/t- 
kif ,   o    mon    Seigneur!    JIju  l» 

^^3^  A-Xw  J?l*  2/(7  hupû-ku  pd- 
tek  su d<t h  ber-ilôsa,  o  mon  ])ère  ! 
j'ai  péché  (Àr.  127). 


w  ya9  pour  U  ///à ,   oui ,  bien.  v. 
ce  mot. 

J^u*u  yâ-îUi pour  J^l  ^1 7«-?/«. 
c'est-à-dire,  nommément. 

^3u  yâMit  (Pers.),  hyacinthe, 
rubis,  pierre  précieuse.  £j)*> 
O^îu  O»  ï  jJJ  seperti  lai  (lân 
yâkûf,  comme  des  rubis  et  des 
hyacinthes  (M.  R.  118). 

^*Ju   y  abus   (Ar.    ^),    sec, 

aride:  être  sec.  é>ta  wJaj  a£u**» 
^jwu  A«u  tta  -  teiya/i  refîb  dn  ** 
sti-tevgah  y  abus,  une  partie  e»  "1 
humide  et  une  partie  est  sèchm  * 
(M.  IL  13). 

ûi^i  V<*mn  (Ar.),  nom  du  trent   -i 

sixième  chapitre  du  corail.  f*l— — 

-    mem  -  bâxa   yôsîn ,    lire    «^^ 

chapitre    auprès    d'un    moura_  "» 

{Kl.). 

m 

cSOyfil  yehudî  (Ar.).  juif,  isr»é 
lite,  judaïque.  —  ôj^\  ôra^w>ye- 

hûdl,  nu  juif.  —  Jb\  JyA+mâwl' 
n  gaina    ye/tâdi,     embrasser     h 
religion  judaïque. 

y„  y«W,  pour^Jb  foyair. 


é* 


à 


215 


lôglya,  yeffia  (S.  tftaj 

r,  convenable),  il  est  expé- 
il  convient,  il  fant. 
!L-**  sa-yôgîâ-na,  id.  ^  — 

J.A  sa-yôgia-ua  bah  ira 
-  aatfc?  ibârat ,  il  convient 
ire  des  commentaires  (//. 
123).  f*-Jl  v^15j*w  sa-yôgiâ- 
Uxs-mu ,  c'est  à  vous,  il  est 
tre  devoir  (J/.). 

v.et  Sund.  ^m?'^^  y°gya-) 


\  yôjâna  (S.  JïsiH  yô/Vi- 

mesure  de  distance,  estimée 

à  18  kilomètres  (d'après  E. 

>uf).  A  Java  elle  paraît  être 

i  mille  brasses,  et  répon- 

alors   à   quatorze  kilomè- 

D'après    l'usage    reçu    en 

sie,  elle  comprend  retendue 

l'œil    peut  embrasser.  jXj 

jj  OW^i     tlga     yôjâna 

lûwas-~ta ,  une  étendue  de 

yôjâna  géométriques.  JU 

j  »j  JXj!  à*£j   tnaka    rayât 

ûa  yôjâna ,  le  peuple  était 

mbreux  qu'il  occupait  une 

ue  de  deux  yôjâna  (1t.  128). 

iv.  **i*cxj\  yujana.] 

fûta,  v.  Oy>»  jûta. 


i/m  (Ar.),  jour.  i»Lill  — 
el-kîyâmat,  le  jour  du  juge- 
.  On  dit  aussi^i»!  —  yûm 
ihier.  —  tf\   âiyin  yûm, 


le  vent  du  jour;  vent  de  mer, 
par  opposition  à  vent  de  nuit 
qui  vient  de  terre. 

\jfc*i  yéhin  (Ar.  jL),  certitude, 
connaissance  certaine  ;  assuré, 
être  certain,  croire  fermement: 
être  attentif,  zélé.  —  ô\l  ^^J^ 
kâlïs  dân  yekïn,  candeur  et 
vérité,  ^l  ^ySj  ^&-  jikalair 
yekln  la,  s'il  est  bien  certain. 
tX£\  àLjL,  Oy  J*l  J^  JU 

[f*?\  «J^  maka  bagînda  7ht 
pïïn  yekln  -  la  h  âka7i  kâta  ahel 
el-nujJhm,  le  prince  crut  à  la  pa- 
role des  astrologues  (Bis.  Raj. 
34). 

ûî&ji  "àr-yek*7*}  <1!"  croit, 
qui  est  attentif.  A/yy  Ota  sj^t  ^ 
*vber-yekln  dân  ber-tïïtur-lah 
kâmï,  nous  croyons  et  nous  par- 
lons (P.  Jl/.). 

[Jav.  et  Sund.  <w>«?>«i^  yakin.] 

«j  ya/rg,  pronom:  le,  celui  qui, 
ce  qui,  lequel,  qui,  que.  .1^$  -- 

yargportâma,  le  premier.  A>ta  — 

yavg  dâtawg ,  le  suivant.  J^l»  — 
yaiy  bâik,  celui  qui  est  bon. 
JUlbU*  4j  ùy  kûda  yarg  jâ/iat, 
un   cbeval   qui  est  vicieux.    — 

**Jl>  &jL"  ya7ïJ  wniptiîia  rJï.mah, 
celui  auquel  appartient  la  mai- 
son. i>yj**  —  ya<m  di-per-tUan, 
le  souverain.     SJb  ly*   —  yaay 


21G 


r* 


C 


ma/iâ  tt'rygi,  le  Très-Haut.  aIU 
^Ij  ^U^  £\  £  ea-/aA  y«*7 
â^vm  men-jâdî  râja,  c'est  lui 
qui  doit  devenir  roi  (Ii.  6). 

Dans  les  mots  sanscrits  qui  passent 
dan8les  langues  de  l'Archipel  Indien, 
il  arrive  quelquefois  qu'une  syllabe 
ouverte  se  ferme  et  prend  la  nasale 

P  Ttjy  p.   ex.  dans  le  mot  Jav.  qùoji\ 

lirgxa,  lente .  du  S.  IfflTfl  liksa  ;  dans 

le  Mal.  (-a\xPl  argkâsa,  l'éther.  du  S. 

^ l°fll^l  àlcâm.  Le  ^J  malais  paraît 

donc  n'être  que  la  nasale  ajoutée  au 
S.  ZT  yn  (ya*>  yciy  yat),  qui,  que. 
Comp.  avec  le  gr.  o*.  et  le  lat.  qui. 
quiê.  (E.  Burn.  et  F.  Bopp.) 

r^  yanj-yanj.  ^  —  yavg- 
yarg  kuslîma,  nom  d'une  divinité 
féminine. 

[Jav.etSund.  inj\  hyarg,  divi- 
nité.) 

AJ    yatlm   (Ar.  ij),    orphelin, 

délaissé,  pupille.  «Jté  io  jcJj  T^jil 
ânak-ânak  yatim  yarg  pâpay 
de  pauvres   orphelins.   ^y^AJU 

meiy-ivgat-kan  liai  se  gala  fakir 
dân  miskïn  dân  yatlm ,  penser  à 
Tétat  des  fakirs,  des  pauvres  et 
des  orphelins  (M.  R.  198).  J^'l 
^^çsZi  ^3  3^°  anctkda  tùggal 
devgan  yatim  -  /7a ,  votre  en- 
fant royal  reste  orphelin  {H. 
157).  —  Uw»  ismâ  yatlm,  Isma 
l'orphelin,  titre  d'un  livre  malais. 
[Sund.   twnbn^tjf\  yatim,] 


Jo  yed  (Ar.),  usage, 
d'une  chose   (par   op 
propriété)  (I).  M.  24 

à**jj  yebïiset  (Ar.^. 
sec,  siccité,  aridité.  * 

fo/r  rvtûbet  Itu  ter- 
deri-pada  yebïiset,  s 
l'emporte  sur  le  sec  ( 

L^Xr     yamtûwan , 
fuan  =  ôyj*  £  y* 

tiïan,  v.   sous  vl>y 
aZJ^»  C>^  maJca  yem 
titah ,  alors  le  souvei 
des  ordres  (H.  Ab.  2 


\*l  yani  (Ar.  j^),  c 

à  savoir.  ^ ù  ^y  1  ^$1  a1 
yani  perxayâ-lah  la 
c'est-à-dire  qu'ils  ont 
en  eux  (//.  Ab.  3).   J 

ôb  Je»  j*  e>l^ 

>^j  jikalmc  ada  dâ 
dân  bïïmika -tu  an-an 
pada  alla  h  nùtxâya  ( 
duâ-tia  yani  lâigà  < 
s'il  existait  au  ciel  ou  s 
quelque  autre  puissant 
de  Dieu ,  l'un  et  l'aut 
dire  le  ciel  et  la  terre 
infailliblement  périr  ( 


.3  la  lettre  nommée  en  arabe  j\j 
vàu.  Dans  l'état  quiescent  c'est 
la  lettre  de  prolongation  des  sons 
u  et  o,  comme  dans  ^y  bûlan, 
r£  pôlorg.  Dans  l'état  mobile 
cette  lettre  est  le  w,  qui  doit 
toujours  s'adjoindre  une  voyelle 
comme  dans  JlJ  wâlt,  dans  la 
seconde  syllabe  de  ù>y  tûwan, 
dans  la  première  syllabe^  wulu, 
et  de  u~hm2  ttrïlis.  (v.  Gram.) 

j  U  (Ar.)  (conjonction),  et,  aussi. 

jUJ^AiU^AllI    allah  subhâ- 

nah  u  taâlâj  le  Dieu  très-haut 

et  très -digne   d'être   à  jamais 

glorifié. 

!}  %vâ  =  1^1  utcâ. 

J3  wàh  (Ar.  *j),    exclamation 
«l'affliction ,    d'étonnement.    t\j 
Oiil   >    wàh    hey    ânak  -  ku, 
hélas!  ô  mon  enfant. 

Alj  wâhem  (Pers.),  détour,  su- 
percherie, manque  de  droiture. 
^U^  >I^Ob  jU^LjçJ  yarg 
tiâda  sale  dân  wâhem  dî-dâlam- 
na,  qui  ne  conserve  en  lui-même 
ni  soupçon  ni  détour  (Lett.  Mal.). 

4t)\}    wâymg?    représentation 
théâtralei  dramatique,  scénique 


(des  représentations  javanaises  au 
moyen  de  petites  figures,  espèces 
de  marionnettes,  et  aussi,  repré- 
sentations chinoises,  jouées  par 
des  personnages).  —i»jjrûmah 
icâyarg,  théâtre,  salle  de  spec- 
tacle. — jsS  vl>UJu  laksânagam- 
bar  wâyaty,  comme  une  peinture 
théâtrale  (Af.).  Pjf—  trâyafg 
kûruig,  les  pièces  de  charpente 
qui  forment  la  poupe,  ou  la 
chambre  du  pilote. 
|  pil?^  ber-wâymy ,   qui  joue 

|  une  pièce  sur  le  théâtre. 
—  «j  ù\  ada  y  ait/  ber-wâyarg, 
quelques-uns  jouaient  des  pièces 
de  théâtre  (S.  Bid.  95). 

{J^l}  wayâiy-an,  pièce  de 
théâtre,  drame. 

[Jav.  et  Sund.  ajtvw\  xcayavg. 
Day.  wayarg.] 

j)\}  wâwu,  wâu,v.  }±>$  windu. 

6j/)j  wâwuh,  un  cerf-volant. 
On  trouve  aussi  ^  wâtru. 

wft-J  \}  wâkap,  nom  d'un  pigeon 
sauvage  (Kl.). 

On  trouve  aussi  J  )^  wàlcab. 

*\  * 

p-J^  wanj  =  fa  warg. 


218  J\j 

c]f  wâlTji  (Chin.  tÊT^Rl  hiarg 
kt)j  parfumé,  odoriférant,  aroma- 
tique. à-j^5  j*ijî  e>\}  £J>plnaig 
wàigiter-làlu  presihy  de  la  noix 
d'arec  parfumée  et  très  pure  (*S. 
Btd.  49).  —  Â9  £y  burgapatma 
wârgij  le  lotus  aromatique. 
On  trouve  aussi  ^L^  wanjî. 

[Jav.  et  Sund.  <w«n\  wargi.] 
7?\}  WÔja  =  y^\  bàja,  acier. 

i>-lft  wâ}tk,  sorte  de  friandise 
faite  de  riz  cuit  avec  du  sucre 
et  du  lait  de  coco  (A7.). 
[Jav.  <uï*t*7i^\  icajik.] 

v^>*  I  a  tvâjlb  (Ar.  «—&*  •  ),  néces- 
saire,  convenable,  enjoint;  de- 
voir ;  être  nécessaire.  A*»Lf  «~<*J  » 
S  U  tràji'b  mem-bâsuh  kàkiy  il 
convient  de  laver  les  pieds  (SIX 
A*iIjk«  JUil   A«£j  ,3****  i/^'  *-^s?*^ 

e>«**j  wâjtb  âtatt  segala  rayât 
ïtu  mergàsîh  rajâ-na,  les  sujets 
doivent  aimer  leur  roi  (M.  Il» 
223). 

jV^a-U*  me-wâjïb-kan,  obli- 
ger, rendre  nécessaire. 

[Jav.  et  Sund.  anSc*™^  wajib. 
Mak.  "^-o  waji.] 

pOlj   wàdurg,    une   sorte   de 
hache. 

fjav.  et  Sund.  *3«a>  waduTg.) 

0)j  wân,  v.  J^  trrcw. 


3iJ  wâni,  courageux,  im 

cfiïJ*  perwânen,   a 
sont  courageux^  les  brav 

[Jav.  et  Sund.  <m&\  vh 

C'est  probablement  de  ci 
que  vient  le  mal.  .Â]r»  ^erâ, 

nen ,  est  aussi  une  forme  j 
wti.v9*i  M#tjf\  parawanén. 

}[}  wàp,  pour  xJj\  dira 

•  JU  wârUf  nom  d'un  ai 
^jw  bâru. 

pj]*wârarg,  compagnoi 
cié  (au  jeu). 

pJ^y"  sa-wâraig ,  un 
gnon,  un  partenaire. 

pj\}  tvâraiy,  graisser  i 
pour  le  conserver  (Cr.). 

pj  )j  wârarg  =  c£lï  ^ei 
arsenic. 

pj\}  wârtrg,  nom  d'un 
pêcher  (Cr.  Batav.). 

IfJ  ]j  tvâri*  (Ar.  *l>jj  ),  1 

légataire.  dZLj  ^jl^  ^ 
kalï-an  ivârù-na  ber-i 
ses  héritiers  sont  en  confc 

(St.). 

s^tJ\ytA  merg-wans, 

t^J  wjly«*    fîttro  -  kû  -  & 


Jl 


pu  un  dïa  dân  merg- 
,  il  est  convenable  que 
asédiez  et  que  vous  en 
ml.  Ibr.  19). 

•  meiy-icarts-t,  hériter 
n'un.   ^  Jtjy*  g 

leri'poda  ânak,  ceux 
î  que  les  enfants,  héri- 
(I).  M.  321). 

«   meig  -  irârîs  -  ka?t7 
héritier,   faire   q.   q. 

Sund.  wTifluir  waris. 


h 


(Ar.    J^),  gouverneur, 

pf  d'une  province. 

i 

nom  d'une  sorte  d'é-  ' 
rdinairement)  —  ^jy 
.  —  y.^3  pïsaw  wàlij 
te. 

ig9  tristesse,  chagrin: 

*        *     *  \ 
touché.     £JÛf  £>  PjVi 

bâraig  yaig    meman- 

tia  irâlarg,  quiconque 

ï   en    est    touché    (S. 

ri/i\  walaiy,  inquiet.] 
MU     (Ar.    aJI),    par 


JU,  219 

1  Ùuj)j  u  allah  âlem  (Ar.). 
or,  Dieu  sait  le  mieux  ce  qui  en 
est;  or,  Dieu  est  le  plus  savant 
(phrase  incidente,  qui  quelque- 
fois aussi  se  met  à  la  fin  d'une 
période,  lorsque  celui  qui  fait 
un  récit  n'en  veut  pas  prendre 
la  responsabilité). 

lâwJA  ivàHit(\r.  l**j),  le  milieu, 
entre  deux:  médiateur  (D.  M. 
138).  ^L  Ob  aUI  k*^  wâsit 
allah  dân  mânusla,  médiateur 
entre  Dieu  et  les  hommes  (N. 
342). 

~*t  —  A 

ï*)j  wattik,  (Ar.  J>j),  confiant, 

rassuré,  ferme.  àUI  J^ljll  el- 
wâsik  bi-allah,  qui  se  confie  en 
Dieu  {II.  Ah.  381). 

^JLoj^  wâsfl  (Ar.  J-oj),  qui 
arrive,  qui  s'unit,  qui  se  joint  à 
un     autre,     qui    est    inhérent. 

AJJl  3j>*j  kûr7ia  thnv  allah  Itu 
tcasi'l  dergan  witjïid  allah ,  la 
sagesse  de  Dieu  est  inhérente  à 
son  essence  (M.). 

^/JUd[y«  me-icâstl-kan,  con- 
duire  vers,  faire  arriver,  çju 
Aill  ^jyJUdl^j  bâraig  dt'-irâsil-. 
kan  allah,  que  Dieu  veuille 
faire  arriver  (Lett.  Mal.). 


220 


h 


Aj  waJl,  exclamation  d'admira- 
tion ou  de  douleur;  s'emploie 
aussi  pour  adresser  la  parole, 
^ju  «XÔi  —  icah  adenda  mûri, 
oh!  ma  sœur,  viens  ici  (Chr. 
Pas.  8). 

Jb^  wehem  (Ar.),  supposition, 
imagination,  idée. 

{£*  wey  (Ar.),  hélas!  aïe!  mal- 
heur ! 

cSl^j  u>ifâya(S.  fàsiq  vijàya, 

chanvre,  ternùnalw  chebvïa). 
nom  d'une  plante.  i&  e^^y  V*1 
c5^^  £jj  siiâtu  tâiyan-ua  me- 
mêgmxf  bTuya  ft'ljâya,  d'une 
main  il  tient  une  fleur  de  irijâya 
(IL  124). 

•jS£û  idjen,  nom  d'une  graine 
très-fine  que  Ton  emploie  dans 
la  confection  de  certains  gâteaux, 
et  avec  laquelle  on  fait  aussi  de 
rhuile.  v.  r&ï*.   biiùt. 


^i^Xjift  wèilmn  (S.  3T^  vëdti),  le 
Véda  contenant  les  livres  sacrés 
des  Hindous.   JUil  »U>^  **Lf  «j 

Si  &\jy»  jjjwXj  yarg  mem- 
bàxa  icëdûm  ïtu  tiadâ-lah  ka- 
lîiar  sitwarâ-iia  lâffi,  ceux  qui 
lisaient  le  Véda  ne  faisaient  plus 
entendre  leur  voix  (It.  56). 


jiï^j  tvidâra  =j\±*  bidon. 

Cj^Ï  —  wldâra  faut,  bois  amer 
et  médicinal,  qni  est  employé  en 
infusion  contre  les  faiblesses 
d'estomac  (AV.). 

Jij  îvira  (S.  Sn^  rira,  héros), 
brave,  intrépide. 

jljj    per-icïra,    un    héros 
(S.  ncf)j  jtravîra). 

[Jav.  et  Sund.  âm\  irîra.] 


J*   trïraiy,    noir,    sombre, 
brun. 


[Jav.  «Wn  imy.  Bat.  ao*9* 
btrovg.) 

ÔJwj  imlâna,  prière  ou  for-  • 
mule  que  Ton  récite  en  se  bai- 
gnant (À7.). 

•Juj   wïlis,   vert.  O^crv 

^i^  ^JUu^  kûlà  -  na  sepert 
xampûka     wïlis,     sa     coulemr" 
ressemble  à  celle  du  champaks^ 
vert  (S.  But.  21). 

Ce  mot  appliqué  aux  chevenca 
paraît  indiquer  une  couleur^ 
foncée  ou  noire.-  Jpl*  &î**j  J»'  * 
^^JLi^  â?m&  rambut-na  me-lt*-  ~~ 
tïtk  irïlisy  ses  cheveux  on- — 
doyants  formaient  des  boucler 
d'une  couleur  foncée  (5.  Bid~ 
72). 

[Jav.  Si  m  vi  mm  \  wïlis.] 


Jj % teakj  mot  dont  on  se  sert  en   , 
adressant  la  parole  à  un  homme 
âgé.  v.  Jj^l  uwhkj  oncle. 

AJOj  wikâlet  (Ar.  J5^),  agence, 
charge  d'un  procureur.  J^.  J-ol 

hukum  pada  wikâlet  ïtu  deri- 
pada  firmân  alla  h,  la  loi  sur  la 
charge  d'un  procureur  tire  sa 
force  de  la  parole  de  Dieu  (D. 
J/.  81). 

Jàj  tvakïl  (Ar.  JS^  ),  agent,  pro- 
cureur, gérant,  intendant,  rem- 
plaçant, député,  plénipotentiaire. 

,?US  Jly  j£  c5^  fe  *iy 
iâ-lah  yaig  men-jâdi  wakïl  tïi- 

an-ku  pargtima,  ceux-ci  étaient 

les    députés  de   son  altesse   le 

panglima  (M.).  àIL*  Ji^  vl>b 

wv»Jb  ^l  ^|  ^Jû  w^Jb  Jy  da« 
wakïl  hambâ  -  /aÀ  ^aw  hantba 
ka-dtha  âJcan  ânak  fiamba,  et 
vous  deux  serez  mes  remplaçants 
auprès  de  mon  enfant  (Sut. 
Jbr.  5). 

JJTj^j  ber-tcakïl,  qui  est  pro- 
cureur, qui  représente.  J^^ 
^Ixï  jâ  c)yu^  ier  -  wakïl  per- 
ampûan  pada  nikâh ,  marier 
une  femme  par  procuration  (D. 
M  82). 

/^JLSj*  me -wakïl -kan,  éta- 
blir un  procureur,  un  intendant. 


221 

wtfr*  yajy  di- wakïl -kan  Uleh 
su-amï-na,  une  femme  à  laquelle 
le  mari  a  donné  sa  procuration 
(D.  3/.  81). 

Cs^3J*  ber-wakïl-kan,  qui 
établit  q.  q.  procureur  ou  inten- 
dant.   ^Jl  ^  cOfis.  ^  d* 

\&v*JJ  ma  Ira  ïa  ber-waJdl-kan 
dïa  âtas  rûmah-na,  il  rétablit 
intendant  sur  sa  maison  (7/.  63). 
^/JLSj^a^  mem  ~per  -  wakïl- 
kan,  faire  établir  un  procureur 
(D.  J/.  87). 


waktu  (Ar.),  temps,  époque, 
moment  déterminé,  w-ilî  i>  — 
waktu  yaiy  pâtut,  un  temps 
convenable.  —  T«*juï  Ja  jwzda 
tïap-tïap  waktu y  à  tout  moment, 
à  toute  heure.  ^J\  SSj  JlS  pada 
waktu  ïtu,  en  ce  temps-là.  *jta 
s&^*2  dâtauj  waktu  fejêr,  le 
moment  de  l'aurore  étant  arrivé 
(J/.  ii.  221).  Jij  jL3"  jâ  ^ 
■wtfrô  -  na  pada  koûka  waktu, 
il  mourut  à  l'époque  détermi- 
née (.1/.). 

m  A 

-~d  JU*j  c^j  buirja  waktu 
besar,  nom  d'une  fleur  [hibiscus 
mutabilis).  ^JiS>Sj£y  bûvga 
waktu  kexï/,  nom  d'une  autre 
fleur  (mirabilis  jalapà). 

$y&y  me-waktïï'kan,   fixer 
un  temps,  remettre  à  une  époque. 


222 


a 


jâigan  di-waktU-kan7  qu'aucun 
temps  no  soit  fixé  (D.  M.  2). 

|Jav.  et  Sund.  vt*m  waktu. 
Mak.  -^«^  wattu.] 

^J6j  îvekll  (Ar.),  action  de  con- 
fier quelque  chose. 

vyJ5^«  me-wekil-kan,  con- 
fier une  chose  à  q.  q.  (D.  3/.  41  ). 
v.  ^Jj^  wakïl. 


wakef  (Ar.),  donation  pour 
œuvres  pieuses  :  fondation. 

^yJôyt*  mew/  -  wakef  -  kan, 
faire  un  don  de  q.  ch.  pour  des 
œuvres  pieuses  (/>.  M.  8). 


wekif  (Ar.),  pause  dans  la 
lecture,  état  quiescent  d'une  syl- 
labe. ^^Jiiî  ôta  ^^e^  vl>b  v^Ju 
medd-na  dàn  wekif- na  dàn 
kelkelet  -  /Ter ,  ses  signes  gra- 
phiques, ses  pauses  et  ses  mouve- 
ments (de  la  langue  malaise)  (//. 
Ab.  50).  Aussi:  s'arrêter,  faire 
halte.  —  a^j  rnmah  wekif, loge- 
ment, bâtiment  où  Ton  fait  halte. 
—  JUir  tampat  wekif ,  lieu  où 
tout  le  monde  peut  s'arrêter, 
place  concédée  pour  le  service 
du  public  (Kal.  dan  Dam.  96). 

pj  waiy  et  C^l  uwaty,  argent, 

monnaie,  espèces,  richesse  :  pc-   l 
tite  monnaie  de  10  ducts  (à  peu   ! 


e 

près  10  centimes).  ^jZj  —  watj 
kartas}  papier-monnaie.  %JcJ  - 
warg  ter-timpa,  argent  monntyé. 
^j^\  —    warg  amas  7   monnaie 
d'or,  ^y  —  warg  tune  y  7  argent 
comptant,    argent   en   espèces. 
^j-sk*  —  wa?g  Aàfgus,  argent 
dépensé.    —   £>y   buvga  mvg. 
intérêt  d'argent.   -  £>jy  kùraiy 
waig,  manquer  d'argent.  Oy  - 
waig  bâta,   salaire  donné  sans 
que  le  travail  soit  fait.   às£  — 
warg  pexhk,    petite    monnaie. 
hy**  '  —    warg  sirih ,    un  pour- 
boire,   oy*    —    warg   sUwajt, 
argent   qui   sert    à    corrompre 
quelqu'un.    ^*fi>  Oy  i»3L»  C^ 

y^  fj  Jf1?  ù"  £f*    minta 
salàmat    tUan    nmur    panjaffj 

dergan  bànak  warg  jïia ,  voua 

souhaitant  la  bénédiction  d'une 

longue  vie  ainsi  qu'une  grande 

abondance  d'argent  (Lett.  «!/«/.)• 


.  * 


mu 


mem-bri  amas  dtaw  watg  tiïnej/, 
s'ils  veulent  vous  remettre  de 
l'or  ou  de  l'argent  en  espèces 
(  V.  Ab.  5). 

A. 

On  trouve  aussi  £1^  wâtg. 

[Jav.  et  Sund.  .w\  warg,  et  vviv 
uwavj.  Mak.  et  Bug.~*-*~ni&fltf/. 
Day,  waig.] 

pj  WllïTj,  vallée,  profondeur,  lie» 
^bas  ((>.). 


& 

f9  palais  (Cr.). 

argkarg,  jonque,  navire 

.  A  vl>b  &***  f^*}  waixj- 

ïna  dan  ânam,  des  jon- 

e  Chine  et  d'Anam  (H. 

0). 

d.  (ùinm\  wargkaiy.  Mak. 

yan/kaig,  Day.  waTgkarg.) 

vewgsa,  jeune  homme, 
èmme. 

tftt/h  (Ar.),  visage,  cxté- 
îine.  Js  çj^ôLâJ  ^^^ 
ha  laksâna  kûnùg  teldr, 

m 

âge  ressemble  à  un  jaune 
S.  Bïd.  21). 


J^Jj 


223 


mjud  (Ar.  J&^),  exis- 
substance,  essence.  ->j=>^ 

IL>  £j  r«J U  wujûdsegala 
*a  ïni  di-upamâ-kan  se- 
?ujûd  bâyaiy-bâyarg  y  a  n/ 

xermîn ,  l'existence  de 
les  choses  créées  peut  être 
•ée  à  l'existence  des  om- 
ans  un  miroir  {M.).  &» 
»  *f**2  ttâda  wujïïd  hâha 

il  n'y  a  pas  d'existence 
idante  de  la  divinité  (id.). 

wdàni,  nom  d'une  plante 
juùguatù). 


Àstl  Jj  wadiet  (Ar.  P^j)>  chose 

confiée,  dépôt.  £-j  Pj^l  -^ 
i*o^  JoU^*  hukum  ôrarg  yarg 
men-jâbat  wadiet  7  loi  concer- 
nant ceux  qui  reçoivent  des 
dépots  (D.  M.  128). 

•  « 

<J*j  watt,  un  certain  titre.  —   jf£l 

wmm  wan,  titre  donné  aux  en- 
fants non  mariés  du  Bendahâra 
et  du  TemorgguTg. 

On  trouve  aussi  J\^  tcân. 
« 
i^f^J  wanji,  v.  ^j\^  wârgù 

jsJjjwtmlu,  nom  d'un  cycle  de 
huit  ans  (emprunté  au  javanais)  ; 
voici  les  noms  des  huit  années 
qui  forment  ce  cycle.  l0cJ3lafojp, 
2°  IfP  ehêy  3°  Jjjl  xe^jhn  awal, 

4°  jr-jĕ,  5°  Jta  dfà/,  6°  Ij  bê, 

7°    ^  M?âw,    8°   ^(5^  fin 

âki'r.  Jta  £j*>\j  jJu  ka  -  pada 
tàkun  dâéy  en  l'année  dâl,  la 
cinquième  du  cycle. 

«•J^j  wap,  v.  «_>y  âtffop. 

•^  •  .    • 

Cj^\)J  waràrgan  =  ^I^j 
barâryariy  une  espèce  de  châ 
taigne. 

{j^ijj  warinfln  =    j*s 

beritgùi. 


224 


JjJ* 


JàJS  wanvar,  crier,  publier. 

^yjjjy  nie  -  warwar  -  ka?i, 
faire  crier,  faire  publier  quelque 
chose. 

[.Jav.  iwii>  uwar,  et  rni-Mniiv 
uwar- uwar.] 

fojj  warkat  (Ar.  Jj^),  feuille 
de  papier,  lettre,  épitre.  Cfjy 
^^iJfi^ïl  AÎj^  sfûrat  warkat  el~ 
ikalàsj  une  lettre  d'ami,  iîj^ 
K&\  warkat  el-muhabat.  une 
lettre  affectueuse  (Lett.  Mal.). 

jfjj  warta  (S.  5Tm  vàrttâ), 

bruit,  rapport,  rumeur  publique, 
nouvelles.  Oj^  vl>j^-w  &<?- 
dergâr-an  warta ,    un  avis  fut 

reçu.   jLf  JL$jL*  Cy  A-ir^ 

Oj^  xa-ôravg  ptltt  tiâda  kom- 
bâli  mem-bâwa  warta,  il  ne 
revint  pas  un  seul  homme  pour 
en  rapporter  la  nouvelle  (J/.). 

**jjy  pe~warta  =  ^jj  warta. 

£>j}j>  ber- warta,  qui  fait  du 
bruit ,  qui  fait  la  rumeur  publi- 
que; donner  des  nouvelles.  JjlT 

tUan  putrl  kalaw  ber- warta, 
si  on  annonçait  cela  à  la  prin- 
cesse (S.  Jtid.  A4). 

Cx^Jj*  me-wartâ-kan,  rap- 
porter, publier,  proclamer,  ra- 
conter q.  ch.  aIcj^I  Cr  ^L)^^  ^* 


pTJ^v*  £->j~*$  -^*j  nvaka  di-trar- 
tà-kan  Ôrarg-lah  ka-pada  dise- 
rata  maha-râja,  et  on  rapporta 
à  Diserata  Maharaja  (B.  43). 
^j\j3  Çj\x*t  y  \jjj  trartâ  -  kan 
sakâravj  padâ-ku,  raconte-moi 
maintenant. 

On   trouve    aussi    Cjjy   be- 
warta,  pour  Cjj^y  ber-warta. 

[Jav.  et  Sund.  <n*n\  warta.) 

Ôj*  ivartut  (S.  ^Ml  varnn), 
couleur,  coloris,  le  teint.  TOjj 
warna-warna,  plusieurs  cou- 
leurs; de  différentes  sortes. 
^Les  mots  ïy  mûda  et  ly 
tuwâ  joints  à  uxtrna  indiquent 
une  couleur  pâlo  ou  foncée. 
ùy  hjKm  {)jj  wama  mer  ah  mû- 
da, un  rouge  clair,  rose,  jj; 
!y  Kfï*  warna  mer  ah  tuwâ,  un 
rouge  foncé.  e>l£*  vl>j^  ^1/  $* 
dan  ber-ûbak  wama  mukâfia, 
et  la  couleur  de  son  visage  chan- 
gea (R.  84).  £>/  X'U  O/-! 
&ry  ^*>2  seperti  mâmkam  kn- 
nùr/  wama  tùbuh-tia,  son  corps 
avait  la  couleur  de  la  topaze  (A/.)» 

ôjy£?  panxa-warna}  nom 
d'une  pierre  précieuse  qui  offre 
une  variété  de  couleurs. 

ôjjj  ber  -  wama ,  qui  est 
coloré,    qui    a    de   la    couleur. 

Jy  ~A  g  Ojjj  *\  JX  jw- 

lâvgt  ada  ber -wama  ffarg  àmat 


mûlik,  Tare -en -ciel  a  des  cou- 
leurs magnifiques  (N.  Phil.  51). 

[Jav.  et  Sund.  <vtM\  warna. 
Bat.  A09X\""5  borna.  Day. 
barana.] 

)*  wera  (Ar.),  crainte  de  Dieu, 
piété,  religion  (D.  M.  3G1). 

}  walâ  et  àSlj  ivalâyet 
Ar.  ij),  rapport  entre  un 
naître  et  un  esclave  affranchi 
[D.  M.  26). 

ïj  tvelâyet  (Ar.  J^),  sainteté. 
—  i*p  ^  ù  deigan  ilmu  welâyet, 
ivec  la  science  acquise  par  la 
lainteté  {M.  B.  184). 

\j  wttâyet  (Ar.  J^),  adminis- 
ration,  gestion,  tutelle,  cura- 
elle  (D.  M.  53). 

«  ttfOfi  (Ar.) ,  un  ami ,  un  ami 
dèle:  favori,  serviteur:  ami  de 
lieu,  un  saint;  tuteur.  ^  j£* 

j»*WiJ  segala  nabi  dân  wall 
'emikian  jûçja  mergarjâ-kan 
e-karjû-an-na,  c'est  ainsi  que 
»  prophètes  et  les  saints  ont 
împli  ce  devoir  (3/.  R.).  ù\j 

(jn^  tiâda  hârus  bagt  waU 
enandarâ-kan  harta  mahjlir' 
a,   il  n'est  pas  permis  à  nu 

I. 


jj. 


225 


tuteur  d'engager  la  propriété 
de  son  pupille  (D.  M.  31). 

{/^y  me-walï-kan ,  exercer 
la  charge  de  tuteur  sur  q.  q. 
t  L'iT^u^  Jjlî  Aj  S&*  hukum 
ymg  pâtut  me-icalï-kan  kânak- 
kànak,  loi  qui  règle  l'exercice 
de  la  tutelle  sur  des  enfants  (D. 
M.  56). 

^jy^  walïyan.  —  y*  pûaw 

icaïnjan,  sorte  de  couteau  avec 
un  long  manche  recourbé  (KL). 

•jcJj    walîman,    pour    OUj 

wûmâna. 

Jj  WUlU9  supposé  que,  quand 
même,    au    cas    que.    jly'jlj 

jfi  ^  ç}j  cfi^  wulU  tU' 

an-feu  men-jadi-lcan  râja  âjean 
pâtek,  supposé  que  monseigneur 
me  fit  roi.   Oy  Jl&  Zè%)} 

^iy^  j£l  jJj!  Jj>  -X&>  xoulû 
ka-lâigit  sa-kâli pïln  kakanda 
pergt  adenda  ïkut  jûga,  quand 
même  vous  iriez  jusqu'au  ciel, 
je  vous  y  suivrai  (KL). 

•5jj  welekin  (Ar.),  et  néan- 
moins, et  cependant  (composé  de 
^  et  de  vyJ  lakïn). 

JUj  walad  (Ar.),  enfant  (D.  M. 
31). 

15 


22«  Jbdj 

Ù)>Jjj  wildân  (Ar.  .xlj),  enfant, 
né,  né  en  même  temps  qu'un 
autre. 

*XJft  wôlmida ,  ajJ^  icolandah 
et  JûL  belanda,  Hollande ,  hol- 
landais.  —  f'Jy  ôrary  wolanda, 
un  Hollandais.  —  J»^  nagrï 
u%ola?ida,  la  Hollande.  —  ^jlS 
kompanï  wolanda,  la  compagnie  : 
des  Indes  néerlandaises.  *ïb 
Ju)j^l5  dâtaig  ka  -  benûa  wo- 
landa, jusqu'en  Hollande  (IL 
173). 

iSj^Jj  wolandmm,  hollan- 
dais. 

<jlij  îvtlniâiia  (S.  fèPTR  r«-  ' 

mâna,    char    d'un   dieu),    nom   . 
d'un  oiseau   fabuleux,    dont   se  ! 
sont  servi  certains  personnages 
légendaires  pour  se  faire  porter 
par  les  airs. 

[Kw.    <ui<wi*n\    triltnana ,     un 
géant  ailé.] 

Ol»jj  wasâna  (Ar.  j«>j  dormir), 
chambre  à  coucher  (AV.). 

Jâu«j*  wasït  —  Ja-jl^  wâsït. 


.J^*uj  tvaswâs  (Ar.  «^-^),  [ 
suggestion  du  démon,  tentation, 
trouble,   perplexité:   le   diable. 


jjjbjj  ôy^  ji«-^  ÀA*  0»*M 
waswâs  yarg  ber-palu-palû-on 
yarg  dî-âtas  kârarg  wa*ctwjh 
ïtu-pïïn  teddh-Uik,  les  flots  de 
la  perplexité  qui  frappaient  sur 
le  rocher  du  doute  se  calment 
(H.    Ab.    206).     «J-Xlf^  JbJ 

W£tt  -jâdî  waswâs  âtaw  lai* 
^ôft',  il  n'y  a  plus  de  trouble  ni 
d'inquiétude  d'esprit  (S.  Moi 
préfacé), 

(JJJL^j  wasavgha  (S.  t5$TJ 
vîçaigka,  doute),  doute,  incer- 
titude, inquiétude,  perplexité. 
s£**>j  Ab  jI  J^ol  e^jtf  Jî  «â;/«fl 
tampat-na  ïtu  ada  dâlam  ica- 
saigka,  on  est  dans  l'incertitude 
sur  le  nom  du  lieu  (II.  D.  173). 


Ajlj}  wemket  (Ar.  Jî^),  sécurité. 

garantie.  -XÎ  iuuî  •  JXiljbù-**  0/ 

cjijy*  y^***  vl^™**  kârna  san- 
dàra  ïtu  wesïket  pada  sa-kaH- 
an  sûJcu  hûtanj-TuL ,  parce  QJic 
ce  gage  est  une  garantie  pour 
toutes  les  parties  de  la  dette 
(D.  M.  41). 

tvahi    (Ar.) ,    révélation- 

j».j  ^J  Jo"L>  /â  :  ïtu  deiga* 
wtthi,  c'est-à-dire  par  la  révéla 
tion  (M.  IL  1 84  ï.  \f£  j*^  ^ 
là  yahyâ ,  l'Apocalypse  de  St. 
Jean  (13.). 


jiJU   wezïr  (Ar.  jj^),    vizir, 

premier  ministre.  ^j^  ^iW  ^$\ 
S+j\  àS\j  ^j-ob  ta  adâ-lah  wezïr 
di-àtas  tânah  ïtu,  il  était  vizir 
dans  ce  paye  (Ii.  69 j. 

tpesî  (Ar.),  exécuteur  testa- 
mentaire (Z).  Af.  203). 

*• 

À~o^  iva&iyat  (Ar.  ^j^),  testa- 
ment, disposition  de  dernière 
volonté  :  précepte,  ordre.  ù\  ofi 
^jly.  b**&2  Ajb  kârna  ada  dârah 
wasiyat  bahâru,  car  c'est  le 
sang  du  nouveau  testament  (N. 
48).  *\jJ*  A*  i**dj  ^U  -xî  ^Kzda 
mâsa  wasiyat  yarg  portâma} 
dans  le  temps  du  premier  testa- 
ment (sous  l'ancienne  loi)  (A7. 
303). 

iuo^»  ber -îcait t'y af,  qui  teste, 
qui  fait  connaître  ses  dernières 
volontés,  qui  donne  des  ordres 
en  mourant.  aJa^oj y  ^$1  .v-0 
leamudïan  la  ber -wasiyat- la  h } 
ensuite  il  fit  connaître  ses  der- 
nières volontés  (5.  83).  i\  vl>U-> 

9-jy  Oy«  AJus>J »  wX*  Amô»   P)u 

y  }L>  JUil  A*^^i  *Juu  «j  dïmâna 
ada  bâraig  wasiyat  maka  wâ- 
jib-lah  maut  ôraru  yarg  sudah 
ber-wasiyat  ïtu  ber-lâku>  où  il 
y  a  un  testament ,  il  est  néces- 
saire que  la  mort  du  testateur 
intervienne  (AT.  363). 


a 


21:7 


r/^oy  me  -  wasiyrt  -  kan, 
formuler  un  testament ,  disposer 
de  q.  ch.  par  testament;  donner 
des  ordres  ou  des  conseils, 
^j  ^y^ay  me-  wasiyat  -  kan 
dïa,  le  donner  par  testament  (/). 

m.  iô).  juH  £\  &**£}  .• 

V  Jpo  J£L  jk  ^1  â&/«  wasijjat-  ^ 
Aaw  â£"/t  nasïhat-ku  ïni  bagi 
segabi  kànak-kànak,  Voici  mes 
conseils,  que  je  formule  en  len 
adressant  à  tous  les  enfants  (JL 
Ab.  25). 

[Jav.  <uijLi<M?.t5wy\  wasiyat. 
Sund.  (v>jjnMxn*\  wastryat.] 

vJLoj  wesla  et  *L*>j  weslah 
(Ar.),  liaison;  la  marque  ortho- 
graphique <*>  placée  au  -  dessus 
de  la  lettre  \ .  (v.  Gram.) 

0&  watllu  (Ar.  Lô^),  ablution 
qui  se  fait  avant  la  prière. 
y&y>\  à^sC  i*ùj  2$  dïïa  rakgt 
tahiyat  el-wadlû,  les  deux  sa- 
lutations qui  accompagnent  l'a- 
blution qui  se  fait  avant  la  prière 
(M.  IL  220). 

jjs»  WOtî  (Ar.),  commerce  char- 
nel. «JJ  ^ù  Jpj  Jh  âkan  watï 
dergari  dïa,  pour  avoir  un  com- 
merce charnel  avec  elle  (Z). 
M.  97). 

")f>y*  me- watï,  avoir  un  com- 
merce charnel  avec  q.  q.  «^JL^èy 

15  * 


228 


kkiô 


d°J 


ôjA+f  tipy  bararg - siâpa  me- 
watl  peramjpUan  y  quiconque  a 
commerce  avec  une  femme  (D. 
M.  234). 

ÀftJb^  wetllfat  (Ar.  ^*1^),  pen- 
sion, ration.  Ota  \f  jUï  ,j\  j)&* 
^fjuS ^3  j  Jjy  e^-^  ^r' 
AjU^j^  jjY&a  la  tiada  pergi 
dan  sa-hm/ga  kldup-na  dïïdulc 
di-pintû -Jeu  leu- sampey - kan 
jUa  wetlifat  y  s'il  était  resté  à 
ma  porte  jusqu'à  sa  mort,  je  lui 
aurais  toujours  donné  la  même 
ration  (M.  1t.  167). 

*X£^  ivad  =  3-X£j  wadat }  pro- 
messe. 

J£^j  ber-wad,  qui  promet; 
promettre.  j^ZJ  jJo  *S  J£^  & 
telah  ber  -  ?W7A?-  lah  ka  -pada 
putri,  j'ai  promis  à  la  princesse 
(&  BÙL  55). 

&*Xc^  wadttt  (Ar.  -Xc^),  consen- 
tement, promesse,  vœu. 

Lxc^y  ber-wadat,  qui  pro- 
met, qui  s'engage.  ^U  JÏJy  ^ÎÇ*. 
Jpls  ^PJ  *-^.â/  jikalaw  tnan- 
feu  mâu  ber  -  wadat  detyan 
pâtek,  si  vous  voulez  vous  en- 
gager avec  moi  (S.  Mal.  33). 

^vJ-XC^j  ber  -  wadat  -  kan, 
qui  consent,  qui  promet  q.  ch. 


^J-Xc^i  C>b  rfâw  Aer  -  wqdat- 
Jcan,  et  si  on  consent  (CW. 
Mal  420). 

Uj   wefâ   (Ar.),    fidélité.  Aiylli^ 

Jlo  Çjj\  ^JrS  wefâ  ùti'lali 
detijan  ôravg  ?efî,  la  fidélité  se 
trouve  dans  l'homme  pur  (J/. 
IL  219). 

J^  ?r<?/I,  fidèle.  1b  Jt  Uo 

P}  f'jy  *efâ  lâgi  dâlam  ôrairj 
ivefîy  la  pureté  se  tronve  dans 
l'homme  fidèle  (il/.  M.  219). 


liàjwafat (Ar.  J|j),  mort,  défunt 

te/à/*  la  wafât  di-nagrï  hebrlin 
il  mourut  dans  le  pays  d'Hébro 
(//.  /À  21). 


^XyClij  ivefaqJid  (Ar.  composa 

de  l3j  ?r(?/â,  fidélité,  et  de 
a-hd,    engagement),    fidélité   j 
remplir  ses  engagements.  J^U» 

J^  û~V*  etfj'  ^  vefâah 
ïtu    artl  -  ïïa    menampey  -  ka 
janji,    wefâahd    signifie    rem»- 
plir    ses    engagements    {M. 
214). 

<3j  wefï,  v.  sous  lij  trç/a. 


ji 


-/ 


J 


J 


229 


J 


JJ  k,  la  lettre  ^  ka  (nommé  Jltf 
kâf  par  les  Arabes).  Gutturale 
forte,  sa  valeur  est  celle  du  k 
français,  (v.  Gram.) 

il  ka,  préposition  inséparable,  à, 
vers.  JUp^lTjiU  nâik  ka-lâiyit, 
monter  au  ciel.  PjUj  ^J^y 
ber-jâlan  ka-pàdarg,  aller  vers 
la  plaine.  jMS Ob  £jf^  ka- 
ki H  clan  ka-kâuan ,  à  droite  et 
à  gauche.  ^ «IlS^  ber-pâ- 
lirg  ka-timur,   se  tourner  vers 

i'e8t.  jU^  ^y^  ji^  yt, 

iôta  berânî  ber-betul-an  ka- 
utâra  ,  l'aimant  se  tourne  vers 
le  nord.  v^Lxô  ^J  \j>  ^$1  la 
pergi  ka  -  rûmah  bundâ  -  fia, 
il  se  rendit  chez  sa  mère  (li.  50). 
j  k,  se  combine  avec 
d'autres  prépositions,  ou  avec 
des  adverbes.  Jjo  ka-pada,  à, 

vers,  pour.  ^-jIj  ka-àtas ,  en 
haut,  vers  le  haut,  au-dessus. 
j^l>  ka-Wiar ,  au  dehors ,  vers 
l'extérieur.  OU  ka-mâwt,  où, 
vers  quel  endroit.  l\j&ka~dâlam, 

vers  le  dedans.  11.»  J^>L  ^1 
ôu-»l  ê«  mâsuk  ka-dâlam  ajtâ- 
wz,  il  entra  dans  le  palais 
(II.  50). 


^j  ka,  entre  dans  la  compo- 
sition des  substantifs  dérivés. 

v^r-ju^  ka~hab~t8-any  fin,  terme, 

de  ^j~*\*>  ààbùj  fini,  ^ij^ka- 

larï-an,  course,    de  ,jji    lârt, 
courir.    OjL-5    ka  -  iesâr  -  an , 

grandeur,  de^-j  ie^àr,  grand. 

jj  Xrcr,  se  place  devant  les 
nombres  cardinaux  pour  former 
les  nombres  ordinaux. 

jjS  ka-dûa,   deuxième,  ^ai 

y\y>  Ay  ^jS  «j  fasal  yavg  ka-  ' 
dûa  pliloh  suàtu,  chapitre  vingt- 
et-unième.    On    dit  aussi  jJlJj 
wol  £jy    ka  -  tlga    ôrarg    ïtu, 
ces    trois   personnes    ensemble. 
c)l£Jj  ka-tiffâ-na,  tous  les  trois. 

^)  ka,  s'unit  quelquefois  aux 
verbes  pour  leur  donner  plus  de 
force.  jrls^ilyjL  «Jta  ^jU  JU 
4_5jw  iâ-lah  tâdt  dàtarg  merg- 
hantar  pâtek  ka  mari,  il  est 
arrivé  il  y  a  un  instant  dans  l'in- 
tention de  m'accompagner  pour 
venir. 

Dans  un  grand  nombre  des  lan- 
gues de  l'archipel  indien ,  cette  par- 
ticule a  un  usage  analogue  à  celui 
qu'elle  a  en  malais. 


230  jj 

w)  ku,  pour  y  \  aku. 

^JU^>  rajd-ku,  mon  roi.  jlîy 
tûa?i-ktiy  mon  maître,  mon  sei- 
gneur, jijul  aJU  ïâ-lah  ânak- 
ku,  c'est  mon  enfant. 

On  emploie  cette  contraction 
dcyl  <7&h,  comme  sujet  d'un 
verbe:  mais  alors  il  se  place 
avant  le  verbe,  qui,  dans  ce 
cas,  doit  avoir  la  forme  passive  ; 
ijXj^S  ku-brï-kan,  je  donne 
(litt.  :  est  par  moi  donné).  Icwl 
jj4**  jJXjJlsL  a71j  ismâ  yâtïm 
ku  -  ja di  -  ku n  pa  irjhûlu ,  j  e 
veux  faire  IsmaYatim  Panghulu 
(Jsm.  Yat.  9). 

"0  kà9  pour  JWkâkak. 

oJbD  kâhaw,  nom  d'un  singe 
bigarré  ayant  une  longue 
queue. 

cSû  kâya,  riche,  opulent;  grand, 


noble:     être     riche,     jfi  f-j} 


\ 


ôrarg  kâya,  un  homme  riche,  un 
noble,  un  notable,  «j  J& Pj^ 
ij~±>  }ï  ôrarrj  kâya  ymy  dû  a 
blàs,  les  douze  grands  fonction- 
naires, jftti  Cj*J  ^  tdlah 
tTthan  yairj  kâya,  Dieu,  le  sei- 
gneur puissant,  ^u  ^jls^*  men- 
jâdi  kâya,  devenir  riche. 

y  UL  meiyayâ-kan,  enrichir, 
rendre    riche.  y^\  ^\c>*  ^li*» 


paya  jâiyan  argkaw  katâ-lcan 
âku  sudah  meiyayâ-kan  ibrà- 
lùm,  afin  que  vous  ne  puissiez 
pas  dire,  j'ai  enrichi  Abraham 
(7*.  10). 

Ù'Lxj  ka-kayâ:an7  richesse, 
prospérité,  abondance.   *j  ç>jj 
^'"Iaj  y  L5  oî  Jfe-vôraiyyaTg 
kâxak  pada  ka-baiiâk-an  ka- 
kayâ-an-ua,  ceux  qui  se  glori- 
fient dans  l'abondance  de  leurs 
richesses  (B.  845). 


Ce   mot   vient  prob.  du  S. 
kâya,  maison,  habitation. 

[Jav.  *7>ot,?\  kaya,  biens.] 


Àj»  (S  kayuli,  pagaie,  petite 
avec  laquelle  on  rame  et  on  g 
verni4;  conduit  au  moyen  d' 
pagaie  .^^^ly^^lSS^W  lîZ^lu 
di-kâyuh-na  ka-prâhu  bes^Jr, 
ils  dirigèrent  (le  bateau)  vers  "les 
navires  (Jlary.  T.  G). 

Ail^i    ber-kâyuh,    qui   a  m*n^ 
pagaie,  qui  se  sert  d'une  pag*»i<V 
qui  dirige  une  embarcation  aA~w 
une  pagaie.  —  ,j\  ïabeè-kâyuh 
ils  se  servaient  de  pagaies  (//• 

Ah.  214).  £  J&Jfr*  *&. 
j~~*  ber-kâyuh  menûjv  kajùl 
yaiy  besîir,  dirigeant  (la  petite 
embarcation)  vers  le  navire  (Sut. 
Ah.  10). 


c 

u- 
ne 


u 


^ 


231 


>la«    mergâyuh ,     gouverner 
bateau    au     moven     d'une 
aie. 

/yuu    mergâyuh-kan ,     ra- 

m 

f  conduire  un  bateau  avec  des 

aies.  l^vU*  £  ïjji  J^Jul  *\ 

v^yUw    ada    ampat     ôravg 

f    mergâyuh  -  kan     sampan 

quatre     hommes     ayant 

pagaies     conduisaient     le 

au  (M.). 

iLî  peiyâyuh,  pagaie,  petite 
c. 

âyuh,  pour  y?  kâyu,  pièce 
offe. 

ZÔyu,  du  bois;    un    arbre. 

^^  pôhori  kâyu,  un  arbre. 

1/U  mata  kâyu,  nœuds  dans  le 

.    ^1  —  kâyu  âpi,  du  bois  à 

b  du  feu.    Jlîl  —  kâyu  api- 

{œgiceras  ?najus).    Pjl    — 

u  ârarg,  bois  d'ébène.  ^\j  — 
u  bâbi  (crypte-noria  pani- 
tta).    Lf->  —  kâyu  besl,  bois 

fer.  ij^y  —  kâyu  bôdi, 
d'une  sorte  de  ficus.  /»v&*  - 
u  xïna  (smilax  china). 
—  kâyu  dlilaig  (cassia 
inica).  jJO  —  kâyu  g  abus 
touia  scholaris).  jj»  — 
u  gâru  (acquilaria  agallo- 
).  ùy  —  kâyu  kûda  (spon- 


dias  wiste?igi).  ^yy  —  kâyu 
kûkun  {héritier  a  littoralis). 
£jy  —  kâyu  kûnivg  (nauclea 
orientalis).  ^y-Ju  —  kâyu 
mânis,  la  caneile,  bois  doux. 
j~ *\»  —  kâyu  pâsir  (catha  mon- 
tana).  ^-X»  —  kâyu  pedàs, 
nom  d'une  espèce  de  sassafras. 
àjy  —  kâyu  pûtih  {melaleuca 
cayuputi).  p^lj  —  kâyu  râja, 
plante  de  la  l'amiQe  des  laurinées 
{hernandia  sonora)  (Cr.). 

Kâyu  est  aussi  employé 
comme  numéral  des  objets  qui 
se  roulent.  y^\yy  kâin  sa- 
kâyu,  une  pièce  d'étoffe. 

y^y>  ber-kâyu,  qui  ramasse 
du  bois.  —  O;ljo  ^1  ia  ka-dârat 
ber-kâyu,  lorsqu'ils  sont  à  terre 
pour  prendre  du  bois  (Cod. 
Mal.  398). 

ù*jSS   kayu  -  kayû  -  an ,    le 
bois,    les    arbres    en    général, 
il  £jm\j  vl>*y>-^  *«ô    di-tergah 


Sm*» 


kayu-kayu-an  taman  ïtu,  au 
milieu  des  arbres  du  jardin 
(7*.  4). 

[Jav.  et  Sund.  Miip  kayu. 
Bat.  t9ts?  hayu.  Mak.  sy*^ 
kayu.  Day.  kayu.  Tag.  et  Bis. 
t£C/o  kahoiy.] 


sS*)ykayit,  kalt,  crochet,  pointe 
recourbée;  accroché,  être  accro- 


232 


Oi 


K 


ché.  àj\»  £\  —  kàit  ânak  panait, 
la  barbe  d'une  flèche,  &J& 
VJUJyb  dt-kâït-iia  hûlat-hûlat, 
il  accroche  des  insectes  (Exer. 
1 0  7) .  X  J^uO^b  dâun  kâit-kâit, 
sorte  de  feuilles  avec  des  épines 
crochues  comme  nos  graterons, 
et  que  Ton  emploie  contre  la 
possession  de  certains  esprits 
mauvais  (/£/.). 

JUjIx*     mergàit,     accrocher. 

«a*  JgLu  JJX*  hpiitlak  meigâit 
Jùrg,  voulant  accrocher  le  navire 
(S.  Mal.  303). 

S*A*è  pergâit  ou  JXjlCje  perg- 
gâit,  qui  accroche  ou  sert  à 
accrocher:  un  crochet,  ^y^ 
Jf^y^^i  s&+  SJ}£2iô  di-per~ 
bûaf-na  peig-gàit  moka  la  lu 
di-gàit-na ,  il  fit  un  crochet  et 
s'en  servit  pour  raccrocher  (J/.). 

On  trouve  aussi  SJS^gâit. 

[Sund.  *nwiKnj\  kayit.  Bat. 
??v>StO%  hait.  Day.  hait, 
roide,  inflexible.  Tag.  t£.Xv 
hait,  crochet.] 

•jjlS  kâyan,  une  marque  placée 
sur  la  limite  d'un  terrain,  pour 

indiquer  qu'il  est  en  litige  (C*\). 

i 

! 

'jjy  kâyin,  kâin,  étoffe,  tissu,  [ 
toile  :  habit.  dSy  —  kâin  pûtih,  \ 
de  l'étoffe  ou  de  la  toile  blanche. 
OiU-i  —  kâi?i  sakelât,  du  drap. 


(S 

jïy»  —  kàin  sûtra,  de  la  soie. 

^•"L-j  —  kàin  ka-amàê-an} 
tissu  d'or.  ^JU  —  kàin  hâfas, 
de  l'étoffe  fine.  ^-JT  -  kâin 
kâsar,  de  l'étoffe  grossière. 
jfcsS3  —  kâin  panjarg,  nn  habit 
Ion?:.  Jtèj  A^î  1j  «j  jilT  ibâ<jt 
ya??7  belùm  pernah  di-pâkey 
des  habits  dont  on  ne  s'est  pa* 
encore  servi.  On  dit  aussi  y  IC»  - 
kâin  sa-kâyv  on  Ju»  —  kâm 
sa-ley,  une  pièce  d'étoffe.  aZL»  - 
£âi/j  mentait,  toile  crue  oa 
écrue.    ^.M   —   kâin  helàxu, 

étoffe    croisée.     «^»    —    kôin 

s  » 

xumàr,  torchon. 

^itT^   J^r  -  kâiit ,  qui  a  des 
habits,  qui  est  revêtu,  habillé. 

kâin  tcarna  amas  -  awr/a  -  ait, 
elle  était  revêtue  d'habits  de  cou- 
leur d'or  {H.  97). 

sjiJj^jykâin  -  &<7Ïw  -  an,  petit 
coupon,  lambeau,  guenille  (KL)' 

[Sund.  »m3nMjf\  kain.] 

tuJS  kâyap,  nom  d'une  maladie, 
enflure  des  membres.  J^i  - 
kâyap  turggal,  enflure  des  pieds. 
Ajlj  —  kâyap  bârah,  enflure  de 
la  poitrine.  Jl»  —  kâyap  betul, 
enflure  de  la  tête,  y  l»  —  kâftp 
bâkun ,  enflure  des  cuiwc* 
(AV.). 


K 


yar,  le  goût,  ou  l'odeur 
ique  du  tabac,  du  stramo- 
etc.  (À7.). 


ïyil,  kàtt,   ligne  pour  > 

•;   être  pêehé  à  la  ligne.  < 

U   mata  kâil,   un  hamc- 

—    ilî  tâli  kâîl,  la  corde   ! 

fil  de  la  ligne.  —  ôj\^ 

n  kâil,  une  baguette  pour 

•  à  la  ligne,   ^y*  à*J*  A-j    ' 

belùm    pernah    dt  -  kâil 

i 
,    on   avait  encore  jamais 

à  la  ligne  (//.  Ab.  213).  ' 
jU  meigâil,    pêcher  à  la 
y  b  Jj£ï  Jj'lTpj^lw  Aîb  i 

JjX*  dâtarg  sa-ôrarg  kâ- 
kânak  ha  -  pada  dânaw 
*.k  mergâtl,  arriva  un  jeune 
u  qui  voulait  pêcher  dans 
%  (R.  102).  IbL  jj  £b 
o  3iv««  dâtarg  deri  ma- 
mergâil  dîsïrgâpûra,  arri- 
t  de  Malacca  pour  pêcher 

ligne    â  Singapour     (//.   i 

i 

\i&  pergâil,  qui  pêche,  qui  j 
i  pêcher  à  la  ligne.    «ïb  : 

"i'  •^T*  ,*V  Ji^  Air* 
X»l  dâtarg  aa-ôraig.pergâil 
bâwa  sa-ïkor  ikan  yarg 
bâiky  arriva  un  pêcheur  à 
lie  qui  apportait  un  très- 
poisson  (M.  IL  167).  «Jb 


<$Ji 


233 


^JjUîybl^  dâtarg  prâhupergâtl, 
arrivèrent  des  bateaux  pêcheurs 
(H.  Ab.  213). 

[Jav.  nmnMfw^\  kayal,  harpon. 
Bat.  77VX-ON  hail.] 


o^h 


ayis9  liais,  gratté,  fouillé. 

j^-jli*  mergâiSy  fouiller  la 
terre  (s'entend  surtout  de  fouiller 
avec  les  griffes  comme  les  poules). 

A§0  kàwahf  un  chaudron,  une 
chaudière ,     marmite     en     fer. 

di  -  bubuh  -  ûa  dâlam  kdtrah 
maJca  dî-sûruh-na  rebùs,  il  les 
mit  dans  une  chaudière  et  les 
fit  bouillir  (Chr.  Pas.  11). 

[Jav.  *n,i»?\  kawa/i,  un  lac  de 
'  boue  en  ébullition  dans  les  ré- 
gions infernales:  un  cratère. 
Sund.  Knvtç\  kawakj  une  grande 
chaudière.  <tmxn\  kawa,  un  cra- 
tère. Mak.  >>--^'  kawa,  chau- 
dière. Day.  Jcaioah,  une  grande 
chaudière  en  fer.  Tag.  ï£D 
kawa,  une  casserole  en  fer.] 

c5jtS  kmvt  (S.  ^rf^T  kavi,  qui 
célèbre  en  vers,  poète),  récit, 
narration  ;  récité,  narré.  Nom  de 
l'ancienne  langue  poétique  et 
sacrée  de  Java. 

ôjfkâwîn  ctô^*Ske-kâwïn, 
qui  est  récité;  narration. 


234 


vSjtf 


0$^^  ber-ke-kâwin,  qui 
fait  des  narrations,  des  récits. 
—  «3  ï\  ada  y  air/  ber  -  ke  -  &â- 
win,  quelques-uns  faisaient  des 
récits  (S.  Mal.  159> 

ijKtSS  ke-kawïn-an ,  narra- 
tion, récit. 

[Jav.  *?iiA\  kawi,  poème; 
poétique.  Sund.  *w?ij\  kawîh, 
chanter.] 

c5ju  kâwi,  bmn,  couleur  sombre 

*W^Ù  kmvïn  (Pcrs.),  mariage; 
marié,  être  marié.  -  ^j^  ter/ 
kâwïn,  contracter  un  mariage 
clandestin.  —  ^j**)  ïsi  kâwïn, 
ce  que  Ton  paie  au  père  de  la 
femme  que  l'on  prend  en  mariage  : 
et  aussi,  ce  que  l'on  paie  au 
prêtre  devant  lequel  a  lieu  de 
mariage.  Ce  mot  se  joint  souvent 
à  ^lC*  m'kâh,  qui  a  la  même 
signification.  On  dit  JJX*  l$\ 
^ji^O^lxj  la  hendak  nîkâh 
kâwïn,  ils  veulent  se  marier. 
CtJf&f  c>p  Jfelj  bâi'k  kirâ- 
ha  tïian-ku  kâwïn,  il  serait  bon 
que  monseigneur  fût  marié  (C/tr. 
Pas.  25).  Çjj\  AJ  UJ  ^jU  JlÎ 

hârt  kèâmat  tiâda  ôrarg  kâwhi 
dân  tiâda  ôraig  di-kâwïn-kan, 


au  jour  du  jugement  personne 
ne  se  mariera,  et  personne  ne 
sera  pris  en  mariage  (N.  40). 
ùly*  ^jty^  kâwïn  mâichi, 
l'action  de  se  marier  et  de  se 
remarier. 

OOv?  ber -kâwïn,  qui  est 
marié.  —  aju»  «j  ^y*îS  I)€ram' 
pTian  yarg  sndah  ber-katctn, 
une  femme  qui  a  été  mariée.  - 

^i^UL    mergâwïn,     marier. 

mergâwïn  ânak  -  ha  dergan 
ânak  ôrang  gûnuvg,  marier  son 
enfant  à  l'enfant  d'un  monta- 
gnard (3/.). 

,Jty**  mergatoïn-i,   épouser 

q.  q.  d^L*  àj\  J±f*  j£  j 
tun  tïjï  di-kawïn-i  tileh  sulfite) 
Tun  Tiji  fut  épousée  par  le  sul- 
tan (S.  Mal.  305). 

^y^iy**  mengâwïn-kan,  m* 
rier  q.  q.,    faire  marier  q.  q. 

lSl/3  Cy  ^ï  ïa  pûn  di-  kâ- 
wïn -  kan  lïleh  srï  bagâvan 
dergan  tûan  putrï,  et  Sri  Bag* 
wan  le  maria  avec  la  princesse 
(Jt.  73).    J&  JU  AL5l0tfS  &* 

dî-kâwïn-kan-lah  moka  régala 
ïsi  astâna  ber-suka-êukâ-ffl) 
lorsqu'ils  furent  mariés,  tout  le 


b* 


JJ6 


235 


monde  du  palais  fit  des  réjouis- 
sances (R.  107). 

[Jav.  et  Sund.  «ni»*?^  kawîn. 
Day.  kawin.] 

Pjû  kâwaiy ,  nom  d'un  arbre 
(AV.). 

£*>y&  kâwat,  fil  de  métal. 
^j^t  —  kâwat  besï,  fil  de  fer. 

A 

JLc  —  kâwat  tembâga,  fil  de 
laiton.  On  dit  aussi  —  JlJ  tâli 
kâwat,  un  fil  de  métal. 

[Jav.  et  Sund.  9at<oi9sn^\  kawat. 
Bat.  99r>5^\  hawat.  Day. 
kawat.] 

Oju  kâivtit  =  Oj» gâwut. 

ÔjlS  kâwan,  troupe,  bande,  trou- 
peau, compagnie  :  compagnon, 
camarade,  associé;  suivant,  ser- 
viteur. Ojl£-*  Pjy  bûrurg  sa- 
kâwan,  une  volée  d'oiseaux. 
i)jlx*i  4^.0  gâjah  sa- kâwan, 
une  troupe  d'éléphants  (IL  Ab. 

67).  J'i^jur^i/^ 

^iJj^y^LSJ^  8(i-lâku  ôrarg 
gombâla  ta  âkan  merg-gom- 
balâ-kan  kâwan- fia ,  comme 
an  pasteur  il  fera  paître  son 
troupeau  (B.  1005).  JU^à-**^ 

mûsuh  Jcompâni  mûsuh  kâmi 
dân    kâwan   kompâni  kâwan 


kâmi,  les  ennemis  de  la  com- 
pagnie sont  nos  ennemis,  et  les 
alliés  de  la  compagnie  sont  nos 
alliés  {Pièces  diplomatiques)* 
ôji  &>*  O^JU£i  aJUj  tiadâ- 
lah  ber-kenâl-an  kâwan  dergan 
lâwan,  on  ne  pouvait  distinguer 
les  amis  des  ennemis  (3/.).  Jjjl^ 
wX»l  ,jv  £>jj\  yéfy  bânak  kâ- 
wan -  iîa  ôrarg  kâya  ïtu ,  ce 
seigneur  a  une  suite  nombreuse 
(il/.). 

ôjfy  her- kâwan,  être  en 
troupe,  aller  en  corps,  êjy  f-?«/ 
TOj^  terbary  bûrurg  ber-kâ- 
wan-kâwan ,  les  oiseaux  volent 
par  troupes  (3/.).  J^î  jJS  j£~> 

ôjfy  segala  putrï  pergi  ber- 
kâwan,  toutes  les  princesses 
allèrent  en  corps  (J/.). 

Ojl«*   mergâwan,    accompa- 
#     gner,  suivre. 

t^yt*  meigawân-i ,  accom- 
pagner q.  q. 

^jXjjl**  mevgâwan-kan ,  faire 
réunir.  £S  £\  ^JjU*  jX*> 
J^U  Ita  hendak  mergâwan- 
kan  âkan  dïa  dâlam  malâka, 
ils  voulaient  le  faire  réunir  (à 
eux)  dans  la  ville  de  Malacca 
(H.  Ab.  9). 

c/lr^J  V?  ^*7*  "  kâwan  -  Ara  - 
wân-an,  s'allier  ensemble,  s'atta- 
cher  par  des  liens  réciproques. 


236  Jj£ 

hendak-lah  kâmu  ber-hàican- 

m 

Icawân-an  dergan  kàmi,  allions- 
nous  réciproquement  les  uns 
avec  les  autres  (IL  .55). 

[Ce  mot  paraît  venir  du  Jav. 
*n  m  ias\katcnv,  quatre.  Sun  d.  wiw  1.1  j* 
kaican,  compagnon.  Bat.  p)ir>  Q\ 
Jttuoan,  troupe  de  sangliers  ou  d'élé- 
phants. Mak.  -*V'-v~»  Icatcaiy,  troupe. 
Day.  katcaiij  troupeau.  Tag.  t££) 
Icaicav,  troupeau  d'animaux.] 

wJ^u  kâwup,  kàltp,  gratter  la 
terre  et  la  lever  avec  les  mains 
(AV.). 

vj[jù  kàwal,  garde,  guet  ;  gardé, 
veillé.  s}Jf ^yflè  pmrjhTdu  lut- 
wa/,  capitaine  du  guet.  9-j^* 

-xîp  Jol  sL>$ jjf  Ày  jL"  Ojî 

£>^1  Jjjli  ^jJ^u  J^pLi  .sa  -  âraft/ 
jwZ/z  ^ae&r  blileh  ka-lûar  hôta 
ïtu  rleri-jjada  sàiyat  kâwal-na 
bânak  ôraiy,  personne  ne  pou- 
vait s'évader  du  fort,  parce  qu'il 
était  étroitement  gardé  par  une 
nombreuse  garnison  (il/.). 

uyj>  ber -kàwal,  être  de 
garde,  veiller.  Jj^  ^O^v* 
ber  -jâlan  -jàlan  ber  -  kàwal, 
faire  la  ronde,  faire  patrouille, 
lu  -X»  o$j>  ber  -  kàwal  pada 
màlum,  veillant  pendant  la  nuit 
{11.  ^^.^Uj^^jèi 

JUil  yu  ^jAjao    deiyan   laêkar 


$ 


ber -kàwal  hâbts  dî-xapï-na 
bâtu  ïtu,  avec  des  soldats  pour 
veiller,  après  en  avoir  scellé  la 
pierre  (Àr.  54). 

JjU*  meixjàwal,  garder,  faire 
la  garde. 

JIjjL  meïyawàl -  »,  garder 
q.  cli.,  surveiller.  ^  J^y*  f^î 
bnpà-mu  mergawâl-i  dïay  votre 
père  la  gardait  (la  ville)  (A\  62 . 

JjU$  peiyâwal,  qui  garde: 
un  garde,   gardien,    sentinelle. 

Jjlje  Pj^l  ^U^  dt-âtas  difeaii- 
diwâlï  àku  sudah  menïtah-ka* 
be-brâpa  ôraiy  pergâwal,  sur 
les  murs  de  la  ville  j'ai  établi 
un  grand  nombre  de  sentinelles 
(B.  1033). 

Ce    mot    vient   probablement   de 
TAr.  «Jv>*  garder. 


-^jO  kaus  et  ^-y  Araw*  (Ar. 
v^y),    le    dessons    des  pieds; 

*4. 


semelle   de   soulier. 


Lf! 


iSj"*  ^-x5  ka-bâwah  kâus  jw- 
dïïka  srl,  sous  vos  pieds.  (S 
Bid.  135).  cr^Aff^to- 
bàwah  xarpu  kâus,  80UB  U 
semelle  des  souliers  (J/.  if.). 

yj£  kâka,  v.  jSYjfcâAra*. 

jilS  kaki,  pied,  patte,  griffe: 
la  jambe;    piédestal,    support, 


/* 


& 


237 


;  mesure  d'un  pied.  —  a^Io 
âwak  kâkî }  sous  les  pieds. 

Slfo  di-kâki  gûnury,  au 
de  la  montagne.  A-J  —  Arâ- 
tïyarg,  le  piédestal  d'une 
nne.  ^J  —  kaki  dtyan, 
chandelier.  i>j  —  kaki 
fa,  un  pied  de  fleur.  —  C>U 
%  kaki,  la  cheville  du  pied. 
I  —  kaki  làrgit,  l'horizon. 
SS pjy  bûrurg  kaki-kâki, 

d'un  oiseau  de  passage. 
jV^J^^jl  adn 
'  ber-dîri  citas  kaki  sa-blhh , 

en  avait  qui  se  tenaient 
un  seul  pied  (if.  75).  ^aj»3 

->7a  ctea  kaki  dan  lebar-fla 
u  kaki,  il  a  deux  pieds  de 
et  un  de  large. 
»l£i  ber-kâki,  qui  a  des 
s y  à  pied,  piéton,  «jj  AïL 
1  S  Ifji  binâtary  yavy  ber- 
i  ampat,  des  animaux  à 
rc  pieds,  quadrupèdes,  çj^l 

a  aan  ôrewgr  ber-kâki,  des 
liers  et  des  piétons. 

av.  et  Sund.  hit*n\  kaki, 
ire.  Mak.  ^>>>  kaki  et  Day. 
»"  mesure.] 

zaku9  Foidc,  dur,  ligneux, 
ice  :    engourdi ,    insensible. 


*j  S  ê&rm  ë/w  &â£u  rfâw  krhs 
seperti  kûlit  karbaw,  le  poisson 
était  dur  et  coriace  comme  du 
cuir  (i/.  Ab.  188). 

[Jav.  et  Sund.  *7?«m  kaku, 
inflexible.] 

ÂD  kâkak,  frère  aine,  sœur 
aînée.  Ce  mot  s'emploie  aussi 
comme  pronom  de  la  seconde 
personne,  par  une  personne  plus 
jeune  parlant  à  une  autre  plus 
âgée,  ou  par  une  femme  parlant 
à  son  mari;  et  comme  pronom 
de  la  première  personne,  par  une 
personne  plus  âgée  parlant  à 
une  plus  jeune ,  ou  par  un  mari 
parlant  à  sa  femme;  dans  le  lan- 
gage ordinaire  il  s'emploie  plus 
ordinairement  comme  féminin  et 
a  pour  corrélatif  masculin  A-j1 
âbary. 

On  dit  Jj!  Ota  jSV  kâkak 
dan  âdik,  frère  aîné  et  frère 
puîné  :  le  frère  et  la  sœur.  ^-» 

^iSY^p  r^l;  <l>JL>  ^l; 

C*>\  ka-dâa  tdfiyan-na  seperti 
tâiyan  -  târyan  ïsau  kâkak -na 
ïtu,  ses  mains  étaient  comme 
celles  d'Ésau,  son  frère  aîné 
(B.  41). 

On  trouve  aussi  ^okâka. 

[Jav.  *7>«>7N  kakary.  Kw.  et 
Sund.  Kn*n\  kaka.  Bat. 


238 


& 


kaka.  Mak.  et  Bug.  <*>»  kaka. 
Day.  kaka   et  aka.  Tag.  t£tC 

Jp  0  kàkak. 

jp  Ut*  meixjàknk ,  caqueter 
(de  la  poule  ou  des  poussins), 
prob.  pour  jff  kûkuk. 

O  (S  kâJcap  9  nom  d'un  petit 
bateau.  JU  —  kâkap  nàga} 
petit  bateau  long  et  étroit  dont 
l'extrémité  de  devant  est  en 
forme  de  tête  de  dragon  (//. 
Ab.  204).  —  {y<A  ikan  kâkap  ^ 
nom  d'une  sorte  de  perche  de 
mer,  barbonne  {latex  nobilîs). 
D'après  Cr.  ce  mot  signifie 
aussi  embrasser  ;  probablement 
pris  pour  <Jû  b  dâkap. 

[Sund.  Kiiuniip  kaka j) y  nom 
d'un  poisson  de  mer.] 

t  yw  0  kàkas,  dur,  raide,  sévère. 

^j-SU*  metyâkas,  agir  dure- 
ment, sévèrement;  presser. 

.*à  u  kûkaSf  gratter  la  terre 
comme  les  volailles  (Cr.). 


^>  ù  kakas,  pour  L/-S^(/ 


kaka  s. 


per- 


77Ù  /câarre  (S.  ^HI  ÂyTcW),  du 

verre.     9^0  lta  ^j1  OyL>  aî^ 
jernih  seperti  âyer  dâlamkâxa, 


transparent  comme  de  l'eau  dans 
un  vase  de  verre  (M.).  *yj  J  jL 
<fî*o  niaka  ada  rôda  kàxa,  or  il 
y  avait  une  roue  en  verre  [IL 
Ab.  154)^  Çj*9  —  kâxa  plriy 
=  £s?  ^pexàhplrùg.  Jjf  - 
kâxa  pûrt,  nom  d'une  fleor 
blanche. 

ftVj  ber  -  kâxa ,  on  verre, 
vitrifié. 

/$l*v>  ber-kaxà-kan,  ginii 
de  verre.  ^UJT^  Aj  ^Jl^  Ji 

J  JyL»  hantai  seràga  yavg  ber- 
kaxà-kan  pusparâgam,  cous- 
sins garnis  de  verre  en  guise  de 
fleurs  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  «>»<  ka&i. 
Mak.  et  Bug.  '  »xJ  kaxa.  Dty. 
&flrs<7  et  kaxa.  Tag.  tCY3  ^flW? 
bracelet  de  pierre  verte  et  Mené.] 

►0  kâxaw ,  mêlé  =  jJf 

u  kâœu,  espèce  de  cachou, 
ou,  décoction  épaissie  de  1W- 
cùt  catechu,  cl  dont  on  8e  sert 
en  chiquant  le  bétel. 

>*IS  kâxak,  prétentieux,  glo- 
rieux, suffisant,'  être  suffisant 
se  glorifier,  ji  JpjTij  fjf 
&**  .  vlr  .  ôrqpg  yarg  kàx(A 
pada  ka-bnîiâk-an  ka-kayà  <»*" 
/7^ ,  ceux  qui  se  glorifient  dsW 


J=r* 


ê? 


K 


239 


l'abondance  de  leurs  richesses 
(B.  845). 

^jjjj**  meryàxak,  faire  le 
suffisant,  se  conduire  avec  pré- 
tention. 

Jftteè  pergâxak ,  un  préten- 
tieux, un  fanfaron. 

[Jav.  et  Sund.  ^«mux*^  ko- 
xak.) 

>4S  kâamk,  brouillé,  mêlé, 
confondu;  agité,  secoué;  être 
brouillé.  J^^Ob  Jjy  ^ ^ 

s*jày  j***  (3^  <-^JU°  bïyar-lah 
klta  tïïrun  dàn  kàxuk  di-sïtu 

m 

bûfii  blbir  mûlut-na,  descen- 
dons et  confondons  leur  langage 
(litt.  :  que  par  nous  soit  leur  lan- 
gage   confondu)    (2?.    14).   ^i 

&$  c£*  ~£jÔ  cr5^^   làlu 

dî-kâxuk'ïïa  àyer  itu  deryan 
ikor~na,  alors  il  agita  l'eau 
avec  sa  queue  (M.). 

ij^Xm+mergâxuk,  mêler,  con- 
fondre, agiter,  secouer.  Jli  jL 
^j jJ  Jp^h**  ô&  wZol  maka  nà- 
ga  itu  pUn  meryàxuk  dirï-na, 
alors  le  dragon  se  secoua ,  se 
trémoussa  (M.). 

fj>^  ter -kàxuk  y  qui  est 
mêlé,  secoué,  confondu,  inter- 
rompu, yl  aJTJj^IT^  jU  maka 
ter  -  kâxuk  -  kàxuk  -  lah  àku, 
alors  je  fus  tout  interloqué  (//. 
Ab.  355). 


^VJL&JA*  meryàxuk  -  kan, 
mêler,  confondre  q.  ch.,  secouer, 
faire  trembler  q.  ch.  ;  vv£jLejJo 
t^Ly»  aUI  di-kàxuk  -  kan  allah 
bahasà-nq,  Dieu  confondit  leur 
langage  (//.  D.  11).  jVâ^U» 
>y  meryàxuk-kan  biimi,  faire 
trembler  la  terre  {B.  F.). 

vy>*£  kaxîlk  -  an,  mélange, 
confusion,  qui  est  mêlé,  ^y 
{jjè-bahàsa  kaxûk-an,  jargon, 
langage  mêlé,  dialecte  corrompu. 
Jj^P^lf^l  ôrarg  kàxuk- 
kaxûk-an,  des  gens  de  diffé- 
rents pays.  Cfjf^T^ Pj\  bà- 
rarg  kàxuk  -  kaxûk  -  an ,  des 
marchandises  de  toutes  sortes. 

On  trouve  aussi  a>»  kàxaw. 


[Jav.     et     Sund.     n*mt*i*mtaif\ 

koxok,  secoué.] 

4*>-U  Jcaxanj ,  nom  générique 
des  légumes  qui  viennent  dans 
des  gousses,  tels  que  pois, 
fèves,    haricots,    vesces,    etc. 

CjJjJ  «^lT  vlyLrf  &jJu**\  ^y 
b  h  niïstîryya r- na  sep erti kàxa  iy 
di  -  rendaiy ,  le  bruit  de  leur 
fusils  ressemblait  à  celui  des 
pois  que  l'on  lait  griller  (S. 
Mal.  357). 

Voici  les  noms  des  principa- 
les espèces  de  kàxary  connus 
des  Malais.  [y^  —  kàxaiy 
xïna  {phaseolus  lunatus).  AÎvJ  — 


240 


K 


kâxarg  tànah  ou  9-jj  —  kâxaig 
gôrerg  (arachis  hypogœa). 
iùj  —  kâxarg  gûnurg  (hedisa- 
rum  gangeticum).  jf£*  —  kâ- 
xarg hljaw  (phaseolus  radia- 
tus).  ,J>\c* kâxaig  jâpun  (so- 
if a  hispïda).  ^J^J^  —  kâxaig 
jarïjî  ou  jl£S  —  kâxaig  kakàra 
(lablab  vulgarîs).  ,Jj8jIxS  — 
kâxarg  kakâra-gâtel  (dolichos 
pruricns).  j>y  —  kâxarg  kâyu 
(cytîsus  caja?i).  ^f-  —  kâxarg 
kex\l  (phaseolus  radiât  us  hu- 
mtlis).  j-w  —  kâxaig  kedelï 
( phaseolus  nia s).  }Ll*  —  kâxarg 
mariila  (voandzeia  subterra- 
nea).  ^*y  —  kâxarg  munit 
(phaseolus  caracalla).  J-Xô  — 
kâxarg pendek  (phaseolus  com- 
pressus).  àty  —  kâxaig  jmtih 
(dolichos  katchatg).  Kl.  donne 
encore  jïy  —  kâxaig  bôtor, 
Pjlî  —  kâxarg  para  ig7  ^j+^  - 
kâxaig  ernàs,  et  kâxaig  pu  ru 
hâyam,  une  espèce  de  très-lon- 
gues fèves. 

X £*>*v  kâxa îg-kâxarg ,   nom 
d'un  poisson. 

^jpUb-3  pa-kaxâig -an,    de 
pois. 

[Jav.  et  Sund.  unù\  kaxatg.] 

£>*u  kâ&ip,   ciseaux  qui  ser- 
vent à   couper  la   noix   d'arec, 


<r 


S 


et  aussi  ciseaux  pour  couper  la 
tôle,  le  fer-blanc,  etc. 

u^U«     metgaxtp,    couper 
avec  les  ciseaux  nommés  uLJf 


Ju5?*  mergaœip-iy  appliquer 
les  ciseaux  à  q.  ch. 

^X  â.^>.l«»  meigâxip  -  Ican, 
couper  quelque  chose,  couper 
une   chose  ayee  le  kâxip.  yl 

*£j  lâlu  di  -  kâxip  -  Jean  -  na 
dergan  pâruh-fia  yarg  seperti 
guntiig ,  il  le  coupa  alors  avec 
son  bec  qui  était  tranchant 
comme  des  ciseaux  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  wâuf  \  kaxip>\ 
0    kâju    =    ^j-cJK  gâjus. 


?*>*&  kqjarg,  banne  faite  de 
feuilles,  pour  se  garantir  du 
soleil  ou  de  la  pluie,  pour  cou- 
vrir les  toits,  les  bateaux,  etc. 
JyJTjH/j^  £  Jjl,  bâiiak 
yarg  tari  ka-dâlam  kâjang^ 
ils  coururent  en  foule  sous 
la  banne  (J/.)-  C>b  «JfCj/ jl 
jt$  la  mem-bïlat  kàjarg  dâ* 
lâyary  ils  fabriquaient  des  ban- 
nes et  des  voiles  (II.  Ab.  187). 
i&^lx^  cT**î^  kartas  sa-kâjafy 
une  feuille  de  papier  pliée  en 
deux  (comme  un  kajarg)  et  for- 
mant ainsi  quatre  pages. 


tf 


cX 


241 


On      trouve      le      composé 
j»  *c**\m*    meigàjarg-kan  avec 

^l*  târgan,  étendre  les  bras, 
mais  il  doit  être  considéré  comme 
une  corruption  de  jXPjJU 
meixjedaig-kan,  de  £Jo  kedàrg, 
v.  ce  mot. 

.  [Jav.  et  Sund.  *tj*o  kajaig. 
Bat.  99^-  kajarg.  Mak.  »-o 
kajaig.  Day.  ia/a^gr.] 

l»û  feâto  (S.  cRSTT  Aatfâ,  récit, 
narration),  parole,  mot,  sentence  ; 
dit,  être  dit.  J4  A  Olf  kâta 
lemhJi  lembut,  des  paroles  dou- 
ces et  affectueuses,  cAC*  sa- kâta 
ou  Ou  Àjli*  sa-pâtah  kâtay  une 
parole,  un  mot.  ^U»  sZj£àkata- 
kàta  sâja,  caquet,  pur  babil, 
rien  que  des  paroles.  Jy  CilTtJI 
w^+fc  apa  £âla  lûan  hamba, 
que  dit  mon  maître  (litt.  :  qu'est 
dit  par  mon  maître).  cA£»  ^j 

ç\>  cP  Cr*****  S***  devgan 
sa-kâta  hendak  men-jadï-kan 

dia  râja,  ils  déclarèrent  d'une 

voix    unanime    vouloir  le  faire 

roi  (//.  D.  43). 

cJSj»  ber-kâta}  qui  parle, 
parlant;  dire,  parler,  ol^j  J^ 
Ol£  Ji  aUI  OXc$1  jtf»  '  ier- 
£ôto  Fa  Jcârna  allah  ia  ber- 
kâta,  s'ils  parlent,  c'est  pour 
Dieu  qu'ils  parlent  (M.  B.  75). 

I. 


»1jJu  mâr*  aiykaw  di-sïnî  âku 
hendak  ber-kâta  ka-padà-mu, 
venez  ici,  je  veux  vous  parler 
(IL  88). 

CA**  meryâta,  parler,  dire, 
faire  l'action  de  parler. 

^y\^îu  mernatâ-i,  adresser  la 
parole  à,   parler  à,   parler  de. 

&\J> "J1aL~jL  hârus-kah  rna- 
ka  aigkaw  mergata-igatâ-i  âku 
mânusiâ-kah  âtaw  kerâ-kah, 
est  -  il  convenable  que  vous 
m'adressiez  la  parole  en  me  de- 
mandant si  je  suis  un  homme  ou 
un  singe  (if.  12). 

^llA*  mergatâ-kan,  dire,  ra- 
conter q.  ch.  ^y\  cl3  Ata  £ lo ■> 
dt-katâ-kan  dâlam  kitâb  ïnï, 
il    est   raconté   dans   ce    livre. 

fj^C*  *  dt-katâ-kan  ôraig, 
on  raconte. 

&tëj*per-katâ-an}  sentence, 
expression,  discours,  parole. 

On  dit  vjrivt5;5  ^^jU  munis 
per  -  katâ  -  an  -  ?7a ,  ses  paroles 
sont  douces,  ses  discours  sont 
agréables.  C>*tép  {jz>±  cr**^  "* 
w*4  M  Ou  V^^u  «j  di-bûjuk-na 
derganper-katâ-an  yargmânts- 
mâ?tin  dân  /emàh  lembut,  il  la 
caressait  en   lui   adressant    des 

16 


242 


M 


X 


paroles  douces,  tendres  et  affec- 
tueuses (IL  36).  —  jtf\  ikât-  j 
cm  per-katâ~an ,  arrangement,  i 
combinaison  des  mots  (II.  Ab.  j 

■  47\  ! 

[Kw.  *msw>  hâta.   Hat.  ??$£  i 
hâta.  Mak.  *vï*  hum,  parole.) 

3^  *ôfey  =-  ji^ kâtik.  j 

3^  kâtey,  pour  Jùkctiy.  ! 

3^  A*ïf/,  poids  _r  Jp  Icatï. 


—  i  i 


£j>IS  katak,  grenouille.  ^  j^S  — 

kâtak  para,  un  crapaud,  ^^w  — 
kâtak  buta  y  grenouille  ou  cra- 
paud   venimeux.    îû>   —    kâtak 
bettirg  y   nom  d'une  grosse  gre- 
nouille. jZ*  j&À*  ôy^i  jl. 

O^j  «>v*j  ^**»  J??*  jféïnaka 

lâlaig-piin  men-jâdi  sa-tkor 

kâtak    hljaw    aeperti    zemrûd 

rupâ-na,  alors  l'herbe  se  clian- 

i 
gea  en  une  grenouille  verte  ayant  ! 

l'apparence      d'une      émeraude  ' 

(A'.  73;.  aIp^î ^JS  T  jrtQiU  JL  • 

j~a+  àju  ^1    maka    nâik  -  /<f// 
kâtak-kàt'ik  lâlu  tûdurg-lah  la 
tânnh  mesir,  il  sortit  des  gre- 
nouilles qui  couvrirent  l'Egypte  j 
de  toutes  parts  (IL  i) G). 

Prov.  Ajlo  J^lTOjJL*  Jjy 
PjjÂf  dudtik  sepertî  kâtak  di- 
bàica/t    tempârtng,    comme    la 


grenouille  qui  se  tient  sous  h 
coque  d'une  noix  de  coco;  &e 
dit  de   quelqu'un  qui   est  dan* 
des  difficultés  d'où  il  ne  sait  pas« 
comment  sortir  (KL). 

iJlS  kâtik,  petit  dans  son  espèce-.     — 
nain  (AV.).  —  Pj^l  ôraig  kâtik.     — , 
un  nain.  —  xU    hâyam   kâtik 
petites  volailles. 

[Jav.  et  Snnd.  */;»^tï\  katé.      ] 

4t)v  kôtirg,  partout,    de  ton  *=» 
côtés. 

Vill^i  ber-kâtirg-kâtitg,  qtm  i 
est  de  tous  côtés.   &JL**r       ^ 
riïl^i  Oi"'  niem-bïïwatg 
star-na   sa-kall-an   ber-kâtnr^- 
kâtiir/y  jeter  les  turbans  de  toi 


côtés. 


»*  *-» 


/. 


\\m*  meigàtng-igathg- 
porter,  jeter  q.  oh.  de  tous  côt&  *• 
traîner  q.  ch.  partout  (KlX 


4uv  katmy,  tortue  de 
[Bat.  <??£  hatuig.] 


mer. 


SJù     katup,     fermé,      cïcw. 

kâtup  segala  sîïtgey,  il  a  fcrin<î 
l'embouchure  de  toutes  Les  ri 
vières  (litt.  :  par  lui  fut  fermée 
l'embouchure  des  rivières)  ()!>)■ 
ouIjL  mergàtup,  fermer,  clore. 
•juj  —  mengàtup  blbir,  fermer 
les  lèvres. 


X 


K 


243 


?  ter-kàtup,  qui  est  clos, 
n  a  fermé.  &^y  oul^T 
C5y  aJIjuJ  ter-kâtup  mû~ 
ttadà-lah  ter-kata-kàta 
>ur  bouche  fut  fermée  et 
arlaient  plus  (//.  Ab.  64). 
ta*  mergàtup  -  kan ,  fer- 
ch.,  faire  fermer.  Ota 
JJulfo  dan  e/e'  -  kâtup- 
i  pintû-na,  et  il  en  fai- 
ner  la  porte  (//.  A  b.  76). 

Hb  (Ar.  wJj),  écrivain, 
,      archiviste ,      copiste. 

ïr-an  kitâb  ïnideri-pada 
îtib,  l'exactitude  de  ce 
>  conservera  par  l'attcn- 

copiste  (M.  R.  225). 

kàtibân,  pluriel  de  wJlT 

ùLlOl  j£p  j/i   lâtn 
ida  el- kàtibân,  autres 

écrivains  (M.  -#.)• 
etSund.  Mtàivnp  kaiîb.] 

ir,    deux   bambous   en 
d'ailes    ou    de   semelles 
is  à  un  prâhu  pour  le 
équilibre. 

et  Sund.   «m$m   katir.] 
U,  petit  lit,  bois  de  lit, 

J3     jty     Ail!     Jy*J     jJL 

*>  malca  rasûl  allah  dû- 
la  suâtu  kâtilj  alors  le 


prophète  de  Dieu  s'assied  sur 
le  bois  de  lit  (SuL  Ibr.  6). 
[Jav.  /K7iip<twâ\  katil.] 

£00  kâdarrj ,  quelquefois,   de 
temps   à  autre,    par   occasion. 

JXjuI  à£j  di-beli  ôrarg  kàdavg 
ampat  réal  kâdaig  tergah  am- 
paty  on  les  paie  quelquefois 
quatre  piastres,  quelquefois  trois 
et  demie  (J/.). 

X  h  jlT  kâdarg  -  kâdaig ,  par 
occiision. 

&^àj>  ter-kâdatg ,  de  temps 
en  temps ,  quelquefois ,  souvent. 

j*j!  /' ù*.  ->v  *yo ter- 

kâdarg -kàdaig  tiàda  bftleh  âku 
her-jâlan,  souvent  je  ne  pouvais 
pas    marcher     (//.    Ab.    276). 

Jlû  yS)  Ob  JU  Jlû  £>l£ 

jju7  ter -kâdarg  tatkâla  jàga 
dân  ter-kàdarg  tatkâla  tïdor, 
quelquefois  en  veillant  et  quel- 
quefois en  dormant  (3/.). 

[Jav.  MntJi\  kâdarg.  Sund. 
tmù*nw\  kâdarg -kâdarg.] 

£00  kâdarg,  parents,  famille. 
[Jav.  9<n<tb\  kâdarg.] 

Ojb  kâdut,  sorte  d'étoffe 
très-grossière,  avec  laquelle  on 
fait  des  sacs,  des  voiles,  des 
poches    à   bétel,    etc.    D'après 


16 


244 


f 


oK 


f 


T.  R.  et  «7.  Rigg.  le  kâdut  est 
fait  de  l'écorce  du  palmier  et 
surtout  de  celui  nommé  gebarg. 

[Jav.  et  Sund.  *wm^»|\  kadut. 
Bat.  79^5{\  hajut  Day .  Jcadut, 
uu  paquet  enveloppé  dans  une 
natte.  Bis.  £Z?V*  kadot,  fibres 
d'un  arbre.] 

Ou  kâdam,  petite  boîte  pour 
la  chaux  dont  on  se  sert  en  chi- 
quant le  bétel. 

X*Sv  kâdam  -  kâdam,  nom 
d'un  petit  poisson  de  mer. 

[Bat.  ??«^oc\  hadam,  boîte 
pour  la  chaux.  9?«çjoc%9?«^oc% 

hadam-hadam,  petit  poisson  de 
mer.] 


f  Lîu    kanak  -  kanak    (pour 

rjji!  ânak-ânak),  un  petit  en- 
fant, ^.j^  o^3f^  Oy  Jûil  JU 

maka  baginda  pûn  men-jadï- 
kan  dirï-na  sa-ôrarg  kânak- 
kânak  yarg  bahàru  tâJiu  dûduk, 
alors  le  prince  prit  la  forme  d'un 
petit  enfant  qui  peut  à  peine  s'as- 
seoir (R.  1 3).  Ji  Oy  ^1  ôjf 
X ^yokârna  la pûn  lâgi  kânak- 
kânak ,  car  alors  il  n'était  en- 
core qu'enfant,  w^u»  ^j*!*  J*£*> 
CJ\  ^  iy*  tyj>  suka-xïta  hatï- 
na   sebhb    ber-ûleh  kânak-kà- 


nak  itu,  son  cœur  é 
d'avoir  obtenu  cet  enfi 

•JO  kànan,  droit  (par  o] 
à  gauche),  le  côté  droit 

yarg  kànan  dân  targ 
kïri,  la  main  droite  e 
gauche.  ^'ICy^j  ^1 
tûrut  jalan  yarg  ka 
prenez  le  chemin  à  droit* 

jikalaw  mat  à-mu  kân 
brï  ka  -  suntû/i  -  an  pt 
si  votre  œil  droit  vous 
lise  (N.  7).  Ob  J^ 
iJp&S  di-Uhat-na  ka-è 
ka-kâ?ian,  il  regarda 
et  à  droite  (AT.  R.  43). 

^jxJjliL  mergânan-l 
placer  à  droite,  faire  p 
droite  (KL). 

[Kw,  «.Tijotoyi  kana 
'y?*  kanarg.  Tag.  t£fl 
la  main  droite.] 

À9Ù  kâpah* 

X  iSSjî  ter  -  kâpah 
ému ,  déconcerté  d'eff 
pirer,  sangloter,  souf 

tfér  -  kâpah  -  kâpah ,  mis 
nèrent  tout   déconcert 

e>\y  lT^  JJl**  te*"-& 
^W*  hendak  ptltus  « 


# 


■J& 


il  souffrait  comme  quelqu'un  qui 
va  rendre  l'âme  {Kl.). 

l£(S  kâpi,  une  poulie. 

Prov.  j*\y*  ^JJ  JfàÀ 
joexhh  Jcâpi  pûtus  suwâji,  la 
poulie  cassée ,  la  corde  à  hisser 
tombe.  Signifie:  une  entreprise 
raanqnée  en  fait  manquer  une 
autre. 

JlT  kàpïj  est  aussi  le  nom 
d'une  plante  (ophioderma  pen- 
dulum,  Cr.). 

$Sj>  ter-kâpt,  rétréci,  retiré, 
contracté  (en  parlant  des  jambes 
ou  des  pattes,  tellement  qu'on 
ne  peut  plus  les  poser  à  terre). 
(A7.). 

ïy$tS  kâpak,  hache. 

aL>  yï  jfiv  kâpak  dûa  bïlah, 
deux  haches.  ^&f^i  JP«  fa  ->! 
a  da  yarg  menethk  devgan  kâpak- 
ua,  quelques-uns  le  frappaient 
à  coups  de  hache  (li.  133). 

Prov.  y,  jU  J5lf  0>- 
sepertï  kâpak  menelhm  be- 
àyufg,  comme  la  hache  en- 
gloutit avec  elle  la  doloire.  Si- 
gnifie :  quand  quelqu'un  se  noie, 
celui  qui  est  envoyé  à  son  se- 
cours périt  quelquefois,  avec  lui. 

[Jav.  et  Snnd.  «mm^tun^ 
kampak.  Day.  kapak.] 


245 

J)9u  kâpuk,  espèce  de  coton 
très-commun,  qui  sert  à  faire  des 
coussins  et  des  matelas,  mais 
qui  ne  peut  être  filé. 

[Jav.   et  Sund.  «m^iamjfs  ka- 
puk.] 

f&\>  kâpcvrg  9  ver  aquatique ,  le 
tarét  (teredo  navalts)  qui  ronge 
le  dessous  des  bâtiments.  y*|/ 
$Sty  ^yUjyL»  prâhu  sâtu 
dî-mâkan  ïïleh  kâparg,  un  des 
vaisseaux  était  tout  rongé  des  vers 

(M.).  j^jrtjffîgWits- 

parg  benxî  âkan  âyer  tâwar, 
le  kapang  ne  peut  vivre  dans 
l'eau  douce  (Exerc.  100). 

[Sund.    9otù\    kaparg.    Bat. 

—  haparg.  Day.  kaparg.] 


corn- 


1*5  ù  kâpat,  troupe,  bande, 
pagnie,  parti,  aly  xJ  ^r^jv** 
s*?*»  ^f>ï  Çjj)  parg  kâ  In  citas 
lima  pUloh  ôrarg  dergan  kâpat- 
na  ,  un  chef  de  cinquante  hom- 
mes avec  sa  compagnie  (M.). 

J*£\sè  pergâpat,  qui  est  à  la 
tête  d'une  troupe,  commandant. 
JUj»1  p*lj  ôc>J$  JUsUS  pergâpat 
gâjah  raja  ïtu,  celui  qui  a  l'in- 
tendance des  éléphants  du  roi 
(M.). 

Le  rad.  de  ce  mot  est  Si 
pat,  ou  JJu\  ampaty  quatre. 
Kàpat  est  donc  pour  ka-ampat. 


^ 


246 

sj^ôb  Uapit,  compagnon,  associé, 
second,  assistant:  s'entend  sur- 
tout d'un  compagnon  fidèle. 

•3Û  kâpan,  si,  lorsque.  Ay  — 

^^jlib   kâpan   blileh   hâbis,    si 
Ton  peut  finir.  ^Lf  «ïb  j;\  jîb 
aZi^j  kâpan  la  tlâtaiy  mem-bâwa 
pârentah ,  lorsqu'il  apporta  les 
ordres  (R.  F.). 

/jSw  kâpan,  selon  Jtf.  et  f"'r. 
habit,  vêtement.  Selon  li,  V. 
habit  de  dessus,  ^ij^  clAWJ 
ca(J  ^D  Jap  di-salimûl-i 
îstrï-iia  deri-pada  kâpan  ka- 
sumba  y  il  couvrit  son  épouse 
d'un  vêtement  cramoisi  (il/.). 
±flJl  lSjS  ^IT  aL'I  t/t»  -  la  h 
kâpan  pvtrl  bri  -  kan ,  c'est 
l'habit  que  la  princesse  envoie 
(3/.). 

(Ce  mot  vient  peut-être  du 
Portugais  capa.  Pij.  et  Kl.  ne  le 
donnent  pas.) 

•3D   kâpar,    dispersé,    épars,- 
tombé,  couché. 

^^îl«*  mevgâpar-kan,  dis- 
perser, disséminer  q.  ch.  sj*iSlj 
^J  v5ro^îuj  sa-kalï-an  di-kâ- 
par-kan-na  di-lantey ,  il  jeta 
tout  sur  le :  plancher  (S.  MalA  76). 
^iï  ,yJ\MA  mergâpar-kanlâyar, 
déferler  les  voiles  (À7.). 


C>j\&j>  brr-kapâr-any 
dispersé,  disséminé,  qui  e 
du  ou  couclié  à  terre.  £, 
OjUS^  dbl  r^.j  ^St\ 
wan  kambtng  domba  - 
adâ  -  lah  ber  -  kapâr  -  an 
troupeaux  de  brebis  se  rep 
(£.  44).  aL^  Jf 
aîUj  bTirga  yarg  gûgu 
kapâr  -  an  -  lah  di-  tâna 
fleurs  tombées  avant  le 
jonchaient  la  terre  (3/.). 

OjUS  kapâr -an   = 
ber-kapâr-an  (fi.   T.). 
[Bat.  ^?— s$%  hapar.] 

J&  kâpar,   saleté   qne 
emporte. 

[Bat.  ??— s£%  hapar.] 

j3v  kâpar,  phalène,  noc 
petit  papillon,  teigne  (Kl 
Frov.  JV  ^l.  J^ 
seperti  xexak  moka  a  i 
comme  le  lézard  mang 
teigne. 

^3lS  kâpur,  chaux,  plâi 
chaux  commune  se  fait,  en 
sie,  avec  du  corail  :  celle  d 
se  sert  pour  chiquer  le  b< 
l'arec  se  fait  avec  des  coi 
ges).  J}L  —  kâpvr  mâti, 
morte,  éteinte .J*\Slt  a^u-  A 
lâlu  mâkan  sirih  sa-kâp 
prit  une  chique  de  bétel  ( 


263).  «Uj  —  kàpur  wola?ida, 
de   la    craie.    J-*L    —    kàpur 
màsak,  du  mortier.    >J  —  kà- 
pur *ôAor,  de  la  chaux  vive. 

Prov.  Jf^^yo^lTo> 

seperti  kàpur  di-hûjuvg  telun- 
Juk,  comme  un  peu  de  chaux 
au  bout  de  l'index.  Signifie, 
qu'une  œuvre  que  l'on  aime  est 
aussi  facile  à  faire,  que  de  tenir 
au  bout  du  doigt  un  peu  de 
chaux  pour  préparer  une  fenille 
de  bétel  (KL). 

jyfy  ber-kàpur,  qui  a  de  la 
chaux  ;  calfeutré,  dont  les  fentes 
sont  bouchées  avec  du  mastic 
fait  de  chaux  et  d'huile. 

J>\*+  mergàpur,  faire  ou  four- 
nir la  chaux.  vJuiw  a/ui  Jl£*  j>\ 
la  mergàpur  sirih  santap ,  c'é- 
tait lui  qui  procurait  la  chaux 
pour  chiquer  le  bétel  (&  Mal. 
354). 

dL>j***  mevgàpur-%,  mettre 
de  la  chaux,  ou  du  plâtre  à,  ou 
sur  q.  ch. 

<yj>\~*  mergapûr  -  kan ,  en- 
duire de  chaux,  plâtrer  q.  ch.; 
crépir  q.  ch.  avec  de  la  chaux. 

^  i£*  dj^  jW  làlu  dï-kâ- 
pur-kan.àîrih  Uu}  on  mit  de  la 
chaux  au  bétel  (pour  en  former 
une  chique)  (Haig.  T.  100). 

jtë-3  pe-kûpur,  porte-chaux, 
petite  boîte  contenant  la  chaux 


j* 


247 


dont  on  se  sert  pour  chiquer  le 

bétel. 

i 

ôjyS  kapur-an  =^îfo3  p€. 
kàpur, 

ôjyxi  pe-kapûr-an ,  calci- 
nation,  cuite  de  la  chaux. 

L'étymologie  de  ce  mot  se 
doit  probablement  tirer  de  l'usage 
que  Ton  fait  de  la  chaux  pour 
chiquer  le  bétel  et  la  noix  d'arec, 
et  viendrait  du  S.^tgkkapura. 
aréquier. 

[Jav.  et  Sund.  mm|i  apu.  Tag. 
et  Bis.  V^-o  npog.  Apu  et 
apoff  paraissent  avoir  une  ori- 
gine océanienne  et  tout  à  fait 
différente  de  kàpur,] 

J&  kàpur  (S.  gR^  karpûrà), 
camphre.  ^Jo  —  kàpur  bàrus, 
camphre  de  Sumatra.  ^Sjy^  — 
kàpur  to/t on)  camphre  du  Japon. 
—  J^*  mïnak  kàpur ,  huile  de 
camphre  (paraît  être  la  résine 
dans  l'état  fluide).  Ob  JjjS 
\SS  ôb  ^j\j  Jltf  kastûri  dàn 
kàj)ur  bàrus  dàn  kumkumà, 
du  musc,  du  camphre  de  pre- 
mière qualité  et  du  safran 
(R  41). 

[Jav.  et  Sund.  *nnmn»*Mf\  kà- 
pur bnrus.  Mak.  's~à\zz\£:<z&s> 
kaporo  barusu.  Day.  kapur 
barus,  craie.] 


248  ^JK 

~Âokapa$ (S.  dhbw  karpâsa), 
coton,  j^m}  —  kâpas  beiggâla 
(gossypium  vitifolium).  j*~*  — 
kâpas  beshr  {gossypium  arbo- 
reum),  ,Jjj*  —  kâpas  mûri  ou 
ijk>\j  —  kâpas  tâhun  (ffossy- 
piummïcrantkum).  *^> —  kâpas 
huma  {gossypium  indïcum)* 
/JJb  —  kâpas  hûtan  {hibi- 
scus cattoxus).  —  ^jJ  Bmato 
kâpas,  petite  espèce  de  citron. 
Af^9  l/**^^  Umaw  kâpas  pan - 
jarg,  limon.  —  Crj**'  sûkun 
kâpas,  nom  d'une  espèce  de 
l'arbre  à  pain.  ^U^  ^^^f 

J*Aj**yà  ^JoC^»  be-terbârg- 
an  men-jâdi  seperti  kâpas  di- 
blisar  itu,  il  était  secoué  comme 
le  coton  dans  l'instrument  qui 
sert  à  le  nettoyer  {B.  99). 

[Jav.  et  Snnd.  *7?m&*4\  kapas. 
Bat.  ?j  jm  \  hapas.  Mak. 
s><-J^  kapasa.  Day.  kapas. 
Bis.  51K  gapas.) 

*&vkàpl#9  nom  d'un  coquillage 
bivalve  rond  et  plat  (AV.). 

[Bis.  iZ?F"  kapts.] 


jbSkabïi-kâbîi, 


r*j(Soumieux*JI 

coton,    poussière  qui  se  trouve 
sur  les  ailes  des  papillons.  JjSy 
—  pôkok  kabu-kâbuy  le  coton-   ; 
nier.  jjb3^>^Uj^ï  ^J^^j 


di-suruh  kuUt-i  lâlu  rft-i 
kan  kabu-kâbu,  ordonnj 
ôter  la  peau  et  de  la  rein 
coton  {H.  AL  73). 

y^f  kelâbu,  gris-< 
couleur  de  cendre.  —  ç 
ruig  kelâbu,  une  grue. 

Le  radical  de  ce  mot  c 
hâbu,  cendre. 

[Jav.  tunrvicn\  kelâbu,  < 

Sund.  *m<wir3j\  kalabu, 
Bat.  t>g&%  habu,  9g 
hulabu,  Mak.  |»«C1  kébo 

ft)y  hâbwy,  en  désordi 
deuil  ;  morceau  d'étoffe 
long  pour  faire  un  habit:  i 
en  longueur  d'à  peu  pr< 
brasse.    £J  £,1*  y  \  £j 

ji  *\  £\  Ai  bârarg  i 
âtatc  bâraig  terïak  tiàda 
ada  /agi,  il  n'y  aura  \ 
deuil  ni  pleurs  {N.  420) 

jayg  sa-râtus  kâburg  tel 
lûpan  hasta,  long  de  cent  b 
et  large  de  huit  coudéee 
p-jl£i  ber-kâbuvg,  quij 
deuil,  être  en  deuil,  ùmtàj 
J3K3  ^1  ôjfldlu  îa  b 
burg-lah  kârna  ânak-na 
lâki,  il  porta  le  deuil  à  es 
la  mort  de  son  fils  (/i.  Cl 
^jf  kabûrg-an,  et 
deuil. 


à 


K 


(3 


S 


249 


ySji  ber  -  kabuiy  -  an ,  qui 
<  deuil,  habit  de  deuil. 

ïbun/f  nom  d'une  plante 


âbttt,  brouillard,  nuage, 
>,  obscurité.  —  \}  kelhm 
',  obscurité,  épais  brouil- 

**»ôJSpôhon  kâyu  tiadà- 
2-lihâtan  lâgikâma  led- 
it, on  ne  voyait  plus  les 
i,  tant  il  faisait  de  brouillard 

xuaxa  men-jadi  kelàm 
,  le  ciel  clair  et  sans 
,  devint  obscur  et  nébuleux 

l£j  ber-kâbut ,  nuageux, 
mx,     triste,    ^èj  ^L.sO 

if  fî  e^--*1  duka-xitâ-iia 
«  seshl-ua  yarg  ber-kâbut- 
,  sa  peine  est  accompagnée 
repentir   très-triste,    très- 

nd.  tmcn*snjf\  kabutj  en 
don.  Bat.  7? a»  Aaiw. 
Jcabut,  fort,  violent.] 

iWr,  attiré  à  soi  avec  une 
3,  dont  le  point  d'appui  est 
a  main  de  celui  qui  s'en  sert. 

f»  ber-kâbtr,  qui  tire  à 
i  moyen  dlune  pagaie. 


j\m*  meryâbïr,  attirer  au 
moyen  d'une  pagaie. 

jtiy  ter-kâbtr,  attiré,  ou  qui 
peut  être  attiré. 

^Jf^liL  mergâbir-kan,  attirer 
quelque  chose,  faire  tirer  une 
chose  au  moyen  d'une  pagaie. 

^iUJ  pergàbir,  celui  qui 
attire,  ou  l'instrument  dont  on 
se  sert  pour  attirer  (P.  Dew.). 

j)y  kâbur ,  jour  faible,  crépus- 
cule; sombre,  obscurci.  Jjl>  JUw 
JïjU  Jv  sampey  ka-jpada  kà- 
bur hdri,  jusqu'à  la  rosée  du 
matin  (M.).  J^Ju  jUî  ju  .LU 
matâ-mu  kâbur  tïâda  me-lïhat} 
vos  yeux  sont  obscurcis,  et  vous 
ne  voyez  pas  (Sul.  Ab.  44). 
e)ll*  ^JS  àjvkâbur-lah  ka-dâa 
mata -fia  y  il  était  aveugle  (2?. 
40).  cA*  —  kâbur  mata,  une 
pellicule  sur  les  yeux  (Kl.). 

-jlS  Uâbus  =  j^  kâbur.  Se- 
lon Kl.  kàbus  s'entend  des  nua- 
ges, dutemp8.  ^^oO  «j  0^1  ôj&> 
sa-kâtoan  âwan  yarg  kâbus,  un 
amas  de  nuages  sombres. 

[Day.  kawu8.] 

^0  kàmi,  pronom  de  la  pre- 
mière personne ,  je ,  moi ,  nous 
(plus  ordinairement  au  pluriel, 
et  en  exceptant  la  personne  à 
laquelle  on   parle).    »U  jlj    — 


250 


y 


K 


J 


S 


kâmttîâda  màu,  nous  ne  vou- 
lons pas.  {jA£*>  jfà^r  *&l>ad<i 
btxàrakâmi sa-kaK-an,  suivant 
l'opinion  de  nous  tous.  ^y\ 
w*il  j>v  akan  kâmi  hu,  quant 
à   nous.      >u  ùy*  tûan   kâmx, 

notre  maître,  ey  Jokàmipûna, 

notre.  -l)jj-o  ->l  p  j^^  bâpa 
kâmi  yaig  ada  dï-suicarga, 
notre  père  qui  êtes   aux  deux 

(Ar.  8). 

-  [Sund.  omâ\  kanri.  Bat.  ??aco 
hami.  Bis.  £x?"y°  iflw/.J 

m6  hàwvu,  pronom  de  la  secon- 
de personne,  tu,  toi,  vous  (plus 
ordinairement  au  pluriel).  &jy> 
Sj>  jJo  maû-kah  kâmu  pergï, 
voulez-vous  aller V  ij^\ y&kâmu 
ôrarg,  vous,  vous  autres.  > 
jii'l  {jA£->  ywjfc**  hey  segala 
kâmu  sa-kalï-an  ânak-ku,  ô 
vous  tous  mes  enfants  (H.  81). 
Lô  £/  ->l  ^jl  y&  kâmu  Int 
ada  tràrg  dunia,  vous  êtes  la 
lumière  du  monde  (N.  G).  &  bl 
^oU^jS  j£  J^'l  ada  -  iaA  £.-/*«& 
j>ada  ka-dûa  kâmu,  avez-vous 
tous  deux  des  enfants?  (M.  H. 
98).  ^.iTjWi  aIIÎI  apâ-tah  bî- 
xâra  kâmu,  quel  est  votre 
avi8?(£.  82).  J&^lftljlyUL- 

w/é'/f  kâmu  se  gala  dâun  kâyu 


yary  luruh  ïtu,  ht 
feuilles  des  arbres  qui  s 
bées  (If.  133). 

Ce  pronom  se  contr 
mu,  qui  s'écrit  ordin 
sans  la  lettre  faible  (v 
Jx  ^L*>  siâpa  namâ-f 
est  votre  nom  ?  (li.  88 
Alaub  ka-rajâ-an-mi 
laJi,  que  votre  régi 
(N.  8).    ù^  Ju\  -X-* 

sabda  ânak-mu  peravi 
brï-kan  u~leh-mu  pa 
lakt-làktïtu  dàn  amhi 
dapât-an  ïtu  seràh-k 
mupada  ka-duâ-ua,  el 
donnez  votre  fille  à  ce 
remettez  leur  For  que  , 
trouvé  {M.  IL  98). 
apa  sargkâ-mu,  qu'ei 
vous  ? 


[Bat.    ?jm%  hamu. 
Bis.  tCôn  kamo.] 

m 

JuK  kâmil  (Ar.  ji) 
complet,  achevé. 

jJS  kàra,   qui  fait  pi 
produit  quelque  chose  à 

merdu  seperti  bargst  l 


àJK 


&K 


251 


louée  comme  le  son  d'une 
loi  fait  plaisir  (S.  Bid.  7). 

mot  est  le  S.  af|J  kara,  qui  en 
sition  indique  un  agent.  En 
:  Sund.  (>hn*rj\  kara)  il  a  con- 
}on  sens  originel,  qu'en  malais 
lit  avoir  restreint  aux  choses 
des.  En  Bat  T?*$  hara,  être 
point  d'agir,  et  aussi,  aimer 
,  préférer. 

wJl,  la  tortue  qui  fournit 
le,  caret. 

it.  99s  hara*] 


^jU*  mergàraw ,  toucher, 
troubler,  remuer,  p.  ex.  un  liquide 
avec  le  pied ,  la  main  ou  une 
cuiller. 

rjjjlS  ou  mieux  j^^S  Jcam- 
kà/ru9  nom  d'un  insecte,  sorte 
de  petit  escarbot  qui  voie  le  soir. 

d)IS  kârarg,  rocher  de  corail, 
corail,  coquillage.  —  £*»**>  hû- 


ï,  remué  (par  ex.  du  riz 
ss  légumes  cuits  dans  un 
JUjI  ^s\j  ^>J&  %y*  maka 
rïh-na  nàsi  ttu,  alors  il 
i  le  riz  (M.  130). 

k*  mergârïh,  femuer. 

trouve  aussi  hj  karih. 

m 

bârah-kâraJi ,  les  gros 
,ux  d'une  voile,  qui  servent 
lire  glisser  le  long  du  mât, 
de  la  voile  d'artimon  (À7.). 

IWHJI/W,  touché,  troublé. 

C  ber-kâratc,  qui  touche, 
rouble,  p.  ex.  un  liquide,  i 
J^*«  yy»/  à£cw^  ber  -  sum- 
ber-kâraur  nûnak  panas,   l- 
serment  en  touchant  l'huile 
ante;  l'ordalie,  ou  l'épreuve  j 
tuile  bouillante. 


jurg  kârarg ,  l'extrémité  d'un 
banc  de-  corail.  £y  —  kârarg 
bûrga,  corail  ramifié,  madrépo- 

A 

res.  —  £•£  burgà  kârarg,  une 
éponge.  —  iyo\  ïkan  kârarg, 
poisson  qu'on  pêche  entre  les 
écneils,  et  aussi  le  nom  malais 
du  chétodon.  —  SS U  penâkit 
kârarg,  la  pierre,  le  calcul. 
Jprfjj  —  kârarg  rûsak,  nom 
d'un  certain  patron  d'habit.  ^wj\ 

kârarg  yarg  tiada  hïdup  di- 
dârat,  la  chair  des  coquillages 
qui  ne  se  tiennent  pas  sur  la 
terre  (M.).  Selon  KL  9>Jf kârarg 
serait  aussi  le  nom  d'une  mala- 
die vénérienne. 

^y   karârg  -  an ,   amas  de 
corail,  de-  coquillages. 

{$/**  pe-karârg-an,  ce  qui 

a  rapport  aux  coquillages:  lacs 
avec  lesquels  on  prend  le  pois- 
son (CV.). 


252 


ê>* 


& 


{J&*  pe>gararg-an ,  écucil,  ! 
danger.  —  ^l^   bahâya    perg-  i 
arâvg  -  an,    (langer   menaçant. 
JjU     —    pergarâig  -  an    hâti, 
trouble  du  cœur. 

^y£j»  kârary-karârg-aH, 
travail  imitant  la  roche,  ou  le 
corail,  les  coquillages  en  géné- 
ral. 

Mat  thés  fait  venir  ce  mot  du 
S.  Tç|T  khara,  pointu,  piquant. 

[Jav.  et  Sund.  *wt>\  karaig. 
Bat.  7?*!  haravg.  Mak.  et  Bug. 
x>25  kararg.] 

Ç>S  D  kâravg  (prob.  du  précédent), 
arrangé,  composé,  enfilé,  en- 
châssé :  qui  est  arrangé  ;  ce  qui 
est  arrangé.  Çjl£*>  c^j  bûrga 
sa-lcârarg,  un  bouquet  de  fleurs. 
Pjlfc  ^j*  mvtïya  di-kàrarg,  des 
perles  enfilées,  arrangées. 

Pjtfjj  ber  -  kararg,  qui  est 
bien  arrangé,  bien  composé. 

èjU*  mergârargj  arranger, 
composer,  faire  l'action  d'enfiler, 
d' enchâsser.  J^i}S^y\^  £jl*«  j£ 
pada  mergârarg  mâtu  /ukâyat, 
pour  composer  une  histoire  (lsm. 
Yai.  1). 

ïjtyter-kâraig,  qui  est  arran- 
gé, que  Ton  a  composé.  a)^\  — 
JUi JÛ9  ter-kârarg  ûleh  pandïta, 
composé  par  un  savant. 


^fièJJi»  meigararg-ku 
ranger,  composer  quelque 
faire  composer  un  oi 
^PJ  <J&  y\y*  tf&Jà \ 

jj»3U  ^y  la  me-minta  l 
kan  suâtu  kïtâb  dergan  . 
ma/âyit,  il  demanda  qufi 
fut  composé  en  langue 
(//.  Ab.  1). 

Pj\**£ju  kâ~rarg-mei 
arranger  ensemble ,  coi 
mettre  en  ordre.  Jj^  ^>lj 

â&&  *•?#*  aliel  bagi  pe~kt 
kâratg-mergâraTg ,  je  i 
pas  une  personne  habi 
l'art  de  composer  (des 
{IL  Ab.  4). 

PjUd  pergâraig,  qui  i 
qui  compose:  "auteur.    • 

kàratg  ûleh  petgârarg 
livres  qui  ont  été  compo 
cet  auteur  (S,  Mal.  Pré 

^y  karârg-an,  h 
composée  ;  un  bouquet,  u: 
blage  de  perles;  la  < 
tion  d'un  livre:  le  ch 
une  perle  est  enchâssée 

perti  mânikam  yarg  t 
bur  dert-pada  karân 
comme  des  rubis  tombé* 
ton  (Af.). 


& 


S 


>ti 


^J 


253 


[Mak.     >>-x    karcwg.     Day, 

PjK  kârong,  un  sac,  une  poche. 

(ti-bawà-na  suàtu  kàrorg  ber- 
\u  korma,  il  apporta  un  sac  de 
dattes,  ^j^y  —  kàrorg  bras, 
un  sac  de  riz  (if.). 

Selon  Ptj.  on  nomme  aussi 
Jcârorg  la  toile  grossière,  ou  les 
espèces  de  nattes,  avec  lesquelles 
on  fait  les  sacs. 

[Jav.  *wo>\  karurg,  sac] 

CjJV   kârat,    rouille;    rouillé. 

OjO  aJjI  ^Uj  dî-mâkan  uleh 
kâraty  rongé  par  la  rouille  (H. 
Ab.  131). 

CsJSy  ber-kàrat,  qui  a  de  la 
rouille,  qui  est  rouillé.  —  Jfâ* 
petg-gâlî  ber-kârat,  une  pioche 
qui  est  rouillée  (IL  Ab.  245). 

(Jy  karât-an,  rouille,  rouil- 
lure.  ^j~j  —  karât-an  besï, 
rouille  de  fer.  J}U  —  karât-an 
hâtï,  malice,  rancune. 

[Bat.  799^5^\  harat.] 

^-yu  kàret,  gomme  élastique. 
On    confond    quelquefois    ce 
mot  avec,  tjfkârah. 

[Jav.  etSund.  «n^T?*»^  karét.] 

^0  kârut,  embrouillé,  en  dés- 
ordre,   en    confusion,    trompé. 


Ctf  £>Jokârut-nierht,  être  dans 
une   grande  confusion.    £{J& 

C^  Ojl>  porkàra  yarg  jâhat 
jârgan  di-tûrut  jârgan  men-jàdi 
Jcârut-meriit,  évitez  les  mau- 
vaises choses,  et  ne  soyez  pas 
en  confusion. 

CyljL  inergàrut,  embrouiller: 
tromper,  mentir.  Jol  PjjlOjli* 
meigârut  braig  Itu,  cet  homme 
a  menti  (5.  Afa/.  307). 

[Sund.  <unnj*snj\  karut,  entor- 
tiller, tresser.] 

ôj  IS  kàrana,  kàrna,  (S.  oh^UI 

karana),  cause,  motif;  parce 
que,  afin  que,  pour.  &\£*J\  ù\j 
tîàda  apa  kar/ià-na,  il  n'y  a 
nul   motif.    ^1    —  kàrna  a-pa, 

pourquoi?  J*A  —  kàrna  ïtu, 
pour  cette  raison,  pour  cela. 
*~+*~*  —  kània  aebàb,  par  la 
raison  que.  d^/  Jj*  ^lJ  ^j 
dergan  tiàda  mû  la  karnà-na, 
sans  motif  ni  raison.  aUI  — 
kàrna  allah ,  pour  l'amour  de 
Dieu,  jjl^i  w^Jb  jU  Oj^ kàrna 
maka  hamba  beràni)  la  cause 
de  ma  hardiesse  (M.). 

[Jav.  *w*»j*«y\  /cara;*.] 

vJ^)tS  kârap,  la  partie  du  mé- 
tier d'un  tisserand  qui  est  mise 
en  jeu  par  le  mouvement  de  la 


254 


r-> 


s 


pédale  nommée  £JÛ-*»  sandaig, 
v.  ce  dernier. 

f |l  w  kârani,  faire  naufrage,  som- 
brer, périr,  être  détruit:  des- 
truction :  maudit ,  condamné. 
(^JO  àL)U  kâram-lah  prahU- 
ua,  son  navire  a  péri.  ^y\^ 
£jA  11  .>  *ju  -XÎ)J  memliharâ- 
kan  derî-pada  kâram  dâlam 
làutj    préserver   du    naufrage. 

,&&>  os  &*&  te  ^ 

v^Lj)  p]o{j\  O^u* moka pTdaw 
lavgknpûri  pûn  ber-gunxarg- 
lah  seperti  âkan  kâram  rasâ- 
iiq,  et  l'île  de  Ceylan  tremblait 
comme  si  elle  avait  dû  s'englou- 
tir (K.  155). 

•jl«*  meigâram,  détruire,  ex- 
terminer. 

ijX*)l*t«  mergâram-kan}  faire 
périr,  détruire  q.  ch.  àLx^ITJUj 
^jyuJrl  iSy^  kita  kâram- ka?i- 
lah  nagrï  lavgkapûri ',  nous 
détruirons  entièrement  le  pays 
de  Langkapuri  (R.).  y*/^J^ 
JUi\  ^yuw  rfi  -  kâram  -  &a/e  -  fia 
sampan  itu,  elle  fait  périr  le 
bateau  (Exer.  137). 

^•p    karâm  -  aw,    naufrage, 
destruction. 

^«J^j  ka-karâm-an,  qui  est 
détruit;  destruction. 

[Jav.   vjhmiTtp  kérem.  Day. 
karam,  gâté,  ce  qui  est  gâté.] 


vj^)0  hàrU,  lièvre. 

On  trouve  aussi  ^Jokàrù 

Le  lièvre  ayant  été  apporté  dtoi 
l'Archipel  par  les  Indiens,  il  est  pro- 
bable que karil  a  une  origine  hindoue, 

peut-être  de  «^y  Uiarha  (Hind.). 

it"J$  kâras,  une  sorte  de  gâ- 
teau (O.). 

vjû  kâla  (S.  9rTïï?T  kâla),  temps. 
—  H>*  Purba  kâla,  ancienne- 
ment. —  jiyt->  daJiûlu  kâla, 
autrefois  précédemment.  —  Jl 
apa  kâla  ou  —  OU  »tâwa  iâfo, 
quand?  en  quel  temps?  JlC» 
sa -kâla,  un  jour,  une  fois. 
vyÛT kala-kïan,  aussi  souvent, 
toutes  les  fois;  ensuite.  JlT>-» 
sada-kâla,  perpétuellement,  ton- 
jours,  v.  ce  mot.  cûo  j!  ada 
kalâ-iia,  parfois,  quelquefois, 
il  y  a  temps  de.  jjyo  £jj\  \jfc 
J^xerûrâ  ôrarg  dahûlu  kâh* 
récit  des  Anciens,  des  gens 
d'autrefois  (22.  1). 

Jlfiâ&i  est  aussi  le  nom  d'nne 
des  cinq  divinités  qui  exercent 
leur  influence  sur  les  cinq  divi- 
sions du  jour  (v.  jLj  kotika)- 

Jtfjj  ber-kâla,  qui  a  un  temps? 
qui  est  de  temps.  —  AS  tiâda 
bei -kâla,  dont  le  temps  n'est  p** 
fixé,  toujours,  continuel  (KL)» 


JK 


JK 


255 


S2*  tatkâla  (v.  ce  mot). 
iv.  et  Sund.  «niu>  /cala.] 
reo  le  S.  comp.  Gr.  xatpôç, 
kalendae. 

Ua>9  scorpion  :  la  constella- 
ie  ce  nom.  i  v  *?*.  —  &â/a 
iîh/,    un   scorpion.     j^^U) 
lâwar,  chauve-souris. 

mot  paraît  venir  de  la  langue 
ilése  dans    laquelle  il  signifie 

et  poison.  (Dictionary  of  the 
alèse,  vol.  II,  p.  111.) 

iv.  et  Sund.  «nm\  kala, 
don.  Bat.  tmp*  hala,  scor- 
Mak.  J'V^o  pati  kala. 
•ion.  Day.  kala,  scorpion. 
.  kala,  scorpion.] 

lia  (S.  ôRpT  kala,  fraude, 
[>erie),  piège,  lacs,  filet. 

Mail,  la  bouche  dure,  diffi- 
à  conduire  (d'un  cheval, 
bœuf)  (Cr.). 

lldh,  pour  a!|  àlah. 

A 

%U9  fois.  —  jXo  tïga  kâli, 
fois.  —  o]^j  bràpa  kâli, 

>ien  de  fois.  —  CjU  bârarg 

,    quelquefois ,    peut  -  être. 

»  sa-kâli,  une  fois,  en  une 
tout  à  fait,   extrêmement. 

»  Jîfiu  fi  y«^7  bâik  sa-kâli, 
à   fait   bon,    le   meilleur. 

*  jLî  ^tâc/a  sa-kâli ',   il  n'y 


en  a  pas  du  tout,  absolument  pas. 
Jlx-j^L  ->Ij  *-*♦*  hamba  tiâda 
mâu  sa- kâli ,  je  ne  veux  abso- 
lument pas.  Jl£**  u^r  <70&*  *a* 
&â/*',  tout  à  la  fois,  tous  ensemble. 

C>yulC»  sa-kâli-pûn,  même, 
quand  même,  malgré  cela.  ^£** 
OyulC*  A>b  jikalaw  dârah  sa- 
kâli-pûn,  fût-ce  même  du  sang. 
f  Jlx*»  sa-kâli  sa-kâli,  tout  à 
fait,  de  toutes  manières.  ^W 
f  Jlv»  jâiyan  sa-kâli  sa-kâli, 
gardez -vous  bien  de,  abstenez- 
vous  absolument! 

,j-A&  sa-kali-nn,  tous,  tous 
ensemble,  sans  exception,  cha- 
cun.  —  f"Jy  ôrarg  sa-kall-an, 
tous  les  hommes,  tout  le  monde. 
Cj^l  syà& yA  ïbu  sa  -  kalï  -  an 
ôrarg,  la  mère  de  tous  les  hom- 
mes. 11p  —  sa -kalï -an  (Lia m, 
le  monde  entier.  Lcj  —  sa-kalï- 
an  rayât,  tout  le  peuple. 

[Sund.  «tnn/i\kali.  Bat.  ^c^o 
hali.  Mak.  •><-!&  kali  ] 

,JIS  ftâff,  rivière. 

[Jav.  <utir!.i\  kalî.] 
.JIS  fcâl£,  pour  Jfcgâli. 

[Sund.  hnrli\  kali] 

JIS  kâlaw,  un  joueur  de  flûte, 
fifre  (Cr.). 

*JO  kâlaw  9  pour  Jfkalaw, 


256 


jlK 


é 


S 


iJtS  kâluk,  embrassé. 

J^li*    meigâluk ,    embrasser. 
[Bat.  v»ry>\  a/u£.] 

jjUu  kàlarg,  ce  qui  sert  à  ap- 
puyer, à  étançonner,  à  soutenir, 
p.  ex.  pièces  de  bois  sur  les- 
quelles on  fait  poser  les  bâti- 
ments pour  les  calfater,  ou  rou- 
leau qu'on  place  sous  un  navire 
quand  on  veut  le  mettre  à  sec; 
coussin  sur  lequel  on  pose  la 
tête;  mis  sur  un  rouleau,  ou 
sur  un  coussin:  et  aussi  point 
d'appui,  centre  de  gravité  (KL). 
çjlSS  Jl  ]^  J>\>  dUâriJç  ba- 
hctfrâ  làlu  di-kâlaiy,  ils  halè- 
rent  le  bateau  et  le  placèrent 
sur  des  rouleaux  (M.). 

il l**  meirjâla/irj ,  poser  sur 
des  poutres,  sur  des  rouleaux, 
reposer  la  tête  sur  un  coussin, 
s'attacher,  se  cramponner. 

illTj  ter-kàlary,  qui  est  posé, 
que  Ton  a  attaché,  cramponné, 
posé.  jMj  g  jf?  jC^lî pâtah- 
knn  kunxi  yary  tet'-kàlaiy,  faire 


iJO  kaluk,  ébauche,  linéature, 
lignes  tracées. 

jlttjj  ber-kâluk,    qui  a  des  ; 

lignes,  qui  a  ded  dessins. 

i 

jjlU*    meryâlukj    ébaucher, 
tracer  dos  lignes  (KL). 


sauter  la  serrure  qui  est 
(S.  liid.  62). 

^jjJfcJljc*     mevgâdavg  - 
mettre  un   navire   à  sec. 

kaphl  di-kàlaig-kan  dî-i 
tous  les  navires  sont  mis 
(Exer.  144..  iv£i)l& 
Jlû  ^P^  c>3uS  jârgan  d 
larg-kan  kapald-na  denja 
tal,  gardez-vous  de  met! 
coussins  pour  soulever  1 
(du  cadavre)  (If.). 

^P^O  kalâvg-an ,  endi 
Ton   met  les  vaisseaux  ; 

A**  «cfo  dt-ka/âtg-an,  : 
beaucoup  de  navires  d* 
bassin  (M.),  ^èlï  —  kalt 
târyati,  le  carpe,  le  mol 
pouce. 

On  trouve  aussi  *Jo  gai 

[Jav.   et  Sund.  m*i*\  g 
Bat.  t*k~  halaiy.  Day.  «j 

»IS  kâlanj,  étain.  —  yk 

kàlaiy,  pierre  qu'on  trouv 
les  mines  d'or  (AT.). 

[Day.  tair/galoig.) 

5U0    kâlonf,    sorte   de 
chauve-souris,  ou  renard 


>jpt«  edulis).  v.  t^flcalu- 

r.  etSund.  *ni}*ùt\kalo/rj.]  \ 

i 
ItMy,  collier,  chaîne  de  , 

,yJ  -V»  —  kàluig  pada  te- 
xte chaîne  au  cou,  avoir  un 
{Kl.). 

■JUb*  meigàlurg-kan,  met- 
collier  au  cou  de  q.  q. 

•.  et  Sund..  «?»*m\  kalurg.]   \ 

i 

'ÂïUbud    (Pers.),    forme, 


A*#& 


257 


ter,  nom  d'un  instrument  : 
ûque  (Cr.). 

iïlas,  herae  d'aviron  (P. 


Uis,  pelé,  écorcé;  terne, 
non   reluisant    (de   l'or). 

*~*>}  (j*>  er**k  di-ambil- 

un  ïtu  di-kàlïs-na,  il  prit  ; 

i 

nombre  et  le  pela  (KL). 
«*  mergâiis,  peler,  écor- 
>.  ex.  des  fruits).  J~«w  j 
Jl*L*  sambil  mergâiis  ti-  j 
en  pelant  le  concombre 


iïis,  ne  vouloir  pas  écou- 
remontrances  (KL). 

8d,  nom  d'une  sorte  de 
dine.  v.  Àole^.  kâsak. 


^jD  kusa  =   ^ICpI  argkàsa. 

A«*;IS  kàsih  et  kà&éh,  faveur, 
affection  :  don  :  aimé,  affectionné  ; 
donné.  A-**u  J-L*  mitita  kàsih, 
demander  une  faveur.  —  vl^*-* 
$/7ra£  kâxih,  une  lettre  d'affec- 
tion. —  ^/-J^  mem-bàlas  kàsih, 
reconnaître  un  service.  —  xJ 
tarïma  kàsih,  remercier  ssfc  — 
kàsih  tàvgan ,  donnez  -  moi  la 
main  (litt.  :  que  la  main  soit  par 
vous  donnée),  mys**  —  kàsih 
xiûm,  donner  un  baiser.   sa/^ 

hatï-na  pïln  sârgat  kàsih  àkan 
perampûan  ïtu,  son  cœur  aimait 
passionnément     cette      femme. 

burgsu  di-kàsih-na  suvgguh,  il 
aimait  sincèrement  la  princesse 
cadette  (M.).  J^w  *-*♦*  jLj 
p^l^i  juuO  <^%*Jb  ,  tiâda  hamba 
jûal  hamba  kàsih  sahàja,  je 
ne  vends  pas,  je  fais  don.    <-*+* 

<Jb->  *d£C)y  w^*  hamba  minta 
tûan  kàsih  rôti,  donnez -moi  du 
pain,  s'il  vous  plaît. 

Tà-Ax**   sa-kàsih -kàsih ,    par 
affection,  gratuitement. 

6*Àmj>  mevgàsilt,  aimer.  ^\c*. 

£$  à*Ak+  wv^y  &S  jàixjaii  tià- 
da  tûan-hamba  mergàsih  dia, 
ne  manquez  pas  de  l'aimer  (Sul. 

17 


258 


Àw& 


XujX 


lbr.    5).    aUI  J^u    —    mergasih 
ka-pada  allait,  aimer  Dieu. 

*Y****  merg<*ûh-i \  avoir  de 
l' affection  pour,  aimer  q.  q. 
y^c^Jm  bX*j>\  £jji*  seperti 
àku  sudah  mergasih  -  i  kâmu, 
comme  je  vous  ai  aimé  (iV.  181). 

^wLm  mergâsth-kan,  aimer 

q.  cb.    ,^0*  Jol  r?\j  àIïaI* 

aUI  w*«Jt  hendak-lah'  râja  Jtu 
jârgan  mergâsih-kan  pada  mem- 
bukâ-kan  dosa  segala  hamba 
allah,  le  roi  doit  se  garder 
d'aimer  à  découvrir  les  fautes  des 
serviteurs  de  Dieu  (A/.  M.  197). 

A-aUe  pergâsih  y  qui  aime, 
aimant.  #W  JuAae  j£*  j£  pada 
segala  pergâsih  namâ-mu,  à 
ceux  qui  aiment  votre  nom 
(B.  895).  —  1p  ilmu  pergâsih, 
science  secrète  de  se  faire  aimer 
(IL  Ab.  144). 

d*Jopper-kâ*ih,  qui  est  aimé; 
affection. 

^jy^-je  pergâsih  -  an ,  action 
d'aimer,  amour,  affection  ^y-** 
^^jU  Çjj\  Juo  à1)|  pergâsih -an 
allah  ka-pada.  ôrarg  mânusïa, 
l'amour  que  Dieu  a  pour  les 
hommes. 

juAxJ  ka-kâsih ,  aimé,  bien- 
aimé,    favori,    amant,   aimable. 


ïa  mt  ânalç-ku  laki-lâki  yaig 
ka-kâsih,  c'est  là  mon  fils  bien 
aimé  (N.  29). 

/^-S  kasih  -  an ,  affection, 
amour,  tendresse,  pitié,  compas 
sion;  digne  de  compassion, 
pauvre,  misérable:  hélas!  quel 
malheur!      pitié!    miséricorde! 

dî**  u**i-J  vlw^  kasih  -an  rasa 
hatï-na,  leurs  sentiments  étaient 
ceux  de  la  pitié.  j£  ^•ITàIîIï 
jilyjS  tethp-lah  kâmu  pada 
kasih-an-ku,  soyez  fermes  dans 
mon  amour  (N.  181).    jftfj^ 

ôraî^r  kâyajârgan  merg-aniâya 
âtas  ôrarg  yarg  kasih -an,  que 
les  grauds  personnages  se  gar- 
dent bien  d'opprimer  les  misé- 
rables (M.  R.  70).  y  cj^l  ^^ 
wUil  kasïh-an  ôravg  tua  ïtu, 
helas  !  le  pauvre  vieillard.  aIII  l 
j^-S  yâ  a//aA  kasîh-an,  ô  Dieu  ! 
ayez  pitié. 

/-p-Sj  ka-kasih-an,  amitié, 
intimité. 

^jy^Xywlij  ka-kâsîh-kasih- 
an,  amour  continuel ,  faveur  ré- 
pétée. ùr^r^iSJ^tP* 
pada  segala  hâri  ka-kàsitf 
kasïh-an,  des  caresses  répétée* 
chaque  jour  (J/.). 


•» 


^jy— Xywt^i  ber-kâsih-kasïfi- 
an,  qui  ont  une  affection  mu- 
tuelle^ s'aimer  réciproquement. 

w-^fe  jikalaw  ïa  hendak  ber- 
kâsifi-kasïh-an  dergan  hamba, 
s'il  veut  que  nous  soyons  unis 
par  un  amour  réciproque^.  146  ). 

ber  -  kctsih  -  kasih  -  an  dîia  lâki 
istri ,  et  tous  les  deux ,  mari  et 
femme,  s'aimaient  d'un  amour 
réciproque  (R.  173). 

ily—jt*  mergasih-âii-i,  avoir 
de  la  compassion  pour.  JXj  £j 
il^-JL»  Ota  j^L*»  ya^y  âwwitf  *â- 
yanj  dân  mevgasih  -  an  -  i ',  qui 
est  infiniment  débonnaire  et  com- 
patissant, js\  j^c$y  1  â&w  ia- 
sih-ân-i  argkatc,  j'ai  pitié  de 
vous  (R.  131). 


J" 


K 


259 


mevgasih  -an-  kan, 
avoir  pitié  ou  compassion  deq.  q. 

{Xx~*  kotïka  yarg  pâtut  di- 
kasïh-an-kan  hàrus  ïa  kasïk- 
an-kany  quand  il  est  convenable 
d'avoir  compassion,  alors  il 
doit  avoir  de  la  compassion 
(If.  R.  70). 

[Jav.  et  Sund.  *wx/»V  kasih  et 
mijV  asûi.  Bat.  *r»2TO  asi  et 
Aa&.    Mak.   ^**«>  asi. 


Day.   kasih.   Tag.  t£>3  &a$/. 
ami  intime.] 

C^IS  kâsey,  nom  d'une  sorte  de 
cosmétique,  d'un  onguent  odori- 
férant. ^wlTo^  ^sJ  ^il  âyer 
lïmaw  dân  kâsey,  de  l'eau  de 
citron  et  dn  cosmétique  (/?**. 
/if a/.  61).  —  J>— •  mlîiak  kâsey, 
huile  odoriférante. 

rwl£j  ber -kâsey  y  qui  a  du 
cosmétique,  qui  se  sert  d'onguent. 
—  mjK*»  sïram  ber -kâsey ,  as- 
pergé d'eau  dans  laquelle  se 
trouvent  des  ingrédients  odori- 
férants. 

^^wlA*  mevgâsey,  frotter  avec 
du  cosmétique,  oindre  avec  de 
l'onguent. 

-\~JJk*  meigâsey-kan,  oindre 
q.  q.  avec  du  kâsey. 

C?}*~L?  per-kasêy-an ,  usage 
du  cosmétique  kâsey,  onction. 

*J&  kâsaw,  chevron. 

On  nomme  ^y^-  —  kâsaw 
jantan,  les  chevrons  sur  lesquels 
les  pièces  de  bois  placées  verti- 
calement sous  un  toit  viennent 
se  poser,  et  v^j  —  kâsaw  bê- 
tifia, les  chevrons  qui  reposent 
sur  ces  mêmes  pièces  de  bois. 
•  JkLj  —  kâsaw  taburâhart, 
solives  (A7.). 
[Day.  kasaw,] 

17* 


«MiO  kâsaig,  sec,  stérile  (d'nne 
^  terre). 

l^-uuU  IcâstU,  soulier,  chaussure. 
—  i-ili-i  ga-pâsarg  kâsui,  une   > 
paire    de    souliers.       ijjjxjû 
•TÙmw    tùggal-lcan-lali  kâsut- 
kâsut-mu,  ôtez  vos  souliers  de  | 
vos  pieds  (B.  88).  ' 

^J£*  ber-kàsut,  qui  a  des 
souliers ,  chaussé.  —  jlJ  ,y  W 
jâlan  tiùda  ber-kâaut,  marcher 
les  pieds  nus.  | 

^ItfWji  ber-kâsut-kan ,  qui 
chausse,  par  qui  on  est  chaussé  : 
qui   est   chaussé.    i^-'Ç;  J* 

kâmu  her-kùsut-kan  kaki-kâki 
dergan  ka-sedti/.ï-<cn  injil  salâ- 
mat,  que  vos  pieds  aient  pour 
chaussure  la  préparation  ;'i 
l'évangile  de  paix  (JV.  322). 

C~Jf  krmut  s'entend  surtout 
de  la  chaussure  malaise,  qui 
consiste  en  une  espèce  de  san- 
dales ou  de  semelles  qui  s'atta- 
chent avec  des  cordons.  Pour 
indiquer  des  chaussures  euro- 
péennes, on  se  sert  plus  ordi- 
nairement du  mot  portugais 
Jli-i  sapâtu.  v.  ee  mot. 

[Jav.  et  Sund.  *j»»™yi  kasut. 
Mak.  -*,«=>  kasu..] 


JXjS  kâsut,  salé,  sanmi 

jwD  liottan,  v.  ^S  kat 

,_£wt>  kâsap,  raboteux, 
rude.  —  ^W  jâlan 
chemin  raboteux.  —  y 
kâsap,  une  pierre  bru 
polie.  ^iUi-  jf?  £ 
oî-lf kïïlit  yarg  lïxin  t> 
kâsap,  la  pean,  de  doucJ 
1  était,  devint  rude  (M.). 
[Jav.  et  Sund.  *»a*uf  ' 

1  i_jL&  kâsap,  nom  c 
donne,  à  bord  des  navh 
I  employé,  qui  remplit,  à 
i  les  fonctions  de  quartic 
I       et  de  oambusier  (AV.). 

|  ^JLiD  kasept  >près  1« 

1       trop  tard. 

On  trouve  aussi  •— •' 
[Jav.  -»V*4-*f  katéi 

'  ^*J6kâseb,  v.  JUT/ 

a^O  kâsim  (Ar.  jftiT ; 
[  '    mutilé,  châtré. 

-wù  kâsar,  grossier; 
incivil.  —  ^o  kâùi  & 
l'étoffe  grossière.  —  ê 
kâsar,  une  personne  ( 
-  jl^T  ^tf"  katâ-na 
kàsar,  son  langage  é 
grossier.  On  (lit  auas 
benhig  kâsar,  du  gros 


^£  K-n  oljfc»    mergâsar-rpâsar- 
for*  7     traiter      grossièrement. 

Jo^  jdigan-lah  kârnu  sa-kali- 
n/f  Azâsar-Jcâsar-kan  oraig  ïtu, 
gar«lez  -  vous  bien  de  traiter  cet 
homme  grossièrement  (À7.). 

[Sund.   vn 2A\  kamr.] 
OA'ô^7#r^matelasJit;  couche. 

rûsnk  kâsur  -  Jeu,  tu  as  souillé 
ma  couche  (B.  82). 

[Jav.  et  Sund.  *w*£\   ko  sur. 
Mak.  ss<^\zs\  kasoro.] 

3^  W/5   (Ar.  jtf'),   tout-puis- 
8a°t,  suffisant,  qui  suffit  à  tout. 

"kïï-lsih  alla  h  kâfï  tâ-ïtu  yairj 
x^upy  je  suis  le  Dieu  tout- 
P«Î8sant?  c'est-à-dire   qui  suffit 
*  '0ut  (jB.  21). 

J*&  fc«/Ir  (Ar.  j£) ,  incrédule, 

infidèle,  qui  nie  l'unité  de  Dieu 

et  l 

***■    mission  du  prophète.    — • 

^H     Jcâfir  bîhta,  un  païen,   jla* 

tcaJ*'*~'  mem-bûnuh  islam  di-bû- 
nu**  ëhm  dïa,  si  un  infidèle  tue 
1111     Croyant,   il  doit  être  mis  à 

«/       xerùerâ  yarg   dusta    dân 


df 


261 


Z-a/fr,  un  récit  faux  et  infidèle 
(A/,  /£.  223). 

^J^lS  feâ/lî  (Ar.  JiS),  qui  soigne, 
qui  nourrit  q.  q.  :  caution, 
garant. 

&  hah9  particule  inséparable,  qui 
dénote  une  interrogation,  un 
doute.  Jjlj  £ \ï\adâ-kah  bânak, 
yen  a-t-il  beaucoup?  &>*jy  àx^U 
hàrum-kah  baû-an-na ,  l'odeur 
en    est-elle    agréable?     c>y->l 

£\>JLA  y\  Aljjjy»  j>\  (>£*} 
ada-pûn  peramj)ûan  ïni  sïïda- 
ra-nâ-kah  âtaw  ùtri-îiâ-kah, 
cette  femme  est-elle  sa  sœur,  ou 
est-elle  son  épouse?  (if.  57). 

t<  f^ey,  pour  Jjjfkâyî/. 

,5  kïya,  cartes  à  jouer.  —  j>S*,> 
ber-mâùi  kïya,  jouer  aux  cartes. 
C  S    kiya-kïya,    nom    d'un 
poisson. 

cSLo  Uiyàyi,  teiâi,  adresse,  ha- 
bileté. çfrS  JoU  ù\  li  belùm 
ada  dâpat  kiaï-na,  il  n'est  pas 
encore  fait  à  cela ,  il  n'en  a  pas 
encore  l'habitude  (If.). 

,$15  kiâi  est  aussi  le  nom 
d'une  dignité,  d'un  titre  que  Ton 
donne  à  une  personne  respec- 
table en  parlant  d'elle.  aj^o  jiL 

moka  di-snruh  sultâ?i  kombalï- 


L 


262 


jAtf 


# 


J& 


keyâni  (Pers.),  royal. 
—  <j\JL**>  sùygasàna  keyàiiï, 
siège  royal  (Amir  Hamz.  237;. 

C$*J  MuH,  un  passager  à  bord 
d'un  navire  de  commerce.    jl&* 

• 

CyljS  ôjj  i£y>  jikakïwitUrun 
ka-dârat,  si  un  passager  des- 


kan  petï  itu  pada  kiâi,  le  sul- 
tan ordonna  de  rendre  cette  boîte 
au  kiai  (S.  Mal.  229). 

[Jav.  et  Sund.  <upÈvn\  kyai  et 
9mwiÊjn\  kiyai,  titre  que  Ton 
donne  aux  gens  âgés.] 

/j&a  kayâtgan,  le  ciel,  le 
séjour  des  esprits  célestes, 
l'olympe,  ^pu^  i*  ^)yi^  dêtvâta 
yarg  di-kayàrgan,  les  génies 
des  demeures  célestes.  «Jta  l*ô  j  j 
•jPUo  deri  dama  ddtarg  ka- 
kayârgan,  depuis  la  terre  jus- 
qu'au ciel.   <i>\*  jlty  J**>  jL 

maka  se  gala  dewa-dëwa  dàn  ' 
indrâ-indrâ  yarg  di-kayàrgan 
itu  pûn  minta  doâ,  alors  tontes 
les   divinités  et  tons  les  génies 
du  ciel  étaient  en  prière  (£.  89). 

Ce  mot  est  formé  du  radical  Jav. 
twi\  yarg  ou  *mtt\  hyaigf  un  dieu,  du    ' 
préf.  «m\  ka  et  du  suf.  an. 

[Jav.  et  Sund.  natMAKaMM^  ka- 
yaigan.] 


cend  à  terre  (Cod. 
—  Uy  mula  kiwi, 
kiwi. 

^y**  meiyiwi,  se 
ger,  passer  à  bord 
de  commerce.    *j  ^ 

..  fjy**  demikian- 
iïa  yarg  mergïwiïtu 
loi  pour  ceux  qui  s 
passagers ,  à  bord 
de  commerce  {Cod. 

ù*J  këivat,  une  p« 
dit  des  paroles  obs< 


& 


a3  keku,  maladroit, 

ZXJkèkek,  le  per 
des  îles  Nias. 

J^XÙ  kïkik,  en  poil 
quatre  côtés  mise  : 
—  Cri*  ïkan  Idkik 
poisson  qui  a  la  f 
pièce  mise  à  un  habi 

•xi   Mkir,  lime, 
râpé ,     gravé  :    avar 
^-j  —  kïkir  besi,  n 

yy  kïkir  kàyu,  un 

^jlî  kïkir  pâtar,  une 

^piwJ  1/>jI  —  &£&er  i 
une  lime  ronde.  ^\» 
JXil  maka  di-kïkir-h 


on  lime  l'acier  (on  grave  dessus) 
(JL  Ab.  158).  —  9jj\  ôrarg 
kïlcir,  un  avare,  un  ladre. 

j*m*  mergxkir ,  limer,  râper. 

Jï^*£*  rytergïkir-kan,  traiter 

une  chose  en  avare,  agir  comme 

un  avare.  cA*  S^i*  Cr  '  &*î 

*Xs£-»  {£>*  4u>l&     tîadâ '.  -  lak 

àkan  di-kïk£r-kan   hâna   di- 

kàszh  dergan  suka-xita ,  il  faut 

non  pas  le  retenir  d'une  manière 

avare ,  mais  le   donner  de  bon 

coeur  (if.)-  *-*-'  ùjJua)  T^^ 

cr*  **?£/  -*?P  &£*  Cx^rf^*  kûâb- 
^ai  ïtu-pùn  sudah  rnergiktr- 
&r*  **,  hatï-na  derî-pada  ka-rajâ- 
an  -îia,  l'application  à  lire  des 
Ifo^es  l'avait  empêché  de  se 
hvrer  à  l'administration  de  son 
royaume  {H.  D.  127). 

àj&S    ki'kïr  -  an,    avance. 

CjÏS  U>  Çj\*  J3  Jjtë  kîkïr-an 
***€-lah  Jca  -  lekàt  -  an  hâti  yarg 
**<iak  pâtut  pada  bâranj  duniâ 
"**^  l'avarice  est  une  attache  dé- 
réglée  aux  biens  de  ce  monde 
(^.  M.). 

[Jav.  tm*n\  £t%*r.Sund.  *n?*n\ 

^*Àkir.  Mak.  et  Bug.  J*ï>is 
**3an.  Day.  Iciïcir.  Tag.  £& 


^Jûw  kèkel,  avare,  chiche. 

^du  mergëkel,  être  avare, 
être  tenace  (KL). 

Prob.  pour^^j  Jâkir. 

Jxi  Mkil,  rongé. 

JSJL  meryïkil,  ronger,  gri- 
gnoter. £oy  —  meTglktl  tûlaig, 
ronger  un  os. 


[Bat. 
Mak. 


■o\  kîlkl'l. 


•   * 


Jcikù] 


,t*\S  MJtis,  raclé,  raturé,  effacé  ; 
être  raclé.  ^SS  aJui  ,j\ia#udah 
MkÎ81  il  est  effacé,  il  est  raturé. 

<*£**+  mergïîcis,  racler,  ratu- 
rer,  effacer. 

^SJu  mergiki8-i)  raturer, 
effacer  q.  oh.  Oy  A\*»  ^L. 
^-nxS  jikalaw  sâlah  tûan 
kikîs-i,  s'il  y  a  des  fautes,  vous 
les  effacerez  (M.). 

^-Xj  kikïs-an,  râcloir,  ratis- 
soir;  rature. 

[Day.  ilcïs.) 

4ià  heyurg 9riom  d'un  coquillage 
de  mer  de  la  grosseur  de  la  tête 
d'un  enfant,  et  d'une  belle  cou- 
leur jaune  et  brune.  Kl.  écrit 
^heyuiy. 

c^z  këoet  (Angl.  ketch),  nom 
d'une  sorte  de  bâtiment  à  deux 
mâts,    dont  le  moins  élevé  est 


204 


iS^ 


placé  sur  l'arrière:  espèce  de 
brig.  C^lïjAjjffèx**!- 
bîïak  këxi  ber-lâyar  di-lâut, 
un  këxi  se  trouvait  à  la  voile 
sur  la  mer  (H.  Ab.  12). 

^JaS^  kayoûli  9  titre  des  prin- 
ces dans  les  Moluques. 

*^^  fàixu,  trompé,  dupé,  triché  ; 
être  trompé.  âlj  jjgâo  ?ri^->  ^/f. 

JUil  i5jy~**J>  be-brôpa  raja- 
râja  di-kïxu  ïileh  permïsïïri 
itn,  combien  de  rois  furent  trom- 
pés par  cette  reine  !  (H.  D.  154.) 
—  vl^  .  jârgan  Jdxu,  ne  tri- 
chez point. 

jg**  metgïxv ,  tromper,  du- 
per, tricher.  —  ^j^  f*  yavg 
biàsa  meiyïxu,  qui  a  l'habitude 
de  tricher.  JjU  —  mergïxu 
hâtt,  dissimuler. 

^yy^*  mergixâ-kan,  tromper 
ou  duper  q.  q. 

On  trouve  aussi  àsir  kïxuh. 


[Bat. 


-  hitsti.] 


&?* 


î?këocek,  jeu  auquel  on  joue 
avec  des  duwits. 

[Jav.  et  Sund.  tn^n^am^' *ké- 
xék.] 

0 

*^z  l*Ôi09  (Port.çM«yo),fromage. 
[Jav.  wi<Kn*r\  képi.  Mak.  |v^-p 
kéju.] 


— 

A*t  k*Jmg,  espèce 
qui  a  son  bois  sans  ai 
On  dit  çf/^jL»  K 
pantas  kakï-na  seper 
léger  comme  un  daim. 
îtsïr  OyL»  mhuun  n 
perti  kïjarg ,  manger 
comme  les  bêtes  sauva 
sans  observer  de  ré 
^JjyS  kïjaig  kastûr, 

musqué.  ÇfzfJ*  Si 
^j-^l  aigkaw  meii  - 
dù-ï-mv  kïjarg  amas, 
phosez-vous  en  un  dai 
d'or  (IL  95). 

[Jav.  fimw\  kidaig.  B; 
hijaig.) 


MJanibavg,  i 
plante  (KL). 


s^  kejlr,  sorte  de 
le  dixième  d'un  réal  (x 

J^w  Jeita,  pronom  de  h 
personne  :  je,  moi  (dani 
d'un  supérieur;  dans 
cas)  nous.  ^U  —  kïte 
veux.  v^J  —  kïta  pu 
pjy  —  kïta  ôrarg,  r 
autres.  —  ^V  b°J 
notre  langage.  —  ^ 

kïta,  notre  nation.  S^ 
l>U5  mari  kïta  pergi 
allons,  rendons-nous  U 


i^ 


J^ 


265 


[Jav.  *inKn\  ki'ta,  pronom  de 
la  première  et  de  la  seconde 
personne.  Bat.  ??oS*  hita.  Mak. 
<ski,  )0',y>[^katté,  nous.  Tag. 
et  Bis..  *j?^-  kita.] 


Jj£  kitik 


-  JjK  katik.  Marsd. 
écrit  et  prononce  JpS  k'ète. 

fQ  kitarg,    sorte    de    poisson 
appelé  aussi  poisson  de  cuir. 


aSj 


ïr  kètim.  —  SJu^sïput  kêtim, 

-^Sr  kitar ,  tourner,  se  mouvoir 
ai,tour  d'un   axe,    comme    une 
P°*1e  sur  ses  gonds,  une  roue 
811  r  un  essieu:  se  succéder. 

JLiy  ber-kïtar,  qui  tourne, 
™*  limant.  —  ]/^»  jantrâ  ber~ 

kz 


**w,  la  roue  tourne. 

«    A 


mergïtar,  tourner,  faire 
voltiger.  ^J  JLk*  ,j\  ta  merg- 
ïtar kris-iia ,  faisant  tourner  ou 
voltiger  son  criss  {S.  Mal.). 

*$~j*  per  -  kîtâr  -  an ,  tour, 
révolution,  succession.  Jj^o* — 
per-kïtâr-an  xakrawâla ,  la 
'évolution  de  la  sphère  céleste 
(Lett.  Mal).  £-*  ôb  IL  ôjc£ 
per-kùâr-an  mâlnm  dan  siaiy, 
1*  succession  du  jour  et  de  la 
ntit  (Lett.  Mai). 

[Jav.  «S»»»  kàar.  Day.  kïtar.] 


X*jJù  ou  mieux  %Xj«Jj   MtUl- 

ktda,  franges  en  or,  galons  ou 
bordures  d'or  (À7.). 

&*X^  Jûdunj ,  chanson,  chant; 
chanté.  C  gjS ^w  er^J  dï-ulit- 
na  de?ga?i  kïdurg-kïduig,  elle  le 
dorlotait  et  chantait  pour  l'amu- 
ser (M.).  JJÛ*»  —  kïdurg  sun- 
daly  chanson  lascive. 

èjujc*    meigtdmg ,     chanter. 

—  ii  j|  ado  yarg  meigïdtag, 
quelques  -  uns  chantaient  (S. 
Mal.  159;. 

^jpjjo  kïdûrg  -  an ,  ce  qui  est 
chanté,  chanson. 

[Jav.  *7?iâ\  kiduixj ,  chant. 
Sund.  <hnx\\\  kidurg,  prière  pour 
préserver  du  mal.  Mak.  |v>^o-| 
kelorg,  chant.  Day.  kilovg ,  id.l 

(J^-XjS  kîdal,  gauche,  gaucher. 

—  fay  °r<My  kïdal,  un  gaucher: 
qui  agit  ou  fait  avec  la  main 
gauche. 

{jy  kîfli  =  ijA  ïni. 

ijr$  Myan  (Ohin.  is.r^K  tché 
yarg,  ainsi,  de  cette  manière), 
aussi,  de  cette  manière;  fois, 
tant  de  fois,  autant  de  fois  que. 

A  —  kïyan  lama,  aussi  long- 
temps que.  àj  —  làyan  lebèh, 
aussi ,  autant  en  plus.  —  <j>\j> 
brâpa  kïyan,    combien  de  fois? 


2G6 


jf 


—  2*  dûa  kïyan ,  deux  fois  au- 
tant. xj\S  £  \  jly  ^yf  aJ^L» 
sa-jmloh  kïyan  pulak  âkan  ka- 
besâr-an-mUy  (aurait  augmenté) 
dix  fois  plus  votre  grandeur 
(R.  165). 

Ù&*>  sa-kïya?i,   autant,   on 
aussi  grand  nombre. 

Oyjf  kala- kïyan    et  ,jy-»«> 
demi-kïyan,  v.  ces  mots. 


jï 


x>  Tdpey. 

\  â*ma  rueigtpey-rgipey,  re- 
muer la  queue,  frétiller  ou  flat- 
ter de  la  queue  (KL). 


yà  kïpu,  v.y&kti 


tmpu. 


«p  këpirg,  garde,  veille,  le 
quart  à  bord  d'un  navire,  côté 
d'un    navire,    tribord,   bâbord 

(Ck)- 

£*Sj>  ber  -  këpirg ,  qui  est  de 
garde,  être  de  quart  à  bord  d'un 
navire,  surveiller.  —  Çjy  ôrarg 
ber- këpirg ,  un  surveillant.  ^1 

O^yf  «J^*  Cr  \  £*ZJt  ***  ber-kë- 
pirg  âkan  se  gala  tebïïs-an,  il 
veille  sur  les  esclaves  (CW.  Mal. 

412).   $&*  JyJu  £jj[  àUjÛ* 

£**/  ijj\  hendak  -  faA  ôrarg 
tnuda  -  mûda  men  -jagâ  -  kan 
ôrarg   ber -këpirg ,  les    mouda 


doivent  tenir  en  activité  les  su 
veillants  (CW.  Mal.  413). 

[Jav.  $n*h\kipirg,  rang,  côt 
tJ&S  kïpal,  v.  JJW  kimpai 

•JtS  kïpas,  un  éventail,  énn 
choir:  agité  comme  un  évent 
vanné,  balayé.  Jju  ^j-y«  Oy 
^jlj  L*i  ïa  ^>/7?i  menûlis  , 
pada  m-ley  kïpas,  elle  dess 
sur  un  éventail  (2f.  169).  ^ 
y^>  ^^JLfc  ï&or  -  na  e?»  -  i* 
harïmaw ,  le  tigre  agitait 
queue.  (j~&<>  ê>-X*»  ê>l«>  t 
a)lP)^1  pakhn  dan  tnëdan 
kïpas  ôrarg-lahy  on  avait  bal 
les  rues  et  les  places  public 
(M.). 

^jumm  mergïjms,  agiter 
éventail,  vanner,  balayer. 

^jJ£m+  mergipâs-i ,  ag 
Pair  devant  quelqu'un,  évei 
quelqu'un.  ç\j  ^Ji^  g  ^ 
ôrarg  yarg  mergipàs-i  râja,  c 
qui  agitaient  des  éventails  p 
rafraîchir  le  roi  (M.). 

[Jav.  à»Mx^\  tïpas.  Si 
«r* *4 jut^\  kipas.  Bat.  ^^o- ■ 
hïpas.  Mak.  ^>^k=^  £*jpa*a.] 

jfa?  kibar,  flotter  dans  l 
ondoyer,  s'agiter,  se  répar 
dans  l'air. 

j£j>  ter-kïbar,  qui  flotte, 
se  répand  dans  l'air.  ^S 


{JT7T 


?  punxa  Jcàin  ter-làbar- 
ry  le  pan  de  son  habit  flot- 
en  l'air  {S.  Bid.  96).   JL 

£  &*}£  ^Aj  maka  te7'~ 
r-lah  baû-an-na  yarg  hâ- 

,  un  parfum  délicieux  se 
idit  (3/.). 

ilSy  ber-kibâr-an ,  ce  qui 
■y  flottant,  ondoyant.  J£«J 

o>  ALjlg,  r^  ob 

y>ytn  iygu  l  dân  panji-pan  - 
er  -  ktbâr  -an-  lah  seperti 
i  XzfyM  rupâ-na ,  les  dra- 
x  et  les  étendards  flottaient 
ne  les  feuilles  des  arbres 


/.. 


j 


267 


>  cv 


Mma,  nom  d'un  très-gros 
coquillage,  une  espèce  de  chaîne 
(chama  gigas.  J.  Bigg.). 


[Sund. 


<tmri\ 


kû 


ima. 


Bat. 


kima.] 


*Lcù  kiyambarg,  nom  d'une 
plante  aquatique,  dont  les  feuil- 
les flottent  à  la  surface  de  l'eau 
{KL). 


J>te 


av.    et   Sund.    *Acm    tier,  ; 
■•] 


teibas,  secoué,  agité. 


meigibasy  secouer, 
».  ^*S  —  merglbas  patg- 
Becouer  son  giron.  cjuLi  — 
nbas  sâyapy  battre  des  ailes. 

,V»  i.£«  mergïbas  -  Ara??  ,   se-  . 
ir  quelque  chose,  faire  agiter 
chose.    ^A  aJj!  ^>£-j£>  <£+ 
v  J*j\  maka   di-Jdbas-kan 

m 

i  îiaw  ita.  tâigan-na ,  et  le 
«on  lui  secoua  la  main  (//. 

21*)-   £*>*  Cx^^  rnergï- 
-kan  dirï-na,  se  secouer  ( J/.). 


M>ra9  pensé,  cru.  supposé, 
calculé.  j&  C>y  «-JI  apa  tûan 
Jdra,  que  pensez-vous?  (litt.  : 
qu'est  par  vous  pensé?)  ji^ 
Jjjuî  hamba  kir  a  tldak,  je 
pense  que  non. 

s£>\j  kirâ-na,  locution  qui 
exprime  un  désir,  une  prière. 
jjLvî  e>]£  J^yul  ampûn-i  kirâ- 
na  padâ-ku,  de  grâce,  qu'il  me 
soit  pardonné.  a1)I  ^yJu-o  CjL 
c>y  aJUI  bâraig  disampey-kan 
allah  apâ-lah  kirâ-na,  Dieu 
veuille  la  faire  arriver,  je  l'en 
supplie  (LetU  Mal.). 


mergtra,  penser,  croire, 
supposer,  calculer,  conjecturer. 

îy\jj>  per-kirâ-an,  mémoire, 
calcul,  supputation.  Ay  ^UL» 
J^il  Jj^*  0*]y  ^y-Ju»  mpâya 
bïïleh  selesey-kan  per-kirâ-an 
mûdal  ïtu,  afin  que  les  comptes 
de  ce  fonds  puissent  être  réglés. 
tf*yj>j~*  ^j^  ^    tiâda    be- 


268 


J 


^j£ 


brapa  beshr  per-kirâ-an-na}  le 
mémoire  ne  peut  pas  être  élevé. 

j&j  Ura-kïra,  si,  peut  être, 
supposé;  calcul.  —  )&  ilmv 
kira-kïra,  la  science  du  calcul. 
(H.  Ab.  8). 

yoi-*#  sa  -  kira  -  kïra,  à  peu 
près,  environ,  selon.  j&J~*  *>W 
i^H  *U*  j^jtil  adâ-lah  sa-kira- 
kïra  atvtâra  dûa  jâm  lamâ-ïïa, 
il  y  avait  à  peu  près  deux  heures 
de  temps  (1{.  5).     c)Ç  {£&>» 

jâvgan-Jcan  ber-kâta  detgan  sa- 
urait} me-làin-kan  sa-kira-Jàra 
akal-na,  n'entretenez  personne 
que  selon  (la  mesure  de)  son  in- 
telligence (3/.). 


metgira  -  rgïra  y  calcu- 
ler, prendre  à  cœur,  s'occuper. 

if^jm*  meigira  -  rgirâ  - 1', 
penser  à,  s'occuper  de  q.  ch. 

l$* \}J>j>  ter  -  kira  -  kirâ  -  i, 
dont  on  s'occupe,  qui  est  calculé. 
—  ,>L*  4j  yarg  tiada  ter- kir  a- 
kirâ-i,  qui  est  incalculable  9  in- 
concevable. 

t^j^A»  mergira-ygirâ-kari) 
calculer  une  chose,  s'occuper  de 
quelque  chose,  ^^j**  &>  J>\ 
£J^  Cr^ft  •**  ***■  tiâda  mergira- 
rgirâ-kan  pada  ka-bijïk-an  na- 
grij  il  ne  s'occupait  pas  du  bien 


du  pays  (M.).   ^A££>  * 
&*&&  tiâda  dâpat  di-kir 
hait  bilârg-an-na  y    on  ] 
vait  pas  en  calculer  le 
(Sul  Ibr.  1 7). 

[Jav.  et  Sund.  *w-m  ki 
WO*î  hira,  servant  à, 
Mak.>>^  kira.  Day.  kit 
)SCX  kda,  si,  peut-être, 

j$  teiyiir,  nom  d'un  pal 

c5^0  Mrey,  nettoyé,  df 
ôté  la  poussière,  vanné. 

Jj^  mergïrey ,  n 
vanner.  Si  —  meigïre\ 
vanner  du  poivre. 

£J*j*m*  mergïrey  -k*i 
toyer  q.  ch.,  faire  netto; 
chose,  yj.  ^  J^J 
brhs  di~kïrey-kan  dâla* 
ils  éventaient  du  riz  ( 
van  ou  un  tamis  (J/.).  ^y 
e>U;  mergïrey -rgirey-kai 
na,  il  nettoya  ses  chev 
65). 

iS/U  Jmrl9  gauche, 
gauche.  —  ^pt  taïga 
la  main  gauche.  ^y^J 
kânan,'  à  droite  et  à 
On  dit:  «jJ^Ob  jA 
pergi  ka-kânan  dan  è 
aller  çà  et  là,  à  droil 
gauche.    ^'ICTob  jtjài 


*Â 


a 


269 


(h'/ihat-na  ka-kïrï  dan  ka-kâ~ 
non  y  il  regarda  à  droite  et  à 
gauche  (M.  R.  43).    j^  àLpU. 

0***  jârgan-lah  brï  târgan-mu 
iàr*'  mergatahû-i  apa  di-per- 
hûrrt  târyan-mu  kânan ,  que 
votre  main  gauche  ne  sache  pas 
ce  c^ue  fait  votre  droite  (N.  8). 

«jg^i*  mergin)  aller  chercher, 
apporter  (KL). 

«Jy^/*«  mergiri-kan,  apporter 

q-  eh.  j£ju>  Jl/^1  è&$ kirï- 
krx+i-lah  âku  âpî  sa-dïkù,  ap- 
portez-moi  un  peu  de  feu  (À7.)- 

[  Jav.  *i*n<?i\  kéri.  Mak.  's~*>zz 
k***ri.  Day.  kïrï,  échanger.] 

JjQ  Jâraw,  bigarré,    de  con- 
teurs mêlées  (Cr.). 

^ya^t»  mergërîk-kan,  hisser 
avec  une  poulie. 
[Jav.  *]*mri<7}Knj\  kérék.] 

»P/6  kèrunj - kërutg ,  nom 

fan  très-petit  poisson  do  mer 
pourvu  d'écaillés  et  de  nageoires 

(KL). 


>b  /lâbt's  umpan  kërurg-kë- 
**uigtùidadâpat,  lorsque  l'appât 
fcst  consommé,  on  ne  peut  plus 


prendre  le  poisson  (nommé  kë- 
rurg-këruig).  Signifie:  lorsque 
Ton  n'a  plus  rien  à  donner,  il  ne 
faut  plus  s'attendre  à  rien  ob- 
tenir (A7.). 


[Bat.  ^?fl£x  hérovg.  Mak. 
|>>£?  kérurg-kérurg.  Bug.  \*>*~ 
géruig-gérurg.} 

fijy  kiïrap,  battu,  secoué;  être 
battu. 

A       A 


mergïrap ,  battre,  se- 
couer, jjj  —  meigirap  dûlù 
secouer  la  poussière. 

,  sy^*jt^  meigïrap-ka/tj  battre 
quelque  chose,  faire  battre  ou 
secouer  une   chose,    êy  ,j\  s£* 

JUjI  àL  jjS  ^iL»  ^y^KMj»  moka 
la  pTui  meigïrap-kan  sâyap-na 
ka-dûa  belhh  ïtu,  alors  il  fit 
battre  ses  ailes  (R.  99). 

[Jav.  hnnin*\  kîrap et  *V?«7icnj\ 
kïrab.  Sund.  hn  nrjtwp  ktrab- 
ke/t.  Day.  kîrap,] 

pjy  kir  lin  9  envoyé,  donné  :  être 
envoyé,  être  donné.  *^£>  Toi 
A-*»0  xjî  ^ly^  C>y  apa  -  apa  di- 
kïrim  tûan  sahâya  tarinia  kâ- 
sihj  quelque  chose  que  vous 
m'envoyiez,  je  la  recevrai  avec 
reconnaissance  (M.). 

ÏJ^Jl  b&'-kïrim,  qui  envoie, 
envoyant. 


270 


JS 


# 


pjft+  mergïrùn ,  envoyer, 
donner. 

/"^jL  mergirïm-ij  envoyer  à, 
donnera.  *->y>  xj>*  SS  kïta 
di-kirïm-i  stibarg,  on  nous  en- 
voie un  copeau  en  forme  de  vrille 
(S.  Mal  57). 

{j*+yf*A  meigïrîrn  -  kan ,  en- 
voyer q.  ch.,  faire  parvenir 
q.  ch.,  donner  q.  ch.  JUil  Cyy> 
^y^y  **~ï  JXfc  «j  sïlrat  Un 
ymtf  hendak  kïta  kïrim-kan, 
cette  lettre  que  je  veux  envoyer 
(R.  F.). 

f/y^  pa  -  kïri'm ,  l'envoyé 
(AV.). 

tfj  kirhn-an,  envoi,  don- 
présent.  J^p  c/jy]^  S»A  J^ 
aUI  anale  ïtu  suâtu  kirïm-an 
deri-pada  allah,  cet  enfant  est 
un  don  de  Dieu  (M.  IL  160).  ij 
e>Lxî  JUil  Jtji^yf*  à\j  yarg 
telhh  di-  kïrim  -  kan  ktnm  -  an 
ïtu  padâ-na.  qui  leur  a  envoyé 
ce  présont  (M.  YïM61).  —  C>jy> 
sïlrat  kirïm  -  an,  lettre,  envoi 
par  lettre. 

[Jav.  etSund.  mriiTi^  kïrim.\ 


jf. 


*J  kîla,  désir,  souhait:  désiré, 
souhaité.  JUA  ^)Wy  <_îl  apa 
Icaw  kilâ-ku  ïtu,  que  désirez- 
vous  de  moi?  (Amir  liants  a 
129). 


J^    kïyul.    —    P^j  U 

kïyul,    nom   d'un    petit  o 
tacheté  et  chantant. 

Jju>  Jdlah,  nom  d'un  coqni 
d'eau  douce,   il  est   uni, 
couleur  brune,  marbré,  et  8 
mine  eu  pointe.    —    £$yJ 
porg   Idlah,    casque    aya 
forme  de  ce  coquillage. 

JJLS  kîlah,  intervalle  (Cr.). 

r^Jj^  ou  mieux  /JaXIj  i 
kHi,  éméiïllon,  croc  tourna 
le  bout  d'une  chaîne  (P.  De 

JLS  Jcëlo,  —  Ojta    dâun 
feuilles  que  Ton  mange  c< 
plante  potagère  (Kl.). 

JLS   kiïlaw,   brillant,   qui 
l'éclat. 

X^Sldlaw-JcilaW)  qui  esi 
brillant.  —  jftj  ûl»y  pet 
yarg  kïlaw-îâlaw,  des  1 
d'un  vif  éclat. 

ùj^SyS  kïlatc-kilâtc-ai 

^^Tv     ber-kïlaw-kîlâ 
qui  est  très-brillant,   qui 
continuellement,  ^li  ôjiK 


</;?  /eac&v  dâpat  di-tentavg 
elle  brillait  d'un  tel  éclat, 
ne  pouvait  la  regarder  ei 
(IL  37). 


uve  aussi  ^U gïlaw. 
**>  v-  jté  kĕlok. 

;,  semblable  à  un  sér- 
ieux. 

ber-lcĕlok-kĕlok ,  qui 
e  un  serpent,  qui  ser- 
pentant, 
uve  aussi  Jj^iS  këlôk. 

9  porté  sous  le  bras; 
é,  être  levé.  jA*  JL. 
u*\  ew    ruaka    bàkul 

9 

Uu-pïïn    ck'-kïlïk-îia, 
ortait  sa  corbeille  de 
s  le  bras  (if.  13). 
mergilih ,    porter    au 
ou8  le  bras. 

à  kïlik-kilik-cmj  bras 
îuîl  (£V\),  tréteau,  ce 
[>orte  q.  ch.  ^JlCiu 
-kîRk-an  bâley,  les 
la  salle  d'audience 
100). 

1  Sund.  nwnnruiKnjï  hé- 


J*LT 


271 


y,  bambous  placés  et  ; 
:n  forme  de  nasse  pour 
s  poisson  dans  la  mer.   . 

j^  mu/a  -  watt/à  -  /7/7 
kêlunj  ïtu  di-dapât-ï  \ 
ïka-itu  ïkan,    dès   le   , 


moment  où  ces  gens  mirent  des 
këlnrg  pour  prendre  du  poisson 
(//.  A b.  213). 

Prov.  gf  ,IU>  j£l  util 
laksâna  ïkan  di-dâlam  këlurcj 
=  JUL  lbj  ^y^l  Cyuj  seperti 
ïkan   di  -  dâlam  belàt,    v.  JUL 

On  trouve  aussi  i^S  këlûrg. 

4uà  kUatg,  jus  extrait  des  can- 
nes à  sucre,  vesou.  A-*l*e  — 
kïlairj  perrjâsih,  philtre  (KL), 

AL**  mergïlarg ,  extraire  le 
jus  des  cannes  à  sucre. 

^yfkilâig-an,  presse,  mou- 
lin à  pressurer  les  cannes  à 
sucre. 

c^JLj  kïlat,  éclair,  reflets,  corus- 

m 

cation,  éclat  de  lumière,  dàjy 
^ZjJjb  JÀS  ^y^y^  ô\*je  tûrun- 
lahtufânhûjan  kïlat  halîlintar. 
il  survint  une  tempête  accom- 
pagnée de  pluie,  d'éclairs  et  de 
coups  de  tonnerre  (M.).  Ob 
4jLjt)L»  ôyuiS  dàn  kUat-pûn 
sâbuTg-menâburg,  et  les  éclairs 
sillonnaient  les  airs  (R.   156). 

f^\*   Ob  j\y»   J]/a    àL  Jk*.  JU 

JUi*S  Ob    maka  jadï  -  lah    be- 

m 

brâpa  mâra  dàn  halîlintar 
dan  kïlat,  et  il  se  fit  des  voix, 
des  tonnerres  et  des  éclairs 
(N.  414).jjI^^oU^  JJCT 


272 


C^ 


JS 


kilat  senjâta  xemerlavg  ka- 
udara,  l'éclat  des  armes  res- 
plendissant dans  les  airs  (J/.)- 

JUDy  ber-kïlat,  qui  étincelle, 
qui  jette  des  éclats  de  lumière  ; 
brillant:  briller.  c>lîj  TJJLS^j 
ber-Jdlat-kïlat  rupâ-na,  sa  face 
était  étincelante  (R.  4 fi). 

^  X  jJui*  meiyïlat  -  lyïlat- 
kan,  faire  produire  de  l'éclat, 
faire  briller. 

£jJ&j>  ber  -  kilat  -  ka?i,  qui 
fait  sortir  des  éclats,  qui  produit 
de  l'éclat,  qui  réfléchit  les  rayons 
de   la   lumière.     Aîy  Juji  &j\ 

câAir*  tir  f  *^vf  âyer-iia  ter- 
lâlu  pïitih  ber-kïlat-kilat-kan 
mata-/tât'i,  son  eau  était  très- 
claire,  et  réfléchissait  les  rayons 
du  soleil  (JSul.  Ibr.  3). 

^^LSJlS^j  ber-kUat-kilât-an, 
qui  a  de  l'éclat,  qui  jette  des 
étincelles.  JJuj  «&*yo  4>  ^*l 

^y  embun  yarg  dt-hnjurg  rum- 
put  ïtu-pûn  ber-kïlat-kiïàt-at) 
rupâ-ùa  kerni  slnar  1ml an,  la 
rosée  du  soir  à  l'extrémité  des 
brins  d'herbes  semblait  jeter  des 
étincelles  en  réfléchissant  les 
rayons  de  la  lune  (M.). 

On  trouve  aussi  oiU  kilnp, 

[Jav.    fnnunp   kilat.    Sund. 

fc«*M1.?/\   rCtlCLp»   liât. 


hîlap.  Mak.  -*>~o  £*?e 
jè~&  bïla.  Day.  ii&rf 
fc£^  kirlat.    Bis.  Jz?^ 

•//*,  fenêtre. 

[Bat.  7?o<-StO\  A* 

£///&,  regarder.] 

wftiS  hïlap  =  J^S  kilo 

kJL£  kumllnp,  reluir 

LS  kïhim,  tourner  (fV.  2 

LS  Itilini,  bord,  bordure 
[Bat.  77o<"«tov  /'« 

JLo  Helor,  nom  d'un  arl 
ring  a  pteryyosperma). 
J.  Rigg,  Tccorce  de  c< 
se  râpe  comme  le  raifc 
mange  de  même. 

[Jav.      et     Sund. 
kélor.] 

AS  MUr,  aiguisé,  poin 

aiguisé.  j)ï  e^/LT1^" 
okI-Sj  moka  la  me) 
kris-na  liilu  dî-kîlir-ht 
son  criss  et  l'aiguisa 
T.  79). 

JlSy    ber  -  kllir ,    a: 

aiguiser.  ,4*^*  *r~JÎ  w 
■//m/  /7  -  la  h  kita  ber  -  kl 
venez,  aiguisons  les  éper 
nos  coqs  (M,). 


JJU  mergîltr,  aiguiser,  rendre 
tranchant.  «JUjI  ^aj  JlJu  j>\  ïa 
menfdir  Jcrïs  ïtu,  ils  aiguisèrent 
ces  criss  (Haiy.  T.  76).  JJu 
jîl  ^b  y~*  mevgtlir  pisaw 
dhcUas  bâtu,  aiguiser  un  cou- 
teau sur  une  pierre. 

£v  kelïkir,  qui  est  devenu 
tranchant,  qui  est  aiguisé. 
-yl  bâtu  kelïkir,  pierre  tran- 
chante, gravier.  Xa}j  £*juSy[> 
w*jl  bâtu  kelïkir  yarg  tâjam- 
tàjam  ïtu,  ces  pierres  tranchan- 
tes qui  •  sont  très  -  aiguisées 
{Exer.  114).. 

ij*?  fàs  (Ar.  ^jJ$) ,  bourse,  sac, 
enveloppe  en  soie  pour  des  let- 
très  royales  :  porte-monnaie. 

^jre  fàya8,  contour,  ligne  exté- 
rieure, limites. 

Peut-être  pour  ^U  kiyàs, 
Ar.,  mesure.  ' 


tfàhù 


*y  fàsi,  nom  d'une  petite  bo- 
bine autour  de  laquelle  on  dévide 
'e  fil.  —  «-J  tïyarg  kist,  le 
Morceau  de  bois  sur  lequel  la 
bobine  s'adapte  à  un  rouet. 

[Jav.  et  Sund.  £>âs  kist.) 

($**A  ou  mieux  ^>  ..  A.»S  tel&i- 
**•!,  treillis,  grille,  jalousie,  pcr- 

*****!  kisi-kin-iïa  samuâ-na  besï, 
**    toutes  les  grilles  sont  en  fer 


(//.  Ab.  1 1 1).  ^SS^  Ày\c^ 
jâtuh-lah  deri-pada  kisi-J&si, 
il  tomba  de  la  fenêtre  (M.). 

^w-XjS^  ber  kisi-kïsi,  grillé, 
qui  a  un  treillis.  ^J><*j<>  *-^f 
^^wAJS^j  tampat  dûduk-na  ber- 
kisi-kïsi,  le  lieu  où  il  se  trou- 
vait avait  un  treillis  (S.  Mal. 
262).  ^^w-xJSjj  ^$w^  krusï  ber- 
kisi-kïsi,  sièges  à  fond  de  cannes 
(M.). 


*j  Icisut,  froissé,   chiffonné, 
froncé. 


mergïsut ,  froisser, 
chiffonner,  faire  des  faux  plis, 
froncer. 


à  kîsar,  tourné,  tournoyé; 
que  Ton  fait  tourner  sur  un  cen- 
tre, comme  une  meule  de  mou- 
lin :  moulu,  broyé. 

j~~±j>  ber-kïsar,  qui  tourne, 
tournant  Irilc^  àI,-^^   ber-kï- 


I. 


sar-lak  jantrâ ,  les  roues  de  la 
machine  tournaient.  j~~*j>  ^\ 
,jyOLS  àrgin  ber-kïsar  ka-selâ- 
tan,  le  vent  tourne  au  Sud  (il/.). 
j~£j  *\j  £  i&**  jéo  deigan 
hikmat  yarg  tiâda  ber-kïsar, 
avec  une  sagesse  qui  ne  change 
pas  (AV.). 

mergïsar,  tourner,  virer. 

-  meir/isar  xùixin,  tour- 
ner une  bague  (autour  du  doigt). 

18 


274 


^J***lr 


^jj,*****  mergïsar-kan ,  faire 
tourner,  faire  virer  q.  ch. 
^ij^  —  menjisar-kan  diri-na, 
se  tourner,  se  rendre  invisible 
(if.).  ^"Vcrir  —  mergïsar- 
kan  krïs-fia  ka-hadâp-an,  il 
porta  son  criss  sur  le  devant  (en 
faisant  tourner  son  ceinturon). 


AA 


tourner. 


petgïsar ,      qui     fait 


ai- 


il     03 


pergïsar  gundum,  un  homme 
qui  tourne  la  meule  pour  moudre 
le  grain,  un  meunier  (Sul.  Ab. 
139). 

l>jUS  kïsâr-an,  un  moulin  à 
bras;  ce  que  Ton  fait  tourner. 
— yl*  bâtu  kisâr-an,  une  meule. 

suâtu  bâtu  kisâr-an  di-ganturg 
pada  lĕher-na,  qu'une  meule  de 
moulin  lui  soit  pendue  au  cou 
(2V.  31). 

ôj^y>  per- kisâr-an,  tour- 
noiement, changement,  révolu- 
tion, vicissitude.  Ol«>  AU  ùjU^J 
*L**«  per  -  fosâr  -  an  mâlavi  dân 
slang,  la  succession  de  la  nuit  et 
du  jour. 

[Jav.  «i«n*ixr\  Jcésér  y  un  char 
à  deux  roues.  Sund.  ^*m/£i\ 
késér,  distribuer  en  rond.  Bat. 
•t^Z^s^xn  husor,  tournoiement 
dans  l'eau.] 


(Jl^  &û 


/ 


ia>  M#il,  frotté,  raclé, 

y^e^"  J"^  di-kîsil  ■ 
na  ka-dûa,  il  se  frott 
mains  (.1/.). 

^J^-JS^  ber-kîsil,  qui 
qui  se  frotte  contre  q.  < 

lâlu  ber-kisil  moka  tâli 
lâyarg  râja  pli  tu  s- la  h 
(les  cordes  des  deux  cerf- 
se  frottèrent  et  la  corde  • 
volant  du  roi  se  cassa  (, 
266). 

J*»,.**  merghil,  frottei 
gratter,  jouer  avec  un  ar 
un  instrument  à  cordes. 

^y*£j>  ter-kîsïl,  qui  es 
qui    se    trouve    en    frol 

lâyarg  yarg  ter-kïsil  il 
yaig-lâyarg  râja  itu  p 
corde  de  tout  cerf-volant 
frottée  par  la  corde  du 
lant  du  roi  était  coupée  i 
266). 

JUtS  keyflyet  (Ar.  kJ&), 
caractère  (/>.  M.  2-1). 


/ 


haw9  contraction  de  j 
kaw.  v.  ce  mot. 


/ 


<j" 


1/ 


275 


y  ku,  pour  J  ku. 

Jjjy  kuwârik,  nom  que  l'on 
donne  à  certaines  pièces  en  or, 
à  peu  près  de  la  grandeur  d'une 
piastre  d'Espagne,  ayant  un  trou 
au  milieu.  Au  moyen  d'une  corde 
qui  passe  sur  l'épaule  d'un  côté 
et  sous  le  bras  de  l'autre,  une 
de  ces  pièces  pend  sur  la  poi- 
trine et  une  autre  sur  le  dos 
(KL). 

\Jiy  kuwâla,  kuâlu,  em- 
bouchure d'une  rivière;  éta- 
blissement situé  à  l'embouchure 
d'une  rivière  :  port  à  l'em- 
bouchure d'une  rivière.  cJI^j 
Jyij)  ^jita  brâpa  dâlam-na 
àyer  di-kucUa ,  quelle  est  la 
profondeur  de  l'eau  à  l'entrée 
de  la  rivière?  J^  J$ï࣠
jr^ï  Jt*  penhh-peniik  Icuâla 
malàka  dergan  prâhu,  le  port, 
l'entrée  de  la  rivière  de  Malacca, 
était    remplie      de     bâtiments 

(tf  Ab.  ioj.    jyST^^ 

wica  bùcarâ  -  mu  ka  -  kuâla, 
Portez  vos  plaintes  à  l'embou- 
chure de  la  rivière  (à  la  facto- 
rerte  qui  est  à  l'entrée  de  la 
rivière)  (M.). 


& 


kuwâli,  pot,  chaudière, 
P°êle  dont  on  se  sert  dans  les 
cuisines.  *  —  Ab  PjJ;  rendaixj 


dâtam  kutvali,  frire   dans  une 
poêle. 

[Jav.    %nivini\   kuwali.   Sund. 
om<n*\  kwali,  un  chaudron.] 

^y^y  kutvôHa,  kuâsa (S. q^T 

vaça,  autorité,  empire),  puissant, 
capable.    ^»\f  «j  ^ky    tRhan 
xjaiu  kuâsa,  le  seigneur  puissant, 
le  Tout-puissant,  ^e^»  ^j-y  fi 
yaiy  kuâsa  ber-jâlan,  qui    est 
capable  de  marcher. ys\  &L*y 
kuasâ-kah  argkaw,    peux -tu? 
es- tu   en    état^    ^\y  w*>*  ôU 
mâ-na    /tatnba    kuâsa,     autant 
qu'il   est  en  mon  pouvoir.    jLï 
^il  *Z$  U  JUjj jû«  wv»ik  ^jJytiâ- 
da   kuâsa    hamba  men-dirita. 
sâkit  lui,  je  ne  suis  pas  capable 
d'endurer  ce  tourment.  —  Oju-* 
sUrat    kuâsa,    procuration    par 
écrit,  lettre  de  pouvoir.  —  \5j£ 
mem-brï  kuâsa,  donner  pouvoir, 
donner   la  puissance.   —  fjf 
kûrarg  kuâsa,  qui   manque  de 
puissance,  qui  ne  peut,   faible. 
^j*\y*>  sa-kuâsa,  de  toute  la 
force,  de  toute  la  puissance,  au- 
tant que  se  peut.   ^JLj  U^)  jL 
JUj»!  »Ly*-j  Cjli  Jj!  maka  kar- 
jâ-kan-lah  ûleh-mu  bârarg  sa- 
kuasâ  -  mu  ïtu,  faites  -  le  selon 
vos  forces,  autant  que  vous  le 
pouvez    (H.    26).    ^p^  c^î"^ 
c*î**  ^jAy^y^i     di  -  xïum  -  fia 

18* 


276 


^J* 


X 


4 


dergan  sa-kuasa-kuâsa  hatï- 
/ïa,  clic  l'embrassa  de  tout  son 
cœur  (Af.). 

L^yjt  ier  -  kuâsa,  qui  a  de 
la  puissance,  qui  a  de  l'autorité. 

\j*yj.  *\?  g  &>J  bra79  ywy 

ber-kuâsa  jârgan  merg-aniâya 
citas  ôrargyargtiâda  ber-kuâsa , 
que  les  puissants  se  gardent  bien 
d'opprimer  les  faibles  (3/.  M.  70). 

^"Lyt*  merguasâ-t,  agir  avec 
force  contre  quelqu'un,  forcer 
q.   q.  Jjkl  sZJ£±s  i>y  J-JI 

S2~>\  c5*l-y->  *&j-> apa-bîla tobat 
marika-ltu  dahïïlu  deri-pada 
dï~kuasâ-i  âtas-na,  s'ils  se  re- 
pentent avant  d'y  avoir  été  for- 
cés (D.  M.  317). 

^  Lyt*  mevguasâ-kan,  ren- 
dre fort,  rendre  puissant. 

O'Ly-S  ka-kuasâ-an,  devenu 
fort,  devenu  solide;  solidité, 
capacité,  puissance.  *>  ^^-^è^î 
t)*\*>yS  per  janjï-an  yarg  ka- 
kuasâ-an,  un  traité  solide,  obli- 
gatoire, ôta  ijïj  Jis  aJ^I 
L>"v-*y^  ûleh  akal  btidi  dân 
ka  -  kuasâ  -  an,  par  adresse  et 
par  force  (M.),   jèji  ,j\  &jy 

ta  derî-pada    ka-besâr-an  na 
dân  ko- kuasâ- an- fia,  il   est 


-   i 


déchu  de  sa  grandem 
puissance  (il/.). 

KuwSsa,  est  pour  i 
S.  vaga  ou  r<wa,  autorité 
particule  ka  devenue  ku  à 
suivant.  Kuwâsa  a  donc 
devenu  autorité,  c'est -à 
san  t. 

[Kw.  «i3L.il  icaata*  h 
kuwasa.  Sund.  «nta** 
Mak.  »~v^=>  kuwa 
kwasa.  Bis.  £Z?t/l  &o« 

ày     kUwaJi,    saucç, 
Jy   —  kmcah  gMei 
tie  liquide  du  carry. 

Prov.  t£*±ïJf*$K 
^^wl»  ka-mâna  tumpa 
wah   kalaw    tïdak  - 1 

• 

pourquoi  verser  la  si 
qu'il  n'y  a  pas  de  riz 
dire  :  à  quoi  sert  à  un 
ramasser  des  trésors 
doit  mourir  sans  héri 
à  quoi  la  science  sert 
qu'il  n'y  a  personne 
on  puisse  la  faire  val< 

[Sund.  h7iMi^\  kuah. 
kuwa.] 

ày  kïïweh,  pâtisserie 
On  trouve  ordinai 
mot  répété.  X  ty  Jj 
Xy\  l)1->  dân  lâgC  pu 
kûweh  dân  alûwa  -  a 
avait  encore  quantité 


I—       I 


séries  et  de  friandises  (H.  Ab. 

165). 

[Sund.  <Kn*i*M?\  kuéh.] 

lykùwifo,  lierse  à  laquelle  on 
attèlc  des  buffles  (À7.). 

(jy  kafvi  =  ^y  kawï. 
\fkéyâ  =  Ji/  kôyak. 
Xr  fe^yw  =  jtjfkUyuk. 

j'y  kôyak,  déchiré,  être  dé- 
chiré. —  ii  ^1x3  paJcëy-an 
yan/  kayak,  des  habits  déchirés. 
&yfÇ  ^iy  «>  dî-kôyak-na  bajïi- 
îia,  il  a  déchiré  son  habit  de 
dessus. 

Jtyi/  ber- kôyak,  qui  se  dé- 
chire ,    qui    s'ouvre.     Jol  ^jlT 

±}  &  &  t&  J&  JL& 
hâyu    itu  ber -kôyak  mem-brï 

tarnpat  âkan  pâku  itu,  le  bois 

s'ouvre  pour  faire  place  au  clou 

que  l'on  y  enfonce  ( N.  PhiL  1 3  5). 

jmy*+  mergôyak,  déchirer. 

t  Jjij«*  mergôyak  -  rgôyak, 
éplucher,  effiler,  carder,  p.  ex. 
de  la  laine,  du  coton,  etc.  (KL). 

^yiijx*  mergôyak-kan ,  dé- 
chirer q.  ch.,  mettre  q.  ch.  en 
Pièces,  «xîp  J^Aj^fàLf  ÀilS *Jy 

^*V*  £r*ty**  ter-lebèh  pâyah 
tum-belàh  kâyu  itu  dert-pada 


y. 


i/ 


277 


mergôyak  -  kan  kartâs,  il  est 
beaucoup  plus  difficile  de  fendre 
du  bois  que  de  déchirer  du  pa- 
pier (AT.  PhiL  121). 

£l  ip  kUffiik,  un  chien  qui  n'ap- 
partient à  personne  ;  chien  dégé- 
néré (M.)  ;  mot  que  Ton  prononce 
pour  appeler  un  chien  (Cr.). 

[Bat.  79x^79%'  huy uk ,  mot 
pour  appeler  les  jeunes  chiens. 
Lamp.  kuyo,  chien.] 


die. 


kuyarg,  nom  d'une  mala- 


kuyarg,  titre  donné  à  cer- 
tains petits  officiers  (Cr.). 

[Sund.  tim<wi\  uyarg.] 


H& 


kuyurg,  nom  d'un  poisson 
à  coquille  (M.). 


j 


•ji  k>  kôyan,  mesure  pour  les 
choses  qui  se  vendent  en  grande 
quantité:  elle  est  différente  sui- 
vant les  localités,  et  même  selon 
les  choses  à  mesurer.  Dans  cer- 
tains pays  le  koyan  est  équiva- 
lent à  27  pikul  de  riz,  tandis 
qu'il  équivaut  à  30  pikul  de  sel 
A  Rioh,  le  koyan  vaut  40  pikul 
(KL).  Le  koyan  est  la  mesure 
reçue  cnMalaisie  pour  le  jaugeage 
des  navires;  on  dit:  un  navire 

'    jaugeant  tant  de  koyan,  comme 


278 


& 


h/ 


nous  disons  :  un  navire  jaugeant 
tant  de  tonneaux.  c$A>-  &*)y 
i?-J  Ay  2*  muât  -an-  na  jâdi 
dûa  pûloh  kôyan,  il  est  du  port 
de  vingt  koyan  (if.),  «^l^  *-&-" 

^j  *yL>  siâpa  dàpat  mem-bï- 
Iwty  bïji  lerga  sa  -  pûloh  kôyan 
dân  pâsîr.  sa-pûloh  kôyan,  qui 
pourra  compter  dix  koyan  de 
graines  de  sésame  et  dix  koyan 
de  sable  (Ind.  263). 

[Jav.  et  Sund.  ^«ntc*»*?^  ko- 
yan. Bat.  ??kx^^\  koyan,  et 
Day.  koyan,  millier.] 

tà*>y  kuwîni,  nom  d'une  sorte 
de  mangue. 

[Jav.  iaf<q<nâ\  kuwéni.] 

%JÙ  kïlyup,  tout  traversé,  de 
part  en  part.  —  A^l*  bâsah 
kûyup,  mouillé  jusqu'à  la  peau 
(A7.). 


fl 


kôyam.  —  j>y  bïîbur 
kôyam,  une  sorte  de  bouillie 
faite  avec  de  la  farine  de  riz 
glutincux,  du  lait,  du  coco  et 
des  épices  (KL). 


ôi$l™\ 


Mtyll,  maison  de  prière 
des  Hindous.  Ab^  J^J  jï  ^1 
«Jjy  ta  lâgt  dïiduk  di-dâlam 
kïïyil,  il  était  alors  dans  la  mai- 
son de  prière  (IL  68). 


Jbip   kowêlu    (Port,   coelhou 
lapin. 

[Jav.  <tn<rj/u)no\  trewélu.) 

-J  y  klliws,  v.  ^j*}  kûwis. 

Jj  ip  kôk,  pour  jp  kokj  v.jgû. 

/*à'Jeuwnk9  une  sorte  de  chat- 
tigre. 

[Jav.  M/vi*nf\  kutcuk.) 
Jùjp  kûkuh,  fort,  solide,  durable. 

kârna  kûkuh  -  na  kàtn  i/w. 
parce  que  cette  forteresse  était 
solide  (H.  Ab.  53). 

iyvy**  mergùkuh-kan ,  ren- 
dre solide,  fortifier. 

On  trouve  aussi  j£y  kûkuh 
[Jav.  et  Sund.  wivnv  kukuh] 

\J^y  këkila  (S.  chlfàhH  ko- 

kïla,  coucou  indien),  nom  d'un 
oiseau  {gracula  religïom). 

[Jav.  <rjêoii*m<ru\  kokûa.] 

y  à  kuku,  ongle,  serre,  griffe, 
sabot  d'un  animal  :  oreille  d'une 
ancre.  —  ^**  mergerht  lc«' 
ku,  couper  les  ongles.  —  J»-> 
dâkï  kûku,  l'ordure  des  ongle*- 
Çf?)y  —  kûku  ter-lâl* 
panjavg ,  des  ongles  très-loup* 


# 


6$ 


279 


kuku  bâlam,  espèce  de 
>etits  grains  (litt.  ongle  de 
i).  yj    —    kuku  rïmaWy 

pince  en  pied  de  chèvre 
p-iffes  de  tigre).  JS/  ^1 
P^  yy  ia  memûkul  kuku 
i  kïïku,  ils  se  frappaient 
igles  les   uns   contre   les 

(H.  Ab.  325). 
v.  &f£j^yy*  O^ 
*  harimaw  mehem-bum- 
:ukû-na}  comme  le  tigre 
ichc  ses  griffes.  Le  sens 
m  homme  savant  et  riche 
•,ache    sa    science    et  ses 


ses. 

v.  et  Sund.  mw  kuku. 
et  Bug.  ^V'ïw  kanuku. 
et  Bis.  t£t£  koko.) 


iufciik,  chant  du  coq, 
lement  de  la  poule,  rou- 
nent  de  la  colombe.  xU  — 
S;  hâyam,  le  chant  du  coq. 

fj>  ber-kûkuk,  qui  chante 
îe  le  coq),  roucouler,  gé- 
;omme  la  colombe).    à1T-*> 

•  ôy^y»  f\*  (Jj\r->  sa~ 

dinihàri  hâyam  hûtan- 
ter-kûkuk,  à  la  pointe  du 
les  coqs  de  la  forêt  chan- 

x\*>  maka  sa-bentar  jliga 
ûkuk-lah  hâyam  jantan, 
»sitôt  le  coq  chanta  (N.  50). 


<J  ÇjJ'^&f 


Prov. 

*1^L*  jffy  xU  jL  &j  jlJ  j3ji 

*-*«*»  kUxïrg  me-lumpat  ôrarg 
ter  -  &<?/&£  deri-pada  tîdor  -  £a 
maka  hâyam  ber-kûkuk  ham- 
pïr-lah  sïaiy,  le  chat  saute, 
l'homme  se  réveille,  le  coq 
chante  et  le  jour  se  fait.  Le  sens 
est:  le  jugement  de  l'homme  ne 
s'ouvre  pas  tout  à  coup,  les  con- 
naissances viennent  petit  à  petit 
(H.  Ab.  245). 

Jpy  mergûkuk,  roucouler, 
gémir,     hjj   O^JL»  y\  <0ii5yL 
Jî  V*  meigûkuk~lah  âku  seperti 
bûrurg  merapâtt,  je  gémissais  * 
comme  la  colombe  (£.  1004). 

Marsden  donne  à  ce  mot  une  ori- 
gine persane;  mais  on  ne  voit  pas,  de 
quel  mot  persan  on  pourrait  le  faire 
venir.  D'un  autre  côté,  la  présence  de 
ce  mot  dans  les  langues  des  îles  Phi- 
lippines, auxquelles  le  persan  a  tou- 
jours été  si  étranger,  semble  nous 
dire  qu'il  faut  en  chercher  l'étymo- 
logie  dans  les  langues  océaniennes, 
où  il  aura  eu  pour  origine  l'imita- 
tion du  cri  des  animaux  dont  il  ex- 
prime le  chant. 

[  Jav.      mvnxvivntitmÊS       kokok. 

Bat.  'JtjWJïjy  hnhuk.  Mak. 
*>s>kaka.  Tag.  £Z?£Z?3  kokook. 
Bis.  iZ?£Z^  kokog.] 

JPy  ktikuk,  pour  £y  kûkuh. 

4iy  kUkarg,  nom  d'un  animal, 
le  bradype  ou  paresseux,  qu'on 


280 


S& 


nomme  aussi  en  malais  ^^S 
ka  -  malâs  -  an  (stenops  tardi- 
gradus).    *&f  l>1->  J^   j£~* 

vsr^fc  \\ïï  Cf—"  A*^**  scgaln 
brûle  dân  kûkmg  siânutig  sa- 
kall  -  an  dt-  dâlam  /mkum  -  fia, 
leu  grands  singes,  les  paresseux 
et  les  gibbons  se  trouvaient  tous 
sous  sa  juridiction  (H.  77). 

On  trouve  aussi  iSJS  kxmj- 
kaig. 

[Jav.  «»*7>\  tuhwg ,  nom  d'un 
singe  rougefitre.  Bat.  ^j^5  hu- 
hatg.  Day.  Jcukaig.} 


vJ^Sjp  kui 


kUkllt,  un  anneau  à  un 
fermoir  auquel  on  met  un  cade- 
nas (Kl.). 

J^v  JcUfcur,  tourterelle:  rou- 
coulé. Jls^  £\j\  ffçjf  f*> 
y^\ }ï  sa-gUbïiruig  klikur  ataïc 
Cinak  merapâti  dîla  ïkor ,  une 
paire  de  tourterelles,  ou  bien, 
deux  petits  pigeons  (N.  94). 

y^Jy  kûkurûbu,  roucouler, 
gémir  comme  font  les  tourte- 
relles (J/.). 

On  trouve  aussi^^J  tekukur. 

segala  tekukur  ïtu  su  do  h  ter- 
kena  jârùg,  toutes  ces  tourte- 
relles étaient  prises  dans  le  filet 
(Kal.  detn  Dam.  68). 


j$ 


[Jav.  \<nunun\  tekukur.  Sund. 
j.n*n<>)tt4«tty\  kukuruyuk,  rou- 
couler. Bat.  ^790|\  duhur. 
roucouler.  Mak.  >>»  kuku  et 
,£»22  bukuru,  roucouler.] 


•  • 


iy  kukur,  serre,  griffe:  pris 
avec  les    serres:   gratté,  râpr. 

S?  f  SS&  fa  t-  & 

bùiâtarg  yaig  menerkam  denjan 
kûkttr  àtaw  gïgï,  les  animaux 
qui  attaquent  avec  leurs  griffes 
ou  avec  leurs  dents  (AV.). 

j>y*+  mergUkur,  griffer,  grat 
ter,  racler,  râper. 

C>jy$  kukur  -  an  ,  râpe ,  ra- 
cloir  qui  sert  à  enlever  la  chair 
ou  la  pulpe  de  la  noix  de  coco. 
—  ôj\l  dâun  kukïïr-an,  wa- 
tellairc  (scutellarîa  ïndîca). 

[Jav.  MitM\  kukur,  égratip^1 
avec  les  ongles.  Sund.  mm*  Je 
kur,  racler  l'amande  de  la  noi 
de  coco.  Day.  kukur,  râper.] 


sJSy  kuku 


kUkul,  courbé  (des  mènera 
bres  du  corps). 

Ji^U  mergûkul,  bc  courbe^* 

—     J«>^->     dûduk     menjûku^^ 
s'asseoir  en  se  courbant  cornn» 
les  vieilles  gens  (KL). 

-iy  kïïkus,  vapeur;  cuit  à  ■- ; 
vapeur:  distillé. 

sj^yj*.  ber-kûkus,  qui  est  p*  n 
vapeur,  qui  s'évapore,  qui  se  di  ^ 


if 


*r/ 


tille.  V^^Sj^i  A.V  ^  J\  Q 
hûrrja  dpi  ïtu  jâtuh  ber-kûJcus- 
kûku8y  les  étincelles  du  feu  tom- 
baient en  81  évaporant  (//.  Ah. 
330). 

^jSyt»  mergukus,  faire  cuire 
à  la  vapeur  comme  le  riz;  dis- 
tiller. 

,j-yo  kukûn-an,  distillation  : 
alambic:  nom  d'une  corbeille  en 
bambou.  —  ly  bûica/i  kukûs- 
<iny  nom  d'un  fruit,  une  sorte  de 
lair/sat. 

[Jav.et  Snnd.  amMioji^  kuJcus. 
En  Sund.  ce  mot  signifie  aussi: 
brûler  de  l'encens  en  l'honneur 
des  divinités  païennes.] 

~jy  kùrg,  pour  f&kurg,  v.  JJL* 
sïput. 

^y  knrg  et  kiïwurg  (Chin.  fi 
horgy  arc),  ordinairement  joint  à 
^jh  palârgi  ou  <?f  tëja,  l'iris, 

l'arc-en-ciel.  £%  Ç>£  kûrg  pa- 
làrgi,  litt.  l'arc  aux  couleurs 
variées.  <£*  £y  Xr^^gr  tëja,  litt. 
l'arc  lumineux. 

Pfkûig,  signifie  aussi  les 
pièces  de  bois  courbes  qui  entrent 
dans  la  construction  d'un  navire. 

[Jav.  im(&\  kuicurg,  lumineux. 
^und.  irâ«nrâ\  kiirglcuwurg}  l'arc- 
^n-ciel.] 


281 


Pjp  kUwarg,  le  faisan,  j~ô  — 

kûwaig  beshr ,  le  faisan  argus, 
ili)  —  kûtrarg  rantirg,  une 
autre  espèce  de  faisan. 

£**)  Uûwi/ïg  *  nom  donné  à  cer- 
tains envoyés  ou  hérauts  (6V\). 


•jCjp    kki'i 


kufgan,    pour  j£y**j 

retgkmg-an ,  v.  j*X£j  rerykurg. 

^•jp  këxlf  Cochinchine,  (et 
aussi)  Cochin ,  sur  la  côte  de 
Malabar.  —  £û»>j  rastuig  kôxi, 
v.  *L*j  rasturg. 

i>*jp  kôorak,  secoué,  agité, 
comme  on  secoue  un  vase  dans 
lequel  se  trouve  un  liquide. 

Jfafj*  ber-kôœak,  qui  se 
secoue,  être  en  mouvement,* 
s'agiter. 

Prov.J^£^b^£^j£bl 


âyer  yarg  penùh  dâlam  toig  ïtu 
ber-kdxak  me-làïn-kan  âyer 
yarg  sa-tergah  tory  ïtu  jûga 
yarg  ber-kôxaky  l'eau  qui  rem- 
plit un  tonneau  ne  peut  pas  être 
agitée,-  mais  bien  l'eau  qui  ne 
remplit  le  tonneau  qu'à  moitié. 
Le  sens  est  :  les  gens  remplis  de 
science    ne   font  pas   de  bruit; 


282 


çr/ 


^J 


mais  bien  ceux  qui  en  ont  peu 
(7/.  Ab.  108). 

^\  i^ymm  mergôxak-kati,  se- 
couer q.  ch.,  faire  secouer  ou 
agiter. 

[Jav.  et  Sund.  niKninvwxtip 
koxok.] 

£&*&  kUxiiy,  chat.  —  jil 
ânak  kûxîrg,  le  petit  d'un  chat. 
4}U*  —  kïîxirr/jâlarg,  chat  sau- 
vage, tfj*  —  kûxiiy  Autan, 
chat  des  bois,  yj  —  kûxtrg  re- 
niaw,    chat  -  tigre,    chat    pard. 

^W  A^tX  gA*-***  v-rVâ**'  c>^***>  fo?- 
*àr  -  na  seperti  sa  -  ïkor  hTixivg 
adâ-na,  il  était  de  la  grosseur 
d'un  chat  (//.  Ab.  73).  jSl  - 
kûxtrg  pekàk,  piège  pour 
prendre  les  rats  (//.  Ab.  192). 

Prov.  J^ii**  fe*y  C^***1  J«\j-> 
y^Jb  O^u»  dûduk  seperti  kûxtrg 

M 

me-lumpat  seperti  harïmair, 
se  tenir  assis  (tranquille)  comme 
un  chat  et  sauter  comme  un 
tigre.  Un  homme  paisible,  et  qui 
paraît  bonasse,  devient,  dans 
certains  moments,  très-expansif 
et  très-capable  (À7.).  Autre  Prov. 

mâlu  kalaw  anak  harimaw 
men-jâdi  ânak  kvxirg,  il  est 
honteux  de  voir  le  petit  d'un 
tigre  devenir  le  petit  d'un  chat. 
Il  est  honteux  de  dégénérer. 


^y^-  kuxïrg  -  an,  < 
semble  an  chat.  v.  y\  à 

X  fe*y  kûxirg  -  klix\ 
d'un  coquillage. 

[Jav.  untm  kuxirg.  Su 
uxirg.  Bat.  t^kz^ô  ^< 

S-p^jp     kûxnp,     un 

Jïr*  £  ^/  kïïx 

sûxiy  un  chaste  baiser, 
baiser  (N.  271). 


A  A 

9 


merytixvp 
donner  un  baiser. 


sz~  merguxup-iy  < 
baiser  a  q.  q.,  baiser 
q.  ch.  &  Jy£*  JJ. 
merg  -  hampir  hendak 
xûp-î  dïa,  il  s'approch 
baiser  (N.  142).  aL 
J-o^j  ^y]  <^*4U  7mrAvï 
xup-ï-lah  yakûb  àk< 
alors  Jacob  donna  un 
Rachel  (/?.  44). 

cAxyd  peigûxup,  c 
baisenr. 

"*  perguxïïp-a 
de  donner  un  baiser,  u 

^py^  aigkaw  semû-l 
insân  Tdeh  suâtu  perg* 
vous  trahissez  le  fils  de 
par  un  baiser  (N.  1 42) 


>*jp   Intxtr,    la 


qu 


Chinois. 


J-J 


±f 


J^y  kuortt,  exclu,  mis  dehors. 

^y^-yt»  merglixil,  exclure, 
mettre  dehors  (3/.). 

[Sund.  vniLjvwp  uxulj  laisser 
aller,  partir.] 

?Tjp  Mtja,  coupe,  gobelet,  verre. 

7?y~*jV  U**  dergan  âyer  sa- 
kîlja,  avec  un  verre  d'eau  (//. 
Ab.  377). 

*y  kôjah,  (Pcrs.  *>+)/»-  kojah), 

un  Maure,  un  Hindou.  èjj\  Jju 
—  kaphl  ôrarg  kôjah,  un  na- 
vire appartenant  :i  un  marchand 
maure. 
On  trouve  aussi  j>*f  kôjô. 

iJav.  et  Sund.  «7*771*0  koja.] 
*y  kôjô,  v.  A^y  kojah. 


•y    kïîjtlt ,     strangulation  ; 

étranglé;   être   étranglé,  ï\  l>1-> 

Jo^y  JXir  daw  adf  tampat  kïi- 

jut,   il    y   avait   le    lieu   de    la 

strangulation     (//.     Ab.     59). 

<ikan  dia,  il  l'étrangla. 

mevgTijut,  étrangler. 


«Jk  cA>  c*-^  *^J**    wierçw- 

^jut-lah  dirl-ua  dergan  tali,  il 

^'étrangla  avec  une  corde  (A/.). 

**y  fcïïjur,  lance  pertuisane, 
pique  armée  d'une  large  pointe, 


283 

pour  prendre  le  poisson.  jI^j  — 
kujur  ber-xemâra,  une  lance 
ornée  de  la  queue  de  vache  (3/.). 

On  trouve  aussi  y£r  kunjur. 

[Jav.  «7*m^*rn  kojor ,  étendu 
en  long.  Sund.  xn*f*nMjf*  kujur- 
ken,  donner  une  direction  vers. 
Bat.  T2<rm>\  kujur,  une  lance.] 


inuig. 


jfe^jp  bufiuvg,  v.  kjÇkw 

C*)  V   kUnit,  v.   JUjT  kuniiit. 

Cy  fcêta,  (S.  ^T7  £?//f/,  fort), 
fort,  forteresse,  citadelle,  ville 
fortifiée;  rempart.  X&J  fo  — 
kôta  yarg  tegùh-tegîih,  une  très- 
forte  citadelle.  Cy  ^v^*  ûr  ' 
âkan  meig-âlah-kan  kôta,  pour 
emporter  le  fort  (3/.  I{.  215). 
£jy  AbS  ^1  aL^J  larl-lah  la  ka- 
dâlam  kôta,  ils  se  réfugièrent 
dans  la  forteresse  (3/.).  **JSjù 
^"jlî  Cy  ^P->  JoJ  ^^J  la'.gkap 
nagrl  ïtu  deigan  kôta  pârit-iia, 
la  ville  était  munie  d'une  cita- 
delle et  d'un  fossé. 

Cyy  ber-kôta,  qui  a  des  for- 

ra- 
tifications, qui  est  fortifié.  JJ^-i 

—  fi  )Higrl  ya*y  ber-kôta ,  une 
ville  fortifiée. 

^•aI**  meigotô-i,  fortifier  une 
place,    munir    de    fortifications. 

^y/T^a   kumping   lui  di-kotâ~i, 


284 


o/ 


il  sera  bon  d'établir  des  fortifi- 
cations autour  de  ce  kampuig 
(Harg.  T.  77). 

£  \Sj>    ber  -  kotâ  -  kan ,    qui 
fait     un     rempart    de    q.    ch. 

U~lJ  Cf^S.  *fJ  s&*  segala 
rayât  ber -  kotâ  -  kan  rïsa ,  le 
peuple  fit  un  rempart  avec  des 
troncs  de  bananiers  (8.  Mal.  90). 
[Jav.  Miip\  kufa.  Sund.  <n*7ii«w\ 
kota.  Bat.  ?^5t  h  y  ta*  Mak. 
s>\^  kota.  Day.  kota.  Tag.  et 
Bis.  \S$r>  kot't.] 


Cs<p  Jeu 


kuwaf  —  Cty  kuwat. 


A    .   * 


t3jp  kïîtey.  —  iiâ  plnaig  kû- 
tey,  vieux  pinang  devenu  dur, 
et  qui  fait  du  bruit  quand  on  le 
pèle  (//.  Ab.  375). 

^JNp  kiï&U,  pou.  if£l  —  kûtu 

anjivg ,    puce,    w^;    —    kûtu 

domba,  teigne.  — Jztelàrkûtu, 

lentes,   ita  yy  Ob  jJj*  # lî^u 

^uajJ!^L»j  be-brapâ-kah  hû- 
lat  dân  kûtu  dâlam  rambut-îia 
allah  tâhuy  Dieu  sait  combien 
d'insectes  et  de  poux  se  trou- 
vaient dans  leurs  cheveux  (//. 
Ab.  347).  y/jjj^  fl^  ->U 

JX.jL».  y  1  JUS  j«>  /*£efc  harâtn 
mergalûar-kan  kûtu  deri  kapâ- 
la  âtaw  jaiggut,  il  n'est  pas  dé- 
fendu  d'ôter  la  vermine  de  la 


tête  ou  de  la  barbe  (on  n'encourt 
point  par  cette  action  la  souil- 
lure légale)  (AI.). 

O^i-i^  ber-kûtu-kutû-an, 
se  chercher  réciproquement  les 
poux  pour  les  manger,  comme 
font  les  singes  et  certains  peu 
pies. 

[Jav.  *>/«*»*  kutu,  toutes  sortes 
de  petits  animaux.  Sund.  xn**r 
kutu.    Bat.    79IS    hutu.    Mak. 

-v*  kutu.  Bug.  s-v**  vtu.  Day. 

•    •  •   •  * 

ktttohj  en  grand  nombre.  Tag. 
et  Bis.  ïx$r>  koto.] 

Jwy  kôtsik,  casiers ,  division== 
pratiquées  dans  une  boîte,  dao^ 
un  tiroir,  etc.   T.  y  y  Oyf  JJ'J» 

hendak   ntem 


-    A' 


J«a/  kôtak-kôtak  tampai  hurw^m 
itu,   voulant  faire   des   casiers^ 
pour    les  lettres  (d'imprimerie 
(//.  Ab.  156).  —  jî<^  Mtnpar^* 
kôtak,  nom  d'une  sorte  de  canot- 
v.  vytcw  sampan. 

Kôtak  s'entend  aussi  de  1^ 
boîte  même  où  sont  les  casiers 
boîte  à  compartiments  J^M.). 

[Jav.  <rj<unt*p»a}f\  kotak.  Sund 
f}<*mti<m<Knâ\  kotaky  une  boîte  S* 
médecines.] 

iJjp  hïïtuk,  maudit  ;  malédiction.  - 

crJ'  JPy  kûtuk  àtas-na,  qu^^ 
la  malédiction  soit  sur  lui. 


tf 


i 


JFy***  sï~kûtuk,  maudit,  le 
maudit,  le  misérable.  C>yUp 
{j\  Jj>j*~* perampûan  si-kûtuk 
im\  cette  femme,  la  maudite. 

Jfyj*  ber-kûtuk,  qui  est  mau- 
dit, .bl  J?£j  jApjIC*  JL  mnka 
sakârarg-lah  ber-kûtuk  adâ- 
mu ,  désormais  tu  seras  maudit 
(Il  6). 

Jpyt+mergutuk,  maudire,  pro- 
noncer des  malédictions. 

meryutûk-ï,  maudire 
q.  q.,  prononcer  des  malédic- 
tions contre  q.  q.  àUI  \y^^ 
di-kutûk-i  allah,  maudit  de 
Dieu.  êiSX&j  Jjj^OL  g  ùb 

w>v»fc  ^j*j\  dan  yarg  màna  kûtuk 
tûan-ku  kutuk-ï-lah  àtas  ham- 
ba,  quelle  que  soit  votre  malédic- 
tion, je  consens  à  ce  qu'elle  soit 
prononcée'  contre  moi  (M.  69). 
£jS&  ka  -  kutuk  -  an ,  qui 
est  maudit  :  malédiction.  àïS^SS 
iîUj  |J£l»  j£p  .bl  ka-kutûk-an- 
lah  adà-mu  den'-pada  segala 
binâtary,  tu  seras  maudit  entre 
tous  les  animaux  (B.  4). 

[Sund.  êûMsnmt^  kutuk.] 

tfy  kûtuk,  nom  d'une  certaine 
mesure  de  riz  équivalente  à 
quatre  SJS geiggam  (KL). 

fcy  kêtorg,  coupé  court  (des 
manches   d'un   habit).    —  y*\> 


y. 


■4 


285 


bâju  kôtorg,  un  baju  à  manches 
courtes  (KL). 

juy  kUtip,  ramassé,  recueilli. 


A„     A 


mergutip ,    ramasser, 
réunir  des  petits  objets. 

uuatf  pergûtip ,  qui  ramasse 
ou  sert  à  ramasser  ensemble  des 
petits  objets  (KL). 


I     :: 


Xy  kUtum,  bouton  de  fleur, 
une  fleur  non  épanouie.  }y^  9£ 
bUiga  sa-kûtum,  un  seul  bou- 
ton de  fleur.  —  ôjj  warna 
kûtum,  brun  clair,  couleur  fauve. 

kutum-kutum  ter-kunxup  dân 
burga-bûrga  ter-kembarg ,  des 
boutons  uon  éclos  et  des  fleurs 
tout  épanouies  (M.)* 

}yj>  ber-kûtum,  boutonner, 
commencer  à  porter  des  fleurs, 
à  fleurir:  qui  a  des  boutons. 

On  trouve  aussi  J^S  kuntu 

et  ^/uS  kuntun.  £jj\  AJji  Jjl» 

j]j  w**)  ib  Ç>y  {j&»>  dî-dapât-ï 
Uleh  ôraig  sa- kuntun  bûrga  dâ- 
lam  rimba  raya,  on  trouva  une 
fleur  dans  la  forêt  (//.  D.  198). 
[Sund.  *n **/**#*  kutum.] 

J&    kôtor,    sale,    malpropre. 

—  ^tëo  pakëy-an  kôtor,  des 
habits    sales,     du    linge    sale. 

—  «j  0*l3^$  per-katâ-an  yairj 


m 


ùl 


280 


J./ 


kôtor,  des  paroles  sales.  — .^J^* 
hïdung-îia  kôtor,  il  a  le  nez 
sale  (Jt.  130). 

^yjiy**  meigôtor-lcan ,  salir, 
rendre  sale.  \èjsL  ^y\  y*j&j§* 
di-kôtor-kan-na  âkan  bojû-na, 
il  a  sali  son  habit  de  dessus. 

OjjSS  ka-kotôr-an ,  qui  est 
sali;  saleté,  malpropreté. 

[Sund.  i^m ii*5ni\  kotov.  Day. 
kotor,  rudesse,  âpreté.] 


jj/ 


kutil,  verrue,  loupe,  ex- 
croissance charnue. 


.  mJjS  ket te. 


épluché. 


-     A 


ij-iy**  men/ôtù,  éplucher, 
enlever  les  poils  ou  les  fils  de 
q.  chv  par  çx.  d'une  étoffe,  des 
bords  d'une  feuille  de  papier,  etc. 
(À7.). 

Ojp  kUda,  cheval. 

^Jo*  —  kïliia  jantan ,  che- 
val entier.  syf»  —  kûda  betïna, 

une  jument.  \$j&  —  kTtda  ka- 
bïri,  cheval  hongre.  JJ^W  — 
kûda  jàhat,  cheval  vicieux. 
j>\  —  ■  kûda  âyer,  hippopotame. 

jy^j  —  kûda  semJ>ranin  pé- 
gase, cheval  imaginaire  qui  peut 
voler.  -  KjJ\  ^y\j  nâik  âtn.s 
kûdn,    monter    sur    un   cheval. 


On    dit    aussi:     —      >-jÙ« 


^^r    mm 


me- 


4 


naïk-i  kuda,  monter  un  cheval. 


kûda ,  descendre  d 
JUiV*  e>bS  kudâ-iia 
pat,  son  cheval  bondi 

Prov.  cjujITjIjJ  ùy 
kûda  bûfu  kâaap,  jei 
poil  rude.  Se  dit  de  co 
qui  sans  capital  et  sur 
chance,  font  commerce 
sortes  de  choses,  et 
réaliser  des  profits  (A 

àS jS  kuda- kûda , 
tréteau.  C'est  aussi  le 
plante  {bùjnonia). 

*jj*  ber-kûda,  qui 
val,  qui  est  à  ctieval 

4j.     &J    LT^    dj  y 

ada  yaiy  mem-bâwa 
laksa  ôrary  ber-kûda  ^ 
uns  amenaient  deux 
hommes  de  cavalerie 

dâtt  dân  ôrarg  ber-k 
avait  des  chariots  et  d 
à  cheval  {H.  84). 

jy-»  me-kûda,  joue 
nom  d'un  jeu  d'enfant 

Crawf.  donne  ce  mot 
liant  du  iS.  ghora.  TVaprè 
viendrait  du  Tamoul.  km 
sen<*e  de  ce  mot  en  K\v.  * 
tiveinent  indiquer  «jn'il 
d'une  île  ees  deux  langi 
5>ec<mde  étyiunlojjie  pan 
ttalde. 

[lvw.  et  Sund.  m».™ 


i£j>/ 


rjo/ 


287 


5^v  koili,  une  vingtaine.  ^lT 

^Jy  J-X.1  Aay  kâinpTUih  ampat 
kôdï,  quatre-vingt  pièces  de  toile 
blanche.  £sy  ju  ùy  ju  «j 
yf«y  tf/pa  pUloh  tlga  kôdi,  qui 
sont  au  nombre  de  six  cent- 
soixante,  ou  trente-trois  vingtai- 
nes (A\  71). 

û'cJjS  kodï-an,  par  ving- 
taine. 

[Sund.  tj*mtw\  kodi.] 

<Sjy  kUdey,  la  boîte  à  bétel 
en  or,  qui  fait  partie  des  in- 
signes royaux  (Ptj\). 

jJjp  kïïilu,  bouton  de  fleur, 
bourgeon,  pousse  ;  v.  1)  kûtum. 

Jjp  kïidu.    -  jiU  màïn  kû- 
du,Ae  jeu  Hassan- Husin  (pa- 
raît être  une  marche  aux  flaiu 
beaux). 

3*y  kôdok,  une  grenouille,  un 
crapaud. 

[Jav.  <rj*mt<ntjn*77f\  kodok. 
Mak.  ^»»1^1  tùgkaro.  Tag. 
b>3l  toy*.] 

jOy  kUduk,  la  nuque. 

[Bat.  ^5-C*J\  huduk,  le  der- 
rière d'nne  maison.)    » 

r^Jy  kïïduty ,  estropié,  man- 
chot, mutilé  d'une  main  ou  d'un 


pied.  àL*  ^j\f  £lf  kuduiy  kaki 
su-belhh,  qui  a  perdu  une  jambe. 

Prov.  £>/  ^JJ  jl  ^t 
taigan  bâgey  lïpas  kuduig ,  la 
main  comme  un  cancrelat  estro- 
pié, (qui  met  la  patte  partout  pour 
s'accrocher).  Signifie:  mettre  la 
main  sur  tout  (À7.). 


meigïïdujg ,  mutiler, 
estropier.  J^^'o^*  —  meig- 
îldurg  târgan  âtaw  kaki,  couper 
la  main  ou  le  pied. 

PjJ*t+  meigudïiig-i  y  couper 
un  membre  à  q.  q.,  mutiler  q.  q. 

di-sûmh-na  kudTny-i  târgan- 
mu}  et  il  ordonne  de  vous  couper 
le  poing  (A*.  88). 

ky<S'^yt^      meigtiduig  -  kan, 
couper  un  membre  à  q.  q.  JJo* 

jîkalaw  demikïa»  bâtk-lah  ku- 
sïïruh  ktidurg-kan  tâigan-ria, 
puisqu'il  en  est  ainsi ,  je  ferai 
bien  d'ordonner  de  lui  couper  le 
poing  (//.  87). 

Ç"^y  kudutg,  radical  de  9-iy$ 
ka-kûduvj  et  quelquefois  em- 
ployé dans  le  même  sens. 

r^Ojp  kudap-kUdap,  pren- 
dre en  cachette  des  frian- 
dises, goûter  en  cachette.  J:y 
—    biidak    kUdap-kUdap,    un 


288 


ê>->/ 


& 


f 


enfant  friand,  qui  aime  les  frian- 
dises (A7.). 

pj^y  kûdertMg,  pour  £>£ 
kederàrg. 

(Jjjp  kûdal,  pour  Jjo  kedàl. 

^Jjp  Jeudis,  gale,  gratelle, 
démangeaison.  \j**y  y\  J^ 
gâtai  âtatc  kûdis,  des  déman- 
geaisons ou  la  gale. 

Pro v.  Jl^j  jm  jSy  j£-X?^ 

?wera  -jadï  -  fow  tïikak  deigan 
be-brâpa  kertak  mena  ada  sa- 
dïkit  Midis  safiâja,  vouloir  ou- 
vrir des  abcès  avec  des  éperons 
à  ceux  qui  n'ont  que  quelque 
démangeaison:  c.  à.  d.  vouloir 
tirer  des  personnes  plus  qu'elles 
ne  peuvent  donner  (//.  Ab.  11)4). 

[Jav.  MttëitAj\  kudis.] 

5tly  kĕnarg  (ordinairement  re- 
doublé), brillant,  reluisant  avec 
un  éclat  de  feu,  d'où  ce  nom  a  été 
donné  aux  lucioles  ou  lampyres. 
X  4)y  àjlJjjL)  \£\U  mata  -  na  se- 
pertl-lah  kônaig  -  kônarg ,  ses 
veux  brillaient  comme  des  lucio- 
les  (6'.  Bid.  10). 

ïîûjj»  be7'  -  kônaig  -  kônarg, 
qui  brille,  qui  reluit  comme 
du  feu.  Xijjj»  ôjy  ijj^r*  ma- 
ta -  hâri  tïlrun  ber  -  kônaig  -  ko- 


naig,  le  soleil  baissait 
celant  (KL). 

^jpLS  konàig-an.  (C 
vrait  signifier:  éclat, 
mais  il  est  donné  par  \ 
autres  dans  le  sens  d< 
jeunes  gens  servant  a 
personnes  de  distinctio 
fait  remarquer  que  ces  j 
ges  font  probablement  l 
lampadaires^  d'où  leurs* 
leur  nom.)  ly  Aj  S} 
konârg-an  laki-lâki ya 
des  jeunes  pages. 

On  trouve  aussi  ^ 

konârg-an.  àL-j  ^Ïj. 
ka-konâtg-an  dû  lapa 
làk,  huit  pages  de  cbi 
(J/".)- 

[Jav.  i]taitM\  konaig, 

4kJy  Jcûnifg,  jaune.  ^ 
niig  mïïda,  jaune  clai: 
aussi  iiy  tiy  ôjj  tcar 
kïïniig,  jaune  clair.  I. 
niig  tnâ ,  jaune  fon 
«j^  p/^j»  kâiri  ber-h 
niig ,  des  étoffes  à  dei 
nés.  £f  J\3  Jl+  ^j. 
ncgala  bïdâdari  me 
wâli  knnwj ,  les  nym 
t aient  des  écharpes  ja 
1  54).  —  3oU  mânikat 
une  topaze.  Y&  — 
kâhij  nom  d'un  oiseau 


■4 


keinbanj  kUnirg,  nom  d'une  fleur 
jaune  (cassia  planïsiliqua). 

{j*~*  kunïixj-an,  ce  qui  est 
jaune,  couleur  jaune,  étoffe  jaune, 
enivre.  ^^jX-*  £*j  kUnirg  sa- 
kùnirg-na,  tout  à  fait  jaune, 
aussi  jaune  que  possible. 

^•«IvS     ka  - kunïrg -an    = 

j«~j  kunirg-an.  ^«Jjo  ^VJuL 

jPJy  me-lethk-kan  ka-kunïrg- 
m  hrârg-an,  il  défendit  l'usage 
des  étoffes  jaunes  (8.  Mal.  99). 

hyi  kamûnirg,  v.  ce  mot. 

[Jav.  et  Sund.  *»jg\  kunirg. 
Bat  Vf-SÔ  hunirg.  Mak.  »  -i* 

jj>y  kiïnun,  certain,  assuré: 
positivement,  effectivement;  mar- 
que aussi  une  interrogation ,  un 
doute,  à-^*  JlÂ^y^ALl  tm-fa/* 
£«*iw  kapâla  mUsuh ,  ceci  est 
certainement  la  tête  d'un  ennemi. 

ûir  ^lpy*1  sûdarà  -  &w 
^««tt»  adâ-na,  il  est  assurément 
mon  frère,  e)^  {J>§  &&»  ^* 
"  toaia  sa-kaà-an  kïïnun  kabar- 
*a,  une  fois,  comme  le  raconte 
effectivement  la  légende  (ILAb. 
*fy  crw  ^y  ^1  op^  kUnun 
tebàb-na,  quelle  en  est  donc  la 
r*ison? 

(8und.     *7*a€^t3/x     kunaun, 
Voi?  pourquoi?] 


J£^  289 

3p  fcôp,  v.  vj&  kop. 

À3ap  kïipcûl,  sorte  de  bassin  en 
bois  (/'()'.).  v.  à*f  kôbah. 

&y  Jcïïpl,  boîte  pour  conserver 
différentes  chose»,  comme  du  thé, 
de  la  poudre  de  chasse  etc.  (KL). 

i3jp  kôpïyak,  v.  aJo  kopïyah. 

%3^y  kUpll,  papillon.  Ce  mot 
se  trouve  ordinairement  répété. 
iZ±+£)j>yjJ&  kupu-kûpu  ter- 
baig  me-hntarg,de8  papillons  vol- 
tigent alentour  (M.).  J&^sJysï* 
^X-o  t ^jmlsf+men-xakàrî  sega- 
lajenïs-jeriis  kujm-kûpu,  cher- 
cher des  papillons  de  toutes  les 
espèces  :  collectionner  des  papil- 
lons (//.  Ab.  83).  ffj&kupu- 
kûpu  est  aussi  le  nom  d'uue 
plante  (bau/tinia  corymbosa). 
[Jav.  et  Sund.  *.w.m\  kupu.  Mak. 

J^V  kïipak,  pendantes  (des  ma- 
melles). —  y^y*  sïïsH  kapok, 
mamelles  longues  et  pendantes. 

yul^j  ada  yarg  ber-lari-lârt 
inaka  ka-dUa  kïïpak- iïa  ttu- 
pUn  ber-palu-pâlu,  quelques- 
unes  se  mirent  à  fuir  et  leurs 
longues  mamelles  s'entrecho- 
quaient (M.). 


19 


290 


38/ 


o-»/ 


Jfiy   kUpak,   s'ouvrir,    crever 
(O.).  Prob.  radical  de  £Jfke-  ! 
lûpak,  v.  ce  mot. 

£*jp  kïipak,  v.  tojkôbah. 


g/ 


kuparg,  moule,  coquillage. 

^^  ae/u  ya^  merg-ambil  siput 
ada  yaig  merg-ambiî  kûparg, 
les  unes  prenaient  des  huîtres, 
les  autres  prenaient  des  moules 
(S.  Mal.  48). 

[Mak.  »/J  kupa.) 


&• 


Impavg,  1°  poids  d'or  qui 
paraît  être  le  quart  d'un  miskal  ; 
2°  mesure  de  capacité,  le  quart 
d'un  Jpf**  xûpak]  3°  monnaie  en 
cuivre,  valant  h  peu  près  cin- 
quante centimes,  le  quart  d'un 
florin. 

La  signification  primitive  de 
ce  mot  paraît  avoir  dû  être  un 
quart,  cependant  Marsd.  le  donne  ' 
comme  pour  un  sixième,  ^j  \ 
ièy  A  w^'vj  JXLxw  brat-na  m~ 
miskal  tâ'ïtèi  anàm  kûparg ,  sa 
pesanteur  est  d'un  miskal  (d'Ara- 
bie)   équivalant   à    six  kûparg. 

anàm  kûparg,  un  mas  (d'Achem 
ou  six  kûparg)  on  dit:  (jj^ 
y>  f&y^  <*->*  xahdrt lâbasa-kû- 


parg  dua,  chercher  à  f! 
son  argent  (A/.). 

[Kw.  m*ji\  kupan, 
cents.  Sund.  *n*>\  ku 
cienne  petite  monnaie 
avec  un  trou  carré  au  m 
blable  aux  monnaies 
Bat.  ^j—  huparg,  le 
réal.  Tag.  t£t-o  kupa 

m 

tit  fruit  qui  sert  de  j 
iHP*  koparg ,  un  pel 
peser  l'or.] 

4&y  kUpiwg,  oreille. 

kan-na  hïdurg-îia  dà 
fia,  il  lui  a  coupé  le 
oreilles  (K.  146).  — 
kûptrg,  nom  d'un  inse 
oreille).  ^£U^*  —  kl 
jârgan,  nom  d'une  ph 
tain  (plantago). 

[Jav.  <un£i\  kupîrg. T 
kupi,  oreille  tordue, 
lupùg,  faiblesse  d'orc 

C*3y  kûpat,  petit  sac 
de  nipah,  pour  metti 

(KL). 

-m5jP  kïipas,  pelé,  é 
cortiqué.    Jj-^   ^j^» 

ber-tumbuk  me-lâin- 

m 

pas,  ne  mange  pas  1< 


A,/ 


*f 


en  le  pilant,  maie  en  le  pe- 

8.  Mal.  169). 

îy-  meigûpa»,  peler,  écor- 

enlever  la  peau  ou  l'écorce. 

-  mergâpaspinavg,  enlever 

ce   extérieure  de  la  noix 

3  (S.  Mal.  75). 

iyy   ter-kùpas,    qni    est 

que  l'on  a  écorohé.  M 
y  ,_rjl*  iy5kâtù-m«  ka- 
■ibts  ter-lcûpas,  tu  vas  être 
lié  à  l'instant  (M.). 
î^lT  kelûpas ,  ccorché, 
entièrement  écorché. 
ijLî.  metgelûpas,  peler, 
îer  entièrement.  ,j-»yj*« 
l£iJ  çfi£  metgelûpas  kû- 

tùggal  tûlarn,  éooreher 
eraent,  tellement  qu'il  ne 
>lns  que  les  08  (Exer.  1 1 4). 
i  kupus.) 


291 

£y  kûbey.  —  Ojl>  dâun  ku- 
bey,  plante  dont  les  feuilles  d'un 
goût  agréable,  se  mangent 
comme  herbe  potagère  et  sont 
au eai  employées  en  médecine 
{Kl.). 


i>j> 


ibah  (Pers.) ,  un  tambour 
de  deux  chaudrons,  joints 

mr  partie  convexe  et  re- 

rts  d'une  peau, 
trouve  aussi  jïy  kUpak. 

lu  bu&i-buïiï-an  deri-pa- 
vg  dân  kwpak,  battre  les 
ments  de  musique,  tels  que 
g  et  le  tambour  (Bis.liaj. 


yf&ûbak. 


UubUf  parapet,  retranche- 
ment*. J-l  C>f  çLW  Jà  Jbl 
fcilj  jàjJ  yy  ô*\>,j'  adâ-lah  pa- 
dit.  kutilirg  kôta  ïtu per-buât-an 
kïibu  deri-pada  tânah,  autour 
du  fort  il  y  avait  des  retranche- 
ments en  terre  (//.  Ab.  55). 

,yjij>  ber-kubn-kan,  qui  fait 
parapet  de  q.  ch.  ^f^-  Oj»  ->^Ç 

LT»  J£/.  ^JJ1  J^  baginda 
pûn  memt.iih-kvn  sa-haU-an 
ôraig  ber-kubû-kan  beûs,  le 
prince  ordonna  à  tous  les  hom- 
mes de  faire  un  parapet  de  leurs 
jambes  (8.  Mal.  90). 
[Bat.  9)eo»  hubu.) 

"ÎJ&  fiiîbak,  pelé;  être  pelé. 
tf»j*  *-**!  tj^- _jf*  Hmaw  mu- 
nis ïtu  di-kûbak-fta,  il  a  pelé 
cette  orange. 

Jjj--  mergûbak,  peler,  enle- 
ver l'écorce,  ôter  l'enveloppe  d'un 
fruit,  d'une  fleur,  etc.  iJ^T — 
mergûbak  kelâpa,  dépouiller 
une  noix  de  coco  de  son  enve 
loppe  et  l'ouvrir. 


292  ^/ 

On  trouve  aussi  A*  S  kîibah. 


■s 


i  ^r 


A*y  ^  ^JIjl^  Çjj  è/7w7a  xampâ- 
Jca  di'kûbahy  il  enleva  la  pelli- 
cule extérieure  d'une  fleur  de 
xampâka  (3/.). 

[Sund.  TjkmijwiLwp  kobét,  dé- 
chirer ou  écoreheravecles  griffes.] 

/*{y  Jtulmk,  seau  à  l'eau,  cruche 
à  mettre  de  l'eau  ((>.). 

4*J  «p  kïïbaiy,  bourbier,  fange. 

Prov.  ç-?/^  O^J  util  /a£- 
sâwa  ê&aw  di-dâlam  kubarg, 
comme  un  poisson  dans  un  bour- 
bier. 

P"?A^  ber-kùbary,  qui  est 
dans  un  bourbier,  qui  se  vautre 
dans    la    fange,    jjl^  JUj|  J^l» 

fejJ*.  W*)*  bâdak  7 tu  bahâru 
hâbis  ber-kTibarg ,  le  rhinocéros 
vient  de  se  vautrer  dans  la  boue 
(A7.).    —    J^U    putrt    ber~kïï- 

barg,  v.  j^3  putrh 

[Bat.  ??e5  hubanj]. 


jAfjp  kubatg,   le   lémur  volant 
(<7«7  leopith  ec  it  s) . 

volant  (peut-être  le   même   que 
le  précédent). 

[Hat.  ??c5>  huburg.] 

/jiy  kïibin;  par  ce  mot  les  uns 
entendent ;    le   lézard   ailé;    les 


autres,    le    chat   volant.  Selon 
Marsd.  on  dit  aussi  ^yù   2«^ 
xexhk  kûbin ,   dans  ce  cas  il 
n'y  a  plus  de  doute,  il  doit  néces- 
sairement s' entendre  du  lézard 
volant. 


^J.yku 


kubls  (Port,  couve),  cbou~ 

ij~*y     Oji-**    ^j)*»     sâyur-m- 
yur  sepertî  kûbis,  des  légume» 
tels  que  des  choux  (//.  Ab.  165).     - 
yj  —  kubts  telàr,  chou  pommé.     - 

J^vT  —    kûbis    kâpri\     choa^a 

dont  les  feuilles  sont   séparée? 

[Jav.  vj9(niùnaji3\  kobis.   M&k— 
^>1-o  koluy  prob.  du  Holl.  kool  mmmm 

Bis.  &*T  ko/es.   De  l'Espag 

col.) 


*y  kUi 


t±j>  kuniey,  découpure, 

nure,  ciselure  pour  servir  d'or- 
nements dans  les  bordures. 

<jjj*   ber-kUmey ,    qui   e»t 
orné  de  découpures  (Pij.). 

£**y  kUntarg,  v.  ^^  kïimatf- 

/t+y  kïïnian,  une  chose  très»- 
petite,  un  grain  de  poussière - 
Petit  insecte  qui  pénètre  dansl^1 


peau  ;  teigne.  £)y  **.y  Crfj 
hôti ktinvtn  tTîjuh  dUlaig,  sep"* 
plats    de    coeurs    d'insectes   (« 
Ma/.  285). 

Prov.     o*-^-  ^J 


>X-»  ->VJ  £Jufc  «Ju  à  sa-ïkor  kû- 
man  di-benUa  xïna  dâpat  dï~ 
llhat  tetâpi  gâjah  ber-targkap 
di-bcUœty  kïduiy  tîâda  sedàr} 
on  voit  en  Chine  un  insecte,  et 
on  ne  voit  pas  un  éléphant, 
même  au  bout  de  son  nez:  nous 
découvrons  facilement  les  dé- 
fauts des  autres  et  nous  les 
grossissons,  tandis  que  nous 
diminuons  les  nôtres  autant  que 
nous  pouvons. 

On  trouve  aussi  £*y  klimarg. 

/jty  kïïman,  maladie  cutanée, 
gale  humide  (KL). 

s*y  kUtnur,  v.  ^S  kemhr. 


0/ 


293 


\j**y  ku 


A   * 


kumis,  moustache,  ^yj 


dân  rambut  yarg  hampir  pipi 
les   moustaches  et  le  poil   qui 
croît  à  coté  des  joues.  J~+  JV 

\£y~*f  y\  cfî-~*  rnemâJcey  mïnak 
J^ada  rambut  kapalâ  -  na  âtatr 
.jfurggut-îia  àtaïc  nûsey-na  âtaw 
Atûmis-na,    oindre   d'huile  ses 
oheveux,  sa  barbe  ou  ses  mous- 
taches (A/.). 

^j-Ajj»  ber-kûmis,  qui  a  des 
moustaches.    ->1  jSAs^y  i-j  ù\ 

*XS.  £  acla  yarg  ber'Ja799ut 


ada  yarg  ber-kûmïs,  les  uns 

portaient      la      barbe  longue, 

d'autres  avaient  des  mousta- 
ches (ilf.). 

[Sund.    nM&vip    kumis.    Bat. 
"$ui2  o\  gumis.  Mak.  et  Bug. 
<^%^  sumi.] 

S  y  kïïra,  opilation  de  la  rate. 
—  fï  demain  kïtra,  fièvre  qui 
vient  de  cette  indisposition. 

yiïjf  kïira  kôkt,  le  dessus 

du  pied.  JujIj  ->Lj  s^^jyj  kura- 
kUra  kakl-na  tiada  bâsafi,  le 
dessus  de  ses  pieds  n'était  pas 
mouillé  (S.  Ma/.  205). 

[Bat.  739$  hura,  une  maladie 
des  femmes  en  couches.  Day. 
kura,  la  rate.] 

f)jp  ou  mieuxjjjdJ  kura-kura 

et  jAj  kll-kUra,  une  tortue 
de  terre,  mais  qui  peut  vivre 
dans  l'eau  douce.  On  en  distin- 
gue de  plusieurs  sortes:  — 
ifiyf  ka-kûra  ke/àdi,  j±$  — 
ka-klira  kumbar,  Jlv  —  ka- 
kura  pâdiy  et  àây  —  ka-knra 
pûtih. 

(Prov.  ^àsï*  ^  viy  f ^è 

jSS  pljat-pïjat  pûn  telhh  men- 
jâdi  kura-klira ,  les  punaises 
sont  devenues  des  tortues;  se 
dit  des  habitants  d'un  pays  qui 


294 


0/ 


bf 


a  prospéré ,  où  chacun  a  acquis 
de  la  capacité  (//.  Ab.  4). 

D'après  Marsd.  et  J.  Rigg,  ce  mot 
vient  du  S.  op*1  kttrma,  tortue. 

[Jav.  et  Sund.  amrn\  kura, 
tortue.  Bat.  ^m^^m^  hura- 
kura,  une  petite  espèce  de  tor- 
tue d'eau.  Mak.  s>zs  kura,  tor- 
tue  de  terre.] 

Xjy  ou  mieux  Jyy  kwra-kura 
et  kora-kôra,  nom  de  certains 
pràkus  de  guerre  dans  les  îles 
Moluque8. 

Ce  mot  vient  prob.  du  Port,  ca- 
raca,  une  caraque. 

[Mak.  ^>1«-<^1«  kora-kora.] 
Jy  kûwir  =  ay  kûweh. 

Ajy  kUreh,  veiné,  damasquiné. 

*j£/  ber-kûreh,  qui  est  vei- 
né. —  yykâyu  ber-kûrch,  du 
bois  à  belles  veines. 

On  trouve  aussi  jjj  kïirey. 

CSjy  kïirey,  v.  *j$  kûreh. 

j>Jy  kûrmv,  nom  d'un  poisson 
(po/yttemwa). 

§  Jy  kUrUf  sorte  de  maladie 
de  la  peau,  gale  lépreuse. 

jji  kôrek,  creusé,  fouillé, 
remué  (de  la  terre);  être  creusé. 


rek-na  pula  tanah 
creusèrent  de  nouvel 
(H.  Ab.  61). 

Jjji*    merg-ârei 
fouiller,  remuer  la  ter 

J£  J^**  btnàtarg 
ôrek  btïmiy  des  an 
fouillent  la  terre.  Jlc 
ôrek  hâl,  faire  de 
reproches ,  faire  re 
ancienne    querelle    ( 

mergôrek  kubïïr  kâr> 
dah  mayetj  il  est  c 
fouiller  un  tombeat 
enlever  un  cadavre  (i 

[Sund.  nêmtnrn9atê\ 

àjJk&NJc,  g/- 

pirg  (Batav.),  sorte  d'é 
se  servent  les  femmes 
cher  leurs  cheveux. 

tirga  buwâya,   nom 
animal  marin  (KL). 

Jj^Jjp  kërok9  ronflé, 
ronfler. 

Jjj**  mergôrok,  i 

<nfKnnnvKn§\  kérék  et  n 
ygorok.] 

p^)jp  Itiirary,  moins, 
insuffisant,    manquan 


è>/ 


4>/ 


295 


yatg   kurarg^  bâtit,    dé- 
1  d'esprit.  t-i5  —  knraig   | 
,     incomplet.     lJXi    — 
>    biâsa,     inexpérimenté. 
—  kuraig  ïtgat,  étourdi, 
idéré,  inattentif,  ùf^fxf 
\Xj  sa-bïji-pûn  tiada-lah    ! 
f,  il  n'y  manquait  pas  un    : 
rain.  ^  àj**£jf  kû- 
ift  përak  kâmi,  l'argent  | 
manque.   *ljî  d  y^y*   — 
l  suâtu  lïma  pïiloh  ,  qua- 


•■gi/ê&ji 


OC  J» 

pôifA  t»(  ôj-om?  yarg  ka- 
Snnjsa,   ton   serviteur  est 
basse  extraction  {M.). 
\y~*  sa-kùraig-kûraty,  le 
irai,    pour   le   moins,    an 

»  meigtiraig,  manquer, 
suffire.  cjjjLyl  A-L  m«- 
â/nw  mergûrarg ,  excéder 
iber  court  (Jf.). 

A*  mergurârg-t,  diminuer, 
îelque  chose  de.  ^c-1  jl£L 
^i.1  jip  ^J^.  j&afeto 
«  mewjurâvj-i  dert-pada 
ribu,  si  vous  rabattez 
e  chose  des  quatre  mille 
.  167). 

Cjj»«  meigùraiy-kan,  ré- 
diminuer,  rendre  moindre, 
■r  moins,  mettre  au-dessous. 
y*£jy  w»i«  minta  ktirarg- 


kan  argâ-Ha,  veuillez  en  dimi- 
nuer le  prix.  jàj}ly£jjjj\ 
^JjU»  Cjjl  ôjtw  di-kûraiy-kan 
dert-pada  ôrarg  pergâil,  on  me 
met  au-dessous  d'un  pêcheur 
(.V.  R.  167). 

{fiySlca-kurâig-an,  manque, 
besoin,  disette.  ^pl>i?  aJûÊLi  Oj1> 

B&igal-lah  ka-kurârg-an  ka- 
pada  kita  deri  abat  bedïl  Itu, 
car  il  nous  manque  une  grande 
quantité  de  poudre  a  canon  (M.), 
^^c-jjji  ber  -  kurarg  -  ku- 
rânj-an,  qui  devient  de  moins 
en  moins,  diminuer  continuelle- 
ment. 

[Jav.  et  Sund.  *»-m  kuratg. 
Bat.  9)^  hurarg.  Hak.  et  Bug. 
n>ss  kuratg.  Day.  kuratg.  Tag. 
tC*^  /•«£»?.  Bis.  iç3^  Ao/an,.] 

Pjy  kïïrurg,  enclos,  enfermé, 
enchaîné:  être  enfermé.  *S~ApjJi 
Pjy  ^-^*»  ^li  ôraig  ïtu  nanti 
hamba  kûrurg,  j'enfermerai  cet 
homme  (litt.  :  cet  homme  sera 
par  moi  enferme).  <-*,*>  C* 
kirè)yj  *--^k  o\ J  ^,-iy  1  karta 
hamba  di  -  rampas  -  Ùa  dan 
hamba  di  -  kiïntnj  -  Sa ,  ils  ont 
pillé  mes  effets  et  m'ont  cm-  - 
prisonné  (M.).  —  y».\i  bàju  kû- 
rurg,   sorte   de   baju   ayant  au 


2î)G 


4>/ 


*J 


cou  une  entaille  qui  se  ferme  au 
moyen  d'un  bouton.  Çjy  kûrurg 
ou  sj^tj^  —  kûrurg  burït-an, 
cabine  d'arrière,  la  dunette  (Tun 
navire.  jju7  ç-jf  IL»  J^»L  ^i 
lâlu  mâHvk  ka-dâlam  knrurg 
tïdor,  il  entra  dans  la  cabine  et 
dormit  (//.  Ab.  119).   ïjj  y 

ber-jûga  di-âtan  klirunj ,  deux 
hommes  se  tenaient  en  sentinelle 
sur  la  dunette  (à  la  poupe). 

Pjy*+  mergururg,  clore,  fer- 
mer, enfermer. 

^y^jyU  mpugûrmg-kari)  en- 
fermer q.  q.  ;  emprisonner,  mettre 
en  cage,  prendre  dans  un  filet. 

iHttka  tli-kûruig-kan-na  suâtu 
kn-banâk-av  ïkan,  ils  prirent 
une  grande  quantité  de  poissons 
dans  leur  filet  (A'.  100). 

penânng ,  la  partie  de  derrière 
d'un  navire,  la  poupe. 

sj^Js  k,irMg~a?t,  une  prison, 
une  cage,  des  fers,  des  chaînes. 
—  P-w  geifo*g  knrTng-an ,  une 
prison.  jrU  —  kurïhg-anhâymit, 
une  cage  à  poules.  ^1  à1*jI;  ôb 

târuh-lnh  la  inarïka-ltu  sama- 
sârtétt  ka-pmht  kurûig-an ,  et  il 


les  fit  mettre  ensemble  en  prison 
(/?.  70). 

U^JSJt  bcr-kuruig-anj  qui 

x  "  •  •  *  * 

est  en  cage,  en  prison,  jy  Çjjj> 

sj^jjj  bîirurg  pùney  ber-lcv- 
rTtrg  -  an ,  des  pigeons  verte  en 
cage  (//.  Ah.  79). 

[Jav.  et  Sund.  «.««-m  kurutg. 
Bat.  7^|  hunug.  Mak.  >>^ 
kuruig.  Day.  kurofg.  Tag. 
ÎR*£*  kolorg.] 

iK^J^y  kûrivggi,  nom  que  l'on 
donne  aux  païens  venant  de  la 
côte  de  Coromandel. 

[Bat.  —  «95*»  pfirîvggé.] 

£*>Jy  kûrt  (Ang.  cowrt),  1 
cour,  le  tribunal,  l'endroit  0 
l'on   rend   la  justice.    1b  J-»l 

j>e-karjâ-(i7t  dt-kîîrt,  entrer  dai 
un  emploi  au  tribunal  (//.  A\ 
200). 

£j)y  kurut,  chanter  (f>.). 

Û)jp  kïïran  (Sund.  Mm*,/*  Xv 
rew) ,  une  famille  :  mari ,  femn 
et  enfants,  v.  le  prov.  sous  J- 
g  et  a. 

*J^W  kUrap,  une  sorte  de  nu 

ladie  de  la  peau,  dartre.  f\*  - 

kUrap  hàyam,  dartre,  yb  - 


uOÏ 


Al/ 


297 


kûrap  pâkaw,  sorte  de  maladie 
de  la  peau  qui  oonvre  tout  le 
corps  (KL).  —  0*l.>  d&un  kîi- 
rap  {cassîa  alata),  v.  i£j&  gu- 
tivygarg. 

<->jy   kûrap   est  prob.  pour 

^*jy$  ka-ûrap, venant  du  radical 

«^jjl  wrop,  et  signifierait  ce 
qui  est  graissé,  oint,  l'usage 
étant  ordinairement  de  guérir  les 
maladies  de  la  peau  parle  moyen 
d'onguents  et  de  graisses. 

[Jav.  i|wji^m|;  korép.  Sund. 
*?0|Î5T  kurap.  Bat.  — ça^— \ 
gurap.    Mak.  «J^s  /wra.    Day. 

^)jP  feêrfe,  v.  ^jjgôris. 

,»*)y  kuras,  cahier  de  papier, 
ordinairement  de  vingt -quatre 
pages  {Kl.). 

ijtfy  kûrus,  maigre,  grêle, 
décharné.  —  £j  à*  y  tûbuh  yarxj 
kûru8,     un     corps     décharné. 

—  c$^~c$l  w*  jâdt  îctirus,  il 
est  devenu  maigre.  Jj  ^^S^J 

Kj**>j  tiudd  gumkh  tiâda  kârus, 
il  n'était  ni  gras  ni  maigre  (77. 
^ib.  81).  —  ^Xspandey  kûrus, 
Un  orfèvre. 


.    . 


^yjy**   mergurus,    maigrir, 
amaigrir. 


Cr^Jj**  mérgurus-kan,  faire 
maigrir,    rendre    maigre,    ^pj 

deigan  puâsa  ôrarg  Itu  mergTt- 
ru8-han  tûbu/t-na,  par  le  jeûne 
cet  homme  amaigrit  son  corps. 

{j^yS^  ka-kurîis-an,  qui 
est  devenu  maigre;  maigreur 
(H.  V.). 

[Jav.  et  Sund.  «n<m  hum. 
Day.  hurus.] 

vjj^  kïïla,  je,  moi.  ^y&  j^F? 

Jy  tf'iJ&janjipadUka  batdra 
dergan  kïila ,  la  promesse  que 
votre  majesté  m'a  faite  (8.  Mal. 
149). 

[Jav.  et  Sund.  <unfn/i\  Jeu la.) 
àJy  koleh,  v.  jl^  hôleh. 

AJjp  kiïldfi,  mesure  pour  les 
liquides  et  les  menues  denrées 
sèches.  —  j->  £++  mïnak  dïla 
hûlah,  deux  mesures  d'huile. 
ày>  JaJ  ^joj  taly  hûlah -hûlah 
bras  tïga  bïïah,  trois  mesures 
de  riz  {M.). 

AyJ>  ter-hûlah,  qui  est  mesuré 
au  Jeu  la  h.  —  aJu»  mjS  gnram 
sudak  ter  -  hûlah,  le  sel  a  été 
mesuré  (M.). 

On  trouve  aussi  Jy  hûlah. 

[Jav.  et  Sund.  *>i*uf  *nf  \  hulah.] 


298  aJ^ 

Aiy  kulail,  v.  ifkûlam. 

XUS  kôlih-feôlih,  une  bouillie 
faite  avec  de  la  farine  de  riz,  et 
considérée  comme  une  friandise 
(KL). 

jjy  kïïley,  rupture,  fêlure: 
craqué,  cassé. 

}***  metytttei/ ,  craquer,  se 
rompre. 

lyjî  ter-kûley,  qui  est  cassé, 
que  l'on  a  cassé.  ,^SS  jwj 
X  \$J  jju."  iJtë  iji-i  aLj  </j'- 
dapât-i kakî-îia  sa-belà/t  mdtih 
pâtah  tiga  ter-kûley-kuley,  ou 
trouva  qu'il  avait  une  jambe 
cassée  en  trois  endroits  (//.  Ah. 
84). 

l£Syu  nteiyûley  -  Ican ,  faire 
craquer,  faire  rompre. 


& 


j/ 


kïïley,  nom  d'un  grand 
coquillage  que  l'on  expédie  en 
grande  quantité  pour  l'Europe 
{KL). 

(J^  kûlt  (Hind.  J/  *ôA; 
tisserand,  on  bien  du  Sanscr. 
3»IH  £«&',  main),  manœuvre, 
homme    de    peine,    journalier. 

ibu  p>  j/  je.  jlû&Sj 

di-juirygii  -  kan  -  nà  -  tah  aegala 
huit  dâlitni  nialàka,  il  fit  appeler 
tous  les  journaliers  qui  se  trou- 


vaient dans  la  ville  de  M» 
{U.  Ab.  59). 

jjT^  ber-kûlt,  qui  trai 
comme  manoeuvre,  journali 
a-jj  Cyt  Jfj  £  ada 
fef-ftâ  U-niem-bûat  ramah, 
ques-uns  travaillaient  à 
dea  maisons  (//.  Ab.  20U) 
J ^J  kem'uli,  v.  ce  mot 

Selon  J.  Rigg  j/  kûli 
drait  de  la  langue  singalésc 
laquelle  il  signifie,  gages,  s* 

[Jav.  et  Sund.  *n*u>  hti 

Jyy  kôtek,  nom  d'un  petit 
où  ne  peut  se  placer  q 
personne,  et  que  l'on  c< 
avec  la  pagaie,  ^ly-  jl/j 
ê«  memâJcey  kôlefc  saJiâja, 
se  servait  qnc  du  canot  n< 
kolek(IÎ.  Ab.  214). 

1,yyj>  ter-kôlek-kôle, 
tenir  seul  chez  soi,  comme 
qui  est  dans  un  canot  m 
kôlek  (KL). 

On  tronvc  aussi  ily  kôL 

[Slind.  r/atntrjicnf,  kolek 

j^kôlik  =  jfgôltk 

JjJj)  ktilak,  v.  ùfleûfah. 

puji  kôlorg,  une  mine  ave 
galeries  et  des  piliers. 


¥ 


jj/ 


299 


>lorg,  poursuivre  active- 


trouve  aussi 


1  £fgdlo7y- 


£   kô\ 


kolcvrg  -  kâlirg ,    le 

and,  vert  et  non-mangeable 

Imier. 

trouve  aussi  Xi^f  kâlùy- 

y    S.ï.  fi*  **  oVJ  ^ 
Z»*\    malca    di-lïhat-na 

ï  dâlam  bûbu  ïtu  kâliiy- 

,  il  vit  que  la  nasse  était 

ie   de    fruits    du   palmier 

Pas.  11). 

f.   ntvn%trui<Knrui\    kolavgka- 


ulat,  champignon,  agaric, 
m  a  de  différentes  espèces 
es  sous  les  noms  de  :  yy- — 

kâyUy  cJj  —  kûlat  kul, 
—  kûlat  pâdarg,   àfâ  — 

pâtah ,  y~*5  —  kûlat 
t  et^ju*  —  kûlat  sîsir. 

y.  kulat.] 

JûlU,  peau,  cuir,  écorce, 
loppe  de  toute  production 
die.  y  y  —  kûlù  karbaw, 
au  d'un  buffle,  ^hy  — 
oôhony  Técorce  d'un  arbre. 
kûlù  teldry  la  coque  d'un 
yyy  —  kûlù  ber-bûlu, 
au  garnie  de  poil.  — y*\> 
kûlù,   un  habit  de  peau. 


^y  j5p  iJ^y*  sûxï  deri-pada 
kûlit-na,  dépouillé  de  sa  cosse. 
Pjï  —  kûlù  làwarg,  une  espèce 
de  laurier.  ^^^  —  kûlù  mânis, 

cannelle.   jl£)  Siy  £sj*~»  ^y 
kûlit-na  seperti  kûlù  nargkay 
sa  peau  et  comme  Técorce  du 
nargka  (R.  25).  On  dit  aussi 
JJLi  —  kûlù  sïput,  la  coquille 

M 

d'un  crustacé.  ^$j\  —  kûlù  an) 
pellicule. 

<J>*1*«  meiyulit-ï,  dépouiller, 
écorcher.  Jp^*jy>*  *£*  J~A  *lL*» 
sa  -  telhh  ïtu  maka  di  -  sûruh 
kulît-t,  alors  il  ordonna  de  le  dé- 
pouiller de  sa  peau  (II.Ab.  73). 

Prov.  JpJ&  A--£  vI^ju'  sepertï 
kambirg  dt-kulit-i,  comme  une 
chèvre  écorchéc.  Se  dit  de 
quelqu'un  qui  est  prêt  de  rendre 
l'âme;  on  de  quelqu'un  qui  est 
extrêmement  malade;  ou  de 
quelqu'un  qui  est  dans  un  état 
à  faire  pitié. 

[Jav.  et  Sund.  antue»^  kulït. 
Bat.  ^j«— ô  hulÏTg.  Mak.  <*v-<» 
kuli.  Bug.  ^-o  nlï.  Tag.  et 
Bis.  L-oiTl  partît.] 

wJujp  JcUlop  (Ar.  *-ilê),  le 
prépuce:  un  jeune  garçon:  parole 
de  caresse  (Pij\).  —  C>yU 
mergerht  kulop  ,  circoncire . 
—  «S  b  ^y  \  iy<£>*  katan-kan 


300 


& 


akan  dâgivg  kulop }  circoncire 
quelqu'un  (7?.  22). 

o3y^;  ber-ktïlop,  qui  a  le 
prépuce,  à  qui  on  a  laissé  le 
prépuce.  —  Çjjl  ôrafl/  #«•- 
kûlop,  un  incirconci.  j*j  ôb 
SilxJ  oJy^  rfâw  ya^7  ber-kûlop 
laki-lâkï,  et  les  mâles  qui  n'ont 
pas  été  circoncis  (B.  22). 

[Jav.  unnpjyp  kitlup.  Sund. 
untjwnMp  Jculop.  Day.  kulop.] 

*y  kïilam  (S.  ^TFT  &/7Z/7,  lac), 
étang,  pièce  d'eau,  vivier,  pis- 
cine. Ay  y\y>  -X»  ^JÛ*  J[^c$' 
*<r  phrgi  mandi  pada  suâtv 
kïilam,  qu'il  aille  se  baigner  à 
un  certain  étang  (/£.  63).  Jû5o 
JUil  iy  Juo  aLj^*  l>^5  baginda 
plin  mandi- lah  ka-pada  kïilam 
itu,  le  prince  se  baigna  dans 
cette  pièce  d'eau  (if.  111).  Cas 

katpintu  garbaig  domba-domba 
adâ-lah  suâtu  kïilam,  près  de 
la  porte  appelée  la  porte  de? 
brebis  il  y  avait  une  piscine.  (N. 
156). 

On  trouve  aussi  aly  kûlah. 

[Jav.  amtwi^  kulah.  Sund. 
«j<»i??imL«ff}*/)'?)«M\  kolom  béran, 
amas  d'eau  au-dessous  d'une 
maison.  Mak.  ">1^©  Arofofl/.] 


tf 


u* 


/ 


kïïlim,  nom  d'un  arbre 
la  sève  a  une  odeur  d'ai 
dont  les  fruits  sont  emp 
comme  épices. 

[Bat.  93<-*«co%  hulim 

Xy  knlum,  mis  ou  gartU 
la  bouche;  prononcé  corn 
la  bouche  était  pleine;  mâcb 
grommelé.  C*A  ^j*^  ^^-» 
^f^f  i  maka  dt  -  ambi 
xînxïn  ïtu  làlu  di-kûlur, 
il  prit  l'anneau  et  le  mit  d; 
bouche  (7^.  130;. 

iy**  mergUlum,  mettre 
dans  la  bouche  ;  prononcer 
les  dents,  grommeler,  mâche 
marmotter  des  paroles  mag 
ylx  —  mergïilum  tem 
chiquer  du  tabac. 

[Bat.  j^c-  *%\  kulum. 
iX^T  kulam,  ensorceler.] 

Jy  kïïlur,   nom  d'une  c 
d'arbre  à  pain,   dont  les 
sont  garnis  de  piquants. 

wojp  hûs  =  ^jàkîtê. 

i+jy  knsa  (S.  ?Tpi  argl 
croc ,  crochet ,  aiguilio 
cornac. 

Kj*f<>  di-kïisa,  piqué ,  i 

lonné.  écJfrxS*  ^j*  JU 
di-kUsa  baginda  gàjah,  a 


tS 


ô"y 


prince  piqn.i  l'éléphant  («S.  Mal. 
237). 

j*yu  wÀ*j  rutnput  kusa- 
kûxa,  nom  d'une  espèce  de  panic 
(panicum  colonum). 

u-y"  metgûsa,  piquer,  aiguil- 
lonner avec  le  'crochet  nommé 


jfi 


j-/< 


kwwas,  létard  volant(0.). 

j-y  /cûwis,  poussé  sur  le  côté, 
mis  de  côté.  *ff  {£*$**$> 

di-kûrt-ïs-ita  âJcu  detgan  kakî- 
ia,  il  m'a  poussé  avec  son  pied, 
(Kl.). 

^yu  meitjûwïs,  pousser  sur 
le  côté,  pousser  avec  le  pied. 

$~>j**  meryiïirt's-knii,  pous- 
wr  q.  ob.  de  côté  avec  le  pied. 
&&S  ^co^-ï  ^^IX^J  di-kûwïs- 
ian-îia  tikar  deigan  kakï-ùa,  il 
Pons»»  la  natte  avec  son  pied 
iS.Mal.  319). 

On  tronve  ordinairement  ce 
mot  écrit  ^J  kuwis. 

\&j\  âJcar. 


>-ji  teusu,  v.  i 

fmy  k&soiy,  vide.  —  PjlT  M-  , 
rvig  kôsoig,  un  sac  vide.  —  CjJ>   ' 
priitkôtorg,  un  ventre  à  jeun. 
—  Ait  tânah  kôsonj,   terre  non 
cultivée.  —  A*jj  rôrnnh  kôsorg, 
maison  non  habitée.    O,—  0l> 


A-^  iï  >-*)/f  dân  serta  be-brâpa 
torg  Jcôsoig,  et  avec  un  certain 
nombre  de  tonneaus-vides  (Exer. 
130). 

jj-Âuj*.  metgôson?  -  kart, 
vider  q,  eh-,  faire  vider  une 
chose  (H.  V.). 

^■jSS  ka-kosôitj-an ,  vide, 
état  de  ce  qui  est  vide ,  vacuité 
(B.  F'.). 

[Snnd.  *j*nrij.j"in  ioaon/.] 

J^wvJ  Jcustit,  entortillé,  confus; 
dans  l'anxiété.  —  Aj  betiàn/ 
kû~»ut,  du  fil  entortillé.  —  MJ^ 
bîxâra  yaig  kïisut,  un  discours 
confus,  une  affaire  compliquée. 
—  ky*-V  rambut-àa  kïisut,  ses 
cheveux  tout  en  désordre  (77. 
Ab.  275). 

J*-yu  mevgûsut,  entortiller, 
embarrasser,  mettre  la  confusion. 

ky^ij«*  mtigusnt-knn,  ren- 
dre une  chose  confuse,  faire 
entortiller  ou  embarrasser  quel- 
que chose. 

[Jav.  etSnnd.  «;«;«»/>  kusut.) 

ktisatn,  terne,  mat,  sans 
éclat. 

[Bat.  jynft  hunom.  Day. 


l~/' 


L>y  ■ 


ktiHnl ,  chique  île  tabac, 
avec    laquelle   on    a'easnie    lea 


302 


<# 


lèvres   rougies  en    chiquant  le 
bétel. 

«J-"j«*  mergûsalj  s'essuyer 
ou  se  frotter  les  lèvres  avec  cette 
chique  de  tabac  (KL). 

Isy  kmvç   (Ar.   wtt),   soulier, 

pantoufle.  vl»y  £ \  *L£jby  J^iî 
&*y pàtek  pûhun-Jcan-lah  âkan 
kates  tûan-ku}  nous  vous  prions 
.  de  nous  donner  votre  soulier  (& 
119).  slfj  &LS*  *ï**  maka  di- 
brï-na  kaws,  et  il  leur  donna 
son  soulier  (/</.). 

Jjp  kawser,  (Ar.  Jù)y  nom 
d'un  fleuve  du  paradis  ma- 
liométan.  <£jy»  Ab  Jy  Ây*» 
sûrgey  kawser  dâlam  suwarga, 
le  fleuve  Kawser  dans  le  paradis 
(M.  H.  34). 

ij  kok,  un  joug,  v.  $  gû~. 

yfà  ktlkâtWV,  pour^IxAT/ra- 
lakataw. 

£Do  kekàpa,  selle,  harnais  de 
cheval. 

[Kw.  ïtwKnw  kekapa.] 

jKo  kektira,  nom  d'une  petite 
plante  bisannuelle,  qui  porte  des 
grappes  de  fleurs  blanches  et  des 
pois:  ces  derniers  se  mangent 
ordinairement  verts  (Kl.). 


& 


u-> 


^j*jtë     kekâras   = 

haras. 

pjjXJ  kakûdufg,  voile,  ce 
qui  sert  à  couvrir  la  tête.  JL 

maka  di-ambîl-fia  kakudun/  là- 
lu  di-tûduiy-na  dùrï-nay  elle 
prit  son  voile  et  se  couvrit  (B. 
36). 

Le  radical  de  ce  mot  est  M 
kîiduig,  du  Jav. 

[Jav.  Kwcix  kudurg  (Id.).) 

JUXJ  fcakUra,  tortue  de  terre, 
v.  Kjj  kura-kûra. 

•j*!^o  kukusan,  v.  ^jSfleû- 

fcU8. 

£&kaktog,  bride,  mors.  } 
—  tâltkakhiy,  les  guides,  le»  , 
rênes.  ù>lî  Ob  fé  *J  fy1* 
di-sûruh  bûbuh  kakàrg  dânf* 
lâna,  il  ordonna  de  mettre  l* 
selle  et  la  bride  (8.  Mal.  264> 
On  trouve  aussi  îSvkâicaf}- 

4tSS    kekàfg ,     pincé ,    serré. 

^yJSJt*  meiyekaig  -  Jean ,  stf- 
rerq.  ch.,  p.  ex.  les  jambes  contre 
un  arbre  auquel  on  monte  (KL)- 


& 


kakatUwa,   kakatttih 

le  Jcakato€8y    oiseau   du  genre 
perroquet:   nom  d'une  tenaille* 


ùb  ^b  S^)/.x^k&,  *J* 
Ajlo  pâruh  bûrurg  kakatûa 
ber-ensïl  di-âias  dân  di-bâwah, 
la  partie  supérieure  et  la  partie 
inférieure  du  bee  du  kakatoès 
sont  à  charnière  (Ester.  118). 
[Sund.  9mêmvn(ui\  kakatuwa.] 

JUsJ  kakanda  (de  $£  kâ- 
kakj  aîné,  et  de  la  particule  jJ 
nda,  formant  les  termes  de  pa- 
renté en  style  élevé),  terme  qu'on 
emploie  au  lieu  du  pronom  de  la 
seconde  personne,  pour  marquer 
de  l'affection,  et  dont  le  corréla- 
tif est  Jlo!  adïnda  ;  il  s'applique 
ordinairement  à  l'homme,  quand 
les  interlocuteurs  sont  de  diffé- 
rents sexes.  xSS  jÛiliL*  jJ S\ 
adïnda  menvrggal-kan  kakan- 
da, ma  bien-aimée  renonce  à  son 
amant  {M.).  J^Ajfy^  jl53VU 

*~Sj\*y*  kS^^C/^  tà-kah  ka- 
kanda dèwa  ka-ampat  ïni  men- 
jâdi  sûdâra  kita,  est-il  vrai, 
mes  amis,  que  vous  qui  êtes 
quatre  créatures  célestes,  devien- 
drez mes  frères?  (M.). 

JfcS  kakal,  éternel,  perpétuel, 
durable.  J&*\j  j>\  Lô  jjf 
kàrna  duniâ  ïni  tiàda  kakal, 
car  ce  monde  n'est  pas  éternel 
{M.  1 1 9).  J&tfj  J^ô\  ^  dân 
Ica-hidûp-an  kakal,  et  la  vie 


jtf 


303 


éternelle  (P.  M.).  aUI  ib  JLJ 
a1)|  ^£ï  JXlfùb  lennap  dâ- 
lam  allah  dân  kakal  dergan 
allah,  absorbé  dans  la  divinité 
et  éternel  comme  elle  (M.). 
ZXS  JXl)  J^yw  sa  -  hirgga  ka- 
kal  tïdak,  qui  n'existera  jamais. 
—  JUw  sampey  kakal,  à 
jamais. 

JX-Tji  ber-kakal,  qui  dure, 
durable. 

JIsCjb*    meigakâl  - 1 ,    durer 
persévérer:  importuner. 

^fij^M*  mergakal-kan,  faire 
durer,  faire  persévérer.  ^iS^ 
jf>*  £  &f&Jk&  jika- 
lato  di-kakal-kan  ka-lakû-an 
yarg  demtklan,  si  on  persévère 
dans  cette  conduite  (Z/.  .1^.374). 

{JtéSkakâl-an,  éternité,  per- 
pétuité. 

^IS3J]»  ber  -  kakal  -  an,  qui 
est  de  l'éternité,  qui  dure  éter- 
nellement ,  perpétuel ,  habituel. 
Jl53Ji  C>j~*  ^\  g  àDI  allah 
yarg  asa  serta  ber-kakâl-an, 
Dieu  qui  est  unique  et  éternel. 
^l^jjj  «j  io  pêtam  yarg  ber- 
kakâl-an,  des  paroxismes  habi- 
tuels qui  tiennent  à  la  constitu- 
tion (M.). 

[Jav.  *r)<Knn/}p  kekel.  Day. 
kakal,  constant,  persévérant.] 


304 


é 


70  karg,  mors,  frein  (KL).  (Prob. 
pour  iSSkakhrg.) 


*o  kiirrj.  — 

"  *     sïpitt). 


-    A 


slput  kurr/j 


v. 


AAj   kevykaw,  manifestation, 
révélation  (7V/.). 

AAj  keiykaw,yo\\vys\  aiykaw 
(O.). 

4ôJ&  kmykaiy,    les  jambes 
écartées,  jambe  deçà  jambe  delà, 


5&*u    kavgkuvg,    nom   d'une 
plante     potagère     (conrolrulus 
reptans).    ,y  U  ^i^»  Pj^  y* 
i&£&  jb>  mmïia  ârarg  malàyu 
mâJcan  sâyur  katgkurg,  tons  les 
Malais  mangent  la  plante  nommée 
kavgkuvg  (S.  Mal.  170). 

[Jav.  et  Sund.  **i*m  kargkunj, 
nom  d'une  plante  grimpante. 
Mak.  ^><^1  kaiykorg,  convolru- 
lus  reptans.  Day.  kaigkorg, 
plante  aquatique,  bonne  à  man- 
ger.] 


les  jambes  écartées,   qui  est  à 
califourchon. 


„ „ 7 0 „_.j„<F 7  |  ^^ 

à  califourchon.  J*^  —  kaiykarg  50JfcJ  kurykary  =  i&fkùkatg. 

kôyak,    les    jambes    tellement  ! 

écartées  que  l'habit  se  déchire.  :  *£^  kmggatg,    pou*  ±&T 

karykaiy  kôyak,  marcher  à  gran-         ^     . 

des  enjambées.  ,   4oJfS  kirggary,  minerai  d'anti  - 

aC"*<"    111  •  «  1       moine  (O.). 

«XjO^i  ber-kmykaiy ,    qui  a  x 

•**«j  kargsa  (S.  sftH  katU<r9 
cuivre  blanc),  mélange  de  mé- 
taux avec  lequel  on  fait  les  gong»* 
métal  de  cloche. 

On  trouve  aussi  ^j~*àffafg*<r  - 

[Jav.  et  Sund.  ii*x«\  gargsa.) 

~j£  ko*y#l  (Chin.     #bpl 

koty  se)>    société ,    association  -• 
compagnie.  J&J&ï  Mj~i  iS~*^ 

hesàr  yary  di-gelàr  pad'i  mâs*r 
In  î  kompânt  tiygris,  une  grand  <■ 


meiyarykary  ,  écarter 
les  jambes,  se  mettre  à  califour- 
chon. 

x&cSy  ter  -  karykary ,  qui  est 
tenu  tout  grand  ouvert,  tout 
écarté. 

4l£  kargkurg,  crapaud  (nom- 
mé aussi  jjy  Jjîvkâtak  puni). 

[Jav.  àtiuip  knrykmy.  Sund. 
*mj  m  i *  kanjko ty.] 


J^ 


305 


te  Ton  nomme  aujour- 
ompagnie  anglaise  (//. 

;  Sond.  <rj*<hiaji\  koTgsi.] 

rgsan,  auvent,  mar- 
ine (KL). 

ïpi(&. cn^MI  kacca-   j 
re),  espèce  de  luth  ou 
quatre  cordes.  —  j£f 
kexâpt,    toucher   un  j 
»b J  -X9p  . •.  *  •  ■  »  »  jj&* 
r/a  bu/lt-bunï-an  deri- 
âb  kexâpt,  les  instru-  ; 
musique,  tels  que  viô-  | 
(R  5). 
ber-kexâpî,  qui  touche 

yergi  ber-kexapi  meiy- 
âk-an,  elle  allait  tou- 
lyre  et  recevait  des  ré- 
s  (Sul.  Ab.  83). 

êm*j»M\  kaxapi.    Bat.   I 
>  hïisapi.  Day.  kasapi.] 

Wpif  nom  d'une  plante 


(Ang.  ketch),  bâtiment 

g.  j-J^iJ^bjL. 

'•lâyar-kan-lah  kexî 
•s  il  dirigea  le  brig  (//. 

). 

>  v.  Jst  Are#2/. 


v^  kexïwa,  manquer,  être 
trompé,  être  attrapé,  être  con- 
fondu. ySi  ->Ij  ^jJtS  JUyJu  fJl6- 
fiAatf  lapas  tiâda  kexïwa,  re- 
garda l'éventail  et  vit  qu'il  n'y 
manquait    rien    (/S.    2fr<i.    13). 

di-akirat  kUa  ber-ûlek  kexïwa, 
pour  qu'à  la  fin  je  ne  sois  pas 
confondu  (KL). 

[Kw.  tmtJKuis  kaxiwa.] 

*  «X*^  kexikan,  la  manche  d'un 
habit.  y*\>  jJ^IIj^^^SJL-L^ 
di-mâsuk-kan-na  ka-dâlam  ke- 
xikan  bâj'u ,  il  le  plaça  dans  la 
manche  de  son  habit  (£W.  .4è. 
88). 


•      *»* 


Jcexîba,  tranquille,  en  re- 
pos, immobile. 

y£  kexUwa,  une  espèce  de 
hanneton  (Or.). 

[Sund.  »m^%jèfjn\  kaxoa,  can- 
crelas  (blatta  orientales).} 

/iW^  kaocuwâll,  excepté,  sauf, 
mais,  seulement,  néanmoins,  sur- 
tout, spécialement,  ^y  L5  ^yf^ 
Çj  J  kaxuioall-na.  ka-batiàk- 
an  ôrarg,  à  l'exception  de  beau- 
coup de  gens  (//.  Ab.  3).  J^f* 

y*  **  à  /£**•  &  Ju 

Cjjy*  7?^  kaxuwâli  hôl  râja 

20 


306 


£s? 


malâyu  ka  -  banale  -an  yavg 
tiâda  tâhu  mem-bàxa  sûrat, 
surtout  parmi  les  rois  malais,  un 
grand  nombre  ne  savent  pas  lire 
une  lettre  (//.  Ab.  68). 

sy^jy^*  mergaxuwaCi  -  kan, 
faire  attention  à,  prendre  en 
considération,  faire  exception  de. 

[Sund.   «.7»ut?«i!«\    kaxuicali.] 

40+&t  kaxUburg,  nom  d'une 
plante  enivrante,  le  stramonium 
ou  pomme  épineuse  {datura 
alba).    ç->j£  JjU  £jj\   v^L. 

e>vîj  <ïr  ^yj^j  fteperti  ôraiy 
mâbuk  kaxïïbuig  ber-hïilam- 
kan  gunja  rtipâ-na,  ils  ressem- 
blaient à  des  gens  qui  se  sont 
enivrés,  en  prenant  un  mélange 
de  datura  et  de  chanvre  {M.). 

f*Jy£  kaxUbiitg,  une  sorte  de 
casque  en  fer  ou  en  cuivre. 


** 


kexïk,  une  sorte  de  dé  à 


jouer. 


v3*  kexik  =  .yfkexïL  j&j?* 
meiyexik-h'ati)  rendre  fin,  couper 
menu  (AV.). 

vJ^t*»  kexït,  v.  jJ^kexïl. 


fcexut,  aigre,  acide:  con- 


tracté, rétréci.     Ita  ^  Jjp  *Juj 
àJS^.  JA  •  JUi  |  ,1)  ^  .v  h  cUt  h  di-  ren  - 


*^  ir 


dam- fin  ddlam  xût 
kexùt-lahy  lorsqu'oi 
per  dans  le  vinaigre 
cit  (//.  Ab.  146).  * 
w-ol  S*jy  sebàb  si 
Icnh't  ihiy  parce  qu< 
contractée  (//.  Ab. 

[Jav.   hHLjvni\   k 
acre.] 

pJC^  knx'undan 

xunaaiy. 


kexàp,  goûté. 

/tf/*  haharu  alcu  / 
âf/er  mâdus  c'est  à 
je  commence  à  go 
ceur  du  miel  (H.  A 

meiyexhp) 


kexiip,  un  b«i 


mcigexu 
un  baiser  à  q.  q.  (7 

Te  mot  est  probî 
corruption  de 


Tï 


kexanibah, 

Y 

qui  a  poussé  (des  g 
haricots  etc.,  que  l'ç 
l'eau  )  (7\7.). 

J^  kexll  (S.  f^fi 
un  peu),  petit,  exig 


a 


—  £\  ânak  kexll,  un  petit  en- 
fant. —  *\jj  rïlniah  kexïl,  une 
petite  maison.  — ôytûankexM, 
celui  qui  vient  après  le  chef,  fils 
aîné,  fils  du  maître.  —  iùy  tû- 

Icarg  JcexU,  sous-ouvrier.  Ja£>> 
^— j  jota  derz  kexll  dâtavg  be- 
shr,  depuis  l'enfance  jusqu'à 
l'âge  mûr.  e>i>.y  -*?p  Jf-  ke- 
xil  deri-pada  sûdarâ-na ,  plus 
jeune  que  tous  ses  frères.  sy^l*» 

j~>.  ^  ^T  ùtù  O^.  *f>  sa~ 
kalï-an  rayât  kïna  dîna  kexïl 

dân  besàr,    tous   les    gens    du 

peuple  petits  et  grands  (M.  49). 

JU  —    IcexM   kdtiy    rancune, 

ressentiment.  X  j*L  kex)l-kexil, 

tout  petit,  très-petit. 

J^>  ber-kexU,  être  petit, 
devenir  petit.  JU  J^  àLpU. 
Jàrgan-lah  ber-Jeexïl  hâtï,  ne 
soyez  pas  rancunier. 

vyJL«?-*  mergexil-kan,  rapetis- 
ser, rendre  petit  (R.  V.).  ^A^* 
&*  mergexM-kan  tiâtî,  braver, 
provoquer,  agacer  (KL). 

,y^sL  kexïl-an,  petitesse,  en- 
fonce. 

•^j»     ber-kexU-kexlL 
Qn}  depuis  l'enfance,   ^Ld£-^j 

ber~kex\l-kexïl-an  lima  ber- 
*ùdàra  tiâda  ber-xerèy  bàraig 
*<*-Jiâri}  depuis  leur  enfance  les 


^ 


307 


cinq    frères  ne    s'étaient    pas 
quittés  (KL). 

On  trouve  aussi  J^sL  kexik, 

J*sL  kexit  et  -si  kexî. 


i 


kej  (Pers.),  courbé,  recourbé. 


L^**>  kejl  (Pers.  <L  kej,  tortueux), 
sale,  bas,  intime,  vil,  méprisable, 
dégoûtant.  J» \^  JÏ  jf  J ij 
ter-lâlu  kejl  iâgi  ka-jahât-an, 
très-vil  et  dépravé.  &jy  ,W^#* 

baû-ila,  il  sent  mauvais.  ô*y^v 
^f-pt    ka-lakû-an    yarg  kejl, 


conduite  méprisable,  £j  \Jj**p 
e>lî>  ^sl  JXpLj  perampTian  yarg 
sârgat  kejl  rupâ-na,  une  femme 
qui  a  l'air  très- dégoûtant,  i;  #li 
çfl  nâma  yaig  kejl,  une  mau- 
vaise  réputation,    £j>  ^\j  Pjj-"* 

sa-ôrarg  râja  y  air/  ter-jâhat 
dergan  segala  ka-lakû-an  yarg 
kejl,  un  mauvais  roi,  dont  les 
actions  sont  basses  (M.  IL  224). 

«f^*  mcryeji,  mépriser,  trou- 
ver mauvais,  ^cf^*  TT^r*  ^  . 
^&  bapâ-ku  sahâja  mergejl- 
igejï,  mon  père  seul  trouvait  mau- 
vais (//.  Ab.  3S). 

mergeji  -  kan,   avi li r, 
vilipender. 

SJL^-^  ka-keji-an,  bassesse, 
turpitude,  qui  est  vil. 

20* 


308 


#*■ 


S. 


^ 


kajora,  l'étoile  du  matin, 
Venus;  v.  l^j  zahrat. 


é. 


kejàtg,  étendre,  allonger, 
s'étendre,  comme  p.  ex.  un  homme 
indolent  ou  lâche. 


^4f 


p  kejùt,  tressaillement,  effroi, 
réveil  en  sursaut;  effrayé. 

sl^^  mevgejùtj  causer  de  la 
frayeur,  surprendre. 

s£jj  ter-kejùt,  qui  est  ef- 
frayé, qui  est  saisi,  alarmé,  épou- 
vanté, qui  se  réveille  en  sursaut. 
JUi!  0*l3^  ^iL^  ^<J  ter-kejùt 
meneiyar  per-katâ-an  Uu,  alar- 
mé d'entendre  ces  paroles.  C^y 
£  LS  p^lj  «JUyJu  ter  -  kejùt  me- 
lïhat  raja  ka-banâk-an,  épou- 
vanté à  l'aspect  de  forces  si 
nombreuses  (37.).  **4-J>  Oy^l 
^)JuJ  ,>*p  ïa-pûn  ter -kejht  deri- 
pada  tïdor-na,  il  se  réveilla  en 
sursafit  (IL  12.0). 


vjXlf?*  meiyejùt  -  kan,  faire 
trembler,  faire  tressaillir,  ef- 
frayer,   réveiller    q.    q.     TaJ^L** 

sa-ïileh-ûleh  di-kejùt-kan  ôrauj 
(Jean  dâku  deri -pada  tïdor-ku, 
comme  si  quelqu'un  m'avait  tiré 
de  mon  sommeil  (11.  Ab.  4). 

£fj>^  ka-kfjût-an,  alarme, 
frayeur,    terreur.     <yy?^  Ol.> 


*y  j  «jUj  dân  ka-kejût-an  deri- 
padâ-mu  itu  dkan  ber-lâkuka- 
âtas  sa-kalï-a?i  bùiàtaiy  di-lû- 
nu,  et  tous  les  animaux  de  la 
terre  seront  frappés  de  terreur 
devant  vous  (li.  12). 

^Jîjèij»  ber  -  kejîlt  -  an ,  qui 
tremble,  qui  est  effrayé.  ^IaJU 
^yyfyt  adâ-lah  la  ber  kejût-ah, 
ils  étaient  tremblants  (B.  65). 

[Jav.  hnijvcuwp  kejot,  batte- 
ment du  cœur,  causé  par  la 
peur.  Day.  kakejut,  action  de 
trépigner ,   d'aller  à  petits  pas.) 


**  kejàp,  clin  d'oeil,  œillade, 
clin  d'œil  donné:  un  instant. 
e>ll*  J.^  ^jt> J  Âjli**  Wif777  •  isii- 
rat  deryan  kejhp  matâ-iïa}ù 
donna  à  entendre  par  un  clin 
d'œil  ( J/.).  ^  OU  J^  j« 
Oy  Aljo  juw  deryan  sa-kejbf 
mata  ta  savipey  ka-dâiam  kôto, 
en  nn  clin  d'œil  il  arriva  an 
château  (3/.).  jUw*/IaIjJj|£» 
Jol  oUè-'  ^->  jtkalaw  bUlei 
dku  mmpey  deigan  sa-kejof 
itit,  si  j'avais  pu  arriver  à  l'ins- 
tant (//.  Ab.  205). 

sJuè-j*  ber -kejhp  y  qui  clignote. 
clignotant. 

[Jav.  et  Sund.  *»&t«^  teff- 

Bat.  ^a$0\^— x\  Ai'r/0/>'  '"" 
quiet  (de  l'œil).] 


<? 


tf 


309 


\m9    fermé    (des  yeux). 

^>\l*  »Jo  ka-dûa  mata- 
\  kejhm,  il  était  eutière- 
■ivé  de  la  vue.  ôy  e>^* 

J  jï\j  Jw.1  £jj\  C^L»  ^ 
!a  pw«  kejam  seperti 
nat  îiâdar  tidor  lakû-na, 
x  étaient  fermés  (après 
>  comme  ceux  d'une  per- 
profondément     endormie 

neiyejhm,  se  fermer  (des 

?*  mergejhm-kan,  fermer 
t,  faire  tenir   les  yeux 

û-kak  ta  meigejhm-kaii 
pourquoi  tient  -  elle  les 
•mes  (S.  Bid.  64). 

àv ,      poursuivi ,    pour- 

'.h  -fia  dîla  ihor  anjùig 
il  les  faisait  poursuivre 
x  chiens  (//.  Ab.  77). 
\  %/f^>  ji*  maka  di-kejhr 
npan,  elle  est  poursuivie  j 
ateau  (Exer.  137).  ' 

cjûS j  yarg  di-kejàr  tiâ- 
jt  dân  yarg  di-kandmg 
lêr-an,  on  n'obtient  pas 
\  quoi  Ton  court,  et  on 


disperse  ce  que  Ton  a  dans  son 
sac.  Ne  pas  obtenir  ce  que  Ton 
cherche  et  perdre  ce  que  Ton  a 
{KL). 

^ysLj*  ber-kejàr,  qui  poursuit. 

A 

^^  mergejar,  poursuivre, 
courir  après,  rechercher.  £f  i>l-> 
ôyu^^Z*  ù\  dân  yarg  ada 
mergejar  perampûan,  il  y  en 
avait  qui  poursuivaient  les  fem- 
mes(i/.  Ab.  78).  Ï^Z*  ^yUmuin 

meigejhr-rgejhr ,  v.  ^u   main. 
vJ-o  kat  (Pers.),  tambour. 

Ûuj    Jcetàn   (Pers.),    lin.   ôb 

ALtjli^»  0 ykl3  dân  ketân-pûn 
ber-bâtaig-lah,  et  le  lin  était  en 
tige  (montait  à  graine  (B.  99). 

3Uj  ketàparg,  nom  d'un  arbre 
{terminalia  catappa). 

[Sund.  om*miî/i\  katapaig.  Bat. 
—  hatapaig.} 

•3UJ  kitàpan,  v.  jjlî  &Zpaw. 

UJ  fc/tôA  (Ar.  ^£),  livre,  un 
livre.  «w»ll>J|  el-kitâb,  le  corau. 
C»ljy —  kitâb  tatrrât,  le  penta- 
tenque,  les  cinq  livres  de  Moïse. 
J-f£l  —  kitâb  injïl,  l'évangile. 

>j£y±\  —  kitâb  JritJi7g-an,  livre 
de  comptes.  ^V  —  Arâfâi  bahâ- 
sa,  livre  pour  apprendre  une  lan- 


310 


3& 


^ 


gue,    dictionnaire.   jk\j  £j  Çj^l 
s^XS  ja  ôrarg  yarg  tâhu  pada 


kïtâbj  gens  instruits  dans  les  : 
livres.  ^y\  wlâ  ^Jj~»  «-JL-P^j 
bararg-siapa  menilrat  kitâb  îm\ 
quiconque  copiera  ce  livre  (M. 
R.  225).  —  ty*>  sa-bûah  kitâb  y 
un  livre  (IL  Ab.  129).  ; 

[Jav.  et  Sund.  *7?«»en^  kitab.]  \ 

1 

! 

31^  kltïibl  (Ar.  ^£),  qui  se  | 

rapporte  aux  saintes  écritures,  à 

Krbible.  —  ç>y  ôrarg  kïtâbï,  un 

chrétien  ou  un  juif  (D.  M.  238). 

ÀjuS  Mtâbet  (Ar.  w~3),  acte 
écrit  par  lequel  on  affranchit  un 
esclave,  la  rançon  d'un  esclave 
(D.  J/.  392). 

^UJ  katûra  (8.  rTT^  tara,  clair), 
visible,  qui  apparaît.  J^L  ^^r 
J£  {JP*>*  kunxï  -  kan  bllik 
jârgan  katàra,  fermez  la  cham- 
bre, et  qu'on  ne  voit  pas  ce  qu'il 
y  a  (S.  Bid.  34). 

[Kw.  nsn'ti\  tara.  Jav.  et  Sund. 
Miwin  katara.] 

/TO  kati,  poids  qui  fait  la  cen- 
tième partie  d'un  pikul.  C'est  la 
livre  malaise,  à  peu  près  du  poids 
de  1  livre  125  grammes.  Le  kati 
contient  1<>  tails.  ^->  £>l*  ^j~+\ 
^JS  JXJ  amas  bâraig  dûa  tlga 


katï,  deux  ou  troi 
(S.    Mal    258).    x 

*J^  y*  y  lima  p 
anhmpUloh  dûa  ka 
pikul  et  soixante-dei 

^13  kad-any  pei 
balance  (M.). 

On  trouve  aussi  v 

[Jav.  et  Sund.  *»« 
795^0   kati.  Mak. 
Day.  kati.  Tag.  t£] 


jfi 


ketèy,  boules  ou 
on  se  sert  à  certaii 

C.>b  À*0  ^y^/  i 
seperti  ânak  ketèy  7 
giithy-an  di-tergakj 
(les  têtes  des  vaincr 
dans  la  plaine  cornu 
de  joueurs  (il/.). 

Jpketi  (S.  cfftfy  *< 
lions),  cent  mille.  J 

cent    mille.    i*Cj    r» 
denjan    be  -  brâpa 
avec  des  centaines  d 
leurs  sujets  (11.  35). 

Dans  le  livre  IL 
JçS  £*># ,  paraît  sign 
lion.  ^JU^^Tjj^ 
sa-ktra-kïra  dûa  ke 
il  y  avait  à  peu  pr< 
lions  de  personnes  (1 
au  sortir  de  l'Egypte 


dL^ 


d^ 


311 


v.  la  remarque  qui  suit  le  mot 


[Jav.  et  Sund.  *?i£V  kett,  cent 
mille.  Mak.  s><^kati,  cent  mille. 
Tag.  \S3d  kati,  dix  millions.] 

viLo  kotlka  i'S.  y  fi  oh  gatïka, 
espace  de  temps  de  30  minutes), 
temps,  époque,  moment.  jJLj  Ju 
jil  j?tfc&*  kotïka  lui,  à  cette 
époque.  JjAi  ij  —  kotlka  y an/ 
bâïk,  moment  favorable.  — 
vXicw  «j  kotïka  yarg  senqmrna, 
un  moment  heureux.  e>lSJj  kotï- 
ka-na,  le  temps  opportun.  — 
yl  Ai  kotïka  yarg  lampatr ,  le 
temps  passé.  i^IxLj  j5  cX*  6é>r- 
fe/«  pada  kotikâ-na,  parler  h 
propos.  »-^  i*3l^  aJJI  jJLj  £o- 
f/£v/    itTi-lah    alàinat    ma?tZe?\ 

•  .7 

ce  moment  représente  la  résur- 
rection générale  (M.  li.  221) 
jjJ  —  kotïka  lïma,  les  cinq  divi- 
sions du  jour  dont  chacune  se 
trouve  sous  l'influence  de  Tune 
des  cinq   divinités  :  jl}~~v*  7na~ 

hêswâra,    Ju  kola,    iSj~*   f*rï, 
py  berma,  et  ^1~j  bisnu. 

Les  Malais  nomment  aussi 
aJ  jLo  kotlka  lïma  et  4&*  J  jiJj 
kotlka  tttjuh  certaine  manière  do 
dire  la  bonaventure  ou  de  tirer 
l'horoscope.  Pour  cela  ils  em- 
ploient des  figures,  représentant 


un  tigre,  une  grenouille,  un  élé- 
phant, un  serpent,  un  dragon,  un 
poisson,  etc.  ;  ils  prétendent,  au 
moyen  de  ces  figures, tirer  l'horos- 
cope de  manière  à  découvrir  faci- 
lement les  choses  cachées,  p.  ex. 
où  se  trouvent  des  objets  volés, 
la  personne  qui  les  a  volés,  etc. 
Chacun  des  animaux  représentés 
par  ces  figures  correspond  à  un 
moment  de  la  journée.  sy^\  Joj 
waktu  ïkan,  est  de  6  à  7  heures 
du  matin  ;  y^  —  waktu  harï- 
maw,  de  9  à  10  h.  ;  ,l)li  —  waktu 
nâga ,  de  11  h.  à  midi;  y^l  -  - 
waktu  ular,k  midi  ;  Jjiv-— waktu 
kâtak,  à  3  h.  après-midi;  — 
àajS  waktu  gâjah ,  à  5  h.,  etc. 
De  ces  temps  le  y^  —  waktv 

M 

harïmnw  est  propice  pour  les 
proeès  ;  ,l)li  —  waktu  nâga  favo- 
rable pour  les  visites;  Ji^\  — 
waktu  Tdar  est  inopportun  pour 
avoir  recours  à  quelqu'un,  parce 
qu'alors  la  plupart  des  hommes 
ont  faim  et  sont  de  mauvaise  hu- 
meur; Jj>v  —  waktu  kâtak  est 
aussi  défavorable,  parce  qu'alors 
les  hommes  et  les  animaux  sont 
accablés  par  la  chaleur,  etc.  (A7.). 

jLZX-j  sa- kotïka,  un  moment, 
au  moment  de,  tandis  que. 


[Hat. 
katïka.] 


hatika.  Dav. 


312 


è£ 


S^ 


J^Jo  katlyak,  katïak,  aisselle. 
—  J^XjJ  turgkat  katïak,  des 
béquilles.  — yy  ^jK-tmem-ban- 
tun  bûlu  katïak,  s'arracher  le 
poil  des  aisselles.  <j£U-  JjJû* 
iZS  £yj  hendak  jâigan  ter- 
bûka  katïak,  que  cela  ne  soit 
pas  avec  le  bras  ouvert  ou  tendu 
(GW.  Mal  393). 

[Day.  katïak,] 

r\ji  ketîtir,  nom  d'un  oiseau 
chantant,  d'une  couleur  brune,  et 
plus  petit  que  le  serin  (À7.). 

£*A*ZJ  katidirg,  sorte  de  cor- 
beilles fabriquées  avec  de  l'écorce 
d'arbre. 


[Bat.  S***?o-CP  taigkidirg.] 

vJ^S  katëla,  nom  d'un  tuber- 
cule (convolvulus  batatas). 
[Jav.  *n*)*sntvi\  katéla.] 

4&~à  Jcutilarg,  nom  d'un  oiseau, 
une  sorte  de  grive  (turdus  hemor- 
rhous). 

[Jav.  M}*prv>\  ketîlaig.] 

vJï^S  katwâl  (Pers.),  inspec- 
teur de  police. 

5*3*Ij  kaièporg,  casque  ;  couvre- 
chef.  —  <jêo  <JtX«l  laiykap 
dergan  katôporg,  couvert  d'un 
casque.    *L Jj*JlT  f&y^>  ^^«* 


mevgenâ-kan  katôporg  gilanj- 
yenûlarg,  ils  se  couvrirent  de 
casques  brillants  (5.  Bid.  139). 
àjS  —  katôpoiy  kilah,  casque 
se  terminant  en  pointe,  dans  h 
forme  du  coquillage  nommé 
kïlah. 

[Jav.      isnn9sntnùt\       tatopOfg, 

porter   une    couronne,   du  rad. 
*7«sm«7*>t\  toporg.  Day.  tatopwg.] 

<J*£*Ij  ketùpat,  riz  préparé 
dans   des  feuilles    de    cocotier 

J%-^  ketèla,  nom  d'un  fruit 
qui  ressemble  au  concombre.  À7. 
en  distingue  de  deux  espèces: 
,Jl»  —  ketola  betîd  et  *-Jj  — 
ketola  balimbirg. 


té 


ketola,   vengeance,   re- 
vanche (KL). 

LlS  ketdk,  frappé,  heurté,  tapé, 
p.  ex.  à  une  porte.  Xj^Sketèk- 
ketdk,  instrument  sur  lequel  on 
frappe  pour  rassembler  le  monde. 

jie  peygetôk,  qui  frappe  <W 
sert  à  frapper,  marteau  de  porte. 

[Sund.    i™<r)*sm9mj\   ketok^ 

per  tout  doucement.] 


ketdk ,    gloussé  :    glousse- 
ment, le  cri  de  la  poule. 


& 


Jr^j  ber-ketdk,  qui  glousse, 
gloussant.  Jî-*^  x\*  ^£*»jïka- 
law  hâyam  ber-ketdk,  si  la 
poule  vient  à  glousser  (Exer. 
163ï. 

113  ketuk,  roulé,  entortillé. 

Jr^f  ber-ketùk,  qui  est  roulé, 
entortillé  (A7.). 

ilj  ketùk,  une  caisse  en  écorce 
d'arbre  pour  conserver  le  riz 
(À7.). 

Al3  ketàrg.  *A^  0>b  rfâ*m 
ketàig  -  hetarg ,  nom  que  Ton 
donne  aux  feuilles  d'un  petit 
arbre  dont  les  fleurs  sont  jaunes. 
Ces  feuilles  sont  employées  en 
médecine  contre  la  toux  (KL). 

ùj  ketiit,  pièce  de  bois  creuse 
dont  on  se  sert  pour  donner 
l'alarme  ou  sonner  le  tocsin. 

[Sund.  +T)*snrrnjf^  Jcetug ,  bruit 
que  Ton  entend  quelquefois  dans 
les  montagnes  et  sur  lequel  on  a 
fait  beaucoup  de  contes.  C'est 
aussi  le  nom  d'un  instrument  de 
musique.] 

jO  ketàn,  étoffe  à  moitié  en 
soie  (KL),  v.  \j£  ketân. 

tJCj  ketàp,  action  de  se  mordre 
les  lèvres. 


(* 


313 


A- A 


mergetàp,  se  mordre  les 


lèvres. 


*  •• 


ketïp. 

viergetlp,  ronger,  mettre 
en  petits  morceaux  en  rongeant 

(Or.). 

iu  ketàm,  petit  couteau  dont 
on  se  sert  pour  couper  les  épis 
de  riz  au  temps  de  la  moisson; 
coupé,  être  coupé,  être  mois- 
sonné. aIsj^I  xO.>  ^tè  pâdi 
di-  kethm  àraig  -  lah ,  on  fit  Ja 
moisson  du  riz. 

f£«*  meigethm,  couper  le  riz, 
faire  la  récolte  de  riz,  moisson- 
ner. 2Ju  jJj  «JvxJL»  mana-kâla 
kâmu  mergetàm,  lorsque  vous 
moissonnerez  (B.  196). 

i^xi«*  mergetàm-kan,  cou- 
per q.ch.  û^w^U  S&L»J]j> 

tgfW  iy<i*+ter-lâlusâryatamâ' 
rak-fla  serta  meigetum-kan  bl- 
bir-îia,  il  était  agité  d'une  vio- 
lente colère  et  se  coupait  (mor- 
dait) les  lèvres  (M.). 

Às*9  petgetàm  ,  qui  coupe  ou 
sert  à  couper  le  riz,  qui  mois- 
sonne  ou  sert  à  moissonner,  pj  J 
—  ôrarg  pergetam,  moissonneur. 

%Z+A  niaka  ta  memûrgut  di-blâ- 
karg  ôrarg  petgetàm -pergetam 


314 


r* 


ttti,  elle  glanait  derrière  les 
moissonneurs  {#.  420). 

^liS  jutijt'/ûm-un,  action  de 
moissonner,  moisson.  pj£»  J*j-> 

1_^J^j  deri-pada  sakâraiy  tni 
jier-ftutnti-nn  f/âri  ptit/etâm-nv 
ttada  âlcnnberlieriti,  désormais 
la  semence  et  la  moisson  se  sui- 
vront sans  interruption  {IL  11). 
|  Bat.  fxfi«cx\  gatom.  Mnk. 
*; — '1  kntto.  Day.  getem,  mois- 
son. Bis.  3lfc"  ff"'"f  oonper  les 
mauvaises  herbes.] 

J&  /cetàm,  un  crabe:  un  rabot. 

iS  aIjI  J-j-o  4-1-  ^Ly  &  a1i'_ 

i*$  ^)1  J»;l  sa-tcliili  teghfi  ra- 
sii-îîa  Mttibih  di-nepit  Tilrh  ketùm 
îlu  ôkttn  tkor-îiH,  aussitôt  qu'il 
sentit  que  le  crabe  le  tenait  par 
la  queue  (A'.  US).  ,j*î  —k-t'Ûtni 
p'tynn ,  un  rabot  pour  les  mou- 
lures. ^jS^  —  /t et ii m  ttJcus,  le 
même,  très- court,  Af£*  —  ketitm 
panjarg,  varlope. 

i_~%Ô3  ketftmhft,  nom  d'un  pois- 
son. Selon  ('r.  yïS  ketamhu, 

•jtyj&ka-tinntmk-an,  v.  sous 

Jjû  tunijtuJç. 

w-i~cvj  kvtumbit,  nom  de  petites 
feuilles  médicinales  qui  servent 


k  faire,  des  injections  dans  le  mit 
I       d'oreille  (AV.). 

1  — r^ÔJ  katumbar,  graine  de  eu 
riandre. 


!  •n«i]n>  &a(w«ir«r.Bat.t 

I  <»a*\  hnlinnb'ir.    Mnk.  et  Bug. 

.  ->~-c«  kalumbara.  Day.  iw- 

!  f«W>«r.) 

j  .J-U  fretôl*  =J^gethr. 

JSji  ter-krthr  —  -  j£  ijume- 
tàr,  v.jSkgethr. 

I  _^J  ketAr,  âpre,  acre  :  acreté. 
[Jav.  J3A  ffrt/r.] 

1  _J^J  kettir,   crachoir  en  cuint 
(AV.). 


[l/à  ketnrama,  nom  d'ui  in- 
strument de  musique  [11.  3>. 


strui 

iJ^J  ketùl,  un  bloc,  nne  m«* 

(<?r.). 

AfXj     katlum,    partie  saillu* 
d'une  fortification,  bastion.  > 

,jté makakâta  ïtu  ampatff 
sûgi  tetâpi  delâpan  lcatlim-*ai 
le  fort  était  carré,  mais  il  »«'' 
huit  bastions  (//.  Ah.  54). 


j£k, 


ketlfi,  nom  d'un  poisson  ((''■ 


Ha9  sorte  de  petits  pots  en 
noire,  vernissée,  venant  de 

e. 

iv.  «.7»44}\  keda.] 

kedâyan  9    dépendants, 
nts,  disciples  (Ptj.). 
:  mot  est  prob.  le  même  que 
kudîyan. 

kedmvurg,  kedâutg, 

d'un  grand  arbre  dont  les 
es,   sous  le  nom   de    «s^ 

bïji  dâun,  sont  employées 
Êdecinc  (À7.). 

kedàra,  v.jJbkedàr. 

edàll,  piège,  installation 
prendre  les  éléphants. 

Ulell,  v.  fjJù  kadèy. 

adèy  (Pers.  aja ),  boutique, 
échope.    juw  ôy  if\  ji* 

sampey  ka  -pada  suâtu 
I  sïidàgar,  et  il  arriva  à  la 
lue  d'un  marchand  {Su/. 
17).  ùb  ^J^e>/lo  ^l* 

hâbiê  di-  bâkar  -  /Ta  ka- 
lân  pakhn,  il  réduisit  en 
e  les  boutiques  et  le  bazar 

f\  Jy*£*  Qji  ^kadcy 

men-jûal  âpam,  la  bou- 


Jb 


jS 


315 


tiqne  d'un  marchand  de  pâtis- 
serie (Iwn.  Yat.  36). 

iS^jt  ber- kadèy,  qui  a  une 
boutique,  qui  est  établi  dans  une 
boutique.  —  Çjy  ôrarg  ber-ka- 
dèy ,  un  boutiquier.  J^  *jy> 
Jj  Ufr*  <J  «^  sTiruh  dtiduJç 
ber-  kadèy  jûal  belî,  il  lui  or- 
donna de  s'établir  dans  une  bou- 
tique   pour    vendre   et   acheter 

(M.). 

^y\Jù  ka  dey-an,  marchandises 
que  Ton  vend  dans  les  boutiques 
(M.). 

On  trouve  aussi  ajS  kadèh. 

l£JuJo  kedïdL  nom  d'une  sorte 
de  bêcsL&BQ(scolopax).  pi**  XZ.«» 

sa-ïkor  bûruirj  kedidi  hetidak 
ber-kelâhi  dergan  lâut,  une  bé- 
casse qui  voulait  chercher  dis- 
pute à  la  mer  (Kal.  dan  Dam. 49). 

•jl JO  Uiulîyan,  kudïan,  ser- 
viteur, esclave,  les  domestiques, 

les  suivants.  ^J  PrJ^-*  «3^** 
£j*j  jS  se  g  a  la  raja  -  râja  dergan 
kudian-na,  les  chefs  avec  leurs 
domestiques  (leur  suite)  (A/.  A. 
25). 

Ce  mot  paraît  avoir  la  même 
origine  que  {jt*j$  kamudi-an, 
duquel  il  se  rapproche  aussi  par 
sa  signification. 


316 


> 


jj&  kedïi  (S.  3RFT  kĕtu),  nom 
d'un  monstre  qui,  dans  les  éclip- 
ses, est  supposé  dévorer  la  lune, 
v.yblj  râ/iu. 

Le  S.  cRH  *«'"  indique  le  naeud 
descendant  personnifié;  il  répond  à 
la  queue  du  dragon,  et  se  trouve  op- 
posé à  J  |ç^  ràhu. 

aJiJj  kadïidu,  nom  d'un  arbre 

(O.). 

On  trouve  aussi  J>->^-Û  kadïï- 

duk(IL  Ab.  183).  J-V^-"  *'- 
kadûduk,  une  espèce  de  mélos- 
toma. 

[Bat,  Z-^^-VCT^*  sandu- 


duk.] 

^J^jS    kadûduk,  v.  ^jù 
kadïidu. 

J3J0  kedîlk,  nom  d'une  plante 
médicinale,  dont  les  feuilles  res- 
semblent à  celles  du  bétel  (AV.). 

£j  JÙ  kedekïk,  une  sorte  de  sel 
verdâtre,  que  Ton  emploie  dans 
les  maux  de  dents  (AV.). 

£OS  kedà/ïg,  étendu,  élevé. 

£s>  .x**  mergedàiy-kan,  éten- 
dre, élever.  ^jMj  —  meiyedàry- 
kan  tâvyan ,  étendre ,  élever  les 
bras.  Jj-x  —  mergedàrg  -  knn 
tumbak,  tenir  les  piques  élevées 
KL). 


JaT 

Jo     kedcwgsa, 

mousse  (CV.). 

1> Jj  kedut,  plat,  uni,  i 
(des  ouvrages  de  coûta 
travaux  faits  à  l'aiguill 

Ç-JùJù  kedmulmy  9  n 

arbre  (panax  obtusum). 
kedondoig  lâut  (panax 
sum)  (l'y-),  mirobolan,  p 
Indes  (M.). 

Selon  À7.  kedondorg 
rephty  v.  ce  mot. 

1^3 JÙ   kedàp,   compact 

JfroJo  kedombak,  n< 

arbre  sauvage  dont  les  1 
se  mangent  pas  (AV.). 

jJo  kedàr  etj)J*k 

nom  d'un  poisson. 

p;JkTifa 

bois  qui  sert  dans  la  teii 
fournit  une  couleur  jaun 


PJJJ  kederàrg ,  une  « 


Jj^ 


kedàl,    lèpre, 


—  e>!y^  samuâ-na  kec 
tes  étaient  lépreuses  (i 
33).  AJy  —  kedàl  tïïlah, 
par  l'effet  d'une  malédii 
Dieu(/rf.).£f£Ï  —  kedàt 
élépliantiasis. 

JjS^i    ber-kçdàl,  q 
lèpre,  lépreux. 


On  trouve  aussi  J->y  kûdal, 
mais  ce  dernier  paraît  aussi  signi- 
fier la  gale.  —  y\  J-~u  bïsul 
âiatc  kûdal,  des  pustules  ou  la 
gale.  ^j\  ^U-  J*j»1  ô\^  àISjû* 

J^yJl  hendak-lah  îçorbân  itu 
jârgan  la  ber  -  kûdal ,  l'animal 
choisi  pour  le  sacrifice  ne  doit 
pas  être  galeux  (M.). 

JJO  kedùl,  nom  que  Ton  donne 
à  la  balle  dont  on  se  sert  au  jeu 
nommé  iks^jïrg. 


j 


317 


,J*&  ked&î,  nom  d'une  sorte  de 
haricots  à  cosse  velue  (Phaseolus 
max.  6V\).  Cj>J**>   je?.  s£**j*yv 

c^j  JjS  A^*  Ao/w  cfiZa  rô>/a 
iyV  seperti  kâxarg  kedell  besàr- 
na,  deux  ou  trois  pierres  de  la 
grosseur  d'un  haricot  nommé 
kedelt  {H.  Ab.  168). 

[Jav.  «m*jtffnji\  kadelé.] 

jj  fcen,  particule  qui  se  place 
devant    les    noms    propres    de 
femmes. 
[Jav.  *i«n*aj\  kén.] 

jr  k&Ul,  touché,  atteint,  frappé, 
affecté,  être  touché,  ^jj  —  kena 
tara ,  être  atteint  du  poison.  — 
^jAo  kena  dïiyïn,  être  saisi  du 
froid.  ^Jy   —  kena  lûka,  être 


blessé.  ^  —  kena  beya,  être 
sujet  à  un  tribut,  «xô  —  kena 
dérida,  encourir  une  amende.  — 
tâ  kena  fitnah  ,  atteint  par  la 
calomnie.  ^j~*\  —  kena  amas, 
se  laisser  corrompre  par  argent, 
ôl-o  JUj»1  jS Lî  ^y  aJl-j  ^$1  ïa  su- 
dah  kena  penâkît  itu  di-sâna, 
c'est  là  qu'il  a  attrapé  cette  ma- 
ladie.   ç$  £  Jol  JJ^JJS^ 

ji«j  sZjjiù  kârna  kapàl-na  itv 
kena  kârarg  di-  lâut  bargka, 
car  son  navire  a  touché  des 
écueils  dans  le  détroit  de  Banka 
(Lett.  Mai).  àj'IS  Ji'I  e>^£.  aIu 
JXjI  kenâ-lah  makotâ-na  ânak 

m» 

pânah  itu,  la  flèche  atteignit  sa 
couronne  (litt.  :  par  la  flèche  fut 
sa  couronne  atteinte)  (3/.). 

ij**  mergena,  toucher,  attein- 
dre, revêtir,  orner.   i*m  sj\+~Sy> 

sZ*A  Jul  ^Uj  Jju  riZJ!  iJm*  ba- 
ravg-siàpa  yanj  meigena  a?ttiig- 
antiig  ka-pada  telngâ-na  ânak- 
mu  itu,  quiconque  mettra  des 
boucles  aux  oreilles  de  votre  en- 
fant (IL  78). 

£j>  ter-kena,  qui  est  touché, 
atteint;  qui  a  touché  (d'un  bâti- 
ment). ^yj>  wv»Jb  aly  |  wu-*i  sebhb 
itït-lah  hamba  ter -kena,  par 
cette  raison  je  fus  atteint  (J/.). 

ïj^-  ,yj>  àX*j  JUil    maka   apa- 


318 


é 


bïla  di-lïhat  ûleh  pem-bïïru 
segala  te-kïikur  xtu  sudah  ter- 
îcena  jâritg,  lorsque  le  chasseur 
vit  que  les  tourterelles  étaient 
prises  dans  le  filet  (K al.  dan 
Dam.  68). 

l$*\1m*  mergenâ-î,  toucher  à, 
atteindre  q.  ch.   ^"U**  *Z»*\  jA 

*~*l\j*^  ^r^  Cr  '  ûyer  ltu  iner9€~ 
nâ-î  âkan   segala    timaw  ïtu, 

l'eau  touche  toute  la  surface  de 

l'orange  (qui  y  est  plongée)  (Ar. 

PAil.  15). 

^  L*&»  meigenà  -kany  faire 
toucher,  appliquer;  revêtir,  se 
vêtir  de.  aJlSU^  Jly  £»  jL 
•L»fc  ^y-jb  mâna  tïtah  tûan-ktt 
kenâ-kan-lah  dt-cUas  hambâ- 
mu,  que  le  châtiment  que  vous 
ordonnez,  retombe  sur  moi  (H. 

metgenâ  -  kan  -  lah  la  segala 
pakêy-anka-balû-an-na ,  elle  se 
revêtit  de  ses  habits  de  veuve 
(B.  62). 

^USy  ter-kenâ-kan,  ce  dont 
on  est  revêtu.  tf^J*  ff  j*h 
&\j3  bàju  garg  ter-kenâ-kan 
padâ-na,  la  robe  dont  il  était 
revêtu  (B.  61). 

&\£j  ber-kenâ-an,  qui  a  été 
touché,  qui  a  été  atteint. 

[Jav.  inhp  kena.  Bat.  7?x-5 
hona.] 


AjLS  Mnài/çt(\r 
métaphore  (/).  3/. 

puj  kenmya,  ne 

à  fleurs  odoriférar 

kenâtga ,     porter 
oreilles  des   fleurs 

(.VO- 
Ce  mot  est  prob 
kanaka,  nom  de  p 
taux  à  fleurs:  mû 
pâka. 


[Jav. 
et  Hug. 


kan 


Îuj  kena  pu  —  J 

v.  <^l  apa. 


kenaparg,  \ 


(JS^UJ  kenâri,  no 

dont  le  fruit  fouri 
(canarùtm).  JûJj  — 
lavda,  amande. 

D'après  J.  Kifjtf  l< 
originaire  des  Moluqu 
trouve  aujourd'hui  ei 
tité  à  Java,  où  il  ou 
dos  \illes  habitées  par 

[Jav.  *u*qn\  k\ 
*nuyh\  kanarî.  ]S 
kanaré.] 


L*uSi 


Jui  kan  i  set  (Ar. 

temple,  assemblée 


ë 


J\s* 


319 


J»  «u  A-Ù.VJ)  el  -  kanïset 
'cudlis,    la   sainte   église 

làn/,   rappelé  à  la  mé- 

mergenhrg ,  se  rappeler, 
renir,  considérer. 
H  Jcenhiy-mergenhrg,  se 
fenir    mutuellement    l'un 
tre. 

ï  ter-kenhrg ,  qui  a  dans 
moire,  qui  se  souvient. 
A  Jl  ùLïj  Oy  j£  ba- 
pûn  ter-kenaig-lak  âka?i 
bundâ-na,  le  prince  se 
a  son  père  et  sa  mère  (1t. 
:>jb  jiïy>  li  àU^J  ter- 
hlahyâhûwaâkan  dâud, 
tez  -  vous ,  Seigneur ,  de 
(/*.  899).  £\  X^J  ter- 
j-kenhiy  âkan,  continuer 
ïuvenir  de. 

«^  mergencng-kan,  faire 
dr,  rappeler  à  la  mémoire. 

»  maka  tûan  kenhry-kan- 
m'h  8âyarg  kakanda  y  air/ 
ùj   rappelle-moi  à  ta  nié-  j 
avec  un  peu  de  tendresse  | 
259).    aIIjlJ  lô  JjlS  : 
SJLSj  ha-besâr-an  dama   < 
TaA    di-kenlwg-kan~h,a 
il   ne  considérait  plus  la 
ur  mondaine  (J/.). 


^pUj  kenârg-an,  souvenir, 
remembrance. 

«Ij  kenirg,  le  sourcil.  oLjJjj 
—  ê>b  i?7/w  mâto  cte/e  kenïrg, 
le  poil  des  paupières  et  les  sour- 
cils. i-ZJ  yj^jyy  iwfo  kenïrg- 
îia  lebhty  le  poil  de  ses  sourcils 
était  épais  {H.  Ab.  82).  )y 
j\*j  yj^J  iû/tt  kenïrtj-na  ter- 
bâkar,   ils   eurent  les  sourcils 

brûlés.   Jp>«>  ^^^  û^  er**^ 
kenhg-rïa   seperti  tâji  dî-ban- 
tuk  ,  ses  sourcils  étaient  arqués 
comme   les  ergots  postiches  de 
coqs  de  joute  (M.). 

[Sund.  <t?)*7i*î\  dïkenirg,  cou- 
per et  orner  les  sourcils.  Tag.  et 
Bis.  \sCX  kilay.] 


J 


hanxa,  petite  vague  (O. 


IJatav.). 

ùl^^   kanxàna  ,(S.  gFTT^R 

kândana),  or,  fait  d'or.  —  iiy 
gïinurg  kanxàna,  un  mont  d'or. 
—  uu9  puspa  kanxàna,  des 
fleurs  ou  des  ornements  d'or. 
Ol^jft^ul  J\j  0&\  ëlok  -  /7a 
bâgey  ânak-anâk-an  kanxàna, 
sa  beauté  (du  petit  enfant)  était 
telle,  qu'il  ressemblait  à  une  pou- 
pée en  or  (S.  Bid.  4). 

|Kw.  et  Sund.  *7M:mw  kan- 
xa?ia.] 


I 

320 


*? 


kanxah,  une  poêle  en  fer 
(Kl.). 


ué 


kenxuh,  oblique,  penché 
'{Or.). 


>J 


kunxah,  mesure  pour  les 

r 

choses  sèches,  la  cinquième  par- 
tie d'un  kôyan  (Py.). 


te£\ 


Uunxahf  trouble  (de  Veau) 
\Kl.). 

i^^  kunxi  (S.  cpRacni  kuîi- 
éikâ,  clef),  clef,  serrure:  fermé 
avec  une  serrure,  être  fermé  à 
clef.  —  JJ*1  ânak  kunxi,  une 

clef.  —  yj\  ïbu  kunxi)  une  ser- 
rure. —  f^y  lôbarg  kunxi,  le 
trou  de  la  serrure,  alî  —  kun- 
xi pâho,  aine,  jonction  de  la 
cuisse  et  du  bassin.  —  ^jy^ 
jûru  kunxi,  receveur,  trésorier. 
—  y  ternû  kunxi,  nom  d'une 
racine  employée  comme  épi  ce  en 
cuisine  et  en  médecine  (AV.). 
J^jI  ^r  e>l£o  di-bukâ-na  kun- 
xi  ïtu ,  il  ouvrit  la  serrure.  Jf\ 
JjU^IlJ  j^r  ânak  kunxi  ])  in  tu 
hâti,  une  clef  pour  ouvrir  la 
porte  du  cœur  (i/.).  JJi  jX* 
jgr  i-*y  AljS  J^U  moka  lâlat 
màftuk  ka-dâlam  tàbarg  kunxi, 
et  la  mouche  entra  dans  le  trou 
de  la  serrure  (li,  163). 


3^ 


^f^j>  ter-Jeunxtj  < 
mé  à  clef,  que  Ton  a  : 
^£rj>  d>y£  àkyJl  me 
hat-lah  pintû-tia  ter- 
il  vit  que  la  porte  en  é 
àclef  (#.  163). 


mevgunxi- 
mer  à  clef.  £&  aJIx* 
JUil  dân  la  kunxï-ka 
tu  ïtu,  et  ils  fcrmèrei 
(B.  25). 


AA 


pen/unxi,  qi 
sert  à  fermer,  clef  (AT. 

(Jav.  et  Sund.  «,»c 

Bat.    ,79m^>\2TO   "U 
y>\h  koîixi.  Day.  ku 

j^?  ktnxaw,  secou 
les  cartes  à  jouer  (  Aj 

Ce    mot   n'est    pro 
pas  autre  que  le  chinoi 
kay  tchaô,    prendre 
d'un  autre  joueur  a  va 
siennes. 

Ss^  kanxuk,  courb 
de  travers,    contrefai 

V  Jjf*^  ber-jâlan   kan 
xuk,  aller  en  zigzag, 
ligne  courbe. 


men/ana 
courber,  rendre  conrb< 
metyanxuk  -  kan  dir 
courber. 


£s£^  kanxtnj,  bouton,  verrou. 

j*A»  — kanxirg  bâju,  des  boutons 
d'habits.  —  f-^y  lôbaig  kan- 
xirg,    boutonnière.    —    v^JUu 
me-lepfà-kan  kanxirg,  débou- 
tonner, tirer  un  verrou.  —  iTb 
iâgirg    kanxirg,     muscle,    — 
JJui*  JJ^      kanxirg      meràk 
merg-ïgal,  boutons  en  or  dans  la 
forme  d'un  paon  qui  se  pavane. 
çj)L  J^ —  kanxirg  meràk  me- 
làya7g,  dans  la  forme  d'un  paon 
qui  étend  les  ailes,  ^y  J^V-  — 
kanxirg  sa-kâri  bulan,  dans  la 
forme  d'une  demi-lune.  Jy&  — 
kanxirg   Jcupu  -  kUpu ,    bouton 
dans  la  forme  d'un  papillon. 

A-Ç^/  ber  -  kanxirg,  qui  a 
des  boutons,  boutonné.  Aç^ 
^  ijJjj'.  ber-kânxirg  ber-tU- 
lù  nâga,  ayant  des  boutons  sur 
lesquels  était  dessiné  un  dragon 
(S.litd.  27).  ,t~.!*U^C  *Ji  bâ- 
J*  ber-kanxirg  amas,  un  baju 
qui  est  garni  de  boutons  eu  or. 


.  % 


merganxirg,    bouton- 


ner. 


merganxirg  -  kan, 

£*mir  q.  oh.  de  boutons. 

A   •  *A 

Çf^*9  perganxirg,   qui  bou- 
tonne, qui  ferme,  bouton,  verrou. 

[Jav.  et  Sund.  «»t~w  kanxirg. 
°*k>  »»  ^\2TÔ  hansirg.   Mak. 


''$  kanxirg.    Day.    kanxirg. 
I. 


Tag«  W>5  kansirg,  boule  en  or 
dont  se  servent  les  femmes.] 

7*^^  kenxaiy,  raide,  tendu, 
fortement  tiré,  inflexible,  ferme, 
sévère.  —  ^p|  âvgin  kenxnrg, 
vent  qui  fraîchit. 

Prov.    &&-**&?*<>$ 

tjjlj*  r^  "*iw/*  ^"rM  kenxaig 
ber-dîri  ânak  murëd  kenxaig 
ber-lâri,  si  le  maître  est  ferme, 
le  disciple  court  fort.  Quand  le 
surveillant  est  vigilant  et  ferme, 
les  ouvriers  travaillent  plus  vite. 

[Jav.  im.înm\   kenxerg.   Sund. 
9f9<n9vn\  kénxarg.} 

f^^  Ueiixirg,  uriner,  pisser. 

—  jô  âyer  kenxirg,  de  l'urine. 

—  Jfîl  ânak  kenxirg ',  un  bâtard. 

àJjI-o  ôyLM^r  Jj^>  bêrak  ken- 
xirg-pûn  disitû-lah ,  c'était  le 
lieu  où  l'on  satisfaisait  les  grands 
et  les  petits  besoins  (H.  Ab. 
251). 

mergenxïrg-i,  uriner 
sur  q.  ch. 

A 

mergenxirg  -  kan, 
uriner  q.   ch.,   p.  ex.  du  sang. 

?rV-  ù&f^  O^  Âa»  ^ 

^jks\  ^jJ&m)  ÀJy  jikalaic 
ârarg  xïna  kenxirg-kan  sahâja 
bïflek  terge!hm-ka?t  irggris,  les 
Chinois  (sont  si  nombreux  que) 

21 


322 


t? 


seulement  en  urinant  ils  pour- 
raient noyer  tous  les  Anglais 
(//.  Ab.  424). 


èé 


klnocurg,  malheureux 
dans  les  entreprises.  Nom  d'une 
plante  dont  la  moelle  et  le  fruit 
sont    mangés    comme    légumes 

[Bat.  **?-30\27  htnsurg.] 

T^^  kunxmy,  v.  *£?  gun- 


xavg* 


kenocat. 


mergeiixat ,  jeter  des 
regards  provocateurs  sur  q.  q. 

(A7.). 


kunxtip,  un  bouton  de 
fleur,  une  fleur  non  épanouie  : 
plié,  fermé  comme  un  bouton  de 
fleur.  *-*£^  9-y  bûrga  sa-kun- 
xup,  un  bouton,  uue  fleur  non 
épanouie.  —  J>j  à«Lj  &\Ju 
burgà-na  sa-tergah  lâgi  kttn- 
xnp,  la  moitié  des  fleurs  était 
encore  en  bouton  (3/.).  ji\  JU 
—  l5^***  waAa  udara  men- 
jâdi  Jcunxup,  et  l'air  s'était  con- 
centré (AV.).   <J*\s£*  KjJô  JL. 

C&  L»  Ob  ^jtg^  moka  pâratr- 
pâraw  men-jâdi  kit.nxup  dân 
sâkùy  les  poumons  se  contractè- 
rent et  devinrent  malades  (À7.)« 


j^ 


mergunxupy  fermer 
comme  un  bouton. 

jj*frj>  ter-kunxup ,  qui  est 
plié,  fermé  comme  un  bouton  de 
fleur.     ïjJ*    ùl>  «-V9  Ifj 
*-*Sj  JcTdiim-kûtuin  ter-kunx*f 
dân  buiya-burga  ter-kembaty 
des  boutons,  et  des  fleurs  entière- 
ment écloses  (Af.). 

^JU^**    mergun&up  -  ka*, 
plier,  fermer  q.  oh.  ^>Jï*  J^' 

târïk-iia  di-kunxup-kan-M 
akan  dïa ,  lorsqu'il  (le  canard) 
retire  la  patte,  il  la  ferme  (Exer. 
122).  «JuL»  —  mevgunxupAm 
sâyap,  plier  les  ailes. 
[Jav.  «tt'roit^  lcunxup.) 

j^r  kenxur  —J***  xeBr. 

j^r  Mnxtr,   roue,  roue  de 
moulin. 

[Sund.  &tm\ktnxàr9  rouet  à 
filer.  Bat.  ??^o\2~fl*o*  *"" 

sir.  ] 

Ju^  kanœil,  nom  d'une  e«pèee 
de  petit  daim,  le  daim  nain  («o- 
sckusjabanicus).  cJj^f^*  ï)ï* 

•  f  •  i* 

,3*^    m-ôrany  men-xahâri  w* 

t 

nCUary  -  h  initia  tg  liyar  stptrf* 
nâpu/i  Jcïïnùg  dân  kanxiL  & 
homme    allait   à    la    rechercha 


J 


bjÇ 


323 


aux  sauvages,  tels  que  le 

jaune  et  le  daim  nain  {H. 

1). 

'.  *ncmwiÊ\  kanxil.   Bat. 

^■v  o\  ÀaTwt/.J 

canji,  riz  bouilli  à  la 
tance  de  l'empois,  amidon 
i,   empois.    ^*$  j>\    âyer 

de  l'eau  de  riz.  Ajgï*  jL 
^Li  ^jU^*  tnaka  han- 
h  men-jâdi  aepertt  kanji, 
ndait  et  devenait  liquide 
>  de  l'empois  (Z/.  ^4A.  1 55). 
biïbur  kanji)  une  sorte  de 
b  de  riz  avec  des  épiecs. 

:.  -,--v<j.0  ^aw/ï,  farine 
avec  de  la  noix  de  coco 
et  du  jus  de  canne  à  sucre, 
ployée  comme  médecine 
i  toux.] 

zamji9  timide,  craintif; 
frayé. 


kanjarg  sertà-ku,  voilà  ce  qui 
me  reste  (A/.). 

^\^r^per -kanjarg -an,  per- 
sistance ,  persévérance.  £j>y 
—  ^jp«>  £_«y«<w  bûat  sembahyaig 
dergan  per  -  kanjârg -  an ,  prier 
avec  persévérance  (P.  M.). 


•  «oi«t»\  kanji.) 


O/njairg,  demeuré,  resté, 
ê,  persévéré. 
*jt  ber-kanjarg,  qui  de- 
demeurant ,    persistant  ; 

njarg-lak  dâiam  rûmak 
la,  il  demeura  constam- 
ans  la  maison  de  son  père. 


f*^^  katijurg,  pour  £f^  &«- 
anjuig,  v.  A$£|  anjurg. 

j^  kanjar  (Pcrs.  ^3**  ia^- 
Jar,  poignard),  sauter,  danser 
(Cr.  Batav.). 

ji^j>t  ber~kanjar,  exécuter 
une  danse  guerrière,  une  danse 
aux  poignards.    £j^-«  ^y^ 

jt^j*  c5'  c/*xw  rnerg-hîinus  ge- 
dûbarg  yarg panjaig  lima  hasta 
dan  lebar  sa-jargkal  sambil  ta 
ber-kanjar,  ils  tirèrent  leurs 
armes  longues  de  cinq  coudées 
et  larges  d'un  empan,  et  se  mi- 
rent à  exécuter  une  danse  guer- 
rière (Harg.  T.). 

y^  kwnfiwr,  y.j^fkûjur. 

*/&  keniia,  keiia  (S.  <=n-m 

kanyâ),  jeune  fille,  vierge. 

[Kw.  liai  m  p  ketia.  Sund.  <^n«oix 
kana.] 

\J$  kiinnah  et  kuriah.  mar- 
motte,  mâchonné,  chiqué,  être 

21* 


324 


chiqué.  jJû  eri£^o  c>VaJ3j 
S^*^T'  A"-  kunnah  -  kunhah  -  /m 
di-brï-kan-na  ka-pada  xïxù- 
fla,  il  le  mâchait  et  le  donnait  à 
ses  arrière  -  petits  -  enfants  (S. 
Mal.  346). 

**!«-•  mevgunnah,  marmotter 
entre  les  dents,  mâchonner,  mâ- 
cher. 


¥ 


[Bat.    yy^  lcunah ,   ronger, 
grignoter.   Tag.  >gto  rgoya.} 

j**I3  keniïaiy,  kerkwg,  ras- 
sasié, satisfait,  plein,  J^p  — 
^y  U  kennaig  deri-pada  mâkan, 
qui  a  assez  maugé.  ^ly^  àIjLj 
kennavg-lah  sahâya,  j'en  ai  eu 
à  satiété.  £-*3  <<.>lo*.>L;oL 
*-*V  O^^  w«ta  ftâairc  jadi  ken- 
tiarg  dergan  fïkat,  les  yeux  ne 
sont  pas  rassasiés  en  regardant. 

mâkan  teennarg,  je  n'ose  manger 
à   satiété   (J/.   R.    52).    aLS\. 

kan-lah  sa-kalï-an  ïtu  dân 
jadï-lah  ke?tnaiy}  ils  mangèrent 
tous  et  furent  rassasiés  (N.  25). 

lîmu  porJcâra  yaig  tiàda  ken- 
narg  dert-pada  niânvxïci)  cinq 
choses  dont  les  hommes  ne  sont 
jamais  rassasiés  (3/.). 

mergennarg ,  rassasier, 


satisfaire,  gorger,  remplir. 


-£•  mergenfiaig-k 
sasier  q.  q.,  remplir  q.ch.  v 

^  d>J  -*>>  ^    '• 
riarg-kan  prùt-ku  det 

rôti  Soir,  me  rassasier 

d'orge  (M.  R.  52).   ^ 

yX^bjPJ^^p   ta 

narg-kan  dirï-na  dergt 

kâyuy  ils  se  rassasièrent 

les  d'arbres  (A.  29). 

^pLliS  ka  -  kennârg 
tiété,  abondance.  ^£L5 
^- i  â^ow  ^reZa  ka-ken 
beshr,  il  y  aura  une  gran 
dance  (B.  67). 

£~-j  kuniiurg  et  fctm 

mot  se  trouve  ordinaire 
pété  et  précédé  de  la 
^j*  sa),    ri— 1>wj  sa-l 
kuniiuig,  subit,  inatteo 
dainement.       JU>|    juJi 

i^j  jLi  O^"*  "^  *^** 
77*6  -  llhat  baginda  ïtu  . 
nurg-kunnurg  kilarg  t 
njan  suât  a  sebàb,  en  * 
prince  mourir  subitem 
aucune  cause  (apparente 
^Jà  àjj  Xi,  J\>*  sa  -  h 
ku?inuig  rebah  pirgsan 
ba  soudainement  sans 
sance.    OU  jûp  àLIc 

fjy  sa-kunnu)g-kuiiH< 
Lah     derî-pada     vtàtc 


••    7« 


325 


tout-à-coup  il  disparut  aux  yeux 
des  mortels  (M.), 

On  trouve  aussi  £jj  kûnurg.  ! 

j;\^*y  \y*  ma  ko  sa- kûnurg -kû- 
nurg  ber-germrlâp-an-lah  ku- 
tUtrg  dia  suâtu  xahâya,    il  fut 
soudainement   environné    d'une  ; 
lumière  (N.  209). 

ûw  kennut,  keîiut,  gri- 
mace :  grimacé:  ^LlS j  ôyZA  ^y 
tûan-na  ïtu-pûn  di -kenfiut- 
îia,  il  fit  la  grimace  à  son 
maître  (i/.)« 

J*J«*  mergenïiuty  grimacer, 
faire  la  grimace. 

wvJj^J  ter-kennut,  grimaçant, 
qui  fait  la  grimace.  Cjj~*  SJiy 
Jby  fëj*  ter-kennut  sertater- 
igàiga  mûlut-na,  faisant  des  gri- 
maces et  ouvrant  excessivement 
U  bouche.  sZ>j£ji  ù\ï^y*s/xS 

&*  C+JlS  yijf  gampar  mûlut- 
*«  dân  ter  -  kennut  ter  -  lâlu 
gempïta  bunï-na,  criant  et  ca- 
quetant avec  un  bruit  extraordi- 
naire (M.). 

^W  kunriit,  kunlt,  safran 
des  Indes,  curcuma.  —  ^j*j> 
bas  kuniiit,  riz  coloré  avec  du 
Ufran,  dont  on  se  sert  comme 
d'un  cosmétique  et  comme  d'un 


charme,    jp ù  ^^«sj*  ■>  Juj  hy 

uV.  J-*  ^ir*  3A  &  ur^ 
w*Jj  bûrga  rampe  y  di-xampur 
dergan  amas  dân  përak  serta 
dergan  bras  kunnit,  des  fleurs 
du  pandan  mêlées  avec  de  l'or, 
de  l'argent  et  du  riz  coloré  de 
safran  (//.  Ab.  383> 

Les  Malais  distinguent  plu- 
sieurs sortes  de  curcuma  qu'ils 
désignent  par  les  noms  de  :  — 
^-mO  kunnit  besàr,  ,£&  —  kun- 
nit pâdi,  et  v^w  —  kunnit 
santan. 

On  trouve  aussi  JX*J>  kûnit. 


O' 


[Jav.  ^n%\  kunir.  Sund.  mi*dJi 
kuvyir.  Bat.  ^3-3^0%  hunik. 
Mak.  x^i»  kuni)  jaune.] 


«13  i 


3  kuntaw,  nom  d'un  jeu  chi- 
nois; boxer  (À7.). 

bateaux  avec  une  voile  oblique 

4&&  kiinturg,  la  queue  d'un 
^Chinois  (À7.). 


o  kuntut,  pet,  vent  lâché 
par  en  bas.  —  O^b  dâun  kun- 
tut, nom  d'une  plante  (apocy- 
num  fœtidum). 


320 


c& 


'"> 


[Jav.    */n*i*vi.f\    entut.    Sund. 

1  *5ty  *-' 


«nuw*>7>y\  hïtut,  Hat.  *'»^5>\J^JJ\ 

?/wto/.  Day.  Arfiti.  Tag.  et  Bis. 
3fc-  0*0*.  Malg.  etutra.] 


J^L 


kuntun 


xUj  i 


o  kuntum 


kutitm. 


kutum. 


vJ&S  kental,  qui  a  un  degré  de 
consistance,  épais,  non  liquide; 
mucilage,  sperme.  —  v!>^b  dâun 
kental,  nom  d'une  plante  (cordia 
suaveolens). 


o  o 


[Jav.  /tanmrufs  kenfeL] 

^j£o  teintai,    l'intérieur  d'une 
maison  (Cr.  liatav.). 

^Jlù  kuntul,  nom  d'un  oiseau, 
le  héron  (ardea  egretta). 

[Jav.  et  Sund.  mimum  kwituL] 

'yjjJS     kamlàyan,     placé 
transversalement  (KL). 

dJIjuS'  kandaka  ^    JUf 

gendûga. 

3'-^  kendâtf .  pour  JJÛ^C» 

Jjl*  aa-kn-hendak  hâti,  comme 
vous  voulez,  selon  votre  désir. 

(3'<-^  kerulâti,   pour  Jjljâ 


J 


tj^ 


jl\jjS  kandàra  (S.  3PÇ{  te- 
dara,  aiguillon  de  cornac),  être 
sur  une  monture  ou  sur  une  toi- 
ture. 

jlxL**  mergandâra,  se  servir 
de  monture,  voyager  sur  un  che- 
val ou  sur  une  voiture,  etc. 

^*\yïlM+  mergandarâ-i,  mon- 
ter sur  une  voiture  ou  à  cheval, 
on  sur  toute  autre  monture.  jlï 


men/andara-i-lah  marilca-ti* 
onta-onta,  ils  montèrent  sur  des 
chameaux  (D.  36).  £*  iit 
Pj^l  «jMjJuSj  binât  arg  yargdi- 
kandarâ-i  ôrarg,  des  animsu 
montés  par  des  hommes. 

y  \jXSy  ber-kandarâ-kan, 
qui  fait  monter  en  voiture,  faire 
aller    à    cheval,     etc.    J>\Jil 

ïa  ber-kandarâ-ka?t  dia  di-âtas 
pedâtiy  il  le  fit  monter  sur  on 
char  (B.  68). 

0'ljJÛJ  kandarâ  -  on,  bête 
servant  de  monture,  voiture? 
char,  moyen  de  transport.  ^  ->' 

ber  -  pânah  -  pânah  deri  âta* 
kandarâ-an-na ,  quelques-un* 
tiraient  des  flèches  de  detfa* 
leurs   montures    (M.).    ùp\j& 

^jmiLuLj  e)lib  jJJy  jw  ^jI  cj^ 


J)j£ 


iSjjJ^ 


327 


\tu  tiada  ber-henti  hâna  sa- 
nantiâsa  ber-jâlan,  le  char  de 
la  vie  ne  s'arrête  pas,  mais 
marche  toujours  (M.  R.  37). 

{y\jXSj>  ber-  kandarâ  -  an, 
qui  voyage  sur  une  voiture,  à 
cheval,    sur   une   monture.   ^1 

£J&ïa  sïïruh-lak  marïka-ïtu 
ber -kandarâ -an  âtas  kaldey, 
il  ordonna  qu'ils  fussent  mis  sur 
des   ânes   (B.    91).    £jj\  AlyL* 

Su  sa-puloh  ôrarg  ber-kan- 
darâ-an  dân  sa-pûloh  ôrarg 
ber-jâlan  kaki,  dix  personnes 
avaient  des  montures  et  dix  antres 
allaient  à  pied.  —  <*J  J^"  tnn- 
târa  yarg  ber  -  kandarâ  -  an, 
cavalerie. 

J\j^kendâla  —  Jl  xZgen- 

dâla. 

<SjjS  kendi (S. cjifijvj  hindi), 
on  vase  en  terre,  une  cruche 
pour  mettre  l'eau.  Al>.>  j;\j  iy 
i£&    bûrga   raya    di  -  dâlam 

kendi,  une  rose  de  Chine  dans 
un  vase  (S.  Bid.  73).  &t  &  ■>' 

JJuT^  A;  ^  Ob  ^jJlf  ada 
yary  memeghrg  kïpaa  dân  ada 
yarg  memeghrg  kendi,  les  uns 
portaient  des  éventails,  d'autres 


portaient  des  cruches  d'eau 
(A/.),  ^jr-"  —  kendi  serâhi, 
vase  à  long  cou.  iu+y^^A  — 
kendi  âyer  sembahyarg ,  vase  à 
eau  bénite.  —  c^ta  dâun  kendi, 
la  népenthe,  ainsi  nommée  à  cause 
de  l'urne  qu'elle  présente  à  l'ex- 
trémité de  ses  feuilles. 

On  trouve  aussi  ^JuT  gendi. 

[Jav.  ârfn\  kendi.  Sund.  âïn\ 
kendi.  Comp.  Grec,  xovo-j  une 
grande  coupe.] 

c5^w  kundey,  manière  de  por- 
ter les  cheveux,  d'après  laquelle 
ils  se  trouvent  liés  en  forme  de 
nœud  sur  le  sommet  de  la  tête. 
^JlS  ^jj  iJ&L*  uuy^  ber  -  tû- 
tup  sarggul  ter-kena  kundey, 
ses  cheveux  étaient  liés  sur  sa 
tête  en  forme  de  kundey  (S.  Bid. 
98).  —  ^yJ  tekàn  kundey,  un 
frontal  eu  or  qui  sert  à  couvrir 
l'ornement  nommé  JX$  gandik. 

(S  J^j  kuntley  =  §£  pûkaw 

(KL). 

(SjjJjS  kendïri,  v.  j^j  dïri. 

<SjjJ&  kmvAûri  (Pers.  une 
grande  table) ,  repas  funèbre 
qui  se  fait  tous  les  ans,  et  où 
l'on  prie  pour  les  morts:  fête  en 
général. 


330  , 


CJ^ 


juT 


f 


[Jav.  y*mi<rin\  kondarg,  dis- 
ciple.  Sund.  wjmhm\  kondaig, 
nom  d'un  figuier  (,/fctej  mbrace- 
mosa.] 

-StÀZJ  kendit,  une  ceinture 
tressée  quelquefois  en  or:  une 
écharpe  (AV.).  v.  CjxS  gendit. 

«Ao  konda/m,  sorte  de  boucle 
d'oreille  (Or.  liengk.).  efrUL"  Ja 
•Xj  ^jO  US  ïpada  tetirgâ-na  di- 
kenâ-kan-iia  kondam,  il  portait 
des  ornements  à  ses  oreilles  (3/.)* 

^)*Ao  kendur,  lâche,  qui  n'est 
pas  tendu,  mou,  relâché,  faible. 
JjlîJ  ^pU^jJlS  kendur  jârgan 
di-târiky  ne  tendez  pas  trop  ce 
qui  était  lâche  (//.  Ab.  423). 

^yj-XljL»  meigendur-ka?i,  dé- 
tendre q.  q.,  rendre  lâche,  mou. 
«-^ii  ^ j  ^J-^  AJ^~*  menïiruh 
kendur-kan  rantey  itu,  ordon- 
ner de  desserrer  les  chaînes 
(Amtr  Hamza  163). 

[Jav.   itmnmmw   kendo.    Sund. 
#tH>i*/t\   kendor.   Bat.    »7  0x\ 
l\  hondur.) 


JuTi 


^«A<D  teiindlr,  un  certain  petit 
poids  d'or. 

[Bat.  ^?H5>v-^"*0\  hundir.] 


jS 


J*XH  kundur,  une  sorte  de 
calebasse,  courge. 


^ 


[Sund.  *wgn  kundur.  Bat. 
-*H&>%*^>^\  gundur.  Mak. 
^>«~*&  knnrulu.] 


j 


•    •     • 


tul. 


iSj  «Aj  kenderï,  ancienne  mon- 
naie de  cuivre  de  douze  à  quinze 
duwits  (KL). 

1+*  <-X3  kandas,  atterré,  échoué  : 
être  échoué.  ^  Juf  Jj  Jjtffo- 
^>à/  îfit  kandas,  ce  navire  est 
échoué. 

yj"<&J>  ter -kandas,  qui 
prend  terre,  qui  atterre,  qui 
échoue.  JUiJ  j^y  aLiJl^;  JL 
fna£a  ter-kandas-lah  bahatrâ 
itu ,  le  bâtiment  prit  terre  (//. 
Z>.  10). 

vy-*»  X*«     tnergandas  -  ia», 
faire  échouer.  ^f^jS*  Ai  ç^ 

A**  J^  ya^  dt- kandas -Jean 
malim,  une  jonque  que  le  pilote 
a  fait  atterrer. 

[Jav.  9mvm*jii\  kandas.  Sund. 
*mMx*jf\  kandas.] 

j^Aj  kendis,  nom  d'un  arbre 
dont  les  fruits  sont  bons  à  manger 
(garctma).  j£j±+>  j\  ^Xj  *y 
iîîaA  kendis  ada  sa-âikà,  il  y 
avait  en  petite  quantité  des 
fruits  du  kendis  (H.  Ab.  352). 

[Bat.  79n&\-<h2ro\  Aamfo] 


^ 


Jt 


JS 


331 


kenàn,  agréable,  plaisant. 

û^Ji  ber-kenàn,  qui  plaît, 
qui  est  agréable,  que  Ton  a  potor 
agréable,  avoir  pour  agréable, 
aimer.  y\y*>  Oy  y  «-*♦*  aIIjlJ 

tiada-lah  hamba  ber-bûat  svâtu 
pe-karjâ-an  yarg  tiâda  ber-ke- 
nàn  ka-pada  tûan-ku,  je  ne 
ferai  aucune  action  qui  ne  soit 
agréable  à  monseigneur  (if.  69). 

jïka  tiâda  perampuan  ïtu  ber- 
kenàn  pergi,  s'il  ne  plaît  pas  à 
cette  femme  de  partir  (B.  33). 
J-A  Cytfj  JU  jXj  aJIjlJ  tia- 
dâ  -  lah  ber  -  kenàn  menergar 
per-katâ-an  itu,  il  ne  luit  fat 
point  agréable  '  d'entendre  ces 
paroles  (3/.). 

^v  llSj»  ber-kenàn-kan ,  ce 
qui  rend  agréable,  ce  qui 
satisfait,    qui    est   satisfaisant. 

la  ber-kenàn-kan  ïtu  di-âtas 
segala  rayât,  qui  sera  satisfai- 
sant pour  les  sujets  (M.R.  178). 

^V  IlSyfc  mem -per -  kenàn- 
kan,  rendre  content,  satisfaire, 
faire  devenir  agréable,  faire  que 
Ton  ait  pour  agréable. 

^VIlS^îj  di-per-kenàn-kan, 
rendu  content,  être  satisfait. 
çfSjjSji  i>  >>»   hukum  yavg 


di-per-ke7iàn-kan-na}  le  juge- 
ment dout  il  est  content,  dont  il 
est  satisfait   (if.  IL  178).    aJu* 

£jj  sudah  brâpa  lamâ-na  tiâda 
di'per-kenàn-kanùleh  kompâni 
wolanda,  il  y  a  longtemps  qu'il 
n'est  pas  content  de  la  compa- 
gnie  hollandaise   (Lett.  Mal.). 

maka  di-per-kenàn-kan  hûwa 
âkan  pe  -  mûhun  -  fia ,  il  plut 
à  Dieu  d'exaucer  sa  prière 
(B.  37). 

v>«9  pergenàn,  ce  qui  plaît, 
délicatesse ,  friandise ,  choses 
agréables  au  goût  {M.). 

^jpUS  kenâty-an,  acceptation 
agréable  :  qualité  de  ce  qui  est 
agréable,  agrément. 

9jO  Jcunarpa  (S.  ^SW  i  ku- 
napa),  cadavre,  corps  mort. 

[Kw.  Mi9QêA\  kunarpa.) 

S  kenàl,  connu,  reconnu,  dis- 
tingué. ,Jù  S^  $\  &*  tiâda 
âku  kenàl  dia,  je  ne  le  connais 
pas  (litt.  :  il  n'est  pas  par  moi 
connu).  «-*#*  JJj  jLj  <yàSl>  vly 
tnan  sa-kalï-an  tiâda  kenàl 
/ïamba,  vous  tous  ne  me  con- 
naissez pas  (U.  133).  y\y*>  ib  ù 

ùf*\s  j^  JlC  JtlT  A;  jL 

v#^  Ci  ùjj  ~àj<>  ôjj  f\y>  Sa 


j£ 


J^ 


J^ 


di-dâlam  suait-  hllik  yarg  ge- 
lap  sa-kàli  sahdya  ta-bùUh 
kenhl  siiâtu  warna  dert-pada 
warna  yaig  lâin,  dans  une 
chambre  tout- à- fait  obscure  je 
ne  puis  pas  distinguer  une  cou- 
leur d'une  autre  (N.  Phil.  ib). 
J^~*  mergenal,  connaître,  re- 
connaître ,    distinguer.    .JL. iy 

tf±y  barrvry  -  «Sp  meigenhl 
dirï-ïla  tnaka  aa-surggiih-îia  ïa 
mevgenal  tuhan-na ,  quiconque 
Be  connaît  lui-même,  connaîtra 
aussi  le  Seigneur  (M.  H.  9). 

S^S  ter-ken  hl,  qui  est  connu, 
que  l'on  connaît,  reconnu.  ùy\ 

ter-kenalïilehaahûya,  pour  cola 
je  m'en  souviens,  je  le  reconnais 

JLi.  meigenâl-i,  avoir  con- 
naissance de,  avoir  commerce 
»veo.  JolJL.JUf^jlJtS' 
kenâl-i  ûleh-mu  kap&la  sîàpa 
itu,  reconnais,  toi,  de  qui  est 
cette  tête?  (litt.  :  soit  par  toi  re- 
connu (J/.). 

Jp&ji  ber- kenâl-i,  par  qui 
une  connaissance  est  obtenue, 
qui  a  commerce  avec.  jU 
jj  jSj,  j\  J*S  ttada  kom- 
bâlîia  ber-kenâl-i  dia,  il  n'eut  j 
plus  commerce  avec  elle  (li.  63).  I 


^f^mt  magenhl  ■ 
naître  une  personne, 
naître  quelque  chose, 
mettre  nue  personne  1 
a&nce  avec  une  autre. 

cf^J  ber-kenhl 
qui  une  peraonneest  et 
connu  une  femme.  0. 

jia  jjp  jâ 

dûa  annk  perampua 
làm  her-kenbl-kan 
laki-lâki,  deux  fille 
homme  n'a  encore  c 
25). 

_UAi  petgenàl,   qi 

qui  distingue,*  marque 

Jw  kenâl-an,  001 

^luA»  petgmâl-an 


connaître, 
naissance. 

JA&jfkenbl-ke* 
conuaissancoB,  des  pc 
connaissance. 

^US^j  ber-kenâl-c 
de  connaissance,  qui 
reconnu ,     reconnaiss 

kenàl-an  lâwan  derg 
on  ne  distinguait  plui 
vec  l'ennemi  (M.). 

Jtôtéy  ber-kef 
an,  connaissance  récip 
connaissance  avec  q. 

Jfc.  jêj  J,l  Jli 


WMPW 

«-Î^PT'iw  mé*-jâd£ber-kenàlm 
kenâl -an- lah  bapâ - ku  itu  de- 
vgan  segala  raja  -  râja  -  nagrï, 
et  mon  père  fit  ainsi  connaissance 
avec  les  rois  du  pays  {H.  Ab. 

il).  jj\  jJ^JlJl£  ôj  êliAi 

{y\  bâik-lah  tûan  ber-kenàl- 
kenâl-an  Jea-pada  akmad  ïnt, 
il  serait  bon  que  vous  fissiez  con- 
naissance avec  Akmad  (jK.  V.). 

^USo  ka-kenâl-an ,  qui  est 
connu,  devenu  connaissance. 

[Day.  kenatian,  une  connais- 
sance.] 

k*&  kanëah,  pour  x*y  kan- 
xak. 

\J+jLs$  Jconstebel  (Angl.  con- 

*tablé)y  officier  de  la  police, 
commissaire  de  quartier.  *jjw 
^jJj*  OU*  sZjj~*  jJulS  sûruh 
Jconstebel  serta  rmita-lnâta  po- 
lis, envoyez  des  gens  de  la  po- 
lice avec  un  officier  (if.  Ab.  296). 

vJUmIj  konsil  (Eur.),  conseil,  as- 
semblée délibérante. 

.UU  kop,  le  siège  ou  la  chaise 
où  se  trouve    placé    celui    qui 
voyage  sur  un  éléphant  (GV.). 
On  trouve  aussi  sj£  kôp. 

/*Jvai  kepàyaty,  nom  d'un  grand 
arbre   dont  les  fruits,   quoique 


jur 


333 


d'un  goût  fade,  sont  cependant 
mangeables,  mais  dont  les  grai- 
nes sont  amères  et  ont  une  vertu 
enivrante. 

Prov.  JiU  ^L .>  A[  tâàj  .Uul 

£jvw  Ç>£ j  umpânia  buah  kepa- 
yavg  dî-mâkan  mâbuk  di-bU- 
wavg  sâyavg ,  comme  les  fruits 
du  kepâyary,  qui  enivrent  quand 
on  les  mange  et  qu'il  est  dom- 
mage de  jeter.  Se  dit  de  quelque 
chose  dont  l'usage  est  mauvais 
et  que  Ton  rejette  à  regret. 


uu  kaparat 


o 

farat),  mot  injurieux,  mais  que 
l'on  emploie  auséi  quelquefois  en 
plaisantant  :  incrédule,  incroyant. 

OjliSji  ber-kapârat,  qui  in- 
jurie en  appelant  kaparat. 

OjlîSjï  ter-kapâraty  injurié, 
appelé  incroyant. 

Jj^i««  meiyaparcU-i}  adres- 
ser à  q.  q.  l'injure  kaparat. 

^xJjUuL  mergapârat  -  kany 
nommer  ([.({.kaparat,  incroyant. 
0U~J)  àJj!  JlXjU&^ï  aL*  sa- 
telhh  lâlu  di-kapârat-kan-nâ- 
lah  ïileh  laksamâna ,  lorsqu'il 
eut  été  traité  de  kaparat  par  le 
Laksamâna  (P.  Dew.). 


Jtâ 


kapàla  (S.  chUIH  ka- 
pàla,  crâne),  tête,  chef,  couron- 
nement, extrémité.  —  jJy  kïdit 


334 


j£ 


^iur 


kapâla,    la   peau   de   la   tête. 

—  ^KJè  pavggal-kan  kapâla, 
couper  la  tête,  iù»  —  kapâla 
perilrg,  vertige.  —  wZoL*  sàJcit 

kapâla ,  migraine.  —  y\»  bâtu 

kapâla ,  le  crâne.  j*\j*  —  ka- 
pâla prâhu,  chef  d'un  navire, 
capitaine.  ^V>  —  kapâla  jâ- 
lan,  le  commencement  de  la 
route,  àlstsà??  ^lî  Cy  &>  ù>\* 

Jptè  JuS  y\>  ^j-jta  mafia  tïtah 
tïïan  pâtek  junjurg-lah  di-âtas 
bâtu  kapâla  pâtek,  quels  que 
soient  les  ordres  de  mon  maître, 
son  esclave  les  place  sur  le  som- 
met de  sa  tête  (y  obéira)  (3/.). 

..«mi**!*   ^/ix-#     *^y    iû    Jvju 

^»1  Ojl»  kapâla  y  art/  memaren- 
tah-kan  sa-katï-an  pasîsir  bâ- 
rat  im,  le  chef  qui  gouverne 
tout  ce  district  sur  la  cote  occi- 
dentale (Lett.  Mal.). 

On  dit  aussi  :  —  C^iJ  rïryan 
kapâla,  conception  prompte.  Cy> 

—  brht  kapâla,  difficulté  h  ap- 
prendre. 

JUSy  ber-kapâla,  à  tête,  qui 
a  une  tête.  tf+y>  ^~*  ^jV^  <^* 

jM&j*  ->vJ  JXil  maka  di-lï/tat-na 
mayet  suamï-na  ïtu  tiâda  ber- 
kapâta,  alors  elle  aperçut  le 
corps  de  son  mari  qui  .était  sans 
tête  (It.  158). 


y 3U«*  mergapalâ-kan,  être 
à  la  tête  de,  présider,  conduire, 
mener,  ^^j  y^Uu  K*J+m- 
sirg-mâsîrg  meiyapalâ-kan  rn- 
yat-na,  chacun  marchait  à  la 
tête  de  ses  sujets  (Jlf.).  g  £j^ 
e)ljj  ^y  iui*  ôrtirg  yarg  menja- 
palâ-kan  ratâ-na,  l'homme  qui 
conduisait  son  char  (R.  92). 

[Jav.  «nvtnA\  kapâla.  Sund. 
imiter  kapâla,  chef.  Bat. 
7^  <-  hapala,  gros,  épais. 
Mak.  <">*J~^  kapâla,  chef.  Day. 
kapâla,  le  principal.  Avec  le  S. 
comp.  Lat.  caput.  Gr.  xcy&Ài 
Germ.  Haupt.] 

4u\ju  kapâlarg,    v.   sous  £' 

â/(Mgr. 

Àjo  Jcepàh,  nom  d'un  testaoé  plat 
et  large.  jiTob  JJL*  Xu^>,/ 
kj-*J  ù\>>  y^  c>b  ber-jemi-jt- 
?às  sïput  dân  kephh  dân  Ififa* 
dân  revus,  toutes  sortes  de  co- 
quillages, des  kepah,  des  lufa* 
et  des  remis  (IL  Ab.  84). 

^JLju    kapiyâlu,  kapiâtof 

fièvre  chaude,  fièvre  accompa- 
gnée de  vertige.  J\Jijtùj\  Ju 
^j fij>  kenâ-lah  âku  demà* 
kapîâlu  ter-lâlu  krhs,  je  fog 
attaqué  d'une  fièvre  chaude  trfc- 
forte  (//.  Ab.  330). 

[Bat.  —  J*ot/*«t  patïfil*- 
Mak.  ">*j-^*-o1  kapiyalo] 


opïyah,  k&pïaJi,  bonnet, 
eau,  couvre-chef;  sac  de 
ge.  y^ùf  0T&  kopïah- 
Un  kelâbu,  et  leur  couvre- 
uissi  était  gris  (H.  Ab.  100). 

n-lah  kopiah-na  serta  8a- 
i  peiî pakĕy-an-na,  on  des- 
it  son  sac  de  voyage  et  une 
contenant  ses  habits  (//. 
204). 
î  trouve  aussi  Jr*y  kôpi- 

iv.  fi«m*jp\  kopyah.  Sund. 
jtvn\  kopi'a.] 

*  kapĕorurg,  nom  d'une 
ronde  et  plate. 

kapitan  (Port.  capitao\ 
une,  chef.  ^U  ji  jJ^L  Ab 

JUjuI  •>!  J~j\  dâlam  malâ- 
ada  màsa  îtu  ada  ampat 
\anf  il  y  avait  alors  quatre 
nines  dans  la  ville  de  Ma- 

(H.  Ab.  33). 

»  kapinis,  v.  ^Xi  pin- 

kepi/ri*  —  {yykàin  ke- 
linge  damassé  (KL). 

TcapUyuh  =  Ajy  pûyuh. 

>  kapûdarg,  nom  d'un 
1,  le  loriot  (oriolus  chinen- 


& 


335 


na  seperti telàr  kapûdarg ,  ses 
seins  ressemblent  à  des  œufs  du 
kapûdarg  (S.  J?itf.  21). 

[Jav.  «n^4M«j)\  kapodary.] 


& 


kepàk,  aile. 


-â* 


mergepbk  -  rgephk, 
battre  des  ailes,  étendre  ou  battre 
les  bras  en  dansant.  jJlx*>  J*i 

JjXfc  *)l*  OyL*  XJ}*ma  c^jvl* 

A-J^î  /â£w  bargkît-lah  menâri 
mergephk-njepak  seperti  hâlarg 
hendak  terbarg,  ils  se  levèrent 
et  se  mirent  à  danser  en  éten- 
dant les  bras  comme  un  milan 
qui  veut  prendre  sou  vol  (KL). 


3*' 


kepîk,  une  sorte  de  grosse 
boîte  couverte  en  bambou  avec 
des  anses  en  rotin  ;  on  s'en  sert 
pour  mettre  les  habits  etc.  en 
voyage. 


o 


[Sund.  wnnwMry  kepék.] 


3* 


kepàk,  nom  d'un  escarbot 
vert  qui  répand  une  très-mau- 
vaise odeur  (KL). 

Juo  kepàk,  creux,  enfoncement, 
enfonçure. 

vyjuuR*  meryepùk-kan,  creu- 
ser une  enfonçure  (KL). 

J^JU  kepàk  =jfkebà?i.  &hy>3 


336 


& 


disûruh-na  lakùlâlciltu  màsuk 
ka-dàlam  kepùk  pâdi,  elle  le  fit 
entrer  dans  la  caisse  à  conserver 
\epadî(Kal.  dan  Dam.  53). 

[Bat.  79x— ^j\  hopuk.) 


5UU  i 


kepïrg,  plat,  chose  plate  et 
mince,  feuille,  pièce  de  monnaie  ; 
numéral  pour  les  choses  plates. 
y  \*  —  kepïrg  bâtu,  une  ardoise.^ 

^l*  —  dïia  kephg  pâpan,  deux 
planches.  niSL»  ^Uy  kartâs 
sa-kepirg,  une  feuille  de  papier. 
£&-»*  ^^l  amas  sa-kepïrg,  une 
pièce  d'or.  *£j  jXj  j^kâin  tï- 
ga  kepïrg,  trois  morceaux  d'é- 
toffe. J-A*  jL"  Oy^lTiiC  JL. 
maka  sa-kepîrg  kâyupûn  tiàda 
màsuk,  il  n'y  était  pas  entré  un 
seul  morceau  de  bois  (À7.  Phil. 

1 24).     ç£ y$.j~>  £jf   AJu*.  f\ 

£j&  âku  sudah  membrï  sa- 
rlbu  kephg  përaky  j'ai  donné 
mille  pièces  d'argent  (B.  28). 

p*S^i  ber -kepïrg ,  qui  est  en 
feuilles,  en  pièces.  \*&j>  ,Jju 
àUx*J  9-j^  v!>b  kaphl  ber-ke- 
phg-kephg  dân  çraig  terggelàm- 
lah,  navire  mis  en  pièces  et  les 
hommes  noyés  (N.  Phiï.  74). 

[Jav.m^V  Qepéig*  Sund.<m^t*\ 
gepérg,  plat,  ^tm^l^  képéig, 
petite  pièce  de  monnaie  en  cuivre. 
Bat.  >^rr  hépéig.] 


i 


& 


44* 


4kJ&  kepù#g>  entouré,  assiégé; 
être  assiégé,  être  bloqué,  être 
cerné.  ^P->  J^jl  J^j  £û  Jo  Jl* 

i*Pj  vl>ta  ïj  icJSmaka  kita  h- 
purg  bûkù  ïtu  deigan  gâjali  in- 
da  dân  rayât,  nous  cernerons  1» 
colline  avec  des  éléphants,  des 
chevaux  et  le  peuple  (litt.  :  par 
nous  sera  la  colline  cernée)  (H. 
89).  jpL  j£*^  Mu  di-ke- 
pùrg-na  mâlîgey,  ils  assiégè- 
rent le  palais  (AT)- 

mergeparg ,  entourer, 
cerner,  assiéger,  investir.  - 
jyCi  mergepkrg  nagrï,  assiéger 
une  ville.  »\j  iJj~*  £***  £>L>  J« 
ta  dâtarg  mergepkrg  srl  râma, 
ils  vinrent  entourer  Sri  Rama 
{!{.  90). 

iî&J  ter-kepàrg,  qui  est  en- 
touré, que  l'on  assiège,  ôfj^ 
ÀmI&Jï  ta  pUn  ter-kephtg-lakj 
et  il  fut  assiégé,  entouré  (H> 
Ab.  225). 

&j***  mergepûig-i ,  faire  le 
siège  d'une  place,  entourer,  en- 
vironner q.  ch.^o  ^y**iy\j' 
Jfyi  J&  «x$p  la  âJcan  menp- 
pHig-i  dikaw  deri-pada  segab 
pïhak,  ils  t'environneront  de 
toutes  parts  (N*  135). 

mergepùrg-kan,  foire 
assiéger,  faire  entourer  une  place. 
£jj»  jSJuuU  JJÛ*  hendakme- 


-kan  nagrï,  voulant  faire  I 
r  la  ville  (H.  Ab.  68). 

\mù  pergepUig  -  an ,  action  , 
jer,  siège. 

et  Sund.  «ntV  kepurg. 
apotg.]  I 

1 
i 

i 
vpït ,  porté  sous  le  bras  ; 

5  p.  ex.  un  livre). 
.  *7i£4~#tsnjt  kempit.] 

pàl,  navire,  bâtiment*  — 

phi  prhvg,  ou  ^]y^  — 

pe-prârg-an,  bâtiment  de 

on!  —  kaphl  âsap,  ou 

capàlàpt,  navire  à  vapeur. 

Sy  —  kaphl  ber-tïatg 
n  navire  à  trois  mats.  J^l 
ik  kaphl,  l'équipage  d'un 
—  J^l*  nâik  kaphl,  se 
à  bord  d'un  bâtiment. 
>jy  tîirun  derî  kaphl, 
uer,  descendre  à  terre. 
j«Ju  me-largkap  kaphl, 
équiper  un  bâtiment.  jl* 

\iba-&ha  suâtu  pàgt  ka- 
n  dûa  bûah  kaphl,  or  un 
apparurent  tout -à -coup 
avires  (H.  Ab.  12). 

.  •m*<in*f\  kapal,  cheval. 
*nvttvta\     kapal.     Bat. 
\  ho  pal.  Mak.  s>^)^o 
Day.  kapal.] 


j* 


337 


J*^ 


kepal,  poignée,  la  quantité 
que  la  main  peut  contenir,  la 
quautité  de  riz  que  Ton  pétrit 
avec  la  main  pour  la  porter  à  la 
bouche:  pris  dans  la  main,  me- 
suré à  la  poignée,  pétri  dans  les 
doigts.  Jju-*»  A»  ^jwU  &j**sï  ^i 

J^j\  ^y*  ôy  ^lî  -XÎ  lâlu  di- 
sambar-na  nàsï  yarg  sa-kephl 
pada  tâigan  tiian  put  ri  Itu ,  il 
enleva  la  poignée  de  riz  cuit  qui 
se  trouvait  dans  la  main  de  la 
princesse  (R.  5).  ôy^>\  ^wl*  ji* 

,Jjo  A  ^JjU-  v*^iS.>  maka  nàsi 
ïtu-pîln  di-kephl-na  jâdi  anhm 
kephl,  ayant  pris  avec  la  main 
le  riz  cuit,  il  s'en  trouva  six  poi- 
gnées (IL  5). 

Énig.  aIo  £a»»yfc ■>  JaX*  ^fwlî 
nâsi  sa- kephl  di-hUjuig  gâlah, 
une  poignée  de  riz  cuit  au  bout 
d'une  gaffe.  ^yJt*  ày  bûah 
maigkûdu,  le  fruit  du  margkudu  ; 
ce  fruit  se  trouve  placé  au  bont 
des  branches  et  a  en  effet  la  forme 
d'une  boulette  de  riz,  comme  les 
Malais  le  pétrissent  pour  le  por- 
ter a  la  bouche. 

T^jju  kephl-kephl,  une  sorte 
de  gâteau. 

V  Jju^i  ber- kephl-kephl,  qui 
prend  à  poignée,  pétrissant  avec 
la  main.  • 


oo 


338 


Jtf 


JjU*  meigepàl,  pétrir  avec  la 
main,  avec  les  doigta,  comme  les 
Malais  pétrissent  le  riz  cuit  pour 
le  porter  à  la  bouche. 

[Jav.  *nlinip  IcepeL] 


J^uJo  kapteta,  méchan 


-   * 


A* 


\^su  kîipil,  joint,  lié,  attaché  en- 
semble, serré  contre. 

,Ji«*  menjupilj  joindre,  lier, 
attacher  ensemble. 

meigupil  -  kan ,  lier 
q.  ch.,  attacher  une  chose  à  une 
autre,  faire  approcher  une  chose 
d'une  autre.  Jol  ^IC^lT  JXl 
^O^i  ^oJlaS^  segala  ka-lanj- 
kâp-an  ttu  di-kupil-kan-na 
ber-kambar,  ils  attachèrent  les 
navires  deux  à  deux  (S.  Mal. 
195).  Jlo  jCl£>  teJT  gâjah 
di-kupil-kan  dî-bâley }  on  fit. 
approcher  l'éléphant  de  la  salle 
(S.  Mal.  23 Dj. 

On  trouve  aussi  ,Jjy   kttju'l. 

wJjUj  kapulâga,  cardamome. 
[Jav.  <hntiruim\  kapulaga.] 

A^ttju  kip8Ïgaiv,j~~i&  kipM 

yaw,  ct^Jtf  kapsaw ,  un  vase 
en  terre  grise,  avec  un  tuyau  et 
un  manche,  dont  on  se  sert  pour 
faire  le  café. 

***ju  kapsaw,  v.  £yJù  kipsï- 

gaw. 


vers,  impie.   w~<o 
/aÀV  -  fôta'   kapista   dut 
homme  pervers  et  traîtn 

•j»LS  kahâyan,  un  dépu 
tenant,  adjudant  (Cr.). 
y,A>  bâyan. 

[JaV.        KlltZMMOp        ki 

lieutenant.] 
[àlcebàb  (Ar.  JÏ), 


•    • 


usage  en  Orient),  que 
en  coupant  la  viande  e 
morceaux,  et  que  Ton  | 
rôtit  à  la  broche. 

û^Uj  kabâru,  nom  d'un 

jfc&  kablr  (Ar.^i),  gn 
pecté. 

<£j*Sk<tbirt  et  (JSjUi 
bivl,  châtré,  coupé.  — 
yam  kabin]  un  chapon 
kûda  kftbïrt)  un  cheval 
—  Çjy  ôraig  kabirt, 

que.  J*Jj$  Qj\  £-A 

e)y1  £>j»  1b  kârna  ad 
ôraig  knbïri  deri  dâl 
ibn-na,  car  il  y  a  des  < 
qui  sont  nés  tels  (^.  3; 
^yojJk*  metgalrirï-l 
per,  châtrer,  faire  eui 


J/ 


sr 


kebak.] 


ôk,  coupe,  gobelet,  petit 
f»  ber-kebôk,   qui  a  une 


oï 


339 


£*j£u  ada  bârarg  ôraig 
lelàh  dî-kabiri-kan  Uie/i 
na-mânusia  dan  ada  bâ~  i 
rarg  yaig  telah  mergabirï- 
tirï-na,  il  y  en  a  qui  ont 
its  eunuques  par  les  hom- 
;  il  y  en  a  qui  se  sont  faits 
ues  eux-mêmes  (N.  33). 

>n  quelques  auteurs,  le  radical 
ot serait  £j*  bïri.  Jon.  Kigg 
ue  qu'en  Singhalèse  biri  HÎg-ni- 
ame,  épouse  (peut-être  le  Mal. 
qui  avec  le  préfixe  ha  donne 
féminisé.  (▼.  la  remarque  sous 
biri-biri.) 

r.  et  Sund.  «n«~rio?\  kabiri. 
/•xi  kabùn'.] 

àbUli  (prob.  du  Pers.  a|^T 
fh,  sorte  de  médecine). 
X  nàsi  kabûli,  riz  cuit 
i  être  mou. 

trouve  aussi  )~à*kabùli. 

id.  #ncn<nA\  kabuli,  riz 
ec  de  la  viande,  du  beurre, 

douceurs.]  ! 

I 

àk9  plein,  rempli. 

.    o 


Ij-»  jlibjûj  per-mantrï  tiâda 
ber-kebok  âkan  bendahâra  ber- 
kebôk,  les  ministres  n'avaient 
pas  de  coupe,  mais  le  Bendahâra 
en  avait  une  (S.  Ma/.  274). 

4o  kebàrg,  grossier  (des  étoffes) 

Soo. 


ka-Mjîk-an,  v.  ju 


m         * 


bijîk.  t 

J^Jjkebàt9 attache,  lien:  attaché, 
Hé.  iSJé  —  kebht  ptrgyarg,  un 
ceinturon.  — ^  JvJ  tâli  dûa  ke- 
batj  deux  nœuds  de  la  ligne  de 
loc,  deux  roues  ou  plis  de  cable. 
mergehat,  lier,  attacher. 

£  peigebht,  ce  qui  lie,  ce 
qui  sert  à  attacher,  bandage, 
ligature,  lien.  JflS  JU**è  J^jÇl 
ijuk  pergebàt  pâgar ,  corde  en 
crin  végétal  pour  lier  ensemble 
les  pieux  d'un  enclos. 

[Bat.w»c©S*\  habat,  obstacle, 
entrave.] 


-      A 


oï 


jy  kebàn,  une  grande  caisse 
faite  en  écorce  d'arbre,  pour  con- 
server le  padi. 

[Bat.   79ka-5X\   hobon. 
Tag.  et  Bis.  t£CD  kaban,  coffre.] 

^j\i  kebôn,  un  jardin,  une  plan- 
tation. Si  ^  itJipôsaig  kebôn 
lâda,  établir  une  plantation  de 

22* 


340 


'£L£ 


poivre.  JJul  AJ^  jSy  ^o 
^j-*\j  kebbti  pdkok  xergkeh  am- 
pat  râtU8j  une  plantation  de 
quatre  cents  pieds  de  girofliers. 
—  {jhc**jâlan  kebdn,  la  visite 
des  plantations. —  £&££*men- 
jalân-i  kebdn,  visiter  les  plan- 
tations.    Up*  JSp  Jol  ^O  ^jwJ I 

JÉjM  v>b  xJ^  Ob  m  £eftdit  &w 
deri-pada  kormâ  dân  dalïma 
dân  avggur,  le  jardin  était  rem- 
pli de  dattiers,  de  grenadiers  et 
de  vignes  (Sul.  lbr.  4). 

D'après  J.  Rigg,  ce  mot  aurait  été 
formé  du  S.  ^T  bû,  la  terre,  des  parti- 
cules, préfixe  kn  et  suffixe  an,  ka-bû- 
an,  et  par  contraction  kabon  ou  kebon, 
une  pièce  de  terre. 

[Jav.  et  Sund.  Kntjtzmtop  ke- 
bon,] 

/jCLi  kababàrgan,  v.  ijL 
bâbaig. 

xv  kebàm  =  Jto  ketàp. 

^Jlo  kebàl,  invulnérable.  ^IjLj 

^  è>D  A  o  supâya  gâgah  dân 
kebàl  y  afin  qu'ils  soient  coura- 
geux et  invulnérables.  —  le 
ilmu  kebàl  y  l'art  de  rendre  in- 
vulnérable (//.  Ab.  144). 
[Bat.  <??X0D«-»x%  hobol.) 


u-fi 


O  kébàs,  engourdissement,  in- 
sensibilité: raideur,  torpeur  des 
membres. 


3J* 

-*J  kebàs,  remué,  secoi 
tillé.  JxjI  —  kebàs  ikor, 
queue,  nom  d'un  oiseau. 

^j-JU  mergebàs,  frétil 
cher. 

^■mfi  inevgebàs  -  ic 
couer  q.  ch.  c>^  ^^i- 
kebàs-kan-na  bajû-nay  i 
son  ia/w  (JÏ7.). 

On   confond    quelque 
mot  avec   ^j-aS  kïbas, 
n'est  peut-être  qu'une  con 

^^Li  keniârmv ,  beau 
temps  sec  :  vider  en  pom 
en  puisant.  ^ jw  r**1*"  -* 
mûsùn  kemâraWy  dans  h 
sèche.  jJojuu  j^lp  a! 
dî-bri  alla  h  kamàraw  » 
Dieu  nous  accorde  un' 
beau  temps  (M.).  jj\S ** 

J*pL>-«j  ^j-jIÎ  ^èj  rfgfr, 
m  kemâraw  derganpân 
sârgaty  arrive  la  saison  sèc 
une  chaleur  excessive  ( 
36). 

;jw^  ber-kemâraw , 
qui  est  mis  à  sec.  ^jjj} 
ber-kemlraw  âyer  rua 
l'eau  de  la  cale  avait  él 

pée  ;  la  cale  était  à  sec  {Ha 

» 

£j\à  kemâruk,   gou 

glouton,  vorace. 


\j[$  kmnâJa,  pierre  précieuse. 

ii>.  —  Jcumâla  kikmat,  une 
pierre  précieuse  magique.  J^l  — 
Jcumâla  ïilar,  bézoard  venant 
d'un  serpent.  A-J  ê>b  jly  Oyt*» 

JU  c>b  ,jIjI  cA>  seperti  puâla 
dàn  nïlam  dân  vntan  dân  ku- 
mâla, comme  l'ablâtrc,  le  saphir, 
le  diamant  et  autres  pierres 
précieuses    (IL    140).    ^joLS^ 

J^v1  di-kenâ-kan-na  makdta 
deri-pada  permuta  kumâla 
yaig  âmat  ber-xahâya ,  il  por- 
tait une  couronne  de  pierres 
précieuses  extrêmement  bril- 
lantes (M.). 

Leyden  a  traduit  ce  mot  par 

serpent.  ^l£r"î  ^  ^  ^ 
halatp  kumâla  nâga  besàr 
garâryan,  c'est  peut-être  un 
serpent  ou  naga  (S.  Mal.  29): 
nù  t's  some  great  snake  or 
naga". 

j\$j>  ber-  Jcumâla ,  qui  est 
orné  de  pierres  précieuses.  £JÛ*« 
Jwy  Ï>J3  mefiandatg  pedhtg 
ber-kumâla,  il  portait  à  la  cein- 
ture une  épée  ornée  de  pierres 
.précieuses  {S.  But.  154). 


[Rw.  *ai&i<nA\  kumala,  une 
pierre  très  -  précieuse.  Bat. 
j  i^ir  kumala,  le  bézoard 
venant  d'un  serpent.] 

/Ju*  kemàley,  lâche,  mou, 
souple,  tendre.  Ju  *i  cr«J^ 
l>é^*^  ^y  bâtarg-na  lemhh 
kemâley  bïlah-ria  lambmg-lam- 
bûrg-an,  son  tronc  est  tendre  et 
souple  et  ses  fruits  se  balancent 
{KL). 

<0  Jcemàh,  urine,  uriner,  j^^ 

A^  y  U*.  ji  yavg  ka-lliar  pada 
jâlan  kemhh,    qui  sort  par  la 
voie,   par  laquelle  sort  l'urine 
(M.  R.  18). 

Ce  mot  que  Ton  ne  retrouve  dans 
aucune  des  autres  langues  de  l'archi- 
pel indien,  vient  peut-être  de  TAr. 
*♦>  obscur,  caché. 

^u        toamëia    (Port,    camisa), 

^"chemise,      ^y  ê>y  \à\sr  JU 

maka  kamejâ-ria  pûn  trus,  et 

sa  chemise  même  fut  percée  (H. 

Ab.  230). 

[Jav.etSuud.  *>m^,%o  kaméja. 
Day.  kaméja.] 

<J/\J*  kamînan,  v.  ylSkamin  - 
iïan. 


Pyn.  pense  que  ce  mot  pourrait  S  ^ 

bien  tenir  du   S.  cfrÏHH    hfhnala,       v>V  kunwyan,  v.  {y^Skamïn- 
doux; beau;  eau.  i         nan. 


342 


^Sj^ 


i£*>j£ 


{£}$+>  kenitrl,  nom  d'un  grand 
arbre  qui  produit  une  noix,  dont 
on  extrait  une  huile  (qleurîtes 
moluccana),  —  ày  bûahkemïrtj 
ou  ^jtj  by  bïïah  kràs,  la  noix 
du  kemirî. 

On  trouve  aussi  £w  kemlltig. 


^^^^** 


[Jav. 
«Y 


*7#£4<»\    kemiri.     Bat. 
hambiri     et 
gambirî.] 


AL^  kemilirg,  v.  J^Skenûrï. 

jjj  keniûkus,  cubèbe, 
poivre  à  queue. 

[Jav.  wiGîMi<Mf\  kumukus  du 
rad.  KnxnMjs  kukns.] 

<£jyà  kamûdi,  timon,  gouver- 
nail. —  i£f  memegh-ig  kamûdi, 
prendre  le  gouvernail,  se  mettre 
au  timon  pour  gouverner. 

Prov.  ^\  ^ù  jùjïàfà  pû- 
tah  kamûdi  dergan  âbam  -  na, 
le  gouvernail  cassé  avec  son 
support.  .Le  sens  est:  toute 
espérance  perdue. 

Jijiy  ber-kfimûdt,  être  au 
timon,  tenir  le  gouvernail,  gou- 
verner. &jSy  stf9^)  ^y ^ 

ada  -pûv  karjâ  -  an  -  na  ber- 
kamûdi,  leur  devoir  est  de  tenir 
le  gouvernail  (Cod.  Mal.  41f>). 


^-j  J-i  kamudl  -  ^ 
ensuite,  derrière,  dei 
y an/  kawudi-an,  qui 
qui  est  le  dernier.  - 
JX»1  kamudï-an  der 
ensuite  de  cela. 
s$j\  j\>  ù  J^t^S  di 
hûlu  kamudi-an  di-l 
na,  il  prit  d'abord 
ensuite  le  prix  (M.) 
^^-jJl^  ^jS  jlj  nabï 
tiâda  nabï  kamûdi - 
prophète  de  Dieu  qui 
de    successeur.     On 

mudi-an ,  les  jours  à 
temps  futurs. 

^j-jjXSy  ter-kamtt 
est  tout  à  fait  le  {ta 
J^Sy  ^y  ôb  J 
rahïl  dân  yûaufter-l 
mais  Rachel  et  Joe 
chaient)  tout  à  fait  1 
(/*.  33). 

^yJjXjU  metgdm* 
suivre  q.  q.,  différer  q. 
après.  yl^U^jl 

^jX^i-X^fc»  âtaw  ta  me 
imâm-na  âtaw  mer* 
kan,  soit  qu'il  précèc 
(qui  officie)  soit   qu1 

{M.). 

Ce  mot  vient  du  Jav. 
mais  ce  rTest  qu'après 


&f 


CJL^S 


343 


e  ha  qu'il  a  passé  dans  les 
Angues  de  l'archipel  Indien: 
al  ne  se  trouve  donc   qu'en    j 


ii\  mudî.  Sund.  Mif,iw\ 


H 

V.  Bat.  ??*&«<,o  hamu- 
£.  *>wX  kamudi.] 

imïinhy  (du  rad.  «iy 
,  jaune),  nom  d'un  arbre, 
irait  un  très  -  dur  et  très- 
ois  jaune ,  propre  à  faire 
ubles;  il  donne  aussi  de 
ies  fleurs  blanches  (mur- 

>xotica)*    faj$  py  T^j*. 
ntirg    bïïiga    kamïïnùy, 
;  des  fleurs  de  kamûnirg  ; 
e   les    oreilles.     j;\  ^lï  I 

&f  Ù*J  *&*  J*S.  ! 
£*>  là  lu  ta  ber-henti  dl-  j 
pôhon  kamûviry  teddh-  | 
lerti  pâyurg ,  ils  s'ar 
t  alors  au  pied  d'un  Ica-  ! 
,  dont  l'ombrage  ressem- 
ceiui  d'un  parasol  (3/.).  j 

et    Sund.    mitjms    ka- 
.M&k.K'^'vkamuniiy. 

m 

•amuninj.   Tag.  t£<WT>  i 

m.] 

i 

i 

Jmïili  (de  Jjkûli),  se 
•,  s'appliquer. 

imkumâ  (S.  <=Jiv4o^H 

wmï),  safran  (crocus  sati- 


vus).  c5j^J  ôta  iSS  kumkumâ 
dan  kasttiri,  du  safran  et  du 
musc.  j\  J-JL  riita  âjjj.*  ^1 

menûruh  dâyary -  dâyavg  merg- 
ambîl  âyer  mâwar  dân  kum- 
kumâ dân  narwastu,  il  ordonna 
aux  femmes  de  service  de  prendre 
de  l'eau  de  rose,  du  safran  et  du 
nard  (IL  16G).  ^b  ù\  £  J>\C 
Uxi  makân-an  yawg  adadàlam- 
na  kumkumâ,  des  mets  accom- 
modés au  safran.  J|  w*«o  ùj% 
UX(5  ôjj  warna  knsumba  âtaw 
warna  kumkumâ,  couleur  vio- 
lette ou  de  safran.  è>j^  j£p  ^y\f 
jpy  U>wi  kâtn  deri-pada  warna 
kumkumâ.  ûiyu,  étoffe  couleur 
de  pourpre  (AL). 

[Jav.  9mr/i!fi\  kamkuma.  Mak. 

j£*P  kemànj,  nom  d'un  fruit 
acide. 

-*+>  kemàtg,  nom  d'un  esprit 
qui  demeure  dans  les  mines  et 
les  protège  (Pij.). 


ij<à  kamiiuin,  v.  j^Sk 


nan. 


amm- 


•jji^Xi  kamuiFmn ,  v.  ^^ 


kamudi. 


344 


M 


£.mS 


ka/innnocak  —  J^9 

punxak,  le  sommet  de  q.  eh. 
%Z&y  —  kamunxak  bit  kit ,  le 
sommet  d'une  montagne,  ^i  — 
kamunxak  pôhon,  la  cime  d'un 
arbre.  ikk —  kamunxak  pâyurg, 
la  pointe,  le  sommet  d'un  parasol. 
Jol  J3U  jfJ  ùf  JJL.1  am- 
pat  pûloh  kamunxak  mâligey 
itu ,  le  palais  avait  quarante 
combles  pointus  (M.). 


c&Si 


•J  ui    kemanâkan,    neveu, 
fils    de  la   sœur:    vassal    (if.). 

Obi  o)li  ^/U^Ji'l  di-brï-lah 
vakTib  tâhu  âkan  rahll  bahwa 
awoAr  kemanâkan  bapâ-na  adà- 
fia7  Jacob  fit  connaître  à  Rachel 
qu'il  était  le  neveu  de  son  père 
(/*.  45).  ^TU^ Ali  J.1  O^f.1 
antah-pnn  ânak  antah  kema- 
nâkan-ria  7  peut-être  son  fils,  i 
peut-être  son  neveu.  j;\  àljjy 
^^o  \l£  £\  ^£>s  tlirun  -  lah  ïa  l 
deiaan  ânak  kemanâkan  -  na , 
il  vint,  de  l'intérieur  du  pays, 
avec  ses  vassaux  (3/.). 

[Jav.    et    Sund.    amnMtMam*na\ 

kaponakan.  Day.  aken.  Tag. 
£*o6-5tC  pamaiykin.  Bisaya 
K*3lY^£Z?  pagvmankon.] 


benjoin  (styrax  benzotn).  jw 

minfîan  dân  rôtan  di-jûnl-na 
âtaw  di-tûkar-na,  du  benjoin  et 
du  rotin  qu'ils  vendent,  ou  avec 
lesquels  ils  font  des  échanges 
(//.  Ah.  255).  Les  Malais  con- 
naissent plusieurs  sortes  de  ben- 
join qu'ils  nomment:  tij  - 
kaminnan  pûtih,  benjoin  blanc; 
as**  —  kaminnanhitam,  benjoin 
noir.  àjK*  —  kaminnan  mêrah, 
benjoin  rouge  ;  et  i^^P  —  kamin- 
nan arab,  benjoin  arabe. 

On  trouve  aussi  :  ,y*$  ka- 
minan,  ^t-S  kumeyan  et  j*i 
kaminan* 


o 


_  kaminnmi,k4iminmi, 
gomme   de   benjoin,    résine    de 


[Jav.  irÀêqjÊMjy  meiian,  Sund. 
ri*ojMj\  minan.  Bat.  jjmi  ^q\ 
<—gK\  haminjon.  Mak.  ss*j& 
kamanavg  et  k*~1s2z>  kamiitonj-] 

sJjtAlJ}      kamandikey    et 

j^jJJ*    manâikey,  nom 

d'une  sorte  de  melon  (cucwbàa 
citmllus).  £i*~*  CjX*  J* 
\$j~ô  kumâla  sepertimand&ej 
besàr-na,  des  pierres  précieuse* 
de  la  grosseur  d'un  melon  (& 
Bid.   94).     v^-j  J^jû.  O/-» 

*~~V  vl>^  ^*"*  *epert*  mandikef 
besàr-na  mâtajin  ïtu,  les  yen* 
de  ce  démon  étaient  gros  comme 
des  melons  (if.). 


j<x£ 


haman- 


kemandu,    talisman, 
magique  (O .). 

emandur  (Eur.),  com- 
r,  gouverneur. 

camandalàm  (Sansc. 

C*|  Jcamandalu) ,   pot-à- 
joîte  où  Ton  met  tout  ce 
nécessaire  pour  écrire. 
L  354). 

9m&i<rm<nA\  Jcamandalu. 

Où    o  '  '       ' 

me  eau  vivifiante.] 

rnàp,  nom  d'un  arbre 
mit  un  bois  bon  pour  la 
te  (KL). 

npa,  ce  avec  quoi  on 
on  pressure,  on  imprime  : 
het.  iJiSxSj  jxJu^  ù 
H^l  di  -  xap  -  Jean 
i  Jcempa  itu  ha  -  pada 
le  prince  imprima  ce  ca- 
du  papier  (S.  Mal.  38.) 
>  kempâ~an,  une  presse, 
soir. 

•  9fêmiea~*\  Jcompa,  roue 
ire  tourner  un  moulin. 
katnpa,  une  presse.] 

mipâni  =  ^jlS  Jcom- 


ypah9  teint;  teinture. 


& 


345 


AjLi^i  ber-kampaJi,  qui  est 
teint,  qui  est  peint.  —  «j  ^lf 
Jcâin  yarg  ber  -  Icampah  ,  des 
étoffes  teintes.  è>j^  àlSy  J^*** 
*-**£  xaxggey  ber  -  Icampah 
warna  kasumba,  de  longs  ongles 
teints  en  cramoisi  (M.). 

às&  kmnpuh,  lié,  attaché  (O.)  ; 
habit  de  cérémonie  (A)'.). 

[Jav.  Knv)^i*\  kampuhy  habit 
de  cérémonie.] 

àîL^  ketwpih,  qui  a  un  nez  aplati 
(O.  Batav.). 

Ùjl^  kempuh,  boîte  à  ouvrage 
dont  se  servent  les  femmes. 


J^ 


kumpey,  nom  d'une  plante 
dont  la  moelle  sert  à  faire  des 
mèches  de  lampe. 

/JLa+^  kampilan,  un  sabre, 
comme  le  Jcelëwarg ,  mais  plus 
pesant. 

%A+j  kùwpii,  artisan,  ouvrier, 
artiste. 

On  trouve  aussi  yS  kïpu. 


#* 


karwpitry,  réuni,  rassem- 
blé; enclos,  endroit  renfermé; 
assemblage  de  bâtiments,  quar- 
tier d'une  ville,  faubourg,  bour- 
gade, village.   ^SS  jê->  à*jj 


& 


rûmah  detgau  kampurg-nn,  une 
maison  avec  hou  endos.  ,y*f.  ■— 
kampmg  Jcïna,   le  quartier  clti- 
UOÏS. y 2-  —  kampuig  ina/âyii,    i 
le  quartier  malais.  ,_i5-j  ,j-*V* 
*-jj<j\jp*$me-rampaaâa-ge- 
nhp  Kampmg  d&u  ramait,  piller 
tous  les  villages  et  toutes  les  ha-  j 
bitations.  £*&*  hj^  ôraig  sa-  I 
kampmg,  personne  d'un  même 
village,   d'un  même  hampuvg: 
voisin,  ^yijui-"  J^  aegnla  aa- 
kitmpnvg •  îia ,  tous  ses  voisins. 

iii^  ber-kampuig,  qui  se 
rassemblent,  se  rassemblant  ;  se 
réunir.  &**$j  Ajjj£*  segala 
ôraig  ber-kampitiij-liifi,  tout  le 
monde  se  rassembla. 
■  jjuju  metgaviping ,  rassem- 
bler, réunir. 

iiiy"  ter-kampv ig ,  qui  est 
rassemblé,  que  l'on  a  réuni.  *U-» 
iiAiJfy  sa-telhh  ter-lcampuiy- 
tah,  lorsqu'ils  furent  tous  ras- 
semblés (H.  1 40). 

^jXjuUA»  nwrgampuig  -  kan, 
faire    rassembler,    faire  réunir. 

3\jZj\jïi&fè\*b>P  «■■ 

grith-lnh  atgkaw  kamj>mg-kan 
bâta  tantarâ-leu ,  faites  rassem- 
bler promptement  mes  armées 
{R.  89).  *J-  jp  il>J  £  ii 
$J>*$  CS  lâda  yaig  di-dâlam 
nagri  sudak  kïta  kampurg-kan, 


nnns   avons    rassemblé   tout  le 
poivre  dn  pays  (M.). 

J.liiv.  (ji^nJtn  Xwwpoit/.Snud, 
unj'  kampurg.  Bat.  K*n^ 
tampuig.  Mnk.  <->Jt  kampoig. 
Day.  iampotg.  Tag.  tRt->  *'""* 

**i  kempatg,?. ^j-iS l-empi* 

w-JLi  kamptt,  une  sorte  de  ruine, 
et  aussi  un  tissu  dont  on  fait  des 

sacs. 

[Jav.  et  Sund.  iuh,,'™^  /un- 


J^ii  kempit  =  SJ&kepit. 

iÇJUl  kmiipanï,  la  compilai* 
desIndes.|_jjL^jûi^  iv  «j  Jlil 
kapâla  ynig  memegjtiig  patttt- 
ttih  kompatû,  qui  exeroe  l'auto- 
rité au  nom  de  la  compagnie- 

j/tijp  duduk  datant  bùcara  hum  ' 
panï  irggris,  qui  siègent  dam  l  * 
conseil  de  la  compagnie  anglais  * 
{M.).  jJj  ,.$•**  kompatû  toolu*  " 
.  da,  la  compagnie  hollandaise  de* 
Indes.  —  Sjjl  Ôraij?  kompanï- 
un  homme  employé  par  la  oen— 
pagnio. 

[Sund.  m»*»- 


CjjS 


^jiS 


loin   d'une 
le   grosse   ohanve  -  souris 


wnptl,  nom  d'un  petit 
matière  tressée  pour  le 
etc.  Jjw  j\-  £*J*  ba- 
ttu kampt'l,  un  petit  anc 

i.  utriri-iriAf:  kamptï,  un 
it.    ■*9+k\ — ^-ox  ham- 


mpalf  ferme,  solidifié: 
mr,  fin  (des  métaux)  (A7.).  i 
rouve  aussi  J*r   ^iptil. 
d.  kimjm^  kimpel.  Bat.   i 
\— ^~\  himpal.} 

impal,  v.  JiS gutn-  \ 


impil,  le  long,  à  côté  : 

mpid,  rassemblé,  réuni, 
isiné,  être  rassemblé. 
f   ber-kumpul,  se  ras- 
•,  se  réunir;  qui  est  ras-  : 
^iSjt  »Ju.  JjI  Is-j  ra- 
sudah  ber-kumpttl,    le 
l'était  rassemblé  (7/.  136). 
Hjt  ber-kuntpul-laîi  kû- 
înissez-vous  (7î.  82). 
u    mergumpul ,    réunir, 


JjL^ï  ter-kumpul,  qni  est 
réuni,  que  l'on  a  rassemblé, 
^jjtjijï  yS  4>  OlJ  <&ïk  y<fff  tïâ- 
da  ter-kumpul,  et  ce  que  l'on 
n'aura  pas  rassemblé  (B.  98). 
wB  *i"j  Jîi/"  »-X-  Jjl;  Pjjl 
ararg  banale  trudak  ter-humput 
dï-teiyah  pâdaig ,  une  foule  de 
monde  était  rassemblée  sur  la 
plaee  (A/.). 

^y-U»**  menjumpul  -  kan, 
faire  réunir,  faire  rassembler. 

^XiSj ler-kt< ■ntjinl-krm.ipie 
l'onafait rassembler.  ^fiM$J  ij 
£>Ui  belhm  ter-kunq'id-knn  bi- 
nâtaru,  on  avait  pas  encore  fait 
rassembler  listroupeaux  (B.  44). 

,yy&  fcumpûl-an,  réunion; 
ce  qui  est  rassemblé. 

^yyu»-»  pe  -  kumpûl  -  an, 
rassemblement  agglomération, 
amas.^1  JyUÛ  JE  ^Wka- 
âtaêsegahi  pp-]>-umi>H/-anâyer, 
sur  tous  ces  amas  d'eau  (B.  95). 

[Jav.  et  Snnd.  «nia -j«*/>  itum- 
^W.  Mak.  -v-J--«  kapuluig. 
Day,  kunpul.] 


o^' 


kempas,  nom  d'nn  arbre 
qui  fournit  un  très-dur  et  très- 
bon  bois  de  charpente  {KL). 

j-W  kentpls ,  diminué,  rac- 
courci, affaibli;  affaissé,  aplati. 
{j-*S  tff  £j>  oflj*  f»ûlut  -  fia 


348 


^jiS 


JS 


kriig  prht-nakempù,  sa  bouche 
était  sèche  (de  soif)  et  son  ventre 
aplati    (de    faim)    (A7.).     £*$ 
ij-aS  kempavg  kenipis,  gonfler 
et  aplatir. 

[Sund.     Kïtrjï/t^iiJi^     kempés, 
aplati,  comme  une  enflure  passée.] 


uT*^  i 


kenipus,  stérile,  sans  en- 
fants (O.  Batar.). 

t^*+)  kumba,  ornement  fait  avec 
les  feuilles  du  cocotier  :  la  partie 
ornée,  le  front.  *~+$ ^  ^^ 
p*lj  fe*o  dï  -  panait  -  na  kena 
kumba  gâjah  raja ,  il  décocha 
une  flèche  et  atteignit  le  front  de 
l'éléphant  du  roi  (&  Mal.  17). 

C*j\+à  kambâyat,  une  sorte 
d'étoffe  (du  nom  d'une  ville  de 
l'Inde  où  elle  se  fabrique).  ^»lT 
—  kâin  kambâyat,  étoffe  venant 
de  Kambâyat. 

^iy  kanibàyat,  vermillon. 

o>.  *L*.  Jif  jl^obOÛ 

woLi  luka-lukâ-na  kalhk  ge- 
mïrlàp  -  an  xahayâ  -  fia  seperti 
kambâyat,  ses  blessures  seront 
aussi  éclatantes  que  le  vermillon 
(H.  D.  104). 

J  L#J  kumbâra  (S.  ?F3^  am- 
bara,   air),   errant,   vagabond. 


^jJb  *\  £ \  £s>\  J^  Jbjv 

*y  kumbâra  dan  sesht  arghe^^h 
âkan  ada  di-âtas  btimt,  tu  aer-  -sw 
errant  et  vagabond  sur  la  ter  ire 
(/i.  6). 

jU«4  mergumbâra,  rôdeur, 
voyager,  errer,  émigrer.  *1{^ 
jU«4  w*i  »wr  J  -  la  A  klta  mett/- 
umbâra,  allons,  voyageons, 
courons  le  pays  (M.).  —  Çjj\ 
ôraiy  mergumbâra ,  un  voyageur, 
un  émigrant. 

[Jav.   imF*m\   anibara.   l'air, 
l'atmosphère.] 

lJL«j  komàëla  =  JlJT gom- 

bâla, 

^JLJS  k&mbàli,  en  arrière,  <*n 
retour;  de  nouveau,  une  seconde 
fois;  retourné.  J^S<Sj*t  mem- 
bri  kombâli,  rendre,  restitue*"-" 
^Jw  d£J>  pergï-lah  komh&l*'> 
retournez  -  vous  -  en.    ,j\  à!J.«S 

kombalï-lah  iay  il  revient,    «^' 

mâsirg-mâmrg  ber-mûhun  kof**  " 
bâlika-rùmah-na,  chacun  d'en  ^ 
prit  congé  pour  retourner  che& 
soi  (if.  38).   j;^  ^1  JS&~ 
moka  kombâli  la  ber-ânak  t& 
elle  enfanta  de  nouveau  (B.  5). 

^vC  kombalï-lah  kâmu  beB- 


lah  bagi  kâmi  sa-dtkit  ma kâ ri- 
cin, retournez -y  pour  nous  ache- 
ter un  peu  de  nourriture  (B.  71). 

JpyM+mergombâli]  retourner. 

^VmL  »*♦  meigombati  -  kan, 
faire  retourner,  restituer,  repor- 
ter. ^m^^fJ^\J^JX 
«JO  tetâpi  kombah  -  kan  istrï- 
mu  ka-pada  maAarïSi  kâla7 
mais  reconduisez  votre  épouse  à 
Mahari8hi  Kala  (son  père)  (R. 

39).  jÙUi.  ^U  jIj  ^i  Jsl 

*~*+*  Jy*-»l  jikalaw  ïa  tiada 
màu  mergombaU-kan  islri  ham- 
bay  s'il  ne  veut  pas  me  rendre 
mon     épouse     (H.     146).     àUI 

AÎvJ  jJS  /r&aA  men-jadt-kan  sa- 
kalï-an  mânusïa  deri-pada  ta- 
naA  cferc  Zâ^t*  kombalt-kan  sa- 
kali-an  mânusïa  ïtu  ka-pada 
tânaA,  Dieu  a  fait  tout  le  genre 
humain  en  le  tirant  de  la  terre, 
et  il  le  fera  retourner  en  terre 
(M.  IL  25). 

^JLv   kombalï-an,   retour. 

jlL$Ob  c|aT^  Ù'Ij-Xo  kanda- 
râ-an  pergïriia  dàn  kombali- 
<in,  une  voiture-pour  l'aller  et  le 
retour  (M.). 

Ce   mot   paraît  être   composé   du 
préfixe  .1)  ia  auquel  pour  l'euphonie 


on  a  joint  la  lettre  »  m,  et  du  radical 

Ju  bàli  qui  se  retrouve  dans  presque 

toutes  les  langues  de  la  même  famille. 

[Jav.  <wrni\  wali.  Bat.  »*—o 
boit.  Mak.  jz~ïo,  balù  Day.  bail, 
compensation  payée  pour  un 
meurtre.  Tag.  CD  <f  bah)  se  tor- 
dre le  pied  par  accident.  Bis.  O  j 
bah)  faire  une  chose  à  rebours.] 


iS?1 


kambi,  nom  que  Ton  donne 
à  certains  chevrons  plus  épais 
que  les  berôti. 

iÇ^  kumbi,  résidu  (Or.). 
iSjfcà  kambïri,  v.  ^yS  ka- 

bïri. 

/  4t^  kembili,  nom  d'un  tuber- 
cule  bon  à  manger.    Jjy    — 
kembili  tôrak,  AIT  —   kembili 
kelîrg,  deux  sortes  du  même. 

[Jav.    oW/i*m\   gembili.    Bat. 
r»o  hombili  Day. 


*yyàkernbekan,  petit  baquet, 
cuvette  qui  sert  à  se  laver  les 
mains  avant  dîner. 

TTyS  kembôja  (S.   cni^si 

kâmbâja,  une  espèce  de  mimosa), 
nom  d'un  arbre  {p/umiera  acuti- 
folia))  la  fleur  en  est  blanche  et 


350 


*f 


odoriférante;  on  le  plante  ordi 
nairement  sur  Les  tombeaux. 
[Sund.  <Knfi*/ittK\  kamboja,) 


rco 


JU+^  kembok,  écuelle  en  cuivre 
dont  se  servent  les  Malais  pour 
s'humecter  et  se  laver  les  doigts 
en  mangeant.  p*.u  —  kenthok 
kâxa,  la  même  en  verre,  comme 
s'en  servent  les  Européens  (7v7.). 


*s 


«*J  Jtambaig,  ce  qui  est  sur 

l'eau,  ce  qui  flotte.  —  Jl*  bâley 
kamlnmj ,  un  pavillon  sur  l'eau, 
une  salle  de  bain  au-dessus  de 
l'eau. 

[Jav.  et  Sund.  *7I«^  kamb'aiy.\ 

4i*à  kanibtoy ,  une  chèvre.  — 

£/j*  kambiiy  hïïtmi ,  chèvre 
sauvage.  J>j*?j  —  kambùy  bîri- 
hirî,  brebis.  £u*£  J~»l  à1*j^-j 
v^Ûj  sJirvh-lah  andril  kambiirj 
betïna.  il  ordonna  de  prendre 
une  chèvre  (H.  71).   y\  sJ\jk* 

£jj\  àL**i  iJjf.S,  A-Xùl>  be~ 
brâpa  lembu  dan  kambùy  biri- 
biri  di-aambt'lih  ôrary ,  on  tua 
quantité  de  bœufs  et  de  brebis 
(IL  14). 

[Jav.  Miiïis  kambiry.  Bat. 
W€\c*ôhambùy.  Mak.ctBug. 
\js\jz  b'fntbj.] 

4i*à  kembaiy,  étendu,  déployé, 
ouvert,    épanoui,   fleuri,    fleur. 


¥ 


—  JU~oj  rambut  kembaty,  c 
veux    épais.     £  .»y.»>  êy    bw 

sa-kembaiy,  une  fleur.  £ 
£y  yl    Slî->  «-J-X-*    sa-bâp^ 
kemhary  sedhp   di-pâkey  tûLyu 
bTucavg,  comme  une  fleur  don/ 
on  se  pare  aussi  longtemps  quelle 
plaît  aux  sens,  et  qu'on  jette  dés 

qu'elle  est  fanée.  wv»*Aj  JaUJ 

^  .        »j      * 

S$y  Cj>jJuj  ^j)L»j  kembaiy-lah 
tûbuh  hamba  rasa- fia  seperti 
bûkit,  il  semblait  que  ma  taille 
atteignait  la  hauteur  d'une  col- 
line (SI.).  £y  ^S^Jd^ 
&£*  bagùttâna  garâry-an  km- 
baig  bïïrya  hatl-na,  comme  la 
fleur  de  son  cœur  (le  cœur  d'une 
mère)  s'épanouirait  (comme  elle 
serait  ravie)  ï  (}[.). 

i-w^i  ber-kembary,  s'ouvrir, 
s'étendre,  s'épanouir,  fleurir, 
éclore.  iy  àlSLS/  ber-kenibaig' 
lah  buiya,  la  fleur  s'épanouit- 
ouLi  —  ber-kembaig  sâyctp, 8e8 
ailes  se  déployèrent. 

:£-*♦**  metyeinbaty}  déployer, 
ouvrir,  étendre.  ^>i  —  meigew- 
baiy  lâyar,  déployer  les  voile» 

(M.). 

£-**J>  ter-kentbaiy,  qui  <** 
ouvert,  que  l'on  a  déployé.  &* 
*)y  JJL.1  £j13  è&Sj  mahi  ter- 
kembaty -lu  h  pâyuiy  ampat  p*' 


¥ 


J^ 


351 


luarante  parasols  étaient 
(R  123). 


meigembaig  -  kan, 
vrir,  faire  que  quelque 
déploie,  s'épanouisse.  ^\ 
\m++*+  ia  meiyembaig- 
yap-na,    il    étendit  ses 

.  98).  c>jii  c£~r**  ^ 
tembary-kan  bulù-na, 
sa  son  poil   (Kal.  dan 

7). 

iy  ber-kenibârg-an,  qui 
vert,  qui  s'est  épanoui. 

>s  J>\&  &  çy.  & 

*j*y  dân  bU?ga  yarg 
\bârg-an  pïïn  ber-bati- 
lâlu  kârum  baû-na,  et 
5  qui  s'étaient  épanouies, 
ient  une  odeur  très- 
i  (if.  V.). 

et  Sund.  *7>*4\  kembani* 


kt.  «c«ck%c5  mombary, 
entrelacées  en  forme  de 
k  *wc  kambaig,  gonflé. 
mbary,  fleur.  Tag.  t£CD 
7,  ouvrir,  déployer.] 

nbwtg,   gonflé,    bouffi, 

ûé»  —  {y*\  ^tt/'  ^w- 
om  d'un  poisson  délicat, 
lantà  notre  hareng  (AV.). 
kembuig  kempùt,  gon- 
platir. 


4k*à  kornbovg,  gros  (des  choses 
en  grains,  comme  du  sable,  du 
sel,  etc.). 

4t*+>  knmbarg,  espèce  de  gros- 
ses abeilles,  frelon,  bourdon; 
une  sorte  de  scarabée.  fay)f 
A-*^  "^  Jls?J>  kâyu  yaig  ter- 
gïrîk  Tdeh  kumbaig,  du  bois 
percé  par  les  abeilles  perce-bois 
(M.).  £y  J^  JX*^1  £  çS 
kumbary  yavg  llyar  kendak 
metierèy  bû?ga,  des  frelons  qui 
veulent  recueillir  le  miel  sur  les 
fleurs  (//.  Ab.  75).  *&>*y  fcS 
kumbaig  ber-deryuiy-lah ,  les 
abeilles  bourdonnaient  (J/.). 
ji— i  OyL»  dkjj  yfz*  hïjaw 
warnâ  -  na  seperti  JcumbaTg, 
vert  comme  un  scarabée  (3/.). 
— yj*  harïmatc  kumbary  y  léo- 
pard. 

Ènig.  J&y  fcS^j  j**t 

àcJS  &ày  ber-dergmg  bûkan- 
na  kumbary  ber-bulâley  bûkan- 
na  gâjah,  il  bourdonne  et  n'est 
pas  un  frelon,  il  a  une  trompe 
et  n'est  pas  un  éléphant.  ï*\» 
nâmuky  un  moustique. 


[Jav.  xn**\  kumbarg.] 


ù*£> 


kenibarti,  une  pièce  d'étoffe 
dont  les  femmes  se  servent  pour 
se  couvrir  les  seins. 


352 


j£ 


£/£/t  ber-kemban,  ayant  une 
pièce  d'étoffe,  qui  a  les  seins 
couverts  d'un  kemban. 


Ci  O 


[Jav.  <w»cft«?j\  kemben.] 


j£ 


K&  kambar,  des  jumeaux,  une 
paire,  un  couple.  ^O  SilCl  Jfîl 
^J*  lta  wUj»I  dnak  laki-  lâki 
kambar  itu  dâlum  pHit-îia, 
elle  se  trouva  enceinte  de  deux 
jumeaux (B.  37).  jA  jïy  àjS 

kambar-kah  bîtdak  ini  maka 
ka-dud-na  sa-rupa  dân  sâma 
beshr-îia,  ces  deux  garçons 
sont-ils  jumeaux?  ils  ont  tant  de 
ressemblance  dans  les  traits  et 
la  taiUe  (M.). 

j*£j>  ber-knmbar,  qui  sont 
par  paires,  ajustés  deux  à  deux. 
^j  £js£r^  *y  j->  dû  a  btiah 
xtnxtn  ber-kambar,  deux  an- 
neaux ajustés  ensemble  (iV. 
Phil.  90). 

jjljLjL»  mergambâr-i\  accou- 
pler, mettre  à  deux,  apparier. 
JJjLi  \y\y  g  yarg  ber  -  dnak 
kambâr-t)  qui  produit  des  ju- 
meaux. 

[Jav.  et  Sund.  */>**>  kembar. 


Bat.  ?9«cx%CD£$%  hombar. 
Mak.  KrJZ-zz  kambara.  Tag. 
t£0  kamhal.] 


J 


tju^  ketnbal,  un  panier  à  met*"1 
le  bétel. 

.c-%  /tomba'-] 


[Bat. 


XV 


J^Skimbtil,  tillac.  j/l\.>-> 

j^j^i  JÛx»  dî-dâlam  ktmbul 
baginda  ber~diri,  le  prince  »* 
tenait  sur  le  tillac  (S«/.  JLft.  24)- 

,^-v  kîmbûl-an  =  Jf^ 
kîmbuL 

,X£  kembelï,  haire,  sac,  étoffe 
grossière  faite  de  poil.  ^P^yx». 

j)Jo  «Ju^L»  JJIjS  jtkalaw  de- 
vgan  kembelï  itu  ku-tîitup  Jea~ 
palâ-ku  tiada  ku-dâpat  menû- 
tup  kaJd-ku,  si  avec  ce  morecan 
d'étoffe  grossière  je  me  couvre 
la  tête,  il  n.e  peut  arriver 
à  me  couvrir  les  pieds  (M.  £- 
55). 

+$  ken\àm,  marmotté. 

fM+  mergemhm,  marmotter, 
mâchonner,  parler  comme  q-  fl* 
qui  a  une  chique  de  tabac  à*& 
la  bouche  (KL). 

J>    kemèr    (Pers.),    ceintn^ 

écharpe.  jS  {/>*  f*^*  *^ 
ikat-lah  ptryganj-mu  deHfan 
kemïrj   ceignez-vous  les  rein** 


J 


$ 


353 


\èr  yarg  ber  -  tâtah  -  kan 
ta,  porter  une  ceinture  ornée 
ûerrerics  (M.). 

emùr,  action  de  rincer  la 
>he. 

>y  ber-kemùr,  qui  se  rince 
rache,  se  rincer  la  bouche, 
gargariser,  r^j  ,j\  J-JI 
Mla  ïa  bei'-kemhr-lcemùr, 
itfil  se  gargarisait  (S.  Mal. 

m 

n  trouve  aussi^y  kûmur. 
av.  9oi*a\  kemu.} 

emid,  enfumé.  (Prob.  dans 
os  de  boucané,  et  répondrait 
av.    Kn&HtiAji^    kamal,    œuf 

) 

emîll,  couverture. 
*v.  <k7jm*l«j\  kemul.] 

kemelùt,  soupirer,  sanglo- 
souffle  d'un  mourant  (À7.). 

•ob.  de  a1>  kelùh,  soupir, 
qu  verbe  neutre  comme  en 
par  l'interposition  de  m. 

kemàs,  mis  en  paquet, 
tré;  être  préparé  pour  une 
(lition,  pour  un  voyage. 

■J^j  ber-kemàs,  qui  se  pré- 
qui  se  tient  prêt.    àL-Sy 

4?  *>  y  S*  J&j 


ber-kenihs-lah  bararg-kâlî  lâgt 
dûa  hâri  bûleh  ber-lâyar,  te- 
nez-vous prêt,  parce  que  peut- 
être  dans  deux  jours  vous 
mettrez  à  la  voile  {H.  Ab.  96). 

^-■♦w  mergemas-kan,  mettre 
q.  eh.  en  paquet,  empaqueter 
q.  ch.  pour  une  expédition. 
yj&+  ^XS  JXl*  £  X  ^~$  kemàs- 
kemhs-kan  segala  Jcùâb  malô- 
yu,  mettez  en  paquets  les  livres 
malais  (H.  Ab.  263). 

^j**-^  ber-Jcemhs-kan ,  qui 
met  des  choses  en  paquet,  qui 
les  prépare  pour  une  expédition. 

lïhat  ôraïxj  ber-/cemh$-keinhs- 
han  bâraTg-bârartj)  il  regardait 
les  gens  qui  préparaient  les 
effets  {IL  Ab.  117). 

[Bat.  t^xcdz-v  hobas.} 


\à^r   klniha    ou    ^j\sr   kmikâb 

(Pers.),  du  damas,  r/s*.  —  Icim- 
kâ  xhia,  étoffe  de  soie,  damas 
de"  Chine,  ^j**)/  £[  \*&  kîmkâ 
yaïTj  ber-amas,  du  damas  relevé 
d'or. 

ïy  kerâf  singe  (principalement 
les  cercopithèques),  singes  à 
longue  queue.  #  L*jL  ^y^ 
&  \j>  y  \  aiylcaw  ïni 'mânusia-kafi 

•  âtaw  kerâ-Jcah ,  es -tu  homme 
ou    singe?   (1t.    12).     aSjI  j^j> 


o 


•23 


354 


J 


1$ 


^wjUùi^  di-brï  Tdeh  dëwâta 
yarg  ka  -  imitï  -  an  -  w?/  ïtu  di- 
dâlam  târgan  kerà  dân  mâ- 
misia ,  que  les  dieux  te  fassent 
périr  par  la  main  des  singes  et 
des  hommes  {11.  12).    JjjIj  ^tèj 

deri-pada  kerâ  ymy  lâin,  sa 
forme  surpassait  celle  des  autres 
singes  (M.). 

Prov.  \fjèk  jiT^L  jjf 
mem-brï  bârarg  ka-pada  târgan 
kerâ7  mettre  des  effets  dans  les 
mains  des  singes.  Le  sens  est: 
mettre  du  bien  entre  les  mains 
de  quelqu'un  qui  le  dilapidera. 

[Bat.  >?&£7?\  hérék ,  simia 
crût  a  ta.] 


s 


kùr,  ce  que  Ton  jette  pour 
faire  venir  les  animaux,  p.  ex.  les 
poules;  mot  qui  sert  à  appeler, 
p.  ex.  JUpU^u  J>  kvr  sumâtyat, 
reviens,  ô  esprit  (qui  a  quitté  le 
corps). 

Pij.  et  KL  écrivent  jy  kûr. 

[•Jav.  *bWi\  kvr-kur.  Bat. 
ws^xwx  hurho.  Mak.  ">*p 
kurn.    Tag.    \^T^  korok.   Bis. 

&¥&¥  bo'o-kolo.] 

3^Jr  kermvak,  sorte    d'écu- 
reuil volant  {galeopùhecus). 
[Jav.  rj  mi  ii %np  gowak.] 


pl)]y  kerâwatg,  ouvrage- 
ornement  tressé,  comme  son 
nattes;  tricoté.  <P  ^j  J& 
9-yy  di-anugrâh-i  krts  ga 
kerâtearg ,  il  fit  présent  <3 
criss  dont  la  garde  était  on 
d'ouvrages  tressés  {S.  Mal.  1  ô 

9-jyy  ber-kerâicarg,  qui 
tressé,  qui  est  tricoté. 

Ce  mot  est  le  Sund.  *»«* 
karawarg)  il  vient  du  radi 
rawarg,  qui  ne  se  trouve  pas 
malais,  mais  que  Ton  retrouve 
Sund.  m<vt*  rawarg,  en  M 
^--^.  rawaiy,  et  en  Day.  ra\ 

S]y  keràpti.  —  ±f*\  îkan , 
râpiij  nom  d'un  poisson,  une 
uèce  de  serran. 


[Bat.  — Ç3£-^  gurapu.} 

^)]y  keràbu,  krààu.  bouc 
d'oreilles  (qu'on  attache  ordii 
rement  au  moven  d'une  vis 
d'un  écrou)  (.V.). 

f>]y  kirâm,  pluriel  de  /^ ker 

Ajy  kerâmat,  (Ar.  •  £),  saint» 
noblesse,  grandeur:  un  tomb 
vénéré  :  un  cimetière  r  une  U 
sainte:   le   sein  de  Dieu,  ^l 

gar  naser  eldin  telhh  koml 
kerâ  mat  allah,  le  soudagar 
ser  tëldin  est  retourné  dans  le* 


# 


)ieu  (Lett.  Mal).    —  yL 
u  kerâmat ,  esprit  des  tom 


*s 


855 


x. 


!  mot  paraît  aussi  signifier  : 
.  vénérable  ;  même  en  parlant 
ivants.  —  £j  <*~\j  râja  yaig 
ftat y  le  monarque  vénéré 
—  FJy  ôraig  keramat,  un 
homme.  C^jL»  JoI^jjITjJL 
u]£  niaka  kâyu  ïtu  seperti 
nat  add-ncij  et  ce  bois  était 
iéré  comme  une  chose  sainte 


keraëi,  v.   sous    (j^ 

• 

Ûhf  convoqué,  réuni,  ras- 
é,  recruté,  être  convoqué. 

•  mergerbh,    réunir,    ras- 
er, convoquer,  recruter. 

^£*   mevgerhh-kan ,  con- 
r  q.  q.,   faire   réunir  des  | 
ânes.     ^J^j  J&  J±Ju 

JÎ-»  Ob  mergeràh  -  kan 
i  raja-râja  dân  segala 
f,  faites  rassembler  les 
;t  les  ministres  (R.  52). 
y ù  e>'^<w  samuâ  -  nr*  rf*- 
-kan-nâ-lah,  il  les  con- 
tons. 

pergerhh,  qui  réunit,  qui 
ible  ou  sert  à  rassembler. 

gùrg  pergerhh,  le  gong 
on  frappe)  pour  réunir  le 


peuple.    —    «TaLj    bufiï  -  lah 
^îVw/  peigerhh,  on  sonna  le  toc- 
I        sin.  (A/.). 

ai  keruh, krith,  (prob.  de  i'Ar. 

a£  /t/^  ,  répugnant ,  désagréa- 
ble),  épais,  trouble,  sale;  la  lie. 
—  Jv  àyer  kerîih,  de  l'eau  bour- 
beuse. —  £j  àJy  pûtih  yarg  ke- 
H(h}  un  blanc  sale. y\  C>L  JJo* 

àf  j>1  ôyïA  J>y>  JU  àfS\  JUi! 

4 

-ÎJf**  jikalaw  mata  âyer  ïtu 
ada  keruh  makn  migey  ïtu-pûn 
adn  keruh  jïtga,  si  la  source  est 
trouble,  l'eau  de  la  rivière  qui 
en  découle  sera  trouble  aussi 
(il/.  R.  76). 

,jX*^L  mergerùh-kan ,  trou- 
bler, épaissir,  rerdre  sale.  £*$* 
àju   ^>S   di'keruh-kan   dergan 
tânah,   rendu   trouble  avec  de  . 
l'argile  (M.). 

c5h  keri9  faucille,-  truelle. 

cSw  kervya,  nom  d'une  sorte  de 
gâteau  (AV.). 

jlj>  kerlyaw  et  kriyaw,  cri, 
rumeur;  crié. 

jiJïf.  ber-kriyaw,    qui   crie, 
criant. 

Ce  mot  qui  est  très  en  usAge  à 
Pulo  Pînang,  vient  peut-être  de  l'eu- 
ropéen crier,  to  cry. 

23* 


356 


^J 


«J^Ovj  i  kerĕkut,  courbé,  cro- 
chu, tortueux,  contourné  (prob. 
de  l'anglais  crooked).  —  ^V- 
jâlankerëkut,  chemin  tortueux. 
—  yy  kâyu  kerëkut,  un  mor- 
oeau  de  bois  courbé. 

\JSj   S  kerïkal,  plat,   plateau, 
bassin  d'une  grande  dimension. 

^r»!  J^tJ  yj-*\*  &ry  ■>  di-bù- 
buh  -  na  di-  citas  kerïkal  amas, 
elle  le   plaça  sur  un  plateau  en 

or  (if.  1 1  ). 


l*>   S  kl 


karêtn  (Port,  carreta, 
charrette),  voiture,  chariot,  car- 
rosse. —  JjAi  nàik  karëta,  mon- 
ter en  voiture.  —  y~*>  sëwa  ka- 
rëta, louer  une  voiture.  ^PJ  x^ 
d>v/  marïam  deigan  karetâ- 
na,  une  pièce  de  canon  avec  son 
affïït. 

*^lj>  ^|AJl  ïkan  karëta,  nom 
d'un  mollusque,  sorte  de  sèche 
ayant  huit  tentacules  (AV.). 

*ljj>  ber-karëta,  qui  est  en 


wO 


voiture,  être  en  voiture,  x^ 
***tjj*  marïam  ber-karëta,  un 
eanon  monté  sur  son  affût  [&uf. 
Ab.  ôX}.  C~*mjj>  Ç>jj\  ôraig  ber- 
karëta,  des  gens  qui  voyagent 
en  voiture. 

[Jav.  et  Sund.  mi^m^iv  karéta, 
et  *i^T>*<n\  kréta.  Mak.  »r>5^ 
karéta.  Day.  karéta,  roue.] 


f&Ly  krêtttg,  frisé,  crépu  (des 
cheveux).    ^m)  Jf^j  ù\  g  yrng 
ada  rambut-iia  krêtiig,  quel- 
ques-uns   avaient    les  cheveux 
frisés  (laineux)  (//.  Ab.  25u> 

Énig.^-j  *X»  jl^a  JLy  Jf 


fc-S  &*?**>  kexil  rambut  -  fa 
sampun  sudah  besàr  rambut-iia 
krêtiig,  quand  il  est  petit,  ses 
cheveux  sont  lisses  ;  quand  il  est 
grand,  ses  cheveux  sont  crépis. 
•--  «f W.  jâgurg  krêtiig,  le  blé 
de  Turquie. 

On  trouve  aussi  &*J  krintitg. 

C**Lù   kerëtut,    nain,   arrêté 

dans  sa  croissance,  rachitiqoe. 

—  ?jj\  ôraig  kerëtut,  un  nain, 

quelqu'un    d'une    petite    taille 

igan-lah  betï-kan  thnun  yffÇ 
kerëtut  y  n'achetez  p,is  de  con- 
combres malvenus ,  contrefait* 
(AV.). 

On  trouve  aussi  w*up  kerentot» 

J^XjiJS  kerêihtk,  sale  (d* 
pieds,  des  mains ,  et  aussi  des 
plats,  des  pots,  etc.)  (KL). 

£Jj  S  krrhlik,  sorte  de  sau- 
terelle (/'*)".),  insecte  qui  nuit  au* 
récoltes  (M.). 

J&y  kenpfk,  noms  de  certain* 
gâteaux    secs,    ronds  et  pl***\ 


fj 


arine  de  sagou  et  de 

l  (Ar.  *J),  noble,  il- 
aéreux,  glorieux.    aU\ 

n  el-araë  el-kerïmy 
seigneur  à  qui  appar- 
a  majesté  et  la  gloire 
1.  390). 

nnsi.  —  £*\  ïkan 
terlan. 

"îsirg,  grimacer  (ô\). 

ermt+iyak  ,     coque- 

ihanter  comme  un  coq 


erûyl^y ,    kernirg, 

a    arbre    dont   le   bois 
ne  sorte  d'huile,  et  sert 
faire    des    planches, 
e  diptérocarpe. 

iriêkut  ~  CjJ  kerùt, 
îcé.  tf^ïf**  me)gerû- 
,  rider,  froncer  q.  ch. 
"Jjjjk  di~kerTikut-kan- 
,  il  fronça  la  peau  (3/.). 
onne  aussi  le  nom  de 
an  pourpier,  prob.  à 
la  forme  de  cette  plante. 

nrïïwtt.    £*$}  £?*V 

'cerûict't,  ascaride. 


d/        357 

ôjS  km*Uwan  =  CyyP  Tca- 

tahU-an,  v.^*Ij  tâhu. 

[Jav.  9<n<yivtMf\  karuwan,  de 
nm 'W\  karuh.] 

4é >jS  kerûpatg ,  brûlant 
(comme  une  pustule)  (M.).  Kerû- 
pîrg,  croûte  mince  sur  une  plaie 

(O.). 


ruburg. 


Tcerfûmrg 


jj   kerubtit,   nom  d'une 
plante  {raff lesta  Arnoldi)  (Cr.). 

4i* jj  krëmonj  =  £♦**  wow/- 
/r*jiy  kerïïmu-n,    v.   ^^j 


rumun. 


JjjS  keràk,  gratin;  ce  qui  est 
trop  cuit,  brûlé.  ^^^  —  keràk 
nâsî,  la  partie  du  riz  bouilli  qui 
demeure    attachée    au    fond  du 

poêlon.  Oyu*  ^ C/O?  tS"  3s 
*S~**y  keràk  itâsi  ber-tambun- 
tambnn  seperti  btisut,  la  partie 
du  riz  trop  cuit  et  rejeté  formait 
comme  uiî  monticule  (S.  Mal. 
36). 

Jjjf  keràk,  nom  d'une  plante 


(r ?/ ellia    anagallis) . 


lS* 


U    - 


keràk  nâsi,    nom   d'une   autre 
plante   (pergularia    accedens)^ 


358 


A/ 

Jj iJS  kerik,  gratté,  rayé,  raturé, 
biffé. 

JjiU  mergerik,  gratter,  rayer, 
raturer,  biffer,  racler. 

[Sund.  mn'iitKn^s  kerïk.] 

Jkji    kerdk,     étrille:     étrillé. 

d>\  & <y\  s«pj*  di  -  kerdk  -  un 
âkan  kudâ-na ,  il  étrille  son 
cheval. 

J^jL  meigeràk,  étriller. 

[Jav.  et  Suild.  Kn<rjniioaif\    ke- 

rok.] 

Jiy  keruk,  gratté,  fouillé 
les  mains. 

J^jL      mevgeruk ,      gratter, 
fouiller,  creuser  (KL),  v.   Jj« 
gâruk. 


iJ 


avec 


*y 


kerkah,    prendre,    saisir, 
attraper  avec  la  bouche. 

•ji  karkun,  écrivain,  secré- 
taire. 

jj  y  kfurkur,  •  son  que  Ton  émet 
pour  appeler  les  volailles  (A7.),# 
grognement  du  cochon  (Or.). 

è  jj  keràrg,  classe  de  différentes 
sortes  de  coquillages,  que  l'on 
distingue  par  les  noms  de  .Jl>  -  - 
kerhtg  betul,  Ç>jy  —  kerhig 
lûniïy,jj)  —  kerhrg  bûlu.  ij 


cftr;?  renùs yargber-hi 
rupâ-na,  des  coquil 
mes  kerarg  et  des 
différentes  formes  (H. 

^>\fsy  kerhig -è 
toutes  sortes  de  coqu 

u*\r*  pe-kerâig-t 
a  rapport  aux  coquill 

Ces  deux  dérivés 
bien  venir  de  Ç-jtfkù 
mot. 

py  kerarg,  poterie 

Sav.). 

Py  keritg,  krirg,  \ 

privé  d'humidité.  —  «. 
yatg  krhg,  terrain  arid 
mTiBÎm  kriig,  la  sai 
—  *L>  U  pâsatg  kr) 
marée.  — -  fiy  tûla-tg 
péroné.  —  JjU  h 
égoïste,  avare.  — 
kâin  yaig  belinn  krii 
qui  n'est  pas  encore  s 

Énig.  PJj^àJ^  J 
bâsah  ka-lïtar  krhg, 
mouillé  et  ressort  sec. 
9-jy  tebu  yaiy  di-mâ 
une    canne   à    sucre 
mange. 

A 

9-ytA  metgerhg,  8< 
sécher,  se  dessécher. 


&$ 


^y^Sjm*  meigerlry-kan ,  faire 
sécher,  dessécher  q.  ch.  yfi-- 
mevgerirg-kan  kâin,  faire  sécher 
de  la  toile.    Lp*  —  mergerirg- 

kan  kormâ,  faire  dessécher  des 

dattes  (/).  M.  32). 

{JbjS  ka-Jcerïig-an,  ce  qui 
est  sec,  sécheresse  :  terrain  que 
la  mer  laisse  à  sec  en  se  retirant. 

fcrîig-an  sepertt  Ikan  yarg  lcena 

JUfnàr,  à  sec  comme  le  poisson 

«posé  au  soleil  (//.  Ab.  201). 

^ij&ùj  ^ily^  JU  nmka 

prû/éu  ttu  pûn  ka-krirg-an-lafi, 

°t  le  navire  se  trouva  à  sec  (A7.). 

[Jav.  et  Sund.  <mn,s  garùg.] 


&.< 


keretgga,  espèce  de 
grosses  fourmis  rouges  qui  font 
leur  nid  dans  les  arbres,  «j  &y 
9-  d&j  Àbj  kerergga  yarg  di- 
d<*>/am  ruigga  kdyu,  les  grosses 
fourmis  rouges  qui  se  trouvent 
"ai*8  les  trous  des  arbres  (IL 
-'A.  369). 

On  trouve  aussi  j\£j  reigga. 

l$und.  A7ii707^(7m  kararaiggé. 
***•  w^ov&kr*  harir orgga.] 


terun/saig,  sorte  d'é- 
P,ïigle  ou  brochette  en  or  ser- 
v^tit  à  fermer  l'habillement  des 
*e***mes  par  devant. 


tf 


359 


Ce  mot  paraît  être  une  cor- 
ruption de  **>y  korsarg  qui,  selon 
A7.,  a  le  même  sens  à  Singapour 
et  dans  la  péninsule  malaise. 

«JU>-i  kei\cut,  des  joncs,  des 
roseaux,  ib  J&i  Jo!  J3  Jb 

^»\  j\y  £>  -Xs  *-^j^  dân  petï 
Uu  di-  letak  -  na  dâlam  kerxut, 
pada  tepï  muâra  itu,  et  elle 
plaça  cette  boîte  parmi  les  ro- 
seaux sur  le  bord  du  fleuve  (B. 
86). 

7T$  karja  (S.  cRT§  kûrya, 
affaire,  devoir),  ouvrage,  besogne, 
occupation,  emploi,  affaire.  ,jï 
—  c>^  dïa  ptïna  karja,  son  oc- 
cupation, ses  affaires.  J^^^pllo 

^W^r  tnenàigîs  jTiga  karjâ-na, 
pleurer  était  sa  seule  occupation. 

p^£j  be- karja,  qui  a  des 
affaires,  qui  travaille.  —  Çj^\ 
ôrarg    be  -  karja ,     travailleur. 

te  y  paiggîl  -  lah  segala  ôraig 
be- karja  dû/n  bâynr-lah  ûpafi, 
appelez  les  travailleurs  et  payez- 
leur  leur  salaire  (AT.  34). 

y  V^*«  meryarjâ  -  kan, 
exécuter  un  travail,  effectuer, 
accomplir  q.  ch.  £&*£*  &\y^ 

sïXfxî  y  ^&^A*  ùb  JLfrfc  samvà- 
na    men-jâdi  /tomba -ku   dân 


360 


sX 


-/ 


mergarjâ  -  Xvm  tf  fo//  -  &w ,  tons 
sont  devenus  mes  esclaves  et 
exécutent  mes  ordres  (R.  122^. 

jikalaw  aigkaïc  mergarjâ- Jean 
karja  ka  -  raja  -an-  mu,  si  vous 
.  administrez  votre  royaume  (M. 
IL  78). 

ô*\c>*}<3  pe-karjâ-an ,  action 
d'accomplir,  de  faire:  travail, 
occupation,  affaires:  célébration, 
•o  I  ôp\e>^i  J*-»  segala  pe-ka?-- 
jâ-an  ïgâma,  les  devoirs  reli- 
gieux (M.  IL  78).  Oi^V 
J^  Jlj^  cA*  e^W^  tiad  ' 
làin  pe-karjâ-an -na  hâna  ber- 
tâpa  jûga ,  il  n'avait  pas  d'autre 
occupation  que  défaire  pénitence 
(IL  75).  0* w£  JVlCU£  ^ 
JUil  apâ-lah  bixâra  kâmu  âkan 
pe-karjâ-an  ïïu ,  quel  est  votre 
avis  sur  cette  affaire?  (A.  82). 

jlU  ^  JJU!  ,5>  jy  JJLl  ba- 
gin da  m e- m tf là- i  pe-karjâ-a v 
ber  -jaga  -jâga  ampat  pUloh 
hârï  ampat  pvloh  mâlam,  le 
prince  commença  la  célébration 
des  noces  qui  dura  pendant  qua- 
rante jours  et  quarante  nuits 
(A'.  3). 


[Kw. 


karya.      Sund. 
karia ,      fête.         Bat. 
horja.)  fête.] 


i^jS  kerjarg,  fin,  pur,  épuré 
(comme  l'or  p.  ex.),  ^vr  Çl  a-^ 
amas  yaig  kerjavg ,  de  l'or  qui 
est  épuré. 

J  ù  keràt,  kvàt  (S.  2RH  kret). 
coupé,  tranché,  scié  ;  être  coupé. 
o£-»  sa  -  keràt ,  un  morceau 
coupé.  vlO  jù  è*j  tïmah  dîîa 
keràt,  deux  pièces,  deux  mor- 
ceaux d'étain.  ££  ^yJi  yy  kâyu 
ttga  keràt ,  trois  morceaux  de 
bois  coupés.  c^èlî  Ctj£s>\  *£* 
maka  argkaw  keràt  tâiyan-fia* 
et  coupez-lui  le  poignet  (litt.  :  soit 
par  vous  coupé)  (A*.  88). 

O^à*  meigeràt,  couper,  re- 
trancher, amputer,  scier.  O^** 
^jîlî  meigeràt  pâpan,  scier  une 
planche,  vl^l  *~i/**  vtevgeràt 
vrat,  ouvrir  une  veine;  châtrer. 

maka  la  pïhi  meigeràt  rambut 
ïstri-îia,  et  il  coupa  les  chevenx 
de  son  épouse  (Ism.  yat.  110). 

C>jji  ter-kerhU  qui  est  eonpé. 
tranché,  scié.  CjjJ  ^1  Aj  ^)jr 
kâyu  ïtu  be/inn  ada  ter-ktrM* 
cette  pièce  de  bois  n'est  pas  en- 
core sciée. 

^/\^  meigeràt-kan,  retran- 
cher une  chose,  faire  couper 
q.  cli. 

y  y  krât-an,  ce  qui  *•* 
coupé,  petit  morceau,  fragment. 


-/ 


±S 


361 


^\£j$krht-krât°-anj  des  petits 
morceaux ,  des  petits  fragments 
{S.  Birf.  51). 

[Jav.  *n<rjTi*snj\   karét.     Bat. 
:\  horot.  Day.  karat.] 


j  y  kerilt,  ridé,  rétréci,  froncé, 
chiffonné,  recoqoillé,  contracté. 

kaki  târgan-na ,  il  éprouva  une 
contraction  dans  les  pieds  et  les 
mains  (M.). 

Cjjy  ber-ker\ti)  qui  est  ridé. 

—  >!.>  dâhî  be>*-kerht,  un  front 
ridé. 

tyJî/MA  mergerîU  -  kan ,  rider, 
froncer  q.  ch. 

viXuy    kertika    (S.    cfcfachl 

krettika),  la  constellation  des 
pléïades,  nommée  aussi  Jjjli  AIû 
hintarg  bâfiak,  ou  groupe  d'é- 
toiles. 

jïjS  kerataw,  krataw  et  fcer- 
totc,  le  mûrier.  JJ^l  ^ytâ+yj 
krataw  makân-an  Tdat ,  les 
feuilles  du  mûrier,  la  nourriture 
des  vers  à  soie. 

j£i  kertak  =  Jîfffertak. 


kretut 


'Jj>  keritt. 


kertam,  se  mouvoir  par  se- 
cousses comme  un  cheval  au  trot 


^H^  karta*  =  ^Uj^î  Jcartds. 

c5^LjJ  kartasâri,  nom  d'une 
fleur  (À7.). 

^*Sy  keredil,  nain,  petit  dans 
son  genre,  arrêté  dans  sa  crois- 
sance (particulièrement  do 
l'homme)  (KL), 

3jj  karuniya,  karunia  (S. 

oniAUCJ  &âr?*nya),  grâce,  faveur, 
bonté,  don,  présent  ;  être  donné. 
yX  £>  — kantnla  yaiy  lampaw , 
d'abondantes  faveurs.  *1S|  —  ka- 
runla  allah,  grâce  divine.  ^Sc*. 
Jïtt  Jl  Jly  j/->l  jiWw 
rcefo  karnnîa  tûan-ku  âkan  pâ- 
tek,  si  les  faveurs  de  monseigneur 
peuvent     arriver    jusqu'à    moi. 

muâ-fia  mâkan  slrih  yatg  ka- 
runla  itu ,  tous  prirent  du  bétel 
qui  était  offert  (A/.)-  *&\  J-^ 
*jiy\y*>  y  \  ^J>  apa-hïla  allah 
knrunla  âkan  suât  u  kauin,  lors- 
que Dieu  veut  favoriser  un  peuple 
(iV.  IL  224). 

^y/**  meigamma,  faire  don, 
accorder  une  faveur,  octroyer. 

^Vjyt*  meir/anfnia-ï,  accor- 
der à,  favoriser  q.  q.  ^1  OjITaJjI 

M        ~ir      *^        ^^      « \f 

na  la  meigarunw-î  âkan  inarl- 
ka-ltii ,  parce  qu'il  les  a  favori- 
sés (M.  IL  224). 


3G2 


*& 


^y  \**^**  mevgarunia  -  kan, 
faire  de  q.  ch.  un  don,  accorder  un 
présent,   JûCl  ^f  J^  J>)j 

IjjJl  Jjo  JUjI  J>/3  ûy  bâikjuga 
karunia-  kan  anakanda  tlian 
putrl  ftif  ka-pada  ivdrâ ,  vous 
feriez  bien  (V accorder  la  princesse 
votre  fille  à  Indra  (M.). 
[Sund.  *n<n«jj\  karunya.) 

Às£j  kerenureh, grimacer  (*>.). 
T^y    keroujranj.     —  ^-»1 

amas  kerortxarg ,  clinquant,  or 
en  feuille  (AV.). 

A^jS  keronxorg,  anneaux 
creux  qu'on  porte  autour  du 
coude-pied,  des  bras,  au  cou,  et 
qui  font  du  bruit  quand  on  marche  : 
cliquetis ,  tintement.  *&  $\f 
£s£?  memàkey  (jelhvg  keron- 
xory,  porter  des  bracelets  qui 
résonnent.  Ja  *s£$  fjji  **yi 
JUil  jy  J±  di-bnbuh  ôrarg  Xv- 
ronxorg  pada  lèher  kttda  ituy 
on  met  des  grelots  au  cou  des 
chevaux  {Exer.  158). 

£s££r>  ber-keronxorg ,  qui  a 
des  anneaux ,  qui  est  orné  d'an- 
neaux au  coude  -  pied ,  aux  bras 
etc.  ^j-*!  —  ber  -  keronxoty 
amas ,  ayant  des  anneaux  en  or 
(S.  Bid.  27). 

[Jav.  y^nty*mi\  kronxorg.] 


~**f~y  keranxat,  pour 


keranjat. 


keranji,  nom  d'un  an 
dont  le  fruit  est  acide,  et  c 
fournit  un  bois  très-dur  (bois  < 
gaïae). 

[Bat.  t9^9^r^\<mo  Intravj 
Day.  kuranji.] 

A^££  keranjaig,  kranjm 

hotte,  panier.  — ^y^  ternbd) 
dûa  kntnjary  y  deux  hottes  < 
tabac.  —  *£by\ï  dâmar  tenj< 
kranjaiy ,    une   demi  -  hotte  i 

résine.  Af^,J/^«>  «^  uH^J 
iïmaw  ma  aïs  ada  dulâpan  kra 
jarg,  il  y  avait  huit  panie 
d'oranges  (H.Ab.  331). 

Ce  mot  vient  prob.  du  S.  cR^ 
karanda,  corbeille,  panier,  G 
xaoraÀc* ,  et  prob.  le  Lat.  co 
bis  ;  cependant  KL  le  fait  vet 
de  if£)  ranjavg,  v.  ce  mot 

[Jav.  et  Sund.  ^*»rân  kra 
jarrj.  Day.  karonjmg.\ 


^*s£5   keranjat   —    S>d} 


ter-peranjat9  v. 


peran/i 


iJ^J  kertnjal,  les  reins,  r 
gnons  (7v7.). 

J^Jy  kareniiit,   knreRi 

froncer  les  sourcils:    un  froi 
ridé. 


>é 


m/ 


363 


J^  ker ennui,  ker  en  ut. 

grincer  les  dents  (KL). 

jfcjJ  krintfog,  v.  *ZjJ krĕtirg. 

JCjj  keriinturg,  tirelire,  boîte 
en  forme  de  tronc  ayant  une 
fente. 

[Bat.  ->*V7&*vik  garuntuig.] 

Càù  kerentut,  v.  JJûjf  &erê- 

tut. 
<AJj  keranda,  un  cercueil,  ji» 

«^jil^-»  1!jj  ^$3  maha  ôrarg- 
pnnpe-  rampah  -  rampah  •  kan~ 
loh  Un  dân  târuh  -  /a/*  g&a  rfe- 
<fe/am  suâtu  keranda,  on  l'em- 
bauma et  on  le  déposa  dans  un 
cercueil  (R.  85). 

[Bat.     ?9*9aB5X\-'C?c     hu- 

rondo.] 

faty  kerandwrg,  nom  d'un 
arbuste  du  genre  carisse  (cartssa 
uirciTidaê).  J;\  aJ!  JlJ  c, J^OiT* 
vj^jU  ^  lo  hûtan  kerandarg 
tiadâ-lah  ïa  dz-mâkan  hâbis, 
ce  buisson  ne  se  consumait  pas 
(fi.  88). 

^  keràp,  Jwàp,  serré,  com- 
pact, répété,  qui  se  suit  de  près, 
^lo^  sJj>  kràp  per-katà-an- 


iia ,  ses  paroles  se  suivent  rapi- 
dement. J IT  r  J>j>  JU  Wi«*a 
kràp-kràp  kâïi,  or  bien  des  fois 
(//.  Z).  31). 

[Jav.  et  Suud.  *n««.«t|t  kerep.] 
<j^jS  karpey,  v.  jfcfkarpek. 

Jj£p  karpek,  boîte  servant  à 
conserver  les  choses  précieuses. 

J-^  ^^'  JSry  *^w  karpek 
abat  bedil,  une  boîte  de  poudre 
à  fusil    {IL  Ab.  100). 

On  trouve  aussi    %j  karpey, 
^y  —  karpey  abat,  giberne. 

ij&y  keraptt,  une  tique;  nom- 
mée aussi  J^yjkûtu  bdbi, 
ou  pou  de  porc. 

-£^  karpus  (Port,  carapuça), 
nom  d'une  sorte  de  bonnet. 

[Jav.  MniM^p  karpus.] 

^3A  kerbey,  une  veuve  (3/.). 
^  i  karbaw,  kerbaw,  buffle. 

<J*w  —  kerbaw  betlna ,  une 
buffles8e.  —  J^'l  Cinak  kerbaw, 
un  jeune  buffle.  .L.  —  ker- 
0  a?*?  menama,  buffle  parvenu  à 
la  moitié  de  sa  croissance ,  dont 
les  cornes  et  les  oreilles  sont  de 
la  même  longueur.  jj£L*>  j\ 


364 


**/ 


& 


PJlS  ada  sa-ïkor  kerbaw  jan- 
tan  ter-lâlu  besar  la  diampada 
8Uâtu  pâdaiy,  il  y  avait  un  buffle 
extrêmement  grand  qui  se  tenait 
dans  certains  pâturages  (It. 
104). 

Prov.  ^y  $\*>yjy*>  ey  yj 
•li  karbaw  pûna  susv  sCipî  pû- 
na nânwj  le  lait  vient  de  la  buf- 
flesse,  mais  la  vache  en  a  le 
nom;  souvent  ceux  qui  font  quel- 
que chose,  n'en  ont  que  les  hon- 
neurs, tandis  que  d'autres  en  ont 
le  profit;  ou  bien,  prendre  un 
autre  nom  que  celui  que  Ton  de- 
vrait porter  (//.  Ab.  381). 

[Jav.  et  Sund.  St^tm%\  kebo. 
Bat.  ??09X\C9X  horbo.  Bis. 
tE^O  kalabao.) 

L^  i  Uev-ml,  petits  vers  intesri- 


cc  lieu  était  rempli  d'aï 

karainuntîrg  (H.  Ab.  Il 

[Bat. 


montùy.]  v 

^\  \a+S    karampâkf 

|        A^}   karampâgî,   v. 
|        rampâji. 

j  ^J  \suSkarampâgi= 

i        ka-rampâji,  v.  ^Ai«>  r 

£\2?ir    kerambnja9 


d'eau. 


[Bat. 


haï 


T^y  karemboig,  en 

couvert  (Cr.  Batav.). 

[Sund.  9.i7^'»»f?*\  lcai 
pièce  d'étoffe  dont  les 
se  couvrent  le  poitrine.] 


naux. 


J^y 


kerambil,  noix 
On  trouve  aussi^A^A: 


daim 


JL+y  kermak.   —  Ojta 

kermak,  nom  de  certaines  petites 
feuilles  longues,  employées  en 
médecine  (7v7.). 

5&l*y     karamnnthy,     nom 

d'un  arbre  dont  le  fruit,  d'une  cou- 
leur rouge  foncée,  est  doux  et 
bon  k  manger.  ^£j  Alya  JUjI  JUir 
A^«y  Jpy  tampat  lUi  penîth- 
la  h  deigan  pôkok  karamuntùrj r, 


..  o 


[•Iav.«v»'v»*i«u#\  kerav 


harai 

j^Ji  kerlirg,  coup-d'œ 
vers  :  regardé  de  travers 

^  &  Cf*  J&*  **)> 
y  a   di-kerlny-na  rfeij 

mata-tia,  en  jetant  un  c 

de  travers  (//.  Ab.  117 

ij^i»  mergerlirg ,  re| 
travers,  jeter  un  coup 


Jg 


mf 


365 


turi. 


y  ber-krhs,  être  dur,  s'en- 

&  £««w  ber-kràs  hâtù  avez 
re  le  cœur  tendre  et  sou- 
f.  38). 


mergràs-i,  forcer  q.  q.. 
indre,  obliger.  ô\ù  tjy* 
^jm^m*  meîiUruh  dan 
\8-i  rayat-na,  ordonner  à 


^l»  J?i  ■»  Çl£*  j\  la 
rUig  ka-pada  ânak  râja, 
i  un  regard  du  côté  du 
prince  (if.). 

vtl1/p9  étincelant.  brillant 
eux). 

eràs,  kràs,  fort,  dnr, 
tent,  violent;  ferme,  stable, 

rte  attache Mjl^kayu. 

ràs,  un  bois  dur.  —  JUu  i 
kràs,  une   violente  tem-  j 
Jvîi  —  kràs  kapàla,  en-   j 
piniâtre.  J^U-—  ira*  Aâ*£   ! 
dur,  insensible.  —   0*l2f^ 
a/â  -  arc  Arft*;  des  paroles   ■ 

8*  c^r^5   —   kràs  paren-   j 
a,  son  gouvernement  est 
•  —  jfy?  memukul  kràs, 
r  fort.  —  *J{  memegàiy 

tenir  ferme.  ZS  ^»j  ^j 
i  Arà*  £îto,  par  notre  fer- 
—  ày  bûah  kràs,  le  fruit 


leurs  sujets  et   les  contraindre 

(if.). 

0*-j^*«  mergeràs-kan,  endur- 
cir, accroître,  fortifier,  affermir, 
établir.  JU  y*  &SL>f*  Jl3 
0^9  tetâpi  di-  kràs  -  kan  -  foA 
^iwa  hâtif araun,  et  le  Seigneur 
endurcit  le  cœur  de  Pharaon  (B. 


\£>y~Ai  kâta  yarg  kràs  mergeràs- 
kan  jîia  nepsïï-tïa,  des  paroles 
dures  ne  font  qu'accroître  leur 
passion  (37.  1{.  78).  jC^L  £ 
*y*>\  S  \  c>*«s^-î  Jfc*  ya-tg  me- 
rgeràs-kan segala  pe-karjâ-an 
igama  islam,  qui  a  solidement 
établi  la  pratique  de  la  religion 
mahométane  (if.  7t.  78). 

{j**jj>  ter-kràs-kan,  qui  est 

endurci.  ^O*  b^S^jJ  ter-kràs- 
kan-lah  haû-nay  son  cœur  était 
endurci  (#.  9 S)). 

L/*\l'je  petgrâs-an ,  qui  en- 
durcit, qui  fortifie;  fermeté,  vi- 
gueur. 

{y*A^S  ka  -  &rfl*  -  an ,  endur- 
cissement, dureté,  oppression; 
crampe,  convulsions.  JjU  - 
ka- kràs -an  kàti,  endurcisse- 
ment du  cœur  (7\  i7.). 

C/**]r^y.  ber  -  kràs  -  krâs- 
a-n,  lutter  ensemble,  essayer  qui 
sera  le  plus  fort  (KL). 


366 


yjy 


r*S 


[Jav.  et  Sund.  tim*nx»j\  keras 
et  [KnMf *  kras.  Day.  karas.  Tag. 

3lT  ?"*"-] 

jrfj  fceri*,  fcritf,  criss,  poi- 
gnard.   aLu*i         At2$  sa-.bïlahy 

m» 

.  A 

un  criss.  £f^*  —  kris  panjarg, 
une  sorte  de  criss  long  de  deux 
pieds.  —  Jlî  £â/e  £*vs,  le  cein- 
turon auquel  on  porte  le  criss. 
—  JUilsé^  men-xâbut  krîs,  dé- 
gainer  le  criss.  ^y-j  J^J  —  kr)s 
ter-hnnu$}  un  criss  nu.  —  ^yJt 
mem-bùka  krtsf  détacher  le  criss 
du  ceinturon,  ^y^  —  kris  sa- 
pûkal ,  un  criss  avec  une  cour- 
bure, wJ^pûkaL  ^ùSj**fa  ï\ 
£j«0  ada  yavg  menïkam  deirjan 
krïs-na,  quelques-uns  le  per- 
çaient de  leur  criss  {H.  133). 

y^ljl  tua n  putri  mertj-ambil 
kris  hendok  menïkam  diri-iïa, 
la  princesse  saisit  un  criss  et 
voulait    s'en    percer      (hidr.). 

di-  mkâh  -  kan  -  fia  perampîïan 
ïtu  deirjan  kr)s,  il  maria  cette 
femme  avec  un  criss  (cérémonie 
par  laquelle  un  liant  personnage 
prend  une  concubine,  en  la 
faisant  marier  avec  son  criss) 
(//.  Ab.  377). 


f  Jav.  et  Sund.  *m$i»A 
/*mjuiji  kris.    Bat.  ^w 

fions.  Mak.  <*,>£&=>  kui 

* 

et  Bis.  ijyT  kalis] 

Lç^y  forum   (Ar.  ^ 

chaise  ,  trône.  5&»  — 
faim,  siège   de  juge, 
9»\)   —   krusï  raja, 
—  ày  ^  dûa  bûah  kr 

sièges.  Jû5j  aJj!  ^Si 

dûduk  -  kan  -  na  Ttleh 
dt-àtas  krusï  yairg  ka- 
et  le  prince  le  fit  asse< 
siège    d'or    (E.    47). 

dâif  kulïlirg  aras  ïtu 
dûa  pïlloh  ampat  kru 
tour  du  trône  il  y  en  a^ 
quatre  autres  (A7.  404 
On  trouve  aussi  ^ 
et  c'est  ainsi  que  ce  n 
dînai  rcment  prononcé, 
Ar.  la  prononciation  s< 
an  pluriel  ^j^y  kerâsi 

[Jav.  -mi*ji\  kitrs 
ritimii/i\  krosi.  Mak. 
korosî.] 

JwP  kersik,  le  sabh 
vier  sur  le  bord  d'w 
ou  sur  le  rivage  de  la  ii 
^j^&l  Jrir seperti kers\ 


hf 


» 
tey  ,  comme  le  sable  au  bord  de 

la  mer  (J/.). 

[Jav.  rmviaji*rif\  geresik.  Snnd. 
in3.i*T)jy  kesik.     Bat. 


h  or  sue.  M&k.Ss^/cast'.} 

tfif  keresuk,  bruissement, 
frémissement  comme  celui  des 
feuilles  des  arbres  agitées  par  le 
vent.  J^£  J^£  kere&ùk  kereshk, 
brait  sourd  et  confus  comme  celui 
que  font  les  feuilles  ou  les  bran- 
ches des  arbres  agitées. 

J$Jl\*£"  keresuk  kereshk 
dâiam  hùtan  ka-lùar  men-jâdi 
pâpan,  après  avoir  fait  un  bruit 
confus  dans  les  feuilles  des  arbres 
de  la  forêt,  il  en  sort  pour  devenir 
une  planche.    <J^U^crTW 

kas  yary  di-ambil  ôraig  d-eri 
buta  a  âkanjâditïkar,  la  plante 
nommée  jâ/cas  qui, 'après  avoir 
été  tirée  de  la  forêt,  devient  une 
natte. 

faf  korsatg,  broche,  broche 
à  rôtir,  épingle  ou  brochette 
servant  à  fermer  l'habit  des  fem- 
mes par  devant,  v.  {*-£/  krurg- 
xng. 

Jj  kàl  et  iJb)  ekàl  nom  d'une 
certaine  mesure  de  riz  ;  selon  À7. 


Jt>^  3G7 

yJO  kùl  (Holl.  koof),  c'est  par  ce 
nom  que,  selon  KL,  on  désigne 
les  petits  choux  de  Java. 

On  trouve  ce  mot  écrit  Jy 
kûL 

[Slind.  <rj  un  1 11.1. j\  kol.] 

6  y&  kulâh  (Pers.),  bonnet  élevé  : 
bonnet  de  nuit,  bonnet  de  der- 
viche. 

jJb-iO  kelàhl,  combat,  dispute, 
rixe.  jjL>  ^p^  J>W  JlSlSI 
apa-lcâla  kelàhi  deigan  satrû, 
au  moment  du  combat  avec  l'en- 
nemi (J/.). 

>3^j  ber-kelàhi,  qui  se  dis- 
putent ;  qui  se  battent  ;  combattre 
l'un  contre  l'autre,    ^i  v^Jù 

ka-duâ-fia  lâlu  ber -kelàhi  deri 
payi-pàgî  sampeg  tenjah  /tari, 
ils  se  battirent  tous  les  deux  de- 
puis le  grand  matin  jusqu'au 
milieu  du  jour  (/?.  105).  0**  *Ju 
X  >y+yji  dL^Syka-dûapûn  ber- 
kelahl  -  lah  ber  -  gïlmul - gîimul, 
il8  8C  battaient  luttant  l'un  contre 
l'autre  (3/.). 

{J-~pj>  per  -  kelahl-  an,  que- 
relie,  rixe,  combat.  —  «JtAy^*  e^ 
la  men-xahôri  per-kelahl -an, 
il  cherche  querelle  (A\  59). 


368 


Jj 


X 


Dans  la  conversation  on  entend 
souvent  kelay  pour  kelâht  et 
be-kelay  pour  ber-kelàhi. 

On  trouve  aussi  a^IT  kelàhi. 

Oj}  jêo  *$Ç  JXJ»  hendak 
ber-kelàhi  dergan  làut,  voulait 
se  disputer  avec  la  mer  {Kal. 
dan  Dam.  40). 

JjySknlmvar,  pour^,)Uf&a- 


lalâit 


%ar. 


Z> yS  kelârgar,  en  défaillance, 
en  faiblesse,  évanoui.  JjL  *Ii! 
JZjS M  antah  màti  antah  ke- 
lCmjar,  incertain  si  elle  était 
morte  ou  évanonie  (3/.). 

[Jav.    et   Sund.    *™«8^    ka- 
leiyer.] 

l£  J  JO kelàdi,  klôdl,  plante  à 
grandes  feuilles,  dont  la  racine, 
bonne  à  manger,  remplace  la 
pomme  de  terre  {arum  colocasia 
ou  arum  ayuaticum).  On  la 
nomme  ordinairement  ^^f^X^ 

• 

ûbi  kelàdi.  ^J  lî  ù  tJc  ,j  ï  $f ke- 
làdi tumbuh  di-pày  a ,  les  kelàdi 
croissent  dans  les  lieux  humides 
(M.).  &\  J\.  Jjt*  J\Sj.  Ji\ 
tjùjvïa  ber-tàpa  jûtja  màkan 
Ubi  kelàdi)  il  fait  pénitence  en 
mangeant  des  tubercules  nom- 
més kelàdi  {H,  20). 


Jj  J  ^O  kelâdak,  résidu 

Ô  y&  kélàna,  errant,  va 

(du  rad.  *Sl  lâna).  ôy>*. 

ôraiy  papa  kelâna,  un  mi 

vagabond  {&  Bid.  104). 

[Jav.  iyiLi*a\  lelana.] 

*J  yS  feelâpa,  coco  {coa 

fera).  —   ^y  pôhon  . 

cocotier.    —    hy   bûah 
le  fruit  ou  la  noix  de  ooe 
—   isi  kelâpa,  la  pulpi 
noix.   —    JUiL*  sàbut 
récorec    fibreuse.   Jyj  , 

i£y\  Ji^mùyi  «j)Oy#i  dl 

fia  kûbak  sa-bûah  kelà 
di-vûnum  àyer-ïïa7  < 
d'ouvrir  une  noix  de  coc 
but  la  liqueur  (J/.).  Csjl 
lapa  làut,  coco  de  mer  (/ 
sechellarum).  s-*jS  ^ 
bûrga  susun  kelàpay  no: 
fleur  blanche  qui  vient 
arbuste  de  deux  à  trois  [ 
haut  (AV.)»  v.jk»  nlor. 

[Jav.  et  Sund.  knnnv  i 
Mak.  ^>^o^J^o^j  kalaj 
espèce  de  coco  apporté  p 
et  employé  dans  la  raédc 

I  jSJO   kel(lpur9   cramp< 
!       traction  spasmodique  {Ci 

^y&  kelàbu,  v.  sousjjl 


labarg,     myriapode, 

8. 

n«a»>  klahaig.] 

îbat,  nom  d'une  plante 
a).  —  jf£  bïji  kelâ- 
e  de  trigonelle  ;  elle  est 
ite,  on  l'emploie  en  mé- 
dans  la  parfumerie. 

n<nji*3itsnj\  keklbet.] 

ïl  (Àr.  AS),  parole,  lan- 

cours.  aIII  —  kalâm 
parole  de  Dieu.^y  Li/ 
înasâ-kan  kalâm,  faire 
isage  de  la  parole  (Z). 
•ilxJl  JXr  tammat  el- 
i  du  discours. 

iïmin,  paire,  couple, 
ses  de  même  espèce. 
>y  aL^a^  mem-brï-lah 
•kelàmin,  il  lui  donna 
ives  (#.  .44.  360). 

ber-kelâmïn,  qui  est 
par  couple. 

lârey,  nattes  tissées 
e  (O.). 

îsa9  bosse  du  chameau 
ains  autres  animaux. 

îsa  =  Jr*M^ kelâsak. 


& 


369 


lôs* 


io*  kalàsi. 


iw  JO  Uela&ak,  nom  d'un  grand 
bouclier  de  la  forme  d'un  trapèze. 

àJSkelih,  vu,  considéré,  envisagé, 
guetté.  ^^-  *ljt  J^l  erv^j^  ^* 

e$7f->  wa**»  OU  *lj  maka  lâlu 
di-kelth-ua  ïtu  uleh  srï  râma 
mata  sïta  dëwt,  Sri  Rama  ayant 
considéré  les  yeux  de  Sita  Dewi 
(R.  36). 

aJJL    mergelïh,     considérer, 
guetter.  i 

On  trouve  aussi     \>keli  et 
AJ3 kelïh. 

ÙJo  kelùh,  soupir.  aITjM  C 

à~S  serta  dergan  kelùh  keshh, 
avec  des  soupirs  et  des  gémisse- 
ments (i/.  Ab.  1  i). 

aJJL  mergelîth,  soupirer.    jJU 

a^-**  maka  la  pïln  mergelùh  sa- 
dikù  8erâya  mâkan  aïrthj  il 
soupira  un  peu  et  prit  ensuite 
du  bétel  (If.). 

^>j£kelùh-an,  soupir.  ^P^ 

$^±j  ->U  g  {/>j)Qf  dergan 
kelùh  -kelnh-an  yarg  ttâda  ter- 
katâ-kan,  avec  des  soupirs  in- 
dicibles (N.  260). 

^jl*ê  peigelûh-an,  action  de 
soupirer,  soupir. 

24 


370 


J 


>J& 


Ljf  kélï,  nom  d'un  poisson,  une      \j\&  /détail,  pour  ^ 
espèce  de  lotte.  !       hât-an,  visible,  v.  J^J 


j  jJ^  keledik  =  J~ 


LJS  kelî,  v.  aIT kelîh. 

Jbklllï  (Ar.  JS),  universel,   gé-       A       ^ 

néral.    AJT  Jfc  ùb     JT>      Ç^ kéUOmg,  nom  i 


e>l->l  ^J  ^Ja^  a£a£  &u/î  da?i 
alcal  kàmil  hadltrat  nabi  adâ- 

•    •  • 

fia,  l'intelligence  du  prophète 
était  universelle  et  parfaite  (M. 
R.  114). 


&^ 


Jb  kelëwanf,  nom  d'une  sorte 
de  sabre  (/V/.). 

[Mak.  et  Bug.  -vr-^^  &a/<f- 

L^Jj  kaltki,   le  ricin  (ricinus 
palma  Chrîstt).  Marsden  donne 
ce  nom  au  papayer  (carica  pa- 
paya). 

[Sund.    «nriiMi*    kalikî,     le 
ricin.] 

jXJD  fcelîkir,  v.  sous^u  fô/zr. 

jXJû  kelïkfrr,  boucle,  cercle  en 
corde,  £jb  —  kelïkir  dàyurg, 
anneau  qui  sert  à  fixer  une  rame. 

-f^~  kelïji,  récalcitrant,  opi- 
niâtre ((>.)• 

Lç*Jo  kélitl,  cheville  en  bois  ou 
en  métal  servant  à  fixer  la  rame 
sur  le  bord  d'une  chaloupe  (AV.). 


qui  fournit  un  bon  bois 
pente  et  dont  le  fruit 
agréable  au  goût. 

C^jJS  kelïbat,    paga 
d'une  palme  à  chaque  < 

JUjuUj  ber-kelïbat, 
pagaie  double,  conduit 
double  pagaie. 

^vrJijfc»  mergelïbat- 
duire  une  embarcation 
d'une  double  pagaie. 

j~*  A7  ^  cQ 

cw  sampan  ïni  tâ- 
kelïbat-kan  kârna  te 
besàr  bukâ-na,  ce  1 
peut  être  conduit  avec  i 
pagaie,  parce  qui'l  est  i 
(I\  Dew.y 

C*cJo kulïmat.  —  ^J 
kulïmat,  nom  d'une 
cieuse  avec  laquelle  • 
écharpes  (7'y.).  v.  ^jX 

^jfcbUelivu,  décepti 

tion,    illusion.     jJol  i 

•S  l£L.  kelïru  sêtdn  a 


371 


gâ-kan,  mon  fils,  gardez- vous 
des  séductions  du  diable  (KL). 

[Jav.  et  Sund.  vnovmp  kaliru, 
du  Jav.  £,y  lïru.) 

fjJàkuliHrg,  autour,  à  l'entour  ; 
partout;  entouré,  être  entouré. 
j*>jl  «LIT vl/jv»  £jy>j*  ber-bûat 
Jfârù  kulïltrg  dïtsun,  il  fit  un 
fossé  autour  du  village,  ^^siô 
fUT  di-tufggû-t  kulilin/,  sur- 
veillé de  toutes  parts.  aI^I  «L15S 
JjIj  Jv«ljJi^  ùj*+j>  di-kulïUvy 
nUh  perampUan  ter-lâlu  âmat 
bàîiak,  il  était  entouré  d'un  nom- 
bre prodigieux  de  femmes  (M.). 

jUTji  ber-kvMivg,  qui  est  au- 
tour, qui   fait   le  tour.    ^\  jU 

ka  ïa  di-per-buat-na  kûlam 
berkutiliig  mâlCgey  Uu7  il  fit 
une  pièce  d'eau  qui  entourait  le 
palais  (1t.  V.). 

fU^J^l  sâta  rlimah  ampat 
pen-jùru  ûlar  ber-kulïlirg}  une 
maison  à  quatre  angles,  un  ser- 
pent en  fait  le  tour.  Jjû>  y^ 
hàyu  bendul,  le  châssis  en  bois 
Qui  forme  le  fondement  d'une 
maison  malaise. 

AL1«*   mergulilitg,   entourer. 

LyJ  —  mevgulïliiy  nagrï,  cer- 
ner la  ville. 


ull«*  meiyuUïïrg-i,  faire  le 
tour  de,  aller  autour.  J**&**  ^1 
à*jj  m  merr/ulilîîTjf-i  rïïrnah ,  il 
fit  le  tour  de  la  maison  (IL  96). 
,ja«L1jL  meiyulïlirg-kan,  en- 
tourer ou  faire  entourer  quelque 
chose,  ^^y  ^jXjJlLk-o  ^1  ëa 
mengulïlirg-kan  tnbuh-na,  il  en- 
toura son  corps  (3/.). 

[Jav.  «39M\  rgalavg,  entourer; 
du  radical  *w*li\  kalaiy.     Sund. 

uncl\Jiivi\  lcidïliiy*  Bat.  ^?*""OT^ 
halîyarg.  Mak.  x>~ô  kuliry,  re- 
tourner. Day.  kulîiy,  être  en- 
touré.] 

J^dJS  kelêliltj  action  d'allonger 
la  langue  hors  de  la  bouche  et 
de  la  remuer  devant  quelqu'un 
pour  l'insulter  (KL). 

aJu  /jXlLLt*  meryelëlut-kan 
tidah,  tirer  la  langue  devant 
q.  q.  pour  l'insulter. 

j+JS  kelësa,  paresseux,  fainéant, 
indolent,  (de  q.  q.  auquel  on 
commande  q.  ch.)  (À7.). 

t— jLmK  kelî&ip,  partie  fine  du 
tissu  extérieur  du  bananier  avec 
laquelle  on  fait  des  cordes  et 
des  ficelles,  que  l'on  nomme 
«JL-1T  )\ï  tâli  keltsip  (KL). 


Jb  kelïsar,  natte  pour  mettre 
sous  les  pieds,  servant  de  tapis, 
v.  syj&  kelisal. 


24* 


372  JuJS* 

i^)— Ji  kelisal,  natte  qui  sert  à 
essayer  les  pieds  {Kl.).  v.^~ Jî 
kelîêar. 
%}S  /calatv,  de  peur  que,  au  cas 
que,  peut-être  que.  u-£t-  ^V 
à?  j\j"  JfjJ»Jfjâigan  me- 
nârgis  kalaw  pâraw  kalhk 
Èuâra  tuan,  ne  criez  pas,  de 
peur  que  votre  voix  n'eu  devienne 
rauque  (M.).  f\  y/Cjo^»  Xjf 
v^\j  kalaw-kalaw  tli-jadi-kan- 
tia  âku  raja,  peut-être  il  me 
fera  roi  (fi.  01).  TjWob 
^Uù  £  Jj^  dân  kalaw-ka- 
law men-jâdi  per-bantâk-an, 
au  cas  qu'il  survienne  des  con- 
testations (M.). 

Ce  mot  a  aussi  le  sens  de  JSL. 
jikalaw ,  dont  il  eut  prob.  une 
contraction,  v.  >$*t~jika. 

yS  keM,  muet.  —  OU  Jy  *5/i 
<&z«  ^*e/«,   sourd  et  muet.    jL." 

dàpat  ber-kata-kâta  men-jâdi 
kelû,  elle  no  pouvait  plus  parler, 
étant  devenue  muette  (11.  172). 
ijy**  metgelû-kan,  rendre 
muet;  taire,  cacher  une  chose, 
ne  pas  la  révéler.  oÇJ  j*V 
Ou  ^jlï  A**  JjS  jârgan  her- 
kâta  ka-pada  baginda  kelû- 
lcan  Hâta,  gardez-vous  déparier, 
et  cachez  au  prince  ce  que  vous 
savez  (5.  Bid.  23). 


3h$ 

aJb  kelïiwih  =  jJy 

[Jav.  «ntuiV  kaluw 

jjJ)  keluwak  = 
semûwarg  (Kl.). 

<mS>Jakelnkiip,  nomd' 

_oJ>  kélïikus,  no 
sorte  de  bateau.  (Prob. 
kelvins  du  5.  jtfoi.  58 

Cy)  JcalQwtwg,  la  pli 
espèce  de  chauve-souris 
(vespertihb  vampynt». 


[Bat.  ■ 


»  kaluu 


-J^O  kulawavgsa 
kula,  famille,  3*$T  n 

gnéc),  famille,  les  pare 

Û-)yj  lieludan ,  nom 
formant  un  coude  :À7 
le  même,  o^f  1&  pi 
(iidan,  étoile  filante. 
S.  âftA-l  klĕdan,  la  1« 

J^yJ  /celïipak,  couve: 
verture,  garniture.  O 
lupak  mata,  lespaupiè 
OU  J^lfji  i  r»»» 
yaig  pad-i  ke/îîpak  n 
cils  des  paupières,  ë 
lûpak  baya,    le   cali 


m-kelûpak  ka-pada 
-  bûiga  ïtu,  depuis 
ité  du  calice  de  cette 
'à  l'autre  extrémité 
]).  «Zio*  —  kelîlpak 
extrémité  de  la  fleur 


4b* 


373 


r. 


A       t  A 


al  est  j£j>  kupak. 

emmjfi^ipelHpak.  | 
tlupuk.]  ' 

ipUT  9  violemment 
en  convulsion.  ! 

lergelûpur ,     s'agiter 

;.  JL*  ^j  j;\  A^U* 
>lîipur-lah  la  dergan 
'cû-na  y  elle  s'agite 
ère  effrayante  (Exer. 

lcelâpur  pûyuh ,  qui 
lauve  (C.V.). 

pas,  v.  ^j^y  kïïpas. 
t9  v.  x^j\  âsam. 

btirg ,  voile,  ce  qui 
bernent. 

ber-kaluburg ,  qui  a 
jui  se  couvre ,  qui  se 
«j  Oyu^  perampuan 
alûburg,  une  femme 
liée.    ,3*«*«  0^1  v^U 


^jtïk*  «j^yï  yy  maka  ïa- 
plin  meiy-ambil  kâtn  lâlu  ber- 
kalTiburg  menârgû,  alors  elle 
prit  une  étoffe  et  se  couvrît  en 
pleurant  (fi.  165). 

mergalubUTg-i,  mettre 
un  voile  sur  q.  ch. 

^JS  kalufnirg  9  une  sorte  de 
soufflet  pour  allumer  le  feu. 

^ySkO'lUar,  v.j^J  lûar. 


4/ 


knlawarga  (S.  o£*H4l| 

kula-varga),  parenté,  famille; 
les    parents,    génération,    race. 

•^z>y*&  kaum  kidawargâ- 
ku ,  des  personnes  de  ma  famille. 
tf+y*  <2Jjjj  kulawarga  suamï- 
iia,   les  parents  de  son  époux. 

v^DjyTw^ua  C^vT^j  perampuan 
yarg  tiâda  h  drus  nikah  dergan 
dia  kàrna  sebàb  kidawargâ~na} 
une  femme  avec  laquelle  on  ne 
pourrait  pas  décemment  con- 
tracter mariage  pour  cause  de 
parenté  (i¥.).  Ab>>  ^\  aIj^IT 

&>JfJZ\  >>  l>!  ->  *yk  ka-lûar- 
lah  ùleh-mu  derî  dàlam  tânah- 
mu  dân  deri  antâra  kula- 
wargâ-mu,  sortez  de  votre  pays, 
et  quittez  vos  parents  (2?.  16). 
s^Oji^ir  J&  vl>b  X^i  ^J  nabï 
muhammed  dàn  segala  kula- 


374 


J/ 


warga-iïa,  le  prophète  Mahomet 
et  toute  sa  famille  (if.)- 

[Jav.  KnnAtvtm\  kulawarga,} 

^4  yS  kelïïli,  acier. 

J^JyS  kelUlut,  nom  d'une 
mouche  dont  la  piqûre  produit 
une  sorte  de  gomnle.  —  *3T 
#etô//  kelTdut,  gomme  produite 
par  cette  mouche  (KL). 

[Slind.     <ti(hni<n<ruinâM*snâ\    fcolé- 

létj  le  ficus  elasttca  qui  produit 
la  gomme  élastique.] 

^JjJù  kelûlus,  v.  ^Sjf  ke- 
lûkus. 

iJS    kalàJc,     présentement,     à 
l'instant;  alors,  lorsque,  une  fois. 

Jjp&lj*  A—*  sïarg  hari  -  fia 
Jcalhky  il  fera  jour  dans  un  ins- 
tant. JUj  J^ÎàLL»  matï'lah ka- 
Ihk  kïta,  nous  allons  périr  pré- 
sentement    jijU-iUlf  JJ JuJ  ^1T 

ly  ^  1  er"^*  "**  kalaw  tldak  ku- 
pel-ajâr-i pada  mâsa  mudà-ku 
apâ-kah  kalhk  liai -lai  pada 
mâsa  âku  tua,  si  je  n'apprends 
pas  pendant  que  je  suis  jeune, 
alors  quel  sera  mon  état,  quand 
je  serai  vieux  (//.  Ab.  13G). 

IxO     kulakâsir  9      biens, 
effets,  bagage. 


ù& 


t? 


kaUikiyan,  h 

(de  JlT^ô/a  et  ^  kl 
suite,  après  cela,  aprè 
outre,  dans  le  temps  q 

&>j  l$\  ^*  kafnkîan 
ber-tïtah ,  ensuite  il  < 
ordres.  aLL5  \y  £jj\ 
ko  la  kl  an  moka  ôrarg 
ba/ï-lahy  après  cela,  h 
retourna. 

Pour  l'emploi  de  c 
Gram. 


£x 


kalakatmv,  mou 

mère,  insecte  d'un  jour; 
blanche  ailée,  lorsqu'el 
terre. 

àJjJù  kelukesàh,  po 

kelith  -  kesà/t,  gémis* 
lamentation,    v.  ces  d< 

4fJùkélàrg9  les  lignes  ti 
la  paume  de  la  main  (( 

4àà  kéVwg  9  klïiy  (S 

kalivgga\  la  partie  d 
qu'île  de  l'Inde  qui  se 
long  de  la  côte  de  Coi 
Kalinga.  —  pjy  ôrarg 
Indien  de  la  côte  de  Coi 
et  par  suite  un  Indien  e 
—  l/^V  bahô8a  klïrg7 
telinga.  —  y**?*  jomi 
nom  d'un  fruit,  le  jamt 
ou    la    Eugénie     de 


? 


aemt'm).  —  ^yJ\  tkan 
•m  d'on  poisson.  —  ^u 
titg,  coton  gris  ou  écru, 
e  la  côte  de  Ooromandel. 
'■>  UW Jj1P*y  '«*-»*«*-  ! 
nâ-Ha  di-tânak  benûa 
on  nom  est  fameux  dans 

de  Kalinga  (R.  173). 

oandeg   dû/a  m    bahàsa  ■ 
i-ttu  baiiâsa  keliiy,  il 
•ant  dans  la  langue  de 
h  savoir  dans  la  langue 
If.  Ab.  8i. 

fcniïii  keliig.  Sund.  *». 
at,  wx^-ô  holiig.] 

rtf,  nom  d'un  bouclier 
forme  d'un  trapèze  et 
;  d'un  cOté  (AV.). 

■rg-hélètg,  entre,  intox- 
î  (f>-)-        '  | 

cetirykhy,  le  petit 
Jlî  —  helitgfntg  làla, 
orteil.  —  i-*^-  xaiggey 
'ig,  l'ongle  du  petit  doigt 
i  a  laissé,  pousser  à  une 
r  considérable ,  comme 
Chinois,  ji  jf^-  jV 
jJî  memakf.y  œinxùi 
tingkifg  kànav,  porter 
;ne  au  petit  doigt  de  la 
oite  (M.). 


J&K  37S 

4ûJea  kettfgkfog,  nom  d'un 
fruit  (euphorbia  litchi). 

J  l&cftkelarffyârti,  être  occupé, 
être  inquiet;  qui  s'occupe,  qui 
..  .oueie.  J\  j&iif  j\  ^L. 
jli'W^â  jâiffttv  ta  ktlaiggâra 
akan  pe-karjâ-an-ku,  qu'il  ne 
s'inquiète  pas  de  mes  affaires 
{R.  138). 

^  I^jJuh  vieiyelatggarâ- 
kan,  s'occuper,  se  mêler  de  q.  ch. 

^jjjjlu  O'W^s  jika  ta  âku 
kelaiygarû-l-in  ka-duû-tia  pe- 
karjâ-an  sendtri-na,  si  lui  et 
moi  nous  nous  mêlons  chacun 
de  nos  affaires  (R.  138). 

^  |^"ly  fer  -  kelarggarâ- 
kan,  qui  Be  trouve  occupé  de, 
qui  est  inquiet  de  q.  eh.     ^f\ 

pp-karja-tin  biui-iia  (It-ambil 
Tdeh  maharaja  raicana  ïtv  tta- 
da  ter  -  kelaiggarO,  -  kan  -  lia, 
quant&l'eiilèvement  de  sa  femme 
par  Maharaja  Rawana,  il  ne  s'en 
inquiète  pas  {IL). 

Ou  trouve  aussi  les  dérivés 
ji£jtl*me-larifffâra,  et^yï-iJu 
me-laiygarâ-kan ,  ce  qui  ferait 
croire  que  le  radical  est  jl&al 
lan/gâra.  En  Sund.  Atm\  laig- 
gai;  se  mêler  de. 


376 


*P 


4i»JuS  kelurgswrg,  cosse,  ce 
qui  s'en  va  en  nettoyant  le  poivre 

(Or.). 
US  kaleiïâ,  petit  ganglion  (A7.). 

«J^-JS  kelàt,  brassé,  halé,  orienté 
(des  voiles  d'un  navire)  (S.  Mal. 
139).  — jjj^jûni  kelàt,  quar- 
tier-maître, maître  d'équipage. 

[Jav.  et  Sund.  imnjiv>ry\  kelat.] 

vJUJj  kelàt,  adhérent,  collé  à,  pres- 
sant contre.  JUlTiX}  ^\jtiy> 
ber-lâyar  argin  tegàig  kelàt, 
le  vent  fraîchissait  sur  les  voiles 
et  les  tenait  tendues  (S.  Mal.  211). 

C*j&  kelàt,  nom  d'un  arbre  qui 
fournit  un  bois  rouge  et  dur,  plus 
pesant  que  l'eau,  et  dont  on  se 
sert  pour  la  construction  des 
maisons;  il  y  en  a  de  différentes 
sortes  connues  sous  les  noms  de 
^j£i  —  kelàt  lapis,  bjk*  —  ke- 
làt rviêrah)  &Sy  —  kelàt  pûtik, 
et  £j\j  —  kelàt  râwaiq  {KL). 

sS^Jù  kelàt,  brûlant,  cuisant  (des 
yeux)  (KL). 

C*J&  kélàt,  pour  JUL>  selht. 

C*)ùkélM.  f^M/t  ber-kelit-kelit, 
se  cacher  çà  et  là  (Kl.). 

l£*Xl>   kaldey,  âne.  J^ù  J-J! 


j;\  apa-bïla  dt-lïhat  kaldey 
nusla  dâtarg  itu  lâlu  ber-trï 
lah  la ,  lorsque  l'âne  vit  arrière 
l'homme,  il  se  mit  à  braire  (Khi 
clan  Dam.  91). 

Prov.  J^  j>/ J*J  j>/^U 

J^  ^jdfjoj  ^  Jilf  Ob  asnl. 
fia  kltda  Itu  kûda  juffa  dân 
kaldey  ïtu  kaldey  jTiga ,  de  sa 
nature  un  cheval  est  un  cheval 
et  un  âne  est  un  âne.  C'est-à-dire, 
personne  ne  peut  changer  sa  na- 
ture, ou  se  faire  plus  qu'il  n'est 
(//.  Ab.  1 73).  Autre  Prov.  jjJf 

*j  \2^i -*^°  Ji-***  kaldey  hen- 
dak  dï-jadi  -  kan  -  fia  kûda,  un 
âne  qui  veut  se  faire  cheval.  Se 
dît  de  celui  qui  se  croit  plus 
capable  qu'il  n'est,  et  vent 
entreprendre  quelque  chose  au- 
dessus  de  ses  forces  (//.  Ab.  173). 
[Jav.  *7*2r  kuldt.  Sund.*?^' 
kaldé.  Mak.  "V^ot*^  kaladé.) 


^ 


kéllnoctih,  vaciller,  chan- 
celer,  broncher. 

^y£~  kelînxûh-an,  vacil- 
lation, bronchement. 

i^^  kellnott  (Holl.  8elon  A7. 
de  komjntje}  lapereau,  et  selon 
J.  Rigg  de  kleîntje,  un  petit)* 
lapin.  j*>\  JJul  —  kelînxiaf»' 
pat  ikor,  quatre  lapins. 

[Sund.  £n<njiâm\  kelinxi] 


Jfi 


^Jjo 


377 


éUnxir,  glissé,  avoir 
glisser;  duper,  tromper 

li-peliharâ  -  kan  allah 
la  Jcelinxtr  segala  sôfï 
ôrarg  y  an/  màsuk  jàlan 
i  allah  yarg  siïxt,  Dieu 
?ra  certainement  de  glis- 
les  sofi,  c'est-à-dire  tous 
1  entrent  dans  le  chemin 
luit  à  la  divinité  (M.). 
r  ter-kelmxir,  qui  glisse, 
:    qui    a   coulé,    qui  a 

ouve  aussi^i^  gelinxtr. 

tlinjar,  cuisson,  pico- 
douloureux,  p.  ex.  d'un 
le  varicelle  (KL). 

fentatg  =  JS  këlor. 

bûrga  kelentarg ,  et  ày 
ï  kelentaiy,  la  fleur  et  le 
kelor  (S.  Btd.  90). 

wi9anrih\  klénfaig.] 

inttfg,  nom  d'un  instru- 
;  musique  avec  des  son- 


o    a. 
9marn\ 


hnttry.] 


mtotg,  mot  imitant  le 
un  instrument  dont   se 


servent  les  colporteurs  chinois 
pour  annoncer  leur  présence,  d'où 
ce  mot  a  pris  le  sens  de  mar- 
chand-colporteur chinois. 

[Jav.   omrîns   kluntum.  Sund. 
^  eut  " 

nwmmcôtN  k/ontOfg.] 

J^Ijù  kelPntati,  clitoris.  —  Ç.y 
bTvrga  kelintat  (clitoria  terna- 

tea). 

ÔsJJjS  kelindan,  fil  à  coudre, 
la  corde  qui  passe  sur  un  rouet 
à  filer  (KL). 

[Bat.  *?**— BO\-CTB\  halin- 
dan}  fil  à  coudre.] 

Ù*XjS kelindan ,  indécis,  vou- 
loir et  ne  vouloir  pas  (KL). 

]jsJjJS  kalandrà,  une  carte 
marine  (À7.). 

t_jJS  kélïp,  étincellement,  cligno- 
tement des  paupières,  agitation 
du  feu.  il  —  Jceûp  âpi,  feu 
d'artifice. 

o»l£j  ber-kellp,  qui  étincelle, 
étincelant  ;  clignoter.    JU^  ji* 

S*  m  m 

s-ASj  Oy  e>^*  jU  ijyi  J^ju** 

maka  ber-hâla  itu  ttada  ber- 
kellp  sa-telhh  dâtarg-lah  ka- 
pada  8Ïta  dëwi  maka  mata  -  na 
pûn  ber-keùp,  les  yeux  des  ido- 
les ne  remuèrent  pas  ;  mais  lors- 


378 


A 


? 


qu'il  vint  à  Sita  Dewi,  «es  pau- 
pières se  fermèrent  (H.  36). 

\J&S ke-kebp,  ou  ï  sJ&  ke- 
lip-kebp ,  ver  luisant,  luciole. 
X  JîJ^Oyu-  IL  ji  J^j»  j\  ht 
ber-xahâya  pndti  mâlam  seperti 
keDp-keltp,  reluisant  pendant  la 
nuit  comme  clos  lucioles  (//.  J7>. 
146).  On  dit  aussi  J&&  kelhm 
kelty,  feu,  ou  lumière  qui  paraît 
et  disparaît  comme  une  chandelle 
qui  semble  vouloir  s'éteindre. 

[Jav.  Lin/itip  kelip.] 
JuS  kélepèr,  les  testicules,  v. 

j&  peler. 

Sm^jS  kalb  (Ar.),  chien.  wJO  «lu 
bmtaiy  el-kalb,  le  grand  chien, 
Sirius. 

Ôryjbkelubïiran,  fosse,  saut 
du  loup,  abîme,  gouffre  (KL). 

4*MjyJj  kela&û&urg,  enveloppe 
qui  déborde  :  l'enveloppe  qui 
couvre  le  maïs. 

ip  kelàm,  klàm (S.  chlH  isfa, 

noir,  couleur  sombre),  obscur, 
sombre,  nébuleux,  ténèbres.  — 
J^O  klàm  kàbut,  obscurité 
épaisse  et  nébuleuse.  Aj  «j  IL  jâ 
pada  mâlam  yaiy  klàm,  dans 
une  nuit  obscure.  ^^  tJ^J 
ber-jâlan  dâlam  klàm,  marcher 


dans  l'obscurité.  J>jl^U 

tiâda  matn-hâri  dunta  « 
jâdi  klàm  kâbut,    si 
n'existait  pas,  le  mont 
dans  une  obscurité  comf 
Phi/.  46).  \fjAf~ 
moka  triuy  men-jàdî  t 
lumière  s'est  changée  en 
(iV.  Phil.   18).  ^  p 
JJU»    tiisxâya    klàm    t 
matâ-ku,  certainement  i 
s'obscurciront  (je  mourr 

^/4^L  meiyelàm-kcu 
ténébreux,  obscurcir,  j 
IIP  jfc*>  la  meryelàm-ka 
nlarn,  il  obscurcit  le  m 
tier  (M.  R.  68). 

lyjokelâm-an,  obsc 
nèbres. 

^yiy  ber  -  keiâm  -  r, 
de  l'obscurité,  qui  est  té 

adajâhat  sa-genàp  tv. 
âkan  ber-kelâm-an,  si 1 
est  mauvais,  tout  voti 
sera  dans  les  ténèbres  ( 

i^+y£Ska-kelâm-an 
obscurci,  obscurité.  aL< 

tjj\c*  maka  ka~kelân 
mata-kart,  et  le  soleil 
scurci  (N.  145).  ^3K 


? 


fa  ka-kelâm-an,  jusqu'à 
ité  (if.  100). 

kelam-âri  et  ôj\$  ke- 
i,  la  veille,  le  jour  d'a- 
ier.  J\&  OjU^j->  ôjf 
lerï  kelamârîn  pàgt,  car 
lier  matin  (À7,  l'kil.  36). 
jUS  kelamârîn  dakûlu, 
er,  l'avant-veille. 

.  9<nn»&i'yiK  kalamari, 
it.  ?9K^  •cx\  holom. 
-^  kalaiy.  Day.  kalam, 
i  de  la  lune.  Avec  le  S. 
at.  calïgo.  Gr.  xeAaivéç.] 

fc,  sombré,  coulé  bas. 

t«  mergelhm-kan,  faire 
,  faire  couler  bas. 

terggelam. 
et  Snnd.  £n>n&y\  kelem.] 

damâyar  et  knlu- 

r,  nom  d'une  sorte  de 
>de,  qui  donne  une  lumière 
descente ,    lorsqu'on   le 


haru 


elamart,  v.  sous  AT 
tfmnârtn,  v.  sous  AT 


*• 


JJC^T  379 

>»AS  kelemïimur ,  ordure  de 
la  tête. 

lS)&4p  kelamkâri,  chites,  toile 
des  Indes  imprimée  à  fleurs, 
perse,  indienne.  iJy  àA>  jîjlCiS 
kelamkâri  tânah putih ,  indienne 
à  fond  blanc  (3/.). 

[Bat.  2rx*-^\^S*  so/aÀ*- 
>tar£] 

À^J  kallmat  (Ar.  iS)  ,  parole, 
verbe,  mot,  profession  de  foi  mu- 
sulmane, «j  ^^a  ^Jxl*  Oj^  aJj! 
iXyJ*  uleh  kârna  segala  kali- 
mat -  /Ta  ya^  fer  -  hûni}  par  la 
raison  que  ses  paroles  sont  ca- 
chées (M.  M.  223).  aJUI  eOL  j£ 

aUI  .L  Albl  IU"vl>b  I»  j>arfa 
mulâ-na  adâ-lah  kalimat  dàn 
kalimat  adâ-lah  sâma  alla  A, 
au  commencement  était  le  verbe, 
et  le  verbe  était  en  Dieu  (A7*. 
148).   lÀ^is  ÂW    kalimat  mhâ- 

daty  ou  »}L»l  ibl^à  sahôdat  is- 
lam, la  profession  de  foi  maho- 
raétane,  à  savoir:  ^  aIII  il  aII  ï 
àD»  Jfy*»j  -X*^£  /a  iZaA  i//â  a/la// 
?4  muhammed  rasûl  allah,  il 
n'y  a  de  Dieu  que  Dieu,  et  Ma- 
homet est  le  prophète  de  Dieu. 
[Jav.  mirvtfn^  kalimah.  Sund. 
wn<rvi&i\  kalima*] 

ù*>4p  kelememlan.  —    J3 

petï    kelemendan,    nom    d'une 


380 


Jï 


<**& 


petite  caisse  sans  charnières,  et 
dont  le   couvercle    peut    s'ôter 

(Kl.). 

jJjp  kelenvpey  tiré  du  four- 
reau, nu. 

jù$y  ter  -  kelempey ,  qui  est 
tiré  du  fourreau. 

iî*p  kellimjmk,  amas,  réunion. 

X  jfâj»  ber  -  kelumpuk  -  ke- 
lumpuk, qui  sont  ramassés,  en 
tas,  par  rassemblements,  qui  for- 
ment des  réunions. 

[Jav.  <urinn<Fn  ^jiKnp  kalumpuk.] 

5t2l>  kelempavg,  nom  d'une 
plante  (sterculïa  fœttda).  C>j\l 
A*\S  è-y  vl>l->  TJUJuS  dâun  kuv~ 
tut-kuntut  dan  bûrga  keleia- 
parg,  les  feuilles  d'une  plante 
qui  sent  mauvais,  et  les  fleurs 
d'une  autre  (M.). 

5t£l>    kelumpufg,  rassemble- 
ment, amas,  banc  de  poissons 
.  (Kl.). 

^y&Jl  ber  -  kelumpûrg  ~  an, 
par  amas,  par  bande,  par  bancs. 

v.  JfiiS  kelumpuk. 


£, 


teulewribu,  des  rideaux ,  un 
moustiquaire.  j*io  jjj^J  tïrey  ku- 
lambu, rideau  de  lit  ou  d'alcôve. 


dor-lah  ïa  di-sïsikulan 
ptitrïj  il  se  coucba  pour 
côté  des  rideaux  de  la  ; 

lam  tïrey  kulambu  j 
aitiâs-an,  en  dedans  de: 
faits  d'étoffe  d'or  (IL  13 

aû&t  bâtk  tûan  mem-b 

m 

lombu  kârna  bânak  fit 

• 

sïni,  vous  ferez  bien  d 
un  moustiquaire,  parce 
beaucoup  des  moustiqu 

y&Jl  ber-  kulambu , 
rideau ,  muni  d'un  mou: 

ber -kulambu  dâlam  t 
homme  qui  est  dans  1' 
un  rideau.  JU^*  £j 
men  -jâla,  un  homme  q 
au  filet.  Ordinairement  1 
qui  pèchent  au  filet,  p 
filet  devant  eux  commet 

[Jav.  *oinA&i\  kelaml 
M)outr>\  kalambu.  Bat.- 
kulambu.  Mak.  s>* 


lainbu.] 

(Sj\$kelaanbïiwi ,kel 

nom  d'un  coquillage  d 
est  employée  contre  les 
des  yeux:  (selon  M.  lin 

[Bat. 
buwé.) 


# 


bS 


381 


L4P    kalambak,    espèce    de 
bois  précieux  dans  le  genre  du 

iJS  ù>\ -X^  ta menûruh  menant- 
bun-kan  xendâna  kalambak, 
il  ordonna  de  faire  une  pile  de 

bois  de  sandal  kalambak  (R. 

158).   Il  paraît  qu'on  le  nomme 

aussi  jjV  (j»&  kalambak  ga- 

hâru.  £  })$  J^Ob  Ol-X^ 
tjX*»  xendâna  dân  kalambak 
gahâru  yarg  sedia ,  du  bois  de 
sandal  et  une  préparation  de  bois 
de  kalambak  d'aloès  (if.). 

[Bat.  y;rtcx\e»y;\  ha- 
lombuk,  sorte  de  bois  avec  lequel 
on  fait  des  bières.  Mak.  *>^&x: 
kalamba,  bois  d'aigle.] 

^y^  kalambit,  une  petite  es- 
pèce de  chauve-souris  :  (selon  M. 
une  grosse  espèee). 

jy$  kelambir,  v.  J^f  ke- 

rambtl. 

j$  kelanibur,  ridé,  froncé 
(KL). 


j 


kelàr,  anneau,  coche,  cercle 

(des  animaux  qui  ont  des  anneaux, 

P-  ex.  certains   insectes).     jJL 

en^>  i^^Jù^jJj  }S  {Jfa&maka 

Kt-likât-an  dûa  blhs  kelàr  ku- 

«lîrg  tubuh-na,  et  douze  anneaux 


paraissaient  autour  de  son  corps 
(AV.). 

jJ\J6  kalalâwa,  v.  jy^kala- 

Imcar. 

j^yw    kalalâwar    et  jJ\K 
kalalâwa    chauve  -  souris,   v. 

jVkâla  etj^*  lâwar. 

i 

jéJS  kélfl8y  cessation  du  mouve- 
ment de  la  mer,  entre  le  flot  et 
le  jusant. 

jyJbt*  mergelhs,  rester  tran- 
quille, ne  monter  ni  descendre 
(de  la  marée)  (KL). 

ÔCLJS kida-santâiia  (S.  ^fiffT 

kula,  famille,  et  5*IT1  M  Çantâna, 
race),  famille,  parenté,  les  pa- 
rents. 

[Sund.  <mmm\  santana,  petits 
nobles,  noblesse.] 

j«3  kùs,  bouffettes  ou  houppes 
qui  se  placent  de  chaque  côté 
d'un  cerf-volant  :  des  épaulettes 
d'officier  (KL). 

Prob.  du  Holl.  ktcast,  houppe, 
touffe. 

<L*J  kesàli,  gémissement,  lamen- 
tation. JuS  aIT ^£ï  <L>j~*  serta 
dergan  kelhh  keshh ,  avec  des 
soupirs  et  des  gémissements  (IL 
Ab.  14». 

[Jav.     *7)iui?\     kesah.      Bat. 
holso.] 


382 


<J>jyS 


/w— S  kasïh-an,  v.  sous  *-<o 
cS^I^S  kammmH,  ka&uàrf, 

le  casoar  {struthio  casuarius). 
iJj\jS  £>l>  *lbl  adà-lah  bâraiy 
kasuâri,  il  y  avait  des  casoars 
(//.  ,1J.  74). 

fj£  kusUma  (S.  «[ityi  Awsw- 
ma ,  fleur) ,  une  fleur  ;  quelque 
chose  d'agréable,  de  précieux  ; 
une  femme.  JUîl  Jû*  O^Ju»  jjy*» 
«j^w  bj£  sûka  m  seperti  men- 
dâpat  kusûma  sa-gunuvg,  con- 
tent comme  s'il  avait  découvert 
une  montagne  de  choses  pré- 
cieuses(Jf.).  —  X£A>  Cj/^seperti 
bâyarg-bâyavg  kusïïma,  comme 
l'ombre  d'une  déesse  (8.  Bid. 
43). 

[Kw.  kna.j.fi\  kusuma,  fleur, 
prince,  femme  remarquable.Sund. 
Knvivi\  kusuma,  un  héros.] 

JL«S  kesàk  et    i~JLo  merge- 

8àk  =    Jj—**   ^<°5^A  et  J^*** 

^XmS  keskul  (Pers.  J^lS),  pe- 
tite écuelle,  gobelet.  *Lu>  ^êo 
JiLSy  [y**  Ob  ^^S-*1  dergan  m- 
b'dah  sikhi  dan  suât  a  keskul, 
avec  un  couteau  et  une  petite 
écuelle  (Sut.  lhr.  3). 

[Jav.  inajiruis  keskul.  bissac. 


.«X»à  UuskuSy  nom  d'u 

de  la  famille  des  marsup 
delphe),  dans  les  Molu< 


kesàt,  rude,  grosj 
[Sund.  *nêj>*wf\  kesa 


kesàt,   essuyé. 
kâîn  kesàt,  un  torchon 

J~~m+  mergesht,  ess 
cher  l'humidité  de  q. 
un  torchon. 


[Jav.  * 


iuniA&njt\ 


panetière.] 


Mtl 


kesat.] 

J^uà  kusta  (S.ïïpgkusi 

ladrerie.  JUJiJ^olJpi  4j  c 
seperti  ôrarg  yarg  ber 
kusta,  comme  une  perse 
lade  de  la  lèpre  (S.  Mai 

wOy  ber -kusta,  ( 
lèpre.  —  Pjy  ôrarg  bt 
un  lépreux.  —  Pj^l  JUj 
ôr«7?7  ber-kusta,  hôpita 
lépreux,  léproserie. 

(S)jL£    kfistûri    (S. 

kastûrï),  musc.  —  £Ju 
kaxtûri,  la  poche  on  v< 
contient  le  musc.  Ob^-* 

J^l  e>^  <Jjj^  sePe 
tcastu  dân  kastïîri  bai 
son  odeur  était  comme 
nard  et  du  musc  (R.  3). 
hîlrurg  kastûri,  perri 
petite  espèce  de  perroqi 


Aj^S 


383 


—  tlkus  Jcastûri,  rat  musqué. 
""  P~"  gàduig  kastiïri,  nom 
d'une  belle  espèce  d'épidendrum 
(M.). 

Prov.  jL  &3y  C>JfjjjSJS>\ 

e)ljj  *-L*  upâma  kastûri  kâr- 
na  baû-na  maJca  hllarg  nawâ- 
w,  comme  le  musc  qui,  à  cause 
de  sou  parfum,  doit  perdre  la  vie. 

[Jav.  et  Sund.  «nviw  kasturi. 
Mafc.  »*=>•?«  kasaturi.  Tag. 
rtBig.  tKt-)jr  kastoli.  Avec  le 
8.  comp.  Lat.  castor.  Gr.  x«<7rc*>p .] 


k&atriya,  ksatrïa,  v. 

xatria. 


JxJ&à     ka&inargkas,     v. 

:**  xinaigkas,  coq  de  joute. 


lT^  - 


^casàu,  trace,  vestige,  pas. 
^  *^—  kasàn  kaki,  la  trace  des 

pfecls.  jJ'^li  J^J  ^ITjL- 

l^°1«  Y&tiâda  kàmilïhat  bà- 
ra**&  kasàn  kaki  mànusia,  nous 
ne  voyons  la  trace  des  pieds  de 
Personne  (A7.). 

vj^*-^*  niergasàn  -  iaw,  faire 
Ul*  trou,  mettre  le  pied  sur  q.  ch. 

Vy^-Sj  di- kasàn -ka?i,  être 
foUlé  aux  pieds,  être  battu  (d'un 
c^emin). 

On  trouve  aussi  ^S  kâsan. 

Ce  mot  vient  prob.  de  ^jS^ 

°<*kàs;  kyS  kasàn,  pour  ^l^» 
bqJcâs-an. 


kasumba  (S.  ^tJM  ku~ 

sumba) ,  espèce  de  safran  sau- 
vage, dont  on  se  sert  pour  faire 
une  teinture  d'une  couleur  rouge 
foncé  tirant  sur  le  violet.  On  le 
nomme  aussi  ^U*  —  kasumba 
jâwa,  ou  bj<+  —  kasumba  md- 
rah  {carthamus  tinctorius).  — 
+&  kasumba  kelhy,  arbre  dont 
le  fruit  est  employé  dans  la  tein- 
ture (bixa  or  e  flâna).  «-*jj*  — 
kasumba  murup,  couleur  rouge 
de  feu  que  Ton  donne  à  certaines 
étoffes,  ôjj  «-^o  ^u  ^ir^y^l 

sy^U>  «»«1  ada-pûn  kdin-na  kâin 
kasumba  warna  amas  -  amàs- 
an,  ses  vêtements  étaient  rouges 
chamarrés  d'or  (B.  102). 

[Jav.  et  Sund.  hndi^\  kasum- 
ba.  Mak.  *s*s*x:  kasumba.  Dav. 
kasumba.  Tag.  t£>3CDCo  ka- 

subha.  His.  £Z?1/lOo^  kasobha.] 

^^w  knsambif  nom  d'un  arbre 
(stadmia  sideroxyfon  O.). 

Vy^à  kesraf  (Ar.^S),  le  second 
des  signes  vocaux  chez  les  Ara- 
bes, nommé  par  les  Malais  ^j\j 
àj{»  J  bàris  di-bâwa/i,  parce  qu'il 
se  place  au-dessous  de  la  lettre 


384 


JS 


à  laquelle  il  donne  le  son  de  i 
ou  é  (v.  Grara.). 

,Juj  kesàl,  fatigué. 

[Jav.  ihnxiifnip  keseï.] 

<**>  Jo  fcea*  (Ar.),  mensonge. 

^yoj^c*  mergezb-kan,  mentir, 
tromper. 

(JLxÎJ  kiiskUl,  v.  j£Skeskul. 

xw  keSim  (Ar.),  mutilé,  coupé. 

v*jL£o  Uesaf  (Ar.),  action  de  dé- 
couvrir les  choses  cachées.  ,Jj*1 
o»i>JI  #Ae£  el-kesaf,  sorcier, 
devin.  JUji  p^lj  ^  ui*  Pj^l  à**-** 

cJLiXJl  ,Jjb!  sa-teigah  ôravg  me~ 
rgatâ-kan  râja  ïtu  ahel  el-ke- 
saf une  partie  du  peuple  disait, 
le  roi  est  sorcier  {M.  li.  128). 

À*»  kabah  (Ar.  ^Jù ),  le  temple 
carré  qui  est  renfermé  dans  la 
cour  de  la  grande  mosquée  de 
la  Mecque,  la  Caaba,  le  temple 
de  la  Mecque,  un  temple,  ^plfi** 

^jfcy  men-jàdi  suâtu  kabah  ku- 
dûs  dergan  berkat  mahâ  tâkan, 
devenir  un  temple  saint  avec  la 
bénédiction  du  Seigneur  (Àr.  3 1 8). 

lj\su  kefâret(Ar.jiy),  pénitence, 
expiation,  indemnité  pour  se  pu- 


rifier  d'un  péché.   Z+>\  SjUS 

m^L»\  *J>     Çjj\  àjyf  UW         kh 

kefâret  ïtu  sebhb  mem-b\ 
ôravg  yarg  islam,  la  loi  qu 
l'expiation  à  faire  par  celu 
a  tué  un  mahométan  (D.  M.  <* 

yu  kufiï  (Ar.  \jS ),  égal,  p; 

semblable.  &  {£* y&*>  f* 
ôravg  yarg  sa-kufû  dergan 
quelqu'un  qui  est  son  éga 

M.  224). 

•yu  kefan  (Ar.),  linceul,  si 
drap    mortuaire,     ^yy  ^$j 

\y  aJui    j>»j»i\  s>»j  men-xt 
kâin   kefan   ïbu    kâmi  s 
tuwâ,  chercher  un  drap  poi 
sevelir  notre  vieille  mère 
^yti*    mergefan ,     ense 

Jb  ^yuL  Ob  ^Xt  *■ 
c)j.  *****\  ^  if*"  wàJlb 

mandï-kan  dân  mergefan 
menânam-kan  pada  yatg 
gûr-an  ïtu  jika  sampey 
ampat  bûlan,  vous  laverea 
sevelirez  et  enterrerez  Te 
né  avant  terme,  s'il  a  a 
quatre  mois  (.1/.). 

^Ujb*  meigefân-i)  mettre 
un     linceul ,      ensevelir. 
s*^j&s  Ob  ^^SjiJÛ*  j  maki 
mandï-kan-fia  dân  dt-kej 


> 


rèa  avoir  lavé  son  corps,  ils 
retirent  (Sul.  Ibr.  6).  JL. 
\à  er^û  *>  iwoAa  di-kefan- 
Ua  ïtu,  et  il  le  mit  dans 
eeul  (N.  53). 


•     A 


mergefan  -  Jean. 
f.  donne  ce  mot  dans  le 
du  précédent.)  Selon  les 
de  la  Gram.,  le  sens  devrait 
faire  un  suaire  de  q.  oh. 


4** 


*pergefan  ou  {j***perge- 
ce  qui  sert  à  préparer  un 
mort  pour  ses  funérailles 


ifar  (Ar.  ingratitude),  or- 
orgueilleux.   iL*  AJui  ^1 

lp*  v!/i  eJ^J^  *a  sudah 
ka  -  dudûk  -  an  -  /7a  ïm 
h  kufor-nay  ils  ont  perdu 
at  par  leur  orgueil  (P.  M.). 
jl  ôrafy  kufor,  un  orgueil- 


Jbl5  385 

ÂJu  kafarat,  pluriel  tejtfkâfir. 

JLju  fce/et  (Ar.),  housse  que  Ton 
jette  sur  la  croupe  d'une  bête. 

Jjû/  ter-kefel,  qui  a  une 
housse  sur  la   croupe.    vy^lS 

{yZA  ka  -  naïk  -  an  permïsûrî 
sudah  hâdlîr  ter-kefel  di-pintu 
astâna,  la  monture  de  la  reine 
était  prête  et  équipée  à  la  porte 
du  palais  (M.). 

lyAtM*  mergefel-kan,  mettre 
une  housse  sur  la  croupe  d'une 
bête   de   somme,    enharnacher. 

^AJ^  cJtV<J.^t  ^p^  gctjah  ba- 
gin da  ïtu  -pûn  dt-  kefel  -  kan 
ôrarg  -  lah  derga  n  sa  -  largkap 
per-hiâs-an-na,  les  éléphants  du 
roi  furent  alors  complètement 
enharnachés  (M.). 


il 


i  lettre  nommée  o  gâ,  gut- 
douce  ;  sa  valeur  est  celle 
*ançais,  mais  conservant  de - 
?  et  i  la  prononciation  dure 
a  devant  a,   o  et  u.   (v. 


I 


.£yS  gâhi,  force,  puissance,  pou- 
voir, ^y  ^j*j  kràs  gahï-fia, 
il  a  beaucoup  de  force. 

>o^  ber-gâhi,  qui  a  de  la 
force,  puissant.  àIIxJ  C>y  ±$\ 
S  *  I&&JI  w  2>ûn  tiadâ-lah  ber- 


25 


386 


isfr 


gâhilâgi,  il  n'avait  plus  de  force 
(R.  100). 

JMffâhi  et  £  ghh  (v.  ce  mot) 
viennent  probablement  des  lan- 
gues sémitiques.  On  trouve  en 
Hébr.  nNil  gahah,  être  élevé, 
majestueux.  En  Ar.  Jç  kakya, 
se  vanter. 

{J$\S  gcvya,  manières,  (surtout) 
manières  affectées,  non  naturel- 
les, ton  affecté  en  lisant,  chan- 
tant, etc.  (À7.). 

^Ixjc*  merg-gayâ-kan ,  lire 
q.  ch.  avec  un  ton  forcé,  faire 
une  chose  d'une  manière  affectée. 

<£& gàya  =  J&gâhi;  signifie 
en  outre  :  projet,  entreprise  (Cr.). 
tjvjl  ber-gâya  =    >^  ber- 
gâhî,  v.    Jwgàhi. 

àu\S  gâyuh. 

àju^j  ber-gàyuh,  pendre  assez 
bas  pour  pouvoir  être  cueilli  à  la 
main  (des  fruits)  (KL). 

f*j)S  ffâyutg,  une  grande  cuiller 
faite  d'une  coquille  de  coco  et 
d'un  morceau  de  bois  qui  lui 
sert  de  manche. 

(Sund.  <mùi\  gayurg.] 

J^Aj  gâyit,  g  dit  =  SJjfkàà, 
crochet;      accroché,      er7^^3"* 


ê»8- 

bûat-na  perg-gâà 
di-gàit-na,  il  fit  m 
s'en  servit  pour  Face 

xrSgâyam.  —  a^  i«i 

m  nom  d'un  fruit  qui 
manger  (KL). 

^u  gàyis,  gai* 

kâyiSy  gratté. 
^jmyfcjx*  meig-gâ 

p.  ex.  àju  —  meig-t 
gratter  la  terre. 

i£yà  gâwey  =  . 

procès.    JU-XjLi  ^l 

^V-i^jIo  ±£k%  ttà 
icey  aaiggĕta    me-lc 
bâyar  sakâja,  il  n'y 
ni  chicane  à  avoir, 
payer  (M.). 

^jjSli  pe-gâwey . 

[Jav.  et  Sund.  ™ 
faire.] 

ÇyS  gmmitg,  creu 
ombragé.  jSy  —  go 
le  côté  d'une  collin 
l'abri.  —  ^  kâ 
mousseline,  étoffe  de 
(AV.). 

Pyf/t  ber-gâwu 
profond,  qui  est  om 
—  j)âdaiy  hev-gâw\ 
d'une  vallée  (J/.). 


•*& 


*  gàwut,  fouiller,  remuer  la 

-e. 

3n  trouve  aussi  C>J£  kàwut. 

1>J&  gârut. 

gmvap  =  <*Jj\*>  hâwajj  : 

1er  (J/.). 

gmvam,  procès,  plaidoyer. 

JXj  be~gâwam,  qui  a  un  pro- 
;  plaider. 

gâtval,  tardif  à  comprendre 
.);stupide,  lourd,  hébété  (il/.)- 

gàwtU,  perplexe,  em- 
uillé,  confondu.  On  trouve  or- 
lirement  ce  mot  joint  à 

npur.  ^ua*.  ^jjksS*  ^&Y+t 
>sa-hi?gga  men-jàdi xampur 
?ul,  tellement  que  tout  est 
é  et  confondu  (i/.  D.  133). 

* 

gàkil,  chanter  une  chanson 

r  endormir  les  enfants  (O. 

vgk.y 

)*jS gakû-an,  chansonnette. 

CTôb^J^  jPJ^b  di- 
-fkt  dergan  kïdurg  dan  ga- 
rni, elle  le  berça  en  lui  chan- 
t  des  airs  de  nourrice  (J/.). 

gàga,  culture  (lu  riz  sur  des 
ains  secs. 


•       ,      .         A 


it IS"  387 

&  vgàgah,  fort,  puissant  :  force. 
—  «j  ùlyv9  pohluwân  yarg 
gâgak,  de  puissants  guerriers.  — 
\j&?  c>b  gag  ah  dân  perkâsa, 
fort  et  vaillant.  —  1*p  ilmu  gâ- 
gah,  art  secret  de  donner  de  la 
force  (//.  Ab.  144).  tâj^Ji  ^1 
^yy  ïa  âmat  gâgah  berânï,  il 
est  très-fort  et  courageux  (R.  43). 
jXp  o  ,J*jfi  yJ&\  ,j\**>  supâya 
aiykaw  ka  -  ta/tïi-  i  gâgah  -  ku, 
afin  que  tu  connaisses  ma  force 
(jft.  43).  aK>  di- gâgah,  être 
forcé,  contraint.  ij^\  »oj  jle*. 

l$^  Cx  ^  jika  di- gâgah  ôra/g 
âlcan  dïa,  si  on  use  de  violence 
à  son  égard  (J/.). 

A  IC«*  meiy-gâgah,  faire  vio- 
lence, forcer. 

>u31«*  m*>yy-gagâh-i,  user 
de  violence  envers  q.  q.,  forcer, 
contraindre,  opprimer  q.  q.  ,j\ 
>l£3j  ^£ù  jIj  .0  I  J^Lëawâ- 
«wAr  igâma  tiada  de?ga?i  di~ga- 
gâh't,  ils  ont  embrassé  la  religion 
sans  y  être  forcés  (Chr.  Pas.  23). 

*&3j»  ter-gagâh-i ,  qui  est 
forcé,  que  Ton  a  contraint,  que 
Ton  a  opprimé.  —  Aj  ij^\  ôrarg 
yaig  ter-gagâh-i,  un  homme  qui 
est  opprimé  (M.). 

.Vv  v£j**  menj  -  gâgak  -  kan, 

rendre  fort,  fortifier., 
*  s 


25* 


388 


S* 


JX 


kita  gâgah-kan  itu  Jiâna  uleh 
rayât  ktta  jûga ,  nous  ne  pou- 
vons être  fort  qu'avec  le  secours 
de  nos  sujets  (2?.  84). 

^jfclCS-je  perg-gagâh-an,  ac- 
tion de  contraindre,  oppression, 
injustice.  j^3Uiô  jj&  àIjH 
ïâ-ttû-lah  pe-gâwey  perg-ga- 
gâk-an,  ce  sont  des  instruments 
d'injustice  (B.  82). 

[Jav.  (mam?\  gag  ah.  Sund. 
an<m^\  gegak.  Day.  gagah,  s'op- 
poser. Tag.  3131  gaga,  con- 
traindre.] 

Y  \S  gôgaw,  tâtonné. 

jix-n+  merg-gâgaw,  tâtonner 
dans  l'obscurité  (KL). 

y  ugâgu,  v.  Jftgâguh 

Jp  \Sgàgah  (S.  an  i«n  kâka)f  cor- 
beau,  corneille.  £\  ^.vJtlj  JU 
jfivêjyj^t  maka  di-lepàs- 
lcan-na  âkan  $a~ïkor  bûrurg 
gâgak,  et  il  laissa  aller  un  cor- 
beau (B.  10).   J&  àLjLj^j  Ju 

4  J&  £b  çb  JfV  rnaha 
her-himpun-lah  segala  gâgak 
dâtarg  me-mâkan  bljin  ïtit, 
alors  tous  les  corbeaux  se  ras- 
semblèrent et  vinrent  manger  ces 
graines  (KaL  dan  Dam.  77). 

Prov,    ^iÇ.  JJi  Jfô  gjy 


s-*i 


ïtu  jtkalaw  di  -  m 
dergan  àyer  rnâivar  t 
men-jàdt  pûtih  bulû 
on  laverait  le  corbeî 
l'eau  de  rose,  ses  plu 
viendront  jamais  blî 
dit  pour  montrer  con 
difficile  de  rendre  bo 
a  une  mauvaise  natui 
124). 

Énig.    £>\  AjL>  ( 

^  terbaig  ^àgak 
ïkor  hïvggap  dt-âta 
sa-ikor  brâpa  kaki-n 
beaux  volent,  un  vient 
sur  le  dos  d'un  buffle, 
bien  de  pattes  ?  ^-1^ 
hâja}  deux  seulement 

[Jav.  et  Sund.  wtw* 
Bat.  -*^?\  gak.  Mak 
la.  Day.  kak.]  N 

3     ^  Çàgtlk,  nom  d' 

de  mer  d'un  goût  déli 

y"  9^9U  (Marsd. 
de  rebut,  fretin," 
(Crâwf.),  prendre  du 
la  main  en  tâtonnant; 
bablement  le  même  m< 
gâguk. 

[Hat.  -» 


y%\  9° 


$  IS^â^cwjr,  laqueueoulatige 
d'une  fleur  ou  d'une  feuille,  la 
place  qu'une  fleur  ou  une  feuille 
occupait  sur  la  plante. 

Prov.  iS ICj  «Jy  a^u*  Oyu> 
seperti  sîrih  pïilarg  ka-gâgarg, 
comme  la  feuille  de  bétel  qui  re- 
tourne à  la  place  qu'elle  occu- 
pait sur  la  plante.  Se  dit  de  per- 
sonnes du  commun  qui,  après 
avoir  été  élevées  par  la  fortune, 
retombent  dans  leur  première 
condition. 

[Jav.  et  Sund.  <m<m\  gagavg. 
Day.  gagavg.} 

^  ugàgfvp,  bruyant,  confus, 
tumultueux.  S^jffîjtj 
vjr^  ter-lâlu  gàgap  gempïta  bu- 
n*-naf  le  bruit  en  était  éclatant 
et  tumultueux  (K.  19).  çJôù 
**+$  <uu  o  x^  dî-pâsaiy  ma- 
rhm  gàgap  gempïta,  ils  f ai- 
dent jouer  des  pièces  d'artil- 
ferie  dont  le  bruit  retentissait  au 
hiu  (M.). 

On  trouve  aussi  ^jSJs  gaghp. 

^Sgôxar,  diarrhée.  v.^*U* 
xàhar. 

^Vgâjah  (S.  TTsT  gaja,  élé- 
phant), éléphant.  —  ^»\  ïkan 
gàjahy  la  trompe  d'un  éléphant. 
ù$+  —  gâjah  mina,  nom  d'un 


A*4T 


389 


poisson;  une  baleine  (Marsd.), 
(S.TU^mïva,  poisson).  àeJ^^y}^ 
àJy  kâtn  gâjah  pûtih  ,  toile  de 
coton  grossière  et  très-large,  co- 
tonine.  —  ^U  main  gâjah, 
jouer  aux  échecs.  —  iyj^^per- 
nwln-an  gâjah,  le  jeu  des  échecs 
dont  les  pièces  portent  chez  les 
Malais  les  noms  suivants:  **\j 
râja,  le  roi,  J>/u*  mantrï  (mi- 
nistre) la  reine,  *oS gâjah  (élé- 
phant) les  fous,  ïflcùda  (che- 
val), les  cavaliers,^  tir  (chariot), 
les  tours,  JjJuj  bldalç  (fautassin), 
les  pions:  l'échiquier  se  nomme 
jk*.  xâtur  ou  ^jW  ^îlî  pàpan 
xâtur,  et  les  pièces  du  jeu  Ay 
j>\c>*  bûak  xâtur.  On  dit  ^  sait, 
échec  !  JU*  mat,  ou  J^ir  tammat, 
échec  et  mat. 

'  Prov.  ^jJ  Jj\  ^j  kJff  gâ- 
jah di-telà?i  lilar  lldi,  un  élé- 
phant avalé  par  un  petit  serpent. 
Se  dit  d'un  prince  ou  d'un  grand 
personnage  qui  a  été  ruiné  par 
un  misérable  esclave.  Autre  Prov. 

JJ^^^j  gâjah  bërak  beshrkï- 
ta-pïin  hendak  hërak  beshr  jïî- 
ga,  les  éléphants  se  déchargent 
le  ventre  grandement,  nous  vou- 
lons aussi  le  faire  grandement. 
Le  sens  est:  les  riches  vivent 
bien  à  leur  façon,  nous  autres, 


392 


JLjlf 


& 


blés;  discussion.   X^xJ  Jô 

bhb  pada  tlap-tlap  hàri  men- 
dâtarg-kan  per-gadôJi-an  ïtu, 
ils  apportaient  tous  les  jours  des 
sujets  de  trouble  (H.  Ab.  236). 

JuoIj  gâdamdHa,  nom  d'une 
plante.  (Selon  Cr.  du  S.,  peut- 
être  de  ÏT^ÏÏ|hc<1  gandamûla, 
alpinia  galanga  ou  curcuma 
reclmata). 

i£*yàgâdey,  gage  :  être  engagé, 
mis  en  gage.  —  ^j»***  menebùs 
gâdey,  retirer  un  gage.  —  vlrr*^ 
kombalï-kan  gâdey,  restituer, 
rendre  un  gage.  —  *&  fa  yarg 
memeghrg  gâdey,  qui  prend  des 
gages,  engagiste,  mont  de  piété. 
£.L  ^po  Ob  fyj  cP»  gâdey 
ber-bûrga  dû  n  gâdey  sâja,  gages 
portant  intérêt  et  gages  simples 
{M.).  ^ 

(J-Wj*  ber-gâdey,  qui  engage, 
qui  met  en  gage,  fa^ji  J>\  A*»)* 
^JSf  t>l->  bânak-lah  la  ber- 
hâtarg  dân  ber-gâdey ,  il  avait 
contracté  beaucoup  de  dettes  et 
mis  beaucoup  d'objets  en  gage 
(//.  Ab.  301). 

^jICjL  mery-gâdey,  engager 
une  chose,  la  mettre  en  gage. 

,J&j>  ler-gâdey,  qui  est  en- 
gagé, que  Ton  a  mis  en  gage. 


—  £j-j/  1er)  8- îia  ter-gâdt 
arme  est  mise  en  gage  (M, 

—  ôrarg  ter-gâdey,  otagi 
^j  jld**   merg  -  gâdey 

engager,  hypothéquer  q.  < 
^La  gadey-an,  chose 
gée,  gage.  —  *Fj\  bôrc 
rarg  gadëy-an,  des  obj< 
gagés.  ^ 

jAjSJe  peiy-gadêy-a) 
où  Ton  engage ,  mont  do 

—  Ojj-*»  mrat  pevg-gaâ 
reconnaissance  du  mont  d< 

Ce  mot  vient  prob.  du  S 
gâd,  TTf}J  gâdë,  placer,  d 
en  un  lieu,  qui  est  peut-êtr 
l'origine  du  Lat.  barb.  gi 
d'où  l'italien  gaggio  et  l 
çais  gage. 

[Jav.  arnniui\  gadé.  Sund, 
gadé,  mettre  en  gage.  Dt 
dai.  Tag.  3C£  galay.] 

.aJO  gâdok,  nom  d'un 
arbre  du  genre  bîschof) 
Hchoffia  javamca). 

[Sund.  m nuitnmi\  gado 
\J)\S  gâduk,  fat,  bizarre 

Ç»JSgâ&cvnj9  veiller,  être 
gardes  (O.  Batav.). 

pJO  gàdirg ,  défense  c 
d'éléphant;   ivoire.    — 


xuk  gâdiry,  une  défense 
liant.  —  jLjvjLj  sa-pâsarg 
7,  une  couple  de  défenses 
hant.  £&  £$\£H\  Oyu* 
f*  ânak  -  anâJc  -  an  gâdirg, 
e   des  figures    en    ivoire. 

>ada  gâdirg  ber-sendisen- 
in  dergan  puâlam,  fait 
re  et  de  corail  joints  en- 
e(if.  12).jUdlj  —  ^ô<% 
ta?itâra,  l'aile  d'une  armée. 

->0  gâdirg -gâdirg,  les  côtes 
le  compose  la  carcasse  d'un 
î,  ainsi  nommées  parce 
es  ressemblent  à  des  dé- 
*  d'éléphants.  —  JJ^—*  ,r* 
7,  nom  d'un  arbre  dont  les 
blanches  sont  odorifé- 
i. 


<j" 


is- 


393 


*      i»> 


>V. 


>^j  jL*  sudah  dâpat  gâ- 
be  -  tûtcah  xùidey  tiâda 
ïïna  lâgi,  lorsque  quel- 
,  par  un  moyen  surnaturel, 
enu  de  l'ivoire,  le  serpent 
ry  n'est  plus  utile  (c'est-à- 
jon  venin  n'a  plus  de  force).' 
;  de  quelqu'un  qui  est  arrivé 
j  position  tellement  élevée 
lépendante,  que  ses  enne- 
e  peuvent  plus  lui  nuire. 

v.    vnâ\    gâdirg,    ivoire. 
tm2i\  gâdirg,  ivoire.  Bat. 


gâdirg,  ivoire.  Mak. 
*>kL  gâdirg,  ivoire,  les  côtes  d'un 
navire.  Day.  gadirg,  les  côtes 
d'un  navire.  Tag.  31*^*,  galirg, 
ivoire.  Bis.  31V*  gadirg,  ivoire, 
pièces  de  bois  posées  en  travers.] 

£OlS  gculurg,  nom  d'une  racine 
médicinale;  d'après  À7.,  elle  a 
une  vertu  enivrante,  cause  des 
enflures,  et  fait  saliver  comme  le 
calomel  (dioscorea  trifoliata). 
J.  Rigg  dit  qu'on  la  mange  dans 
les  années  où  le  riz  est  rare,  mais 
elle  a  besoin  d'être  bien  nettoyée 
et  bien  préparée  à  cause  de  sa 
vertu  délétère,  i^o  gâdurg  est 
aussi  le  nom  d'une  autre  sorte  d'i- 
gname (dioscorea  hirsuta,  Pij .). 
i£jy~>  —  gâdurg  kastûri,  nom 
d'une  belle  espèce  iïepidendrum. 

^jy~s\  seperti  gâdurg  kastûri 
yarg  me -Mit  pôhon  argsôka, 
comme  Yepidendrum  s'entortille 
autour  de  Yangsoka  (Indr.  260). 

[Jav.  (mùi\  gcidurg,  Sund.  «m«à\ 
gâdurg.  Bat.  ->«^x  tfQdoy?- 
Mak.  <>Ki,  gâdurg.  Day.  gadorg.) 

**j<j\S gâtUë,  jeune  fille;  petits 
des  animaux  du  genre  féminin. 

•^Ougrôeïte,  nom  d'un  arbre 
qui   ressemble   au    sassafras  et 


394 


<S> 


îir 


dont  on  fait  le  même  usage;  il 
est  cependant  d'une  qualité  infé- 
rieure (KL).  . 

*J  \Sgàna<8,  turbulent,  emporté, 
méchant,  vorace,  sauvage.  ^\ 

yarg  gânns  yaiyme-mâleaji  ïkati 
yaiy  lâïn,  les  poissons  voraccs 
qui  mangent  les  autres  poissons 
(Exer.  119). 

[Jav.  <miqtJip  <jana8.) 

iôugâpah,  v.  sous  *3j  giïpuL 

r<w/vJ  ou  mieux  i^slxJ  gaha- 
<jaha9  les  branches  sèches  de 
l'arbre  qui  produit  le  sagou. 


•jvS  gâbur,  nom  d'un  poisson 
(peut  être  le  même  que  ^vgâ- 
bus).  , 

jt^VJ  gàbllS,  nom  d'un  poisson 
qui  se  trouve  dans  les  eaux  sta- 
gnantes, il  est  vorace  et  mange- 
les  autres  poissons  (ophicepha- 
lus). 

[Sund.  îmKtiuijfs  gabus.] 

-J  \Sgabu8,  nom  d'un  arbre  dont 
le  bois  est  extrêmement  tendre 
(alstoma  scholarts)  ;  moelle  d'un 
certain  arbre  (AV.). 

Prov.  C^L»  tplfô*  yj^f-J* 
tS~*  ^J      pârary  y  abus    meu- 


r 

jâdi  seperti pârarg  beâ,  un  cou- 
teau de  bois  tendre  peut  devenir 
un  couteau  de  fer:  c'est-à-dire 
un  homme  faible  peut  devenir 
fort,  et  un  timide  courageux  (A/.). 
[Jav.  et  Sund.  an*ji^  gabus, 
nom  d'un  arbre  dont  le  bois  est 
tendre  et  spongieux.] 

Â*  15  gàmoh,  un  vase  à  eau,  sans 
bec  et  fait  de  terre  non  vernissé* 

(A7j. 

d'une  arme). 

Jr»l£-**  meiy-gâmak,  tirer 
une  arme  que  l'on  porte  au  <wté- 
par  manière  de  menace.  J&*  ~ 

s**  t.  &  °>*  **$$■ 

&j>  mevg-gâmak  htilu  kris-nC^ 
seperti  ôrarg  yarg  hendak  ber^-^ 
tïlcam ,  tirant  la  poignée  de  so 
crias ,  comme  quelqu'un  qui  me- 
nace (M.). 

tJ«lLM  merg-gâmak-gâmik, 
tirer  à  différentes  reprises  et 
d'une  manière  menaçante  une 
arme  que  l'on  porte  au  côté. 

^  Vj[*l£-**  meig-gâmak-gâ- 
mtik  -  kan.  d\Zf£"  {ffj&<> 
^j*  <*&  di-gdmak-gàmak-Jcan 
senjatâ-na  ka-pada  lâwan-na, 
ils  tiraient  leurs  armes  pour 
effrayer  leurs  adversaires  (M.). 

(Jav.  .m«*?\  gamahj  effrayé.] 


1<JWg9  qui  démange,  qui 
s  démangeaisons. 

te  gamarg.] 


M 


395 


mat  j  nom  d'une  sorte 
i.  ^y^  —  gâmat  hûtan , 
le  plante  (echinocaulis 
tus,  Cr.). 

gamat,  nom  d'un  liquide 
mr  verdâtre  que  Ton 
11  corps  d'un  certain  ser- 
dont  on  se  sert  comme 
>our  les  blessures.] 

imit,  frappé,  gratté, 
S;  pris  dans  les  serres; 
omrae  nn  instmment  de 

ber -garnit,  qui  touche 
doigts  :  toucher,  frapper 
loigt. 

•o  gâmù-gamït-an ,  ce 
►ris  dans  les  serres,  une 
lose  abandonnée,  rebut, 
s.  lJL>SïJ{ \$&>-  £jj~> 
ta  jâdî  gâmit-gamît-an 
!  venant  la  proie  de  quel- 
u,  le  rebut  des  hommes 

mît  -  an  ânalç  -  na  lin, 
ie  ses  enfants  se  trou- 
>andonnés  {H.  Ah.  1 26). 
*QO  ber-gâmit-gamit- 
gratte.  JiS^y  ^[^j 
►w»  8erâya  ber -garnit- 


gamlt-an  sâma  sendirï-na ,  se 
grattant  en  même  temps  (M.). 

[Day.  kamit,  être  saisi  par  un 
oiseau  de  proie.] 

U  garnit 9  clin  d'oeil,  signe 
de  tête;  indiqué  par  signe. 

VJXJT  garnit -gâmù,  faire 
des  signes  avec  continuité,  con- 
verser par  signes.  C>b  V  JUJj  ^j] 
j£jL/  tf&u  la  gâmù-gâmit  dân 
târgan-ua  mem-bllarg ,  ils  con- 
versaient par  signes,  et  c'étaient 
leurs  mains  qui  parlaient  (H  Ab. 
98). 

ly^+SZj&y  ber  -  garnit  -  garni 't- 
an,  qui  se  font  mutuellement  des 
signes,     ùyujl    Vijta  J&  JU 

%Z*>\  ùy  maka  segala  dàyarg-dâ- 
yaig  ïtu-ptin  ber-gâmit-gamit- 
a?t  mergatâ-kan  bâik  suwarâ- 
na  ôrarg  muda  ïtu ,  toutes  les 
suivantes  se  témoignaient  mu- 
tuellement par  des  signes,  com- 
bien elles  admiraient  la  voix  du 
jeune  homme  (M.). 

J^S  gara,  légitime  (des  enfants) 
(Kl.).  —  J^'l  ânak  gara,  un  en- 
fant légitime. 


^JSgârâi 


y  U  garagey,  croc,  grappin 
dont  on  se  sert  pour  prendre  les 
crocodiles. 


396  jjlS" 

jjpàgârewo,  gros,  creux,  grave 
(de  la  voix),  ronflant.  *jD  e>by** 
^j  JLfc  S  *  suwarâ-na  garnir 
tâgiheibatbuni-naf  sa  voix  était 
creuse  et  le  son  en  était  effrayant 
(H.  Ab.  302). 

£j*S gcuru  =  jj&gâruk;  si- 
gnifie  aussi,  voix  stridente,  aigre, 
aiguë. 

jjlugàru,  v.  )J$  galiâru. 

\j& Qâruk9  gratté,  ratissé, 
fouillé. 

JjICjL  meig-gâruk,  gratter, 
ratisser,  essarter.  Vjjjldi*  J^<w 
^J^  sambtl  merg  -  gâruk  -  ga- 
rnie pritt-na ,  en  lui  grattant  le 
ventre  {Jlaig.  T7.). 

Jjjl£-«3  perg-  gâruk ,  qui 
gratte  ou  sert  à  gratter,  grattoir, 
râteau;  étrille. 

On  trouve  aussi  jjO  gâru, 
avec  le  même  sens.  ^J&L** 
Jjo  t>jl>  e>^£-êl  merg-gâru  arg- 
gotâ-na  kârna  gâtai,  se  gratter 
les  membres  qui  démangent. 
•  ù>S  j  jICjL  merg-gâru  kûda,  étril- 
ler un  cheval.  ï$jJS!*ô  perg- 
gâru  kûda,  une  étrille  (J/.). 

[Jav.  imni\garu.  Sund.  <mni*wf  \ 

P)U  gârmy,  bruyant,  sonore, 
perçant,  pétulant,  turbulent,  fé- 


ir 


roce,  rapace,  irrité,  fur 

—  suâra  gârargy  une  ^ 

—  jAu  nâni gâravg , 

*  *      *     i  - 
aigu.    -  £> jl  ôrarçr  gt 

homme    véhément   et 

— y^  harhnaw  gàra\ 

furieux.  On  dit  —  ^^ 

ta  h  -/la  gara igy  son  gom 

fut  tyrannique.    £jo   , 

lakû-na  ter -lâlu  garai 

nières  sont  très-bruvan 

anak-ku  Itu  ter-lalu  ; 
gâraig,  mon  fils  est  trèi 
et  turbulent  (Ji.  9).  : 
fjv  fa  be-brâpa  sliga 
raty,  un  grand  nombr< 
féroces    (Kal.   dan  L 

/afo  ber-pràrg  ter-lâl 
et  il  y  eut  un  combi 
{IL  153). 

^[fgarâig-an,  gr; 
mugissement,  pétulanc 
lence.  (v.  9-j  gararg.) 

[Jav.  <nin%\gere7g.  Ja^ 
k/mV  kereig,  sévère,  ri 

pl/Sgariwg,  une  espèce 

mem-bâwa  sa-ôraigsa- 
rinj  di-blakaig-na  ma, 
gârt/g  îtu  segala  jenh 


Jl&jtf- 


yjO 


ir 


397 


tj^gàram,  sel.  Oji  —  #â- 
r^tm  faut,  sel  marin.  —  Pju  Arâ- 
ro97  gàram,  un  sac  de  sel.  JJi 

— ■  tampat  gâram,  salière.  à*y 
— -  bûbuh  gâram,  saupoudré 
*vec  du   sel.      ju»    —   gâram 

ptigi,  alun,  —  ^Jàtâwas.  x/* 

fjO  ^j  i^x  »L»  yj*j>%  menrïma 
t>erhs  sâma  tïmbary  dergan  gâ- 
*"«m,  recevoir  du  riz  en  échange 
d'un  égal  poids  de  sel  (Lete. 
Mal.). 

Prov.  Cjjï  IL»  .jo  ç>yt  mem- 
&tiaig  gâram  ka-dâlam  lâut, 
Jfeter  du  sel  dans  la  mer.  Le  sons 
^st:  perdre  sa  peine.  Autre  Prov. 


an-tia,  chaque  homme  avait  une 
botte  sur  le  dos,   et  dans  ces 
hottes  se  trouvaient  leurs  provi-  ! 
sions  de  bouche  (H.  Ab.  348). 

(Jt&^ugârarggâti,  nom  d'un 
insecte,  capricorne,  cerambyx. 
cJ*  —  gâravggâti  kexil ,  lep- 
tura. 

'jJlSgârut,  raclé,  gratté,  ra- 
tissé. 

sljjSUt*  merg-gârut,  racler, 
ratisser,  gratter. 

t.  jj&gâruk  et  C^o  gâwut. 

[Jav.     (m<>Tt9snj\    gartU.     Bat. 
garut.] 


^km£  £  lîl  dJu?  mJS gâram  tumpah 
apà-kah  tampat -fia,  si  le  sel 
est  répandu,  que  fera- t- on  du 
vase?  Se  dit  pour  montrer  que 
le  principal  étant  perdu,  l'acces- 
soire devient  inutile. 

+\Jlm+  merg-garâm-i,  mettre 
du  sel  sur  q.  ch.  ^Uw^S  y\j~*> 

f J*ûA*  t/lr**  Ô  ^  ^a-suâtuper- 
sembâh-an  âkan  di-garâm-i 
dergan  gâram,  toute  victime  doit 
être  salée  avec  le  sel  (Àr.  74). 

^j+\$  garàm-an,  de  sel,  salin 

(B.  V.). 

•^lSgrôW«,marque,ligne  tracée, 
rature.  /S\  aSJtL  JUita  jLj  *~+J> 

^  m 

C^  WJ"  hamba  tiâda  dâpat 
me-laialcah  âkan  gârt's  ïni,  je 
ne  puis  pas  franchir  cette  ligne 
tracée  (J{.  97). 

^jtjfcjt*  merg-gâris,  racler, 
gratter,  décrire  une  ligne  sur  q. 
ch.,  scarifier,  graver,  herser.  ^\ 
yg*^*  ^£->  àl\j  ^jICj*»  ïa  mevg- 
gârïs  tâtiah  deigan  telunjuk-na, 
et  il  fit  une  marque  sur  la  terre 
avec  l'index  {lt  96). 

^jJUj  peig-  gâris ,  râcloir, 
herse. 

v.   la   remarque  sous   ^jf 
gâris, 

[Jav.  et  Sund.  .wV»*^\  garîs. 
Mak.^i^  garisi.  Day.  garus.] 


398  ^IT 

jt-^u g  drus,  v.  ^J  gerùs. 

J  O  gala,  remède,  moyen  de  ré- 
parer. 

JBTjj  ber-gâla ,  qui  a  un  re- 
mède ,  qui  peut  se  réparer.  aI^I 

foA  lantak  s  égala  ttilarg-na 
tiâda  ber-gâla  lâgi,  ses  os  furent 
brisés  sans  remède  (Amïr  Ilam- 
za  172). 

rju  ou  mieux  JlxlSflrata- 
gàla,  poix,  goudron,  certain  mé- 
lange de  résine  et  do  chaux  qui 
sert  à  goudronner  les  navires.  vl>b 

JOTùb  *nr  ^  j-1  ^i> 

ctew  di-lâbur-kan-na  Itit  devgan 
gala  h  dân  gala-gâla,  et  elle  l'en- 
duisit de  bitume  et  de  poix (li.8 6;. 
w*4  —  gala-gâla  lernbut,  du 
goudron,  de  la  poix  liquide. 

£y$J&£c  mem-per-gala-ga- 
lâ-kan,  goudronner,  poisser,  en- 
duire q.ch.  de  poix  ou  de  goudron. 

ùb  Ab>>  J-l  j>  cfXXj  fl\ 

JlOT^pj^ljj  atykaw  per-ga- 
la-galâ-kan  dia  ïtu  dert  data  m 
dân  dert  lûar  dengan  gala-gâ- 
la,  vous  l'enduirez  de  goudron 
en  dedans  et  en  dehors  {B.  8). 

Peut-être  du  S.  TTFT  gala, 
nom  d'une  résine. 

[Mak.  ^^o^*-*»  gala-gala, 
poix,  goudron.   Bis.  3i3?2ffl 


gala-gala,  espèce  d< 
se  fait  avec  de  la 
l'huile.J 

ai  \Sgàlah,  perche,  g* 


s  perg-gâh 
gâlah,   crochet  an 
gaffe.  —  CJ^I  Udavg 
d'une  sorte  de  crevel 
Wôy  ber-gâlah, 

d'une  gaffe,  avancer 

i 

d'une  gaffe. 


J&ï* 


mevg 


faire  une  gaffe  de  q. 
vir  de  q.  cli.,  comme 

^ir>  ju  ^b  r 

sa-ôrang  meminjam  « 
&«  di-gâ/ah-kan-na, 
qui  emprunte  une  ri 
sert  comme  de  gaffe 
431). 

[Kw.  Q7i,tu\  ^rt/nr,  lî 
Sund.    ttnui\   aala. 
gala.] 

AJO  gâlah,  boue,  t< 
bitume,  ^pj  JUjI  c 
aJo  ctew  dt-  lâbur  -  k 
deigan  gâlah,  et  ell 
de  bitume  i  #.  86). 
rUmah-rlimah  gâtait 
sons  faites  de  bousill 

ÙJ\S gàluh,  une  prin 
femme  noble. 

[Kw.  innu{\  galuh 


Jtf- 


Jlfr 


399 


Lj}S gôbt?  bêché,  fouillé,  creusé, 
miné.  Jlj  f\y>  àLKjJ  J\  la 
pûn  galï-lah  suâtu  prîgi,  ils 
creusèrent  un  puits  (litt.  :  par  eux 
fut  un  puits  creusé)  (B.  39). 
JIÎ3"  aJui  «3  Jj^J  1b  dêUam 
Jçubûr-ku  yarg  suaah  ku-gâli, 
dans  le  sépulcre  que  je  me  suis 
creusé  (B.  84). 

JIC**  merg-gâlt,  creuser, 
fouiller ,  miner.  ^\f*  Jfi-**  (j\ 
Ai'u  1b £-jy  Jftj  la  merg-gâlt 
be  -  brâpa  bâftalc  lôbarg  dâlam 
tànah ,  ils  creusèrent  un  certain 
nombre  de  trous  dans  la  terre. 

^JlCjê  perg-gcUi,  instrument 
propre  à  creuser,  à  fouiller, 
bêche,  pioche,  houe.  i*Jlyj  JU 
^jXj  ^^-J^  Jï*-*5  ma kabe- brâ- 
pa peiy-gâlt  hâbïs  binâsa ,  or 
on  grand  nombre  de  pioches  y 
furent  abîmées  (//.  Ab.  60). 

Prov.    J±%  CjJÇ  JSli* 

ber-kârat  me-lâin-kan  dlam 
ubïadâ-na  ber-ïsi,  la  pioche  ne 
&e  rouille  que,  parce  que  les 
pommes  de  terre  ne  sont  pas  en- 
core mûres.  Le  sens  est:  l'homme 
intelligent  ne  sait  se  taire  que 
pour  parler  d'une  manière  plus 
utile,  lorsque  l'occasion  sera 
venue  (H.  Ab.  245). 


£&  galï-an,  qui  est  creusé, 
fosse,  fossé,  tranchée,  mine.  — 
$yjL>  galï-an  balërarg,  une  mine 
de  soufre.  ^j~+\  —  galï-an  amas, 
une  mine  d'or  (D.  M.  134). 

^j^Sjûjt  ber-gali- galï-an, 
qui  creusent  ensemble,  creuser 
à  différentes  reprises  ou  dans  dif- 
férents endroits.  J^A  £jj\  J& 
j\j*  i^Jf^^jL]^Jùji  segaUt  ôrarg 
Itu  ber-galt- galï-an  hullliig 
muâra,  ils  creusèrent  la  terre 
à  différents  endroits  le  long  du 
fleuve  (B.  95). 

[Sund.  *?rnJ\  hali.  Bat.  »*-o 
hait.  Day.  ka/i.] 

y\S gâlu,  le  pénis. 
[Bat.  -^<7  galu.] 

jyu  galak,  paraître  (en  parlant 
du  feu),  s'enflammer. 

•jVJulC**  merg-gâlah-kan,  al- 
lumer, exciter  le  feu,  le  faire 
s'enflammer. 

Jjlldiî  penj-gàlak,  qui  sert  à 
exciter;  excitant;  et  aussi,  la 
cheminée  d'une  arme  à  feu,  l'en- 
droit où  se  place  la  capsule  (AV.). 

[Bat.  ■  r**  *9\  galak.  Day. 
galak.] 

JUO  gâlak,   sauvage,  furieux, 
féroce.    jA  jLil  jHfo  \^S^ 


400 


e* 


s^mj\  ^y\f  rnorga-satwâ  yarg  gâ- 
lak laksâna  bâdak  me-mâkan 

•  •  • 

ânak-na,  bête  sauvage  comme 
le  rhinocéros  qui  mange  ses 
enfants  (R.  157).  *)  k~*£*J*> 
eyJ  Jjlo  wX»l  seperti  sîrga  yarg 
âmat  gâlak  lakû-na,  il  agissait 
comme  un  lion  furieux  (M.).  *s£\ 
—  anjirg  gâlak,  un  chien  har- 
gneux. 

^yjulxliL  merg  -  gâlak  -  kan, 
rendre  furieux,  exciter  q.  q.  ^\ 
i*£j  ^y  t^lC**  îa  meig-gàlak- 
gâlak-kan  rayât,  elle  excitait  le 
peuple  (H.  D.  107). 

[Jav.  et  Sund.  <m<n>»*7?j\  galak.] 

4ù  ugâlarg,  v.  fâkâlarg. 


p*Jugâlunf,  une  botte,  un  pa- 
quet (de  rotin).  ^^J^  ù*V* 
CfjJ  r~  ^^  dulâpan  halèy 
kâin  dân  sa-gàlurg  rôtan,  huit 
morceaux  d'étoffe  et  une  botte 
de  rotin  (Cod.  Mal.  408). 

^^kjJICj**  merg  -  gâlurg  -  kan} 
mettre  en  paquet,  lier  en  botte, 
entourer,  envelopper. 

[Jav.  et  Sund.  <wni\  geluvg,  un 
nœud  de  cheveux.  Day.  galorg. 
Mak.  ^^o->><-«  galuvg- galuvg, 
les  cheveux  frisés.] 


j*< 


galiir,  canal,  lit  d'un  cou- 
rant le  long  de  la  côte  :  doscen- 


ir 


dance,  généalogie  (Kl 
âlir  et  âlur. 


j& 


galas ,  crochets 
châssis  en  bambou,  que 
tache  sur  le  dos  et  av< 
on  porte  des  fardeaux; 
moyen  d'un  châssis. 

^jJvJu  merg-gâla8}\ 
fardeau  avec  un  châssis 

ù*>jb galets -an  y  ce 
porté,  fardeau,  charge. 

[Bat.  -*<— 2-\  galas 

ImiO  gâsaky  frappé, 
fouetté,  rossé,  ^y*  J-» 
âku  nanti  gâsak  rriûlul 
lui  donnerai  des  coup! 
bouche  (litt.  par  moi  ser 
(IL  D.  99).  J-8S  Cjj 
di-pûkul  serta  dï-gâ 
étaient  frappés  et  ir 
(H.  D.  181;. 

J^lL«*  merg-gàsak , 
battre,  rosser  q.  q.  Jjjû 
w^frfc  ^y  I  J^*il£&*  ana 
hendak  merg-gâsak  âJc 
ha,  il  est  en  colère  et 
frapper.  *XS  —  mer* 
gundutn,  battre  le  blé. 

4i*j\S gâsirg ,  une  toup 

d'enfants).  —  ^U  màù 
jouer  à  la  toupie.  C^Ji 
JJJ  «j  «*>0  ber-pusir^ 


t 


tf 


401 


y  lïgatj  tourner  sur  soi 
ame  une  toupie  (KL). 

na*\  gafgsiig.] 


rap 


=  JJÏk* 


asap. 


4r,  miné,  cave,  sapé, 
r  dessous  (O.  Batav.). 

là  sir  ôrarg  pen-xûri 
%cLsuk  rûmah ,  les  vo- 
oreusé  par  dessous  la 
>ur  y  pénétrer. 

merg-gàsir,  miner, 
ir  dessous. 

<mam\  ffasïr.] 

al,  impair.  JuT^L^ 

-main  genhp   gâsal, 

ûr  ou  impair. 

ixanMjf\  gargsaly  cinq. 

trt*f\  g 0,80,1  et  <miiA(nAi\ 

mpair.] 

gloire,  réputation, 
renommée.  ^T^j^ 
r-ûleh  ghh  sempurna, 
ne  réputation  parfaite. 
^U  jàrgan  kârna 
:,  n'allez  pas  pour  un 
(M.). 

hh,  célèbre,  renommé  : 
orgueilleux. 

meig-gah-kan,  glori- 


ws*l  ^-Julj  J\*>  J3  ta  jargan 
ghh  -  kan  ctirï  -  na  pada  segala 
-  ka-baktï-an  ïtu,  qu'ils  se  gar- 
dent bien  de  s'enorgueillir  de  ce 
bien  (M.  £.  156). 

^jjbbue  perg-gâh-an,  qui  glo- 
rifie, glorifiant,glorieux.  <y  ]£/$** 

ôb  j*x*  cA*  &\*j  Jfc* 

^Jb\£je  di-xerùrâ-kan  segala 
karjâ  -  na  dergan  sûpan  dân 
perg-gâh-ariy  raconter  ses  œuvres 
avec  respect  et  en  les  louant 
(Jlf.  M.  223). 

L'auteur  du  Jlf.  R.  forme  les 
dérivés  de  ce  mot  comme  venant 
de  &  ghh.  KL  et  l'auteur  du  H. 
D.  les  forment  comme  venant  de 
AX*  meghh.  ^j^  £/*ff  nM-me- 
ghh-kan  dîrï-na,  se  glorifier, 
s'enorgueillir  (KL).  ^GT  ka- 
megâh-an,  arrogance,  orgueil, 
wolè  *Ju>  ^yJfcl&S  ka-megàh-an- 
fia  sudah  gâtb ,  son  arrogance 
resta  inconnue  (H.  D.  146). 

v.  la  note  au  mot  À&  gâhù 
v.  aussi  »o  gâgah.  On  trouve 
aussi  en  S.  *u«§  gâh ,  monter, 
s'élever. 

ÎJ^^reAa,  épouse,  et  signifie 
la  première,  la  principale  épouse. 
Selon  d'autres,  du  S.  T[XIgaura} 
pur,    et  signifie:  de   pur  sang 

26 


402 


jiAf 


& 


royal,  né  d'un  père  et  d'une  mère, 
étant  tous  les  deux  de  sang  royal, 
jy  Jjil  JU*1  Çj^l  ^j  dûa  ôrarg 
ïtu  ànak  gahàra,  toutes  les 
deux  étaient  de  pur  sang  royal 
(&  Mal.  75). 

[Jav.  (mxfi\  garwa,  épouse.] 

jjtygahâru  (S.  WT$  agami, 
agalloche),  nom  d'un  bois  odori- 
férant, une  sorte  de  bois  d'aigle 
ou  de  bois  d'aloès.  KL  en  dis- 
tingue de  trois  sortes.  ^L  — 
gahàru  buwâya,  £Ju  —  gahà- 
ru medàrg,  et  jXj  —  gahàru 
tandu.  L>b  i>b^»*  £**£  ^ïïy** 

jjl^T^J-iS  di-mruh-na  tambun- 
kan   xendâna   dan    kalambak 

• 

gahàru,  il  ordonna  de  faire  une 
pile  de  bois  de  sandal  et  d'aloès 

Prov.    Jy  OlJ^  ^jV  AJui 
sudah  gahàru  xendâna  pTda, 

le  bois  d'aigle  est  prêt,  mainte- 
nant du  bois  de  sandal.  Le  sens 
est:  quand  une  chose  a  été  ex- 
pliquée, y  revenir  pour  interroger 
de  nouveau  à  son  sujet. 

On  trouve  aussi  ^j»  gâru. 

[Jav.  et  S  un  d.  <m<Yi\  garu.  Mak. 
^zs  garu.  Day.  garo,  parfum.] 

/  <  9*9  nom  d'une  graisse  qui  rem- 
place quelquefois  l'huile;  elle  est 


composée  de  graisse  de  v 
de  brebis  et  de  buffle  (Kl 
Ce  mot  vient  prob.  du 
gô,  vache,  d'où  aussi  le  Jai 
gah,  vache,  ce  qui  sembler 
diquer  que  la  graisse  de 
forme   la   principale   part 

vJ  gîyaw,  faucille  (O.). 


bf 


+}   géwavg,  nacre  de 
{KL). 


& 


a)  gĕkok,  le  gecko,  petit 
ainsi  nommé  par  imitati 
son  cri.  On  le  nomme  at 
Mal.    Sy  toke. 


>^  * 


^Sgigt,  dent.  y\  —  giS 
les  dents  canines.  ^5^— »  - 
sarëy  les  dents  incisives.  - 
gïgi garham,  les  dents  me 

—  yL*»  sa- bât u  gigt,  un< 

—  J&*+  xurgktlgigï,  u 

dent.  —  A  y*  fnenûgtgi^ 
toyer  les  dents.  —  JU*V^- 
xàbut  gigt,  arracher  une 

4^3  ^^U*  mevg-àsah  g\ 
men-jâraig-kan  dia  âtaw 
jam-kan  dia,  limer  les  de 
écarter  avec  une  lime, 
rendre   pointues    (3/.).   i 

ju*  ju»  %***\  *"~^  gtgt  ya 


txndih  itu  tanda  tïpu,  les  dents 
posées  Tune  sur  l'autre  sont  une 
marque    de    fourberie    {M.   Ji. 

192). 

On  dit  aussi  ^>^/  —  g*g* 

garagâjiy  les  dents  d'une  soie,  et 

ùî?*  —  9*9*  hûtan,  la  lisière, 

ou  les  points  saillants  dune  forêt. 

Jy+\  —  ffïffî  ombaky  la  partie 

«aillante  des  vagues. 


rov.  <j^->  J^ly^  Jf*\ 

JT\  ^  j^b^i  JXx  Ji 

c5-^   ada-pûn  harimaw  ïtu  di-ta- 
kîêt-i  ôrarg  ûleh  sebàb  gigï-na 
m*x%ajikalai0  tiâda  lâgî gigï-na 
<*P&-kak  di-tàkut-kan  ôrarg 
ôfcrzn  dia,  on  craint  les  tigres  à 
c&U8e  de  leurs  dents  :  mais  lors- 
qu'ils n'ont  plus  de  dents,  pour- 
quoi les  craindrait -on  encore? 
&*  dit  des  oppresseurs  qui  sont 
a  craindre,  tant  qu'ils  ont  le  pou- 
voir en  main,  et  dont  on  peut 
8e    moquer,  dès  que  le  pouvoir 
,eUr  a  été  enlevé  (//.  Ab.  308). 

Jtis  9™ffl>  àenté,  garni  de 
*^ats  (d'une  bordure). 

£*mjJm+  merg-grîgi,  denteler. 

tSjc^  JiJ^  merg-grïgi 
)ertigaragâji,dente\er  comme 
***iescie  (Exer.  112). 


ÎJtf  getigiy  claquer  des  dents, 
trembloter. 


[Bat.  <o<o  tyùyh  les  dents  j 
~90-p0  gïfft,  les  dents  d'un  ins- 
trument. Mak.  <&<£)  gigi»  Day. 
gigir  aso7  dents  canines.] 


»^.  * 


wo 


a)  gigit,  mordu,  être  mordu. 

*jf£\  sjSSù  JUjI  Cj^I  ôrarg  Uu 
di-gïgù  anjirg,  cet  homme  a  été 
mordu  par  un  chien.  O^u*  e>L*j 
JU«w  SS^Sù  rasâ-na  seperti  di- 

m 

gïgit  semùt,  la  sensation  fut 
comme  quand  on  est  mordu  par 
une  fourmi  (H.  Ab.  280). 

J&*S.m*  merg-gïgit,  mordre. 

A  fts^y  ada  anbm  tûjuh  ïkor 
tlkus  merg  -  gïgit  kUxirg  ïtu, 
six  ou  sept  rats  mordaient  le  chat 
(J/.  Ab.  191).  j!  j££L  h  j\ 
tc*.y.'mm  4j  ada  yirg  merg -gïgit 
ada  yarg  merg-gôxoh,  les  uns 
mordaient,  d'autres  donnaient  des 
coups  de  patte  (M.). 

J£JLm&S  gïgit-merg-gïgit, 
se  mordre  réciproquement. 

X  J£*S.ma  merg  -  gïgit  -  gïgit, 
mordre  à  différentes  reprises, 
mordre  continuellement,  mordil- 


1er. 


jj~> 


y^S  XJïS+J***    maka  mâkin- 
lah  mârah  ïa  séria  merg-gïgit- 


26* 


404 


tf 


*_-.*« 


gigit  gigï-na,  alors  il  n'en  fut 
que  plus  en  colère  et  se  mordait 
les  dents  (grinçait  les  dents) 
(Kal.  dan  Dam.  31). 

merg  -  gigit  - 1 ,  faire 
une  morsure  à  q.  ch. ,  mordre  à 
q.  ch. 

^IxSjt.m    mety  -  gigit  -  kan, 
mordre  une  chose,  faire  mordre. 

{ySS  gigit-an,  morsure,  mor- 
ceau emporté  en  mordant. 

*Sj>  ber-gïgît-gigït- 
an,  qui  se  mordent  réciproque- 
ment,  se   mordre    l'un    l'autre. 

^jI-X-S  ka-duà-na  j)ïîn  ber-tavg~ 
hap  dân  ber-gigit-gigit-an ,  les 
deux  s'empoignèrent  et  se  mor- 
dirent réciproquement  (R.  149). 

v.    5*S  gïgi  et  JX-j  kïkil. 

Sand. 
Bat.  -*-^1S\ 
gugxU.  Mak.  ^^  kiki  et  »1-^1 
koko.  Tag.  t£3l  kagaL] 

_y*~  ffe9er?  rumeur,  bruit; 
bruyant,  tapageur.  —  ^^ 
jâigan  gëger,  ne  faites  pas  de 
bruit,  w^l  JJS  iû  y  Jcerâ  yarg 
gëger  itu,  ces  singes  tapageurs 
(If.). 

ù^ïj  gegĕr  -  an^  bruit,  va- 
carme, bagarre. 


[Jav.    ni<in*snf\   gigit, 
<nifhtn*\    gegel. 


[Jav.  *i<m*i<m\  gégér.  8um 
^w^rmx  géhgér.  Mak.  f^^, 
gégéré.  Day.  ^<?r.] 

^JiCJ  gïgtt,  trembler;  tremblai 
—  fï  demàmgïgil,  fièvre  froic 

^£SJu  merg-gïgil,  tremb] 
de  froid,  grelotter  (KL). 

4tS  gïyarg ,  voluptueux,  imj 

clique  (O.). 

SLJ  gïtik,  coup,  battement 
JjrX  A»    merg- gïtik,   batl 

frapper.     Oy  ^f-*^  <J^ 
aJJu.x.»*  maka  hàti  mâsiig  - 1 

M 

cœur  de  chacun  commençai 
battre  (//.  Ab.  68). 

[Jav.  on*ltihna\  gtïik,  attein 
Sund.  otnsnvvj\  gitik,  battre.  ! 


gitik,   cbatouil 

(J/tJ  gitan,  nom  d'une  pi 
grimpante  qui  fournit  une  s 
de  gomme  élastique  (TV/.). 

T-^ij  gĕnanj-gĕnarg,sor\ 

pâtisserie    sèche,    faite   de 
glutiueux  et  cuite  dans   PI 

(AV.). 


-*"«'  gïyab,  pour  l'Ar.  <JiJ» 
^âA  (du  rad.  w***),  effrayé, 
reux. 


c)Lj  gibana,  nn  vagabond,  un 


vaurien. 


***S  gébarg,   blaguer,  hâbler, 
gasconner. 

[Jav.  ^wrà\  gébarg ,  se  mo- 
quer.] 

3^5  gtrik,  percé ,  troué,  être 
pereé.  A*i  aJ^I  JJ^/fo  y^  *y~> 
sa-bûah  pràhu  di-gïrik  uleh 
Icumbatg,  l'un  des  vaisseaux  était 
criblé  des  insectes.  Aj^I  ^jf* 
dî-gïrîk-na  lôbatg,  il  fit  un  trou 
(M.).   ^ 

J^Jui*  metg-girik,  percer, 
trouer. 

J^yojj    ter  -  ffïrik,    qui    est 
percé,  que  l'on  a  percé.  A*  ^ju 
JS»J>  kâyu  yarg  ter-gïriky  du 
bois  que  Ton  a  percé  (A/.). 

Jj&*  perg-gîrîk,  qui  perce 
ou  sert  à  percer,  un  vilebrequin, 
une  vrille. 

[Sund.  (mmêmjf\  girilc.  Bat. 
">0*%79o\  girik.] 

fcjy  giritg,  chassé,  poursuivi. 

t^jïÀXJp&iyi  lâlu  di-gïrivg- 
nâ-lah  deri  jàuh ,  ils  étaient 
chassés  de  loin  (IL  Âb.  69). 

Pj&m  merg-gïrîrq,  chasser, 
poussuivre;  faire  avancer  des 
animaux.  S»A  deJS^ijSJt^  ,j\  ïa 
tnerg- gïrirg  gâjah  ïtuy  ils  fai- 


saient avancer  les  éléphants  (H. 
Ah  69). 

[Jav.  et  Sund.  &<%  gïrirg.] 

^&J$  gîrltg  -  girtrg ,  petites 
sonnettes  que  Ton  porte  en  guise 
d'ornement. 

JjjJ  —  gïrirg  landak,  nom 
d'une  plante,  dont  les  graines 
produisent  un  son  bruyant  dans 
la  gousse,  lorsqu'on  l'agite  {cro- 
talaria  retusa).  On  la  nomme 
aussi    ^jmyjèjù  gïriig  -  girïrg- 

m 

on.  —  y  temû  gïrirg -girïrg -an 
(curcuma  vtridiflora)  (Pij.). 

[Bat.  -»o0*ô-»o**ô  girirg- 
giriig.  Mak.  <Aà->^  girirg- 
gïrùg.) 

^j^jy  gî/ras*  —  ^yykâiîi  gïras, 
sorte  de  toile  de  coton  très  -  fine 

(AV.). 

iJL)  gîla,  fou,  insensé,  stupide, 
entiché  de  q.  cli. ,  amoureux. 
—  ?Jj\  vraig  gïla,  un  fou.  AL* 

JJT  ^jjU^  jïy  hïlarg  bûdi 
men-jâdi  gïla ,  perdre  la  raison 
et  devenir  fou,  ^pj^y^  ^A^ 
sepertt  lâlcu  ôrarg  gUa,  comme 
font  les  gens  qui  ont  perdu  la 
raison,  ùta  J-T ùy  J~X*^  Jil 

j>\>  è  è^  "^  J^ segala 

marïka-ïtu  pïïn  gïla  dân  berâfti 


sepertt  ôrarg  yarg  mabuk,  alors 
la  populace  devint  folle  de  joie, 
et  ressemblait  à  une  troupe  de 
gens  dans  l'ivresse  (M.),  ^y^-o 
\S  jIj  XjS  dï-manâ-kan  ka- 
kanda  tïâda  gïla,  comment  ne 
serais-je  pas  amoureux  ?  (8.  Bid. 
73).  ^l*  —  ffïla  bâbi,  mal  ca- 
duc, attaque  d'épilepsie.  J-ÛT 
\j^r  gîla-gîh1  bahâm,  plaisan- 
terie, raillerie. 

^ioui*  merg-gilâ-i,  rire  con- 
vulsivement (Or.). 

ô*$S  ka-gilâ-an,  folie,  im- 
bécilité,  extravagance.  Lo  iS*>- 
j~**  &y&  ********  »y  hikmat 
du?ua  bTdeh  dî-sebàt  ka-gi là- 
an  beshr,  la  prudence  du  monde 
peut  être  appelée  une  vraie  folie 
(P.  M.). 

[Jav.  et Sund.  <rnfu\  gîla}  avoir 
en  horreur.  Sund.  ^cm^vviw  gelo, 
fou.  Bat.  -*o<—  gila.  Day. 
gïla.] 

AJLj  gîloh,  pour  J&  gelùk,  un 
petit  pot  pour  faire  de  l'eau. 

XJ  gïli,  chatouiller,  v.  Jj  gilï. 

les  rognons. 

On  trouve  aussi  X  Ja gilï-gîlï. 

y£  gtlaw  =^fkilaw. 


iLi  gëlek,  biaiser;  se  mettre  de 
côté,  comme  pour  éviter  un  coup- 

jJLJ  gëlek,  frotter  les  mains  et* 

long  (À7.). 

* 

iL)  gëlek,  tourner  (d'une  rone>  — 

J^jAj\jfëùdï-gêlekûlehkmr  - 
rëto,  être  écrasé  par  une  voS-- 
ture  (#/.). 

^L3  gĕlarg ,  nom  d'une  plante 
le  pourpier  (portulaca). 

[Mak.  f^J^o  gélarg.  Day.  £« 
&wy,  épinard.] 

*LJ  gïlarg,  brillant,  étincelan* 
reluisant. 

&S^  gïlarg -genûlaig y  bril- 
ler, étinceler.  —  ^yjS^  pakëy-c*x 
gïlarg  -  gemïlarg ,  des  vêtements 
d'une  éclatante  beauté.  £U|_5' 

Olj  £S*  Job  AJ  ^jS^S 
ïa  gïlarg -g  ertûlarg  l&Uiw-kila**- 
an  tiâda  dopai  dC-tentavg  nât^ 
elle  étincelait  et  brillait  avec  «n 
tel  éclat  qu'on  ne  pouvait  la 
garder  fixement  (22. 37). 

[Jav.   et  Sund.  <mn*\  gila< 

4t*5  gïlirg,  tourné,  être  tovrem-^' 
tournant,    tourner    (comme 
moulin).  — y\j  bcUu  gïltrg,  pie 
sur  laquelle  les  Malais  brpi 
les  épices. 


-un 


nt 


J*+  mevg- gilirg ,  tourner, 
,  moudre.  iLSjL  j\  ji 
î\f~*  lâlu  la  merg  -  gilirg 
i  katà-na,  il  se  tourna 
ant  (//.  Ab.  43).  jUf  — 
gilirg  Jcapâia,  branler  la 

jS  gilirg- an }  action  de 
t,  de  rouler,  de  moudre. 

1£jk3  perg  -  gttirg -  an ,  ce 
urne,  une  meule  de  moulin, 
nbou  attaché  au  bas  d'une 
et  autour  duquel  on  la 
y*  —  pevg-giUrg-an  tebïï, 
ulin  à  pressurer  les  cannes 
e.  —  y\t  bàtu  perg-gilïrg- 
eule  de  moulin.  Oy^  ^ 
■9  Io^^JS^j  ^1  dûaper- 
in  âkan  ber-kïsar  di- 
perg  -  gilirg  -  an ,  deux 
s  moudront  dans  un  mou- 

;  44). 

r.  et  Sund.   <mnk\  gilirg* 

vo*-*ô  gilirg.  Mak.  ->>~<> 

Day.  gilirg ,   action   de 

r  ou  de  secouer  la  tête. 

ict  £*%•] 

Hap,  brillant. 

S  gemilap  et  cJu^ genur- 
riller,  jeter  de  l'éclat. 

>j$  gemirlâp-an ,  qui  est 
t,  resplendissant.  A»  <y}& 


jï 


407 


I 


—  pakey-an  yarg  gemirlâp-an, 
•  vêtement  éblouissant. 

^p  \£ft  ber  -  gemirlâp  -  an} 
qui  jette  de  l'éclat,  qui  brille. 

^jl^^ïl^*»  moka  sa-kûnurg-kû- 
Hurg  ber-gemirlâp-an-lah  kulï- 
lirg  dia  suâtu  xahâya,  il  fut 
soudainement  environné  d'une 
lumière  éclatante  (N.  209). 

v.  aussi  ijiu  Jcïlap  et  JUU 

••  •• 

kllat. 

[Jav.  <maM<ui§\  gilap*] 

» 

JL5  gïHr,  changement,  tour, 
révolution,  vicissitude.  Écran, 
sur  les  théâtres  où  se  jouent 
les  pièces  nommées  wayarg. 
i>jj\  yS  jLi  tïga  gïlir  ôrarg, 
trois  générations. 

J^j*  ber -gïlir,  qui  change; 
changer,  se  succéder. y^J^J  — 
ber-gilir  prâhu ,  virer  de  bord, 
faire  des  bordées. 

Prov.  0*i>^ J~S.  ber-gïlir 
ka-burït-an,  virer  par  derrière. 
Le  sens  est:  consommer,  gas- 
piller (3/.). 

ôj£*  gifir  -  an ,  action  de 
changer ,  changement ,  succes- 
sion. JyT  —  gilïr-an  Jcâwal, 
action  de  relever  la  garde.  J-JI 
^J&  -X$j->  àLJô  apa-bïla  le- 
pàs-lak  deri-pada  gîlïr-an-na, 


408 


*<S^r 


lorsqu'il  aura  été  relevé  après 
avoir  fait  son  quart  (Cod.  Ma/. 
413).  stfj& \$**  Aju>  sudah 
sampey  gitïr-an-na,  son  tour 
était  venu  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  <m«2i\  gilir. 
Mak.  4*<^&£z  giliri.  Day.  girtr.) 

l_§*"w  on  m*eux  l^mJwJ  g1&t- 

fflsi  =  X^S  kïst-kïsî. 

LmmJ  gëëék,  frotté,   frictionné, 
râolé. 

J~fj>  ber-gësek,  qui  frotte, 
frottant,  ^-w  iT^lî  ^pj  à~!!S. 
ber-gësek  devgan  pâstr  kàsar, 
frottant  sur  un  sable  grossier 
(Exer.  114). 

«*  merg-gêsek,  frotter, 
frictionner. 

peig-gêsek,  qui  frotte 
ou  sert  à  frotter;  archet  d'un 
violon. 

[Sund.  anâêmf  gtsîk.) 


*)  gïsar,  frotté. 

j~SJu  merg-gisar,  frotter, 
p.  ex.  les  pieds  l'un  contre 
l'autre  (AV.). 

v.  ,J-~S  Aïs  il  etj^Sgtsir. 

*J  gisir,  frotter  contre  q.  ch., 
p.  ex.  un  navire  qui  en  touche 
un  autre  en  passant;  ou  comme 


/ 


deux  personnes  qui  se 
en  passant  l'une  contrt 

(A7.). 

v.  jSiâmi,  jS 

-S  gïsar. 


t^~J  gii 


*J  gîsil,  frotté  l'ui 
l'autre. 

J>ijt>    merg  - gïsïl , 
deux  chosos  Tune  contr< 
p.  ex.  deux  morceaux 
pour  faire  du  feu. 

V.      J*J      ktSlly     J~£ 

ts  *  m  ' 

*i  gïsîr. 


Jgu 


gu9  un  joug,  une  paire 
yXy^»  sa-gû  lembu,  un 
une  paire  de  bœufs.  < 
jyS  sa-gû  bûrurg  te 
une  paire  de  tourtere 
94). 

On  trouve  aussi  jp  g 
kôk,  et  aussi  ^yyguk- 

Ce  mot  paraît  avoir 
gine  sanscrite,  prob.  d 
bœuf,  vache,  répondan 
/3o0ç,  Lat.  bo8}  Allem.  , 

y  gUwa,  gua  (Chin.  « 
je,  moi.  *LUôyoi  J 
kalaw  gîla  mâti  dîa-pi 
lah,  si  je  meurs,  eh 
mourra  aussi  (H.  Ab.  i 
Ce  mot  est  d'un  ba 
[Jav.  <mui\  guica.] 


* 


y  gûwah,   gûah  (S.  *j«$i 

guha),  caverne,    antre,  creux. 

èf  \kji  <*-*»?/  **5>**^  âiym- 
jrô/i  ber-tlup  dert  dâlam  gûah, 
le  vent  sortait  de    la   caverne 


iT1 


mâêuk  ber-lmdurg  ka-  dâlam 
gûah  gûnurg  ïtu,  ils  entrèrent 
pour  se  mettre  à  l'abri  dans  un 
antre  de  la  montagne  (li.  39). 
[Jav.  <mta\  guwa.  Sund.  <mvn\ 

guha.] 

My   (jôytwg,    secoué ,    agité, 
ébranlé  :  être  secoué.    J^A  ,yy 

v^r^j  AjU.  JL  ^pI  aJ^I  ij/i 
pô^on  **«  dt-ffôyarg  uleh  ârgxn 
moka  jâtuh  bûah  -  bûah  -  wa, 
l'arbre  était  secoué  par  le  vent 
et  les  fruits  tombaient  (M.). 

qui  s'agite.  J&  d**yj  ^* 
ÇJlj  moka  ber-gôyary-lah  se- 
gala  kandarg,  et  tout  le  parc 
s'ébranlait  (#.  Ab.  72). 

Ptov.  &$Sj\teJS 
f~i£s.  kalaw  tiâda  ârgin  ta- 
àkan  pôkok  ber-gôyaig ,  quand 
il  n'y  a  pas  de  vent,  les  arbres 
ne  remuent  pas.  Le  sens  est: 
sans  argent,  et  sans  paroles  on 
ne  peut  rien  faire. 

io£**  merg-gôyarg,  secouer, 
agiter,  ébranler.  j\£  —  merg- 
gôyarg  kapâla,  secouer  la  tête. 


Jl§T  409 

Qyj  ter-9dya^y  qui  est 
agité,  que  Ton  secoue,    ^ylx*»» 

jarggtU-na  ter -goyarg  sepertî 
ôratg  yarg  ka  -  dtryïn  -  an ,  sa 
barbe  tremblotait,  comme  celle 
d'un  homme  qui  a  le  frisson  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  yamwn  goyarg. 
Mak.  ^w*  goyarg.  ^fay»  goyarg, 
aller  et  venir.  Bis.  31  **>  goyarg, 
se  renverser.] 

JX>yj**  merg-gùyït ,  agiter, 
bercer,  balancer,  s'agiter. 


*Py  gukan,  v.jgu. 


*-*- 


*y  gàgaw,  avaler,  engloutir. 

yy**>jperg-gôgaw,  un  ivrogne 
(Or.  Bergk.). 

Jpv  ff^ffoh,  prendre  du  poisson 
à  la  main,  ordinairement  au 
moyen  d'un  panier  au  travers 
duquel  on  passe  le  bras. 

[Jav.  tncm%n(rm\  gogo.] 


*-* 


Jr/     WUQWk,    monticule,    émi- 
nence. 

iBat.  -3-5  gugurg.] 


j>  * 


<*Juy  (Jiigiip  =  àfgupuh. 
[Jav.  -wj^^n  guguj).] 


410 


*►    * 


JT 


Jy  ffUffur,  tomber,  malverser, 
déchoir.     Jjîl  —  gïigur  ânak, 

avorter.  sl>f à^\f  j\  Jf Ji  cl* 
maka  lâlu  gïigur  la  ka-bàwah 
kôtay  il  tomba  en  bas  des  rem- 
parts (R.  60).  iU^££jL 
^JJj  bïnâtarg  yarg  gïigur  Jea- 
dàlam  telâga ,  un  animal  qui 
culbute   dans   une   fosse   (M.). 

dan  bintarg  -  bintarg  âkan 
gïigur  deri  dôlam  lârgù,  et  les 
étoiles  tomberont  du  ciel  (N. 
44).  TAjj  Jx-»  4tT  9^gur"^1 
segala  bûah-bïiah  7  les  fruits 
sont  tombés  avant  le  temps  (M.). 
J5y  jIj  l>j$  f  *W^  c5^  *upàya 
ka-rajâ-an-mu  pûn  ti'âda  gû- 
gur,  afin  que  votre  royaume 
ne  vienne  pas  à  déchoir  (R. 
122), 

^yJiyJiê  merg  -  gïigur-  kany 
faire  tomber,  renverser,  faire 
avorter,  laisser  tomber,  ^y  jL 

&  £\  &\6$y$>j\  J\  jika 
gïigur  ta  âtaw  dî- gïigur- kan 
kudâ-na  âkan  dia,  s'il  tombe,  ou 
si  son  cheval  le  jette  *  terre  (M.). 

kàin  perxâ-na  Itu  di-gûgur- 
kan-na  ka-bïimï,  le  morceau 
d'étoffe  qu'elle  a  laissé  tomber 
à  terre  {R.  102).  J$Jj^i> 
jfiyaig  merg-gûgur-kan  ânak. 


J? 


ceux  qui  font  avor 
Moh .). 

ti>jx-j   gugï*r  -  g* 

avortement,  avorton, 
avant  terme.    l)1->  sy*i 

wàjib  me  -  ma?idï  - 
mergefan  dan  menai 
pada  yarg  gugïir-an 
sampey  dia  ampat  bû 
laverez ,  et  ensevel 
enterrerez  l'enfant  : 
terme ,  s'il  a  atteint  qi 

t)jy*Sy   ber  -  gugm 
qui  tombe,   ce   qui  et 

lôfôj/ÏJ;  segala  b 
udara  hàbts  mâti  bt 
an  ka-bûmi,  les  oiseai 
moururent  et  tombèrei 

(AL). 


s 


[Jav.  ornim  gugur9  8 
échouer.  Sund.  <mm 
s'écrouler,  tomber.  Ms 
guguru,  laisser  tombei 


gugus,  groupe 
(KL).  ïjf  —  gûgu 
j)ûlaw,  groupe  d'îles, 

*sjr$J.   ber-gùgui 
qui  est  par  groupe. 


Jf 


j^¥  gûgus,   sorte    de  petits 

gâteaux  (KL). 

Mgwg,  v.  çf  gùrg. 

io^tJ  gôxoh,  frappé  à  coups  de 
poing,  boxé.   &?**$* ^  4>U  j\ 

***)  ÏJpv^y&jZï  ô\jîa  amâ- 
rah  lâlu  dï-gôxoh-na  dàn  di- 
tampar  segala  kânak  -  kânak 
ïtu,  étant  en  colère,  il  donna  des 
coups  de  poing  et  des  soufflets 
»  ces  enfants  (S.  61).  *^fy\ 
cOuu  àku  gôxoh  kapalâ-na, 
je  lui  ai  frappé  la  tête  (M.  76). 

^M^i  ber-gôxoh ,  qui  se  bat 
i  coups  de  poing;  boxer,  ^fy 
J*X/  t>l->  ber-gôxoh  dan  ber- 
gùmul,  boxer  et  lutter,  ^^j^/ 
JlT  ber  -  gôxoh  -  gôxoh  kàk%} 
frapper  les  pieds  l'un  contre 
l'autre. 


merg-gôxoh ,  donner 
des  coups  de  poing.  *^JJL  £j  ù\ 
ada  yatg  merg-gôxoh,  quelques- 
uns  frappaient  à  coups  de  poing 
(if.  160). 

[Jav.  *i<mt9i*nt\  goxo}  frapper 
avec  la  pointe  de  q.  ch.   Sund. 

ij<mtnê*t\  g OXO.] 

P*y    gïïoci,   pot,    cruche   en 
terre. 

^J^  getnunxi,  qui  est  fait 
en  forme  de  pot  ou  de  cruche. 


Oy  411 

S*  *\*  &  j**  &  &* 

^Pw  mem-bri  tànah  gemunxï 
âkan  pem-bàmh  kaki  târgav, 
il  lui  donna  un  pot  en  terre  pour 
se  laver  les  pieds  et  les  mains 
(H.  Ab.  360). 

[Jav.  nmâ\  guxù  Mak.  et  Bug. 
i^ii  guxï.] 

jjJji  gôtis  =  ^JSgetàs. 

*Jy  gïlda,  malheur,  affliction, 
épreuve.  *J>( Jy  aju>  Jl£T  ka- 
kanda  mdah  ter-kena  gûda, 
j'ai  été  affligé  (S.  Bîd.  73). 

[Jav.   «7<77?mjï\  goda  et  Sund. 
<rj<m%M\  goda }  éprouver,  tenter.] 


OJv  gudi,  nom  d'un  plateau 
à  présenter  le  bétel  (Or.). 

Ç%iy  gudatg  =  çJfgeddrg. 
[Sund.  (mw\  gudarg.] 

[hJy  gôdam,  un  pesant  marteau 
en  fer,  marteau  d'enclume. 

»^JK*  merg-gôdam,  frapper 
avec  un  marteau  d'enclume. 

[Bat.  -g«^oc\  gudam,    une 
massue.] 

Ûy  gwna  (S.  IJT!F  guna,  qualité, 
vertu),  valeur,  utilité  :  fin,  raison. 
e>tj  jIj   tïàda  gunâ-na,    cela 


412 


of 


of 


n'a  pas  de  valeur,  n'est  bon  à 
rien,  ôy  «•*!  apa  gûna,  à 
quelle  fin;  pour  quelle  utilité? 

apà-tah  gunà-iia  pâsarg  pallia 
pada  sïarg  hûri,  quelle  utilité 
y  aurait-il  à  allumer  la  lampe 
pendant  le  jour  (N.  Phil.  18). 
J}L  Ojy  Cy  w-ju  ^U  JûiS^lto^ 

iJjufc  v^UT  Aîlîl  jikalaw  kakan- 
da  mâJti  bêta  pan  tûrut  mâti 
apâ-tah  gunâ-na  hïdup,  si 
vous  venez  à  mourir,  je  veux 
mourir  aussi  ;  oar  à  quoi  me  ser- 
virait-il de  vivre  (1{.  154). 

ôy  gûna,  a  quelquefois  le 
sens  de  magie ,  sorcellerie, 
charmes    (du   javanais    mn^ 

guna?i  id.).  C>y \yj>  Pj^  £*>^» 
seperti  ôrarg  ter-hena  gUna} 
comme  quelqu'un  qui  a  été 
ensorcelé  (S.  Bid.  74).  —  J^l 
ôbat  gûna  y  un  moyen  pour 
charmer  (S.  Mal.  299).  OJffi* 
tnâlirg  gûna,  un  voleur  qui 
peut  charmer  (KL). 

{)$/  ber-gû?ia,  qui  est  utile, 
qui  a  une  valeur,  qui  sert  à 
quelque  chose  :  servir.  ôjy>  Aï 
tiâda  ber-gûna,  qui  ne  sert  à 
rien,  qui  est  inutile.  <jj^*  »  W 
Jo  j£  ôyy  adâ  -  kah  mata- 
hciri  ber-gûna  pada  Jâta,   le 


soleil  nous  est-il  utile 
chose?  (N.  Phil  43 

^llx**  mevg  -  t 
utiliser,  se  servir  d1 
i-^cw  lu  j>J**  ^ 
merg-gunâ-kan  bahi 
dâlam  sembahyanjj 
de  la  langue  malai 
prière  (//.  Ab.  53 
^jj  merg-gunà-k 
se  rendre  utile  (U.  J 

^  \£j*C  mem-per 
faire  cas,  donner  i 
rendre  utile,  utiliser. 

#a  jambi  tiâda  là 
gunâ-kan  ûleh  komj 
compagnie  a  cessé  de 
Jambi  comme  (un  lie 
que  importance  (J/.). 

oui  gunâpa,  po 
<7?7na  apa,  quelle  uti 
raison?  pourquoi?  \ 
fin?  ^&W** 
gunâpa  a  lia  h  suda> 
kâmiy  pourquoi  Dieu 
créés?  (P.  M.). 

ovIjJka   meiy  -  gi 
mander  le  pourquoi, 
examiner.      y\j~*i 

rrtfl/  sa-suôtu  di-gu 
sendirï  -  /la ,      afin 


«y* 


& 


413 


choses  par  lui  même  (A/. 
A  84). 

i)*L3T£  per-gunâ-an,  utilité  ; 
nue  chose  utile,  «vît  e>^ ji* 
jjl  jwlî  v^ivUÎ;9  mo&a  katâ-na 
apâ-kah  per-gunâ-an-tia  nàsi 
im,  et  il  demanda  quelle  peut 
être  l'utilité  de  oe  riz  (R.  6). 

ù£S  gunâwan,  utile  (£?.)• 

[Jav.  et  Sund.  <m*n\  guna, 
Bat.  — ^-^  guna.  Mak.  ^t» 
^tt«a.  Day.  guna.] 

{tygĕni  (S;  *Huî)  ^ôm,  hail- 
lon. Hind.  ôy  sac  de  toile  gros- 
sière), sac,  poche  ;  et  aussi,  nom 
de  l'arbre  qui  produit  la  matière 
avec  laquelle  on  fait  les  sacs 
(corchorus  capsularts).  A)^l 
j/  jlb  i^L*b  ^Sj^  ûleh 
marika-itu  di-îéï-kan  dâlam 
gant)  ils  en  remplirent  des  sacs 
(H.  Ab.  190). 
[Sund.  wfamirjiQ\  goné.] 

fty  gûnurg,  montagne,  mont. 

—  ^j  uj  di  -  &â£a'  gûnurg,  au 
pied  de  la  montagne..  —  ^llo 
di-bâlïk  gûnurg,  au-delà,  ou,  au 
revers  de  la  montagne.  J^3  ^\ 

—  âtaa  punxak  gûnurg,  sur  le 
sommet  de  la  montagne  jj  Oj y 

—  tûruu  derigûnuig,  descendre 
de  la  montagne,  py  — gûnurg 
ber-âpï,  une  montagne   volca- 


nique. ie>y  hy**>  Oy^^-J  besàr 
sepertt  sa-bûah  gûnurg,  gros 
comme  une  montagne  (E.  103). 

ai'  j*f  \j*fe  Jjy  ~r  f^1 

sa -lama  kïta  dûduk  di-âtas 
gûnurg  Ini,  depuis  que  nous  de- 
meurons sur  cette  montagne  (JR. 
21). 

Énig.  ^~+*>y  fiyS^  S>^  tà' 
rilç  âkar  gûnurg  ber-hambat, 
tirez  la  racine,  et  la  montagne 
suivra.  J~*\j  râhat,  un  rouet 
à  filer. 

fayy  ber-gûnurg ,  qui  a  des 
montagnes ,    montagneux.     jJL 

fayy  ■>•  «-^i>  ^r^  maka  tânah- 
na  ïtu  ada  ber-gûmiig ,  or  le 
terrain  est  montagneux  {IL  D. 

184). 

i^PjO  gunûrg-an.,  masse  qui 
est  comme  une  montagne,  les 
montagnes  en  général.  Çjj\  $£*> 

{JïjSsegala  ôraig  yaig  tirggal 
Un  sudaA  ber-larhan  ka-pada 
gunûrg-an,  tous  ceux  qui  res- 
tèrent, s'enfuirent  sur  les  mon- 
tagnes (B.  18). 

{f'yàji  per-gunurg~a?i ,  ce 
qui  est  de  montagne,  pays  de 
montagnes.  àISjû*  ^jSy  àLS 

fj*  yj*&j> y^lca-sa-belahper- 
guriûrg-an  hendak-lah  argkaw 


414 


A»/ 


tf 


per-lepha  dîtï~mu,  sauvez-vous 
sur  les  montagnes  (B.  26). 

{je>^J**ty£j>  ber-gûnuig-gu- 
nûrg-an,  qui  a  des  proéminences, 
des  saillies  sculptées  (KL). 

[Jav.  et  Sund.  <m<n\  gunurg. 
Day.  gunorg.] 

à3êJ  gUpuh,  empressé,  précipité, 

perti  ôravg  gupuk  laku-na,  il 
était  comme  an  homme  empressé 
(R.  36).  àfjij  J-l  epâilj 
dâtaig-na  ïtu  ter-làlu  gûpuh, 
son  arrivée  fut  très-prompte  (M.). 

Xtof  gûpuh-gûpuh,  en  hâte, 
précipitamment ,  promptement  : 
très-empressé,  grande  précipita- 
tion. jpU  Ob  J^  *ù*V 
JUpLj  Tà9^  j9^r  -  lâhan  -per  -  ftî- 
han  jûga  dân  jârgan  gûpuh- 
gûpuh  sârgat,  doucement,  douce- 
ment, n'allez  pas  si  précipitam- 
ment! e>të>  Ktôj>J~*\  JL^*>*  iJI 
ap<z  kabar  maka  âmat  gûpuh- 
gûpuh  rupâ-iia,  qu'est-il  arrivé 
de  nouveau,  pour  causer  tant  de 
précipitation?  (M.). 

On  dit  aussi  àSo  &f  gîhpuh- 
gâpah,  même  sens. 

tA9^î  ter-gûpuh-gûpuh,  qui 
est  très  -  empressé,  qui  se  hâte. 
Xtojij»  £>jy  ij}  ta  tûrun  ter-gû- 


puh-gupuh,  il  se  hâta 
cendre  (H.  Ab.  112). 

[Jav.  mnv  gupuh.  Ta 
gupay,  se  mouvoir.] 

j^  geba,  nom  d'une 
navire  (KL). 

do  y    gûbah,   lié   en 

en  festons,  festonné,  ^i 
l>1j  Pjf*  *>jù  bûga  x 
di- gûbah  sa-ôratg  râ 
fleurs  du  champaka 
bouquet  par  une  princ 
Bid.  4). 

àjyJu  meig  -  gûbah , 
bouquet,  festonner. 

^U  gubâh  -  any  qu 
bouquet,    un    bouquet. 

A-W  ^w  ber-tâjuk  g\ 
kumbarg,  portant  un  c 
en  bouquet  dans  la  foi 
bourdon  (insecte)  (S.  Bi 

[Jav.  ?»ui?\  gubah.] 

ASgubey  =  ^Jgûl 

£{jy    9<>toîb>    Pc**t   im 
servant  à  piler  les   ing 

qui  entrent  dans  une  cl 

bétel. 


t& 


gûbewg*  entailles 
fait  au  tronc  du  cocotiei 
monter  plus  facilement. 


•  i 


*/ 


6j/ 


415 


<bavg9  pièce  de  monnaie 
x  ^*ijï  duit. 

.  «io7}irâ\  gobarg.] 

>bar,  sorte  de  gong. 

.  wj(mtcn\  gobar,  gorg  de 

] 

6cw%  incertitude  du  cœur 

p  gïïbernàdur,  (Port. 
ador\  gouverneur.  —  Oy 
ûbemâdur,  monsieur  le  ' 
neur.  ' 

mbemur  (Ang\.  gover- 
ouverneur. 

ïbal,  la  partie  tendre  et 
are  du  bois,  par  opposition 
rtie  intérieure  qui  est  plus 


atn9  un  certain  mal  qui 
or  la  langue  des  enfants. 
:\  guwam.] 


wm9  esquinancie  (KL). 
vmey  =    *y  kïimey. 

y   gùmit- garnit  = 

gâmû-gâmù. 

limai,  ride,   faux   pli  ; 
liffonné  ;  froissé.  X  J-y ->! 


J^AiJ^i  ada  gumal-gûmal  sa-dï- 
kit,  il  (le  papier J  est  un  peu 
chiffonné  (H.  Ab.  117). 

^lmyJtm  meig  -  gùmal  -  kan, 
rider,  chiffonner  q.  ch. 


J*J9 


gurmU,  lutte,  combat. 

s^+yjl  ber-gûmuly  qui  lutte, 
luttant,  lutter.  ^yy  vl)b  ^-yy 
ber-gôxoh  dân  ber-gûmul,  boxer 
et  lutter,  J^KD  £jy**>  *^*yj  vl>l> 

jdi  ^Jyi  Juw  ,jù  ^pj  dân  ber- 
gûmul  -  lah  sa  -  ôrarg  laki-  lâki 
dergan  dia  sampey  bûka  fejer, 
et  un  homme  lutta  avec  lui  jus- 
qu'au matin  (B.  53). 

* *s*yJl  ber  - ffûmut -  ffûmul, 
qui  continue  à  lutter  ;  lutter  en- 
semble. ^  ^ù  *S*yj>.  ber- 
gûmul-gûmul  dergan  temàn-na, 
lutter  avec  ses  camarades  (3/.). 

tyySJ*  per  -  gumîîl-  an,  lutte, 
combat.  ^]y<*  ^yj*.  èju*  y\ 
lyySp  àku  sudah  ber-gTimul 
be-brâpa  per-gumïil-an}  j'ai  eu 

bien  des  luttes  à  soutenir  (B.  46). 

* 

b)jr  gûwih,  bruit  sourd  et  fort  : 
bruit  des  grandes  eaux,  ou  d'un 
torrent;  bruit  confus  d'une  troupe 
de  personnes  ou  d'animaux  en 
mouvement  ;  bruit  du  tonnerre, 
le  tonnerre.  i>£%  aUuw  ^>jy 
gûruh-na  sampey-lah  ka-àwan* 
le  bruit  (du  canon)  s'élevait  jus- 


410 


«■€>/ 


J 


qu'aux  nues.  sZëïs  &jj£^i*>  J^j 
buftî êeperti guruh  di-làngit,  un 
bruit  semblable  à  celui  du  ton- 
nerre dans  les  airs  (M.),  ijf  ô\± 
aLju^j  dângûruh  ber-bum-lah, 
et  le  tonnerre  se  fit  entendre 
(R.  156). 

6jyS  gumûruhj  faire  du  bruit 
comme  un  torrent,  gronder  comme 
le  tonnerre.  j\  CyL»  c^uu  ijj$ 

fiyJ*  àjy  pf  gumûruh  bunï- 
na  sepertiàyer  yarg  tûrun  deri 
gûnurg,  le  bruit  en  était  comme 
celui  d'un  torrent  qui  descend  de 
la  montagne  (M.),  .♦wuu  àj^S 
j^kj  àSi^y  Oyu»  gumûruh 
bunï  -  fia  seperti  ber  -  grhk  -  lah 
nagri,  (le  peuple)  faisait  un  bruit 
tel  qu'on  aurait  dit  que  le  pays 
allait  s'écrouler  (E.  165).  àjjS 
i-Ju^jlOb  f£i\<*j\y>  gumû- 
ruh suàra  dâyarg  -  dâyarg  dàn 
isi  môligey,  les  voix  des  femmes 
et  des  autres  domestiques  reten- 
tissaient dans  tout  le  palais  (M.). 

[Jav.  mvvnv  gumûruh.  Snnd. 
("pil  guruh.  Day.  gurak.] 

tSjv  ffûi*t,  P«tit  pot  en  terre  à 
contenir  de  l'eau. 

JjJy  gûrmv,  plaisanterie,  bouf- 
fonnerie, amusement. 

jjyj  ber-gîiraw,    qui   plai- 
sante ;  folâtrant,  badinant  ;  s'amu- 


ser. i>y  ±£*yjyj>m  ùh 

senda  dan  ber-gwrc 
tlian  putrï  yarg  amj 
îtUj  il  badinait  et  s'am 
ces  quarante  princesse 

menukà-kan  hati-n< 
pour  se  divertir. 

jjy^**  meig-gûrau 
ter,  folâtrer,  badiner. 

$}jyjt  mem~pe 
kany  plaisanter  sur  q. 
quer  de  q.  q.  {fjjjjl 
Çjj\  adâ  -  kah  âdat  di 
raw-kan  ôrafg,  est- 
tnme  que  l'on  fasse  des 
ries  sur  quelqu'un  ?  (S. 

jjjgwru  (S.TÇ££* 

tuteur,  instructeur,  m: 
cepteur.  Jptf —  gûr 
moniteur  ;  dans  les  éco 
plus  grands  enfants  < 
veiller  sur  les  autres.  J 

da  gurïi-mu  yarg  bu 
rogez  votre  pré.ceptei 

mente  (3f.)-  <*& jj 
\$2j  maka  lâlu  la  À 
pada  gurU-na,  et  il  al 
son  instituteur  (It.  62] 
jjyj*t  ber-gtiru,  qui 
cepteur  :  qui  est  ou  se 
la  direction  de  q.  q.,  si 


ijf 


crt 


417 


récepteur.  vl>!->  p\j  ^j^* 

;  dân  laksamâna  dâtarg 
ber-gûru  ka-padâ-na9 
a  et  Laksamâna  arri- 
oulant  se  mettre  sous  sa 
(S.  21). 

•  ber-gurû-kan,  ap- 
\.  oh.  d'un  maître.  JJÛ* 

S  -  kan  ilmu  ôrarg  ber- 
troulant  apprendre  la 
.es  pénitents  (R.  21). 

t  Sund.  tm*ri\  guru.  Bat. 
iru.  Mak.  ^25  guru, 
•u.] 

ek,  troué,  percé,  trans- 
Jtfffïrîk  et  jjfkô- 


gea)  qui  se  vend  grillée,  et  que 
Ton  nomme  aussi  A»l?  i^Skâxarg 

tdnakj   pois  de  terre,    v.  »jy 
gôratn. 

[Jav.    wirmtnni\   gorérg.    Day. 

ÛuJ  gûron,  désert,  solitude, 
contrée  inculte.  ibj^l  OU  j£> 
ôjy  dekht  mata  àyer  di-dâlam 
gûron j  près  d'une  fontaine  dans 
le  désert  (B.  20). 

ôjy***  perg- gûron,   ce  qui 
effraie;  épouvantail  (KL). 

J^Jy  gûrnadur  (Europ.), 
gouverneur*. 

*£jy  gôrap ,  pour  l'Àr.  cj»jjP 
gûrabj  espèce  do  barque. 


rak,  galle,  rogne,  v. 
ap. 

Gtg,  rôti,  grillé,  frit: 

or  ïtïkdi-gôrerg,  quatre  ! 
arent  rôtis  (H.  Ab.l  65). 

f  ada  yarg  di-parygaig, 
étaient  frits,  d'autres 
rillés  (M.). 

kâxarg  gôrerg ,  la  pis- 
terre   (arackis  hypo- 


F 


»)ft)  gërerni,  brûler  à  sec,  griller, 


torréfier,  p.  ex.  du  café,  de  la 
farine  (KL). 


^t*Jy  gôris  et  ^Jy  kârls, 

ligne  tracée,  gratté,  raclé,  égra- 
tigné. 

Ce  mot  paraît  être  le  même 
que  \j*j*  gàris  ;  Marsd.  le  donne 
cependant  comme  un  autre  mot  : 
mais  c'est  à  tort,  et  les  exemples 
qu'il  cite  le  prouvent,  car  ils  sont 
tirés  du  M.  et  ne  sont  autres  que 
ceux  qui  ont  été  donnés  au  mot 

27 


418 


yjOf 


J/ 


^jvffârù.  On  trouve  aussi  sou- 
vent ^oygôrts  que  ^J&gâria. 

jLî  Oy^jy  jJy  ^y^W*  jwigan- 
kan  luka  gôrîs-pïin  tiâda,  non 
seulement  il  n'était  pas  blessé, 
mais  il  n'était  pas  même  égra- 
tigné  {IL  1 58). 

^j^j^jtA  merg-goris-îj  tracer 
une  ligne  sur  q.  ch.  ùji  ,j*-i$* 
JUjI  iuJb  l>^1->  vl>U-Ju  di-gorïs-i 
ûleh  laksamàna  dâun  pïsaiy 
itu}  Laksamàna  traça  une  ligne 
sur  la  feuille  de  bananier  (£.130). 

{J^jy***  merg  -  gôris  -  kan, 
décrire,     graver     des     lignes. 

JUjI  di-gôris-kan-na  devgan  ka~ 
lam  di-ôtas  pâpan  lôh  ïtu,  ils 
décrivaient  (les  lettres)  avec  un 
crayon  sur  une  planchette  (//. 
Ab.  26). 


qu'il  produisait,  en  as] 
et  en  respirant,  ressemb 
celui  du  tonnerc,  et  8< 
sait  entendre  comme  un  : 
ment  continuel  (Ii.  145). 


\JygUl 


gula  (S.  Jp<T  gula) ,  i 

j~*\*  —  gUlapâsir,  suc 
poudre,  cassonade.  j\j  — 

bâtit,  sucre  candi.  x*M  — 
hïtam}  sucre  grossier  dupa 
iS*  —  gûla>  mutïa ,  suc 
grains,  petits  pois  en  sucre, 
gée.    v^J/w^^JU 

J*t>*  J>/^  J-^  mûlut-na  i 
sepertt  gïila  hatï-na  ht 
mem-brï  xelâ,  leur  bouche 
langage)  est  douce  comm 
sucre,  tandis  que  leur  cœi 
disposé  à  nuire  (S.  Bid.  3: 
[Jav.  et  Sund.  mtu^  • 
Mak.  ^1^0  golla.  Day.  $ 


jJjJ  gïims,  ronflement,  action      <J*àgïilâna,v.  <i>^ gu 


ut 

de  ronfler. 

U"Jx/.  ber-gûrus,  qui  ronfle, 
ronflant.  A*>jyj*  Cj^mjXj^  ,j\ 

er-*  Jr1^  JjPc/"Jtt   ïa  %' 
Jëcfor  *er£a  ber-gTtrus-lah  sepertt 

tàgar  suarâ-iïa  ber-gurus  ïtu 

tiâda  ber-putïïs-an  ka-lïïar  mû- 

suk  nefas-îla,  il  dormait  encore 

et  ronflait  tellement,  que  le  bruit 


J/i 


giïley,  sorte  d'étuvée 

dienne,   assaisonnement,  < 

-  Ou  ^jwU  mô$*'  cte»  ^£ /e 

riz  cuit  à  l'eau  avec  du  cai 

Prov.  Jf^pk  JJtf   ta 

nàsi  gûley,  la  place  du  riz 
la  sauce.  Pour  indiquer  la 
où  quelqu'un  peut  trouve, 
ce  qui  est  nécessaire  à  son 
tien. 


c4f 


es 


419 


\y***  merg-guley ,  préparer 
du  carry.     ^^X  J>>^*  Oy^l  *£* 

^y  U  ^jaxJ  ^j^  ^y***  ùb  mafa 
ïa-pûn  menânaknâêi dânmery-  ; 
gûley  mem-brï  laki-na  mâkan, 
elle  fit  cuire  le  riz  et  prépara  le 
carry  pour  donner  à  manger  à 
son  mari  (Z?&.  Raj.  47). 

^io gulĕy-any  le  carry,  ce 
qui  est  en  carry. 

^$Jf  gûley-guley-an,  les  ! 
ingrédients  avec  lesquels  on  pré-  i 
pare  le  carry. 

«JXJLj  gUUta,  v.  C^gulîta. 

jJ*3  gëlik,  courbé  vers  la  terre, 
penché,  couché.  Selon  Kl.  = 
Qfgûlirg,  roulé.   jX**y  jty 

Ûy  ^y*>ù  duduk  ber-sandar 
di-bantal  gôlik,  être  assis  eu 
s'appuyant  sur  un  coussin  roulé 
(rond). 

JWÎ  ber-gôlik,  qui  est  cour- 
bé, qui  se  penche,  qui  est  couché  : 
qui  roule,   rouler.    J^s*  *j>  ±\ 

JxjJl  a^a  yar9  inenenibaJç  ber- 
gôlik,  il  y  en  avait  qui  tiraient 
des  coups  de  fusil  étant  couchés 
(//.  Ab.  364). 

^yJby***  mery  -  gôlik  -  kan, 
rouler  q.  ch.,  faire  rouler  {KL). 

On   trouve  aussi   jly  kôlik. 


jjy  ffôlok,  sabre,  coutelas,  cou- 
teau de  chasse  :  éperon  droit  que 
Ton  met  à  la  patte  d'un  coq 
de  joute.  O^  ijjt^j»m  <j\  aI^C» 

dïriserta  memegkry  hùlu  gôlok - 
îia,  il  se  leva  aussitôt  en  portant 
la  main  sur  la  garde  de  son  sabre 
(M.).  Jf  jïi  J«U*  ^1  la 
meiy-âmok  deigan  gôlok ,  il  se 
jetait  sur  tout  le  monde  tenant 
un  coutelas  à  la  main  (S.  Mal. 
153). 

[Jav.  nmi  tirru  i<*in*\  golok.  Mak. 
>M^o1  golo.] 


*U%)  (fôlorg,  v.  iby  kàloig. 

A{V  QWMW >    rou^  y    être   roulé, 

tourné. 

C§J.  ber-gûlirg,  qui  roule, 
roulant ,  qui  est  couché ,  qui  se 
vautre;  scvautrer.^ii  ib  —  ber~ 
gtilîrg  dâlam  lumpur,  se  vautrer 
dans  la  fange.    0>y^\  {j^i  ^ 

x£  jVjâ  rg£,  AUTb  petï 
besl  ttu-pTm  dâtaty-la/t  ber- 
gûliry-gùliiy  pada  kaki  bagùi- 
da,  le  coffre  de  fer  vint  en  roulant 
jusqu'aux  pieds  du  prince  (11.  1  S). 

maka  rata  ïtu-pïin  ber-gûlùg- 
gûliiy  -  laJt  sendirï-na7  alors  le 
char  roula  de  lui  même  (H.  51). 


27 


420  jùjf 

ta  ber  -  gulirg  -  gulirg  menargis 
ka-pada  kaki  bunda,  elle  se 
roulait  en  pleurant  aux  pieds  de 
sa   mère   (JR.   50).    Cy  ^jÂ-Jjû 

h\>  £&>.  *>î  )*  jy  ^}* 

X-îf  \j*j>  8a "  kalï-an -  na  pûn 
hâbis  mâbuk  làlu  tïdor  ber- 
gulirg  di-bâwah  pohon  mam- 
pelhm,  tous  s'étaient  enivrés  et 
donnaient  couchés  par  terre  sous 
le  manguier  (H.  134).  On  dit 
aussi  £Zu  fuyj*  ber  -  gulirg 
gelentarg,  se  rouler  et  se  vautrer. 

jw^j**  merg- gulirg,   rouler,  : 
tourner.  OU    —    merg  -  guliig 
mata,  rouler  les  yeux.  Cy  Pjj\ 

.  ^t^  ôrarg  pûn  merg  -  gulirg- 
lah  bâtit  ïtu  deri  âtas  luûlut 
prïgi}  et  on  levait  la  pierre  de 
dessus  la  bouche  du  puits  (B.  44). 

,jX^jy-«*  merg- gulirg -kan, 
faire  rouler,  rouler    q.   clwjL 

&J*  Û™T"**  ùyu\  maka  ta- 
pûn  merg-gûlirg-kan  dirï-na,  il 
se  faisait  rouler,  il  se  roulait  (IL 

157). 

O**^  guKrg-an,   action  de 
rouler. 

0*Tv;    ber  -  gulirg  -  an ,    qui 
roule,  ce  qui  roule.  JUT JUyJu 

m 

vl)U~»  A«j  j  jiJ^  ^r*y*  me~ti- 


é/ 


hat  kapàla  mûsuh-m 
lirg-an  di-tfivgah  mê> 
les  têtes  de  ses  ennei 
au  milieu  de  la  plaine 

Qf£  perggûlifgj 
ou  sert  à  rouler,  nom  i 
mifère  {manis  javani 
nommé  à  cause  de  1 
dont  il  se  roule,  v.  «1 
gïlirg. 

v.  «Ijp  gûlurg  et  î\ 

[Jav.  ,jnn)i\  gulirg  y  1 
long;  on**<wi\  gumul 
amtnA\  gulùg.  Day.  kt 
roulé.] 

AJy  ffûlurg,  un  roule 
enroulé  :  être  roulé  :  ni 
choses  roulées.  <Jjy*  <( 
gûlurg  sûraC,  deux  r< 
papier  écrit  (//.  Ab. 
&y  JAJ  tikar  tïga  gû 

nattes. ,  i=^^  —  aûlu 
nom  d'un  arbuste  qui 
fleurs  et  qu'on  nomme 
ùjj*9  bUvga  kubûr-o 
de  cimetière  (plumeri 

^Cy  gûlurg -gûlu 
de  bois  qui  servent 
comble  du  toit  d'une 

jbjfj?  ber-gûlurg, 
roulant.    ^jAJb  ïfjJT, 
ombak-ua  pûn   ber~i 


Jf 


lufg  dàtarg-na,  les  vagues  arri- 
vèrent en  roulant. 

pJjX-«*  metg-gulurg ,  rouler, 
mettre  en  rouleau,  jti  fif-** 
à1*£*»  \j»Jfi+  merg-gïïluîg  làyar 
matrùs  sigrhh-lah,  que  les  ma- 
telots roulent  (ferlent)  vite  les 
voiles  (Snl.  Ab.  21). 

f»yj>  ter-gulutg,  qui  est  roulé, 
que  Ton  a  roulé.  $§j  £j  (jl-U/ 
permadânî  yarg  ter-gûlurg,  des 
tapis  qui  sont  roulés. 

^y*  gulûrg  -an,  la  chose 
roulée,  rouleau,  volume,  cylindre. 

(Jav.  et  Sund.  <*n*Uf  gulurg. 
Bat.  -çv-5  gularg,  ««-£«-3  wa- 
9^larg,  rouler.  Mak.  ^^p  gu- 
lurg.  Tag.  et  Bis.  ^{T  golotg, 
roue  qui  tourne  sur  son  essieu.] 


ja 


golir,  nom  d'un  jeu  {Kl). 

\j*y  gewùs,  geùs,  gûH9  c'en 
est  fait,  c'est  fini,  tout  à  fait. 
—  J^*»  sa-kâli gtlêy  tout  a  fait, 
tout  à  la  fois.  ^// Jl^»  ^lyw 

ôy.  J^"  £j£*  ^j^SUw  J^»  sa- 
muâ-na  sa-kâli  gûs  menembak 
senâparg-fia  sepertï  sâtu  bûhi, 
tous  ensemble  tirent  à  la  fois, 
et  on  n'entend  qu'un  coup  (H. 
Ab.  101). 

[Jav.    <mt>na*|>     getts  ,     pour 

.  o  ^ 

*m(mtm&MÈ\  arggeus.] 


iÇ+ijfigûsi,  tes  gencives. 

[Jav.    et    Sund.    (m£*\   gusi. 
Bat.  -^ki-o  gosi.] 

l*j^  gôêok,  frotté,  frictionné, 
essuyé.  J^**  ^PJ  —  gôsok 
dergan  mïnak,  oint  avec  de 
l'huile.  J&  cr*-y^  v>b  e^-*^ 
^^y  di-mandï-kan-na  dân  di- 
gôsok-fia  se  gala  tûbuh-na,  elle 
se  baigna  et  se  frotta  tout  le 
corps  (M.). 

'yijsj**  merg-gôsok ,  frotter, 
frictionner,  essuyer.  X  Jy»yJm*  ^j\ 
^U*  la  merg-gôsok-gôsok  mata- 
fia,  ils  se  frottèrent  les  yeux  (en 
se  réveillant)  (M.). 

S».*»*  merg-gosôk-ï ,  faire 
des  frictions  sur  q.  q.,  frotter  q.  ch. 

di-gosôk-i'  tubuh-na  dergan  ka- 
lambak  dân  narwastu,  elle  se 
frotta  le  corps  avec  du  bois 
d'aloès  et  de  l'aspic  (M.). 

vyJui^«*  merg  -  gôsok  -  kan , 
frotter  une  chose,  faire  frotter. 

di-gÔ8ok-kan-na  tUlarg-tûlarg 
ïtu  deigan  ïbu  kafd-na,  il  frotta 
ses  ossements  avec  le  gros  doigt 
de  son  pied  (if.  1 14). 

[Jav.     et     Sund.     n(mtnajit»ma\ 

i       gosok.   Mak.   *>*<=>  gusu.   Day. 
kusuk.] 


422 


£-jf 


4***j>à  gti8urg ,  banc  de  sable,  bas 
^fond  ;  récif  (Cr.).  fefj&JLùj 

ter-damparpadagûsurg,  échoué 

sur  un  banc  de  sable. 

On  trouve  aussi  ***y  bûsuvg, 
v.  ce  mot. 

[Sund.^rwt^aùït^o«o7y,échoué. 
Mak.  >><=>  gusurg.  Bis.  311/1 
gosûj  banc  de  corail.] 


(AjO- 


gusat   =   A-y    gustng 


9jJ  gûsar,  fâché,  irrité,  en 
colère,  prendre  en  mauvaise  part  : 
être  fâché,  tojiy  ôbj^fàïsL* 
v^lC  C>jj  sârgat-lah  gûsar  dàn 
ber-ûbah  warna  mukâ-na,  ex- 
trêmement irrité  et  le  coloris  du 
visage  altéré  (M.).j~*jAj  j)&* 
jjlo  £  \jîka  tiâda  gûsar  âkan 
/catâ-ku,  si  vous  ne  prenez  pas 
en  mauvaise  part  ce  que  je  vais 
vous  dire  (J/.  IL  217). 

j~yj*  pw- gûsar,  qui  est 
fâché,  que  Ton  a  irrité.  *L£U* 
j~*yj>  S^  jàrgan-lah  ambt'l 
per-gusary  ne  le  prenez  pas  en 
mauvaise  part;  n'en  soyez  pas 
irrité  (J/.). 

j~£jt*  nierg-gûsar,  se  fâcher, 
s'irriter. 

i^jlJuR*  menj-giisâr-i)  s'irri- 
ter contre  q.  q.,  prendre  une  per- 


j& 


sonne  en  haine.  a)jI  J^Lfo  ^J 
»\j  ^$j~*  prï-na  di-gusâr-i ûhli 
sri  ràma,  comment  elle  avait 
été  prise  en  haine  par  Sri  Rama 
(E.  171). 

ùjLxS  ka-gusâr-an,  colère, 
irritation,  mauvaise  humeur. 

[Jav.  nioji\  gtesar.] 


•j&. 


gaganet  (Europ.),  baïon 


nette. 


[Bat 


pagani.] 


•j*lxJ  geganuin,  armes,  armes 
de  guerre. 

^Olî  pa-gegàman,  qui 
porte  des  armes,  gens  armés, 
soldats. 

[Jav.  et  Sund.    tnm&i^  ga- 
,  gamaitj  du  radical  Jav.  <w««| 
garnan.] 

IjsJ  gegàk,  bruyant  =  Ju  o 
gâgap.  v.  aussi  jfij6  peleghh 


*^* 


gegàt,  mite,  teigne. 

[  J  av .  vn  vav>nj\erget.  Bat  <StO* 
rgiûryù.] 


*^* 


jl*SS  gegetàr ,  tige  artificiel** 
à  un  bouquet  ou  à  une  fleu*" 
sorte  d'ornement  que  les  femm  ^ 
se  mettent  à  la  tête:  espè^ 
d'ornement  en   corail   que   V^r 


ff» 


aux    rideaux    et    autres 
les.     . 

jeganja,  la  partie  supé- 
5  d'une  colonne;  le  cha- 
î. 

,v.  <n(m**m»\  gonja,  la  partie 
ieurc  de  q.  ch.] 

J  geganden,  un  marteau 
>is,  maillet. 

IV.  amn<nn$oâ\  ffOfldéfl,] 

gegàp,  bégayer  (A/.). 


f/egàp 


=  <j&vqaqav. 


gagap. 


egàr,  vibrer,  trembler. 

Kgeleghr,  id.  g  J\Â  J\S 

tâli  kexâpi  yarg  gelegar, 
ordc  de  harpe  qui  vibre. 

•  gegeras,  v.  ^Jgeràs. 
gegelfwg,  une  chanson 
ak.   |w~o1   kéloiy,    chan- 


gegàs,  hâte:  hâté. 

i-S-i   ber-gegàs,    se  hâter 


!. 


ay.    gagasai,     énergique. 
'SycsïYlgahasa,  accéléré.J 


pt 


423 


J* 


gegàs 


=    j£S  geghtj 


teigne. 


7*3  gùrg,  nom  d'un  instrument  de 
musique  fait  d'une  plaque  de 
métal ,  un  gong.    ^*»  * .  »  %  Jx* 

*  y  y  *       i"  *  *  *  " 

bunt-bum-an  dï-pâlu  ôravg-lah 
deri-pada  gùrg  gendarg  etc., 
on  battit  les  instruments  de  mu- 
sique, tels  que  gong,  tambour, 
etc.  (Jt.  3).  jllfc  Cy  J*J  Jj  çT 

2>â/?t  ôrarg-lahj  alors  on  battit 
le  gong  royal  (if.). 

^  Énig.  Jl  ^b  ^  J£î  ^> 
£Ja  bûah-na  perntikul  gùrg 
dâun-na  bâgeypedàig,  son  fruit 
frappe  le  gong  et  ses  feuilles  sont 
comme  des  épées.  ^j*&  jfj>  pô- 
kohnânas,  la  plante  de  l'ananas. 
Les  Malais  frappent  le  gong  avec 
un  instrument  qui  a  la  forme  de 
l'ananas. 

On  trouve  aussi  iS \  egùrg,  et 

*  y  _ 

[JaV.     naîriu     gOig     et     unm<tht\ 

egoig.  Sund.  >rjomnvht\  goorg. 
Bat.  v>x-^  oguig.  Mak.  ^1 
«70717.  Day.  ^jgr.  Tag.  et  Bis. 
V31  «^^.] 


*^.    * 


&r« 


iù  gavggu,  impatient,  préci- 
pité, incommode,  importun,  j 


«^     * 


424  && 

J^yJu  AlS^y^o  jy  â&w  pîm 
garggu  pergï-lah  me-Uhat,  j'y 
courus  impatient  de  voir  (/i. 
^4è.  61).  —  «JJj*  mûlut  garggu, 
qui  parle  mal  à  propos ,  babil- 
lard, importun. 

^y^mXjt^  merg~garggû-kav} 
incommoder,  importuner  q.  q., 
se  mêler  de.  {yJ2àSS& Uv £ lîl 

J^[l  £j^l  ù^V^^î  crpâ  -  Jcah 
gunâ-fia  Jeïta  garggû-kan  pe- 
karjâ-an  ôrarg  ïtu,  pourquoi 
nous  mêlerions-nous  des  affaires 
des  autres  (Kal.  dan  Dam.  9). 
[Jav.  et  Sund.  an<m\  garggu. 
Day.  garggo.] 


& 


ffWMfffWHf?  chauffé. 


çp«S^  her  -  garggarg ,  qui 
chauffe,  qui  se  chauffe.  J->0  <$l 
Z*>\  ^b  ijJùji  ^kUL^j  Ja  dûduk 
ber-kulïlïrg  ber-garggarg  dî-âpi 
ïtu,  ils  s'asseoient  autour  du  feu 
et  se  chauffent  ÇExer.  151). 

jr  x  «  x  ^•Mery- garggarg,  chauf- 
fer, faire  chauffer,  cuire,  faire 
sécher  au  feu. 

[Sund.  (indn\  g<*rggaig,  faire 
sécher  an  soleil,  des  feuilles,  du 
bois  etc.,  pour  les  brfiler  en- 
suite.] 


9>^      * 


é* 


merg-garggatg ,  on 
vrir,  s'entr'ouvrir;  bâiller;  avaler 
(A/.).  £U  £Jj&  ç-àpisargii- 
garggarg  halarg,  le  milan  avale 
une  banane,  v.  ç\ê>  rgàrga. 

[Bat.   -*-*   garggarg.   Diy. 
gagarggarg.] 


& 


gaiygarg,  querelle,  dis- 
pute {Or.). 


*^,    *. 


*&»  giwggwvg, nom  d'une  3orte 

d'étoffe,  du  guingamp. 

[Jav.  et  Sund.  onom  gîrggayj. 
Mak.  ^ >>  girggarg.] 


&t 


girggovg,  nom  d'une 
sorte  de  trompe  ou  de  guimbarde. 
Selon  A?,  un  petit  instrument  en 
bambou,  que  l'on  tient  entre  les 
dents  et  qui  produit  les  sons 
gtrg-gorg. 

[Jav.  vnvjdhu  garggarg,  nom 
d'une  sorte  de  flûte  (jouet  d'en- 
fants). Mak.  r->Mi  gérggorg,  nom 
d'une  flûte.] 


é* 


jùJÙQ 


garggwvg,  ouvert,  entrou- 
vert; qui  s'ouvre,  qui  s'entr'ou- 
vre:  bâillé. 


g0/tyg°iy>  nom  d'un  co- 
quillage de  mer,  l'animal  est  bon 
à  manger,  et  on  en  distingue  de 
trois  sortes:  ^>^o-  —  goiggoig 
jantarr,  ^jCt  —  gorggorg  beti- 

na,  et  ^/Sy  —  gorggorg  bûgis 
(KL). 


*-»    * 


wggurg,  tenu  dans  la 


****  merg-guTggurg,  tenir 
er  dans  la  bouche. 

<rô<m\  guvgguvgy  bruit, 
îée.  Sund.  on*»*  gurgguig, 

comme  un  chien.  Bat. 
>jc  hojghorg.] 

ygam,  la  main  fermée, 
l\  pris  avec  la  main,  pris 
►ignée,  empoigné.  SJtSL* 

gam,  une  poignée.crXiy> 
^j^»u  ipt&yj  di-gerggam- 
fan  -  na  di-  axû  -  kan-ua 
\a-?~tay  il  ferma  le  poing 
ni  montra  (pour  le  mena- 
r.  Ab.  232). 


»-  iu 


'.^jt  o£->  j&S  ^pW 

C&bjâvgan  dî-gerggam 
bàra  rasa  hàrgat  di- 
can  y  qu'il  ne  soit  pas  em- 
comme  un  charbon  qu'on 
es  qu'on  en  sent  la  chaleur. 
s  est:  n'entreprenez  pas 
ose  seulement  lorsqu'elle 
le,  pour  l'abandonner  en- 
trsqu'elle  vous  gêne. 

y  ber-gerggam,  par  poi- 

'  5*&j>  ber-gerggam-gerg- 
ar  poignées,  à  poignée,  à 
mains,  en  grande  quan- 
.  68). 


425 


le  poing. 


*^.  *, 


merg  -  gerggam- 
kan}  prendre  avec  la  main,  mettre 
par  poignées.  Selon  Marsd.,  fer- 
mer la  main.  jJu  ^j**  ^CC&T 
^^Pl*  ^l»  gerggam-kan  jarï-îia 
ka-pada  tâpak  târgan-fla,  il  re- 
plia ses  doigts  sur  la  paume  de 
la  main. 

^«ICjO  gerggâm-a?i,  la  main 
fermée  :  poignée.  jâ> -> àI^J  ^1  Lî j 
^Jjta  ^«iCâS  dunia  ïnilûput-lah 
deri-pada  gerggâm-an  pàtek, 
ce  monde  m'échappe  de  la  main 
(je  vais  mourir)  (8.  Mal.  151). 

[Jav.  (rnmvy\  gegem.  Sund. 
<m(nt&>jf\  gerggem,  rJat.  m>c\ 
■^•eK\jam^o)n,  contenir  q.  ch. 
Mak.  »>>  kargkarg.  Day.  *a- 
gerggeniy  autant  qu'on  peut 
prendre  avec  quatre  doigts,  deux 
de  chaque  main.] 

il**» gwvgsa9  greffé,  enté:  dé- 
placé; transplanté. 

^lAxjf  merg-gargsa,  greffer, 
enter:  déplacer,  transplanter. 

jt**»  ffO/iysa  =  ^j-**  hargsa. 


,1**»  ff(wy8a  =  ^^«j  kargsa. 


L  q~Jo  gargsi,  tourner,  se  mou- 
voir en  tournant  (KL). 


426 


girgair,     changer    de 
place,  se  déplacer. 

£j~m*&m+  merg-gîrgsïr-kan, 
déplacer,  faire  changer  de  place. 

On  trouve  aussi  j~£  gùir  et 
•-m* S  gïsir. 


[Jav.  <maji\  girgsir.] 


geta  (Pers.  jS  ket),  siège, 
trône,  canapé,  lit,  sofa.  jS 
^U-S  g  et  a  ka- amas- an ,  un 
siège  doré.  ô*\c*J>  S*  geûa  ka- 
rajâ-an,  un  trône  royal,  jy 
c>L*j  <J|/JJ  mew  -  iw^rc  tïrey 
getâ-na,  ouvrir  les  rideaux  de 
devant  son  trône  (A/.)-  Jj« c$' 
e>US  ^jIj  jJuJ  tu  lâgi  tïdor  di- 
âtus  getâ-na,  il  était  encore 
endormi  sur  son  lit  (IL  1 50). 

Prov.  vly  vl)jy  j£p|->  Jo 
w^jJ  geta  di-aigkat  hâran  j>ïin 
tïba.  KL  qui  donne  ce  proverbe, 
dit  qu'il  n'a  pas  pu  en  avoir  une 
explication  satisfaisante.  Dans 
sa  collection  de  proverbes  malais, 
le  premier  mot  de  celui-ci  est 
écrit  xS:  mais,  selon  lui,  c'est 
une  faute;  ce  mot  doit  être  jS . 
Cette  rectification  donne  moyen 
d'expliquer  ce  proverbe.  Car 
ùjS  n'est  autre  que  le  Sund. 
un**§af\  kuren,  une  famille  :  le  ma- 
ri, la  femme  et  les  enfants.  On  doit 
donc  traduire  ce  proverbe  ainsi  : 


A3 

le  siège  étant  enlevé,  limitât  4 
arrive  une  famille  (pour  s'y  u- 
seoir).  Et  le  sens  est  :  à  peine  on 
•  a  supprimé  une  chose  utile, 
qu'aussitôt  on  en  a  besoin.  C'est 
du  reste  ce  que  semble  indiquer 
le  texte  malais  qui  suit  ce  pro- 
verbe dans  la  collection  de  Àï, 
page  4t*:Jtyy\y*  Pjl;  -  tfj\ 

^•tr  cr?1*  àXa  ^J  tyji  k 

artl-na  —  bârarg  suâtu  por- 
kâra  ymg  ber-gûna  ïtu  suM 
hâbix  baharîl - lah  di- kohea- 
dâk  -  î  âtaw  makàti  -  an  sudak 
/ulbis  baharïi -lah  ôraig  làin 
hendftJc  dâtaig  mâkan,  sipi 
fiant:  quand  une  chose  utile 
est  finie,  alors  on  la  désire, 
ou  bien,  quand  la  table  e*t 
desservie,  il  arrive  des  con- 
vives. 

fcj  getàJl,  gomme,  matière  glu- 
ante qui  découle  de  quelques 
arbres,  glu.  *&*^  —  gethh  per- 
xah,  gomme  de  l'arbre  nommé 
percha,  \e gutta-percha.  y^y?" 
gethh  kembôja,  gomme  -gutte. 
j*S  —  g^thh  gambir,  le  suc 
épaissi  qui  provient  dn  gambir. 
ao  foyf  *j  j|  ada  yarg  mem-bû- 
bu  h  gethh,   quelques-uns  m^' 


J 


jï 


427 


\    la    glu     (//.    Ah. 

mnsn^  getah.  Bat. 
>ta.  Mak.  '>>'-  gatta. 
.  Tag.  et  Bi8.  3ltr> 
des  fruits.] 

nom  d'un  arbre  des 

>yetï9  nom  d'une  sorte 
gâteaux  (KL). 

U  P<*J>  —  gethk  hû- 
n  d'un  arbre  dont  le 
e  et  tendre  n'est  bon 
ne  bois   de  chauffage 


g,  couvercle,  bouchon  ; 
uoi  l'on  bouche  ou  l'on 
ouverture  d'une  bou- 
n  verre,  d'un  pot  etc., 
cela  soit  en  peau,  on 
papier  etc. 

+  mery'getâry-i)  mettre 
m  tel  couvercle. 


=  ol3  kethp. 

etjtë  gentar,  épou- 
rayé,  peureux,  poltron, 
;.  ^y\  ïy>y^ &  bl  adâ- 
ar  mîïda  ïni7  ce  jeune   ! 
•t-il  peur?^uj  0\ùj»\e>- 


xâbar  dàn  gentar ,  timide  et 
poltron.  jS  ô\i  JL  w^*  aUo 
belum  -  lah  hamba  mâlu  dàn 
gentar ,  je  n'éprouvai  jamais  ni 
honte  ni  crainte  (-!/.)• 

J*£j>t  ber  -  gentar ,  qui  fris- 
sonne, qui  tremble.  j*£/m  jy 
àlS CjX*»  blimi  ber-gentar  se- 
pertï  gumpah,  le  sol  tremblait 
comme  dans  un  tremblement  de 
terre  (S.  Mal.  16). 

JiS  gumethr  et  J£$  gumen- 
tar,  trembler,  frissonner,  crain- 
dre. C^S  t  ^pj  s£pry  ÀJLSgume- 
thr-lah  tûbuh-ua  dergan  tâkut- 
na7  tout  son  corps  tremblait  de 
penr.  ^J^"*»  «J£-*  uJLS  gumethr- 
lah  segala  sendi-na,  il  tremblait 
de  tous  ses  membres  (M). 

Ôj\ZjS  Jca-gentâr-an ,  peur, 
crainte,  frayeur,  terreur,  timidité. 

«Uftlbl  *j  ^$J2  J&  dan  adà- 
lah  ka -gentar -an  allait  ber- 
lâku  ka-âtas  segala  nagrl  yarg 
adâ-lah  kulilîrg}  et  Dieu  frappa 
de  terreur  toutes  les  villes  voi- 
sines (B.  56). 

ùJzSj>  ber  -  gentar  -  an ,   qui 
est  effrayé,  qui  a  peur,  qui  est 
épouvanté ,      tremblant.      C)Jo 
JU*_£j»^  a\Jj\ZSj>  kârna  ber-gen- 
tàr-an-lah  marilca-ïtu,   car  ils 


wtf" 


étaient  tout  tremblants  de  peur 
(B.  74). 

[Jav.  mai  geter.  Bat.  99»« 
3f»\Aotar,frissonner;  »ywy 
hutur,  secouer.  Day.  keter.) 


JS 


getïl,    eulevé    en -pinçant, 
cueilli. 

,ySJu  merg-geùl,  enlever  en 
pinçant,  cueillir. 
'  [Jav.  ûniufi  gàel,  pincer. 
Bat.  -»'»es*—o\  gotil,  un  petit 
couteau  avec  lequel  on  coupe 
lea  épis  du  riz.] 

j-1)  getàs  et  l*£$  g entas, 

cassant,  frêle:  cassé,  pincé  (de 
l'extrémité  d'une  branche  ou  d'un 
rejeton).  ^<^i  aUHS gentns-la» 
dâun-ûa,  onlevez-en  les  feuilles 
(litt.  :  soient  par  vous  les  feuilles 
enlevées).  c)»jljMhj*>iarI&  di- 
gentas-iia  hvjurg  târuk-Ha,  il 
caasa  le  bout  dea  branches 
(A/.). 


«  meig-gentas,  casser, 
couper,  pincer,  couper  avec  l'on- 
gle (l'extrémité  des  branches  ou 
des  rejetons).  _j)U  fy  ^jJSJu 
metg-gentas  burga  mâlur,  en- 
lever ou  pincer  la  fleur  du  nyc 
tanthe  (AT). 

^j-îljy"  ter-gentas,    qui  est 
cassé,  que  l'on  a  pincé,  ^bylj-" 


suâtu  dâhan  pôhon  «eiï 
ter-gentas  adâ-lah  dâîat 
ruh-nn,  portant  dans  son 
rameau  d'olivier  cassé  (I. 
[Jav.  et  Sund.  ^mu^ 
Bat.  -^KRr»  gotas,  cou] 
franges  d'un  habit.  Day. 
Bis.  3lfc-  gotas,  couper.] 

IS\jS  gedâga  =  JUS 

dâga. 

bo\jù  getlâbah,  nom  d'ui 
ment  dont  les  femmes  se  s 
dans  l'arrangement  de  lea: 
veux  (KL). 


tat,  les  fesses  (M.). 

is^-Xi  gadûptwg  =  Ji 
tat. 

-Ajj-U  gedûhwy,  nom 
arme,   d'un  glaive  d'un 


p-U  gedàrg  ou  godàtg, 
vaste.  —  A*jj  rïlmah  g 
une  grande  maison.  —  J 
/«îi  geding,  le  grand  e 
—  A»lî  (ûnnÀ  gedàrg,  un 
vaste.  —  j«  j^i  &«&d?i  y, 


ie  plantation  d'une  grande 

cm«i«J»\  gedé.  Snnd.  nmnna\ 

at.  -***i^  godàrg.) 


f4hg  et  godàrg,  maga- 
orerie,  maison,  ^fifo  — 
dagârg-an,  un  magasin 
nt  des  marchandises.  — 
godàrg  senjâta,  arsenal. 

godàrg  gelàp,   prison. 

godàrg  bâtu,  maison  de 
itt.  :  maison  en  pierres). 

fo  Od^Tp-«  ^l^  C>\ïdân 
)a  godàrg  kâin  yarg  dî~ 
an,  un  grand  nombre  de 
18  d'étoffes  furent  ouverts 

■  )Sïjïmaha-râjarawâ- 
lûruh-kan  ampat  ôrarg 

pergi  ka  -  lûar  -  kan 
la  deri  dâlam  godàrg 
Maharaja  Rawana  donna 
Tes  à  quatre  officiers  de 

pour  aller  retirer  son  fils 
aison  de  force  (M.).  *Uly 

lb  j  *  jjff\  tûluiff- 
u  ka-lûar  deri  dâlam 
ïni,  aidez-moi  à  sortir  de 
•ison  (B.  65).  - 


Ùjlj  429 

ada  «a  -  bûah  gedàrg  bïlik- 
na  tujuh  ka-tûjuh-fia  ttu  di- 
penùh-kan  dergan  âyer  tetâpi 
bUkan  âyer  sûrgey  âtaw  âyer 
telàga  àtaïc  âyer  hûjan  âtaw 
âyer  embun  hivgga  penùh  stn- 
dirï-naf  il  y  a  une  maison  à  sept 
chambres;  toutes  les  sept  sont 
pleines  d'eau;  non  d'eau  de  ri- 
vière, ni  de  puits,  ni  de  pluie,  ni 
de  rosée:  et  d'elles-mêmes  elles 
sont  pleines.  JUpÏ  ^j-SI  ***yS 
Vùjl  tf*  £jj~»  ka-tûjuh  lapis 
lârgit  serta  dergan  âwan-âwan, 
les  sept  oicux  avec  les  nuages. 

[Jav.  >mntj>f\  gedorg.  Sund. 
<in9jiat\  gedorg.  Mak.  *>Vs/|  gu- 
dorg  et  ^'t*  gudarg.  Day.  gu- 
darg.) 

CÀjJo  gedebùg,  jeter  de  dessus 
une  hauteur  en  bas  (KL). 

i£iJU  gedebùrg,  petit  sac  en 
coton  pour  le  bétel  (A7.). 

ôjljgunâwan  (S.  JJmigu^ 

gunawân))  doué  de  bonnes  qua- 
lités, vertueux. 

[Jav.  mMv>*nf\  gunawan,  sur- 
nom de  Bibusanam,  frère  de  Ma- 
haraja Rawana.] 


430  «jLi 

<*3  UJ  gunâpa ,  v.  jf  gûna  et 

«-*!  apa. 

XiJ  genih,  les  défenses  d'un  élé- 
phant femelle  (O.). 

Ce  mot  vient  prob.  du  S.  *IIMI 
gant)  femelle  d'éléphant. 

\~L>  gaiîtrî,  nom  d'un  arbre 
(e/œoearpus  a  ngustifolta).  Selon 
À7.  une  plante  dont  les  graines 
séchées  servent  à  faire  des  ro- 
saires, et  sont  aussi  employées 
en  médecine. 

* 

[Jav.  i?i  j3(&*  geaùri,  nom  d'un 
petit  fruit  rond.  «W-m^v  jenùri, 
un  fruit  qui  sert  à  faire  des  ro- 
saires.] 


^ 


ganxu,  croc,  grapin,  cro- 
chet à  une  poulie  :  accroché,  at- 
tiré avec  un  crochet. 

j*^j*  ber-gtmxu,  qui  a  un 
crochet,  muni  de  crochets.    ^jIT 

£â// w  ampat  per-sagi  yaig  ada 
ber-ganxu-ganxu  kexïl,  un  mor- 
ceau de  bois  carré  auquel  étaient 
de  petits  crochets  (AV.). 

**£-*-**  merg- ganxu ,   accro- 
cher, attirer  avec  un  crochet. 


actif. 


ganxmg9  prompt,  alerte, 


[Jav.  etSund.  >mrôm  ganxaty.] 


7*-^^  gunxarg 9  secoué,  ébranlé, 
agité:   être  secoué.   OjïiU^I 

âyer  dàlam  lâut  tîâda  bakû 
sebàb  la  di-gunxaig  ïileh  om- 
bak,  l'eau  ne  gèle  pas  dans  U 
mer,  parce  qu'elle  est  agitée 
par    les    vagues    (Exer.   138). 

na  tiàda  ber-gràk,  il  l'ébranla, 
mais  sans  le  rompre  (M.). 

Asè^j  ber -gunxarg ,  qui  s'a- 
gite,  qui  s'ébranle;  s'ébranler, 
trembler.  C>y  ^jjySJ^  ^  jl* 

maka  pulato  laigkapûri  pin 
ber  -  gunxarg  -  gunxarg  -  /ai  #- 
pertîâkan  kàram  rasà-tïa,  l'île 
de  Langkapuri  s'ébranlait  comme 
si  elle  avait  dû  s'engloutir  (R. 
1 55).  ob!  jp!  aly!  £j*^  g jJ 
adara  yury  ber-gunxaiy  itTi-lah 
dnjin  adâ-iïa ,  l'air  qui  s'agite, 
c'est  ce  que  l'on  nomme  le  vent 
(N.  Vhil.  67). 

me/</  -  gunxaty  ou 

mergunxarg ,  secouer, 
ébranler,  agiter.  jUu  —  meig- 
gunxarg  kapâla,  branler  la  tête. 

£f^/  ter -gunxarg y  qui  #t 
agité,  que  l'on  secoue.  —  *J  0;^ 
thlun  yoig  ter  -  gunxani .  des 
feuilles  agitées. 


**s 


431 


y  -  gunxarg-  i 

îouer,     faire  ' 

»e.  £b  J-H  | 
t?a  -  bïla   dâ- 

>unxarg~kcm,  ! 

iennent  l'agi-  ! 


unxaig ,  qui 
e ,     qui     fait 

nî,  celui  qui 
re. 

ixâTg-an,  qui 
mble,  qui  est 
.j*  ber-gun- 
,  tout  trembla 

tsZr  kunxaiy. 
arg.] 

e  indien  (ca«- 

donne  aussi 

a^uc  enivrante 

feuilles  et  les 

cette  plante. 

-  mCilcan  -  la  h 
-jmn  mdbttlc- 
e  pour  avoir 
préparé  (M.). 

ijé,  nom  d'un 
*  et  les  feuilles 
livrer.  Simd. 
ivre.) 


^^  ganja,  la  partie  d'un  criss 

^"qui    reçoit    ordinairement    des 

ornements ,  la  garde  d'un  oriss. 

grâh-i  Jcrïs  ganja  kerâwaig,  il 
fît  présent  d'un  criss  dont  la 
garde  était  ornée  d'ouvrages 
tressés  (S.  Mal.  155 1. 

^Jls^  ganjal,  cale,  petit  mor- 
ceau de  bois,  de  papier  ou  de 
toute  autre  matière  que  l'on  met 
sous  le  pied  d'un  meuble  pour 
l'empêcher  de  remuer:  et  aussi 
un  linge  ou  un  papier  que  Ton 
met  au  bouchon  d'une  bouteille 
pour  la  boucher  plus  hermé- 
tiquement. 


m  erg  -  ganjal ,  assu- 
jétir  un  meuble  au  moyen  d'un 
ganjal. 


a 


[Jav.  ot  Sund.  fmo».^^  ga?i~ 


J^: 


ganjil,  impair. 


(Jav.  et  Suud.  <mtzmn^\  gan 


jil. 


kJ^^  ytoWll)  l,0Ul*  «Jf^r  kerin- 


J 


lai. 


À~L)  gonfioh,  gonoh  -—  J*y 


0° 


sok. 


432 

J^wJ    gemnut,  go/Rut,  non 

suffisamment  cuit  dans  l'intérieur, 
p.  ex.  des  pommes  de  terre  non 
assez  cuites,  ou  de  la  chaire  non 
assez  rôtie  {KL). 


j* 


ganta,  grossier,  impoli: 
furieux,  enragé  {£>.)■ 


genta   (S.   qTTTT  ganta),   t 
cloche,   sonnette,  grelot,    ^i  ! 

dergan   segala    baïli -  bunï-  an   I 
deri-pada  genta  dân  meratgun,    j 
avec  les  instruments  de  musique, 
tels  que  cloches  et  tambours  (B. 
56).  —  jjJj^Lk.  merg-grak-kan   j 
genta,    sonner    la    cloche.  —    j 
Â*^lc  genta  aîâmat,  cloche  d'a- 
larme. I 

h^Jji  ber-genta,  qui  a  des 
sonnettes,  garni  de  grelots.  \j& 
>--J/  £j*  ,J  *  Pwtr**  me-mâleey 
ijelanj  ber-genta,  le  jeune  prince  j 
avait  des   bracelets   garnis   de  I 
sonnettes  (S.  Bid.  118).  ! 

[Jav.  im.mii  genfa.  Sund.  «i*n 
genta.  Bat.  o"-jj»<\ji  gonta. 
Mak.  Vs-^—  garaganta.  Day. 

JuJ  gentâla,  ronler,  tourner, 
(AV.). 

idi  ganteh,  v.  a^'1  ani^. 


iC-J   ganti,   remplacom 
la  place  de  :  remplacé.  c 

ayahnda  di-âtas  ka-rt 
en  remplacement  de  son  pé 
le  gouvernement  du  r< 
(if.  40).  j£J\tUf 
pllik  âkan  ganti,  faire 
d'un  successeur,  ^j  - 
rasa,  nom  d'une  tarte  à  l'j 
IjJ-j'I  —  ganti  indrâ,  non 
bouillie  préparée  avec  d 
rino  de  riz,  des  œufs,  du 
coco  et  de  l'ananas. 

,j£j^  ber-gantt,  quirei 
qui  succède,  remplaçant. 

f"y  hâbis  bûlan  ber-ga 
(an  habit  mûsim  ber-ga. 
sim,  aux  mois  succèdent  < 
mois ,  et  aux  saisons  bu 
d'antres  saisons  (M.). 

T^^yJ  y  ber-ganti-gan 
à   tour,   Alternativement 

la  dâyatg-dâyarg  hend 
tnanjat  ber-gantt'-ganti, 
Icb  jeuneB  filles  essayer 
cessivement  de  grimper  i 

,_$-£«*  meig- ganti, 
cer.   jiï  &  JU  jjt 

iri  ptidâ-ku  benth  lût 


** 


çt 


433 


ibel,   le  Seigneur  m'a 
i  autre  fils  qui  remplace 
6). 

«4  merg  -  ganti  -  kan, 
r  q.  q.,  succéder  à  q.  q., 
^1  ^JIXjk»  ^\  ïa  meig- 
m  ayahnda  sultan ,  il 

le  sultan  son  père  (Sul. 
<L*>  ^2jJu  $ I  *13b  ,j\ 
-lah  âkan  merg-gantï- 
Jay  Us  pourront  me  suc- 

172). 

fc  mem-per -ganti-  kan} 
roger ,  faire  succéder. 
JLVJuSjgj  di-per-gantï- 
allah  drgïn,  Dieu  fit 
e  vent  (B.  101). 

perg-ganti,  celui  qui  , 
remplaçant,  lieutenant,  i 
'*jy  àJLjI  inï-lah  ôrarg  , 
£-&w,  c'est  lui  qui  est 
enant  (ff.  D.  99).  j 

>per-ganti-an,  change-  j 
placement,  tour.  àLLS  \ 

m    » 

aA  arghaw  kàrna  dâ- 

a-pada  per-gantl-an- 

z-vous,  car  mon  tour 

(Amtr  Hamza  192). 

it   Sund.    anio\    nanti. 
5\2~0   gansi.     Day. 


JwJ  guntak,  bruit  des  noyaux 
dans  des  fruits  secs  (KL). 

4CsS  gantarg,  mesure  de  capa- 
cité pour  les  choses  sèches.  Le 
gantang  n'est  pas  une  mesure 
fixe,  il  varie  selon  les  lieux. 
Selon  J.  Rigg,  un  gantang  de  riz 
pèse  le  dixième  d'un  pikul;  ce 
serait  à  peu  près  douze  livres. 
D'après  8.  F.  Matthes,  il  pèse- 
rait, à Maoassar,  vingt  kati)  c'est- 
à-dire  le  double.  Tandis  que  l'au- 
teur du  „  Dictionnaire  dayaktf  le 
donne  comme  équivalent  à  cinq 
kati  seulement.  Suivant  le  Père 
J.  F.  de  l'Incarnation,  il  est  aux 
Philippines  la  vingt- quatrième 
partie  d'un  fanègue,  c'est-à-dire 
d'un  peu  plus  de  deux  litres. 
Dans  le  détroit  de  Malacca  800 
gantargs  font  un  koyan.  ^jj^ 
£pO^«Jo  slXJ*  ji£S  ber  -  pûloh- 
pUloh  gantarg  permuta  dî~ham~ 
bur-kan-na,  il  fit  semer  (distri- 
buer au  peuple)  des  dizaines  de 
gantargs  de  pierres  précieuses 
(IL  15). 

[Sund.    <tn*à\   gantang.     Bat. 
*■»  o\&  gantang.  Mak.  ^J^gan- 
targ.    Day.  gantaig.    Bis.  3lfc" 
gantarg. \ 


4&3  gantuvg,  pendu,  suspendu  : 
être  pendu.  J~A  *f£l  *l£IlS  gan~ 


28 


434 


& 


turg-lah  anjirg  ïtuy  pendez  ce 
chien  (litt.  :  soit  par  vous  ce  chien  ; 
pendu).  ^y^^^pS^^U  j 

h       JUw  ^Juu*  O^     hârus    dî-   i 
ganturg  dergan  sa-stiàtu  yarg 
bràt  supâya  sampey  ka-bàwah, 
il    faut   y    suspendre    quelque  , 
chose    de    lourd    pour    le  faire 
enfoncer    (3/.).     j>%  «IlT  ^raw- 
turg  lâyar,  manœuvre  sur  un  na-  ■ 
vire,  hisser  les  voiles.  C'est  aussi 
le  nom  d'un  droit,  que  Ton  fait 
payer  aux  naufragés  que   Ton 
recueille,  ainsi  qu'aux  passagers, 
comme  indemnité  de  leur  non- 
participation  au  service  du  na- 
vire.    j{i  îZS  i^buo  JUJj  jL 

9jy^>  -**  ij**>  *****  malca  di- 
pïnta  ka-padâ-îta  ganting  lâyar 
sa-tergah  tâhilpada  sa-ôraig,  et 
on  leur  fera  payer  le  droit 
(nommé)  ganturg  lâyar -,  un  demi 
tail par  personne  (Cod.  MalAOO). 

£~S/    ber -ganturg ,    pendant, 

dépendant,  qui  dépend.  j£  f^j>  ! 

?jj\  ber-ganturxj  pada  ôrmg,  s<*  ! 

tier   à  q.   q.   f^/  ^\  vl>*U^J  ( 

^«jL  j/x*>  ^jCO  pe  -  karjâ  -  an  \ 

itu   ber-ganlurg  dergan  aegala  \ 

mânuHÏa,    cette   affaire  dépend  ( 

des  hommes  {M.  IL  187).  £~$f  j 

J^r"  JXw^)  jj   bcr-gantuig  deri  \ 

rambut  sa  hally ,  ne  tenir  qu'à  ' 
un  cheveu  (//.  Ab.  14). 


«Zl5uK«  merg-ganturg,  pendre, 
suspendre.    îZSJu  JXîr  aJL^Jj 
pjj\  di~  lihat  -nà-lah  tampat 
merg-gantuig  ôrarg,  il  vit  le  lien 
où  l'on  pendait  (le  lieu  du  gibet) 
{II.  Ab.  110). 

f^J  ter  -  ganturg  y  qui  est 
pendu,  suspendu,  *j  Çjji  % 
£~&j>  bargkey  ôrarg  yatg  ter- 
ganturg,  le  cadavre  d'un  pendu. 

^yJuSîU  meig-gantury-Icwi, 
faire  pendre,  suspendre  q.  cli. 
^$3  àJLIxjbIoj  ill*  tetâpi  cU-gan- 
tuig-kan-nâ-laJi  dïa,  mais  il  le 
fit  pendre  (B.  66). 

^jpjlij  gantu~rg-any  ce  à  quoi 
l'on  pend,  gibet  (JK.  F.). 

^pj&j  ber-gantûrg-any  qui 
est  au  gibet,   la  chose  pendue. 

ùhr\t  ruJ!/  Jjjfe"  crV; 

dujj  âjlo  di-lïhat-îia  tetgkûrak 
be-râtus-râtus  ber-gantùiy-on 
di  bâwak  rûmah ,  il  virent  des 
centaines  de  crânes  suspendus  au 
bas  de  la  maison  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  <m*m  gantunj- 
Bat.  ~>-ô\£k  ganturg.  Mak. 
Ï^T  génturg.  Day.  gantuiy, 
le  haut  d'une  maison  ;  bagantanj, 
pendre  à  q.  ch.  Tag.  3l^>Sa1h 
torg.] 


é. 


genteny,  tuile.  f>jrï 


g 


435 


lah  tûrun  di-âtas  genterg, 
i  la  grêle  tombe  sur  les  tuiles 
r.  141).  ôjy<*>  —  genteig 
•an,  faîtière,  tuile  creuse. 

tv.  om*i<ïrh\  gendérg.    Sund. 

Cô 

â\  géntérg.] 

mtitfg,  mince,  fluet,  menu  : 
!8t  mince  dans  le  milieu. 

*  di-xampur  dergan  amas 
perak  yarg  di-gentirg  hâ- 
àlus,  mêlé  avec  de  l'or  et 
argent  coupés  très-menus 
A.b.  383).  AJu  —  gentiig 
i,  isthme. 

it.  -»-sx\Stô  gontùg. 
ginterg.] 

entwtg,  vase  en  terre 
usée  pour  mettre  l'eau  (A7.). 

êntirg,  ciseaux,  une  paire 
seaux;  coupé  avec  des 
ix,  tondu.  jO  /Si  aIUuISS 
ntirg-nà-lah  akan  dîa,  il 
udit. 

>v.  it&^JO  ^y  u  illS  vZ^i-» 
ti  guntiig  màkan  di- 
rj  j  comme  des  ciseaux  qui 
nt  du  bout.  Se  dit  de 
u' un  auquel  on  ne  pense 
mais  qui  tout  doucement 
t8  bruit  fait  sa  besogne. 


A-.r  * 


merg-guntirg ,  couper 
avec  des  ciseaux,  tondre.    ôyu\ 

e)L»Ju*.>  ïa-pïïn  telhh  sudah-lah 
pergi  merg-guntirg  bulu-bûlu 
kâwan  domba  -  dombà  -na,  il 
était  parti  pour  aller  tondre  ses 
brebis  (B.  49). 

^yJeZjJu  merg  -  guntirg '-  katt , 
couper  quelque  chose  avec  des 
ciseaux,  faire  tondre.  vyJ£jj 
,**ol*  JUw  &y*  di-guntirg-kan 
bulU-iîa  sampey  hâbis,  leur 
laine  est  complètement  coupée 
Ci/.  iVa*.  44). 

iîZXJo  perg  -  guntiig  ,  celui 
qui  coupe  avec  des  ciseaux, 
tondeur.     Pj^l    Jju    à)Lj^    ^jl 

pergï-lah  ka-pada  ôrarg  perg- 
guntirg  bulu  kâican  domba- 
dombâ-iia,  il  alla  voir  ceux  qui 
tondaient  ses  brebis  (B.  62). 

[Jav.  et  Sund.  ,m«?\  guntùg. 
Mak.  'jJixJ  gonxirg.  Bug.  ^A 
gontirg.    Day.  guntiig.    Tag.  et 

Bis.  31&"  #<"''%•] 
^1$  qenUxr,  v.J&getàr. 

rO  gunhir,  tonnerre,  le  bruit 
du  tonnerre.  O^L*>  ^£^0  ^^^jJLJj 
^jJkS  di-tïup-kan-na  nafïri 

28* 


43G 


JS 


seperti  guntur  bunï-na,  ils 
firent  résonner  les  trompettes,  et 
le  bruit  en  était  comme  celui  du 
tonnerre  (//.  D.  33). 

Prov.    j>\  J%p1>  j£ \£*J* 

^jjjbj^^  £/}&*  hârap  -  Jean 
guntur  di-lâiyit  àyer  di-tam- 
pâyan  di-xJlraJt-Jcan ,  espérant 
dans  le  tonnerre  du  ciel,  l'eau  de 
la  cruche  est  versée.  Espérant 
de  grandes  choses  rejeter  les 
petites  :  puis  les  grandes  venant 
à  manquer,  n'avoir  ni  les  grandes 
ni  les  petites. 

[Jav.   et  Sund.  <nt*a\  guntur t 
Mak.  -tJ^zz  gunturu,] 

^J&J  glntal,  une  petite  balle, 
petite  boule  (GV.). 

<+*&  gentas,  v.  ^^Jj geths. 

sJJJ  ganda,  multiple,  fois, 
double.  —  JJ3  denda  ganda, 
une  amende  double.  —  jLî  tiga 

ganda y  triple.  —  t^*)lrw  sa-i'â- 

tus  ganda }  centuple.  jA*fe  cy  y 
—  ber-bïïrga  hiigga  ganda, 
porter  intérêt  jusqu'à  ce  que  le 
capital  soit  doublé.    aI^UL»^)! 

làlu  me  h-  -  dâpat  -  JaJi  ta  pada 
tâhun  ïtu  jïïga  sa-râtus  ganda, 
et  cette  année-là  il  recueillit  le 


centuple  (#.  39).  jl&  X*  ganda 
segâra,  nom  d'une  sorte  de 
bouillie  faite  avec  de  la  farine, 
des  ananas,  des  œufs  et  des 
épiées. 

-XlSji  ber- ganda,  doubler, 
multiplier.  On  dit  Jlj  JJm 
XS^>  merg  -  ambil  ganda  ber- 
ganda,  pratiquer  l'usure. 

XSj>  ter -ganda,  qui  est 
doublé.  xSj>  ^j*  hûtaiy-m 
ter-ganda,  sa  dette  est  doublée. 

[Tag.  31C  ganda,  gain, 
intérêt  de  l'argent] 

jJj  ganda    (S.  t*t%  ganda), 
bonne  odeur,  parfum. 

[Jav.  9}(mtM\  gonda.  Sund. 
(in$p\  ganda.] 

Jjl^)  gendâga,  petit  coffre 
orné  de  coquillages  et  de  verres 
chinois,  qui  sert  ordinairement 
à  mettre  les  présents  de  noces. 

l'eut  -être  du  S.  enq^on  ka$ar- 
daka,    petits   coquillages    employé? 


comme  monnaie. 


[Jav.  A7><m).rm  Jcandaga.] 

J^jS  gendàla    (S.    WFffi 

Jeandala),  présage  funeste  ;  diffi- 
culté, empêchement. 

On   trouve  aussi  JIjûj  ken- 
dâla. 


XÙ  gundah,  inquiet,  alarmé  ; 
triste,  mélancolique,  iL*  ^IjL» 
àXS  &)  Jjl*  supâya  hïlaig  hâti 
yaiy  gundah,  pour  tranquilliser 
votre  cœur  inquiet  (S.  Bid.  23). 
*xTàL£L  1U>  ^^  hatï-ua  di- 
dâlam  sàrgat-lah  gundah ,  son 
esprit  était  très-agité  au  dedans 
de  lui-même  (A/.). 

*^&Jl  ber-gundah,  qui  est  in- 
quiet, qui  est  triste. 

ly^Xà*.*  meig-gundah-kaw , 
rendre  inquiet,  attrister. 

SAZi  gandi  (S.  l||l!v/)o|  gân- 
tlîira  j   arc) ,  arbalète.   JJul  «j 

jXj  ôb  ^^  *£f  JUjI  *ly  y<?w/ 
amj/at  pûloh  itu  memegîirg  kris 
iân  gandi,  il  y  en  avait  quarante, 
qui  tenaient  des  criss  et  des  ar- 
balètes (B.  143). 

[Jav.  nirjrmvt\  gandéwa-] 

LXJ  getidi  =  i$j£kendi. 
ijJJJ  gandeyra  =jt^  ban- 

deyra.] 

JCJ  gatldll,  nom  d'un  végétal 
bon  à  manger  (3/.).  Selon  KL 
nom  que  Ton  donne  au  fruit  du 
merbair,  avec  lequel  ou  joue  un 
jeu  nommé  Jf£r  lïxik. 

[Sund.  (m*™  ga?idu,  nom  d'un 
arbre  dont  le  fruit  est  astrin- 
gent.] 


{yjS  437 

j>JJj  gundu,  les  fruits,  nom- 
més hua  h  krasj  évidés  et  rem- 
plis d'étain  pour  servir  au  jeu 
nommé  jj$y  Tikik  (KL). 

\J^jJJj  gundôla,  nom  d'une 
sorte  d'épinards  (A7.). 

[Sund.  OTMW) i*i>n  gandola,  nom 
d'une  herbe.]. 

JLX3  gandek,  un  envoyé  :  une 
touffe  de  faux  cheveux  (CV\).  v. 
JJûS  gandik. 

[Jav.  mr^imunp  gandék,  l'en 
voyé  d'un  prince.] 

^a^Au  gandik,  nom  d'un  orne- 
ment que  l'on  met  au  front  et 
daus  lequel  on  place  des  fleurs 
(A7.).  v.  J-^J  gandek. 

Jj*Xj  gondok,  goitre. 

Prol).  du  S.  ÏT^  godu  ou  i|  fXlvi 
gandi y  jroîtie. 

[Jav.      mrntn.irmKnp     gOTldok. 

Sund.  ^(?>m^*7t<fcT>y\  gondok.] 

jjj  gundik,  concubine.  J^'l 
—  ûna  £  gundik)  enfant  naturel. 
^jÏJûj  Oi->  ^"  binï-na  dângun- 
dik-na ,  ses  femmes  et  ses  con- 
cubines, ij  ^jûj  J&^jîyij  jA* 

^ji  j  ri  ^^il***  maka  di-lïhat-na 
segala  gundik-na  yarg  sa-lak- 


438 


t^ 


sa  anhm  rïbu,  il  vit  toutes  ses 
concubines  qui  étaient  au  nom- 
bre de  seize  mille  (IL  125). 

JjljJj  ber-gundik ,  qui  a  ou 
qui  prend  une  concubine,  prendre 
une  concubine. 

[Jav.  ,>»<mi*7j^  gundik.  Sund. 
(tnwMi/P  gundik»  Mak.  if<s 
gundù  Day.  gundik»] 

t. 

Ç*jJj  gandury,  bout  de  beau- 
pré: pendre  à. 


1 


^ut-être  pour  Alla  gantunj. 


pj^t 


'»  •  * 


gendarg,  sorte  de  tam- 
bour long  que  Ton  frappe  k  une 
extrémité  avec  la  main  et  à 
l'autre    avec   un    bâton.      J& 

segala  buni-bunï-an  di-pâlu 
ôraig-lah  deri-pada  gùig  gen- 
daig  etc.,  on  battit  toutes  sortes 
d'instruments  de  musique,  tels 
que  gong,  tambour  etc.  (Iï.  3). 
[Jav.  &n<m)\  kendarg.  Sund. 
hnM\  kendanj.  Bat.  -*  oK\*i 
gondarg,  instrument  de  musique. 
Mak.  >"^5  ganrarg.  Day.  gan- 
duig.] 

pOJJ    gendaiy,   une  rame    de 
papier,  v.  Ç>£S gundurg. 

[Mak.  ->>22  ganraig.] 

ÇOJj   gendurg,   porté  sur   la 
hanche    (avec    un    morceau   de 


toile).  ^jiil^jPJûSo  di-gendufij- 
fia  â?iak-na,  elle  portait  son 
enfant  sur  la  hanche. 

cjuJJL  merg-gendujg,  porter 
sur  la  hanche. 

[Jav.  ^77i^rmt\  géndory,  porter 


sur  le  dos.] 


60 


Ç^XSj  glndirg,  se  reposer,  s'ap- 
puyer, se  fier  à,  compter  sur 
(il/.). 

ÇOJj  gundurg,  balle,  ballot 
de  marchandises  :  une  rame  de 
papier,  v.  pj£  gendarg. 

ÇOJj  gundurg,  une  sorte  de 
Seu  (Kl.). 

ZjjJj  gandut,  gros,  corpulent. 

périt  t-iia  gandut  ber-Rpat-Uprt) 
il  avait  le  ventre  gros  et  en  dou- 
ble (//.  Ab.  302). 

Zj*Xj  gendit,  petite  corde  por- 
tée autour  de  la  taille  en  forme 
de  ceinture.  i 

[Jav.  <ro<mw>»j\  kendit,  une 
bande  que  les  femmes  portent 
autour  du  corps.  Sund.  &&*»$ 
kendit,  cordon  que  les  femmes 
portent  comme  charme  an-dessus 
des     hanches.     Bat. 


gonditj  ceinture  ornée 
de  corail  pour  les  enfants.] 


Jj$  ganden,  un  gros  maillet. 
[Jav.  (m^imiM^s  gatidén.] 

/y^XJ  ganda  -  jiwra ,  nom 
d'une  plante  (hibiscus  abelmo- 
schus).  Du  8.  TT^ET  gQndaf  b°nnc 
odenr,  et^jwra,  calice  d'une 
fleur,  ganda-pura,  la  fleur  par- 
fumée: V hibiscus  abelmoschus 
n'est  effectivement  autre  que  la 
ketmie  ou  la  mauve  odorante. 
[Mak.  ^l^^jjs  ffanda-pura.] 

pAi)  gutuluni  (Pers.),  blé,  fro- 
ment. —  JV  mentikat  qun- 
durn,  mesurer  le  blé.  —  *ju  /e- 
/>&/?/  gundum,  farine  de  blé. 
—  (jjj  rôti  ffundum,  du  pain 
de  froment.  *Juf  ^l^  c£j^*  «** 
jxu/a  Jiarî-ftâri  peiiuwëy-an 
gundinn,  dans  le  temps  de  la 
moisson  du  froment  (71.  4(î). 
[Jav.  rny&if\  gandumJ] 

fjjj  gandar.   —  «ïl;  bâtaiy 

gandar,  Taxe  sur  lequel  tourne 
une  roue.  A-J  —  gandar  tïyarg 
(marine)  vergue. 

jjlSnm  merg-gandar ,  porter 
avec  un  bâton  sur  l'épaule. 

jtjbûx**  me/jr  -  gandar  -  /, 
porter  q.  ch.  sur  l'épaule  au 
moyen  d'un  bâton.  àJj!  J-*l>  jX* 


&* 


439 


maJca  dï-ambil  uleh  baginda 
àkan  kâyu  làlu  di-gandar-ï-fla 
ka-dUa,  alors  le  prince  prit  un 
bâton  et  les  emporta  tous  les 
deux  sur  l'épaule  (Jt.  100). 

ôj\XSJb  perg  - gandâr  -  an, 
morceau  de  bois  qui  sert  à  porter 
q.  ch.  sur  les  épaules  (KL). 
* 
^»Aj  gewlir,  nom  d'un  instru- 
ment de  musique ,  une  sorte  de 
petit  £t+$  gambarg  (S.  Mal. 
159). 

[Jav.  an*jw\  gendér.] 

tS)jJj  gandariya ,  nom  d'un 
arbre  dont  les  fruits  petits,  verts 
et  acres  se  mangent  confits  dans 
le  sel  (A7.). 

^tiX)^^  gamUi-rïïsa ,  nom 

d'une  plante  médicinale  {justteia 
gandar  ussa). 

[Sund.  (tnnniM\  gandarusa.] 

PjiAJ  genderiïig9  sorte  de 
tambour,   ou   de  grosse   caisse. 

*      A 

ç-j*  —  genderarg  perhty,  tam- 
bour de  guerre.  — -  J\{  memàlu 
genderavj ,  battre  la  caisse. 
a1lP)^1^11Î3  pj*  9j^£  genderhrg 
peraig  di-pâlu  ôrary-lah,  et  on 
battit    le    tambour    de   guerre. 


440 


Jjcf' 


genderhrg  ter  -  làlu  gempïta 
bunï-na}  gong  et  tambour  dont 
le  bruit  était  extrêmement  écla- 
tant (72.  5).  v.  hxS  gendarg. 

iBat.     ^5-p^gg     diigge- 
rarg.] 

JiAi)  yundul,  chauve,  pelé: 
dépourvu  de  ses  feuilles  (d'un 
arbre):    tête    nue:    terre   nue. 

fyP  ù*S  J&  U*lù  (*■*•  *  *£* 
àDjûS  \&\yc*t  maka  pada  mûsim 
dirgin  segala  pôhon  pûn  sa- 
muâ-na  gundul-lah,  pendant  la 
saison  froide,  tous  les  arbres  se 
trouvent  dépouillés  de  leurs 
feuilles  (AT.  rhi'L  41). 

JJûSy  ber-gundul,  qui  est 
chauve  ;  qui  a  la  tête  nue.  aU JûSy 
e)^US  ber-gundul-lah  kapalà- 
na,  il  avait  la  tête  chauve.  ,j\  jJL 
J XSy  ^jPj  ^J^O  Xfut  moka  ta 
sampey  ka-malàka  dergan  ber- 
gundul,  il  arriva  à  Malacca  la 
tête  nue  (ayant  perdu  son  cha- 
peau) (77.  Ab.  75).  | 

[Jav.  an.mutv^p  gurtdul.  Sund. 
mwwyp  gundul.  Mak.  ^^1-^1 
gondolo.  Day.  gunduL] 

/Jy*  *X3  gandasuli  ,  no  m 
d'une  plante  (Jiedychium  coro- 
narïum)  dont  les  fleurs  se  por- 
tent dans   les  cheveux ,    et  qui 


donnent  à  connaître,  lorsqu'une 
personne  en  envoie  à  son  amant 
qu'elle  le  soupçonne  d'incons- 
tance.    JV  x£  aI^I  A>t>  JL 

Jy*> JûS  sijj  maka  dî  -  teraç 
?//<?//  baginda  memâkey  bûrga 
gandasuli,  et  le  prince  défendit 
l'usage  de  la  fleur  du  gandasuli 
(S.  Mal.  110). 

La  physionomie  de  ce  mot  indique 
au  premier  abord  une  origine  sanscr. 
Probablement  de  *l~fcj ganda>  odeur. 
La  seconde  partie  n'est  pas  aussi 
claire  ;  J.  Rigg  la  fait  passer  pour  le 
singalèse  suh'tya,  spirale. 

[Sund.  <m*p*i&Atnji\ gandasoli.} 


genàp,  complet,  entier, 
parfait,  accompli.  y±j~*  —  J** 
nàp  8a-rîbuy  un  millier  tout 
juste.  —  pjj  kûrarg  genhp, 
incomplet,  défectueux.  ylJuf 
,JsP  genàp  âtaw  ganjtl,  pair  on 
impair.  «JuTOjJUw  j|  àM  tfy 
tuhan  allah  ada  sempurna  gt- 
?iàp,  Dieu  est  souverainement 
parfait  (7\  M.).  Jyj>ù£ 
genhp-lah  dûa  bûlan,  denx 
mois  étaient  accomplis. 

oûx-»  sa-genhp,  tout  entier,, 
complètement,  entièrement.  - 
Jîjl*  sa-genhp  Aâri,  toute  1* 
journée.  j£i  —  sa-genhp  na- 
grï,  la  ville  entière.  Ju£»jâ 
Jfy  pada  sa-genhp  porkwrH) 


dans  tous  les  points,  sous  tous 

les  rapports  (P.  M.). 

ubSknm  merg-genhp,    accom- 
plir. 

SCjJu  meig-genâp-i,  mettre 
le  complément  à,  achever,  com- 
pléter.  £\  JS  &rA  Z1 
jU'Ujjî  illiJL  âku  ber  -  mû~ 
hun  kombâli  âJean  nierg  -  ge- 
nàp-i  per-tapâ-an-ku ,  je  de- 
mande à  retourner  pour  complé- 
ter le  temps  de  ma  pénitence 
(R.  160). 

£î£ju    merg  -  genàp  -  kav, 
rendre  complet,  rendre  parfait. 

[Jav.   rmoat4f\   genep.     Sund. 

™*2*3f*ffenaP'  Bat.  -»x^ — x\ 
gonop.  Mak.  ->^  gana.  Day. 
genep.  Tag.  3l<Tï  ganap,  com- 
plément.] 

vJ-J  gentil,  mettre  la  main  à  la 
poignée  d'un  glaive  d'une  ma- 
nière menaçante  (O.). 

essoufflé:  battement  de  cœur 
causé  par  la  fatigue  ou  par  la 
maladie  (À7.). 

[Sund.  (m*Mj\  gap,  happer.] 

/yôgapûra  (S.  TffajJ  gôpurà), 

porte  principale,  grande  porte. 
[Kw.  <m<u<ri\  gapura,  porte  du 
palais]. 


jr       44i 

ï«  gepùk,    grenier    (Cr.).    v. 
JjiS  lcepùh  et  ^5  /cebhn. 

iai   gepùk,   replet,    corpulent, 
v.  JjSgumitk. 

[Sund.  o«^t/îi*r^\  gepoky  deux 
choses,  p.  ex.  deux  corbeilles, 
mises  ensemble  pour  faire  un 
seul  paquet.] 

petits  gâteaux  (AV.). 

AJ  gebàfg,  nom  d'un  arbre  dont 
les  feuilles  servent  à  faire  une 
toile  grossière  nommée  le  à  dut. 
Le  gebarg  paraît  être  de  la  fa- 
mille des  palmiers. 

[Sund.  <m<cn\  gebhrg,  nom  d'un 
palmier.] 

jy  gebàr.  —  ytfkâin  gebhr, 
étoffe  de  coton  teinte  en  car- 
reaux. / 

*)  gema,  écho. 

S/  ber-gema ,  retentissant  : 
répercuter  le  son  (À7.). 

vJUj  gemâla  =  Jk^jemâla, 
le  sommet  de  la  tête. 

,^3  gémi,  nom  d'un  poisson  dont 
les  arêtes  sont  employées  en 
médecine. 


442 


M 


5tJL+J  gemïlary,  v.  ikfgilarg. 


gemîlap,  v.  JUlT gîlap. 


£y*    gemUti,    les   filaments 
noirs  du  palmier  (À7.). 

4^j*3  gnmttruli,  v.  à)j>gUruh. 


J^+j  gemïïluk 

melurggurg. 


ac  * 


^" 


J)+J  gumùk  et  gemùk,  gras, 
gros,  dodu,  corpulent.  —  Pj^l 
ôrafl/  gumkk,  un  homme  cor- 
pulent. —  ^jU^*  w^  -  jad* 
gumvk,  engraisser,  s'engraisser. 
—  AiU  tânah  gumùk,  une  terre 
fertile. 

^^•aj  ka  -  gumùk  ~  an ,  em- 
bonpoint, graisse.  sy\s^SyS^ 
yj*Oy  iS^f^*  ka-gumùk~an~îia 
àkan  men-jâdî kûrus ,  son  em- 
bonpoint se  changera  en  mai- 
greur (A/.).  Oy  aDI  J^.>  JU 
aJu  ^yySS  JjL9  ma£<?-  di-brï  allah 
kirâ-na  padâ-mu  ka-gumûk- 
an  tânah,  que  Dieu  vous  ac- 
corde la  graisse  de  la  terre  (B. 
41). 

[Jav.  »n*>to™f  gumuk,  mon- 
ticule. Mak.  ^1*^1  xomoj  gras.] 

jF<S giimetàr,  v.jS  gethr. 


{y^  gemàn,  dégoûtant,  v.  JE 
gelu 

<^f^    gemunjci,    v.   j£ 


guxt. 

* 

l*ï  gementam,  le  bruit  que 
font  les  pas  de  beaucoup  de 
gens  qui  marchent  (Cr.).  v.  le 
suivant. 


(CWI 


xcSi 


gemintam,  bruit  retentis- 
sant, explosion,  p.  ex.  d'un  canon 
(Cr.).  v.  le  précédent. 

^j^S^gnmentar.  y.jSgethr. 

\jl$  gumpâ.  v.  dlS  gumpah 

&sl£  gumpah,  tremblement  (de 
terre).  On  dit  ordinairement ti$ 
j£    gumpah    bûmi,    tremble- 
ment   de    terre.     Oy  jm  *i* 

**$  ci/****  *^SJ*.  nwka  b*1** 
plî?i  ber-grhk-lah  seperti  gum- 
pah, la  terre  fut  ébranlée  comme 
s'il  y  avait  eu  un  tremblement 
de  terre  (H.  1,56).  *W  *Ljb*  jl« 
j^j  maka  jadï-lah  gutxpab 
Immt,  et  il  se  fit  un  tremblement 
de  terre  (JV.  415).  àl^iS ù?  jf 
bïimt  pùn  gumpah-lah,  «t  1* 
terre  trembla  (JV.  53). 

**Sj>  ber  ~  gumpah,  qui  trem- 
ble, tremblant.    ù^Sy   *y  h*- 


-    * 


Jtf 


443 


r-gumpàh-lah,   la  terre 
i  (M.). 

;rouve  aussi  \£$  gumpà  et 

impa.  \J£  a^j  tj^s^* 

en-jâdi  beshr-lahgumpa 
le   ciel   trembla    (Mïr. 

0). 


gempita   (S.  chl^UH 

a,  tremblement),  éclatant, 
bruyant.  s^jj  JJtfyi^ 
\  gempïta  buiïï-na,  le 
î  était  trè8-éclatant  (R. 
otXJ  geghp  gempïta, 
>nfus,  vacarme,  tumulte, 
b  «-^*v  cJtX->  geghp 
i  dàlam  nagrl,  une  sé- 
ans  la  ville  (M.). 


umpùa,  tout-à-fait  obs 


7tparg9  simple,  aisé, 
-  ^y  \  ânak  gamparg,  un 
âtard. 

&m+  merg  -  gampavg- 
îdre  facile,  ù'io^o  — 
\mparg  -  kan  pe  -  Jcarjâ- 
Lre  un  travail  facile,  al- 
s  charge. 

gampârg-an,    chose 
!,  ce  qui  est  aisé. 

et  Sund.  <mfiJi\  gant- 
iy.  gompary.] 


m     * 


gumpat 


s*fo 


gampar,  rumeur,  tumulte, 
émeute  :  être  en  tumulte,  être  en 
émoi.  jUi'I ïj&ijàc*»  j&>»J\ 
p»  âgar  jârgan  jàdï  gampar 
di-antâra  kaum,  de  peur  qu'il 
n'y  ait  quelque  tumulte  parmi  le 
peuple  (N.  47).i/jli^U~»  r^lf 
kalaw-kalaw  men-jâdi gampar, 
s'il  survient  ^  une  émeute  (M.). 

ôrarg-ôrarg  nagripûn  gampar- 
lah,  et  les  gens  du  pays  étaient 
en  émoi  (#.  ^6.  42). 

ù£j*»**«  meiy-gampar-kan, 
crier  contre  q.  q.,  l'exciter  à 
faire  du  tumulte,  causer  une 
émeute. 

[Day.  gampar.  ] 

\jtë  gempul* 

Jâ5/  ter  -  gempul,  enflé, 
gros. 

[Jav.  an9j&)^§i<wi4\  gempoL] 

\J**ù  givnipal,  morceau,  masse, 
motte,  peloton  (de  fil),  grumeau 
(de  q.  cli.  caillé).  j\  j&\  j  JjL& 
sa-gumpal  dâgirg  lembu,  un 
morceau  de  viande  de  bœuf  (£. 
95).  Jl£*>  àS\Sy\y\>  bâtuataw 
tànak  sa-gumpal,  une  pierre  ou 
une  motte  de  terre  (M.). 


444 


jS 


Jk? 


X  ^1$ gumpal  -  gumpal,  tout 
ramassé,  tout  gros.  X^^iS ^y 
tûbuh-na  g  umpal- gumpal ,  son 
corps  était  tout  ramassé  (//. 
Ab.  103). 

JJL^i  ber-gumpal,  qui  se  met 
en  masse,  en  grumeau,  en  pelote. 

On  trouve  aussi  JAS  kitmpal. 

[Jav.  .lucflwMMfi  gempal.  Bat. 
T?  *t\~  *"*\  humpal,  mettre 
du  fil  en  pelote.   Day.  gumpal.] 

vJL+)  gombàla  (S.  ITTOTctT  gô- 

pâla),   pâtre,   berger,  pasteur. 

e^J  cA*  —  gombàla  dergan 
kàwan-na,  un  berger  avec  son 
troupeau.  >w  —  gombàla  kam- 
biig,  un  cbevrier.  «JUil  —  ^ow* 
JôZa  onta,  chamelier.  Sy  — 
gombàla  mîîkim}\e  pasteur  d'une 
paroisse.  ^^JU  jLjT  JUjI  p*lj  «j 
e)W  y«7^  ràja  Itu  gombàla  ma- 
nusïa  namà-na,  les  rois  sont 
appelés  les  pasteurs  des  peuples 
{M.  -K.  GO).  —  yy Jcàyu  gom- 
bàla, une  belle  espèce  de  bois 
de  couleur  jaune. 

^y  3L«a*.«  merg-gombalà-kan, 
faire  paître  un  troupeau,  gou- 
verner une  paroisse.   Jw  ^U  ^1 

•Lo  «-w  C>jvT  ^  iLfcL**  âi?« 
wiâw  Tcombâli  merg  -  gombalâ- 
kan  kâwan  kambirg  dombà-mu, 
je  veux  bien  de  nouveau  faire 


paître  vos  troupeaux  (fi.  47). 

*2+A  dïia  ôraig  merg  -  gombalâ- 
kan  8a~kalï-an  bïnàtarg  ite, 
deux  personnes  avaient  soin  de 
tous  ces  animaux  (//.  Ab.  74). 

ô'y^S^è  perg  -  gombalâ  -  an, 
action  de  faire  paître.  —  JJS 
tampat  pevg  -  gombalâ  -  an,  lieu 
de  pâturage.  Ô*3lj2e  JJ£  JUJ 

Tw%o  *-+$  ^£l  tiadâ-lah  tan- 
pat  perg  -  gombalâ  -  a»  âta» 
kambirg  domba-domba,  il  n'y 
a  pas  de  place  où  l'on  poisse 
faire  paître  les  brebis  {IL  79). 

Ju*J   yambuh,    une    sorte  de 
danse. 

[Jav.  <m*v>;\  gambuh.  M»k. 
*>Lci  gambo.] 

^y<~J  ganibîra  (S.  TP^ft^  jw* 

.fora,  profond),  courage,  ardeur, 
feu.  —  JJ/tf  mem-bri  gamb'ira, 
donner  du  courage,  j^y^)  & 
kZ+A  pada  ràja  gambïra  îtih 
pour  les  rois  qui  ont  de  l'ardeur 
{M.  B.  227).  &\j£±£*  aUiI* 
dàtarg-lah  dergan  gambtrâ'*% 
ils  s'avancèrent  courageusement 
{M.).  ^ 

J?Sy%    ber  -  gambïra,    qui  B* 
donne  un  air  fier  {M.). 

[I£w.  <m£i<m  gambira,  j©^* 
gaieté,  vivacité.] 


j/ 


445 


vnbak,  touffe  de  cheveux 
:  sur  une  tête  rasée. 

'.  *i<nnçn*njÊ\  gombak.  Bat. 
iG*7&\  jumbafc,  la  cri- 
l'un  cheval.] 

wmbarg,  nom  d'un  instru-  \ 
le  musique  qui  consiste  en 
dsse  en  bois  au-dessus  de 
le  sont  placées,  au  moyen 
rdes,  des  barres  en  bois. 
iV  £J  *\  ada  yarg  memàlu 
wg  ,  quelques  -  uns  frap- 
l'instrument  de  musique 
é  gambarg  (H.  Ab.  273). 
r.  et  Sund.  <mca  gambarg* 
jambarg.] 

vniburg,  la  crinière  d'un 
l. 

embun/,  enflé,  gonflé, 
,  rempli  de  vent  ou  d'eau: 
lu  ventre. 

y}$  gelembûrg-an,  ordure 
le  jabot  d'un  oiseau  (KL). 

7.  tm^èiw  gemborg,  donner  , 
e  en  grande  quantité.  Bat. 
*\c5>  gomburg.]  \ 


ymba/rg  ,  nom  d'un  vase 
Te  pour  mettre  l'eau. 

kk.  ^jc  gumbarg.] 

la/nïlmt,  une  colonne  de 
(O.). 


J^uV  gemàut,  boîte  à  bétel, 
ordinairement  en  or  et  à  l'usage 
des  princes. 

[Bat.  -Mcx\e»S*\  gombut.) 


jj 


gambar,  tableau,  image, 
représentation,   portrait.    CsX* 

^h  o^J  *  3*hr  Çt  Sr  seperti 
gambar  yarg  bahâru  di-tulis 
rupà-îia,  comme  un  tableau 
nouvellement  peint  (M.).  àLxo 
&/*$*-* 2 j  demïkïan-lah  rûpa 
gambar-na,  telle  est  son  image 

(H.  Ab.  28).  v5j.*j*\^fj£ 
gambar  ttmbul  ada  ter-dïri, 
portraits  en  relief,  les  person- 
nages étant  debout  (H.  Ab.  57). 

jkS-*^  merg-gambar,  repré- 
senter, peindre  un  tableau. 

y£j>  ter  -  gambar ,  qui  est 
peint,  qui  est  représenté. 
Jto  JoJ  jlîil  ùxJSj  ter- 
gambar  -  gambar  -  lah  ànak  -  lai 
ïtu  dt- mata -Jeu,  mon  enfant 
était  continuellement  représenté 
à  mes  yeux  (//.  Ab.  396). 

c>)W  gambar  -  an,  ce  qui  est 
peint,  représentation,  portrait. 
—  Il  ->->  CjX*»  seperti  di-dâlam 
gambar -an,  comme  peint  dans 
un  tableau  (Af.). 


y 


[Jav.  et  Sund.  <m&i\  gambar. 


Day.  gambar.] 


co 


446 


Jtf 


gambir 9  nom  d'une  plante 
(nauclea  gambir).  On  extrait 
des  feuilles  de  cette  plante,  par 
décoction,  une  substance  que 
Von  nomme  aussi  gambir.  ou 
getah  gambir,  dont  on  forme 
ensuite  de  petites  tablettes  que 
Ton  mâche  avec  le  bétel;  mais 
elle  se  vend  en  grande  quantité 
dans  le  commerce,  et  est  em- 
ployée dans  la  tannerie.   ù\  *j 

j*J>  crvî  yar3  aa^a  ber-kébàn 
gambir y  ceux  qui  avaient  des 
plantations  de  gambir  (IL  Ab. 
283).  j>*$  £y  bûrga  gambir, 
nom  d'une  fleur  (jasminum 
gra  ndijloru  m) . 

[Jav.  et  Sund.  <m£t\  gambir. 
Bat.  -^•c\eosço\  gambir. 
Mak.  ^\x:\^z  gambéré.  Day. 
gambir. \ 


y^i 


gembur,  léger,  non  com- 
pact (KL). 


*s 


gumbar,   la    moelle    du 
palmier  (P.  Dew.). 


Jj, 


genibol,  un  nœud  à  un 
arbre,  une  excroissance:  une 
bûche. 

[Jav.  ifinuffuti^p  gémbol,  bois 
onde,  veiné.) 

lJL+)   gembol,  lieux   d'aisance 
à  bord  des  navires  (AV.). 


,t~S  gambas,    nom  â'i* 

plante     (  bryonia    cordifolia). 
=  ôjS  ketola. 


CD 


gamba* 


a+j  gernèm,  incohérent  (O.j. 


gamàr  (Père.  CS^kàmrâ*\ 
content,  satisfait,  joyeux;  être 
content.   Jû£»  Xx»l  JUyL  «j  Ji 

m 

XàJiy  ïa  gamàr  me-Rhat  ana- 
kanda  baginda  ber~tambak- 
tambah,  ils  étaient  satisfaits  en 
voyant  leurs  enfants  croître  (K. 

28).  e*^/^  «t>^£>^  '" 
dergan  gamàr -na  pulanj  Ica- 

rûmah-na,  il  s'en  retourna  chez 
lui,  tout  joyeux  (M.  £.  169). 

jS/  ber- gamàr,  qui  se  ré- 
jouit, qui  est  satisfait,  ajty  & 
Vi-iU  maka  ber- gamàr -lah 
mâsirg  -  mâsiwg ,  et  chacun  w 
livra  à  la  joie  (//.  D.  125). 

^jlXi*  merg-gamâr-i ,  être 
content  ou  satisfait  de  quelque 
chose,  avoir  quelque  chose  pour 
agréable.  J&  d>l  c$>&  g 
l$JZ  cfi'  î/aV  di- gamàr  * 
Tdeh  segala  ïsi  nâgri,  celui  que 
toute  la  population  du  pays  avaft 
pour  agréable  (H.  Ab.  3»v> 
(S.  Bid.  69). 

ÔjUxj  ko  -  gamàr  -  an ,  v43* 
tentemeut,  joie,  bon  plaisir  j. 


447 


plaisir.  ^jU3j£  Xi^L 
mâsirg  pada  ka-gamâr- 
,  chacun  selon  son  bon 

[M.).  JiL  q\  ùjIÎT 

a-gamâr-an  ôrarg  malâ- 
:an}  ce  que  les  gens  de 
i  mangent  „avec  plaisir 
l.  180). 

gemerïoûik,  v.  j^ 
gemerexik,  v.  j^.j 


mertak,  gemratak, 

r,  faire  du  bruit,  s'entrc- 

dfc  8egala  senjatâ  -  wï, 
.mies  s'entrechoquaient 
uit  (il/.). 

gemerenœlk,  v.  j^, 

gemerinxivg,  bruit 
vacarme.  ^^  As^Tôb 

xîrgbûni  segala  senjàta 
-deigâr-an ,  et  on  n'en- 
quc  le  bruit  confus  des 
\S.  Mal.  l'J).  J^  - 
xirg  jantrâ,  le  bruit 
.es  d'une  voiture  qui 
;  (3/.).  On  dit:  gemer- 
gemerenxurg ,  toutes 
3  bruit  confus. 


[Jav.  tmn[rqn<àn\  gumrén- 
jérg ,  bruit  (comme  celui  de  la 
pluie).] 

w£J«+J  gemirlap,  v.  sous  «Jtt-f 
gïlap. 

(^JU)  gemàl,  lié,  liés  ensemble. 

Sr/.  ber-gemàl,  qui  est  lié: 
p.  ex.  des  épis  (KL). 

J^U  gemelâtak,  v.  j^S 

gemelûtuk. 

C*oy*$  gemelUgut,  v.  J>jS 

gemelûtuk.  • 

jJy^J  gemelUtuk,  trembler, 
frémir,  i^y  .>  J?^lX  c>l^  dàn 
gemelûtuk  dagû-na,  et  leur  men- 
ton tremble,  leurs  dents  se 
choquent  (Exer.  153). 

On  trouve  aussi  J^iU  gemel- 
âtak, et  j£y*S  gemelûgut,  v. 
SSuï  gelegùt. 

vJ^oJLjr  gemelegùt ,  trembler, 
v.  sjSJSae/eaùt. 


t&f: 


gemelunjgurg ,  être 


Wagité  (de  l'eau)  (O.). 


JflS  genielet  àk  =  J?j£  ge- 
melûtuk. 


448 


{Jkk* 


ij**i 


o\±J 


gemàs,  envieux,  méchant. 
[Jav.  et  Sund.  <>n*Ax»*\  gemes, 
irrité,  furieux.  Bat.  -*x«erx\ 

gomos.] 

ga/mestu,  nom  d'un  ver 
rouge  qui  se  trouve  dans  la  mer 
{KL). 


gerayary,    tâté,  palpé, 


touché. 

M)£**  merg-gerâyarg,  tâter,   i 
palper,  gratter  dans  les  cheveux. 

m  *y  sa-hart-Aârî  merg-gerâyarg 
rambut   dàn   mentndis   tïïma,   < 
tous    les    jours    fouiller    dans 
les  cheveux   et  tuer   les  poux 
(Kl.). 

[Jav.  mnwis  grayarg.] 


]y germvat* 


O^l^-Jt*  meiy-gerâwatjbb&n- 
donner  au  destin  (KL). 


*^    * 


^J  ly  garagey,  crochet  pour 
prendre  les  alligators  (O.). 


jt     * 


Jr  lT  0era,ffa/9^f  8e  remuer,  fré- 
tiller, se  débattre  sur  la  terre 
(KL). 

^\f  garâvg  -  an ,    v.  £j" 

garhrg. 


m* 

cSoly  firemdijtreillage,  gril 

dàn  ber-kuàltrg  tampat  l\ 
bubuh  -  na  gerâdî,  et  il  ei 
ce  lieu  d'un  grillage  (KL) 


èJji 


gurànieh,  et  aussi 
gurâmiy  nom  d'un  pois* 
gourame,  du  genre  osphro 

D'après  J.  Rigg,  ce  mot  vi 
du  Jav.  i<mài\  grami,  comme 
sens  de  îhan  gurâmi  serait  di 
poisson  qui  est  dans  le  con 
Le  gourame  est  effectivement, 
les  poissons  d'eau  douce,  ccl 
paraît  avoir  le  plus  de  chance 
considéré  comme  objet  de  corn 
à  cause  de  sa  qualité  supérieu 
Jav.  son  nom  est  ammnr/ip  gu 
Sund.  (mmGis  gurami. 

^^S gurâmi,  v.  èJpgvn 

by  geràh,  v.  hjgeruh. 

A  J  gerôh,  ronflant ,  qui  : 
meiy-gerdh)  roni 


[Jav.    (m««r)t«r»fx    gero 
Sund.  <ni*jnit\  gero}  mugir, 

A  y  geràh,  destin,  malheui 
lité.  Gerùh  gerhk,  toutes 
de  malheurs. 

cJubJ grahûna  (S.  JX^i 

kanà)7  éclipse.  ^J-nr*  ~~ 


ff 


mata  -  hâri,    éclipse   de 

yy  —  grakâna  bûlan, 

s  de  Lune.    —  «-«y^s**  sem- 

rg  grahàna,  prière  à  Toc- 

d'une  éclipse,  ^y  ^J-Jl 

î)v^>  wol  apa-bïla  bûlan 
ndurg  -  kan  mata  -  hârî 
lada  peig  -  lihât  -  an  ktta 
ihâna  mata-kâri,  lorsque 
e  cache  le  soleil  à  notre 
'est  là  une  éclipse  de  so- 
T.  PhiL  28). 

'.  {fmvn*o\  grahana.) 

rham,  dent  mâchelière  : 
ire.  jjlf^fgf  &* 
i  tûlang  garham  kaldey, 
une   mâchoire   d'âne  (//. 

y  garkàm-'an,  mâchoire. 

r.  t?i*jne<ij\  bahem.  Bat. 
^»^c\  barkam.] 

vèy9  lit,  couche  ordinairc- 
aur  un  endroit  élevé  de 
1rs  degrés,  ^j^  jjjT  ^j~>\* 
is  gctrèy  amas,  sur  un  lit 
(fil  Bîd.  8).  ^jj  -OlïjûJT 
A  -X9  tunduh  -  /# A  rfeW- 
rd!a  hûlu  garly,  il  se 
vers  le  chevet  de  son  lit 


J^-Jj)  449 

Air  ffevÎQfQk,  expectorer  du 
phlegmc;  (-=  JfejJ*  keruwïyak, 
Pff.). 

Jjri^r  0ar^0^¥f  va8e  *  eau  en 

bambou  (ô/aw/  A/7/?/.  Ji7.). 


>^.      * 


^fiyffriffi,  v.  sous  j£gigi. 


*^     * 


U^-J 


gerîgLs,  rude  au  tou- 


cher. 


Mé'w/  -  gerigis ,    se 

présenter  rude,   se  faire  sentir 

rude  au  toucher.    (Plus  fin  que 

y^y  gerûtu.  KL). 

» 

ffjgrêjtl  (Port,  tgréja),  église. 

munxak  bûktt  itû-lah  grëja,  au 
sommet  de  cette  montagne  il  y 
avait  une  église  (//.  Ab.  56). 

[Sund.    i^<Hi«n   gréja.    Mak. 
^t^-o  garéja.] 

sS^Sgurîta  (S.  1[«£ÏHI  ^re- 

A/£â,  preneur),  qui  est  muni  de 
bras,  d'appendices  contractiles, 
ou  de  racines  fibreuses.  —  ^A 

ïkan  gurita,  la  sèche.  —  JuV- 
jârak  gurlta  (ricinus  speciosua 

;>„, ... .. . 

produit  en  secouant  une  feuille 
de  papier,  de  métal,  une  étoffe 

29 


450 


de  soie  etc.  —  ï\j*  pi-âda  gerï- 
sîk,  clinquant. 

J^-J^jt*  mery-gerïsîk ,    pro- 
duire le  bruit  nommé  gerïsik. 


*^     * 


JiOjJ  geriïgnt,  qui  a  des  no- 
dosités, noueux  (KL),  v.  C^^j 
kerûkut. 

* 

^3jji  gerûtu,  rude,  raboteux, 
âpre,  inégal,  grossier. 

jjjJu    meig  -  gerûtu ,    agir 
rudement,  avoir  des  inégalités. 

J^Sgaruda  (S.  TTÇ1  garuda), 
nom  de  l'oiseau  de  Vislinu,  oiseau 
fabuleux,  griffon .Jj\  aI^I  aII  s^j* 
garuda  alah  Uleh  ûlar  (Garuda 
vaincu  par  le  serpent),  l'heure 
du  jour  où  l'ombre  a  sept  pal- 
mes de  la  main  de  long  (KL). 

[Jav.  ,nmi*a\  garuda.  Sund. 
(m<ri.wi  garuda.  Mak.  ^^ss^  gu- 
ruda.] 

*U$J   gerUnivg,    nom   d'une 
sorte  de  caméléon. 

Jli  jj)  gerobok,  armoire,  coffre. 

[Jav.      *j[ctruniznt(tnp      gr^bogy 

un  gros  coffre.] 

yj  gerïimit,  lambiné. 

JU^JLa*  merggerûnutj  lam- 
biner, vétiller,  ne  pas  avancer 
(dans  un  travail)  (AV.). 


\  J  geràk,  gràk,  mouvement: 
en  mouvement,  en  action,  j) 
jcï  c>b  geràk  dàn  cUam,  le  mou- 
vement et  le  repos. 

jjj>  ber-gràk,  qui  se  remue, 
qui  est  en  action:  se  mouvoir,  l 
s'ébranler,  bouger.  JjjT^  ù\j  j\ 
s^Ul  jJ  la  tîâda  ber-grhk  deri 
tampat-îia,  il  ne  bougea  pas  de 
sa  place  (R.  69).  jlb  jil  jj/ 
^jj  ber-grhk  ânak  dâlamprùt- 
fia,  l'enfant  se  remue  dans  son 
sein.  j£s  £\  Oy  j£  Cj}> 
&L>j  sepertî  bïlmi  pûn  âkan 
ber-gràk  rasa- fia,  on  eut  dit  que 
la  terre  allait  s'écrouler  (Jf.). 

JjjCi*  merg-geràky  mouvoir, 
remuer. 

jjy  ter-gràk,  mu,  mis  en 
mouvement.  Jjl*  —  ter-grùk 
hâti,  mu  de  cœur,  ému. 

i^Ji<MAmery-gràk-kan,  faitf 
remuer,  mettre  en  mouvement, 
secouer,  mouvoir.  J^Ju  *Ju»»  AU* 

te/àA  *it<ftz-/t  me-lïhat  nujûw 
iia  samuâ-na  merg-gràk-kfl» 
kapalâ-îia,  après  avoir  examiné 
l'horoscope,  ils  secouèrent  tous 

la  tôte  (if.  16).  J&A*  ïf- 
v^l^ujli  ïa-pûn  merg-grbkid* 
bâla-tantarâ-na,  il  mit  son  armée 
en  mouvement  (if.  124).  y  10^ 


i/ 


âku  tïâda  grak-kan  atgkaw 
deri-pada  ka-rajâ-an-mu ,  je 
ne  vous  détrônerai  pas  (H.  15G). 

yatg  merg-gràk-kan  ka-teryah, 
la  force  centripète  (JV.  Vhil. 
208). 

[Bat.  -»xfl»??\  gorak.  Day. 
gurak.] 

)5  geràk,  ros,  échelle  de  tis- 
serand (KL). 

Prov.  j~ ju-  jw  j/  C^ 
sepertî  geritk  dergan  sïsir, 
comme  le  ros  d'un  tisserand  avec 
son  châssis.  Se  dit  de  deux  per- 
sonnes qui  sont  tellement  liées, 
qu'elles  ne  peuvent  pas  se  pas- 
ser Tune  de  l'autre. 

15  gurg  (Pers.  gurk),  loup. 
JC  ,1b  gb  So\  Jf  JJI 

w*o  apa-bila  gurg  ïtu  data /y 
dâlam  s  égala  domba,  lorsque 
le  loup  arrivait  an  milieu  des 
hrebis  (M.  H.  126).    j*&\  Pjji 

JfâJï.  C>b  gb  if  CyL 

ï«-*wO  ôrarg  upâh-an  me-lïhat 
gurg  dcutarg  dân  menùygal-kan 
domba- domba,  le  mercenaire 
voit  le  loup  venir;  et  il  aban- 
donne les  brebis  (N.  170). 

^Sy  garagâjl  (S.  *ohrj 

hrakaca),  une  scie:  scié,  être 


iJ- 


451 


scié.  Lf^}  Oyu*  iftj^**  m*nJ' 
grïgi  seperti  garagâji,  denteler 
comme   une   scie  (Exer.    112). 

gàji  kâsar  dïia  tâigan  karja, 
une  forte  scie,  une  scie  de  scieur 
de  long.  —  {jM  pâpan  gara- 
gâji) une  planche  sciée  (A/.). 

tJKJZL      merg  -  garagâji, 


scier. 


[Jav.  [tnj  *o  graji.  Sund.  «mtm&\ 
gergaji.  Bat.  -ys^^^-o  gara- 
gaji.  Mak.  ^^'îJ-d  garagâji.] 

^iir^T  gargâsl    (8.  chchUI 

karkaça,  cruel),  nom  d'un  mau- 
vais génie  (//.  Ab.  1 44). 

[Jav.  <innnji\  gargasi,  nom 
d'un  grand  oiseau  inconnu.] 


*   * 


^i^ygergaJiayu  =  jtfj* 

dergahâyu. 


gevegàp,  sorte  de  singe 

(KL). 

p  jJ  garàrg,  ord.  jc\j  garàiy- 
an,  je  vous  prie,  dites  moi  ! 
puissc-t-il  être!  peut-être,  quel- 
quefois. ijA  ^pIJT^JL-»  jfiànak 
siâpa  garâiy-an  lui,  à  qui ,  je 
vous  prie,  est  cet  enfant  V  j~*f 
{j>\  JjjI  ^]/  gûftar  garârg-an 
adùida    î?ii}     ma    bien  aimée 

29* 


452 


If 


s/ 


serait-elle  fâchée?  Jc\j  <JI  &\ 
yAf**\  antah  apa  garârg-an  isi- 
na,  qui  sait  ce  que  cela  contient  ! 
^jpjjf  y&?*  jîkalatr  garâiy-an, 
ô  si!  ô  que!  ^\jC^S  bj  weh 
ka-màna  garâtg-an ,  hélas  !  en 
quel  endroit!  v.  £)0 gâraiy. 

O  j5  germy,  nom  d'une  espèce 
de  poudre  noire  faite  avec  l'é- 
corce  du  coco  brûlée,  et  dont  on 
se  sert  pour  noircir  les  dents. 

P  y  gerirg 9  maladie,  douleur: 
malade,  être  malade.  ^ILL*  jL 

jîjU  x\  xJ  ^1  Alp^vjy  moka 
sultan  pûn  gerhy-lah  ada  lima 
anam  hâri,  or  le  sultan  fut  ma- 
lade cinq  ou  six  jours  (H.  Ah. 
382).  AlpJ^ôy  OUab  Jl.  nwkn 
sultan  pûn  gerhy-lah,  alors  le 
sultan  tomba  malade  (S.  Mal. 
223). 

[Jav.  et  Stind.  lm-ti\  gerirg.) 


Af. 


gerarggaw,  donner  des 
coups  de  patte  ou  de  griffe  pour 
attaquer  ou   pour    se    défendre 

(O.)- 


&f> 


A         * 


gevmgga/vg9   sorte  de  * 
martre,    la   mangouste,    l'ich- 
neumon. 

5^XCj3  g&rutggastg >  creux,  ca- 
vité, excavation.  —  fa  Cj^Ï  lâut 


yary  gerurygarg ,  une  mer  hou- 
leuse. 

gerergsetg ,  poêlon  en 
cuivre  qui  sert  à  cuire  des 
sauces,  des  gâteaux,  des. confi- 
tures etc. 

^    gerirgsfog 

étoffe  de  toile;  batiste.  £ USj 
£~gJ>  £ji\  di-kenâ-kan  lumpùt 
gerîrysCry,  enveloppé  de  langes 
en  batiste  (&  Bïd.  ô). 

[Jav.  \Sn2*\  griigsùg.] 

5>*H  gerexàk,  agacer,  vexer 
(Cr.  Batav.). 

jy  geràt,  grincer  le»  dents. 

{/]/  gérât -an,    grincement 
des  dents.  £J>  —  gerât-an  gtgt\ 
action  de  grincer  les  dents  (lors 
qu'on  est  en  colère)  (3/.). 

v.  Cjj  keràt. 

s» 

XCjJ  gerut-geràt,  nom  d'un 
poisson  (A7.). 

jtfy  gartuk,  épousseté. 

JfTJxJL  me ty -gartuk ,  é'pous- 
seter  (Cr.). 

ïjy  gertak,  frappé,  heurté: 
aiguillonné,  piqué,  poussé,  me- 
nacé. JQù  c>b  JpJ<>Jf*t*jika- 


& 


f 


V 


453 


/<rcir  di-gertak  dan  di-pukiil, 
s'il  est  menacé  et  frappé  (//. 
^ii.  21). 

Jj>j<M+  merg-gertak,  frapper 
du  pied  contre  terre,  heurter, 
aiguillonner,  donner  de  l'éperon  : 
menacer.  £j  —  merg-gertak 
gïgt,  grincer  les  dents  (Cr.). 

^ySjJ^M*  merg  -  gertalç  -  kan, 
frapper  quelqu'un,  éperonner 
un  cheval,  menacer  quelqu'un. 
v^lJo  ^ySjjJt*  C>y  IjJul  t'ndrd 
pïin  merg-gertalç'kan  kudâ~na, 
Indra  piqua  son  cheval  (il/.). 

Jlf-**  perg-gertak,  qui  pique 
ou  sert  à  piquer,  un  aiguillon, 
un  éperon. 

On  trouve  aussi  Jfj  kertak. 

[Jav.  (in*n*n*\  gertak,  se 
montrer  fâché.  Sund.  /ni'vnomp 
gertak,  menacer.] 


pJ« 


gertary,  nom  d'un  très-gros 
poisson  de  mer  (À7.). 

iS^y  gurdi,  foret,  perçoir, 
vilebrequin. 

[Mak.  >>1«lX  gorodi.} 

jjj  gwrdan  (Esp.  g  or  do, 
gros),  une  gourde,  une  piastre. 
—  SSsj  rirggit  gurdan,  piastre 
d'Espagne  j  avec  l'image  du 
roi  (Kl.). 


fOj3  gerduin,  retentissement, 
qui  se  fait  lorsque  q.  ch.  de  lonrd 
tombe  (KL). 

Ô y  gerùn,  crainte,  peur. 

f&£y  gerunjam ,  ficher  ou  en- 
foncer un  morceau  de  bois  dans 
la  terre  avec  les  mains  (KL). 

4&J  germvtavg,  effrayer,  terri- 
^fier  (Cr.). 

4£jj  gerlntity  =  fcj krëtùg. 

Jàjgurlnda,  pierre  à  aiguiser. 

[Jav.  et  Sund.  (mnin\  gurinda. 
Mak.  ^i^x  gurinda.  Day.  ga- 
r  in  dit.] 

rp%AJ|)    gerendanj  -  geren- 

darg,  parler  entre  les  dents, 
marmotter  ((  r.  liatnv.). 

+Jjy  gurlntlam,  sorte  de  pro- 
verbe ,      sentence ,      épigraphe, 


énigme,  dialogue.  v>L  ~«J  j£ 
H^îr  pudafasar  bnhàna  gitrin- 
dam,  pour  expliquer  le  sens  de 
l'épigraphe  (IL  88). 

•jJ^j  ber  -  gurindam ,  qui 
parie  par  sentences,  qui  converse. 
^>)j  £jj\  O^A->  g  ->1  ada  yarg 
seperti  ôraig  her-gurindam  ,  il 
y  en  avait  qui  faisaient  entendre 


454 


J/ 


un  bruit  comme  celui  de  personnes 
qui  conversent  (S.  Mal.  283). 

3  J  geràp,  empoigner ,   saisir 
{Or.). 


*f 


garbarg,  grande  porte, 
entrée  d'une  forteresse,  d'un 
palais,  porte  cochère.  ^loU* 

âpa  la  menimjuk'kan  perkasâ- 
ila  di-pintu  garbarg-kn }  pour- 
quoi vient-il  faire  parade  de  sa 
force  à  la. porte  de  ma  forteresse  ? 
(R.  106).  )^  Jifc>ll  j\  Ju 
it-*j>  £&  maka  ta  tàna  ka-pada 
paigïilu  pùitu  garbarg,  il 
questionna  le  portier  à  l'entrée 
du  palais  (M.).    *-*j>££  J£* 

40-jI  ùv^y  six  '  ^  -^lA*  *é^a/« 
pvntu  garbarg  nâralca  tiàda 
âkan  ber~Jca-lebĕk-an  âtas-na, 
les  portes  de  l'enfer  ne  prévaut 
dront  pas  contre  elle  (N.  28). 

[Bat.     ??fl»\e».<-5\     har- 
baigan.) 

j*\y  gerebàrg*   mêlé,  en  dé- 
sordre (des  cheveux)  (7v7.). 


meirj  -ger  e  barg,  mettre 
en  désordre.  «-j^CL  }Ji^j  c>b 
sSr^JCrç'^  dân  rambut-na  rnerg- 
gerebhiy  deryan  râtap  -  na, 
mettait  ses  cheveux  en  désordre 
en  se  lamentant  (S.  Mal.). 


xjr 


XiLiJij»  ter  -  gerebarg  -  gère- 
bhrg,  qui  est  mis  en  désordre, 
mêlé. 

fJ  gérant,  chaud,  emporté, 
colère.  p~\j  aUJj  ji*  maka  ge- 
ram-lah  râja,  alors  le  roi  se 
mit  en  colère  (IL  D.  78).  i--» 
—  J*i  **^  ya^y  gwàm7  un  lion 
courroucé. 

•jaJL  ?we^-<7er«^w,s'échanffer, 
se  mettre  en  colère,  gronder, 
grogner. 


<* 


gérant,  la  carcasse  on  la 
charpente  d'une  maison. 
(Prob.  du  Holl.  graamte.) 

^jïfgeràs. 

^X*s^  gegeràs,  vorace,  glou- 
ton, goulu  (CV.). 

j*J  gerùs,  éclatant,  brillant 
lisse  (surtout  des  étoffes). 

^j-ojV-j**  merg-gerits,  donner 
de  l'éclat,  rendre  lisse,  repasser. 

On  trouve  aussi  ^j»  gàrus. 

[Jav.  et  Sund.  âoia^\  gerus. 
Day.  gàrus.] 

SwJ  gersik  —  J*>j  kersik? 
gravier  sur  le  rivage,  rivage. 

[Jav.  <mdut*nf\  gtstk.] 

r \jS gai-gai ,  empressé,  précv 
pité.  —  Pjj\  ôrarg  gal-gal,   ttl1 


homme  qui  fait  tout  à  la  hâte 

(AV.). 

J    ^JJogélâga,  pour  JXD  gele- 
!       ghk. 

jjS gelâgar  —j&geleghr, 
solives. 

^yS gelâtak,  babillard,  ver- 
beux. 

JjOJO  gelâddk,  pont  d'un 
navire,  plancher  au-dessus  d'un 
étage. 

[Sund.  (mnvno(ma\  galadag.] 
/*  O  Je  gélàdir  —  jJ&  gelidir. 

-ÏJtJ  gnlâna  (S.  TFTFT  g/ana, 
fatigué),  troublé ,  offensé,  at- 
tristé. (On  trouve  assez  ordinaire- 
ment ee  mot  )ointkàXS  gunda  h, 

anxieux),  ùio  *JuST  1j  Jktaj-» 
sïidâgar  lâgi  gu?idah  gulânu, 
le  marchand  demeurait  très- 
chagrin  (S.  Bid.  36).  O^aJûT 
^*yyrj*  ^w  gundah  gulâna 
tïôdn  ber-lcatahû-an,  anxieux  et 
troublé  à  l'extrême  (S.  Bid.  72). 

On  trouve  aussi  ce  mot  écrit 
ôiy  gUlàna. 

[Kw.  <ro*n  glana,  gâté.] 
j^^Ùgelâfim*  =J& gelephr. 


•iJO    gelobnr,    tombé    dans 
l'eau. 

^ilx-«*  mevg~gelàbury  tomber 
ou  se  précipiter  dans  l'eau  (À7.). 

àjSgelùh,  et  jfî  gelùk,  argile, 
terre  argileuse  (KL). 

L^S  geli,  avoir  en  aversion,  avoir 
en  horreur,  être  dégoûté.  /jjT — 
gell  geinhn ,  dégoûtant  :  détour- 
ner le  nez  de  q.  ch. 

,j--iCS  ka-gelï-an,  qui  est  en 
aversion,  que  l'on  a  en  horreur: 
aversion,     dégoût.     i-XJUT 

^j^OAgomhâlalcambùnj  domba- 
domba  iâ-ln/i  ka-gelï-an  bagi 
segala  ôraig  mesirï,  les  pasteurs 
de  brebis  sont  en  horreur  aux 
Ég>pticii8  (h.  78). 

[Jav.  mn/i\  gela*  Sund.  (?n<n/i\ 
gila.] 

L^S gilï,  chatouiller. 

On  trouve  aussi    \£ gïli. 

[Mak.  r^r-o  gelé.  Tag. 
ï&t b>  M*'  et  ti^tit^ 
kilikiti.  Bis.  313^  ffiloi*] 

m 

PvJj gelëwarg,  pour  ïy&ke- 
lëwaiy. 


*.  .  *^ 


CÀjS golëga  (S.  iftrrï^r^o^/iYz, 
petite  boule,  globule),  bézoard, 


t5^ 


450 


pierre  de  bézoard.  JU1*  &*jy<> 

cf^-^^e^^ ~J-^ 

JaJT ^f^f  ^3  disUruh-Oa  minta 

abat maka  di-bri~iia  Tdelt 

mnharisi  dïïa  bïji  golëga,  il 
envoya  demander  une  médecine 

alors     Maharisi    lui    fit 

remettre  deux  pierres  de  bézoard 
{lî.   169).   JJL.»  Jj  yL  M 

J(*-»  j£-*ï  ij**'  golêga  8âtu 
bràt-ua  ampat  amas  buighal 
sïaky  une  pierre  de  bézoard, 
pesant  quatre  maces,  poids  de 
Siak  (M.). 

^pgèlîgl,  v.  sous  jXgïgi. 


j$ 


gelîgtn,  nom  que  Ton 
donne  à  huit  morceaux  de  bois, 
qui  dans  le  métier  d'un  tisserand 
courent  à  travers,  c'est-à-dire  de 
droite  à  gauche  (Kl.). 

sJ^uIS  gulïta,  obscur,  ténébreux, 
lugubre  :  ténèbres ,  obscurité. 
Aj  JU*|  «j  —  gutita  yarg  âmat  j 
fclîivi,  un  épais  brouillard.  IL 
—  Aj  mâlam  yarg  gulïta,  une 
nuit  obscure.  .xS  ^jA  11p  àIUdoUT 
^Jll»  /7/àp  gulàâ-lah  çilam  lui 
pada  matâ-ku,  ce  monde  était 
pour  moi  d'une  obscurité  lugubre 
(77.  Ab.  405).  J&  jjS  ib-> 
wJû    dï-  dûlam    Jçubùr    glîip 


gulïta,   il  n'y  a  que  U 
dans  le  tombeau  (3/.). 

On  trouve  aussi  JJj 


[Bat. 


bolà 


C^jS  geZiyat. 

J~JX-m*  merg-gelïyat, 
dre,  s'allonger,  étendre  s< 
bres  en  bâillant  par  nonc 
(AV.). 

fjJS'gélûUr  =>xlf 
X~JS  gelïsah. 

A.»..lv  «<  merg-gelïsah 
muer    dans    son    lit,    ai 
sommeil  agité  (À7.). 

JjJSgelïïga,  vermillon  : 
rouge  qui  vient  du  kasm 

[Jav.  mivi(m\  galuga 
imni(m\  galuga  et  9n«tfii> 
lirggem.] 

•5  Jù  gelïigwr,  les  di 

par  lesquelles  un  fruit  se 
partagé,   telles  qu'elles 
sent  à  l'extérieur  (Cr.). 

SyàgelUgur,  nom  d'i 
qui  donne  une  sorte  de 
noir  nommé  asam  gelug 
[Bat.  -p^-P2^  ^ari 


A^lSgrett^/uA^gourraand, avide. 

j>*yS gelUpas ,  brûler,  griller 
(À7.). 

ryS  geltima,  nom  d'une  plante 
(rubia  javanïca  Cr.). 

f*yS gelûtHOAg,  bourbe,  boue, 
vase,  fange:  plein  de  boue, 
sali  par  la  boue. 

£*yË-**  meig-gelûmarg ,  se 
vautrer  dans  la  boue ,  se  rouler 
dans  la  vase,  ^pj  Jty  {Jb*. 
£*yÉ-£*  jâigan  dûduk  devgan 
meig-gelùmarg ,  qu'on  se  garde 
bien  de  se  tenir  vautre  dans 
l'ordure  (H.  Ab.  195). 

[Day.  galombaig,  bourbier  où 
les  buffles  se  vautrent). 

-^+yugaKinua,  le  pont  d'un 
navire. 

On  trouve  aussi  C^galumat. 

[Mak.  -o~ow.  jaluma.  Bug. 
->*-<ow  galuma.  Day.  galomat.] 

fyS  gélûra,  mugissement  de  la 
mer  sur  des  rochers,  sur  la  côte, 
ou  à  l'embouchure  d'une  rivière. 
jj&  J*J  ci  ^^  dosa  yarg 
âmat  gelûra,  un  péché  criant, 
épouvantable  {KL). 

[Jav.  nmnanis  galura,  désordre, 
confusion.  Mak.  *>}^&zzgalurarg, 
tes  vagues  en  pleine  mer.] 


Jyû  gelàk,  avec  éclat,  aux  éclats 

(rire).  J^Ju  wu*»  Vjp  Al|y]y  ^1 

JTJW  la  ter-tawâ'lah  gelàk- 
ge/àk  sebàb  me-Uhat  hal  kâmt, 
ils  se  mirent  à  rire  aux  éclats  en 
voyant  notre  état  (IL  Ab.  155). 

*Jpy!yj'  ùy  ffi^  J&  segala 
dâyary-dàyarg  pun  ter-tawa- 
tàwa  gelàk-gelàky  les  suivantes 
éclatèrent  de  rire  (J/.). 

[Comp.  Gr.  ysJlàw,  rire.] 

ilS  géliik,  une  sorte  de  petit 
pot  pour  faire  de  l'eau. 

jfifgélùk,  v.  tâgefàh. 

OlxiS  gelegàta,  chair  de  poule  : 
petites  aspérités  sur  la  peau  cau- 
sées par  le  froid  (AV.). 

jljlxlj  gaUagâru  9  sorte  de 
gomme  odoriférante  et  médi- 
cinale, venant  de  la  côte  de  Co- 
romandel  (Ptj.). 

AXiS galegàh,  sorte  de  roseau 
(aaccharum  sjpontaneum). 

[Jav.     <m.m?\     glagah.     Bat. 
-»<-»x-»  galoga.) 

ùuS gélegàk,  bouillir,  bouil- 
lonner (de  l'eau  sur  le  feu). 

J(>J^  ber-geleghk,  qui  bout, 
bouillonnant.    —    JU*|  j\   âyer 


458 

Uu  ber  -  geleghk ,    Veau  bouil- 
lonne. 

J^oJS  gelegut. 

jXi£T««  merg-gelegùt,  trem- 
bloter, grelotter,  claquer  des 
dents  (À7.). 

v.  SSu*$  gemelegttt. 


pr 


gelegàr,  les  solives  d'un 
plancher,  sur  lesquelles  les  plan- 
ches sont  clouées. 

[Sund.  (m*uim\  galagar.) 

jSJù  gelegàr  9  v.  jZ£  geghr, 

vibrer. 

T&  gelàrg,  anneaux  que  Ton 
porte  autour  des  bras,  des  poi- 
gnets, du  coude-pied,  bracelets. 
—  J^  iMwâkey  gelhrg ,  por- 
ter des  anneaux,  ^j-*!  ^j^f*» 
gelhrg  kaki  amas,  des  anneaux 
d'or  autour  du  coude-pied.  «lT 
{Jfc gelhrg  tâigan,  des  bracelets. 

^&Sj&Js  A^y  aIlUI  ^1  ta 
ambil-lah  dïïa  gelhrg  pada  ka- 
dua  târgan-na,  il  prit  deux  bra- 
celets (/?.  34). 

AlT^  ber -gelhrg,  qui  a  des 
bracelets ,  orné  d'anneaux.  idSj 
aL*>  jLlxJf  ber -gelhrg  tiga-tïga 
m-blhh ,  orné  de  trois  bracelets 
de  chaque  côté  (M.). 


4&& 

^^bj*  per~gelâig-anf  Te* 

droit  où  Ton  porte  des  anneaux. 

S  u  —  per-gelâ*g-an  kaki  y  l* 

cheville  du  pied.   ^\j  —  fer- 

gelâig-an  tâigan,  le  poignet 

[Jav.  !ïm*u\  gelarg.  Bat.  ^^r 
gola)g.  Mak.  ->U»  gaflaig*  Day. 
gelarg.  Tag.  31  <  galaig.] 

^Tge,^,  ,*■*,  m.* 

terre;    un    sentier   entre  denx 
pièces  d'eau  (3/.). 

[Jav.  wi<à>  ga/erg.] 

4tjSgelà?y,  les  cheveux  attachés 
en  nœud:  fagot,  paquet. 

it&jt  ber-gelhig,  qui  est  en 
nœud ,  en  paquet.  *iSj>  «j  J^; 
rambut  yarg  ber-gelîtry,  des 
cheveux  liés  en  nœud. 

v.  *yàgâlurg. 

[Jav.  et  Sund.  .miùx  gelurg] 


f&JuSgalaiygaiy,  théâtre  pour 
un  combat  de  coqs,  champ  de 
bataille,    y  \y>  ^U^*  J*l  J«£ 

men-jâai  suâtu  galafggarg  ôrasg 
ber-tinju ,  cet  endroit  devint  un 
champ  de  boxe  {H.  Ab.  77). 

[Jav.  <m»lt<mi  gelarggarg,  cou- 
rage, fermeté.  Bat.  -+**,-+  ja- 
larggatg,  cible,  but,  blanc.] 


kIS  gélirggcwg  et  gulirg- 

anjm  —  Ojta  dâun  gultvg- 
aig,  nom  de  certaines  feuilles 
>ndcs  et  de  couleur  jaune;  on 
en  sert  avec  du  soufre  et  du 
ilpêtre,  pour  guérir  les  dartres, 
llles  sont  aussi  nommées  dàun 
îirap,  v.  0»j|y  kûrap. 

«JÀ£  gelirgsir,  s'abaisser, 
pisser  en  bas. 

■..««fcfo  ter •- gelivgsir y  qui  a 
glissé,  qui  est  tombé.  J&t<X*>  i-î 
pS^\  j.~J2Ssj  tïlam  sa-dtkît  ter- 
yelt'tgsir  ûlas-na,  la  couverture 
lu  matelas  avait  un  peu  glissé 
[8.  Bid.  70). 

v.  -— aJ  lirgsir. 


yJôùgelwvgmiî 

urgsur. 


Jjdf 


t 


459 


•  r 


ù   gelât,    empoigné,    saisi, 
omme  p.  ex.  k  la  lutte. 

JUlxl*+   nten/  -  ^e/wtf ,    empoi- 
ner,  saisir,  lutter. 

[Jav.  et  Sund.  vnnysnj^  gelut.] 

u  galetèk,   claquement   des 
lents  provenant  du  froid. 

On  trouve  aussi  J|Oo gelâtik. 
v.  J?jlv  gemelûtuk. 

ugeletàr,  tremblant. 


JiïS!**  mevg-  gelethr ,  trem- 
bler (À7.). 

i£*XjSgaldey,  pour  ,jj)$kaldey. 

/*»AlS  gelidtr,  matière  vis- 
queuse ;  sperme  (2/.).  (Selon  d'au- 
tres) gomme  venant  du  palmier. 

Selon  KL,  jJ&  gelidir.  M. 
écrit  jt*y>  gelâdir. 

[Jav.  cn*a\  blader,  bourbe, 
fange.  Bat.  —*wçx*^w+o\  ga- 
rodir  et  —p*^w+o\  gadir, 
gomme  du  palmier.] 

•^^  gelinxir,  glissé  =j^ 

kelinxïr.  &&$  J^s  ^  tj\**> 
sitpàya  tiâda  ter-gelinxirlcakl- 
Ha  y  afin  que  leurs  pieds  ne  glis- 
sent pas  (Exer.  139). 

4CJjS gelentary  9  v.  sous  fif 

gïdvrg. 


Ç>*\m  gelindurg ,  dévidé 


en- 


touré. 


A  ,  ». 


£JûLx-4K4  meiy-gelîndurg ,  en- 
tourer, dévider,  p.  ex.  du  fil,  de 
la  corde  autour  d'une  bobine 
(KL). 

Ç>JuS geloniloiy,  poutre. 
[Jav.  *]<nii*}Tm%\  glondorg.] 


460 


jtf 


wJLu  gélàp,  glàp,  sombre,  obs- 
cur, ténébreux,  opaque;  ténè- 
bres. Jto^*  *-*■*£{  A^*  ma^lam 
yarg  gelhp  sa-Jcâlï,  une  nuit 
très  -  ténébreuse.  «JL**\  aJj^UjI* 
sJ&  nuika  ka-lûar-lah  âsnp  ge- 
lhp, alors  il  sortit  une  fumée 
obscure  {IL  100).   jj^u  J-JI 

ajt>«  -  &£/a  wwto  -  /<âr<  âto  tiàda 
ber-xahâya  lâgî  tà-ltu  gelhp, 
lorsque  le  soleil  ne  reluit  plus, 
alors  ont  lieu  les  ténèbres  (N. 
Phi'l.  29).  J*Js — gelhp  guRtrij 

très-obscur.  «Juu  —  gelhp  ko,- 
tup ,  tout  noir,  d'une  obscurité 
impénétrable.  —  ÇJ&  geddrg 
gelhp,  une  prison.  —  ij  *uû 
bùitavg  yaig  gelhp,  les  planètes 
(corps  opaques).  —  «j  le  ilmu  , 
yafl/  gelhp,  science  occulte. 

cjJ^î  ter-gelhp,  obscurci,  qui 
est  devenn  ténébreux.  j£j>%  ij\  \ 

ta  ber-ptitar  derî-pada  xahâya 
mata-hàri  Itu  ter-gelhp-laà  la, 
elle  se  détourne  de  la  clarté  du 
soleil  et  elle  devient  ténébreuse 
(N.  PAil.  30). 


mevg  -  gelhp  -  lcan, 
obscurcir,  rendre  ténébreux. 

^y&Slca-gelàp-cm,  ténèbres, 
obscurité.  Jis  —  ka-gelâp-an 


* 


akal,  aveuglement  de 
(/'.  M.). 

[Sund.  amn*  i*#\  gelap, 
bande,  ce  qui  ne  peut 
jour.    Bat.    ->x<— —  v 
Day.    mairj galop ,    pren 
cachette.] 

±Jàù  gelùp. 

^\\£*  meng-gelùp , 
sortir  de  sa  place   (des 
(AV.). 


A> 


gelepàr,  action  de 
mousser,  de  se  débattre. 


merg-gelephr, 
mousser,  se  débattre.  A^ili 

UvJXïCf*^  maka 
gelephr-lah  la  devgan  t 

krhs,  et  elle  se  débat  d*u 

nière-extraordinaire  (Exet 

m 

maka  harïmaw  Itu  mei$ 
phr-gelephr  hendalç  nu 
tigre  se  débattait  comm 
mourir  (À7.). 

A3  gélàm,  nom  d'un  arbn 
donta  exceha)  dont  Técoi 
à  calfater.  Les  différente* 

m 

sont:  ^  —  gelhm  betï,  j 
gelhm  hïjaw,  et  Sy*$*  — 
tïkïisan  (Kl.). 

[Jav.    <r??(n>f?^    gelam 
plante  médicinale.  Sund. 


Bat.  w»ft. 

Day.  galam.) 


-$,.u- 


lumpey,  toit  de  bam- 
■du  (Jf.)- 

ettlparg,  rouler,  tomber 

li^»  ber-gelempâig-aa, 
roule.  J^U  jtUtf^  ^l 
-  gelempârg  -  a  n  màbuk, 
roulaient  étant  ivres  (//. 
)5).  *jj  i*U>  jAt  <-J}s*J 
,>  be-brâpa  bânak  bi- 
rebhh  ber-gelempâïg-an, 
id  nombre  d'animaux  tom- 
roulant  çâ  et  la  (KL). 

.  «iimm.V  galimpatg.} 

lentfntn/,  enflé,  grossi; 
îst  enflé:  bonteille  d'eau, 
écume,  mousse  de  savon. 
I J  *-4j  Oyw  oui)  /e«  Sa/) 
gelembuig  di-àtaa  St/er, 
lissant  comme  les  bulles 
la  surface  de  l'eau  (.1/.). 
k-A»  metg-gelembuig ,  cn- 
■oaair,  se  gonfler,  p.  ex. 
ts  qui  mûrissent,  un  para- 
les  voiles  par  le  vent. 
Xi  gelembûig-an ,  vessie, 
ne  les  enfants  s'amusent 


J&  461 

!  à  enfler  (Kl).  ^^if^tfjL 
me<ig- gelembuig -gelembûiy-aii, 
enfler  des  vessies. 

^V  gelumbury,  honte,  roule- 
1       ment  des  vagues,  gonflement  de 
la  mer. 

Énig.  «,\o  ^j».  )vrJl>  £4? 

gelumbaig  dï-âtas  hûjan  di- 
bâwah,  au-dessus  la  houle,  en 
dessous  la  pluie.  *»»  l}™m  pjj' 
ôratg  merg  -  âyak  tepùrg,  quel- 
qu'un qui  tamise  la  farine. 

[Jav.  et  Sund.  oiiuèn  balttm- 
baig,  une  mare,  l'eau  qui  se 
trouve  sous  une  maison.  Mak. 
■>*\-oX\galémboig,  se  mouvoir; 
,c-o-C  balumbarg,  pluie  fine.) 

ryV  gélambir,  fanon,  lobe  d'un 
organe  qui  pend,  p.  ex.  la  peau 
qui  pend  sous  la  gorge  d'un 
taureau,  des  joues  replètes  qui 
pendent,  etc. 

jiiX-m*  merg-  gelambir,  pendre 
comme  un  fanon  (Pij-)- 

jA$  gelembur,  ridé. 

j-\S-*4  meig-gelembur,  se 
rider,  rider,  ùjiii  e>*7  J^*  *^* 

A)^4i-««  »wi'(!  segala  ktilù-ïia 
ïtu-pïln  M^nj-ye/oiihiir-ltt/i ,  et 
toute  sa  peau  était  ridée  (Kal, 
dan  Dam.  102). 


462 


J? 


j^S 


JS  gelàr,  titre,  titre  honorifique, 
le  nom  que  Ton  reçoit  à  l'âge  de 
puberté:  titré,  nommé.  0&A*> 
JbdvJÂU  6 Ju»  sultan  sudah  metg- 
âsth  gelàr,  le  sultan  a  conféré 

un  titre.  £\  CJ&^  ty  J?* 
\  J  di-gelàr  ûleh  marïka- 
ïtu  âJcan  dàku  munxi,  ils  me 
donnèrent  le  titre  de  Mu  ne  h  i 
(//.  Ab.  40). 

J$j>  ber  -gelàr, qui  est  nommé, 
qui  a  un  titre,   qui  est  titré. 

A  . 

Ç-jy  maka  ânak-na  ber -gelàr 
nâlçodà  bûjarg  di-sebht  ôrarg, 
et  on  nommait  ordinairement  son 
fils  Nakoda  Bujang  (AL). 

JSiSu  merg-gelàr,  donner  un 

titre.  £jj\  J&.M+  JûJo  JL-  jika 
baginda  merg-gelàr  ôrarg ,  si  le 
roi  donne  un  titre  à  quelqu'un 
(S.  Mal.  102). 

lyJvC**  merg  -  gelàr  -  ka/ty 
titrer  q.  q. ,  faire  que  q.  q.  ait 
un  titre  honorifique. 

ôj^»  gelâr-an,  titre,  nomi- 
nation. JUw  JUi  I  Oj3o  àIu.v.1 
^y\  £jl&»  lekàt  -  &i/*  gelàr  -  a/* 
ëta  sampey  sakàrarg  ïni>  ce  titre 
m'est  resté  jusqu'à  présent  (//. 
-■1*.  40). 


[Hat. 
garar.) 


%  gorar.  Day. 


^Jùgétite,  glas  (Angl.), 

un  verre  ;  du  verre.  .—j  - 
besàr,  un  grand  verre.  w 
<7#te  kexïl,  petit  verre, 
verre  à  liqueur.  jy*&\  ^j-J 
suât u  glas  aiggTir ,  un  v 

perkâkas  glas  yarg  ber 
trôpoig  ,  un  instrument  e 
nommé  troporg  (une  long 
(N.  IVnl.  82). 

l/J£j  ber-gelàs,  de  vc 
verre:  garni  de  verre,  ti 
^jJ^i  £j  tâlî  làyary-lâya 
ber  gelas,  la  corde  d'u 
volant  enduite  de  glu  et  d 
pilé ,  et  qui  doit ,  dans  i 
geure,  couper  la  corde  d 
volant  de  l'adversaire  (S. 

[Jav.  et  Sund.  cm*uuj\ 

*Ju  gelas,  provisions,  ida 
de  bouche. 

&*y»gdàs-an}  sac  de  v 
bissac  (KL). 

-J   gà8   (Enri   gaz) ,    di 

yarg  di-pàsarg  dergan  ticU 
sumbu,  du  gaz  qui  brûl 
mèche  (//.  Ab.  324). 

/JwJ  gustl,  maître,  se 
auguste  :  titre  que  Ton  don 
dieux  et  aux  princes,  jliil. 


* 


iJJi  dï-màna  ada  ânak-ku 

gustî,  où  est  mon  enfant  auguste  ? 

(S.  Bïd.  157). 

[Kw.  <mÀ*%  gusti.  Sund.  <m*V 

guatù] 

La  physionomie  de  ce  mot  et  son 
orthographe   en  Jav.   accusent .  une 
ne  sanscrite  (S.  ÏTÎBT  gfotî,  as- 


on 


semblée,  réunion).  Le  sens  qu'il  a  dans 
cette  langue,  est  toutefois  loin  de  jus- 
tifier son  emploi  en  malais  :  mais  nous 
savons  que  dans  l'île  Bali  il  indique 
la  caste  des  waisyas  qui  sont  les  rois 
du  pays,  d'où  lui  sera  venu  le  sens 
de  seigneur,  auguste. 

f&éSffUSH  (Pers.  J3),  lutte. 

ij^Sj  ber-gu8ti,  qui  lutte,  qui 
s'exerce  à  la  lutte!  pJj  aI^I  *jy>ï 


cl£  463 

Jp*Sj  di'SÛruh  ûleh  raja  ber- 
gusti,  le  roi  lui  ordonna  de  lut- 
ter (S.  Mal.  64). 


gistr,  changer  de  place 


(M.),  v. 


girgsir. 


l5  ga»  (Pers.),  nom  d'une  mesure 
qui  sert  à  mesurer  les  étoffes, 
coudée.  ^^jllTjJ^  {)y  ^\  jL 

malca  la  jpûn  me  -  lumpat  ka- 
âtas  ampat  pliloh  gaz  tùggi- 
îia  deri  bïlmî  ha  -  udara ,  il 
sauta  en  l'air  à  une  hauteur  de 
quarante  coudées  (Amir  Hamza 
148). 


t 


-    i 


pljf,  la  lettre  nommée  l£  ngâ,  rgâ, 
13,  nasale  de  la  classe  des  guttu- 
rales, (v.  Gram.) 

iyC>  nfàwum,  rgàum,  rugis- 
sèment  ;  rugi. 
•^L*  me-7gâum,  rugir,  mugir. 

py*+  i$\  ^&>~f  *?*•  moka  ter- 
hâdarg-kâdarg  îa  me-rgâum,  or 
de  temps  en  temps  il  (le  tigre) 
rugissait  (IL  Ab.  73). 

[Bat.  ^y+^%\  rgaum.] 


C'IC'  rgavga,  bâillement;  bâillé, 


ouvert. 

*. 

cl**     me  -  rgâvfja ,      bâiller, 

ouvrir  la  bouche. 

A.  A 

y^y  ter-  )gaiga, qui  est  ouvert, 
qui   est  tenu  onvert,    bâillant. 

mUlut  -  mu  pûn  ter  -  igâiga  sa- 
râtus  êâfiun,  votre  bouche 
restera  ouverte  pendant  cent  ans 

{IL  78;. 


464 


-~»l\l 


$£ 


& 


r^lcy  ter-rgàrga-rgârgay  qui 
est  tout  grand  ouvert,  qui  reste 
toujours  ouvert.  JUi!  JlC-U  j£ 
X S&J>  S*  çfly  pada  tatkâla 
îtu  mUlut-na  lâffi  ter-rgàrga- 
rgârgay  dans  ce  temps -là  sa 
bouche  restait  encore  toute 
grande  ouverte  (R.  28). 

me-rgargd-kan,  faire 
ouvrir,  tenir  ouvert,  faire  bâiller. 
v^o  l*P  j  \*fiy  mû  lut  -  na  di~ 
igaigâ'kan-na}  ils  tenaient  leurs 
bouches  béantes  (A/.).  J&y  ^y^- 
rgargâ-kan  mûlut-mu,  ouvrez 
la  bouche  (&  Mal.  74). 

[Sund.    «.ei{\    rgargah.    Bat. 

<<  iymUarV-  Mak.  «w  igaiga 
et  «W22  rgaigara.  Day.  karga. 
Tag.  c^3l  %ai.] 

&IC-  rgargut,  être  triste,  être 
mélancolique  :  être  hébété ,  ra- 
doter. 

On  trouve  aussi  JUpL  màiguL 

zAc*  njâirjlU,  marmotté,  mâ- 
chonné. 

J^s\sUme-igârgiU}  marmotter, 
mâchonner,  parler  comme  quel- 
qu'un qui  a  quelque  chose  dans 
la  bouche. 

v.  le  précédent. 

[Jav.  <6ity*'nrtMsni\  igurggut- 
turggitt,  gémir,  soupirer.] 


9 1&  njapa,  pour  cJU*  mef^opa, 
pourquoi?  la  raison  de.  cJfy  jl 
oW  jL7  la  ber-kâta  tiâda  fgâpa, 
elle  dit  :  n'importe,  cela  n'y  fait 
rien    (3/.   M.    168).    Jy  J\* 


oUrAje  jargan  tuan  perg-apa- 
tgâpa,  ne  faites  point  le  ques- 
tionneur (J/.).  v.  %J\  apa. 

{SjiC'  lyârey,  la  fleur  du  pal- 
mier areng. 


le. 


=  •  ju  aâ\ 


jj^  iyaraw  =  jJ*  gâraic. 

C^lCr  vgârurg,  murmuré,  grou- 
pé. £>l£  j>\  Jlsi^  £^ï  oKS  Jï 

apa  di-kâta  anjirg  tatkâla  ict- 
rgârurg ,  que  disait  le  chiex* 
lorsqu'il  grondait?  (litt.  :  lorsque 
par  lui  était  grondé). 

ejl«*  me-igâruig,  murmurer~- 

*  A      M  A  A     I  A 

gronder.  «f£l  Cyu»  £)&•  m&"~ 
igârurg  seperti  anjùg,  gronder  *" 
comme  font  les  chiens  (3/.). 

[Mak.    x>25     Jcarru ,     crie*~« 
hurler.] 

jJlC'  tgâllr.  (On  trouve  quel- 
quefois ce  mot  pour^iU*  mevp  * 
âlir,  v.y\  àlîr.) 

njeffU,  v.  ç-£  rgeyovg. 

tyf,  rgeyêvg,  v.  çJ*   rgeybnp* 

y^p-  rgïku  =y*\  ïgmc}  délire*^ 


4<to 


4     * 


/^  itfQywy*   miaulement,  cri 
du  chat. 


*       A 


me  -  igeyàrg ,     miauler 
comme  un  chat.  Xiu+m+  JUit  f^y 
kïixiig  Itu  me-ryeydry  -  vgeyàiy, 
ce  chat  miaulait  continuellement 
(H.  Ab.  191). 

*         A 

On  trouve  ordinairement  &y£> 
igeyôrg,  et  quelquefois^  iyeijù- 
[Bat.  <t^x  ïyéyonj.} 


JL£  iTfHu,  agacé  (des  dents). 

Jlp  àX*  X J^l  CXJL  hapa-hàpa 
mdah  mâkan  bUah  avggûr  yaiy 
mentak  maka  gîgî  ânalc-ûnak 
sudah  lyiluy  les  pères  ont 
mangé  des  raisins  verts,  et  les 
dents  des  enfants  en  ont  été 
agacées  (2*.  1086). 

On   trouve    aussi  ^Lj    iiilu, 
même  sens. 

[Jav.  et  Sund.  <n!»*m  lùiu.] 
ZJ&  vgergài  =  C%3  geght. 


£>  njemàni,  être  effrayé,  être 
épouvanté.  j 

«*S-C-   rgerï ,   sévère,    terrible,  , 
épouvantable:  peureux,  craintif 

(KL)*  —  cr^^  fwkto™  -  wtf 
tyerï,  ses  jugements  sont  sévères. 
Jj^P  aJûpL*  «lljU  ^j-i*  w'&ja  wâ-   | 

I. 


/v/Xvi  sdïT/at-ln/i  njerï,  les  peines 
de   l'enfer  sont    terribles  (M.). 

lit/ala  ta /eut  dân  njerï  ka-padu 
jâlan  màti,   il  ne  craint  pas  et 
n'a   pas    peur  dans    le  chemin 
qui  conduit  à  la  mort  {KL), 

Oj£r  tyaràn  (Pers.  mj>  garm), 
fâché,  irrité,  indigné,  qui  a  du 
dépit,  qui  est  furieux.  Ajjï  ôyu\ 
ïa-pTtn  rgarhn  -  la/i9  il  était 
furieux  (U.  143).  ^JU 
c5J  Cr  ^  ^A  J^L**  kati-ku  ter- 
lâltt  sâigat  igarhn  âkan  dïa, 
mon  aine  est  extrêmement  irritée 
contre   lui   {IL    146).    jj&ùj 

0^£  f**j*  iS\r~*  £^*  tûan 
putrï  men  -jelhg  sera  y  a  ter- 
siniïum  iguràn,  la  princesse  jota 
un  coup-d'œil  avec  un  sourire  de 
dépit  (A'.  30).  x£  JU  ôj>  *<fj> 
ber-tambah  igaran  hâtî  bagùi- 
da,  le  courroux  du  roi  s'accrut 
(A/.). 


r-  Ç$9€rhm> 


colère. 


^jC-    njeràm,    murmure,    gro- 
gnement. 

•  ju  me-ryerhni,   murmurer, 
grogner,  produire  un  son  sourd. 

v.  Ç>j\£>  igaruty. 

m 

[Bat.  <x^«cx\  jgorom.] 

30 


466  p* 

^jC'  rgeràm,  couver,  v.  .j  rhm. 
àlC-  ryelîih,  v.  *)|  <?/&/*. 

*lc-  fgelu,  mal  de  tête,  migraine. 

yiP  J*pL*  ^JiUu  Jcapalà  -  Xrw 
sârgat  rgeiTi ,  j'éprouve  un  vio- 
lent mal  de  tête  (6W.  .14.  12«). 


e»3US  ££^1£  ?î7^«  y>tf«î 

lâ-tia,  il  a  la  migraine 

[Jav.  «a.ni\  rgelu.  Mi 
irjallo.] 

/yy&  vgalaw-k<m  p- 

hâlaw-kan,  Y.J\h  hâl 


TL 


77  fc/i,  ar,  la  lettre  nommée  U- 
tfcAâ,  a;â;  palatale  forte. (v.  G  ram.) 

JbL>-  xàliar,  le  dévoiement, 
le  cours  de  ventre  ;  qui  a  le  dé- 
voiement. 

j*>\t>*y  ber-xâhar,  qui  purge, 
purgeant. 

^Ui-*  men-xàhar,  purger. 

J**f^  pcn-xà/uirf  purgatif, 
un  purgatif. 

v.j*J*gàxar. 

[Bat.  2*vr>9^\  w'hxir.) 

O»-  Xâya,   v.  ^l^   xahâya. 

À|v^-  xâyitg,  jcâity,  coupé  en 
petits  morceaux. 

X  itA^*   vien  -  xâùg  -  xât'n/, 
couper  en  morceaux  très-menus 

(AV.;. 


jAc»-  xayer, 


sM*£. 


xaeT) 

fondu ,  fluide  :  qui  se 
qui  est  répandu.  y<*  - 

m 

yaiy  bakU  dân  rnant 
xâerf  du  beurre  fig 
beurre     fondu    (N.  Pè 

.sa - Jcalï -an  b en da  y  < 
la  m  den'-pada  âyt 
espèce  de  liquide,  exee 

xder,  du  miel  liquide 
femhk  xâer,  de  la 
fondue,  t£^  *Jl-#  ^W  t 
sudah  xder,  son  nom 
gué.  iLlT^iU^  AJu»  JUj' 
J^xJ  pe  -  karjâ  -  an  1 
xâer  kulïliirj  nagrï,  cet 
cette  entreprise,  s'est 
dans  tout  le  pays. 


^yjAs?*  men-xaer-kan,  faire 
fondre,  liquéfier,  rendre  liquide. 

^\  AL»  seperti  gala  gala  men- 
xâer-kan  dùrï-Ra  mâsuk  ka- 
dâlam  âpi?  comme  la  poix  se 
fond  an  feu  (Jf.).  X  —  men- 
xâer-kan  nàtna,  faire  connaître 
un  nom  partout 

[Jav.     jjmuT\     xuwér.     Bat. 


Jjv£>*  xawak,  sorte  de  plante 
8iliqticu8C,  légumincusc. 


wt- 


Pjv£>*  xâwcvrg,  une  branche, 
branche  d'arbre  ;  un  brin  de  bois. 
CjWAJyl  ^jî  *W  tnï-lah  pô- 
hon  aU-lah  xâwary }  voici  le 
tronc,  et  voilà  les  branches  (.!/.)• 

f ni- fui  suâtu  xâwary  tuiykat-  /La , 
il  prit  une  brandie  qui  lui  ser- 
vit de  bâton  (li.  24).£,U>  J^JU 
&*y*  ^y  I  m^w;  -  anwiï  xâwaiy 
Cikan.  àûjîy  prendre  une  petite 
branche  (nn  petit  brin  de  bois) 
pour  en  faire  une  brosse  à  dents 
(en  en  écrasant  l'extrémité)  (M.). 

£jU^j  ber-xàwa-nj,  qui  a  des 
branches,  branchu. 

v.  A-*^  xâbaiy. 

(J&v.  «*  un  xawaty,  bâton  avec 
une  pointe  en  fer.] 


vo-  xawat,  pièce  d'étoffe 
qui  s'attache  à  la  ceinture,  et 
dont  ou  passe  l'extrémité  outre 
les  j<ainbes  pour  l'attacher  par 
derrière,  suspensoir.  \  V  fe  5-jjl 
Oyç^  ûr</;</  v/«w/  memâkey  xâ- 
wat, quelqu'un  qui  se  sert  d'un 
suspensoir. 

•  ^yt^Jt  ber-xâwat,  qui  a  un 
xâwat,  se  servir  de  suspensoir, 
avoir  la  queue  entre  les  jambes. 

adu  ijanj  tiâda  ber-bâju  ada 
yanj  ber-xâwat,  quelques-uns 
n'avaient  pas  l'habit  de  dessus 
et  d'autres  n'avaient  que  le  xâ- 
wat .  (étaient  presque  nus)  (7/. 
Ah.  231). 

Prov.  fet\  oyiîb  jiTjy-. 

ww>*  X»!  Cjye^y  sa  -pTdoh  ka- 
phi  dàtaiy  - pïln  <fnjny  ber-xâ- 
wat Ikor  jûga,  quand  il  arrive- 
rait dix  navires,  les  chiens  n'en 
courraient  pas  moins  la  queue 
entre  les  jambes.  Le  sens  est  :  il 
y  a  des  hommes  qui  s'inquiètent 
peu  que  les  choses  aillent  bien 
ou  mal  ;  tout  leur  est  égal,  'pour- 
vu qu'ils  aient  le  ventre  plein 
(//.  Ab.  275). 

^yJjlsS"*  men  -  xâwat  -  ka/t, 
faire  un  suspensoir  de  quelque 
chose,  mettre  q.  eh.  en  xâwat, 

30* 


468 


OjU 


jtfV 


yairj  men-xtlweit-kan  ïkor-ftrt, 
un  chien  qui  a  peur  et  tient  la 
queue  entre  les  jambes. 

(Jav.  inuMifi   xawet.   Sund. 
uumt|>  xawat.  Day.  è(r'«.] 

ij^U-  xâwan  (Chin.  ^p  $fc 
tain  orta»,  écuellp,  lasse  à  thé), 
coupe  à  boire,  éouelle:  bassin 
à  se  laver  les  mains.  jjL*cu  aJû- 
w**l  *»•  Pjj-0*  sa-telàA  sa-xil- 
wan  sn-ôrarg  mïnum  Un,  lors- 
que chacun  eut  vidé  sa  coupe 
(M.).  j^S  jâp  C>jU  ara*™» 
deri-pada  përak ,  une  coupe 
ou  un  bassin  d'argent. 

ijjl».  orâwal.  —  j*W  Aâ*'« 
xâwtil,  morceau  de  toile  dont 
on  se  sert  an  bain  (/,.). 

uyl».  xâums,  courbé,  incliné 
{de  la  posture)  (AV.). 


JV 


rupà-Xn  seperti  «i-< 

(n*  rf<î»  x«kât-an ,  il 

comme   un    homme   ] 

adroit  (À7.).    jlS^"  * 

\        ,yl»-  iJUpLi^)era»ipi 

1       /«/«   minât   xakât  - 

j       femme  était  extrêmes 

(//"..44.  91). 

|  <Ju  U*-  xâkap,  prêi 

empressé,    voulant: 

1       être  en  état  de  :  dispos 

1       entreprise,      t^yf  fi 

J«l  ilU*  xàkftp-k 

meni  -  fui /m h     hulvb 

êtes-vous  en  état  de  t 

I       ficierV  tJûW^ifc*  jj 

^fj  ràja  pûii  auka 

j        xôkap  rayit-iiti,  le  r 

|        tent  de  voir  les  (bon 

I       sitions  de  ses  sujets. 


xâkey ,  mettre  sa  faute  ! 
sur  un  autre. 

X  S  \c*.  xâkey  -  xâkey,  en  ap- 
parence, faire  semblant.  »-Lf  — 
xài-ey  -  xa/rey  membâxn.  faire 
comme  quelqu'un  qni  lit. 

4&  U»    xakurg,    raide,    tendu 

Soo- 

ij"^-     xakât  •  an ,     adroit,    : 
prompt,  habile.  C^X-  ^lsj  jU 


oïl  Uyi  Aer  -  xâka 
prêt,  qiû  est  disposé, 
un  plan,  qui  entreprei 
en  état  de.  JSUyj  t 
^jjA&lT Jj  sa-kâi 
ber-xfi  ko  p  }wr<fika-lt 
maintenant,  qui  est  pi 
pour     Largkapuri  ? 

siôjiit  tfrrtff  fter-xâkttj 

nnh  itrï  ràrtui,  qui  es 
tuer  Sri  ItamaV  (IL  1 


sa-kâratg  bêta  sudah  ber-xâ- 
kap  kata-kâta  ka-pada  tûan- 
ku,  maintenant  qne  j'ai  entrepris 
de  parler  à  mon  Seigneur  (B.  24). 

Jol  j\ ù  Jjil  kalaw  -  kalaw  ada 
ôravg  yarg  ber- xâkap  âkan 
merg-obôt-%  ânak  dâra  Uu9  s'il 
est  possible  de  trouver  quelqu'un 
qui  soit  en  état  de  donner  des 
remèdes  à  cette  personne  (M.). 

^jîbo*  xakâp-an,  prompti- 
tude, préparation. 

^bo^î  per-xakâp-an ,  pré- 
paration, entreprise. 

Dans  le  détroit  de  Malacca, 
surtout  h  Pulo-Pinang,  «JùU* 
xâkap  est  usité  dans  le  sens  de  : 
dit,  parlé  ;  être  dit  ;  le  parler, 
langage.  £%*  —  xâkap  malâyUj 
la  langue  malaise.  /y^iJulew  ^1 

ïa  xâkap  xïna,  il  parle  le  chi- 
nois (litt.  :  le  chinois  est  parlé  par 
lui). 

Prov.  p^jw  tf\  «JûW  xâkap 
âryin  sahâja,  seulement  des  pa- 
roles que  le  vent  emporte.  C'est- 
à-dire  des  discours  vains ,  frivo- 
les, sur  lesquels  on  ne  peut  pas 
compter  (//.  Ab.  3). 

«JoUy  ber -xâkap  7  qui  parle, 
qui  cause,  parlant.  JuW^  ,j\ 
«jljl*  pfÊ*"1  ïa  ber  -  xâkap  sa- 


panjnrg  hâri,  il  parle  toute  la 
journée.  TcjuU^j  £j^|  ôrarg' 
ber -xâkap -xâkap,  qui  parle 
beaucoup,  grand  causeur.  y\ 
iJLtXh  ^j^  tf>s  «Jû  U-^  âku 
ber-xâkap  devgan  bahâsa  h  in- 
du stan  ,  je  parlais  la  langue  de 
THindoustan  (//.  Ab.  40). 

^yJo  Ui-*  m  en  -  xâkap  -  Aaw, 
dire  q.  ch.  ^CiûUo  4j  £ tèl 
apâ-kah  yarg  dt- xâkap -ka?i, 
qu'avait-il  été  dit  ?  (//.  Ab.  206). 

[Jav.  tntmvip  xakepj  com- 
prendre. Day.  mkap ,  être  pré- 
paré.] 

i  »»    xàkar,    griffe,    serre: 
gratté ,     égratigné ,      griffonné. 

s^j^^y^  *Ç°c$^  *a  di-xâkar 
Tdeh  istrï-iia,  sa  femme  l'égra- 
tigna  (A/.).  xU  jV  C^JU  iwiJ 
htUs-an-mu  seperti  xâkar  ba- 
yant ,  ton  écriture  est  comme  la 
griffe  d'une  poule  (n'est  qu'un 
griffonnage)  (//.  Ab.  38).  J*»  — 
xâkar  bêbek ,  griffe  de  canard, 
nom  d'une  plante  {cotylédon  la- 
ciniata). 

S  l^*    wew  -  xâkar,    égra- 
tigner,  griffonner. 

5  Is^Ji  W.  xâkar  -  men  -  xâ- 
kar,   s'égratigner    réciproque- 
ment. j\c*>    ôta   J^Ljûy  J^\ 
S\^£*  ïa  tâkok-menûkok  dân 


470 


iiu. 


2>»l»» 


*      r 


xâkar-men-xâkar ,  ils  se  frap- 
paient et  s'égratignaient  réci- 
proquement (M.). 

[Jav.  et  Sund.  $jiam\  xalcar,] 

v^Jl^   ocâga,    nom    (Vun    arbre 
(AV.). 

*)  b*  xâgu,  sorte  de  lèpre 
(KL). 

SJ  »•  xàgalc,  soutien,  appui, 
tréteau,  chèvre,  machine,  p.  ex. 
pour  élever  un  mât. 

JfTU^i  ber-xâgak,  arrangé, 
qui  est  soutenu,  qui  a  un  soutien. 

[Jav.  cuioit/uiip  xagak.  Sund. 
ojHinaiiifs  xagak,  un  morceau  de 
bois  fourchu,  dont  on  se  sert  pour 
appuyer  les  palissades.] 

î5  l^  xâgak,  prompt,  rapide 
(des  mouvements  et  de  la  parole) 

(AV.). 


âr  i  a 


O  maka  dï-xâxah-îia 
dergav  penîîxitk  âkan  hâyam 
ïtu  lâlu  di-parggarg-7lay  ils  per- 
cèrent avec  un  poinçon  (lardè- 
rent) la  poule-  et  la  firent  rôtir. 
ygy>y  sJl£*>  ^.Uj  di-xâxah- 
fia  sa-genàp  tubuh-na,  ils  lui 
tatouèrent  tout  le  corps.  ^^.Uo 
^Iy***  *+£/  *£*"  ***d  ^  dt-xâ- 
xah  -  fia  tânah  ïtu  sampey  ka- 
rïïnwh  sahâya ,  ils  percèrent  la 
terre  jusque  sous  ma  maison 
(AV.). 

4&*ls£*  men  -  xàxah,  piquer, 
tatouer,  larder,  percer. 


v.  ^/^^  xâxar. 


V        V 


J± 


xagar,  gage,  hypothèque. 

vl>j««^  xagâr-an,  moyen,  ex- 
pédient de  pourvoir  aux  besoins 
(L.). 

Zao*  xârgis,  nom  d'un  arbre 

{Or.). 


A>-1»»  oraxah,  piqftrc:  piqué, 
tatoué,  lardé,  percé.  ^^Uo  jJL 

p  joi  ^  £\  j^  ^ 


À>*1^  XOQCalh,  coupé  par  petits 
morceaux,  haché. 

men-xâxak,  couper 
par  petits  morceaux,  hacher. 

[Jav.  «j>(Uï?\  xaxah.  Sund. 
<tiijtutf\  xaxad,  couper,  mettre 
en  pièces.] 

Jj>-1^  xâxak,  aiguillon,  pointe: 
piqué,  fiché,  planté.  J^Uo  jl* 
K  C£\j  Ail;  i\Jb  maka  di-xâxak 
Jca-dâlam  tânah  ràpat -râpât, 
et  ils  les  (les  pieux)  fichèrent  en 
terre  très  -  rapprochés  l'un  de 
l'autre  (//.  Ab.  68). 

J^U^j  ber  -  xâxak,  qui  * 
une  pointe,  qui  pique. 


u 


»      * 


a^U^*  men  xâxak,  piquer, 
ficher,  planter. 

£jJu**\*£*  men  -  xâxak  -  kan7 
ficher,  planter  q.  cli.  JTlî  Af^* 

£"?  Jrf  *rX J^Ç°  ^i'  *"~ 
pftnjfiiy  pâgar  ïtu  di  •  xâxak- 

xâxak -kan-na  pôkok  pïsaîy, 

tont  le  long  de  cette  palissade 

on  avait  planté   de»  troncs  de 

bananiers  (H.  Ab.  69). 

v.  a&^lcfc  xâxah. 


[Jav.  •Jtxj»tmê\  xexak.] 

A>-1^»  Qcâxinj,  ver.  çS — 
xâxiig  kainbîrg,  la  fasciole.  — 
JJLl  xâxùy  tîpat,  le  siponcle. 

^pjul  —  xâxiry  ïrgusj  la  my- 
xine.  ^-j^-»  —  xâxùy  su  su,  le 
ver  solitaire,  ainsi  nommé  à 
cause  de  sa  blancheur.  Cj^j  — 
xàxîrg  kerûicit,  ascaride.  — 
J~*  xâxtry  mïnak,  les  vers  qui 
se  trouvent  dans  le  fromage. 
—  J^o  \J»  penâkit  xcLvirg,  la  ma- 
ladie causée  par  les  vers  dans 
les  intestins.  —  jS\J  S+*  J  abat 
penâkit  xâxirg,  remède  contre 
les  vers.  — y\  wZJy*  hûlat  âtaw 
xàxè'iy,  Tune  ou  l'autre  espèce 
de  ver.  11^  A^U.  aUI  ^Cj*^j 
c*t»  dt-jadï-kan  allah  xâxùy 
dâlam  vnatâ-na,  Dieu  leur  a  mis 
des  vers  dans  les  yeux  (Exer. 
119;. 


471 

Prov.  J\iJJ  c5->^  «-V 
xâxùy  men-jddi  lilar  nâgay  les 
vers  deviennent  de  grands  ser- 
pents. Se  dit  des  habitants  d'un 
pays  qui  a  prospéré,  et  où  cha- 
cun a  acquis  de  la  fortune  et 
de  l'habileté  (//.  Ab.  4).    Autre 

Prov.  ^VjA  ^£^U-  C^L» 
seperti  xâxùy  kena  âyer  panas, 
comme  un  ver  touché  par  de 
Peau  chaude.  Se  dit  d'une  per- 
sonne qui ,  étant  frappée  par  un 
malheur,  se  tourne  et  se  crispe. 
Autre  Prov.  ZsJ^jJffih  J&\ 
V AlS» aiykat  bâtaiy  ka-lûar  xâ- 
xùy  gelîtvg  ~  gelhig ,  le  morceau 
de  bois  pourri  étant  levé,  on  voit 
apparaître  les  vers.  Le  sens  est: 
Si  on  publie  une  chose,  on  verra 
de  suite  tout  ce  qu'elle  a  de 
mauvais  et  de  honteux. 

[Jav.  et  Sund.  ii2i\  xaxùg.] 

b»  orâorat,  défectueux,  blâ- 
mable  :  blâmé. 

&*Ajé^*  inrn-xâxat.  blâmer. 

men  -  xâxat  -  kan% 
rendre  une  chose  défectueuse  ou 
blâmable. 

[Jav.  etSuud.  *j>jj>u^\  xaxacL] 

>»l^  xâjrat,  pour  ^U-  xâ- 
xah}  piqué,  tatoué.  -X*  JÛj  O^j 


472 


L. 


tanda  pada  Jcûlît  dt-xâxnt 
devgan  jârwm  ,  ils  traçaient  des 
figures  sur  la  peau  en  la  piquant 
avec  une  aiguille.  *J^U-.  fe  ->' 
e>ix*  ada  yarg  xàxat  rnukâ-na, 
quelques-uns  se  tatouaient  la 
figure  (M.). 

>-l^»   œàxar,  petite    vérole. 

^-mtJ  —  xcLxnr  beshr,  la  véritable 
petite  vérole. y\  —  xàxar  âyer, 
varicelle  ou  petite  vérole  volante 
(À7.).  v.  4&Jo>.  xâxahy  piqûre. 

[Jav.  et  Sund.  <u>«n  xaxar.] 


\&-  xaxerorg 

xexûroig,  obusier. 


*}l»»  ocâiUf  ration  diminuée,  ra- 
tion donnée  par  petites  parties 
et  non  toute  à  la  fois  :  par  ex. 
lorsque,  dans  un  navire, Teau 
vient  à  être  rare  et  qu'on  la  me- 
sure à  l'équipage  en  diminuant 
la  ration  :  ou,  lorsque  Ton  donne 
aux  employés  seulement  deux 
petites  mesures  de  riz  par  jour, 
au  lieu  de  donner  la  provision 
pour  un  mois:  ou  bien  encore, 
lorsque  Ton  donne  de  petits 
accomptes  sur  une  dette,  au  lieu 
de  la  payer  entièrement  (À7.). 

,<%Ié£**  men-xatû't,  donner 
il  q.  q.  une  ration  diminuée. 
[.lav.  »jnsn\  xatu.] 


Jk7l»»  wàtuk,  bâton  dont  on  se 
sert  pour  jouer  à  la  crosse:  ins- 
trument dont  se  servent  les  gens 
qui  travaillent  aux  mines,  espèce 
de  marteau  en  fer  ;  frappé ,  bec- 
queté, picoté.  e>3liS  ^a^Uo  di- 
xâtuk-na  kapalà-na,  il  lui  donna 
de  petits  coups  sur  la  tête  (À7.). 

Jjrls^*  men  -  xcUuk,  se  servir 
du  xâtuk,  frapper,  donner  de 
petits  coups,  faire  tic-tact  JJïl^4 
àJIï  men~xâtuk-xcUuk  tânah. 
piquer  la  terre ,  comme  font  les 
poules.  JUil  ^jay  Vjf&fï'ù?^ 
hàyam  ~pûn  men  -  xôtuk-xâtui 
beràs  Itu ,  la  poule  piqua  à  dif- 
férentes fois  dans  le  riz  (À7.). 

if^y*  ter-xâtuky  qui  est 
frappé. 

J^US-9  pen-xâtuk,  qui  frappe 
ou  sert  à  frapper:  bâton  pour 
jouer,  à  la  crosse  :  espèce  de 
marteau. 

[Jav.^tn«p<ç)t«7if  \  xétok,  truelle. 
Sund.  <u»^«m«n^  xatok,  bâton 
pour  jouer  à  la  crosse.] 

Jl^  xâtur  (S.  r|rj£#  éatur- 
argga ,  les  quatre  parties  d'une 
armée,  de  Ur\à  catur,  quatre, 
et  trçf  aigga,  membre),  le  jeu 
d'échecs,  le  jeu  de  dames,  échi- 
quier, ouvrage  de  marqueterie* 
—  ^yy*?  ber-mâin  xàtur,  joue* 


ehecs,  aux  dames.  —  *y 
xàtur,  les  pièces  du  jeu 
>C8.  —  ^3  pâpan  xôtur, 
r,  échiquier.  ^ljJi^  «3 Jûî 

•f\+j*pandey  ter-lâlu  la 
xâin  xàtur,  il  était  d'une 
extraordinaire  au  jeu  d'é- 
(S.  Mal.  199). 

ious  Aa^o  gâjah  les  noms 
èces  du  jeu  d'échecs. 

*^i  ber- xôtur,  qui  est  en 
de  jeu  d'échecs,  marqueté: 
>ue  aux  échecs.  —  \y» 
\  ber-xàtur}  piqué,  brodé. 

-lah  la  dergan  ôrarg  ma- 
il  joua  aux  échecs  avec 
îs  de  Malacca  {S.  Mal.  199). 
np.  S.  «Içlj  éatur,  Lat. 
or,  Gr.  zéTTaft sç. 

7.  et  Sund.  «»«$»>  xatur.] 

xâdey  9      tromperie  : 

é,  troublé. 

.    .* 

Uî3  pen-xàdey,  trompeur 


;u 


è". 


473, 


ocadi,  les  dérives  d'un 

OCÔdir  (Pers.),    ce   qui  ; 
e,  voile;  tente,   pavillon.   | 
*.  ^yJuLf  mem-bâltk-kan 
-fia,  ôter  son  voile.  «Ju^L* 
^^p«>  2>u>*  menûtup  jinâ- 


zet   dergan  xâdir,    couvrir    la 
bière  d'un  voile  ou  d'un  poêle 

(M.).    ■ 

cJl^  QCâfUU  —  Py  bûrga  xâna, 
nom  d'une  fleur  (cœsalpima 
pulcherrima). 

(jjl^*  ocâney,  meule,  pierre  à 
aiguiser  :  aiguisé ,  être  repassé, 
être  poli.  vl>ta  ^jl©*  {/^^  y\ 
^jS^Li  i*Juf  âku  ûpah-fcan  xâ- 
ney  dan  mem-baïk-ï  sàrurg-na, 
je  l'ai  fait  repasser  et  j'ai  fait 
raccommoder  son  fourreau  (d'un 
criss)  (//.  Ab.  329).  jUo  Jl 
bâgey  dî-xâfiey,  comme  s'il 
avait  été  poli  (il/.). 

^ls^*  men  -  xâney,  aiguiser, 
repasser  sur  une  pierre,  polir. 

^jU^î  per~xâney,  qui  sert  à 
repasser,  à  aiguiser.  —  y\> 
bâtit  per~xâ?tey)  une  pierre  à 
aiguiser. 

Vl^  xànu,  chaudière  en   fer 
blanc. 

4kA&-  xëmarg,  nom  d'un  gong 
dont  on  se  sert  pour  proclamer 
q.  ch.  ijU*  {J^f*  wL  moka 
dï-pûkvl-kan  xânarg,  alors  on 
fit  proclamer  au  son  du  gong 
(//.  Ab.  61). 

^yJtjls^*  men-xânarg-kan, 
faire  battre  le  gong,  faire  pro- 


clamer  a  son  de  gong,  ^jj-o 
t^t»  T^"?,  (^""V"  ^*" ****&'  I 
îla  xiinaig  -  kan  ber  -  kuUh'rg  \ 
nngiïl  il  ordonna  de  proclamer 
par  toute  la  ville  (//.  Ah.  234). 
?r!>  t^-'V^*  ilr-^V0  dt-zeànanj- 
kan  men-jâdi  raja,  il  fut  pro- 
clamé roï  au  son  du  gong  (AV.). 

*jl*>-  SOânavg,  petit  morceau  de 
bois  au  -  dessus  d'un  métier  de 
tisserand,  et  qui  fait  jouer  les 
pièces  sur  lesquelles  le  fil  passe, 
ou  auxquelles  il  se  trouve  fixé 
{Kl,),  v.  CJO  saiidma. 

Jl»-  ocônar,  nom  d'nn  arbre 
qui  fournit  un  bon  bois,  ^b  — 
xânar  bâbï,  et  Jj>  —  xântir 
bôkor,  deux  espèces  «lu  même. 
Nom  des  plantes  du  genre  smtfox 
{Cf.). 

t_slo-  xâpa,  sorte  de  plante  mé- 
dicinale (congza  balsumiferti). 
[Bat.  y—  sapa.) 

Aslo-  xâpah,  baquet   rond    en 
bois  qui  sert  ù  laver. 
(Bat.  y  —  aopn.] 

3"*~  xâ-pey,  pris,  empoigné, 
saisi:  être  pris,  être  saisi.    ^ 

^^b  ^frJ  ZJ\  makaûleh  ijii-jah 
ïtu  sigrtik  dt-xâpey-fia  âkan  ah- 


mad  ïtu  deigan  bulâleij-na,  el 
l'éléphant  saisit  aussitôt  Alinaii 
avec  sa  trompe  (AV.). 

Prov.  J*ÏObji1.  Jtïj/ 

katâ-kan  bâtu  dàn  lâigit  heu- 
dak  dï-xàpey  dertjatt  tâtgn», 
appeler  du  bois  de  la  pierre,  et 
vouloir  prendre  le  ciel  avec  11 
main.  Se  dit  pour  indiquer  les 
prétentions  folles  et  extravagan- 
tes de  quelqu'un. 

J^*  men-xâpey,  et  JL 
■meîiûpey,  prendre,  saisir,  en- 
poigner.^^OaV^w^jjlJJ 

tt&J-*  ù  ■  '**  "J,a-bîla  ôraig 
snmpey  ka-padii  pôhon  ïtu  âfoi» 
men-xâpey  hutnà-na  malain- 
pîtn  mi-nfiijifi-kiiH  dtrï-Ha,  lors 
qu'on  approchait  de  cet  arbre 
pour  en  saisir  les  fleurs,  il  •* 
haussait  tout-à-coup  (A/.). 

Prov.  J^*.  ^  o^L.  ^1  M 
^jj  iU.  JXfc  adâ-lah  ta  «■ 
pert/'  si  arëSo/  keudak  mthàfCj 
fiûla».  il  est  comme  le  nain  qui 
veut  empoigner  la  lune.  Ceat-»- 
dire  :  il  vent  faire  une  chose  aï- 
dessus  de  ses  forces  (R.  29). 

^jUt"  men-xâpey-kan,  «i- 
sir,  empoigner  q.  eh.  ^mU-j  - 


3kr 


me?i~xâpey-ianpakêy-an-fia,  il 
s'empara  de  ses  vêtements  (AI.). 

J^fZ9  pen-xàpey,  qui  saisit, 
qui  sert  à  empoigner. 


*l     A 


^uu»  sa-penâpey,  aussi  loin 
que  Ton  peut  atteindre  pour 
prendre  q.  ch. 

{j\j&£* pen-xapëy-an,  action 
de  saisir,  d'empoigner. 

y&-  xâpe,  las,  fatigué  (Batav.). 
[Jav.  et  Sund.  w^  &ap£] 

jil^»  Qcâpak,  les  ancêtres  au 
sixième  degré  (À7.). 

îl^»  Qcâplk,  difforme  de  la  main 
ou  du  pied  (8.  Mal.  147);  main 
desséchée,  perclus  de  la  main 
{Kl.). 

[Mak.  tJ^j  a?a/«,  mutilé.] 


SiL>.  475 

4&\&»  ocôpiwg ,  plaque  d'or  ou 
d'argent  que  portent  les  filles  en 
bas  Age  pour  couvrir  leur  nudité. 
£-JUr  —  xâpiig  telïnja ,  le  lobe 
de  Toreille  ((>.)• 

[Sund.  «jiiÏn  xaptrg.] 

^31^»  xabe,  piment  (capsicum). 

^W  --  xâbe  jâwa,  poivre  long  ; 
on  le  nomme  aussi  *sï*  SI  lâda 
panjaiy.  —  Çj^j  bûrurg  xâbe, 
nom  d'un  oiseau.  Jlï  —  xâbe 
tâlï,  nom  d'une  médecine  tirée 
du  règne  végétal. 

Dans  certains  endroits  on  pro- 
nonce xâbay. 

[Jav.  et  Sund.  <vtntm\  xabé.] 

/Al^»  ocabi,  espèce  de  mollusque 
ou  de  madrépore  (il/.). 

On  trouve  aussi  J^jb*.  xâbik. 


|îW-  œaptik,   marque   sur  le 
visage,  p.  ex.  de  la  vérole. 

^jJU^  ber-xâpuky  qui  a  des 
marques  sur  le  visage,  qui  est 
marqué.  —  c>^»  maJcâ-na  ber~ 
xâpvk,  il  a  le  visage  marqué.      J^^  ocâbak 

jSlsï"*  men  -  xâpvk,  exposer 
sa  nudité  devant  quelqu'un  pour 
l'insulter  (Or.). 


J^l^»  ocâbak,  engoulevent,  tette- 
chèvre  ou  crapaud  volant  (caprî- 
mu /y  us). 

[Jav.  2714X1  *na\  xabak.] 


xebhk. 


*l^->    arâparg,    en   forme   de 
'fourche,  fourchu.  v.4û\&.xâbaiy. 


il»»  xâbik*  déchiré. 

J[A^*  men- xâbik,  déchirer 


âil^  xabife,  v.  (jU-  xabi. 


476 


3h 


^u 


lil^*  xàbuk  =  £&  pekù 


W- 


4*Jy&-  ocâbavg,  branche,  rameau, 
bâton  fourchu  :  nom  «Tune  espèce 
de  caveçon  dont  on  se  sert  pour 
les  jeunes  buffles.  Aj  ^y^y 
C**3  »  JrH>  pôhon  kâyxi  yarg 
rampak  xâbarg-na,  un  arbre  qui 
a  beaucoup  de  branches.  ^9jy 
e>t  AjW.  i\i  pj^y  bûrurg  -  bû- 
ruvg  ber-sârarg  dâlam  xôbarg- 
xâbarg-na,  les  oiseaux  font  leurs 
nids  dans  ses  branches  (N.  23  ). 


ail»»  xâbufc,  fouet:  fouetté, 
frappé  avec  un  fouet,  un  bâton, 
un  rotin  etc.    ^Uo  ^C*  jJL 

c>^US  ^y  ^f>±  moka  stgrhh  dï-   ' 
xâbuk-na  dergan  kûsa  kapalâ- 
na,  aussitôt  il  le  frappa  à  la  tête 
avec  le  crochet  qui  lui  servait  à  j 
exciter  l'éléphant  (AV.).  ! 

J^l*£*  men  -  xabuk,  fouetter.  ' 

i^ljù  $\  Jj^"  ij\  ï<*  nien- 
xâbuk  âkan  Icudâ-na/ù  fouetta 
son  cheval. 

J.  Hiffg  donne  ce  mot  comme  per- 
san, toutefois  on  ne  le  trouve  pas 
dans  les  dictionnaires  de  cette  langue. 
Les  Malais  l'ont  probablement  pris 

de  l'hindoustani  J^W   xâbuk ,   fouet 

( Dietionary  Hindoustam  and  English, 
hy  John  Skaketpear,  qui  lui  donne 
une  origine  persane). 

[Jav.  etSund.  *jtrjihnj\  xabuk.] 


tïrg-na  dahï-ua  tiga  xàbarg,  ili 
marquent  sur  leur  front  trois 
branches  (trois  lignes)(//./l&.98). 
c$-*y*  —  xâbarg  kamûdi,  la 
pièce  de  bois  fourchue  dans  la- 
quelle tourne  le  gouvernail  d'an 
navire.  fy>  —  xabafg  sûrgey, 
bras  d'une  rivière. 

p-jU^i  berxâbarg,  qui  est 
branchu,  fourchu.  —  vylpl  ùgàt- 
an  ber-xâbatg,  pensées  divisées, 
l'une  se  portant  sur  une  chose, 
Vautre  sur  une  autre.  —  JjJ 
l'idah  ber-xâbarg,  langue  double. 
—  Jj  hait  ber-xâbanj,  cœur 
divisé.  —  £y*  sUrgey  ber~zà- 
baig,  rivière  qui  a  des  rameaux. 
jJLjU^j  C~j\  c^J^  jJL  moka 
xoJçmar-îia  ïtu  ber-xàbarg,  rt 
sa  massue  se  divisait  en  plusieurs 
branches  (Mïr.  Moh.). 

t/^**  l*£*    men-xâbarg-ha^ 
greffer,  écussonner  sur  (KL). 
v.  9-y&~  xàtcarg. 

Z*j\&»acâbut,  arraché,  déraciné: 
être  arraché.  ^Uo  J*l  tff 
Jol  J<  \y  A^i  pôhon  ïtu  dt-xà- 
but-na  Jileh  kerâ  kexll  tfr, 
l'arbre  a  été  arraché  par  ce  petit 
singe  (R.  1 33).  Jtx±}$  && 
di-xàbut-na  bûlu  hïdutg-M* 
ils  lui  arrachèrent  le  poil  des 
narines  (R.  145). 


^u 


J 


u 


477 


w%»UJ"*  men-xâbut  et  ^jL. 
.  »  .  „ 

meiiâbut,   arracher,   déraciner, 
extirper,  détruire,  tirer,  extraire. 

JAIV  »%.  y^j  ôAt/  8udah  men- 
xâhut  rambut  kapalâ-ku  dân 
hulu  jarggt€t-ku}  je  me  suis  ar- 
raché les  cheveux  de  la  tête  et 
la  barbe  du  menton  (R.  741). 

C^»\j~-±  la  dâpat  menàbut  âkan 
pôhon  kâyu  ymg  beshr  ïtu,  il 
avait  pu  arracher  un  si  grand 
arbre  (if.  133).  ^J  —  men-xâ- 
but krls,  tirer  un  crias  du  four- 
reau. f\*yj>  ^  *"  men-xâbut 
bûlu  hâyam,  plumer  une  poule. 
**jj  —  men-xâbut  rûmah,  dé- 
molir une  maison.  /&&*  JX*U^* 
cS)^ j*  men-xâbut  xinxin  deri 
jân'j  tirer  une  bague  du  doigt. 

xâbut  rantey  amas  deri  lëher, 
ôter  du  cou  une  chaîne  en  or. 
S  u  ^^3  ^JK*  ^ols^  men-xâ- 
but makân-an  de-tgan  kaki, 
gratter  la  terre  avec  les  pattes 
pour  trouver  à  manger,  comme 
font  les  poules. 

lySAjs£*   tnen  -  xâbut  -  kan, 
faire  Arracher,   arracher  q.  ch. 

0*lfc  C/ji***  ^jW  pergi  -  lah   in 
men-xâbut -kan  pôhon    imiga- 


bïïrga  ïtu  deigan  sn-kûat  hntl- 
na,  il  se  mit  alors  à  déraciner 
l'arbre  en  fleurs,  faisant  tous  ses 
efforts  (A/.). 

{jyéï9  pen-xabïït-an,  action 
d'arracher,  de  déraciner  :  déraci- 
nement, extirpation,  destruction. 

{Jy£-  ka  -  xabut  -an,  ce  qui 
est  arraché  :  ce  qui  peut  être  dé- 
raciné: déracinable,  destructible. 
^jjysL  „>w  J^sA  ^^9  pôhon  ïtu 
tiâdri  ko-xabïït-an,  l'arbre  ne 
put  pas  être  arraché. 

[Sund.  wuiimp  xnbut.  Bat. 
2"*»\c*1g\  sarbut.  Tag.  t£CD 
kabot*  Bis.  31^  gabnot.] 

)\&»  xâbar 9  poltron,  timide, 
craintif,  lâche,  pusillanime.    ^ 

ù>)  *r**  ÇjJ  J&  ^V  *** 

xâbar-na  segala  ôraig  muda- 
mïïda  ïm\  fi  donc!  tous  ces  jeu- 
nes gens  sont  des  poltrons   (6*. 

Mal.  3(U).^Tol^V  h  ^~* 
siâpa  yctnj  xâbar  dan  gentar, 

quiconque    est    pusillanime    et 

peureux.  ^Ifc^U*.  àLcU*.  jâigan- 

lah  xâbar  hatï-mu,    que  votre 

cœur  ne  s'abatte  point  (A/.). 

• 

j^Ls^*  vien-xabâr-iy  causer 
de  la  crainte  à  q.  q.,  faire  peur  à. 

J^il^*  men-xâbar-kan,  ren- 
dre poltron,  intimider. 


478 


jh 


~u 


^jUi3  pen-xâbar,  qui  in- 
timide ou  sort  a  intimider. 

l>j\*£ï*  pen-xahar-an,  action 
d'intimider,  intimidation. 

vl>jLsL  ka-xabàr-an,  qui  est 
intimidé:  timidité,  poltronnerie, 
lâcheté. 

[Jav.  «xnm  xabar  et  *».w\  #a- 
&w.  Sund.  Mrm\  xabar,  indiffé- 
rent.] 

j\&-  orâbar,  nom  d'une  sorte 
de  râteau  (Pij\). 

jjl^-  xâblr,   un    peu    déchiré. 

j>)&-  jîj**  xobar-  xâbir,  dé- 
chiré de  tous  côtés  (/'()'.). 

vj^»*  xabul,  libertin,  débau- 
ché :  vain,  suffisant,  infatué,  pré* 
somptueux.  —  £jy  ôravg  xabul, 
un  libertin,  un  débauché.   «-*ou> 

JjU-  0*W^*  \&y.Jù  sebhb 
di-per  -  6m#£  -  /7«  ^>e  -  karjâ  -  an 
xâbuly  parce  qu'ils  faisaient  des 
actes  de  débauche  (//.  Ab.  78). 

maka  xàbul-lah  nagrï  malâka 
pada  mâsa  ïtu,  or  à  cette  épo- 
que les  mœurs  étaient  très- relâ- 
chées dans  la  ville  de  Malacca 
(S.  Ma/.  312). 

Prov.    jX±  JjU.  jw  CjL> 

Ox  3  **  seperti  si  xâbul  h  e ri- 
dak  men-xâpey  bûlany  comme 


le  présomptueux  qui  veut  pren- 
dre la  lune.  Se  dit  de  celui  qui 
entreprend  quelque  chose  au- 
dessus  de  ses  forces,  v.  le  même 
prov.  sous  ,J*^  xëboL 

^JjU^j  ber- xabul,  qui  est 
libertin  :  qui  est  vain,  présomp- 
tueux, violent.  —  Ojï  làut 
ber-xâbul,  la  mer  commence  à 
devenir  violente  (M.). 

JjUÎ^  men-xâbul,  faire  des 
actes  de  débauche,  vivre  en 
libertin. 

Jj-s^*  men-xabîtl-i,  être  im- 
pudent envers  q.  q.,  insulter  q.q. 

xâbul-xabUl-%  mejlïs  ôrafg}  il 
parlait  avec  impertinence,  il 
gourmandait  rassemblée  (Jf.). 

^ly^î  per-xabûl-an,  liber- 
tinage ,  débauche ,  obscénité. 
—  ^j*2*  dosa  per  -  xabûi-an, 
le  péché  d'impureté  (/'.  M.). 

[Jav.  $jtrji*uj\  xabul,  babiller. 
Bat.  2-»<T\  sabulf  réponse  à 
une  partie  adverse.] 

**L>-  xâmaiv ,  nom  d'un  arbre 
dont  les  feuilles  sont  employées 
en  médecine  (À7.). 

LXol^»  orâmaty  surveillant, 
sous-inspecteur  d'une  propriété 
(Batav.). 


i 


xvh 

râmln-xâmin, ouvrir 

er  la  bouche  comme  font 
Bons.  —  ^A  ïkan  xà~ 
mtn,  nom  d'un  poisson 

vénéneux  qui  se  gonfle 
Dn  le  prend,  ainsi  nommé 
lu'il  nage  ordinairement 
rface  de  l'eau  la  bouche 

(KL). 

aeâmin  -  xàmin  — 

cermey,  nom  d'un  fruit 
nodïjiora).        # 

i  Cr.j  xàmin-xâmin  est 
d'une  espèce  de  caram- 
averrhoa  acîda). 

âmar,  mouette  (oiseau). 

%âra  (S.  ^TT^  éârtt, 
),  manière,  coutume,  style, 
mode.  j~~ô  £)  y^V^j  jW. 
•aja-râja  yanj  beshr ,  la 
î,  le  style  des  grands 
•  ye>*  J&*  /j  «««■■■>  buni- 
«  xâra  jâwa,    musique 

style  javanais.  jW  $V 
nemâkey  xâra  xïnn}  se 
î  chinois,  iM^llj^  $V 
ey  xâra  Istki-lâki,  s'ha- 
n  homme,  *^v»Jb  Jbb  jL" 
|J^)^i  tiâda  tâhu  hamtm 
fii    xâra    kerd,    je    ne 

imiter  le  cri  du  singe.  — 
ira  lâin,  autrement,  dit- 


ôM 


479 


féremment.  a1^  j\  ot»  ^ij^- 
^>^W  JlyJ  ;câra  totn  bet-âpa 
â/cu  ber-Uleh  pahâla  hàjï,  autre- 
ment, comment  pourrai  s -je  ob- 
tenir le  mérite  du  pèlerinage? 
(3/.  R.  67). 

c>*L>»v>*  xara-xàrâ~an,  va- 
riété  de  coutumes,  différentes 
manières  d'être  ou  de  faire. 

[Jav.  et  Sund.  *nw  xara.] 
4)1^  xàrah,  v.  ^  xerhh. 


4)1^»  ocaruh,  v.  j^.  xerùh. 

CJ>}1^»  œtiri,  v.  eâ;^  xahârL 
•  JV^»  QCÙ1H9,  v.  JjU*  xâruk. 

jjl>  xârik,  déchiré;  être  dé- 
chiré, qui  est  déchiré,  morceau. 

^/<T7?7  bîisuk  dan  xârik,  un  habit 
de  dessus  pourri  et  déchiré. 
v*j*jvT  J|jW-  A[  ^l  rcda  yarg  xârik 
kâin  -  Ha ,  quelques  -  uns  dé- 
chiraient leurs  habits  (litt.  : 
étaient  les  habits  par  quelques- 
uns  déchirés)  (3/.).'    ^p  ^W^ 

xârik-na  dïa  seperti  ter-xârik 
sa-ïkor  âitak  kambiryj  il  le  dé- 
chira comme  il  aurait  déchiré 
un  chevreau  (7i.  403). 


480 


àJh 


jj^**  sa-xarïk)  un  morceau, 
une    pièce,     un    chiffon.    CS 

ôi'cri^  5J^  {f-*i$*kïta  me- 
lâynrg-kan  sa-xârik  kartas  ïniy 
nous  lâchons  ce  chiffon  de  papier 
(envoyons  ce  billet)  (Lett.  Mal.). 
t  JjjW.  xârik  -  xârik,  très- 
déchiré,  déchiré  en  beaucoup  de 
morceaux.  ^  0  V  JjjW.  àLjU» 
e>**£  hàbis  -  la  h  xârik  -  xârik 
kâin  bajjf  -  no,  leurs  vêtements 
étaient  déchirés  en  lambeaux( M.). 

JJjb^*  men-xârik,  déchirer. 

f^Jjl^-*  men -xârik  -  xârik, 
dépecer,  déchirer  avec  acharne- 
ment,   ^y  r  JjU^  ajj^  c$1 

ïa  menûruh  men-  xârik  -  xârik 
tJïbuh-ila  lâlu  di-xârik-nâ-lah 
seperti  kâin  yavg  bûsuk,  il 
donna  l'ordre  de  dépecer  son 
corps;  sur  quoi  ils  le  déchirèrent 
comme  une  toile  pourrie  (MJ. 

JJjU-yï  ter -xârik,  déchiré, 
qui  a  été  déchiré,  mis  en  pièces. 
JjjU^ï  AJu»  ,j\  FAXit*»  swrgguh- 
mvgguh  ïa  sudak  ter -xârik, 
certainement  il  a  été  mis  en 
pièces  (prfr  une  bête  sauvage) 
(H.  fil). 

tf\^*£*  men-xârik-kan,  dé- 
chircr,  mettre  en  pièces. jjj^**' 
^yO^loO  i  J~A  sa  -peu  -jûru 
ïtu  yarg  di  -  xârik -kan-na,  le 


coin  qui  a  été  déchiré 
252). 

Cr*J-^*  men -xi 
rik-kan,  mettre  enbea 
morceaux,  réduire  en  h 

e>  f*-J  &â*n  *£«  di-xân 
kan-ïia  dliajâri  lebm 
déchirait  cette  étoffe  en  i 
de  deux  doigts  de  l 
97). 

/kj\&»  acâruk,  mang 
ment,  avalé  gloutonneo 

Jjltfî*-*  men-xàruk 
gloutonnement,  goinfre 

Jjjl^3  pen-xâruk , 
fre,  un  glouton. 

{j$j£?  pen-xarilk-i 
tonnerie,  action  de  man 
tonnement. 

On  trouve  aussi  ^j 
et  CyW-  xârut. 

v.  O)lo*  xârup* 

£jp&*  xâruk. 

J}jU£**  men-xâruk 
Técorce   d'un    arbre, 
arbre  (Kl.). 

pj\&»  xar<Mg9  boutiu 
geon ,  pousse  :  la  t\{ 
plante  du  bétel  et  d'aul 
tes  grimpantes. 


Csh 


&r 


481 


tarit,  le  hennissement 
al. 

!*•  men-xârit,  hennir. 
•*  xarït-an,   hennisse - 


S3  pen  -  xartt  -  an ,    id. 


ar#  =  C^jerït  (KL). 

ZWTUt,  faucille,  instru- 
îouper  le  riz  (7V/.). 

!*•  men-xârut,  moisson- 
;  une  faucille. 

.  A 

î3  pen-xâriu,  qui  coupe 
à  couper  le  riz. 

.  A 

t3  pen-xarût-an,  action 
bt  le  riz,  moisson. 

ârut,  discours  obscè- 
Dle8  sales  (P.  Detc.). 

■*•  men~xârut,  tenir  des 

obscènes,  trivials,  sales. 

• 

£■*  men-xarïït-iy  adres- 

q.  des  paroles  sales. 

£*•  men-xârut-kan,  in- 
q.  en  lui  disant  des  pa- 
cènes. 

9  pen-xarut,  qui  dit  des 
•bscènes  :  impudent,  or-  , 

.  xarût -an ,  discours 
rôles  obscènes. 


C/^J^l  ber-xarîtt-an,  qui 
est  obscène,  qui  fait  des  obscé- 
nités. 

^y^jfC^y»  ber-xàrut-xarùt- 
arij  qui  font  des  obscénités  en- 
semble, qui  se  disent  réciproque- 
ment des  paroles  sales. 

.  A 

(j>3j$?  pen-xarût-an,  action 
de  dire  des  paroles  obscènes. 

^jj^j*  per-xarût-an,  cho- 
ses dites,  paroles  obscènes,  in- 
sulte. 

j)\&*  xârut,  v.  JjU-  xâruk. 

9Jx&»  xërap,  xërip,  changé, 
tourné. 

To)l>-  xârap-xârap,  faire 
signe  de  la  tête  (£.). 

t_9}l^»  xârup,  humé,  lapé. 

0)1^*  men- xârup,  humer, 
avaler  en  retirant  son  haleine 

Al       *  * 

^ir^9  pen-xârupf  qui  hume 
ou  sert  à  humer, 
v.  J j\&*  xâruk. 

Jp^  ocalak,  qui  parle  beau- 
coup ,  qui  parle  avec  précipita- 
tion, qui  bredouille.  jlU*  ^ûy* 
£1  ^\y  yy  mûlut  -  fia  xâlaJç 
bûkan  buât-an  lâgi,  il  bre- 
douille de  manière  à  ne  pas 
faire  comprendre  ce  qu'il  dit. 
[Jav.  vttvtKnp  xalak.] 

31 


482 


Jt 


Jpl»»     ocàlak,     vraisemblable, 
probable  (Pij.). 

[Jav.    9jmA9mj\    xelakj    être 
prés,  proche.] 

«l^  xâliwg,  les  défenses  d'un 
sanglier.  (Prob. pourri*  târiig.) 

JUJL>-  orâlit. 

JJL^»  ?nen-xâlâ,  frotter  ou 
étendre  sur  quelque  chose  de  la 
couleur,  de  la  chaux  de  bétel, 
etc.  que  Ton  a  au  doigt. 

[Jav.  *i<wi*ioi/i<&nj\  lélét.] 

A>*  ocih,  û !  fidonc!  ^SJ*  ^\  JU 

èc*.  e>û  moka  ta  me  -  mergJcis 
katâ-na  x)k,  il  criait  en  disant: 
fi  donc!  (S.  Mal.  153).  ils  te*. 

ber-bûdî  segala  ôrarg  ïnt',  fi 
donc!  ces  gens  ont  tous  perdu 
la  tête.  ^.Ifjo  U  A^.  o:èA  ^e^à- 
&#£  kâmuy  rougis,  poltron  que 
tu  es  !  (3/.). 

[Sund.  â?\  xih,  Mak.  et  Bug. 
t-ti  xé.) 

cSly>*  xahâya  (S.  ?£njT  câyà), 
éclat,    lumière,    splendeur.    jJL 

maka  xahayâ  -  na.  pûn  limpah 
ka~pada  bâ/ey-rûwary  râja, 
Téclat  s'en  répandit  dans  la  salle 
du  roi  (Zwti.  Yat.  21).  ^l^  — 


xahâya  mata-hârîj  la 
du  soleil,  $J[*  —  a?€ïA< 
%ey,  splendeur  du  pal 
nom  qu'on  donne  à  u 
sonne)  (3/.). 

c5v?vf  ber-xahâyaj  < 
Téclat,  qui  est  lumineu 
tant,    brillant.   OyL- ^1 

c&y*  la  ber-xcJtâya 
irutta-hàriy  il  est  brillant 
le    soleik  ^l^  Jol  X 

J>j\*ç-~*ji  adâ-lah  < 
bîntarg  ïtu  ber-xahâyy 
sîarg  hâri,  ces  astre 
lumineux  même  pendant 
(iV.  Phtl). 

Cr  t*^*   w^  -  xahay 
faire  briller,   rendre  lui 

bûlan  ïtu  di-xahayâ-ka 
mata-hâriy  c'est  le  soleil 
briller  la  lune  (N.  Phtl.  S 

Cr  ^tÇ^f   ^^  -  xa/iayâ 
qui  fait  briller. 

^^  JPcr  "  nohay 
splendeur,  lumière. 

On  trouve  aussi  ^U* 

[Jav.    <jT>f«.t*\    xahya. 
*-nn<w)\  xnhaya   et  #ji«w\ 
Mak.  tJ-^»  ^aya.] 

Le  S.  câyà  signifie  quel 
lumière:  mais  sa  signifioatic 
mière  est  ombre,  Gr.  *xià.  (B< 
Burnouf.) 


•*jW 


483 


hârt  (S.  xJTl  éâra 
er  çà  et  là,  de  rôder), 
hercbé  :  être  cherché. 
^ITjLaL^.  xa-  , 
rnaka  kâmu  àkan  ' 
,  cherchez  (litt.  :  soit 
erché)  et  vous  trou- 

o).  c*\J±£j*£ 

££~*    yarg    di-per- 

itu  nisxâya  di-xa- 

3e    qui    plaisait    (au 

«tôt  il  le  recherchait 

10). 

\en-xahàri}  cherch  cr, 

s'enquérir.  ^ lx»  — 

ima-kân-aVy  chercher 

riture,   chercher  des 

vivre.    Alîi  —  men~ 

Uuiy,     chercher     à 

ter  fortune.    Ji^  — 

i 
-î    akaly     imaginer, 


di-bâwah  men-xa- 
li-âtas  merg-ambtlj 
it  dessous  cherchent, 
en-dessus  prend.  xU» 
\  poule.  Les  pattes 
sous  et  cherchent  la 
uc  le  bec  prend. 

men  -  xahnrï  -  /ca/iy 
ch.,  faire  chercher. 

*  °l}a  uinu  (U^a  k°~ 


fada  ka-Aendak  tûan  putrï  su- 
paya  kambaxaharï-kan,  qu'est- 
ce  qui  peut  être  dans  les  désirs 
de  la  princesse,  afin  que  je  le 
cherche  (1t.  68). 

£rls/4>*  xaharï  -  an ,  chose 
cherchée,  biens,  possessions. 

tjjVjgè3  pen  -  xahâri,  celui 
qui  cherche,  chercheur,  investi- 
gateur. 

sj~j^f/g^9  pen  -  xaharï  -  an, 
action  de  chercher,  recherche, 
investigation  :  métier, gagne-pain, 
moyen  de  subsistance. 

On  trouve  aussi  ^$J*>»  xâri. 
[Day.  sari)  aller  voir,  visiter.] 

(Avec  le  S.  comp.  Gr.  axatipta.  Lat. 
ciirroj  currttSj  earnis.  E.  Burnouf.) 

xîya,  pensé  avec  tendresse, 
rappelé  avec  affection. 

*£*  men-xïya,  penser  «avec 
tendresse,  se  rappeler  avec 
affection.  £t  Ab  «xôl  ^£*  men- 
xïya  adinda  dâlam  mimpï,  me 
rappela  tendrement  ma  bien- 
aimée  dans  un  songe  (M.). 


v. 


xita. 


xïya,     sorte     de     petite 
chauve-souris  (/>.). 


>*  oeî  ou    Z>*  acik,  pour  J^Cl 
enxïk,  monsieur. 


31* 


484 


«•   » 


X  » 


a>*  xiyup,  pour  ^  a%ap 


p^  ddyum,  v.  a  arêywm. 


-^  xïka,    sorte  de  colique 


-^  XÏyak,  nom  d'un  oiseau, 
pinson  (grosbec):  moineau. 


£^  onyak  =  *-****  xïyap  (L.).  \ 

•X^  xikar,  cercle  (par  corrup- 
tion pourra*  xaJcra). 

sjb+^  Xëhel,  petit,  bas,  pour 

\jb*&*  xèkël,  sorte  de  courte 
pique  de  la  longueur  d'une 
canne  (Kl.). 

^A^  Xïkil,  difficile  à  digérer 
(J'y-)'  î  pernicieux  (If.). 


r 


&ttra,  v. 


*•• 


xïxah. 


£"V  xïxah,  saucé,  trempé. 
Marsd.  écrit  5=£^*  xêica. 

v.  ÀssJ*  xexhh. 


y\  arârf,arrière-petit-enfaiit; 

»  •     ^^^^  w         XiXtrC» 


•£>   xexak,  v.  .  2sP*  xexhlc. 


£%  oeïoeit,  gazouil 
gazouillé  ;  gazouilleme 
(d'un  oiseau).  J^  ^ 
srâr#,  nom  d'un  oiseau. 


»-» 


men-xixtt,  ga 
crier.  OyLxo  f  £jÏ  Cj 

y  \  AJLlsC^^  sepertt  bû 
yarg-lâyaïy  deinikïan-p 
xïxît-lak  dieu,  j'ai  crié 
les  petits  de  l'hirond 
1004). 

[Maki  i)i)  xixi.\ 


^f7  xïxit,  et  ^ 

arrière-petit-enfant.  j>* 
S*+*  ^fzT  ^cgala  xûa 
jnyut  y  les  petits  -  enfa 
arrière-petits-enfants  el 
fants  des  arrière-petit) 
(S.  Mal  346). 


^V  xixir*  tombé  enc 
épars,  pêle-mêle,  ton 
petites  parties,  p.  ex.  c 
nés  d'un  sac  percé,  àj* 
^j—*»  f^j*y\y*  tiba-tïb 
lah  suàtu  derham  am 
tement  il  tomba  une  pi 
(Kl.). 

ôj<sr^  xixïr-an,  cl 

vi^srj^i  her-xùcïr-w< 
en  désordre,  qui  est  laisf 

tiado    ber-xîxïr-an  i 


••  * 


■ 

ha-màri,  n'étant  pas  laissé  en 
désordre  épars  çà  et  la  (#.  Mal. 
Préfacé). 
Prov.  g  Ob  Jib  SLâJb  £j 

ÎV*?V  PJ^U    yav^    dî  -  kejàr 


/wflfa  dâpat  dàn  yaig  di-kandu>g 
ler-xîxïr-an,  on  n'obtient  pas 
ce  après  qnoi  Ton  court  et  Ton 
disperse  ee  que  Ton  a  dans  son 
sac.  Ne  pas  obtenir  ce  que  Ton 
cherche  et  perdre  ce  que  Ton  a 
[Kal.  dan  Dam.  84). 

ô^sr-  ka-xixïr-an ,  ce  qui 
est  laissé  en  désordre,  qui  est 
mis  en  désordre. 

[Jav.  âvt\  xtxir,  se  perdre. 
Sond.  ff«j>ffaa<yj«o|\  xéxérany 
tomber  grain  à  grain  comme  du 
riz  d'un  sac  percé.] 

"'*>'  Xtta  (8.  flljf  éàra7  de 
diverses  couleurs),  toile  peinte, 
indienne.  OJu»  r^>  X.  -J«*. 
fjj  J^  Jenïs-jenlê  dagarg-an 
tepertï  xlta  bûiga,  différentes 
sortes  de  marchandises,  telles 
que  des  toiles  peintes  à  fleurs 
(H.  Ab.  323). 

On  trouve  aussi  J^  xita. 

[Jav.  et  Sund.  â*sn\  xita.  Day. 
«te  et  xita.) 

xita. 


«V 


men-xïta,   faire  venir 
en  réalité  ou  en  apparence,  par 


485 


des  moyens  magiques,   ce  que 
quelqu'un  désire  (KL). 


*&»  xttak,  pressé,  pressuré. 

Jr^-*  men  -  xïtak,  presser, 
pressurer,  imprimer. 

^y  ll&*  xitâk  -  an ,  matrice, 
moule  dans  lequel  on  fond  les 
caractères  d'imprimerie. 

[Jav.  âytmp  xifak,  forme. 
Sund.  ijnsn*Trf\  xitak.] 


-  r 


orîduk,  cuiller,  cuiller  à 
pot. 

JJl^*3  dt-xlduk,  être  pris 
avec  une  cuiller.  ôy^A  sy^\ 
yfiSéjj\  JJl-ôO  ikan  ïtu-pûn  di- 
xïduk  ôrarg-lah,  on  prenait  les 
poissons  avec  de  grandes  cuillers 
(H.  Al.  214). 

JJJls£^  men-xïduk,  prendre 
avec  une  cuiller,  avec  un  vase. 

7nâ8Ùg-mâ*ïrg  ôrarg  men-xïduk 
lâlu  nihiëim,  chacun  prenait 
(l'eau)  avec  un  vase  et  buvait 
(//.  D.  31). 

On  prononce  aussi  xëdok. 
[Jav.  dj)<o>«n^\  xiduk.] 

/r^  orîna  (S.  ^Tm  éïna,   la 

*  A". 

Chine),  Chine,  Chinois.  —  j£J> 

nagrl  xïna9  la  Chine.    —    £jy 

ôraig  xïna}  un  Chinois.  —  Oj* 


480 


••    V 


lâiit   xïna,    la    mer   orientale. 

;V  >  o^  u-V  ^  ^ 

^bl  tfç*.  £)j\  CtjLa  &\y*s  tfc*. 

la  bel-âjar  bahâsa  xïna  me- 
mâkey  xàra  xïna  samuâ-na 
seperti  ôrayg  xïna  adà-na,  il 
étudiait  la  langue  chinoise,  s'ha- 
billait à  la  manière  chinoise,  et 
était  tout  à  fait  comme  un 
Chinois  (H.  Ab.  153).  -  li/ 
kimkà  xïna,  nom  (Vune  étoffe 
de  soie.    —    9-y    burga   xïna, 

nommé  aussi  J^pjJ  bunja 
merak,   uO  Çj>  trltirf  du  nul,  et 

JUT  \J&*-+$  kembaig  patrâ 
gombâla,  nom  d'un  arbuste  à 
fleurs  (poi'?icia?ia pvlcherrima). 
Jtjyij***  vl>jb  dâun  xïna  gTiri, 
nom  de  certaines  feuilles  qui, 
mêlées  à  d'autres,  sont  employées 
comme  remède  contre  la  fièvre. 

Énig.  JX^  ]f  &ày>  £\j 
JsS  &*$y  ber  -  ïkor  bvlcan  -  îia 
kerâ  ber-sepit  blïkan-na  /rettnn, 
il  a  une  queue  et  n'est  pas  un 
singe,  il  a  des  pinces  et  n'est 
pas  un  crabe,  ^e^.  £>y  ôrau/ 
.cîna,  faisant  allusion  à  la  natte 
de  cheveux  qu'il  porte,  et  aux 
bâtonnets  qui  lui  servent  de  fonr- 
chette  et  avec  lesquels  il  pince 
ce  qu'il  mange. 

[Jav.  et  Sund.  iZkpxina.  Hat. 
sîna.   Mak.  et  Bug.  tDt» 


xïna.     Day.    sina.    Bi 
sw  a.] 


j)  {jf^  xïna  bùti 

corruption  pour  slsy  ^J 
buta,  du  S.  \tAV&  < 
VJH  bâta,  ce  qui  est 
marque) ,  l'acte  d'un 
qui,  pour  la  forme,  hal 
une  femme,  afin  que  s 
divorcé  pour  la  troisiè 
puisse  l'épouser  de 
(KL). 


-    V 


onyap,  piauler 
petits  poulets;. 

onyup,   sorte  «1 


-  r 


rame,  un  petit  aviron  (( 

jnipey,  nom  d'u 

d'arme  blanche.  (L.). 


nom  d'une  espèce  de  sinj 


~  * 


-     * 


••      » 


xi]Mt,  pour 


jrîpan,  hache 


-    V 


y  air/  ber-tethk-kan  ped 
xîpan,  quelques-ujjs  fin 
avec  le  glaive  et  la 
d'armes  (S.  Mal.  191). 

xêper,  un  plat, 


••    V 


bassin,  assiette  plate,  so 


~  V 


ai  est  plat.  jJj^X^yù 
*-**  dî-bûbuh-kan-na  ka- 

m  w 

vêper  amas,  il  le  posa 
î  bassin  d'or  (E  123). 
j-J!  tf>S  C>j~>  serta  dergan 
3  xëper,  y  compris  la 
pe  sur  laquelle  il  est  posé 

siette  plate.  s/J^-  xëper 
îd  aussi  pour  indiquer  ce 
t  sur  le  bassin,  sur  l'as- 
etc.  JL&* lVl(lô.  Ju 

ïeâin  sa-xëper  bàj'u  sa- 

destar   sa-xëper ,    trois 

s,  un  bassin  pour  l'habit, 

asain     pur     le     bajn     et 

>ur   le    turban   (S.    Mal. 

Çy  9-yJ>  upâma  kâsïli 
bûtga  sa-xëper  ter-bïiaiy 
sa-kâkï,  jeter  une  fleur 
în  avoir  plein  un  bassin, 
etite  ebose  doit  être  sacri- 
une  grande  {Livre  de 
e  n°  7,  p.  95). 

**/  ber~xëperf  qui  est 
i  bassin,  qui  a  une  sou- 
;  qui  est  plat.  —  Jr*** 
oh  ber-xêper  y  une  tasse 
sa  soucoupe.  jlJ  £j  *\ 
t  ada  yarg  tiâda  ber- 
,  il  y  en  a  qui  nfont  pas 


de  bassin,  de  plateau  (8.  Mal. 
103). 

[Jav.  et  Sund.  ^v»^m\  xépér.] 

*a>»  xebuk.  une  écuelle ,  une 
sébile  pour  puiser  de  l'eau, 
ordinairement  faite  d'une  coque 
de  coco.  (Ce  mot  est  aussi 
employé  comme  numéral).  ^JjU 
Jh-f^  bâtU  sa-xëbuk,  une 
jatte,  une  écuelle. 

tj*^*  men-xëbuk,  puiser  de 
l'eau  avec  un  xëbuk  (KL). 


xëbol,    nain,    pygmée. 

—  f'Jy  ôraiy  xëbol,  un  nain. 

Prov.  JJ X*  J~ô*  jw  C^Li  J\ 

^yy  JL*  ia  seperti  si  xëbol 
hendaJç  menâpey  bïïlan,  il 
est  comme  le  nain  qui  veut 
prendre  la  lune.  Se  dit  de  quel- 
qu'un qui  veut  entreprendre 
quelque  chose  an- dessus  de  ses 
forces  (li.  29). 

Dans  ce  proverbe  ■>~&»  xëbol  et 
^Jjv©*.  xâbul  se  confondent,  v.  ce 
dernier. 

[Jav.  vjwtjizmTvtj^  xéboh  Sund. 
<f7>n<rat<»i4j\  xabol.] 

fO»  ocëma,  nom  que  Ton  donne 
aux  coqs  de  joute,  lorsqu'ils 
combattent  contre  leur  ombre 
ou  qu'ils  se  jettent  sur  le  monde 


!«■ 


|î? 


xïma,  accusation,  imputa- 


'■^ 


jto-  nci-yum,  œtutn 

duncb,    baiser),    baisé:    flairé; 
être  baisé,  être  flairé  :  un  baiser; 
odeur.    (Les  Malais  donnent  un 
baiser  en  appliquant  le  nez  et 
en  flairant).  Jjy-^J  jèll  ^L.b 
jîjU.  ^yK»-^  di-<imhtl-r«i  tâiyan   \ 
pwmiàïîri  dî-xtum-iiti  jàri,    il    i 
prit  la  main  de  la  reine  et  lui  ' 
baisa  les  doigts  (3/.).     X&  jJ~  j 

bagùidti   me  •  rîba   tua»  puirt  i 
serâya  di-wïuvi-na,  le  roi  prit 
la  princesse  sur  ses  genoux  et 
lui  donna  des  baisers.  (Jstn.  Yat. 

!ia  xhim  âkan  dia,  il  lui  donna 
h ii  baiser. 

xù^j    ber-xîvm,    qui    flaire;  | 
qui  a  de  l'odeur. 

g£ï*  men  -  xïuni,  baiser,  j 
flairer,  sentir,  .y*^•  J^  Aïb  J,\ 
^•yl*  ta  dâtarg  memetiik  me»-  I 
xïum  hanùman,  il  vint  prendre  ! 
Hanuman  dans  ses  bras  et  le  i 
baisa  (H.  67).    ^lï  lb  £j  éj jl  I 

C*\    fy>    elyJ    ««i-    «)ljO-    *^il    ! 

ôraig    yaig    dàlam    tâman  Uu  ! 
vamuâ-na  men-xtum   baû-îia 

bîiiga  Uu,  et  tous  ceux  qui  se  | 

trouvaient  ilana  le  jardin,  respi-  , 


raient  le  parfum  de  cette  Bear 
(M.).  ^^JUjIj  —  «WH-ztiw 
bâu  mànusïa,  sentir  1»  chiii 
humaine,  flairer  l'approche  k 
l'homme. 

jy£~  men-xtum-i,  donwr 
un  baiser  à;  flairer  q.  ch.  j\f^ 
(y*jù-j^l  nïaxâya  aku  <&■ 
xium-t-na,  certaiueun'Tit  il  ■'• 
donné  un  baiser  (S.  Bid.  70). 

^*^  men-xinm-htn,  frire 
flairer,  faire  respirer.  ,^-^yV 
^ x£  &&«*->  Jt-  ""ĕtHp^" 
frex'd  di-xïum-kan-àa  tv- 
lùduig-na,  il  lui  fit  respirer  nie 
petite  fiole  (//.  .44.  231). 

jc*^  pen-xtum,  celui  qui 
donne  uu  baiser;  qui  flaire:  le 
sens  de  l'odorat.  ^-Uâ  *!>!->  ,/*• 
*jj  ,^-1,5  tl>l  J  («fî*  CAipene^ar 
dan  peiu-Wiat  dàn  pm-&** 
dàn  pe-ràsa  lldiih,  l'ouie,  Il 
vue,  l'odorat  et  le  goût  (M.  S- 

H).        _, 

tfy^?  pen~xiûm-an,  l'action 
de  baiser,  de  flairer:  baisenent. 
baisemain. 

On  trouve  assez  ordinairen»' 
.ja  xïtfûm. 

[Sund.  u*^»f>  xïttm.  D») 
si'um.] 

\j&-  ou  nàtmj^-^ actW- 
srîra,  à  hante  voix,  pleura 
tout  haut. 


489 


y^f^y  ter-xtra-xïra,  qui  est 
fait  à  haute  voix;  pleurant 
toothaut.  ,j*&+  ->l  ^f  jilOb 


\nak-na  ada  menârgîs  ter -x ira - 
tira  sebàb  Jca-lapâr-an,  et  ses 
infants  pleuraient  tout  haut, 
tarée  qu'ils  avaient  faim  (À7.). 

r\>»  ocwrif  épingle  à  cheveux 

I.). 

rj>*  fltïW,  marque,  témoignage 
»ar  écrit  (Z.). 

[Jav.  et  Sund.  â*%\  xiri.] 

j^*  xërek,  chaudière,  vase. 

ïj^ac  —  xërek  tenvpôrorg,  vase 
ait  avec  une  noix  de  coco. 
[Jav.  9f$jtnnita^f\   xérét.    Bat. 

sérék.] 


ventre  quand  on  a  la  diar- 
rhée. 

Cfr^3  pen~xïrù,  qui  va  à  la 
selle  avec  le  cours  de  ventre; 
foireux. 

Cj^iJ^3  pen-xîrlt-nn,  action 
de  se  décharger  le  ventre  avec 
la  diarrhée. 

v.  vlyyv.  xûrat. 

[Jav.    et  Slllld.    n&iièA3nnni&nj\ 

ménxérét,  cours  de  ventre. 
Slllld.  *)*j)*]mtenj\  xérét,  écla- 
bous8ure.  Bat.  2"o*£$fco\  sir  à.) 


•d*>*  x~kle9  espèce  de  toile  peinte 


en  carreaux. 


f$>*  xïrlt,  le  cours  de  ventre, 
éeidu,  marc.  (J^*>-  —  xirit 
âwi,  bouse  de  vache.  a>1.>  — 
cira  dârahy  dyssenterie.  — 
$£*  xirit  mûrey ,  une  sorte 
le  gomme  élastique,  ilû  —  xï~ 
it  btntanjj  étoile  filante.  — 
$jhf+  xirit  mata-hârt)  un  rayon 
le  soleil  passant  par  une  ouver- 
ure  (L.). 

Cf/f^y»  ber-xïrùj  qui  a  le 
îoura  de  ventre. 

Cj*^*  men-xvrit,  avoir  le 
fours  de  ventre,  se  décharger  le 


jX^  QÙli,  poivre  long  ;  le  même 
que  ^U*.  xabe. 

JL>»  Qtïlu,  volé,  dérobé ,  sous- 
trait, v.  fif*»  xôlory. 


UJL>»  ocïlawagi,  les  ancê 
très  au  cinquième  degré  (A7.). 

5feJL>»  xelen/,  sanglier. 

[Jav.  et  Sund.  ^«^«in  xélérg.] 


h 


xîlum,  pipe  à  fumer. 


XU,  (Chin.  /0  tsteou,  vin), 


espèce  d'arac,  liqueur  forte. 
[Sund.  <a\  xu.] 


490  ^j 

1}>»  xuwœxa,  xuâxa,  ciel 
pur,  temps  clair,  serein,  brillant, 
resplendissant,  visible.  —  IL 
mdlam  xuâxa,  une  nuit  sereine. 

ka-Uhat-an  bulan  dan  bintaig 
kalaw  xuâxa  bâi'k,  on  aperçoit 
la  lune  et  les  étoiles  quand  le 
ciel  est  pur  (N.  PhiL  U).  aIU**. 
JUil  ij+ff*  ïfis*l  xuaxâ-lah  te- 
yerlivg-perlirg  xermm  ïtu>  ce 
miroir  était  resplendissant   (H. 

U7>-  s*.  ç}jï  ^  3* ^ 

maka  kaphl  itu  xuâxa  benùr, 
ce  navire  est  clairement  visible 

(AV.). 

JJ*>»  OCÛka  (S.  ^çR  cuira,  aci- 
dité), vinaigre.  AU  JïJ  £+±*y 
jJy&^  me-rendnm-kan  prht-na 
ka-dëlam  xîïka ,  faire  que  ses 
entrailles  soient  imbibées  de  vi- 
naigre (//.  Ab.  14<>).  ^^o  jA* 


j 


r 


c>U£    maka    dibri-îia 


>-»  XÛwak,  un  éléphant  do- 
mestiqué servant  à  prendre  les 
éléphants  sauvages  (Cr.). 


JK 


ocawkan  (Pers.),  un  bâ- 
ton recourbé  par  le  bout,  dont 


s* 


on  se  sert  au  jeu  de  crosse,  t. 
Jff*.  xôgan. 


pada-na  mïnitm  xuka,  ils  lui 
donnèrent  à  boire  du  vinaigre 
(Ar.  52). 

[Sund.   aa*?»\   xuka.    Tag.  et 
Bis.  >3f{Z?  8uka.] 


^Jj5J*  QCÛkey  (Hind.  J^j*  tckau- 
kif  garde,  corps  de  garde),  droit 
d'entrée  sur  les  marchandise»; 
douane,  droit,  impôt:  imposé, 
être  imposé.  ^jjS^^Ao  aJu  m- 
dah  di-bâyar  xlikey-Fia,  le  droit 
en  a  été  payé.  Ab  J^j^>  dbf 
y  Li  3**1  J  AJyLi  samnâ  -  îmi  A- 
xûkey  dâlam  8a-pTdoh  cU-am- 
bi/  sàtu,  tout  sera  imposé,  et  on 
paiera   un   dixième   {Cad.  Mai 

pat  ôraiy  merg-ambîl  xul'% 
bureau  de  péage. 

JfrS  ber-xûkey,  qui  est 
imposé,  qui  paie  l'impôt.  ïj^ 
^j*y>  **jj  vyJlèL^  ôravg  mm- 


bârgun-kan  rlimah  ber-xlikey, 
celui  qui  bâtissait  une  maison, 
payait  un  droit  (//.  Ab.  194). 

£f£S.  g  J$  porkâra  yay 
ber-xûkey,  les  articles  imposés 

S^*  men-xlikey,  imposer 
des  droits  à  payer,  obliger  de 
payer,  établir  des  droits  de 
douane  sur  q.  ch.  A+^j  —  men- 
xïïkey  rlimah ,  faire  une  visite 
domiciliaire  (comme  pour  recher- 
cher les  marchandises  qui  doivent 
payer  des  droits  de  douane) \M>h 


JfT 


jT, 


491 


t£*  pen-xukey,   un  doua- 
in  publicain.  jjj  s^l  vl)j« 

gjj  J>  O^  J\*  yV 
i  apa  gûru  kâmu  mâhan 
deigan  ôravg  pen-xûkey* 
uoi  votre  maître  mange-t-il 
es  publicains?  (N.  13). 


peu  -  xukëy  -  an, 
e,  bureau  de  douane.    ^1 

J-V  tS**^  hr*  ^y^* 

i3   ïa    me-lïhat    sa-ôraiy 

sïa  dïlduk  di'dâlam  pen- 

y-an,     il    vit    un    homme 

au    bureau    des    impôts 

3). 

v.  et  Sund.  <iy>i*n\  xuké.] 
sukat.) 


ocuhtf  sorte  de  jeu  d'é- 

?  xïikî  amas  buaf/-na  per- 
,  un  échiquier  en  or  dont 
èceB  étaient  faites  de  pier- 
•écienses  («S.  Mal.  109). 

XÛfou,  la  racine  sèche  du 
mbre. 

Ion  KL,  de  lTIind.,  pro- 
raent  de  £&+  tchokh ,  ra- 
l'iris  séchée  et  employée  eu 
cine.) 


c*. 


xëJdt. 


men  -  xokit  -  xdkït, 
oter  un  peu  de  q.  ch.,  p.  ex. 
quelqu'un,  donnant  à  manger  à 
un  enfant,  s'aperçoit  qu'il  en  a 
donné  de  trop,  il  en  ôte  un  peu  ; 
ou  bien,  après  avoir  mis  de  la 
poudre  dans  un  fusil ,  on  s'aper- 
çoit qu'on  en  a  mis  trop ,  on  en 
ôte  un  peu  (À7.). 


t* 


xukin,  nom   d'un  petit 
habit  qui  sert  pour  le  bain  (L.). 

t.AJ  *>»  xûktip,  suffisant,  com- 
plet, assez.  —  *~*~ft*  ^>^  ^ 
lebèh  deri '-  pada  xïlkup,  plus 
que  suffisant.  àUS^  xûkup-lah, 


c'est  assez.  —  Aj  belnm  xuhup, 

pas  encore  assez.  «Ju**^  sa-xn- 
kup ,  le  suffisant,  autant  qu'il 
faut.  i*t^^li  «Jua.  jL*  tiada  xtt- 
hvp  bilârg-an-na ,  ils  ne  sont 
pas  en  nombre  suffisant.  àIL»! 
j&f**  £jl>  ambïl  -  la ft  bâravg 
xnkup~mu,  prenez  ce  qu'il  vous 
en  faut.  iJu^  A**»  ^^Jl»  ^j*j 
nanti  bâlas  sampey  xûkup, 
on  récompensera  complètement 
(//.  Ab.  95). 

Jjïfï*  nte?i-xukûp-i,  com- 
pléter, suffire  à  (S.  Ma/.  Vréf.). 

^yJujs^*  men  -  xûkup  -  kan, 
faire  qu'une  chose  soit  suffisante  ; 
se  contenter  de  q.  ch.  (KL). 


Sx 


492 

^y^  ka-xukûp~a?i,  qui  est 
rendu  suffisant,  le  suffisant. 

[Jav.etSund.  o^m^  xukup.] 

ù&*QCUkuV9  rasé:  être  rasé. 

J\&Jy*+ù  xSj  aJ^I  Tdeh  baginda 
dt-xukur  kapâla,  le  prince  lui 
fit  raser  la  tête  (Su!.  Ab.  G9). 

—  «Sy  tukarg  xlikur,  un  bar- 
bier. —  *— 3  pîsaw  xûkur,  un 
rasoir. 

jf**j>%   ber  -  xiïkur ,    qui    est 
rasé;  qui  rase.  jL*  C>Jf/f*£  &> 

C~j£>mty*  aJ^I  i5j>*  tiàda  ber-xù~ 
kur  kârna  tiàda  di-brï  uleh 
marika-ïtu,  je  ne  m'étais  pas 
rasé,  parce  qu'ils  ne  me  le  per- 
mettaient pas  (H.  Ab.  404).  àII-* 

—  sa-telhh  ber-xvkur,  lorsqu'il 
fut  rasé  (S.  Mal.  3G5).  \S"^ 
^u  4j  aLw  Jô  jf*y>  me-mulâ-i 
ber-xîikur  pada  sa-belhh  yarg 
kâ?iany  commencer  à  raser  du 
côté  droit  (J/.). 

jy^*  men  -  xukur  et  jy* 
menûkur,  raser,  faire  la  barbe. 

xûkur  dàn  yarg  dî-xïikur,  celui 
qui  fait  la  barbe  et  celui  à  qui 
on  la  fait  (M.). 

jf*-j   ter -xûkur,   qui   est 
rasé,  que  Ton  a  rasé.  ^&Ju*.  — 


ter-xukur  jarggut-na)  leur  bu 
était  rasée  (M.). 

J>je£*pen-xukur,  un  barbi 

Jy3  penûktir,  qui  sertàra 
— y~9 pïsa  w penûkur,  un  ras 

[Jav.  et  Sund.    «wn  xid 

Mak.  xJ>>«  xukuru.] 
•  •  •  •* 


fo?;  foret,  poinçon. 


X\ 


£ 


xôgo,  stupide,  butor. 

%)«>-  xôgo,  la  somme  consij 
pour  frais  de  procès. 

/Jj>*  xôgan  (Pers.  ê>^  j 
&â7i,  v.  ce  mot),  pique,   h 

aL>  j^J  Oj*  cfew  xôgan  ka-r 
an  deri-pada  mutïa  di-kù 
pûn  ter  -  c/*W  -  lah }  et  les  la 
de  cérémonie  ornées  de  p 
étaient  levées  (R.  49). 


fy 


xôgar 


-&■* 


jogai 


xûxa,  blâme,  mi 
outrage  :  blâmé.  77^-  {J*s 
mem-bûaiy  dergan  xûxa}  rt 
avec  mépris. 


ber -xûxa,  qui  bl 
qui  méprise.  1b  ^53  £\  aIL 


yà*  ber-xuxâ-lah  aknn  dïa 
dâlam  hatï-ria,  il  le  méprisait 
au  fond  du  cœur  (M.). 


»v» 


meti-xuxa,    blâmer, 

_  • 

mépriser,  outrager,  nuire.  ftj*£* 
C/u  O^-*  c5^  inen-xûxa  dïa 
dengan  Jcâta,  l'outrager  de  pa- 
roles {D.  M.  351). 

£  l*%*  men-xuxâ-kan,  trai- 
ter q.  q.  avec  dédain ,  faire  mé- 
priser q.  q. 

fïjfZ5 pen-xûxa,  qui  méprise, 
dédaigneur,  outrageant. 


•  A 


0*\*2*£r  pen-xuxa-an,  action  ' 
de  mépriser,  de  dédaigner,  mé-  j 

i 

pris,  dédain. 

[Peut-être  du  S.  Sf^F  éaré, 
blâmer,  frapper.] 

T%^  ocuxaf  charme,  ensorcelle-  ; 
ment  pour  rendre  un  ennemi  im- 
puissant ou  pour  lui  causer  quel- 
que dommage.  —  !■£  ilmu  xûxa, 

science  occulte  qui  indique  les  i 

i 
charmes  à  employer  contre  un 

ennemi  (H.  Ab.  144).  J^lpjy 

y?f**  ^  *J^    ôrarg  ïtu  sudah 

Âcena  xûxa,  on  a  jeté  un  sort 

sur   cet  homme,  il  est  devenu  j 

comme  un  ennemi  qui  ne  peut 

plus  nuire  (A7.).  ! 

t 

Ce  mot  est  probablement  le  j 
même   que  le  précédant.  Le  S.  ' 


493 


^p-T  carc  a  aussi   le   sens   de 
aller  contre,  s'opposer. 


xuocàlh. 

men  -  xûxah ,  se  don- 
ner de  la  peine. 


t  w 


»^  » 


xnxuh,  allumé. 


*^j&*  men-xûxuk,  allumer, 
mettre  le  feu. 


»  y» 


men  -  xuxuh  -  Jean, 
allumer  q.  ch.,  mettre  le  feu  à. 

JUil^cw  moka  sabentar  ïtu  jû- 
ga  lâlu  di~xûxuh-ka?i~na  sumbu 
ïtu  y  aussitôt  il  mit  le  feu  à  la 
mèche  (i/.  Ab.  61). 

KL  remarque  cependant  que 
■f»*^-*  xûxï  et  £f*s^^  men- 
xuxï-han  sont  plus  ordinaire- 
ment employés  dans  le  sens  de: 
lavé,  nettoyé,*  laver.  Tandis  que 


J?J* 


8UXZ,/ 


•ff 


menuxï-kan 


sont  plus  ordinairement  employés 
dans  le  sens  de:  pur,  saint; 
sanctifier,  purifier. 

>»*>»  xuxUj  petit  fils,  petite 
fille;  descendants,  neveux.  Jfil 
—  ànak  xïïxu,  postérité,  les 
descendants,  *»*$»*  ôta.yl  ànak 


494 


dânxûxu,  les  enfants  et  leurs 
descendants.  *>\  y^f^  J^l  ânak 
xûxu  adam,  les  enfants,  la  pos- 
térité d'Adam.    Jjo    JUw  e>«*^ 


yy  JUul  xuxû-iia  sampey  Jca- 
pada  ampat  pûpuy  ses  descen- 
dants jusqu'à  la  quatrième  géné- 
ration.   J^'l  JE!  hjy*  j\  ^jU 

^l  wl5  ^.Lf  ^yf^  hârus  la 
meîiûruh  segala  ânak  xuxû-na 
mem-bôxa  kitâb  inî7  il  doit  or- 
donner à  ses  descendants  de  lire 
ce  livre  (il/.  IL  222;. 


j  xûxunda  et  Jûs*.  xun- 
da,  petit  fils  descendant  de  race 
royale. 

j>+f*.j*  ber  -  xûxu,  qui  a  des 
descendants:  qui  sont  descen- 
dants d'une  même  souche.  C>y^p 
y^yhy»  jï  perampûan  diia  ber- 
xlixuy  deux  cousines.  ' 

On  trouve  plus  ordinairement 
xûxu. 


>»*>•  xuocuk,  percé,  piqué, 
enfilé  :  ce  qui  est  enfilé  :  une  série 
de    choses    enfilées.    ys>\  ^XL. 

littr  aiykair  xûxuk  dru/an  jâ- 
rum  di-kartasy  si  vous  piquez   ! 
une  aiguille  dans  du  papier  (litt.  :   ' 
si  par  vous  est  piqué)  (ÀT.  PlnL 
134).    ijsc+jS?"  ^j\    Ikua    m~ 


xûxuk ,  une  certaine  quantité 
de  poissons  enfilés  dans  une 
corde.  ^fXS  — -  xûxuk  kundey, 
nom  d'une  espèce  d'aiguille  avec 
laquelle  on  attache  les  cheveu 
roulés  sur  le  sommet  de  la  tête, 
oui  —  xûxuk  âtap,  pointes  en 
bambou  avec  lesquelles  on  at- 
tache les  atapes:  et  aussi,  nom 
d'une  fleur  qui  leur  ressemble 
et  dont  on  se  sert  en  médecine 
(A.7.). 

Prov.  gx±  J^jfr  jJ^J* 
aeperti  karbaio  xûxuk  /ndutij, 
comme  un  buffle  qui  a  le  nez 
percé.  C'est-à-dire,  on  peut  le 
conduire  par  le  nez. 

Jj>*j>yj    ber-  xûxuk }  qui  wt 
percé,  qui  est  enfilé,  qui  este» 
rang.     j£j  Xj^y^y    JV^. 
ber  -Jâla  n    b  er  -  xûxuk  -  xûxuk 
ïkan,  aller  l'un  derrière  l'autre 
en  rang  comme  dos  poissons  en- 
filés. 


nien  -  xûxuk ,  p^T 
forer,  percer,  enfiler,  jll* 
nten-xûxuk  mutiara,  enfiler  é^- 
perles,  £->jl  jlb  ^  J^^ 
*yc>~  men-xûxuk  benhir/  d&l*0^ 
Lobanj  jàrum,  enfiler  un  fil  df^ 
le  trou  d'une  aiguille. è>J  wJy  C-^ 

dàn  kïtlit  pûn  men-xûxuk- 
uuk  seperti  di-kenâ-kau  on 


bâra  àpty  et  la  peau  piquait 
comme  si  ou  avait  mis  dessus 
les  charbons  ardents  (KL). 

Jff*j**f   ter -xûxuk,  qui  est 
iqué,   qui  a  été  percé.    j£* 

ratg  yaig  ter -xûxuk  Uu,  tous 
snx  qui  avaient  été  tués  par  le 
laive  (B.  56).  —  ^)  lûka 
?r  -  xûxuk,  blessé  d'un  coup 
épée  (M.). 

men  -  xûxuk  -  kan, 
ercer,  piquer  q.  ch.  rfmj>*  jl* 

*jj  rATUi  moka  dt-brï-iia  jâ~ 
tmpenUt  di-sûruh-fia  xûxuk- 
in  btnàtarg  -  bînâJtarg  Uu,  il 
ur  donna  des  épingles  et  leur 
donna  de  piquer  ces  animaux 
es  insectes)  pour  en  faire  une 
élection  (H.  Ah.  83). 


peu- xûxuk,  instru- 
ent  à  percer:  cheville,  alêne, 
>inçon,  fourchette. 

pen  -  xuxûk  -  an, 


tâon  de  percer,   de  perforer: 
îrcement. 

.  «=**  ^  xûxuk  paraît  venir  du 
iv.  txuavïip  xuxuk,  le  bec  d'un 
seau,  ce  qui  s'avance  en  pointe, 
;  qui  perce:  avant-garde  d'une 
méc:  ce  dernier  sens  est  aussi 
sçu  en  malais.    jfcj   èj^l  ***y 


495 

j*yt  *****  }**  JV* 

Olf^*  tûjuh  ôrarg  yarg  ber~ 
jdlan  dahûlu  men  -jâdt  xûxuk 
senjàta,  sept  guerriers  marchant 
devant  formaient  l'avant- garde 
OR.  127). 

On  trouve  aussi  le  dérivé 
Jp*»*«  menûxuk. 

[Jav.  «9Ai*"f>  xuxuk,  le  bec 
d'un  oiseau.  Snnd.  *î<***^fv  xû- 
xuk, épine.  Tag.  et  Bis.  £->3 
tosok,  percer  les  oreilles.] 


>*j>*  xuxurg  =j>.j**xuxh. 


XUXiitm  —  /W  ïkan 
xûxutj  nom  d'un  poisson,  le 
requin. 

[Jav.  et  Sund.  <vtv»*sn£\xitxut.} 


xûxup,  senti,  respiré, 
flairé,  baisé:  être  senti.     àL^ 

lah  ku- xûxup  mântk  tstarggl- 
an  Uu ,  viens  !  je  veux  sentir  ce 
bijou  parfumé  (R.  76). 

u^^y*  menûxup,  sentir,  flai- 
rer, appliquer  fortement  un  baiser. 

v.  <~*^y  kûxup. 


[Jav.  ijjMM^  .cm^m/j.] 


ocuxuv,  versé,  répandu, 
jailli,   éclaté:   être  versé.     JU 

£;l>  v^y  ^^  u^J^  *Vi' 


496 


maka  ia-pûn  xUxur  âyer  matâ- 
îia  tcr-sedàr-kan  raja,  elle  ré- 
pandait des  larmes  en  pensant  i 
au  roi  (litt.  :  des  larmes  étaient  \ 
par  elle  répandues)  (/nu.  Yat. 

i 

55).  i 

>&^*y  ber-xïïxur,  qui  se 
répand,  coulant. 


W* 


men-xûxur,  et 
meîiûxur,  se  répandre,  couler, 
jaillir,  éclater.  >&*^^  ù  Ju*l  JUl£ 
iùy  Ju->  kïlat  ïtu-pûn  me?i- 
xûxur  di-tepl  gûnurgy  l'éclair 
brillait  alors  sur  le  flanc  des 
montagnes  (J/.)« 


ter-xïijcury  qui  a  été 
versé,  qui  est  répandu.  O^Jui 
^^ffyî  it)m  j>\  seperti âyer  yarg 
ter-xûxur}  comme  de  l'eau  qui 
est  répandue. 


iSjj&*  men-xuxur-i,  ver- 
ser sur,  répandre  sur  q.  ch.  JL»1  ù 
jj^j^j  if-tjAdî-ambil-na  âyer 
siffrhh  di-xuxûr-i)  elles  prirent 
de  l'eau  et  la  lui  répandirent  (sur 
la  figure  pour  le  faire  revenir  de 
son  évanouissement)  (&  Bid.  35). 

men-xûxur-Jcan  et 

{Ss**y*  menûxur-kan ,  verser, 
répandre    q.    ch.,   faire  jailiir. 

amhil-lah  âyef  dân  xûxur-kan- 
lah  Ica-âtas  dârat}  prends  de 


9  S* 


l'eau  et  verse-la  sur  la  terre  (B. 

râma  pûn  menûxur-kan  âyer, 
et  Sri  Sama  lui-même  venait 
l'eau  {M.  1 1 7). 


>*j*c*  jpe/ï  -  xuxur,  qui 
verse,  celui  qui  répand,  qui  bit 
jaillir. 

Oj^çs^"  xuxïïr-an,  effusion, 
jaillissement,  éclat:  gouttière, 
égout. 

ùj^<v*£*  pen-xuxûr-an,  ac- 
tion de  verser,  de  répandre. 

ùjjscj^i  ber-xuxïïr-an,  qui 
coule,  qui  jaillit,  coulant,   ùyjl 

ia-pûn  ber -jâlan  -  lah  defjcm 
âyer  mata  -  /ïa  ôcr  -  xuxûr  -  a», 
il  partit  les  larmes  lui  coulant 
des  yeux  (R.  97). 

xù&ur,  nom  d'un  oiseM 
(CV.).  Probablement  celui  qui 
porte  le  même  nom  en  Sund.  C'est, 
selon  J.  Rigg ,  un  oiseau  qui  # 
fait  entendre  la  nuit  au  clair  d« 
lune,  imitant  le  bruit  que  fait  un 
charpentier  en  équarrissant  une 
pièce  de  bois.   Oy  ^f?  M. 

.— d  Jj*y->  A~i/i  bûrurg  xù$*r 
pûn  ber  -  bunï  -  lah  dî-poko* 
besàr,  l'oiseau  xûxvr  faisait  en- 
tendre son   chant  an   haut  des 


497 


ds arbres  {Bis.  Raj.l).  Selon 

le  xûxur  est  le  passereau 

*  * 

iouj  Çjy  buruiy  pïpît. 

Iw.  nom  de  l'oiseau  nommé 
Jav.  kmj)qjh\  kadasïhj  du 
e  hirondelle.  Sund.  v»up 
ur.] 


>~  ocuociir. 

**j*£"  si-xïïxur,  nom  d'une 
c  guêpe. 

lat.  co^O\27  2T*%\  binsu 


>*  œÛXUr.  — -  J^pargâ- 
xûxur,  nom  d'une  sorte  de 
lu  fait  de  farine  et  de  sucre 
lit  dans  l'huile  ou  dans  la  | 

se.  ! 

*v.  et  Sund.  oaa^  xvxur.] 

QCÔtok,  le  bec  d'un  oiseau. 
'^Ê-*  men-xôtok,  becqueter. 
iv.  ™*»vtt|\  xuxick.} 

xïiniyâ,  xUnid  (Chin. 

tchouan) ,  nom  d'une  sorte 
iteau  plat. 

lind.  <nxivn\  xunùi.] 

aciïipa,  v.  Jpf*.  xûpuk. 

XÏtpaJl,  v.  Jpj>*  xïipak. 


xiïpu,  nom  d'une  boîte 
plate  qui  sert  pour  les  choses 
de  toilette  ou  pour  le  bétel.  Trou, 
creux  dans  lequel  on  place  un 
mât  ou  un  pilier  (KL). 

Ce  mot  est  aussi  employé 
comme  numéral.  £f**  $*  7& 
lumparg  dûa  xûpu,  deux  mor- 
tiers à  piler  le  riz. 

yy*£*  men-xûpu,  fermer  avec 
un  couvercle. 

On  trouve  aussi  yj^  xe~ 
xûpu. 

[Jav.  et  Sund.  mn  xupu,  vase 
avec  un  couvercle,  flacon.] 


QClipu,  le  linteau  d'une 
porte,  le  chapiteau  d'une  colonne. 

XÏipak,  mesure  de  capa- 
cité pour  les  choses  sèches  et 
les  liquides;  le  quart  d'un  iZS 

gantait/.  $f**  &?  F^i  bdwarg 
tïga  xïïpak,  trois  mesures  d'oi- 
gnons, jêyj-  $*  y*y>  sJisu  dûa 
xûpak,  deux  mesures  de  lait. 

Prov.  ^U^  aJ^j  ù\j  JpjF" 
£ZX**  sa  -  xîipak  tiâda  hïileh 
men-jâdi  sa-gantanj,  une  petite 
mesure  ne.  'peut  pas  devenir  une- 
grande.  ïj6  sens  est:  avec  peu 
dc  cVj0SC  on  ne  peut  faire  que 
i)0.d(//.  Ab.  2«1> 

On  trouve  aussi  £f>*  xïïpalt, 
/et  aussi  *3f?  xUpa. 

32 


*» 
v 


498 


>•  deûpak,  nom  d'un  fruit 
ressemblait  beaucoup  au  à~J 
lansah,  mais  plus  petit  et  par- 
faitement rond;  il  y  en  a  un  grand 
nombre  de  variétés. 


ocupak,  la  tête  d'une  pipe 
à  fumer  l'opium. 

[Jav.  djftaomf  xupak.] 

xupirg,  lobe  de  l'oreille, 
bout  de  l'oreille.  ^J&t  ,j\  àUx* 

e>l«lî  hendak-lak  la  mem-bethl- 
kan  Jca-dTia  hïijuiy  ibu  târgan-na 
ka-pada  fea-dûa  xûjriiy  telùr/â- 
nay  il  doit  tenir  les  extrémités  de 
ses  deux  pouces  de  niveau  avec 
les  bouts  de  ses  oreilles  (une 
des  attitudes  requises  pendant  la 
prière)  (3/.).  v.  ièf kûpïn/. 

[Jav.     wiu\    kupînj,    oreille. 
Bat.  z>     5  supitg.] 


xïïpar,  fanfaronnade, 
hâblerie,  vanterie,  rodomontade: 
hâblé,  vanté.  ^3  crÀJwU^J j  JUj 
{jl ^J^ j^J*  fcïta  di-per-mâm- 
Ican  -  fia  dergan  xerîtrâ  xïipar 
ïni}  ils  se  moquent  de  moi  par 
ces  hâbleries  (Bis.  JtaJ.  25). 

^j***»  ber-xUpor,  qui  hâble. 
hâbleur,  fanfaron,  flatteur. 

c^li&^  ^Jf^  ber-xâpar-xu- 
pâr-an,  qui  se  flattent  mutuelle- 
ment, qui  se  vantent  ensemble. 


On  trouve  aussi 
par, 

[Jav.  o/^  xupa 
de  tout.] 

<J^>*  ociïpul,  émoui 
déprimé ,    large  :    ui 

bois.  JSj*.  J*ly>J 

lu  an  praku  ïtu  xUj. 
de   ce   bâtiment  est 

(3/.). 

^Jbu>»  xïipul,  éch 
avoir  lieu,  survenir. 

Ou  trouve  aussi  k 

&-  jcôba,  épre 
essayé:  épreuve,  est 
J^.  <*^4^  «JUxi  sa-n 
x-ôia  jûffa ,  certai 
ferai  l'essai  (litt.  :  p 
fait  l'essai)  (3/.).  J^Xi 
JXil  Aj'vî  pergï  -  lah  l 
pânah  ïtu,  va  essa] 
cet  arc(#.  31). 

<-jj>*j  ber  -  xô 
éprouvé,  qui  est  à  V 
a  de  l'expérience,  « 

//^^7  ber-xôba  dân 
un  ministre  expérime 
i3i.  A*.  115  . 

<*j>j*£*  men-xôbt 
tenter,  essayer,  tâcl 


men-xôba  ijâgah  berunï-mu,  je 

ïcim  éprouver  votre  force  et  votre  ■ 

connue  (1t.  42).   ÙjLÎ  wj*t*  j 
*l)l    men  -  xôba    ka  -  beabr  -  un 

allah,  tenter  Dieu  (A/.)-  | 

<j'\^' men-xobâ-i,  éprouver  , 

q.  q.  ou  q.  cb.,  tenter  q.  q.JT *J  j 

JjI^JJ  &ma  ;7«    lemhu  sudnh   ' 
lot -bel*  iiiaka  ku-pergi  me»- 
xobû-i  dia  Itu,  j'ai  acheté  cinq  i 
paires  de  bœufs  et  je  vais  les 
éprouver  (AT.  125j.  y-*'  kjc'<*-  ! 

tiiykuw  men-xobâ'i  rnaha  benàr 
tïhanitah-mu,  voue  ne  tente-  I 
rez  pas  le  Seigneur  votre  Dieu  | 
(AT.  5): 

,y  \*gy*men-xoti(ï'lcan,  éprou- 
ver une  chose,  la  mettre  à  l'é- 
preuve, faire  éprouver,  essayer 
q.  oh.    ^L*.  f\  Jol  Cjâ  ili.li    | 
JjIaJjJ  ^.jJjS  bâik-lak  pu-   j 
dànj  itu  âku  xobâ-kait  ka-pad'i  i 
ruiupun  btiluk  itu,  je  forai  bien 
d'essayer  ce   glaive   sur    cette 
touffe  de  bambou  (M.  85;. 

^Lfyii  be-per-xobd-kan,   j 
qui  fait  tenter,  qui  t'ait  éprouver. 

wjc^9  />e«  -  j;(îi« ,  celui  qui 
essaie,  qni  tente,  tentateur.  C^* 

tab»  «Uïbji  Jy^l  '-'j?3  *<«£<* 

penxôba  îtu -pila  ber-dûtairj- 


lah  pitdâ-iîu,  alors  le  tentateur 
s'approcha  de  lui  (,V.  i}. 

^'l^9  pen-xobâ-an ,  action 
de  tenter,  d'essayer;  le  tenter, 
tentation,  épreuve. 

O'L^î  per-xobâ-an,  tenta- 
tion, épreuve.  ^»J-t  aJ^cW.  ûl-> 
O'Lçy»  J*i  tfe't  jàtgan  -  luit 
mon-  bâwu  kâmi  Jca-pada  per- 
xobâ-an,  et  ne  nous  induisez  pas 
en  tentation  (N.  9). 

îyiji  ka-.xobâ-an,  qui  est 
tenté,  le  tenté  ;  tentation. 

[Jav.  et  Suud.  (|tiuiii  .coA«. 
Mak.  et  Bug.  -dix  a.o£u.-  Day. 
soba.  Tag.  >3CO  s«6a.) 

JLjj»-  xubiytik,  nom  d'un 
oiseau  qui  vit  dans  les  endroits 
marécageux  :  llmnopténe. 

[Hat.  3{cooxs*79\  tubùjuk. 

<J**t^>-  xvJbit,  pincé,  être  pincé. 

kyt*5  c" ^ï~ -1  di-xûbà-na  ptpi- 
îia,  elle  lui  pinça  la  joue,  ^^.j 

Xy***.j>  ^ji\  di-xtifiït-na  mtUttt- 
iîa  serài/a  faitù-nii  jieunusg  sttttj- 
<ju,h  mTdttt  iiu'ber-xumbu-xum- 
liu,  elle  lui  pinça  la  bouche  en 
disant  :  certes ,  cette  bouche  est 
habile  dans  l'art  de  dire  des 
choses  flatteuses  (.1/.). 


500 


Prov.  ùj  J.1  y?>  Oy  jAj 

jj>*ï  buwâyan  pïtn  dï-gun- 
xmg  âuakpûn  di-xûbit,  le  ber- 
ceau est  secoué,  mais  l'enfant  est 
pincé.  Le  sens  est:  une  chose 
commandée  par  l'un  et  empêchée 
par  l'autre  produit  des  disputes. 

J*ij&*  men-xûbit,  pincer 
avec  les  doigts,  serrer  avec  la 
main. 

jj/ju&*  xubït-an,  pincée  j  pin- 
cement. 


men-xùmah-kv 

rendre  inutile,  rendre  gratuit. 

On  trouve  aussi  L^  xïm 

[Jav.  »7ï*iï?\  xamahy  sans  p 

sans  force.  Sund.  ije»?>  xuma 

XÔnie,    gentil,    migu  -m 


(Cr.). 


[Jav.    ow^\    xuwit. 

U9tm^n\  xublt.] 


Sund. 


fltfMWMi*,verdâtre,  noix-; 
tre  (KL). 

^JLojJ^  xûnHl,  gronder,  grogner. 

men  -  xûmil-knH, 
gourmander  q.  q. 

xUr9  tricher. 


\r{J>*  xôban,  caret  qui  sert  à 
dévider  le  fil  (AV.). 

ij>~  XÔbar,  y-jb>*  xâbir. 


Lo*>»  ocutna,  v.  <u^  xuma  h 


A**>»  xïïniah.  f**j>»  xUmah- 
xUma/t,  vain,  inutile,  sans  inten- 
tion ;     gratuitement.     ^Lj  sJI 

nâ  -  fin  menu  lis  nnma  -  nâma 
ôrarg  xûmah-xUmah.  pourquoi 
écrire  ainsi  inutilement  les  noms 
des  gens  (//.  Ah.  35).    \&+ 


xfimah  sahâja  dergnn  tiâda 
merg-ambil  fîpah,  gratuitement, 
sans  demander  de  salaire  (//. 
Ab.  127). 


XÏÏra,  caquetage,  babil 
lage ,  gazouillement  :  caqueté, 
babillé.  S+A  Ç>jJ\  jy^Jijf  ter- 
lâlu  xïira  ôrarg  ïtu,  cette  per- 
sonne aime  à  parler,  ou,  grand 
est  son  babillage.  Oyu*  e>J^-> 

J^.  Jjil  dî-xurâ-nasepertiànak 
kexilj  ils  babillaient  comme  do 
petits  enfants  (J/.).  . 

jf**j>  ber-xùra}  qui  jase,  qui 
babille;  jaser.  A*xs*  cjàj  $ 
jj^/  vi  ber-kàta  sambil  ber- 
xûra,  ils  disaient  tout  en  babil- 
lant (&  Bïd.  1 1 2). 

jjs£*men-xùray  jaser,  caque- 
ter, babiller,  gazouiller. 

i>J&*xïïraJi9  versé,  répandu. 

>>  Jy  J^  c£*  **jjH  *V 


501 


serta  di-xûrah-ïia  deiymi 

pûla  derijâuh,  en  envoyant 

in  une  nouvelle  décharge  de 

asil  (KL). 

p£*   men  -  xûrah ,    verser, 

idre,  transvaser. 

Jb j**^    men  -  xûrah  -  kan, 

r  q.  ch.,  faire  verser  ou  ré- 

re  q.  ch. 

a*ï  {j>\îiï  hârap-kanyun- 
li-lâryit  âyer  di-tampâyan 
traJi-kan,  espérant  dans  le 
irre  du  ciel,  Teau  de  la  cruche 
ersée.  Espérant  de  grandes 
;s,  rejeter  les  petites,  puis  les 
les  venant  à  manquer,  n'a- 
ni  les  grandes  ni  les  petites. 

-  ocilri  (S.  ^  M-  y°Mi 

t>é,  détourné:  être  volé. 
>*  AJu»  JUil  i^\  ôra/g  ttu  su- 
vûri,  cet  homme  a  volé  (litt.  : 
set  homme  a  été  volé).  s-*\ 
O  apa  di-xurï-na,  qu'a-t-il 

?  (M.). 

\  a»  i>+  xuri  -  xûri ,  nom 
e  espèce  de  chauve -souris. 

jyfï*  men-xûri,  voler,  dé- 

r.  ^j^fs\  Jf^jCuyan 
aw  men-xûri,  vous  ne  vole- 
ïas(J5.  117). 

j^j   ter-xûri,  qui  a  été 
&fïJÇiX£>\    bâranj- 


bârarg  yaty  ter-xitrt,  les  effets 
qui  ont  été  volés. 


men  -  xuri  -  xuri, 
agir  à  la  dérobée,  faire*  q.  ch. 
clandestinement ,       furtivement. 

ruh  -  fia  pergi  men  -  xuri-  xuri 
ber-lâyar,  il  ordonna  de  mettre 
clandestinement  à  la  voile  (3/.). 

J^f )\ïy>   J3JÙ    Jii    £jjl   Jj£ 

malca  diâ-na  men -xuri -xûri 
bei%-jûal  a  juin  ka-pada  ôraiy 
/dit/  deri-pada  sûdâyar  kïta,  il 
a  vendu  furtivement  de  l'opium 
à  des  gens,  autres  que  mon  agent 
(Lett.  Mat.). 


men-xurl-kan ,  vo- 
ler, dérober  q.  ch.  AJu*»  ^jj 
w^  j>}&  t£is/^*  dïa  sudah 
men-xurl-kan  pakëy-a?i  hamba, 
il  a  volé  mes  habits  (J/.). 

ijjy^9  pen-xûri,   celui  qui 
vole,    voleur,    ijjj^9  Pj^  ^ 

ji  jL"  y \y>  ^)l^t>b  maka 
ôraty  pen-xûri  dân  ka-hildrg- 
an  suât u  tiâda  lâgt,  il  n'y  avait 
plus  un  seul  voleur,  ni  une  per- 
sonne de  mauvaises  mœurs  (Isnt. 
YaL  99).  £\  Jol  jky  ly  ^jU 

lî       *  *  -A  A"!  7-        • 

ijjj*^  fay*  v-^A**»  ^u  h  an 
> n<i lui  tûhan  îtu  àkan  ddtaty 
aeperti  sa-ôraty  pen-xûri ',    le 


502 


^jyr 


jour  du  Seigneur  viendra  comme 
un  voleur  (N.  386). 

^pi^^  xurï-an,  larcin,  vol 
(KL), 

/pi^^9  j)en~xnrï-an,  action 
de  voler,  de  dérober,  vol,  larcin. 

,j->^yè*ka-xurï~an,  ce  qui  est 
volé,  la  chose  volée,  vol,  et 
aussi,  celui  qui  a  été  volé.  $i&-J 
v\rifc/ji  iû  laki-lâki yarg  ka-xu  - 
rï-an,  celui  qui  avait  souffert  du 
vol  (à  qui  on  avait  volé)  (6W. 
Ab.  13D). 

[Sund.  a.y?t\  xuri.] 

Le  Sansc.  xura,  vol,  vient  du  ra- 
dical J?t*r,  d'où  xorami.  Grec  ?w/>àw. 
Lat.  furnri  (E.  Burnouf.  F.  Bopp). 

<JAj»^>-  xûrika  (S.  ^«ni 

curikâ,    couteau),    nom    d'une  ■ 
arme. 

[Kw.  ta*?»*-»*  .rwr/Zr^jUncriss.] 
XWTll,  de  travers,  obli- 


que. 


>•  xôrdlç,  bigarré,  peint  de 
différentes  couleurs. 

JJj^yi  ber-xôraJç,    qui   est  ' 
tacheté,  qui  est  de  plusieurs  cou- 
leurs, àc^y  J jj^s  J>%palargi 
ber-xôrak  tûjuh,  Tarc-en-ciel  a 
sept  couleurs  différentes. 

|Jav.  rtv)ttiKnf\  xorak.  Mak. 
xte  xura.] 


xêraJc,  déchiré  en  lona 

JJjU*  —  xôrak-xârik,  déchi 
en  long  et  en  large  (AV.). 

^j*3j\JLjj*£*     men  -  xôra 
xàrtk-kan ,    déchirer  q.  ch.     ^ 
long  et  en  large. 


xortrg,  sale,  taché,  éct  la 


boussé  :  tache. 


A"         * 


mutïry    ou     9j 


»*.  xàri  *y. 
xôrny- 


môrùy ,    très  -  sale ,    malpropre. 

^JU  ?ct  bâvgun  xôrirg-mmHj 
ber-lumur  deigan  lumpur,  ils 
se  relevaient  sales  et  taché»  de 
boue  (IL  Ab.  24). 

A 

Çjj^yt  ber-œôrùg ,  qni  est 
taché,  qui  est  éclaboussé. 

Fjjfï*    men  -  xôrùg,   salir, 

tacher. 

*  * 
^fb^yi^pen-xorîfy-aH,  action 

de  salir,  de  tacher,  éclabou&e- 
ment. 

vyu(/sL  ka-xorïrg-an ,  qui  * 
été  taché,  ce  que  Ton  a  taché, 
saleté ,  malpropreté  ,  éclabous- 
sure. 

[Jav.  ^«jn«pn  xoréig.] 

* 

PjU^arôronjr,  entonnoir,  tnyau, 
conduit. 

Pjjf^  ber-xôrorg,  passant. 
qui  passe  q.  ch.  par  un  tny*D- 
par  un  conduit. 


J^r 


503 


•  men-xôrotg,  conduire 
r  q.  ch.  par  un  enton- 
tuyau  etc. 

,j  ter-xôroîg,  que  Ton  a 
?r  ou  que  Ton  peut  faire 
îr  un  conduit. 

É^*  men  -  xôrorg  -  kan , 
iev  par  un  conduit. 

1  pen-xôro/y ,    conduit, 

t-»l  —  pen-xôroty  âsap, 
îinée  (P.  Dew.). 

?t   Sund.  ^.uim^*yii\    xo- 

A 

Ira/rg  =  Pjj^juw*!/' 

"  M-xïïraig ,  une  pièce 

-xûrary  dân  rantâka, 
ie  décharge  de  canons 
întes  formes  et  de  divers 

M.). 

ïra/vg9  tricherie. 

srot9  entonnoir. 

Mrat,  tuyau  ou  bec 
léière.  «Il»  —  xùrut 
météore ,  étoile  filante. 

uve  aussi  «lô  *—'/*"*  xe~ 
rg,  mais  l'une  et  l'autre 
iraissent  être  une  cor- 
le  iujj  OycK.  icïrilf  bin- 


»we«  -  xurat,   jaillir 
d'une  source  ou  d'une  fontaine. 


œurit,  enlevé  de  force, 
volé. 

Cfjjfï*  meii-xTirtt,  prendre  de 
force,  voler,  piller. 

OjysC3  pen-xurit,    voleur, 
pillard. 

v.  lSjj**  xûri. 


fjj>*  xUram,  rapide,  en  pente, 
très-incliné.  «j  C&y  J^U  ^sJiy 
pjj*>  ber-lâri  nâik  bïikù  yavg 
xûram ,  courir  en  montant  des 
montagnes  très-rapides  (Exer. 
105).  CÀj  i>  [jj>»  xûram  yaiy 
rata,  une  surface  plate  inclinée. 

Jj^*  Qûïïla  (selon  quelques-uns 
du  S.  ^T3T  éûdâ ,  huppe;  mais 


-»yc*.  xirit. 


plus  prob.  de  -Jlc<1  çûla,  pique, 
dard,  broche),  corne.  ^}U-  ùb 
Ajy  «j  i»L  JlÎjj  ^lJU  e/âw  xulà- 
na  nâga  deri-pada  mânikam 
yaiy  pûtth,  et  les  cornes  dn  dra- 
gon étaient  de  pierres  précieu- 
ses de  couleur  blanche  {Bis. 
Ttaj.  61).  JJjIj  —  xxila  bâdak, 
corne  de  rhinocéros:  et  aussi, 
selon  KL,  une  sorte  de  plante 
dont  il  y  a  trois  espèces  :  —  — 
y*  xUla  bâdak. benàr,    —  — 

^^0*  xTUa  bâdak  xïrebon,  et 
—   —  xûla  bâdak  XU- 


f)04 


d* 


^ 


xulç.  J^  —  xïda  Tdar,  corne 
dfun  serpent  fabuleux. 

*)ffy>  ber-xTda,  qui  a  des 
cornes. 

y  ^Vf  ber-xitlâ-kan,  qui 
fait  porter  des  cornes. 

On  trouve  aussi  ce  mot  écrit 
*ij*>  xû/â.  Cette  orthographe 
rappelle  mieux  l'étymologie,  mais 
elle  est  moins  conforme  à  l'usage. 

[Jav.  et  Snnd.  wn*\  xula.] 

t  J  *>•    &UU    (8.    u\vi\    rolî). 
camisole,  jaquette. 

coin y  nom  d'un  pays,  aujour- 
d'hui Tanjore),  nom  que  Ton 
donne  aux  Indiens  qui  viennent 
de  la  cote  de  Coromandel,  puis 
aux  Indiens  en  général.  Ce  mot 
est  devenu  synonyme  de  ilT 
kelhy,  v.  ce  mot. 

%)«>-»  XÎÏlll,  blâme,  v.  %>-  xelû. 


A 


xôlek,  prendre  q.  ch.  d'un  ; 
coup  de  doigt,  p.  ex.  de  la  chaux  ; 
daus  une  boite  à  bétel  (L.). 

SjL>»   orôlok    —    Ày>    suluh, 
tlambeau,  torche. 

[Jav.  *iijn<navtt<knâ\  XOlOK.\ 


imitation  de  son  cri.  Les  Malus 
croient  que  son  cri  est  on  pro- 
nostic de  l'arrivée  de  voleurs  ou 
de  quelque  malheur. 
[Sund.  v»<rvifnÊ\  xulik.) 

5Uj>»  orôlorg,  voler,   dérober. 
[Jav.  et  Sund.  nmi^iùix  xo- 
lonj.\ 

5tJj>*  ttïïlmy,  babiller,  rappor 
^terV-0- 

\Z*J<>*  xëltt,  touché,  palpé  avec 
les  doigts.  JUJS  —  xôh't- garnit. 
indication,  démonstration  faite 
avec  le  doigt  (litt.  :  touché  au 
doigt).  jJjfc.  <jd*£*  jl&ôl  jL 
Çj^l  sZÙy*  ày  ôb  SJS  wuka 
adinda  kalbk  men-jâdî  xôkt- 
garnît  flân  bïtah  nûilut  ôranj, 
je  deviendrai  l'objet  de  l'atten- 
tion et  des  discours  des  homme* 
(Kl).  ^ 

sï*J\Jjjg£*  men-xôlit-gâinA< 
palper,  toucher  avec  les  doigt*, 
ordinairement  par  caresse  (A7.)- 

V^>  anûlan.  nom  d'un  bel  ar 
buste  d'ornement  (aglaya  odo- 
rata).  ±)f>~  j£f  ^f^  £>  *9 
jlilïta  memeûk  xûlan,  Dang  Ju- 
lita  cueille  la  fleur  du  x»hn 
(S.  Ihd.  77). 


i] k>*  Xlllik,  nom  d'un  oiseau   I   >J>-  QClllum,  pour  i-^  x'dun, 
nocturne  qui  est  ainsi  nommé  par  >        pip°. 


Jfi 


& 


505 


JCUtas,  dissimuler,  trom- 

laresseux   (CV.).   ^^  — 

hâtî,  faux,  coeur  double; 

ite. 

ff*j>  ber-xùlas,  qui  dissi- 

iui  trompe;  trompeur. 

xakàlanf,  petite  es- 
e  singes  à  queue  longue 
urbée. 

kàll,  ouvrir,  fendre  avec 
î  (des  fruits)  (L.). 
s*£*    men  -  xekah  -  ka?i, 
,  armer  le  chien  d'un  fusil 

kôh,  nom  d'une  plante 
s  feuilles  servent  en  mé- 
jjU  —  xekàh  munis, 
;  dont  les  feuilles  se  man 
ûtes  (KL). 

tiemanjat  pôkok  xekùh 
mâti  jâtuh,  en  montant 
rbuste  xekohj  on  peut 
et  se  tuer.  Se  dit,  quand 
'un  entreprend  une  chose 
iante  ou  ridicule,  comme  , 
^reprendrait  une  chose 
t  où  il  y  aurait  du  danger. 

kàw,  tomber  sur,  saisir 
lant  des  animaux  voraces)  : 


tfcàk,  pris  par  la  taille 
s  deux  mains.  y^Sc^ù  jL 


*r  â» 


fr 


^jiSœ  maka  di-xekak-na  pîry- 
gaig-na,  et  il  le  prit  par  la 
taille. 

Jrf^*  men-xekàk,  mettre  les 
mains  sur  les  cotés,  prendre  par 
la  taille. 

v.  <J>»*  xekèky  £>-»*  xery- 

kargy  et  «Xjk&*  xargktrg. 

JP^*  xekàk  9  une  fois,  un  tour, 
une  chique  de  bétel. 

Jr^-*  {/t**  sir Cli  sa  -  xekàk , 
une  chique  de  bétel. 

xekàk,  on  trouve  quelque- 
fois ce  mot  pour  j£>  dekat. 

J&^  xekèk,  saisi  à  la  gorge, 
étranglé;  dévoré,  consumé. 

{yJu^ê  men  -  xekèk  -  kan, 
saisir  q.  q.  à  la  gorge,  étrangler 
q.  q.  Jol  £j!  ^  çjSjtfL*  jL 

^UjJi  maka  di~xexek-kan-na 
lëher  ïnaig  ïtu  lâlu  màti)  alors 
il  saisit  cette  nourrice  à  la  gorge 
et  l'étrangla  (Amirllamza  243). 
[Sund.  i»$m$mj\  xekek.  Bat. 
2*x»»0\  sorykik.] 

J&^  xekàk,  versé,  entonné  de 
force;  potion  médicinale. 

^yJ&s?*  men  -  xekàk  -  kan, 
mettre  q.  ch.  dans  la  gorge,  faire 
prendre  par  force.  J**j\  ^SjSc^  j 

m  dt-xekàk'kan-na  abat  Uu9 


i 


506 


& 


il  lui  fit  prendre  la  médecine  de 
force. 

v.  Jr***  xekèk. 


& 


xekùnj,  s'enfoncer,  dev  enir 
creux  (en  parlant  des  yeux,  à  la 
suite  d'une  maladie),  v. 
xevgkerlurg. 


r  xok-xok  ken- 

'durg ,  nom  d'un  jeu  d'enfants 
dans  lequel  un  des  joueurs,  mar- 
chant  sur  les  mains  et  sur  les 
pieds,  cherche  à  attraper  un  des 
autres  joueurs  par  le  talon  ;  pen- 
dant ce  temps  ceux-ci  le  frap- 
pent avec  leurs  mains  sur  le  dos, 
et  celui  qu'il  parvient  à  atteindre, 
prend  alors  sa  place. 

xékXt,  dispute ,  querelle  : 
querellé. 

CS^^  men-xelcît,  quereller, 
disputer. 


xe/dt,  vider  un  poisson 
en  lui  enlevant  avec  un  couteau 
les  entrailles  et  les  ouïes  {KL). 


xak-tay  (Chin. 
tcho  tay)j  chandelier. 


1=4 


ocekiip,  saisi,  empoigné. 

cJti^"*  men  -  xekùp ,   saisir, 
empoigner  (A7.)- 


xokmar,  massue,  mar- 
teau-d'armes,  casse- tête.  jtTota 


& 


*\jjus*»  ^yi  dângâdn\ 
kul  xokmar  itu ,  et  ces  1 
à  frapper  qu'on  nomme  xi 

-,  m  -  *Z  *   *  Il 

(A/.),  «tr^  ~k~  a!a£ 

c)3uS  ^-JLT  ïa-ptin  sîgr\ 
meig-aigkat  xokmar-nn  k 
kapalâ-na,  aussitôt  il  1 
massue  au-dessus  de  sa  te 
146).  JL  d>jJ^  ^->  d>j 

A*  j  ôy  Csf  ^3   fàlu   dî- 
na  dergan  xokmar  -  îia 
pintu  kôtapûn  rebhh,  il 
avec  son  marteau -d'armes 
porte  du  fort  fut  démolie  (, 


^ 


xekùr,  nom  d'une 
médicinale  Qcaempferia  g 
ga). 


o    s 


[Jav.    «nvm\    kenxur. 

nasiyor.] 


jt 


xikàr,   cercle  ((>.; 
j&*>  xakra. 

[Jav.      £)*7i\      xïkar , 
brouette.) 

jSc^  xakra  (S. 

cercle),  arme  projectile  de 
ronde,  le  disque.^o*  ^yj^ 
ada  yarg  me-luntar-kan  x 
quelques-uns  lançaient  le  d 

pït -an  pâmih  dàn  xakrt 
lephs  -  (epas ,   on  lança  de 


>r 


507 


s  au  moyen  de  la  sarba- 
ie  Tare  et  du  disque  (3/.). 


'.  t*,*w\  xakra.  Sund.  ut^m\ 
(ne  se  trouve  qu'en  com- 
»n  de  noms  propres.] 

Xlkara,  conserver  dans 
ir,  prendre  à  cœur  (Z.). 

9 

>>  xakvawâla  (Sanscr. 

FT  cakrawâla ,  l'hori- 
nneau),  le  ciel  des  astres, 
ïament;  sphère  dans  la- 
se  meuvent  les  astres: 
an.  —  ùj&j*  per-kitâr- 
hrawâlay  la  révolution  de 
sre  céleste,  ^l jàlî  J^  Ob 

ôgu  lâ//t£  Ja  â/<raw  pér- 
il xakrawàla  bintavg  dàn 
,  il  (le  pilote)  doit  encore 
istruit  sur  les  révolutions 
)hère  dans  laquelle  se  meu- 
:s  étoiles  et  la  lune  ((  W. 
406).     Ojbl/  j!  J}L 

^  c5jV*  JU^*  sa-lâgi 
)er  -  riter  -  a»  xakrawàla 
hâri  dàn  bûlan,  aussi 
mps  que  le  soleil  et  la  lune 
rront   leur   orbite    (hetu 

tgàtc,  pour  jft>.  xûgak. 

tgàr,  un  fort  courant  dans 
rière  ((>.)• 


j>^  xegàr',  pour  jT^**  sugar. 


sorte    de 


-~»r  awlt' 


^  xirganaw, 

papillon. 

[Bat.  v>-£\s*o<< 
vgano.   Comp.   Mak. 
Jcatvrgalo.] 


xiiyî,  folâtre,   espiègle: 
rude,  revêche;  lascif,  v. 
xarggeh. 


*\± 


*•  ocirgka,  sorte  de  singe 
grêle  (semnopithecuscristatusf). 


jJO«>  xen/kâruk,  sorte 
de  friandise  préparée  avec  du 
riz  cuit,  que  l'on  expose  d'abord 
an  soleil,  que  Ton  fait  ensuite 
griller  dans  une  poêle  et  que 
Ton  mange  avec  de  la  noix  de 
coco  râpée  et  du  sucre  (KL). 

[Jav.    *ji */i>} *7?^\    xeiykaruk. 
Sund.  «j>A7)q»*?if\  xaiylcarulc.] 

ÙoJo*  xergkeh  (Chin.  $rf~y 
tin  tsèy  clou),  clou  de  girofle. 
—  yj\  ibu  xergkeh)  mère-clous. 

rtah  dt'deigar  ada  benih  xerg- 
keh dàn  benih  bûah  pâla  di- 
tânah  malàyu  im\  on  n'a  jamais 
ouï  dire  qu'il  se  trouvât  des  gi- 
rofliers ou  des  muscadiers  dans 


508 


cette  partie  du  pays  malais 
(Traiiganon)  (A/.)» 

On  trouve  aussi  £**»*  xeryke. 

[5 av.  «Wi.77^  xeiykéh.  Sund. 
<ùt*i*n\  xeiyké.  Mak.  ^J|»  xaixj- 
ké.  Day.  xarykéh.  Tag.  et  His. 

ôoJ&*  ororykaJi.  *£*<•  —  xoig- 

kah  maiykilt ,  embrouillé,  l'un 
da*ns  l'autre,  sans  ordre. 

Aj^yj     ber  -  œoiykah.     — 

àx*t+  ber-xoiykah  maiykîh,  qui 
est  embrouillé,  qui  est  en  dé- 
sordre. Jo\  Jùjo  «j  Tw^j  lb 

kùâb-kitâb  yarg  di-xàp  itu  hn- 
rTiftiâda  ber-xonjkah  mafgkîk, 
dans  les  livres  imprimés,  les  let- 
tres ne  sont  pas  embrouillées  (N. 
J/a/.  iV#*.  3). 


*L>-  xergke,  v.  A-*»»  sre^- 


xatyku,  courtier,  entremetteur. 

yJL*  menaiyku,  faire  l'office 
de  courtier,  s'entremettre. 

y*m£penargku}  celui  qui  s'en- 
tremet, entremetteur,  un  courtier. 


ô'y^jtz**  xargku-ai 
tage. 

[JaV.   OT«3»t49A7Vf«<7»4\    X0 

^JàX«> xatgkûdii  = 

bnrykûdu. 

4uyJ&~  ocergkolotg •< 

écourté  (Cr.);  retenu, 
salaire  de  quelqu'un  (h 

[Jav.  i»ii*n*\  xeryklo 

a'nj^niij  tL4i\     XaiykoiOJlj 

nuer  un  compte,  couper 
tie  des  gages  de  quelqu 


**  xavglvuk,  bon 
jeton  d'un  arbre,  raarco 


*   • 


men  -  j 


ta///,    faire    produire   ( 
tures,  faire  des  marcott 
^yy^M^,  xaiykuk-an 
tage. 

[Jav.     et     Sund.    i* 
xarykok.] 


>*  xan/kUk,  croc, 
de  fer  de  la  longueur  d' 
à  peu  près,  servant  à 
les  éléphants  (KL). 


r>»  xargkuk,  main 
et  courbées  (À7.).  Selo 
m*  xtiykuj  manchot 


*L>-   xamkuk    = 

xa/yku. 


•*  * 


*•  xorgkak,  orgueilleux, 
In,     arrogant.      J^olï  j^ 

lj  wumi  à)  J  ia  tâkut  men- 
besàr  hatï-Jcu  serta  xoig- 
leh  sebhh  ka-pandey-aii, 
ignait  que  je  ne  devinsse 
nptueux  et  orgueilleux ,  à 
de  la  science  (ILAb.38). 

xonfhak,  sorte  de  jeu, 
tant   en   un  baquet  dans 

il  y  a  un  certain  nombre 
>us,  par  lesquels  des  pois 
it  passer  de  l'un  à  l'autre 
certaine  manière  fixée.  À 
ce  jeu  se  joue  avec  de 
s  graines;   les*  Malais  le 

avec  de  petits  coquilla 
Tils  nomment:   —   JJL** 

M 

vorgkak  ou   —  ày  bliah 

m 

xavgklvg. 

is*»j>  ber-xargkirg ,  avoir 
îns  placées  sur  les  côtés,  de 
lue  le  pouce  se  trouve  par 
re  et  les  doigts  par  devant. 
s£*  men-xaighirg ,  pren- 
q.  de  cette  sorte,  p.  ex. 
ant. 

'.  «V»«»>  xaigkîig ,  tltni*n\ 
'ig ,  porter  dans  la  main.] 

xeiykaiy. 


f* 


509 


*r* 


s^ji  ber-xetgkarg ,  pren- 
dre par  le  milieu  (p.  ex.  du  corps) 
avec  les  deux  mains,  de  sorte 
que  les  doigts  viennent  par  der- 
rière et  le  pouce  par  devant. 

[Jav.  â*m  xergkarg,  empan. 
Sund.  hi*m\  xaigkeig,  le  milieu 
du  corps.] 


4oJc^xergTciiiy9  enfoncé,  creux 
(des  yeux),  décharné  (du  visage), 
affaissé,  abattu. 

ïj&Ju>*  xergkuig  -  xeiglcuig, 
très- affaissé,  abattu  :  déconcerté. 

^iy»  kûrua-JcUrus  dergan  tïibuh 
xergkurg-xergkurg  dergan  mù- 
ka,  ayant  le  corps  maigre  et  le 
visage  défait  (//.  Ab.  37). 

Selon  KL  = 
Jcerurg. 


*.  xerg- 


xtfgfatt,  jeune  coco 
dans  lequel  il  y  a  déjà  de  l'eau, 
mais  qui  n'est  pas  encore  douce. 


*v    * 


*r  * 


>»  Qcargkup. 

me?i  -  xargkup ,  se 
jeter  q.  ch.  dans  la  bouche  avec 
le  creux  de  la  main  (À7.). 

3Jt>*  xeiykam,  lié,  joint,  bou- 
tonné. 

A«^*  m  e  n-xergha  m,  j  oi  nd  re, 
boutonner  un  habit. 


510  Jje~ 

$<*&'  xetgka/r,  support,  sou- 
tien: soutenu. 
_/-■—  menenjkar,  soutenir. 
[Bat.     r><r>^\      soigkar. 
»c-5xw«»»  ftVtnof^kar.] 

i**S7  xetgkar,  dispute  (O.). 

j*A»-  xargkir,  nom  d'un  vase 
servant  à  boire,  espèce  de  gobe- 
let aveu  une  anse  ou  avec  une 
oreille. 

[Jav.     «mou     x 0.71/  kir.     Bat. 


J£*=r 


CjSje>-  xergkerwg,  ari 
^a  végétation  est  prompt 

ciie  (erythrina).  *->\  - 
•  kerhif  âbatff ,   érythrine 

rouges.  JjJ»  —  xeiyfo 

hit,   érythrine  dont  les 

sont  a  mère  s. 


[Jav.  «n*iti  xoK/krii$ 


Sja^x 


**xevgklr,  le  (Voit  du  eoco, 
lorsqu'il  se  trouve  avoir  de  l'eau, 
mais  pas  encore  de  chair. 

fJav.  et  Sund.  &«»>  xergkir.] 

* jj>Jt>>  xeigkrmna  (Sanscr. 

^SRTT  éargkrama,  aller  ça  et 
là,  rôdCr),  se  réoréer,  faire  q.  eh. 
par  récréation,  se  promener. 

•ijxi&y/  ùw-xeir/krâma,  qui 
se  récrée,  qui  se  réjouit,  qui 
passe  une  vie  agréable,  liâi^ù 
•l^jMjyj  Oy  Hûdttk-lah  titan 
/>fi--xetr/kfâmn ,  vous  passerez 
une  vie  agréable  (à'.  Kt'rf.  SO). 


i.iivnni'.  xarrfkr< 


&j>Jt9-  xergkerùvg, 

trou,  un  creux,  une  cavi 
I        Concernent   des   yeux   cl 
I       personne   très -maigre. 
1        xeigkeriHtf    lëher,    le 
l       derrière  le  cou  (Kl.),  v. 

xew/kuiy. 

iZ^yJis^xargkerĕt--= 

xinykr'ik,  grillon. 

rSjo^-  xergkeràtn, 

1  arrhes:  ce  qu'un  fiancé 
sa  fiancée  comme  pré; 
comme  dot. 

[Mak.  iU/ta  xiigkare 
Jav.  ànHiuHf<  ùargkert 
dans  les  griffes.  Sund.  < 
xait/kiirenia,  réjouissan 

:   ijûoe*-  xargkul,  pelle 

houe:  bêché,  pioché,  t. 


*■] 


jiK»-  xavgkrlk,  le  grillon, 
v.  jj-^ja^krïk. 


brâpn.  xmyleul  hâbiè 
et  un  grand  nombre  de 
furent  usées  (7/.  ,4A.  6t 


511 


men  -  xargkul ,   bc- 
creu8er,  piocher. 

trouve  aussi  J^jL»  mefiarg- 

àJU  Jv«»  Aj  j\  acfa  yavgr  j 
tt/£tt/  tânah,  quelques-uns  : 

aient  la  terre  (//.  Ab.  220).   ! 

î 

•  xergkul,  estropié  (l'y.). 

•  œurgkU,  foret,  poinçon, 
de    chirurgien,    fourgon  : 

,  sondé,  fourgonné.   S*S -  - 

cil  gîgi,  cure-dent.  A-Jj  — 
cîl   telïma,    cure  -  oreille. 

n  memâkey  xurgkil  gïgi 
pada  amàsy  il  est  défendu 
servir  d'un  cure-dent  en  or 

»  OU  ^jikalaw    di- xurgkil 

itg  dûa   belhh  mata  sa- 

}   si   un  homme  crève  les 

yeux  à  un  autre  homme  (/>. 

16). 

)v.  JJLiy  4j  ,jXjy  \  aL>  .lîl 

J£~yi£f  jeu. 

/à/  fca-pada  dïndiig  dâpat 
dùambil  âkan  xurgkil 
taw  xurgkïl  telïrga,  même 
tit  copeau  de  bambou  ou 
orccau  de  feuille  qui  se 
ï  dans  une  cloison   (ordi- 


nairement en  bambou),  peut  servir 
de  cure-dent  ou  de  cure-oreille. 
Le  sens  est:  si  petite  que  soit 
une  chose,  elle  peut  être  utilisée. 

yC  ««£*»  men-xurgkil,  per- 
cer, sonder,  fourgonner.  — 
£S  men-xurgkil  gïgi,  se  curer 
les  dents. 

^V  \\  **y  men-xurgkil-kan , 
sonder,  percer  q.  ch.  *jj«o  i^ll» 
e>l^Jo  ^  lv  <rtfc.  p^lj  mata -fia 
disûruh  raja  xurgkU-kan  ka- 
duâ-na,  le  roi  lui  fit  crever  les 
deux  yeux  (J/.). 

Prov.     JLi\    £>Jl*>    £5^ 

kSJ}*  Cr^-*^3  xanfguîg  se- 
perti  intan  di-xutgkil-kan  dûri, 
étonnant  comme  un  diamant  percé 
avec  une  épine.  Chose  tout-à-fait 
extraordinaire  ou  impossible  (H. 
Ab.  131). 

^\  <mif?  pen  -  xurgkil,  qui 
sonde,  qui  fourgonne  :  instrument 


A         \m 


servant  à  sonder  etc.  «JJ  —  - 
pen-xurgkil  teKrga,  un  cure- 
oreille. 

On  trouve  aussi  le  dérivé 
JX-i**  menurgkit  pour  yC n.<&* 
men-xuigkil. 

[Jav.  x|«r>fM|>  xukîl.  Sund. 
ijuiin *?#  >m j \  xokél. ] 

1*JS*sz>~xatgklfog,  tressé,  entre- 
lacé, joint,  p.  ex.  lés  doigts,  les 
bras,  les  anneaux  d'une  chaîne. 


512 


*  * 


xonjktàrg,  galoper. 
[Jav.  et  Sund.  «fù»t«m  xo>g- 


klarg.] 


A 


^  xargga,  tache  naturelle 
sur  la  peau,  difformité  qu'on  a 
apportée  en  naissant:  marqué 
d'une  tache  naturelle.  ^W 
aIII  ^Jks^ù  «j  jk>*J>  jârgan per- 
xâya  yarg  di-xaiyga  allah,  mé- 
fiez-vous de  celui  que  Dieu  a 
marqué;  qui  est  né  avec  une 
tache  (il/.). 

xarygah,  grosses  bran- 
ches  d'un  arbre. 


xaiygeh,  fat,  vain,  vani- 
teux;  amical,  affable  (L.).  XiJcy 
^jJL  ùb  &£**•*  ber  -  tambah- 
tambah  xarggeh-na  dân  mâlas- 
fia,  elles  deviennent  plus  vani- 
teuses et  plus  paresseuses  (//. 
Ah.  81). 


oemygey,  ongle  du  doigt 
qu'on  laisse  croître  à  une  lon- 
gueur prodigieuse  :  ongle  en  or 
ou  en  argent  que  l'on  place  au 
bout  du  doigt  comme  ornement. 

JL^dtr  ***  îA*  &&pàtut-lah 
deigan  xarggey-fia  Idri,  un  ongle 
très-long  à  la  main  gauche  lui 
convient  (S.  Bid.  22). 

«A^  cr*f^  'n'xaWey  Pu- 
tri,  nom  d'une  plante  grimpante 


avec  des  fleurs  calicée* 
rouge  de  feu  (Kl.). 

xmygunj,  cm 

mide,  honteux  (C.V.): 
étonnant  :  inconvenant,  i 
grossier.  &>*^£  «£j 
deri-pada  xarggurgp 
an-na,  à  cause  des  pa 
pourraient  être  incoi 
(//.  Ah  6). 

inconvenance ,  gr 

gwg-an  ka-pada  ôrai 
grossièreté  envers  le 
personnages  (À7.). 


xmygar 


l 


jeune  branche  d'un  ar 
v.  àLAcw  xavggah. 


*  A 


oceiymy,  étonné, 


A  A 


£er  -  xeiyœ 
étonné,  mis  en  admiratû 
fié.    Oy^i'  wUyJU  Aj    * 

Xims^J  À*)/^*  segai 
yarg  me-lïhat  ïtu-pûn 
lah  ter-xergaig-xeigi 
ceux  qui  le  virent,  étai 
nés  et  stupéfiés  (Ism.  ] 

xergmg  dàn  ter-rgârgt 
fia,  il  était  étonne  et  ] 
béante  (M.). 


•  men-xerrjatTj-kan, 
en  admiration,  éton- 
er  q.  q. 

f  her-xejgavj-kaH, 
admiration. 
'eigàrg-aii,  merveille, 

ka-xetgâirf-an,  ce 
étonné,  merveilleux, 
admirable,    terrible. 

'ca-xeigâiy-an  tjanj 
meigarjâ-kan,  les 
un  au tes  que  je  veux 
9).  jÔf^Aif 
lA  ânmt  ka-xeir/âitj- 
i,  et  voilà  ce  qui  est 
r  moi  (M.  li.  98). 
1,  leir/geiy.  Day.  sa- 


*  **?^"  xarg- 
irtinàat,  nom  d'un 
[Uel  un  joueur,  sur  le 
tre  qui  le  porte  à  la 
•clie  a  empoigner  un 


al,  arbre  des  forêts 
;   la   résine  nommée  ! 
,*b  dàmar  mata  kîî-  , 

rany  xergnl,  grand 
irêts  qui  produit  une 
on  J.  Higg  on  se  sert  j 


&*         513 

do  son  écorce,  que  l'on  mot  dans 
les  vases  en  bambou  où  l'on  re- 
cueille le  toddi,  pour  l'empêcher 
de  s'aigrir.] 

À*^~ a&xithf  trempé,  être  trempé, 
p.  ex.  dans  la  sauce. 

A*^"*  men-xexhh,  tremper, 
v.  **?^"  xixalt. 

-jL*^"  ureribatg,  sorte  de 
myriapode  noir  et  reluisant. 

[Bat.   v>-5\z-oz"o«6    «*■ 

Jj*cT"  xexîîpu,  v.  y^*.  jr«^K. 

Ç-Jj^?  arexôronj,  obnsicr, 
mortier  (Z,.). 

S-F^*  xexàk,  le  lézard  domes- 
tique, ^y^  —  xexàk  kîibin  ou 
io  J  —  xexàk  terbanj,  le  lézard 
ailé, 

Prov.  J&ifi»  J«T  0>- 
seperti  xexhk  rttâkan  kâj)ar, 
ci  h  ii  me  un  lézard  avale  une 
teigne.  Se  dit  d'une  personne  qui 
mange  gloutonnement. 

Ontrouveaussi  (_j*?T"  xëxak. 

ç^>  jllij-U  in  ,w>t-j«dï-kan 
Hi'ri  -  iîa  sa  •  ïkor  xëxak  dân 
ma.tuk  ka-dâtam  bTiyurg,  il  prit 


514 


la   forme  d'un   lézard   et  entra 
dans  la  crache  d'eau  (H.  149). 

[Jav.   IbtviKnp   xexak.   8und. 
<ut*iiMi,j\   xakxak.    Bat. 
ansosak.] 


a... 


r  xearentuig,  boucle  de 
cheveux.  £->L  .J^  i*i*^*^T 
iSjy**  xexenturg-na  ïkal  mâ- 
yaig  meig-Twey ,  ses  cheveux 
frisés  en  boucles  imitaient  la  fleur 
du  palmier  épanouie  (S.  Bid. 
159> 

[Jav.  £><tm\  xenfuig.} 

Cx-f 

T  xexàp,  léché,  goûté  en 
léchant. 

i^jutz^  men-xexhp ,  lécher 
une  chose  pour  la  goûter. 

^^^xexâj)  an,  dégustation 
en  léchant. 

*»  xàt  (Chin.  ^^  tcha,  en- 
duire), couleur,  teinture,  vernis, 
peinture  à  l'huile.  J^  £Jbyj 
2>\j*  {j£ï  ber  -  tu  lis  -  Jean  xàt 
dergan  pràda,  il  les  fit  orner  de 
couleurs  et  de  dorures  (#.  Bïd. 
146). 

On  trouve  quelquefois  S<^\ 
exht,  d'où  le  dérivé  sy<ïs£*  merg- 
exht-tcati,  enduire  de  couleur 
ou  de  vernis,  vernisser  q.  ch. 

[Jav.  -nuir.»  i>  xét.  Sund.  <uh&ij\ 
xat.  Mak.  xJ  xa.] 


xita,  toile  peinte,  v 


atfto  (S.  fêfirT  éitta 

sée),  pensée,  préoccupatic 
licitude,  sensation:  être 
senti,  souhaité.  J^sr**  suke 
sensation  de  joie,  alléj 
J*sLl  duka-xita,  tristessi 
grin.  ^j*\)  —  xàa-râsa, 
agréable;  sensation,  inclii 
e>Uo*  JUfeU*  ij  jjZ»»  segat 
jâhat  xitâ-nay  ceux  de 
goûts  sont  mauvais.    îù 

an  yarg  namat  -  namat  b 
gey  xita  rasà-na,  des  met 
agréables  d'un   goût   exe 
varié  (IL    1*50).    jp.>  J 
^usê***  ta  Icombali  dergan 
xitâ-na,  il  s'en  retourna 
de  joie   (Jsm.  Va*.  42). 
C*~ï  yïo  jârgan   Jcâmu 
xita,  ne  soyez  pas  affli* 
133).   jJul  jy<aJu  Çjl»  jJ 
^1  xità-lah  pada  bâraiïj 
sud   anahda   ïni.    souha 
présent,  mon  enfant,  tout 
te  fait  plaisir  (lîtt.  :  soit  p 
souhaité).    OUwil  ^Uu»  c) 
*£  j£  pada  xitâ-na  s 
la  ksa  nui  n  a     g  ugu  r    ka  - 
dans    l'espérance    que    1 
mana    tomberait    à    terri 
89). 


b^r 


515 


•*  IX*3£-  xitow<$8a,v.  S*>. 


xîta. 


_  xatriya,  xah%ïa  (S. 

^lfa«4  xattriya),  la  seconde 
caste  ou  la  caste  militaire  parmi 
les  Hindous.  On  trouve  quelque- 
fois ce  mot  suivi  de  ^sJ^S  ksa- 
trïa  qui  paraît  en  être  une  mo- 
dification. L'emploi  des  deux 
semble  être  un  pléonasme  ou  in- 
diquer toute  la  caste  des  xatrïa, 


[Kw.  •*«?»  xùa,  cœur.  Sund. 
«Ae?)\  xùa.  Mak.  xJ'-*  xita,] 

X4tii,  nom  d'une  sorte  de 
coutelas  (L.). 

xed,  un  indigène  de  la  côte 
de  Malabar  ou  de  Coromandel 

xeti,  nom  injurieux  que  Ton 

donne  à  un    avare ,    harpagon, 

feâse-mathicu,  grippe-sou  (KL). 

Peut-être    de    l'Ilind.    ^^ 

setlhl,  écume,  rebut. 

y4>*  xeterà  (S.  ^*  entra,  para- 
sol), parasol  de  cérémonie  ser- 
vant aux  princes. 

On  trouve  quelquefois  y^f** 
jantra. 

1 r&-  xttrâ  (S.  f^ra*  cura ,  bi- 
garré:  peinture),  forme,  figure 
(Cr.). 


grands  et  petits;  on  en  trouve  un 
exemple  dans  le  li.  p.  3.  £sy\ï 

ùb  r  jjL.  ùb  ^U>j  j£-  J,ï 

JL^ùb  ^^  glU  J&  A- 

ïrivg-kan  ïtleh  segala  raja-ràja 
dân  mantrl-mantrl  dân  segala 
hulubâlatg  xatrïa  dân  ksatria, 
il  fut  suivi  par  les  rois,  les  mi- 
nistres, les  soldats  d' élite  et  par 
la  caste  militaire  toute  entière. 


Jj«-X^  xedôk,  courbé  (du  visage) 

(KL).  jûL  ^U  ja».  «»IC 

mafeà-na  xedôk  tCugan-na  xairj- 
kuk,  il  avait  la  figure  courbée 
et  il  était  manchot. 

\)J^  xldrâ  (S.  f^?T  âïdra, 

brèche,  trou:  défaut,  faute),  dif- 
férend ,  querelle ,  dissentiment, 
discorde  :  erreur  dans  le  chemin 
ou  dans  la  conduite.  (Terme  d'es- 
crime) défaut,  intervalle  laissé 
par  celui  qui  se  découvre  trop  en 
parant.  c> !>*=*•»  ol  apa  xidrâ- 
na,  quel  différend  y  a  t-il  entr'- 
eux?  e>\p&*  uy\  itTt-lah  xidrâ- 
na,  voici  la  source  de  leur  dé- 
sunion. $U  b-^  vyJèîlXL»  ,j\ 
^ij^  la  men-dâtarg-kan  xtdrâ 
bàgi  di'rî-/ia,  ils  s'attirèrent  des 
sujets  de  discorde  (II.  Ab.  431). 

ber  -  targkis  -  taigkls  -  an  serta 
mcn-xahàrî xidràj  chacun  (des 


33 


516 


combattants)  parant  et  cherchant 
à  se  faire  jour  pour  atteindre  son 
adversaire  (A/.)-  JX-U»  !jj&*  j| 

y*  ?rb  Aj\  Jfc*  jA*  cr£*j 

âda  xidrà  sa-dïkit  taiglcis-na 
tnafca  di-tïkam  Tdeh  raja  dëwa, 
s'étant  un  peu  découvert  en 
parant,  Raja  Dewa  le  perça  de 
son  épée  (jl/.). 

IjJ^yi  ber-xidrâ,  qui  est  dif- 
férent, qui  est  en  discorde,  d'uuc 
opinion  différente. 

^  \jJa*.j»  ber-xidrà-kan,  qui 
fait  différer,  qui  sème  la  discorde. 
^Jy  ,jX±  y  Ip^v?  ber-xidrà- 
kan  ha n dey  tïilan ,  qui  sème  la 
division  entre  les  amis  (;1/.). 

O*lpo*y»  per-xidrâ-an,  divi- 
sion, discorde,  snjet  de  discorde. 

OMjJléL  ka -xidrà- an ,  divi- 
sion produite,  discorde. 

On  prononce  aussi  xederâ. 

[Jav.  iA(kj\  xidra,  fausseté, 
tromperie.] 

orlna  (S.  ^rT  dîna),  dra- 
peau, bannière,  signe,  marque, 
indice. 


n 


[Jav.     mh\     xina    et    *!?* 
xi/ina.] 


**  xun  (Chili.  "Tj  tsun),  pouce, 
la  dixième  partie  d'un  pied. 
O  **J  lift*  jw  ùt>  dàn  sambl- 


lan  xùn  lebar-na,  et  sa  larg"  «ur 
est  de  neuf  pouces  (//.  Z>.  1538). 

xinëla   (Port.  chin&~da\ 


mule,  pantoufle. 


A  . 


dciïUirgkas,  sorte  de 
sabre  droit  ou  de  long  coutoan. 
[Bat.     5tO-5??2~\     *«M*y- 


*  . 


£a- 


A 


ocinatykas,  sorte  de 
coq  de  joute,  ayant  les  pattes 
jaunes. 

On  trouve  aussi 
sinaigîcas, 

xinargga  (8.  I^s4 

«a,  coupé,  et  57  tfW*,  mem- 
bre), mutilé,  estropié  ;  contrefait 

l&Pi  china,  participe  passé  de 
TS7T  <&*•  Corn  p.  Lat.  scintio.  C«rec 
axiÇe*).  Gerni.irAcirftfn.  (E.  Burn&*v) 

i£y^^  ocenxàwi,  nom  d  *  «ne 
sorte  d'étoffe  (O.). 

vJ»^  ocinocâla,  langage  »^e: 
paroles  injurieuses  (CV.). 

j£^  otanxu  (Chin.  j|£     "Tj 
t chouan   cheou),    capitaine        "e 
navire  chinois  (À7.). 

J^^  Minocmv  (Chin.  yjÇ  7T 
Icin  tsao,  plante  aquatique),  no™ 
d'une    friandise    préparée   nvec 
l'algue  marine  TjTl  ùgar-âff(f, 
du  sucre  et  du  gingembre. 


jOj*i^*  xenaeëdak,  nom  d'un 
poisson  (Or.). 

«^j^^-  asewrumit,  le  rat 

musqué. 

^ts^"  xenxavg,  coupé,  coupé 
,*""én  morceaux,  mis  en  pièces  :  mu- 
tilation. J-jl  l£JU??i  di-xen- 
xatg-na  lûmat,  il  le  haeha  eu 
petits  morceaux.  J-XJ  Ç^T 
ZXj  ^jS\j  xenxatg  tîdak  rôgaa 
tidak,  elle  ne  fut  pas  blessée  et 
n'eut  pas  les  cheveux  coupés  {une 
femme  surprise  en  adultère). 
l_rJU»J  —  xenxaig  di-pamepha, 
la  mutilation  est  punie  d'une 
amende  {M.). 

f^^*  men-xenxaig,  couper, 
mettre  en  morceaux,  fendre. 
J-l  Çf^"*  «r^*  »aiii"7t  -  S'* 
men-xenxait/  otnbak,  sa  proue 
sillonnait  les  vagues  (M.). 

fa?Tj  ter-xenxaig ,  qui  est 
en  morceaux,  que  l'on  a  coupé, 
dilifj  ffTJ  J^  cJb  J^ 
êîlpu  tâtpan  bâtik  ter  -  xettxaïtj 
di-kopalâ-na,  ils  avaient  sur  la 
tête  des  mouchoirs  faits  de  mor- 
ceaux de  toile  peinte  (//.  Ah. 
215). 

fSnnd.  wenn  xinxavg.  Mak. 
tli)   «on^Jia^.    Bug.  "Êfif  au- 


•j*6^"  xinxin,  bague, 


cA-^s  —  xinxin  permâia,  bague 
ornée  île  pierres  précieuses.  — 
ljSxS  xinxc'n  i-n-aaktl-a/i,  an- 
neau talismaniquc.  »_»*.  —  swn- 
xim  ;eàp,  anneau  avec  un  sceau. 
jJ^j  —  xinxin  liindu,  anneau 
eu  fer  dont  se  servent  les  tour- 
neurs, et  muni  d'une  bague  qui 
en  a  la  forme.  —  ,y^ paigdnan 
xinxin,  sorte  do  pâtisserie.  — 
0*«"Ji  xinxin  kn-rajd-an,  an- 
nean  royal,  qui  porte  le  sceau 
royal     (Sut.    Ilr.).     »£-  LÏyùl 

&ï.J>r-  -*lP  h&T  u"»j*«  ïa' 
piin  sigràk  merg-ûnus  xinxin- 
fia  deri-pada  jnri~iia ,  aussitôt 
elle  tira  l'anneau  qu'elle  avait 
au  doigt  (It.  100).  j^3  0£  cL 

U~>L  tSjl^-  J  »Mï&a  titan  piitrï 
piin  merg-ambil  xinxin  bagin- 
da  sa-bantuk  ytng  di-jârï  ma- 
■nia,  la  princesse  enleva  un  an- 
neau que  le  prince  portait  au 
doigt  annulaire  {Tarn,  Yal.  58). 

Prov.  OU/  jèi  o«^-  O^i- 
seperti  xinxin  dergan  permuta, 
comme  une  pierre  précieuse  avec 
un  anneau.  Se  dit  de  deux  choses 
qui  se  conviennent  parfaitement 
(//.  Àb.  414). 

{j*?Tj>  ber-xinxiii,  qui  a  un 
anneau,  qui  est  orné  d'anneaux. 


6 

4*  yf.J.  (&U  ÙÇ^f  ber-xin- 
xin  mânikam  be-rïbu  harga, 
ayant  îles  anneaux  ornés  de  pier- 
res précieuses  d'un  très -grand 
prix  (S.  liid.  27). 

[Sund.  itrnn9njf\  xinxtn.  Bat. 
»-a\     sùisùi.     Mak. 


•  .  •■ 


-îJ-d  xinxtn.  Tag.  et  Bis.  >3'>3 
sirgsiiy.] 

Xinta  (S.  flpnT  (fcwrtf), 
tristesse,  anxiété,  souci,  inquié- 
tude, soin,  sollicitude.  ^y>  ^$\ 

e>Ljû*»l  m  dûduk  deiyan  xiittà- 
na  dan  tiâda  ka-iùar  deri-pada, 
astanâ-îia,  il  était  plongé  dans 
la  tristesse  et  ne  sortait  pas  de 
son  palais  (M.  IL  103).  3^. 
ij/i  &  J3  Jj«XJ>  xintâ-lcu  tïdak 
jxidaymy  lâin,  ma  sollicitude  ne 
s'étend  sur  nul  autre  (3/.). 

^UJo^  xinta-mâni,  nom  d'un 
serpent  de  couleur  jaune  et  de  la 
longueur  d'un  empan.  ùJ^Abj 

dâlam  tan  dan  pïsaiy  Ilu  ado 
sa-ïkor  Tdar  xinta-mœni ',  dans 
ce  régime  de  bananes  il  y  avait 
un  serpent  xinta-mâni  (KL). 

J^^i  ber- xinta,  qui  est 
triste,  qui  éprouve  du  chagrin,  in- 
quiet, anxieux.  J^->  ^  JX^l ^l^ 
"  '^y    /â/tf    ft/z'/J    dia    dïiduk 


ber-xinta}  lorsqu'il  l'eut  vu       ac- 
cablé de  chagrin  (3/.  IL  1G3; 

Jû^l  ^1  tllanputrï  lâgi  me&iyn/ 
dan  ber -xinta  âkan  ayahncla, 
la  princesse   était  inquiète    sur 
son  père  (Ism.  Yat.  170). 

%Z«ïs£*  men  -  xinta ,  avoir  de 
la  sollicitude,  avoir  la  pensée  sur 
quelque  chose. 

ky\^Aj9  ber-xintâ-kan ,  qui 
éprouve  du  chagrin  ou  de  Tin 
quiétude  pour  q.  q.,  avoir  de  la 
sollicitude  pour  q.  q.  aLZ»  ôfy\ 
m\ju  £  t**vî  ùku-pûn  mafi-lah 
ber-xintâ-kan    bapâ-mu,  je 
mourrai  par  le  chagrin  que  j'é- 
prouve pour  votre  père  (de  s» 
perte)    (IL    126).     J\   Jtfju- 
ijjS  Jy  ^y^A,j»   sadaïcâfa  î'1 
ber-xintâ-kan  tûan  putrï,  con- 
tinuellement il  éprouvait  des  sen- 
timents  de  sollicitude  pour   l* 
princesse  (IL  131). 

^Uia^if  mem-per-xititâ' 
kav,  faire  éprouver  de  l'anxiété 
mettre  q.  q.  dans  l'inquiétu^6» 
chagriner,  troubler  q.  q.    *}^ 

paduka    adinda  yarg    di-J***' 
xin  ta  -  kan  dïili  yawg  di-j>er' 
tûan,  votre  épouse  auguste  qM 
le    roi   met  dans  l'anxiété    (K» 
130). 


AM. 


^ylUo^yu   be-per-xinta-kan, 
Uuifait  éprouver  de  l'inquiétude. 

C)*t^3  per-xïntâ-an ,  cha- 
grin, inquiétude,  sujet  de  chagrin. 

«OUCi.  vl>"t^/  Ab^  Jj^J  jl  £)lC 

stakâraig  ada  dûduk  di-dâlam 
per-xùttâ-an,  Maintenant  il  est 
plongé  dans  le  chagrin  (B.  131). 

j/7^a  J/aw7  ac&*  per  -  xintâ  -  uv 
tûmiy  quel  est  le  sujet  de  vos 
soucis  (M.). 

O'fcsL  ka  -  aw/Jâ  -  a?*,  inquié- 
tude éprouvée,  anxiété.  O't^sL 
e)lx*  Jj  àJu»  ka  -  xîntâ-an  ntità- 
lah  pada  muJcâ  -  na  ,    l'anxiété   ' 
était  peinte  sur  son  visage  (J/.   I 
B.  217). 

•  ô"t^yAj  be  -per  -  tttulâ  -  an, 
qui  a  du  chagrin,  qui  éprouve  de 
l'anxiété. 

[Jav.  2tM\  xïpta.  Sund.  «Ji.n 
xïnta,  affection.  Bat.  2—50x5* 
sinta .  Mak.  -i)<^ xïta.  Day .  sinta .   ' 


••  • 


XOntOp  échantillon,  exem- 
pie:  croquis,  esquisse. 

[Jav.    nvnn<tmi\    XOHtO.    S  11  II  (1. 
nw>i<n*at\  XOftto.] 

jj\Hj^  ocintâdu,  nom  d'une 
chenille  verte  qui  vit  sur  les  ar- 
bres (A7.).  v.  ^>Uiï  tentâdu. 


519 


<jJJur>-  xantika.  —  èjy  bu- 

rutg  xantika,  nom  d'un  oiseau 

(/,.). 


xantïgi,    nom    d'une 

plante.    .-**>    —    xantigi  besàr 

(t/tibattdia  Jforibunda.  (U\).  — 

f\^   xantigi  wàigi  (gautiera 

pu  net  a  ta.    l1r.). 


[Sund.  owm\  xantigi,  nom 
d'un  arbuste  dont  la  feuille  res- 
semble à  celle  du  thé.] 

i^  xantik,  élégant,  gracieux, 
gentil,  mignon,  propre.  Jr*j* 
e>yJ  P;l>  !*»>*+  xantik  munis 
bâraig  lakû-na ,  elle  est  douce 
et  élégante  dans  tout  ce  qu'elle 
fait  (77.  Ab.  92).  c)^  —  xan- 
tik  bahosâ-nay  son  abord  est 
gracieux.  \j  e>tëj  \j**\*  Jr*8** 
«JUil  xantik  mânis  rupâ-na  kerâ 
itUj  ce  petit  singe  avait  une 
figure  gentille  (3/.). 

Jj**^VÎ  ber-xantik,  qui  a  de 
la  geutillesse,  qui  se  montre  gra- 
cieux. 


*~. 


xanturg,  faufilé,  cousu  à 

grands  points. 


*~. 


ocanturg,  petite  cuiller 
en  bois  pour  prendre  le  riz. 


o 


[Jav.  ^17»^ /mn  éntotg.  Sund. 


uitjtaw  xento/g.] 


iSlf 


520 


A".. 


A*. 


A-« 


>•  xontirg,  ligne,  marque 
'faite*  avec  du  charbon  ou  de  la 
craie;  marqué  avec  du  charbon, 
être  marqué,  égratigné,  griffonné. 
XpX  jl.  aIp/aI^»  aa-telhh 
krlrg  -  la  A  moka  ku  -  xontiig- 
xontirg,  lorsqu'elle  (la  tablette) 
était  sèche,  je  griffonnais  dessus 
(litt.  :  par  moi  était  griffonné)  (  H. 
Ab.  20). 

*>j>  1er -xontirg  y  qui*  est 
ec  du  charbon.  cj*Jx*i 
isJb^lC»  KiZs^y  sa-kalï-an-na 
oer  -  xontirg  -  xontiig  mukâ  -  fia 
Jiitam,  tous  avaient  le  visage 
noirci  avec  du  charbon  (IL  Ab. 
295). 

j&s^*  men-xontirg,  noircir  le 
visage  (un  châtiment),  griffonner 
sur  q.  ch.  So\  ^3  T«Ii^*  y  1 

i\j*  Ob  Ai  {£*  âku  men-xon- 
tirg-xontirg  pâpan  ïtu  dergan 
Içalam  dân  datrât,  je  griffonnais 
sur  cette  tablette  avec  une  plume 
et  de  l'encre  (IL  Ab.  20). 

*£o^î  ter -xontirg,  qui  est 
marqué ,  que  Ton  a  noirci.  i>j\ 
i^ld  .>  s&a*^7  ij  âraig  yarg  ter- 
xontirg  di-mukâ-na,  le  charbon 
avec  lequel  on  leur  avait  noirci 
le  visage  (H.  Ab.  360). 

Prov.  ç~**J  £  £j\  Onr-y 

*}+•  .>  mem  -  bâsuh  -  kan  ârarg 

yaig  ter-xontirg  di-mûka,  laver 


ô\ 


le  charbon  dont  on  a  1 
barbouillée.  C'est-à-dire, 
ger  d'une  injure  reçue  ( 

178). 


I  #&^j»  xanhim,  piqi 
l'aiguille ,  p.  ex.  le 


xanhim  9  piqué, 

coll 

/        M.       . 

habit. 


l&~  xanda  =  cA*0  ra 

et  X*»>  sanda,  v.  ces  m( 


wunda,  pour 

T 

xunda,    petit -fils    (desc 
(Sul.  Ab.  143).  y-f(»j* 


JJ 


/y^K^^  xendawan, 
pignon,  excroissance,  ^y 
v^Uo.  Jj\r^pergiki 
men-xahâri  xendawan, 
la  forêt  chercher  des  < 
gnons  (H.  Ab.  83).  Oj 
X\ y  ^y*  {'<&*  xendàu 
pôhott  tuâ-tuà ,  il  y  a 
croissances  sur  de  très-vi 
bres  (M.). 

On  trouve  aussi  Ojbûî 
wan. 

[Bat.  -cr>-^\  dairan 


û)Jt»>»  xendana  (S. 

âandana) ,  bois  de  sandi 
fum  de  sandal.  — yy  kâ\ 
dâna ,  du  bois  de  sandal 
c)\jùo*  î>b  gahâru  dân 
na,  du  bois  d'aloès  et  de 


menuruh  menambun-kan  xen- 
dâna  kalambak ,  il  ordonna  de 
faire  une  pile  de  bois  de  sandal 
etde kalambak  {H.  158).  CÀX^ 
JvjL**.  j  h>y  xendâna  hriry 
di-xampur  kâpur,  du  bois  de 
sandal  séché  (et  réduit  en  poudre) 
mêlé  avec  du  camphre  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  Q$p§a\  xendana. 
Tag.  et  Bis.  >3CyTi  sandana.) 

JU3-  xandâla  (S.  ^TïïTïïfT 
Xandâla),  homme  de  caste  dé- 
gradée, paria  :  bas,  vil  dans  le 
langage.  OjJ  £  ->l  JU«j.  g  ->l 
<7€&z  ya^   xandâla   ada    y  an/ 
J>râwan,  les  unes  étaient  impu- 
res, les  autres  étaient  vierges. 
—  cAy*  «*«&**-**«  xandâla,  elle 
a.  un  langage  bas  (  jf.).  v.  JJÛ*> 
*widal}  qui  parait  être  une  cor- 
ruption du  même  mot. 

[Jav.  «j»armnA\  xandâla,  homme 
bas.) 


^'^Xj^acendah,  amusement,  ca- 
jolerie  (O.). 

xandi,  caisse,  coffre  ou 
reliquaire  dans  lequel  on  con- 
serve lés  restes  de  ceux  qui  sont 
morts  ;  monument ,  mausolée, 
tombeau.  lliT^yjLA*  j  e^Jt  jL 

^jm^  ^Jua*  maka  kabû-na  di- 
tnitiuk-kan  ka-dâlam  xandi 


I 


521 


amas,  et  ses  cendres  furent  dé- 
posées dans  un  reliquaire  d'or 
OR.  4 1).  s^s  Jjy  ^JU^  ^ 
di-dâlam  xandi  dîïduk  ber- 
xinta ,  elle  se  tenait  tristement 
assise  dans  le  mausolée.  ^y\^ 
Xy\  ^fJ^^peli harâ-kan  xandi 
ayahnda,  ayez  soin  de  con- 
server les  restes  de  notre  père 

(ji/.). 

Ce  mot  a  évidemment  une  origine 
sanscrite,  probablement  de  ^TT2T 
éandî,  surnom  de  Durga;  cette  déesse 
a  été  autrefois  particulièrement  ho- 
norée à  Java ,  où  elle  avait  un  très- 
grand  nombre  de  temples  qui  ont  été 
nommés  xandi  ;  en  Sund.  ce  mot  signi- 
fie encore  aujourd'hui  :  un  ancien 
temple,  un  reste  de  l'antiquité,  et 
aussi  :  mausolée,  tombe,  reliquaire, 
sens  que  les  Malais  lui  ont  conservé. 

[Kw.  u)rm\  xandi.  Sund.  *j>£>\ 
xandi. \ 

cS*XÂ^»  xindey,  étoffe  de  soie  ou 
de  coton  peinte,  dont  on  se  sert 
ordinairement  pour  écharpe.  ù\ 
c£-X*ç*  cjùL*^  «j  ada  yarg  ber- 
selendarg  xindey ,  les  uns  por- 
taient des  écharpes  d'étoffe 
peinte.  —  ^Jl^.  J»^/  ber-sâ- 
bnk  xindey,  qui  a  une  ceinture 
d'étoffe  peinte.  ^jy>  —  xin- 
dey mrati,  indienne  de  Surate. 
^-»UlT  «j  —  xindey  yarg  ka- 
amâs-an,  étoffe  peinte  brochée 
d'or  (B.  16).  —  Jj\  ûlar  xin- 
dey, nom  d'un  serpent;  d'ouest 


i 


522 


probablement  venu  le  nom  de 
l'étoffe.  iy*&»  —  xindey jantan, 
étoffe  de  soie  peinte  de  grandes 
figures  de  serpent,  ^yf»  —  xin- 
dey betlna,  la  même  étoffe  peinte 
de  petites  figures  de  serpent. 
,Jly  c>jta  tJJ^*  xindey  dâun 
bûdîy  la  même  soie  peinte  de 
feuilles  de  l'arbre  Imdi  (KL). 

[Jav.     iltnnm    xindé.    Sund. 
vii]M\  xindé.  Mak.  -zJfszs  xindé.] 


***~r-  xandu,  opium  préparé 
pour  être  fumé.  ,J-*>^-  ,J**** 
^-XÂ.  J^V»  merg  -  nmbil  ha  s  il 
pajak  xandu ,  prendre  les  re- 
venus de  la  ferme  d'opium  (7/. 
Ab.  216). 

^Jû^yi  ber-xandu.  —  sjty 
pôhon  ber-xa?iduy  nom  d'un 
arbre  qui  sécrète  une  certaine 
liqueur  (probablement  à  cause 
de  la  ressemblance  de  cette 
liqueur  avec  l'opium  préparé). 

[Jav.  et  Sund.  <uim\  xandu. 
Bat.  »— sa~£^  sandu.  Mak.  ^Js^ 
xandu.] 


xa/ndu,  boîte,  petit  coffre 

■w 

pour  conserver  les  choses  pré- 
cieuses. àJU*  fj^  /y  \  rxlxJo  Ssjj 

^-XÂ.  a^j  xJ  ^^»1   bêta    tinjgal-   \ 
kan  akan  dia  hanà-lah  amas 
lïma  bïiah  xandu,  je  ne  leur 
laisse  pour  toute   fortune    que 


to> 


cinq  petits  coffres  remplis  d'or 
(S.  Mal.  187). 


j^J>*  xandu,  un  récit, 
histoire  (O.). 

jJJ&*  xandaw,  v.  jX*> 

dor. 


une 


xan- 


cS^j^X^  xanduri,  sandale, 
semelle  (AV.). 


•*    à  • 


^  <-**>*  xenduk,  v.  Jjû-»  #m- 


p*X^-  xaMÎnrg  9  extérieur  ra- 
dieux, apparence  brillante,  beauté 

(AV.). 


p*AI>»    xandurg,    sorte    de 
couperet. 


P«-XI>*  œondovg  et  pj^> 
xonderôvg,  penché,  incliné; 
enclin.  £j^y/o^^ 
c>UaS  segala  pôhon  kdyu  xw- 
derdig  ka-padâ-  iïa,  tonales  u 
arbres  (de  la  forêt)  étaient  pen- 
chés vers  lui  iR.  2).    aIpjJÛo. 

xonderôrg  -  lah    segala  pâgtf 

i 

deri-pada  ka-banâk-an  taà- 
nusïa,  les  palissades  furent  ren- 
versées par  la  foule  (M.).  àU>)^ 
^  jA.Jt«  JX«,Vj^»  xonderbn- 
ArA  marïka-itu  meig-ïkut  dia, 
ils  étaient  enclins  à  le  flifrrt 


e** 


) 


523 


dit  ,31*  —  xonderàrg 
nchant,  inclination  du 
j  —  xonderàrg  rata, 
né. 

ûs£*  me7i-xonderàir/' 
•e  pencher,  faire  incli- 
e  plier.  v^Pjjû&*  ^1 
:onderdrg-kan  kapalâ- 
ina  un  peu  sa  tête  (M.). 

Mtâo?*  A'  -  hutan  di- 
a-kan  àrgîn,  le  vent 
er  les  arbres  de  la  forêt 


pen  -  xonderôrg- 
)n  d'incliner,   de  faire 


■)  . 


l(tm\  xendarg,  courbé. 
uix^liw   xondovg.    Bat. 
Je  so?ido7g.] 


indarg,  défaite,  dé- 

ba-xundargf  défait,  tué 
combat  (d'un    coq   de 


hasun- 


indit,  la  pointe  d'une 
bateau  malais:  la  dé- 
îe  arme  à  feu,  le  marche- 
e  voiture  (KL). 

andar,  profond  (en 
u  sommeil). 


I 


r>imA&*>  xandor  et  ^ 
xandaw  (ce  mot  se  trouve 
joint  à  OU  mata).  OLjJJo* 
xandor  mata,  un  cadeau,  un  sou- 
venir, un  petit  présent.  ùyyL** 
OUjJJcjolJ  suâtu-pûn  tiâda 
xandor  mata,  je  n'ai  rien  que  je 
puisse  vous  offrir  en  souvenir  (S. 
Btd.  135).  o  i^U  OU  Uû^  A; 

ày&  ijj)  ^A  tiàda  xandor  niât  a 
hâna  dtia  ïkor  bûruiy  papn- 
irah,  je  n'ai  'à  vous  offrir  en 
présent  que  deux  oiseaux  de 
paradis  (Af.). 

)J  J&~  xandrà  (S.  ^EF?7  cou- 
dra), la  lune,  mois,  date.  — 
jjy  xandrà  lôka ,  les  régions 
lunaires,  jjjl  Ij-XJo^  ol^J  j  dewâta 
xandrà  lôka,  les  divinités  des 
régions  lunaires. 

Dans  la  langue  malaise  xan- 
drà désigne  encore  une  certaine 
classe  d'êtres  surnaturels  ou  de 
génies,  et  parait  répondre  au  S. 
^4~^4J^  candra  dura,  les  vingt- 
neuf  astérismes  lunaires  ou  les 
vingt-neuf  nymphes  épouses  de 
Xandrà.  l^^£j^jJ^J& 

j ù\  jJ  C)jy  \jX&+  segala  ânak 
raja-ràja  dëwa  tndrà  xandrà 
tïïrun  deri  udara,  les  princes 
accompagnés  de  divinités,  d'êtres 
surnaturels  et  de  génies,  descen- 
dirent des  airs  (R.  31). 


524 


i 


uyjX&»  xandra-muUij  nom 
d'une  plante.  —  &y  bûah  xan- 
dra-mûla,  le  fruit  du  xandra- 
mUla  que  R.  V.  dit  être  souvent 
l'objet  des  désirs  des  femmes 
enceintes.  (Cette  plante  paraît 
être  de  la  famille  des  amomées, 
et  le  nom  viendrait  du  S.  ^I~^ 
éandra  et  de  +jx<\  mûla,  racine. 

[Jav.  et  Sund.  «j>i«p\  xandra.] 
*j)j*X&»  xandrâsa  (Sanscr. 

^•^•ÇKI    cundrahCisa) ,   cime- 
terre. 

[Jav.  <uiUi*A\  xandrasa.] 


<4/^ 


<SjJJ&*  xenderey 

xenrey. 


X*Jj^JJz>~  xandra-wâsih, 

nom  d'un  oiseau,  ijy  ^y^  *\ 
JujI^jJJo*  ada  ber-bUlu  bûruiy 
xandra-wâsih ,  onié  de  plumes 
de  l'oiseau  xandra-wâsik  (7/. 
Ab.  207). 


p^*A*>*  oconderôrg,  v.  P-^ 

xondoig. 

J«*XJ!>-  xandal  =  jy»  sûkar, 

difficile. 

J^X*>*  ocendol,  nom  d'une  bois- 
son ou  bouillie  liquide,  faite  de 
sagou  cuit,  que  l'on  passe  par  nu 
tamis  et  que  l'on  mêle  avec  du 


lait  de  coco ,  du  sacre  e 
(A7.). 

c5/V>*  xenrey,  sorte  de 
employées  en  médecine 
contrepoison. 


xàp,  sceau,  cact 
preinte:  imprimé,  être  i 
—  à*  y^  mem-bûbuh  xà 
se  r  un  sceau.   —   iûy 

xàp ,    imprimeur.    ç>jj 
cjte^  &jy  3  perkàkas  à 
bûbuh  xhp,  les  instrun 
servent  à  marquer  (un 
du  fer  rouge  (IL  Ab.  5 

kitâb  yarg  di-xàp  ïtu  te 
dert-pada  yarg  dt-tï 
livres  imprimés  sont  si 
à  ceux  qui  sont  écrits  à 
(&  Mal.  Préf.  1). 

i-to^j  ber-xhp,  qui  ai 
muni  d'un  sceau.  uL.  j  , 
sûrat  yarg  ber-xhp ,  u 
cachetée ,  un  documei 
d'un  sceau. 


mergexhp,    f; 
empreinte,  imprimer  (K 


iJyj*^  men-xap-t,  n 
sceau  sur  q.  cli.  ^£.>  j 
t*?*^»  men-xap-ï-lah  le 
xàp-na,  il  l'a  scellé  de  8 
(M.).  Jol  yi;  c*^-*  û 


dit». 

i  ïtkj   ils  scellèrent  la 

N.  54). 

i 

£*  men-xap-kan,  munir 
in  sceau,  faire  imprimer. 

âî/a  sudah  di-xhp-han 
\-Upat  kartas  ïtuy  afin 
and  la  feuille  était  ini- 
on  put  la  plier  (//.  Ab. 

0*9  ^^  ^ 

dî-xàp-kan  per-katd- 
sa  malâyu  dân  bah  osa 
ensuite  on  imprimait  les 
3n  langue  malaise  et  en 
nglaise  (ïd.). 
*/  ber-xàp-kan,  qui  mu- 
chose  d'un  sceau,  qui 
q.  ch. 

A 

9  penjexâp-an ,  endroit 
imprime ,  imprimerie 
m  dit  aussi  o^  *^+&c 
rhp(H.  Ab.  157). 
5t  Sund.  «j»4^\  a-«;>.  Mak. 
>ay.  a?ap.] 

ypâka,  v.  ,JIjU&*  a?aw- 

men-xaphh,  ouvrir  et 
ontinuellement  (L.). 

ipïyit,  Qcapïu  (Port. 

chapeau.   àISj^J^j  jl* 

aJL.  makater-tarykap- 


*     A 


525 


/a h    xapïu    raja    ïtu,     et    le 
"^  du    roi   fut   pris   (H. 


chapeau 
Ab.  75) 


r**^  ocepu-xepii,  nom  d'une 


sorte  de  petits  oiseaux  blancs. 


~* 


^  xepùk. 

si-*  men-xepitk-  xepùk, 


battre  l'eau  avec  la  main,    pa- 
trouiller dans  l'eau  (AV.). 


-    A 


>•  xepàt,  prompt,  alerte, 
habile,  ingénieux,  adroit.  î>Um 

SJls**  ltV  jn^'  *y  baffi'tiûina 
bûleh  aigleaw  tnlis  xepht,  com- 
ment pouvez-vous  écrire  si  vite  ? 

(//.,lA.U2.)^»Up^V^. 
yaig  xepht  pe-karjâ-an-na, 

adroits  en  ce  qu'ils  font  (M.). 

^ySis^  men-xepht-kan,  ren- 
dre adroit,  faire  que  q.  q.  soit 
prorapt. 

{J&è~ka-xepât~an,  prompti- 
tude, adresse,  habileté. 

Jt^*  xepU,  pincé.  —  *y  ku- 
teeh  xepit,  oubli  (litt.  :  pâtisserie 
pincée). 

f^9  pen-xepît,  pincette. 
v.  Ssi*>  sepït. 

*     A 


-    A 


»»  xepemp,  s'affaisser, 
s'enfoncer,  p.  ex.  les  pieds  dans 
le  sable  mouvant  (KL). 


520  il;^ 

Jp*^*  OXtpélàk,  les  supports 
sur  lesquels  reposent  les  nattes 
en  kâjarg  dans  un  bateau  (/,.). 

{yJ^  ocapelok,  taohes  rondes 
sur  la  peau  (/,.). 

[Jav.  <Ljt<i*7if\  xuplak.) 


*>*  xebàky  creusé,  fouillé,  ex- 
ploité (d'une  mine).  — -  SJlc 
tampat  xebàky  tranchée,  mine. 
J^s^*  men-xebak,  creuser, 
fouiller,     exploiter    une    mine. 

men-xebhk  permuta  ùu,  un  en- 
droit où  l'on  exploitait  une  mine 
de  pierres  précieuses  (7/.  D. 
*  29)*  J^-*  fj^'  o>'rt?gr  mew- 
xebàk,  des  mineurs  (e'rf.). 

^  l^  xebâk  -  «/* ,   exploita- 
tion, fouille:  minerai. 

[Jav.  ùMivnji  xebak,  frapper 
avec   la  main   sur  q.   ch.   Bat. 
\  hubak,  creuser.] 


».  A 


**a^»   xnbadàk  -- 
xnmjyadàk. 

[Hat.  çàx<99\  suboflak.) 

4^  xebur.  tomber  dans  l'eau, 
sauter  dans  l'eau  ou  dans  un 
autre  fluide. 

ï  ja<^*  //<™  -  xebitr  -  xebvr, 
jouer  dans  IVau,  prendre  ses 
ébats  dans  l'eau. 

^rj^yJ  ter-xebhr ,  qui  tombe, 
ou  que  l'on  pousse  dans  l'eau  ou 


dans  un  autre  fluide.^ 
^il  iljS  Cjjl  jikalaw  ter-x 
orarg  ka-dâlam  âyer,  s'il 
vait  à  quelqu'un  d'être  po 
dans  l'eau  {M.).^c^J  jlTjl . 
di-dâlam  âpî  ka/àk  ter-xei 
il  va  être  précipité  dans 
flammes  (en  enfer)  (A/.). 

///•^**  we«  -  xebùr-kan,  I 
pendre  dans  l'eau,  p.  ex. 
oiseau  ses  ailes  ;  pousser  <] 
dans  un  liquide.  Jju^^o, 
^•l  6S  £l\y  di-xebùr-kai 
ka-pada  kûlam  yaiy  l-ruh 
il  les  poussa  dans  la  mare 
geuse  (M.). 

[Jav.    «»««>    xebur    et 
xegur.  Sund.  «»<-m\  xabur.) 

(JL^  océbôl,  un  nain.  v.  w 

orébïs,  un  morceau  déel 

mc/e  -  ^&ta  -  a* 
déchirer  en  morceaux. 

chircr  une  chose  en  petits  n 
ceaux,  prendre  q.  ch.  par  pet 
bandes  (À7.). 

*>*  oram  (?) 

$*****  xnmJcan,  faire  attenl 
à  q.  ch.,  conserver,  garder 
vue.  ^jl^^U^lijCp.. 

^l  w*fJy  ^w  x<w*kan  hâ 
bàîk  bàravg  porkâra  yanj  ta 


•   r 


katc-RAat  ïni,  faites  bien  atten- 
tion à  ce  que  vous  venez  de  voir. 
^'1^9  ÏJfe^  vlr^  xarnkan 
bàik-bâîk per-katâ-an-na,  con- 
servez bien  ces  paroles  :  ayez-les 
toujours  en  vue.  J-*  rS^  cf-^ 

dey   xarnkan    bïla    rïbut    dîut 
(û/an  hendak  dâtanj ,    habile  à   ; 
faire  attention  (à  prévoir)  quand 
le  vent  et  la  tempête  doivent 
venir  (À7.)- 

P*  xema,  nom  d'une  sorte  de 
rotin  très-fin  (  F.  T.). 


[Bat. 


soma.] 


3U>"  xemâti,  espèce  de  mala- 
die cutanée  (ilf.).  Plainte  excitée 
par  la  douleur  ou  par  la  maladie 

(/,.). 

<jLs^j  ber-xemâtiy  plaignant, 
qui  se  plaint. 

y>U>-  xemâra  (S.  ^FT^"  c'a  ma- 
ra  y  le  yak ,  chasse-mouches  fait 
avec  la  queue  du  yak),  tresse  de 
cheveux,  fausse  chevelure,  queue 
de  vache,  jl^  ^y\  Jl&a  wwm#j 
rambut  di-pintal  âJcan  xemâra, 
des  cheveux  arrangés  en  tresse 
(8.  Btd.  150).  JJlS  ôjtfy 
jUa*  X  Jf£*  berkibâr-an  tunj- 
gnl  panji-panjî  xemâra,  les 
étendards  ornés  de  queues  de 


527 


vache  flottaient  librement  dans 
les  airs  {S.  Bîd.  146). 

On  nomme  aussi  xemâra  tout 
ce  qui ,  sur  un  navire ,  se  met  à 
la  place  du  pavillon  pour  servir 
de  signal  (À7.)- 

j\^  Jv  kdytè  xemâra ,  la 
casuarine,  nommée  aussi  ^j] 
arîi.  —  c>jl>  dâun  xemâra, 
nom  d'une  plante  odoriférante. 
—  x\b  hâijam  xemâra,  poule  du 
japon. 

jl^j  ber- xemâra,  qui  est 
orné  de  queue  de  vache,  io  ù\ 
jl^j  I*f  pX?  ada  yavg  même- 
ghrg  tombale  ber-xemâra,  quel- 
ques-uns tenaient  des  lances  or- 
nées de  queues  de  vache  (AT.). 

[Kw.  ïn*mi\  xemâra,  fausse 
chevelure  et  nom  d'un  arbre. 
Sund.  ojt*ini\  xamara,  td.] 

jp**^*  dcemôorok ,  nom  d'une 
plante  potagère  (L.). 

xemûk ,  verge ,  fouet  : 
fouetté,  fustigé.  J^  ^  )\t 
memâlu  deiyanxentùk,  frapper 
avec  une  verge.  crJu&-.  J  i>yu»*» 
hamlm-pUn  dî-xemùk-na,  il  ine 
fustigea  {}[.). 

<+*£"  men-xemùk.  fouetter, 
flageller,  fustiger. 

s£*    me  ?i  -  xem  à  k  -  ka  h  , 
fouetter  ou  faire  fouetter  q.  q.„ 


ù£=r 


frapper   ci.   q.    de   verges.    ^1 

çr^Xtli  îa  men  -  xemkk  -  kau 
sa-aa-ôrafg  ânak  laki-lâki yanj 
di-iHtf&at-Xa,  il  frappe  de  ver- 
ges tous  ceux  qu'il  reçoit  au 
nombre  de  ses  enfants  (A'.  36<S). 

I^i^s pfn-xemîik,  qui  fustige 
ou  sert  h  fustiger. 

$ytg?  pen-xemïïk-an,  action   , 
de  fouetter,  flagellation,  fustiga- 
tion. | 

ijy-^-  xemekïan  ■=  oif^*?-  I 
xemetgkïaii.  \ 

ij£<«*>-  oretnerglâan,  sorte  ' 
de  plante  vénéneuse,  qui  est  em- 
ployée en  médecine  contre  les  ' 
maladies  cutanées  (KL).  ' 

w-%*^-  ctemàt,  tiré,  traîné  (d'un  , 
bateau  ou  tout  autre  corps  flot-  \ 
tant).  j 

^>^i  ber-xemàt,  tirant,  qui  i 
tire,  qui  hSlc.  *X$$  £**  JlyjJ 
*^S   prV^  *^*«»y»    der»    kuâla   ' 
snmpey  ka-kainptty  ber-xemàt  i 
anhàjn   klta,    depuis   l'embou-  | 
cliure  de  la  rivière  jusqu'au  vil- 
lage je  n'ai  fait  que  tirer  (/'. 
Jhic). 

<^-**C-*  meti-xemhl,  tirer,  re- 
morquer, lia  1er. 

w-^»yï  tcr-xemht,  qui  est  tiré  . 
ou  peut  être  tiré.  jLïJ^jIJjIj  i 


ter  -  xernàt  ôrarg  sa  -pulofi  r  ce 
radeau  ne  peut  être  tiré  par  dix 
Nommes  (/'.  Dew.). 

^L*?-*  men-xemât-i,  tirer 
sur  ou  vers  q.  eh. 

^l^*  men  -  xernàt  -  fa*, 
tirer  ou  hâler  q.  oh. 

S*&*.jif  tnem  -  per  -  xemt, 
faire  tirer  q.  q.,  faire  que  q.  q. 
tire. 

tfZtç^t  mem-per-xmbt- 
tan,  faire  que  q.  q.  tire  q.  eh. 

JXv^f9  pen-xemàt,  qni  tire 
ou  sert  à  tirer.  —  »jl-  aât^ 
pen-xemàt,  ancre  àjet,  àlonét. 

Jî  &  J-  jdyAJ  jLf.  »y» 
jL;  oy£*f?  Pjjl  «*^*  ai-»*- 

nth  xemht-kan prâJiuimiwka 
tiâda  tait  peu -xemiit  ônagpe»- 
xemht-pu»  tiâda,  ce  bâteâtfdoit 
être  tiré ,  mais  il  n'y  «p»* 
corde  pour  tirer,  ni  de  faileurs 
(P.  Dew.). 

i6-*^-  acamotà,  fouet,  1»oiére: 
fouetté.  —  AÏ?  memegaig  »- 
moti,  prendre  le  fouet  en  mai*' 
—  £y  ktini xnmotï,  le  clsqw- 
ment  dn  fouet.  Oî-*ï-  ^^  djjy^ 
di-burû-ita  deigan  xatnoti-*n, 
il  le  ht  avancer  avec  son  fond 
(//.  JA.  7-1).  J-l  ^J^-  «" 
morï  kûda  ïtu,  fouettes  ce  ehcT»1 


-* 


529 


soit  par  voua  fouetté  ce   ' 
,1)  (tf.  Mal.  264). 

v.  *ji*4i/i*  xemett.] 

-  XCinidck,  insinuer  un 
ou  en  reproche  ((V.). 

xamïn-xamïn,  nom 

toisson.  v.  T^lo*  xàmitt- 


xampàha  (S.  «i*qcn 

ika),  nom  d'un  arbre  à 
jaunâtres  et  odoriférantes 
elia  rhampaca).  Jvi^ 
Jll*»*  ôb^Pjl  xampâka 
dàn  xampàka  bbu ,  le 
>aca  pourpre  et  le  chain- 
bleu   (fleurs  imaginaires). 

^  ^y  a^lo  ^>Ji  d>\  in 
pa  di-bàwah  pôlion  xam- 
,  il  faisait  pénitence  sous 
ïampaca  (II.  fi).  —  <yj 
xampàka,  la  topaze. 

r.  et  &und.  jum-i*/»  #<*//*- 
Mak.   îi^J^  xampaga.] 

rampah,  fade,  insipide 
nourriture). 

T.    n2JnriLi^tiKnj\    SOmpok.]    j 


vampah  =  j£*^  */•« 


/J/- 


Xampak,   jeté,    lancé: 
té.  6>.  ...u^J  dt-xam- 


pak-îia  jrratj  il  lança  un  lacet. 
Cy  —  xampak  buanj,  une  sorte 


de  dard. 

we//  -  xampak ,  jeter, 
lancer.  O^i  AljS  JjA^sÊ**  /w/>- 
xampak  ka -datam  faut,  jeter 
à  la  mer. 

«A 


&*J  t?r~j-ampalc ,  qui  est 

jeté,  que  l'on  a  lancé.  Jyu^  ^Ji 

jLj  AaJuU&^JT  Atv.v  Uti-pnn  ter- 

xampak-lah  ka-àyer,  et  le  crias 

fut  jeté  dans  l'eau  (//.  Ab.  235). 

S  IA*é£**  mett'Xaiitpak'ty  jeter 
sur,  lancer  contre.  S  l£«&*  ^Jy** 
JbLj  f*-*j>  ày*  f//-  stîine/t  -  fia 
xampak- i  miuh  terbaty  ]trâ/itt, 
il  ordonna  de  jeter  le  grappin 
sur  le  bateau  (S.  Mal.  201  ). 

-yJii^s^*  m  en  -xampak-kan, 
lancer   q.    eh.     • 


fok  Jk3  *\  «j  b  hendak  men- 
xampak-kan  dàgiig  lembu  padii 
kûmum,  il  voulait  lancer  le  mor- 
ceau de  viande  sur  le  feu  du  sa- 
crifice (II.  95).  j^s*/*  V  îa^.3 
di'Xampak-kan-na  ka-lûar,  il 
le  jeta  dehors  (3/.). 

On  trouve  aussi  aju=^  xam- 
pah  y  et  pour  les  dérivés  J>**"* 
menampak. 


[Bat.    z 
jeter  un  filet.] 


sanipak. 
manampak. 


6\ 


ô;jo 


..* 


-* 


xampak ,     exanthème, 
éruption  à  la  peau  (7..). 


A  A 


pan/ 


jrampug,      f     „ 


A  A 


A  A 


jcampunj,  casse,  écorne, 
p.  ex.  le  cou  dune  bouteille, 
l'oreille  d'une  tasse,  1<-  tuvau 
d'une  théière  (AV.). 


A  A 


remputy,  trempé,  saucé. 


fProb.   du  Jav.    tin J#»   .iY///-   : 

M/ 


A  A 


XOmjMliy,  déchiré. 


sr-*7~  xompatg  -  xampvtrj, 
tout  déchiré,  décliiré  de  tous 
côtés.  ^il^J   SV  J^il  ^^^-  ^ 

*  A 

nui  kit  bail  ïttt  metiiit- 


/r//  pake  y  -  «h  jompaupxain- 


piirj ,     ce    pèlerin    portait    des   . 
habits  tout  déchirés  (AV.).  i 


a^N*^  .rampadàk,  nom  d'un  i 
arbre  dont  les  fruits  sont  extré- 
meiuent  i*ros  et  du  ^enrc  du  Jajo    l 


nciitjka  {ttrtocarpua  poltjphemu% 
Cr.  ;  artocarpntt  intet/rifolin, 
Marttd.).  {J>j*>  —  xampndàk 
IfTîtdtt .   le  xampadak  sauvage. 

kutt-lalt  à  kit  di-bawah  pohon 
x<tmpadak\  je  pris  mon  repas  à 


T ombre    d'un    xampadak 
Ah.  287). 

[Mak.  xi^kt    xampada.  lk 
>\  Ht-bodak.] 


H. 


-  -\t 


n 


u- 


Xiimpur,  mêlé,  mélan 
confondu;  être  inélé. 

j«l>    Ju?»*  xainptir  bâtir }  c 
fus,  en  désordre,  embrouillé,  i 
cohérent.   ^>£0  jy>  ^.*tf»»  ^ 

*>*D  ^êj  .y  j|^-»  tempik  -  r  ^n 
xumpur  banr  detr/att  snâj^  n 
kïfda  detyait  *jàjab,  leurs  acel  *i 
mations  mêlées  au  heunisseme^  »it 
des  chevaux  et  au  cri  des  é  1  *•- 
pliants  formaient  un  bruit  conrV**. 
j^l>  ^i^  C^tJT^  per - katâ -  *-*» 
xampur  hâttr,  discours  conf^is. 
sans  suite  (M.). 

^JUsj^j  her-xampur ,   qui      «*l 

mêlé,  mélangé,  brouillé.  O^^*** 

*.>L    JUa^   5  w*  atperti  xà^^  '<"' 

hrr  -  xmitpitr  mâdu ,   comme       «R 

sucre   mélangé   de   miel.    A  T> 

tùida-ltih  katru  iitùu  ber-x*^  ""* 
.par  bt-.rara  deignn  dia ,  n»  0,1> 
ne  voulons  rieu  avoir  à  dém  «-,I,T 
avec  lui  (.U.). 


v. 


A 


meiixampur  ou 
turnantpHr,  mêler. 

t/^Ls^î  ter-xampwr.  qui  •    ^ 
mêlé;  que  Ton  a  mélangé.  f^^T' 


a» 


^nmpur  deigaa  âyer,  votre  vin 
a  été  mêlé  d'eau  {B.  962). 

fjjy^gy*     vien  -  xampur  - 1) 
mèier  à,  mettre  avec. 

^Sy^t^  men  -  xavqmr  -  kan9 
mêler,  mélanger  q.  eh.  ^£j  *>f 

uùy  ilevgan  bïru  kalatv  dt-xam- 
pur-kan  jâdi  hljaw ,  quand  on 
mélange  ensemble  du  jaune  et 
du  bleu,  il  en  résulte  du  vert 
(N.  PhiL  47).  Jj^àX^j\ 
li^leL  ^J£ï  ^  jj  la  sudalt  xam- 
pur-kan  dirï-na  devrjan  kalâik, 
ils  se  sont  mêlés  aux  nations 
(B.  884). 


I/JU^5 peu-xampur,  celui  qui 
mêle,  qui  brouille. 

ÙjJl*>*  xampur -an,  mélange. 


&*.  xampur  -  xam- 
pûr-an,  plusieurs  choses  mêlées 
ensemble,  mixture. 


.  A 


ôjy^^  peu  -  xampur  -  an, 
action  de  mêler,  de  mélanger, 
mélange. 

[Jav.  etSund.  wtn^p  xampur. 
Day.  sampur.  Bis.  \j\jO  aam- 
bog.} 

lyu>»  xemperlirg  et  4uJ* 

perlivg,  sorte  de  petit  oiseau 
noir,  pluvier. 

[Bat.  —  *v*\<c-à  porlinj.} 


531 


£1a*>*  Xftmplàk,  un  jeu  répon- 
dant à  notre  jeu  de  „têtc  ou  pile* 
avec  des  pièces  de  monnaie  (l'ij.). 

Peut-être  de  ^j***-  xampak, 
jeté. 

dmiitbey  *  nom  d'un  pois- 
son (V). 

[Bat.    7?2  ■c\fe   haaambé.) 

nunbu  j  compliments, 
tlatteries,  caresses  :  complimenté, 
caressé,  être  complimenté,  y, 

iU 


jly  ^U  çj  y^  meueiyar 
xumhu  yatg  mû  ni»  mer  du ,  en 
entendaut  les  compliments  qui 
lui  étaient  faits  d'une  voix  douce 
(S.  Bid.  11).  ^^  ôb  J>*y 
«Jj^O  kj^^S  bûjuk  dân  xumhu 
me-rendah-kan  dtrt\  il  la  iiatta 
et  la  complimenta  eu  s'humiliant 
devaut  elle  (litt.  :  elle  tut  par  lui 
flattée  et  complimentée)  {S.  Bid. 

n). 

yt^j*  ber  -  xumhu ,  qui  ca- 
resse, qui  fait  le  galant,  cares- 
sant, flatteur,  ^pj^-*^  *Jbl  ^1 
yylj*~>\  ïa  adà-lah  ber-xumbu 
deiyan  itttrï-na,  il  était  se  jouant 
avec  son  épouse  (B.  38).  A*^ 
Z-y\  ^>ï  y*>+ji  ma  ri -la  h  ber- 
xumbu  de  H/an  àbaty ,  viens  t'a 
muser  avec  ton  amant  (J/.). 

++&£*  vie  n  -  xumhu  ,  compli- 
nienter,  flatter,  caresser. 


34 


Ô32 


ô**~*>*  xumbn-an,  flatterie, 

caresse.  i>»«*4>»  ^j  Jû-^i  «J**^ 
sambit  ber-senda  dergan  xum- 
bû-au,  s'amusant  et  prononçant 
des  paroles  flatteuses  (S.Btd.24  u 

ù**Mi^^Tj>  ber-xumbu-xum- 
bû-arty  qui  se  flattent  ou  se  cares- 
sent mutuellement,  qui  s'amusent 
ensemble.   ,jy3  ôy  JvU  j^y> 

lj-X»l  ^s>ù ô+y4^^\>  ter-sinnum 
me-Wtat  tûan  putrï  ber-xum- 
bu-xumbû-an  deiyan  indrâ,  il 
sourit  en  voyant  la  princesse  et 
Indra  s'amuser  ensemble  (Indr.). 
[Jav.  M*!*  xumbu,  apprivoisé. 

Siuicl.  jlt m\- xumbu.] 
fat  ' 


JcembUru ,  jaloux, 
soupçonneux,  envieux:  jalousie, 
envie.    £\  J^j  aL y^^  JU 

ôy*f  e>ipj-*  maka  xemhurïi- 
lah  rahll  àlcart  .sudarâ-na  per- 
muj>ûan,  Raebel  devint  jalouse 
de  sa  sœur  (JJ.  46).  jijj  ^jj 
£-l>  ^Jjy^  ter-bani  deri-pada 
xembùru  raja .  à  couvert  de  la 
jalousie  du  roi  (.17.). 

^^jK^j^*  vten  -  xemburu  -  /', 
porter  envie  à,   être  jaloux  de. 

ù'ïj*^*  xemburû~an,  qui  est 
jaloux:  jalousie,   soupçon.   JU 

^*3S*^*JrV  *-^er~  maka  la- 
kï-Tta  itu  ter-lfdu  xemburû-an, 
mais  dont  le  mari  est  extrême- 


ment jaloux  (Lett.  Mai.).     «JL 

/b    £\    ^^  J^î  ^- 
ma  ko  târuh-tia  pu  la  xembt*  ru- 
ait âkan  dâku ,  ils  n>u  étaient 
que  plus  jaloux  de  moi  (//.   Ah. 
160). 

ù*3j**fi**j>   ber-xemburû-a/i, 
qui  est  jaloux,  envieux. 

[.lav.  nwmiM^  xemburu- 
?r/m.  Bat.  «c<o»»*4  monji- 
buru.  Mak.^vxr^fo'mivrw.Dav. 
fcabehu.  Tag.jJjQ*^  gimboh] 

xambarg,  favoris,  poil 
des  joues. 

****.j>  ber-xambavg,  quia 
des  favoris.  it***j>  *\  ^lyw  JL 
maka  mmuâ-na  ada  ber~xam- 
barg,  or  tous  avaient  des  favoris 
(//.  .-!».  100). 

xoniboig,  grande  coupe, 
grand  bassin  (AV.). 


» 


xernbul,  boîte,  petit 
meuble  pour  conserver  les  on- 
guents, les  parfums  ou  autres 
cboses  précieuses  :  boîte  à  bétel. 

itu  narwastu  her-Jsi,  cette  boîte 
était  remplie  de  nard  (K.  135}. 

K>jj?  dî-  data  m  petï  kâxn  ÏÏ* 
ada  suàtu  xembul  firûxA* 
dans  cette  boite  en  verre  il  y  en 


533 


;  une  autre  en  turquoise 
.Yat.  17).  5jl73  e>jJb  J^ 
J**>*  \\u  maka  habu-Ûa 
âruh  di  -  dâlavt  xembul 
r,  et  leurs  cendres  furent 
es  dans  une  boîte  en  or 
58). 

ov.  AljS  JUjI  JLîL  ^jJJlJL 

*.  meigombalï  -  kav  mâni- 
ïtu  ka-dâlam  xembul-ua, 
ttre  la  pierre  précieuse  dans 
9îte.  Le  sens  est:  réunir 
►ersonnes  ou  des  choses  qui 
ensemble. 

xambol,  bouton   d'une 

(AV.). 

•  xumblàrg,  accouplé, 
rié(Z,.);  impudique,  obscène 


cumâir,  sale,  malpropre: 
r,  obscène:  saleté,  ordure, 
^yix-»  jliîl  A^y  tûbuh  ânak- 
i-kalï-an  xumhr,  mon  en- 
est  sale  depuis  les  pieds 
i'à  la  tête.  J& s*?  jj± 
xumhr  kâhi,  jours  de  mens- 

àIIpL»  ^1  pada  zemâv  hit 
an  sa-blhh  ttmur  ïw'mn/at- 
zumhr-7ta,  les  mers  de  l'Est 
actuellement  très-sales  (in- 
îs  de  pirates)  (3/.).  jJ^I 
-XÎp  c£*W*  j*i      "lut     yaty 


jâdi  derz-pada  xumhr,  des  vers 
qui  s'engendrent  dans  l'ordure. 

^^  -*!P  &L>*  û^jT  ineTinxl- 
kan  dirl-na  deri-pada  xumhr- 
na,   se  purifier  de  sa  souillure 

iS&y»  brr- xumhr,  qui  est 
sale,  qui  est  impur,  ordurier. 

K$J<*£*  men-xnmâr-V,  met- 
tre de  la  saleté  sur7    salir  q.  cli. 

$s**£*  -men  -  xumhr  -  kan, 
rendre  sale,  rendre  impur.  — 
^>>  men-xnmhr-kan  dirï-na, 
se  souiller. 

l>jUé£*  peu  -  xunuir  -  </?>, 
action  de  salir,  de  souiller. 

i>;Us£.  ka-xumâr-an,  ce  qui 
est  sali  :  saleté,  ordure,  obscénité, 
impureté.  y\  l^LsL^jJ^.  ,Jxw 
O/xS  segala  jenïs  ka-xumâr- 
an  âtinr  kik'tr-aiij  toutes  sortes 
d'impuretés  et  d'avarice  (Àr. 
320).  —  ^j"jï  dosa  ka-xumâr- 
an,  le  péché  d'impureté  (P.  if.). 

[Jav.  \jtïA\  xemer.  Day.  sa- 
uta r.] 

fVj&-    jremevlaixf,    v.    iJ^ 

xerlaiy* 

xemilS,    alarmé,    ému. 

a*,  àyl*  «JUpU»  e>^i>  rasa  -  ua 
xârgat  mm  âruh  xemhs,  elle 
éprouvait  une  émotion  extrême 
{S.  Bïd.  5). 


W~T 


^y  Us&*  xernas-an7  qui  est  ému, 
alarmé  :  émotion,  alarme.  àIIêW 

jârgan-lah  tïïan  xemûa-an  ûkav 
yâdoh-gâdoh  riagrï,  n'appré- 
hendez nuls  troubles  dans  le  pays 

X j^>    orlv-otlv*    sonnette,    clo- 
ehette  ( /\7.). 

1^3»^*     xeràwat,    flèche    en- 


flammée, fusée  volante. 


5^1 


+*  xeraxrtk, 

xerexhk  et  «_toJ. 


v. 

xeraxap. 


)y>*  .rerâvrap,  nom  d'un 
instrument  de  musique  consistant 
en  plusieurs  pièces  que  l'on 
frappe  Tune  contre  l'autre;  es- 
pèce de  cymbales  ou  de  casta- 
gnettes. 

Marsd.  écrit  ,  ioJ^  xerâ- 
xak.  On  voit  aussi  un  exemple 
de  cette  orthographe  dans  le 
Bis.  Rai.  61.  jâp  .w-uu  Jlf 

Jf>*J^  jb  P;Xj  Ou  iû  inenui- 
ht  huîii-bvHÏ-aH  den'-padu  giwg 
dân  yfindei'hrg  dân  xerâxal\ 
on  frappait  sur  des  instruments 
de  musique,  tels  que  gong,  tam 
bour  et  cymbales. 

ÛL>*  xerâna  (S.  cj^lil  éarana, 
pied),  plateau  ou  vase  avec  pied, 


servant  surtout  à  placer  le  béfe/ 
et  tout  ce  qui  l'accompagne:  un 
cabaret,  un  huilier  à  pied.  j\ 
oyjp"  à^é*  ^y  \  y*f  ta  metti-bà- 
ira  âhan  slrih  sa-xerâna,  ils 
apportent  un  plateau  de  bétel 
(//.  Ah,  30).  ^Xj  — -xeràm 
biditk*  un  plateau  à  bétel  en 
forme  de  bateau. 


aJ 


[8 iind.  «u>tï«?\    xarana.   Bat. 
r^K  /tarant*.  Day.  sarana.] 

xeràmah,  loquace,  l»a 


billard  (AV.). 


£^*  'jneràlif  clair,  transparent, 
(du   verre,   de  l'eau,   de  l'œil). 

t^Qy^&J  ,rq,oitJ  ltv 

kûraiy  xerhh,  cette  longue  vue 
manque  de  clarté.  — -  OU  mata 
xprah.  des  yeux  qui  voient  bien 
clair. 

On  trouve  aussi  &j\&-  xârah. 

6^*  areriïh,  nettoyé,  p.  ex.  du 

riz.  A^  «j  ^j»j>  berhs  yanf  £*" 

rvh,  du  riz  bien  blanc,  bien  pilé. 

On  trouve  aussi  a>U-  xâruh- 

CS^*  xerèy,  partagé,  divisé? 
séparé,  désuni;  être  séparé, 
être  divisé. 

* 

Jlf>y*  ber-xcrèy ,  qui  est  sé- 
paré, désuni  :  qui  se  sépare,  qni 
abandonne,  qui  quitte.  £\wti 
Jûxf  jêj  JJt*Jl  J*  tiadâ-ld 


4* 


ai»  mâu  her-xerèy  denjan  ka- 
ka/tda,  je  ne  veux  pas  me  séparer 
de  mon  frère  aîné  (7/.  f>0).  «j£^t? 
tfjj  ^P3  ber-xerèy  d-eigan  bin't- 
/7/7,  qni  a  quitté  sa  femme,  qui 
est    divorcé.     ô^*~»  Jap  «Ji/^y? 
*^5  ber~xerty  d<*ri-p*ida  ntëdcnt 
prà/y,    qui   se  retire  du  champ 
de  bataille.    vl>-k  d>/fc^  «JiV     . 
»l>î)l.>    fcft*7/    6tf*£    brr-xeritf 
Wè/w  <fo>*  nâwa;  mieux    vau- 
drait que  l'âme  et   le    corps  se 
séparassent  (il/.). 

TjÇ^y  ber-xerhtpxeriy.  qui 
esttrès-divisé,  divisé  en  un  grand 
nombre  de  parties,  absolument 
séparé. 

jjjs^*  men  -  xrriy,  diviser, 
séparer,  déchirer.  J>^*  JI£j 
^p  0,*4  J>l  ^5->  tatkâla.  ittrv- 
xeri'tf  din  âtaw  meiyràt  dïa* 
lorsqu'on  le  divise  ou  qu'on  h» 
<:oupe  (/>.  J/.  4). 


Mra-xpri  ii-knv,   se- 
parer,   diviser   q.    eh.,    désunir. 

xju  J£p  â/**/  patyyal  l'rlier-iittt 
<lân  âkv  xerly-kati  deri-pada 
bttdhn  -  mnn  je  vais  te  trancher 
la  tête  et  la  séparer  de  tou  corps 
-  Sut.  lhr.).^\c^ '{fijè*  C^ 
serta  men-xen  y-kan  ha -rapt - 
at*~na,  en  divisant  son  royaume 
(H.  D.  54;. 


êr^tfe*^*  men-xerèy-xerhy- 
han ,  diviser,  déchirer  en  plu- 
sieurs morceaux  (/).  M.  4). 

£lj**ft  m  ent-  per  -  xerîy  - 
hati,  faire  diviser,  faire  séparer. 

tV]^3  pett-xerey-av ,  action 
de  désunir,  désunion;  mésintelli- 
gence. 

cJjJ^v*  per-xervy-av ,  sépa- 
ration, division,  ^lï  ^^-L  ^3  ji* 

^5^3  maha  dit  a  b/àx  t.ûhttn  la- 
inâ-iia  âhav  pw-xerëy-ait-na 
srt  ni  ma  dâ?t  sità  drtci,  et  la 
séparation  de  Sri  Rama  d'ave.- 
Sita  Dewi  sera  de  douze  ans  (7/. 

101  ).  j&\  J&?J>  &J.JI  aM^ 
jUil  ôb  Ç-J»  maha  ttllah  ber- 
btittt-lah  pcr-xerry-an  autant 
trhïg  dan  antârn  helam ,  et 
Dieu  sépara  la  lumière  d'avec 
les  ténèbres  \B.  1  ). 

•jil^L  ha-xerëy-a-it,  détache- 
ment, séparation,  J-*  ij^*  £/]/£* 
^y\  Lo  Çj\j  ha  -  XPiëy  -  an  hâtl 
tb  r/  bânng  duniâ  h>t\  un  dé- 
tachement véritable  des  choses 
de  ce  inonde  (/'.  M.\. 

ijjs**  xerèy  se  trouve  souvent 
joint  à  ^y  beny,  répandu,  dis- 
persé. iSj^i  ***  xcrty  -  berhj 
dispersé,  épars,  en  désordre,  en 
déroute,  pèle- mêle.  «Ij  ^jhj^. 
SkJù  *Xj*>  iù^  xen  y-berry  lût- 


p. 


frffi 


taig  pûkaig  tun/gaiy  leuggarg, 
en  désordre,  à  la  débandade 
imots  qui  expriment  la  confusion 
d'une  fuite  précipité).  j;ji  ^U 

bis  tari  ber  -  xerhj  -  beriy  mà- 
siig-ittâHng  went-bâira  dirt-n<iy 
ils  s'enfuirent  en  désordre,  l'un 
d'un  oôté,  l'autre  de  l'autre  (3/.). 

L$j*lJ>+J>  fer  -  xerèy  -  brrh/, 
i|iiî  est  dispersé,  éparpillé,  dis- 
séminé ,     répandu.      aL^ja^J 

xerèy-bercy-ia/t  segata  pr-tn- 
rÛH'<w  ôraty  kanamû  îtM,  les 
descendants  des  Oliananéens  se 
sont  répandus  en  différents  en- 
droits (Il  14). 

ri'ij-kan*  faire  disperser,  mettre 
en   déroute.     aJLIXj^jjs^*   jJL 

w^^  £  \  dJj\  moka  men-xe- 
rry-berî y-kan-lah  nltah  àk<nt 
inarik<i-tttt%  et  Dieu  les  disper- 
sera (H.  15). 

[Jav.  ^ij.x  xratt,  séparation* 
Sund.  it»»i^  xrrab,  fonte.] 


jreri,  nom  d'un  fruit  (f  V.). 


xerïya,  xeruu  p»r,  net. 


propre  :  purifié,  nettoyé,  w^  ju 
«j£^*  mti*  tampat  xerta,  un  eu- 
droit  propre,  ^sk  —  xerta  tâ- 


lyan-îia,  ses  mains  sont  propres. 
^^3  -Xsp  *jj^  xerta  deri-poia 
dosa,  exempt  de  péché,  inno- 
cent. 

ijjf^*    men-xeria,  purifier, 
laver,  nettoyer. 

•5  b  jsï*  meii  -  xeriâ  -  kan. 
rendre  pur,  purifier,  nettoyer 
q.     cli.      ôl->^l^^.>  aLMj^ 

yV  ^ilxj  ^jil»  aL5uL*  xerià- 
kiiH-tah  dîri  kâmu  dân  salin- 
kaw-talt  segahi  pakêy-ankàmM, 
purifiez-vous  et  changez  vos  lia- 
bits  (/*.  5G). 

ser y  titrait,  aphthe. 


acereivet,   être  grand 
parleur,  importun. 

[Jav.  ^[rjijiimp  xrétcét.  Sund. 
)>»y  »>yn»?i^  xwétcét ,  querel- 
leur.] 

>*jrerïta  =  ]#■*.  rentra, 
récit,  narration. 

jrerita,  une  des  meil- 
leures  espèces  de  eriss  [IhjX 

l£}^>*  'JrWPMiet,  clair-semé. 


r<l.coX\ 


xf- 


xeruxah,  nom  d  une 
sorte  de  bateau  (A  Mal.  58). 


►  xerôxok,  palissade, 
le,  barrage  en  pieux,  dé- 
ère,  quai, 
id.    écrit   ?tja-   xerôxa.  ' 


MTOfie  (Angl.  cheroot), 

su?  fV  ^  y»&£ 

xipàf  ïht  mÏHwm  xerttttf, 
i8  du  navire  fumaient  des 
(//.  viA.  124). 

•  xerëboh,  sale,  non 
ion  soigné  (de  la  nourri- 

Qteriïttig,    nom   «Vnn 
aquatique,  pluvier. 

«P&fl%  trou,  cavité,  ouver- 
nétrant  dans  l'intérieur  de 
creusé,  troué. 

• 

ï*  men-xerttk,  creuser, 
n  trou.  jQ  S\jj^ \$\ 
a  mvn-xerîtk  ada  ktra- 
t-depa  y  ils  creusèrent  à 
es  une  brasse  de  profon- 
7.  Ab.  01). 

œereffàs,  prompt,  vite, 
ement. 

xerarygah,   branches 
)is    d'un    cerf,    v,    j\p! 


537 


Xerxa,  réprimandé,  blâ- 
mé ;  être  réprimandé,  être  insulté. 

Ks/t**  s}***  *r**  ^^.  f,ay~ 

mâtia  ftamba  hendak  dt'-xerxa, 
comment  pourrais-je  être  blâmé  V 
(S.  Mal.  122).    v>b  Jloôb 

~*fus  &  çl>  ^^°  (làn 

di-mâki  dân  dï-xerxa  raja 
âkr/t/  marïka-ïUtj  le  roi  leur  fit 
des  reproches  et  les  réprimanda 
(AV.).    Q\jp^£LpLji- 

kaluw  bapâ-ku  dt-xerxa  ôratg, 
si  quelqu'un  insulte  mon  père 
(#.  Mal.  319). 

f*>ky>y>  brr-xerxa  .qui  insulte, 
qui   blâme,   blâmant,    offensant. 

pu ft  ber-xerxa  deiyun  dâyarg 
du,  il  dit  des  paroles  offensantes 
à  ce  marchand  (S.  Mal.  319;. 

7^s/^*  meH-xerxa ,  et  p^/-» 
suenerxa,  réprimander,  blâmer, 
insulter.  JX*  ôyj*  £  J>>  j^ 

w*«Jb  p*.^çC-*  jikahnr  dut/  yanj 
di-per-tûah  hendak  men-xerxa 
Itamha,  si  Votre  Majesté  veut 
me  réprimander  (*S.  Mal.  122;. 

ùf.  &J  Ç/?  g  *^  «J>«  ~  tait 
yarg    menerxa     ôraiy    baghu) 

pourquoi  insulter  ainsi  les  gens? 
(S.  Mal  319). 

^y  \tfef?*  ntett  -  xerxâ  -  lcan. 
réprimander  q.  q.,  faire  blâmer, 
mettre  q.  q.  en  jugement.    aLc£ 


538 


U 


cfk^ 


pexbt-lah  hamba  dahulu  ma  Ira 
xerxâ-kan  hamba,  qu'il  rao  dé-   ! 
mette  de  mon  office  et  qu'il  me 
mette  ensuite  en  jugement   (S. 
Mal.  122). 

^j^*   orerexàkf  marqué  de 
petite  vérole. 

On   trouve  «aussi  ,$>J^  xe- 
râxalc. 


QCeràt,  tuyau,  tube,  robi- 
net. 

O^sS"*  men-xerbt ,  se  servir 
d'un  robinet,  tirer,  p.  ex.  du  vin, 
de  la  bière  etc. 

nten-xerbt-lra?i,  tirer 
ou  soutirer  q.  ch.  au  moyen  d'un 
robinet  ou  d'un  tube. 

O^3  peit-xerbt,  qui  tire  ou   ; 
sert  à  tirer  ou  à  soutirer. 

^y]^  xerât-a?t,  soutirage. 

|Jav.  o'»j«q»/«  xarat ,  tuyau 
par  lequel  coule  l'eau  pour  faire 
le  sel.] 

xerit9  quelquefois    pour 

^Oj^-  xlïrà  ou  C»yto*  xlrit.   v. 
ces  mots. 


m  V 


jj^s^  jreritrà  (S.  tjQh  San'ta. 

action  accomplie),  récit,  histoire,  | 

narration  :  être  raconté.  ££*  ôy  î 

]^>*  liZatt  deiyar-lcan  xeritrâ,  i 


monsieur,  écoutez  le 

C/J  ]^  ^**'  Ci    ô. 
aiHptina  xeritrâ  tniy 
qui  a  fait  cette  histoi 
jj^ji    brr  -  xert'tr 
conte,  racontant.    jkL 

mette  ir/ar  jïiya  ittdri 
trâi  alors  elle  entendit 
qui  racontait  (Mût.  h 

}rf/*£*  men-xeràri 
réciter,  narrer. 

<£*yî/^*  inen-xer 
conter  à,  informer  q. 
y  \  xeritrCi-i  âhu,  ra 
informez-moi  (litt.  :  s< 
raconté  à  moi).    <$*! 

^t\j  c^Jui  ij\L*>  jû 

wv»à>  JjvÀ  ?/â  ayalmd* 
(Cuji  Ttle/t  ayahnda 
dbp  rusa  hùti  haut 
père ,  racontez-le-nn 
veau,  afin  que  mon 
sans  inquiétude  («SW. 

bistorier  q.  ch^  faire 
raconter    un    fait,     i 

/rata  ôrauf  yauj  mt 
kan  sit-hâri  sa -ma 
demiktaH)  la  person 
conte  le  fait,  dit  que 
dura  ainsi  un  jour  • 
(77.. li.  58).  àp^l*] 


jf  IJ#»*  e)Jul  di-  xert'trâ  -  Av/?/ 
*M  owfgr  yr?W7  ampitna  xeritrâ 
ht\  la  personne  qui  a  fait  cotte 
liiatoire,  raconte  (Imh.  Yat.  8). 

mrn-xerùriï-kaii   dtrt}    il   con- 
vient qu'il  en  fasse  le  rapport. 

hikâyat,  l'histoire  raconte. 

Ij^î3  pen-xeritrà,  celui  qui 
raconte,  historien,  narrateur. 

îy\ji?£?  pefi  -  xert'trâ  -  an, 
action  de  raconter,  la  narration, 
le  récit  de  quelque  chose. 

On  trouve  aussi  S»*.j**xerU<i. 


[Jav.  et  Sund.  «»<»)«<m  xttrifa. 
Day.  sur  an.    Tag.  >3  <  tr>  *"- 

AJj>*  xerdik,  fin,  rusé,  subtil, 
prudent ,  habile.  J->^  £j  cA> 
toto  y<i*7  xerdi'k,  une  répartie 
fiue.  J>£^J*  Aj  vl/U  -iw/7/tf  yw/ 
xtrdtky  une  vue  perçante.    £>y 

Ji^  c5îV  Ci  "r"W  .'/"'P  '"'"«£ 
xerdtk,    des   gens   très-habiles. 

MrA  iuggriH  lut  ter- loin  xerdik, 
parce  que  les  Anglais  sont  très 
prudents  (//.  Ab.  54). 

^y^j^  onerdas,  peu  rusé,  entre 
sw  xerdik  et  *:y  &w/o//  (  AV.). 


5S9 


(par  la  poussière)  ;  rongé  (par  un 
cancer). 

O^*  wifw  -  xerttdi  abîmer, 
détruire  :  ronger. 

[Kw.  jïw\  xurna  ] 

xevawraiy*  mêlé,  sans 
ordre,  yâ  et  là. 

^U^^^j  ùer-xertitixâiy-aM, 
qui  sont  placés  les  uns  parmi  les 
autres.  ^pU^  ^^  ^j 
di'hithuh'iln  rmtjatc  besî  her~ 
xertmxâHj'UHi  on  avait  mis  des 
pieux  en  fer  enchevêtrés  h»s  uns 
dans   les   autres   (//.    Ab.    5fi). 

xeraft.ru/t/' a/t  tttnjattj  dàlmii 
nliïyey,  des  pieux  placés  çà  et 
là  dans  la  rivière  (AV.). 

xrrpaJi'tj. 


r 

poudre,  poussière),  détruit,  abîmé 


'jrmyH,  sandale,  pantoufle, 
babouche.  Si)  aL*j  *J^  £lf 
'Memâlrey  xurpv  tui-bethh  kakt\ 
porter  une  pantoufle  à  un  pied, 
jiiy  £?**  Ajli3  ^J^  J?l$  y><7/^/: 
sa  -  ka/i-att  dt-bâtra/t  xurpti 
tltan-kit,  nous  sommes  tous  soub 
les  babouches  de  monseigneur 
(nous  vous  sommes  tous  soumis) 
(]{.  5 1  ).    Ajl> *  ^yul  jfcy  w~> 

lit  aVw^j^  jjj  hatubatimhtttt- 
Ica-H  mnpVH  di-batea/t  dtîlixar- 
pu  mh  almtij  je  demande  par- 


542 


3U 


J^U 


yavg  tiada  ber-xela,  qui  est 
sans  défaut,  irréprochable. 

}Ls£*  men-xelâ,  blâmer,  re- 
procher,   censurer.    J/C*  }Lsè* 

^aJ^j^  JU*l*>»  £jj  Cj^l  men-xelâ 
segnla  ôraitj  y  an/  jâJiat  per- 
buât.  -an-nn ,  blâmer  les  gens 
dont  la  conduite  est  mauvaise 
(.17.  IL  162). 

iis^*3U».  x'eto  -  men  -  #e/â, 
s'adresser  mutuellement  des  re- 
proches. 

^iU^*  men-xelâ-i,  faire  des 
reproches. 

^  >■*£■*  men-xelâ-kan }  ren- 
dre défectueux,  faire  considérer 
comme  mauvais,  accuser,  mau- 
dire q.  q.  ^3U~  ç  £*/—  ôb 

//*?«  sa-sa-ôrany  yarg  men-xelâ- 
kan  aixjkaw  hendak  âku  menju- 
tîïk-i  warïka-itu,  et  quiconque 
te  maudira,  je  le  maudirai  (B.  10). 

^y  &>*£  ber  -  xelâ  -  £aw ,  qui 
rend  défectueux,  qui  accuse. 

ôOU*.  xelâ -an,  manque,  dé- 
faut, reproche. 

ôOtl  ka- xelâ -an,  qui  est 
reproché,  reprochante;  celui 
auquel  on  fait  injure.  J[»lî  aII^Lj 
J^ôOlXfJ^l.  tiadâ-lah 
pâtek  mâti  memandanj  ka-xelâ- 
an  dïïti,  votre  esclave  ne  souf- 


frira pas  qu'il  soit  fait  inj 
trône  (il/.). 

[Jav.  %jkiu\  xefa.  Mak 
xalla*  Avec  le  S.  comp. 

jj  jb-  xeUlka ,  malheur 
tune,  adversité,  disgrâce. 
ânak  xelâka  y  enfant  de  îr 
infortuné.  —  Çjy  ôraig . 
homme  de  malheur,  de  i 
augurc,qui  porte  malheur. 

nten-dâpat  xelâka, 

malheureux,  tomber  dans 
tune.  —  ,jj^£*  men-xah 
lâka }  courir  à  sa  perte, 
ser  au  malheur.    e)l*r. 

bahagiâ  -  fia  dân  xela 
ânak-ku  ïni,  quelle  doit 
bonne  ou  la  mauvaise  for 
mon  enfant?  ^ilsS-'  «-„ 
misérable,  iufortuné,  mai 

Prov.  AiV^y^^U, 
tâigan  yaiy  xelâka  karjc 
dans  une  main  malheur 
travail  ne  réussit  pas.  & 
quelque  chose  que  Ton  ve 
contre  une  mauvaise  vein 

JJiU^i  btr-xelâka,  q 
malheur,  infortuné. 

^ld^*  men-xelak* 
causer  du  malheur,  rend 
heureux. 


iûL 


JLU 


543 


i  ka-xelaka-an,  in- 
qui   est   devenu   mal- 

t  Suud.  n*%a*n\  xelaka. 
*o«*>  xifaka.  Day.  .ca- 


laga,  nom  d'un  arbre  : 
gouvernail  d'un  navire,   j 

*  mèn  -  xelâga ,  faire 
nouveau  (L.). 

lâiMl,  culotte,  caleçon, 
t  Sund. iTKtiiuis  xelana.] 

*lâpakfii  califourchon, 
ça,  jambe  delà. 

J  ler-xe/âpak,  qui  se 
califourchon,  AL»  aI^W. 

u  -X»  ^^^/^i'  jdtuh- 
dlam  Cujer  ter-xelfipak 
lâkanj  Ikan ,  il  tomba 
iu  et  se  trouva  à  cali- 

sur  le  dos  d'un  poisson 

110) 

•eltirt,  patron  à  broder, 
broderie.  jSj^  ^yyj» 
-i^j  ber-kâin  smgkit  te- 
riy  revêtu  d'une  étoffe 
nivant  le  patron  nommé 
S.  Uid.  1 1S). 

h9  fente,  ouverture,  eiv 
itervalle,  interstice.  — 


yli  xelhh  bâta,  gerçures  dans 
les  rochers.  jJj — xelhh  kisi- 
klsiy  les  interstices  d'un  treillis. 
Jl$  i-j y  àIo*  xelhh  lôbarg  pin- 
Ut  9  les  fentes  d'une  porte.  — 
JljU»  xelhh  jâri ,  espace  entre 
les  doigts.  \S  —  —  xelhh- 
xelhh  gïgi ,  intervalles  entre  les 

dents,  jj  ^f^  JL^r*  c$W 
ii*  S  KàA&-  xahâya  mata  -  hâri 
memanxar-manxar  deri  xelhh- 
xelhh  ffïïnwy,  la  lumière  du  so- 
leil se  montrait  à  travers  les  in- 
tervalles das  montagnes  (Jndr. 

202).  e>ï*lo*  J&  jf/1  C^*V* 
metiampey-kan  âyer  pada  se- 
yala  xelhh-xelhh-na,  introduire 
l'eau  (en  faisant  les  ablutions) 
dans  toutes  les  cavités  du  corps 
(J/.). 

dis£*  me»  -xelhh,  former  des 
intervalles  entre  les  dents  en  les 

limant. 

.    .* 
AJLsi3  pen- xelhh,  ce  qui  sert  à 

faire  des  intervalles.  —  y\j  bâtit 

peu-  xelhh ,  pierre   à    limer  les 

dents. 

t^Xlo-  jrallka ,  nom  d'une  fleur 

-     V 

odoriférante  qui  pousse  au  bord 
de  l'eau. 

ijAJg»-  xallkfl,   une   feuille   de 
bétel  roulée  avec  de  la  chaux  et 


544 


dUU 


jh 


les   antres  ingrédient*  qu'on  y 
ajoute  ordinairement  (L.). 

CXlc*-    xulïka,   fripon,   filon, 
coquin  (/,.). 

[Kw.  îynthns   xulika,  trom- 
perie.] 


s^V  ocalixi,  avide,  rapace, 
avare  (Cr.y 

(£y^>  xalûtey,  babillage,  dis- 
cours frivoles. 

JjjL>^>  her-xalîitey ,  qui  ba- 
bille ,  qui  tient  des  discours  fri- 
voles. 

/9y^-  xelûpar,  v.  j>j>*  xû- 

par. 

i»*  xelàk,  poudre  fine  faite 
avec  une  pierre  brillante  venant 
d'Arabie;  cette  poudre,  avec  de 
l'eau  de  rose  ou  à  sec,  sert  à 
frotter  les  paupières,  comme 
ornement  ou  pour  éclaircir  la 
vue  (À7.). 

J(itf^  men-xelhk ,  frotter  les 
yeux  avec  cette  poudre. 

[Jav.  *>niMf\  xelah\] 


3h 


xelùk,  aiguisé.  —  y\*  bâtn 
xelhk,  pierre  à  aiguiser  (H.  D. 
217).  v.  àIcw  xelhh. 

jd»»  Qcelik,  ouvert  (en  parlant 
des  yeux).  jj[y>  aI^JI  ^L  jâp 


J^P^loLjU.  der 
mâsa  itïi.  -  la  h  bahâru 
mata  âraiy  malâka } 
moment  les  yeux  des  j 
Malacca  furent  ouverts  ( 
52). 

•Jsils^-*  men-xehk~h 
ouvrir  les  yeux. 

iifi>-  Jcelùk,  pris,  tiré  d 
ou  par  une  ouverture. 

llb^-»  ber-xelok,  qui 
qui  tire  d'un  trou. 

isî-*    rnen  -  xelok 
me  ne  là  k,  prendre  dans 
ou  dans  une  ouverture,  n 
main  ou  les  doigts  dans 
pour   en    tirer    quelque 

men- xelok  tampat  dawâ 
teltifijuk  -  fia,  il  a  mis  s< 
dans  l'encrier.  -X$p  J. 
Jj-V*  ^J  *»lf£  men-xel 
dert  - pada  bejânah  dei 
duky  tirer  du  sucre  d' 
avec  une  cuiller. 

llo^J  ter  -  xelok,  qiû 
ou  qui  peut  être  tiré. 

^J^s^  wen-xelôk- 
de,  prendre  dans. 

men-xelàk-l 
foncer  q.  ch.  dans   un 


JA" 


545 


juk-na  di-  xelàk  -  knn  -  /la 
!àlant  tampat  dawàl,  il  a 
ce  son  doigt  dans  l'encrier 

»»  xelakôti.  sorte  do  petit 

celùnf,   la  pointe   de   la 
qui  se  tire  avec  la  sarha- 


r  xeUwy-xelhg. 

A 

f?*^*  ôjl->   ctew//    xelmrj- 
*  =  t  £>l  0^1  ^  flfôtf//  ùriiy- 
v.  £>l  ârïry. 

xelàp  9    trempé ,    plongé 
quelque  liquide,  teint.  Ji 

ti//  Aô/m  itu  pada  dura h > 
empèrent  la  robe  dans  le 
(litt.  :  fut  par  eux  la  robe 
éc  dans  le  sang)  (H.  fil). 

di-  xelàp  -  fia  nu  -pT/loh 
'  pada  ffûta,  il  en  trempa 
lorceaux  dans  du  sucre 
Yat.  37). 

>yi  ber-xelàp,  qui  trempe, 
ant. 

*£■*  m  en  -  xelàn  et  «JtL« 
V3y>,  tremper,  plonger  dans 
quide,  teindre.  —  «iy 
j  men-xelàp,  un  teinturier.  | 


cjJlo^J  ^r  -  xelàp ,  qui  est 
trempé,  que  Ton  a  teint.  SV 
cjaoyT  «j  ^jlT  memâkey  /càin 
yanj  ter-xelop,  porter  des  habits 
de  couleur. 

iJlsi-*  rnen -xclôp-i,  trem- 
per dans,  plonger  dans. 

^yJljg^  men  -  xelàp  -  kan? 
plonger  q.  cb.  dans  un  liquide, 
teindre  q.  eh.  ^JtU*  51  <J--îl 
f>\  iljû   jhj>*    apa-bUa    âku 


xelàp  -  Ican  jarl  -  ku  Ica  -  dâlavi 
âyer,  lorsque  je  plonge  mon  doigt 
dans  l'eau  (N.  Phil.  1 93). 

JJkJ^  mem-per-xelôp'ij 
faire  tremper  dans. 

-jJà^J^  mem  -per  -  xelàp  - 
kaiiy  faire  tremper  q.  eh.,  faire 
plonger. 

Al        ** 

sjjj^9  peu- xelàp,  qui  teint 
*  *     ! 

ou  sert  à  teindre.  —  Çjy  orarg 

pen-xelàp,  un  teinturier.  ^^/ 
—  perkâkas  pen-xelàp ,  instru . 
ments  qui  servent  a  teindre. 

^^Txelôp-an,  teinture:  ce 
qui  est  teint.  —  ^yykâth  xe~ 
lôp-an,  toile  teinte. 

^y^3  pen-xelôp-an ,  action 
déteindre,  détremper:  teinture, 
plongement. 

^f^t>*J*  per  -  xe/ôp  ~  an,  pro- 
duction de  la  teinture,  teinture- 
rie, atelier  de  teinture. 


35 


540 


UU 


[Jav.  9ji\n4i£\  xelej)  et  innttij 

xelup.   Day.   mlepan.    Tag.  et 
Bis.  T^Tf  S0^01}] 

\u&-  xelepà,  pour  ULi  selepà. 

A^T  xelàm-xeliim,  aller  et 
venir,   lambiner,     v. 
xelbs-xelhit. 


un 


5o4>*  xalempuwg,  nom  d' 
instrument  de  musique,  consis- 
tant en  un  morceau  de  bois  garni 
de  cordes  (6\  J/a/.  159;. 
[Jav.  «j»««/i.Ji\  xalempurg.} 

JL^  xélôr,  trempé  dans  de 
l'eau  ou  toute  autre  matière 
bouillante:  l'ordalie,  le  jugement 
de  Dieu.  xJ  —  xeldr  tïma ,  le 
jugement  de  Dieu  par  rétain  on 
le  plomb  fondu. 

Jb>*j>  ber-xeldr ,  qui  trempe 
dans  une  matière  bouillante;  qui 
supporte  le  jugement  de  Dieu. 

J^^*  men-xeldr,  tremper 
dans  une  matière  bouillante.  — 
x\*  men-xelôr  hâyam,  échauder 
une  poule. 


Jh>*S>     ter  -  xeldr, 
trempé  ou  peut  être  trei 
une  matière  bouillante. 

^yLs^-*  men  -  xeh 
faire  subir  le  jugement 
en  trempant  dans  une 
bouillante. 

J*^9  yen- xeldr j  h 
bouillante  dans  laqi 
trempe  (/'.  J)eu\). 

**cJUU»  xelelUiyan 

—  P->Ju  kapûdaig. 

•J^  xelùs,  qui  conv 
venable  ((>.). 


r  xelàs-xeli 

v 

ter  et  descendre  par  u 
ment  continué,  v.  1*5^ 
xelkm. 

xin,  fi  !  fi  donc  !  Jl 
expression  d'horreur  \ 
que  4a».  xih  (KL). 

[Jav.  et  Sund.  /#j^» 


••  _  *. 


xasmak  (Pers. 


tes  uni  k. 


z 


547 


z 


9  la  lettre  W  djâ,  jâ, 
>  *c**  jtm  par  les  Arabes, 
:  douce,  (v.  (iram.) 

?re.),  place. 

^  je,  v.  ^jjj  icùidu. 

,  (Pers.),  dignité,  gran- 


iflie,  gingembre. 

et  Sund.  *c*n/n\  jahv.} 

àluit,  mauvais,  vicieux, 
;,  atroce,  dangereux,  tlif- 
hideux.  —  ?Jy  ôraixj 
une  mauvaise  personne. 
kîldti  jâhat,  un  cheval 
—  AÎU  tânah  jâhat,  une 
e  terre,  terre  stérile. 
3  penâkù  jâhat,  une 
p.  maladie.  —  '-^J  rîïpa 
ne  mauvaise  figure,  laid. 
1  m -jâhat,  le  méchant, 
11.  J^U  £  ^rt^  ;w- 
yarg  jâhat,  action  mau- 
•imo.  ^PJ  ^^t^  *^V 

•-itohâhat  derr/an  ôraitj 
ajcât/a  sâma  jâltat  jTtya, 


si  quelqu'un  s'associe  avec  les 
méchants,  il  deviendra  certaine- 
ment aussi  méchant  qu'eux  (J/.)« 

JUibW.  £jj\  ôrmrf  jâhat  signi- 
fie aussi  une  personne  de  basse 
condition,  par  opposition  à  Çjj 
JjAj  ôraiy  hâik,  personne  d'une 
condition  aisée.     i*l»  £i*l 


-  .* 


&\  &j  <** 

-  ^\  jV  >b  -*- 

aIiL»  .yVXvc  (ï/yim/  /hu£  ara  -  teiyah 
tâhil  jika  oraiy  jâhat  di-pintn 
xa~j)âho,  si  c'est  un  homme  de 
condition  aisée,  on  lui  deman- 
dera un  demi  tahil,  et  s'il  est 
d'une  condition  basse,  en  lui  de- 
mandera seulement  un  quart  de 
tahtl  (Cad.  Mal.  400). 


On  dit  aussi  JXfcUs-"  sa- jâhat, 
mal,    d'une   mauvaise   manière. 

ttudah  htiat  xa-jâJiat  padâ  -  ku, 
vous  avez  mal  agi  envers  moi 
(/y.  71). 

JUibUï**  men-jâhat,  faire  mal, 
agir  méchamment. 

^vr,»>Urï«  me.n  -jâhat  -  Jean, 
rendre  méchant,  pervertir,  cor- 
rompre; accuser,  incriminer  q.q. 

35* 


548 


J*± 


sySà\e>y»  ber-jâhat-kan ,  qui    ' 
rend  mauvais,  qui  fait  considérer 
comme  mauvais,  qui  accuse  q.  q. 

^y\/f^  ka-jahât-an ,  méchan- 
ceté, malice,  atrocité;  infortuné, 
malheureux.  C/^i  il  Jù  ^1  àîU* 
^y^/f^  jàtuh  la  ka-dâlam  /dut 
ka  -jahât  -  an ,  ils  tombent  dans 
l'océan  des  vices,  dans  le  gouffre 
de  perdition.  Jûï  JU-**  ^rV^  ^^ 
,jtye*  jika  di-  fihat  -  fia  suâtu 
tanda  ka-jahat-an,  s'ils  décou- 
vrent quelque  trace  de  méfait 
(J/.).  jhff-  ^->  doà  ka-ja fuit- 
an,  maléfice. 

[Jav.  4C4/»Hs»yN  jakat.  Bat. 
<rw$t\  jahaL  Day.  johat,  cre- 
vasse. Bis.  V»3  daot.] 

jàJltt,  cousu,  joint  ;  être 
cousu.  J^Jblt>»  Aj  ^yykâùi  ff ait/ 
jâhi't  y  un  habit  cousu.  ^yi-A-o 


di-mâsuk-ka  n  kabu-kâb  u 

* 

di-jâhà  men-jâdi  seperti  harï- 
maw  hldup ,  on  la  remplit  (la 
peau  du  tigre)  de  coton ,  on  la 
cousit  et  elle  eut  l'aparence  d'un 
tigre  vivant  (//.  Ab   73). 


men  -jàhtt  y  coudre, 
travailler  à  l'aiguille  ;  assem- 
bler, joindre  des  pièces  d'une 
charpente  avec  des  chevilles. 
Ob  ^KJ  J^lj^»  OyU^  gjj*» 


c>^J^ ï  tf}*-3  «w  -  ôravr/ 
pu  an  men-jâhù  pake  y - 
dûn  pakêy-an  ânak-ân 
uhe  femme  cousu it  ses  h; 
ceux  de  ses  enfants  (//.  A 
JujuaJÛJ  JLjbltfi^*  men-ja 
di'h  kâsiltj  coudre  deux  c 
ou  deux  bordures  à  pla 

contre  l'autre.  ^^\  JJJ  « 

* 

men~jâhà  litit  tibi,  cou 

semble   deux  coutures  t 

l'une  au-dessus  de  l'autre.* 
*        * 

S'y**  &S?"  men  "jàhù 

sïirgey,  faire  des  points  i 
cotés  d'une  ligne.  Uj  - 
jàhà  ber-kiyâ,  piquer 
rière-point.  y^^  —  ro« 
jetîyur,  piquer  an  poi 
naire  (AV.). 

J*à\f£*  pen-jàAù,  q 
ou  sert  à  coudre.  —  iS^ 
pen-jâhity  un  couturier, 
leur. 

iJL^ja/iît-an,  qui  es 
couture,  ourlet. 

.  A 

ùhf^   pen-jahlt-ân 
de  coudre,  couture. 

On  trouve  aussi  J*jI» 


[Bat.  <-??sto\  jaki 
et  Bujr.  -o^V  jai\    Tag. 

•Jblft*  jâhan,    nom    q 
donne  au  poisson  luvgkai 


renu  gros.  v.  iSJù  lurg- 

%hil  (Ar.  Jv^),  idiot, 
>rant,  simple,  un  esprit 

bebhl,   le    mot  jâhtt 
ignorant.       «JUyJ  Jtfo* 

>  l>Ij  jikaluir  lîhut 
Un  àkaii  rajâ-iifi  ïtu 
ïn  t  là  Uni  adâ-na,  s'ils 
ent  que  le  roi  est  igno- 
iujuste    (M,  B.    224). 

mg  an-la  It  la  meryarjâ- 
karjâ'-an  ymg  jâ/u/, 
commette  pas  des  folies. 

>^1  aJ^I  JU^ta  ^£U.  tj\io» 

jàigan  dt-  Ithat  Tileh 
hil,  afin  qu'il  ne  soit  pas 
ilgaire  ignorant  (.1/.). 

'r"y*f  jÏHC^jâhil  ber- 
oublement  fou,  arcliifoii 

245). 

Pt  Sund.  wiiïuhip  ju/ti/, 
jaloux.] 

jôJiiltyet  (Ar.  Jy&O, 
e,  époque  du  paganisme 
Arabes  (avant  la  venue 
•met). 

fa  (S.WSjoga),  victoire. 

J  %J  «^  pya  i>rhnJ 


àjuIa» 


549 


sa~kâli  htiy  la  victoire  dans  ce 
combat  (S.Ii/d.  153).  ^U.  JUf 
^j*  me  -  mlnta  jâya  j>ràig  -  na, 
implorer  la  victoire  à  la  guerre. 

âl-mi  jâya  prhig-îia,  son  expé- 
dition ne  s'est  pas  terminée  par 
la  victoire  (A/.),  yj^&^jayaiy 
wtrïï,  victoire  sur  l'ennemi;  titre 
ou  surnom. 

cSW^f  ber-jfiydy  qui  a  la  vic- 
toire, victorieux.  ^U^»  ,j\  aIIjuj 
5*  ttadâ-lah  ht  ber-jàya  lâgi, 
il  cessa  d'être  victorieux. 

[Jav.  et  Sund.  *c*m\  jaya.] 

7*JVa»  jâya/ty,  lit  nuptial. 

l^.  VtUn  jàyâ,  épouse  mariée 
selon  le  mode  parfait.] 


••    • 
Jâ/tit. 


9  jalt,  v. 


r>U*./afr  (Ar.^cw),  injuste,  ty 


raiinique. 


lIA**  jayll,  Jail,  envie,  jalou- 
sie.  v.  ^Juc*.  jàhil. 

VVtt*  Jâ/#    (Ar.  JU-).    permis, 
licite,  légal. 

Xiu[o~jâifet  (Ar.  »JU.),  blessure 

••    • 

qui  pénètre  dans  le  ventre  (/>. 
M.  312). 


550 


L. 


&«L* 


Jj&*jawa,  Java,  l'île  de  Java. 

—  £jy  ôraiyjâwa,  un  Javanais. 

—  àS\j  tânak  jâwa,  le  pays  de 
Java.  — jW.  irâra  jâica,  à  la 
manière  javanaise.  —  *«\  osant 

jâtra,  le  tamarin.  —  Ju>j  r art  du 
jâwa,  millet.  —  £y  bttvgajâwa , 

nom  d'un  arbuste  à  fleurs  (<pr/- 

moctàe  vulgaris). 

Il  paraît  qu'autrefois  les  Malais  se 
donnaient  aussi  le  nom  de^vex.  pjy 
drarrj  jâtra  et  quejÏMwi  signifiait  tout 
l'Archipel  indien  (Marco  Polo).  Le 
même  mot  signifiant  .Tara  et  aussi 
millet  dans  plusieurs  des  langues  de 
l'Archipel ,  semhle  justifier  l'opinion 
de  ceux  qui  prétendent  que  l'île  de 
Java  a  reçu  son  nom  de  cette  graine, 
qu'y  ont  trouvé  les  premiers  Indiens 
qui  y  sont  arrivés:  graine  que  l'on 
suppose  aussi  avoir  été  autrefois  la 
principale  nourriture  des  aborigènes. 
Dans  ce  cas  l'origine  de  ce  mot  serait 

persane .  il  viendrait  de  j>+  jatc 
(Pers.),  une  sorte  de  millet:  orge 
mondée. 

[Jav.  <K<r*\  jaway  Java,  &-*! 
iynj\  jutrmmt,  millet.  Snnd. 
>v:vt\  jaira,  Javanais.  Hat. 
jau,  Malais,  Mahométan; 
jifojaîta-nrff,  millet.  Pay.  ja- 
tra,  Java,  (et  aussi)  millet.  Mak. 
-0~v^.  jtnraj  Java,  Malais.  Tag. 
CC)  datra  et  His.  V»3*V*  daoay 
millet.  S.  U3T  ya»a  <  orge.  Gr. 
Çia.  blé,  grain  (E.  Burnouf).] 


by&?  jâuruh,  jâwih,  l 

tant,  éloigné.  -  %j>\j>  < 
jâu/t,  à  quelle  distant 
ù£*j*jâu/i  ileri  sïnij  l 

k^A  jj^-»  dÎJ^W.  jâuk- 

„  (jrl  itu,  ce  pays  est-il 

AU  — jâu/t  Matant,  a  va 

la  nuit.    a^W.  i>  ijy^» 

dûtanj   dert   nagrï  ya 

arrivé  d'un  pays  lointaii 

y& \  jav h-tah  arglca w, 

vous  !   AjU-  j3  ^3  de} 

jâuh,   entendu   de   loin 

i/*+*  Ou  &yc*.    menai 

jâu/t  dan  /tavtpir,  a'en< 

loin  et  de  près.    ^3^ 

^         à*~>   w*jl  wsAf  J3     j 

pri'  -jalâu  -  an  deri  ta\ 
sa-tenja/t  /tari,  sa  dis 
là  était  d'une  demi-joi 
chemin. 

f&yc>-  jâu/t  -juli/t  y 
très -éloigné. 

TaIo^j  her  -jâu/t  -jt 
est  à  une  grande  distai 
est  très- éloigné. 

>^^*  nien-jault-î 
gner  de  q.  ch.  (/>.  AL 


^XJ^lf^*  men  jâh 
éloigner,  repousser,  éej 
tourner,  j;^  JjxL»  ^jX*j' 
e>U*p   denjan  men-jô 


spgala  bahàya  derî-padà  fia, 
en  éloignant  d'eux  tons  les  dan- 
gers (Af.  R.  48).  Aj  i>  pJL*  aIU 

f9^/  *à  '  lah  8atrïi,  -  mu  yary 
tiâda  dâpat  di-jâuh-ka?t  deri- 
pada  segala  tepï  ka-rajâ-an- 
mu,  ce  sont  là  vos  ennemis  que 
Ton  n'a  pas  encore  pu  éloigner  des 
frontières  de  votre  royaume  (A/. 

tiâda  dï-jâvh-kan-na  diri~ïïa, 
ils  ne  s'étaient  pas  encore  éloi- 
gnés (7f.  73).  àDI  j£jUo  di- 
jâuh  -  kan  allah,  que  Dieu 
éloigne,  que  Dieu  nous  en  pré- 
serve! 

ù^jf^-jaUh-a?*,  éloiguement, 
k  distance. 

C^jjf^3 pen-jaùA-an ,  action 
de  s'éloigner. 

[Jav.  ^b»ff\  doit.  Sund.  -Kvn»\ 
jauh.  Bat.  <o^x  dao.  Tag. 
*^*to  layo.  Bis.C/V^to  /tftlayo.] 

•£y&»jàwi,  In  race  bovine,  des 
bœufs,  des  vaches.  J^J^^- 
J*\  jàtei  tîffa  ifcor,  trois  têtes 
de  bêtes  à  cornes.  «^W-  ô\±yj 
karbatr  dân  jâtri,  des  buffles  et 
des  bœufs. 

[Jav.  *ç\S>  jawi,  vache  sau- 
vage.] 


0$Vô*.  jawl,   Javanais,    Malais 
(forme   arabe    dérivée   de   *U* 
jâwa).  £& — jâwijM>kà9i,  enfant 
né  d'une  mère  malaise  et  d'un 
père    indien,    ^l^  ita  ^^* 
^Jye^  meniilis    dâlam    battàsa 
jâirî,  écrire  en  langue  malaise. 
C^tjf^*  men  -jawi  -  Jean,  tra- 
duire q.  ch.  en  malais,  faire  tra- 
duire.   /£->*  Ju»    h\&>   Jj 

J^A  £sjy*>  pinta  sohâbat  bêta 
jawi-kan  »iirat  itn,  je  prie  mon 
ami  de  faire  traduire  cette  lettre 
en  malais  (A/.). 

rcSsvo*.  °u  mieux  C$ftlû**>> 
jawl-jmvl,  espèce  de  ficus,  le 
multipliant.  <jj**j>*  j\  O^ 
seperti  âknr  jaipï-jâiri,  sem- 
blable aux  rameaux  pendants 
du  multipliant  (qui,  après  avoir 
pris  racines,  forment  de  nou- 
velles tiges).  ^SmZy*  J*A  j;\y 
jj^lo^^  C^f*  buwâya  itv  dï~ 
r/nntttry-hnt-na  di-pôlton  jawi- 
jâwiy  il  fit  pendre  le  crocodile  à 
.1111  multipliant  (//.  Ah.  225).  v. 
tf*j  berirym. 

[Bat.  <ra^o<mc^oja^i"j(l^1' 
Mak.  -Q~Z~*-Q^jawî~j(iwi.  Malg. 
aici-awi] 

<-J}\j^jâwaf,  service,  fonction, 
poste,    emploi,     office:    servi. 

^j  r^-L.  oy^î  Ob  gLU 


552 


U. 


Isftlûte 


^^W.  lndubâlavg  dâ?i  pahlu- 
trân  mâttùg  -  mâsiry  detyanjâ- 
wat-na,  les  guerriers  et  les  cham- 
pions, chacun  à  son  poste  (3/.). 

ci^W-  {f*ddyfng-dây<nymeig- 
hddap-lah  titan  ptttri  mâsitg- 
mâsùg  dergan  jâtrat-nay  les 
dames  de  la  cour  servaient  la 
princesse,  chacune  dans  ses 
fonctions  particulières  (Jlf.)-  *-*L-» 
Cl^  g  si-àpa  ya-ig  jàirat-na , 
qui  les  a  servis?  par  qui  ont-ils 
été  servis?  (M.). 

Csj\c>y*  ber-jâwat,  qui  est 
dans  un  poste,  qui  remplit  des 
fonctions,  qui  fait  q.  ch.  ôyu)  J^* 
^y>\9  «iiw>  J3  OjV£>-ri  maha  ia- 
pttn  ber-jâirat  pada  sa-kephg 
pâpan ,  alors  il  se  saisit  d'une 
planche  (M.). 

Ojlf^*  men-jâwat,  remplir 
des  fonctions,  occuper  un  poste, 
servir,  d^s^*  OjU^  g  j^; 
bttdak  tjatg  mert-jâirat  senjatâ- 
nUj  le  jeune  homme  qui  portait 
son  armure,  sou  écuyer  (3/.). 

$js£*  men -jatrât- î,  servir 
q.  q.  dans  un  poste,  traiter,  rece- 
voir q.  q.  selon  son  rang.   JûX* 

*^*}  £/*$  f3^J^  *^tr**  bugînda 
sigrhh-lah  men-jatrât-i  utils- an 
ïtu,  le  roi  reçut  aussitôt  l'ambas- 
sadeur (3/.). 


Oyf^9  pen  -jâtrat,  qui  est 
dans  un  emploi,  qui  remplit  les 
fonctions  d'un  office,  /jîti*»  — 
pen-jâtrat  santâp-an,  l'officier 
qui  présente  la  nourriture  au  roi. 
l>j9  —  pen  -jâtrat  pliait,  celui 
qui  présente  le  plateau  à  bétel. 
Ota^-A.  OUaLi   ^yjU  Ojlf* 

peu  -jâtrat  mt'nlttn  -  ait  sultan 
mesir  dâv  pen  -jâtrat.  tetâh-nn 
itu  ber-dosâ-lah  pada  ttlan-na, 
réchanson  et  le  panetier  du  roi 
d'Egypte  s'étaient  rendus  cou- 
pables envers  leur  maître  (B 
64).. 

{j\f*>jafrât-an,  poste,  office. 
emploi,  charge,  fonction,  état 
profession.    ^1C*  Ju  ^l  j\ 

^\^  w  ^£^*  ,a  bâtgun 
maka  su-kali-an  mâsity-niûsiq 
meniegbig  jatrât  -  an  -  na<  on  se 
leva  et  chacun  reprit  ses  fonc- 
tions (Um.  Yat.  1  70).  ^yl^  fà 
yJoapâ.  -  kah  jatrât  -  an  kâmu. 
quelle  est  votre  profession  ?  (fi. 
78).  Jxiïj*»  ù^Jà  pe-karjâ' 
an  jatrât  -an-  kit,  le  travail  de 
mon  emploi  (//.  Ab.  2). 

^j» )f*y>  ber-jatrât-an,  qui  wt 
d'un  emploi,  qui  a  un  office. 

tfyfZ9  pen-jawât-an,  office, 
emploi,  dignité.  Jiu»  J»^ 
iJvJl^  C>\<*  Jy*~»  pen  -jawât-a* 


inntrï  dan  huhihâlmy, 
a  dignité  de  ministre  et  ' 
s  (M.  11.  223).  ! 

j»  j>er-jawât~a?i,  fonc-   i 
es,  service  rempli. 

U*  jâbat,  dont  O^la* 
t  quelquefois  synonyme. 

Kn*vy\  jawat,  fixer  la 
Day.  jatret,  œuvre.] 

*4l9  service  d'une  per- 
mme  esclave,  pour  son 

• 

ber-jâka,  qui  est  en 
our  son  entretien,  ser- 
mie  esclave. 

f  per-jakn-an%  la  per- 
îi  est  en  service  pour 
etien,  état  de  cette  per- 

*JL  be  -  per -jakâ  -  kav  y 
•éduit  à  Tétat  de  servir 
entretien. 

et  Sund.  *c*n\  jaka, 
>mme,   un  homme  non 


DU. 


553 


knn,  nom  d'un  peuple 
qui  habite  la  péninsule 

'a  pergi  me-lihatjàku  n, 
18  voir  les  Jakuun  (//• 


JS  \&*jâkas9  nom  d'une  plante 
avec  laquelle  on  fait  des  nattes 

(AV.). 

siJLw  jâga  (S.  srnrç  jâgara), 

veille,-  éveillé;  veillé,  gardé, 
surveillé  :    être   veillé.    Oj$JÛX> 

jjlo^  O^^  >***  J**1'  bug  indu - 
pTiv  wntâra  tïdor  deïïjuw  jâtju, 
le  prince  se  trouvait  entre  le 
sommeil   et   la  veille   {H.    10;. 

tutkûla  Uu  jugà  -  /(///  ta  deri 
tïdor-na,  s'étant  réveillé  de  son 
sommeil  (B.  43). y^S  JJU*  &jj*> 
JXil  sTtruh  jâga  prahu  ïtu,  il 
ordonna  que  le  navire  fut  gardé. 

^•yJvwSe^jagà-lah  ku-lukû- 
rrw-/7a,  que  sa  conduite  soit  sur- 
veillée (M.). 

A 

Énig.  JJW.  AUjJuï  £-***  «Ja?27 
*7</or  mâ/umjâga,  il  dort  le  jour 
et  veille  la  nuit.  J|Jx«^.  V"'!7" 
Zv/fr,  le  grillon. 

T  JJU*.  ou  mieux  jJUï^  jagu- 
jàna,  garde,  un  corps  de  garde. 
3Jhjk\J  prâ/nt  jtiya-jàga, 
un  navire  garde-côtes. 

jjU^i  ber-jâgu,  qui  garde, 
qui  est  de  garde,  jt— *  -XÎ  jJU>^ 
IL  l>I^  ber-jûga  pada  xïmy 
dû?/  mâlami  qui  veille  jour  et 

nuit,  j^i  ju^î  è  è^  ^  ^ 

jJu*  c)L*«j  maka   sègala   ôrarg 


JSV 


fffiir/  Iter-jôga  /tu  samun-Ftn  tî- 
•lor,  alors  les  f»ens  qui  étaient 
de  garde,  s'endormirent  tous  {lt. 
124). 

,lll*ï^V  bw-jHgn-jugtti  faire 
vigile,  eélélirer  des  fêtes  pendant 
plusieurs  jours  cl  plusieurs  nuits 
dp  suite,  selon  la  p.onlunie  (les  Ma- 
lais. ÂJp?s  O^J^  slk  •>£ 
1U  *lj»  Joui  jtjU  *Jy  JJU 
*..  Jl.  jl^r^  haginda  mr- 
nur/â-i  y-knr'jCt-nn  /ler-jnger- 
jiîya  irmjmt  jmloU  iiiri  timpnt 
fiTrMi  niûhim  lier  -  jagn  -jâtjti 
viâkt'i  mïvirm,  le  roi  commença 
la  célébration  de  la  fête,  qui  se 
continua  pendant  quarante  jours 
et  quarante  nuits  au  milieu  îles 
festins  (A*.  :i). 

■JW"  meu-jûga,  garder,  veil- 
ler, surveiller  Jjli.  j\i  jjL**-* 
Jf~*  mrn-jagtt  tlàit  inr)t/âtriit 
jimjri,  veiller  et  garder  la  ville 
(-V.) 

-lll<*^»  trr-jâgti,  réveillé,  qui 
est  réveillé.  J^l  ^  Ojî  cX* 
AJlïayT  mil kn  iTttiv  putrî  îlu  ter- 
jiujâ-liih ,  et  la  princesse  fut 
éveillée  (M.). 

^lîi-*  meii-j'iga-kav,  ré- 
veiller,  faire  veiller. 

C>*ua-^s  per-Jugâ-a» ,  veille  ; 
célébration  d'une  fête.  3-* 
^U  Àyu>  ijS  jj*I;l   j-lî&ys 


IL  « Jut  WMf&r 


prr-jagâ-n 


}>7i»  gentip  lui-jiûioh  hûr»  w- 
pïitoh  mi/ftrm,  ainsi  s'mwb- 
plirenl  les  dis  jours  et  lea  dix 
nuits  de  fête  {M.). 

|Jav.  etSund.  ■«»„>,/«.  M. 
et  lîii(r.  -ot>  /affti.  ï>ay. j'a^n.] 

«J  Lfc.  jâfftinf,  maïs,  Mf  ilf 
Turquie,  ill)  —  Jïîgmrj  litttiig. 
sorte  de  petits  pateaiiï. 

[Jïtv.      k  iri''    joipin/.      Suiul. 
kfijuim  jagmg.  l>ay.  Jugoig.i 

I       le  monde. 

[.!av.    kmhui  ,/«'/«'•   Siiud. 
I       *mm\  jagat,  pays.] 

i  ,H»*  JâgOT  et  j^^5  ï*"' 

!  jôçov,  une  sorte  de  canon  I  ti 

;  (Jav.  xnpjiigur,  le  biniHi 

!  canon.) 

■  Jûîo*  >«/«*.  vendu  en  détail- 
JHo^j  bcr-jàgal,  qui  vtnd 
ou  vendant  en  détail. 
i  ij"^"  jogâl-an,    vente  ** 


détail. 


[.lav.  et  8nnd.  «m» »«j > /»£«'• 
qni  vend  de  la  viande;  tuer  nu 
animal  pour  le  vendre  en  détiil- 
Hat.  < — »«— N  jagal,  denr*«! 
victuailles.] 


i£U*  jâvgak,    vol    de   grand 
chemin,  brigandage. 

JpU^  pen-jàwjak,  voleur  de 
grand  chemin,  brigand  (AV.). 

£ld*  jàiyat,  affiné,  passé  à 
laflincrie,  passé  au  laminoir. 
JXpU*  a:y  ££  ^j  rôian  ynuj 
nmlatt  jûnjat ,  du  rotin  que  Ton 
a  fait  passer  entre  deux  petits 
couteaux  pour  le  nettoyer  et  le 
rendre  plus  fin.  àX*>  £j  Oyf 
J*pW.  kâwat  ytny  #u(lnh  jâiyat, 
du  fil  de  métal  que  l'on  a  fait 
passer  par  raffinerie  pour  le 
rendre  plus  fin.  w*£i»»  yy 
hâttt  jâ/yat,  caillou,  "pierre  sili- 


rwV> 


couse. 


m™  - jàvyaty    affiner, 
passer  a    l'affiiierie    ou   au    la 
mitioir. 

•^upW^*  m  en  -jâtgat  -  /v/w, 
l'aire  passer  q.  ch.  à  raffinerie, 
nettoyer  du  rotin. 

JUpUÎ3  ]*en-jânjat,  qui  affine 
ou  sert  à  affiner  du  rotin,  du 
métal. 

iDay.  jaiyat.) 

t\&*  jâiyat ,  petite  courroie 
servant  à  serrer,  à  tendre.  JUpW 
yi  -Jt  jânjat  tnli  tnmbur ,  le 
tirants  d'un  tambour. 

[Jav.  et  Sund.  kww^  jmyet.] 


s 


£\&*  jâryan  (mot  exprimant 
une  prohibition,  une  défense, 
une  négation),  se  garder  de,  ne 
pas  faire  ;  ne,  ne  pas.  JaJuI  ^ 
pj*j  S<&\  à\£\c*.  hey  Cntulc-fai 
jCmjan-Jah  nryhtnt  ber-prmy* 
o  mon  fils,  gardez-vous  de  livrer 
bataille    (//.    43).     fs>\  ^W 

aiyhnr  mem  -  bûmih  jûnjan 
tnyhuir  men-xiïri,  vous  ne  1  lierez 
point,  vous  ne  volerez  point  (11. 

HT).   &\J**S\1&M- 

àjW  hy<it  bCrik-btlikâyarjCnyan 
ttiykmr  jûtnhy  faites  bien  atten- 
tion   afin    de    ne     pas     tomber. 

pplihnra  Ihlah  -  mit  sttpûyn 
Wtrr  -  m  h  jàiyav  ter  -  paryyaL 
retenez  votre  langue,  afin  que 
vous  n'ayez  pas  le  cou  coupé 
(M.).     J-O.  ^   jêU  ^ 


jtkfifair  jmyav  hnmlui  heiulak 
ber-tàpa  rtisxâya  hnmbti  llcut 
ku-pmht  ttmn-lcv,  si  ee  n'était 
que  j'ai  intention  de  faire  péni- 
tence, je  vous  suivrais,  mou- 
seigneur  (7/.  111).  OWS  ^êW 
jrviyaw  iti'kâtn,  indicible,  in- 
effable. ù\J  {flc^jâiyan  tiâda, 
indubitablement,  nécessairement, 
il  faut.  ^]^  Jt\c>~jâiyan  berâni, 
ne  t'avise  pas  de. 


556 


cA^r 


wo-U  ^'V-    wA/r    di-  pïikul 
jâigan    mâti   kâyu     di-tân/an 
jârgan  pâtah   dân   tânah-pTin 
jâigan   xâxat,   que   le   serpent 
soit  frappé,  mais  non  jusqu'à  le 
tuer,  que  la  verge  dans  la  main 
ne  soit  pas  cassée  et  que  la  terre 
ne  soit  pas  souillée.  Le  sens  est  : 
quand  vous  reprenez  quelqu'un, 
que   ce  soit    avec    des  paroles 
douces ,  un  visage  serein  et  un 
langage  sage,  afin  qu'il  n'en  con- 
serve pas  de  rancune. 

^^Iplo*  jârgan-kan,  loin  de, 
il  s'en  faut  de  beaucoup,  tant 
s'en  faut,  non  seulement,  si  ce 
n'est.  ^Zh  d>\*0*y  v^^V-  ê>b 
clO  Lj  ^Uy^  ^b  Ob  dân 
jâvgan-kan  buah-na  hâna  bâ- 
taiy-îia  dân  dâun-na  jïïa  hâbis 
di-mâhan-na ,  et  ils  en  mangè- 
rent non-seulement  les  fruits, 
mais  encore  les  branches  et  les 
feuilles  (A\  84).  JU  j\  j&U. 
Aj  ùj9  jjy  jâigan~Kan  la  -mâti 
lûka  pïïn  tiâda ,  tant  s'en  faut 
qu'il  fût  mort,  qu'il  n'était  pas 
même  blessé  (B.  91).  ^èU. 
Jjuï  OJuyJU  Jojj  jârgan  -  kan 
dâpat  me-lîhat-pun  tïdak,  loin 
de  Tavoir  obtenu,  nous  ne  l'avons 
pas  même  vu  (M.):  Juw  {/&£>* 


d>y*  jârga  w  -  Jca n  sampe 
na ,  à  moins  qu'il  ne  1 
du  secours  (M.). 

[8und.  *c v»Mj\  jarge 
n'est.  Mak.  ^-^*  iyati 


7r\&»jûja*  tournée  poi 
des  marchandises  ;  é 
tournée. 

^U^  ber-jâja,  qn 
tournée  avec  des  marc 
pour  les  débiter. 

p^W-*  men-jâja*  fair< 
d'aller  en  tournée  poui 
des  marchandises. 

[Jav.  pcKsjaja.  Sund. 
jogjag,  examiner  un  ps 
parcourant.] 

Àr^lc*.  jâjah,  parcouru, 
couru. 

mert  jâjah,  p: 
faire  le  tour,  visiter. 


IfST  jajâh-an,  ce 
parcouru,  ce  que  l'on  p 
courir,  qui  a  des  limite 
dépendance,  district,  ^ 

d*  *  »-*^  fia  ma  -utariAv-h 
jojâlt  -a  w  -jajdh-a  n  -  h  a  d 
A'ota-kotâ~/ia,  d'après  1 
qu'ils  ont  donnés  à  leu 
et   à   leurs    châteaux    ( 


A>-U 


AïU 


i>57 


»Aj  bâili  kïta  àiah-ka» 
jajâk-tin  nagrî-iia  yaig 
ttu,  noua  ferons  bien  de 
d'abord  le  territoire  de 
lui  est  proche  (/«m.  Yat. 

tl  jsp  ^f  je. 

tegala  jajâh-an  nagrï 
Imi-ïia,  il  fit  le  tour  de 

nce.     iSj>   Çjjl  <Jy  jLï 

w/ipA  ô>a*j7  pûfe'A  là  in 
'âlam  jajâk-an  yarg  di- 
i,  d'autres  Européens  ne 
pas  s'établir  dans  les 
Son  Altesse  {M.). 
et  Sund.  *rmcj\  jajah.] 

\)ah,  nom  d'une  sorte 
ïjaty,  nom  d'une  arme 


<^«/,  imité,  contrefait; 
«al. 

!"•    men-jâjat ,    imiter, 


)ar,  ligne,  rang,rangée.   ! 
Li  Ol^S  permuta    tîga   \ 
ois  rangs  de  joyaux, 
y  ber-jâjar,  qui  est  en 
li  forme   rangée.    ^îS 
A»i^    k'ipài  ber-làbith   \ 


ber-jSJar,  des  navires  à  l'ancre 
et  formant  des  rangées  (//.  Ab. 
104). 

i^*3?y  ber -jtijâr -an,  qui 
est  de  rangée ,  qui  est  en  rang. 

[Jav.etSund.  Ki-jnjai:  Mak. 
"0"0ss  jajarnig,  place  où  l'on 
s'assied  l'un  à  côté  de  l'autre. 
D&y.jajar,  bande,  corde.) 

AjIo-  jâtuh,  tomber,  échouer, 
périr;  avoir  lieu;  tombé,  échoué. 
ijlC  *1j  *«î  Aj"U.  i)  jl  min  yanj 
jâtuh  pexàh  belhh  mukà-na, 
quelques-uns  tombèrent  et  se 
blessèrent  à  la  figure  (M.),  ^t 
Ojï  IbS  JJU-  j;\  lâlu  îa  jâtuh 
ka-dâlam  lâut,  il  tomba  dans  la 
mer  {11.  60).  jjjîj  fe"U.  iX*  y-\J 
*~3>p>-âhu,xit<l-<tltj(aithdi-pûlaw 
pïaitig,  le  bâtiment  échoua  sur 
la  côte  de  l'Ile  de  Fisaig  (M.)- 
jcl  ijlf  tfU.  *Ju»  i>  Jii  kapàl 
ijaig  sudah  jâtuh  ka-b&wah 
BnjÎH,  un  navire  qui  est  tombé 
sous  le  vent.    Jw  jjW.  ji—lj  ^gjU 

4^1  ù!tf  &£i$J*  hàri  fâsak 
jâtuh  pnda  hâti  ka-tïga  hnlan 
npi-il,  la  fête  de  P&que  tombe  le 
troisième  jour  d'avril  (P.  M.). 
JiL.  ii'W  jùtith  sakà ,  tomber 
malade.  jU  jjU.  jâtuh  hâti, 
découragement.  £À*  *»W  jâtuh 
mata,  fixer  accidentellement  la 


558 


ajL. 


JL. 


vue  sur 


q.  cli.  j~ô  JXÎo  j\±y> 
àjW  aJu»  Si  sûdâgar  bagïtu 
besar  /agi  sudah  jâtuh ,  un  si 
grand  marchand  a  donc  fait 
banqueroute  (Â7.).  vjy  l>^->  Pj^ 

Pjj^î  Cr  ^  ^**  *Àc*>f  \  bâratg  di- 
•tnâ/ta  pûn  â  feu  jâtuh  tiâda  âlcan 
ter-bïïaujy  en  quelque  endroit 
que  je  me   trouve,  je  ne  serai 

pas  rejeté  (/</.).    ,j\  ^W*  J-*>' 

j*i  ^-i  ^US  tfU.  asaljâtgan 

ta  jâtuh  tca-tâtgan  baigna  loin, 
afin  qu'il  ne  tombe  pas  daus  des 
mains  étrangères  (id.).  à^f\e^. 
c5^  Cr  ^  &T&  jâtuh-lah  kâxth- 
fttt  âkan  dïa,'il  commença  à 
ressentir  do  l'amour  pour   elle 

(éd.).      ->lj  £\  Jj \y*~  J>\>  AlV 

^vT ^jU^*  ^**  jâtuh  bâigun 
meu-jcahâri  untunj  tiâda  jûga 
men-jâdi  kâga%  chercher  for- 
tune en  tombant  et  en  se  re- 
levant (par  toutes  sortes  de 
moyens)  et  cependant  ne  pas 
devenir  riche  (id.). 

^/yAfî**  men-jâtuh-kan}  faire 
tomber,  renverser,  jeter  en  bas, 
précipiter,  ^/y^^  J>/3  ôy  JL* 

^ilijS^jJ  maka  tua n  put  ri 
men-jâtuh-kan  diri-iïa  ka- da- 
ta m  âpt\  et  la  princesse  se  pré- 
cipita dans  les  flammes  (7/.  158). 


I 


nuika  di-hantar-kan  i 
tara  dïia  pâpan  serti 
lâlu  di-jâtuh-kan  k 
tâut  y  le  corps  doit  eti 
entre  deux  planches 
semble   et   aiuai  jeté 

(SI.).  oU^J^^ 
tuh-kanjûga  ka-jfadâ- 
le  lui  jette  (qu'on  le  lui 
((W.  Mal.  402).  S**» 
pj%— **  ^^'  men-jiUun 
hum  âtaa  sa-ôraig,  \ 
un  jugement  coutre  q. 

jjttra  inl-lah  men-jô 
ituUâka,  Sincapour  a  fa 
Malacca  (id.). 

/i*>y&>  ka-jatù/t-an 
est  jeté,  ce  que  l'on  a 
ber,  ce    qui    est    toml 

jatûh  -  an      buta  m     y< 
rêvant  que  la  pleine 
tombée  du  ciel  (S.  Ih'o 

[Jav.  tfiui'N  datru. 
«c~C*e^>  ma-dabu.  D 
tomber  (en  parlant  des 

3L*.  jâti  is-  snf?r  j 

duction,  nature  d'un* 
juste,  vrai,  droit,  exact 
jjjW  À  ayahnda  bu 
jâtiy  mon  père  et  ma 


à± 


i5jU. 


550 


» 


ites  (S.liid.  130).  p^--- 
)L  sa-ôraiy  nutlâyujâtiy 
table  Malais,  Malais  de 

3C  (À7.)- 

i 
i 

£"  ttajatl-na ,  en  vérité, 
ement,  effectivement. 

et  Siuid.  «r«w\  ./('^-] 

tl9  nom  d'un  arbre,  le 
es  Inde»  dont  le  bois  est 
ié  pour  sa  qualité  {terto- 
vndis). 

aussi  par  jjV-  jâti  que 
lueteurs  de  la  ttiblc  ont 
e  mot  aliène',  ^^y  £&** 

£âyw  Jrt**'  ya?y    lûruh   j 
râun-na,  coinuie  un  chêne 
j  feuilles  tombent  ( /y.  0(»2,   , 

il).  ! 

,  et  Sund.  K+&\j(Ui\  Bat. 

jatt\    Mak.  et  llu#.  -o^  , 

ay.  ya^'.  v.  8.  sfi7  t/n /*,  | 

1  venosa ,  et  si I tri  jâtt\  j 

ier;  jasmin.) 

i 

jôdi,  devenu,  fait:  être 

;  j*\o*  ^  jUii  ^i  ■ 

tu  suda h  jâdi  t titra }  cet  ! 
est  devenu  vieux.  aJu*  ^l  i 
y^ïd  stidaft  jâdi  islam,  i 
evenu  Mahométiui.  J,\  *-*\ 
•  Ju»  apa  lu  sudah  jâdi. 


qif  est-il  devenu?  ^U*  à&\  Jy\ 
r^-jU  ânak  allait  jâdi  mânuttlay 
le  fils  de  Dieu  fait  homme  (/'.  M.). 
Jol  JûSJl  aL^  J^AjiSl  apâ-tah 
ka/àk  jadi  -  /</A  anakanda  ïtu, 
que  deviendra  alors  le  rejeton 
royal  V  (J/.).  ^j^l  ^U.  ^ 
tî/w*  ,/<*</*'  istrl-na,  pour  devenir 
son  épouse  (#.  211).  ^jU-  ^pl  jU 
JUA>  tiâda  âkan  jâdi  bagïtu, 
il  n'en  sera  pas  ainsi.  àLL^Âj  jU 

£y  c5->V  ^*  £/  aL.J^  aUI 
maka  be-fermân-lalt  allait  jadî- 

lah  tt'hnj  maka.  jâdi  trhiy ,  et 

Dieu  dit:   que   la   lumière   soit 

faite;    et    la    lumière    fut    faite 

(#.  1). 

^jlsï-*  men  -jâdi,  devenir, 
arriver,  avoir  lieu.^-MO  —  men- 
jâdi  besar,  devenir  grand.  — 
J>v  men -jâdi  kâya ,    devenir 

riche.  J^J  J&sï"  T^Ob 
dân  kalaW'kafaw  men  jâdi  per- 
bantaJi  -  an ,  et  s'il  arrivait  que 
des  disputes  s'élevassent  (  J/.). 

Vyu»-Xfî^  men-jadi-kitn,  créer, 
faire,  produire  q.  ch.',*  causer, 
occasionner.  *lll  ^jXOoO  e>^U  ji 

Lo  î)b  "^j***  ^/  1  pada  mulâ- 
iïa  di-jadi-katt  allait  âkan  su- 
tcart/u  dàtt  duuiây  au  commence- 
ment Dieu  créa  le  ciel  et  la  terre 

(/A  1).  jlj  Ob  o^  cr^.-^î0 
di-jadï  -  k*in  -  /ta.    pa titan   dâtt 


f>60 


f 


jL» 


nâtli,  il  composa  des  vers  et  des 
chants  (J/).  ïjf&j*  Ji.^ 
men~jacU~kan  dirï-na  garîida, 
il  se  transforma  en  griffon  (M.). 

^j^e^Jf^  men  -jadi-jadi- 
Ican,  inventer,  imaginer,  forger. 

^piJ&Oo*  jadi-jadï-an,  in- 
vention ,  imagination  ,  transfor- 
mation. Nom  d'un  démon  (//. 
Ah.  144). 

^j-jUlsL  kajadi-an.  création, 
production,  origine.  ^J^JI  j£p 
^y\  (j+y*>  ^j-tjXsL  deri-pada  aj)a 
yarâig-an  ka-jadî~an  hanUman 
ïnij  quelle  est  donc  l'origine 
d'Hanuman?  (A.).  JUA  *ltal 
w^il^?  wX»l  «jj  ^jXaLadâ-lah  ià- 
Itu  ka-jadi-an  yaig  àinat  ejâib, 
elle  est  une  production  admirable 
(//.  Ab.  23).  ^jJlsL  kajadï-an, 
la  Genèse,  le  premier  livre  de 
Moïse,  ainsi  nommé  parce  qu'il 
traite  de  la  création  du  monde. 

[  Jav.  uhii\  dadi.  Sund.  *ri!>\ 
jadi.  Bat.  <-*^o  jadi.  Mak. 
-ohsjari.  Day.  jadi  et  jari.] 

f  Ole*,  jâdani,  un  vernis  noir  sur 
des  plaques  d'argent  qui  se  por- 
tent à  la  ceinture  (Pij.);  un  ex- 
trait noir  de  l'aloès  dont  on  se 
sert  en  médecine  (KL). 

[Siam.  ja-da?n7  un  extrait  noir 
d'aloès.  Pallegoix,  Dict.  thai, 
p.  177.] 


cJlcw  jàna.  —  i£A  ikanjfaa, 
nom  d'une  sorte  de  poisson. 

3*°^  jâni  (Ar.  L&*),   pécheur, 
criminel,  coupable.  Jol  Jtii; 

&ô&z  £/#  wàjib  àtas  sa  jâni  Ici- 
sâx,  alors  il  est  convenable  de 
faire  subir  au  coupable  la  peine 
du  talion  (D.  Af.  294). 


iilo^  jatUk,  v.  J&j  riiggit 


Jld*  janib  (Ar. 
flanc. 


^),  côté, 


àâ\&*  japuh,  éperlan  (L.). 


japilt  z=  k^JL^jemput. 

J^U*.  jâbak,  piège,  trappe,  tré- 
buchet. 

(Day.  jabak,  piège  pour  pren- 
dre des  oiseaux  vivants.] 

A^vcw  jâbuvg ,  nom  d'une  sorte 
de  colle  faite  avec  le  déchet  dQ 
gambier,  l'écorcc  de  certains 
arbres,  etc.  Cette  colle  sert  » 
fixer  la  lame  des  armes,  des 
couteaux,  etc.  ;  elle  est  aussi  em- 
ployée pour  enduire  les  navires 
(AV.). 

i-jlf£**  men  -jâburg  j  fixer  i* 
lame  d'une  arme  dans  le  manche: 
enduire  q.  ch.  de  jâbuig. 


u. 


Ô 


îbufg,  nom  d'un  poisson 
orte  de  coquillage  ou  de 
>ore  {M.). 

]âbat9  touché,  pris:  être 
être  pris,  ^  U*  j  J^r" 
terâya  di-jdbat-ha  ta- 
ct, en  lui  prenant  les  mains 
uit.  15). 

*»y  ber-jâbat,  qui  touche, 

touche ,    se    touchant. 

j  /jplï  ^jU^i    ber-jdbat 

raja  ka-dïïa,  les  deux 

touchèrent  la  main  (à  là 

e  des  Malais,  c'est-à-dire, 

nférieur  passe  ses  deux 

|u*il  tient  jointes  et  ouver- 

re  celles  de  son  supérieur) 

• 

f£*  men-jdbat,  toucher, 
aanier,  tenir.  (Les  Malais 

toucher  un  emploi,  pour 
cer  les  fonctions).  JX*U^ 
men  -jdbat  ka  -  raja  -  a//, 
•  les  fonctions  royales. 
jL*^*  men-jàhat  dàyuiy, 

la  rame,  ramer. 

s£*  peu  -jâbat,  celui  qui 

qui  exerce  un  emploi,  (et 

e  sens  du  toucher,  le  tact. 

**jabât-an, qui  est  touché. 

bî3  pen-jabât-an,  action 
jher,  attouchement,  exer- 
fonctions. 


h 


561 


O^fïzf  per-jabdt-an,  ce  qui 
est  exercé,  fonction,  office. 

^yLi  ha-jabâJt-an,  ce  qui  est 
touché,  exercé;  emploi.  &ij>* 
/JiLjs.  ^|yw  dî-bri-ria  samud- 
aa  Jca -jabot -an,  il  leur  donna 
des  emplois  à  tous  (M.). 

v.  O^V*  jdwat. 

[Jav.  KKnvmjjs  jawat,  fixer  les 
yeux    sur   q.   q.   Bat.   <ra 
jabat.  Mak.  -ojejaba.] 


f\&»  jâm  (Pers.  verre,  miroir), 
un  instrument  en  verre  pour  me- 
surer le  temps ,  un  sablier  :  une 
montre  :  heure  ;  lieue.  j*Ji  — 

jdmpâsir,  un  sablier.  ^yJjj^  — 

jdm  urûlts  ou  ij^y^  —  jdm 
horlthji,  une  montre,  une  horloge. 
wJuiJu»  ^u  j|  ^j^^jy  />*»*  jdm 
urûlts  ada  bînàsa  sa-dikit,  une 
montre  qui  est  un  peu  abîmée 
(Lett.  Mal.).  t^U  J*£"jJ*  *lbl 
adâ-lah  kedar  sa-jâm  lamâ-na, 
il  y  avait  l'espace  d'une  heure  de 


temps  (U.  80).  JJul  ^J^  A^ 
J^"*J>£ft  ^£  fV*  dàfam  dûa 
pûloh  ampatjdm  btivu  ber-jm- 
tar  sa-kâlt,  la  terre  fait  un  tour  * 
sur  elle-même  en  vingt -quatre 
heures  (N.  Phil.  36).  aUjUJU 
AU  Jo*  jï  Jjo  maka  dâtaig-lah 
ka-poda  dïïa  jdm  mdlam,  il 
était  alors  deux  heures  de  nuit 


36 


562 


<x*L* 


(Jsni.  Yat.  15(>).  (Pour  dire:  il 
est  telle  heure,  les  Malais  disent  : 
telle  heure  frappe.)  aJu*  .U.  J 
Jy  limajâm  sudah  pûkul,  ou 
bien  :  ^  J£  *a-  WaA  j»£yW 
/âwa,  il  est  cinq  heures  passé. 

J 18  ^U  J£  fu  jiT  *«- 

pada  jâm  pûkul  sambilan  pâgi, 
ii  neuf  heures  du  matin  (Lett. 
Mal.).  ^  jjJ  Jol  ^jj  ^^ 
£rS*j*Jâuà-ita  nagrï  Uu  lima 
jâm  ber-jâlan,  la  ville  était 
éloignée  de  cinq  lieues  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  «r^jam.  Mak. 
-ojanj.  Day.jam.) 

w&^jâmah,  touché,  tâté,  palpé  : 
être  touché.  JJb  ù\j  Oy  ^^ 
^^  jarï-na  pûn  tiàda 
dâpat  hamba  jâma-A,  je  n'ai  pu 
même  obtenir  de  lui  toucher  le 
doigt  (litt.:  que  son  doigt  fut  par 
moi  touché)  (IL).  juUo^L  Aj 

Oi^g  S^  *!*' tiClda  "uu  âku 
dî-jâmah  Tdeh  laki-  làlci  ijaixj 
lâin,  je  ne  souffrirai  pas  qu'un 
autre  homme  me  touche  (H.  105). 

<uU~  men-jâmah,  toucher, 
tfitcr,  palper.  4ulsC-»  wv^>  aL  j 
«-~i»  brï-lah  hamba  men-jâmah 
itu,  permettez-moi  de  toucher 
cela  (M.).  J^j  juUc-  jè\^ 
jàrgan  men-jâmah  tubuh-ku, 
gardez-vous  bien  de  me  toucher 
(H.  KÏ5). 


L* 


^Uf^  pen-jamâh-an,  ac- 
tion de  toucher,  attouchement. 

[Jav.  tkc&i?\  jamahy  un  impu- 
dique.  Bat.   <-«c  jama.  Mak. 
,/aiwa.  Tag.  C«V->  cfam] 


j*la*>jànm,  étranger,  voyageur: 
être  dans  un  pays  étranger:  hôte, 
invité,  convive  :  être  invité ,  être 
traité,  être  régulé.  ùbçTb  j.1 
yk*.  ânalc  dàgarg  dân jâm, 
des  marchands  forains  et  de* 
étrangers   (M.).   Jol  ifb  Ojb 

#0^7  itu  jâmu  nagrï  ôraig  ituf 
car  ce  marchand  est  un  étranger 
dans  le  pays  (Ism.  Yat.  13).  JL 

Mrtia  tûrun-lah  ïbrâhtm  ha 
me§tr  âkanjâmu  dï-sdna,  alors 
Abraham  descendit  en  Egypte, 
pour  y  être  quelque  temps  (B.  1 6 1. 

âkan  ôraig  jâmu,  manière  de 
traiter  un  convive  (il/.),  fjj  jL. 
<*£>  aJ^I^Uo  l>j&I  waX»  ôrarg 
ïtu-pùn  dt  jâmu  Rleh  baginàu 
et  ils  furent  régalés  par  le  roi 
(Ism.  Yat.  135). 

J*-J*.  i>er-jâmu,  qui  est 
étranger  :  qui  est  invité  :  (et  aussi) 
qui  invite,  qui  reçoit.  i*|  lj^> 

ôraig  âsîtg  dân  berjâmu  àk* 


y* 


U. 


A 


L» 


563 


i  ka-pada  kâmu,  je  ne 
un  étranger  et  un  voya- 
ifrmi  vous  (B.    31).  ,j\ 

largkap  âkan  ber-jàmu 
ânak  râpa,  il  se  prépara 
r  une  fête  aux  jeunes 
(if.  30). 

•  men-jàmu,  fêter,  trai- 
êbrer  une  fête,  £j^l  — 
nu  ôrarg,  recevoir  q.  q., 
une  fête  à  q.  q.  èb  ^>   z_j  \ 

irï-lah  kamba  hendak 
mu  segala  ânak  raja- 
;main  je  veux  donner  une 
us  les  jeunes  princes  (if. 

mbâla  onta  pûn  dâtaig 
nu  o /a à- fia,  uu  conclue- 
shameaux  vint  pour  faire 
ir  ses  chameaux  (il/.). 

&*men-jamû-ïy  recevoir, 
r  q.  q.  (Kl.). 

£*  men-jamù-kan,  célé- 
\  fête  pour  q.  q. 

fa  mem-per-jâmu,  faire 
une  fête,  faire  traiter, 

ï-/7a  tûjuh  hâri  tUjnlt 
ergan  segala  buni-bunï- 
jélébrer  une  fête  qui  dura 


sept  jours  et  sept  nuits,  au  son 
des  instruments  de  musique  (if. 
160;.  *b  d>^  ^1  tdy^^fo  jU 
maka  di-perjamù-na  âkan  srï 
râma,  alors  il  invita  Sri  Rama 
(R.  54). 

ù»;4fr*  jamu" -an,  fête,  récep- 
tion, régal. 

*  •      — 

0*y*>+J  per-jamu-an,  repas, 

•i      *     ^ 

festin,    réception,   jju  Fjx*» 

Ùpj&*.3  y\y*  £*jU  Ai^-X-»  sa- 
ôrarg  mânusia  sudah-lah  ber- 
bûat  suqtu  per -jamu  -  an,  un 
certain  homme  fit  uu  grand  festin 
(N.  125). 

ù»**f^^  ber  -jamu  -jamû- 
an,  qui  doune  beaucoup  de 
repas,  qui  reçoit  beaucoup  de 
monde,  vivant  voluptueusement. 

fiûtarg  sebàb  ber -jamu -jamû- 
an,  ils  s'endettèrent  par  le  luxe 
de  leurs  tables  (M.). 

[Jav.  <Kne*\  tamu.  Bat.  st^gt"> 
tamuwé.  Day.  ta  muai.] 

\y*\c*.  jamu-jàinu  et^ls^T 
ja-jàtnu,  une  potion  médici- 
nale (Py.)* 

[Jav.  et  Sund.  *c**\  jamu.] 

4t*\&*jànicwg9  bande,  plaque  de 
métal  que  Ton  porte  sur  le  front 
comme  ornement.  —  ^]/.   ^e' 

36* 


564 


^ 


râpât  jâmarg,  qui  noue,  qui  at- 
tache la  bandelette. 

A*Vy?  ber-jâmarg,  qui  porte 
un  jâmarg,  orné  d'un  jâmarg. 
ij*+\  £*^  ûl->  ^r**]  £***yi  ber- 
jâmarg  amas  dân  ber-suntïrg 
amas,  la  tête  ornée  d'une  bande 
et  d'autres  ornements  d'or  (A/.). 

[Jav.  <*c*/i\  jamarg.] 

jXc*.jàrnur9  moisi,  chanci. 

ùjy^jamûr-an,  moisissure  ; 
le  moisi,  la  chose  moisie. 

[Jav.    *c«\  jamur,    champi- 
gnon.] 

it+\c*.  jàmia  (Ar.  *«&*),  univer- 
sel,  qui  embrasse  tout. 

Jp&+jàr  (Ar.),  un  voisin.  aUI  — 
jâr  allah,  ami  de  Dieu. 

J\&+jàra9  grand  perçoir,  foret; 
percé  avec  un  foret.  CjL»  e>l>o 
w*>l  ^^J  di-jarâ-aa  sâruig  krîs 
ïtu}  il  perça  le  fourreau  du  criss. 

^lf^*  men-jara,  percer,  faire 
un  trou  avec  un  foret,  yy  — 
men-jâra  kâyu,  percer  du  bois 
(KL). 

J.  Kigg  qui  donne  aussi  à  ce  mol 
le  sens  de  alèiie,  le  fait  venir  du  sin- 
galèse  ara,  alène,  évidemment  du  S. 
5fTTT  àr&,  alène. 

(Jav.  et  Sund.  *ç<*?*  jara.] 


A)L*  jârah,  pillé,  dévas 
pouillé  ;  être  pillé. 

àj\jf£*  men-jàrah,  pill 
vaster,  dépouiller.  ^J^  J 

maka  bagïtu  jûga  kâmi 
men -jârah  harta  mesir 
c'est  ainsi  qne  vous  dépoi 
l'Egypte  (B.  89).  On  di 
AjIj  —  men-jârak  râyah, 

Ajlf^9  pen -jârah,  ce! 
pille,  pillard,  dévastateur 

^J^jarôÀ-aw,  bul 
pouille.     y*^^  o*"*"1 

ya?gr  men-dïïkurg  perkâ 
sepertt ôrarg  bçr-tilehja 
rupâ-na,  quelques-uns 
taient  leur  mobilier  et  i 
blaient  à  des  pillards  chai 
butin    (Ism.   Yat.    87). 

hâgi  jarâh-an,  il  partag 
dépouilles  (B. 83)  ^l^ 
men  -jâdijarâh  -  an,  de^ 
proie  du  vainqueur,  ^à 
ânak  jarâh-an,  des  capt 
personnes  qu'on  enlève  e: 
butiner. 

vVjJb>Lp£5  pen-jarâh-an 
de  piller,  pillage,  dévast 

û*J^>Wv?  berjârah 
an,  qui  pillent  de  tous  cf 
se  dépouillent  rautuellem 


>j** 


4^ 


565 


T.  «ri?j%  jarah'  Sund.  Kcrj»\ 
sauvage.] 

irah,  à  moitié  de  sa  crois- 
h  moitié  mûr. 

\  «oi\  dara,  une  fille,  une 
fille.  Sund.  wni\  cfcira,  une 
femme  qui  vient  d'avoir 
remier  enfant.  Bat.  ^"^ 
jara-jara,  une  poule  qui 
8  encore  pondu.] 

ârah,  cherché,  suivi  à  la 

« 

£*  men-jàrahy  chercher, 

à  la  piste.  JJu*  aJjJ*Ij  cA* 

mata  ta  -  bUleh  hendak 

• 

âraA,  l'œil  voulait  mais  ne 
it  pas  la  suivre  (À7.). 

âruhy  aiguille  qui  sert  a 
i  ensemble  les  feuilles  du 
5r,  petit  perçoir. 

Db.  une  corruption  de  «jW 

jâri,  doigt,  les»  doigts: 

Lvers  de  doigt,  pouce  (mo- 

/^plî   —  jâri  tâigan,  les 

;  de  la  main.  £v—jâri 

orteil.    —  yj\    ïbu  jâri 
kyj\  ïbu  twiyavi  le  pouce. 

—  jâri  tnnjvk  on  JJf^  — 

telunjuk,   l'index.  A*J    — 


,/âri*  tergah,  J}u  —  Jâre'  wâJi 
ou  yi*  —  jVm  hantu,  le  doigt 
du  milieu.  ^^U  —  jârimânù, 
le  doigt  annulaire.  iSJif—jâri 
kelirgkirg,  le  petit  doigt.  iS{  ^j\ 

dik/^  «-J^*  û^^  &y*  ta  nieme- 

gàrg    daglï-îia    dergan    segala 

jarï-na,   il   lui  prit  le    menton 

avec  les  doigts  (Chr.  Pas.  21). 

^^L»  «JL>^"*  Ai  Jr***  •****  maka 
fît  an  putrï  pan  merg-ambil 
xinxin  baginda  sa-bantulcyarg 
di-jâri  mâvis,  alors  la  princesse 
enleva  un  anneau  qui  se  trouvait 
au  doigt  annulaire  du  roi  (Tsm. 
Yat.  58).  juj  —  jâri  ampey, 
verge  à  fouetter  (A7.).  On  dit: 

J-^  iJjj*  ^if*">  &tu*»  jarï-na 
seperti  dûri  landak,  ses  doigts 
sont  comme  les  piquants  d'un 
porc-épic,  c'est-à-dire  longs  et 
déliés.  tfm%/>*  -xS^^  Ai  aUj^) 
Ivruh-lah  ko  la  m  de  ri-pada jarï- 
na,  la  plume  lui  tomba  des  doigts. 

Comme  mesure,  JJjlf^4'  sa- 
jâri,  un  doigt,  un  pouce,  la  vingt- 
quatrième  partie  d'une  coudée. 
(Jtjvô*  «JUJul  aL»  }ï  JX«Jb  y\y* 
suâtu  hasta  dûa  ptiloh  ampat 
jâri,  la  coudée  est  de  vingt- 
quatre  pouces.  c5jW  xJ  ^j 
tebîil-na  Ihna  jâri,  son  épais- 
seur est  de  cinq  pouces. 


5G0 


AijU. 


&*!■ 


[Jav.  acoik-x  jariji  ou  ™«t>&\ 
danjï.  Sund.  *o?)«k\  jariji,  le 
doigt  du  milieu.  Bat.  <-fl^o 
<-9£0  jari'jarï.  Day.  t/an*. 
Tag.  cT  **•] 

JU^la*  jàrîah,  domestique, 
serviteur  à  gages.  àj jW  o]/j 
^Uu  31  i?  -  brapa  jârlah  ada 
me-layân-i,  combien  de  domes- 
tiques servaient?  (À7.). 

Ce  mot  vient  probablement  de  l'Ar. 
2)loJ  ajarat  (%/>^)^  salaire,  gages 
d'un  domestique. 

Ji^l&*Jâra&,  le  ricin  owpalma 
dhristl  (ricùiMft  communis). 
—  J|«**  mïîïak  jârak,  huile  de 
ricin.  Le  ricin  dont  on  fait  l'huile, 
se  nomme  assez  ordinairement 
^/&^  —  jârak  jrhta  ou  JICjo  - 
jârak  beiygâla.  J>1*  —  jârak 
pâgar,  une  sorte  de  ricin  dont 
on  se  sert  pour  faire  des  haies 
et  dont  le  fruit  est  vénéneux 
(KL).  i$J>»—  jârak  kâfrï,  le 
jatrophe  curcas  (3/.). 

[Jav.  et  Sund.  *çm*nf\  jarak. 
Mak.  -o22  jarra.   Day.  jarak.) 

\s\&*  jârak,  éloignement,  dis- 
tance, espace  entre  deux  objets. 

a  dà-  la  h     kt'ra  -  k'tra     dulâpav 
depa  sahàja  jârak-îia }  l'espace 


qui  les  séparait  n'était  que  d'à 
peu  près  huit  brasses  (//.  Ab. 
G6). 

JjWy  ber-jâroky  qui  se  tient 
à  distance,  qui  s'éloigne,  qui  se 
sépare. 

&)la*  jâranj,  clair,  léger,  rare, 
clair  semé,  peu  compact  —  j>y 
kâin  jàraig,  toile  d'un  tissu 
léger  ou  clair.  —  J^l  àyak  jà- 
rarg,  gros  tamis,  tamis  à  claire- 
voie.  —  tf**)  rambut-ita  jà- 
raig ,  il  a  les  cheveux  claire. 
-—  ^jU*  menâbur  jâraig ,  semer 

clair.  yL  c>Uaj  À>W*  jàraig 
ka-padâ-ua  màlu  y  la  modestie 
est  une  qualité  rare  parmi  en* 
( J/.).  £j\c>*y\  ^ftJlfi  ber-ûlaig- 
ïîlarg  âtaw  jârarg ,  souvent  ou 
rarement. 

{/<£j\^*  /w/?/i  -jârmg  -  £a». 
écarter,  rendre  rare,  espacer.  — 
i-S  men -jârarg -kan  gtgt,  espa- 
cer les  dents  en  les  limant  - 
J>  v3  twew  -jâraig  -  A*cr//  pât/ar, 
éloigner  les  uns  des  antres  le* 
pieux  qui  forment  une  palissade 
(Jt.  T.).  J&  l^ûjUo  aBj> 

<m&  -  fo//  </#'  -jâraig  -  Aafl  -  *tf 
segala    jart  -  wa     dergan  f&' 

m 

tergâh-an  jâraig ,    il    doit  (en 


priant)  écarter  tous  les  doigts  à 
moitié  (M.). 

iJav.  *»i\  rarg  et  *mni\  araig. 
D&y.jarary.] 

£l lu*  jâri/rg  ,  grand  filet  pour 
prendre  les  oiseaux,  les  poissons, 
etc.  f&*j>  AJu»  t  Pj»  jârùg-jâ- 
rirg  sudah  ter-bentatg,  les  filets 
sont  tendus.  Pj^-  {jj  A-X**»  J>\ 
iasudah  ter-kenajâriiy,  il  était 
pris    dans    le   filet.    $jy&  ^ 

cr°->^  ilr^î^  *-*7*^  inalca  pem  - 
bîîru  itn-pïïn  me-rentavg-lcan 
jârùy-na,  alors  le  chasseur 
étendit  son  filet  (Kal.  dan 
Dam.  68). 

ÇjLpÉ**  men-jârùg,  tendre  des 
filets,  chasser  au  filet. 

[Jav.  «r£î\jariry.  Bat.  ^*£o 
jarirg,  filet  pour  prendre  les 
chauves  -  souris.  Mak.  et  Bug. 
sî^i  dari.  Day.  jarùrj,  filet  pour 
prendre  les  animaux  sauvages.] 

»djlô*  jàrufg - jâtmrg ,    \. 

T»jlo^  jârum -jârum. 


*o± 


567 


M^-  jârum,  aiguille,  pointe, 
poinçon.  Au  C)l>  fj^-  jârum 
dân  benhvg,  une  aiguille  et  du 
fil.  ^**yj*  —  jârnm  horlûji, 
l'aiguille  d'une  horloge  (N.  VhiL 
143).  ij±3  —  jârum  periïti,  une 


épingle.  —  ?-*.?  lôbarg  jârum 
ou  —  OU  mata  jârum,  le  trou 
d'une  aiguille.  —  iJ  Uarg  jâ- 
rum, petits  trous  faits  avec 
une  aiguille  sur  du  papier  ou 
sur   toute    autre    matière.   Jy 

bu  lu  rumâ  -  iïa  ber  -  dlri  se- 
perti  jârum  rupâ  -  fia,  leur 
poil  se  hérissa  comme  un  tas 
d 'aiguilles  (M.).  J^»U  JJl^Cl*» 

f J***y  \y*  vl»U  yj*J>  sa-ïkor  ont  a 
mâsuk  trùs  mata  suâtu  jârum, 
un  chameau  passant  par  le  trou 
d'une  aiguille  (À7.  34). 

{j* }j>*  jarnm-an ,   un  entre 
metteur,  un  médiateur. 

[.lav.  <rjKn*op  dont,  aiguille; 
*cwtf«if  sjaru  man,  entremetteur. 
Sund.  *cnrj^\  jarum.  Bat. 
^_s^«*g\  jarum.  Mak.  et  Bug. 
T&z  jaru.ry.  Tag.  et  Bis.  C31 
dagom.] 

T  *j  Uw    jârum  -  jârum    o  u 

V £yc>*  jâritnj-jârurrj,  nom  d'un 
arbrisseau  de  la  famille  des  ru- 
biacées.  (Cette  plante  serait,  selon 
Marsden,  du  genre  pavette,  pa- 
vetta  indien;  et  selon  Crawfurd 
«lu  genre  ixore,  ixora  incarna  ta  ; 
ce  dernier  nomme  la  pavetta 
indica  jâram-jâram.  Selon  Kl., 
les  feuilles  sont  petites ,  piquan- 


568 


JU. 


J^ 


tes  et  sapides,  et  on  les  emploie 
en  médecine). 

JLwjota  (S.  fTTFTJâfa),  filet  à 
pêcher,  épcrvier.  eO^PjJc^ 
2-»lj  IL»  ta  ftwarçr  jalâ-na  ka- 
dcUatn  tâsik,  ils  jetaient  leur 
filet  dans  le  lac  {N.  5).  On  dit 
aussi  JW  \~*  menelhm  jâla7 
jeter  le  filet,  ù^*  JW-  jafe 

sa-râwan,  un  filet.  £~fj  — Jâ&i 
rambangj  bombarde.  Jjy  — 
jâla  kvtey,  nom  d'une  sorte  de 
petits  pâtés  qui  ont  la  forme  d'un 
croissant ,  et  qui  sont  faits  avec 
de  la  farine  de  riz  et  du  hachis 
de  poulet. 

JU^*  men-jala,  pêcher  au 
filet,  pêcher  à  Tépervier.  $\ 
JU^*  fjd  JJÛ*  âJcu  hendak 
pergi  men-jala ,  je  veux  aller 
pêcher  au  filet  (//.  Ab.  204). 

JUî3  pen-jâla,  un  pêcheur 
au  filet. 

X  JU*  ou  mieux  JU^  jala- 

jâla,  ce  qui  est  en  filet,  grillage. 

JlsÎFt*  •y\j)Jiper-bucU-anjala- 

jâla,  ouvrage  noué  par  mailles 

et  à  jour.  JU  jP3  eOUtr^Jb 

èj  di-âtas  jala-jalâ-na  devgan 
tembâga  su  paya  segala  inorga- 
sattra  jâTgan  dâpat  mâkan 
bùah,  audessus  était  un  grHlage 


en  fil  de  laiton  pour  empêe) 
bêtes  sauvages  de  venir  f 
les  fruits  (R.  102).  ^^Jb 
^jJL*  jala-jâla  dî-àtai 
pedàsy  les  membranes  d 
^jU  Jlf^  jala-jâla  hà 
-  nique  du  cœur. 

jUfeî^i  ber-jalajâla, 
en  mailles,  qui  a  un  grilh 

J\^T*  men  -jala  ~j& 
servir  d'un  ouvrage  en  î 
placer  un  grillage. 

^^J^j»  ber-jala-jal 
qui  fait  un  filet  de  q.  cl 
munit  une  chose  de  grill; 

[Jav.  et  Sund.  «r*Ltx  jal 
^<—  jala.  Mak.  *^-o 
Day.  jala.] 

l[j>~jâli  =  {yjj  rôtan 

JW.^uj  tïkarjdli,  une  i 
rotin  (AV.). 

i  o  * 

[Jav.  *axamnji+if\  panjl 

JU.  jâlL 

Jlô^î  terjâliy  très-gr 

trême.  JW^/  *-*-*»  ^y 
kârria  slîka  sudah  terj 
sa  joie  était  extrême 
(Prob.  de  T  Ar-  ^**jal,  v. 

^t>-  jâll   (Angl.  jolly] 
agréable.  Oy    —  joli 
joli  bot.  un  joli  bateau  ( 


A- 

U9  ergot  de  coq,  éperon. 

lakf   coq   de  joute  de 
vert-brun    et   à   pattes 

et  Sand.  «rn**»^  jalak, 
n  oiseau  dont  les  plumes 
res  à  l'exception  de  celles 
itrine  qui  sont  blanches; 
ec  jaune,  et  sa  vue  est 
çante.     Bat.    <-<-»« r?\ 

ak9  vibrer,  frémir. 

Oiïg,  égaré,  vagabond, 

non  apprivoisé.  — yj 

jâlarg,    un  buffle  non 

lue.  —  A*^y  kïlxtrg  jâ~ 

i   chat  sauvage.   OyL> 

ity  %J\—£>j  seperti  per- 
jâlarg  ber-pindah-pin- 
ta  ka  -pada  baranj- 
irg  di-ka-hendak-ï-na, 
ne  femme  perdue  qui  va 
•  avec  tous  ceux  qui 
'avoir  (//.  AL  23). 

k*l*\  jâlarg ,  femme  dé- 
Bat.  ^**  jàlaîy.} 

4Wg    =    *b*.  jelary* 

intg9  espèce  de  filet  à 

*  i 


J°r 


509 


*Jlû^  jâlan,  route,  chemin,  rue, 
sentier  ;  voyage ,  promenade  : 
moyen.  —  àjJj  di-tergah  jâlan, 
au  milieu  du  chemin.  j\>  — 
jâlan  raya  y  le  grand  chemin. 
ij-jj  —  jâlan  lûrus,  chemin 
direct.  vyJ  —  jâlan  tekàn,  che- 
min battu.  wJUw  —  jâlan  sum- 
pït,  chemin  étroit,  ii^  — 
jâlan  ber-sîmparg ,  un  chemin 
de  traverse.  £S  —  jâlan  kaki, 
un  trottoir,  un  chemin  pour  aller 
à  pied:  un  voyage  à  pied.  — 
**ij  jâlan  karëia ,  un  chemin 
pour  les  voitures,  chaussée,  ô-^ 
—  per-ûemû-an  jâlan ,  la  ren- 
contre   de    plusieurs    chemins. 

.  * 
— fez***  sa-panjavg  jâlan y  tout 

le  long  du  chemin.  wJLo  — jâ- 
lan salïb  ou  ^li-jL^J  — jâlan 
per  -  siiygâ/i  -  an,  le  chemin 
de  la  croix  ou  des  stations  (/'. 
M.).  ^JjyU  — jâlan  nuita-hâri, 
récliptique.  ^W.  JUîLxl*  ^]  jU 
tiâda  la  mon -dâpat  jâlan,  il  ne 
put  pas  trouver  le  chemin  (Zf.  83). 

jfcS  dân  den/an  jâlan  int  dâ- 
pat  ka-hidûp-an  kakal,  »et  par 
ce  moyen  obtenir  la  vie  éternelle 
(P.  M.).     Jol  ^jl^  JU.  OL£ 

CÏj^&^fïJS*  bagi- 
mâna  jâlan  mata-hârîitu  mem- 
bri  pïnjam  xahayâ-na  ka-pada 


J^ 


cM 


bulan,  par  quoi  moyen  le  soleil 
communique-t-îl  sa  lumière  à  1» 
lune?  (N.  Pkil.  20). 

IVov.  jjj  *J->  £  £jjl  6Â- 
jlU.  iMitisperltOraig  yaiy  su- 
rfait bëi-ak  di  -  tenjah  jalon, 
comme  quelqu'un  qui  a  fait  an 
milieu  île  la  rue.  Se  dit  d'une 
personne  dont  la  faute  est  mani- 
feste, bien  qu'elle  ait  honte  de 
l'avouer. 

yb-jt  her-jàlav,  qui  marche, 
qui  se  promène;  être  en  chemin, 
voyager,  marcher.  C>LS  ^U^  jl 
J^Sïa  ber-jâlan  ka&ana  ka- 
tnOri,  il  va  et  vient.  iOa^t  Oy^ 
tSJ&to-gmm  lier-j{<ku,-l,,h  ka- 
naijrï,  ils  se  dirigèrent  vers  la 
ville  (A'.  83).  XJU.^  fi.  OjiJl 
ttV'pTtn  binttng  ber-jàlan-kalt, 
cet  astre  se  meut -il?  est-ce 
une  planète?^  (Ar.  l'in'l.  17). 
ji\i  ikWo-j,  il^i.1  JL  mnl'ft  îa- 
jiiïn  ber-jàlan-lah  dï-itdara,  il 
voyagea  dans  les  airs  (R.  12fii. 

l'rov.  ^Uyj  ^l  ^jj-  ,^5 
,_p  kelàm  lueîiûruh-kan  ânak- 
na  ber-jâlan  betîd,  le  crabe  qui 
commande  à  ses  petits  de  mar- 
cher droit.  Le  diahle  qui  prêche 
la  pénitence. 

progresser, 


■jâlnti,   marcher. 
(O.). 


jiUJ-"  men-jalûn-i,  njtpt 
par,  parcourir  un  lien,  faire  d« 
route,  nn  voyage.  ,>ït^$(j)ljî' 
men-jalân-i  kebôn  lâda,  furf 
une  tournée  dans  nue  plantatim 
de   poivre,    la    parcourir.   jA, 

ju  j-j  jy  *.y  g  ^v; 

i^j»  *?~y  tf**'?"*  mttka  prr 
jalân-au  i/ma  tSJHn  bah»  it* 
mata  ili-jnla»-ï-Ha  tâjuh  Aàri, 
et  ils  tirent  en  sept  jour*  k 
voyage  qui  était  de  sept  moi* 
<*.  120). 

jiU^j  ber-jalâni,  parcoi 
rant  une  place;  qui  voyage  pir. 

^^Msf  vten-jâlan-kan,  hure 
marcher,   faire   avancer.  Ûy- 

jàfmi-kan-ïta  dergau kmtxï^ 
on  la  fait  marcher  (l'aiguille 
d'une  montre)  en  remontant  u 
montre  (.V.  Phîl.  1 44).  n>  J/l. 
^y  »>*U-Xj  ,^3Ui-  noutn-j 
ytnf  meit-jâlan-kan  pe-lcarjé- 
an  tniin-îïa,  un  ministre  qni  toi 
marcher  les  affaires  de  son  main* 
(Kal.  dan  Dam.  1  14). 

^y^o^perja/ân-an,  voyip, 
marche,    révolution.  Âf"  "kl 

j~cJiliaij.J»dA-«**i 

m-kïra-kïra  sa-hûri perjalà*- 
an  ûkan  samjtey,  îl  y  avait  «- 
core  à  peu  près  une  jonnée  A' 
chemin    pour   arriver  {H.  &)• 


J^ 


J± 


571 


th    bûlan  per-jalân~a?ty 
de  sept  mois  de  marche 

vn  btimij  la  marche  de  la 
son  mouvement,  sa  ré- 
o.  J^^J  £>^  ôraig 
an -an,  un  voyageur. 
fL  ka  -jalân  -  an ,  route 
liemin  parcouru. 

<ia<rLi*a.f\  dalan.  Sunci. 
,  julan.  Bat.  -^c  0\  c/r/- 
ik.  -*o^o  bilan.  Day.jie/- 
£•  CV  dann.  Bis.  V>3^ 

24n,  tressé  avec  du  rotin, 
ine  nasse,  une  natte. 

• 

£"•  men  -jâlin ,  ,  tresser 
i  rotin,  avec  de  la  corde 
tortiller. 

***zm<n*Ma\     panjatin. 

Bat.  ^<— ^0\  jalin. 
)*C&Jalinj,  attacher  ;  jali, 
n  rotin.  \)8y.jalùt,  chose 
.  Tag.  Gif  «6i//w,  atta- 

ïlar,  action  de  ramper  ou 
•aîner  sur  le  ventre,  comme 
pents,  les  porcs  ;  et  aussi 
nper,  comme  les  plantes. 
*•  men-jâlar,  ramper,  se 
sur  le  ventre,  grimper, 
«j  4ïli*  binâtavg  yaiy 
ïlar,    les    animaux    ram- 


* 
pants.    ^iy^  J\s£*  T«j j  C>^b 

dânn   rïarg  -  rïarg    men  -jâlar 

jûgay  les  feuilles  du  rùtrg-riaig 

rampent  aussi  (AV.). 

C)j%*~j>  ber  -Jalâr  -  an  ,  qui 
rampe,  rampant. 

cAjilfî3  pen-jalâr-an ,  mor- 
ceau de  bois  autour  duquel  les 
plantes  grimpent,  rames. 

wjf*.  jTdnr. 


Jb*  jâlir,  couler,  ruisseler,  être 
en  fusion. 

oju**-  jalïr-an ,  écou lemen t, 
fusion. 

cA^Jlfî3  pen-Jalïr-an,  tuyau, 
conduit;  principalement  celui  où 
coule  un  métal  fondu. 

v.  J\  alir. 

[Bat.  <-mym}osJarir'] 


jJIa*  jâlur,  nom  d'une  espèce 
de  bateaux  plus  petits  que  ceux 
nommés  jly  Jcôlek.   ^^  3  C>ta 

vyuw  ôb^llo»  OyL»  d$*>j*  dân 
di-  bïiat  -  /7a  prahïi  -  /m  seperti 
Jâlur  dân  sampan,  qu'ils  con- 
tinuent donc  à  faire  leurs  navires 
comme  des  bots  et  de  petits  ba- 
teaux (//.  Ab.  436). 

Jk**S   ber-Jâlvr,    qui    a    la 

forme   ou   qui   ressemble   à    un 

jalur.J^e^j*  PyJ*  herâtrarg  ber- 

Jâlur,  ce  qui  est  tressé  ayant  la 

forme  ftxmjalur. 


572 


>!• 


-JU^  jâUs  (Ar.  ^oJ),  qui  est 
assis,  sédentaire. 

j*Iô*  jâsa  (S.  aTOnT  âyâsaf 
effort,  travail),  mérite,  service. 
—  Oy  j»  ber-bûat  jâsa,  faire 
des  actes  méritoires.  —  aJ^ 
ber-ïdeh  jâsa,  obtenir  des  mé- 
rites, se  rendre  recommandable 
(S.  Mal.  1 3 1).  £jfj>  J^àIÎJÛ* 
J  *.>  A*u  ^i-»W  henda/ç-lah  kïtu 
ber-lmat  jâsa  ka-bâwah  dîilî, 
tâchons  de  bien  mériter  de  Sa 
Majesté  {Bis.  liaj.  29).  ^^  — 
jâsa  tulury-an-na,  le  service  de 
son   assistance    (//.   Ab.   420). 

&£k  u^  cr1^  &b*  ^S.S. 
ber-bîiat  padâ-na    bâlas  jâsa 

târgan-na  >   le  traiter  selon  ses 

mérites  (il/.). 

^Uyj  ber-jâsa,  qui  se\rcnd 

utile,  qui  mérite,  ^/-^vî  J-***  fi 
ya?*7  hendak  ber~>jâsa ,  qui  dé- 
sire se  rendre  utile. 

[Jav.  «/woji\  yasa.  Sund.  n,vn».-i\ 
yasa,  glorieux,  excellent  (seule- 
ment dans  la  composition  des 
noms  propres.] 


^  jih  ou  X^-jîh,  petite  ba- 
guette en  bois,  de  la  grosseur  d'un 
doigt  et  de  la  hauteur  d'une 
canne,  et  qui  sert  â  un  jeu 
nommé  le  jeu  du  Air  tempurg. 

Prov.     Aa*  y^T*  £**  s->j*-> 
seperti  tempuig   menûju   jïh, 


comme  un  palet  lancé  contre  1 
(la  baguette  qui  sert  de  poii 
mire).  Se  dit  de  quelqu'un  q 
à  son  but  avec  vitesse  et  fen 

Ol^  jehâd  (Ar.  -V?*)»  « 
essai. 

Ùl^  jihân  (Pers  ) ,  le  m 
En  composition,  ce  mot  a  U 
de  bien,  très,  beaucoup,  ém 
v.  rj*j>+jô/ia?i. 


ÂJl^>-  jehalet  (Ar.  J^) , 

rance ,  sottise.  S~>\  j~~*  * 
ib\j>*  Xj  piitt  yanj  besh 
tanda  jehâlet,  un  gros  i 
est  un  indice  d'ignorance  (. 
103).  v.  Jk\+»jâhil. 

x>^  jahïm  (Ar.  =  ^ 
limbes,  le  lieu  où  étaient  lei 
des  justes  avant  la  veni 
Jésus-Christ.  i\jf  ôjy  *. 


ta  sudah  tïîrun  ka-ddlami 
ka-tampat  di-mâna  ad 
jïwa-jïwa  ôrarg  yarg  bât 
sudah  mâti  dahûlu  der 
daJLâvg - an-~ia y  il  est  dei 
aux  limbes,  dans  le  li 
étaient  les  âmes  des  h 
justes  morts  avant  sa 
(/'.  M.). 


573 


m     • 


Vhïz   (Ar.  J^),    léger, 


jehùdî  (Ar.  ij^yr  du 

Jy),  juif,  israélite,  ju- 

—   Pj^l  ôrarg  jekûdï, 

—  f">  tffâma jehûdi ,  la 
judaïque.  —  ^j-**  ban/sa 
,  la  nation  juive. 


C$  (Ar.  *s**3)j  côté,  face, 
manière  dont  une  chose 


;re. 


uhatora  = 


seja- 


hennam  (Ar.),  l'enfer. 

33  £^*yij>  be-rïbu  tâ- 
î-dàlam  jeltennam,  des 
;  d'années  en  enfer  (il/.). 
*jj*Lp»»tj  ^l^  ^jl  ji*  mtika 
\n-bàwa  raja  ka-jehen- 
Ttâ-iia,  ils  emmènent  le 
uifcr  avec  eux  (J/.  A.  74). 
J  nâraka  jehennam,  une 
ation,  malédiction. 
jîfî-*  men-je hennam- ko n , 
secours  à  l'enfer;  tenter 
98C  impossible  (A7.). 

d.  *çn*jn  hi<fif\  jihénnevi*] 
M  (Ar.),  ignorance. 


v. 


^ 


(/A. 


0«  (8- ïïN"  ./*<**)»  âme,  ! 


Jip,;  £j  ^o^  jW  ôrew/  manu- 
sia  ada  samîsta  yavg  ber-badhn 
dergan  jiwa  yavg  ber-akal, 
l'homme  est  une  créature  corpo- 
relle ayant  une  âme  raisonnable 
(P.  M.).  ^\y^  il  jt**  seman- 
târa  ada  jiwâ-ku ,  tant  que  je 


vis. 


On  se  sert  aussi  de  j*>»  jiwa 
comme  terme  d'affection.  Oy  u>\ 
jJU*^  âduh  tûanjùoâ-kuy  ô  toi, 
qui  es  mon  âme!  ô  mon  bien- 
aimé  !  àj\  ys^  *>  jU>'\  £  hey 
ànak-ku  yanjjîwa  âyak,  ô  mon 
enfant,  tu  es  mon  âme,  ô  mon 
enfant  chéri! 

yr^y  ber-jïiva,  qui  a  une  âme, 
qui  a  la  vie,  vivant,  ^l^^-sj^  £j 

Oi J^-  3 Js.  ^Ji  Vilï9  berJiwa 
sahâja  bïïleh  ber-grak  sendïrï- 

iia,  il  n'y  a  que  les  êtres  vivants 
qui  peuvent  se  mouvoir  (N.  PhiL 
143). 

On  trouve  aussi  \ys**  jïwâ. 

[.lav.  et  Su  ml.  ùc^jûva.  Corap. 
Gr.  j3coc,  Lat.  vivus.) 


jïrg  =  fc*jhg. 


*•   • 


jejer,  rang,  rangée  = 

*V  JaJar- 

ê>/??V  her-jpjër-aUj   qui  se 
tient  en  rang. 

jïdat,  front  (Batav.). 


574 


••  • 


^•jîriak,  apprivoisé,  doux, 
domestiqué ,   familier,   sociable. 

moka  mâwas  Itu  ter-lâlu  sa- 
kâlïjinak,  or  oes  orangs-outangs 
étaient  extrêmement  bien  appri- 
voisés (//.  Ab.  85).  Jb^  AJUj 
JfLo*  «Ui  binâtaig  lïar  dân  bi- 
nâtarg  jïnak,  des  animaux  sau- 
vages et  des  animaux  domesti- 
ques. ^jLo^g^l  ôrarg 
yaiy  jinak  haft-na,  ceux  qui 
sont  doux  de  cœur  (N.  6).  jj^* 

Jol  L$e  ^  X  J^  £b  jyLl 
pelûru  Itu-pUn  dâtarg  jinak- 
jinak  ka-pada  a  lama  t  ïtu,  la 
balle  arriva  tout  doucement  à  la 
cible  {KL). 

men-jïnak-kan,  ap- 
privoiser (des  animaux),  rendre 
doux,  familier.  ^yJu*s»*y<£>\  ^U* 

jinak-kan  dia  itu  di-rûtnah-mu, 
ne  le  laissez  pas  prendre  pied 
chez  vous  (AV.). 

~^/  ber-jïnnk-kan ,  qui 
apprivoise,    qui  rend  doux.   *u 
?V?  #a,27  ber -jinak-kan 


huila,  celui  qui  réduit  ou  dompte 
un  cheval. 

Jj~s**.j>  per-jïnaky  qui  est  in- 
time, familier. 

^  U>*  jùiâk-an,  domesticité, 
douceur. 


£  ^y*  per-jînôk-an,  quieat 
apprivoisé,  que  l'on  a  domestiqué. 

iy  ^t8^/  ber-jïnak-jùûk' 
an,  qui  sont  réciproquement  fami- 
liera.  jL**fj,  J\  &* 

£  UsS*^i   0l>  janji-an  âJcan 

ber-sohbat-sohbât-an  dân  ber- 

•    •         •    • 

jï?iak-jinâk-any  engagement  de 
vivre  ensemble  sur  un  pied  ami- 
cal et  familier  (M.). 

^UsL  ka-jinâk-an ,  deveoi 
doux,  douceur.  Jjl*  —  ka-ji- 
nâk-an hait  y  douceur  de  oceor 
(P.  M.). 

[Jav.     ^*q^4s    jinak.    Bat 
jinak,  Day.  jïnai.] 


jîbul,  bourrelet,  comme 
les  femmes  en  portent  dans  les 
cheveux  (AV.). 

Peut-être  le  même  que  J-** 
jambul. 


jiniat,  sobre,  économe 


••    • 


ménager. 

men  -  fimat  -  ha** 
épargner,  faire  des  économies. 


C^jiniat  (Ar.  »Jp),  talisman, 

charmes.  —  U £>  azïmntj  v.  c* 
mot. 


ôl&? 


575 


/    «•  • 


*o*^  ber-jïmat,  qui  a  un 
charme.  =  **JFj>  ber-azïmat. 

[Jav.  et  Sund.  £&,«njy  jïmat.] 

Ô]j^>^Jirân  (Ar.),  des  voisins 
(pluriel  àej\c*-jâr). 

CS/}^  firey  9  quelque  chose  de 
très-petit,  indivisible,  un  petit 
peu  (Pij.). 

£jft>?  jirtk,  nom  d'une  plnntc. 

—  C>^1>  dâunjirtky  feuilles  de 
la  plante  jïrilç  dont  on  se  sert 
comme  remède  dans  les  éruptions 
de  la  peau  (KL). 

A 

fj&T 5^ev99  d°  travers,  dévié 
de  la  direction  normale. 

[Day.  jererg,  torticolis.] 

■* 
^jtp^jerat,  tombe,  tombeau. 

d*>*  jïla,  action  de  rôder. 

«J-jt^j  ber-jîla-jïUi,  qui  rôde, 

qui  vire.  J-f^f  J^fjb  ta  Jca- 
lïiar  ber-jtla-jïla,  elle  sort  pour 
rôder  (//.  Ab.  145).  Voler,  pla- 
ner (d'un  cerf- volant)  (AV.),  et 
=  ï£j.X*  me-lâyavy-lâyaiy. 

vj^>*  jiUi-jila,  la  tunique  du 
cœur.  v.  OU*  jala-jâla  sous 
J^jcUa. 


jîlat,  léché,  lapé. 


•m      • 


-«£*•  men-jïlat,  lécher,  la- 
per. ^-xJ  tf>*  £}  J„Lf^*  men- 
jïlat  Vûka  devgan  Udah-na, 
lécher  une  plaie  avec  la  langue 

(M.).  *^*Jm>  £Â  c*jl>  Ju 

mâkan  sepertt  anjiiy  tant  me?i- 
jïlat,  manger  comme  les  chiens 
c'est  -  à  -  dire  en  lapant  (//. 
Ab   98). 

Se  dit  aussi  des  flammes  qui 
prennent  à  quelque  chose,  il 
S+A  a*^  J^Lf£*  ôy£j\  dpi  ïtu- 
pïïn  men-jïlat  ka-rûmah  ïtu,  les 
flammes  se  communiquèrent  à 
cette  maison  (KL). 

[Jav.     unvi*^\     dda  t.     Bat. 
dilat.  YÀ^^ytila}).\ 


sS^L^jîltt  (Àr.  jJU»),  peau,  cuir  ; 
relié  avec  de  la  peau;  volume, 
tome.  JXL>*  *ly  Xs^y  A  Job  ^$\ 
Tv^uj  la  ilâpat  anhm  tiîjuh  pïï- 
lohjïlà  kitab-kitabj  il  put  arri- 
ver à  collectionner  des  livres 
jusqu'à  soixante  ou  soixante-dix 
volumes  (//.  Ab.  1 1). 

JXL^j  bei'-jïlïty  qui  est  relié, 
qui  est  en  volume.  J~L&y*  io  v_^Lj 
^j-oij  jLî  AJul  kitdb  ya-tff  ber- 
jïlù  add-lah  tïga  rôt tes ,  les 
livres  qui  étaient  reliés,  étaient 
au  nombre  de  trois  cents  (//. 
Ab.  265). 

f£*  meii-jllit,  relier. 


576 


4 


^VZLsfr*  men-jïlû-kan,  relier 
q.  ch.,  mettre  en  volume. 

Lfî3  pen-jïlû,   un  relieur 
(A7.)." 

On  trouve  aussi  jle^jîlid(Â!r.). 

[Jav.  et  Sund.  Hiltu^s  jitid.] 

jaw  (Pcr8.),   Jne  sorte  de 
millet:  orge  mondé. 

^  juwa,jUa,  aussi;  seule- 
ment, v.  ^iy^jUga. 


)^  Jawahir,    pluriel   de 
*.  jtucher,     bijou,    joyau. 


maka  hamba  kalafçjual  segala 
jawâlur  ïnt,  alors  je  vendrai 
tous  ces  bijoux  ( J/.  R.  1 06). 

&  O  Jj>*   juivâtlah ,    jtwdah 

(Pers.ajlj  J  zuada/t),  des  gâteaux, 
de  la  pâtisserie,  des  vivres.  j| 

£aw/  ber  -  lari -  lârï  menùggal- 
kanjuâdah-na  hdbîs  dî-inâkan 
a?ijùgy  quelques-uns  coururent 
si  précipitamment,  qu'ils  laissè- 
rent leurs  gâteaux  aux  chiens 
(M.). 

Selon  Kl.,  *->t^>*  juàdah  est 
une  sorte  de  bouillie  épaisse,  faite 
de  farine  de  riz,  de  lait  de  coco 
et  de  sucre. 


On  trouve  aussi  ù\ 
[Bat.  <-<■>•<,  Jwwwd 


-Ay^jaivàb  (  Ar.  uU), 
réplique  ;  répondu ,  i 
—  c$L/^  mem-btïjawâl 
une  réponse.  —  ^j&»  b 

wâb .  répliquer.  aLI  «J 

ïsrtiâ  mantrï,  alors  lsm 
répondit  (/tri*.  Yat.  134 
v^l^^i  ber-Jawâb,  < 
réponse ,    qui    répond. 

j^  JoJ^Albl/l  Jt 
sudah  âku  ber-jawâb  m 

adâ-lah  dia  itu  jîiga, 
pondu:  je  le  suis  effec 

(/\  J/.). 

interroger  et  répondre,  « 
causer,  faire  des  dialoj. 

i—>\y**  heg  svhâbat-ku  bi 
pu  d<i  kotïka  ïtu  ber-suâ 
ô  mes  amis,  ce  n'est  pa 
ment  de  nous  amuser 
(/va/,  dan  Dam.  81). 
^\jf£*  men-Jatcàby  r 

répliquer.  v-*^f^  *£  &*y 
sa-àraig-pTin  tiâiUi  »ya 
jawàb,  il  n'y  eut  pas  i 
porsonue  qui  répondit  ( 

J^A  dan  jikalaw  ta  ta 


J 


jawàbper-tanâ-a7i-na  ïtu,  et  s'il 
'      peut  répondre  à  ses  questions 
(J/ir.  Moh.  31). 

£j>\jf£*  men  -jawâb  -  kan, 
mettre  une  chose  en  réponse,  ré- 
pondre à  une  question. 

Cr^^J^y^Jt  bersuâl-jawâb- 
l-an ,  mettre  q.  ch.  en  dialogue, 
traiter  une  chose  par  demandes 
et  par  réponses.  ^A  SS  aJW^ 

du  JU  »  c&j&rx 

bahtca  adâ-lah  kïta  lui  ber- 
mâl-jawâb-kan  deri  hàl  lem- 
bâga-lembàga ,  nons  allons,  en 
forme  de  dialogue,  traiter  de 
la  nature  des  corps  (N.  PhiL 
131). 

{f^fS+J  per-jawtib-an,  ce  qui 
est  répondu,  réponse. 

[Jav.  et  Sund.  metamp  jawab. 
Bat.  •«^■o— \w^x\  maju- 
wapkon,  dire  q.  ch.  en  réponse. 
Dty.jaioap,  répliquer,  contre- 
dire.] 


^Ij>-  juwâr  =  jf^  jti 


uear. 


)&>  juwâra,  expert,  habile 
an  jeu,  surtout  à  la  joute  des 
coqs:  arbitre,  celui  qui  décide 
dans  les  joutes  de  coqs.  OU^ 
&\jc*>j\f>»  di-mâna  juwâra  sa- 
muâ-iia,  où  sont  tous  les  arbitres? 

(M.). 


DÎT 


[Kw.  *-.«'»>  juwâra ,  savant. 
Hat.  <-<->s^  juwâra.] 


jawharï,  sage,  intelligent. 

ôj)^*  jiwvâran,   v.  C>jf^ 

jiïran. 

*j\]^*  jewâras  —  ^jâwa, 
millet  (£.). 

&&*jtiwall,  friand  ;  enjoué,  badin 

(L.);  arrogant,  orgueilleux ((>.). 

[Jav.  yr^^juwé/i,  babillard.] 


jôluin,  titre  d'un  officier 
militaire.  JJ\  -llÎT  J^Jjf^  Ob 

OLiyî  ii  ^  *»*  ôb  ^53!  rfâw  <fe- 
kïri  kânan  ha  gin 'la  ïtuâdidân 
jôhan  yarg  pahlutcân,  et  à 
droite  et  à  gauche  du  prince  se 
tenaient  deux  hérauts,  l'un  du 
titre  iïâdi  et  l'autre  du  titre 
de  jôhan.  Cy**  ^j^jôhanma- 
kôta,  autre  titre  à  la  cour  (KL). 

D'après  Vij.  {^fr*  jôhan 
signifie  „  héros u  et  serait  peut-être 
une  corruption  du  Pcrs.  C>y^ 
jihâ?i,  qui  signifie  le  „  monde  *, 
mais  qui ,  joint  à  d'autres  mots, 
a  le  sens  de  ntrès,  beaucoup,  re- 
marquablement'*, toujours  pris 
dans  un  sens  favorable;  c'est 
aussi  le  sens  qu'on  pourrait  lui 
donner  dans  l'exemple  suivant. 


I. 


37 


578 


ôyJ*->  &  {)\Z*»\  jt^lo  ôl^iy5  supâya 
la  men-jâdi  hulubâlarg  jôhan 
pahluwân  di  -  bâwah  astâna 
yaiy  di-per-tûan,  afin  qu'il 
devienne  un  guerrier  remarqua- 
blement courageux  sous  les  or- 
dres de  Votre  Majesté  (K.  144;. 


^  jawlier  (Pers.),  bijou,  j 

joyau.    ïj>J>j>*  jawher  ferdy   i 
nom  d'une  pierre  précieuse  nom- 
mée  aussi  JJÎCm y\>  bâtuturggal 
ou  la  pierre  unique,   incompa- 

i 

rable.  ! 


•^    i 


^  johor,  nom  d'une  rivière 
située  à  l'extrémité  de  la  pénin 
suie  malaise.  ifclî  Ota^Jby**  l$J^ 

er*^  \$*  J&  Cf*  nagrïjôhor 
dân  pâhary  deixjan  segala  dût- 
rat  talok-na}  les  pays  de  Johor 
et  Paliang  avec  toutes  leurs  dé- 
pendances (Lett.  Mal.).  c$jliC 
jky>*àbukâri  di-jôhor,  l'auteur 

du  p^J^J  J&  £jy*+  makôta  se- 
gala raja-râjay  ou  la  couronne 
des  sultans.^fey*»  ^yuw  sampan 
jôhor }  nom  d'un  bateau  à  un 
mat,  plus  grand  que  le  jXj  vyU-* 
sampan  bïdar. 

Après  la  prise  de  Malacca  par  les 
Portugais,  au  commencement  du  sei- 
zième siècle,  le  sultan  qui  jusqu'alors 
avait  résidé  dans  cette  \  i l le.  se  retira 


sur  la  rivière  de  Johor  et 
la  ville  du  même  nom,  i 
capitale  de  l'empire  qui  pi 
le  nom  d'Empire  de  Johor 
d'Empire  de  Malacca  qu'il  i 
par  a  vaut 


tier  ;  un  homme  intelligent 
spirituel,  sage,    j^fc^*», 

gil-na  jaivharï  âlcan 
hargâ-îia  permuta  ïtu}  i 
des  bijoutiers  pour  faire  l 
tion  des  pierreries  (J/.). 
ôravg  jaicharï ,  un  liomi 
prit,  un  homme  instruit. 
râja  jawharij  un  ro 
éclairé.  ùLifi  j^*^.  K 
lan  jawhari  bijaksâna, 
sage  et  discret  (J/  ). 

A 

Prov.  J-^**  £j  -^y^ 
JLîu  jairharï  jûga  yar§ 
nàlmânikam,  c'est  au  1 
à  connaître  le  prix  des  pie 
rieuses.  Le  sens  est  :  cha 
naît  les  choses  qui  le  re 
chacun  son  métier  (//.  „ 

vivant),  fin,  pur;  exqui 
lent:  femme  de  distinc 
qualité:  ternie  d'affecti* 

—  amàsjuteita,  or  pin 
raina  jmetta ,  bijou  ] 
JUi  4>*  ^j~*\  jUil    >  he 


ii 


570 


ùsjuicïta,  oh  mon  enfant,   . 
ijou  (S.  Bîd.  5). 
r.*r$t*n\juwït(i)  une  femme 
t  rang.  Avec  le  S.eomp.  Lat.  j 
)our  visita  (E.  Burnouf)]. 

juivîta,  cordons  de  soie  : 
s  qui  servent  à  lier  par  ; 
e  une  plaque  ou  un  plastron 
•n  porte  sur  la  poitrine  | 

ïwakj  serviteur,  suivant,  i 

r-         *i       -  ' 

ji^  smfi\ju  ^~>t~j  serta   . 


j£ 


oajUwak-jûivalç  yarg  mu- 
la,  avec  un  grand  nombre 
ïs  serviteurs  (£w/..4£.  39). 
jj^jûicak-juwakjwâJtif, 
ige,  les  gens  d'un  navire 
Probablement  une  corrup- 
j*\f  J^l  âwak  prâhu. 

ïkarg,  renversé,  sombré 
îles. 

ikurg,  nom  d'une  sorte 

lau  fait  d'une  seule  pièce 

creusée ,  et  dont  on  se 

icipalement  pour  la  pêche. 

xeruxah  toigJcarg  tiâdn 
\b-Jcan ,  il  y  avait  une 
î  innombrable  de  bateaux 
jùfcutg,  xeruxah  et 
y  (S.  Mal.  58;. 
et  Sund.  *j*V  jiikunj. 
kurg.] 


»    A 


jûhut  --  mo»j  rumput 
(/'y.);  un  certain  remède  contre 
les  lièvres  (AV.). 

[Sund.  •K-j.M4.7if \  jukttty  herbe.] 

^J}>*  juga  et  ^  Jûwa,  jïia 
(S.  ZTfaT  yoga*  union ,  jonction), 
aussi,  encore,  de  même,  toujours  : 
seulement,  uniquement,  effective- 
ment, ^f^-  J^-Xi  hagïtu  jûga, 
de  cette  manière,  effectivement 
ainsi.  ^£j  y y  j,\  ^)y*»  i\j 
&]jïy>  tiâda  jûga  la  ber-temû 
deigan  sûdarà-na,  encore  ne 
rencontra- 1 -il    pas    son    frère. 

bargsâwan  -  na  &àma  Jûga 
dergan  bdpa  i'strl-na7  sa  famille 
est  précisément  du  même  rang 
que    celle    de    son    beau -père. 

~fï*  iàr*J_y*°  di-  s  îiru  h  -  fia  jûga, 
il  ordonna  encore.  Je*-.  JSjJ^j 

J  m  m 

yÇ-**  *J  m-dikitjuga  yaigtirg- 
gal,  il  n'en  reste  que  peu.  y*> 
\&\*\jûa  adâ-fia,  il  en  est  ainsi 

( M.).  J^  J^  £  q\  jti  jU 

Aie;/  ôrtfTr/  ^th/  7/^17-  /mit/  ia- 
^>â/«  ânak-ku  ïni  hâna  laksa- 
mâna  jtiga ,  il  ne  peut  y  avoir 
que  Laksamana  qui  ait  coupé  la 
tête    de    mon    enfant    (A\    86). 

^*.  ^j»l  Cjjy*     tiâdn     alâmat 

sohabat  -  ber  -  sohabàt  -  an  hâna 
•    •  • 

37* 


580 


S* 


sûrat  ïnijûa,  je  n'ai  pas  d'antre 
témoignage  d'amitié  à  vous  don- 
ner que  cette  lettre  (Lett.  Mal.). 

iJav.  t/n<m\  uga.] 


* 


jogi,  s'élancer  l'un  avant 
l'autre  pour  être  le  premier  (/>.). 

<£yr  4*0*  (s-  ?fH7R  yogîn), 
un  religieux  hindou  mendiant. 


■*  Jugety  bateleur,  histrion: 
nom  d'une  danse.  —  pj^]  ôrarg 

jûget,  un  bateleur.  £%*  *Xj>*  *\ 
iJLjjCSy**  ->1  adajïïget  malâtju 
ada  jûget  kalantan ,  il  y  avait 
dés  exercices  de  bateleurs  ma- 
lais et  de  bateleurs  de  Kalantan 
(//.  Al.  418).  £fL  J^*  jûget 
mâyory,  nom  d'une  danse  exé- 
cutée par  un  homme  et  par  une 
femme,  celle-ci  est  ordinairement 
vêtue  d'habits  d'homme  (Pij.). 

*Z&jf£*  men-jûget,  jouer  le 
rôle  d'un  bateleur. 

On  trouve  aussi  ^y^jûgi. 

[Jav.  Tjkçitj  m  vt*\  jogéd.] 

tf*p*:5Ôq<m9  pour  Jy^  xôgan. 
Selon  KL  fourche  à  trois  dents 
servant  comme  arme  de  guerre. 

$jp?jôgwr>  Jeu  de  trictrac  (A.). 

JSj^^j  ber-jôgar,  qui  joue  au 
trictrac. 


Pj>*  juwtMy. 

Çj!^»  berjûwarg,qm  i 
l'un  contre  l'autre,  qui  s1 
l'un  sur  l'autre,  en  pa 
gros  animaux:  qui  se  ' 
comme  les  vagues. 

^Py^i  ber-jûwarg 
;  fait  combattre  l'un  conti 
qui  cause  un  choc. 

Çy>;  jûvg  =  ^  ejùn 

r*  

P  %>*  juwavg-juwa 

aune  sorte  de  fourche. 

f  £y*»  c)^b  ^/awn  ju 
wary,  sorte  de  feuilles 
de  deux  empans  et  d< 
geur  de  la  main ,  sur  1 
un  chiffre  magique  est 
fois  tracé,  et  que  l'on 
dehors  de  la  porte  d'un 
comme  ^»  ^x^iipeTUifg 
c'est-à-dire  comme  unn 
loigner  les  malheurs  (h 


*  * 


A   1 


cées  en   avant. 
£^-j  ôrmg  ïtu  jïiygaiy 
cet  homme  a  les  dents 
(A7.). 

^  jïirgur,  saillan 

qui  ressort  en  pointe  ;  I 
long  et  déprimé  de  cei 
maux  ;  le  bec  allongé  d 


i        oiseaux  ;  le  cap ,  l'éperon ,  ou  la 
proue  d'un  vaisseau.  <JJti*  JjJ 

«Ail  «~«9  «îL  Jl»  e^£y*»  <J^xJ 
/wfei  me-lumpat  lekat  jwyur- 
fia  pada  bâtarg  pïsang  ïtu,  les 
scies  (poissons)  sautaient  et  ve- 
naient enfoncer  leur  museau 
allongé  dans  le  tronc  des  bana- 
niers (8.  Mal.  90). 

T&?jîiJG>9  sonder  une  profondeur  ! 
avec  un  plomb,  v.  jJ^J  dûga. 


*-jïîjuh,  tombé,  répandu 
(des  liquides,  de  la  pluie)  :  tom- 
ber,   se   répandre.    Jijl*  sJ]yj 

***f**  {f  CJ**^  be-brâpa  hàri 
hUjan  nenjûjuh,  la  pluie  tomba 
pendant  un  certain  nombre  de  j 
jours  (Sul.  Ab.  19). 

*>>.jf£*  men-jûjuh,    verser, 
répandre. 

^J^*  J^kHf  8or*e  de  pigeon 
vert,  ayant  deux  marques  en 
forme  de  demi-lune  sur  la  poi- 
trine (À7.). 

jU}urg. 

' nien-jûjurg  (?),  porter 
un  enfant  au  moyen  d'une  bande 
d'étoffe. 

>^ï>»  jûjw/r ,  ce  qui,  dans  un 
mariage,  est  payé  aux  parents 
de  la  fiancée. 

[Dxy.jujor,  lingot.] 


581 


+?jujul9  morceaux  de  bois 
placés  dans  une  rivière  comme 
défense  ((>.)• 

[Sund.  *rnr?uf\  jujvl,  morceau 
de  bois  trop  long  pour  Tusage 
auquel  il  est  employé,  et  qui  em- 
barrasse par  la  partie  qui  ressort.] 


^  jtUa  (S.  ?RJH  ayuta ,  dix 

raille),  million.  Cjjf^  sa-jûta, 

un  million.  O^^V,  *XjL  JU 
maka  mavggis  ber-juta-jïïta ,  il 
y  avait  des  mangoustans  par  mil- 
lions (//.  Ab.  375).  wu-i  e>ylo 

dï-bâyar-iia  sebàb  prmy  ïtu 
dtîa  pûlok  sâtn  jûta  rùygit, 
ils  payèrent  pour  les  frais  de  la 
guerre  vingt-et-un  millions  de 
piastres  (H.  Ab.  425). 

On  trouve  aussi  C^i  yTda. 

[Jav.  et  Sund.  *u«m  yuta.] 

Remarque.  Les  naturels  de  l'Archi- 
pel indien  ont  généralement  changé 
la  signification  des  noms  de  nombre 
élevés  qu'ils  ont  empruntés  au  sans- 
crit; ainsi  fd^l  Iak*a,  cent  mille,  en 

malais  ^jJu  lakm,  dix  mille.  0^1  IÀ 

koti,  dix  millions,  jav.  ,tmut\  Jceti  et 

mal.  ^$0  ketï,  cent  mille.  Il  en  est  de 

même  de  C/^  jûta.    Crawfurd   fait 

cependant  observer  que  ce  dernier 
pourrait  bien  venir  du  s.  niyuta;  mais 
dans  ce  cas  le  changement  n'en  aurait 
pas  moins  eu  lieu,  puisque  le  s.  M<|Cl 
niyuta  ne  signifie  pas  un  million,  mais 


584 


dans  mi  poste,  dans  un  office, 
dujj  —  jûru  rûmah ,  un  inten- 
dant, un  maître  d'hôtel.  J>\*  — 
jûru  dûpur,  un  chef  de  cuisine. 
/u^.  —  jûru  minûm-an ,  un 
sommelier,   jy    —  jûru  kûda, 

un  écuyer.  ^jJy  —  jûru  tûlis, 

un  écrivain.  ^j-A^  — jûru  ba~ 
/iâsa,  un  interprète,  yl* — ./'"/rie 
/;ô/w,  l'officier  qui,  à  bord  d'un 
navire,  est  chargé  des  ancres,  et 
a  son  poste  sur  le  gaillard  d'avant. 
(O**  —  jûru  mûdî,  l'officier 
qui,  à  bord  d'un  navire,  est 
chargé  du  gouvernail,  et  a  son 
poste  sur  le  gaillard  d'arrière. 
JUlT  —  jûru  /celât,  quartier- 
maître  d'un  navire. 

c>^|/i  ka-jurû-a»,  fonction, 
office  de  jûru. 

On  trouve  aussi  ce  mot  écrit 
jf**jûn/>  surtout  lorsqu'il  est 
joint  à  un  autre  mot,  p.  ex. 
yl*  jf*.  jûru  bâtu ,  ^-A^  jf*. 
jûru  bahàsa,  etc. 

[Jav.  etSund.  tropjttru.  Mak, 
"025  ju ru .   Da y.  ju  ru .  ] 

*jïïru,  angle,  coin;  coté. 


jjfïyî    ber-juru ,  qui  a  des 
angles,  des  cotés. 

jjjfï9  peu  jûru ,    qui  forme 
angle,  qui  forme  de*  côtés,  angu- 


laire.   —  j\>   bâtu  1 

pierre  angulaire.   >> 

it  *  *  i 

c    JJJ^9  ******     ôrm 

dert  ampat  penjûru 
gens   qui    viennent   d 
coins  du  monde. 


ri-pada  ampat  pen-jh 
Jca-lûar  mata  âyer,  et 
angles  sortaient  des  sou 

{K.  58;.    Ç^sjjX* 
il*    yary    dûduk    di 
hûjurg  bâley ,    qui    é 
dans  un   coin   de  la 
130). 

[Sund.  «rnri>  juru.    1 
durUy  bord,  côté.] 

*>  jôrorg,  plat,  ^ 
plateau,  bassin.  a^->  w 
jôrorg  tampat  strih  ,  1 
pour  servir  le  bétel  (S.  J 

menûruh  mem-bàica  si 
jôrmg  amas,  il  fit  sen 
tel  sur  un  plat  d'or  (A/ 
jôrorg  Jcâyu,  un  bassin 

Çj^^juratg,  fente, 
défilé,     passage    étroit 
rue  dans  une  ville.     P; 
ïkan  di~jûrarg,  du  poil 
les  défilés  (ou  pertuis 
rocs  de  corail).  Jlw  ô 


Jj^ 


585 


sëtântatkâlaïtu  ber-jâlanpada 
segalajûraig,  il  apparaît  à  cette 
époque  des  mauvais  génies  dans 
tons  les  passages  (de  la  maison) 

^JUyj  Jû£*   pada  jTiravg  yarg 

tùygî-tùyg*  lâgî  xûram  bagîn- 
daber-jàlan}  le  prince  voyageait 
dans  tous  les  passages  étroits  et 
glissants  (8.  Mal.  295).  —  *bl 
btlâlarg  jûrarg,  nom  d'une  sorte 
de  sauterelle. 

frfïyt  ber-jurarg,  qui  a  des 
fentes,  des  crevasses,  des  défilés. 

[Jav.  «rrh\jurcwg}  ravin.] 

ùj)j>*  jïïrU,  la  guerre. 

Cfjj^5  pen-jurït,  homme  de 
guerre,  un  guerrier.  feCyjfï3 
ij*\j  pen-jûrû  yarg  kuctia  y  un 
guerrier  vaillant. 

[Kw.  mc*8«nf\jurù,  la  guerre. 

Jav.  etSund.  ^^"«"f  prajurit, 

on  guerrier.] 

• 
(Ju>  jïïran,  morceau  de  bois, 

perche  flexible,  pu  ex.  Tare  pour 

tendre  un  lacet,  la  perche  qui 

tend  un  filet,  etc.   ^^—jû- 

ran  kàtl,  la  perche  d'une  ligne 

à  pêcher. 

Énig.  Ciy*-  &  JM*  ÇjJ 
ôrarg  mergâil  ber-temti  jûran, 
nn  pêcheur  à  la  ligne  rencontre 


une  perche.  jM  ^p>$  yy  yJf 
Jcâsaw  ber-temU  dergan  kâsaw, 
un  chevron  en  rencontre  un  autre. 
Les  Malais  comparent  un  chevron 
à  la  baguette  d'an  pêcheur  k  In 
ligne,  à  cause  des  feuilles  à'atap 
qui  en  pendillent  comme  des 
cordes  ou  des  lignes. 

On  trouve  aussi  ôj\y^  jawâ- 
ran. 

j*)^^  jwruë,  direction,  direct, 
tout  droit;  poussé,  tiré  (Or.). 

yjtïjlr*  sa-jtirus,  en  ligne 
droite,  directement:  à  l'instant, 
un  instant,  un  moment.  JUS^bo* 

ci*w  lJjIpjS  jîkalaw  Tâta  xam- 
pak-kan  bàtu  sa-jûrus  lamâ-na 
baharû-lah  ka-dergâr-av  bunï- 
fia,  si  je  lance  une  pierre  (dans 
le  puits),  ce  n'est  qu'un  instant 
après  que  j'en  entends  le  son 
(II.  Ab.  57).  ^jjf^  aIL*  JU 
^J**?  c$l  &*  moka  sa-telàh  sa- 
jliru8  lama -fia  ta  ber-henti, 
s'étant  arrêté  là  un  moment 
(id.  109). 

L*il#pT  jûrus,  arrosé  {Or.). 


Jj*r 


^  Juki,   repoussé,   refoulé. 

Ali  AjS  j^Ji  ôyu\  di-Ustr-na  ma- 
rïka-ïtu  séria  dî-jûla  lâlu  la- 


J^ 


pûn  lâripexhh  belhh,  il  les  re- 
poussa et  les  poursuivit;  et  ils 
s'enfuirent  en  désordre  (AV.). 

\Jf^  }wwal,  Jïiul,  vendu  ;  être 
vendu.  Jj  —  jSal  beiï,  vendu 
et  acheté;  trafique.  j>l  ^j^T 
Jj^^'^V  xù'x'"  ~""'Ja- 

vjan.  tnykaiejïlnl,  ne  vendez  paa 
cet  anneau  (litt.  :  ne  suit  pas  vendu 
par  vous)  {Sul.   Ibr.   \b). 


rendant,  qui 


Jtt  be'-Jik 

vend. 

Jjtf-*  men-jïial,  vendre.  — 
^b  nien-jîïnl  fcâùi,  vendre  des 
étoffes.  Jj*i-  jX*f\  ^îi-t  J*^ 
liUcoi  ka-pada  «iapâ-kah  àku 
henditk  meii-jTtnldagâig-an-ku , 
à  qui  pourrais -je  vendre  nies  mar- 
chandises? {H.  Ah.  178).  X  — 
men-jiial  nâma,  faire  q.  ch.  au 
nom  d'un  autre,  sans  sa  con- 
naissance ou  contre  sa  volonté 
(AV.). 

|jjjf!—  men-jûal-kan ,  faire 
vendre,  ilï  j£*  Ol»  j-y  *l»Xk 
^}j^^u^Xî  ùb  kexdak-Lth 
dûêun  dati  segala  tùnam  dâ/i 
taitâm-an-ku  kaii-'jîiol'knii,  tn 
fnru  vnndre  ma  campagne  et 
toutes  me»  terres  (V.  tf.  5G). 

Jj**  /"■"  -j*«"'i    «l1»   qui 
L  un  marchand 


J>\j*.  juâl-an,  vente. 

Jlj>V»  her-juâl-an,  qni  eil 
de  vente.  ê^>  jlljÇyf  j-J  £jj'  J* 
kadey  ôraitf  yaig  ber-juôl-e* 
hïiiyu,  la  boutique  d'un  marchand 
de  fleurs  (.1/.). 

01Wi,w'->"^""-vente'(* 

qui  se  vend. 

I        en    grande    quantité.    ^jSiJj 

denjar  bahtea  itda  jùal-juïil-a* 
di-megir,  j'ai  appris  qu'il  y  avait 
une  vente  (de  blé)  en  Egypte 
(U.  60). 

dhbfJl  àer-jûa/-juâl-a> 
qui  vend  beaucoup,  qui  vend 
à  beaucoup  de  monde.  A' 
p!  I^i  ■>*  CiM*-j!  *-u 

ber-jtial-juGl-an  pada  tïap- 
tïnp  ko  h  m,  il  vendait  (du  blé)  i 

i       tous  les  peuples  (£.  69). 

i  (Jav.  et  Sund.  ^nigfjwd- 

!       Day.  ju  mal,] 

.J&^Jeltt  chaise  à  porteurs. 
(Jav.  et  Sund.  ^«-.«i-  joli.} 
^l^-juldy  (Angl.  >/#),  juillet- 

t'iga  hâri  bûlanjûlaij,  in  troi- 
sième jour  du  mois  de  ju'"'' 
(£*«.  JMo/.). 


J 


ê* 


587 


ley,  l'extrémité  ou  la 
'une   branche  ou  d'un 

Cr.). 

lik,  roulé  dans  une 
p.  ex.  des  fleurs,  pour 
ne  soient  pas  endomma- 

*  la  chaleur  de  la  main. 

*  men-jïdik,  rouler 
»  feuille  (AV.). 

uk  ou  jôlok,  touché, 

»  men-jûlntc,  toucher  un 
c  un  bâton,  pour  le  faire  ! 

i 

chercher  par  quelque  ' 
atteindre  quelque  part  < 

Toucher  quelque  chose; 

\  doigt  dans  le  fond  de 

e  pour  faire  vomir  :  tirer 
chose  qui  était  cachée, 

lu  cœur  (Cr.).  Procurer 

aent  (M.). 

luk,  s'élever,  arriver 
tdeurs  (Cr.). 

OVg9  le  premier,  ce  qui 
en  premier  lieu. 

*  jôlo-rg-jôloig ,  en  pre- 

m ,   au   commencement. 

Vfvf?>  *-*♦*  sJ^3   pùtta 

iôlary-jô/aig  pada  tnan^ 

prie,  monsieur,  en  pre-  | 

i  (M.).  ! 

\<~njolo,  premier; 

i 
:«-ft    jolovg  ->-  , 


l<y>y  j     le    premier    fruit    d'un 
arbre.] 

4o^^juUvyg,  jambe  deçà,  jambe 
delà,  à  califourchon:  en  équi- 
libre, agité,  porté  çà  et  là.  ftf^ï 
^j»*]  dî-jûlarg  ombak,  agité  par 
les  vagues. 

fufïy>  ber-jûlarg ,  qui  est  à 
califourchon,  qui  est  eu  équi- 
libre. 

fys£*  men-jûlarg,  porter  à 
califourchon,  porter  sur  l'épaule 
ou  sur  la  hanche:  agiter,  tenir 
en  équilibre;  s'agiter  comme  le 
feu,  comme  les  vagues,  û^ 
fyfï*  J^l  p\  f'^/  serta  ter- 
pandaiy  âpî  Un  men-julaiy9  en 
considérant  les  flammes  s'agiter 
(//.  Ab.  331). 

jvjï-J»  ter  -jûlary ,  qui  est 
porté  à  califourchon,  que  l'on 
tient  en  équilibre.  ^^Jl  fifty* 
e>^  ter-jïïlarg  âtas  bahU-na} 
porté  à  califourchon  sur  son 
épaule  (M.). 

[JsLY.rivci9vt\jola7gj  une  chaise 
à  porteurs.  Sund.  nvc%(h.%\jol(irg7 
une  auge  creusée  dans  une  pièce 
de  bois.  Bat.  <-«"*,yWffw/.] 

4*J*>»  jiïllrg,  de  travers.  —  oL 
mûtajTclïrg,  des  yeux  de  travers. 

?~f?*  ■*'  Ji?7  *^  *^**  fitatà  -  /la 
sa-belhh  kïrî ada  jûlïrg,  il  avait 


588 


e* 


l'œil  gauche  de  travers  (H.  Ab. 

82). 

5*J*>»  jiïlurg,  ondoyant,  ondula- 
toire (surtout  des  eaux);  de  là  le 
nom  d'une  espèce  d'espadon,  d'où 
aussi  est  venu  le  nom  d'un  petit 
bateau  nommé  X  iùy*»  y>\£  prâhu 
jttlurg-jûluig. 

X \S*Jy>-  jôlat-jôUzt,  un  laps  de 
temps  non  calculé,  temps  immé- 
morial. *-î]^j  &y  ,y\  pj\&  ck* 

Cj\S  $J>  *j  ^^JL^i.  ^>Smaka 
sakàraig  ïni  tûan-ku  be-brâpa 
zemân  dânjôlat-jôlat  raja-râja 
tiâda  pâtek  dergar  kabar  ma* 
nusïa  yaig  pergi  kasâna,  et 
maintenant,  monseigneur,  je  n'ai 
pas  entendu  dire  que,  depuis  des 
temps  immémoriaux,  quelqu'un 
fût  allé  de  ce  côté  (A7.). 

jJ&*jiïlur,  rampement,  mouve- 
ment d'ondulation.  *Jul  — jûlvr 

m 

Udah}  mouvement  de  la  langue 
quand  on  la  tire,  qu'on  la  remue. 
Jyfï*  men-jûlur,  se  mouvoir 
à  la  manière  des  vers ,  des  ser- 
pents, ramper,  ondoyer.  £)  «îU* 
Jj£*  gOb  JXp^  binâtarg 
yarg  me-rargkak  dàn  yarg  men- 
jïïlur,  les  animaux  qui  se  traî- 
nent sur  leurs  pattes  ou  qui  ram- 
pent sur  leur  ventre  (if.)» 


tjjy*£*  men  -jûlu* 
faire  ramper,  donner  un 
ment  d'ondulation.  <JXj|  ^ 

erf-> J  Cx)jf^    aPa  '  tek 
itu    men  -jûlur  -  kan    d 

lorsque   le    serpent   se 

(R.   113).     i^JjQ^ 

jïdur.-kan  ïkor-na,  il  d( 

mouvement    d'ondulation 

queue  (en  parlant  d'un  si 

y.J^jôlnr  &jy*  si 
[Bat.  <-a^m\  jurur.] 


CÀ^jlka9  si,  supposé  que 
que,  après  que,  pourv 
•Dy*  ôy  sïb-  jika  tîlan 
si  vous  le  désirez,  ^u 
?rb  aI^I  &)y>lj\jika  âki 
kan  àku  di-sïïruh  ûleh  i 
je  dis  que  je  suis  envoyé  p: 
(Ism.  Yat.  11).   f\  j£ 

£\>^AyJZ*jike 
Tdan  àku  me -nanti  tû 
laki-làki  dâtaig,  puisqu'i 
ainsi,  je  vais  attendre  q 
maître  revienne  {Bis.  Ut 
^5  Jût  AJUi  ^lTjle^  jika 
sudah  mandïy  après  qu 
nous  serons  baignés  (M.) 

JS*»+ jtkalaw  (de  JL* 

^  law  Ar.),  même  signi 
que  jl&-  jika.  ^5  Jf£*  « 
Tyjjikalaw  la  men-jàc 
s'il  devient  roi   (R.  91) 


J^r 


iemikian  bài'k  -  lah  àku 
ampunj  puisqu'il  en  est 
nous  ferons  bien  de  de- 
r  pardon  (£.  ïd.).  J&*> 
**  jtkalaw  sa-kàti-pùn, 
même.  ^jjT^lJ^  jïka- 
aràrg-an,  ô  si!  plût  à 
puisse-t-il  arriver  que! 

w  kalaw. 

k.  ^wjaha.  D&y.jaka.] 


Ikalaw,  v.  sous  **)*»jika. 

m 

iakalanf  (?) ,  nom  d'une 
îe  plante  (myrobo/anum) 


g9  (ou  peut-être  mieux  î**\  i 
—  £j!r*  mâwjlrg,  sorte  ' 
î  dans  lequel  on  place  en 
les  fruits  du  JpL*  sîntvk, 
'on  doit  renverser  avec 
ouïe  nommée  JJû   kedùl 


'/tg9   nom  d'une   certaine 

e  de  superficie. 

trouve  souvent  ce  mot  écrit  \ 

ûrg. 

r.  et  Sund.  *±\jurg.] 

Itwgka,  ouverture  du  com 
in  compas:  mesure  déter- 
,  prix  fixé,  modèle,  jj  Çjy 


589 


JA«*»  kïirarg  derijaigka,  moins 
que  la  mesure,  jù  èJ  sj>^k 
e)fàT«&.  hûjan  lebèh  deri jargka- 
na,  plus  de' pluie  que  de  cou- 
tume. e)lSulu»*  CyL*  jUj  ^iacfa 
seperti  jargkà-na,  il  n'est  pas 
conforme  au  modèle.  aUuw  àII* 

m 

e)l£*»*    «a  -  tefôA    8ampey  -  lah 
jargkâ-na,  lorsqu'ils  ont  atteint 
la  mesure  convenable  (//.  Ab. 
61). 

Marsden  confond  ce  mot  avec 
èxm^jargkah. 

[Jav.  et  Sund.  *«n\  jargka, 
compas.  Bat.  ^w  jargka,  mo- 
dèle; ^-??x  jargko,  mesure 
déterminée.  Mak.  et  Bug.  -o-*> 
jargka,  peigne;  -os>~y-*  jargka 
patta,  compas.  Day.  jargka.] 


t\± 


*  jonrgha  =  Ji«-»  sargka 


(L.). 


*  janjkaJi,  un  pas,  une  en- 
jambée. 

X^M^y  berjargkah-jargkahj 
pas  à  pas,  graduellement. 

v.  AXa)  laigkah. 

[Jav.  <*c<Kn?\ jargka  h.  Mak. 
dakka]. 


janj/ci,  sorte  de  panier 
que  Ton  porto  sur  le  dos,  au 
moyen  de  courroies  qui  passent 


590 


^ 


sous  les  bras  et   par  dessus  le 
front  (AV.). 

jjJè>-  jetgkmv,  tâtô,  touché 
avec  la  main,  jcj  is^tis-i  L)jl 
^fîjâwan  di-jeigkmc-iia  dergan 
tiiiyan,  il  toucha  la  nuée  avec 
la  main. 

yj**£"*  men-jergkaw,  tâter 
aveo  la  main,  toucher. 

i^y^T  jtfrgkuxl,  nom  d'un 
oiseau  chanteur  (AV.). 

JpJ*»-  junjkok,  accroupi. 

^y-iTf.ji  ber-jo>r/kok,  qui  est 
accroupi.  —  Jij.ï  dûduk  ber- 
jotgkok,  se  tenir  assis  sur  les 
talons. 

JJ»j**J*  men-jovglcoh,  s'ac- 
croupir. 

10J&?  jan/kmg,  radical  de 
j&/>~jera'iyln'iy?  (Pij.). 

pàj&^Jeigktnj,  lever  la  quenc 
en  l'air  =  jXî&.  jexfhit. 
—  Jyàkâla  jen/kiig ■  un  scor- 
pion, ainsi  nommé  parce  qu'il 
pique  en  levant  la  quoue. 

[Jav.  *7jn.*t*7n  kafa-jeigkmj, 
scorpion.  | 

■*>■£»?  jorgkmg,  être  étendu  à 
terre,  être  couché  (comme  un 
animal). 


ÎùJêsù*    men  -jonji 

coucher  à  terre,  s'étend 
un  animal.  Cyw  «W: 
j"  — i  i«  sudaA  men-jm 
pertisiigit,  il  s'est  oonc 
un  lion  (/>'.  8*2). 

(Jav.  icShijeigJtùg,  s 
vers    la    terre:    £™> 
s'agenooillcr.     Su  nd. 
jorgko,  s'asseoir  parte 
jukot  etjon/koiif,  être 


eu* 


joigktwg* 


r  jotgkat 
=  S$J*Ï&^  jutgka 
inégal:  mouvement  de 
v.  i-"-\»^.  Jutgicat. 

*>*>-  juwgklttg,  bari 
jSj«*C™'  xjthna  aa-Jmg 
barre,  un  naumon  d'éta 

£**>"  Jmgkury  =  , 

w-**>- ./««/&■&,  dépei 
lièrent/  rattachant;  co 

haû-Sa,   si  une  odeur 
bérente. 

JAis»yi  ber-junjkt't 
hère,  qui  se  communi 
est  contagieux.  J-iis^i 
âpiîtu-pTin  ber-jaryki 


munique  (if.),  «j  Joli 
*  pefîàktt  yatg  ber-jaig- 
\  maladie  contagieuse. 
tf*  men-jatgkit,  adhé- 
commnniquer.  ^!  *£* 
S jiU,V«y*  puiitiiuj  ttu 
ykit-bih  ka-pada  tait- 
tison  mit  le  feu  aux  oor- 
ln  navire)  (i/.  ^A.  124). 
.***£"*  m««  -jaigkit  -  ha», 
mmuniquer,  infecter. 

*-  ha-jaiglcit-aH ,  coni- 
ion,  infeation,  contagion. 

j&n/icit. 

ty   men-jetgkû,    tenir  j 

!  en  l'air  comme  font  les 

«7  di-tejntk  tnptua  meit- 
:kor,  lorsqu'un  tape  dur 
du   chien   (lorsqu'on  le  I 
,  il  lève  la  queue.  Se  dit 
i  qui    devient   vaniteux  , 
n  le  loue. 

jinjklt,   boitant,   elo-  ! 

t^y  ber-êa jxgl.it,  eon- 
:  posant  à  terre  que  le  : 
pied  avec  attention. 

*9V*  ter-jfirjk'it'jitgkit, 
te  avec  continuité.  j\ 
sJ>\e?S  ï«  her -jalon 


isSJo- 


591 


tcr-jitgkà-jin/kit,  il  marche  tout 
en  clochant. 

JLfï*£&*r  jùglcà  -jùgkU- 
an,  qui  boite  toujours;  claudi- 
cation continue. 

■S&Joy  jovgket,  un  peigne  en 

corne. 

On  trouve  aussi  oe  mot  écrit 
J-icjs»  jôrgket. 

[Jav.  iï*.nmj<jurgkat;  peigne. 
•jotgte.] 


C&xï- 


Jutrjkat,  bascule. 


JA-ff"^-  juigkttt-jaigkù, 
mouvement  de  haut  et  de  bas, 
mouvement  de  bascule. 

J*\At*yi  ber-jwtjkat ,  qui  fait 
bascule,  qui  a  une  bascule,  p.  ex. 
un  pont. 

tf-lS-mf!—  me»  -juigkat  -  kan, 
faire  la  basent  e. 

j;\S±^=T  jwgkat-juig- 
kat-an ,  mouvement  de  bascule 
continu,  balancement,  balançoire. 

j*-bCifC^jj  ber-juigkat- 
jmgkSt-an,  lever  et  baisser  en 
faisant  la  hascule,  jouer  à  tape- 
cul. 

[Sund.  irvnrnf\  jingket,  tour- 
ner quelque  chose.] 

w^t>  juiglcit. 

jSA^^rjurgkù-jutgkit- 
•i/i,  raboteux,  inégal  (AV.). 


592 


*  jergUir 9  en  saillie,  res- 
sortant. 


Jj j**>*  j<wg krik,  grillon. 


[Jav.  et  Sund.  ^{Smi%m^\  jarg- 
krîk.] 


►  jevgkerifg,  feu  vo 

lagc  (KL). 


*-  jargkal,  nom  d'une  me- 
sure, un  empan,  une  demi-coudée. 
Jj->y  — jargkal  kôdok,  empan 
pris  depuis  l'extrémité  du  pouce 
jusqu'à  celle  de  l'index.  c>yJ 
^j£*s£"  lebar-na.  sa -jargkal, 
il  a  la  largeur  d'un  empan.  jL 
jlxjmjg^*  ^x-j»  ^*i  ^5^*0-  ma  ko 
jâdî  sent  tirggï-na  sa-jargkal, 
il  devint  petit  et  sa  taille  n'était 
plus  (Jue  de  la  hauteur  d'un  em- 
pan (A.  131).  JJ^^^v^ 
merg-hûkur  dergan  jargkal,  me- 
surer à  l'empan.  —  JJy*  /j£/<rt 
jargkal,  nom  d'un  insecte  volant 
qui  répand  uue  odeur  désagréable 
{KL). 


f£*  men -jargkal,  mesu- 
rer à  l'empan. 

[Jav.  9Jt«minAjf\  xergkal,  perche 
servant  à  mesurer.  Sund.  «r&ui  ? *> 
jurgkel,  nom  d'une  mesure.  Bat. 
^Cc99^"\  jorgkaL  Tag.  CS 


\JbJz>y  jergkul,  nom 

qui  répand  une  maw 
(Kl.). 


* 
51* 


bouche. 


* 
51* 


d'orange.  «^LL^  e>^ , 
di-hampâr-i  tïlam 
jirgga ,  on  les  couvr 
couleur  d'orange  (S. 

[  Jav.    lSt,m\   jirgg* 
rose.] 


* 
51* 


A 

sorte  de  bouillie  faite 
farine  de  riz  et  du  la 
et  que  Ton  mange  av< 
(A7.). 

£&*jarggi9  emploi 

fois   pour     £%>  zav9 

i*    _ 
—  y3PauJn7Uffly  non 

ressemblant  à  la  man{ 
l'on  dit  être  quelquef 
par  le  courant  de  l'eai 
Ojijj^  niyTtr  /fuit  (i 


^  jhggarg9m\m 


*j<t4ggut,h*r\ 

menton  ;  le  menton,   j 


-*V 


593 


g^yù  jarggut  -  fia  sampey  ka- 
ptêat-na,  la  barbe  lui  venait  jus- 
qu'au nombril  (Ii.  1 1 7).  ^y>  — 
jarggut  munit,  une  espèce  d'al- 
gues marines  très-fines,  une  sorte 
de  Vy  1  àgar-âgar. 

**y>  ber  jarggut,  qui  a  de 
la  barbe,   barbu.     lM->  <S~*VÎ 

^jC^)yJ^j  ber- 
msey  dan  ber-jarggut  ter-lâlu 
hetbat  rupa-na,  avec  leurs 
moustaches  et  leurs  barbes  ils 
avaient  un  air  terrible  (M.). 

[Jav.  <K*n**f  jarggut,  men- 
ton; «c«p<mt«5>t|x  jerggot,  barbe. 
Sond.  «r«f<7m«9if\  jarggot.  Bat. 
<fr->g\  jarggut.  Mak.  -d^1 
1  janjgo.  Bug.  -c>1  jargko.  Day. 
jaiggut.  Tag.  et  Bis.  CS^yy 
borgot  et  toj>0  yargot.) 


•V   * 


^JatgrgriJ/,  à  terre,  échoué,  . 
qui  ne  flotte  pas. 


.K 


*     jawgfjut,      broutant 
l'herbe,  paissant. 


*>*  jevggWf  er^  de  coq". 

^flà  — jergger  hâyam,  nom  d'une 
certaine  fleur  de  couleur  rouge  - 
violet. 

[Jav.    *i*ï*i<m\   jérggér.    Day. 
jurggul.] 

I. 


&. 


jiwygur ,    pour 
jïirgur. 

x>  juwggal ,  manquant  de 
mesure  (en  versification),  dis- 
cordant,    défectueux,     vicieux. 

seja-najarg- 
gai  bânak,  les  vers  en  sont  très- 
défectueux  (S.  Jh'd.  167;.  C>jy> 
—  sûrat  jaiggal ,  un  écrit  mal 
fait.  —  s$y\  àtur-na  jaiggal, 
l'arrangement  en  est  vicieux. 

men  -jaiggal  -  kati, 
rendre  défectueux ,  abâtardir, 
corrompre.  ^yJxA^*  «j  Pj^I 
»0 1  àranj  yarg  me.n  -  jarggal- 
knn  agâiwt,  des  gens  qui  cor- 
rompent la  religion,  qui  publient 
des  erreurs. 


miné  (M.). 

\JSCx>^  jerggol. 

JxjU*^  ter-jetggol,  qui  res- 
sort, saillant. 

v.  $<****  jeigkir. 


JOcr>»  jerygalâ  (S.  s\$v\jarg- 
gala),  sauvage,  désert:  vaga- 
bond, errant. 

ibut^*  men  -jeiggalô,  errer, 
vagabonder. 

On  trouve  aussi  ce  mot  écrit 
$***•  jetyalà.  &j*J*m*  ^]^ 

38 


594 


-     A 


râtus  dinar  di-brï-na  pûla  ka- 
pada  bedaid  ôrarg  menjergalâ, 
il  donna  do  nouveau  cent  pièces 
au  Bédouin  errant  (KL). 

[Jav.  <*cfw<rw\  jerggala.  Snnd. 
*c(ni<w>\  jarggctta,  nom  d'un  dis- 
trict autrefois  désert.] 


-    A 


^  j&ygat  =  *jj  ruma. 
V*>*  jergan  =  ^->  dergan. 


J«>*  jergala,  v.  itëjfe*^  jeigr- 
galâ. 


î*  Mali -an,  v.  ***U. 


»*• 


%*v^?T  jajama,  v.  t^U-  ^a- 


^v  jejàk,  trace,  pas,  dé- 
marche; droit,  debout.  —  vl»j^« 
me nûr ut  jejàk.  suivre  les  traces. 
"  —  ^xJtLy*.»  meig  -  hïlarg  -  kan 
jejàk,  effacer  les  traces,  faire 
perdre  la  trace.  —  3J»  tiJcam 
jejàk,  piqué  à  l'aiguille.  iSjtty 
—  ber-dïri  jejàk ,  se  tenir  de- 
bout. 


JffS^i  ber  Jejàk,  qui  pose  le 

pied,   qui    fait   une  trace,   qui 

foule  aux  pieds.  ,  £s5Ty  J^îb  ->lj 

S*  £*aefo  dâpat  ber  Jejàk  lâgt, 

il   n'y  avait  plus  de  place  où 


mettre  le  pied  (R.  30).  t 

^J^^U  JA  ttacft- 
ber  Jejàk  di~bïïmî  lâgt  u 
&a/e  dilatas  bargkey  n 
jïïga,  ils  ne  marchaient  ] 
la  terre,  mais  uniquement 
cadavres  (M.). 


men  -jejàk,  n 
pied  sur,  fouler  aux  pieds, 

à.  d^r  3*^*  e^T^  rafi 
men  Jejàk  bahù-na,  ses 

touchaient  ses  épaules  (j 


menjejàk-i 
ser  le  pied  sur  q.  ch. ,  fr 
1er  aux  pieds. 

^IfT"  kajejâk-an,  1 
où  l'on  pose  le  pied,  ce 
foulé  aux  pieds. 

[Jav.  et  Sund.  «rar«7>{ 
Bat.  ^yc&?9\  jojak, 
ferme.    Day.    nuinjajak 

ger.] 


A  . 


^jejenànf,  v. 


A  . 


^-*  jejàl,  pénétré  a\ 
culte. 


f=%    mejejàl,  pénét 
difficulté  (A/.). 

[Jav.  .fcc*c<n*y\  jejel,  pr 
contre  l'autre.] 


JU; 


JL^ 


595 


idal  (Ar.  Jj**),  dispute, 

itîon.    *£  Jl  >*.  £j>  Jôjù 

deri-pada  prïjidâlyary 
dâ-iia,  à  cause  des  dis- 
fils  occasionnent  (M.  H. 


zdïd  (Ar.  Je»*),  neuf,  nou- 
cent. 


fedwel  (Ar.  J  Jc^)y  ligne 
ègle,   colonne  (dans  un 

\9  et,  avec.  JUpi  ^»  >y 
57i  làitjitj  la  terre  et  le 

ot  est  probablement  une 
on  de  ô\l  dàn. 

A  r.),  esprit,  démon,  génie. 

*>  -X3p  deri-pada  bargsa 
u  d'une  race  de  mauvais 

—  7?\)  râjajùh  Ie  prince 
ons.    y*.  *\  IL  Jtô  jâ 

\tkâla  mâlam  ada  jtn, 

la  nuit  il  rôde  des  esprits 

M.).  v>b  y>*  *y{  Jj^. 

hihmat  mem-bïmuh  jin 

csâsa,  l'art  de  tuer  les 

et  les  monstres  (B.  80). 

nenâruhjiny  ensorceler, 

sort  sur  quelqu'un  (H. 

et   Sund.   <*c*y>  ,/*"/*  et 
<yï>*.  Bat.  ^«co\j^-l 


Aj»  u>*  jinayet  (Ar.  U**),  crime, 
acte  criminel  (/?.  J/.). 

OjlL»*  jenàwi,  nom  d'une  sorte 
de  sabre  de  quatre  pieds  de  long. 

xâya  âJcu  âmok  deryan  je?iâwi, 
certainement ,  je  vais  l'attaquer 
avec  mon  grand  sabre  (8.  Mal. 
202).  ^**yj>  —  jenâwi  ber~tïi- 
mtt,  espèce  d'épée  dont  la  poignée 
se  termine  en  forme  de  talon 
(Kl.). 

(SjjV^jatuiwari  (Angl.),  le 

mois  de  janvier.  ^yJl»  y>  jg^U  Jô 
^jy^  y  y  pada.  hâridûa  blhs 
bïilan  janâwari,  au  douzième 
jour  du  mois  de  janvier  (Lett. 
Mal.). 

witL>»  jenàka,  jovial,  plaisant, 

rusé,  adroit.  «l)L&*  \ ^^iJt  c$ -^ 
pandey  ber-nàni  lâgî  jenàka, 
habile  à  chanter  et  plaisant  (S. 
Bid.  158). 

.iJU&^i  ber-jenâka,  qui  est 
jovial ,  qui  plaisante ,  qui  fait  le 
bouffon. 

Ùu>*  jlnàtl  (Ar.  y**),  le  para- 
dis.    0^>  e>U  J^ç\j  cr^ 

^UiLi  ^*^J  mejlis  raja  kàmi 
upanui  -  Tta  aeperti  rawdlet  el- 
jinâtt,  le  conseil  (assemblée)  de 


38 


* 


596 


l^ 


no tre  roi  CBt  comparable  au  jar- 
din embaumé  du  paradis  (J/.  1{. 
149). 

mA^jenàb  (  Ar.  ^Jo.),  majesté, 
souveraineté. 

A)u->*  jinàzet  (Ar.  Ji^),  bran- 
card, civière  pour  porter  un 
corps  :  pompes  funèbres,  «i  CjA 

ô/'aw/  ya??7  we^  -  ^w/Aatf  jùiàzet 
Un  delâpun  jtliloh  ôraig  t  ceux 
qui  portaient  le  brancard  funèbre 
étaient  au  nombre  de  quatre-vingt 
(//.  Ab.  383).  -  £^L  merg- 
ïrîrg  jïnâzet ,  assister  à  un  con- 
voi funèbre. 


Junun  (  Ar.  ^),  possédé 
du  démon  :  frénétique. 


l>?  jenekèr,  nom  d'un  pois- 
son (GV). 


A  . 


^  jeilàtg,  chambranle  ou 
poteaux  d'un  châssis  de  porte. 
Ç**^*  je-Jenàig,  les  jambages 
d'une  porte,  oûy  il**  jenàty 
tUtup,  la  poutre  sur  laquelle  re- 
pose la  partie  inférieure  d'un 
toit  lorsqu'il  est  carré  ou  uni. 


?Cj>^  jeniwy,  député,  1 
vice -roi,  vicaire.  £a 
^£j  v^>UaLi  ôraig  Jàh 
sul{ân  ba/tta/ty  un  Ja 
pu  té  ou  chargé  d'affaii 
du  sultan  de  Bantan  (. 
Jyyjenmg  rasûl,  vie 
tolique  (/'.  J/.). 


[Jav.   £;) 


y  s   jeneig, 

i* 

* 

c 


gouverner.    Suud.    ic* 


titre,  dignité.] 


A  . 


^  jenxiiy,  couleur 
'((>.  Batav.). 


vjv^^r  janjala, 


ex 


folâtre  (£.). 


conver 
ehé,  stipulation,  traité, 
contrat;  convenu,  stipu 

Jcâmï  her  -  dïïa,  voici 
tion  faite  entre  nous 
itXs  JXu  aLjI  t4^^m  w 
#5  -  /«A  />êto  peghtg , 
traité  auquel  je  cous 
j*ss^*  t5y^  "ïyhtw 
janjï-mu,  vous  allez  c« 
promesse  (il*.  98  ).  jL" 
^^j  vunta  janjî  t'ttja 
mander  un  délai  de 
—  ijX*A*«  meîiftmpey- 
accomplir  sa  promesse 
mery-ïibah  janji,  mar 


ment.     ^f^*v  *ju» 
sudah  janjîj  je  suis  con- 
'ai  promis. 

*?j>  ber-janjî,  qui  s'en- 
qui  a  un  engagement, 
i  Aju»  fs\  AIjuJ  ttadd- 
fgJeaw  mdak  ber-janji, 
rous  pas  convenu  ?  (]{.  98). 
if  j^j>  ber-javjiber- 
r  tâiyan}  convenir  en 
ît  dans  la  main. 

^j?  per-Janjt,   qui   est 
un  engagement. 


•  • 


Ty**>  sa-per-janji ,  asso- 
ie, confédéré.  ZJ&y  à)!  j! 

arïka-ïtu  drarg  sa-per- 
iergan  tbrâhïm,  ils  étaient 
ivec  Abraham  (B.  18). 


f^Jl  ber-jawjï-Jcan ,  qui 
contrat,  qui  convient  d'une 


per-javji-ariy  con- 
i,     contrat,     stipulation. 

I  ijAy y**  dda  -pûn  per- 
m-ku  ïtu  tiadâ-lah  âhu 
ibah'kan  âhav  dïa,  quant 
promesse,  je  ne  veux  pas 
luer(.R.48).  ^tjX-  S\f\ 

\&  ^£*  &LjfrTJ>  âhu 
en-dîrï-kan  per-janfî-an- 
yan  segala  hâmu,  je  vais 


597 


faire  alliance  avec  vous  (B.  12). 
—  Cjjy*  êûrat  per-janjï-an,  un 
engagement  par  écrit.  A  —  per- 
janjï-an  lama  y  l'Ancien  Testa- 
ment, ^jy  —  per-janjï-av  ba- 
hâniy  le  Nouveau  Testament. 


sa-per-javji-aUj 
société,  confédération,  associa- 
tion. 


•j>  ber-janji-janjl- 
an,  convenir  ensemble,  s'engager 
réciproquement. 

[Jav.  ftorTrr  jcinji.  Sund.  *c*?\ 
jarrjji.  Hat.  <-— x<-0  janji. 
Mak.  "O'h  janji.  Day.  janfi.] 


janjarg,  couleur  d'un 
brun  obscur  sur  un  cheval  (CV\). 


•  jinjarg,  allongé,  p.  ex. 
le  cou.  —  Çjy  bûrurg  jtnjarg, 
nom  d'une  espèce  de  grue. 

Afï^"  men -jinjarg ,  s'allon- 
ger. —  Cs^y*  ber-jâlan  men- 
jinjaiff,  marcher  sur  la  pointe 
des  pieds  en  allongeant  le  cou. 

[Jav.  &*3h\  jtvjirg,  marcher 
sur  la  pointe  des  pieds.] 

^  jtnjtoy*  Port^  au  ^ras» 
tenu  dans   la  main,  être  porté 

dans  les  bras.  J?U  J^i-»  J^  j-> 
*~~^  i?\  f^^  deri  hexd  mula- 
vtlila  pâteh  jînjùg  ânak  Uu, 
j'ai  porté  cet   enfant  dans  mes 


f~ 


bous  les  bras  et   par  dessus  le  ] 
front  (Kl.). 

j*j*>-  jeigUaw,  tâté,  touché  | 

avec  La  main.    ^CJ  ^/w-J  Ojl   . 
j^clî  âwan  di'jerg/caic-iia  dergo  n 
târgan,  il  toucha  la  nuée  avec  , 
la  main. 

fi*£*   men-jeigkaio,    tâter  ! 
avec  la  main,  toucher. 

t^*Jr**T  jftogkUœl,  nom  d'un  , 
oiseau  chanteur  (AV.). 

JÙJ&-  jotgkok,  accroupi. 

iyJu^i  l/er-jo-ti/kok,  qui  est 
accroupi.  —  Jy  dûduh  ber- 
joigkok,  se  tenir  assis  sur  les  j 
talons.  ' 

^p*^-*    men-Jon/kok,    s'ac- 
croupir. 

*Xi>-  jargkurg,    radical   de 
j&ft-jerargkaiy?  (Pij.). 

■iu*j&^  jeigMnj,  lever  la  queue  I 

en    l'air    =>    JAû.   jetgkit.  ! 

—  Jy$  kola  jeigkirg ,    an  scor-  i 

pion,    ainsi  nommé  parce  qu'il  i 
pique  en  levant  la  queue. 

jJav.  uiTurûii  kala-jergkiiij,  i 
scorpion.) 

<"**>•  jorgfcatg,  être  étendu  à  ! 
terre,   être  couché  (comme   un  i 


jùJt&£*  men  ~j<ng 
coucher  à  terre,  s'étcni 
un  animal.  O^L>  AjU 
»t— i  j«  sudah  meR-Jo 
pertïsïiga,  il  s'est  COU' 
un  lion  (#.  82). 

[Jav.  ie£n-.jeigkùg, 
vers  la  terre:  «™. 
n'agenouiller.  Sund. 
jorgko,  s'asseoir  part 
jukot  etjoitf/eoig,  êtr 


é^ 


T  joigkaiy. 


inégal:   mouvement  d 


--  juigkat. 


f&*s>?  juigkwig,  bai 

i**^"'  ffJtïma  sa-Jur- 
barre,  un  saumon  d'ét 

***>■  jutgfcu-tg  = 

>J^i>-  jawgklt,  dépe 
lièrent,'  s  attachant;  c 

bttiï-iia,  si  une  odeui 
lier  en  te. 

«J«Vjia.yj    lier-jarr/kl 

hère,  qui  ae  commun 
est  contagieux.  -.-Vira, 
fip»  îtu-pân  ber-jairjk 


-ï  A 


591 


mimique  (if.).  Ai  Jo  U 
?  peUâkït  yarg  ber-jang- 
d  maladie  contagieuse. 

men-jaigkit ,   adhé- 


communiquer.  J^A  *&$ 
uaJ&jksî**  punturg  itu 
igkit-lah    ka-pada    tali- 

tison  mit  le  feu  aux  cor- 
du  navire)  (//.  Ab.  124). 

k«f£*  men  -jargkû  -  iaw, 
•mmuniquer,  infecter. 

*f-  ka-jaigkït~a7i ,  com- 
don,  infection,  contagion. 

jergkit. 

men  -jetgkù ,    tenir 


e  en  l'air  comme  font  les 


*fl/  dï~tej>îik  kapàla  men- 
ïkor,  lorsqu'on  tape  sur 
du  chien  (lorsqu'on  le 
),  il  lève  la  queue.  Se  dit 
ri  qui  devient  vaniteux 
m  le  loue. 

jtfgktt,   boitant,   clo- 


f»  ber-sa-jiigkit,  cou-  j 
le  posant  à  terre  que  le  I 
i  pied  avec  attention. 


*-J   ter-jnykit-jiigkt't,   i 
ite    avec   continuité.    ^1  , 


ter-jtrgkit'jtrgkù,  il  marche  tout 
en  clochant. 

^yjx  mat!^**?  jtrgkà  -jiigklt- 
an }  qui  boite  toujours;  claudi- 
cation continue. 


*^  jorgket,  un  peigne  en 
corne. 

On  trouve  aussi  oe  mot  écrit 
SSs>f*+  jôrgket. 


[Jav.  <tr «7HOT{\  juTgkat,  peigne. 
Bat.  <-*&?  joigké.) 


£lz*-  juiykat,  bascule. 

jAjtf^-*^'  jurgkat-jaigkùj 
mouvement  de  haut  et  de  bas, 
mouvement  de  bascule. 

JOsjtD^y  ber-juigkat ,  qui  fait 
bascule,  qui  a  une  bascule,  p.  ex. 
un  pont. 

^ySjJtsï*  men  -jurgkçt  -  kan, 
faire  la  bascule. 

jsfe*£-**r  juigkat  -  jiug- 
kât-atiy  mouvement  de  bascule 
continu,  balancement,  balançoire. 

^ICm^^^j  ber  -juTgkat- 
JHigkat-an,  lever  et  baisser  en 
faisant  la  bascule,  jouer  à  tape- 
cul. 

[Sund.  vr<KTt*snp  jwgket,  tour- 
ner quelque  chose.] 


sL>»  jurgktU 

jj  X.mef^^juigkit-jurgkît- 
an,  raboteux,  inégal  (AV.). 


592 


*  jevgki/r 9  en  saillie,  res- 


sortant. 


<3  J^^T  jargkrik,  grillon. 


[Jav.  et  Sund.  «r^»*^  jnrg- 
krik.] 


**  jergkerirg,  feu  vo 
lage  (KL). 


^  jdvghaly  nom  dune  me- 
sure, un  empan,  une  demi -coudée. 
Jiy  — jarghal  kôdok,  empan 
pris  depuis  l'extrémité  du  pouce 
jusqu'à  celle  de  l'index.  e>yJ 
j£m^*  lëbar-na  sa-jaigkal, 
il  a  la  largeur  d'un  empan.  JU 
jfcjmjgf  £^*-*>  ^J**  c$"*W"  moka 
jâdi  sent  tùggi-na  sa-jargkal, 
il  devint  petit  et  sa  taille  n'était 
plus  <fue  de  la  hauteur  d'un  em- 
pan (B.  131).  JS^^jJ^L. 
merg-hûkur  dergan  jargkal,  me- 
surer à  l'empan.  —  ^Jy^  hïïlat 
jargkal,  nom  d'un  insecte  volant 
qui  répand  une  odeur  désagréable 
(KL). 


me  n -jargkal,  mesu- 
rer à  l'empan. 

.[Jav.  innmnAjfs  xergkal,  perche 
servant  à  mesurer.  Sund.  *r*7Mw*\ 
jurgkel,  nom  d'une  mesure.  Bat. 
<-xw<-\  jorgkal.  Tag.  Gfc£ 
dargkaL] 


\Jb&>^  jergkul,  nom 

qui  répand  une  mauv 

(KL). 


4 


r  jargga,  le  p« 

bouche. 


d'orange.  ^J^  &\jjj  1 
di~hampâr-i  tïlam 
jirgga,  on  les  couvr: 
couleur  d'orange  (5. 


-t. 


[  Jav.    noms  jiiggc 
rose.] 


5|* 


r  jirgga. 

A 

sorte  de  bouillie  faite 
farine  de  riz  et  du  la 
et  que  Ton  mange  ave 
(KL). 


*?fa*99'{*  craploy 
fois  pour  %£>j  zargi 
—  ^9 pâti  jarggi)  nom 
ressemblant  à  l:i  mang 
l'on  dit  être  quelquef< 
par  le  courant  de  l'eau 
Cj^ïjyj  niyvr  lâiit  (l 


^  jtoygcwg,  mine 

(A)')- 


*jctoggut,b&rb 

menton  ;  le  menton.   X 


-*Y 


593 


•  r  * 


JL*Jj  jaiggut  -  fia  sarnpey  ka- 
pnmt-na,  la  barbe  lui  venait  jus- 
qu'au nombril  (i?.  117).  ^~*y>  — 
jarggut  munît,  une  espèce  d'al- 
gues marines  très-fines,  une  sorte 
de  Xji\  âgar-âgar. 

d^j  ber-jarggut,  qui  a  de 
U  barbe,    barbu.     l)1->  <jwt^ 

4$j^pJi£U*S  ber- 
misey  dan  ber-jarggut  ter-lâlu 
heibat  rupâ  -  fia  ,  avec  leurs 
moustaches  et  leurs  barbes  ils 
avaient  un  air  terrible  (J/.). 

[Jav.  «r*n«»^  jarggut f  men- 
ton; •c«7<mt*>w/f  jeiggot,  barbe. 
8und.  *cij<mtKnj\  jarggot.  Bat. 
3g""?5g\  jafggtU.  Mak.  -o->>1 
•  janjgo.  Bug.  -o-*>1  jargko.  Day. 
jmggut.  Tag.  et  Bis.  0^9 
Aow/oJ  et  to^>0  yargot.) 


**J€wygut,à terre,  échoué,  - 
qui  ne  flotte  pas. 


.£* 


janjffut,      broutant 
l'herbe,  paissant. 

i/**>»  jergger,  crête  de  coq. 

jifU  — jergger  hâijam,  nom  d'une 
certaine  fleur  de  couleur  rouge- 
violet. 

[Jav.   yk*i<m\  jérggér.   Day. 
jurggul.) 

I. 


^  Jurgffur,    pour 
jûigur. 


**  jarggal .  manquant  de 
mesure  (en  versification),  dis- 
cordant, défectueux,  vicieux. 
Jjlj  J*^  &»^  sqa-najvry- 
gai  bànak,  les  vers  en  sont  très- 
défectueux  (#.  Bid.  167).  Ojj^ 
—  sûrat  jarggal ,  un  écrit  mal 
fait.  —  e)jil  âtur-na  jarggal, 
l'arrangement  en  est  vicieux. 

^yJxjisî-*  men  -jarggal  -  kan, 
rendre  défectueux ,  abâtardir, 
corrompre.  ^J£jU^  £j»  Çj^l 
*o 1  ôra?j/  yaT?/  //<£/*  -jarggal- 
kan  agàmr ,  des  gens  qui  cor- 
rompent la  religion,  qui  publient 
des  erreurs. 


■*  j&*99fih  un  *a*>  un  e^ 
miné  (AI.). 


*?  jevggol. 

JÎZms*^  te>'-jeiyyol>  qui  res- 
sort, saillant. 

v.  X*&-  jeigkir. 


»T  jerggala  (S.  W$v\jary- 

gala) ,    sauvage ,  désert  :   vaga- 
bond, errant. 

y£À££*  men-jerggafà,  errer, 
vagabonder. 

On  trouve  aussi  ce  mot  écrit 

$&**  jetyalâ.  &!.j>*jk*  u»>)r" 

38 


594 


-     A 


f^  ÇjJ  <Jj*  ■*« Jy  sa- 
ràtus  dinar  di-brï-iia  pUla  ka- 

pada  bedawï  ôrarg  men-jergalà, 

il  donna  de  nouveau  cent  pièces 

au  Bédouin  errant  (KL). 

[Jav.  %T(tnnji\  jerggala.  Sund. 
vrniMJis  jarggdla}  nom  d'un  dis- 
trict autrefois  désert.] 


-    A 


^  j&tgot  =  myj  ruma. 


V°T  jetgan  =  ^->  derg 


an. 


J«>*  jergala,  v.  ^Îjè^  jew/- 


•^bls^  jajah-an,  v.  fe*U. 


^•ls?T  jajamu,  v.  Cj*U.  /a- 

Wtt-jÔWf». 


^^  jejàk,  trace,  pas,  dé- 
marche; droit,  debout.  —  Oj^» 
mentir  ut  jejàk.  suivre  les  traces. 

—  ^X-jJl^  vieig-hïlary-kan 
jejàk,  effacer  les  traoes,  faire 
perdre  la  trace.  -  Xi  &m 
jejàk,  piqué  à  l'aiguille.  JP^^j 

—  ber~dïri  jejàk ,  se  tenir  de- 
bout. 

JJf?^  ber-jejàk,  qui  pose  le 

pied,   qui    fait   une  trace,   qui 

foule  aux  pieds.  ,  **£!V  wôb  ->lj 

5*  fiot/a  dâpat  ber- jejàk  làgi, 

il  n'y  avait  plus  de  place  où 


mettre  le  pied  (R.  30) 

ber-jejàk  di-bûmî  lâgi 
kan  di-âtas  bargkey 
jûga,  ils  ne  marchaien 
la  terre,  mais  uniqueme 
cadavres  (M.). 


f%^  men  -jejàk, 
pied  sur,  fouler  aux  pied 

men  jejàk  bahù-na,  se 
touchaient  ses  épaules 


v^Âf^^  men-jejàk 
ser  le  pied  sur  q.  ch. , 
1er  aux  pieds. 

tf  ^%    ka-jejâk-an 
où  Ton  pose  le  pied, 
foulé  aux  pieds. 

[Jav.  et  Sund.  *?*»*, 
Bat.  <-x<-w\  jojak 
ferme.    Day.   minjajo 

ger.) 

^jejenàfg,  v.  £ 


^v  Jejàl,  pénétré 
culte. 


sf^  me-jejàl,  pén 
difficulté  (/*)'.). 

contre  l'autre.] 


J 

•  jidâl  (Ar.  J  j^),  dispute, 

station.  *j  Jl  >*>  j;J  jâp 
>\  derï-pada  prïjîdâlyanj 
xidâ-na,  à  cause  des  dis- 
qu'ils  occasionnent  (M.  H. 


JL>» 


Ô95 


jedid(kr.  Jcw),  neuf,  nou- 
récent. 


^  jedwel  (Ar.  J  jo»),  ligne 
règle,   colonne  (dans  un 


M      Al 


kn,  et,  avec.  JUpÏ  Cf^ijy. 
jàn  /ârgù,  la  terre  et  le 

mot  est  probablement  une 
>tion  de  ôU  da/i. 

t  (A  r.),  esprit,  démon,  génie. 

r-mi  -Xjp  derï-pada  barysa 
ssii  d'une  race  de  mauvais 
.  —  p*  y  râjajin,  le  prince 
iraons.  ^^.  ■>!  IL  Jtô  j£ 
tatkâla  mâlam  ada  jin, 
nt  la  nuit  il  rôde  des  esprits 

\(M.).    L>l->  JS^  àjyjt  ^*£>- 

i  htkmat  mem-bîinuh  jïn 
aksâsa,  l'art  de  tuer  les 
is  et  les  monstres  (A\  80). 
«  menâruhjin,  ensorceler, 
tin  sort  sur  quelqu'un  (7/. 

v.  et  Sund.  <**»/*  y*/'  et 
n  <yYw.  Hat.  <-«cow'^'I 


AjiU>-  jinayet  ( Ar.  lo»),  crime, 
acte  criminel  (/?.  .1/.). 

iSy^J>^jenâivi9  nom  d'une  sorte 
de  sabre  de  quatre  pieds  de  long. 

arâya  aiw  àmok  dergan  jenâwi, 
certainement ,  je  vais  l'attaquer 
avec  mon  grand  sabre  (5.  3/«/. 
202).  ^~*yy  —  jenâwi  ber-tu- 
mit,  espèce  d'épée  dont  la  poignée 
se  termine  en  forme  de   talon 

(A7.). 

cS^^U^Janâw«W(Angl.),  le 
mois  de  janvier.  ^jJj  ^  j^U  j5 
JjjU^  ^yy  paiia  hârïdûa  bliis 
bîilan  janâwari,  au  douzième 
jour  du  mois  de  janvier  (Lett. 
Mal.). 

JjLr^  jenàka,  jovial,  plaisant, 

rusé,  adroit.  -iJl^*  «J*(3^f  ^^ 
pandey  ber-nânï  lâfftjenàka, 
habile  à  chanter  et  plaisant  (#. 
Bid.  158). 

^JUety*  ber-jenâka,  qui  est 
jovial,  qui  plaisante,  qui  fait  le 
bouffon. 

Ùu>»  jiilân  (Ar.  y>»),  le  para- 
dis.  O^  e>Ul  jVç\j  cr^ 

l>U5L|  Â^J  mejlis  raja  kàmi 
apamâ'Tta  aeperti  rawdlet  el- 
jindtt,  le  conseil  (assemblée)  de 

as* 


596 


l^ 


no tre  roi  est  comparable  au  jar- 
din embaumé  du  paradis  (M.  IL 
149). 

mAi^jenâà  (  Ar.  ^***),  majesté, 
souveraineté. 

Mu>  jfolàzet  (Ar.  J*>*),  bran- 
card, civière  pour  porter  un 
corps  :  pompes  funèbres,  «j  Çjy 

ô/viT^r  //afl/  »«?;#  -  mghat  jînâzet 
Un  delà  pu  n  pTdoh  ôraig ,  ceux 
qui  portaient  le  brancard  funèbre 
étaient  au  nombre  de  quatre-vingt 
(//.  Ab.  383).  —  ^Jf**  metg- 
irùg  jinâzet ,  assister  à  un  con- 
voi funèbre. 


dsla. 


i^junutl  (  Ar.  v^\  possédé 
du  démon:  frénétique. 


i^  jcnekèr,  nom  d'un  pois- 
son (O.). 


A  . 


^    jeilàrg,   chambranle    ou 

poteaux   d'un  châssis  de  porte. 

f^  je-je,tànjj  les  jambages 


d'une  porte,  oûy  «Jo*  jentttg 
tûtup,  la  poutre  sur  laquelle  re- 
pose la  partie  inférieure  d'un 
toit  lorsqu'il  est  carré  ou  uni. 


A  . 


^jenàiy,  député,  I 


M  • 


vice -roi,  vicaire. 
^yJj  î)Ua)u>  ôraig  jâh 
sultan  bantatij  un  Ja 
puté  ou  chargé  d'affaii 
du  sultan  de  Bantan  (. 
uyi)jenhig  rasiil,  vie 
tolique  (7*.  M.). 

[  «I  av.   *c  «b \   je f» erg , 
gouverner.    Suud.    &» 

titre,  dignité.] 

*  *^  jenàig,  couleur 
'((>.  Batav.). 

vJl^^T  janjàla,  ex 

folâtre  (L.). 


.  Jmtft9  convei 
ché,  stipulation,  traité, 
contrat;  convenu,  stipu 

kcimi  her  -  dtia,  voici 
tion  faite  entre  nous 
A>j  JUu  aLjI  ,4*^*  7i 
itïi  -  /a//  bêta  peghtg  , 
traité  auquel  je  cons 
as&£°7  <J*yb  urgkiw 
janjï-mu,  vous  allez  c 
promesse  (IL  98).  jXi 
^y  mùita  janjî  tjga 
mander  un  délai  de 
—  ^^JU*  menmnpey- 
accomplir  sa  promessi 
meig-Ubah  janjiy  mai 


engagement.      «s^*  *«x-> 
kamba  sudah  janji,  je  suis  con- 
venu, j'ai  promis. 

*fî^i   her-janji,  qni  s'en- 
gage,   qui   a   un    engagement. 
^Ty  *X*  Ss>\  &\xï  tîadâ- 
hah  aigîcaw  sudah  ber-janji, 
n  etes-vous  [Mis  convenu  ?  (H.  98). 

J^J*Jl  Jf^ji  her-janji  ber- 
tampar  tâigan,  convenir  en 
frappant  dans  la  main. 

lié  par  un  engagement. 


•     •  « 


sa-per-janji ,  asso- 


cié, allié,  confédéré.  J^Sj^  aIIjI 

lah  ma  ri ka  -ïtu  ôraiy  sa-j>er- 
janjîdergan  zbrâ/tïm,  ih  étaient 
alliés  avec  Abraham  (li.  18). 


y^f!^j»  ber-janjï-kan ,  qui 
bit  un  contrat,  qui  convient  d'une 
chose. 


per-janji-an ,  con- 
vention ,     contrat ,     stipulation . 

janji-an-ku  ïtu  tiadâ-la/t  dieu 
mewj-ïïbah-kan  âlcan  dïa}  quant 
à  ma  promesse,  je  ne  veux  pas 
y  manquer  (£.48).  ^tj^»  ->ly  I 

y&  Jx*  ^pj  ji^s^ty  â&w 
aefo  inen-dirï-kan  per-janji-av- 
ku  denjan  êegala  kâmv,  je  vais 


507 


faire  alliance  avec  vous  (/i.  12). 

""  t-Oy*  snrat  per-janji-an}  un 
engagement  par  écrit.  A  —  per- 
janjï-an  lama ,  l'Ancien  Testa- 
ment. jj\y>  —  per-jatijj-an  ba- 
/iâniy  le  Nouveau  Testament. 


sa-per-j  avp-aiij 
société,  confédération,  associa- 
tion. 

av9  convenir  ensemble,  s'engager 
réciproquement. 

[Jav.  «rroV  jcmji.  Sund.  *V*c\ 
jargji.  Bat.  <— -%<-Q  javjt. 
Mak.  "vbja?ijï.  D&y.  janjù] 

janjcwg,  couleur  d'un 
brun  obscur  sur  un  cheval  {Cr.). 

jlnjnrg9  allongé,  p.  ex. 
le  cou.  —  Çjy  buruix/  jînjaiyy 
nom  d'une  espèce  de  grue. 

Af^**  men -jînjarg j  s'allon- 
ger. —  CrW^J  ber-jâltiH  me»- 
jùyaiy,  marcher  sur  la  pointe 
des  pieds  en  allongeant  le  cou. 

[Jav.  «croit  jwjîrg,  marcher 
sur  la  pointe  des  pieds.) 


.  jlnjlrg,  porté  au  bras, 
tenu  dans  la  main,  être  porté 
dans  les  bras.  J[il»  JjV*  J^ >> 

*^  «5^  fa^  dt?*v  kextl  muta- 
wii/a  pâJtek  jiftjùijf  âvah  Un, 
j'ai  porté  cet   enfant  dans  mes 


598 


bras  dès  sa  plus  tendre  jeunesse 
(litt.  :  cet  enfant  a  été  par  moi 
porté)  (M.). 


men  -jinjirg ,   porter 
dans  les  bras,  p.  ex.  un  enfant. 


F^  Jinjiig  —  jtnjaig. 


[Sund.  nr«Sm  jtnjirg ,  porter, 
emporter.  Mak.  "ô-o  jiigjiyp' 
haut,  élevé.] 


•  junjurg,  élevé,  posé  sur 
la  tête,  reçu  avec  respect  :  sup- 
porté, soutenu.  clL»b  OU-i)  Aj\ 

laksamâna  di-ambil-na  kaki 
kakanda  bagtnda  làtu  di-jun- 
jurg-na,  Laksamâna  prit  le  pied 
du  prince  son  frère  et  se  le  posa 
sur  la  tête  (]{.).  jtë  jAy  à*  OU 
«^*  mâna  tîtah  tïïan-Jcu  pôtek 
juiijuig}  quels  que  soient  vos 
ordres,  je  les  reçois  avec  respect 
(R.  74).    £  jj&  Jy  Jt*  Ob 

\>^jiù  Aj\  s£^sîrTù  aL-»  dân 
taïga  n  tu  an  putrï  \jaig  sa-blhh 
di-junjuig-ila  ûleh  dêwa  ùidrâ, 
et  L'un  des  bras  de  la  princesse 
était  soutenu  par  Déwa  Indra. 

i 
•  ! 

Af^"  junjvr9    eRt  aussi  un  • 
titre  donné  h  certains  officiers  à 

la  cour.  Af^T  c£->V-  JylP  A* 
haig    lagîri  jâdi  junjvrg    tuâ 


dân  tun  larggêica  jâdi  j 

mûda  (KL). 

* 
£f^  ber-junjuvg,  q 

une  chose  élevée  sur  sa  t 

se  soumet  à  un  ordre. 


men  -junjuig 
sur  sa  tête ,  élever  au-d< 
sa  tête,  recevoir  humblei 
soumettre  à  un  ordre, 
p^-lj  aU  men-junjuig  tït< 
recevoir  avec  respect  le 
du  roi  (M.).  «W^  «**>>  i 

deri-pada  taktâ-na  m* 
jurg  kaki  ibTi  -tia,  il  d< 
de  son  trône  pour  se  pr 
aux  pieds  de  sa  mère  (Jj 


men  -junju 
faire    recevoir    un    ordr 

A^^^  âka 
junjtng-kan  tltah  râj< 
faire  recevoir  les  ordre* 
(S.  Mal.  99). 


junjurg-an, 
de  vénération ,  ce  que  \\ 
au-dessus  de  la  tête  ;  la  p 
que  Ton  vénère,  un  ma 
protecteur;  surnom  de  M 

yâ  tltan-kit  junJHig-an  i 
kôta  pâtek  ,  ô  monseign 
couronne,  l'objet  de  ma 
tion.  Jlù\*£?  J&y* 


«•  • 


il.  jtt^r  ju  ju- 

-a-mâna  junjurg  -an-ku 
lân  lâgi  sampey  hôtijun- 
m  -  Jeu  menivggal  -  kan 
}  où  mon  protecteur  vou- 
l  aller?  et  pourrait -il  lui 
n  pensée  de  m'abandon- 
fal.  Ibr.  10;. 

.  «rrèm  junjurg.  8und. 
rgjurg.  Bat.  ^r^jujuig. 
erp  junjurg.  Bug.  xJ-p 
.  Day.  hùnjurg,  au-des- 


unjtirg,  en  plein  rapport 
plantation).    Alî  Aj  ^ï  ,^o 

&*»  JUwy  1  Af^"  kebàn 
arg  penùh  junjurg  âtaw 
'  sa-tergah  junjurg  7  des 
ions  de  poivre  en  plein 
;,  ou  qui  ont  atteint  la 
de  leur  croissance  (M.). 


mat  (Ar.  j^),  le  paradis. 

-  jennat  aJuref ,  paradis 
ise  (expression  figurative 
fer).  tffyjM  Ob  Olk^ 

<**  1Ia>  e>^   seitân   dàn 

Inun  namâ-na  di-dâlam 

ahwelj   avec   le   démon 

paradis  de  la  rose  (dans 


jantayn ,    nom    d'un 
fabuleux;   dont  le  chant 


599 


dit-on  annonçait  la  pluie.  C'est 
aussi  le  nom  de  l'oiseau  qui  se 
battit  contre  Rawana,  lorsque 
celui  -  ci  enlevait  Sita  Déwi 
(Ji.  97). 

L>*  janti,  nom  d'un  fruit  bon 
à  manger  (À7.). 

i^  juntey,  pendant,    pen- 
dillant. 


ber  -  juntey ,  qui  est 
pendillant.  —  J^*>  dûduk  ber- 
juntey ,  être  assis  les  jambes 
pendantes  (  position  grossière 
et  offensante  pour  les  personnes 
présentes  et  pour  les  passants). 

cT'V  ofgkatr  dûduk  ber-  juntey ■- 
juntey  argkaw  ïnimânusiâ-ka/i 
âtaw  kerâ-kah  maka  argkaw 
tiâda  tâhu  bahâsa ,  tu  te  tiens 
assis  les  jambes  pendantes  :  tu 
connais  si  peu  la  bienséance, 
qu'on  te  prendrait  plutôt  pour 
un  singe  que  pour  un  homme  (jtt. 

12).  J>>  jfVJ-y;  J:y  ÙjX 

^j^iUT  nâik  -  la/i  dûduk  ber- 
juntey  kaki  deigan  ka~lelâ/t- 
an-na,  elle  monta  et  s'assit  les 
jambes  pendantes,  parce  qu'elle 
était  fatiguée  (A/.). 

i£<Zf£*    men  -juntey  -  kan, 
faire    pendre,    faire    pendiller. 


•»••  • 


600 


^^uL*  ^^oJLl&o  di-juntey-kan- 
ita  sâyap-tia,  ils  laissaient  pen- 
dre l'aile  (M.). 

Jy^jetitik  et  jptè  pélentik 

=  JXiua»  jentit,  chiquenaude 
{KL);  une  pincée  (3/.).  ^SlTj^l 
Jpo*  jXJ  ambil  kâjmr  tlgajen- 
tik,  prenez  trois  pincées  de  chaux. 

***  ^  jantuvg,  le  cœur,  le  bou- 
ton de  la  fleur  du  bananier  (qui 

a  la  forme  d'un  cœur).  fjy  f^*** 

'\  -  -       - 

juu  jantuig  orarg  ma  nu  si  a, 

le  cœur  d'un  homme,    yj  — 

janturg  karbaw,  le  cœur  d'un 

buffle.  jTli  .>    Su  £*»»  ^\j  rasa 

jantuig  bâgey  di-bàkar,  le  cœur 

éprouvait  une  sensation  comme 

s'il  brûlait  intérieurement  (Af.). 

^j-uj  —  janturg  betls,  le  mollet. 

Jjlfc  —  janturg  hâti,  fleur  du 
cœur,  terme  de  tendresse.  > 
JjU  Al^  jJil  hey  ânak  -  kn 
jantuig  hâti,  ô  mon  enfant,  la 
fleur  de  mon  cœur  {Su/.  Ab.  143). 

A 

—  Çjy  bnrurg  janturg  ,  nom 
d'un  oiseau. 

[Jav.  et  Sund.   **h\  janturg.] 


I 


&^jentit9  chiquenaude,  cro- 
quignole. 

Selon  Kl.,  jentit  ou  jintit  in- 
dique aussi  l'action  de  tirer  la 
langue,  comme  font  les  lézards 
et  les  serpents. 


^£*men-  jentit,  donner  une 
chiquenaude. 


o  n 


[Jav.  jJimiKna\  alentik.] 


îantan,  mâle  (parlant  des 
animaux),  gros,  vaste  (parlant 
d'objets.)  —  Ah  ftâyam  jantan* 

un  coq.  —    JL»  sâpi jantan,  nn 

taureau.  —  ùy  kûda  jantan,  no 
cheval  entier.  —  yj*  luirtnm 

jantan,  un  tigre.  {j£*  Ol>  J*à* 
jantan  dân"  betlna,  le  mâle  et 
la  femelle.  v>^  J^i^-j  jjlC 
,^â  sa-kalï-an  beshr  kexil jan- 
tan betïna,  tons,  grands  et  petits, 
mâles  et  femelles  (//.  Ab.  10). 
sy^***  X*J~*y  ^jli^*  men-xa- 
kâri  bûsut-bûsut  jantan,  cher- 
cher quelque  gros  nid  de  fourmis 
(//.  Ab.  350). 

^JLe^y  ber-jantan,  qui  s'ac    , 
couple. 

>y~^*  men  -jantan ,  accoa- 
pler. 


^9 

{J^^  jintan,  graine  de  cumin; 
il  y  en  a  de  deux  sortes  :  AJy  - 
jintan  pûti'h ,.  cumin  blanc,  et 
/£**  — jintanhïtam,  cumin  noir. 

[Jav.  et  Sund.  <£&wf>  jinte*> 
Selon  quelques  -  uns  du  S.  8H 
jira.] 

]/^^  jantrâ  (S.  mSTT  yârô, 
moyen  de  motion),  roue,  machine 


J 


001 


î,  rouej  à  filer.  ^jUî  — 
prdâtï,  roue  d'un  char. 
}[/*&+  Ap~Sj  ber-kïsar- 
'râ-na  per-arâk-an,  les 
i  char  de  triomphe  tour- 
if.).  &»  \J±»  J^lfi. 
y-Aâdap  juvtrâ  meiy- 

Senhrg ,    il    se    trouvait 
un    rouet    à    filer    {H. 

^  ber-jantrâj  qui  a  des 
îi  tourne.  ^]/^y»  JL  JU 
^  O^**  maka  bâley  ber- 
lah  serta  gemertnxiig 
y  le  bâtiment  roulait  sur 
es  en  faisant  un  bruit 
.).  —  *l*j  terg-lorg  ber- 
lanterne  chinoise  en  pa- 
tournante. 

«4ct«o\  jontra.    Sund. 
Ura.] 

\day  veuve;  femme  qui 
son  mari  par  la  mort,  ou 
'elle  en  a  été  abandonnée, 
u^  Fjj-*"  Jf1»  ânah  sa- 
vrampûan  janda,  le  fils 
rame  veuve  (//.  D.  61). 

)erampûan  ïni  mem-brï 
mdâ  -  Jeu ,  cette  veuve 
tune  (N.  131). 

jandi.  —  J^\  Ular 
lora  d'un  serpent. 


^l^Xi^jandêla  (Fort.janefla), 
fenêtre,  croisée.  £à  ^êo  du^j 
^Jji^&^  rùmah  dergan  ptntu 
jandêla,  une  maison  avec  ses 
portes  et  ses  fenêtres  (//.  Ab.  99  j. 
Jj-Xlofcyi  ber-jandêla ,  qui  a 
des  croisées,  des  fenêtres,  jlf^9 
^lûCi  JjJûo^i  ^Lj  iui&  pan- 
jâra  gelhp  tiîida  ber-jandêla 
sa-kalt  -  kâlî ,  un  cachot  obscur 
qui  n'avait  aucune  fenêtre  (//. 
Ab.  111). 


••  ». 


jendit  9    pour 
jetitày  chiquenaude. 

\j]j*Xi^jendrâl(E\xr.),  géné.- 
ral,  commandant  en  chef.  ^JJu 
Jlj«XÂ.  Cy  kaphl  tùanjendràl, 
le  navire  sur  lequel  se  trouve 
monsieur  le  général  (//.  Ab.  9G). 

xandrâsa. 

^J*X&+  jendol 9  enflure,  bosse: 
enflé,  p.  ex.  après  avoir  reçu  un 
coup.  Non  poli  (d'une  pierre 
précieuse). 

Les  traducteurs  de  la  Bible 
ont  donné  à  ce  mot  le  sens  de 
chauve.   j*j  ?Jj-*  Pj^>  J^ 

kâla  bârarg  sa  -  ôrarg  gûgur 
rambvt  kapalâ-na  ïâ~lah  jen~ 
dol-na,  lorsque  les  cheveux  de 
sa  tête  tombent,  il  devient  chauve 


002 


(B.  176).  Probablement  «ne  cor- 
ruption de  JjuT gunduL 

^J^jenis  (Ar.),  sorte,  espèce, 
genre,  mode,  manière.  —  ,y^l 
lâùt  jenlsy  d'une   autre  sorte. 

^h  U^yiJJ.  s£^fJ  rayat-na 
be-ribu-ribu  jenïs  rupâ-na, 
sa  suite  ou  sa  troupe  était  com- 
posée de  mille  espèces  différentes, 
formait  un  assemblage  bigarré 
(3/.).  f \j~^jenl8-jenÏ8,  variété, 

diversité.  T^yJo*  Oj^  warna 
jen)s-J€tÙ8,  variété  de  couleurs, 
de  plusieurs)  couleurs.  X^Ss^^f 
iyxdy  ment  -  bâwa  jerùs  -je?i)s 
bernùigâ-an,  apporter  un  as- 
sortiment de  marcliaudises  (3/.). 
^^-Jf^  sa  -jerùs ,  d'une  même 
sorte,  d'une  même  espèce. 
^jm^s^  y>  dûa  sa-jenis,  deux 
du  même  genre. 

^X***]ajnô3y  pluriel  itjefùs] 
et  aussi,  biens,  marchandises. 

[Jav.  et  Snnd.  «r«o*5/>  jùris. 
Mak.  -o^«&>  jinisi.] 


~    A 


jepît  = 


«  â 


sep)  t. 


~    A 


jepfU  =  w*a*>*  jemput. 

A  *        | 

ji-p^  japàn,  Japon.  —   Çjj) 
ôrarg  japitn,  un  Japonais.  ^Sy^ 

A 

—  nagrljapùn^  le  Japon.  —  ç-y 


burgajapiin,   nom  d'un  arbiwte 
à  fleurs  {nerîum  oleander). 

Jîb  (Angl.),  grand  foc  (Afar.). 


rX^jabar  (Ar.^&^),  pui 

tout-puissant,  ^y  jJu  Ipj  ^ 
jl*sU  jAJu  mînta  dpâ  ka  -paia 
tâhan  malik  el-jabàr,  prier  le 
Seigneur,  le  roi  tout  -  puissant 
(Cod.  Mal.  407). 

X^jabàh  (Pers.),  cotte  de  mail 
les,  cuirasse. 

JL&*jebàk,  branche  de  bois  dans 
une  cage  et  sur  laquelle  1« 
oiseaux  se  perchent;  trébo- 
chet  pour  prendre  les  oiseaux, 
v.  j>\o*jâbak. 

jabàtg,  sorte  de  bouclier 
fait  de  peau  de  buffle.  <J;j 
ç-x*.  ^f-lj  rûpa  prïseyjabàty 
en  forme  de  boucliers  de  peaa 
de  buffle  (S.  Mal.  175). 

fu^j  ber  -jabhrg ,  qui  a  on 
bouclier  nommé  jabarg.  (jà* 

jîha  kena  ôraig  ber-jabaigtrùs 
dergan  jabhrg-nay  s'il  atteignait 
un  guerrier  portant  un  jabarg,  il 
le  perçait  lui  et  son  jabatg  (§• 
Mal.  303). 

jebàt  (Ar.J^j),  Uchrette. 


jL>- 


003 


^b  ^j*  sûxi  jebbtjika  tîâda 
banak  ruma-rîîma  mûsarg  dâ- 
lam-îia,  la  civette  est  pure,  Lors- 
qu'elle ne  contient  pas  beaucoup 
le  poils  de  ranimai  (3/.).  $V 
j*H  ôyfs^f^  memàkey  jebbt 
kârna  nejïs,  porter  de  la  civette 
but  soi  ou  en  faire  usage,  parce 
qu'on  est  souillé  («£). 

JÙ^je-jebât-an  et  J»^fr 
jebat-jebât-an,  parfumerie,  on- 
guent qui  sent  le  musc.  ^*A**> 
J%il  jy  -XÎ  ^jLy!>  ^yl-fS^  sa- 
pàsu  je-jebât-an  dï-gôsok-kan 
pada  ktida  ïtu ,  un  pot  de  par- 
fumeries fut  employé  à  frotter 
le  cheval  (&  Mal  311. 

[.lav.  «r«9i4^>  jebad.] 

;>>  jubàet  (Ar.  w<w  ),  robe  que 
portent  les  docteurs  de  la  loi 
mahométane  :  étole.  ^j^»  \  V 
A**»  l>U  memàkey  serban  dân 
jubbet,  revêtir  le  turban  et  la 
robe.   «J3  J-*w  Jis£-*  J^»U  ^1 

•Ul  S~f*>  J^3  ta  mâsuk  mesjid 
sambtl  pegbrg  punxak  jubbet 
imâm,  il  entre  dans  l'église  en 
tenant  l'extrémité  de  l'étole  du 
prêtre  (P.  M.). 

JXrffey*  ber-jubbet,  qui  a  une 
robe,  revêtu  de  la  robe  de 
docteur. 

Prov.  A^y  ->Lj  C\îu>*.j>  SJL» 
mrgguh  ber-jarggut  tiada  ber- 


jubbet,  il  a  bien  de  la  barbe, 
mais  il  n'a  pas  encore  la  robe 
(dç  docteur).  C'est-à-dire:  il 
prend  bien  l'air  d'un  vénérable, 
mais  il  ne  l'est  pas  encore. 

^J^ 5*&r>jfar^  atJebr  (Ar)» 

l'algèbre. 

àLc^jUyOlef  (Ar.  J-^.),  naturel, 
disposition  naturelle,  essence. 

fp^»  ji/m  (Pers.),  la  lune.  Ce  mot 
est  pris  aussi  pour  J^jâm. 

fp^»  jùm,  aller  devant  ,*  mot  dont 
on  se  sert  pour  caresser  les 
animaux  (C*\). 

.*L>»  jemàwa ,  présomptueux, 
orgueilleux,  insolent.  o£*J>  Jbl 
^l*w  âd ik -mu  perampû  an  jemà- 
wa,  votre  sœur  cadette  remplie 
d'orgueil  (B.  1 15  >).  Selon  (>.  et 
le  P.  M.  ce  mot  signifie  aussi: 
désiré,  souhaité.    Ay*\j  ^Ujo 

Jm  ^y  UJ  i^Jô  jj  J***  ka-de- 
màp-an  îâ-itU~lah  jemâwa  lû~ar 
pâtut-na  di-mâkan  mlnum,  la 
gourmandise,  est  le  désir  im- 
modéré, l'excès  dans  le  boire  et 
le  manger. 

(y\y£>  ka-jemaicâ-an,  désir, 
souhait,  concupiscence. 

j\^>^jeniâd  (Ar.JL*^),  desséché, 
sec,  sans  pluie. 


004 


cSoU^ 


t£*)L>»a/ff4ilcMlê(Ar.  X**+)f  nom 
commun  à  deux  des  mois  du  ca- 
lendrier mahométan.  J^il  — 
jumûdi  el~awal,  le  cinquième 

mois.     J>^\  —  htmâdî  e/-âkir, 

» 
le  sixième  mois. 

vJL>*  jemâl  (Ar.  J*^),  élé- 
gance, beauté.  J^S  ^^Jl  JUJ  &u\ 

^L^  ùb  J)U-  tf/foA  /«âfo 
âto«  prljelâl  dCvn  jemâl-na,  le 
Dien  très -haut  appuyé  sur  sa 
majesté  et  sa  beauté  (3/.  IL  70). 

vJU^  jemâla,  la  tête,  le  som- 
'  met  de  la  tête.  ^j-jI  iu^^J»  4ÛJ 
,JU>»  tltah  ter-junjurg  âtasje- 
mâla,  je  place  ses  ordres  sur  ma 
tête,  je  reçois  ses  ordres  avec 
soumission  (S.  Bid.  26). 

PU>»  jtmâ  (Ar.  £*=**),  coït,  co- 
habitation, copulation. 

Xc^Us^  jemâat  (Ar.  £*>*),  com- 
pagnie, société,  assemblée,églisc. 

iplc*.  Jôb  jl&-  ApUw  hendak- 
lah  la  mengarjâ-kan  semhah- 
yarg  serin  jemâat  jika  dàpat 
jâdij  il  doit  faire  la  prière  avec 
rassemblée,  si  cela  se  peut  (3/. 
R  221).  j]  J>>  Jï\  J\JSL 

is\*>+ jikalaw  ta  arggan  dergar 
âkan  jemâat,  s'il  refuse  d'écou- 


ter l'église  (A7!  31).  v.  u+*ju- 
mat. 


^  jemàh,  à  l'avenir,  désor- 
mais, ensuite.  A*»*  I*U  jjlàjî 
/>tfrf«  hârî  kiâmat  jemhh,  après 
cette  vie ,  au  jour  du  jugement. 
—  lÏ^9  pàgîjemhhy  uujourà 
venir,   demain,    dans   la  suite.  , 

-^y*  \S~*}  F^  *y^*  maka  pâgi 
jemhh   ankaw  âkan  di- Inlay 

antâra  segala  ôrarg  ïsî  nâraka, 
un  jour  à  venir,  vous  serez 
compté  parmi  ceux  qui  rempli- 
ront l'enfer  (3/.  H.  76).  -  jL" 
tiada  jemhh,  jamais. 


*+>*  jcmil  (Ar.  J*&*),  beau. 


jumU ,  rassasié,  repa,dé 
goûté:  avoir  du  dégoût  pour. 
e>l£  cjuf  yt>*  j\  aJLxJ  tiadà- 
lah  ïajumû  me-mandarg  mukà- 
fia,  il  ne  pouvait  se  rassasier  de 
contempler  sa  figure  (3/.).  £> 

Jixix*»  ^ïwv*  /rame  jtmâ  ôfo* 
rôti  ïni  yarg  hïna  sa-kali-kcih 
le  cœur  nous  soulève  à  la  vue  de 
cette  chétive  nourriture  (B.  248). 

^Vcr'r^  ù*'  ^  bèta  ini 
juniu  âkan  ka-hidûp-an-bt* 
je  suis  dégoûté  de  la  vie  (B> 

42). 


-    A 


605 


r+jumu-an,  aversion,  dé- 
itiété. 

et  Snnd.  «c«\  jamuj  po- 
lioale.  DsLy.jemok,  tous- 


njam,  goutte  de  sueur. 
-  jamjam  durja ,  les 
de  sueur  qui  coulent  du 
S.  Btd.  84). 

ned  (Ar.),   glace,   eau 


nipa,  joint,  rencontré, 

nt. 

y  ber-jumpa,  qui  ren- 

e  rencontrant,  se  joiguant. 

>£->  umx^    ber  -jumpa 

la-ôranj,  rencontrer  q.  q. 

fi*  oms*^  f  I  */  Ail-^" 

tiadâ  -  /a/*  pernah  âku 
pa  deigan  sa-ôraia  ïig- 
ne  m'étais  encore  jamais 
é  avec  un  Anglais  (//. 

cfr//fc  ber-jumpa  dertjan 
nï-na,  désirant  voir  sa 
Lett.  Mal).  OU  —  ber- 
nâta7  se  rencontrer  face 


•  .  * 


>uve  aussi  àj^jumpah. 


*\—  jumpa  ou 
s  juvvpaiy ,  avoir  lieu. 
d«,  trouver.] 


ÛuL»>>  jempâna,  chaise  à  por- 
teurs, palanquin,  litière,  bran- 
card ,  civière.  O^U^  ^^-JL)  J^lî 
/«âs%  ka-âtatt  jempâna,  prendre 
place  dans  une  litière  (Sul.  Ab. 
117). 

[  Jav .  2c<&i  _i  m  *  jimpàna.  ) 

bsL^jumpah,  v.  JU*>  jumpa. 


LJL^jampi,  médecine,  remède  ; 
se  dit  principalement  de  méde- 
cines sur  lesquelles, on  a  fait  des 
prières  pour  en  assurer  l'effi- 
cacité. 

[Jav.  <*c&i3\  jampi,  remède. 
Sund.  Ktj  M^sjampé,  invocation  ; 
réciter  une  prière  sur  une  méde- 
cine, ou  sur  un  malade,  pour  que 
la  médecine  produise  son  effet. 
Selon  J.  Rigg  du  S.  SFT  japa, 
récitation  à  voix  basse  de  paroles 
sacrées  ou  mystiques.] 

^jampu,  impertinent,  in- 
commode (6V.). 


-A 


^  jompok,  sorte  de  gros 
hibou. 


-  a 


^  jemput,  invité,  reçu  en 
cérémonie;  pris  avec  les  doigts. 
JjjI  Ùb  JU;  JJUd-  èjy  w^Jb 
hamba  mruh  jempvt  bapâ-kit 
dân  ibïi-kuy  j'ordonnerai  que 
l'on   vienne   chercher   en    céré- 


munie  mon  père   et   ma  mère 
(H.  56). 


"  aa-jemput,  autant  que 
l'on  peut  prendre  avec  les  doigta. 


■n-jemput,  aller 
quérir,  inviter;  prendre  avec  les 
doigta.  Jô*»*-  C^l  »jj-  jAî 
pâtek  sûruft  ôrarg  vien-jetnput, 
nous  envoyons  des  personnes 
pour  aller  la  chercher  (Ism.  Yat. 
73).  J\f>0&è*gjj\j>  *li"b 
ttiUarg-lah  diïa  ôrarg  men-jem- 
put-îia  di-kuâla,  il  vint  deux 
personnes  pour  le  recevoir  à  l'en- 
trée du  port  (M.). 

j^Ufî-"  men-jempût-i ,  faire 
une  invitation  à,  aller  vers  q.  q. 
pour  le  recevoir. 

^"*«*I~*  men  -jemptti  •  kan, 
envoyer  quérir  q.  q.,  faire  inviter 
quelqu'un.  X^jJ]?  êj^l  {fit**. j 
iii-jemput-kan  Ôraiy  be-râtus- 
raiiia,  des  centaines  de  person- 
nes Turent  invitées  (//.  Ab.  33). 
*^j1  C/jy  y  \  ^Vri^fc.  jempvt- 
knn  âku  sïirat  ïht ,  va  quérir, 
ou  apporte -moi  cette  lettre  (M.). 

£jy*f*jeinptît-an,  invitation. 
—  fjj>  ôiavj  jenijiiït-itu ,  gens 
invités. 

[Jav.  r(iJB-;i  jumput,  pren- 
dre avec  lea  doigts.  Hat.  <-««>c\ 
— : jjn  jomput,  ramasser.  Mat. 


"O-J  Jtippu,    prendre  av 
doigts.  Day.  mmput,  pn 

^Jjl^- ja/mipal ,  un  demi 
ou  1 20  petites  pièces  de  m 
de  cuivre  nommées  dne 
poids  d'une  roupie  (M.)- 
[Jav.  «-*iiftt*f>  jamp 
poids  d'une  demi -piastre 
pagne.] 

^JJu>-  jumpul,  poisson  i 
dc8  mulets.  *lbl  ^\  O 

&«    «t/â  -  /fi/i    lie  -  brâpt 
jumpul,   dans   les   fossé 
avait  beaucoup  de  poissoî 
pul  {11.  Ab.  56). 
[Day.  jumpul.] 

<_**•>»  ^em&f,  mesure  Ion 
six  coudées  ou  douze  pieds 

■y  L*>-  jmitbàtan,  pont. 
AU  jâ  jL  JL"  jI  Cy  j^ 

CJ\tfL**.^&\ï  mak< 


bâta»  pûn  ada  tïga  mati 
■mâfam  dt'-an/kat-Ha  jau 
itu,  or,  quant  aux  ponts, 
avait  trois  (pour  entrer  i 
fort):  et  pendant  la  nnit 

|       levait  (//.  .lé.  5."»). 

^yL**.ji  ber-jambât-a) 

|        un  pont. 

[Suiid.     k4m*>*>/<  jam 

1       Mak.  et  Bug.  -^M^jainh 


jembàUwg,  une  sorte 
;ôme  (KL). 

mnbe9  aréquier  (areca 
u).  —  ày  bûah  jambe, 
arec. 

*>j»  ber-jambe,  qui  a  des 
)rs.  —  y^^  tàman-na 
nbe,  le  jardin  était  rempli 
liera  (S.  Bid.  48). 

.  et  Sund.  «r^<\  jambe.] 

ianibiyak,  jambîak, 

le  tranchant  (d'une  arme) 


imbu  (8.  SP^jamitt), 
'un  fruit,  le  jambo  ou 
;  les  Malais  en  connais- 
grand  nombre  d'espèces, 
9  principales  sont:  y\  — 
âyer  (jambosa  aquœa). 
y*>+jambn  âyer  màwar 
•#a  vulgarts),  pomme  de 
u3  —  jambit  kelhy  ou 
iambu  sakelât  {jambosa 
|u  — jambu  mêrah  (jam- 
omestica).  ÇjA  —  jam- 
y,  une  sorte  de  gros  jam- 
bes, àjj»  —  jambu  bertt'/t, 
,e  de  petits  jambos  rouges. 
-jambu  munit  (anacar- 
tccidentale) ,  pomme  de 
iJu  —  jambu  limpa, 
te  de  jambos  employés  en 


607 


médecine.  ^£f  —  jumbu  bïji, 
(psîdium  guayava) ,  la  goyave. 

La  fleur  du  jambu  a  la  forme 
d'une  élégante  petite  aigrette, 
d'une  houppe,  d'un  petit  goupil- 
lon ,  d'où  ce  mot  a  pris  le  sens 
suivant. 

Xj»*>+jambu~jambu,  aigrette, 
houppe,  goupillon  :  le  paquet  de 
filaments  qui  se  trouve  à  l'extré- 
mité de  l'épi  du  maïs.  Jeté  avec 
un  goupillon  (comme  de  l'eau), 
aspergé. 

Xjyfi^y  ber  -jambu  - jambu, 
qui  est  en  aigrette,  qui  est  en 
houppe,  qui  est  comme  un  gou- 
pillon. 

Cxx^^^  nie?l  -jambu  -jam- 
bû-kan,  faire  q.  cb.  en  forme  d'ai- 
grettes: asperger  avec  un  gou- 
pillon, faire  jaillir  de  l'eau. 

£y4&^j*ber-jumbu-jtt  mbïï- 
kan,  qui  forme  aigrette.  A»  AIL** 
JJL* tfy*?**?^  suntiiy  yarg  ber- 
jambu-jambu-kan  mutiâra,  des 
fleurs  qui  étaient  faites  en  forme 
d 'aigrettes  avec  des  perles 
(IL  15). 

[Jav.  et  Sund.  «r*^  jambu. 
nom  du  jambos.  Bat.  ^-œ 


tt-mutffiï  jambu-jambu  T  fran- 
ges. Mak.  -qx:  jambu  et  Bug. 
-O^jampuy  jambos;  -oxrfoxi 
jamb o -jambo j  franges,  aigrette. 


608 


} 


Day.  jnmhuj  jambos.  Tag. 
damboy  le  jambos.] 

|^+>»  jambuwà,  jambuâ,  le 

pamplemousse  (À7.). 

*♦>*•  jambak,  plein  de  feuilles 
et  de  fleurs  :  orné  de  fleurs  :  feuil- 
lage. 

*+>  jernbatg. 

^L*w  jembâig-an,    grand 
vase,   pot  à  fleurs  ou  à  fruits. 

jO  O"  à*Jl  C^W  jenibûig- 
an  ber-tâtah  dergan  ratna,  un 
vase  orné  de  pierres  précieuses. 

O^ly  V  *S~*\?.  be-brâpa  râtus 
jembârg-an  amas  dân  përak 
ber-ïsi  bûa/i-buâh-an,  des  cen- 
taines de  vases  d'or  et  d'argent 
remplis  de  toutes  sortes  de  fruits 
(H.  137). 

iJav.     «r«n    jembavg.    Sund. 
.K-à>«3«<j|\  jambargan.] 


co 


u*>*  jcvnïbut,  pili  pudendo- 
rum  (l'y:). 

[Bat.  ^«etASgv/"7"^"^  Ie8 
filaments  qui  se  trouvent  à  l'ex- 
trémité de  Tépi  du  maïs.] 

\jfa>?  jamban,  lieu  d'aisance. 

Ob  o-*>V   ~*   ù*>   **3J 
^'•y     ruina  h    dergan    tampat 


per-mandï-an  dân  jambon-» 
des  maisons  avec  leur  salle 
bain  et  leur  lieu  d'aisance  ( 
Ab.  99>  jKi>*  jîU  *}y  m 
pâpan  jamban,  effronté,  éhoi 
qui  ne  rougit  de  rien. 

[Jav.  et  Sund.  vr^M^jamk 
Bat.  <-«*\»-3\  jamban.  N 
-O^c  ja  mba  rg.  Day .  ,/a  mhan, 
tite  hutte  qui  se  trouve  de\ 
chaque  maison.] 


•      . 


jambatu 

C/m^sST*  ja-jamban,  siège  < 
où  se  placent  des  nouveaux- 
ries  (l'y.). 


•      • 


jambar,  un  plat  de 

(M.).  —  ^^9  pâdi  jambar  j 
sorte  de >  padi  (L.). 

[Bat.  <-« 
portion,  partie.] 


Ja 


m 


jembar,  large,  étend 


[Jav.  *zw  jembar.] 


jambul,  toupet,  hu 
touffe  de  cheveux  sur  le  son 
de  la  tête:  plumet;  plumeai 
3**?^  ber-jambuly  qui  J 
touffe  de  cheveux,  qui  est  hu 
—  A*>  hàtjam  ber-jambul, 
poules  huppées. 

Énig.  ^-.1  J^*yf  J>£  A' 
ber-jambul  amas,  un  enlant 


one  touffe  de  cheveux  en   or. 

jJS  jli  Hàla  palïta,  une  lampe 
allumée. 

fJav.  et  Sund.  «c&iwip  jambul. 
Bat,  <■  ■c\c»«T\  jambul.  Day. 


jambul,  cheveux  noués  par  der- 
rière la  tête.] 


•     • 


jumbU,  fanon,  peau  qui 
pend  sous  la  gorge  d'un  bœuf; 
pendant  comme  un  fanon,  p.  ex. 
les  joues  (Py.). 

/jW>>  jambelàn,  nom  d'un 
fruit   (syzygium   orientale),    v. 


*-  jumùr,  exposé  au  soleil, 
mis  à  l'air,  séché  au  soleil  ou  au 
feu.^P-  j£  {£)  £>J*>  j*JZ 
ka-krïig-an  sepertî  ïlcan  yarg 
Icena  jumùr,  sec  comme  le  pois- 
son exposé  au  soleil  (//.  Ab. 
201).  ùf/^u^^ej^o 

^1  cU-jumùr-na  kr\rg  di-àtas 
avggûn-an  âpi,  ils  le  font  sécher 
au-dessus  du  foyer  (i/.  D.  163). 

j*£*Jl  ber-jumùr,  séchant,  se 
séchant.  <Jji*  —  ber-jumùr 
dtrï,  se  sécher,  se  dessécher. 

j*f£*  men-jumùr ,  mettre  à 
l'air,  exposer  au  soleil,  ^lî  — 
tnen  -jumùr  pâdi,  faire  sécher 
dn  riz  en  l'exposant  au  soleil 

W-)«  ùi  —  men-jumùr  kâin, 
faire  sécher  du  linge. 


ter  jumùr ,  qui  "est  ex- 
posé au  soleil,  que  Ton  a  mis  à 
l'air.  JXpU  J~l£^>  J&^s^Ji 
âyer  ter -jumùr  pada  bentia 
yaty  àmat  hârgat,  de  l'eau  ex- 
posée au  soleil  dans  un  pays 
très-chaud  (M.). 

\jj*£*  men-jumùr -Jean,  faire 
sécher  au  soleil,  ^y^^t  ^jy* 

K^Jl^L  àIp^àIZ*  J^->  sû- 
ruh-  fia  mem  -  bâsuh  -  kan  dt- 
jumùr-kan  sa-telhh  krirg-lah 
maka  ku-xontùrg-xontirg ,  elle 
ordonnait  de  la  laver  et  de  la 
faire  sécher  (la  planchette),  et 
lorsqu'elle  était  sèche,  j'écrivais 
dessus  (//.  Ab.  20). 

Àl«>»  jumlat  (Ar.  J^),  somme, 
total,  montant;  réunion,  assem- 
blée, ^j  iL^  jumlat  bràt'iïa, 
le   total   du   poids,   ^l^.  C>b 

ù*-J  y  2*  cJ^V"  dàn  jumlat- 
na  jâdi  dûa  pûloh  kôyan,  et  le 
tout  montait  à  vingt  mesures 
(M.),  i^j  ùfo  £  gjj\  il*,  jlb 

dâlam  jumlat  ôrarg  yarg  ber- 
Tdeh  rahmat,  dans  l'assemblée 
des  hommes  qui  ont  obtenu 
miséricorde  (//.  Ab.  18). 

iU>yî  ter- jumlat,  qui  est  en 
total,  qui  est  rassemblé,  &**>j* 
wol  jXo  ter-jumlat  di-lmndar 
ïtu,  rassemblés  dans  cette  ville 
(M.). 


1. 


39 


filO 


*J 


me/i  -jundat  -  kan} 
faire  le  total  de  q.  cli.  réunir, 
rassembler. 

^  jema   (Ar.),    pluriel,    le 
pluriel  (/).  M.  190). 


^  juniat  et  jumaat  (Ar. 

>J),  réunion y  assemblée:  le 
jour  do  rassemblée,  le  vendredi  : 
une    semaine.     A**»*  c5lA*  hàri 

jumaat,  vendredi.  A**»*  <sJ&  Jô 
ifjv*  àj*j  JaJj  pada  h  âri jumaat 
kotika  tergah  hârî,  au  jour  du 
vendredi,  à  midi  (7t.  78).  {J^>/i 

■>i  ^V  cr-y  &J  lH'I  *-** 

Ay  JUju!  oklj  feredl  jumaat 
âtas  ôrarg  dûsun  jika  ada 
tjenbp  ampat  pïïloh,  l'obser- 
vance du  vendredi  (ou  la  réunion 
dans  la  mosquée)  doit  avoir  lieu 
dans  toute  bourgade  peuplée  au 
moins  de  quarante  âmes  (M.). 
^jU  *c*.y  i\  A****  y  \y>  ib  dâ- 
lam  suâtu  jumaat  ada  tûjuh 
hâri,  dans  une  semaine  il  y  a 
sept  jours  (iV.  Phil.  37).  ji  ' 
JIC-J  Ajk«»*  Touï  pada  tïap- 
tïap  jumaat  sa-kâlî,  une  fois  la 
semaine  (M.). 
v.  Â&Lk»  jemâat. 

[Jav.  et  Sund.  <vr<F<i*in<Kn*\juma- 
hat.  Mak.  -qw  juma.] 


*  jàr9  empêché,  arrêté. 


men-jdrj    empêcher, 
arrêter,  fléchir  (L.). 

1  •>*  jerâ  =  y?*~  jumû,  rassasié. 


L/j  1  j>*  jerâwatf  inflammation, 
pustules,  boutons  sur  le  visage. 
t^lxO  AlS  0*bw  jerâwat  penùh 
dî-mukâ-na,  sa  figure  est  pleine 
de  boutons  (KL). 

w^K>*  jerâîmië,  jerâus, 
agile,  alerte:  souple  dans  les 
mouvements  du  corps  (À7.). 

aC'lp^  jeràvgmv,  sorte  de 
médecine  tirée  du  règne  végétal 
(KL). 

J^JpT  jerôjak,  poteaux  en 
bois  servant  à  soutenir  q.  ch., 
pilier  d'une  maison  (Py.). 

JjJh>*  jerâdik,  gâteau,  p» 
tisserie  ;  pain  cuit  sous  la  cendre. 

rj^l^  pj\*  aJU^  vl>b  .&» 

karjâ-lah  bârarg  jerâdik-jerà' 
dik,  faites  quelques  pains  cuits 
sous  la  cendre  (B.  23). 

Julp^  jerâmaJè,,  une  mêlée 
dans  un  combat. 

A*j^*  men  -  jerâmah ,  w 
mêler,  se  jeter  dans  une  mêlée:  *e 
saisir,  s'empoigner  mutuellement. 

=  ^lûUx^j     ber-pegàïg-ft- 
gâig-an  (KL). 


I 


611 


tetttmi,  chaume,  paille. 

»  —  jerâmi  yaig  kriig, 
aume    sec    j£p    *»*y* 

b  ^V.^1  vl>b  i&'vj**  sïlxi 
tda  jeranû-na  dàn  targ- 

dân  kûht-na,  (du  riz) 
de  la  paille,  du  pied  et 

enveloppe.  Ab  ^ £*A$ 
pâsarg  kebdn  dàlam 
,  une  plantation  faite  sur 
me ,  après  la  récolte  du 

2iwj^t90jf\  dermén.  Sund. 
vmi  et  mcn?&i\  jerami.] 

h9  fatigué  (se  joint  ordi- 
-nt  à  a1)  lelhh).  JJxJ  JU 

te  -  p  Un  ber  -jcUan  -  la  h 
pûtus  hârap-na  sert  a 
lelhh  jerlh-na ,  alors  le 
r  s'en  alla,  ayant  perdu 
spérance  et  épuisé  de 
[Kal.  dan  Dam.  84). 

riyaw,jerïmv,  bam- 
lu  qui  sert  pour  les  plan- 
t  les  cloisons.  =  à$j1$ 

•  men-jertaw  y  attacher 
s  sur  un  toit  avec  du 


erïyat,  jeriat* 


men-jerïaty  prendre 
des  chevrettes  avec  un  instru- 
ment fait  do  rotin  tressé  {Kl.), 

>*û  •>*  jerùju,  le  chardon 
ordinaire  à  fleurs  d'un  rouge 
violet.  Les  Malais  s'en  servent 
superstitieusement,  en  le  pendant 
à  la  porte  d'une  maison  où  se 
trouve  une  femme  en  couches, 
pour  empêcher  l'entrée  du  mau- 
vais génie  nommé  jZ-ïu*  penarg- 
gai  ou    ^jSLm3  penaiggâl-an. 

moka  dt-ganturg-kan-na  dâun 
jerïiju  di-pîntUy  alors  on  pend 
des  feuilles  de  chardon  à  la  porte 
(#.  .4*.  145). 

[Jav.     w^qp     daruju.     Bat. 
jaruju.] 


«ijj>  jerubnnj,  une  tente 
de  bateau  faite  de  paille. 


^jerûmat,  bouché  an 
moyen  d'une  couture,  cousu, 
rentrait. 

[Jav.  («rc«M*|\  jrumatj  une 
pièce  mise  à  un  habit,  rapiécé. 
Sund.  «r<rif/?c0?f\  jarumat,  ren- 
traire.  Mak.  et  Bug.  -o«w  ja- 
ruma.  Day.  jarumat,  rapiécé. 
Tag.  t£?£àr>  dalomat,  raccom- 
moder.] 

j*jj>  jurùman,  bauge,  trou 
où  se  retire  un  cochon  sauvage. 

39* 


612 


jnruman. 

.  A 

{j*2j£?  pe?i-jurûman,  entre- 
metteur  proxénète,  femme  qui 
s'emploie  à  procurer  des  maî- 
.    tresses.   Of^j*  J&  a11J.V-.jUio 

A  ..A  ».     A        A        *         * 

ç^  jb*/*»  Jj/^l  efe'  -  kimpun- 
kan-iiâ-lah  segala  perampûan 
pen  -jurûman  serta  katâ  -  na 
xaharï-kan  akan  hamba  sa- 
ora/rg  perampûan  seperti  rïïpa 
istri  mddra  hamba,  il  rassem- 
bla toutes  les  entremetteuses 
et  leur  dit:  cherchez -moi  une 
femme,  qui  ressemble  à  l'épouse 
de  mon  frère  (Livre  de  lec- 
ture), v.  .jU.  jàrum. 

jermal, 

j*ojj>  jerUmuéf,  prosterné, 
tombé  en  devant. 

^—•^j^yî  ter-jerûmus ,  qui 
est  prosterné,  qui  a  la  face  contre 
terre.  ^^j^J  dkjjl  j;\  àI^U* 

ratâ-na  ter-jerûmus  ka-bûmï 
lâlu  mâtiy  il  tomba  de  son  char 
la  face  contre  terre  et  mourut 
(IL  Z).  59). 

{y*m*2js£*  men-jerûmus-kan, 
faire  prosterner,  renverser  la 
face  contre  terre. 


»»  jerùkf  citron. 

[Jav.  et  Sund.  &>i«r>i>  jervk. 
Bat.  ^xfl£?3\  jorvk,  la  chair 
des  noyaux  du  dourian  que  Ton 
fait  aigrir.  D&y.jerok,  fruit  con- 
fit dans  du  sel  et  du  poivre.  Tag. 
G*5*  dalok,  chose  confite  dans 
du  vinaigre.] 

A5j>*  jerkah,  grognement,  p. 
ex.  du  tigre,  de  Tours  (Pt/.). 

*J^Oj>»  jerktt,  nain,  très-petit 
dans  son  genre  (Pt)\). 

*  jwàrg,  mis  sur  le  feu. 

frjfZ*  men-jeràrg,  mettre  bit 
le  feu,  cuire. 

£j£j£*  men  -jerhrg  -  kan, 
mettre  quelque  chose  sur  le  feu, 
faire  cuire,  faire  fondre  en  met- 
tant sur  le  feu.  ^jJI-*  jM^ 
j\  Ajeï*  J]  di-jerhrg-kan  di- 
citas  âpt  hanxur-lah  ta,  ayant 
été  placée  sur  le  feu,  elle  fond 
(la  glace)  (Exer.  144). 

A 

On  trouve  aussi  p^  xertog- 

^jerànj,  louche,  qui  a  le» 
yeux  de  travers. 

^  jerïfg,  nom  d'un  grand 
arbre  dont  le  fruit,  quoique  d'une 
odeur  très-forte,  peut  cependant 
se  manger  comme  hors  d'oeuvre» 
après     certaines     préparation* 


>  ^  bûah  -  A?7aA  yarg 
bûsuk  seperti  pohon 
înjerïrr/,  des  fruits  qui 
mauvais  comme  ceux  du 
àujerîny  (H.  Ab.  225). 


'MOT?,  se  courber,  aller 
Ȏe  (L.). 

ïtgr.  —  ^jl  tkanjerùrg, 
gros  requin  (À7.). 

erargharg,  ressortant, 
isant  au  travers  de  la 
m  os)  (Ihj.). 

arjah  =  J>S^  jerâ- 


jerejàk    =    J^U 


ftrjir,'(Ar.),  fève. 

•-On,  pour  e>/^l  w/ar- 
lit. 

ràt,  piège,  trébuchet, 
niant,  lacet,  ligne,  filet; 
lacet.  —  £*»V  memâsary 
jndre  un  filet.  O^  ^^ 
enâhan    jerht    bûruirg, 

tendre  un   lacet,    pour 

• 

des  oiseaux.  — 


613 


men-xampak  jerht  f  jeter  un 
filet.   ^\  v^  y  \y>  Cyu>  ùjf 

Ç>jj\  \jc*j  «Jû^ju  ^y  \  hânia  se- 
perti suâtu  jerht  la  âkan 
menerkap  samuâ  oravg ,  car 
comme  un  filet  il  enveloppera 
tous  les  hommes  (N.  139).  »L*fc 
j*~*  Jl*  ^->  ^ir^  hambâ  -  mu 
jerht  deiyait  tâti  beshr,  votre 
serviteur  Ta  pris  au  moyen  d'un 
noeud  coulant  fait  avec  une 
grande  corde  (litt.  :  a  été  par 
votre  serviteur  pris).  i\j\  0^-> 
wo|  ijy  ^J  Jj^j  di-jerht  uleh 
blidajç  leher  bliruiy  ïtu,  l'oiseau 
fut  pris  par  le  cou,  au  moyen 
du  lacet  que  lui  jeta  le  garçon 
(R.  102). 

O^yj  ber- jerht,  qui  a  un 
piège,  qui  a  un  nœud  coulant  ou 
un  lacet. 

£j>j£*  men -jerht,  prendre  au 
moyen  d'un  nœud  coulant, 
prendre  au  lacet,  saisir  avec  un 
filet.  *y>y  «IL  O^*  ^lî-»  su- 
paya  men-jerht  bâJtarg  tûbuh- 
mu,  pour  vous  saisir  le  corps, 
comme  avec  un  filet  (R.  122). 

men  -jerht  -  /can, 
prendre  quelque  chose  avec  un 
filet;  faire  un  filet  de  quelque 
chose. 

d^J^S.  ber-jerht-jerât-an} 
qui   se  lancent  réciproquement 


614 


un  lacet,  qui  se  prennent  en- 
semble au  lacet,  tfj^**^^ 

^J^fja^y  r  jLA*  Ja*  ^i^  moka 
ka-dlia  meig-lûar-kan  jerht 
moka  mâsiig-mâsiig  ber-jerht- 
jerât-an,  chacun  de  son  côté 
lança  son  lacet  et  tous  les  deux 
se  trouvèrent  pris  (Amirllam- 
zah  211). 

[Jav.  &<ii9sni\  jtret.  Sund. 
#cni9sna\  jïrat.  Bat.  ^xfl£SÇ\ 
jorat.  D&y.jerat,  être  attaché. 
Tag.  C*^  dalat,  retenir.] 

j^  jerit,  cri,  lamentation,  (et 
aussi)  cri  de  certains  animaux, 
p.  ex.  le  grognement  du  cochon, 
le  hennissement  du  cheval. 

£j>j&*  me?i-jerlt,  crier,  se 
lamenter  etc.   dté  ÎO^4  ,j\ 

£*  £\  £jj\  $>£*  ïa men-Jei'M- 
jerït  katâ-iia  di-pûkul  ôraig 
àkan  ctia,  ils  criaient  se  plaignant 
qu'on  les  frappait  (H.  Ab.  196;. 
w^y  ter-jerïty   criant,  qui 

crie.  rOj^yÀ**y  ber-tambah 
ter-jerlt-jerlt,  criant  de  plus  en 
plus  (7/.  Ab.  196). 

[Jav.  Qm*çnJf\  jerit,  crier,  hur- 
ler.] 

ài^  jernih,  clair,  pur,  trans- 
parent, limpide.  Ajj**  «j  *Jf 
kâxa  yarg  jemih,  du  verre 
transparent,  à*^ y\  âyerjemih} 


i v 


une  eau  limpide,  Ày*.  ^JU  hàti 
jeniûij  un  cœur  pur,  sincère. 
^J^y  *J>  vl>j*  ej^l  vl>b  dân  àyer- 
na  pïin  ter-lâlujernih,  et  l'eau 
en  était  très-limpide  (S.  168). 

pndahàtîyarg  sûxîlâgîjernih, 
venant  d'un  cœur  droit  et  sin- 
cère (Lett.  Mal.). 

Prov.  *>.  £  j*  j£p  tfbl 

à/  fejAjMU  JUil  adâ-kah  deri- 
pada  telâga  yarg  jenixh  ïtv 
meig  ^  âlir  âyer  yarg  kerhh, 
peut-il  sortir  de  l'eau  trouble 
d'un  puits  clair?  D'un  homme 
qui  est  bon  il  ne  peut  venir  que  ' 
de  bonnes  choses  (H.  Ab.  400). 
£yj£*  men  -jemih  -  ka?i, 
clarifier,  purifier,  rendre  limpide. 

[Day.  jaranîh.] 

f*J&?  jemmg,  sang- dragon; 
matière  résineuse  obtenue  d'une 
espèce  de  rotin,  et  qui  est  de- 
venue un  objet  de   commerce. 

^J^ss^vf^  £**  Jf  ****- 
beU  jernarg  A"-  kiràn-kan  -  na 

ka-irûpa,  ils  achetaient  du  sang- 
dragon  et  l'expédiaient  pour 
l'Europe  (H.  Ab.  323). 

\&*ï.<-wçxs-%jomaTg.  Day. 
jarenarg.] 


f  jeràb,  couler  doucement, 
suinter  (Or.). 


*  É 

c 


1ÏL. 


615 


jeréb  (Ar.),  gale,  rogne. 


p^>j>jeràmf  chute  d'eau,ca8cade. 

Xmf^jerhm'jeràm,  sorte  de 
gâteau  à  l'huile ,  mince  et  rond, 
avec  des  trous  comme  ceux  d'une 
grille  d'évier  par  lesquels  l'eau 
passe.  D'où  prob.  son  nom  (À7.). 

rjf>*men-jeràm,  procurer  une 
chute  d'eau,  donner  une  douche, 
p.  ex.  sur  la  tête  comme  remède 
contre  la  fièvre. 

>|^*  men-jerâm-t,  faire 
tomber  de  l'eau  sur  q.  ch.; 
au  figuré,  faire  pleuvoir  des 
traits,  des  flèches  etc.  s^j^ù 
i-*L»  ^jP.>  di-jeram~ï-fia  devgan 
ifuUgi,  ils  firent  tomber  sur  eux 
une  pluie  de  morceaux  de  bois 
pointus  (8.  Mal.  234). 

£j**j&*  men-jeràm-kan,  bas- 
siner, conserver  continuellement 
humide  en  mettant  de  l'eau. 

r^-jeràm,  gage,  arrhes  (O.). 

f  j>*  jerd/m,  nom  d'un  arbre  qui 
donne  une  sorte  de  bois  léger 
(KL). 

/j+j>?  Jerman,  allemand,  p^l 

—  ôraig  Jerman ,  un  allemand. 

—  iSy^  nagrl  jerman ,  l'Alle- 
magne. 


^  jaHnibiiy ,  nom  d'une 
plante,  espèce  de  bidens  (syn- 
genesta  M.). 


jeriinbat. 

**j>*j*  ter-jerimbat ,  heur- 
tant, qui  heurte  contre  q.  ch., 
p.  ex.  contre  une  porte,  une 
table,  une  armoire,  etc.  (A7.). 

vj^j>*  jermal9  espèce  de  palis- 
sade que  l'on  établit  dans  l'eau 
pour  prendre  le  poisson:  large 
à  l'entrée,  elle  va  en  se  rétré- 
cissant jusqu'à  l'endroit  d'où  le 
poisson  ne  peut  plus  sortir.  C^JLj 

seperti  ôraig  mem-bUat  jermal 
menargkaj)  ïkan,  comme  on  fait 
des  palissades  pour  prendre  le 
poisson  (H.  Ab.  69). 

t\_^jwley9  mouvement,  com- 
me celui  des  vagues. 

\j£  te-jevley,   chancelant, 
vacillant. 

^J&*jal  (Ar.),  grand,  être  grand. 
\^/&+  jil  (Ang.  gaot),  prison. 

Zj  jU*  jelâta  =  CÂ  lata. 


**t>»  jeratnpa,  nom  d'une 
sorte  de  barque  (KL). 


p*J  J*&+  jilataiy,  ortie,  nommée 
aussi  «JjO  vl>jb  dâun  gâtai. 

[Jav.  twt9sn\  laterg.  Bat.  *■ 
Intoig.  Mak.  et  Bug.  *^o 
lalataiy.} 


616  cSjJ^U 

l£j  J^U*  jaladri  (S.  ikHU^ 

jaladara),  la  mer,  l'océan. 
[Jav.  ac7i>t(^\  jaladri.] 

4t3J*&+     jelâpavrj,      grenier, 
grange.  ^iU.  Au  J-*U  ^ XS 
gundum-na  mâsuk  ka- datant 
jelâpanj  ~  îla  y    ramasser  le  blé 
dans  le  grenier  (N.  4). 

[Bat.  -^^~ s  galapaig.  Day. 
jalapaig.} 

Ljjb+jelM  (Ar.  Jo*),  grandeur, 
majesté ,     magnificence.      j£p 

jjfj\  JLï  aUI  Uie  OU  j  v 

deri  -  fada,  jelàl  dân  atlamat 
allait  taâla  âpi  ka-lûar,  il  sor- 
tit du  feu  de  la  majesté  et  de  la 
magnificence  de  Dieu  (3/.  Jt.  46). 

Âlû»  jelèh,  répugner,  avoir  du 
dégoût;  être  répugnant. 

[Jav.  «cirjrw^jelthj  ennuyeux. J 

dd&*  jelèh,  crier,  jeter  des  cris 
perçants. 

[Jav.    fcnarvii\  jeléh    et    <*ctn\{\ 

jelïh.] 

Àlû»  jelôh,  nom  d'un  arbre,  dont 
la  résine  est  employée  comme 
remède  pour  une  éruption  de  la 
peau  nommée  ^  jJ  pïîru. 


^Jo^  j(dĕ  (Port,  gale),  gi 

fJd*  jelèy,  nom  d'une  pi; 
produit  des  graines,  yl* 
4â£w,  nom  d'une  espèce 
duit  des  graines  eu   fo 
perles,    lesquelles    se    I 
naturellement  percées  ,•  el 
connues  en  Europe  sous 
de  larmes  de  Job,  et  se 
faire  des  colliers  et  des 
lets.    —  j\  akar  jelèy, 
de   la    même    plante    er 
par  les   Malais  comme 
contre  les  convulsions  des 
(AV.). 

tJLlft*  jelil  (Ar.   Jo-), 
glorieux,  illustre. 


jalujttr,  enfile 


filer. 


4ûy>jc*.jeltituiy9  nom  d'n 

arbre,  qui  fournit  du  bois  < 
truction.  yj  —  jelTUu 
bair,  une  autre  espèce  c 
feuilles  brûlent  comme  les 

jJ+A&*jalUruf  plumer. 

jd&*jetàk9  terne,  faible  ( 
lant  de  la  vue)?  éraouss* 
instrument  tranchant)?  (i 

JUû*  jelàk,  endommagé,  g 
(d'ouvrages    en    terre  en 

(A7.). 


Ûa+jelùk,  bas  et  large,  p.  ex. 
—  i>  twg  jelîiky  un  tonneau 
bas  et  large  (KL). 

jào»jeïàiy9  attendu. 

Àlfè**  men-jelhig,  attendre, 
être  de  service  :  avant,  aupara- 
vant, précédent,  iïta  J^A  £>jy> 
J^î  /»**  sUrat  ïtu  dàtaig  me?i- 
jelhig  tûan-ku}  cette  lettre 
attend  Votre  Altesse.  Jy>  &*£* 
men-jelàtg  dtUi,  être  de  service 
à  la  cour,  J>jl*  £— « »  ^f^*  ^ 

J%S  a)|  jmI>  Ju»^*  Jcalaw  tnen- 
jelhig  sïarg  hâri  mûsuh  dâtarg 
àlah  lâta ,  si  l'ennemi  approche 
un  peu  avant  l'aurore ,  nous 
serons  vaincus.  £lf^*  ^)y  J^l 
crj**  $  \  apa-bila  bûlan  men- 
jelàtg  âkan  hâbù,  lorsque  la 
lune  était  sur  le  point  de  finir. 

Xh+jefâtg,  regardé, être  regardé. 

àLJo*.  jeànj-lahy  regardez 
(litt.:    soit   par  vous   regardé). 

na  devgan  ïkor  matâ-na,  il  le 
regarda  du  coin  de  l'oeil. 

£Ls£*  men-jeàrg,  regarder, 
jeter  la  vue  sur.  Qf£*  C>yu\  ji* 
Ou  C>L>  Cy~  maka  ïa-pûn  men- 
jdïig  ka-sïni  dân  ka-sâna,  il 
regarda  de  tous  côtés  (B.  87). 


h 


617 


^l  aLJl^*  w#&a  rneng  -  aigkat- 
lah  ibrâJiïm  mata-niatâ-na  làhi 
men-jehtg-lah  ïa}  Abraham  leva 
les  yeux  et  regarda  autour  de 
lui  (/y.  31).    ô\^£f*j\ju 

oh3  Cjj^m  k$S~*  maka  la  men- 
jelïrg  perdâna  nuintri  serta 
katâ-îiay  il  tourna  alors  ses  re- 
gards vers  le  premier  ministre, 
et  dit  (M.). 

îçi^*  men-jel)ry-jetirg ,  re- 
garder partout,  de  tous  côtés. 
r«L^*  Cf^y.  Jt*-*  sanibil  ber- 
jâlan  vien-jellrg-Jellrg ,  se  pro- 
mener en  jetant  les  yeux  de  tous 
côtés  (M.). 


.  A 


A*^3  pw-jelhg,  celui  qui  re- 
garde, curieux. 

Al** 

Cr**^*^0  pen-jelïfff-an,  action 
de  jeter  la  vue  sur,  regard,  coup 
d'œil. 

[Hat.  ^-K^-5  joli/g.  Mak.  et 
Bug,  -o^ô  jallùg.] 


Jde^jilid,  v.  J-L^jïld. 

Jrb**jélantik  =  jp$>  belâtik. 


AM. 


jelunturg,  gale,  galeux 
h  un  haut,  degré  {KL). 


h 


jalnw    (8. 
transformation , 
métempsycose. 


Sl~1  janma), 
métamorphose, 


h 


A 


ifi-  men-jalma,  se  trans- 
former ,  revêtir  une  nouvelle 
forme,  s'incarner.  A*î"*  Aj  Jtt—ï 
tatkâla  belùm  men-jalma,  dans 
le  temps  où  il  ne  s'était  pas 
encore  transformé  (1t.  22).  J;\ 
^U  ^jUc-  ifi*  Lijfojy  ïa 
tûrun  ka-duniàmen-jalma  men- 
jddi  nutnuaïa,  il  descendit  sur 
la  terre  pour  prendre  une  forme 
humaine  (H.  41). 

^U^"*  men  -  jalmâ  -  kan, 
transformer ,  métamorphoser, 
faire  prendre  une  nouvelle  forme. 

0"U»-  jalmâ- an,  transfor- 
mation. 

0*lW*  pen-jalmâ-an,  action 
de  se  transformer,  de  s'incarner; 
transformation,  incarnation,  mé- 
tempsycofio.  y_i  i^UaS*  *V»1 
antah-kah  pen-jalmâ-an  dêica, 
c'estpent-être  l'incarnation  d'une 
divinité  (M.). 

j'Usi  ka-jalmâ-an,  qui  est 
une  incarnation,  qui  a  subi 
une  transformât  ion  ;  incarnation, 
transformation. 

Marsden  écrit  J$e*~  jalonna,  mais 
cette  orthofrraphe  s'éloigne  trop  de 
l'étyraologie  du  mot  pour  être  admise. 
D'ailleurs,  les  Malais  ne  donnent  pas, 
ordinairement,  trois  syllabes  a  un 
mot  qui  n'en  a  que  doux  en  sanscrit. 

On  trouve  aussi  le  verbe 
d'action  écrit  i-*  meïialma. 


[.Jav.  *c*ui  jalma  et  k»>  jna- 
ma.  Sund.  «roM.  jelema.  Bal. 
<-k~ x\««  jolma.  Day.  jniW, 
homme.] 

À*ic^,/fl7e»ipaA,  répandu,  épar- 
pillé, jeté  çà  et  la,  p.  ex.  il» 
corps  sur  un  champ  de  bataille. 

^Ule-^i  ber  -jalempâh-an, 
qui  est  éparpillé;  des  corps  qui 
sont  jetés  ça  et  la. 

[Jav.  *ro«jfi  jalempah] 

~k>~jelà$,  clair,  évident,  réglé, 
terminé,  jil*  j;1^  l_r-k>-  »ijl*> 
sudah  ïtw  jelht  Kthâya  bàlijt, 
lorsque  cela  sera  réglé,  je  re- 
viendrai (H.  Ab.  264). 

ij-lo-ji  ber-jetàs,  qui  éclaire, 
qui   règle:   régler.    jjJ»  jV 

hâyahendakber-jelàakiralàn 
dergan  rakân-an  tahâya,  j< 
veux  régler  mes  comptes  me 
mon  associé  (H.  Ab.  226). 

^^lif^-  m«ï  -  jW&*  - 1«, 
rendre  évident,  éolairoir,  régler 
quelque  chose,  terminer  bb 
affaire.  jLL.  ^U  ^l^aL'ljl* 
nuia  itû-lah  sahâya  mânjt- 
Ihs-kan,  et  voila  oe  que  je  reu 
régler  (ff.  Ab.  264).  ù»ûp- 
men-jelh$-kan  pe-karji-^ 
terminer  une  affaire. 


f?-*r 


lance.  De  l'Ar.  1_rU. 
lelas,  k  la  fin.] 

îm  (Ar.  *-*.),  corporel. 
,1;  /1  ,/tt.  ^,1  ^ 
j\  j'esîm  ïtu  metgatâ- 
nn  bârarg  yavg  la  ada 
n ,  par  jesîm  on  entend 
qui  est  composé  de  par- 
qui  est  corporel)  (M. 

«d(Ar.),  corps,  le  corps. 

-  JjyJ  ânak  pâiek  sen- 
g  pâtetc  Jadï-kan  deri- 
'eaed  pâtek,  ce  sont 
après  enfanta  que  j'ai 
éa  de  ma  substance  (Bw. 

jesedi,  corporel. 

PM»  (Ar.),  corps,  un 
hoae  solide. 

C-  men  -ji'sem  -  kan, 
n  corps,  donner  un  corps, 

lorporol. 
S-ojï^i  j'ùiVn.] 

»wi  (Ar.  <*?*),  le  feu 
sr. 

mZ  (Ar.),  négation. 


Jjk>.  619 

«j>-  Jîtwi  (Ar.) ,  partie ,  portion. 
^y-  »Js-  ^j~*—  menebfis  juza 
sahâya,  payer-  une  partie  de  ce 
qui  est  nécessaire  pour  racheter 
un  esclave  (2>.  M.  200). 

]y>~  j&ea  (Ar.),  compensation, 
rétribution. 

*ijT  jteye*  (Ar.  !£.),  tribut 

payé  par  tête,  spécialement,  par 
les  non-musulmans  (ZX  M.  357). 

bjl j>-  Jexîret  (Âr.jj*.),  île; 
péninsule. 

AL  js».  jexilet  (Ar.  J^*-),  grand, 
considérable,  nombreux.  —  Jul 
<tbad  jeâtet ,  un  grand  âge,  de 
nombreuses  années  (Lett.  Mal.). 

pjp^jezma  (Ar.),  terminé;  défi- 
nitivement résolu.  Lesîgne  ortho 
graphique  jesm,  nommé  en  ma- 
lais Ju  u*y*  bâris  mâti  (' 
Qram.). 

Jdt»-  Jiul  et  DUj>-  jtâlet 
(Ar.),  récompense  promise,  pris 
convenu.   U  jâ  ^.1  ïlUa.  JjJ 

j'ijïteï  tïw  pa<£i  lagat  ïtu  iâ-ïtu 
ûpah  yarg  dî-per-janjï-kan, 
jialet  signifie,  d'après  l'eipres- 
Bion  dn  mot,  une  récompense  pro- 
mise (D.  M.  156). 


620 


A 


gtl9  fi9  la  lettre  nommée  lj  gnâ, 
nâ,  la  nasale  de  la  classe  îles 
palatales,  (v.  Grain.) 


Ha.   Ce  mot  est  employé:  1° 
comme  pronom  possessif:  e^Jy*» 

sudarâ  -  un ,  ses  frères.  ^^J 
lakï-/ïa,  son  mari.  &\*y  kuwa- 

sâ-na,)  sa  force.    u)Ij  J1  apa 

ê 

yunà-na,  quel  en  est  l'usage  ? 
2"  comme  sujet  ou  agent  d'un 
verbe  passif:  ^jOoJoO  di-jadi- 

kan-na}  fait  par  lui.  ^jjÂA-buiô 
JXi!  <U^j  di-tiiggal-lcan-na  ra- 
ma/* Uu,  il  quitta  la  maison. 
3°  comme  régime  d'un  verbe 
actif:  £}I>aui«  mevg -  arghat  -  #a, 


pour  ^^  uA«u    merg  -  aighat 

dia  y  il  l'enleva.  ^iijL^*  www- 
jadï-kan-na ,  il  le  fit.  4°  pour 
former  des  adverbes  composés: 
V4flX*K-.«'  sa-surgguA-ila,  véritable- 
ment, ^«/iuui  sa-pâtut-na,  con- 
venablement, (v.  Gram.) 

c£u    Hàya9    calomnié,   diffamé. 

Cl*'  Cr  ^  ^^^  di-nayâ-na  akan 
temàn-na,  il  calomnie  son  pro- 
chain. 


^L*  me-nâya,  calomnier,  dii 
famer.    &jy£  Ita  Pj^l  «^L  me- 
nâya    ôranj   aâlam  ïçubûr-m, 
calomnier    les    gens   dans  leur 
tombeau  (Af.). 

v.  i^UI  aniyàya. 

iSu  nàyi,  fiai,  jeune  sœur 
(Balin.).  Terme  dont  se  sert  un 
homme  en  parlant  à  sa  femme; 
concubine;  gouvernante(5a/ap.). 

^u  iiàwa,  vie,  âme,  souffle  de 
vie,  esprit.  —  sj**f  pûtusiïâtca, 
expirer,  rendre  le  dernier  soupir. 
C>J^  ô\^y*nàwa  dan  badàn}Vàme 
et  le  corps.  &\y  £-*J>  *Ju*  sudah 
terbaig  naicâ-ria,  sou  âme  s'est 

A 

envolée.  —  &y£  mem-bûwarg 
nâway  prodiguer  ou  exposera» 
vie.  £  ^e  jX*  jfi  £,w~ 
sebhb  warg  enxi  hendak  mem- 
bûwarg  nâwa,  pour  de  l'argent 
vous  voulez  exposer  votre  vie 

y\hey  sûdarâ-fai  yavg  sa-ûàira 
dergan  âku,  ô  mon  frère,  votre 
âme  avec  la  mienne  ne  font  qn'nne 
(R.1A).  Oy^  ^l*  nâwa  iwaW^ 
terme  de  tendresse  et  d'affection. 
*j\y  nawâ-ku,  mon  âme,  anfre 
terme   de   tendresse.     ^Ity{ 


nâwa  ikan,  un  reste  de 
souffle  de  vie.  ->l  Jjlk.* 
»1  X^\j  dx  -  dapât  -  %  ada 
âwa  ïkan  lâgi,  on  trouva 
rait  encore  un  souffle  de 
Ab.  63). 

ber-nâwa,  qui  a  la  vie, 
une  âme.    —  ->L"  tiâda 

m 

ca,  inanimé. 

•   et  Sund.   onw\  nataa. 
Bug.  ^55— *^  iiawa.] 


cX 


621 


«A,  griller,  cuire  sur  des 
18  (Cr.  Batav.). 

HH9     chant,     chanson; 
être  chanté.    —  J^^»* 
ngar  fiant,  entendre  le 
3ntendre  chanter. 

»  ber-nàfii,  qui  chante, 

it.    &\Jy*  j>\*  £  ùy* 

>yû>\  bidûwan  yarg  bâik 
\-iia  ïtu-pûn  ber-naiiï- 
ors  des  musiciens  chan- 
d'une    voix    mélodieuse 

me-nâni,  chanter,  fa  i\ 

ia  yarg  me-nâni,  quel- 
ins  chantaient  (H.  Ab. 
^ylJXAj»  —  me-nâni  ber- 
ût-an,  chanter  des  cou- 
ternatif8 ,  chanter  à  deux 


1V-ju*  me  -  nafiï  -  kan,  chanter 
quelque  chose,  chanter  à  quel- 
qu'un, endormir  quelqu'un  par 
ses  chants.  s£/S*jjù  ^\j  ffl 
bâgey-bàgey  nâni  di-nafiï-kan- 
na,  ils  chantèrent  toutes  sortes 
de  chants  (Amir  Hamzah  216). 
A*»U9  îùA  a)^I  {/*»*  y*  lâlu  dî- 
nant-Jean  ûleh  ïnarg  perg-âsuh, 
alors  la  nourrice  l'endormit  par 
ses  chants  (M.). 

^j-ji  nam  -  an,  ce  qui  est 
chanté,  chanson,  chant.  \^SL»fa 

nanï-an,  qui  aime  le  chant. 

u  nota 9  connu,  évident,  mani- 
feste, clair,  visible:  être  connu, 
être  évident.  £yj>  fa  ùta  cAj  fa 
yarg  nota  dân  yarg  ter-bûni, 
ce  qui  est  manifeste  et  ce  qui 
est  caché.  £À>  cMy  ,j\  ->li  tiâ- 
da  ia  ber-Jcâta  flâta,  il  ne 
parle  pas  clairement.  Jota  a)IxJ 


Ou  £Ji»^  ^t'acfc  -  luh  dâpat  di- 
panaarg  nota,  on  ne  pouvait  la 
regarder  fixement,  ^^j  ^  aIIL 

*T***  ù*!tf-/  ûi'  natâ-lah  petï 
besi  ïniper-buât-an  kamba,i\  est 
évident  que  cette  boîte  de  fer 
est  mon  ouvrage  (jR.  167).  ,j\  àIU* 
c>1jû>  natâ-lak  la  bundâ-na*  elle 
est  évidemment  sa  mère  (R.  1 G  7). 
i^lC  JlÎ  aJUj  ù'K&'ùb  cte/i  ka- 
dukâ-an  natâ-lah  pada  mukâ- 


622 


l 


fia  7  et  la  tristesse  était  peinte 
sur  son  visage  (M.K.  217). 

CA~»  me-fiâta,  éclairer,  mani- 
fester. 

^y  U*  me  -  natâ  -  kan ,  faire 
connaître,  rendre  clair,  rendre 
évident ,  manifester ,  expliquer 
q.  ch.  c)|juu  Jo|  ^fOUo  ^UL 
supàya  di-natâ-kan-na  ïtu  ka- 
padâ-ua,  afin  qu'il  le  lui  fasse 
connaître  (M.  II.  84).  tjjï*  j£L 
^*lxJi  ^  u*  JUjI  segala  nain- 
tri  itu  me-natâ-kan  ka-sukà- 
an-iia,  les  ministres  manifes- 
tèrent leur  joie  (ïd.  216).  ^t^  j£ 
ù*W£  J^Xje  ,Jj*pada  me-flatâ- 
kan  pri  pargkat  ka-rajà-an, 
pour  expliquer  ce  que  c'est  que  la 
royauté  (îd.  45).  J'tfj  Al^b 
J^jl  natà-kan-lah  per-katà- 
an  ïtu }  expliquez  -nous  ces  pa- 
roles. 

ô*uS  ka-natâ-anf  manifesta- 
tion, publicité,  notoriété.  &[£ 
£jj->~~>  -X*  ^  lJ£j  *»^j  ka-fiatà- 
an  rûh  di '-  karuniâ  -  kan  pada 
8a-sa-ôrarg,  la  manifestation  de 
l'Esprit  saint  est  accordée  à  tout 
homme  (N.  286).  {y\£  Xj    -tf 

Oi'  ilr^f^j5  «^«w  tanda  ka- 
natà-an  per-janjï-an  inî,  en 
signe  de  la  publicité  de  ce  traité 
(M.). 

[Jav.   et  Sund.    «misn\   tinta 
Mak.  is><~*  nota.  Day.  nota.] 


àj\j  nàtllh,   nom   d'une  plante 
(AV.). 

/*  Ou  nàdar,  profond  (en  parlant 
du  sommeil),  ^j^lj  ^V^V^ 
C^^ûr'./^  *ff  ber-âdu  ter- 
làlu  nàdar  tiada  kabar  âJcan 

m 

dîrï -lia,  elle  dormait  d'un  pro- 
fond sommeil  et  ne  pouvait  s'a- 
percevoir de  rien  (H.  169).  Jlj 
e>j-^>>w  w«*l  ter -lâlu  âmat 
nàdar  tidor-na,  son  sommeil 
était  très-profond  (3/.). 

On  trouve  aussi  jJl»  nadàr. 

£*U  titômtift,  moustique,  cousin, 
moucheron.  —  AjU  dârah  m- 
muk  y  le  sang  d'un  moucheron. 
ijA  \  Ob  J(*\j  iiâmuk  dân  àgat, 
deux  espèces  de  cousins.  jJï 
.  jWAlxJ  j*l  Ob  /âfo*  dto 
nâmuk  tiadà-laJi  ka-lthât-an, 
les  mouches  et  les  cousins  ne 
paraissent  pas  (pendant  l'hiver; 
(Exer.  159). 

[Jav.   *t9««n|\   lamuk.  Bat 

6°i^4\    namuk.    Mak.   -ow 

/aw?/.  Day.  iiamok.  Tag.  ^to 

lamok.  Bis.  ^"V0  namok.] 

• 

/j*u  iiàman,  santé,  bien-être, 
bon  état,  bien  portant  :  être  en 
santé.  Ajy  —  nàman  tûbuh,  1» 
santé  du   corps.  {j*<X*£*  J*> 


( 


A 

nen-jadï-kan  nâvian  dân 
?sa  ka  -pada  mânuéia, 
)  faire  devenir  une  cause 
fcé  et  de  sécurité  pour  les 
)8  (//.  Ab.  337).  àL.Ij 
fAj  nâman-lak  rasa  hatï- 
s  sensations  sont  dans  une 
î  convenable  (St.). 

y  ber-ftâman,  qui  est  en 
santé,  qui  se  porte  bien. 

lâlam  rïimah  ber-nâma?i, 
s  membres  de  la  famille 
ent  bien. 

:.  et  Bug.  'zzs**  namaiy.] 

* 

mur,  rosée. 

:\A0£\  nambur.] 


ji 


623 


âravg.    a^-»  £>Ij  0^1  ■> 

lâra/ig  mërah,  plante  dont 
ûlles,  les   fruits    et  les 
sont   employés  dans    la 
oe  malaise  (A7.). 

ïrirg,   sonore,   perçant, 

éclatant.   —  j\y*>  sutcâra 

une  voix    claire.   ^ y 

bum  yarg  iiarirg,  un  son 

Pju  moka  ber-seru-serïï- 

dergan  nârtrg  suworâ- 

rs  il  se  mit  à  crier  d'une 

îrçante  (Kal.  dan  Dam. 


ÇjL«  me~nârirg,  émettre  un 
son  clair,  éclater. 

iy^>L»  me-nàr%rg~kany  rendre 
sonore,  rendre  perçant,  faire 
éclater,  jly  —  me  -  nârwg  -  kan 
sutcâra ,  élever  la  voix,  faire 
éelater  la  voix.  ià\>y>  {y&J**  J>\ 
AjLpU  (j\fl  *&  me-nârùg-kan 
sutmrâ-na  lalu  la  tânjis-lah,  il 
jeta  des  cris  perçants  mêlés  de 
larmes  (B.  42). 

•^}u  nâriSj  presque,  à  peu 
prés,  sur  le  point  JjL  Xj\  aL^Ii 
nâris-lah  ayanda  mâtty  votre 
père  était  sur  le  point  de  mourir. 
JT ^j*\  ^^y  ^J^  fiària  pûtus 
asa  kâmi,  nous  avions  presque 
perdu  tout  espoir  (Af.).  aU  jL 
\  ^ji^»  J^t  maka 
tïtah  bagvnda  nâris  âku  ber- 
ïïleh  mâlu ,  alors  le  prince  dit  : 
j'ai  failli  être  couvert  de  honte 
(K.  4). 

J  u  ïiâla,  flamme  :  être  enflammé. 

&yjj+~i  sl~*\jij>  ter-lâlu  âmat 
besàr  nalà-fia,  les  flammes  en 
étaient   excessivement    grandes 

(3/.). 

J\*j>  ber-fîâlay  qui  est  en 
flammes,  qui  flambe,  flambant, 
flamber,  il  ^^/  ^^  sa-telhh 
ber-fialâ'lah  âpî,  lorsque  le  feu 
se  mit  à  flamber  (fi.  73).  J^'l  JU 


024 


& 


pânah  itu-pïïn  dàtavg  ber-ïiala- 
nàla,  et  cette  flèche  arriva  en 
flamboyant  (R.  91).  0&  A&j 
p\  Cyt-j  ber-iïalâ-lah  mukâ-iïa 
seperti  iîpi,  sa  faoe  brillait 
comme  du  feu  (M.). 

JL*  me-nâla,  flamber,  s'en- 
flammer.  OJL*  aI^L.  J^^î 
^U^i  pakĕy-an-ku-  me-iialâ- 
la  h  seperti  kar t as,  mes  habits 
s'enflammaient  comme  du  papier 
(//.  Ab.  332). 

^3L»  me-îialâ-kan,  allumer,  t 
enflammer,  faire  flamber. 

[Bat.   y  na&i.  Day.  iiala.] 

4u\J  îiàla/rg,  se  réveiller,  ouvrir 
les  yeux  en  sortant  du  sommeil. 

[Sund.    ai>u\    ilarivg.    Mak. 
'2?«  fiarîig,  do  <=>«  serrai 

Jù  iiàJl,  hors  d'ici!  qu'on  se  re- 
tire! partir,  se  retirer.  y>vAr 
ij^jl  nhh-lah  Icâmu  deri  sïni, 
retirez  -vous  d'ici!  jJ  ££l  aI^ 
^JULil  lb  nhh-lah  argkaw  deri 
dâlam  astanà-ku,  retirez- vous 
do  mon  palais  (R.  170).  aUjI* 
•y\  fjfcj<>  **y\  bâik-lah  âku 
nhh  deri  nagrï  ïni,  je  ferai  bien 
de  quitter  ce  pays  (Bis,  Raj.  5). 

A{j  ber-nhh,  qui  se  retire,  se 
retirant;  se  retirer,  s'en   aller. 


^j^  Ùrjl  ber~tiàk-lah  dm-na, 
il  se  retira  de  lui-même  (M.). 

/£y+  me-nhh-kan,  chasser, 

9 

expulser,  bannir,  tenir  à  distance. 
??[)Aj\&&r<>  di-nàk'kan-na 
Tdeh  râja,  il  fut  chassé  parle 
roi  (S.  Mal.  112). 

On    trouve    aussi   tA    aiihk. 

9 

segala  ôrarg-na  di-anah~kan- 
uâ-lah  deri  rwnwA-wa,  il  chas» 
tous  ses  gens  de  sa  maison  (H. 
Ab.  370). 

r^yj  iiiyûr,  pour  y*  nïyur. 
/yUj  nëiietu 

/juu«  me  -  nënen ,  tirer  U 
langue  devant  quelqu'un  pour 
l'insulter  (Kl.) 

<j  nïyur >  le  coco.  —  cftF 
hon  iuyury  le  cocotier.  -  y 
btiah  nïyur,  la  noix  de  coco. 

dhnj-na  yary  seperti  bâta*} 
nïyur  beshr-na,  son  glaive  était 
de  la  grandeur  du  tronc  d'un  co- 
cotier (if.  3).  £&jK>  £jj*  èy* 
susïi'iïa  seperti  nïyur  gâdffji 
ses  mamelles  ressemblaient  à  U 
noix  de  coco  d'ivoire  (A/.). 

Les  différentes  sortes  de  coco 
mentionnés  par  À7.  sont:  ûf  - 
nïyur  pûwan,   ^$^1»   —   #Jf*r 


Ç>J$ —  nïyur  gàdirg,  — 
ûiyur  turkiy  tjo  —  nïyur 
h  ^cT*3^  —  nïyur  mànis- 
r,  o|j  —  nïyur  dâda/iy 
—  nïyur  râtus,  et  ^*j  — 

ntmbïa.  ^)y  ^ylo^j  nï- 
ï-mdkan  bïilan,  on  nomme 
un  coco  dont  l'intérieur  est 
e  de  la  bouillie. 

>v-  Jti  £f  ^  £-  &>J  ' 
*y  L  jLï  \p$$y  ôra/g  yaig  ' 
%  pôkok  nïyur  ter-kâdaig-  , 
rg  tiâda  mdkan  bûah  -  fia,  i 
•ive  souvent  que  l'homme 
lante  le  cocotier,  ne  mange 
e  son  fruit.  Se  dit  de  per- 
s  qui  ont  fait  quelque  cltose 
5,  dont  d'autres  ont  tous  les 
âges. 

trouve  aussi  jy    m'wur, 
ïiyur  et  jjj  nïyur. 

v.  vin\  iiu.    Mak.  /"n»"o1;^1 
o.  Tag.  et  Bis.  /Tito  niyog.] 

Hru,  nom  d'un  instrument 
oyer  le  riz,  une  espèce  de 

\ja  fi*  *A£*  sji/. hrhs 

•ey-kan-na  dàlam  îïtru,  il 
rait  le  riz  dans  un  van. 

)V.  eJuyO  àX^y    A&JT    i«)    | 

pu  bavgkey  gôjah  bïdeh- 
U'-tûtup  dergan  nïru,  peut-   ! 
ec  un  van  à  vanner  cacher  ' 


M 


625 


le  cadavre  d'un  éléphant?  Le 
sens  est:  un  grand  secret  peut-il 
être  caché  par  une  petite  chose  ? 

[Sund.  r?»<Ti\  ntru.  Bat.  v>-»  % 
*-^0£O  anduri.  Day.  nïro.   Bis. 

T31  ntffo.] 


JLj  fiïlu  =  ^Lp  rgïlu. 


à* 


îionorg,  seul,  seulement.? 


^jï  ?jj-*  fëy»  sa-nônoig  sa- 
àraig  dirï-ita,  tout  seul  (KL). 


y  nâftot,  allongé,  tiré,  dé 
tendu. 


*\y  Jl  ber-nôiiotj  qui  s'al- 
longe, qui  se  prête  (comme  une 
corde  que  l'on  tire). 


o  ***    me  -  nôîiot .    allonger, 
étendre,  détendre. 


sjy  S  ter  -  nôîiot  y  qui  est 
allongé,  qui  peut  s'allonger, 
s'étendre:  extensible,  élastique. 

^yl*  y*  me- nôîiot- kan,  allon- 
ger, détendre  q.  ch. 

vyJj^j/J^  mem  -per  -  nôîiot  - 
kan,  faire  allonger,  faire  déten- 
dre q.  ch. 


*y>per-îiônot,  qui  allonge, 
qui  détend  :  ce  qui  sert  à  déten- 
dre: un  enfant  à  la  mamelle  qui 
a  la  coutume  de  tirer  le  tetin  de 
sa  nourrice  (P.  Dew.). 

40 


<m 


-  • 


^ 


JfjJ  nïidenta,  aorte  do  noix 
de  coco  ;  paraît  être  pour  JJj^o 
nïyur  davta  —-  è^lTyu  nïyur 
gâdirg.  v.  y*  nïyur. 

/*jJ  iïtumr,  pourri  nïyur. 

fd  riàrg,  nettoyé  (des  plumes  des 
oiseaux). 

£~«  me-naiy,  nettoyer  (par- 
lant des  oiseaux  qui  nettoient 
leurs  plumes  avec  leur  bec)  {KL). 


fiJd  iittgnfoy 


9  souris  ({>.). 


nùU 

* 

JXjt*   meiyenùt,    donner  de    ' 
petites  secousses,  tirer  par  se- 
cousses (KL). 

a*Xi  iUular,  v.  j^U  nadar. 

fvyù  neniiïilufg,  nom  d'un 
poisson  de  mer  ((>.). 

4dit  rimwplurg,  nom  d'un  arbre 
dont  les  rieurs  sont  odoriférantes 
et  qui  fournit  un  très-beau  bois 
pour  la  menuiserie. 


t9  la  lettre  nommée  \j  tâ}  den- 
tale forte,  prononcée  par  les  uns 
comme  le  t  anglais,  et  par  d'au- 
tres comme  le  t  français. 

ta  ou  u  tâ9  particule  négative  : 
non,  ne  pas  (elle  ne  s'emploie 
guère  qu'avec  des  radicaux).  uJ 

ta  •  usa  h ,  non  nécessaire.  yblZJ 
ta-tâhu  f  non  connu.  àJ^J  ta-bïï- 
leh,  non  possible.  AJuJ  ta-#udaJt, 
sans  fin.  Avec  j|  ada  elle  se 
change  Qiitt)  pour  éviter  l'hiatus. 
ù\J  tiâda,  n'être  pas,  n'y  avoir 
pas.  Deux  négations  valant  une 


affirmation,  on  dit:  «>Lî  Job .>U 

tiâda  dâpat  tiâda  ou  jl*î  JaU 
ta-dàpat  tiâda,  nécessairement, 
indispensablement ,   il  faut.  .Aï 

m 

£Jb  j;\  ù\j  Job  tiâda  dâ- 
pat  tiâda  ta  dâtarg ,  il  ne  peu* 
pas  ne  pas  venir,  il  viendra 
nécessairement   (if.   120).  p*> 

jikalatc  mem~bâtca  peramj>ïw 
ta  -  dâpat  tiâda  tïian  -  h 
mcncsal,  si  vous  emmenez  de* 
femmes  avec  vous,  vous  vous  e» 
repentirez  indubitablement  [tt- 


3> 


\s 


y» 


U 


627 


3n  dit  par  abréviation: 
>)->  dâpat  tïâda  ou  jLSIj 
ada  y  comme  dans  cet 
le:  ^IjAIp;  J&  jLSb 
1^1»  dàpatiâda  segala 
ku  àkan  me?iûrut  par  en- 
u }  mes  sujets  obéiront 
ement  à  vos  ordres  (Kal. 
sam.  109). 

>.  jârgan  renfermant  une 
ition,  une  négation,  on 
*5 y&\  £^\c»*  jàiyan  aiy- 
a-tâku,  gardez -vous  de  i 
savoir,  d'ignorer,  sachez 
ipprenez.  C&>j&\  ^W 
\  argkaw  ta-kâta,  ne  man-  I 
as  de  le  dire.  ^^tâ-kan,   \ 

a  -  àkan.  ^W  &**  tâ- 
rgatiy  ne  pas  se  garder  de,   j 
i-dire:)  devoir  faire.  ^y\l 
i  £}&*»*  ta  -  kan  jârgan 
ergt,  il  faut  que  je  parte.   ! 

.    «sn?\  tah.   Mak.   •-*  ta.   i 
t  Bis.  C  di\]  ! 

ht,  ordure,  crasse,  fiente, 

sortes  de  déjections  ani- 

marc,  lie,  sédiment.    — 

%hï  niàta,    chassie.     — 

ïhi  hïdmy,  morve.  AJL7  — 

lïiya,  cérumen.   Jj**«  — 

mïnaky     résidu     d'huile. 

tâhi  kuda,    fumier   de 

Jjj     --     tâhi    lâlaty 

de     mouche  ;      taches 


de  rousseur,  ^j  —  tâhi  be*û, 
rouille.  j)lx  —  tâhi  tembâya, 
vert-de-gris.  J^  £f*  s^J  &qi> 
tïibuh  -  na  ber  -  lUmur  dergan 
tâhi,  son  corps  était  tout  couvert 
d'ordure  (A/.),  ^j^j*  JX*1  jfr 

^X*  J>\j  Ob  e>^*  J>\ï  la 
àmat  xumhr  deiyan  tâhi  mata- 
na  dân  tâhi  kïdury-na,  il  était 
extrêmement  sale,  ayant  les  yeux 
chassieux  et  le  nez  morveux 
(R.  130).  £jy  —  tâhi  buruiy, 
glu  à  prendre  les  oiseaux.  Et 
aussi  :  nom  d'une  plante  du  genre 
tagète,  ou  œillet  d'Inde.  — 
fU  tâhi  hâyamy  nom  d'une 
plante  de  la  famille  des  loran- 
thacées.  —  ,^y  pôhon  tâhi, 
le  sterculiafœtida.  A^  Lè^*  Pyt 
btirga  tâhi  hàyarn,  le  souci/ 
{*s\  >Ij  tâhi  âvgin,  les  lichens 
et  les  mousses. 

Loc.  ^\  ^è^yy  tlitur  tâhi 
ârgiriy  paroles  vaincs,  non-sens, 
rapport  mensonger  (IL  Ab.  425). 

[Jav.  et  Sund.  *snvn\  tahù  Bat. 
5g  té.  Mak.  et  Bug.  *~*-n»  tai. 
Day.  tahù  Tag.  et  Bis.  t~>^v 
tai9  excrément.] 

*feU  tahu,  savoir,  connaître; 
connaissance.  —  fj\  la  tâhu}  il 
connaît,  p^^y^tjl  *«  tàhu 
mem-bâxa,  il  sait  lire.  —  oL*> 

'  m 

40* 


028 


yj 


V 


sîâpa  tâhu,  qui  sait?  peut-être. 
—  Oy  tûan  tâhu,  sachez!  Je 
oiiB  assure,  y^l;  jLî  Jlx-id^l 
Ss>\  y\  âku  sa-kah'-kâli tiàda 
tâhu  âkatt  argkaw ,  je  ne  vous 
connais  absolument  pas(jK.  104). 
On  dit  aussi  :  *Tb  £\t y*lï  J\ 
la  tâhu  me-màkan  dâgtvj ,  il 
mange  ordinairement  delà  viande, 
il  peut  manger  de  la  viande.  ^f\ 
JU-*iu    SVybl;  ia  tâhu  meimkey 
kâttut ,  il   porte  habituellement 
des  chaussures.  yU  y^lî  ^\  ïa 
tâhu  ma  lu,  il  est  modeste,  il  est 
timide.  yUyblj  jlj  tiàda  tàhu 
màlu,  effronté,  éhonté.    —  JJ/tf 
mem-bri  tâhu,  faire  savoir,  in- 
former. 


j*XL>  m -tâhu,   la   connais- 
sance, le  savoir.  -ïiyr**  ^->  &> 
tiàda  de /(/au  .sa-tahû-ku ,  c'est 
à  mon  insu.  j£j»*kXL*>  sa -tâhu  j 
hât<\  la  conscience.  ù^iU  ^+jJj 
^ÛJb  JbU**    kalakû-an-na    nie-   i 
fâtran  sa -tâhu  hati-na,  sa  con- 
duite combat  sa  conscience;  il   i 
agit  contre  sa  conscience. 

^•^jL  mruj-a-tahu-iy  con- 
naître  quelqu'un  ,  prendre  con- 
naissance de  quelque  chose.  —  io 
gaig  .meirj-a-tahû-î i  celui  qui 
connaît  tout,  à  qui  rien  n'est 
caché,  ijï  y  \  ^j^m*  jw  tiâda 


meiy-a-tahû-i  âkan  dia ,  on  ne 
le  connaissait  pas  (Sut.  Ibr.  1.1). 

,J*yP  ka-takïï-i,  être  connu, 
être  à- la  connaissance  de:  à  sa- 
voir, c'est-à-dire.  -flj\  à>m*y$ 
ka-tahu~ï-lah  ûleh-mu,  sache* 
(litt.  :  soit  par  vous  su).  ,jjô  X 
iftyfi  S+h  a)|Ju7  ^jA  nàma  nagrl 
lui  tiadà-lah  bêta  ka-tahû-i^ 
nom  de  ce  pays  m'est  inconnu. 

yy^M*  mevg  -  a  -  tah  u  -  fan, 
faire  connaître. 

ô*j£  tahû  -  an,  connaissance. 

—  ijy^  pembfï  tahil-an,  noti- 
fication, information. 

ô*yfi  ka  -  tahû  •  an,  connais- 
sance, ce  qui  est  connu,  T***' 
O^p  àX*»  <S+j\  *~ y  surgguh- 
suvgguh  karja  ïtu  sudah  ka- 
tahû -au,  certainement,  cette 
action  est  counue  (/?.  87). 

ôffiy  ber-ka-tahu-an,  qui 
est  de  connaissance,  qui  a  con- 
naissance, qui  connaît.  &fc 
à)j\  Juu  ô*ypy  yniy  tiàd*i  her- 
ka-tahâ-an  ka-pada  allah,  qui 
ne  connaît  pas  Dieu.  jU*  P 
xù  sJLîx  ô*ypy  yatrj  tiàda  ber- 
ka-tahU-au  tampat-na  diam, 
qui  ignore  sa  propre  demeure: 
(lui  n'a  pas  où  reposer  sa  tête. 

bcr-ka-tahu~an,  il  n'avait  pto* 
sa  connaissance  [IL  148). 


/ 


>■ 


tfi&  penj-a-takn-an ,  cou- 
ace,  fnculté  de  connaître, 
genee.  ^f&yfXjJi  di-  ' 
•M-nj-a-tahû-au  kâmi,  au-  ! 
e  la  sphère  de  notre  intelli- 

•  Q*  &*f  ^  JA* . 

■s  vtttla-mùla  tâhu  kaniu-  ; 
hïLinj  pe+g-a-tahiï-an-îla,  i 
r  d'abord  et  oublier  ensuite  ' 
nnaissanoc  que   l'on   avait 

ji^^-â  yji  ^y  pô/ion  ; 
peig-a-tahû-an,  l'arbre  j 
connaissance  («.  3). 
j^»  hcr-perg.rt~tahH.-an,  \ 
de  la  connaissance,  de  Pin-  . 
ence,  savant,  ^.ijj^ii  fjjl  ; 
■9^*    ùlj    «rffjp   ynn/   lier-   | 

(/nw  berperg-a-tahû-an, 
lommes  sages  et  intelligents 
II.  91). 

i  trouve  auBsi  ô-y£&  pe/t-a- 
-an,  connaissance,  informa 
confidence  ((>.)■ 
iv.    «nw    tahn.    Bat.  5tl    | 
être  apte  à.  Day.  tau,  pou-   : 

Bis.  fc-3fc"3  tuo-tao,  dé- 
rir  la  vérité.] 


'ahan/, 


rase  a  pu 


'  l 


tâhan,   enduré,  souffert;  | 
iu,   réprimé,   être   enduré;  I 

étendu.  ^Li'  *)y  i\j  w^* 


G29 

S  J  kamba  tiâda  bïileh  tâhan 
(agi,  je  n'en  puis  plus  (litt.  :  ne 
peut  plus  être  par  moi  enduré). 
^•'Ifl  ber-tâkan,  qui  endure, 
endurant,  supportant. 

^*U*  menàhnn ,  supporter, 
endurer:  retenir,  contenir;  ten- 
dre &D*  —  tneaOhan  dirl-ila, 
se  retenir.  ^^Ifc  ^^*  u$Lj^» 
^J^  Jld  baranj-siâpa  menâ- 
han  hatï-îia  tatlâla  mur  (en, 
quiconque  sait  bc  maîtriser  au 
moment  de  la  colère.  u^_Ju  — 
menûhan  napsû-Tia,  modérer  sa 
coiicupiwnci'.  £jfa—-iuenâhan 
jalon,  obstruer  un  chemin.  — 
ji \y  men&han  bUbtt,  tendre  une 

t^jy  ter -tâhan ,  supporté, 
qui  peut  être  supporté,  suppor- 
table, endurable  :  qui  est  réprimé, 
qui  pent  être  réprimé,  ily  ii\Xj 
Yi  ,j*kji  tiadâ-lak  bûleh  ter- 
tâhan  (agi,  on  ne  pouvait  plus 
les  réprimer  (II.  Ab.  236).  jL" 
jtjtytflSf  tiâda  ter -tâhan 
uleh  karhaw ,  le  buffle  ne  sau- 
rait plus  longtemps  supporter 
{ce  travail)  (.1/.). 

3V-*  menahân-i,  supporter 
q.  ch.  ;  retenir,  empêcher  q.  q. 

JXiîjL^l  jjj*.  ïa  di-tahân-i 
ûlek      blinda  -  iîa     ïtu     tiâda 


G30 


J^ 


J^ 


jûga  la  mâu  tiiggal ,  quelques 
instances  que  fit  sa  mère  pour  le 
retenir,  il  ne  voulut  pas  rester 
(R.  20).  SJi  fy  JV  y^^ 
v^lc^Xs^y  .xîp  mevg  -  âpa  kâmv 
tahân-ï  kaum  ïtu  deri-pada 
karja-karjâ-na ,  pourquoi  em- 
pêchez -  vous  ce  peuple  de  tra- 
vailler? (B.  91).   aLl^.  j\  JU 

M 

^>>  maka  ta  menahan-ï-tah 
dirl-na,  or  il  se  faisait  violence 
(B.  73). 

^J^/jy  ter-tahân-i ',  à  ec  quoi 
on  a  mis  empêchement ,  qui  est 
retenu ,  qui  est  arrêté.  y^*>  cX+ 
^jfcjl  i  àD  A*xjy  ~*W»  maka  sa- 
bentar  jûga,  ter-tahan-ï-lah 
lilîh  dârah  -  na ,  et  aussitôt  son 
flux  de  sang  fut  arrêté  (N.  110). 

^Jiibll*  menâhan-kan,  rete- 
nir, empêcher  quelqu'un  de  faire 
quelque  chose,  arrêter  quelqu'un. 

lA>  &*  ^J  ^  cfi*^ù  ^* 
^^u  maka  di-tâhan-kan  ûl«h 
tlian  pu  tri  d^rgan  tâigan?na, 
mais  la  princesse  le  retint  avec 
sa  main  (lsm.  Yat.  57).  iû\j  ,j\ 
J^JSj^  ^ylkAl^  in  dâtajg  me- 
7iâhan-kan  marïka-ïtu ,  il  vint 
pour  les  empêcher  (//.  JJ.235). 

Prov.  jy  *j*+  JJÙb  JUpi^lT 

Jé&  £*  rfïtk*  *Qy  kalaw 
ICnyit  hendak  m*ntmpah  bûna 
Imleh-kah  di-tâhan-kan  dergan 


telunjuk,  si  le  ciel  voulait  tom 
ber  sur  la  terre ,  pourrait-on  le 
retenir  du  bout  du  doigt?  Le 
sens  est  :  quand  les  grands  et 
les  puissants  oppressent  leurs 
serviteurs  ou  leurs  esclaves,  les 
petits  peuvent -ils  les  en  empê- 
cher? 

^y*  penahân-an,  action  de 
supporter,  de  retenir  :  contrainte. 

{y  \p  ka  tahàn  -  an  ,  ce  qui 
est  contenu,  retenu;  retenue, 
détention. 

[Jav.  et  Sund.  «»t*»«a^  tahan. 
Day.  tahan.  Tag.  et  Bis.  tW 
taan,  laisser  faire,  permettre.] 

/jfcu  tâhun,  an,  année.  £  j*l" 

yl  AU  tâhun  yarg  telah  lâlu. 
Tannée  passée,  Tannée  dernière. 
*j  1  >  £j  —  tâhun  yarg  dâtarg, 
Tannée  prochaine,  ^jl^  —  ta- 
hun  bahâru,  la  nouvelle  année. 

^T"*  ù™'**  pada  tâhun  m- 
sëhi,  en  Tannée  de  Tère  chré- 
tienne. e^^lT  JJu!  ampat 
tâhun  umur-na,  il  est  âgé  de 
quatre  ans.  ^lî  ^k\s  sj]^  brâ- 
pa  tâhun  pâdi,  combien  de  re- 
tours annuels  de  la  moisson? 
—  &-*?  bûrurg  tâhun  ou  *W 
eTggaig,  Toiseau  rhinocéros.  9£ 
^U**  bmga  sa -tâhun,  nom 
d'une  fleur,  la  pâquerette  - 
{Jij  Ç>y  buvga  ratna  (KL). 


^\jy  ber-tâhun~tâhun,  qui   ■ 
des   années,  pendant  des 

s. 

L*  menâhun ,  faire  à  l'an- 

>  /j*li»  ïa  me-minta  ka- 
-na  sujJâya  ïa  menâhun 
ilâka,  ils  le  prièrent  de 
ir  bien  s'engager  à  l'année 
acca  (//.  Ab.  50). 

v.  et  Sund.  nsnmnto^  tahun. 
>-^\  tahun.  Mak.  et 
taurg.     Tag.    tr>3 


\j 


631 


'aJiar,  chasser  sur  ses 
3  (Pij.);  être  tenu  en  sus- 

lahil,  un  taél,  poids  dont 
i  sert  pour  peser  l'or;  il 
iiit  seize  mares  ou  quatre 
y  c'est  la  seizième  partie 
fcatï,  à  peu  près  trente-sept 
nés.  Jbljui  ^JJbU**  sa -ta  h  il 
îhoj  cinq  quarts  de  taél. 
xJ  ^y\  amas  lima  tâhil, 
aéls  d'or. 

désigne  aussi  par  ta  h  il 
ileurdedeux  piastres.  Com- 
à  notre  monnaie,  le  tahil 
8  frs.  25  c. 

^5  j)er  -  tahïl  -  an ,  mon- 
en  taél,  en  or.    Çj^l^Uo». 


JUjI  ^j-a)  jjy^vv5  J*****  jïkalaw 
ôraig  meig-ambil  !per-tahïlan 
amas  Un,  si  quelqu'un  emporte 
des  valeurs  en  taéls,  en  or  (Cod. 
Mal  42G). 

[Jav.  et  Sund.  mmmjs  tâhil 
Bat.   5*^>*-o\    tahil       Mak. 
**  tai.  Tag.  fc->co  tahil] 


4*)\j  taytwy, 


«jll»  menàyarg  j  tenir  q.  ch. 
dans  la  main  et  le  mouvoir  lente- 
ment çà  et  là  (  V.  1\). 

[Kw.  «<,7mm\  ta?///,  danser.  Bat. 
—  taya,  tenir  dans  la  main.] 

•Aï  tâyer,  lait  épais  (£.). 

Jlî  tâyis,  tais,  nom  d'une 
sorte  de  mangue. 

yj  tàwa. 

j\jJ>  ter-tâwa,  rire.  X  Jf*  — 
ter-tâwa  gelàk-gelàk,  rire  aux 
éclats.  X  *\j  —  ter-tâwa  râmey- 
rdmey ,  rire  de  bon  cœur,  jl 
^\  ù\yjî  lâlu  ter-tawâ-lah  ïa, 
il   se  mit  à  rire   (B.  22).   ^j 

A*  ly*  £j>  waiî  allah-pûn  ter- 
tâtea  hiigga  ka  -  lihât  -  an  •  lah 
gïgi  garham  yarg  mahâ  mulïa, 

• 

le  prophète  du  Seigneur  se  mit 
.     à  rire  de  manière  'à  montrer  ses 


f>32 


L- 


magnifiques    dents    mâchelières 

{M.). 

yïyj*  ter-taica-tâwa,  rire  avec 
continuité.  4o\i  eA-i>  £r^ ^Jj* 
w-jI   t  er -taira -ta  tca  kamaû-an 

M 

rasâ-na  dâyavy  ïttt,  les  suivan- 
tes se  pâmaient  de  rire  (il/.). 

<y\yj>  ter-tiucâ-kan ,  qui  rit 
de  quelqu'un,  qui  se  moque. 
>IT £  \yj>  JX*>  ^1  Zor  fie?tdak 
ter-tairâ-kan  kâmi}  il  veut  nous 
insulter  (#.  G4).  ($\fj  £\  j\ 
y  \  la  âka?i  ter-tawâ-kan  âku, 
ils  riront  de  moi  (R  28). 

{j\yj>*  di-ter-tairâ-ka-n,  être 
moqué,  être  un  sujet  de  dérision. 
Pjjl  CrWy^  C^-w  5P>Va  di-ter- 
taicâ-kait  ôrtny ,  pendant  qu'on 
se  moque  de  lui  (//.  vl/>.  381). 

CrljiJ**'  be-pe~ter-tawà  -kan, 
qui  fait  rire. 

0*ljjy  ter-tawâ-an ,  ris,  le 
rire. 

ÔM^J/O  pe  -  ner  -  /a/rr?  -  an, 
action  de  se  moquer,  moquerie, 
raillerie,  dérision. 

ô*\yj&  h'a-ter-tawà-av ,  ri- 
sihle,  sujet  dcrfro.^Uo^AJuiAUl 
ô*\jj&  ^  -*»  "/A///  tatdtih  lear- 
jâ-kan  padâ'/cu  ka-ter-tawâ- 
an,  Dieu  m'a  donné  un  sujet  de 
rire  (de  joie)  (H.  28). 

[Bat.  <u7<->  /r///vf.  Tag.  fcVÔ 
/o//77.  Bis.  ^"3^*  <"*"*.! 


VaU  ou  mieux  ûlJy  tawa~tàm, 
sorte  de  bassin  sur  lequel  ou 
frappe  pour  rassembler  le  monde. 

<Jb>  jU  UmwU  (Ar.  Jll),  expli- 
cation, interprétation. 

T Jjj u  tmvàk - tmvak  =  1$ 

tawa-tâwa. 

pju  tâwurg,  sorte  de  tourbillon, 
différent  du  *— L  *y  /w*ifl/  if- 

tiyuvy  et  du  ^»ICjL»  sajykdyan 

(AV.). 

Ô}17  tâwan,  captif,  prisonnier 
de  guerre,  être  fait  captif,  dy 
crî3Jo3  *j  tâica7i  yavy  di-tatg- 
kap-na,  des  prisonniers  qu'il 
avait  faits  (37.).  «Jo  ^jo*  ^i 
^jlî3  â>w&  bhrikïta  dt-tâtean- 
na,  il  fera  captifs  nos  femmes  et 
nos  enfants  (/£.  120  . 

Ojll*  menàwan ,  réduire  en 
captivité ,  soumettre,  Çj^l  *)'•> 
]fi>y  Oy**  ^>1  rf«w  ôra-ig  ïtn  w- 
nâtra?i  lot,  et  ils  firent  Lot  pri- 
sonnier (/i.  18). 

O^j/  /t  -  tâwan  y  qui  est  do- 
miné, devenu  captif.  Aliyy 
J^ji  e)^-*^  ter-tàwan-lah  s«m 
dtirâ-iia  itu ,  son  parent  avait 
été  fait  captif  (//.  18).  ùjly/' 
^•Jiî  ly*  a1^|  <7/:?f  ter  -  /âtftf» 
Ttleh  haie  à  nnfm-ku,  j'ai  ft* 


ùjû 


Jj 


l; 


G33 


té  par  ma  concupiscence 
kl  84). 

*yl*  menâwan-kan,  faire 
n'un  captif,  faire  soumettre 
u'un. 

y  tawân-an}  qui  est  de- 
3aptif,  prisonnier  de  guerre. 
>\s£**  men-jâdi  tawân-an9 
ir  captif.  £jj\  ys\  axïlî 
pâtut-kah  arykaw  drarg 
i-any  te  convient-il,  à  toi, 
s  un  esclave?  (3/.).  ^y\y 
tawân-an  karâiy-aw ,  les 
naufragés  que  la  mer  re- 
mr  le  rivage. 

Ç*  ka-tawân-an,  captivité, 

nde.  CS^SJ*  ^  6X*  su" 
a  pergi  ka-tawân-an ,  ils 

liés  en  captivité  (J5.1014). 

tantu  ka-pada  ka-tawân- 
i  ka  -  lliar  ko  -pada  ka- 
i-an,  ceux  qui  sont  des- 
à  la  captivité,  iront  en 
ité  (If.  1060). 

v.  êwut*o*\  tawan.  Bat. 
3%  taican.  Day.  tawan. \ 

ïwon,  abeille,  mouche  à 

7,  mmiTHiap  taiCOil.] 

ÏW€W,  sans  saveur,  fade, 
poison    affaibli ,    contre- 


poison, remède  contre  le  poison, 
les  maladies  ou  les  mauvaises 
influences-  —  «j  ^îlCt  makân- 
an  yaig  tâwar,  des  mets  fades. 
—  jÀ  ày^  tàwar,  de  Peau 
douce.    j>\  j*~**y\  û^W*  <j\*"> 

->A^i'  ù*J  Cr^*  supâyajârgan 
ber-xampur  âyer  mus  m  devgan 
âyer  tâwar,  afin  que  l'eau  salée 
ne  se  mêle  pas  à  l'eau  douce 
(R.  114). 

ci     Jy>  iSjf  mem-bri  tâwar 
bâti)  décourager.  —  ,Jù\c>*jâdi 
tâwar }    se   décourager,   se   ra- 
lentir.   àiu\  —  tâwar  ïpofi,  re- 
mède contre  le  poison  de  la  plante 

ïpoh.  aLJI  Cj^I  j^\j  ^sJLJy 
ej>yj»  barary-siâpa  kena  râxun 
ôraiy  inï-lah  tâwar-ïïa,  pour 
quiconque  a  été  empoisonné, 
voici  l'antidote  (3/.). 

Prov.  jjs  j\  ^Lj~  JSL 

jyï  (J*\*£*  jtkalaw  sa  -  xâwan 
âyer  tâwar  di-tïïargrkan  ka- 
dâlam  lâut  bûleh-kah  âyer  lâut 
ïtu  menjâdi  tâwar ,  si  on  verse 
dans  la  mer  une  coupe  d'eau 
douce,  l'eau  de  la  mer  en  de- 
viendra-t-elle  douce?  Le  sens 
est:  si  Ton  ne  donne  que  peu 
d'instruction  à  un  homme  mau- 
vais et  ignorant,  il  ne  deviendra 
par  cela  ni  bon  ni  savant. 


634 


JS 


j.tju»  sï-tâwar,  un  arbuste 
dont  les  feuilles  sont  employées 
en  médecine. 

j  *L»  menâwar,  remédier,  en- 
chanter,  charmer.  Pjy-"*  &J 
jX*  ^^U.  tûan  sa-ôrarg  jâdi 
menâwar,  vous  seul  pouvez  me 
guérir. 

j^lyL»  menawâr-i,  remédier  à. 

tfjjt*  menâwar-kan,  guérir 
quelqu'un ,  affaiblir  quelque 
chose.  Jjl*  C&.3  menâwar- 
ka?i  hâtî,  décourager. 

j^Uï  penâwar,  qui  guérit  ou 
sert  à  guérir,  qui  charme:  re- 
mède, antidote,  charme.  ^> — 
penâwar  jambi,  nom  d'une 
plante,  une  fougère  de  jambi, 
dans  l'île  de  Sumatra  (ctbotium 
cumminghiï). 

[Jav.  «5».i7ï\  tawa,  fade.  asn<vi\ 
tawar,  employer  du  poison  sans 
danger.  Sund.  *n<vt\  tawar.  Bat. 
5^r>9^\  tawar,  médecine,  re- 
mède. Mak.  ^*~v->  tawa,  re- 
mède. Day.  tawar  y  contre- 
poison. Tag.  fc->£)  tawa?-,  ré- 
mission.] 

Jj\j  tmvar,  offre,  mise  à  prix, 
être  mis  à  prix,  être  marchandé. 
JXa»  iilsi^ jjj  CjX*  seperti  tâ- 
?rar  sohâbat  bêta,  d'après  la 
mise  à  prix  de  mon  ami.    jJL 


<Jy  &jy>*  maka  di-tâwar-m 
pTdn,  alors  il  fit  un  nouveau  pris 
(//.  Ab.  193).  jJG  ùj  jLj  tiàda 
bûleh  tawar,  ne  peut  être  mar- 
chandé, c'est  ;ï  prix  fixe. 

j^U*  mena f car  9  mettre  à 
prix,  offrir  un  prix. 

iSjy*  menawâr-î,  mettre  on 
prix  à,  marchander  quelque 
chose.  ,Jj\y  fs>\  JJÛ*  à  Cjl 
bârarg  yarg  hendak  argkaw  ta- 
wâr-i,  les  choses  que  vons 
voulez  marchander  (S.  Z&i  16). 

$jy^+  menâwar-kan,  mettre 
une  chose  à  prix,  faire  estimer. 

jj\£penâwar,  action  d'offrir, 
de  mettre  à  prix,  offre. 

ôj\y  tawâr-an,  estimation, 
appréciation.  j^lU  ÇjJ-j  JÇ 
pjy  ùjy  Lj->\jïkalaw  sa-ôratg 
menâwar  âtas  tawâr-an  ôraty, 
si  quelqu'un  apprécie  (la  chose) 
au-dessus  de  l'estimation  qui  en 
a  été  faite  (D.  M.  9). 

C>jyj  ber-tawâr-an,  qui  mar- 
chande ,    marchandant,    jl  jl* 

ber-tawâr-an  dergan  ôrafgnien- 
jûal,  sur  ce,  il  marchanda  avec 
le  vendeur  (M.). 

[Jav.  nsnw  tawa,  mettre  en 
vente.  Sund.  ts»<a\  tatoar.  Bat. 
5t<">9£\  tawar.  Mak.  <^~*a 
tawar  a.  Bug.  ^*-v^.  tetra.  Day. 
tawar.  Tag.  WD  tatoar.] 


uv 


l- 


£Ï\3 


635 


*^   K, 


fàwas,  alun,  ^jy  —  *â- 
kûbu,    nom   d'une   plante 

v.  et  Sun d.  <Kn<wtJijf\  tairas. 

Rf»2-\   tawas.    Mak.   et 

^*^^^     tawasa.      Bis. 

îfci  =  r  5J  teki-teki. 
ïklik,  entaille,  coche. 

akurg,  déposé,   clarifié; 

». 

Jy  ber-tâkurg}  qui  a  dé- 
qui  est  clarifié.  — j\  âyer 
ihuixjj  de  l'eau  clarifiée. 

tàkllt  9  cra  inte ,  peur  ; 
é,  alarmé:  être  m effrayé. 
y\  J^oU  tâJcut  âJcan  mû- 

la    crainte    de   l'ennemi. 

«J^pLi  «Xdp  derï-pada 
t  tâkut-ila  y  à  cause  de 
excessive    crainte,     ^pj 

wS  w  dergan  tâkvt  sïïpan- 
vec  crainte  et  respect  (if. 

e^/^'  êr  ^  cr*^  tâJcut-na  ■ 
ïstrï-na,  craignant  que  sa 
3  ne  se  fâchât  (if.). 

io  17  Je  -  gerggam  takitt 
di-lepbs-kan  tâJeut  ter- 
le  serrer  dans  la  main  on 
qu'il  meurt,  le  lâcher  on 


craint  qu'il  s'envole:  se  dit 
ordinairement  d'une  chose  que 
Ton  n'ose  pas  jeter,  parce  qu'on 
ne  veut  pas  la  perdre,  et  que 
l'on  n'ose  pas  garder,  parce 
qu'on  craint  qu'elle  ne  cause  du 
dommage. 

jJU  —  tdkut  mânusîaj 
nom  d'une  plante,  la  sensitive. 

J^o^  ber-tâJcitt)  craintif, 
peureux,  intimidé,  ayant  peur. 

J^o  L»  menôJcut ,  craindre, 
respecter. 

Jjyl*  menakùt-i,  causer  de 
la  érainte  à  quelqu'un,  effrayer. 
Jl>yi  Jli  àf£  J^"  g  yarg 
ter-lebèh  Icu-takût-i  bâpa  su- 
darâ-ku,  celui  dont  j'étais  le 
plus  effrayé  était  le  frère  de 
mon  père  (//.  AL  2f>).  JJu:  Jô 
&&><*  pi  pada  tampat  yarg  di- 
takut-ï-ua,  dans  un  endroit  qui 
lui  inspire  de  la  crainte  (M.). 

i^fiS  U«  menaient-Jean,  rendre 
craintif,  terrifier:  craindre  quel- 
que chose,  ^j  \j  w^Jb  «j  dy I 
itïi-lah  yarg  hamba  tâkut-kan, 
voilà  ce  que  je  crains  (if.  120). 

,y£\>j>  ber  -  tâJcut  -  Jean,  qui 
terrifie,  effrayant. 

J^ou*  penâkutj  qui  craint; 
craintif.  —  Ç-jy  orarg  penâkut, 

un  poltron.  —  ij  kùdapenâkvt, 
un  cheval  ombrageux. 


i 


636 


jfb 


Jb 


tj>y£  penaktit-an,  crainte, 
poltronnerie,  couardise,  appré- 
hension. JJ£  Abj  a)JI  Ji$&  te 
{j»\  tïâda  penakût-an  allah  di- 
dâlam  tampat  ïm\  il  n'y  a  pas 
la  crainte  de  Dieu  dans  ce  pays 
(#.  28). 

{ff£  ka-takût-an,  qui  est 
effrayé  :  frayeur,  crainte,  wu-j 
^AjAJy^J  sebtib  katakût-a?i-/ïa, 
à  cause  de  leur  frayeur  (il/.). 

(Kw.     *sni:niii/j\     takut.     Bat. 
\\     takut.     Tag.     ÎdJZ? 


takot.  Malg.  tahutrsh.] 


$ 


\j  tâkar ,  nom  d'une  mesure 
de  capacité.  Selon  J.  Rigg,  le 
tâkar  équivaut  à  trente-trois 
bouteilles,  selon  (Vautres  à  dix- 
sept  litres;  il  est  probable  que 
cette  mesure  varie  selon  les  lieux. 
^L»  menakar,  mesurer,  me- 
surer au  tâkar. 

[Jav.  et  Sund.  #绣w\  taker. 
Day.  takar.  Tag.  et  Bis.  btt 
takaL\ 

ï>  u  tâkar,  une  coupe,  un  vase 
pour  boire.  ^j~*\  —  tâkar  amas, 
une  coupe  en  or.  ./>>«.%*  Cyw  Ota 
j  Ijy  \y>  àJW.  JXjI  dân  sert  a  hïï- 
jan  ïtu  Jâtu/i  suâtu  tâkar,  et 
avec  la  pluie  tomba  une  coupe 
(M.  J{.  80). 

j\ï/  ber  -  tâkar,   qui  a  une 
coupe,  qui  se  sert  d'une  coupe. 


jU~»^  \jj»  io^\  ad<i  x 
tâkar  mutiâra ,  que 
se  servaient  de  vases 
de  perle  (M.). 

s. 

dj  u  tàyih,  exigé,   ré 

paiement   d'une  dette] 

roy  &  \j  ara jr/  yaiy  ta* 

les  hommes  chargés  du 

ment  des  impôts. 

AU*  vtenâgih,  exig 
ment  d'une  dette;  son 
de  payer  une  dette. 
tâgih-menâgih,  sollici 
sieurs  reprises  le  paien 
dette. 

AU»  penâgih ,   qui 
sert  à  exiger  le  paiera 
dette  ;  sommation. 

Marsd.  écrit    il7  ta 

[Jav.  *çn(th*\  tag  th.  S 
tagt.  Day.  tagih.] 

\%J  u  ou  mieux  •)  LIj 
tâgu,  nom  d'un  oi 
perdrix  de  Java. 

/jJ  u  tàgan,  gageu 
enjeu,  ce  que  l'on  pari 

•i  u  tâgar,  le  tonnerr< 

du  tonnerre.  ^£j  à! 
^u  C>jL>  SA^fj  J£*  i 
rak-lah  detgan  segai 
aa  sepertî  tâgar,  lei 
mations    réunies    à 


> 


A  I» 


637 


e  ressemblaient  au  bruit 
inerre  (X.  33).  jfc  O^L 
JLf  neperti  tâgar  rnern- 
*ninï~na,  le  bruit  ressem- 
aux    éclats    du    tonnerre 

y  ber-tâgar,  qui  tonne, 
git;  tonner,  rugir.  ^Ijû 
j*Pu  jfc**  bundà-na  tirg- 
hgis  ber-tâgar,  la  mère  j 
Jt  et  jetait  des  cris  res- 
int  à  des  rugissements 
:d.  28). 
trouve  aussi^o  teghr. 

igor,  action  de  folâtrer, 
aer  dans  l'eau:  de  jeter 
pour  jouer. 

•  uy  ber  -  tâgor  -  kan,  qui 
quelque   chose    pour   s'a- 

* 

pSj>  \jj>  ber  -  tâgor  -  tagôr- 
tlâtrer  ensemble,  se  jeter 
Uement  q.  cb.  (/,.). 

âgeU,  v.  j£j  tegal. 

%àgil,  pour  JxJ  teg)l.  v. 
t. 

iiyey,  pour  j£  teig)k. 

ïnjatl,  la  main,  la  main 
vant-bras.  Ol  ->  Jy&  ^^ 
Plî  târgan  kh'idàa  taïga  n 


kânan,  la  main  gauche  et  la 
main  droite.  àL-»  —  târgan  sa- 
belhh,  d'une  main.  —  P-y** 
mergûdwig  târgan,  amputer  la 
main.  —  JJ^I  unjuk  târgan,  la 
main  étendue.  —  JUjU*j  ber- 
jâbat  târgan,  se  toucher  la  main, 
se  donner  la  main.  —  j£lï 
tâpak  tâigan,  la  paume  de  la 
main,  signature.  —  Jf£j^  ber- 
tepùk  târgan,  battre  des  mains. 
—  SJu  llpat  târgan ,  les  mains 
jointes.  — yA  ïbu    târgan,    le 

pouce.  —  ^^o  kalârg  -  an 
târgan,  le  gras  du  pouce.  —  Pj^*» 

mrnrg  târgan,  des  gants.  —  j*L» 
sâpu  târgan,  un  mouchoir.    — 

Af^9  târgan  panjarg ,  main 
longue,  enclin  au  vol.  ^A*  — 
târgan  bâju,  la  manche  d'un 
habit.  JXJbjj  —  târgan  râhat, 
manche,  bras  d'un  rouet  à  filer. 

On  dit  :  —  Jr*^  me  "  mâsuk 
tâigan,  prendre  en  main,  entre- 
prendre. —  Ai  yt  mem-bûbuÀ 
târgan,  mettre  la  main,  se  mêler 
de  q.  ch.  aL  ^  jêj  e££> 
^PU  di-perhrg-na  dergan  ka- 
dîia  belhh  târgan-na,  il  com- 
battait   des    deux    mains    (M.). 

pâya  di-ka-tahu-ï-nâ-lah  ba- 
kha  tâ)ga?i-ku,  afin  qu'il  con- 
naisse la  force  de  mon  bras  (H. 


638  A\j 

42).  *A>  Uwl  jMj"  J")c>*>  iS]r^ 

seràya  di-jâbat-fia  tàrgan  tsmâ 
yâtïm,  en  prenant  les  mains 
d'Isma  Yatim  (Ism.  Yat.  1 5). 

^Ij^  ber-tàrgan ,  qui  a  des 
mains.  ^U  jP3  «j£*irj  ^*d' 
^pu^  ïa-pïin  ber-dïri  dergan 
ttàda  ber-târgan,  il  se  tenait 
n'ayant  pins  de  mains  (if.  1 56). 

^Ul*  menargàn  -  a",  traiter, 
prendre  ou  frapper  q.  ch.  avec 
la  main,  £j  (ï+yJf^i  eri*** J 
JL  jLï  *fe - targan -ï-na  dergan 
ka-lakû-an  yaiy  ttàda  màlu, 
ils  le  traitèrent  d'une  manière 
indigne  (Kl.). 

^jplp  pemârga?i,  action  de 
tenir  avec  la  main.  ^Uî->  di- 
pemàrgan,  être  tenu  en  main, 
être  manié  avec  la  main. 

[Jav.  9sn*vuij\  targan.  Bat. 
9K-£\  targan.  Day.  targan 
(en  composition).  Tag.  £~">J>0 
targan,  tenir  avec  la  main.] 

j£*i  tàryar.  r^U  târgar- 
tàtgar,  être  circonspect  (L.). 

^C'U  târgir,  nom  d'un  arbre 
dont  Técorce  sert  à  nettoyer,  et 
est  aussi  employée  en  médecine. 

z\j    tâvgaë,    bains   chauds, 
baigné  dans  Veau  chaude. 


Us 


j»*Ui  menârgas,  se 
dans  l'eau  chaude,  lav< 
l'eau  chaude. 

^y^PU  menàigas-km 
gner  ou  laver  q.  q.  dan 
chaude. 

cXj  tarais,  pleurs.  J* 

y^S^j  moka    sàigat   tâi 
ses  pleurs  étaient  excessi 
^j^î/t    ber-tàrgîs,  pi 
qui  pleure. 

^U^  vî  ber  -  târgù  • 
qui  pleure  beaucoup, 
ensemble.  J«t»  >  ^cr* 
jby  maka  ber-  tàigù 
ka-ampat  sûdâra,  et  les 
frères  pleurèrent  enseml 
118). 

^^c-ll»  menàrgù ,  \ 
verser  des  l'armes ,  se  lai 

sïta  dëwî  dâtarg  menait 
Sita  Déwi  arriva  en  p 
(IL  50).  ^J^  Oy  &s~ 
na  pûn  menâigisy  son  ép 
mit  à  pleurer  (A*.  154).  J 
aL«pL»  kanak  ïtu  menait, 
ce  petit  enfant  pleurait  (. 


menàrgïs- i ', 
sur  quelqu'un.  ,  <wl«  A. 
^âji  perampuan  yarg  mei 
â?iak-nay  une  mère  qui 
son  enfant,  àJ^I  <?«"*>* 
jJUl/   â£w  êwe"  dî-tatgts 


t- 


639 


bundâ-ku,  j'ai   été  pleuré  par 
ma  mère.  (//.  Ab.  20). 

jX-pIU  menàTgîs'Jcan,  pleu- 
rer une  chose,  arroser  de  ses 
larmes.      jX^u*    Pjy    C->J**> 

rf+y*  £rT*  wperti  ôraig  menâ- 
rgùhkan  ka-matï-an  suami-na, 
comme  une  femme  pleure  la 
mort  de  son  mari  (M.).  Oy  *J1 
j^-Pu  apa  tûan  târgù-kan, 
que  pleurez-vous  ?  ^JLpL*  C^m 
&&*  serta  menâ/gia-kan  tà- 
fgan-nay  en  arrosant  ses  mains 
de  larmes  {M.), 

£mskj>  ber-tàrgis-kan,  qui 
pleure  q.  eh. 

£~skj*t  mem  -per  -  tàigîs- 
kan,  faire  pleurer. 

Lr^US  penârgtSy  qui  pleure, 
pleureur. 

{x~?û  ta7yis-an,  pleurs,  la- 
mentation. 

{j—wA  penargïs-an ,  action 
de  pleurer,  lamentation,   deuil. 

m-telhh  segala  ha  ri  penargïs- 
an.  sudah  ter-lampoh,  lorsque 
le»  jours  du  deuil  furent  passés 
(B.  84). 


ka-targïs-ayi,  ce  qui 
est  pleuré,  digne  d'être  pleuré  ; 
lamentable,  déplorable. 

{jvmIvSaSj»   ber-tnrgis-taîgïs- 
an,     pleurer    ensemble.      ^ 


c)U-m  AL~*Ls\jy  maka  ber- 
tâigîs-taigïs-an-lah  ka-duà-na, 
et  ils  pleurèrent  tous  les  deux 
(B.  53). 

[Jav.  971^321  p  taryis.  Bat. 
5K2~0\  targis.  Day.  Tàg.  et 
Bis.  ir>^>0  targis] 

77-U  tâju  (Ar.),  couronne,    ^l^ 

eM^  xahàya  tajU-na,  la  splen- 
deur de  sa  couronne«  ^j-lOUI  p^lï 
tâju  el-selâtïn,  la  Couronne  des 
Sultans,  titre  d'un  livre  nommé 
aussi  :  y?\p?j  J&  Cy*»  makôta 
segala  raja-râja,  la  Couronne 
des  Rois. 

p^lj^i  ber-tdju,  qui  a  une 
couronne.  crw»l  p^l^i  A;  yaw/ 
ber-tâju  a?nàs,  qui  a  une  cou- 
ronne d'or. 

On  trouve  aussi  y*X>  tâju. 
[Jav.  *sn<vr\  taju.) 

^u  tdjl,  lancette,  éperon  dont 
on    arme    les    coqs    de   joute. 

j&Jj  £jjL*>  iû  j!  àda  yaig  se- 
perti  tâji,  quelques-uns  (instru- 
ments de  chirurgie)  étaient 
comme  des  lancettes  (//.  Ab. 
279).  Jpi  «j  —  tàji '  yarg  ban- 
tuk,  un  éperon  recourbé. 

ij^l/t  ber-tàji,  qui  a  des 
éperons,  éperonné. 


G42 


Jtflï 


Ail; 


tanâ-kan  Jcabar,  demandant  des 
nouvelles. 

C)*\jj>  per-tanâ-an,    interro- 
gation,  question,  demande.   <J>\i 

ilà/i  jikaUtw  ta  tâhu  men-jawâb 
per-tanâ-an-na-  itu,  et  s'il  peut 
répoudre  à  ces  questions  (J///\ 
Moh.  31). 

0*\Sjj  ber  -  tafia  -  taîiâ  -  an, 
faire  des  questions  à  différentes 
reprises,  s'enquérir  minutieuse 
ment.  jâ  ô*\Jjy  ôJu\  «JL 
JU-lAj^  maka  la-pun  ber- 
tana-tanâ~an  pada  mari/ca-ïtu, 
et  il  leur  fit  différentes  questions 
ili.  73). 

[Kw.    et   Sund.    wupjy    tafia. 
Mak.     y>  *^  /7*    kutana.     Bu 

/-^^-*<«»   utana.    Tag.    ÎD/T*  £'f 

•  • 

/za/y.   Bis.  J^S-*^  kotana.\ 


Jtfu  tâtah,  couvert  de  feuilles  de 
métal,  orné  de  bijoux,  gravé, 
ciselé.  ^j^a\  ^J  —  tâtah  deiyan 
amas,  couvert  de  feuilles  d'or, 
doré.  oUpS  ^3  —  tâtah denjan 
permuta,  garni  de  pierres  pré- 
cieuses. 

àj\jf  bei'-tâtah,  qui  est  orné, 
qui  est  ciselé. 

Àîll*  menâtah,  orner,  graver, 
ciseler.  Jj^o  ^PJ  —  mntâtah 
deryan  përak,  argenté r. 


^yAi*    menâtah-kan,    orner 
quelque    chose.     O^»   \\f  j\ 

Oly  ^P^  Crir^  *a  remake/ 
makôta  di-  tâtah  -  kan  dergan 
permuta,  il  portait  un  diadème 
que  l'on  avait  orné  de  pierres 
précieuses. 

iy<y\jj>  ber -tâtah -kan ,  qui 

orne.  {£fij>  O"^  g  JV 
>JLyu  ^7;  krusï  yary  ka- 
a7nâs-an  ber-tâtah-kan  ratna 
mata  mânikain,  un  siège  d'or 
qu'ornaient  des  bijoux,  des  rubis 
et  autres  pierres  précieuses  (R. 
47). 

^jfcll»  tatâh  -  an,  ornement, 
ciselure,  enchassure. 

^jM^i  ber-tatâh-an,  ce  qui  » 
des  ornements,  des  ciselures,  etc. 

[Jav.  et  Sund.  «te»^  tatak* 
ciseau.  Mak.  et  Bug.  *-*~  tato. 
Tag.  et  Bis.  tr>tr>  tatak,  couper 
un  inétal.] 

À7u  tâtah,  observé,   fait  attea- 
tion  à. 

àJU*  menâtahj  observer,  fiûre 
attention  à.  Jffrjl  C>*$ti&* 
Sjb>*y  I  J^l*  menâtah  ka-hhv- 
an  ôraiy  kalaw  bâik  àtatc  jâ- 
hat,  observer  la  conduite  de 
quelqu'un,  pour  voir  si  elle  erf 
bonne  au  mauvaise  (/if/.). 
v.  wwlî  tâtap. 


Alt 


î\j 


G43 


Hhf  chancelant,  vacillant, 
tain,  faible  (dans  la  marche). 

t  é  y  &^y  tàtih  iâ-itu 
k'kânak  bahâru  bel-àjur 
âlan  àtaw  ôrarg  tua  yary 
Jàlan,  chanceler  est  le 
re  des  petits  enfants  qui 
îencent  à  marcher,  et  des 
ards. 

y  ber-tàtih,  qui  chancelle, 
l  un  pas  incertain.  i-Js-» 
?  ^f>ï  d&'>  menimbaig 
deigan  ber-tàtih  -tàtih,  se 
en  équilibre  tout  en  chan- 
t  (Exer.  160). 

Uu9  blessé.  c>3Uj  cyî"-> 
tïï  -  nu  kapalà  -  iia,  il  le 
i  à  la  tête. 

.v.  «ai«u\  ta  tu,  blessé.  Sund. 
tatUj  tatoué.  ) 

âtarg ,     flairé  ;     cherché. 

£j>j~*  &3Ï  yy$  gahâru  di 
y  serta  di-tàtaig,  il  prend 
>is  d'aloès  et  le  flaire  (IL 
123). 

!•  menàtaig,  flairer;  chér- 


ie .  *î  *      -       -    *     A*i-k 

rrov.     A*»  jo  ^y**  e^Â-»  iwlo 

di  -  tâtiixj  aeperti  vûuak  yanj 
penith,  porté  sur  la  main  comme 
un  vase  plein  d'huile.  Le  sens 
est  :  avoir  soin  de  quelque  chose, 
y  mettre  une  grande  attention 
(S,  Bid.  101). 

AjL»  menâtiiy,  porter  sur  la 
main,  soutenir,  êy  —  menâtùy 
pâiraUy  porter  la  boîte  à  bétel. 
£iy  AjL»  Sï  ,ji\  in  làgi  mena- 
tùnj  gTinwnjy  il  continua  à  sou- 
tenir la  montagne  (A*.). 

AJllS penàtinj,  ce  qui  soutient, 
ou  sert  à  soutenir,  à  soulever; 
un  levier. 

[Jav.  *,w*n  tantiig,  tenir  élevé. 
Bat.    yg^v 


ïtlrg,  porté,  tenu  sur  la 
,  soutenu  sur  la  main 
te. 


Ô    hantiig,    por- 

!        ter  de  la  nourriture.] 

i 

i         > 

1    /»IxjIï  tàtanegâra,  gouverne- 
ment,  administration   d'un  état 

[Jav.  nnnsm  tata ,  gouverne- 
ment, et  «inini\  mtgura,  pays, 
état.] 

$j\j  tàta/p,  examiné,  recherché 
avec  soin;  être-  examiné,  être 
considéré  avec  attention.  jL 
p^l)  a|^|  wwub  viaka  di  -  tâtap 
Tdeh  ràja,  alors  il  fut  examiné 
par  le  roi  (S.  Mal.  130). 

oul^i  ber- tâtap,  examinant, 
cherchant,  qui  considère. 

41* 


044  JU 

(JuL*  menSlap,  examiner, 
considérer  avec  attention. 

^Ui*  menotâp-t ,  faire  on 
examen  attentif  de  q.  oh.,  com- 
prendre q.  eh.,  p. ex.  le  contenu 
d'une  lettre. 

[Bat.  «c-^SC — *  manatap, 
voir  q.  ch.  do  loin.] 

Ju  tàtar,  limé. 
jfc,*  ber-tâtar,  qui  lime,  limant. 

^JjU  total,  copeau,  planure, 
menue  bande  qnc  le  rabot  sé- 
pare du  boia  que  l'on  travaille. 

£| y*  C^L/  yflfl  ^Us*  w4- 
sa-kepiit;  fatal  tûjuh  depa  pan- 
jarg-îia  mpis-ûa  seperti  karfâs 
di-gûlirg-Tta  seperti  sûbartj, 
une  planure  longue  de  sept 
brasses,  mince  comme  du  papier 
et  roulée  en  papillote  (S.  Mai. 
56). 

Enig.  -SSy  Jjli  sSy  {>jy 
iiSw  ,_Jjlt  t-ju»^  tâcrun  bûkâ 
n&ik  bâkit  ber-jumpa  tâtal  sa- 
Icepliy,  monter  la  colline  et  des- 
cendre la  colline  et  on  rencontre 
un  copeau.  JUS  J-S— *  sïkat  ka- 
pâla,  un  peigne. 

[Jav.  et  Sund.  «ansnnyi  tatal. 
Mak.  '-"-*-o  tatala.  Day.  tafti£. 
Tag.  t-ïfc">  («ïa/.] 


à  Ou"  tadah,  tenu,  retenn 
serve:  être  tenu.  ^j1, 
JXlS  ^pj  di-t5dah-iia  à 
dergan  keskul,  il  retint  c 
queur  dans  nne  éouelle 
//«ma»  181). 

ijll.  menâdah,  tenir,  i 
oonserver.  wwt  ,^j*jil  ^ 
menadah  àkan  5yer  hSji 
conserver  les  fruits  de 
plnie  abondante  (H.  Ab 

Cjtë  àjà  il  i  fe-l  Cjjl  «l 

nàdah  ôrarg  Sxih  dàlfttn 
psdatg,  retenir  &  Padi 
gens  d'Aohem  {M.). 

>1  JJ-  menadàk-t,  U 
q.  ch. ,  conserver  à  une 
recevoir   sur.     ^^*  J 

tadâh-i  ka-pada  dâun 
et  aussitôt  il  (le  lait)  f 
sur  une  feuille  de  banai 

132). 

^JoU*  menadâh-kai 
tenir,    tenir    élevé.      L 

Oï-1  C^*  t»»*1»"  i^*^ 
ka-ïttt  ■menàdah-kan  tài 
meiyatâ-kan  amïn,  en 
les  mains  élevées  ils  d 
„Amen»  {Ism.  Yat.  131 
[Jav.  «rntu?.  tadah. 
«nto^  tadah.  Day.  to/i 
retenu.) 


c5jI" 


&l" 


G45 


li,  à  l'instant,  tout  à 
il  n'y  a  qu'un  moment, 
ment,  tantôt.    *Ju»  w~»* 

• 

*  hamba  sudah  mâkan 
riens  de  manger,     ^jlï 
p  àXtty  I  tâdi  âku  su-   \ 
ci  ka-padâ-na,  je  suis  j, 
roir  il  n'y  a  qu'un  ins- 

88).   tplT  J>  fyy>  Ol/ 

i  blirurg  nen  tàdi,    où 

l'oiseau    qui    était  ici 

ieure?(À'.  Tarn.),  iftu-* 

cACSji  vjy  ^ir  siapâ- 
àn  tïlan  ber-kata-kâta 
\  qui  est  le  camarade 
i  vous  vous  entreteniez 

3uve  aussi  ^l^  tahâdi. 

•  *snw\  tadiJ] 

hwg,  se  choquer,  se 
(O.). 

h9  terre,  sol,  pays,  con- 

J  —  tânah  liât,  terre  à 

AJ^5    —    tânah   pûtih, 

U  —  tânah  mâla,  terre 

^l»  —  tânah  paya,  ter- 
écageux.  ^Jju  —  tânah 
terrain  élevé,  olj  — 
âta,  terre  unie,  terrain 
O-A  —  tânah  hïdup, 
iltivée.  jiL  —  tânah 
erre  inculte. 


tânah  merg-anjur ,  langue  de 
terre,  presqu'île.  y^L  —  tânah 
malâyu,  le  pays  des  Malais. 
àj**  —  tânah  papûwah,  la 
Nouvelle-Guinée.  *J3  l>1>  .*j»*  — 
tânah  jïn  dân  dêwa,  la  région 
des  démons  et  des  esprits  cé- 
lestes. —  0>y  tûan  tânah,  le 
propriétaire  du  sol.  —  .$**<• 
nâfiak  tânah ,  huile  de  pétrole. 

—  p^u  kâxavg  tânah ,  pista- 
ches de  terre  (avachis  hypogea). 

—  iud\  anjirg  tânah,  nom  d'un 
insecte  volant.  AJtS  JJJlj  tunduk 
ka-tânah,  prosterné  à  terre.  «jUj 
Aîlî^  CrWvî  fi  binâtavg  yarg 
ber-jâlan  di- tânah,  les  animaux 
terrestres.  j£p  £jyjï  i±  £jl> 
aîu   bârarg  yarg    di-per-bûat 

* 

deri-pada  tânah,  les  choses 
faites  de  terre,  poterie.^-o  AÎlî^ 
y£*  y\  di-tânah  beshr  âtaw 
di-pûlaio,  sur  le  continent  ou 
dans  une  île  (N.  PhiL  1). 

On  nomme  aussi  a>Ij  tânah 
le  fond  sur  lequel  on  peint,  ou 
sur  lequel  on  représente  quelque 
chose. 

Aj\jj»  ber-tânah,  qui  est  en 
terre,  qui  a  pris  racine.  ^j-J^ 
àj\jy  AJu*  ^^«>  apa-bïla  deigki 
sudah  ber-tânah,  lorsque  l'envie 
a  poussé  des  racines. 

[Jav.  «sn«)?\  tan  ah.  Sund. 
9sn*qvn9\    taneuh.    Bat. 


646 


i\S 


tano.  Mak.  ^*^r»  tana.  Dsiy.tana, 
champ,  tanahj  pays.] 

*ju   tâncvw,  une  sorte  de  ca- 
méléon. 

[Kw.  «Hum  tanu.] 

JLiu  tànak,  cuit,  bouilli;  être 
cuit,  préparé  (de  la  nourriture). 
J^'lj^  ber-tànakj%  qui  cuit, 
qui  prépare  de  la  nourriture. 
Cr  **  <5*  vJ  4«**»  aJVjI  ^a  -  lah 
siiygah  ber-tànak  mâkan,  il 
stationnait,  occupé  à  préparer 
son  repas  (M.).  —  JJuf  tampat 
ber-tâ?iak,  l'endroit  où  ils  fai- 
saient cuire  leurs  aliments  (S. 
Mal.  121). 

^L*  menânak,  cuire  quelque 
chose,  préparer  la  nourriture. 
vjwU  J>'L.  Qj\  ç£  ùb  Jlî  pâgi 
dânpethig  ôrarg unenânak  nâsï, 
le  matin  et  le  soir  on  faisait 
cuire  le  riz  {M.  M.  53).  £\  aI^o 
(j~>  J  Jj-»^*  bïyar-lah  âku  men- 
ânak di-stm'y  je  vais  préparer  le 
repas  ici  (lt .  1 30). 

^yJull*  mcnànnk-kan ,  faire 
cuire,  faire  préparer.  ^^Xiulô 
c$wU  di-tânak-kan-na  nâst,  il 
fit  cuire  le  riz  (11.  131). 

Jh«/  per-tânak,  qui  est  cuit, 
préparé  au  feu.  —  J~+  nûnak 
per-tânakj  de  l'huile  extraite  h 
l'aide  du  feu,  par  opposition  à 


celle  qui  est  préparée  au 
^wli  ^u^ju**  sa-per-tâna 
le  temps  qu'il  faut  pou 
cuire  une  marmite  de  riz 

Jjj'U»  penânak,  qui  fai 
qui  sert  à  faire  cuire.  - 
ôrarg  penânak ,  cuisinle 
langer,  pâtissier.  ^'IC  S 
J^U»  ^y  I^j^j  segala  bâg 
kân-an  per-buât-an  pe 
différentes  sortes  de  pât 
(B.  65). 

y  Uj  tanàk-an,  cuissoi 
cuite  :  cuisine ,  fournée 
y  \12  y\y»  j;\  aIJuVj^  nui 
tânak-lali  la  suàtu  ta? 
il  fit  cuire  de  quoi  man 
38).  —  £jy*£*pen-jâwat 
an,  panctier  (B.  G4j. 

y  UIs  penanâk-an,  ac 
faire  cuire,  l'art  de  la  < 
cuisine,  boulangerie. 

[Jav.  nrtMom^  tannk. 
^»t>  tanu.  Day.  tanak 
\r>fà  tanaky  rôtir  du  riz 

Xu  tânam ,  planté,  entei 
en  terre.  —  £j  jÏ  lad 
tânam,  du  poivre  plant* 
A»  iX*  pâdi  sudah  ta?n 
riz  est  planté.  cAj  *S\ïù  j?\ 
bâtk  di-tânam  di-tànah 

m 

qu'il  soit  enterré  en  plein 
(Tsm.  Yat.  151). 


jr\jj>  ber-tânam,  plantant,  qui 
plante,  qui  enterre.  JJ&  AJ^Lo 

JU  £^l  fa  y>  £>j1  rf*- 
sitû-lah  tampat  ôrarg  malâyu 
ber-tânam  ôraig  mâti,  c'était 
dans  ce  lieu  que  les  Malais  en- 
terraient les  morts  {H.  Ab.  238). 

xlU  menânam }  planter,  en- 
terrer, semer,  xii*  ■>!  ij  belhm 
ada  menânam }  ils  n'ont  pas 
encore  semé  ou  planté  (3f.)« 
/jkyiS  —  menânam  Jca-tum- 
bûh-an,  vacciner  {IL  Ab.  327). 

Ajjiter-tànam,  qui  est  planté, 
que  Ton  a  enterré,  f^crr^? 
bargkey  -  na  ter  -  tânam,  son 
corps  a  été  enterré.  Ja»^  Aîj> 
^**&  ter  -  tànam  sa  -  hivgga 
irirggary-na,  enterré  (embourbé) 
jusqu'à  la  ceinture  (ilf.). 

>Ul«  menanâm-i,  planter  dans 
une  terre,  enterrer  dans  une  place. 

ù^\y*y  &***'*  di-tanam-ï-na 
bùah-buâk-an ,  il  le  plante  (le 
jardin)  d'arbres  fruitiers  (S.  Bid. 

48).  tff**  w**l  ^  «^*  wmiàw. 
tânah  itu  di-tanam-ï-na ,  il  a 
planté  ou  ensemencé  cette  terre 
(R.  V.). 

£x\l+ menânam  -  kan ,  faire 

planter  ou  semer  quelque  chose. 

ù'UJw  ^^  J&  Jutiù     cfc- 

iànam-kan  segala  jcrùtt  burr/a- 

burgâ-an,    on    y   avait  planté 


ct 


Ie 


647 


tontes  sortes  de  fleurs  (//.  Ab. 
223).  Ju^Jô  J^.  /pL*  ^jU 
IL  fiârus  menânam-kan  mayet 
pada  kotïha  mâlam,  l'enterre- 
ment d'un  mort  doit  se  faire  la 
nuit  (M.). 

xll»  penânam,  planteur,  se- 
meur, eu  terreur. 

^Uî  tanâm-an,  une  plante, 
ce  qui  est  planté,  plantation, 
verger,  ^y  ij*^*  £\y*  *M^*  <j\ 
jy^\  la  menânam  -lah  suâtu 
tanâm  -  an  pôhon  arggûr ,  il 
planta  une  vigne  (B.    12).  y  \ 

mâw  bârirg-bârirg  sa-tanâm-an 
dergan  bapâ-ku,  je  veux  repo- 
ser étant  enterré  avec  mes  pères 
(JJ.  80). 

^JlIcu  tânam-tanâm-anf  les 
plantes,  les  plantes  en  général, 

le  règne  végétal,  dur  àJUj  jl* 
.  •  •  •• 

w-ju*  3  ^j*w1j  moka  tiadâ  -  lah 
tumbuh  ta  nom  -  tanâm  -  an  di- 
sUu,  il  ne  pousse  aucune  plante 
en  ce  lieu  (IL  F). 

^Ui* penanâm-an,  action  de 
planter,  de  semer,  d'enterrer: 
semailles,  enterrement. 

[Jav.  «OTMc/ift  tanem,  plante, 
1.1««^  nanem  et  Sund.  id.  plan- 
ter. Hat.  ?t"ô*ex\  tanom.  Mak. 
'-^r»  tannarg.  Day.  tanam,  ino 
culcr.  Tag.  }r>/Tï  tanim.  Bis. 
ftmam.] 


648 


fr 


llx 


fr  tapa (S. m****  chaleur), 
pénitence,  retraite  pour  vaquer 

à  des  exercices  de  piété.  jU* 

gagenàp-lak  tapâ-mu  ïtu  tûjuh 
pTdoh  tâhun,  jusqu'à  ce  que 
soient  accomplis  les  soixante- 
dix  années  de  ta  pénitence  (M.). 

parfa  Mr*'  ïtu  sampey-lah  tapa- 
fia,  ce  jour-là  le  teime  de  sa 
pénitence  expirait  (A/.). 

oliy  ber-tâpa,  qui  fait  péni- 
tence, vivant  dans  la  retraite, 
ermite.  —  Pj^ï  oraw^r  ber-tâpa, 

un  pénitent.  *-&^  i$l  JUjur  ia  Lo 
dï-manâ-Jcah  tampat  la  ber- 
tàpa,  où  est  le  lieu  où  il  fait 
pénitence?  (if.  21).  e>U  ^j 
olîy  <~~+y>y  brapâ-Jcah  lama- 
na  tûan-hamba  ber-tâpa,  com- 
bien y  a-t-il  de  temps  que  mon- 
seigneur fait  pénitence?  (/f.  6). 
jftti:..  Oh  Jl*^>  ^\  jL  OyL*-- 

^•"vo^  sebab-pïin  moka  la 
ber  -  tapa  dân  menvuggal  -  Aaw 
ha  -  raja  -  an  -  fia ,  la  raison 
pour  laquelle  il  s'est  fait  ermite 
et  a  abdiqué  la  souveraineté 
(M.). 

^lll*  men-tâpa ,  mettre  en 
pénitence,  condamner  à  la  péni- 
tence. c>l^*  J^JtU*  *i  c3^»>  *Jlll* 
men-tâpa    segala    yavg   jâhat 


xitàna,  condamner  à  la 
tence  tous  ceux  dont  les 
sont  pervers  (Af.). 

^\ijjit  meni-per-tapâ 
appliquer  à  quelque  chc 
mérite  de  la  pénitence,  o 
quelque  chose  par  la  péni 

gala  senjatâ-na  yavg  ai 
per-tapâ-kan ,  les  armes 
quelles  votre  pénitence  a 
ché  une  vertu  (IL  65).  ] 
^li^î  JX*  <^**v»y  opa 
tJian-hamba  hendak  per- 
Jean,  quelle  chose  voules 
encore  obtenir  par  la  pénit 
(1t.  75). 

k-*\jJ>  per-tàpa,  un  péi 
un  ermite,  un  religieux 
homme  d'une  vie  sobre  et  mo 
^j\j3  J^pLj  JUi  i  jûju  bagîn 

sârgat  per -tapa ,  le  prince 
très-sobre  et  très-modeste 
Ibr.  1). 

O'Mjj  per-tapà-an ,  et 
pénitence,  lieu  où  Ton  fait 
tence,  où  Ton  se  livre  i 
œuvres  de  piété.  Si^  J& , 

pada   se  gala   xoahtu  la 
ka-pada  tampat  per-tap 
or  à  chaque  fois   qu'il  se 
dait  au  lieu  de  la  pénitence 

23). 


Jt- 

ind.  *snia\  tapa.  Mak. 
J  tapa.  Day.  tapa, 

-  £ri\  ïkan   tapa, 
isson.  j)yo  *-&  ^il 

^$b  v^/^  lyi^Jîka7i 

u  kalantan  kabar- 

'i-telàn-na  karbaw, 

le  poisson  nommé 

trouve  au-dessus  du 

• 

an  pent  avaler  un 


~J\J 


& 


649 


un  gros  poisson  do 
être  le  même  que 
n  tapa. 

îupon,  sarurg;  toile 
einte  de  différentes  ' 
)mme  celle  dont  se  ! 
its  nommés  sarung. 
tàpih,  qui  a  un  sa- 
1  d'un  sarurg]  fait  • 
coton  teinte.  A&y  i 
j~*  ber-tâpik  sera-  ; 
)âkan,  revêtu  d'un 
toile  de  coton  orné 
jasmin  (S.  Bid.  27). 

*\  tapih.] 

une  sorte  de  bière 
i  riz:  levain? 

>«4 cm  tapai,  nom 
>n  fermentée.  Mak. 


<~*T«J  tapé,  riz  cuit  avec  de  la 
levure.] 

Jî30  tapah,  la  paume  de  la  main, 
la  plante  du  pied  :  mesure  de  la 
grandeur  de  la  main  ouverte,  un 
palme,  à  peu  près  un  décimètre. 
^jPli  J^lï  tâpak  târgan,  la  paume 
de  la  main,  signature.  j£l*  tjL» 
^jPVJ  menâruh  tâpaJç  tâvgan, 
apposer  une  signature.    J^-*« 

et*5  Jto  iA  *\?  ù"  JL>V 

meïg-gerhk  jâri  dergan  tiâda 
merg-gerhk  tâpak  tâvgan ,  re- 
muer les  doigts  sans  remuer  la 
paume    de   la  main  (il/.).    J^lî 

j'irai; ^j~>  J; i>£  JfS 

e)li»  tâpak  kaki-iia  pïïn  ter- 
lebeh  beshr  det%i-pada  tâpak 
kaki  bapâ-na ,  la  plante  de  ses 
pieds  était  beaucoup  plus  grande 
que  la  plante  des  pieds  de  son 
père  {IL  105).  ^  ^SU  ^X 
*j|  bakàs  tâpak-na  nabi  adam, 
le  vestige  de  la  plante  du  pied 
du  prophète  Adam  {H.  135). 
^jjJta  X  *A>  j£lr  jfl  anhm  tâpak 
bâyarg  -bâyarg  dâtarg-na,  ils 
viendront  lorsque  les  ombres 
auront  six  palmes  de  long  (3/.). 

On  dit  aussi  JjJU-»  J$li  tâpak- 
sa -tâpak,  marcher  pas  à  pas, 
aller  le  pas.  *f  Jjfo  Ojb  dâun 

tâpak  kûda,  et  ûUL>  rJlî  Ojb 


650 


-J\J 


& 


dâuh  tâpak  solimân,  noms  de 
deux  plantes  médicinales  (KL). 

X  ^90  tâpak  -  tâpak ,  espèoes 
de  sandales  en  bois. 

J^L*  menâpak,  pousser  avec 
la  main  ouverte,  frapper  avec 
la  plante  du  pied. 

^y  1*7  tapâk-an  ou  £  UlS  ka- 
tapâk-an,  marche-pied,  esca- 
beau, descente  de  lit.  j\*j  — 
tapâk-an  tairjgay  palier  d'un 
escalier.  JIj  —  ka- tapâk-an 
bâley,  la  place  qui  se  trouve  au 
palier  de  la  salie  d'audience  (S. 
Mal.  95). 

[Jav.  et  Sund.  wi***»^  tapak. 
Bat.  s*— •?•?%  tapak.  Tag.etBis. 
ÎDC«>  tapak,  trace,  vestige.] 

ïs\j  tâpttk,  une  petite  couronne 
qui  reste  ù  un  fruit  a  l'endroit 
où  était  la  fleur  ou  la  queue: 
place  qu'occupait  la  noix  d'arec 
sur  la  grappe. 

Ce  mot  est  souvent  confondu 
avec  ijlU  tampuk,  v.  ce  dernier. 

JJ3U  tâpttk  =  jiï  tepîtky  frappé 
avec  le  plat  de  la  main. 

T  î3u  tâpak -tâpak,     astérie 
ou  étoile  de  mer. 

C*S\j  tapai,  écueil,  rocher  (O.), 
fente,  crevasse  dans  un  rocher 

(/■■)• 


•J\j  tâpan,  /^^J  W4ô 

nom  d'une  plante  (calk 
japonica)  (Ptj.y 

•3U  tâpen.  Ojï  —  taper* 
nom  d'une  plante,  une  m 
méliacéc. 

y5U  tâpar,  nom  d'un  fini 
à  manger  (KL). 

-3U  tapis,  filtré,  passé  a 
vers  de  q.  ch.,  p.  ex.  d'un 
ou  d'un  tamis. 

^j-îll»  menâpù,  filtrer, 
au  travers  d'un  chausson, 

^jX—îL»  menâpù  ~  kan  j 
filtrer,  faire  passer  au  t 
d'un  tamis,  d'une  passoire 

/--Ju  tapïs-an.  filtre,  cl 
couloir,  ce  au  travers  de  q 
liquide  passe,  passoire, 

kuUliig  mûlut  ïkaii  pâ 
seperti  penâpu  apa-bl 
kathp  -  Araw  -  ?7a  m  ûlut  -  i 
moka  âyer  ïtu  ka-lûa 
dâlam  tapïs-an  ïtu  me-lâ 
tivggal  ïkan,  il  y  a  tout  anl 
la  bouche  de  la  baleine  de 
comme  ceux  d'un  balai; 
qu'elle   ferme   la   bouche 


.or* 


*U 


le  an  travers  de  cette  es- 
le  passoire  et  il  ne  reste 
sa  bouche)  que  les  petits 
n8  qu'elle  a  saisis  (Exer.  \ 


t.  5g— 2»o\  tapis.    Mak. 
tapisi.  Bug.   '-si)  tapi, 
tapis.] 

tapis,  retirer  la  main 
'une  autre  personne  offre 
me  (O.). 

JLj  penapïs-an ,  action  de 
•  la  main,  refus  de  donner 
in. 

âpis,  battre. 

«du.«  menâpis-kan,  battre 

;  ouL*  —  menâpis-kan 
i,  battre  des  ailes  (A)'.). 

tk.  ^Oh»  tapésé.) 

Ôpus9  nom  d'un  fruit  qui 

eique    ressemblance    avec 

i 

âtaigne  (elateriospemium  ! 
). 

trouve  aussi  ^Jiï  tepùs  ! 
f\*  tâpûs. 

v.  *snia<Mj\  tepus.  Sund. 
j\  tepus,  nom  d'une  plante. 
R— "2£\  tapus.) 


tapilS    =    ^-i   tttmb 


US 


0^\j  651 

mAj  tôba,  courageux,  intrépide 
(O.  Batav.). 

io  u  tabuh,  un  tambour  long  avec 
lequel  on  sonne  l'alarme,  l'heure 
de  la  prière ,  le  changement  de 
quart  à  bord  des  navires  :  quart. 
àjIo  di-tàbuh ,  frappé  sur  le 
tabuh  ou  sur  le  gorg ,  annoncé 
au  son  du  tabuh.  àAî.>  p-lj  «T 

guig  ràja  di-  tabuh  ôrarg  -  lah 
âJcan  alâmat  baginda  ber-arg- 
haty  on  sonna  du  gong  royal, 
pour  annoncer  que  le  prince 
s'était  mis  en  marche  (M.),  ^llî  j 
^py  AjlJ  di-palu  tabuh  larâig- 
an,  la  défense  fut  publiée  au  son 
du  tambour.  jÏJj  if  àj\S  tabuh 
yarg  ka-tïga}  le  troisième  quart 
{M.). 

Aili»  menâbuh,  battre  le  tam- 
bour,  annoncer  au  son  du  tam- 
bour ou  du  gong. 

^jfcjJS  te  -  tabUh  -  an ,  instru- 
ment avec  lequel  on  bat  le  tam- 
bour ou  le  gong. 

[Jav.  nsnrm\  tabuh,  instrument 
avec  lequel  on  frappe  sur  q.  ch., 
p.  ex.  le  timbre  pour  les  heures. 
Jav.  et  Sund.  tsnwvnjs  tabule, 
frapper  avec  la  main.  Bat.  9*c^> 
tabu.] 

Jjib  tabût  (Pers.),  arche  d'al- 
liance. OjjIj^-j  r.U  aI^I  aII^j^ 


652 


J* 


di-bawâ-lah  uleh  imâm-imâm 
beshr  tâbût,  l'arche  d'alliance 
était  portée  par  les  chefs  des 
prêtres  (//.  Z).  50). 

JL)  U  tâbek  (S.  ^TTTSZT  xantavya, 
tolérer,  excuser),  salut,  saluta- 
tion, compliment.  \)y  —  tâbek 
tûan,  bon  jour,  monsieur.  w%Jb 
x y  jJu  JJjVJ  mj&  hamba  Jcïrim 
tâbek  ka-pada  tt/an-mu,  j'a- 
dresse mes  compliments  à  votre 
maître.  i*y>*  ^£->  V  Jjl*  jk^*  J>\j 
tâbek  sa/tâua  banale  -  bânak 
dergan  hormat,  mes  salutations 
respectueuses.  J^lî  £jj~*  ^jy* 

M 

U  jeL\  j5p  X  J^l»  awra*  serta 
tâbek  bânak-bâfiak  deri-pada 
enxi  lïnâ ,  une  lettre  accom- 
pagnée de  salutations  venant  de 
monsieur  Lina  (Lett.  Mal.),  jA* 

&  cf]  s)?  j>*  è  Xb^  maka 

ôrarg-ôraig  yarg  meni-brï  tâbek 
âkan  dîa ,  or  les  personnes  qui 
le  saluaient  (7/.  Ab.  75). 

[Jav.  et  Sund.  «smjon  tabé. 
Bat.  2~-3\RAO  santabi,  avec 
votre  permission.  Mak.  ^r^c-w 
tabéya.  Day.  ta&i*.  Tag.  et  Bis. 
fc-)CD  toii,  excusez  s'il  vous  plaît. 
Tag.  >3îdCD  santabi,  montrer 
du  respect  pour  quelqu'un.] 

ii  u  tàbuk.  —  y*\  ïkan  tâbuk, 
nom  d'un  poisson  de  rivière. 


* 

5^17  tâburg,  vase  en  bambou, 
pour  l'eau,  le  lait,  etc.  :  une  pipe 
à  fumer  l'opium  (AV.).  Jy  - 
tâburg  beruk,  v.  Jj^j  fter&i. 
j^vJ  —  tâburg  tâjiy  étui  dans 
lequel  on  conserve  les  éperons 
dont  on  arme  les  coqs  de  joute. 

[Bat.  5t0&»  tâbutg ,  étui  en 
bambou  dont  on  se  sert  pour 
jeter  les  dés.]    . 

u  u  tâbir f  rideau,  voile,  tenture. 

S*j\  SI3  Jôy\y»»y\j  ù\  ada  tàbir 
suâtit  pada  pin  tu  ïtu,  il  y  a  un 
rideau  à  la  porte.  ^U^ïUjJUJ 
^jy>  Ab  jfc  faâl  zekât  men- 
jâdî  tâbir  dâlam  suwarga,  les 
actes  de  charité  deviennent  un 
voile  (qui  couvre  les  péché») 
dans  le  ciel  (A/.).  ^lf  '  Sij>j^ 
VajJI  io  tâbir  deri-pada  kâin 
yarg  indah-indah ,  des  tenture* 
d'étoffes  précieuses  (//.  Ab.  165). 
j>}*Jl  ber-tâbir,  qui  a  un  voile. 

Énig.  y\  Ab  jfljk  £>jl  ôraq 
ber ~tâbir  dâlam  âyer7  un  homme 
dans  l'eau  avec  un  rideau.  M 
Pjltfi-*  ôrarg  men-jârirg,  un 
homme  qui  pêche  avec  une  seine. 

jyA-1»  menabïr-%,  mettre  un 
rideau  à  quelque  chose,  couvrir 
d'un  voile. 

[Sund.  «9>em  tâbir,  id.  dans 
un     sens    métaphorique.    Bat 


I 


y 


\s 


t 


653 


•       I 


StA«*0\  tabir,  ce  qui.  sert  à 
garantir  contre  le  vent  ou  la 
pluie.  Mak.  **f£$zs  tabéré, 
ornement.] 

Aj  tâbur,  semé,  répandu,  par- 
semé; être  semé.  Pj.&j**^ 
^JkA*  j\jù  ta  eeperti  bûrga  di- 
tâbur  bâiiak'iïa,  ils  sont  si  nom- 
breux, qu'ils  ressemblent  à  une 
grande  quantité  de  fleurs  que 
Ton  aurait  répandues  (Tsm.  Yat. 
182), 

Prov.  *\j  j?\S  v^fo  t^ftjfi 
A*f  y  I  tâbur  byï  -  an  di-  âtas 
tàsik  tiâdd  âkan  tumbuh,  de  la 
graine  semée  au-dessus  d'un  lac 
ne  poussera  pas.  Le  sens  est: 
faire  du  bien  à  ceux  qui  ne  sa- 
vent pas  l'apprécier,  c'est  perdre 
son  temps. 

J^y  ber~tâbur}  qui  est  par- 
semé. 

j\l*  menàbur,  semer,  répan- 
dre, étendre,  ^lî  —  menàbur 
pàdi,  semer  du  riz.  9-J*>*  — 
menàbur  jâraig,  semer  à  claire 
voie.  X  +\j  —  menàbur  râmey- 
ràmeijy  semer  dru. 

ijjyl**  menabûr-i}  semer  ou 
répandre  sur  quelque  chose.  Ob 
ïy  {£*  JûXj  J~+*  *^U?  dû'1 
tabur  -  ï  -  lah  mayet  hakanda 
dergan   bûrga ,   et  répands  des 


fleurs  sur  le  corps  de  ton  bien- 
aimé  (Indr.  260). 

,yj)++  menâbur-kan ,  semer, 
répandre  quelque  chose,   (jj*)* 

jA  ô\*~.  Ji  C^M  J*l>  ^\ 
tâbur- kan  ûleh-mu  segala  harta 
pada  mêdân  ïni,  semez  tous  ces 
objets  précieux  sur  cette  place 
(M.  R.  158).  Juj  ly  ^U 
y  U»  Af^****1  menâbur-kan  bûrga 
rampey  sa  -panjarg  jâlan ,  ils 
jonchèrent  la  route  de  fleurs  odo- 
riférantes (M.). 

yjAjj  ber  -  tâbur  -  kan ,  qui 
répand  ou  qui  sème  quelque 
chose. 

J&  penâbur,  qui  sème,  qui 
répand,  semeur:  grêle,  semence. 
^U  JX*  jLS   Qj^  Jj^lf 

&£?:  ka-lûwar-laà  sa-ôrarg 
penâbur  hendak  menàbur  biji- 
bijï-an-na,  un  semeur  sortit 
pour  semer  son  grain  (À7.  21). 
«ell*>  —  penâbur  senâparg,  du 
plomb,  des  grains  de  plomb. 

ôjyï  tubûr-an,  semailles, 
semis. 

ùjjj*^  ber-tabûr-an,  qui  est 
semé,  qui  est  répandu,  qui  est 
éparpillé.  JJ  je?  Jfc  £b  j\ 

dâtarg  me-mâkan  bïje?i  ïtu  ser- 
ta  di-kàîs-na  kâbis-lah  ber- 
tabûr~an}  ils  (les  corbeaux)  ve- 


654 


Jft 


J 


\5 


naicnt  manger  ces  graines  en  les 
grattant  et  les  éparpillant  (Kal. 
dan  Dam.  77). 

C^jyjJj»  ber-telabûr-an,  par- 
semé, disséminé.  AjU*  ôy^\  fty 
O^i  Al-»  vl)j^-iî^  tTilargltu-pUn 
jâtuh  ber-telabûr-an  ka-dàlam 
lâut,  ces  ossements  se  disper- 
sèrent en  tombant  dans  la  mer 
(R  114). 


ôjyï*  penabûr-an,  action  de 
semer,  de  répandre,  semailles, 
ensemencement. 

yXc  temâbur,  tacheté,  par- 
semé, jtû  ^ùjfc  JUpÏ  lârgit 
temâbur  deiyan  bùitarg,  le  ciel 
est  parsemé  d'étoiles. 

[Jav.  *sn<ok\  tawur  et  oji*jl\  sa- 
icur.  Sund.  t™*m\  tabur.  Bat. 
2TO&**\  8abur,  Mak.  ^-vC« 
taburu.  Tag.  ~V3<p  sabog.} 

\Jj  \J  tâbid,  sorte  de  jeu  de  hasard 
qui  se  joue  avec  seize  pions 
rouges  et  autant  de  blancs. 

*J\J  tàbf  (Ar.  £-**),  lin  disciple 
(principalement  de  Mahomet). 

X*\J  tâinah  (employé  avec  <ulj 
râmah).  —  Mj  râmah  tâm/ih, 
très -familier;  toutes  sortes  de 
familiarités  {Kl.). 

v.  Mj  râmah. 


&Jy*v  tamuret  (Ar.  ^1),  mem- 
brane qui  entoure  le  cœur. 

Jy>\j  tâniek,  avide,  cupide  (O.). 
Prob.  pour  *Js  tema. 

K*u  tàrnenj,  bouclier. 


c 


Marsd.  écrit  ^Js  tâmïn. 
[Jav.  et  Sund.  «?m^  tambrj] 


/j*u  tâman,  jardin,  jardin  de 
plaisance ,  jardin  de  fleurs ,  par- 
terre, ^lîylj*  £>£j  JJÛà  jtë 
vâtek  hendak  ber  -  bûat  suàtu 
tâman ,  je  veux  faire  un  jardin 
(de  plaisance)  (lsm.  Yat.  113). 

ter-lâlu  indah-indah  per-buât- 
an-na7  un  jardin  merveilleuse- 
ment  bien   dessiné.     S*\  :Jj 

A  *  ^-  *       ^ 

A  A\      *l        _ 

f J?  **-^r^  ^jW  o>Vj*l  taman  ita 
largkap  devgan  serba  bûiya,  le 
jardin  était  entièrement  garni 
de  fleurs  (J/.).  cJjl**  —  *â*w"< 
$àr/,  un  janlin  planté  de  fleurs 
un  parterre.  tf\J  —  tâman  h- 
râtff-an,  jardin  dont  l'entrée  ert 
interdite,  jardiu  de  harem. 

[Jav.  et  Sund.  »»e/»«af\  taman. 
Mak.  ~*~,  tamarg.] 

J\J  tara,  égal,  de  même  hauteur, 
pareil,  de  niveau,  plat,  horizon 
tal.  ^ajÂS^-XJû  ^\j;  -L,  sâina  tard- 
îia  ka~dudûk~an~na,  leur» si 


6j\j 


àj\S 


Gôô 


de  la  même  hauteur.  u\xî 

M 

•j  -**  d>\j>  *\  tiadâ-lah 

'â-na  pada  zemân  ituy 

irait  pas  son  égal  à  cette 

(A/.).  *\?  0Ûj\  SJi  Js 

Ira  ïtu  artï-iia  tiàda  xû- 
ir  tara  on  entend  ce  qui 
18  en  pente  (KL). 

sa-târa,  l'égal,  le  pen- 

b  pareil,    jy»  ôy  jt-» 

sa-târa  tïïan  sîïkar  di- 

serait  difficile  de  chercher 

?al  (M). 

ber-târa,  qui  est  sem- 

qni  est  égal.  àIUj  ^mL\ 

>k-iïa  tiadâ-lah  ber-târa, 

t  d'une  beauté  sans  égale 

menâra,  égaler,  niveler. 

u  ka-tarà-kan,  qui  est 

qui  est  comparé.   JûSo 

JUdb  ^w  kaka?ida  tiâda 

m 

ca  -  tara  -  taw,  mon  bien- 

t  incomparable  <Ji.  157). 

i 
1.  vn*n\  tara,]  \ 

menàrah ,  travailler  des 
de  bois  ou  des  planches 
i  préparer  à  être  rabotés 
>rob.  pour  j\j  tara. 

i 

lh9  mis,  placé,  posé  :  être   , 


tàruh  dî'dâlam  petï ,  a  été  mis 
dans  un  coffre.  J}U  ib->  *jt 
tàruh  dî'dâlam  hàti,  conservé 
dans  le  cœur.  ^^-o  J&S  Jjjfc  a1*;1> 
târuh-lah  tâpak  t  dry  an-mu  di- 
sïni,  apposez  ici  vptre  signature 
(litt.  :    soit   par  vous  apposée). 

Aa  tàruh  sa-kati-an  per-maïn- 
an  ïtu,  j'ai  mis  en  réserve  tous 
ces  instruments  (hm.  Yat.  18). 

*^*Jl  ber~tûruh,  qui  place. 

AjL»  menâruh,  mettre,  placer, 
emmagasiner,  posséder,  détenir: 
receler:  parier.  j>X  ajU*  menà- 
ruh  bâju,  conserver  un  habit. 

oa  mâu  menâruh  teUrga  pada 
suarà  -  mu ,  je  veux  prêter 
l'oreille  à  vos  paroles  (P.  M.). 
cAfS-**  Ajll*  *u  £ttî/ai*  menâruh 
senjâta,  nous  avons  des  armes 
en  réserve.  ^JU  &j\U  ù\*j  «i  £^ 
avgkaw  yairj  tiâda  menâruh 
mâluy  vous  qui  n'éprouvez  point 
de  honte.  ùp\Zs**j  Ajll*  menâ- 
ruh per  -  xintâ  -  an ,  éprouver 
de  l'inquiétude.  ^3L^  AjU* 
menâruh  per-salâh-an,  conscr- 
ver  rancune.  *j  ^p^  l$Jj£*  fi 

er^'  -^  f^  ^  V^'  *J^ 
ya??7  men-xUri  deiyan  yarg  me- 
nâruh arta  ïtu  sâma  jûga  hti- 
kum-na,  ceux  qui  voient  et  ceux 


656 


A>U 


qui  recèlent  les  objets  volés  sont 
également  punis  par  la  loi  (CW. 
Mal.  457). 

^y^j^  menâruh-kan,  placer 
quelque  chose,  confier.  ,j\ 
lïlî  jJu  w%#y^y  ^/Ajll*  ïa  me- 
nâruh-kan tûan-hamba  ka-pa- 
da  pâtek,  il  vous  a  confié  à  moi 
(R.  96).  iSji*  —  menâruh-kan 
dirî7  se  confier. 

^yJbjlîy  ber-târuh-kan ,  qui 
confie.     £ \  J^tS  JXpLi  ^liy 

Oy^Jîlîc^->  A^î  ter- 
lâlu  sârgat  pâtek  âkan  ber-tâ- 
ruh  -  kan  diri  pâtek  ka  -pada 
tûan,  je  m'abandonne  entière- 
ment à  vous,  je  mets  en  vous  la 
plus  entière  confiance  (if.). 

AjtS  pe-târuh,  ce  qui  est  con- 
fié, dépôt,  gage,  otage,  enjeu. 
^1  jJjI  aIW  JÛj  JÛjI  AjtS  pe- 
târuh  ayanda  bunda  adâ-lah 
adinda  Ini,  cette  jeune  personne 
est  un  dépôt  confié  à  vous  qui 
êtes  ses  père  et  mère. 

^[/AjUÎ^  mem-pe-târuh-kan, 
mettre  une  chose  en  dépôt,  faire 
qu'uuc  chose  devienne  un  dépôt, 
confier  quelque  chose.  J^l  j£* 
m\jjùà\&j\£j\  £>mJLA  segala 
ânak  istrl-ku  âku  pe-târuh- 
kan-lah  ka-padâ-mu,  je  vous 
confie  ma  femme  et  mes  enfants 
(M.  106). 


{/J>J£/t  ber-pe-tdru)i 
qui  confie  q.  ch.,  qui  met  q 
chose  en  dépôt.   vyA>lJ, 

ç}j  àf*  àj>J>  hamba  b 
târuh-kan  diri  pada  kt 
raja,  je  m'en  rapporte 
clémence  du  roi  (iî.  F.). 

AjUî   penâruh ,    dépoi 

lC-*j  —  penâruh  rahas 
positaire  d'un  secret. 

vl/*A/  tarûh -an,  ce  < 
confié.  Jj->  £j  JÛj  OU  J3 

{J*$j>  C/jl  C>J***  lâin  der< 
mata  benda  yarg  dt-beli 
arta  tarûh-an,  autre  qu'u 
acheté,  par  exemple  une 
qui  est  confiée  (Z>.  3/.  15 

ij*jj£  penâruh  -  an , 
de  placer,  de  confier;  plac 
lieu  où  l'on  dépose;  dépc 
gasin. 

[Jav.««sm?\£oA.  Sund.«5»o 
taruhan.  Bat.  sgfl^  taru 
^-*^51  taro.  Day.  taroh} 
TaS-  *^G  £*r<>>  jouer.] 

pyàbj  u    târahpélam , 
d'une  étoffe  précieuse. 

[Bat.  v>-3%5(^\— x 

antarpolam.] 

iSj\J  târi9  danse,  bond: 
bondi,  ^j  VajJI  ^ï/  tt 
indah-indah  tarï-na,  sa 


iSjS 


3J 


\s 


657 


était    très -gracieuse    (li.    67). 

—  jfi>  ^Pw£  *<m,  danse  pen- 
dant laquelle  on  claque  des  mains. 

c5j^y  ber-târi,  qni  danse, 
danseur,  dansant.  —  Çj^)  ôraw/ 
ber-târi,  un  danseur. 

^jll*  menârij  danser.  «JlXpI 

—  argkap  menâri,  danser  deux 
à  deux,  ou  sur  deux  files.  ^1 
i$j\~+  c$J^*  ïd  pandey  menârij 
il  était  habile  à  danser  (R.  67). 

ma&<?  oraig/  menâri  pûn  ber- 
anjkat  menâri,  alors  les  danseurs 
se  mirent  à  danser   (Jsm.  Yat. 

24). 

Prov.  ^  \£ù  jijU*y^  ->Lj  «-u-j 
•-U  sebàb  tiâda  tahu  menâri 
ii-katâ-kan  lembab,  quand  on 
ne  sait  pas  danser,  on  dit  que  la 
terre  est  mouillée.  (Kl.  remarque 
que  les  Malais  dansent  en  plein 
tir,  sur  la  terre  nue  ;  lorsque  la 
terre  est  mouillée,  la  danse  de- 
vient donc  presque  impossible). 
D'où  le  sens  de  ce  proverbe  est  : 
lorsque  Ton  ne  sait  pas  faire  quel- 
que chose,  on  dit  que  c'est  parce 
que  Ton  a  pas  de  bons  outils,  ou 
qu'on  manque  de  place  ou  du 
temps  favorable. 

ijjvj*  ter  -  tari,  qui  danse, 
dansant,  sautant.  àI^j  ta  ôyuA  J^* 
t*i*JW  j^U^J  meràk  ïtu  -pïïn 

I. 


dâtain-lah  ter-tari-târi  jalon- 
na, le  paon  s'avança  en  dansant 
(II.  67).  Jta  J^U  JyuA  J>/ 
£jàj*j  kû.da  ïtu-pûn  me-lumpat 
dan  ter-tari-târi,  le  cheval  se 
mit  à  sauter  et  à  caracoler  (AL). 

lSJ^9    penâri,     qui     danse, 
danseur. 


*     •* 


{j-lj&  penarï-an ,  action  de 
danser,  une  danse,  un  bal. 

^j-*mj>J»j>  ber  -  tari-  tari  -  an, 
danser  tous  ensemble. 

<£ju  târik  (Ar.  *~j\  ),  chronique, 
date,  annales;  calendrier;  ère. 
—  wl3  kitâb  târik,  le  livre  des 
Chroniques.  <£j\s  ^^L^  J^ 
e>l$-&  jika  ber  -  salâh  -  an  târik 
ka  -  duâ  -  fia ,  si  la  date  donnée 
par  les  deux  est  différente  (D.  M. 
387). 

^ws£jUL»  men-târik-kan,  fixer 
une  date,  établir  une  chronologie 
(D.  itf.  385). 

Ji^U  târak,  étendre,  élargir 
(Or.). 

JjJ^  târik,  tiré,  traîné,  tendu; 
être  tiré.  Jjjlï  AJui^ji  lâyar 
sudah  târik,  la  voile  est  tendue, 
est  larguée.  j\  ita j->  Jjlï  târik 
deri  dâlam  âyer,  retiré  de  l'eau. 
3<J  C^  àrgin  târik,  le  vent 
saute,  passe  alternativement  d'un 

42 


658 


&J 


\s 


rumb  à  l'autre ,  n'est  pas  stable 
(M.),  ^sy^  J^*  yc\s^£lb*  jL 

^jjjlîj  yï  rnaka  di~taigkap-na 
tâigan  sita  déwt  làlu  di-târik- 
Ha,  il  saisit  la  main  de  Sita  Déwi 
et  la  tira  à  lui  (B.  97). 

Énig.  ^yo^  jl.  Jjlo 
J£ï  ^  U  di-târik  màkin  jâuh 
di-klilur  mâkin  dekht,  plus  on 
la  tire,  plus  elle  s'éloigne,  plus 
on  la  lâche,  plus  elle  s'approche. 
J*\?j$  lâyar  prâhuj  la  voile 
d'un  navire. 

JjjL*  menâriky  tirer,  tendre, 
traîner,  retirer.  )\j  —  menârik 
tâli,  tirer  une  corde,  tendre  une 
corde.  Af^5  ^Jù  JjU*  menârik 
nef  as  panjarg ,  jeter  de  longs 
soupirs  (//.  Ab.  258;.  ùfyjj~* 
c>«j  JÎJ***  sa-ribu  kûda  menâ- 
rik rata.  -  fia ,  mille  chevaux 
tiraient  son  char  (H.  155). 

jjxJijU*  menârik-kan,  tirer, 
faire  tendre  quelque  chose. 

JJjU»  penâriky  qui  tire,  ou 
sert  à  tirer. 

tfij**  penarïk-an,  action  de 
tirer,  tirage,  liai  âge. 

[Jav.  et  Sund.  «s»*»?*?^  \  târik. 
Day.  tarik,  emporté.] 

\  \\J  tàrlk,  terme  d'architecture 
navale,  les  bordages  supérieurs 
au-dessus  des  pièces  de  bois 
nommées  courbatons. 


i\j\>  tàrtlk,  rejeton,  jeune 
pousse,  extrémité  des  branches, 
rameau,  yyjj^  ,^/V  J*l  j&» 
sa-kaR-an  itu  me-màkan  tàruk 
kâyu,  ils  vivaient  tous  des  jeune* 
pousses  des  arbres  (IL  Ab.  187). 

fia  di-gentas,  l'extrémité  de  la 
branche  fut  coupée  (J/.). 

Jj^/  àw-târuk,  qui  a  des 
rejetons,  des  rameaux,  qui 
pousse. 


pju  tara/rg ,  nom  d'un  i 


insecte 


chantant?  (Z,.). 


piu  tarivg,  pointe  aiguë  d'un 
instrument:  griffe;  défenses. 

?JSj>  ber-târirg,  qui  a  des 
pointes  aiguës  ;  qui  a  des  griffes, 
des  défenses.  jLf  pjàj  f*  f**/* 
seramparg  yarg  ber-târirg  tlga, 
une  fourche  à  trois  dents,  »n 
trident  (  M.). 

[Bat.  s***ô  tarirg,  défenses 
qui  se  trouvent  dans  la  bouches 
de  certains  animaux.  Mak.  ^ 
tararg,  aigu.  Bug.  w-*js  ?wfa- 
/•«??/,  aigu.] 

<J^)U  târup. 

<J>jl2  te-târup,  hutte,  cabane, 
chaumière. 

[Jav.  (Knnriiatp  tarub.] 


r-> 


\s 


Jt 


659 


\raito,  clair  de  Inné  :  temps 

Tt. 

1*  menâram,  éclairer  faible- 

:    temâram,  ce  mot  joint 

trhrg  paraît  signifier  :  très- 
très  brillant.  £j>  Ly  ^}y 
ûlan  pan  trhrg  tamâram, 
(ait  un  beau  clair  de  lune 

yâ-iia  pûn  ter-lâlu  trait/ 
-am}  elle  (la  lune)  bril- 
le   tout   son   éclat    {lndr. 


rum,  la  plante  de  l'indigo 
ofera  tinctoria).  j\  — 
ï  âkar,  l'indigo  rampant 
dénia  parviflora).  A-^  — 
s  kembarg  [indigofera  anit)  j 

7.     ««snic^jv     tom.     Snnd.  ■ 
p\  taràm.  Bat.  5^t/««ex\   • 
.  Mak.  "-*25  taruig.  Tag. 
tayom.  Bis.  ^31  tagom.} 

a. 

*>sa-tâla  =^>*jl*>  sa-tûju  : 
v.  4=w  J  JîZ/w. 


e$/,  négligent ,  inattentif. 

IL*  menâley-kan,    négli- 
ch. 

Jï  làley. 


s  Ju  tat£,  corde,  cordon,  ligature. 

^^J  —  /â/î'  /êrôér,  collier.  £jûî  — 
£â//  pendiig ,  ceinture  ornée 
d'une  agrafe,  ^^i^  —  $â/«*  Ar^, 
ceinturon  auquel  le  crise  est 
attaché.  O^  —  £â&'  jjrôf, 
sangle:  les  boyaux,  £jy  — 
*â&*  tûdurg ,  les  favoris.  — 
il  *ô/*  ôp<",  mèche  servant 
à  mettre  le  feu  au  canon, 
à  allumer  la  pipe,  etc.  — 
Ojl**  tâli  sâwat,  corde  pour 
conduire  le  bétail.  iS  —  tait 
harg  ou  *y  —  tâli  tïim}  bride, 

guides.  j>\  —  tâli  âyer,  galon, 
passementerie  :  pompe  à  chape- 
let:  le  périnée,   ^jl*  —   tâli 
hârusj  le  fil  de  l'eau,  le  cou- 
rant.   JjU  —    tâli  kâilj   ligne 
à    pêcher.  Afe*\<*    —    tâli  dâ- 
xùg   ou    -l)^->    —    tâli  dûga, 
corde   de  sonde.    a^L»    —    tâli 
sâuh,   cable  d'ancre.    tf\y  — 
tàli  bawât-an,  bras  de  vergue. 
£jy\Xi  —  tâli  pen-dârat7  haus- 
8ière.  ^j   —   tâli  kras,  gros 
cordages ,    grosses   manœuvres. 
j\j  —   tâli  rdmi,  corde  faite 
de   filasse.    J^l   —    tâli  ijuk, 
corde  faite  avec  les  filamentsvdu 
palmier. 

On  dit  ^jj^  Jk  fj^t  meni- 
brl  tâli  urïilisy  monter  une  hor- 
loge. 

42* 


600 


Jb 


4&£\  Jlî  tâli  a?yirg,  nom  d'une 
plante     (acalypha    densijlora). 

Jlllî  i>y  bûrya  tali- tâli,  nom 
d'une  fleur,  une  espèce  de  qua- 
moclite.yy  —  tâlikUlv,  terme 
légal ,  appartenant  au  rituel  du 
mariage  et  emprunté  des  céré- 
monies religieuses  des  Hindous. 
À  la  côte  de  Malabar  on  donne 
le  nom  de  tali  à  une  petite  figure 
d'or,  représentant  la  déesse  Ga- 
nesa,  que  le  fiancé  passe  au  cou 
de  sa  fiancée  (3/.)- 

Ju  tâli,  est  aussi  le  nom  d'une 

petite  pièce  d'argent  de  la  valeur  de 
65  centimes  environ  ;  il  est  probable 
que  le  nom  lui  vient  de  ce  que  sa 
valeur  est  équivalente  à  un  certain 
nombre  de  petites  monnaies  de  cuivre, 
que  l'on  enfilait  autrefois  dans  une 
ficelle,  comme  cela  se  pratique  encore 
en  Chine. 

Prov.  Cj  JXJ  JILj  sa -tâli 
tîga  ichvg ,  un  tali,  trois  ioaiy} 
c'est-à-dire,  aussi  long  que  large, 
deux  choses  égales  (le  tâli  valant 
trente  duits  et  le  wa-ty  en  valant 
dix). 

JtTji  her-tâliy  qui  a  une  corde, 

muni  d'une  corde.  *L*»   Yi  Ota 

Jlï^>  dân  lâyi  sa-belhh  ber-tâh, 

et  à  l'autre  extrémité  il  est  muni 

d'une  corde  (//.  Ah.  28). 

^yJll»  menali-kan,  lier,  atta- 
cher avec  une  corde. 


Jlir  tumâli,  ce  qui  est  en 
corde ,  fil  tressé ,  filin  formé  de 
plusieurs  torons.  JU  Jlî  tâli- 
mâli  ou  Jlf  Jlï  tâli-tumâlij  les 
cordages,  le  filin  d'un  navire, 
les  agrès  d'un  bâtiment.  ^») 

,j*J^*j  perkâkas  tâli-mâli  îtu 
sa-kalï-a»  di-sûru/i-na  tttiggû-t) 
qu'il  fasse  disposer  tous  les  agrès 
du  navire  (Cod.  Mal.  105). 

[Jav.  et  Sund.  *.tm£i>  tali.  M 
S*<^0  tali.  Mak.  ^~ô  tali.  Day. 
tali.  Tag.  V^*f  tal**  liPture« 
Bis.  K3^£Z?  talika,  attacher.] 

<*jlJu   tâlïf  (Ar.   oJl);  recueil, 
compilation. 

^/Juu*  .  menâtif-kan,  faire 
un  recueil  de  q.  ch.,  compiler. 

Ju  tâlu,  commencement,  re- 
commencement, répétition,  re 
prise;  derechef. 

jJUi^i  ber-talti'tâlu,  qui  ré- 
pète,  qui  recommence  toujours, 

qui  continue.  ^kj>  f^J  ^W*1 
suwarâ-na  lôxiry  ber-ta/u-tâlu, 
le  son  de  la  cloche  se  répétait 
dans  les  airs  (S.  Bid.  146). 
y uijy  C)j£  OU  j>\  àyer  mata 
tûrun  ber-talu-tâlu ,  les  plenrs 
tombaient  en  se  succédant  les 
unes  aux  autres. 


ë 


l* 


&" 


\S 


661 


ôb  tâlarg,  métier  de  courtier. 
"—  Çjy  ôrarg  talair/,  un  cour- 
tier, un  entremetteur. 

«Jll*  Tnenâlajïjy  s'entremettre, 
faire  le  métier  de  courtier. 

&&+  menalârg-t,  s'entre- 
mettre pour  q.  q.,  faire  faire  par 
un  autre. 

£lU»  jïenâlaiy,  qui  s'entremet, 
entremetteur,  agent,  courtier. 

^P^lî  talâig  -  aw ,  courtage, 
agence. 

[Jav.  vnïvis  talaig ,  gouttière. 
«o*L*e>*  nolaiyi,  faire  couler  l'eau 
par  une  gouttière:  faire  faire 
une  chose  par  un  autre.  Sund. 
*a»nixaMf\  talaigan ,  faire  à  la 
place  d'un  autre.] 

du  tûlarg,  hameau,  petite  bour- 
gade (M.)  :  ruche,  essaim. 

[Jav.  *snn*\  tala,  essaim  de 
mouches  à  miel.] 

du  talarg,  nom  d'un  poisson. 

du  tâlVrg9  aiguillon   pour  ex- 
citer ou  faire  avancer  les  ani- 
maux ((V.). 

Ju   tàlirg ,   le   bord   d'une   ri- 
"vière  en  talus  (Cr.).\.k^jtebhy. 


>vï  tâlam,  nom  d'un  grand  pla 
teau  sur  lequel  on  place  de  pe- 


l 


tites  assiettes  contenant  diffé- 
rentes sortes  de  mets  ;  ce  plateau 
a  un  couvercle  et  se  place  sur  un 
pied.  j^Z»  ili"  £ly  drdarg  ta- 
lam sa-lalt-att,  tous  les  bassins 
et  les  plateaux  (&  Mal.  176). 

[Jav.  et  Sund.  isnnjinp  talaih.. 
Bat.  sgc^Mcx  talam,  une  petite 
poêle  en  terre.  Mak.^-*~^  talarg. 
Day.  talam.) 

U  tâlam,  nom  d'un  gâteau  con- 
sistant en  trois  couches  diffé- 
rentes Tune  sur  l'autre  (Kl.)* 


JU  talar,  ouvert,  manifeste. 

Oj^t/  her~talâr-an,  qui  est 
manifeste;  ouvertement,  sans 
restriction. 

JLajU  tâsak,  action  d'arrêter  le 
sang  d'une  blessure  :  moyen  d'ar- 
rêter le  sang:   hémastasie.  jU 

^*j|j  maka  lukà-na  di'-tâsak- 
na  supâya  jâiyan  ka  -  lûar 
dârah-na ,  il  pansa  la  blessure 
de  manière  à  en  arrêter  le  sang 
(KL). 

JJ-^IU  menâsalc.  arrêter  le 
sang  d'une  blessure. 

iwU  tàsik,  lac,    grande  pièce 
d'eau,    mer   intérieure.   — hy*> 


kI; 


662 

sa-bTtah  tâ&ik,  un  lac.  jZS  pjy 

JL*t3  àLw  bûrurg  kuntulkom- 

ball-lah  ka-tàsik-na,  le  héron 

retourna  à  son  lac.  £>y  ^j-jIj 

j*~à  jÏj  Jy*\j  di-âtas  gûnuig 
itu  dî-tihat  ûlefi  baginda  ka- 
pada  suâtu  tâsïk  ter-lâlu  beshry 
sur  cette  montagne  le  prince 
aperçut  une  très -grande  pièce 
d'eau  (R.  1 10).  ^U  J^-A;  tâsïk 

mâsïn,  la  mer  salée,  Jp^S  7?\> 
\jï***i  râja  tâsïk  samûdrâ,  le 
roi  de  l'océan. 

[Jav.  «majHKnp  tasik ,  océan. 
Day.  tasik,  lac.  Tag.  et  Bis. 
VW3  tasik,  eau  de  la  mer  que 
Ton  a  fait-  passer  par  le  sable 
pour  faire  du  sel.] 

4s*\j  tâkïr  (Ar.  ^1),  délai, 
retard. 

.•py^lZL»  vien-tâkïr-han,  re- 
tarder  quelque  chose,  ^y  lij  ^1 
^i>^  ^jA^JZ*    la    redlâ  -  Aww 

men-tâkïr-kan  kak-na.  il  cou- 

•  •     •         » 

sent  à  ce  que  l'on  retarde  son 
droit  (/>.  3/.  19). 

&J    taUl9    particule   interrogative. 
Aj\mm+  merg  -  apâ  ~  taJi ,  pour- 
quoi? àALo  di-manâ-tah,  où? 

Jjb  j  JUj  Jf^  àj\i\  apâ  -  fr//f 
janjî  kïta  dahûlu,  quelle  était 


4>V 

donc    notre    convention 
dente?  viru-*»  àjISI  apà-tah 
îia,  quelle  en  est  donc  la 

[Jav.  4sm  ta.  Sund.  *sn 
c5  jl^  tahâdi,  v.  ^l;  i 

J^l^  tiJiâra±>9  prosten 
pant,  couché  la  face  cont: 

tihârap  tïffa  râtits  tâhu 
mir  étant  couché  le  visag< 
terre  pendant  trois  ce 
(R.  75). 

Ojiy^  ter  -  tihârap 
prosterné,  avoir  le  visag 

terre.  e*~  •**  *-*jW 
jâtnh  -  lait  ter  -  tihâraj. 
kaki- fia,  il  tomba  pros 
ses  pieds  (Af.). 

wJj\yU7nenihârapy  se 
ner,  se  coucher  la  face 
terre.  Jû5o  Jûi  JVjJlT ^ 
Za  -menihârap  ka-paû 
bunda  baginda,  ils  se 
lièrent  aux  pieds  de  la  p 
leur  mère  (R.  46). 

^Jjl^U  menihâra\ 
faire  prosterner,  couch 
qu'un  la  face  contre  te 

hârap-kan  btldak  itu, 
fait    prosterner   cet  enf 
Ji.29).  J^jOjlf..^ 
menikârap-kan   mayet, 


^Jir 


JJr 


663 


la  d'exposer  un  mort   le 

renversé   (A/.).  {/>*Àr* 

menihârap'kan  dirï-na, 

ire  sur  le  ventre  ,  se  pros- 

• 

trouve  aussi  ojli  tiydraj), 
>. 

7,  oovi/f^  rgarep ,  avoir  le 
vers  quelque  chose.  Bat. 
*s$— \  tiyarap ,  essayer 
rcher  en  rampant.] 

tohôri.  —  J& kâpur 
f,  camphre  du  Japon,  par 
ition  au  camphre  de  Su- 
,  (v.  4/>^J  tôhov). 

hko  (Chin.  ^ffî  tcha 
théière,  pot-à-thé. 

tehjîl  (Ar.  Jf^),  injure, 
e  ;  dire  des  injures.  —  Çjy 
tehjîl,  homme  insolent,  qui 
i injures. ^U* <jj  j>\  tJj 
'  Â>^  Jtft  ïni  prime-nota- 
ravg  tehjîl,  chapitre  con- 
it  les  gens  qui  tiennent  des 
s  injurieux  (Cod.  Mal. 40  h. 

ehujud  (Ar.  Ja&),  prière 
on  fait  à  dévotion  pendant 
t.  -^f=v*  A^y^cw  XSojt  lâlu 
da  sembahyan/  tehujud, 
ace  fit  la  prière  de  la  nuit 
Ibr.  3). 


! 


*j£  tahna  (S.  rTFT  tâna,  exten- 
sion) ,  grandeur ,  magnificence, 
dignité;  étendue. 

{jïj>  ber-tahna,  qui  est  éten- 
du»,^/ Jjïy*  dû duk ber-tahna, 
être  étendu,  être  placé  avec 
les  bras  et  les  jambes  étendus, 
se  mettre  à  son  aise. 

à+£  tuhuniet  (Ar.  *£)>  suspicion. 

**r  eA^  e>I^J&  ka-duâ-na  dà- 
lam-na  tuhumet,  tous  les  deux 
sont  en  suspicion  (D.  M.  57). 

{f<**c+  menuhumet-kan,  sus- 
pecter q.q.,  rendre  suspect.  jLj 

M 

tiâda  hârus  sak&i  brarg  yaig 
di-tuhumet-krtnf  on  ne  doit  pas 
admettre  des  témoins  qui  seraient 
suspects  (D.  M.  370). 

(JLJ^:  taJdîl  (Ar.  Ja),  louant, 
glorifiant;  hymne,  louauge  (P. 
Jl/.):  louer  Dieu  en  prononçant 
la  formule  à15|  il  aI|  i  /a  *&*A  *Wâ 
allah ,  il  n'y  a  de  Dieu  que  le 
Dieu  unique.  ^  .un  ùb  «JJ^ 
tahltl  dân  uaîii  -  /fcm*  -  aw, 
hymnes  et  chants  divers  (/\  il/.). 

^JULyl»  men  -  tahlïl  -  £an, 
louer,  glorifier  quelqu'un.  ^-ÎA^ 
^U  {jy£**  j*>  tahlil-kan  hïïwa 
sa-katî-an  mâsa ,  que  Dieu  soit 
loué  en  tout  temps  (il/,  /if.  228). 


664 


jL" 


J*> 


jLj  ttada  (de  O  ta  et  ù\  ada), 

M 

non,  ne  pas,  n'être  pas,  n'y 
avoir  pas.  Jjl*  —  tiâda  pâtut, 
ne   convient  pas.    ùy  —  tiâda 

bûleh,  ne  peut  pas.  ^U  —  tiâda 
mâu,  ne  vouloir  pas.  yâ  — 
tiâda  tan  tu,  il  n'est  pas  certain. 
j£l  —  tiâda  lâik,  n'est  pas  apte. 

^Ij  —  tiâda  biâsa,  non  accou- 
tumé. ol«*  —  tiâda  meiy-âpa, 
n'importe.  S*  —  tiâda  lâgi, 
il  n'y  a  plus,  ôyy  —  tiâda 
ber  -  gïtna ,  de  nulle  valeur. 
Jlx-j  —  tiâda  sa-kâli,  pas  du 
tout,  absolument  pas.  S\  ù\J 
tiâda  ada,  il  n'est  pas,  il  n'y  a 
pas.  JU  ^PJ  dergan  tiâda,  sans. 

£  U  jLj  ^jPJ  deigan  tiâda  mâ- 
kan,  sans  manger,  en  jeûnant. 
tJUStajLî  tiâda  dâpat,  ne  pou- 
voir  pas.  jLj  J^Sta  ^L?  tiâda 
cte/w*  **ae&?,  ne  pouvoir  pas  ne 
pas,  devoir  absolument,  infail- 
liblement. On  dit  aussi  dans  le 
même  sens  jLj  JoLxJ  ta-dâpat 

tiâda,  jUj  J^Sta  dâpat  tiâda  et 
^Làb  dâpatiâda.  v.  sous  O 
ta. 

jLL*  me?tiâda,  dénier,  renier. 

£  \jj*    meniadâ-kan ,    ané- 
antir, annuler. 

O'IxJj  ka-tiadâ-an,  manque- 
ment,  défaut,  absence,  annihila- 


tion, néant.  c^-XJb  Ù*U- 
ftiôlt  Are*  -  tiadâ -an  hïd 
mort  est  la  négation  de  l 

tJ^LJ  ttârap,  v.  ojly^  f< 

JtJ  féfe  (Chin.  ^  tcha). 
plante  du  thé.  —  O^dc 

la  feuille  du  thé.  àJ  x*~+ 
svdah  la  mlnxim  tëh ,  1 
avait  pris  le  thé  (//.  A 
On  nomme  ordinairement 
âyer  tëh,  le  thé  prépa 
l'on  boit. 

[Jav.  et  Sund.  17*™^  téè 

r-  té.) 

JtJ  fî/è  (Ar.  *lï),  désert. 
pâdatg  tïh ,  le  désert.  ^ 

jalân  -  an  kaum  benl 
dâlam  pâdaig  tilt ,  vovî 
Israélites  dans  le  désert 
leur  sortie  d'Egypte)  ( 
30;. 

•j*o*J  tiyïïman,  arbre, 
bois  sert  à  faire  des  pi 
de  criss  (Bot.).  Cet 
pavait  être  le  même  que 
hambâlaw;  l'île  qui  porte 
près  de  Singapour  en 
en  grande  quantité. 

i\y£  tayûM,  bas,  vil;  < 
sion  d'insulte  (O.). 


kvas,  surpassé,  vaincu; 
lincu;  souffrir  une  perte. 

yânah-na  tlwas  ïdeh  ân<ik 

Sri  rama,  la  vertu  de  ses 

<   était   surpassée   par  la 

de    celles   de   Sri   Rama 

).    ^jtyjjLj*  vjy  ^~>\  ^ 

âga  ïtupïin  hampir  tiwas 
%ay  le  dragon  fut  alors 
e  vaincu  dans  le  combat. 
S  àJ^I  ^J  c>m^  samuâ- 
}as  uleh  ka-saktï-an-na, 
irent  obligés  de  céder  à 
-oure  (If.). 
»!•   menhcaSy    surpasser, 

yi+  meniwas-kan,  faire 
soumettre,  vaincre  quel- 

^  ter-tùcâs-an,  qui  fait  j 
rtes,  que  Ton  a  vaincu,  j 
^L*  »L»  £y*\yjï  ter-tivas- 
a  tiâda  mâu  un  dur,  ils 
fait  des  pertes  égales 
ix  côtés,  mais  ils  ne  voû- 
tas reculer  (À7.). 

et  Snnd.  *3>ajtvip  tiwas. 
was,  être  redevable.] 

î  mieux  (jXjjJ  tika- 

M 

pelote ,  peloton  (KL). 
*w  benhrg  sa-tika-tïka ', 
)te  de  fil. 


fi 


665 


JwJ*  me-nika-nïlca ,  mettre 
en  pelote,*  p.  ex.  du  fil,  de  la 
ficelle,  etc. 


& 


+J  fiké,  petite  pelote  d'opium, 
autant  qu'il  en  peut  tenir  dans 
une  pipe. 

[Jav.     *çn*i«n\     tiké.      Sund. 

rjunrjhns       téké.        Mak.       f^*^>1 

téigko.] 

^XJ  tiké,  gland  de  terre?  (Pïj.). 

[Jav.  vhr]  hi}\  tiké,  nom  d'une 
herbe  bonne  à  manger.  Sund. 
énrj*n\  tike,  herbe  qui  croit  sur 
le  bord  de  la  mer.  Bat.  sto^? 
tiké,  plante  dont  les  feuilles 
servent  à  faire  des  ouvrages 
tressés.] 

ôyJi  tekôwan  (Ch.  ^^ 

tcha  kouan,  place  où  l'on  sert 
le  thé),  théière. 

jXj    tïkam,    percé,    poignardé; 
'    être    percé.     JlÊ '^\  &&*Jl 

er^'-^O^^  hl/u  di-tïkam-na 
ïdeh  baginda  dergan  panda- 
han-na,  il  fut  percé  par  le 
javelot  que  lui  lança  le  prince 
(K.  7).  Ji  Ju  j\  a^U  aIL* 
y*X^^  sa-telbh  hamptr-lah  la 
moka  lâlu  di-tikam-na,  aussi- 
tôt qu'il  fut  près,  il  le  poignarda 
(M.).  JJ*^"  J^  tïkam  jejak, 
piqué  à  l'aiguille. 


6CG 


fi 


SLïj  ber-tïkam,  qui  perce, 
qui  poignarde.  *L*  fa/  £J  •>» 
^ijjû-*»  acfr/  yaw/  ber-tïkam 
sâma  sertdiri-na,  il  y  en  avait 
qui  se  poignardaient  eux-mêmes 
(Il  F).  £j£  v^aL.^  marï-lah 
kïta  ber  -  rtiam,  allons,  com- 
battons corps  à  corps  (J/.). 

Ail*  menïkamr  percer,  poi- 
gnarder, piquer.  «4  ^P^  — 
menïkam  dergan  lambùg,  percer 
avec  une  lance,  ^j  ^y  — 
menïkam  trus  prùt-na,  il  lui 
perça  le  ventre,  iîta  sSSJu  j)l 
^JL^  /ô/w-  baigkùdàtanjmenï- 
kam-na,  il  se  leva  et  s'approcha 
pour  le  poignarder  (A/".). 

J£lo  menikâm-i,  donner  à 
quelqu'un  des  coups  avec  une 
arme  pour  le  percer,  poignarder 

q.  q.  J&*  J**"1  d#  /l^ 
£j*\  jika/aw   âku   ttïrun    ttis- 

xâya    di-tikâm-î  ôrtny,  si  je 

descends,  je  serai  certainement 

percé  (S.  Mal.  1 70). 

>\£jîj>  ber-tïkam-kan,  qui 
fait  percer,  qui  fait  poignarder. 


tïkam-meriïkamy   se 
percer  l'iin  l'autre. 

ly^SS&Jj  ber-tïkam-tikâm- 
an,  qui  se  percent  ou  se  poignar- 
dent   réciproquement.   fa/%  y^ 

<&**\fi  Ù,J  O^   lalu  her' 


je 


amôk-an,  alors  ils  se  ruaient 
l'un  sur  l'autre  et  se  poignar- 
daient (jlf.). 

lytâjf  per-tïkâm-an,  soldat 

Ci;-). 

[Bat.  5(OT9«c%  tikam.] 


t. 


tïkam-tikam-an  dan  ber-âmok 


5*J  tikar,  natte.    Jlù  0b  - 
tïkar  dan  bantal,  une  natte  et 
un  oreiller,    le   nécessaire  pour  ! 
dormir.    îbf  ^  y^*    tlknr  dm 
gûlwtg,   deux    nattes.    J->yj' 

merg-hâdap  di-hâwah  di-âta* 
tïkar,  il  s'assied  en  sa  présence 
mais  plus  bas,  et  sur  une  natte 
(Sul.  lbr.  G). 

t  ïlcar  sudtih  ber  -  hampâr  -  an 
comme  une  natte  tendue  (il) 
^yp^  —  tïkar  pâcrar,  v.  ^ 
pâxar.  ù-^5  —  tïkar  panda** 
natte  confectionnée  avec  le* 
feuilles  du  pandan.  y^j  - 
rôiar  rô^a??,  natte  en  rotin. 
j~}£  —  tïkar  kâsar,  natte  gros- 
sière. ^yJl*  —  rô&tfr  /iâlu*,  on 
i^y^i  —  tïkar  sembahyanji 
natte  fine  ou  natte  sur  laquelle 
on  se  place  pour  faire  la  prière- 

Prov.  £*  JS?  JZ>  jù 
lephs  bantal  ber-gantî  tika^ 
lorsque  le  coussin  est  enlevé,  on 
se  sert  de  la  natte  pour  coussin- 


>■ 


as 


667 


est  :  lorsqu'un  homme  a 
a   femme,    il   prend    la  ; 
sa  femme  pour  épouse  ;   ; 
squ'une  femme  a  perdu 
i,  elle  épouse  le  frère  de 

i.  ! 

ber-tïkar,  qui  a  des 
—  £j  JXk  tampat  yawg 
r,  une  place  couverte  de 


50$,  rugi,  mugi. 

•  menïkas,  rugir,  mugir. 

3  penikâs-an,  action  de  ! 
rugissement ,     mugisse-   i 

nis9  rat,  souris.  Jf^—   ! 

UCÏl,   OU  ^jlî      —       tïkus 

souris.  JJ-Xl*  —  tïkus 
:.  taupe:  selon  Kl.  gros 
liaison.  tJjy^S  —  tïkus 
,  JJjjy  —  tïkus  tîlrt  ou 

tïkus  bûsuk,   rat  înus- 

yi  *—+\  —  tïkus  ambarg 

espèce   de   musaraigne. 

bïïriny  tïkus,  la  chauve - 

Ail?  —  tïkits  tânahj 
espèce  de  rats.  àj\S  ^jSj 

,nah  ïtu  beshr  beshr-ïïa 
-hampir  bùypy  kïïxùr/, 
\  de  terre  dont  la  gros-  * 
)  roc  Lait  de  celle  du  chat 


(//.  Ab.  191).  ^Xj  J^\  Jïf 
kïkir  ïkor  tïkus,  une  longue 
lime  ronde. 

Prov.  ^j-jà  àïïc*>  ^jSJi  CjX* 
seperti  tïkus  jâtuh  ka-brhs, 
comme  un  rat  qui  est  tombé 
dans  le  riz:  se  dit  de  ceux  qui 
mangent  et  boivent  sans  mesure, 
ne  peuvent  pas  soutenir  la  dé- 
pense et  malgré  cela  veulent 
toujours  être  dans  l'abondance. 

[Jav.  <i]iui)Mi\  tïkus*  Bat. 
SlO?3  tiku,  sorte  de  souris, 
«e^o  w  2>  \  manikus ,  se 
glisser,  faire  q.  ch.  douce- 
ment.] 

<JXj   tïga,  trois.     ^jAj    —    tïga 
belàs,  treize.    Ay   —   tïga  pû- 

loft,  trente,  u**))  —  tïga  râtus, 

trois   cents.     Ju   —    tïga   kdh\ 

trois  fois,     yj-*l  —  tïga  lapis, 

A 

triple.  jLiAiî^^jj^j  lb  dâlam 
sa-râtus  tergali  tïga,  deux  et 
demi  pour  cent.  jLlÎT  tîga-tïga, 
tous  les  trois;  par  trois. 

C^S ka-tïga,  troisième.  —  «j 

yarg  ka-tïga,  le  troisième.  c>1£j 
ka-tigâ-na,    les  trois,    tous  lesv 
trois.     c>l£f  AJb  aIL*   sa-tela/i 
dâtary    ka-tigâ  -  an ,     lorsqu'ils 
furent    arrivés    tous    les    trois 
(H.  14). 


668 


A     •• 


A 

jXj£  per~tïga,  tiers,  la  troi- 
sième partie.  —  ^3  rfâa  per- 
tïga,  deux  tiers. 


[Jav.  imom\  tiga.    Bat. 
**]7«-,     fil    de     laiton    trois    fois 
tourné.] 

fej  tërg  (Ch.  JKj  tew,  lampe), 
sorte  de  lanterne  différente  de 
celle  nommée  *i*J  terglorg  ;  pour 
la  première  on  emploie  de  l'huile, 
tandis  que  pour  la  teiglorg  on 
se  sert  de  chandelle. 


c 


A     •» 


j*+*   tîyaiy?  tîanj,   pilier,  mat, 

gros  pieu.  y\*  —  ttyarg  bâtit. 
pilier  en  pierres,  yy  —  tïyarg 
kâyu}  pilier  en  bois.  %  — 
tïarg  bâley ,  les  piliers  de  la 
salle  d'audience.  —  &j  s^iS  ka- 
pal  tïga  tïarg y  un  vaisseau  à 
trois  mâts.  î&\  —  tïarg  âgurg. 
le  grand  mût.  **y  —  tlaig  ttï- 
parg,  le  mât  de  misaine,  ijyi  — 
tïarg  penûruig,  le  mât  d'artimon. 
A&e  —  tïaig  petgapuh,  le  mât 
de  hune.  j>Xj  —  tïauj  bandera. 
mât  ou  vergue  de  pavillon. 
Vjy  —  tïaig*  tûpey-tûpey, 
poteau  ou  mât  le  long  duquel  se 
trouvent  fixés  des  taquets  ou 
tasseaux  pour  pouvoir  y  monter. 
£*-**  —  tïarg  sïgey,  autre  ayant 
les  taquets  fixés  d'une  autre 
manière.     S+*\j  —  tïarg  râhat, 


A     •• 

quenouille.    aL   —   tïarg 
acquittement     incomplet 
dette,     sorte     de    banqu 
e)ul^ju  «_-JOyu*>  sepert 
bâttt   adû-tia,    elle    est 
un  pilier  de  pierre ,  c'eat- 
solide   (//.    Ab.    24  .    A 
tïaig  terbarg,   un  ballon, 
tat      J,\i  £J  ^\  ^ 

jX->  Harrj  yaig  ineni-batn 
terbnrg  nâik  ka  -  vdar 
aérostat  qui  emporte  les  II 
dans  les  airs  (H.  Ab.  32 

Ènipr.  a^lo  «Jul  ^j-ïta  *- 
dt-âtas  àtap  di  -  bâwo* 
piliers  par  dessus  et  le  < 
dessous.  Jiiij  tatgfcul,  in 
à  pêcher. 


A       - 


it-Jjj  ber-tïaig ,  qui  a 
Hers,    des   mâts,     o  A-î 
kaphl  ber-tïarg  dtta ,  un 
a    deux     mâts,    un   brig 


Je -per - munxTtrg -ait  be* 
gantmg  tiâda  ter-letak 
nah  dàn  ber-tïaig  trit 
àtap,  des  maisons  ayai 
partie  saillante ,  au-degs 
laquelle  ressortent  des  pi 
bois  (comme  ornements) 
touchent  pas  à  terre;  e 
des  maisons  ayant  des  pi< 
bois  qui  passent   au-des 


A     •• 


si  comme  ornements)  (S. 

f  ber-tïyaiïf'han,  qui 

vu  de  pilier»,  de  mata.  > 

ber  -  ûyaiy  -  ia«   J<?s*,   | 

mâts  de  fer  (KL). 

énwi\  tiyaig.  Bat. 


669 


wy,  tïuty,  nom  d'un 
espèce  d'étourneau  ou 
sonnet.  y\*  —  tïyuig 
*J$*  —  tïyuvg  belâxariy 
tïyurg  mas,  noms  de 
;es  espèces  de  cet  oiseau  ; 
lier    paraît   être    le  yj 

\  ce  mot.  /yl»  Ob  £-j 
y*»  tïyurg  dân  bâyan  su- 
a  nâta,  le  sansonnet  et 
[>quet  faisaient  entendre 
int  (&  Berf.  61). 
JXil  lumpat  tïyuiy,  nom 
11  qui  consiste  à  sauter  à 
c;  deux  personnes  tien- 
corde  et  la  font  tourner, 
jrès  comme  cela  se  pra- 
i  Europe. 

£tiii\  sf'yurg.  Sund.  <àih\ 

Bat.  7?ox^><  hi'yory. 

\^%  xiyuj  gazouiller  (des 

).  Tag.^to  siyofc,  piau- 
*  poussins).] 

WïfOk,     regardé,    épié, 

l  c^i  aLj  àIJuLi  ^i  ?a 


tën/ok-tah  Jca-sa-belà/t  /dut, 
il  regarda  du  côté  de  la  mer 
(litt.  :  fut  par  lui  regardé  du  côté 
de  la  mer),  albl^  c^«*'->  *£* 
^i.J>  *y**  inaka  di-thyok-na 
hahwo  adâ-lak  sa-bïiah  prïgi, 
alors  il  regarda  et  aperçut  un 
puits  (B.  44). 

IaJL»  menergoh ,  regarder, 
épier,  observer,  prêter  attention. 
AjU*  jù  Jf**^*  fa  «>!  rtc&f  yaig 
menërgok  diri  jâuh ,  quelques- 
uns  épiaient  de  loin  (J/.).  l)I-> 
JUil  J^  JjiS  ^$1  a1â**L«  cfôw  mp- 
nèigoh-lah  la  Jca-pada  pihak 
ïtu,  et  il  regarda  de  ce  côté 
(7?.  26). 

Jpu£  penërgok,  celui  qui  re- 
garde, qui  épie,  curieux. 

/5j*l$  peneigôk-an ,  action 
de  regarder,  d'épier. 

[Sund.  ëiimhii^  terggek.  Day. 
jergok.  Tag.  *r>>0  toigo,  re- 
garder  en  bas.] 

f?    tëja    (S.  HSF^^Vw),    lu- 
^mière,  lueur,  clarté,  splendeur. 

g.\j  i*y&  Ay\  ^U  Oy  ^C7  Ob 

JjU  ^yl  dân  tëja  pûn  mern- 
bâigun  îtTi-lah  alâmat  raja, 
âhan  màtï,  et  une  lumière  s'é- 
leva, ce  qui  annonçait  que  le  roi 
allait  mourir  (H.  101).  —  ç-y 
Icntcuig  tëja,  l'arc-en-ciel. 


670 


tëja,  nom  d'une  aorte,  de 
cannelier  sauvage.  —  jJy  kïï- 
lït  tëja  (cassïa  lignea)  (Bot). 


JCjJ  tïtah,  parole,  le  parler  (d'un 
supérieur,  d'un  roi);  ordre,  com- 
mandement; dit,  parlé.  —  J^C 
mem-brï  tïtah,  donner  des 
ordres.  —  *Ls?^^  men-junjunj 
tïtah,  recevoir,  accepter  des 
ordres.  ^\j  àU  a^Io  dî~  bàwah 
tïtah  raja,  sous  les  ordres  du 
roi.  0>J  w**fe  jiiy  àU  ô\*  £j 
yarg  mâna  tïtah  tïïan-ku  hamba 
tûrut,  quelques  soient  les  ordres 
de  monseigneur,  je  les  suivrai 
(M.  72).  &S  Jô.  mal  tïtah, 
faire  un  usage  illicite  du  sceau 
royal,  ou  se  servir  illicitement 
du  nom  du  roi. 

&àj>  ber-tïtah,  qui  parle,  qui 
donne  des  ordres,  ordonnant, 
parlant,  disant.  Juu  &ûy  XSj 
^mJ^*»\  bagïnda  ber- tïtah  ka- 
pada  ùtrï-ua,  le  prince  dit  à 
son  épouse  (M.). 

4uû*   menïtah,   dire,   parler; 

M 
i 

ordonner,    statuer,    commander. 

j/  dy^  &J  ^  ^  ^ 
JUi\  ïy  &jj\  «-X**  ta  menïtah 
ampat  ôravg  ma» tri  pergï  me- 
îiambut  ôraig  mïïda  ïtu,  il  or- 
donna à  quatre  ministres  d'état 
d'aller  "recevoir  le  jeune  homme 
(M.). 


^^JÙ*  menltah  -  kan} 
mander  quelqu'un,  charge) 
qu'un  de  q.  ch.,  envoyer 
qu'un.  Jjx*»  £j£+  JUj  i 
^jo  ma/ca  allait  taàla  me. 
kaii  segala  nabi,  or  c'esl 
qui  a  envoyé  les  prophèt 
11.  40).  JS^JJ^  aL*  JîIî 
ada-pUn  pâtek  sa-telh 
tïtah-kan,  or,  aussitôt  qu< 
été  commandé  (aussitôt  qu 
reçu  l'ordre)  (II.  84). 

[Jav.  *»«*»»  *    tïtah,    cr< 
utait^  nïtah,  créer,  faire. 
.i:}ii5w^  tïtah,  ordre.] 

rAjJ  tïti,  un  pont,  une  jeti 
radeau  attaché  au  rivage 

ber-bûat  tïtï  dï-âtas  siirgt 
il  doit  faire  des  ponts  s 
rivières  (  M.  11.  200).  loi 

m 
A 

l^\  ^IU^  ka-adô-an  dut 
sepertï  st/âtu  tïtï  Jïïga 
an  tara  jâla/i  âkïrat , 
présente  est  comme,  un 
dans  le  chemin  qui  cou 
l'éternité  (M.  7t\  38). 

*ol*  menïtï,  faire  un 
établir  quelque  chose  qi 
de  pont. 

{jJx>  tïtï- an,  qui  est  ei 
un    pont,    une  jetée.    S 


?  cfi  ^  Jf  &  £#J  ' 

vJ  Çj*++  maka  Jcïta  per- 
ian  tembok  Itu  âkan  titï- 

m 

a  metiabraig  ka-lanjka- 
nous  ferons  ce  môle  qui 
servira  de  pont,  pour 
à  Laugkapnri  {II.  13f>). 
tîtï-an  ber-âlîTt,  un  pont 
it. 


fc,  goutte:  égoutté,  tombé 

• 

uttes;  des  points,  des 
sur  les  lettres.  j>\   :â7„«» 

âyer,  une  goutte  (Veau. 
t Jr»  tïtîk-tïtîk  hyja?ij 
tes  de  pluie.  a1»  j£j  c>j~> 
tïttk   pelùh,    avec    des 

de  sueur  (IL  Ab.  98). 

'k-lah  âyer  matâ-na  se- 
\bun  rupâ-iïa,  les  larmes 
it  de  ses  yeux  comme 
ittes  de   la   rosée   (M.). 

**'  s}&.  ber-tepï  amà.s 
,  ayant  une  bordure  d'or 
ée.    çx^ji^JZ;* 

à  ai  -  tït île  -  na  nuùdk, 
é/wh?  dûn  te/ûyô-na,  on 
ia  goutte  à  goutte  de 
aus  les  narines    et   les 

;J/.). 

ber-tïtîk,  qui  tombe 
tes,-  qui  a  des  points; 
lui  a  les  points  voyelles. 


671 


j£û*  menïtîk  j  tomber  goutte 
à  goutte. 

JjM+trj  tïtîk  -  menïtîk  ,   con- 
tinuer à  dégoutter,  à  couler. 

i*u*  menùïk-i,  tomber  goutte 

à  goutte  sur  q.  ch.,  arroser  une 

chose  en  faisant  tomber  goutte 

à  goutte  dessus,     jâ  J^*  ^Jw^ 

e>lxJ    dî-tîtik-ï-ha  mïnak  pada 

lukâ-îia,  il  fit  tomber  par  gouttes 

de  l'huile  dans  ses  plaies  (If.  V.). 

.    ^yJuil»   menïtîk  -  /tan ,    faire 

tomber   q.  ch.  goutte  à  goutte, 

faire  dégoutter  q.  ch.     ^SJujJ^ 

s*fiy*  ^J^jV  dî-titîk  -  kan  -  na 

âyer  kanjî  Jca-mttlut-na ,  il  fit 

tomber  des  gouttes  d'eau  de  riz 

dans  sa  bouche  (S.  Mal.  144]. 

[Jav.     pi-iMp    fîtîk.     Sund. 

t^xsnrj'isniJi^    t^tés.     Bat.    §tSt??\ 

téték.     Day.    *#&,    coulé,    ré- 
pandu.] 


Ai  tttar,  mouvement  précipité 
et  délibéré  (AV.).  Ajl  r^U>  JL. 
Jw*  OUwa)  maka  dt-tïtar-tïtar 
Tdeh  laksamâna  menikam,  le 
Laksamana  se  précipita  et  frappa 
de  son  glaive  à  coups  répétés. 
j>~+  menïtar,  se  précipiter. 

^Sr*  menïtar-  nïtar,    se    pré- 
cipiter avec  fureur. 

Cr  O^T*  n*enïtar~nïtar-kan} 
précipiter,  faire  précipiter  a 
différentes  reprises. 


672 


jfià  tiïtl/r9  bruit,  bruit  d'alarme, 
bruit  pour  annoncer  q.  ch. 

JLL*  ntenïtir,  faire  du  bruit, 
faire    résonner    un     instrument. 

§>^  J&  c5Î;  £*£  J^  Qj\ 
Àli^  Cty  àraig  menïtir  gendarg 
raya  segala  ôraigpûn  ber-kam- 
purg,  on  battait  le  tambour 
royal  et  tout  le  monde  se  ras- 
semblait {S.  Mal.  111). 

ô/P  tùïr-an,  espèce  de  cré- 
celle ou  de  moulinet  que  le  vent 
met  en  mouvement. 

0^5  fca-titïr-anj  nom  d'une 
colombe  (colomba  malaccen- 
si's)y  ainsi  nommée  à  cause  de 
son  roucoulement. 

[Jav.  et  Sund.  A*n\  tth'r, 
bruit  d'alarme.    Jav.  Mt<Sin1Mj\ 


kitiran  et  Bat. 
d'une  colombe.] 


titij  nom 


i-XaJ  tîda,  pour  JJlJ  tïdak,  non, 
pas. 

l)*u5  ka-tidâ-a/i,  négation. 

«Jju*  &\  JûSjU  mâti  ka-tidà- 
an  hïdup,  la  mort  est  la  néga- 
tion de  la  vie  (J/.). 

Jî*X*j  tïdak,  non,  ne  pas. 

JjjuJb   yâ- tïdak,    oui    ou    non. 

Jàj>  -  tïdak  h&r-târa,  sans 
égal. 


^Sjul*  menïdak-kan 
q.   ch.   à   rien,    anéanti 

Wa  A"  -  tïdak  -  kan  d* 
tïdak  di-adâ-kan,  ce  ( 
se  trouve  anéanti,  et  ce 
tait  pas,  se  trouve  créé 

62). 


•      A 


^Xjjif  mem-per~tiû 
duire  à  rien,  considérer 
rien,  mépriser,  défier.  ( 
SS £%S  dt-per-tïdak- 
lâki  ktta,  il  défie  notr< 
(S.  Mal  57). 

a^^XJi   tïdor,  sommeil; 

C)bl  Ol»  &\Xj  tïdor-na 
adâ-ïïa,  son  sommeil  él 
fond.  jXS  JJÛ*  ^1  ïa 
tïdor,  il  a  envie  de  dor 
j-VJ  ^1  tiada  ïa  tïdor 
pouvait  dormir.  —  JT, 
tïdor,  aller  se  coucher 
—  Jôjù  ter  -  kejht  der 
ttdor,  se  réveiller,  se 
en  sursaut.  —  ^y\  ^Jù 
lient  i  âkait  tïdor,  faii 
pour  dormir.  —  SJ£ 
tïdor,  un  lit,  une  cha 
coucher.  vJUJjJlJ  ^j!  J. 
ôrarg  ber-kâwal  ïtu  tïde 
les  gardes  dormaient  pi 
ment  (Jt.  148).  Oytû.1  ^ 
&jXj  Jbp  wZ^.y  moka  ■. 


y*** 


A    •• 


673 


ïtu-pûn  ter-kejîU  deri-pada 
Hdor-iia,  alors  le  monstre  s'é- 
veilla en  sursaut  (It.  27). 

>XJ^j  ber-tïdor,  qui  est  en- 
dormi, dormant. 

JPjjJÛ*  menidôr  - 1\  dormir 
quelque  part,  dormir  avec  quel- 
qu'un. 

^jjul*  menïdor  -  kan,  en- 
dormir, mettre  au  lit.  ^^S^Juo 

<£/7  ?i  cr*^  •**  di-tïdor-kan-na 
fada  lamburg  -  /Ta  yaW7  kïrt\ 
elle  le  coucha  sur  le  côté  gaucho 
{M.). 

tjjj  ***j*t  Wiem  -per-  tidôr  -  ^■, 
faire  dormir  dans  un  endroit, 
faire  dormir  avec. 

^jJuTytf  mem-per-tïdor-kan , 
faire  dormir. 

jJula  penïdor,  ce  qui  fait  dor- 
mir, somnifère,  assoupissant,  en- 
dormeur. 

c>jj  J^  penidôr  -  an,  action 
d'endormir,  d'assoupir ,  assou- 
pissement. 

£>jj£>j*  per-tïdôr-an,  un  lit, 
une  couche.  cj^JJ^S  J^U  *ju*^p1 
»uu  argicaw  sudah  vâik  per- 
lïdôr-an  bapâ-mu}  vous  êtes 
monté  sur  la  couche  de  votre 
père  (B.  82). 

ÔjjXj  ka-tidôr-an,  celui  qui 
est  endormi,  dormant;  dormeur. 
ôjyX±*>   sa-ka-  tidàr  -  an}    qui 

1. 


dort    avec,   compagnon   de    lit.. 

jV^ff  Itaoa  «z  sa-ka-tîdôr-an 
denjan  dia,  si  elle  n'a  pas  couché 
avec  lui  (D.  M.  97). 

[Jav.  im<yi\  tiru.  Mak.  et  Bug. 
^-*251  tînro.  Day.  ttroh.] 

^j^  tïyan9  le  ventre.  —  ^jjû* 
mandi  tïyan,  laver  le  ventre, 
usage  malais  accompagné  d'une 
fête,  qui  se  pratique  lorsqu'une 
femme  est  à  moitié  de  sa 
grossesse.     Jû£j  cr^Wv^  «^* 

karjà-ican-na  ba gin  fia  mandi 
tïyan  dergan  sepertï-fia,  le  prince 
fit  accomplir  la  pratique  nommée 
mandi  tiyan,  avec  toutes  les 
cérémonies  d'usage  (KL). 

ilxJ  tënok,  le  tapir  (Pij.). 

4&3  iĕnurg  9  vase  ou  boîte 
ronde  et  plate  ayant  un  couvercle, 
ordinairement  en  bambou  (KL). 

[Sund.    ^9sn^M%\    ténovg}    un 
panier  rond  fait  en  bambou.] 


*J  tïy€t/p,fiap,ch&q\\e,  chacun. 

J»jU  —  tïap  hàriy  chaque  jour. 

Ju  —  tïap  kâliy  chaque  fois. 

VcJuJ  tïap'tïap,  tous,  chaque, 
toutes  les  fois.  jg;U  Vouï  ^U-» 
^i-Vi  TaJ^j    supâya    tïap  -  rôap 

43 


074 


*    •• 


r^i 


harî  ber-tambah-tambah  budï- 
na,  afin  que  sa  sagesse  augmente 
tous  les  jours  (J/.if.  220).  jiT 
y\y>  Vcjuî  Ica-pada  tïap-tïap 
suât u 7  à  tous  et  à  chacun  (M.). 

i>.»-»    sa  -  £w*/>,     à    chaque. 

«Jljl*  —  sa-tïap  /lârï,  à  chaque 
jour.  *J*»j  —  sa-tïap  waktu,  à 
chaque  moment,  à  chaque  temps. 

[Sund.  ^y*3/>  tyapA 


A    •»  __ 


*»  tîj/up,tîup,  souffle, bouffée  ; 
soufflé,  être  soufflé.  «Juô  J^3 
^^p»  rfw/*  di-fiuj)  ârgin,  la  pous- 
sière soufflée  par  le  vent.  àJjlJ 

/«A  sargkakâla  ttu  bâraiy  sa- 
dïkàj  sonnez  un  peu  de  la  trom- 
pette (litt.  :  soit  par  vous  soufflé 
un  peu)  (Mir.  Mo/t.  09). 

«*-**j[/  ber-tïup,  qui  souffle, 
soufflant.  J^obJ^j  IL  ^\  Cityùi 
md/am  ber-tïup  pula  f  le  vent 
de  la  nuit  souffle  de  nouveau 
(A7.  Phil.  18 ..  *\J  JjL.  wxjb  JL. 
^\  ou^i  Jjx  mafea  Aamba 
me -nanti  tîâda  jûya  ber-tïup 
âiyin,  j'attendis,  mais  le  vent  ne 
soufflait  pas  (hm.  Yat.  17;. 

cjul»  me  m  h]),  souffler.  «J*J£  — 
menïup pallta ■,  souffler  la  lampe, 
l'éteindre.  J\  —  menïup  âjn\ 
souffler  le  feu.  ^^**)  —  menïup 
baiyni,   jouer   de    la  flûte.   aIII 


j-JJICCL.  JL.  •^  J^ 

allah  menant  h  -  &a/i  ÀawJo 
menïup  sarykakâla  Uu  iau 
dernier  jour)  Dieu  m'ordonnera 
de  sonner  de  la  trompette  (Mr. 
Mok.  69> 


Prov.^J  ^"b  J\  «_*~*  w/- 
seperti  menïup  âpt  di-âtas  âyer, 
comme  on  souffle  du  feu  i  un  tison 
allumé)  qui  se  trouve  sur  l'eau. 
Le  sens  est  :  avoir  soin  d'une 
chose,  comme  de  sa  vie,  c'est- 
à-dire  veiller  à  ce  qu'il  n'y 
manque  rien  (IL  Ab.  18). 

,^/jLI*  menïup-kan*  pousser. 
emporter  en  soufflant  ;  faire  ré- 
sonner  un    instrument   à  vent. 

tïup  -  Jean  -  fia  ha  -pada  mûlut 
yary  ter-iyâiga ,  il  le  souffla 
dans  la  bouche  béante  (M.)- 
j^ii  ^joJLô  di-  tïup  -  kan  -  *<i 
nafïri,  ils  firent  résonner  les 
trompettes  (H.D.  ;*3». 

ouJ  peuiup,  celui  qui  souffle; 
ce  qui  souffle;  souffleur. 

[Jav.  et  Sund.  *»<tju^  tiyup- 
Tag.   coco  liiltîp.  Bis.  c^to 

r^S-J  tïyup-tiyup,  nom  du» 
arbre  dont  le  bois  est  pesant  et 
dur  (À7.). 


y* 


***** 


675 


Lj  tîpu,  ruse,  artifice,  strata- 
gème, tromperie.  ^\à  —  ttpu 
iâya,   finesse,    artifice.     JX*> 

ber-gûru  àkan  s  égala  tïpu 
oràig,  voulant  apprendre  les 
ruses  de  la  guerre  (E.  80).«vLjU 
i*>lo  ^P3  yuj  h dbis  -  lah  fipu 
iergan  dayà-na,  ils  étaient  à 
bout  de  leur  savoir  faire.  Àyj> 
SJ\  yuj  ^  1  ^1  tahû  -  lah  la 
àkan  (ipt^ït u ,  il  était  prévenu 
de  ce  stratagème  (il/.). 

y^»y  ber-tïpu,  de  ruse,  trom- 
pant.' 


A    .A 


A    • 


menïpu,  tromper,  user 
de  ruse.  CJ\  ^\j  jL~  JX* 
kendak  menïpu  raja  Un,  voulant 
tromper  le  roi  (M.). 


^«yu*  menïpu- 1,  en  imposer 
ï  quelqu'un,  mentir  à  quel- 
qu'un. 

i$*yà/  ber-tipïi-i,  qui  en  im- 
pose a  q.  q.,  qui  trompe  q.  q. 

cârna  apa  sudah  a-igkaw  ber- 
ipû-i  bëta,  pourquoi  m'avez 
roos  trompé?  (2?.  45 j. 

^yy^*  menipû-kan,  mettre 
[aelqu'un  en  erreur,  circonvenir 
iuelqu'un.^1  Jy-**  *X*yif<Jb 
Sapa  leâmu  sudak  menipû-kan 
îku,  votre  père  m'a  trompé 
(#.  48;. 


penïpu,  qui  trompe, 
trompeur,  imposteur.  *j  yul 
v^bl^-o  penïpu  yarg  beshr 
adé-na,  ce  sont  d'insignes  im- 
posteurs (//.  Ab.  148). 

y^>J*  per-tïpn,  trompé. 

0-ja7*£  per~tipTi~aHj  trom- 
perie, imposture. 

ô$yuS  ka-tipû-an,  celui  qui 
est  trompé  ou  abusé. 

[Snnd.  vhip  tipu*  Day.  tipu.] 

JL&J  tĕpak,  boîte  à  bétel,  boîte 
contenant  tout  ce  qui  est  néces- 
saire  pour  l'usage  du  bétel. 
<jr***  ^  k>^  Juu  «ïta  dâtaig 
ka-pada  ôrarg  mem-bâwa  të- 
pak,  jusqu'aux  personnes  qui 
présentent  le  bétel  (S.  Mal. 
140).  j\Jc  —  tëpak  tembâko* 
boîte  à  tabac. 

JçJLJ  tëpik,  un  gâteau,  un  tour- 
teau, un  morceau  de  q.  cb. 
aplati.  J}***-»  y  Uf  tembàko  sa- 
tëpik,    un   tourteau    de   tabac. 

tëpik-na  rôti  ïtu  sampey  nïpù, 
il  aplatit  le  pain  jusqu'à  le  faire 
devenir  très-mince. 

J|aJ-»  menëpik,  mettre  en 
gâteau,  en  pain,  faire  un  tëpik 
de  q.  cb.  (KL). 

43* 


676 


-*    - 


JytJ   tepuk,  perclus,    paralysé. 

j£j  AU  v«^-j  kakï-na  telah  te- 
puk, il  avait  les  pieds  perclus 
(S.  Mal.  345). 

On   dit    aussi   ^J  —  têpuk 
lest,  tout  à  fait  perclus. 

T  j£J  tépak-tëpak. ^f»\ 

ïkan  të.pak  -  têpak ,  nom  d'un 
poisson  de  mer. 

*ulj  tepit,  appliqué,  collé, 
placé  sur,  p.  ex.,  un  emplâtre 
appliqué  sur  une  partie  du  corps. 
^y^Ll*  menëpit-kan,  appli- 
quer, placer  quelque  chose  sur. 
J3  JsLii  Jol  £&  g  ùy>  Si 

Jl*f  J$U  (jL^^b  lâda  sû- 
lah  yarg  di-gilirg  ïtu  di-tepit- 
kan  pada  dalii  merg-obàt-i 
sâkit  kapâla,  du  poivre  blanc 
broyé  et  appliqué  sur  le  front 
guérit  le  mal  de  tête  {Kl.). 

tïpis  9     mince ,     délicat. 

—  >u  j*j  bïbir  yary  tipis ,  des 
lèvres  minces.  —  ^yykâin  tï- 
pù de  l'étoffe  mince,  jy*  — 
tipis  mûlik,  d'une  taille  délicate. 
^jJU  ô\ï  ^j***  fyn8  ddn  hàlus, 
fui  et  délicat. 

On  trouve  aussi  ^jJui  ni  pis, 

JL.  mïjris  et  ^j-j^  mimpis. 
[Jav.     4:>/MCi^yN     ^);e>.      Bat. 
>— 2TO\  nipis.   Mak.  'ïvJ's* 
**/>&*.  Tag.  et  Bis.  ffi^o  w*/>ûr.] 


A    •• 


u^jJ   fî&ft,    avoir    lieu, 
—  aJu*  ^Jjû    kaphl   su 
ba,  le  navire  est  arriva. 
salâmat   tïbn ,    soyez 
venu.  j{i  —  tlba  la  y* 
que  Ton  donne  à  certa 
faces  dans  la  construc 
maisons. 

w**»J  tiba-tïba,  à  l'im 
inopinément,"  tout  à  cou; 
j&*  ùj\&Jb  tiba-tïba  ka 
an  kabar ,  ils  apprire 
nouvelle    à    l'improvisl 

Jy>  p£  a,V  c$l  -ré 

tiba-tïba  ïa  jâtuh  k 
sTnyey ,  il  tomba  ino] 
dans  la  rivière.  y\y> 

£Efttf  ituâtu  pâgi  kalihâ 
bïïah  kaphl,  or,  un  mat 
rurent  tout  à  coup  di 
ments  (//.  Ab.  12). 

[Jav.  »ittm\  tiba  et  Sui 
tibah,  tomber.] 

^/Cj   tïban,  enjeu,  ce 
met  au  jeu,  ce  que  l'< 
argent  payé  aux  parei 
fille  par  celui  qui  Tépo 

t^j  tĕbm\j*~+  menêbc 
avec  un  mouvement  os< 
p.  ex. ,  un  filet  afin  qu 
dans  l'eau  bien  étendu 


•• 

F 


tnn  —  £  tïm. 


f 


^c\7  tlmah  (S.  rffa  tivru),  étain, 

plomb.  *Sy  —  tlmah  plitih ,  de 
l'étain  pur.  ÂJ*  —  tlmah  hl- 
tam,  du  plomb.  J^U  —    tlmah 

sâri,  du  zinc.  ^jJui  . —  tlmah 
nlpis,  des  lames  d'étain,  ou  de 
Tétain  en  feuilles.  Oy J>3  h  à*j 
v-^j»-  tlmah  yary  dï-per-bûat 
huriîfy  le  plomb  avec  lequel  on 
fond  les  caractères  d'imprimerie 
(//.  Ab.  158).  jJL  —  tlmah 
mâsak,  de  Tétain  fondu. 

Prov.  Ij^  9-J&*  AfJ  j!?*-* 
dahûlu  tlmah  sakârary  besl, 
jadis  de  Tétain,  maintenant  du 
fer.  Le  sens  est:  autrefois  il 
était  doux,  maintenant  il  est 
rude. 

X  &*S  tlmah- tlmah ,  nom  d'un 
poisson.  < 

[Jav.  et  Sund.  ài^\  thnah. 
Bat.  2  "  °<-0\COK9^  ttimbora. 
Mak.  Af^e^s  timbéra.  Day. 
tïmah.      Tag.     et    Bis.     fc->3l 


6/  < 


tiïmarg,     reçu   dans    les 
mains  ou  sur  les  bras;  balancé,   ; 
agité,    bercé,    cajolé,   caressé. 

^ly^  ^AH'  aLs>u  jikaUiir  bâta 
yary  besàr-besàr  âtaw  gïinwiy 
maJea  dâpat'lah  tlmmy-tlmatg 
jûga,  on  pourrait  (par  la  vertu 


de  cet  anneau)  recevoir  sur  les 
mains  et  balancer  une  meule  ou 
une  montagne.  AçJ^  ^L  j^S 
put  ri  bi'âsa  di-tlmary,  la  prin- 
cesse avait  coutume  d'être  ca- 
jolée {S.  Bïd.  27). 

* 

£fw»  menlmary,  recevoir  dans 
la  main,  jouer  avec  des  enfants, 
cajoler,  caresser,  agiter.  OjJj 
w^il  ^Jû  XSj  £*!•  aLu  -*  bidû- 
wan  ber-ilanl-lah  menlmavg  ba- 
ginda  ka-dûa  Itu,  les  danseurs 
chantèrent  pour  amuser  le  couple 
royal  {M.).  ^  X  ^  j\  la 
menlmaiy-nlmary  lambwg-na } 
il  brandissait  sa  lance  (S*  Mai. 
20). 


iJXjuw»  menlmaiy-kaw ,   faire 
jouer,  faire  caresser  quelqu'un. 

ô^vo^  rûja  mudâfar-lah  di- 
tlmary -kan  baginda  âkan  ka- 
rajîi-an  ^Leyden  a  traduit:)  le 
prince  plaça  Raja  Mudafar  sur 
le  trône  (S.  Mal.  362). 

tf*c  tïmâig-an,  un  jouet,  un 
objet  favori,  bien-aimé.  *L>1  j\* 
£j]  ^pUjUJ  nâwa  âbary  tlmaiy- 
timûiy-an  âbarg,  ô  vous  qui 
êtes  mon  âme,  et  T objet  de  mes 
délices  (M.). 

[Jav.  <£nïi\  tnnaiy  y  boucle, 
ornement.  Mak.  et  Bug.  ^w 
timary.   Day.  timaig.] 


678 


tltnun,  concombre,  cor- 
nichon. iJ^S  —  tïmun  tikusj 
cornichon. 

[Jav.   <âi(Fiiop    timun   et    amtsn 

<*t*2fl^  ketimun*  Sund.  hdustifim,] 
katimun  et  vn*)**™^  hantimun. 
Bat. 


i\2-QQç  qA  ansimun. 
Day.  tantîmon.  Tag.  tcîf><y-) 
katimon.] 

*çj  timur,  Test,  l'orient.  -    C>jl 
faut  tïmur,    la  mer   orientale. 

•5^  è  «A^*  nnori  yaiy  ka-tï~ 

mur,  les  pays  orientaux.  —  ^\ 
ârgin  tïmur,  le  vent  d'est. 
C^i  —  tïmur  làut,  le  nord-est. 

jul  C*Uw  —  tïmur  sa  -  ?w<zto 
utàra,  est-nord-est.  jlCau  — 
tïmur  toiygàra ,  est  -  sud  -  est. 
—  àL-j  Ara  -  sa  -  belhh  tïmur, 
vers  Test,  à  Test.  ^V^ciAir* 
^^çj  AL**  j3  ^^  nwta-kâri  ka- 
lihdt-an  terbît  deri  sa-belàk 
tïmur,  le  soleil  paraît  se  lever 
à  l'orient  (Àr.  Phil.  33).  (Pour 
les  points  cardinaux,  v.  j\jj\ 
utàra») 

[Jav.  â*A\  timur,  jeune.  Sund. 
«5w,M\  tïmur,  Mak.  ^h^1«1  ^- 
moro.  Bug.  A^-j  //mo.  Day. 
ti'mor.  Tag.  et  Bis.  fc^ô^ftmoy.] 


j-Aj    for,    les   tours   au  jeu   des 
échecs  (7v7.). 


Cj5j^J  tïrey9  rideau,  voile,  tapis- 
serie. —  utx.ar.»,»  menirgkap  tï- 
rey,  tirer  le  rideau.  —  jjy/ 
mem-bùka  tïrey ,  ouvrir  les 
rideaux.  —  à»3u  me-lâbuh  tïrey, 
baisser  le  rideau.  j\j —  tïrey 
kulambu,  des  rideaux  de  lit. 
ou  d'alcôve.  «j^^J  ^y^i^  er*!??*0 
di  -  sûruh  -  Mfi  di -  lâbuh  -  kan 
tïrey,  il  ordonna  de  baisser  le 
rideau  (jK.  71).  y&  £jà  À^-> 
^j^i  Aefc^j  di-dâlam  tïrey  kv- 
lambu  tûjuh  lapis,  derrière 
sept  rangs  de  rideaux  (H.  1 1). 

lambu  yarg  ka-aniâs-an,  des 
rideaux  de  lit  faits  d'étoffe  d'or 

(R.  13).    àj£  J*±>*  <4^  JU 

AjtS  JUw  moka  tïrey  dindînj- 
an   kabah   ïtu    ter  -  xârik  -  /</ // 

a  • 

men-jâdi  dûa  deri  âtas  sampey 
ka-bâwah,  et  le  voile  du  temple 
fut  déchiré  en  deux  depuis  le 
haut  jusqu'en  bas  (N.  53). 

C5fjJ  tàvi9  mot  qui  exprime  les 
relations  qui  naissent  du  mariage 
de  deux  personnes  qui  ont  déjà 
des  enfants.  —  <j\j  bâpa    tïri, 

beau -père.    —    J^l  amàk  tïri. 

belle -mère.  —  1*1  ànak  tïrù 
beau-fils,  belle-fille.  — jLy*/7- 
dâra  tïri,   demi-frère,    enfants 


o^ 


679 


de  deux  lits.  ù\*  ^J^J^t  ±$\ 
J3K3  ^J  J,'l  £j^*>  la  mem- 
bàica  istrî-na  dân  sa-ôravg 
ânak  tirl-na  laki-lâkt)  il  ame- 
nait son  épouse  et  un  fils  de 
son  épouse  (II.  Ab.  155). 
[Day.  tiri.] 


%jfc  tiru,  imité,  contrefait;  être 
imité.  yj£j&  yS^jikalair  feu- 
tïru-tiru,  si  j'imitais  (litt.  :  si 
était  par  moi  imité)  (IL  Ab.  37). 

yj>~*  meniru,  imiter,  contre- 
faire ,  singer.  —  «j  Çj^\  ôraiy 
yaig  menïru  9  des  gens  qui 
imitent  (H.  Ab.  49).  }/*+$/* 
tiru  -  menïru }  se  contrefaire 
réciproquement,  contrefaire  avec 
continuité. 

2j£*  penïru,  qui  contrefait, 
qui  singe,  singeur.  * 

C)*jj>  tirU-an,  imitation,  sin- 
gerie. ù*yj  j£j  ^JL  e)^3 
laJcu-na  mânis  bïïkan  tirû-au, 
d'une  manière  véritablement 
douce,  non  imitée  (S.  Bid.  96> 

[Jav.  et  Sund.  àmi\  tiru. 
Hat.  stoff*  tiru.] 


j  t\J  tî/ru  9  nom  d'une  espèce 
de  bois.  àIÉT  fo\  ifjj***  ^=** 
yjS  jikalaw  di-xûri  ôraig 
gâlah  tïru,  si  un  homme  vole 
une  gaffe  en  bois  de  tiru  (Cod. 
Mal.  431). 


Ji^O  teruk,  une  espèce  de  bé- 
casse. 


[Bat. 


\  tiruk.] 


49 

iA-J^  tiruk,  bâton  ayant  une 
pointe  en  fer;  percé  avec  un 
bâton  ayant  une  pointe  en  fer. 

f-J^  Jt/t*"*  vlW  îkan  di-  tiruk 
ôrary,  on  prend  les  poissons  en 
les  perçant  avec  le  tiruk  ou 
bâton  ferré. 

Jj^ù*  menïrukj  percer  avec 
un  tiruk. 

tjtë  tirant,  huître.  ^  p*S  ^^lo 

JiJ>>  e>S;l  àJjÎ  xJ  ^JJ^  di-beli- 
iia  tlram  dïia  râtus  lima  pîiloh 
argâ-na  dlia  rëal,  il  acheta 
deux  cents  cinquante  huîtres 
pour  deux  piastres  (J/.). 

Cj*)/0  penirâm-ani  place  où 
se  trouvent  les  huîtres. 

(Jav.  fSnnir,i^\  tirem.  Sund. 
«sw*T?*yi^\  tiram.  Mak.  A^ç  tiraig. 
Day.  tira  m.] 

Lt^J^  tlris9  coulant,  suintant; 
couler.  AjU  ^>L  j>\  ^/^  ô\<> 
dân  tïris  àyer  ma  du  ka-bâwah, 
et  le  miel  coulait  par  terre 
(Amir  Ilamzah  171). 

Prov.  ^^S  fi&>  j\  fUU 
uinpâma  àyer  di-geiygam  ta- 
tïris,  comme  de  l'eau  qui,  prise 
dans  la  main,  ne  sortirait  pas. 


680 


utrf 


& 


C'est-à-dire,  avare  et  chiche 
au  point  de  ne  pas  lâcher  un 
sou. 

yj^yi  ber-tïris,  qui  coule, 
qui  dégoutte,  qui  se  répand. 

\jy*~*  meinris,  couler,  se 
répandre. 

^y^*^meniris-kan7  répandre 
q.  cb.,  faire  couler.  Ajta  —  me- 
nïris-kan  dôrah ,  répandre  le 
sang  (Cod.  Mal.  390). 

{j~{J>  tirïs-an,  effusion. 

{jm*J>f  per-tirïs-an,  qui  est 
répandu:  effusion,  écoulement. 

[Jav.   m<7i*9)x«f\  têtes  et  y^m 

9snjJia\    trétes.     Suild.    <n&tn)v>nui  f\ 

tétés.     Bat.    S£o*£2TO\    tiris. 

Tag.  fcV£  tllù-  Bi8-  £■£*  '*- 
lis,  maladie  dans  laquelle  l'urine 
ne  pouvant  pas  être  retenue 
tombe  goutte  à  goutte.] 

ifijtë  tïnts,  pointu,  aigu  p.  ex. 
le  menton  (L.):   mince,   délicat 
(AV.).    --     Y$ kaki  tînt  s,  des 
pattes   délicates,    p.   ex.    celles  : 
d'un  cerf.    ^  £>fjb%  &  | 
pàho  hî!âlmg-ïïâ  kûraiy  tïnts. 
ses  cuisses  n'étaient  pas  assez   . 
minces. 

^JLJ  tïla,  vase,  pot,  jatte. 

(iLj  tilikf  faveur,  bienveillance, 
considération  ;  être  regardé  avec 


bienveillance ,  être  conaidé 
à11\  —  tïlik  allait,  faveur  de  Die?  ■ 
faveur  céleste.  ,J-*  jjSy^  ÙjLj*. 
di-tïlik-lah  hûwa  ka-pada  har 
bel,  Dieu  regarda  favorablemen 
Abel  (B.  5).  T  JiL  çûi  JJ-, 
Jfl-J»  ^w  minta  di  -  timbanj 
bâik-bâik  devgan  tïlik.  daignez 
prendre  en  considération  fa- 
vorable (Af.)- 

jLL»  menïlik,  jeter  la  vue 
sur,  regarder  avec  attention, 
avec  bienveillance;  être  fa- 
vorablement disposé.  y>»  &<& 
^fifjô  jLl»  hendakdah  kâ- 
mu  menïlik  pada  ka-lakû-nn- 
/7a,  veuillez  considérer  leur  con- 
duite sous  un   aspect  favorable 

(jf.).  ^jUj^^V 

ùî*  ^  «4P  <^?Q^  Jàt9a* 
raja  Itu  menïlik  ka-pada  ôranj 

kaya-kâya  deri-pada  ôranj  hî- 

na,  que  le  roi  ne  regarde  pas 

avec  plus  de    bienveillance  te 

riche  que  le  pauvre  (Sul.  Ibr- 

20).  jLL.  Jap  £r>l  Jl^  *&> 

Ay*"  il  ù  C&jb  hendak-hh  di- 
ta/nl?t-i  ôravg  deri-pada  menï- 
lik ka-làtgit  dâlam  sembahyafy 
on  doit  empêcher  les  assistants 
de  fixer  le  ciel  pendant  la  prière 
(A/.). 

J^;  ter-ûlik,  qui  est  con- 
sidéré ,    regardé.      «j  aI^I  jjf 


& 


ter-tilik  ûleh  yavg  m*nï- 

fixé    attentivement  par  le 

iteur  (  j/.). 

%  penïlik,     qui    regarde 

•blement,     qui    est    biiMi- 

ît. 

13  penilïk-an,  action  de 

1er   favorablement,    bien- 

ice. 

13 ka-tilïk-an ,  celui  qui 

gardé  avec  bienveillance: 

imé. 


.     9snrvi\    tilvïtj,     isnrwhn.p 

espion.    Sund.    <^nnili9m^\ 

Bat.    StO*""?90\   tiïik, 

les  yeux   sur  q.  ch.  que 

taire.  Day.  tilik  ou  kilik.) 

livg9  oblique,  de  biais. 
*~tëltig,  qui  est  oblique. 

•  J*0*-ô  tîtirg.] 

org  =  «Lu  ten/loiy. 

an,  sorte  de  petits  vers 
rre:  nom  d'un  poisson 
tilaire. 

im,  matelas,  tapis  que 
ace  sur  une  couche,  lit, 

•  X?  L/**\<>j<>]?  ber-âdu 
s  tilam,  reposer  sur  un 

'/i-na  tilam  tampat  tidor, 
un  matelas  pour  dormir 


681 

dessus,  lj  ^-Jb  J>JS  c^x£J.> 
di-letbk-kan-na  putri  di-âtas 
tilam,  il  posa  la  princesse  (éva- 
nouie) sur  un  lit  {S.  Bid.  44). 

hampar-kan-na  tilam  dî-lâbuh- 
k an-no  tirey,  il  étendit  le  ma- 
telas et  baissa  les  rideaux  (M.). 

airjkat-lah  tilam-mu  là  lu  pergï- 
lah  ka-pada  rUmah-mu ,  em- 
portez votre  lit  et  allez-vous-en 
dans  votre  maison  (N.  57). 

[Kw.  *snrvi£ifs  tilam,  place  où 
Ton  dort.  Jav.  «aint*^  **7ew, 
dormir.  Sund.  ù™™*^  fr'/am, 
toute  chose  étendue  sur  une 
autre.  Day.  tilam.} 


>■ 


tĕlur,  prononciation  dé- 
fectueuse de  quelques  lettres, 
prononciation  défectueuse  des 
enfants  ou  des  étrangers  en  par- 
lant. 

iféJj  teis  (Ar.),  bouc. 

Jj**JU  tisik,  rentrait. 

Jhu*  menisik,  rentraire. 

l£j$  tëzi  (Pers.  J*S  tez),  d'une 
bonne  race. 

j)  tu,  pour  JXil  ïtu  (surtout  en 
poésie). 


682 


)J 


|y  tuwâ,  tuà,  vicnx,  âgé  ;  foncé 
(do  couleur),  fin,  pur  (des  métaux 
et  pierres  précieuses),  tout  à 
fait  mûr  (des  fruits).    —    Ç-jy 

ôrairj  tuwà,  un  vieillard.  —  ^»0 
kâin  tuwâ,  vieille  étoffe,  habit 
usé.  —  io  yaiy  tuwâ,  l'aîné,  le 
plus  âgé.  —  hj*+  mer  ah  tuirâ, 
rouge  foncé.  —  ^j^  amas  tn- 
trâ,  or  de  haute  touche,  or  fin. 

—  <J*\  intan  tuwâ,  diamant 
d'une  eau  très -pure.  —  ^V* 

jâdi  tuwâ,  devenu  vieux.  ^W^* 

—  men-jâdttuwâ,  vieillir,  s'user. 
—Jôpâra  tuwâ,  les  plus  vieux, 
les  chefs. 

\yj»  ter~tuicâ,  très -âgé,  le 
plus  vieux. 

Ijiy  ber-tuwâ,  qui  est  vieux  : 
qui  est  mûr. 

^y  uL»  menuwâ-kan ,  rendre 
vieux.  i 

\yj*t  mem-per-tuwâ,  vieillir. 

vlr  \yj*t  mem-per-tuicâ'kaw ,    . 
faire  vieillir. 

Ijl**  men-tuwâ,  beaux -pa- 
rents, beau-père,  belle-mère.        i 

£  \y^*j>  ber-men-tuwâ-kan, 
qui  a,  ou  qui  prend  pour  beau- 
père,  ou  pour  belle-mère,  /^li 

TTJCxJ***?,    tambâh-an    her- 
men-tuivâ-kan   râja,    de    plus, 


ayant  pour  beau -père  1 
Bid.  Vïl\ 

\yà  pen-tmeâ ,  un  a 
vieillard.   ,J£*  l>I->  ^ 

hri  dâv  segala  pen-tu 
îsraéi,  allez,  vous,  et  1« 
du  peuple  d'Israël  (i?. 
1^-9  pe-tifwâ,  expéri 

1^5  ka-tuwâ,  les  p 
les  vieux. 

ù*u5  /ca-tuwâ-an,  \ 
maturité,  y  1^-»  ^^L    lîl 

^i/^  J3K3  j;i  si 

ber-ânaJe   bugï-iïa  su< 
laki-lâkt  pada  ka-tuw 
je  lui  ai  donné  un  fils 
vieillesse  (B.  28). 
On  trouve  aussi  aJ  * 

[Jav.  Wj.ii\  tuwa.  Sun» 
atuint.     Bat.    «cSgo 
Mak.  <~*1~^  ^w«J 

f]%J  luwâm,  exorcisme 
superstitieux,  action  d 
ou  masser  les  membre* 
enflure,  pour  rétablir  la 
tion    du    sang.     f^Jo 

»y  O^O  ô/wf  ber-jen 
lâùt  dï-  uûnum  lâin 
prift  lâùt  dï-bûat  tuwâ 
rentes  sortes  de  médec 
unes  pour  être  bues ,  l< 


cpy 


ij 


C*3> 


683 


rotter  le  ventre  et  d'autres  | 

'aire  des  remèdes  supers-  \ 

{IL    Ab.    19;.     ^lyb 

la  segala  tïibuh-ria  denja n  ! 
pànasj  il  lai  frotta  tout 

•ps    avec    de    la    cendre  ! 

î  (AV.). 

i 

tawârîk,  plur.  de  *£>l;  | 


warud  (Ar.  ^),  corres- 
nce  par  lettres. 

uwâla,  tuàla  (Port. 
'),  serviette,  essuie-mains.  ; 

wàlarg,  tuàtoig,  niche 
radios  a  miel  :   rayon  de 

r>.). 

fawàdlua  on  tawâlua 

•  •    • 

tôj),  humilité.     v_ol  ^3 

yA-XJ^  ^o]y  Ob  devgan 

iân  tawâdlua  me-rendah- 

ïrï-na,  s'abaisser  avec  ur- 

et  humilité  (if.  R  183). 

tawàfï  (Ar.  jj),  être 
>ar  Dieu  dans  le  ciel  ;  périr 
nne  guerre  sainte  (prô- 
nent pour  jy  taweffi.) 

fah,  bonheur,  prospérité, 
te. 


byj>  her-tTucah  et  &*Z>  he- 
tûwah,  heureux,  fortuné,  invul- 
nérable. —  yb],5  prà/iu  ber- 
tlhwah,  un  navire  qui  ne  saurait 
être  submergé.  J%£L*  OU  Jfr 
*£  bahagïya  dan  sângat  be- 
tUwahy  favorisé  de  la  fortune,  et 
doué  d'un  haut  degré  d'invulnéra- 
bilité (A/.),  tys  A^  ùi'  ^rb 
râja  Jcîta  Inî  ôrarg  ber-tuwah, 
notre  roi  est  invulnérable  (//. 
Ab.  75). 

[Kw.  b»<ti>  tutna,  contre- 
poison. Snnd.  «nvnn\  ki-titwa, 
nom  d'une  plante  douée  d'une 
vertu  surnaturelle.  Bat.  *jt-> 
tuwa.   Mak.  /^^^  tuica.    Dav. 

» 
ây  tutvah,  vieux,  v.  |y  /m  va. 

J^bV  tôhok,  sorte  de  javelot 
avec  une  corde  au  moyen  de  la- 
quelle on  peut  le  retirer  (/,.). 

{j*j&j+meHôhok'kan}  percer 
quelqu'un  avec  un  javelot,  ou 
faire  un  javelot  de  quelque 
chose. 

^^èpenôhok,  qui  lance  ou 
sert  à  lancer  le  javelot  nommé 
tohok, 

J}fey  tuhuk,  nom  d'un  poisson 

(L.). 

/Jby  tuhan,  v.  sous  C>y  tîîwan. 


684 


•V" 


Jby  tokor ,  endroit  sondable 
dans  la  mer,  endroit  où  il  y  a 
fond  :  bas  fond.  àUjû*  C*>\  1«* 

^y  Ob  Ab  ^1  Jx«j|  oia/t//* 
*to  hendak  -  /a//  *?gra£  â/v/// 
dâlum  dan  tôhor,  le  capitaine 
d'un  navire  doit  connaître  les 
endroits  sondables  et  ceux  où  il 
n'y  a  pas  de  fond  (Cod.  Mai. 
406).  s*y  J^g  yj^  prôhit 
yaiy  kena  tôhor ,  un  navire  qui 
touche.  Dans  un  sens  figuré, 
^My  tôhor,  signifie:  superficiel, 
de  peu  de  valeur,  d'où  ^Jy  ^u 

kâpur  tôhor,  ou  iSjyï  tohôrï, 
camphre  du  Japon,  par  oppo- 
/  sition  à  ^Jo  J&  kâpv r  hârus, 
camphre  de  Sumatra,  qui  est 
d'une  qualité  supérieure.  On  dit 
aussi  ^ky  ^u  kâpur  tôhor, 
chaux  vive,  chaux  non  éteinte. 

i/by*  menôhor,  courir  sur  un 
bas  fond. 

^jJ^^a  menôhor  -  ka?t ,  con- 
duire un  navire  sur  uti  bas  fond, 
l'y  faire  échouer. 

[Sund.  mtrf  tuhitr,  sec,  à  sec. 
Day.  tohor,  s'être  écoulé  (de  l'eau 
qui  a  laissé  une  place  à  sec] 

vJJby  tôJlol,  marteau  en  fer  (Ptj .). 

cSv  tûwey y  petit  couteau  dont 
on  se  sert  ponr  moissonner  le 
riz;    coupé    avec    ce    couteau. 


moissonné,  ^y  3  ôyu>\ 
pàdi  itU'pûn  di-tâtrey-n 
riz  fut  moissonné  par  ell< 
Mal.  32). 

^jjl*  meniitrey ,   raoiss 

i$y&  —  meniiirey  pàdi, 
sonner  le  riz.  ^^»  ,jj+  i 
ôran/  yanj  menûtrey  sa  m 
quelqu'un  qui  moissonn 
champ. 

i$y&  pemtwey,  qui  moi: 
ou  sert  à  moissonner.  — 
ôrary penîiwey*  un  moisso 

0*1^  penuwëy-an  ou 
penutcêy-an  j  action  de 
sonner,  moisson.  <Jty*i$j 
pXS  pada  hari-hâri  peu 
an  ffundum,  dans  le  temp; 
moisson  (B.  46). 

ùiriyj  tw-tû'cey-t 
an,  moissonner  ensemble. 

<*£y  tUwey,  nom  d'un  raoll 
testacé. 

^)j  ù  tUiVÏl,  v.  Jy  tûicil. 

*kJtmvak,  tïiak,  toddi,  li 
fermentéc  et  enivrante,  qu 
vient  du  cocotier  et  d' 
arbres  de  la  famille  des  pal 

{►>-  e>l^  Jy  Ob  Jj\ 
dàn  tUak  ka  -  duâ  -  na  h 

m  • 

Tarack  et  le  toddi  sont  ton* 
interdits  par  la  loi  (M.)»  j 


tuak  ânaw,    toddi  extrait   du 
palmier  de  ee  nom. 

[Sund.  *s»ivi»mj\  tuicak,  nom 
d'un  arbre.  Bat.  0099%  tuicak.] 


é» 


685 


jy  tĕwah,  coupé  en  petits  mor- 
ceaux, bâché  (O.). 

|y  tïïkah,  mouchoir  de  soie 
dont  se  sert  une  jiouvelle-mariée 

(AV.). 

jy  fûkah,  v.  jjSy  tâAwA. 

UJ  tllkllh,  pièce  de  bois  sur 
laquelle  tourne  le  gouvernail  d'un 
navire:  celle  au  travers  de  la- 
quelle passent  les  mâts,  c.-à-d.  : 
les  étambrais. 

&y>+    menûkuh,    établir    un 
gouvernail. 

<y  tëké,  le  lézard,  le  gecko. 

On  trouve  aussi  J[$y  tbkek  et 
jJ  tokĕ. 

[Jav.   LiùnKnp   tekek.   Sund. 
^cnt^-KTi \    foie.    Mak.    et    Bug. 

^3y  tawkït  (Àr.  Ji^),  ôja- 
tion  d'un  temps,  d'une  époque 
(D.  M.  74). 


•  ••  •• 


K3Utawkïf(\v.  «Joj),  retenue, 
empêchement  (D.  i/.). 


^julô^H*  m  en  -  ta  wkïf-  ka  n , 
retenir  quelque  chose.  (jXjLiy.> 

Cf  '  c^i-'  Jyi-î/  <^**  ^'  **^ 
V*/I*  di-taickïf-kan  artâ-na  ïtu 
hirgga  ber  -  cS™  saksi  âkan 
lïvatï  -  fia ,  on  doit  retenir  ses 
biens  jusqu'à  ce  que  se  pré- 
sentent des  témoins  qui  attestent 
qu'il  est  mort  {D.  M.  187). 

iiy  tUkak,  abcès,  apostème: 
ouverture  d'un  abcès;  cicatrices 
profondes. 

On  trouve  aussi  £y  tîîkak. 

Jpy  fUkok,  battu,  frappé  :  placé, 
mis.  JXpj  A  Sa  ly&y-*  di-tû- 
kok-na  lâgt  anhm  rirggit,  il 
plaça  encore  six  piastres. 

JPj**  menûkok,  battre,  frap- 
per: placer,  jfi^J&y  tûkok- 
menûkoky  se  frapper  récipro- 
quement. 

?Oy  tUkaiy,  ouvrier,  artisan, 
artiste.  à~*\>  —  tîlkarg  bâsuh, 
laveur,  *  blanchisseur.  j\j  — 
tûkarg  bâtu,  maçon,  tailleur  de 
pierres,  yy  —  tîikaag  kâyu, 
menuisier,  charpentier,  ^-j  — 
tukaig  besly  forgeron,  taillandier. 
^j~+  —  tûkarg  mas,  orfèvre.  — 

^J*U»  tûkaiy  jàhit,  tailleur.  — 

Jjjï  tukaig  lârikj  tourneur.  — 


686 


6 


&*  tukarg  xhtj  peintre  en  bâ- 
timent,  uu».  —  tUkarg  xeldpy 

teinturier.  ^  —  tUkarg  tenun, 

tisserand,  ^b  —  tUkarg  dâpur 
ou  Jj-**U  —  tUkarg  mâsatc,  cui- 
sinier. Jj^j  —  tUkarg  rôtî, 
boulanger.  jJp  —  tUkatg  gu- 
rinda*  repasseur  de  couteaux. 
yf»*  —  tUkarg  xUkur,  barbier. 

jjuL»  —  tUkatg  mpâtu,  cordon- 
nier..   *jy    —    tUkarg  pUturg, 

boucher.  ^JxjI  <JlV<u  —  tUkarg 
targkap  ïkan,  pêcheur.  — 
«JU*  —  tukarg  xap}  imprimeur. 

j*£  —  tUkarg  gàmbar,  peintre 
qui  fait  des  portraits,  photo- 
graphe. iù\  —  tukarg  àgtng, 
ouvrier  en  chef;  contre- maître 
à  bord  d'un  navire,  ^yu  —  tU- 
karg kânan,  maître  d'équipage. 
iJjjS  —  tUkarg  kïri,  sous-maître 
d'équipage.  ,Jju  —  tukarg  ka- 
phl,  charpentier  à  bord  d'un 
navire.    iZS  —   tUkarg  gantutg 

ou  jÏ  itlS  -~  tUkarg  ganta  rg 
lâyar,  celui  qui  fait  exécuter  ia 
manœuvre  des  voiles  à  bord  d'un 
navire  (Cod.  Mal.  303».  — 
JX»^1  tUkanj  abat ,  médecin, 
pharmacien.  A-^  --  tukarg 
wàyarg ,  acteur,  comédien.  — 
£*>y  tUkarg  hôhorg ,  menteur 
d'habitude,    sfjff*    —    tUkarg 


jtfj 


xttri,  voleur  de  profession. 
ôyu^d  —  tukarg  perampuan, 
entremetteur  d'intrigues,  celui  ou 
celle  qui  fait  le  métier  de  prosti- 
tuer  des  femmes.  —  Çjy  bûrunj 
tUkarg ,  nom  d'un  oiseau  qui 
perce  le  bois  avec  son  bec,  pour 
en  retirer  les  insectes  dont  il  se 
nourrit. 

r&y*  mennkarg ,    exercer  un 
métier,  un  art,  travailler. 

È&+  menukdrg-i,  travailler 
à  quelque  chose  comme  artisan. 
^xjfc.xj.4  iaj  bat  menukatg-i- 
fia,  Bat  en  fut  l'architecte  (S. 
Mal.  35"». 

^£1£j  tukârg-an,  métier,  pro- 
fession, art. 

^jpl£3  penukârg~any  exercice 
d'un  métier,  pratique  d'un  art. 

[Jav.  et  Snnd.  «j*t?>  tukaig- 
Bat.  075  tukarg.  Day.  tukarg] 


\ 


A^y  tûkurg,  rasé,  chauve,  pelé: 
boucle  de  cheveux:  ia  quene 
d'une  volaille  coupée. 

iSjl*  menUkurg,  raser;  peler. 

[Sund.  «M»/ni  tukuvy,  une  vo- 
laille sans  queue.  | 


eS 


iy  tUkuvg,  groupe,  ^yçr1 
tUkmg  pùlair,  groupe  d'îles,  ar- 
chipel. 


^îSy  tûkap,  v.  jSJi  totgbff 


( 


£ 


J6j 


687 


Ikam,  un  bâton,  une  massue. 

tukar,  change,  échange, 
:  changé,  échangé,  troqué. 
^*  —  tukar  xînxùij  échange 
«eaux,  sorte  de  contrat  de 
âge.  fo  Jy  ^j  rûmah 
r  whrg ,  une  maison  de 
ge  de  monnaie.  e>yJ ->  u**J 
l^ï  bras  dt  -  tûkar  -  fia 
ingâram,  il  échangea  du  riz 
e  du  sel. 

yij  ber-tïïkar,  changeant, 
varie.    *fô>j>  CJ\  JLjTjJ 

\jp*  ^->  ^}  *\j  Jj~ê-pada 
a  ïtu  ber- tûkar -lah  srî 
i  ïtu  dûka  deigan  sûka7  au 
3  moment,  Sri  Rama  chan- 
ge triste  il  devint  joyeux  (IL 

\er-tûkar  âtgm,  le  vent  ne 
?e  pas  encore  (3/.). 

ï+  menûkar,  changer,  tro- 

%-fia  vienûkar-lah  âdat- 
tia,  tous  changèrent  leurs 
ides  (H.  Ah.  H5U). 

)T\sy  ttikar  -  menti kar} 
des  échanges  réciproques. 
—  tûkar- me  nûkar  da- 
an,  échanger  récip  roque  - 
des  marchandises. 

*-^»  inenukàr-i,  changer 
qu'un  quelque  chose. 


{jfyy*  nienukar-kan,  échan- 
ger, troquer,  changer  une  chose. 

dân  tïap-tïap  mâlam  tûkar- 
kan  tampat  tïdor-ha,  qu'à  cha- 
que nuit  il  change  de  place  le 
lieu  de  son  repos  (3/.  R.  95). 

Jy&  penUkar,  changeur,  tro- 
queur. 

ÙjvxJj  penukâr  -  an ,  action 
d'échanger,  de  troquer:  échange, 
troc. 

OjvxJj  ka-tukâr-an,  ce  qui 
est  échangé,  échangeable. 

ôj  ujjjj*  bei'  -  tûkar  -  tukâr- 
any  échanger  réciproquement: 
échanger  beaucoup  de  choses. 

[Jav.  tstiikit\  tukar,  querelle. 
Bat.  jg??s£x\  tîtfwr,  prix  de 
l'achat  d'une  fille.  Mak.  <^>« 
tukar  a.] 


J£y  tïïi 


tukal,  contradiction;   in- 
certitude (O.). 

^/Sy  tawekkul  (Ar.  J5^),  con- 
fiance, résignation.  Jjù$\  aUÇ 
*il|  tawekkul-lah  âku  ka-pada 
alla  h ,  je  mis  ma  confiance  en 
Dieu  (H.  Ab.  286). 

yjh^)  tukal,  écheveau ,  peloton. 

U$yr*  Ç*J  benhrg  sa-tûkal7  un 
écheveau  de  fil. 

[Jav.  et  Sund.  «W.w*uy\  tukeL) 


J£y 


688 

vJùV  tiïkflil,  marteau:  frappé 
avec  un  marteau,  être  frappé, 
battu  au  marteau.  /5  jo  :*>\> 
jfy  bâjan  yarg  kena  tû~kuly  un 
vase  de  métal  battu,  forgé  à  froid 
(MX  J^y  JJ9U  !*£-** j  ■>  aILj  sa- 
telàh  di-rasa-ï-na  tâpak  tûkuf, 
lorsqu'ils  ont  ressenti  les  coup» 
de  marteau  ( //.  Ab.  334). 

J$y+  menûkul,  frapper,  battre 
avec  un  marteau. 

v.  J5j*  pRkuL 
•*iy  tïikfis,  accusé,  calomnié. 

kalaw  di-tTikas  âkan  diadergan 
zi/tâ,  si  elle  est  accusée  d'adul- 
tère (D.  M.  268). 

^/Sy*  menûkas,  accuser,  ca- 
lomnier. OUaL»  d\j£  ^j^y*  9-j^ 
ôrargmenUkas  putrâ-îia  sultan, 
les  personnes  qui  accusaient  le 
fils  du  Sultan  (S.  Mal  144). 

\j*yj>  ter-tûkas,  qui  est  ac- 
cusé. —  «j  yarg  ter-tûkas, 
quelqu'un  qui  est  accusé  (D.  M. 
269). 

jjjwlxl*  menukàs-i,  imputer 
une  faute  à  q.  q.,  porter  une  ac- 
cusation contre  q.  q. 

\j*y*  pe?iûkas,  qui  accuse; 
accusateur. 

^*lxl»  penukàs-an,  action 
d'accuser,  accusation. 


j& 


X^jSyj»  ber  -  tûkas  - 
qui  accusent  ensemble 
s'accusent  réciproquemei 
M.  339). 


[Bat. 


tukas.) 


i3y  tôgok9  pieu,  poteau, 
tronc,  {fkji  *\f  <J**  iSj 

dïri  devgan  tiada  ber- 
dân  tUbuh-na  ïtu  seperti 
il  se  tenait  debout,  n'aya 
de  bras,  et  son  corps  était 
un  pieu  (li.  156). 

[JaV.  *itniinmimf\  togO% 

4ùyi  tïïganj,  sorte  de  fait 

•Jy  tûgon,  action  de 
une  chose  vers  une  autre 
intention  de  la  toucher. 

^yy*  menâgon,  lanc 
chose,  avec  intention  d'en 
per  une  autre. 

^yyè  peiiûgon,  ce  qu'o 
en  jouant  au  jeu  nomro< 
lixik  ou  *o\  âlan/. 

« 

|     5y  tïîgar  —  J^y  tûgm 

JùjJ  tïiyal,  du  riz  semé  d 
terrain  élevé  :  culture  du  ri 

■ 

les  terres  élevées  et  sèche 


cr9 


689 


r*  menvgalj  cultiver  le  riz 
des  terrains  élevés  et  secs,   i 

iv.    9<nmnAj\    tegal.    Sund.   , 
<uj\  tagaly  une  plaine.  Day. 

tïlgaSf  tâche,  partie  fixée 
travail    (A7.).     —    ,Jy{ 
bri  tûgas,  donner  à  q.  q. 
she. 

*yy  ber-tùgas,  être  à  la 
,  travailler  à  la  tâche. 

vg ,  pour  AJ  tdig ,  tonneau. 

tvaiy ,  tMWty,  versé,  ré- 
u,  jeté   en   moule,   fondu. 

~*  mâu  tïïarg  âyer  âtas 
la  ôraig  ycirg  terïma  ser 
le  l'eau  doit  être  versée  sur 
e  de  la  personne  qui  reçoit 
srement  (I\  M.).  9-y  àjj*> 
CjX*>  f^  sUruh  tûartj 
im  sepertî  axuan ,  ordon- 
ne des  canons  soient  fon- 
elon  le  modèle. 

L*  menûwaig ,  verser,  ré- 
•e,  fondre,  jeter  en  moule. 
kU->  {j*y*  fy*  menuwarg 
m-an  di-dâlam  piâla,  ver- 
boire  dans  une  coupe  (M.). 
JL*  <Z*lc  il>  dâlam  tampat 
waig  tïmah ,   dans  le  lieu 


où    Ton    fait    fondre    le    plomb 
(//.  Ab.  158). 

*  -  -         _ 

Pyy  ter-tutvanji  qui  est  versé, 

que  Ton  a  répandu. 

>1^L»  menuwâvg-ij  verser  ou 
répandre  sur.  ^3  V\y  aJl*  aIIi 
J^~»  sa -tel ah  sudah  tutcâig-z 
dergan  mïiïak,  cela  étant  fait, 
versez-y  de  l'huile  {R.  134). 

^y^s^*  menliwatg-kan ,  ver- 
ser ou  faire  verser  quelque  chose, 
répandre,  couler  quelque  chose 
en  moule.  {y^y^  ô^yy  J& 
^1  ^-Ji  segnlo  bau-baïï-an  dï- 
tâioarg-Jcan  âtas  âpiy   et  on  ré- 

m 

pandit  des  parfums  sur  le  feu 
(R.  73). 

A      .A  _ 

Py3   penuwarg ,     celui    qui 

verse ,  qui  fait  fondre  :  fondeur. 

« 

tf\y  tuwàrg  -  an ,  fusion  : 
moule  à  fondre,  ^j _J£  —  tu- 
wâig-an  pelûru,  moule  à  fondre 
des  balles  (M.). 

^pljld  penuwâig  -  an ,  action 
de  fondre,  de  verser:  effusion; 
fonte. 

[Sund.  i5»frô\  tuwatg.  Bat. 
tutcarg.  Mak.  <~*~*^tuwa7g.  Day. 
tuarg.) 

fpy  tUwarg-tUwttrg ,  instru- 
ment à  vent  dont  on  se  sert  pour 
rassembler  le  monde. 


44 


690 


A       *• 


A       •* 


^cy  turgu  ou  turgaw,  sorte 
d'insecte  qui  nuit  aux  plantes. 


A      - 


^yy  ber-tûrgu,  qui  a  des 
insectes ,   attaqué  par  l'insecte 

turgu.  \$jy  çj^y^y  M  Py  *  ^ 

jFyy  3Uî  ^U  «efa-  iv*//  bûiga 
y  ait/  ter  -  /â/w  h  arum  baû  -  fia 
màsa  ttxlda  ber  -  tûrgu ,  y  a-t-il 
une  fleur  répandant  une  bonne 
odeur  qui  ne  soit  pas  sujette  à 
être  attaquée  par  les  insectes? 
(Amtr  Hamza  126Ï. 

[Jav.  isnrj\  teigu,  un  ani- 
malcule rouge.  Sund.  <n\s»\v*z%\ 
torgo,  puce  qui  se  trouve  sur  les 
volailles.  Bat.  jgoc  turgo,  in- 
secte qui  s'attaque  an  riz.  Tag. 
et  Bis.  fc->£>03  tOÏUao'] 

A^jî    tUjtlh,    sept.    ^JU  ie^y 

tûjuh  belhsn  dix -sept.  aJJ  — 
tûjuh  pû/oh  ,  soixante  -  dix.  — 
^j-jIj  —  tûjuh  râtus,  sept  cents. 

/ffwi  ttttâtu  j amant  ada  tJijult 
kâri,  dans  une  semaine  il  v  a 
sept  jours. 


-  * 


^y^  per  -  tûjuh ,  septième, 
la  septième  partie  d'un  tout. 
A^y^jLi  .w/  -  pér  -  ?â[/m//  ,  un 
septième. 

àc**y$>  ka-tûjulty  septième,  A» 
—  yarg  ka- tûjuh ,  le  septième. 


i+pf^yà  ka  -  tujuh  -  na  j  ton 
sept,  les  sept  ensemble. 

[Sund.  *9ic{*  tujuh.) 


tujtif  direction;  d 
être  dirigé  vers.  SJ&  ^ 
C^e^  di'-bâlîk-ka 
kapàl-na  di-tujû-na  kn 
ils  firent  tourner  leurs  n 
et  les  dirigèrent  vers  la 
mer  (H.  Ab.  1 2).  j*.y  1é 
tûju,  science  occulte,  au  î 
de  laquelle  on  dirige  un 
fice  vers  quelqu'un,  po 
rendre  malade  ou  le  faire  r 
(IL  Ab.  144). 


j>~y+  menliju,  se  di 
prendre  une  direction.  ^}\c> 
ijySj^j*  j^lT  lâlu  ber: 
ka-lûar  menûju  ka-gûmo 
sortirent  et  se  dirigèrent  v 
montagne  (/i.  24). 

^yjf^*  meuujlh  -  kan ,  d 
q.  ch.  vers  un  point,  faire  pi 
une  direction.  îuyS  &\£*èi 
men ujû-kan-lah  mukâ-H* 
gûnurg,  il  dirigea  sa  niarch 
la  montagne  (B.  49). 

fi^y9  pentîju*  qui  dirig 
sert  à  diriger,  mireur. 

y**y$  la -tûju,  propr 
convenable  (Pij.). 

ô*yf£  tujû-an,  direction. 


A"     *î 


*  ka-tuju-an,  qui  est 
îint  vers  lequel  on  dirige, 
)le. 

m~*  sa-tûju,  qui  corrcs- 
qui  convient,  propre  à, 
d  avec.  ij£*y»*y~>  ^ 
,Ju^  ftac^a  sa-tûju  dogan 
idak  sa/iâya,  n'est  pas 
d  avec  ma  volonté  (//. 

y**j»  ber-sa-tujû-an,  tout 
malogue,    qui  est  en  re- 

et  Sund.  4sn<tr\  tuju.  Bat. 
ju,  juste  à  temps.  Mak. 
iu.  Bis.  <£-y  todlo.] 

Ijuk,  pour  ^y  tûju. 

ï^J*  terbaig  menu- 
tury,  diriger  son  vol  vers 
agne. 

(Ar.),  mûre;  le  fruit  du 


A 


lh,  la  taille  des  arbres  ; 
oupé. 

menûtuh ,  tailler  des 
couper  les  branches  des 
(selon  A7.)  couper,  abat- 
arbres  —  A-J  tebàrg. 

^nisn^  tûtuh ,  tailler  les 
Slind.  *sn*snj\  tutu  h  7  cou- 

îtes    les    branches    d'un 
l'en  laisser  que  le  tronc] 


691 


jtfy  tutnk,  broyé  fin,  pilé.  Jpy 

iJ  J3  tûtuk  pada  lesîirg,  broyé, 
pilé  dans  un  mortier. 

/Çj>*   menûtuk,    broyer   fin, 
piler. 

[Jav.   «i.ui*7!f\   tutuk ,    battre 
avec  un  morceau  de  bois.  Bat. 

%\mtinu,ktuk.  Sund. 


t7J 


»45»\  tutu.] 


iOjJ  tôtovg. 


A"    • 


j*>y*  rnenotorg ,  avancer  en 
droite  ligne  :  par  ex.,  d'un  croco- 
dile qui  nage  (Ptj.). 


*••  •: . 


*+)tïïtupf  fermé,  clos,  couvert, 
bouché,  renfermé:  ce  qui  ferme, 
clôture  ,  couvercle  ,  terme.  ,j\ 
^3  àjJuy  ïa  tût  h])  -  lah  pin  tu, 
il  ferma  la  porte  (litt.  :  la  porte 
fut  par  lui  fermée).  ^y\j  ^Zlî  jJL 
u&jy  i~x>y^>  maka  pintu  tâman 
di-tûtup  ôrarr/'/a/i,  et  on  ferma 
la  porte  du  jardin  (Jsm.  Yat.  90). 
jU  ii*>  ^  jà>  Jy  £j  aBI  *f^ 
wujûd  allah  yary  tûtup  deigan 
dïa  sifat  ilmu,  la  nature  de 
Dieu  dans  laquelle  est  renfermé 
l'attribut  de  sagesse  (Af.).  ,j\ 
«Jy  ^U^»  jijS  JU^i  la 
ber-jâlan  kamudïan  men-jâdi 
tûtup  y  il  venait  après  et  fermait 
la  marche.  4i&*  —  tûtup  jenaiq, 
une    pièce    de    bois    plate    qui 


44 


* 


692 


*••  r 


*••  •• 


couvre  l'extrémité  des  chcvrom 
d'un  toit. 

uJ^4  menûtup,  fermer,  en- 
fermer, clore,  couvrir,  terminer, 
envelopper,  cacher,  {y*jy+  Ji\ 

la  meîiûruh-kan  menûtup  jrintu 
ffûah  itu  devgan  bâtie  beshr ,  il 
ordonna  de  fermer  la  porte  de  la 
caverne  avec  une  grande  pierre 
(IL  10«).  J^p^OOl/ju^. 
menûtup  ka-xelâ-an  marïka- 
itu,  cacher  leurs  défauts  (3/.  IL 
197).  Ojl  Al>  ^$3  cju^*  Aj  ya??7 
menûtup  aia  dâlam  âwan ,  qui 
s'enveloppe   d'un    nuage    (M). 

c^"  yt»  o*°  e^!r  «-*îr*  ^ 

yaft/  menûtup  mûlut-iîa  devgan 
ttâpu  tàrgan-na,  se  fermant  la 
bouche  avec  leurs  mouchoirs 
(pour  ne  pas  éclater  de    rire) 

(M.).  jd<S^^^y*£J 
yatg  menûtup  deri-pada  me- 
hampey-kan  âyer,  imperméable, 
impénétrable  à  l'eau.  ^x>jL+Cj£* 
e>»j  j->»  seperti  menûtup  udara 
rupd-fla,  semblait  obscurcir  le 
ciel  (3/.). 

oJjïy  ter-tûtup,  qui  est  fer- 
mé, que  l'on  a  fermé  ou  couvert. 
oJjjy  ôyuj I  £jy  ^3  pintu  kôta 
~itu-pûn  ter-tûtup,  la  porte  de  la 
forteresse  était  fermée  (7£.  60). 
v*^3y  cju^y  ter-tûtup  kûlit-na, 


la  peau  est   refermée  (la 
s'est  cicatrisée)  (M.). 

3jIU  menutûp  - 1',  fer 
p.  ex.  la  porte  à  quelqu'ui 
tre  un  couvercle  à  quelque 

^yJu^*  menûtup -Jean, 
ou  faire  fermer  quelque 
cacher,  couvrir  quelque 
^5  ^AjOJty  s  di-tûtup-t 
pintu  y    ils   fermèrent  h 

{IL  93...  ùM^-P^ 
Ç>ïySy\y*>  la  tûtup  -  & 
diri-ita  devgan  suôtu  ka-l 
elle  se  couvrit  d'un  voile ( 
^yJulyy  ber-tûtup-ko 
couvre  quelque  chose,  ^m 

7ï*  yav9  ber  -  tûtup  -  ia/ 
que  du  verre  couvre,  viti 
*-xy*  penûtup ,  ce  qu 
ou  sert  à  fermer,  un  fera 
couvercle,   ce  qui  ternii 

aeri  blàkavg  men-jâdi y; 
ô£a/t  segala  bâris  rajt 
il  venait  derrière,  ferr 
marche  des  troupes  coint 
par  les  princes  (IL  143» 

^y*    tutûp -on  ,    fei 
conclusion. 

tfy£  ka- tutûp -an , 
est  fermé,  la  chose  couv 

[  J  a  v .    -mi  *»  t  *  y  >    katup 
«/rwri^  tûtup.  Bat. 


k.  s-*^*  tutti.  Day.  tatup, 
ioses  Tune  sur  l'autre. 
H8-  fc~>t">  <0'oA,  couvrir.] 


Ajy 


693 


•   • 


IT9  dit,  parlé,  rapporté, 
:  être  dit:  le  dire,  con- 
n.  y  y  Ç-jy  orarg  tutur, 
il  est  dit.  ^j^M^Pj^ 
vg  sudah  biâsa  tûtur,  on 
mtume  de  dire.  \$&  j>y 

r~~f  O*^1  <*ty  tûtur  ka- 
pûn  sa-kaiï-an  mem- 
can  dirï-na,  leurs  con- 
ns  ne  sont  que  pour  se 
H.  Ab.  91).  £j  ctfyy  ! 
IS  tûtur  hâta  yaiy  tiâda  : 
r-iia,  des  contes  en  l'air  ' 

ber-tûtur,  qui  dit,  qui 
arlant,  conversant;  par- 

ft???*àw  -  na ,  couversant 
m  compagnon  (M.).  ->^ 

-jjyj  JbU  tiâdti  tâhu 
ur  irggiittj  qni  ne  sait 
1er  anglais  (//.  JA.  127). 

menûtur,  dire,  parler, 
î  récit,  raconter,  causer. 
!•  menutûr-i,  dire ,  par- 
•apporter  à.  ^^^  &\y<* 

samuâ-na  hâbis  di-tu- 
toute  r histoire  lui  fut  ra- 

2y  tûtur-menûtur ,  par- 
emble,  controverses 


^ld  penutur,  qui  parle,  par- 
leur, orateur,  narrateur. 

û>j^3  tutûr-an,  récit,  nar- 
ration, causerie. 

ôjjr*  penutûr-an,  action  de 
raconter,  récit. 

ùjy*j>  per-tutûr-an  et  ôjy* 
pe-tutûr~an,  ce  qui  est  raconté, 
narration ,  discours.    Pjl*    $***? 

tfjfà  j£>>  Jo|  ^*>3LT  mem- 
baïk-i  bârarg  ha-salâh-an  ïtu 
derï-pada  pe-tutûr-av-ïïa ,  cor- 
riger les  fautes  qui  se  trou- 
vaient dans  ses  discours  (//.  Ab. 
152). 


y  +-. 


(Jav.  «s»«sn\  tûtur,  récit.  Sund. 
*sn<un\  tûtur,  habitué.  Bat.  Jgstn\ 
tûtur y  réglé.  Mak.  et  Bug.  ^^» 
tutu,  parler.  Day.  tutur.  Taç. 
\rfc*>  totol,  informer,  alléguer.] 


•  • 


AJW  tuduh,  accusé,  dénoncé; 
être  accusé.  ^  ^\  Pj^l  ajyb 
di-tûduh  ôra?g  âlccm  dla,  on 
l'accuse. 

&<>yy  ber-tûdu/i,   qui  accuse, 
accusant. 

ajJ-»  menu  du  h  y  accuser,  dé- 
noncer,  charger.  ^w  £jy  AJy* 
&!+*>  i\j  menu du  h  ôrmy  deirj- 
an  tiâda  sa-benttr-na,  accuser 
q.  q.  contre  la  vérité  (//.  Ab. 
365). 


(Î94 


3Jy 


Jb^jû*  me  nu  dû"  h  -  i,  imputer 
une  faute  à  q.  q.,  porter  une  ac- 
cusation contre  q.  q. 

ààJs  penûduh ,  accusateur, 
dénonciateur. 

^JbjJj  tudûh-an,  accusation, 
dénonciation. 

^jfcjjûî  penudûh  -  an ,  action 
d'accuser,  de  dénoncer. 

^>jx£ ka-tudâh-an,  qui  est 
donné  comme  accusation ,  sujet 
de  dénonciation  :  qui  est  «accusé. 

^^^JÛIb^y  j  ber-tûduh-tu- 
dûh-an,  se  dénoncer  réciproque- 
ment. 

[Jav.  «n-t.1?!  tuduh  et  Sund. 
uyta'*/?!.!^  tuduhken ,  montrer. 
Bat.  9«£  tuduh,  montrer.] 


Jj^V  tdilak,  nom  d'un  poisson, 
la   scie .    l'espadon.   Af^*  OyL» 

Jj"^  cW  sePer^ '  ïnUHXuvg  ïkan 
tôdak ,  comme  le  museau  de  la 
scie  (IL  Ab.  189). 

[Bat.  St>c-C??\  todak.] 


P^V  tudinj,  montrer  ou  indi- 
quer avec  le  doigt. 

[Jav.  tnw>  tudinf.] 

P^V  tudurg ,  ce  qui  couvre, 
couvercle,  voile,  chapeau  à  lar 
ges  bords;  couvert,  voilé,  om- 
bragé. jPJ  J^èl  *j  Oyu^î 
e^"y  perampmm  yarg  /arg- 
kap    detgan    tu  du /g  -  ïïa ,     une 


femme  munie  d'un  voile,  ç^l! 
Ç>ïy  Csj^  nawuig  seperti  tv- 
dutg ,  ombre  semblable  h  celle 
d'un  chapeau  à  larges  borda  (}[.). 

maka  di-amhîl-na  ka-ktîdutij 

lâlu  dè-tuduiy-ita  dirï-na*  elle 

prit  un  voile  et  se  couvrit  (#.  36  ■. 

-^Li  —  tûduig  sâji,  couvercle 

qui  se  met  sur  les  plats.  CJJ*  — 

tudujg    lûdaig ,     couvercle    en 

étoffe  :    voile    dont    on    se  ser 

contre  le  soleil.   v_*t*«w  —  ttï 

durg  semhrib ,    nom   d'un  cou 

vercle  en  cuivre  qui  se  place  su 

le  tûduig  sàjù    —     Jlî  tâli  tTi 

duig ,     moustaches    longues    ei 

pendantes  (Exer.  157).    %yy 

êùy  menûkur  tâli  tudwg,  ra 

ser    les    moustaches    (J/j.    — 

Jii^  tûduig  prïyuk ,  nom  d'un 

poisson. 

*     « 

PJy^j    her-tudittg,   qui  est 

couvert,    qui    est    voilé.  jUj' 

£jy^j  Oyu^9  Pj%—"  *"  mein-w- 

ira  $ir-ôraig  perampTmn  bcr- 

tûduig  ?    il    amena    une   femme 

voilée  (S.  Mal  302). 


P^y*  menudurg ,  couvrir, 
voiler,  ^pj  J^}  Jj£»  ty  £ 
fôy  //^fl/  menûduig  styoh 
lùiyit  detgan  âican-Cucan*  <101 
couvre  tout  le  ciel  de  nn^ 
(IL  907;. 


oy 


*  — 


695 


ter-tûdurg,    qui   est 
ue  Ton  a  voilé.  A&ùyy 

►  ter  -  tûdwixj  -  lai   sa- 
ïïnuvg,  toutes  les  mon-   ! 
•ent  couvertes  (B.  10).   ! 

menudûtg  -  i,  mettre 
•oie  à ,  causer  de  i'om- 

^jPJ  tïàda  menudûrg-i 
leiyan  bàraig  bàjan, 
;t  pas  un  vase  dessus 

^y  1  aan  i  ne  audit  yg-ï- 
['ci-îtu  âkan  Tirât  bapâ- 
ils   couvrirent   en   leur 

qui   devait   être   caché 

i 
i 

'-+  mehudu/y-kan,  cou- 

faire    couvrir    quelque 

tudûiy-an ,  état  de  ce 
uvert  :  couvercle,  voile. 

>  prnudû-rg-an,  action 
r,  dévoiler, d'ombrager. 

w^s  tudmg.  Bat.  •-£ 
rlak.  ^ki^1  tudoig,  cba- 
*  garantir  du  soleil.  Bis. 
^ujdouj,  se  couvrir.] 

an,  tûan,  maître, 
monsieur;  maîtresse, 
ropriétaire.  Pronom  de 
le  personne,  en  parlant 
»érieur  ou    à    une   per- 


sonne respectable.  —  dy  w 
hamba  pûna  tûan,  mon  maître. 
""  z.  y®  tûan  7  oui,  monsieur. 
—  JjJu*  tïdak  tûan }  non,  raon- 

sieur.  i5y&  —  tuan  putri ,    la 
princesse.   fJ^A  —  tûan  istrï- 
■//«/.,     madame     votre     épouse. 
^    —    //7fl«    hamba ,     mon- 
seigneur,  ^-j    -      tôan   beshr, 
le    premier    personnage    d'une 
place,   le   gouverneur,  le  com- 
mandant.   Les    Malais    donnent 
ordinairement  le  titre  de  tuan  à 
tout  homme  qui  a  fait  le  pèleri- 
nage de  la  Mecque,  ou  qui  a  un 
raug  dans  la  religion.  ^-^  — 
tûan  hâp ,  une  personne  qui  a 
fait  le  pèlerinage,  câplî  —  tûan 
pâdrï,  un  prêtre  chrétien.    On 
dit  aussi  JU>|  du^j  —    tûan  rû- 
mah  ïtUj  le  propriétaire  de  cette 
maison.   ^y   Juu   ^JO   v^*w 
kom  bail  -  ka7i  gâdey   ka  -  pad<x 
tûan-na,  rendez  le  gage  à  celui 
à  qui  il  appartient.   &y  ôy  «-*! 
2)y>  apa  tûan  pûna  sûka,  que 
désirez    vous?    ^U  Jy  ^1    apa 
tûan    mâu,     que    voulez-vous? 
S.*  ùy  Ow     ka  -  màna    tûan 
pergi,  où  allez-vous?  àwI)wh^ 
ùy  .L»  JJjU  hamba  kâsi'h  tàbek 
sâma  tûan  7  je  vous  salue.     1*1 
C>y  ânak  tûan,  un  fils  de  fa- 
mille. 


690 


oy 


jXîy  tûan-ku  ou  jlâj  targhuj 
monseigneur,  son  altesse. -~o  — 
tûan-ku  benàr,  titre  du  prince 
royal  de  Lingga. 

OJy  her-tUan,  qui  a  un 
maître,  qui  est  sous  un  maître. 
ôyy  yS>\  ï\  ^£s*>  jikalaw  ada 
argkair  ber-tûan,  si  vous  avez 
un  maître. 

i>y^  pev-tTian ,  qui  est  fait 
maître,    reconnu    pour    maître. 

fb  JLr-  *&  ùjù}  $\  jfe*  ji- 
kalow âku  per-tûan   ka-pada 

srï  râma,  si  nous  sommes  soumis 
à  Sri  Rama  (litt.  :  si  par  nous  est 
reconnu  Sri  Rama  pour  maître) 
{H.  91). 

^yjyy  ber-tlian-kan,  qui  re- 
connaît quelqu'un  pour  maître, 
pour  roi.  {J^yy  J-^^^y^* 
A)  kSj"*  ài&jikolmc  kâmuhen- 
dalç  ber-tûan-kan  ka-jjada  w/ 
râma,  si  vous  voulez  reconnaître 
Sri  Rama  pour  maître  (A*.  0*J) 

pâtut-lah  httmba-mu  ber-tuan- 
kav  dûli  mit  âlavt,  il  est  con- 
venable que  je  reconnaisse  l'au- 
torité de  Votre  Majesté  sur  moi 
(A.  125). 

^yJjj^if  mem-per-tûan-kaii, 
faire  reconnaître  pour  maître: 
gouverner  ((.'r.). 

ùyf*  g  yarg  di'-per-tûa», 
qui  est  fait  maître;   le   régent, 


celui  qui   règne,    le   sou 

mïida ,  l'héritier  présom 
la  couronne.   *j  Ol>  ù>y 

v       *  I  •  — 

T***^"*  y(t*y  di-per-tw 
yaiy  dt~per-haml>a,  le  80 
et  les  sujets.  ^^-Jl  ^^L? 
>u  la  ada  di-per-tûa 
kâttti,  il  est  notre  souvent 

^\y  filtrait -an,  souvei 
maîtrise;  ce  qui  est  sous 
sance;  la  chose  possédée 

pj^  £y^y  cS^W*-  anakani 
tuân-an  ôraixj ,  votre  en 
tomber  sous  la  puissai 
quelqu'un  (A*.  157). 

^y^per-tuicân-un,  q 
au  seigneur,  princier, 
pnuté,  souveraineté.  —  JJj 
per-tuwâH-an ,  enfant  d 
rang.  d&j  j>\>  £  jï\yj  c 
spga/a  âvik  per-tnàn-a* 
bâi/c  rupâ-na ,  chaque 
seigueur   d'une   figure   aj. 

(J/.). 

^1  Jj  ka-tuân-an  ,  soi 
noté,  empire  i  AV.).  —  ^yy> 
/tf/i'Jf  -  kaa  ka  -  tuân  -  an , 
vernor. 

^y^î  tû/tan,  le  seigneur 
l'être  suprême.  Je  place 
mot,  parce  qu'il  paraît  n'êtr 
que  ùy  tïjan,  dans  leque 
interposé  une  aspiration: 


& 


007 


a  très-probablement  été  fait  par 
les  arabes  qui,  ne  trouvant  pas 
d'antre  mot  dans  la  langue  pour 
désigner  Dieu,  ont  voulu  ainsi 
donner  à  celui-ci  une  forme  qui 
ne  s'emploie  que  quand  on  rap- 
plique à  l'Etre  suprême-  toute- 
fois on  le  trouve  rarement  seul: 
on  le  fait  ordinairement  suivre 
de  quelqu'autre  mot  additionnel; 
comme:  aU!  ^y  tïlhan  allah, 
le  Seigneur  Dieu,  ils  {jA£*  ufy 
fàhan  sa  -  kalï  -  an  çilam ,  le 
Seigneur   de   tous   les  mondes. 

c/**'  M  \ÏJ*y  tïifian  yaiy  a  sa, 
Tunique  Seigneur,  ^y  \y  mafia 

tîîfian,  le  Très-Haut.  fs\  *&XJ> 

dak  -  lait  aiykaw  meryasïh  - 1 
mafia  besàr  tuhan  ilah-mu, 
vous  aimerez  le  Seigneur  votre 

Dieu  (A*.  115).  *\tyrf\<s~i<* 
aUI  ^U  ^y  sa  ksi  âku  bahwa 
h'àda  tftfian  hâna  allait,  je  con- 
fesse qu'il  n'y  a  pas  d'autre 
ligueur  que  Dieu  (formule  ma- 
hométane). 

sS^Jtylt  me  m  -per  -  tUhan- 
kan,  reconnaître  pour  Dieu:  di- 
viniser quelque  chose. 

(y\*y$  kartufiân-an ,  la  di- 
gnité. 

J.  Kigg,  dans  son  dictionnaire  de 
la  langue  Sunda,  t'ait  dériver  Oy  tû- 


teatt  et  ^y  tûhan  du  malais 
\y  tnwà  ou  ty  fil  te  ah,  vieux,  âgé, 
avec  la  particule  suffixe  i/j:  O^ly  tu- 
tcâ-an  j  ou  sjy  tu  te  an.  sJ^ytutciïh- 

m 

auto\x^^y  tûhan,  un  vieillard,  un 

ancien  ;  devenu  pronom  de  la  seconde 
personne,  en  s'adressant  a  une  per- 
sonne respectable.  Cette  expression 
se  retrouve  dans  plusieurs  langues 
de    l'extrême    orient,    on    en   a   un 

exemple  dans    le    yp*    A.     tao  jen% 

chinois. 

Pijnappcl  semble  indiquer  que  ht- 
tcan  pourrait  venir  du  S.  fG|H/tr<im, 

tu.  toi.  Dans  ce  cas  le  titan  malais  au- 
rait une  origine  commune  avec  le 
Lat.  tu,  te. 


[Jav. 


tuwan.    Sund. 


tsnvntop  tttan»  Bat.  on  x\ 
tutean.  Mak.  "-*~v^  tuwaty.  Day. 
tuait.} 

(Jy  tuntl,  anguille. 

[Bat.  5J-5  tuna,  une  espèce 

de  grand  ver.] 

• 
^V   tïîliey,    argent  comptant, 

payable  à  vue;  argent  sonnant. 
—y\f  mrm-bâyar  tûney,  payer 
comptant.  —  A-Jf  J-/  mem-belï 
timban/  tïiney ,  acheter  argent 
comptant.  *j  çf*j&  "^  «-jL-é^j 
£y  baranj-siâpa  adn  pi-hn- 
taiff-na  yarg  tTiney ,  quiconque 
a  des  dettes  exigibles  (3/.).  jl 

^  **  3s  i?  ^  &\  Jl^ 

jSsj  ^j~*\j  ada  be  -  bràjm  bâ- 


G98 


•     •• 


rarg  makn  whig  tïïncy  t  erg  ah 
àmpat  rat  us  rirgcjit ,  il  y  avait 
différents  effets,  et  de  plus  trois 
cent-cinquante  piastres  en  ar- 
gent (//.  Ah.  331). 


•  •» 


Vy  tûnu,  brûlé,  consumé  par 
le  feu,  rôti,  grillé,  torréfié:  être 
brûlé.  isJb  y%0  O^L*  xeperti 
di-tûnu  hltam ,  comme  noirci 
par  le  feu  (*V.  /i/rf.  32;.  ^ 

yy  jâiyankan  tnbuh-na  di- 
wâka-M  xipt  rambut  kâin-ua 
tiàda  tli-HUy  tant  s'en  faut  que 
son  corps  ait  été  consumé  par 
le  feu ,  sa  chevelure  même  et 
ses  vêtements  n'ont  pas  été 
brûlés  (.1/.). 

y^  menti  nu  ,  brûler,  rôtir, 
griller. 

yyy  ter-tûnu,  qui  est  brûlé, 
que  Ton  a  rôti.  yyy  &j  *u  y\> 
bâtu  yaiu  tiàda  ter-tûnu '■ ,  des 
briques  non  cuites,  briques  sé- 
cbées  au  soleil  (M.). 

^yy^  meuunîi  -  Jean ,  brûler 
quelque  chose,   faire  consumer. 

^  éf~  3**  J^w  J1  ^ 

seperti  âpi  ber-nala-nâla  Jien- 
daJc  menuny-kan  rimba,  comme 
un  feu  étincelant  qui  menace  de 
consumer  les  forêts  (M.). 

jji  penûnu ,  qui  brûle,  ou 
sert  à  brûler,  à  rôtir,  etc. 


ô»y3  tunït-an,  brûlure,  cré- 
mation. 

L>^Il9  penunlî.-aii ,  action  de 
brûler,  de  consumer;  crémation. 
rôtissage. 

l)^Jj  Ica- tu-nu -an,  ce  qui  est 
brûlé,  rôti  ;  crémation  ;  un  rôti. 

[Kw.    tnt.p    tunu.    Bat.  oô 
tutu/i/.  Mak.  et  Bug.  ^t»  tunu.) 


•  • 


CAjJ  tuiranhu,  v.  sous  dy 

tûirav  (v.  aussi  y^o  tarr/Lu). 


&  •  —    

«y  tuiiarg,  contrat  de  mariage. 

fiançailles. 

fayy  ber-tunaiy*  qui  est 
fiancé ,  qui  est  engagé  par  une 
promesse  solennelle  de  mariage. 

ï*y-*  menïïnary ,  contracter 
un  mariage,  se  fiancer. 

£lll*  menunànf-i,  se  fiancer 
à,  contracter  mariage  avec.  J] 
Oyj*<>  fa  Aj\  ^kï*  ta  di-tv- 
nânj-i  Uleh  yary  di-per-t7w*< 
elle  est  fiancée  au  souverain  (o- 
Mal.  298). 

&\+>y  bw-tunâiy-i,  qui  # 
fiance  a,  qui  est  fiancé  à. 

iy^m}^  menûnatg-kan}  ti*n- 
cer  quelqu'un,  donner  quelqu'un 
en  mariage  (par  ex.  un  pères» 
fille). 

^Uï  tunànj-an,  un  fiance, 
une  fiancée.  ci>lp  JUyJu  JX*/  ' 


jljt^  Ob  âAtt  hendftk 
\at  ârïf  dân  bijaksâna 
f-an-mu,  je  veux  voir  la 
*e  et  la  prudence  de  votre 

•j*\  ^y  \  tunâyg-an-na  di- 
r-suicânuâkan  ôra-nj  lâin, 
iria  sa  fiancée  à  un  autre 

llTy  ber-tunânj-an,  qui  est 
u  fiancé,  qui  est  engagé 
a  contrat  de  mariage;  état 
lui  qui  est  fiancé.  ^Aj  ^ 
r>  S 1  »i  dûa  tâhun  lama 
er-tunaig-atu  j'étais  fiancé 
»  deux  ans  (//.  Ah.  164). 

irf/z  di-dâ/am  ber-tunâig- 
les  personnes  qui  se  sont 
es  promesses   réciproques 

ariage  (3/.).  {Jk*>j>  Jt~* 
ni  ber-tunâtg-an,  chanson 
ces. 

Inarg,  magique,  surna- 

rA  dergan  petit  ru  tiinarg, 
,  avec  une  balle  magique. 

*  pe-tïmatg,  id.  (A/.). 

Inuri,  grappe,  pour  OXî 
m  z=  tandan. 

ïnam,  mèche  (s'entend 
ît  d'une  mèche  faite  avec 


tfly" 


609 


les  filaments  venant  de  la  noix 
de  coco). 


•  — 


•*Jy  tunas9  bourgeon,  germe 
qui  commence  à  pousser. 

^J^yy.  ber  -  tûnati  i  qui  bour- 
geonne, qui  germe,  qui  com- 
mence à  pousser.  Ob  *-jU*  «jLj 
^pjyjt  Cyuj  Jol  ^\  tlga  xâ- 
harg  dân  la  Un.  seperti  ber- 
tûnaSj  trois  branches  qui 
avaient  l'apparence  de  bour- 
geons (B.  05). 

^f*y+menuna8}  germer,  bour- 
geonner. 

[Sund.  isM*jjj?y\  tunas.  Bat. 
1fr&r\  tunas.] 


*   ••     _ 


<— 3*J  *0p>  sorte  de  bâtiment  mar- 
chand fabriqué  dans  l'inde  et 
à  peu  près  équipé  comme  les 
bâtiments  européens.  —  ^>V> 
prâhu  tôp,  un  bâtiment  de  cette 
sorte.  JUx-*j3  Ji  Ji-*-^  «-y  ty"* 
m-hUnli  tôp  hendak  là  lu  deri 
situ,  un  des  bâtiments  que  Ton 
nomme  top  voulait  passer  par 
là  (H.  Ab.  120). 

On  trouve  aussi  «w»y  tol>. 

[Sund.  unmjtntiip  tôop.  Mak. 
*-*1  £o.  Day.  top.] 


<t5by  tupaya 
écureuil. 


A      «  _ 


jy  tnpey, 


700 


A     * 


A    •• 


À5*j  tUpah  =  èiy  tûfah. 

*    - 
l3V  tûpey,  écureuil.  J^l    jy 

tûpey  ïtu  parla  mûsùn  panas 
meirj-aiïtbîl  bûah  kâyu  di-tà- 
vam-na,  pendant  l'été,  l'écureuil 
prend  des  graines  qu'il  cache  en 
terre  (Exer.  1 15).  j*f^*  —  ta- 

P€IJ  jinjùyi  line  08P^ee  du  mémo 
genre     (sciurus    vittatus).    — 

£JÛj   tupey  naaduvg i   ou  nan- 

di/g,  une  autre  espèce. 

[Day.  tupay.] 

l3V  twpvy*  cuisine,  l'endroit  où 
se  préparent  les  vivres  dans  un 

navire.  y\*y  $*?*  *~^  tjî*  ***' 
pey  ïtu  jikalaw  ter-bâkar,  si  le 
feu  est  mis  à  la  cuisine  (Cod. 
Mal  4 1  6  k 

èyy  ber-tâpey,  cuisinier, 
celui  qui  prépare  les  vivres  dans 
un  navire.   4o   J/&  ^^L*  ,jj> 

v*r^&*  cT™^  tiji/  P7'*  m^natâ- 
kan  segala  yanj  ber-ttïpey  de- 
mikïav  hukum-  tia,  loi  concer- 
nant les  hommes  de  l'équipage 
chargés  de  préparer  les  vivres 
{Cod.  Mal.  417). 

i    - 
3V  tuP^U*  petits  morceaux  de 

bois  ou  taquets  cloués  aux  mâts 
d'un  navire  et  qui  servent  aux 
matelots  pour  y  monter. 


Dans  certains  bâtiments,  de 
semblables  morceaux  de  bois  ser- 
vent pour  monter  à  bord.  Ù$ 

&J   J*^  £>->'  ^  ^  jy 
kâma  tûpey  ïtu  tf impôt  ôrayj 

nàûc  tïïnnu  car  c'est  le  passage 

destiné  à  l'entrée  et  à  la  sortie 

du  navire  ((  'od.  Mal.  416;'. 

A*     -         - 

3*5*J   toperg ,   masque  (dont  se 
servent  les  Malais  dans  certain* 
amusements).  iè y  ùt^*j*  fi  ^ 
ada  yaitf  ber -main  tôpen/,  quel- 
ques-uns s'amusaient  à  se  ma» 
quer  (S.  Bid.  95). 

T*yy%    ber-tôpeiy,  qui  a      ti» 
masque,  masqué. 

f*j~*  me.Hopevg,  se  masquer, 
mettre  un  masque. 

[Jav.etSund.  ^ro^tV  topety.] 

A*     -       - 

«5J  topotg9  cône,  forme  conique 

A     M 


«5J  Uuparg,  appartenaut  au  nuit 
de  misaine  d'un  navire.  —  AJ 
tïaty  tlipang,  le  mât  de  misaine. 
—  j$  lûyar  tûpaiTj)  la  voile  de 
misaine. 

On  nomme  aussi  tûparg  k* 
morceaux  de  bois  sur  lesquels 
les  nattes  ou  £ts*}£  kâjwrj  Ap- 
posent dans  un  ^yuw  sampan- 


m**)  tob  =  sJy  tôp 


ny 


Ajy 


701 


\a9  nom  d'une  plante  ap- 
mt  à  la  famille  des  meni- 
céeB.  jfg  —  tuba  blji 
rta  cocculus),  coque  du 
.  ±r^*>  —  tuba  tikus, 
ix-rats.^  1  —  tuba  âkar, 
ne  du  tuba,  cette  racine, 
îc  qui  en  est  extrait,  a  la 
'enivrer  le  poisson. 
)di-tûba,  être  enivré  ou 
ar  le  tuba.  ^U  ^J\  JiS 
IjjL*  JJiU  segalaïkan  hâ- 
bnk  seperti  di-tûba ,  les 
s  furent  enivrés,  comme 
s  avait  traités  par  le  tuba 

•  menuba ,  se  servir  de  la 
nommée  tuba  pour  pren- 
poisson.  ^il  —  menuba 
nivrer  le  poisson  avec  le 
jA  —  menuba  àyer,  em- 
ler  l'eau  pour  prendre  le 

• 

«n'cm  tuba.    Sund.  isnrcn 

u  roi  17) \  tuica.  Bat.  sgc& 
2Ç\tuba-tikuti7  mort-aux- 
ak.  *-w^  tuica.  Day.  tu- 
,g.  et  Bis.  tpCO  foAtf.] 

tïïbàkar,  pour  jTl  v_y 

Icar,  v.  v-y  tuba. 

ah. 

menôbah ,  arracher  des 
avec  leur  racine  (AV.). 


À{  *J  tûbuh,  corps,  le  corps 
humain.  toyO\ïJ*  iïâwa  dân 
tûbuh ,  l'âme  et  le  corps.  s£^ry 
ioy  &  SXê  CyL*  tûbuh-na  se- 

,  pertï  mânikam  yarg  kûnivg,  la 
couleur  de  son  corps  ressemblait 
à  celle  de  la  topaze  (UT.).  à^S 
s£^y  j&  gumentar-Jah  segala 
tûbuh-na ,  ils  tremblaient  de  tout 
leur  corps,    ^y  aj^Li  ^^«ejO 

di-xïum-na  selûruh  tûbuh-na  y 
il  la  couvrit  de  baisers  (Jndr. 

261).  wf  7^,  **-!/£*  J&*  m~ 
paya  men  -jerht  bâtaig  tûbuh- 
mu,  pour  vous  saisir  par  le  corps 
comme  avec  un  filet  (7^.  122;. 
ipry  tûbuh  -  fia ,  son  propre 
corps ,  sa  propre  personne. 
—  ^jAj  bakhs  tûbuh,  un  pré- 
sent. 

Ai y**>  sa  -  tûbuh ,  commerce 
avec  une  personne  d'un  autre 
sexe.  AU  j£  J^>\  ôUL  oUaL» 

s&S^  <£*  *tr*  ^fi-  ~°-'  snl' 

tan  solïmân  Itu  pada  mâlam 
ïtujûga  sa -tûbuh  detgan  istrï- 
na,  cette  nuit-là  même  le  sultan 
Salomon  eut  commerce  avec  son 
épouse  (M.  It.  78). 

à*y>*>y  ber-sa-tûbuh,  qui  a  un 
commerce  charnel,  ayant  un 
commerce  charnel. 

[Mak.  <~*x  tubu.] 


•  • 


702 


My 


r^yf  tubey-tubey,  fait  à  diffé- 
rentes reprises,  réitéré. 

V  i^yy  ber-tûbey-tubey ,  qui 
fait  à  différentes  reprises,  réité- 
rant. 

r^^jytf  mem-j)er-tûbey-tli- 
bey  ,  réitérer   q.    ch.    Oy^l  jl* 

A**  ^  3-jî^  £v&ymaka ïa-pûn 
ber-pôlùy  di-per-t  Ubey-tîlbey- 
îtn  tïkamy  et  se  retournant  il 
frappait  (avec  son-  cri 99)  à  coups 
redoublés  (//.  Z7.  84).  e>ï<J  Jik 
dù-per-  tubey  -  tu  bey  -  na 
gôxohi  il  réitéra  les  coups  de 
poing. 


•J ++XJ  ttûni-tubu.  ornements 
de  la  poignée  d'un  criss,  pour 
yïû  ttbu-tebu ;,  v.  sous  ^J  tebti. 

Àj  *3  tôbat  (Ar.  «w»li),  repen- 
tance,  contrition,  conversion, 
repentir  :  se  repentir,  ylù  dM  jû*> 

V  i/'  Ji1?  g  rA*  c5^  *«"- 
dnk-ltih  JcCimit   mem-brï  bûah- 

bnah  yaiy  bâïk  âlan  tôbat \ 
faites  de  dignes  fruits  de  péni- 
tence (X.  4».  i*y  ^-•IT'  aI» jûJb 
heialah-lahlàmn  tôbat,  conver- 
tissez-vous  (X.    #).  ,Jxw  ^jU 

liants  seyait!  marïka  -  Uu  tôbat 
deri-pada  per-bitat-mt  yarg 
sàlfi/ij  ils  doivent  faire  pénitence 


de  leurs  mauvaises  actions  { 
fi.  224).  i*j$\j~*  ser  el-toL 
le  sacrement  de  pénitence.  w 
i*£\faal  el- tôbat,  acte  de< 
trition  (7'.  M.). 

i>y  tôbat  (comme  intei 
tion),  ô  Dieu!  miséricorde'. 

ijyy  ber -tôbut,  qui  se 
pent,  repentant,  pénitent.  — 
ôraty  ber-tôbat,  un  péuiten 

ry^yy  ber-tôbat-kati,  s« 
pentir  de  quelque  chose,  re; 
ter  quelque  chose. 

[Jav.  et  Sund.  i^ttzn^m^ 
bat.  Mak.  ^JZ  tobti.) 

jj  fûbir,  sans  fond,  ce  que 
ne  peut  sonder,  abîme,  gon 
le  fond  qui  en  basse -marét 
encore  couvert  d'eau.  — io 
prïgï  yaig  tûbir,  un  puits 
fond.  Oji  —  tûbir  lâut, 
gouffres  de  la  mer.  î^$J<^m  * 
\$y&yy  fii'-âjKi  inen~Jcu> 
tTibir  ilinTt-na,  qui  pourra  8 
ter  la  profondeur  de  sa  soi» 
(M.  Jt.  228). 

[Mak.  et  Bug.  ^Oz  tithi, 

pÙ    tU-iH    (lloll.    toom),    br 

«JUil  Jy  »y  Jlî  tâli  tûm  k\ 
tin*  la  bride  du  cheval  (//. 

100). 


yJtutna,  vermine  qui  s'engendre 
dans  les  vêtements  malpropres,  ' 
pou,  tique,  puceron,  moucheron. 
»y*  JJju  y\  \j**y  ùjD  kârna 
kïïdis  âtaw  bâïïak  tuina-tûtna, 
à  cause  de  la  gale  ou  par  la 
quantité  de  vermine  dans  les 
habits  (il/.).    J\ju   àUuh  JU 

ma/ra  dâtaiij-lah  be-brapa  tu- 
ma-ttima  pada  mânusïa-mânu- 
sia  don  pada  binâtaiy-bùtâtarg, 
et  les  hommes  et  les  bêtes  furent 
tout  couverts  de  moucherons 
(B.  96).  —  ^y\+  mâkan  tuma, 
insulte  pour  les  Javanais,  parce 
qu'ils  ont  la  coutume  de  manger 
les  poux  qu'ils  prennent  (KL). 

Prov.  o*Xo%->  py"  û^" 

O-Vij^  tàkut-kan  tiima  di-bû- 
warg-kan  kâin  deri  badàn, 
crainte  des  poux,  jeter  les  ha- 
bits. Signifie:  par  la  crainte 
d'une  petite  perte  en  risquer  une 
grande. 

[Jav.  et  Sund.  iw*.n  tuin<i. 
Mak.  ^J*^w  (jantuma.  Bug. 
*y^  tuma.  Day.  trime.  Tag.  et 
Bis.   tr>ôo  toma.] 

Ay)  tomorg  9  une  espèce  de 
petit  canon,  une  sorte  de  mortier. 

«y  tumary ,  un  pieu  auquel 
on  attache  les  animaux. 


703 


£*V  tnmatg,  délaissé,  aban- 
donné :  être  abandonné.  ^CjLouj 
TàI->  f+y-*  bïdasâri  di-  tumn-iy 
di-lemah'lemah,  Bidasari  était 
abandonnée  et  toute  défaillante 
(S.  Bid.  45). 


7**y*+   menumatu ,    délaisser, 
abandonner,  répudier. 


A 


A 


tumairj-menu  marrj, 
se  délaisser,  s'abandonner  l'un 
l'autre. 

£+2>J>    ter  -  tïtmanj,    qui    est 
abandonné,  que  l'on  a  délaissé. 

^Ju^a  menTima-ig-kan,   dé- 
laisser q.  q. 

\ù  tîimit,  le  talon.  oU  JZ\ 

•y  0'->  \v  antàra  mata  kaki 
dân  tûmit,  entre  la  cheville  du 
pied  et  le  talon,  jl  A.<^  ^yy 
£^••3  kâin  pnnja-iy  lâlu  ka- 
tûmit-na,  un  habit  long  descen- 
dant jusqu'au  talon  (M.).  &^J 
x\h  -U  CjX^  lûmit-na  seperti 
telbr  hâya-Mi  ses  talons  étaient 
(ronds  et  gracieux)  comme  des 
œufs  de  poules)  {JS.  Bid.  21). 


*yj>  ber- tûmit ,  qui  forme 
talon,  p.  ex.  l'extrémité  d'une 
gaine  de  criss.  —  ^yïc^jenâici 
ber- fît  mit }  espèce  d'épéc  dont  la 
poignée  se  termine  en  forme  de 
talon. 


704 


J-y 


<4uy 


/r***  tutnan,  nom  d'un  poisson 

-k^y  tumië,  cuitàTétuvée,  cuit 
à  petit  fen:  ordinairement  des 
légumes  avec  des  crevettes  et  du 
piment. 

ij~+c  tum'is-an,  ce  qui  est  cuit 
à  l'étuvée,  une  fricassée. 

[Mak.  ^*l^sk  tomisi.] 


deiyan  plsaw ,  ils  se  déchique- 
taient la  peau  avec  des  couteaux. 

A>y*  menôrih,  rayer,  inciser, 
couper. 

On  trouve  aussi  ^jy  tûrey. 


j***J  tTimus,  ayant  le  visage 
contre  quelque  chose,  p.  ex. 
contre  terre. 

M 

^j~+yj»  ter-tumus ,  avoir  le 
visage  contre.  ^j~+yy  tj\  ^j^ 
yli  jàtuh-lah  ta  ter- tû mus  ka- 
bâtu,  il  tomba  la  figure  contre 
une  pierre  (KL). 

^»**^*  menïlmus  -  Jean,  met- 
tre la  figure  contre,  faire  mettre 
la  figure  contre  quelque  chose. 

di-tûmus-kan-na  mukâ-na  ka- 
pâsir,  il  lui  frappa  la  figure 
contre  le  sable  (AV.). 

Lm)jÎ  tmvràt  —  ^tjy  tairrît. 


•»    _ 
Ajy  torih,  raie,  rainure,  incision. 

bjy .>  y*/-^  bîsul-na  di-tdrih}  on 
perça  son  abcès. 

i)Jj>  ber  -  tôrifi ,  qui  fait  une 
incision,  qui  coupe.  ^j->  i\*>jyy 
y~s  ^j£>S   ber-tôrih-lah  dirï-na 


[Sund.  t««M\  turi.  Bat. 
turi,   couper   q.  ch.   en  petites 
bandes.] 

(J>jfy  tUrey,  v.  bjy  tàrih  et  jjy 

l£>)j)  ftïH,  nom  d'un  arbre  (agati 
gmndijlora).  £~S  tf>*  Jij*J 
^jy  ber-pa tilt-an  deiyan  kem- 
bairj  turî,  une  fleur  de  turi\ù 
convenait  (S.  Bîd.  159).  Jjy 
àôy  ,Jjy  ô\±  A^*  tûri  mïroh 
dan  tûri  pûtih,  le  turi  à  fleurs 
rouges  et  le  turi  à  fleurs  blanches. 

-  ôjta  dàun  tûri,  les  feuilles 
du  turi,  employées  en  médecine, 
et  qui  se  mangent  aussi  comme 
herbe  potagère. 

[Jav.  et  Sund.  ««*»»  turi.] 

Chjy  tawrik  (Ar.  Jjj),  * 
tenir  sur  la  hanche  ou  poser  ur 
fesse  à  terre  (pendant  la  prière, 
•ce  qui  est  défendu  par  la  loi). 

—  Jly>  dûduJc  taicrïkj  se  pla- 
cer ou  se  tenir  dans  cette  pos- 
ture. 

On  trouve  aussi  ^ijy  taicr&< 


OWrît  (Ar.jy),  la  loi 
5,  le  Pentateuque,  le 
îstament.  Ai  a1)|  ^Lj 

1  tawrït  musa,  le  livre   ! 
nommé  le  Pentateuque 
(H.  D.  21). 

it  aussi  £j\>y  tmcrât. 

%k,  une  navette  de  tis- 
tobine. 

titrak.] 


OJ 


705 


Hh9  entaille  en  long 
h. 

menôrik,  faire  une  en- 
long  dans  q.  cli. 

tôrih. 

rik9  v.  jiijy  tawrïk. 

ut,  suivre,  aller  après  ; 
uivant ,    selon ,    suite. 

)y  w%Jb^Iyo  ôy  àUU* 
\  ttian  dahîtlu  htvmba 
blâkaiy ,  marchez  de- 
îsieur,  je  suivrai.  ôy*\ 
>y  J/  ïa-pûn  pergi 
an-na,  il  partit  suivant 
in  (#.51).  C>jy  $\q 

§ft**  jj  Vai9  akan 
•gi  merg-lriig  tlïan  ])u~ 

qui  devaient  faire  par- 
suite  de  la  princesse 


Cjjyy  ber  -tûrut ,  qui  suit, 
qui  va  après,  qui  continue,  sui- 
vant, ^jyjl  ^^v^^^r  ***• 
JXlSui^  moka  karja-karjâ-na 
ber  -  tfïrwJ  marïkn  -  &?/.,  or  leurs 
œuvres  les  suivent  (JV.  412). 

TC^yy  ber-tûrut'tîirut,  con- 
sécutivement ,  successivement, 
l'un  après  l'autre.  ^Cfjyy  yy  ^ 
^jUb  à  y  A  +^C\.  dûa  bîilan 
ber-tu~rut-tu~rut  iâ-itu  anhm 
puloh  hâri,  pendant  deux  mois 
consécutifs,  c'est-à-dire  soixante 
jours  (3/.). 

0>*1»  menûrut  j  suivre,  ac- 
compagner, imiter.  c>^  —  me- 
nûrut  sukâ-na}  suivre  ses  désirs. 

£jjj*+  C>y  sa-ôraiy  mem-bâwa 
ùtri-na  maka  ôraiy  lâiti  pûn 
menu  rut,  un  homme  y  ayant 
conduit  son  épouse,  les  autres 
l'ont  imité  (2/.  Ab.  202;. 

Cfjyy  ter-tûrut,  qui  est  suivi, 
qui  est  imité.  Çj^\  Aj\  *l>jyy  l\j 
ijSi  tiâda  ter  -  tûrut  ûleh  ôrarg 
lâin,  il  ne  pouvait  être  imité  par 
les  autres  (S.  Mal.  153). 

£%y+  menurût-i ,  faire  suite 
à,  suivre.  £yy*  &*  Cb*+  ^-^v 
ka  -  hendak-  fia  jïka  tiâda  di- 
turût-i,  si  Ton   ne  fait  pas  sa 
volonté  {8.  Btd.  55). 

45 


706 


^yjj^*  menûrut-kan ,  suivre 
q.  ch.,  faire  suivre.  k^jy  y  \^jj\j 
e>li  Pju  jJu  iâi'i  -  lah  âku  tû- 
rut-kan  ka-pada  bârarg  katâ- 
na,  je  ferai  bien  de  condescendre 
à  tout  ce  qu'il  propose  (3/.). 

Sent.  j£jy  ^L  ^Jj  {fSjy 
\3^*  ^3  tûrut-kan  rasa  binâsa 
tûrut-kan  hâti  màti,  celui  qui 
suit  les  inclinations  des  sens  va 
à  sa  perte ,  et  celui  qui  suit  les 
désirs  de  son  cœur  va  à  la  mort. 
C'est-à-dire:  il  faut  savoir  ré- 
gler ses  passions. 


O)^  penurut ,  qui  suit,  imi- 
tateur. 

{y^y  turût-an,  suite,  imi- 
tation. 

{yyjiïjy  tûrut-turût-an,  cho- 
ses qui  se  suivent,  usages,  cou- 
tumes, routines.  Pjj-*1  ^x^y 

*     *       *        _  ^™r        _ 
Pjj-<*  (j"ï    turut-turut-an-lah 

sa-ôrarg  deigan  sa-ôraig,  des 

gens   qui   s'imitent  les  uns  les 

autres  (//.  Ab.  262  . 

^y^y^  penurût-an,  action  de 
suivre,  imitation,  obéissance. 

[Jav.  et  Sund.  «q^**"^  turut. 
Bat.  Sgfl£Sg\  turut.  Mak.  "-«;=: 
turu.] 

•       •• 
<J)+)  turutlj  descendre, baisser, 

tomber.  ly  Lr^\  jl  ôjy  tïïrun 

deri  âtas  kûda,  descendre  de 


•  • 


cheval.  ,Jju jï  —  tïïrun  derika- 
phi,  venir  du  bord,  aller  à  terre. 
Ji5o  —  tïïrun  Jca-kaphl,  allerà 
bord.  J*s£  ^j-jij^  —  tïïrun  deri 
Citas  takta,  abdiquer.  —  jA» 
nâih  tûrun ,  monter  et  descen- 
dre. J^>l  faf  ^j-jIj.*  ôjy  ij\  ta 
tïïrun  deri  âtas  gûnung  ïtu,  ils 
descendirent  de  la  montagne  (fi. 
23).>>1  j->  ôjy  fj\  ïa  tûrun  deri 
udara,  il  descendit  des  airs 
(Ji.  5).  — Jl)\^mcUa-Aâri  tumu 
le   soleil   se   couche.  —  ^j^ 

hûjan  tûrun,  il  pleut,  ôyû)  tf* 
àjSjy  ârgùi  ïtu  -pïïn  tûrun-lah, 
le  vent  s'abattit.  —  £>jj  tcarna 
tûrun,  se  déteindre  (d'une  étoffe 
au  lavage).  —  A-U»  jj^à  harga 
sudah  tûrun,  le  prix  est  diminué. 
^yyi  —  tûrun  penûken,  sorte 
de  débiteurs  attachés  au  service 
d'un  navire  (Cod.  Mal.  397). 

ôjy*  menûrun,  faire  l'action 
de  descendre,  se  diriger  vers  1? 
bas. 

L>jyf   temûrun,    descendant. 

C)jy  ôjy  tûrun- temûrun ,  des- 
cendant avec  continuité,  p*r 
succession,  de  génération  en 
génération,  ôjy  ù^*jy  C>W  »** 

jjw»  p*]j  vwka  zemân~ber~zemàH 
tûrun-temûrun  raja  jôhor  tui- 


ùjy 


^xoy 


707 


•nahmerg-hâdap  râja 

aucun  temps,  de  gé- 

a  génération,  les  rois 

ne  se  sont  présentés 

Siam    {Lett.   Mal.). 


tïirun-temUriin  deri- 

ï}  des  traditions  qui 

du    prophète   (J/.). 

fà     turun  -  menurun,   ' 

-j  p^lj  âwaX;  xujcïï-  ! 
len-jàdi  râja  besàr  \ 
ïJjrunf  leurs  descen- 
génération  en  gêne- 
nt devenus  des  rois 
les  fi.  173). 

îme  aussi  OjjLxjy* 
nurvn  les  passagers 
î  navire  (CV\). 

aenurûn-i,  descendre 
idre  vers. 

menurun  -  kan ,  des- 
Ique  chose,  faire  des- 
jposer:  copier,  trans- 
itaire quelque  chose. 
trun-kan  lâyar,  amc- 
les.  tjvj*  £  &% 
mnlàikat  yarg  di-tû- 
leh  dëwntaj  des  anges 
mx  ont  fait  descendre 

//  -  £aft  -  /e/A  mâsÎTg- 
oraig  kâronj-na,  cha- 


cun descendit  son  sac  (B.  74). 

7!*l>  CrOy*  menûrun-kan  ràja, 
déposer  un  roi. 

ôjy^penûrun,  celui  qui  des- 
cend, descendant. 


\JX?  turun- an,  descendance. 

(j^S*  penurûn-an,  action  de 
descendre,  de  faire  descendre. 

Cy^jj*  per  -  turûn  -  an ,  des- 
cendants, descendance,  extrac- 
tion. J&  j^j  ^s/^-J  à*  <&* 
stfjjjj*  maka  telhh  ter-xerèy- 
berèy  segala  per-turûn-an-fta, 
et  leurs  descendants  se  sont  ré- 
pandus en  divers  endroits  (ZJ.14). 

tf^Jà  ka  -  turun  -  an ,  géné- 
ration, généalogie,  les  descen- 
dants. £.y  Ji'l  pï  Jt^yù  ka- 
turûn-an  sem  ânak  nïtah.  les 
descendants  de  Sem,  enfant  de 
Noé  (//.  D.  12). 

[Jav.  et  Sund.  «ai<n«3f  turun. 
Bat.  sgfl£^A  turun.  Mak.  et 
Bug.  "-*iS  tururg.  Day.  turony 
race,  extraction.] 


*     ••    __ 


J)J  turap  =  *J>J  teràp. 

+*)%)  tures9  mettre  en  prison 

(O.). 

«*W  turiê,  taillader,  faire  des 
incisions  (O.). 

45* 


708 


yjOJ 


^yi)^  tUTU8,  piquet,  pieu,  ce 
qui  est  planté  en  terre  pour  fixer 
q.  ch.,  tuteur  pour  un  jeune 
arbre  ;  palissade  ;  et  aussi,  plante, 
rejeton;  lignée.  J-ol  <Jy  XSS 
jj^i  \j**jy  kakanda  ptin  asal 
tûrus  nagri*  je  suis  un  rejeton 
(originaire)  du  pays  (S.  Bïd.  80). 
^y^jy^  menûru8-ka?i,  atta- 
cher q.  ch.  à  un  pieu,  munir  une 
jeune  plante  d'un  tuteur. 

[Jav.  et  Sund.  «ajraa*^  turus.] 
yjy  tïtla,  v.  CÙy  tûlat. 

J%ï  tïiwil,  sorte  de  levier  sur 
une  extrémité  duquel  est  la 
charge,  tandis  que  la  force  est 
appliquée  à  l'autre  extrémité  et 
le  point  d'appui  au  milieu:  et 
aussi,  un  cric. 

X  uyji  ber-tûtcil-tûwil ,  tra- 
vailler avec  un  levier,  soulever 
un  poids  avec  un  levier  ou  avec 
un  cric. 

Kl.  écrit  J^y  tuwïL 

iôyJ  tïïlalh,  châtiment,  punition, 
vengeance.  àM  —  ttièah  allah, 
la  vengeance  céleste.^Uî^  ^UL» 
Ay  supàya  men-jâdi  tùlah,  afin 
que  cela  soit  un  châtiment  (H. 
Ab.  337).  cjûb  AJu*  ùy  Jjli 
bdfîak  tûlah  sudah  di~pandarg, 
il  fut  témoin  de  beaucoup  de 


punitions,   de    supplices  (dans 
Tenfer)  (M.). 

>>!•  menulâh-ij  imposer  un 
châtiment  à. 

£jvy+  menûlah-kan,  châtier 
quelqu'un  pour  quelque  faute, 
se  venger  de  quelque  chose. 

^itS  ka  -  tulâh  -  an ,  châti- 
ment; qui  est  puni,  maudit  de 
Dieu. 

On  trouve  aussi  *ly  tûla. 

»[J&v*  *sn<nAf\  tulah.] 

ijy  tûlih ,  vu ,  regardé,  regardé 
de  travers.  iùJtf^y ù  di-tôlA- 
iia  kulïlùg,  il  regarda  autour 
de  lui  (J^.). 

aIjI*  menUlthj  regarder,  jeter 
la  vue  sur  q.  oh.  ^P->  jl^; 
Ob  £yf£  Aj+  C^  ï^/l) 

^yW  (y&  ber  -  jâlan  denjan 
perlâlian-perlâhan  serta  menû- 
lïh  ka  -  kïri  dân  ka  -  kânanjà- 
lan,  ils  se  promenaient  très  à 
leur  aise,  regardant  à  gauche  et 
à  droite  du  chemin  (M.).  aIIpU- 
â3L5  vy+y&\  jàrgan  -  lah  atg- 
kaw  menulih  ka-bldkary,  ne  re- 
gardez pas  derrière  vous  (B.  26  • 
JUp^u  aJ^L*  menûlih  ka-lâtgù, 
lever  les  yeux  au  ciel. 

[Jav.  vjtsnttn^  toleh  etytwmi," 
tolih.  Bat.  inc^o  tulih,  regar- 


der q.  ch.  de  loin.] 


Js 


& 


709 


H9  sourd.  Jy  Ob^« 
n  tTdij  muet  et  sourd.  y\ 

î'  ada  pe?tàka  sa-ôrarrj 
u  tiâda  deiyar,  j'ai  été 
un  sourd  ,  je   n'ai   pas  i 
i  (B.  838).  | 

-•    menult-kan,   rendre   ■ 
assourdir. 

.  *5ti<wi\  tuli.   Day.  tuh) 

0 

>n   mieux  LÀ£*>  tuli- 

ordon  qui  retient  le  criss 

inture,  et  l'empêche  de 

(À7.). 

-être  pour    Jlî  tâli. 

iO/yet  (Ar.  i^),  cession 
y  et  au  prix  auquel  il  a 
été  (A  M.  20). 

lk   (Holl.),    truchement, 

men-jâdi  tolk  kompanï, 
t  interprète  de  la  Com- 
(//.  Ah.  45). 

îofc,  poussé,  repoussé, 
ôté.  ^L*«ui  JPy  Ay  <^~*-P 

iyï  J^m}  deri  tïga  pû- 
ik  sambïlan  tùygal  dû  a 
ûtu,  neuf  ôté  de  trente,  il 
ngt-ct-un.  jIj  —  tûlak 
?.  lest  d'un  navire.  JUil  JL 
^LVjje^J    bâtu   ïtu  di- 


jadi-kan-na  ttdak  bàra,  ils 
prirent  ces  pierres  pour  en  faire 
du  lest  (//.  Ab.  62).  £Às£*  — 
tûlak  senjâta,  rançon  pour  dé- 
tourner les  hostilités  (Cr.). 

JjLU  menûlak ,  pousser,  re- 
pousser, rejeter,  ôter,  répudier, 
bannir.  IjjJl  jJL*  jl^l*  J^I»  ê>y 
£/7a#  putrl  menûlak  mûka  in- 
drây  la  princesse  repoussa  le 
visage  d'Indra  (Af.). 

J$y*Jùj  tûlak-  menûlak,  se 
repousser  réciproquement. 

^yJuJL*  menïdak-kan,  repous- 
ser q.  ch.,  faire  repousser,  dé- 
tourner, olxîp  y^c^&Cr^y* 

menûlak-kan  ka-jahât-an  jin 
deri-padâ-na,  détourner  la  mali- 
gnité des  mauvais  génies  (M.). 
il  ^*y^  menûlak -kan  beld, 
détourner  une  calamité. 

jljO  penûlak,  qui  repousse 
ou  sert  à  repousser. 

^y }Ui  penulâk-an ,  action  de 
pousser ,  de  repousser , .  de  ban- 
nir: rejet,  bannissement. 

^}tâyj>ber-tûlak-tulâk-an, 
qui  se  poussent  réciproquement, 
qui  poussent  simultanément.  ->l 
^£jjjj>  *o  ada  yarg  ber-tû- 
lak'tulâk-an, quelques-uns  pous- 
saient ensemble  (ilf.). 

[Jav.  wvvkkv^  tulak  y  renvoi, 
réfraction.  Bat.  sg«-*??\  tulak  y 
retourner.   Mak.  et  Bug.  ^V*o 


710 


& 


tola.  Sund.  tulak.  Day.  tolalc. 
Tag.  et  Bis.  JrTC  tolah,  re- 
pousser une  embarcation  avec 
une  perche.] 


& 


tïïluk,  contre  -  poids,  terme 
de  comparaison,  comparé,  exa- 
miné, pesé,  mesuré.  Ita^jiy  ^lJ 
,Jjfj  tiâda  tûluk-na  dâlam  na- 
grî,  il  n'y  a  pas  son  pareil  dans 
le  pays. 

Jjl^i  ber-tûlulç,  qui  compare, 
qui  fait  contre-poids.  —  AJttada 
ber  -  tûlulç,  qui  n'a  pas  de 
contre-poids,  qui  n'a  pas  d'équi- 
valent. 

J^*  menûluk ,  comparer, 
peser,    examiner. 

4uy   tûlarg,    os.    £f£l  O^JL> 

fùy  vlr^îu^*  seperti  anjirg*  me- 
rebùt-kan  tûlarg,  comme  des 
chiens  qui  se  disputent  un  os. 
y*foy  Oi->  eii-*~"  j&  AjiS  gn- 
methr-lah  segala  smdi-na  dan 
tûlarg -na,  tontes  ses  articula- 
tions et  tous  ses  os  tremblaient 
(Af.).  —  J^l  ûtak  tûlarg,  moelle. 
aIÎ  —  tûlarg  pah  a  ou'^pjL  — 

tûlarg  mânis,  le  fémur.  Ç>j  — 
tûlarg  1er  irg,  un  os  sec,  le  péroné. 
Jp!>J  -   tûlarg  rûsuk,  les  côtes. 

<>y  —  tûlarg  mûda,  cartilage. 

AA9  fa  —  tûlarg  yarg  pâtah,  un 
os  fracturé. 


& 


Prov.    ^J^  S~A  y\  ôp 

j!>mw  anjirg  ïtujikalaw  di-piïkul 
sa  -  kâli-pun  ber  -  ûlarg  -  vlanj 
JTtga  la  ka  -pada  tampat  yaig 
bâiïak  tûlarg  ïtu,  malgré  les 
coups  qu'on  lui  donnera, 
le  chien  reviendra  toujours  an 
lieu  où  il  y  a  beaucoup  d'os. 
Le  sens  est:  on  revient  ton- 
jours  où  l'on  trouve  ses  intérêts. 
Autre  Prov.   ^Jl£jL«  ^jl*// 

gy  JJ&U  JU  êJÏQ  hatï- 

maw  mâtimenirggal-kan  belhnj 
gàjah  mâti  menirggal  -  kan  tû- 
larg, un  tigre  en  mourant  laisse 
sa  peau,  et  un  éléphant  laisse 
des  os.  Le  sens  est  :  on  ne  peut 
laisser  après  sa  mort  que  ce  que 
l'on  a  acquis  pendant  sa  vie; 
un  nom  honorable  ou  un  nom 
méprisable  (H.Ab.  109). 

ijy  tûlarg,  est  aussi  le  nom 
d'une  mesure,  une  coudée. 

Les  Malais  nomment  anssi 
£ly  tûlarg,  ce  qu'en  architecture 
nous  nommons  nervures,  et  ce 
qu'en  histoire  naturelle  nous 
nommons  côtes,  les  côtes  dW 
feuille.  Ajta  —  tûlarg  dâfify 
le  manche  d'une  pagaie. 


& 


& 


711 


Vfvy  tularg-tularg,  nom  d'un    : 
arbre. 

fùyy  ber-tulmy,  qui  a  des 
os,  des  côtes,  des  nervures,  os- 
seux. Pjl£»  ATta  JU  cr»---  Ày\ 

{\-  Qfr  J^  ^A  ç~?  ùjb 

^aj*^"**-  £^*J  àîi-lah  sebàb-na 
maka  dâtarg  sa-hârarg  dâun  i 
pïsatg  ïtu  jâdi ber-tulaig  sâma 
teigah  -  /la  sa'-panjarg  -  wa ,  et 
voilà  pourquoi  depuis  ce  temps 
les  feuilles  du  bananier  ont  une 
côte  au  milieu  et  dans  toute  leur 
longueur  {H.  lîiO). 

{£$  tulàig-an,  les  os  en 
général,  ossements  ;  ossuaire. 

^itj  ka-tulàig-an,  qui  a 
une  arête  de  poisson  dans  la 
gorge. 

[Jav.  et  Sund.  «s»?w\  tûlarg. 
Bat.  sg *—  ■  flv  tUlan,  les  gros  os 
d'un  animal  abattu.  SJ*"5  tTilanj, 
mesure.  Day.  tuluig.  Bis.  ^*Y 
tolan.  Malg.  taulana.] 


L^M 


7*3*7  tulun/,  aide,  secours,  assis- 
tance; aidé,  secouru;  être  aidé. 

«Lî  JUi*  hamba  dâtaig  ka-pada 
tïtan  hamba  hendak  minta  tîî- 
luig,  je  viens  trouver  mon- 
seigneur pour  lui  demander  du 
secours  {lt.  86).  àJ^I  *Jy\>  a)j^1 
pA*  iS*  tsigrah-lah  di-tvlutg 


ûleh  setl  dâyarg,  aussitôt  elle 
fut  secouru   par  ses  suivantes. 

vlrV-V  py  **"*  **?+*  hamba 
minta  tlilurg  ka  -  hidlip  -  an,  je 
sollicite  votre  assistance  pour 
(me  procurer)  un  gagne-pain 
(  J/.).  àIII  £y  ^->  dergan  tlilwtg 
allah,  avec  l'aide  de  Dieu. 

?vyj>  ber-tiifuig,  qui  secourt, 
qui  aide  ;  secourant,  aidant,  ^IT 

kalair  bûleh  tUan  menïilurg  dia 
ber-tTtluig  sa-dïkit,  si  vous  pou- 
vez l'aider  en  lui  donnant  un 
peu  de  secours. 

fy+  menïilurg ,  aider,  assister, 

secourir.   w**fc  *iy+  ,lllA>  ^L. 

jikalaïc    bapâ  -  ku    menïilurg 

hamba,  si  mon  père  veut  bien 

ra'aidcr  (/?.  69). 

>y    tlilurg  -  menïilurg, 
s'aider  réciproquement. 

f»yj>  ter-tûhtig,  aidé,  qui  est 
assisté,  qui  est  secouru. 

i^ll»  menulïtrg-i\  porter  se- 
cours à.  ,Jl  ^y\  £^j  w%Jb  J\  * 
dân  hamba  tulïïrg-i  àkan  dia, 
et  je  lui  porterai  du  secours  (R. 

55). 

^jJ^I»  menlilurg-kan,  aider, 
faire  aider  quelqu'un. 

«1^5  petudujij,  qui  aide,  qui 
assiste  :  un  aide ,  un   assistant. 


*i   •    *  i  •    .— , 


mlc 

6 


712 


jJy 


or!y 


rf+p*  fbjè  aJU  ia-la h  penûlurg 
ttuicaml -na,  elle  est  un  aide 
pour  son  mari  (//.  Ab.  92).  o;U 
JU-S  J^il  Ayî  ^l  ^ly^  hârap 
sahàya  âkan  penûlurg  ânak 
kïta,  j'ai  la  confiance  que  mon 
fils  sera  pour  moi  un  aide  (M.). 
jls£  Ayî  penûlurg  bïxâra,  un 
avocat. 

^pjj  tulliiTj  -  a?i,  aide,  assis- 
tance. 

^jG^*  penulûig  -  an ,  action 
d'aider  ;  aide,  assistance,  secours. 

^^Spper-tuluig-an,  secours 
donné,  assistance  reçue. 

^jPjlûj  ka  -  tulûrg  -  an }  celui 
qui  est  aidé;  le  secouru:  secou- 
rable. 

(Jav.  9s»iiU\  tulurg.  Mak.  et 
Bug.  ^*-^>  tuluig.  Day.  tulonj. 
Tag.  fc->*£*  fo/o/jf.  Bis.  £-o  '«- 


•    • 


jjy 


Jy 


tiilat,    dans  trois  jours. 

Jjy  ^y  jj-Ji  £$M>k  //7«//  tûlat,    • 
demain,  après-demain,  et  le  jour 
suivant. 

On  trouve  aussi  Jy  tûla. 

AJy  tmrelet  (Ar.  a1^),  grand  mal- 
heur, ruine. 


tawlan  et   tulan,   ami 

fidèle ,      confident ,     camarade, 


confédéré.  ^jiisè*  ^y  Zj^*> 
ijp*j**l**  sa-ôrarg  tatclan  inen- 
jâdi  pèig-hïbur  hâti\  nn  ami 
fidèle  est  la  consolation  du  cœur 

(M.).  jA.  g  Jy  >\  j,\  Jà 

kitàb  hn'ada  ta  tri  an  yaiybâik, 
ce  livre  est  (pour  lui)  un  véri- 
table ami  (3/.  lt.  220).  Ji  jtfï 

&fly  ■*»>>  J^  $\  tàhtt  ta 
âkan  xerèy  deri-padn  tatrlnn- 

m 

na,  il  craignait  de  se  séparer  de 
ses  compagnons  (3/.).  ^y  w*> 
hamba  tawlan,  un  compagnon    ' 
de  service,  camarade. 

{jûy  tawlân-an,  amitié,  liai- 
son intime. 

tfîyj* per-tawlàn-an,  qui  est 
lié  d'amitié,  confédération,  ligne. 

/Jy  tnlen,  vrai,  non  falsifié, 
p.  ex.  :  —  ^^\  amas  tîilen,  de 
l'or  pur,  sans  mélange. 

[Jav.  et  Sund.  «mium^  tnlen, 
de  *snn\s  tulï.] 

•*Jy  tullsf  écrit,  peint,  dessiné, 
orné  de  figures;  être  écrit:  des- 
sin, peinture,  écriture.  J^liLly 
utiib;  tûh's-lah  ïtu  di-dà- 
lam  kitâb,  écrivez  cela  dans  nn 
livre  (litt.  :  soit  par  vous  écrit). 

gambar  yarg  bahâru  dt-tûli'< 
comme  un  tableau  nouvellement 

peint.   ^Jy  |ll^>  o£*  Xgj)/ 


J>î 


u^y 


713 


t -irirg -irirg  seperti  di-   ', 
tïliù  rupâ-iia,  se  sui- 
la  file  comme    dans   le 

i 

i  (d'une  procession)  {M.),   ' 
-  tûlis  pùggan,  peinture 
rcelaine.   —  JJ>^  jûru 
in  clerc,  un  secrétaire. 

y  ber-tillîs,   qui  a  des 
,  qui  est  orné  de  figures. 

r-tûlis  deigan  àyer  amas,  , 
be    peinte  à  figures   d'or 

i 

i 
i 

*f+  menulis,  écrire,  des- 
peindre. ^j-J*!*  *Jy*  *~*** 
-J^  *-*jJ  sebab  menïïruh 
is  rlipa  maha-rdja  ra- 
parce  qu'elle  avait  or- 
de  faire  le  portrait  de 
aja  Rawana  (K.  169). 

fj>  ter-tûlis,  qui  est  écrit, 
:>n  a  peint,  dessiné,  d&j  t 
XîS  ^W/  rupâ  -  na  ter- 
ka-pada  Jdpas,  son  por- 
était  dessiné  sur  Téven- 
l  169). 

Al*  menulïs-i,  peindre  sur 
orner  q.  cli.  de  figures. 

J^l*  menîïlis-kan,  peindre 
re  peindre  une  chose,  faire 
ssin.  ^Jx*»  A)L-xJJoy*  Ju 
moka  làlu  di-tû~lis-kan- 
h  segala  turggul,  il  fit 
•e  tous  les  étendards  (Isni. 


kaniba  tulis-kan  râpa  ïtu,  c'est 
moi  qui  ai  fait  ce  portrait  (R. 
170). 

ijJy*  penûlis,  un  peintre,  un 
dessinateur,  un  écrivain.  dJ&Sy 
^jJy*  J&  ber  -  kampurg  -  la/i 
segala  penlilts,  les  peintres  se 
rassemblèrent  (S.  Mal.  288). 

^—l*  tulïs-an,  ce  qui  est  écrit, 
ce  qui  est  peint,  un  tableau,  une 
écriture.  iwJj  «Jj^j  JUyi  tihat 
rilpa  tulïs-an -mu,  voyez  la 
forme  de  votre  écriture  (IL  Ab. 
38). 

[Jav.  et  Sund.  «htmm^  tulis. 
Bat.  5{r-ro\  tulis,  les  raies 
qui  se  trouvent  sur  la  peau  d'un 
tigre.  Mak.  ^^^    tulisi.] 


j*Jy  tïtlu#,  stable,  ferme,  sin- 
cère, ^i^lol^  \j^y  ^jy 

sûrat  tulus  dan  iklâs.  un  écrit 
sincère  et  amical  (Lett.  Mal.). 
^U  —  tulus  hâti,  un  cœur 
droit,  homme  sincère. 

^xJjl«  menTdus-kan,  rendre 
stable,  affermir.  £\  xsl*  {J^f 
^p.ri.S  £j>yj>  tûluskan  hatï-mu 
âkan  ber  -  bûat  ka  -  baktï  -  an, 
affermissez  votre  cœur  dans  la 
pratique  de  la  vertu  (S.  Mal. 
250). 

[Jav.   txiiuitiAp   tulus.    Sund. 
i]jnix<if\  tulus,  accompli,  achevé, 


714  ^ 

parfait.  Bat.  lg*~2£\  tu /us. 
Malt.  '"-««>  tvlusu,  droit,  juste, 
Day.  tulus.) 

-iy  fÛWOH,  levier  dont  on  se 
sert  pour  lover  un  certain  filet 
à  pêcher;  levé  avec  un  levier. 
Pilori  (AV.). 


wr~% 


■niiu-as.  lever  avec  il 


levier,   attacher  au   pilori,    au  j 

{/*\y  tuwâs-an,  le  filet  qu'où 
lève  au  moyen   d'un  levier  ou  j 
d'une  perche  pour  prendre   le 
poisson. 

Jt*vV  tûmik,  piqué,  passé  un 
travers.  Jijj.s  J-yi  S\  «^-^ 
laksâna  liâgey  dt-tûsuk  dûri, 
comme  piqué  par  dos  épines  (fi. 
Bid.  22).  ; 

V  ,_j-y  *«*  wi-  («  *»  i>  «pe  ro  n  n  é , 

Jffymmenûiiuk,  piquer,  passer 
au  travers. 

JU»^J  tmi-hld  (Ar.  Js-j),  unité 
de  Dieu  :  reconnaître  comme 
unique;  être-  un,  incomparable. 

iâ-la/i  ôranf  islam  >j«>tjinTiM>iit   . 
dân  tatrhid,  c'est  un  musulman 
vraiment  croyant  et  incomparable 
(M.  11.  84).  | 


Ajjï  tûfah  (Ar.  Ji),  le 
cet  animal,  nommé  en  P< 

U*P  «S3*  tf'7*  »  Para1 
d'après  Kazimirski,  le  cl 
vier;  et  d'après  Richard 
blaireau,  ou  bien  un  petit 
qui  avertit  le  lion  de  l'a) 
de  sa  proie,  et  qui  lui  m 
des  restes  de  l'animal 
Dans  l'exemple  qui  suit,  il 
indiquer  le  blaireau.  JÔj 

AL«mO  bê-ùrdjtti  deri-pt 
gala  bàuUatg  per-barït- 
riisa  dân  kyeag  dân  tij 


iflanduk 


ya,g   i 


grand  nombre  de  pièces 
bier,  des  cerfs,  des  daii 
blaireaux  et  dea  clievrotin 
tués  (Ji.  14). 

Jj^iy  tmrfik  (Ar.  J>£ 
faveur,  assistance  de  D 
ïjc  OU  Jfj  Jô\j  ymg 
tnirfilt  dân  azï'it,  qui 
les  faveurs  <lu  ciel  et  h 
(/.«■«.  Mal.). 

AjJ  tekàtl.  ouverture  du  i 
la  bouche,  le  gosier,  la 
-  J^l  âmk  telrùA,  la  li 

&J  tekàll,  obstination,  ei 
sèment  de  cteur.  v.    iî 


JS 


& 


715 


-    A 


>J  ték&,  nom  d'une  herbe. 
S»*  y  «^Ié^*  e>/  i  ^l  &>  rwm- 
jw/  teAi  ïta  âkar-fia  men-jâdi 
ôbatj  la  racine  de  l'herbe  teki 
est  employée  en  médecine  (Kl.). 

[Sund.  «»*#i\  teki,  nom  d'une 
mauvaise  herbe  dont  on  débar- 
rasse difficilement  un  terrain  où 
elle  s'est  propagée.] 

V  teki,  (Ar.),  pieux,  craignant 
Dieu. 

Sj   teki -teki   ou     Sj  jùu 
tekàk -teki,  énigme. 

t  ij^i  ber-teki-tekï  et  jjxj^ 

£ï  />er  -  tekàk  -  teki,  proposant 
des  énigmes;  énigmatique. 

[Jav.  vnnvnta^  takén  et  Sund. 
enijKni  *g$n}\  takonan ,  interro- 
ger.] 


Jacob  jura  par  la  piété  de  son 
père,  par  le  Dieu  que  craignait 
son  père  {B.  51). 

jXJ  tékU,  v.  &  tegùh. 

yliï  takwâ,  nom  d'un  habit. 
—  j>Sj  bâju  tctktra,  espèce  de 
camisole  avec  un  bouton  au  col- 
let. 

[Jav.  et  Sund.  <Kn*p\  takwa.) 

<Syo  tekwa  (Ar.  Jù),  piété, 
crainte  de  Dieu.  x5ool  ^  à15jû* 


I** 


tekyid  (Ar.  ^IS),  fixation, 
restriction. 

^JuJul»  wew  -  tekyid  -  kan, 
borner,  restreindre  (j.  ch.  j>\  ->Lj 
i2|Zjb  *jJuJuL»  tîâda  ïa  men- 
tekyïd-kan  hibat-na}  il  n'a  mis 
aucune  restriction  à  son  don  (D. 
M.  144> 

jiï  tekiyet   (Ar.    Jiï),   piété, 

crainte  de  Dieu.  <-^â«£  alyi*^ 
e)U>  ÂJu  *>  ber-mmpah'lah  ya- 
kUb    demi   tekiyet    bapâ  -  /7</, 


^VV^^  ^  hendak'lah  bah- 
ica  ada  /uikhn  itu  tlâhir  tek- 
wà-na,  un  juge  doit  être  d'une 
piété  reconnue  (/>.  M.  361). 

*j)m£j  tektvïn  (Ar.  0^),  créer, 
faire  exister. 

XjJU  tekumn  (Ar.  »y),  calen- 
~  drier,  almanach. 

JyJ  tekiïkwr,  v.  Jifkûknr.  ' 

OyJ  tekïin,  pour  ^  *<>&*}/*. 

iXJ  tekàk,  obstination  ,  entête- 
ment, endurcissement  de  cœur, 
obstiné  (AV.). 

J^Jo    tekàk   =   &  tekàk,    la 
gorge. 

£>J  tekàk,  v.  X £  tekï-teki. 


716 


JÏ 


>" 


iJo    tekôk,    courbure,    coude 

J^j      />er  -  tekôk  y     courbé, 
qui  forme  un  coude. 


& 


tekàk,  frapper  avec  un  mar- 
teau ou  un  maillet. 

jfi£  peri-tekùk,  un  marteau, 
un  maillet  {<  V.  liatav.). 

J^OJ  tekàt,  piqué,  brodé,   ^y 

JîjiU*.  ^OJ  J*SjL»  ber-kâùi 
surgkit  tekàt  xelâri,  revêtu 
d'une  étoffe  brodée  suivant  le 
patron  nommé  chelari  (S.  Ih'd. 
118). 

^aAaJ  takdir  (Ar.>x7),  volonté 
de  Dieu,  arrêta  immuables,  dé- 
cret inévitable,  providence,  pré- 

-  **  •§  A 

destination,  *j  u*y  jl-***  O^* 
\L  denjan  takdir  tâhan  ytug 
bakâ,  par  la  volonté  du  Seigneur 
qui  est  éternel.  Ol^o^-Xi*  ^co 
dergan  takdir  dëwâta ,  par  la 
volonté  des  dieux  (3/.).  ^W  ji* 

viaka  deigan  takdir  allait  me- 
lakii  -  kan  ka  -  hendak  -  na  âtas 
hambâ-na,  Dieu  a  accompli  sur 
son  serviteur  ce  qu'il  avait  sta- 
tué (ff.  Ab.  12).  MjiJSS*  OU 
^W  «j  aJJI  mâna  dî-  takdir 
allah  ttû-lah  yaiyjâdi,  tout  ce 


que  Dieu  a  résolu ,  vo: 
arrivera  (A/.). 

arrêter,  statuer,  affermi 

âXv/  7w/  men-jâlan  bâi 
di-takdïr-kan  allah 
suivrai  la  voie   qui  a 
par  les  décrets  de  la  P; 
(JSul.  lhr.  3).   ^\  j£ 

takdir -kan  ayâma  t\s 
ayâma  mesëhi,  qui  a: 
religion  inahoinétane  e 
gion  chrétienne  (//.  Ai 

[  Jav.     *nà>\    takdi 
"-»x>|^t«  takaddéré.] 

•JLXiiï  tetoUs  (Ar.^j* 

teté,  pureté,  sanctificati 

sambil  meiy  -  ^ev/ ôp  - . 
deiyan  tâkut  âkan  a 
complétant  notre  san< 
avec  la  crainte  dej)ieu  < 

•yJ  tekun,  ce  sur  quoi  oi 
main  ou  le  pied  pour  s' 
point  d'appui,  canne, 
appuyé  dessus ,  serré , 
foulé,  ^jr^-  —  jâlan 
chemin  battu.  ,JxjL»  - 
saiygul ',     épingle     à 


& 


i  tânah   Rat  ïtu  lembik 
h  di-tekàn,  tant  que  Tar- 
it molle,  elle  peut  facile- 
ître  pétrie. 
^  ber-tekàn,  qui  appuie 

oh.  {jïj>  s&lS*  "*V  tiàd*1 
-na  ber-tekàn,  on  ne  pou- 
as  s'y  appuyer,  s'y  tenir 
al.  295). 

*   te-tekàn,  ce   sur   quoi 
le  chose  est  appuyé  :  étai  ; 
ipe. 
-•     menekàn,      appuyer, 

le  pied  ou  la  main  sur 
le  chose  pour  s'appuyer; 
r,  serrer. 

a!»  menekàn  -kan,  faire 
i  chose  appuie    sur    une 

mettre  un  levier  sur  un 

d'appui,  serrer  q.  ch. 
tO  ^X1j3ù  di-tekàn-kan- 
bâtu  itu,  ils  appliquèrent 
ier  à  cette  pierre  (//.  Ab. 

c^yJ  —  menekàn -kan 
fia,  lui   serrer  la  gorge 

di-terktun-fla  serta  di- 
kan-îia  devgan  tâtr/a?i-na, 
ta  dessus  et  les  saisit  avec 
ttes  (Kal.  dun  Dam.  05). 

r.  .roi*?»-*>.f\  tefeen,  canne, 
I 

càtl,  nom  d'un  harnais 
)ant  (À7.). 


I 


717 

^y^i  ber  -  tekàn ,  harnaché 
(d'un  éléphant). 

*yJ  tekàn,  attention,  application, 
esprit  tendu,  ^fâ  ^£ù  ^1  aJU^C 
be-karjâ-lah  la  devgan  tekàn, 
il  travailla  avec  attention. 

vyJ^  ber  -  tekàn ,  qui  fait  at- 
tention, qui  a  l'esprit  tendu  en 
travaillant  ou  en  étudiant  {Kl.). 

wJUO  tekàp,  le  dedans  de  la 
main  posé  sur  la  bouche,  p.  ex. 
pour  étouffer  les  cris  ou  les 
sanglots  (KL). 

(JtxT^  ber-tekàp ,  qui  tient  la 
main  sur  la  bouche,  ygi+jj  $£  d>\ 
Igdy*  **-">?  U~*"  *a  pnlarg  ka- 
rHinah  -  fia  sambtl  ber  -  tekàp 
mûlut-na,  elle  retourna  à  la 
maison  en  tenant  la  main  sur  sa 
bouche. 

,Jju  tikpij  nom  d'un  trident  dont 
chacune  des  deux  dents  de  côté 
est  ornée  d'une  barbe,  et  celle 
du  milieu,  plus  longue,  est  ornée 
d'une  barbe  double  (KL). 

^jOJ  tekbïr  (Ar.  jf),  procla- 
mer quelqu'un  grand ,  dire  :  àD! 
^0 1  allait  akbar,  Dieu  est 
grand  ! 

MOT  „ 

^jfaju  tekfn/r  (Ar.^o),  inhumer, 
ensevelir. 


■jfi 


Hjo  tekebur  (Ar.  ^S),  arro- 
gance, suffisance,  fierté:  arro- 
gant, fier,  w— \  X*  j~* >  £>  y  I J 
j&î  d&gu  i/anj  ftethr  tanda 
âmat  tete/iitr,  un  grand  menton 
est  la  marque  d'une  gronde 
fierté  (.1/.  1t.  192).  j&  JiL 

leehur  hendak  mentmjuk  -  kan 
ka-kràx-an-îiti,  très-arrogant  et 
voulant  montrer  sa  force  (//.  D. 
39). 

fCyJ  tekritn  (Ar.  .J),  respect, 
"  vénération,  révérence. 

J  ju  fefcrw*  (Ar^i),  confirma- 
tion. , 

ijftj  tekàl  —  j£  ttfft/  (Z,.!. 

u^aJm  tekelêbai !,  flotter,  être 
agité  (f.V.). 

i«juOj  tetelif  iAr.  ._ilï),  chargé, 
avoir  un  fardeau. 

tfiSSÏZ»    iiien  -  tek-Uf  -  kan, 
charger  quelqu'un  d'un  fardeau. 


taiefitr  (Ar.j~*i),  man- 
quer, être  négligent:  négligence. 

jiknlair  kâmit  tak&tr  âkan  pr- 
k'trjâ-trii  itu,  si  vous  êtes  négli- 
gent à  remplir  ce  devoir  (  .1/.  II. 
GO).  *£  j*-a«  Ojiy  Wj-  ^1  OjW 


IL- 


takpïr  i/air/  beatir ,  c 
rendu  coupable  d'un 
négligence  {Lett.  Mal 

négliger  une  chose,  a» 
de  négligence  jâ  jjfj^ 

takxïr  ■  kan  i 


fada  /te  - . 
r/aio  Itâmx  di-kttrjâ-, 
ne  néglige  pas  un  dev< 
à  remplir  (3/.  11.  70i.  j 

katt-an  pïïit  nie» -ta 
hamba ,  tout  le  inond 
sera  de  négligence  (&  . 

ISo  /<'</«,  debout,  sur  pi 
être  érigé.  ,_e^—  ■>  t 
teffâ  her-dïri  dt-seï 
tenant  debout  dans  le 
yl»  (tflCi  di-tegâ  -Su 
érigea  une  pierre.  — 
pat  teffâ,  un  endroit 
tenir  debont. 

Ixî.  meneau,  se  pla 
ériger,  établir.  J*^  - 
meyùl,    ériger     une 
*»^j  —    uienegâ  riitn 
une  maison. 

jre.  ,„,„.,,  -t 

tenir  debout,  faire  érig 

îxhlin.  établir,  affermir 

ni.ihinnétane. 


& 

On  trouve  aussi  &  teghh. 
[Kw.  Knnm\  taga.]  ; 

tegàh,  empêché,  retenu, 
rrêté,  défendu,  interdit:  être 
mpêcbé.  *&  AJl  £;!>  Ob  AJù 
V-  teghh  dân  di-lâraig  ûleh 
Hinjtnna,  fut  empêché  et  dé- 
fendu par  le  chef, 

*SL  meneghh,  empêcher,  s'op- 
poser, défendre. 

ÙSJ  ter -teghh,  qui  est  em- 
pêché, retenu,  arrêté.  &J  Ota 

^  4p  crsP  Ù*S*  **  ter~ 
teghh   hûjan   drhs    derî-pada 

Inrgit,  et  la  forte  pluie  qui  tom- 
bait du  ciel  fut  arrêtée  (B.  10). 
£$L  meneghh  -  kan ,  em- 
pêcher, défendre  q.  ch.,  faire 
retenir,  e)^  —  meneghh -Jean 
wurkà-na,  retenir  «a  colère. 
JJ^w  ^U^i  £$L>  meneghh- 
kan  ber-mûîn  jûdï,  prohiber  les 
jeux  de  hasard   (/(.  Ah.  258). 

ôfo*  J/u  sudah  teghh  -  &rm  ^7- 
katc  deri-pada  ber-dôsa ,  c'est 
'moi  qui  vous  ai  empêché  de 
tomber  dans  le  péché  (7*.  27). 
r  :J tf"  -£V  jlÊL»  meneghh  -  /?*>- 
ghh-kan  kânak- kanak,  tenir 
des    enfants    dans    la    sujétion 

(J/.).   ^ 

•Jbfô   penegàh-an,    action 
d'empêcher,  de  défendre?défense, 


& 


719 


prohibition,  empêchement:  en- 
droit prohibé,  èjf  J-A*  cr^-^ 
^Jbfâ  ka-ampat-na  mâsuk  ka- 
bâwah  penegâhan,  toutes  les 
quatre  entrèrent  dans  l'endroit 
réservé  (dans  la  chambre  de  la 
princesse)  (S.  Bt'd.  20). 

[Jav.  et  Sund.  «i3i?n?\  xegah.] 

ioJ  tegàh,  v.  fâ  tegâ. 

toJ  Ughh,  fort,  ferme,  solide, 
durable,  assuré.  —  £J  Oy  kôt« 
yaiy  teghh,  une  place  très-forte. 
—  *>  ù"^  per-katâ-an  yatg 
teghh,  un  langage  ferme,  jlb  *& 
jft  *épi>/«  ctefom  *y5»wi ,  ferme 
dans  la  foi.  —  ?>$  kûraig  teghh, 
manquant  de  solidité.  &  aS1,Xj 
^U-»  tiadâ-lah  tegith  satiâ-na, 
leur  fidélité^  n'est  pas  assurée. 
;^r<f^-,i  &  ù\*j     tiâda    teghh 
per  -janjï  -  an  -  na,  leur  conven- 
tion ne  sera  pas  durable.  Je*. 
1        v^^-Jl  Ss  J,\  l\  ù\*ïjtka  tiâda 
ftdfi  ta  teghh  à  ta  s  katâ-na,  s'il 
n'est  pas  ferme  à  garder  sa  pa- 
role (J/.  i/.  95). 

X&  teghh-teghh ,  fortement, 
solidement.  --  J&>\*  di-lkat- 
na  teghh-teghh ,  il  le  lia  forte- 
ment. 

&j>  bei -teghh,  qui  eat  ferme, 
qui  se  consolide.  O^  ^ j->  à*/m 


720 


& 


& 


*— 


stf**>  t-**^  ber  -  teghk  diri  -  ha 
dan  ber-tethp  hatï-na^  se  ras- 
surer et  se  mettre  V esprit  à  l'aise 

(A/.]. 

JaL*  meneghh ,  consolider, 
établir. 

J*y*+*  menegû/i-i,  donner  de 
la  force  à,  donner  de  la  soli- 
dité. 

^y^xU  menegùh-kàn,  rendre 
fort,  consolider,  fortifier.  ^v^-> 
igytfj  **H  di-  teghh  -  kan  allah 
parentah-ha,  que  Dieu  rende 
son  gouvernement  stable  (Lett. 
MaL).  s*-*^??*.  —  meueqhh- 
A'cf «  jt>^r  -janjï  -  rc  v/,  conclure  un 
traité. 

^y^&^  ber-tegith-kan,  qui 
affermit,qui  consolide.  £&?  ji* 

imikn    ber  -  tegùh  -  &«>*    kUwa 
devgan  îbrâhïm  suàtn  per-jan- 
jï-ati,  le  Seigneur  fit  une  alliance 
avec  Abraham  (li.  20). 

àSj^J  per-tegùn,  fortifié,  con- 
solidé. 

^yîs?  per-tegn/i-an,  force, 
solidité. 

v^*jX*S  penegnk  -an,  action 
de  fortifier,  de  confirmer. 

^jiy3  Avr  - tegïîh  -an  %  ce  «|iù 
est  fort,  solide  ;  fermeté,  solidité. 


—  Cm*-*»   surut   ka-tegîth-an, 
obligation,   promesse  par  écrit 

^Sïfijj»  ber-teghh'tegûh  -an, 
consolider  ensemble,  se  lier  réci- 
proquement, ajus^j  ^y~$*/\S\ 
^licw  îa  ber-teghh~tegûh~an 
ber-sumpah-sunipâh-an ,  il»  se 
lièrent  réciproquement  par  des 
serments,     ^jkylfij»    àX*  j\ 


jto 


ta  sudah  ber-te- 


ghh-teguh-an  janji  pada  kâmù 
il  s'est  engagé  avec  nous  (B.  71). 

On  trouve  aussi  yS  tegu  et 
yi  tekû. 

[Jav.  «»<m^  teguh.  Bat.  8*1 
fo^w.  Mak.  '-vvl  £a£o.  D*.v* 
fri/ja//.] 

iSj   tegôk,   trait,   gorgée,  un 

coup   de   boisson.    Jjjl*  r^4^ 

iJu-j     dta   mïnum  bànak  &• 

tegôk ,    il   boit  à    longs  traits. 

^j1  JfiL»  W6?w  -  bûka  puàni 
devgan  sa-bïji  kormâ  âtaw  *'- 
te^ÀA?  â//er,  rompre  le  jeûne 
avec  une  simple  datte  ou  nne 
gorgée  d'eau  ( J/.).  -XÎ  aWI  J^ 
j\  jJ>L»>  ijl*  à»*  JUai  bri  ofâ- 
lah  ]>ada  bêta,  mïnum  bâranj 
sa-tegàk  âyer,  donnez- moi nn 
peu  d'eau  à  boire  (B.  33). 

[Jav.   {t))>]cmihT7Mf    xegobw> 
Mak.  ^*->M  tago.  Bug.  tego.} 


ê 


£ 


721 


gàfgf  étendu,  uni  (de  la 
des  voiles  d'un  navire). 
*>  {^jïty  ber-lâyar  ârgin 
r  kelht,  le  vent  poussant 
►iles  et  les  tenant  tendues 
al  211). 

tgàp,  fort,  vigoureux,  ro- 
gros,  sain,  entier,  ferme. 

c&V  jàtm  yarg  tegàp, 
estiaux  d'une  forte  taille. 
Jjl*  hâti  yarg  tegàp,  une 
srme. 

vl*  menegâp-i,  donner  de 
•ce   à,   fortifier,    affermir. 

JU  Jtij  £  J^  rôti 
tegâp-i  hâti  mânusïa,  le 

qui  fortifie  le  cœur  de 
me  (i*.  881). 

it*  SgK""»'    \  togap.  Day. 

tegàp,   quelquefois   em- 
pour  lx>  te^â. 

grdt*^  dur,  solide,  ferme, 
e,  qui  ne  se  plie  pas  aisé- 
:  entêté,  opiniâtre.  —  &  àj'Ij 
ï  yarg  tegàr,  terre  forte  ou 

e.  ^^Ol  Jb  </â&* 
yarg  tegàr,  humeur  de 
levenue  visqueuse.  0*l*J^$ 
I  per-hambâ-an  yarg  tegàr, 
servitude.  Jjlxt  —  te<7àr 
i,  difficile  à  instruire.    — 


|/>j1  te^dr  ê&or,  nom  d'un  pois- 


son. 


{jy**  menegàr  -kan ,  endur- 
cir, rendre  ferme,  rendre  entêté. 

â&an  te^&r  -  &a/i  Aarô  -  na,  j'en- 
dnrcirai  son  cœur  (B.  91). 

î^l&  penegàr~an,  dureté, 
endurcissement,  entêtement. 

C>J$£  îca-tegâr-an,  ce  qui  est 
endurci,  ce  qui  peut  être  endurci, 
dureté.  —  Ç>jy  ôrarg  ka-tegar- 
an,  un  homme  entêté. 

[Sund.    ènan\    tegar.      Bat. 


■*•*%    togar.     Tag.    fc^ft 
tigas.  Bis.  ^51  tiga.] 

$J  tegàr,  v.  J>\S  tâgar. 

y>J  tegùr,  accueilli,  bien  reçu, 
invité,  rassuré;  averti,  amicale- 
ment réprimandé ,  doucement 
grondé:  accueil,  avertissement 
amical.  >  JûX*  A^\  ^Ss^  *£** 
^lp*-*  stgràh  di- tegùr  ûleh 
baginda  hey  sûdarâ  -  ku,  aussi- 
tôt ils  furent  accueillis  par  le 
prince  (qui  leur  dit)  :  ô  vous  qui 
êtes  mes  frères  (B.  70).  ^liCi 
&\£^sj*j\+  ^£ï  e>^.>  sa-kalï- 
an  di- tegùr -ria  deigan  mânis 
per - hatâ -an,  il  les  rassura  en 
leur  adressant  des  paroles  affa- 
bles (if.)-  ■**  ù^  *^y  ^" 

46 


fi 


tegùr  -  lah  tûati  -  /eu  garârg  -  a» 
mamottda,  veuillez,  monsei- 
gneur, bien  accueillir  mon  oncle. 
\^-  ^J  Vtfiù *1*£-  sigrhk- 
lah  di-tegùr-na  detyan  suka- 
xita ,  et  il  l'accueillit  avec  joie 
(S.  Bid.  U3-).  iij  Jï->  £  £,j| 
C*\jjîè  ôrarg  yanj  di-teg&r 
ïileh  paigûlu  ïtu,  l'homme  qui 
avait  été  doucement  repris  par 
le  chef.^el  ^yUî8  ôh  djs  fj* 
Cijy  bâratg  tegur-na  dân  petg- 
ajâr-an-Ha  aiykato  tûrut,  sui- 
vez ses  avertissements  et  ses 
conseils  {R.  53). 

vfc*  menegùr,  accueillir,  rece- 
voir avec  bienveillance,  rassurer, 
inviter,  encourager;  avertir  dou 
cément,    réprimander    amicale- 
ment, fji  JU»  jU  ùy  Fjj~*  sa- 
Ôrarg  pûn  tùida  menegùr  dîa, 
personne  ne  pouvait  le  rassurer. 
£,1.  JL  JÔU  g  ^jli  «]| 
Jul  *1\S  l|j  J^L,  tiadà-lah  < 
ôratg  yanj  dàpat  menegùr  l 
rarg  ea-porkâra  dâlam  tânah 
ïtu,   il  n'y  avait  personne  qni 
exerçât   quelque    autorité    dans 
ce  pays  {M.). 

Jùy^mener/ûr-i,  bien  accueil- 
lir q.  q.,  faire  une  invitation  à; 
donner  un  avertissement  amical 
à  q.  q.  Jfjj&>  *>.  £fli  \J*  pu- 
trâ  dâtarg  sigrhk    dt'-tegùr-i, 


le  jeune  prince  arriva  et  fil 
aussitôt  bien  accueilli  (8.  Bid. 
143).   *y  iLp  ^LJbljlÇ 

VCiyjtt-alair  ada-lak  btbhl-On 
teguri-lah  ulek  titan-titan,  s'il 
commet  quelque  faute  par  igno- 
rance, vous,  messieurs,  avertis- 
sez-le amicalement  (R.  53). 

^fc-  menegur-kan,  avertir 
de  q.  ch.,  relever  une  faute. 
tfSJfcï -Z-A  **)£  baxu-an-mtt 
ïtu  di-tegur-kan-iia,  ils  repren- 
dront les  fontes  que  tu  fais  tn 
lisant  (if.  Âb.  32). 

^ipeneg&r,  qui  avertit,  qni 
réprimande,  censeur  bienveil- 
lant. 

ùjyï  tegûr  -  an,  averùst- 
ment,  admonition  amicale. 

Ùjy3  penegur  -  an ,  «etioi 
d'avertir,  avortiHsement. 

Ùjy3  kn-tegûr-n»,  qni  «t 
averti.  Jol  jfii  êjj)  tbjjfi 
ka- tegûr -an -lah  ôraig  Mgri 
Itu,  les  habitants  de  ce  pays  Ta- 
rent avertis  {M.). 


4* 

orag 


tagark    (Pers.), 


tegerttog 

'raig  (Cr.). 


-  fjùktde- 


tj&j  tegM,  cause,  raison,  motif. 
paroe  que ,  h  cause  de.  JjI  - 


Jfc 


à& 


723 


%,  pour  cela.  «*JI  —  teydZ 
ar  quelle  raison  ?yAs  ù\j 
ida  tâhu  teghl-iïa,  on 
nnaît  pas  le  motif.  Jxj 
9jy-^  aJIxJ  tegbl  tiadà- 
-  ôrafl/  /e&M  pandeijj 
[u'il  n'y  avait  personne 
vant  (//.  ili.  49;.  — 
■•^  te^à/  perampUan 
luse  de  cette  femme  (M.)- 

•ouve  aussi  J^\t  tâgal. 
.  tagal.] 

U9  ergot  de  coq. 

tgalîjuh  =  JJiî  pa- 
rtout dans  le  sens  de  dé- 
e  pied  (Py.). 

tegalîyat,  teg  allât, 

er  :   disloquer ,   démettre 

Holl.  fcm),  tonneau,  ba- 

5.  —  C-j**  merg-gtiliig 
nier  un  tonneau.  —  i&y 

tdrg,  tonnelier.  C^-w 
JjJ^vi  aerta  be-brâpa  tdrg 

avec  beaucoup  de  ton- 
ides  (Exer.  130). 

et  Sund.  ^«sm\  lo^.  Mak. 

vgàduh,  regardé,  ûnè, 
çardé  (de  bas  en  haut). 


rftM  ûleh-muka-âtas pôhon  ïtu, 
regardez  sur  cet  arbre  (litt.  :  soit 
par  vous  regardé).   w^J*  jl£j 

tatkàla  hamba  tergâduh  ka- 
lârgit pada  mâlam  hamba  Wiat 
bintavg,  lorsque  je  lève  les  yeux 
au  ciel  pendant  la  nuit,  j'y  aper- 
çois les  étoiles  (N.  VhiL  14). 

oI«1a  menergâduh ,  regarder 
en  haut,  lever  les  yeux  au  ciel. 


\e>Sl 


p^ToUL.  ù^il 


ïa-pûn  mentrgâduh  ko  -  lâvgit 
serta  minta  dod,\\  leva  les  veux 
vers  le  ciel  et  pria  (R.  100). 

^jkjJ^bS  Ica-tergadUh-an ,  ce 
qui  est  regardé,  l'objet  vers  le 
quel  on  lève  les  yeux  {H.  F.). 

On  prononce  aussi  oUj  tergâ- 
dah. 

Asti  ta/rgoh,  mugissement,  beugle- 
ment: beuglé,  mugi. 

àiiy>  ber-targoh}  qui  beugle, 
mugissant:  mugir.  -  £  jS 
lembu  yarg  ber-targoh}  des 
bœufs  qui  beuglent. 

TajkJ^  ber-targoh-targohj  mu- 
gir jusqu'à  en  être  hors  d'ha- 
leine: haleter. 

On  prononce  aussi  targah,  et 
on  trouve  aussi  ax£J  taiggoh. 

46* 


i 


724 


A& 


ksd  tergah,  demi,  moitié,  milieu, 
centre.  J|ju  —  tergah  mâbnk, 
à  moitié  ivre.  ^W  &*sdi-tergah 
jâlan,  au  milieu  du  chemin.  a£jo 
Oji  dz-tergah  lâut,  au  milieu  de 

la  mer,  en  pleine  mer.  IL  — 

tergah  mâlam,  minuit,  ^Jjl*  — 

tergah  hârt}  midi.  —  tjj^jârt  '■ 
tergah,  le  doigt  du  milieu.  —  ! 
JXJ  tergah  tïga,  deux  et  demi. 

*j»  rir  —  tergah  lima  pûloh} 
quarante- cinq.  ^^JI^jLj — tergah 
tiga  râtus,  deux  cent  cinquante. 
yjj  xJ  —  tergah  lima  rïùu, 
quatre  mille  cinq  cents.  ^IU^  jJu 
^jU  AJjî  JXJ  à*j  fa  ka-pada  jâ- 
lan yarg  tergah  tïgapûloh  hâri\ 
quant  au  chemin  de  vingt-cinq 
jours  ( K.  25).  yj>  j£$£*"b  aILi 
sa-telàh  dàtarg  ka- tergah  hû~- 
tan,  lorsqu'ils  furent  arrivés  au 
milieu  de  la  forêt  { M.  57). 

Pour  indiquer  certaines  heures 
de  la  journée,  on  dit:  JjA*  AjJ 
5a  tergah  nàik  tirggt,  neuf 
heures  du  matin,  iufï9  Ojjjy  a«J 
tergah  tlirun  panjaig,  trois 
heures  après  midi.  ajJ;  ôjy  *ju 
tefgah  tûrun  rendah,  cinq  heu- 
res du  soir. 

A«L*»  sa-teigah,  une  moitié,  un 
demi  ;  une  partie,  quelques-uns. 
A&w  JL»  ,Jy  pïïkul  sâtu  sa- 
tergahy    une    heure    et    demie. 


A& 

x!  ^1  arfa  anàm  sa-tergah, 
il  y  en  a  six  et  demi.  *£->  jl« 

£yt  a^  Jb  jTb  Jl  ^ 

jfL  jL"  pjjl  *£->  ùb  ^  Jl* 

Jl5lrf  maka  sa  -  tergah  ôranj 
mâkan  dâgirg  dan  sa-tergah 
ôrarg  mâkan  ïkan  dân  sa- 
tergah  ôrarg  tiada  mâkan  sa- 
kâ/î,  quelques-uns  mangeaient 
delà  viande,  d'autres  mangeaient 
du  poisson,  et  d'autres  ne  man- 
geaient pas  du  tout. 

Aj«jy  ber  -  tergah  ,  qui  est  à 
moitié,  par  moitié.  ^y^J^r 
jùfbahdru  kira-kïra  ber-tergah 
gûnurg,  étant  arrivé  vers  la 
moitié  de  la  montagne  (8.  Mal. 
283). 

A*!*  meneigahi  être  moyen, 
modéré,  médiocre. 

^y^L.  menergah-kan}  diviser 
en  deux,  partager  par  moitié. 

0*W^  per-tergâJi-an,  Ie 
milieu,  le  centre  ;  pendant.  Ç> 
^UjUjÛj  ^Uj^  sedàty  per- 
tergah -an  bandnhàra  mâhiïi 
pendant  que  le  Bandahara  man- 
geait (au  milieu  de  son  reps*) 
{S.  Mal.  323). 

jk\££  ka-tergâh-an,  ce  qw 
est  au  milieu,  mitoyen.  c/>^ 

^jL  ka-mulâ-an    dân   ka- 


A«? 


tergâh-an  dân  ka-sudâh-an  Jca- 
adâ-an  mânu&ïa,  le  commence- 
ment; le  milieu  et  la  fin  de  la 
vie  de  l'homme  (M.  li.  17). 

[Jav.  et  Sund.  âtaV  tergah. 
Bat.  stx^  torga.  Mak.  et  Bug. 
^-k  targa.  Day.  tergah,  quel- 
ques-uns. Tag.  \r>  targ  (en  com- 
position \r*s>%  targ -hali), 
midi.  Bis.  Vp>0  torçra.] 

A**  à» 

t&)  tefffey  =  J^>  tergik,  rance. 

cS^jii  t&ygvri,  nom  d'un  poisson 
de  mer  de  la  grosseur  du  cabé- 

ijm.  j-A  j-j  £•  J^  jCj 

<J£^*J  v^Xil  î&an  yan/  Aœna  rôAram 
ïtu  ïâ-ïtu  ïkan  tergïri,  le  pois- 
son que  Ton  prenait  ainsi  au 
harpon,  était  le  tergiri  (IL  Ab. 

188). 

[Jav.  tsn&w  tergïri.  Sund. 
t9»«3«)?\  targiri.] 

iSyst)  tergïïwey,  sorte  de  camé- 
léon (Cr.). 

ïJÛ  tergik y  rance,   d'un  gofit 
fort,  d'une  odeur  forte. 

[Jav.  tsurc*/»^  tenjik.  Sund. 
Knia\  tergi.j 

Ç>JbJu  tenjkâwarg,  nom  d'un 
arbre  qui  fournit  une  matière 
grasse   nommée  minait  tergkâ- 


d$JtJ 


725 


warg,  et  dont  on  se  sert  en  mé- 
decine. 

[Jav.  *ntùt\  katcarg.] 


<JoJt)  ttwgkada ,  sorte  de 
léoptère,  escarbot. 


co- 


*JoJti  tergkalaig  =  ïj££ 

tergJcâwarg. 

&&)  ttfgk€th,mmièrçi,  conduite. 

JÛi  J"V  ^**  PJJ^  ôrarg  tirgkah 
tïdaJc  ber-târa,  une  personne 
d'une  politesse  incomparable, 
y*  —  tirgkah  lâku,  habitude, 
geste,  manières.  ôyu^J  aÎJu 
^*)  ^/  u  tirglcah  lakù-na-pûn 
mâlctn  tirggi,  leurs  manières 
deviennent  plus  hautaines  (//. 
Ab.  91).  tf/J*Û-J4^t# 
U-***9^*^  per-katâ-an-na  lam- 
bat  tirgkah  lakv-na  ter-lâlu 
pantas,  ses  paroles  étaient 
leutes,  ses  gestes  extrêmement 
animés  (A/.). 

[Jav.  Shnat^  tirgkah.  Sund. 
tsnom\  tirglca.] 

&Ju  tirglcah,  nom  d'un  instru- 
ment de  musique,  une  sorte  de 
tambour  (Pi).). 

a*jk1*  menirgkah,  jouer  sur 
l'instrument  de  musique  nommé 
tirgkah. 


72G 


Ji» 


^>Ai  tavgkey,  la  tige  d'une 
plante,  le  pédoncule  d'une  fleur, 
la  queue  d'un  fruit:  la  queue 
d'une  poêle,  le  manche  d'une 
casserole.  S+L>  C^JL»  ^JSJ^i 
py  pùggarg-na  sepertt  targkey 
bûrga  7  sa  taille  est  comme  la 
tige  d'une  fleur,  yt  ç>y  ^i^ 
^&M)!  sa-bâgey  bûrga  làyu  di- 
targkey-na,  comme  une  fleur 
fanée  sur  sa  tige  (M.),   ^jy 

v*i*y  sïlxt  deri-pada  jëra- 
mi-na  dân  targkey -na  dân  kûlit- 
naf  dégagé  de  sa  paille,  de  ses 
brins  et  de  sa  balle  (A/.).  9>y 
i*l*»  bwiga  sa -targkey,  une 
fleur.  y***>  pXS  gundum  sa- 
targkey,  un  épi  de  blé.  JjU  — 
tavgkey  hâtî,  expression  de  ten- 
dresse et  d'affection.  <jU  £«j 
ÇA  »  cJt*^  targkey  hâtî  xahàya 
mata,  (ô  vous  qui  êtes)  la  tige 
de  mon  cœur  et  la  lumière  de 
mes  yeux  (S.  Bid.  11). 

^vxju  targkey  -  an  ,  une 
grange;  grenier  pour  le  blé  ou 
le  riz. 

[Bat.  £:>?  targké.  Day.  targ- 
kay,  petite  branche  de  bétel 
jointe  à  la  feuille.] 

fcjyJti  ta^gkërurg  ,  nom  d'un 
poisson,  le  même  que  Xp^S 
kĕruig-kĕrurg. 


jSjy 


j)£a 


torgkaw,   trois 
servant  de  trépied  pou 
un  vase  dans  lequel  on  f 
q.  ch.  (7V/.). 

jyJû  ta/rgku,    titre  d< 
malais  (prob.  pouryjy  tï 

ïà-ïtu  hadîyat  dert-pad 
dâud  râja  kedhh,  c'< 
présent  de  Tangku  Da 
de  Kedah  (//.  Ab.  10). 

^jyJtJ    tergkùrak, 

^^-jU  J)\îS  —  tergkîirah 
màntisïa ,  le  crâne  d'i 
humaine.  S&\n  p^r" 
tergkûrak  mhâja  dt-di 
ne  trouva  que   le   cran 

Jjjy**3  sa-telhh  dî-Uhi 
kapàla  ïtu  sambîlan  ten 
lorsque  la  princesse  eut 
neuf  tètes  humaines  (R. 

[S 11 nd.  **nunni*Ttm\  taf\ 

Bat.  «599m99\  bargh 


PJ[j!>Aj  tavgkUruvg,  n 

poisson  (Pij\).  Prob.  1 
que  X pjS  kêrurg-kêru% 

ï)yJu  tetgkuluk,  no: 

coiffure  distinctive  des 
turban,  diadème.  {y?& 
Jpïôkj^ùk  dt\ 


Jp* 


la  kâin  dan  bâju  dân 
c9  il  lui  fit  présent  d'un 
in  baju,  et  de  quoi  se 
i  tête  (if.). 

r»  ber-tergkuluk,  qui  a 
ùre,  qui  a  un  diadème. 

ùfo/  raja  malâyu  ber- 
i-mesjidber-tergkuluk, 
ne  des  rois  malais  est 
la  mosquée,  avec  le 
en  tête  (&  Mal.  106). 
-  ber  -  tergJcUluk  ber- 
portant  une  tiare  qui 
t  un  charme  (phylactère) 

om*i/j«£?^\  hulule ,  nom 
net  de  cérémonie.  Bat. 
r%\  takuluk,  bonnet  fait 
ge  tressé.  Day.  takolok, 
ig.  t">fcE^*  targkolok, 
chapeau.] 

etgkUlun,  nom  d'un 
li  produit  un  petit  fruit 
iinger  (Bot.). 

gkuk9  la  nuque,  le  cou. 

.>  «S  }l  iôy  tûlarg  blâ~ 
ttergkuk,  l'épine  du  dos 
u.  JV JJU>  j£u  Jap 
2a  tergkuk  hirgga  kaki, 
i  nuque  jusqu'aux  pieds. 

ouve  aussi  yJo  tergku. 


£&J  727 

tergku  segala  binâiarg  yarg  mà- 
kan  rumput  di-jadï-kan  allah 
suâtu  ûrat  teghr,  aux  cous  des 
animaux  qui  se  nourrissent  en 
paissant  l'herbe ,  Dieu  a  fait  un 
nerf  très-fort  (pour  leur  soutenir 
la  tête)  (Exer.  120). 

[Jav.  lsn<m»mj\  terggak.    Bat. 
targkuk.] 


jûî 


tunfkak,  le  talon  du  pied 

(À7.). 

[Jav.  «s»*7?*w^\  turgkak.] 

4ÔJÛ  Uwgklrg,  réprimande,  re- 
proche, menace.  X£X>j\  J-J! 

bïla  âku  ter  -  kenhvg  -  kenhvg 
akan  targkiry  hardik  segala 
gurû-ku,  lorsque  je  me  rappelle 
les  réprimandes  et  les  reproches 
que  me  faisaient  mes  précepteurs 
(/7.  Ab.  24). 

AmL  rnenargkirg,  répriman- 
der, menacer.  crt*i  ï*$Ju+  &\jy* 
suwarâ  -  fia  menargJrirg  -  narg- 
kïrg  bunï-na,  le  son  de  sa  voix 
était  menaçant  (H.  Ab.  302). 

4ôJÛ  targharg  9  nom  d'une 
grande  chaloupe,  une  sorte 
d'aque  à  deux  mâts  sans  vergue. 

sa-râtus  bûahjùrg  lâin  deri  ïtu 


728 


AT 


torgkarg,  cent  jonques,  en  outre 
des  torgkhrg,  etc.  (5.  Mal.  58). 

torgkarg  âsap  karjâ-na  me?w?i~ 
da  kaphl-kaphl  besàr,  des  cha- 
loupes à  vapeur  pour  remorquer 
les  grands  bâtiments  (à  voile) 
(Exer.  82). 


& 


torgkiig,  le  croupion,  le 

A 

coccyx.   —  £y  bûiga  torgkirg, 
nom  d'une  fleur  odoriférante. 


tirgkat,  plancher,  étage, 
grenier,  terrasse,  tillac.  du^j  — 
tïrgkat  rûmah,  l'étage  supérieur, 
la  plate -forme  d'une  maison. 
JiS  —  tirgkat  kaphl,  le  pont, 
le  tillac  d'un  navire.  —  J(>1  ! 
ànak  tïrgkat,  degrés  pour  mon- 
ter à  un  étage  supérieur.  J^ly 
JSmj  Jf>|  TcjlJ  ^j-jI  ber-henti 
citas  tïap  -  tlap  ânak  tirgkat, 
s'arrêter  à  chaque  marche  de 
l'escalier  (M.).  a$Ij3  «j  cSJô  jP3 

JaJj  iû  t>l3  ^jS  «j  dergan  tirg- 
kat yarg  di-bâtcah  yarg  ka-dUa 
dan  yarg  ka-tïga,  avec  un  étage   ; 
inférieur,  un  second  et  un  troi- 
sième (B.  8). 

w*xi^>  ber-tirgkat ,  qui  a  des 
étage9.  —  à*jj  rTlmah  ber-tirg- 
kat, une  maison  qui  a  plus  que 
le  rez-de-chaussée. 

[Hat.  st5<??  tùgka.} 


-C*-! 


turgkat,  canne,  bâton, 
appui ,  soutien ,  étai.  y\y>  Ota 
J«X*>  i&  ip£\->  dân  suàtu  ta- 
rgan  -  na  memeghrg  turgkat ,  et 
d'une  main  il  tenait  un  bâton 
(R.  124).  JJj  —  turgkat  ka- 
tîaky  des  béquilles.  Cy\c**j- 
turgkat  ka-rajâ-an ,  un  sceptre 
(J5.  82).  ùlkâ  —  turgkat  sêfân, 
nom  d'une  espèce  de  roseau 
(maranta  dichotoma). 

Énig.  £1  JJJU  £>L»  JÛ" 
turgkat  sa-bâtarg  me-W.it  bâ- 
targ,  une  baguette  qui  s'entor- 
tille autour  d'un  tronc.^l  û/ar, 
un  serpent. 

\2&m>j>  ber-turgkat,  qui  a  un 
bâton,  qui  a  un  soutien.  àjIS^ 
J*x*j^  4>|j  we/i  pâtah  dôtarg 
ber- turgkat,  ceux  qui  étaient 
estropiés ,  venaient  soutenu» 
par  d'autres  (M.).  jSJu^  &jtf* 
dergan  tiàda  ber-turgkat,  sans 
avoir  d'appui   (H.  Ab.  5).    Aj 

katlak,  qui  se  sert  de  béquilles. 

JoJL*  menurgkat ,  soutenir, 
étayer. 

^fiSJ&j»  ber-turgkat-kan,qù 
se  sert  de  quelque  chose  comme 
de  bâton,  faire  de  quelque  chose 
un  soutien. 

C££&  penurgkat,  ce  qui  sou- 
tient, un  étai. 


AT 


729 


av.  *T9m*snj(\  jurgkat.  Sund. 

^mj^  tektek.  Bat.  £??5tx\  \ 

fcot.  Mak.  et  Bug.  ^sy  tak-  > 
.  Day.  torgket.  Tag.  fc->i£ 

pot,  un  bâton:  "V3tC  *ow-  ; 

une  canne  munie  d'un  cro-  : 


.  Bis. 

fcorf.] 


torgkodet  1/liZ? 


^  tmgkap,  pris,  saisi,  cm- 
né;  être  pris.  J?lî  ^Uw 
*  ^p^  otVJtl  supâya  pâtek 
fcap  dergan  hïdup-fta,  afin 
je  le  prenne  vivant  (litt.  : 
soit  par  moi  pris)  (H.  64). 

i  di-targkap-na  dia  devgan 

afin  de  se  saisir  de  lui  par 

(#47).e^\>JÔb^ 

\j*y*>  3W  jïkalaw  dâpat 
\rgkap-na  tiada  hârus  di- 
ih ,  s'il  parvient  à  l'arrêter, 
s   lui  est  pas  permis  de  le 

(M.). 

J^i     ber-targkap,     qui 
d,  prenant;  être  aux  prises. 

«**  marï-lah  argkaw  supâya 
ber-targkap  8âmasa-ôrarg7 
\  ici  afin  que  nous  nous  cm- 
aions  seul  à  seul  (IL  114). 

menargkap,  prendre, 
r,  empoigner.  ^J&L.aj^.^I 
ïa    menûruh    menargkap 


\C    A" 


»r  a. 


a^a.        *r  *« 


gajàhy  il  ordonna  de  prendre 
des  éléphants  (Z/.  Ab.  66). 
w^il  Pji^J  ^•VA.'«  JX*  hendak 
menargkap  bûrurg  ïtuy  voulant 
prendre  ces  oiseaux  (Kal.  dan 
Dan.  68).  £^|  olf  J&JL* 
menargkap  kâta  ôrarg,  saisir  le 
sens  de  ce  que  l'on  dit,  com- 
prendre (Iam.  Yot.  1 5). 

targkap  -  me- 
nargkap, s'empoigner  récipro- 
quement. 

ououy  ter-targkap ,  qui  est 
pris,  que  Ton  a  saisi,  fait  pri- 
sonnier. %j£jbj  «i  pT-Wj  JU 
A*j3  ^jy*>ï  maka  raja  -  rô/a 
yarç?  ter-targkap  dï-sïirvh-na 
bUnuh,  il  ordonna  de  mettre  à 
mort  les  princes  qui  avaient  été 
faits  prisonniers  (S.  140). 

^■■ix-al»  menargkap  -  kan, 
faire  prendre,  faire  saisir.  *i3ta 
Cr^X^**  ^V*  dâpat-lah  sahâya 
targkap-kan,  je  puis  les  faire 
prendre  (i£  Ab.  G 7). 

^IC*)  targkâp-an,  qui  est 
pris;  prise,  saisie. 

^Ixjfca  penargkâp-an,  action 
de  prendre,  de  saisir:  saisie, 
action  de  comprendre;  intelli- 
gence. 

^IxjbIaXju^  ber  -  targkap- 
targkâp-an ,  qui  s'empoignent 
réciproquement,  qui  en  viennent 


730 


aux  mains,  jb  ^XjûaXjOj»  y  1 
t^yj*  lâlu  ber-taigkap-  tarykâp- 
an  dan  ber-gôxoh,  ils  en  vin- 
rent aux  mains  et  se  donnaient 
des  oonps  de  poings. 


^1£&aX*^j  ter  -  targkap- 
targhâp  -  an ,  qui  se  sont  em- 
poignés, qui  se  tiennent  réci- 
proquement. e>U  *J\j±*  à1L*> 
%Z+A  ^xXnlix  M)j>  sa-telhlt  be- 
bràpa  lama  -  na  ter  -  targkap- 
targkâp-an  ïtu,  il  y  avait  quel- 
que temps  qu'ils  se  tenaient 
ainsi  empoignés  (7i.  1 49). 

^ICkO  ka-targkâp-an,  ce 
qui  est  pris,  prise,  prisonnier; 
ce  qui  peut  être  pris,  ou  com- 
pris, prenable,  compréhensible. 

[Jav.  *àn*mi*j(\  targkep,  se 
serrer  l'un  contre  l'autre.  Sund. 
9sn«niAj\  targkap.  Day.  targkap. 
Tag.  tr>tc  taigkop.] 


Al    A 


targkrup,  état  d'un  ani- 
mal qui  est  couché,  qui  a  le 
ventre  sur  la  terre. 

J^i  ber-tanjkup,  qui  est  ; 
couché  sur  le  ventre. 


A^A- 


tU  menargkup  -  kan, 
faire  coucher  par  terre,  faire 
coucher  sur  le  ventre. 


Htgkap,  fenêtre,  volet 
d'une  fenêtre,   châssis:  mis  en 


fenêtre.  ^l>  —  ttrgkap  kâxa, 


A<^  A» 


une  fenêtre  vitrée.  *»y  aIICj 
i/y  olXju  ^y  1  dt-bukâ-lak 
nuah  âkan  ttrgkap  bahatrà, 
Noé  ouvrit  la  fenêtre  de  l'arche 
(#.  10).  j££  J&j*  J\  ÙL 
tĕrgok-lah  ïa  derï-pada  tùgkap, 
il  regarda  par  la  fenêtre  (B.38). 

ù*^yy  jtkalaw  di-tîrgkap  kâxa 
yarg  ada dàlam-na bau-baûan, 
s'il  couvre  d'un  verre  ce  qui 
contient  les  parfums  (3/.). 

J^i  ber-ttrgkap,  qui  i 
des  fenêtres,  ^y  3  J*l  jfc'l  J* 
waXjo^  paaa  antara  ttu  ai- 
brï-fia  ber -ttrgkap,  et  dan* 
l'intervalle  (dû  mur  du  palais)  il 
voulut  qu'il  y  eut  des  fenêtres 
(&  Mal  182). 

memigkap,  munir  de 
fenêtres,  couvrir  un  châssis:  re- 
garder par  une  fenêtre. 

^l£J  tirgkâp-an,  qui  ed 
fenêtre,  mis  en  fenêtre.  J**>  J 
^lCu  jJùia  menëtgok  ka-paia 
tirgkâp-an,  elle  regardait  ptf 
la  fenêtre  (Bloemleztng.  258). 

[Bis.  £-£z?  takop.] 


»r  a. 


*\     A*? 


torgkap,    tourelle  de 
vigie. 

On  trouve  aussi  «Jty  tSkaf- 


Aï   A 


tgkup,  sorte  de  chaise 

ps  (CV\). 

i 
i 

îkar,  dispute,  contesta- 

relie. 

j  ber-tergkar,  qui  dis- 

i  conteste,  se  querellant. 

ber  -  tergkar  sa  -  ôra?^ 
i-ôraigj  en  contestant 
tre  l'autre  (#.  D.  46). 

a   suwàra   ôrarg  hér- 
on, entendit  la  voix  de 
n  qui  disputait  (M.). 

<sn«n\      tukar.      Bat. 
%\  totgkar.] 

rgkal,  amulette,  pré- 

•  menargJcalj  préserver 
éloigner  l'infortune. 
>  penaighaly  qui  pré- 
î  sert  à  préserver  d'un 
,  moyen  préservatif  de 
ne. 

..  èn*m<wy\  targkal,  place 
•ouve  une  divinité.  Bat. 
%  targkal.] 

nfkil. 

*&penargMl-an  =  ^yju-3 
i,  salle  d'audience  (Py.). 

*sn«n<nâjf\  targktl,  paraître 
on  grand  personnage.] 


j£&  731 

\JSJtJ  tavgkulf  nom  d'un  filet  a 
pêcher,  carrelet,  carré,  ableret. 

\Jb£i  tifgkal  (8.  Z^f  (argka), 
borax,  soudure,  tincal. 

^JSJù  tunfkul,  courbé,  assujetti, 
soumis:  être  assujetti. 

j£*c  temuigkul,  se  soumet- 
tant, s'inclinant. 

sjy^^  menuigkul,   courber, 
soumettre,  assujettir.   ÀJyj  jLl 

^*fmj^  tïâda  dx-bûnuh  ûleh  srï 
râma  kâma  la  sudah  menurg- 
kul  dîrï-na,  il  ne  fut  pas  mis  à 
mort  par  Sri  Rama  parce  qu'il 
s'était  soumis  (A.  140). 

jfc*ù  penurgkuL,  qui  assu- 
jettit; assujetis8ement. 

[Jav.,Sund.  énunvu^  turgkuL) 

d<^y^idtwrgkelàsah,  nom  d'un 
oiseau  aquatique  (L.). 

-5«3  targkas,  leste,  alerte, 
rapide,  agile.  Su  —  targkas 
kaki,  léger,  dispos,  ^l*  *j  3y 
ijSX*  Ob  Icûda  yarg  bâik  dân 
targkas,  nn  cheval  bon  et  léger 
à  la  course  (M.  R.  118).  aL^I 

lah  sepertï  fcilat  yarg  ârnat 
targkas,  il  partit  comme  l'éclair 
(M.). 


732 


sjàà 


LjSJu  taigkis,  paré,  détourné, 
écarté,  repoussé.  «j^-J^  ^w  — 
targkis  dergan  prtsï,  paré  par 
un  bouclier. 

fnenargkÎ8j  parer,  re- 
pousser, détourner. 

♦ft^Xol»  menaigkiS'ka?i7  re- 
pousser, retenir  quelque  chose. 

dî-tatgkis-kan  uleh  sri  rama 
ânak  pânah-ita,  Sri  Rama  re- 
poussa sa  flèche  (if.  43).  àL*> 

/oÀ  târgan-na  menajgkis-kan 
târgan  indrâ,  une  de  ses  mains 
était  occupée  à  repousser  celle 
d'Indra  (A/.). 

penaigkïs-an,  action 
de  parer,  de  repousser. 

^yJjJitLXJcjà  ber  -  targkîs- 
ta7ykîs-an,  parer  de  part  et 
d'autre ,  détourner  réciproque- 
ment,     ùb  o*1*^  Jt'd* 

makalâlu  ber-pânah-panâh-an 
dân  ber-tatgkùt-taigkïs-an  sa- 
ôrarg-pïï7i  tCâda  ber-kenâ-an, 
alors  on  tira  des  flèches  de  part 
et  d'autre,  et  de"  part  et  d'antre 
aussi  on  les  para  et  personne  ne 
fut  atteint  (B.  43). 


[Jav.   *g»«3>0utf\    targkts.    Bat. 
B-0%  targkis.  Day.  taiykis. 


T*©-  fc">à  taigkit,  repousser.] 


•*5s£3  turgltu*,  un  petit  paqurt 
(p.  ex.  de  riz). 

^jSiim  menurgkus,  mettre  en 
paquet,  faire  un  ballot, 
v.  ^jSJo  burgkus. 

{JJisd  Uwgga,  échelle,  escalier, 
degrés,  ^ju —  tavgga  kâyu,  une 
échelle  de  bois,  yl*  —  tatggn 
bâtUj    un    escalier    de   pierre. 

—  JjiU  7iâik  taigga,  monter  un 
escalier,  entrer  dans  une  maison. 

—  A*  *  j  rûrnah  targga.  v.  à*jj 

•  M. 

%  A  I 

rUmah.    Ja«L*  9jj\   ôrafg  sa- 

targga  ou  C^u»  te-taigga,  un 
voisin;  habitants  d'une  même 
maison.  —  £]  ânak  tsrnjga, 
un  échelon,  un  degré.  AyjU 
JUjl  j*^>  AU  jU>  tlga  pûloh 
taiyga  dâlam  dûsun  ïtu}  il  y* 
trente  escaliers  (maisons)  dans 
ce  village.  S-A  ^jJ^ùb  ^ 

j/jhm  cte/i  ka-pandèy-a*  ttu 
men-jâdî  targga  ka-pada  panj- 
kal  ka-kayâ-an,  la  science  et 
l'instruction  deviennent  des  de- 
grés pour  arriver  à  la  fortune 
{IL  Ab.  23). 

Prov.  ji^  jV^jp^ 
tûlak-kan  tavgga  kaki  b*- 
âyun,  lorsque  l'échelle  est  pous- 
sée, le  pied  chancelle.  Le  sens  est: 
lorsque  Ton  supprime  une  chose 
utile,  il  s'en  suit  des  difficulté». 


tijt  ber  tanjga  ,   qui   a  une 

le,  qui  a  un  eBcalier. 

tU  meitargga,    visiter  bob 

m. 

■Is    penavgga    et    Q'ICjji' 

tggâ-an,  cuisine  (style  de 

iv.  r»..m  tmg^a,  voisin. 
.  (sinni  taigga,  maison  bien 
ruite.    Bat.    sg-».    tanjga. 

«r  long  et  étroit.  Bis.  £-£>g 
,  aller  dans  la  direction 
montagne.] 

Uwgga,  lingot  de  métal 
ras.  v,  *XjJ  taiggah. 

torggâra ,  le  sud-est. 
c\  ân7j'n  torggâra ,  le  vent 
d-est.  —  (/*J  fi«ur  (twy- 
ou  jISj»—  ^^w  rtmtw-  menatg- 
,  est-siid-eBt.  jbCL.  jOLi 
in  menoiygSra,  sud-sud- 
)1£m  jJ  *-«iJ  Ojiy     tÛrvit 

deri  torggâra,  nue  tem- 
venant  du  sud-est  (H.  Ab. 

tk.  -^hs  tuiggara.  Day. 
tira,  vent  du  sud-est.] 

tavggâla.  (S.  Hl^rH 
h&i),  charrue. 

dû  mennrggàla,  labourer- 
er  la  terre.   jJ>^  ^1  ji*. 


iSy  733 

w^l  *jLi  JliuÈli  j'ifoi  *«■  kendak 
vienaiggâla  sâtcah  ïtu,  s'il  veut 
labourer  oe  champ  de  riz  (J/.). 

JOKjJy  ber-tarygalâ-kan, 
qui  laboure  ou  fait  labourer  In 
terre  (ff.  F.). 

J&jbs  penaiggâia,    qui   la- 
boure, laboureur,  cultivateur. 
Ù'}Ê£S       t,e„a,ggulâ  -  an, 
i       action  de   labourer,   labourage, 
:       culture.    i\  Jy  JSi  £  tfti  J 
i        jf 3£iî  £mfl  tàhun yaig aalam- 
fia  bûkan  ada  penarggalà-an, 
cinq  années  pendant  lesquelles 
onne  pourra  ]taalabourer(j3.  75). 
ijyiJù'S^Miji     ber  -  targgâla- 
targgalâ-an,  labourer  ensemble, 
labourer  à  plusieurs  reprises. 

(Bat.  se5-*«—  tirrjyala.  Hak. 
tv>-o  nargkaia.] 

wSaù  Uwggâlunj,  sorte  de 
ci  vette  (^nrn  doxu.ru s  musanga). 
v.  fy  mnsaig. 

Alix*)  te-rggâluig ,  se  termi- 
nant en  aro  à  la  partie  supé- 
rieure (KL). 

&3fc>  tarygàh-,  lingot  de  métal 
précieux.  ^^  (_r«l  *£*>"  i&r*" ' 
jlj^wl  JJu  sa-rïbutaTggah  amàa 
brï-kan  ka-pada  istrï-ku, 
donnez    à    mon    épouse     mille 


djj 


lingots    d'or     (.4m 
109). 


■uah 


àSJùtaiggoh,  filet  que  l'on  traîne 
an  fond  de  l'eau  à  l'aide  de  cor- 
dages, traîne,  seine. 


taiggoh  =  *iï  taigok. 


USaû  targguh,  différé,  remis, 
retardé;  être  différé.  *ÏJiô  JU3 
^î-1  kotïkn  di-taigguh  ampun, 
si  l'absolution  est  différée  {P. 
M.),  jj^ji  tiLj'jy^Xnjj  dï-targ- 
guk-na  tîga  hùlan,  il  remit  à 
trois  mois. 

<£sT^  ber-taigguh,  qui  diffère, 
qni  attend  ;  «'arrêtant,  différant, 
attendant.  **-y  pjl>  *C*^  ■-*■•*• 
tSjl*  hamba  hur-taiijijuhbâratg 
tûjuh  hâri,  nous  attendrons  en- 
core pendant  sept  jours  {H.  121). 
**ju^  y»  ,_jl  jlT kalaw  ïa  mâu 
ber-taigguk,  s'il  vent  attendre 
(7/.  .44.  226). 

jSjiÏ^Ïju  taigguk-ber-targ- 
guk,  différer  toujours,  remettre 
sans  cesse.  J«J  «Ca^Cu  -"  jk 
makapada  targguk-ber-tatggv,h 
ïtu ,  or,  en  remettant  ainsi  in- 
définiment (/jw».  y<a.  i5). 

*JjL*  menaigguh,  remettre, 
différer. 

àiîuj  tei-tajgguk,  qui  est 
différé,  que  l'on  a  remis,  arrêté.   ] 


r£k> 

^jX^jL.  vieitargguk-hiH,  rc 
mettre  qnelque  chose,  retenir 
quelqu'un,    accorder  ud  délai. 

aa-telàhdï-taigguk-kan-naûUl 
ôratg  dâgaig  itu,  lorsqu'il» 
délai  eut  été  accordé  par  le 
marchand  (R.  V.). 

s$£mij  ber  -  targguh  -  kan, 
qui  arrête,  qui  retient  quelqu'un 
ou  quelque  chose.  ^JT  *L*W 
JUu  ^fJijt  j&igan-lak  Afin* 
b?r-t<n}it]iilt-k<ti<  beta,  ne  me  re- 
tenez paB  d'avantage  (5.  36). 

£an,  faire  arrêter  qnolqu'nn, 
faire  que  quelqu'un  attende,  j' 

ta  dî-per-tawigiih-kan  »a-han- 
hàri  ka-pada  ea-hari-hàri,  « 
le  faisait  attendre  de  jour  en 
jour  (7*»».  Yat.  15). 

^jkjjb^  per-tatggûA-an,  re- 
tardement, remise,  action  de 
différer.  o*^*P  Y*  J'  -^ 
iîjfî  jikalat»  ada  lâba  f#- 
taigguh-an  pï-hûtaig,  s'il  J  " 
de  l'avantage  a  différer  de  eolli 
citer  le  paiement  de  la  dette 
(M.). 

[Jav.  è»w<  tanjgun.} 

KiùJtJ  tmggah-tatggah, nllf 
civière,  un  brancard.  C*~  —  " 


d* 


jk 


nth-tatggah  mayet,  bran- 
mortuaire. 

tt-njgi,  haut,  élevé.  —  *jlï 
h  tirggi,  terrain  élevé. 
'y  gunury  tùggi,  une  haute 
agne.  —  ^>  harga  tiiggi, 
élevé.  jijU  —  Kipyt'  Aônj 
lé  dans  la  journée,  Aj  êj^l 
Ji»  ôraiy  i/aç  Mgpi 
Mt-iîa,  homme  d'un  noble 
itère.    *11|  Jl  jf-j  J& 

^*  g  «^*  "#°&  jP«/*' 
allai  tûhan  yary  mahâ 
i,  toute  louange  soit  au  Dieu 
îaut  {Irnn.  Yat.  1).  aLjo- 
•^  «i^*»  ,_$""  tS'  jadî-lah 
ni  tivggï-na  sa  jan/kal,  il 
t  petit  haut  seulement  d'un 
m  (.«.  131). 

ov.    tJjU    £■»   4jp    kjjj 
iÀ    gûnuiy    tiiggi  hârap, 
France  s'élève  plus  haut  que 
ontagnes. 
jt«  menirggi,   élever,  a'é- 

SJtLt  menùggï-kan,  élever 
|ne  chose,  exalter,  louer 
tu'nn.  J-l  jCf-***  ci  jèl 
l^ï  âiyi'n  y<uy  menifygî- 
ombak  lâut  ïtu ,  le  vent 
ever  les  vagues  de  la  mer 
Phil.  76).  JfUf  oWj  jlÇ 
j^  {jSJi*  jb    jxkalaio 


raja-na  me-muliâ-kan  dàn 
mewiiggx-ltan  marîka-itu,  si  le 
roi  les  honore  et  les  élève  (Af. 
fi.  167). 

^SJôjt  ber-ttiggi-kan ,  qui 
élève,  qui  exalte. 

£■•5  pe-tnygi,  titre  donné  à 
quelques  personnages  d'uu  rang 
élevé.  _ 

trf*"  tirggï-an,  qui  est  élevé, 
élévation. 

^Sj£  ka-tinggï-an,  qui  est 
élevé,  hauteur,  élévation,  gran- 
deur, y*.  £L*  jjrt-W  *1  jLj 
^..V »r>  Ou  ^yj'LLj  tiâda  lama 
kamudîan  hilatyjùa  ka-mulià- 
an-Sa  dàn  ka-tinigl-an-iio,  peu 
de  temps  après  ils  perdirent  leur 
gloire  et  leur  grandeur  (M.  H. 
157). 

[Jav.  3hahn»f*  iiggil.  Mak. 
•^  tinjgi.  Day.  fiiy^i,  distingué, 
illustre:  orgueilleux.] 

ijSj&àH  tetggiri,  pour  jj^AÏ 

«LjJcJ  tuvyyïltrg,  nom  d'un 
animal  (manu  javanicd),  v. 
Af  guliig.  Nom  d'une  plante, 
une  espèce  de  t: 


I  j&gilirg. 


•MU    tuiggu,    garde,    veille: 
gardé,  veillé. 


736 


P> 


P3 


XjJ^i  ber  -  turggu ,  veillant, 
qui  veille,  qui  garde,  qui  attend. 
JûSJl  ^&jJbj>  fj\  ïa  ber-turg- 
gu  pâduka  analcanda ,  veillant 
sur  ses  chers  enfants,  ;»  Ç>jy 
J^j  y^J^t  ôrarg  yarg  ber-turg- 
gu  nagrï,  ceux  qui  gardent  la 
ville.  ç>}j\àS  £*mîj>  ber-tuiggîi 
di-baley-rïïwargy  qui  attend  dans 
la  salle  d'audience. 

yJL*  menurggu ,  garder, 
veiller,  jï»  —  menurggu  pintv , 
garder  la  porte,  ^f^—  menurg- 
gu janjiy  garder  sa  parole. 

^•yJu*  menurggû-i,  veiller 
à  quelque  chose ,  faire  la  garde 
auprès  de  quelqu'un,  ju  ijj\ 
^JW  fjpy^mLê  ôrarg  yarg  me- 
nufggû-ijàlan,  les  gens  qui  gar- 
daient le  chemin  (JK.  39).  ^■^-iô 
e)f  Ajb  àJjI  di-  turggu  -  *  ûleh 
dàyarg  -  dàyarg  -  fia ,  elle  était 
accompagnée  de  ses  femmes  (AT.)* 

^yyJbj»  ber-tuiggû~~kan,  qui 
garde  ou  fait  garder  quelque 
chose. 

yJ*£  penurggu,  qui^  gare??, 
gardien ,    surveillant.   jJ*£  ji* 

J^iU  i£j{  &S  ^\  y*&  maki 
penuiggu  pintu  ttu  ttàda  mem- 
brl  mâsuky  le  portier  ne  permit 
pas  d'entrer  (11.  93).  *>  i£}L 
XjL»  malàikat  yarg  penurggu  y 
Tange  gardien 


ô+y<*L>  turygu-an,  ga 

vice.  JLî^il  ^1  ij^y^ 
ddn  sudah  turggu  -i  ïa 
an-ku,  il  a  veillé  à  moi 
(£.  38). 

[Jav.  4SÙOT1N  tuiggu.  M 
tuigga.  Bug.  *-v>  tait^ 

jJ^XJtJ  taiygïili  ,mè\*»\ 


[Bat.  £-£«-»o  ta*P< 
queur   douce  produite 

plantes,  ou  par  des  inse 

tXy^  tavggûli,  no 

plante  {cassta  fistula). 

[Jav.  «àxmffâx  trerggu 
«9i»niM|\  targgulù] 

JJ)Jfc}  terggTdu,  nom  < 
qui,  pris  à  jeun,  peui 
(#<rf.). 

4uSJÛ  UwygUhwg ,  f 

météore:  un  mauvais gé 


j& 


targgok,  filet  à  p 
poisson,  drège,  truble  ; 
de  panier  en  rotin  doi 
sert  en  guise  de  filet  :  pr 
dans  nu  filet.  ^y^\  ^Ju* 
3^-  npa  -  blln  dï-tai 
ïkan  kexïï ,  lorsqu' 
comme  avec  un  filet  1 
poissons  (Ejcer.  113). 


& 


ë* 


737 


.  menaiggok,  prendre 
filet  nommé  tanggok, 
ree  ce  filet. 

%'W»\  taiggtik,  nom  ; 
it   filet   en   rotin  pour 
les  îd  secte  s.) 

igok,  y.  j£M  mggok. 

fflk,  être  placé,  ou  ae 
lelque  part,  se  percher  | 
ranohe.  v.  ^-^  tiv/gir. 

tgavg,  oblique,  incliné  . 
uce,  d'une  pique,  etc.).  I 
menaiggaig ,  tenir  in- 
né arme). 

ter-taiggaig,  qui  est   ! 
que  l'on  tient  inclina. 

^  J-l  ji  ûU  jL  ! 

âla  tumbah  itu  pûn  ■ 
aig ,  or  les  lames  des  | 
lient  inclinées  (KL).       \ 

gwnj,  porté,  supporté, 
être  porté,  *xAj  tjl 
>  ta  ta/rgguig  dosa  ba- 
porte  le  péché  de  son 
.  :  par  lui  est  porté), 
uj  JUj  tiadâ-lah  di- 
ûleh-na,  il  n'était  pas 
par  eux.  Aîjk  w^U 
iSJùi  LiL  J-jJ  aeperti 
i  maJc  di-tavggv,ig  àtas 
uant  à  cette  dette,  elle 


doit  être  mise  au  compte  du  na- 
vire (M.). 

iijL.  menaiygwij ,  porter, 
supporter,  endurer,  subir,  se 
rendre  responsable.  ^ib  —  ?»c- 
nniggurg  bâban,  porter  un  far- 
deau. i>*U^yi  —  menan/gury 
per  -  xùità  -  an ,  supporter  une 
difficulté,  un  revers.  tJ-i-  — 
inetttiigguu)  sïksa,  subir  une 
peint'.  JJLcj  (_r-ÂA-'  f&Jt~*  w*i 
kïta  menniggurg  sa-lksaa  riig- 
git,  nous  prenons  pour  notre 
compte  (le  risque  de)  dix  mille 
piastres  (M.). 

£*-*>_/  ter-targgiag,  qui  est 
supporté,  qui  peut  être  supporté, 
dont  on  est  responsable.  jL>  i> 
ASjwy  y««7  f('â(/'(  /rr-tnigguig, 
qui  est  insupportable,  f&ûj  SJ[ 
Jjtî  Jlii  jj-jIî  Km  ter-taiggurg 
dï-âtas  kapàla  pâtek,  j'en  ai  la 
responsabilité. 

£y**itmenaTggii7g-i,  mettre 
une  charge  sur.  SJ\  iîlj  jl* 
py~*ii  w^i-i  môtibinâtaig  itu 
sebhb  di-taiggârg-i ,  cet  animal 
est  mort,  parce  qu'on  lui  avait 
mis  une  charge  (trop  forte) 
(D.  M.  180). 

^xAV»:,.  menaiggurg  •  kan, 
porter  une  chose,  expérimenter, 
éprouver  quelque  chose;  faire 
porter.  i$V"  j"-»^'  Olj  A^lT 
^jJju   iâm/i  <Âïra  aâyaig  sa- 


738 


ê* 


hàya  targgury-kan,  j'ai  éprouvé 
bienveillance  et  compassion  (il/.). 

^ixiî  f  \  ^ï  Ob  *£y*  SÎlka 

dân  dùtca  âku  targgurg -kan, 
j'ai  éprouvé  le  plaisir  et  la  peine 
{H.  V.).    J  ^&JJ&U  j\ 

^JJaj  ^^jj^-M*  Jôjù  ta  menarg- 
gurg-kan  ka-âtas-na  lébèh  deri- 
pada  8a-râtU8  retlj  il  lui  fait 
porter  plus  de  cent  retl  (/?.  il/. 
129); 

A*-***  penarggurg,  qui  porte  ; 
répondant,  caution. 

targgurg ~  an ,  ce  qui 
est  porté, fardeau,  travail,  tâche: 
garantie,  responsabilité.  ^LJL 
(*>r^P^XJO  ^W^  merg-amaya 
dïa  dergan  targgurg -an- targ - 
gûrg-an-ua,  les  accabler  de  far- 
deaux insupportables  (B.  86). 
jJfX^Jjb  jJo  jJfàlQ  per- 
gï-lah  kàmu  ka-pada  targgUrg- 
an-targgûrg -  an  kâmuy  allez  à 
vos  travaux  (B.  91).  ^^ô  aSJI 
«^  itû-lah  targgUrg-an  ham- 
ba7  je  suis  responsable  de  cela. 

ipenaiygûrg-an,  action 
de  porter,  de  supporter. 

^PyjûS  ka-targgUrg-an ,  ce 
qui  est  porté  ou  supporté;  por- 
table, supportable. 

[Jav.  *sn<nt\  targgurg,  insuffi- 
sant. Sund.  t5>?rrm  targgurg. 
Bat.  5$-é  targgurg,   responsa- 


bilité.  Mak.  ^*V1  targgovg 
targgurg.] 

4ôJkJ   tVrggarg,    bateau, 
navire,  v.  l&Ju  torgkarg. 


& 


tirggirg  9  nom  d'ur 
son  (Py.). 


j&j 


Uiyguty,  avoir  le 
ou  la  tête  inclinés,  être  ii 
prosterné,  accroupi.  ^*l 

-  I     A  "     A  \     A  "  - 

wOuu  nXso    merg-apa 
tirggurg  twiggà,    pourqi 
gens  se  prosternent-ils  ai 
Mal.  98). 

«fc--  mâsuk  -  kan  hitam 
/ûar  -  £y*n  mer  a  h  di~  l 
sambiï  dïiduk  ber-tiigg 
entre  noir,  il  sort  rouge 
bat  en  se  tenant  accroup 
besï,  le  fer.  Les  Malais 
étant  accroupis,  ou  as 
leurs  talons. 

iSJby  ber  -  tirggurg  y 
incliné,  s'inclinant,  se  ] 
nant,  qui  est  accroupi. 
ÀJU  ^     ber  -  tùgg u  ig    di - 
prosterné  à  terre. 

£&iy  ter- tirggurg j 
mis  dans  l'état  de  prostei 

tirggurg  tiâda  kabar  âka 


ê* 


prosterné  et  sans  connais- 

B. 

tuvgganj,  pencher ,  in- 
r,  être  de  travers.  <jU  — 
farg  hâti,  inclination,  pen- 
t  du  cœur. 

L*L»  sï-turggarg,  nom  d'une 
;e. 

uJ*x*u  twrggaig-laiggaig , 
ulièrement,  confusément,  en 
rdre.  £&  £&  êLJ  j\ 
y  ïa  larï-lah  turggarg- 
rarg  ber  -  timpa  -  timpa ,  ils 
ent  en  désordre,  se  culbu 
les  uns  les  autres  (Af.). 

l>iiL*j  tuiggarg-bâlik ,  de- 
derrière,  pêle-mêle  :  la  tête 

fo A  twrggavg  -  bâlik  ttada 
ha  -  tahû  -  aw ,  fuyant  pêle- 
et   ne    sachant    plus    ce 
les  font  (H.  Ab.  166). 


A* 


menuiggarg ,  pencher 
le  bas,  se  diriger  en  pente. 
*  c>jy  tûrun  menutggaig, 
mdre  d'une  pente  rapide. 
««JJLii  àjW.  jâtuk  turg- 
menu7ggarg}  tomber  la  tête 

18. 


menurggaîg  -  kany 

pencher,  p.  ex.  une  bouteille 
ne  cruche  pour  verser  un 
le. 


AT 


739 


[Jav.  cùom  tmggaig,  s'asseoir 
quelque  part.  Sund.  ^«àit^amt 
torggorg,  le  derrière.  Mak.  et 
Bug.  ^^turggérg,  sens  dessous- 
dessus.] 


tUfggifg,    après    quatre 
jours,  dans  quatre  jours?  (Py\). 


djj 


turggirg  et  tetygirg,  la 

partie  de  derrière  élevée,  redres- 
sée. (Selon  À7.  ce  mot  est  le 
même  que  £\m*.  jeigkùg,) 


'+*  menurggwg ,  redresser 
la  partie  de  derrière,  la  diriger 
vers  le  haut,  comme  fait  un 
scorpion  qui  veut  piquer.  j>\ 
AxjbI*  ^}<>j>  ïa  dûduk  menurg- 
girg,  il  était  placé  ayant  le  der- 
rière en  Pair. 

Atjuy     ter  -  tuujgirg ,     qui 
tourne  le  derrière  vers. 


menurggirg  -  ka?i, 
tourner  le  derrière  vers,  lever  le 
derrière  en  haut.  ^SJSS^aH^ 
S*&yf^££  dt-tu7ggirg-kan-na 
pantat-na  ka-làrgù,  ils  levaient 
leur  derrière  en  haut, 
v.  £^-*>  torgkirg. 


turggit,  avoir  le  der- 
rière saillant,  proéminent,  comme 
les  mahométans  en  se  proster- 
nant pendant  la  prière.  cJIjL 
w*x*j  ^xjbj  {jf\*m  mevg  -  apa  ta- 
Ini  tirggurg  turggit ,    pourquoi 


47* 


740 


h 


J& 


ces  gens  se  prosternent- ils  ainsi? 
(S.  MaL  98). 

v.    £&*    tvrggurg    et   £&* 
turygirg. 


ft 


tcwggam,  le  bois  auquel  le 
cable  d'un  navire  est  attaché; 
une  figure  sculptée  à  la  proue 
d'un  navire  (O.)  ;  essieu  d'ancre 

(KL). 

JsJtî  tiiygar ,  nettoyé,  peigné 
(des  cheveux,  du  chanvre). 

^JL»  menirggar ,  nettoyer 
des  cheveux,  du  chanvre,  etc. 

^Js£3  Utggir,  placé,  posé,  se 
tenant  avec  deux  pattes  ou  sur 
les  deux  pieds,  sur  une  branche 
d'arbre  ou  sur  une  pièce  de  bois, 
etc.;  être  perché. 

S^&Jl  ber-tirggir,  qui  se 
tient  sur  une  branche  ou  sur  une 
pièce  de  bois,  qui  est  perché. 

%Z+A  xwl  Ojta  sa-ïkor  kerâpûtîh 
dûduh  ber  -  tirggir  ha  -  pada 
dâun  âsam  ïtu,  un  singe  blanc 
se  tenait  perché  au  milieu  des 
feuilles  de  ce  tamarinier  (ii!.  108). 
[Bat.  stô~»0»O\  ttTggtr.) 

{m)jJfJ  targgal,  tombé,  détaché  : 
qui  tombe,  qui  se  détache.  ^y\ 
JfUmà  «j  ££  ^S  âfcan  ganti 
gtgîyarg  targgal,  remplacer  des 
dents  qui  sont  tombées,  xj  9-y*>- 


yarg  tiàda  targgal  deri 
pâhon-na,  des  branches 
se  détachent  pas  de  leui 

£^£1;  j£p  *U£2u  ôyïA 

senjatâ-na  ïtu-pïin  targ^ 
deri-pada   târgan-ita, 
leur  échappa  des  mains  ( 

,jiu«l*  menarggal,  tom 
détacher. 

menarggal 
faire  tomber,  faire  dé 
arracher.      Jlî  ^lSufcU  J 

e)^  jijù  >JL  ^  mal 
ginda  menarygal-lcan  tât 
mânîkam  deri-pada  lët 
le  roi  détacha  de  son  < 
collier  de  pierreries  (M. 

di-targgal-kan  sa-ôrary  #< 
gigi,  si  un  homme  arrac 
dent  (/).  M.  304). 

^lûuî  penarggâl-an 
d'un  démon,  qui,  d'ap 
croyance  des  Malais,  qui 
corps  et,  prenant  seulem 
tête  et  ses  entrailles,  i 
cherche,  à  la  manière  de 
pires,  à  se  nourrir  de  sai 
Ab.  141). 

[Kw.  isntinnip  targgal } 
nir  visible.  Sund.  ^iontu^ 
gai,  date,  l'âge  de  la  lun 
s5"»v\  targgal y  être  d 


Jûï 


JÛB 


741 


Irggal,  permanent,  de- 
t;  rester,  demeurer.  «J&î 
>  JXj  Ol  ->  **' rgga  l  dàn 
zât  allah,  l'essence  de  la 
5  est  permanente  et  éter- 

ida  mâu  tùygal,  je  ne 
as  rester  (if.  50).    ***** 

11^3  J&hambatitggal 
\m  sa-bûah  -pïïlaw ,  je 
e  dans  une  île  (Àr.  PhtL  1  ). 

Jtâï  v^  Jjli  banale 
tirggal  deri  -  pacte  -  no} 
up  d'effets  restent  de  lui 

97). 

j  ^Jiu^  tiiggal  bâîk-bâikj 

iî  iu^Li  salâmat  tùggal, 
portez-vous  bien!  On  dit 
li£2o  ttrggal-lah,  adieu! 

Ju  ^l»  aUx&  tirggal  -  lah 

badhn  kakanda,   adieu, 

es  l'âme  de  mon  corps. 

Û-*  sa-tirggalj  le  restant, 

•olib  0*9  ia-pïïn  rnâti  dân 
\a-tirygal-na  pïïn  hàbis 
un  grand  nombre  mou- 
ît   le   reste    prit  la  fuite 

kLo     menirggal ,     mourir, 

jlifc  Jl9  Aôpa  sahâya  sudah 
igal     pada      hâri     itu} 


mon  père  est  décédé  tel  jour 
(M.). 

j£*jy  ter -tirggal,  qui  reste, 
qui    demeure,    qui    est    laissé. 

ijlC#  adà-lah  be-brâpa  menâ- 
ret-menâret  ter-tirggal  sampey 
sakârarg,  il  en  reste  jusqu'à 
présent  un  certain  nombre  de 
tours  {H.  D.  150). 

JICjL»  menirygàl-iy  laisser  à 
quelqu'un  q.  eh.  j^-***  jb 
Lf*\  jh^*  ia  rnenïrygâl-i  sa- 
hâya amas,  il  nous  a  laissé  de 
l'or  (S.  Mal.  188).  J&* 
JJul  i^^u  ^i^  di- tirggal- i 
pakey-an  serba  ampat,  on  lui 
avait  laissé  quatre  habits  (S. 
Bid.  50). 


menirggal-kan7  faire 
demeurer,  faire  rester;   quitter, 
abandonner,    négliger   q.    ch. ; 
omettre  q.  ch.  ^jxIxjL»  C>y  »  U 
jj^-J  lamâ-kah  tûan  menirggal- 
kan  ?iagrï,   y  a-t-il   longtemps 
que  vous  avez  quitté  le  pays? 
(Sul.  Ab.  28).   Jj  jlifl  aL£W 
Jû»  ^Sy*ÙAJâigan-lah  ânak-ku 
pergi    menirggal-kan    bunda, 
gardez-vous  bien,  mon  enfant,  de 
partir  en  abandonnant  ainsi  votre 
mère  (#.  50).   V^J&£  £y  ^U 
«xôl  manà-kah  tUan  tirggal-kan 
adinda,  où  avez- vous  laissé  vos 


i 


742 


J& 


J& 


frères?  (R.  57;.  £  gjU  ^^A&L* 
p*03  wolî  menirggal-kan  hârarg 
yary  pàtut  di~karja7  omettre 
une  chose  qui  aurait  dû  se  faire 
(1/.).  fiy  ^^  ^JiTaL»  menirg- 
gal-kan minta  tûlurg,  négliger 
de  demander  du  secours. 

JxjLJ  penirggaly  qui  reste, 
qui  est  laissé;  abandon,  départ. 
JÛ»  ^jijLî  w)l^cJ^I  mwj?  wâris 
peniiggal  bunda ,  vis  heureux, 
toi,  qui  es  abandonné  par  ta 
mère  (S.  7?*tf.  5).  jAli^JL» 
J>f*j*jjfy&\  àJl&U*  sa-penirg- 
gai  -  A™  jâ?gan  -  /a/*  argkaw 
ka-lUar  deri  nagrï,  après  mon 
départ,  gardez-vous  de  sortir  de 
la  ville  (A.  74). 

^yfcnS  penirggâl-an^  restant, 
qui  reste,   qui   demeure.    ^U*»* 

su  paya  jadi-kan   kàmu   àkatt 
penirygâl  -an     di-àtas    butta) 
afin  de  vous  faire  demeurer  sur 
la  terre  (B.  75). 

^bu«o  ka-tirygâl-av,  ce  qui 
est  laissé,  abandonné. 

[Jav.  et  8und.  tsn<m*M^  tiiy- 
gai.  Bat.  Sg5">^"\  tirggal. 
Mak.  ^«>U^  tirggal  a.] 

sj£&J  tirggil,  galerie,  salle. 

j£*{fi  ber  -  tirggil ,  haut, 
élevé. 


^lJuilî  penirggil-an,  ce  qui 
est  haut,  la  chose  élevée:  hau- 
teur, élévation. 

[Jav.  2hnt9iAji\  irggil,  haut. 
MSnSricmny*  siti  -  irggd,  lieu 
élevé.] 

ij&e}   tufggal,   seul,   unique. 

J££  £  JK3  j;i  an*  A  laki- 
lâhiyarg  turggal,  un  fils  unique. 
—  A&JT  gâjah  turggal,  un  élé- 
phant  seul   (sans   cornac),   y 

ber-hâla  di-per-bûat-na  deri- 
pada  bâtu  turggal,  il  fit  faire 
deux  idoles  d'une  seule  pierre 
(//.  D.  150). 

[Jav.  et  Sund.  *»™*m^  turg- 
gai.  Bat.  — £->*-.%  /*o/#/</'. 
Mak.  ^>)~o  turggala.  Day. 
tuiggal  Tag.  t">3l  '<>w'' 
vendre  ou  acheter  un  à  un.] 

[m/XaJ  turggnlf  le  tronc  d'un 
arbre  dont  on  a  coupé  la  cime 
et  les  branches  :  dénué,  dans  le 
besoin  (fr.).  J^  £>£*  Jj?j 
5ul*  OyL*»  làyj  ter-diri  seperti 
turggul  ter-gulirg  seperti  bâ- 
targ ,  debout  comme  un  tronc 
d'arbre,  ou  roulant  comme  no 
cylindre.  jx2*L*  ^Jfô  pâpan  sa- 
turggul,  planches  faite»  d'un 
même  tronc  (Af.). 


^     ber  -  turggul,    s'ap- 

1.  prononce  torggol.  B. 

kol. 

i.  a&i<>ri<wia\  turggul.  Bat. 

v  turggul.  Day.  turggul.] 

iiygid,  pavillon,   dra- 
étendard.     JÎ2J  aL%1^ 

jl^  ^  r  >5  ob 

it-an-lah  turggul  dan 
?anji  ber-kîbâr-an-lafi 
>ey-bâgey  warnâ-na,  et 
ait  flotter  les  drapeaux 
pavillons  de  diverses 
s    {R.    129).     g  j££ï 

ûA>  crV-*  turggulyarg 
r  dergan  âyer  amas,  des 
ix  peints  d'or.  A^lo  ^^^ 
cju  ber-jâlan  dî-bâwah 
?  beshr,  suivre  le  grand 
i  (3/.).  I*^  —  turggul 

,      drapeau      distinctif. 

turggul  àrgùiy  girouette  ; 

olle.     On    nomme    aussi 

turggul  -  turggul     une 

t    d'arc-en-cicl    qui    res- 

à  un  étendard. 

J&û?    ber-turggul-tuig- 

n,    qui    forme    pavillon, 

pd. 

ad.   et  R.  V.  prononcent 

r.  et  torggal. 

•   9®ll>(nl1}JIÂs  tutggul.    Bat. 
c-x\  torggol] 


A** 


743 


1&7  terggelàm,  tenjglàm, 

coulé  bas,  englouti;  couler  à 
fond,  sombrer.  Aiu*j  aJui  Aj  JiS 
kaphl  yarg  suaah  terggelàm,  un 
navire  qui  a  coulé  bas.  àJWjW 
AJuKi  O^i  ^i^  lâlujâtuk  ka- 
âyer  lâut  terggelàm,  il  tomba 
dans  la  mer,  s'enfonça  et  ne 
reparut  plus.    Ail?  lb  l£*ï  A-i 

^  A/*  C^"*  yfl^  terggelàm  da- 
tant tânah  dergan  murka  allah, 
ceux  que  la  terre  engloutit  par 
l'effet  du  courroux  céleste  (M.). 
—  jJJ?  timbul  tergelàm,  monter 
et  s'enfoncer,  surnager  et  couler 
à  fond. 


menerggelàm-kan, 
faire  couler  à  fond,  faire 
sombrer ,  engloutir.  ^1  ù\j 
Jji  £j>\  Lô  ^4JuiL*  ttâda  ïa 
menerggelàm  -  kan  duniâ  tni 
lâgij  il  ne  fera  plus  périr  le 
monde  par  le  déluge  (A7.  Phil. 
51).  jft&b  Jo»ù^>  ç\j  JJ\ 

Jl<J  aDI  apa-bïla  râja  /ara un 
ïtu  di  -  terggelàm  -  kan  allah 
taâla,  lorsque  Dieu  engloutit  le 
roi  Pharaon  (i/.  R.  51). 

[Batav.  \x*î  targklem.  Jav.  et 


Sund.  *7ïOf/^\  kelem.    Mak.  et 
Bug.  ^~o  talargï] 


A- 


^»  terga/r,   nom  d'un  arbre  et 
d'une    drogue    que    l'on     tire 


744 


A  I  A* 


de  son  écorce  pour  la  tein- 
ture. 

[Bat.  st>«fl9x\  torgor.] 

4oJÛ  terglorg  (Ch.  jKjjpg  ten 

long),  lanterne  chinoise  en 
papier.  «Lij  ^Lf  ?jy->*  Ob  dân 
sa-ôrarrj  mem-bâva  teigloig,  et 
un  homme  portait  une  lanterne 
chinoise  (H.  Al.  228). 


tan/às,  une  marque  sur  le 
bétail.       ^ 


AT 


tawgsa,  sonner  l'alarme. 


ta/vgsey,  clair,  peu  touffu, 
p.  ex.  des  cheveux:  nom  d'une 
étoffe  claire. 

* *  tmgsi  (Ch.  ifËÈ^f*  tan 
tse),  sorte  de   cordage   chinois. 

tatgsi,  caserne,  baraque 
(A;.). 

Ajl^f    ttjàret    (Ar.  ^sC),   corn- 
merce. 


tajuhan  9     nom    d'un 

petit  bouclier  en  cuivre. 

*• 

***£*£  te&ivkl  (Ar.   ^U.),   faire 
bien,  ou  dire  bien  quelque  chose. 

</#  ê£f/  dergan  tejirid,  cette  lec-  ! 
ture   du  Coran  était  faite  avec 
perfection  (//.  Ab.  50). 


te/rt6     (Ar.    wai 
expérience,  épreuve. 

L4s£te$eVli  (Ar.  A»*),  apparition, 
manifestation. 

Jy^-  tejéUuk  (Ar.  jlo-),  ouvrir 
la  bouche  pour  rire. 

£CJ  tetàpa,  viande  séchée  au    < 
soleil  (O.). 


3^  tetapi  (S.  HBIlftj  Mâj4 
mais,  cependant,  toutefois,  aussi. 

bâik-lah  /tomba  tulunj 
tetapi  hamba  minta  ■  janji, 
allons,  je  veux  bien  vous  aider, 
mais  je  demande  un  engagement. 
^jX^La*  JlS  <J3\  Aj^ù  derga» 
twda  ajpa  tetapi  meig-lrgnt- 
kan,  en  ne  négligeant  pas,  mais 
au  contraire  en  se  rappelant 
bien  (AT.  R.  225).  JJt  jl 
e^w  *ï)j*>  ^l^  âAaw  tetapi 
ku  katâ-kan  jûga  sa~benhr~na, 
mais  je  dirai  toujours  la  vérité 
(M.). 

Euig.JJic&JSjJâi 

^JJJ2  ^  all«h  nhrte' 
tàpï  bit  kan   ùlar    tetapi  Hfff 

jûga,  ô  Dieu,  un  serpent,  mai» 

ce    n'est   pas   un    serpent,  d 

cependant     c'est    un     serpent. 


jw»  sârurg  ûlar,  la  peau 
serpent. 

IV.   <tsnvt\    tapï.     Slind.  *sw*în 

)t£*i9sn3i\  tetapi.  Day.  tapi.] 

etâpan,  nom  d'une  sorte 
arpe  jaune  que  Ton  porte 
érémonie  (6V.)  (prob.  de 
etàp,  ou  bien  le  même  que 

tetampan). 

tetiïro,  bécasse,  scolopax. 

tàkf  coupé,    fendu,    ^ù 

m  sa-kâli  tetàk  dulâpan 
ta  Autan,  d'un  seul  coup 
irbres  de  la  forêt  furent 
es  dans  un  espace  de  huit 
m  (R.  85).  J&\  ^3  jL 
i  dî-tethk-na  ïkat-na,  il 
a  le  lien  qui  l'attachait 
.  Yat.  101).     J?^  pà- 

tethk,  une  planche  qui  a 
aite  en  fendant  le  bois  au 
le  le  scier. 

!•  menetàk,  couper,  tran- 

fendre.    J& —  menetàk 

',,  couper  ou  fendre  du  bois. 

•jP3  —  menetàk  dergankâ- 

couper   avec  une   hache. 

Ol->  Jp*  menetàk  dâ?i  me- 
,  frapper  et  blesser.  £j  s\ 
*£>*  2IL»  ada  yarg  menetàk 


Jte 


745 


dergan  pedàrg ,  quelques  -  uns 
frappaient  avec  le  glaive  (R. 
133). 

^yuuL»  menetàk-kan,  frapper 
ou  couper  avec  q.  ch.,  faire 
frapper  ou  couper.  Jjî  ^yJLL.  jL 
.y\$J>  JUi\  £j£  maka  menetàk- 
kan  puln  pedàrg  ïtu  ka-kânan, 
et  il  frappa  de  nouveau  à  droite 
avec  son  glaive  (R.  85). 

$&j>m  her  -  tetàk  -  kan ,  qui 
frappe   ou    coupe    avec    q.   ch. 

yarg  ber-tetàk-kan  pedàrg  dân 
xïpan,  quelques-uns  frappaient 
avec  le  glaive  et  la  hache 
d'armes  (&  Mal  191). 

[Jav.  <£iâamjj\  tetek.  Sund. 
<îsntkTK>mjj\  tektek.  Bat.  $t??x\ 
$t??x\  toktok.  Day.  tatak. 
Tag.  fc->fc->  tata&,  couper  le 
métal.  Bis.  £-£-  tafoi,  mor- 
ceaux de  métal.] 

JIxj  tatkâla  (S.  HcT  to',  ce, 
celui,  criH  &âZa,  temps),  le 
temps,  l'époque  de,  dans  le  temps, 
lorsque.  S*A  —  tatkâla  ïtu, 
en  ce  temps-là,  à  cette  époque. 
JT Mxi  Jtô  e^*,U^d  pe-karjâ- 
an-fia  tatkâla  pagî-pâgt,  ses 
occupations  de  grand  matin. 
JUâj  jlo  JS Jvxji  tatkâla  kâmi 
di  -  benûwa  bagdâd,  lorsque 
nous   étions   dans   la   ville   de 


746 


A»» 


Bagdad   (Ism.   YaU  162).     JU  j 
i/si  AJyufc  Jvd    maka    tatkâla 
hampir~lah  fejtr,  or  lorsque  le 
moment  de  l'aurore  approchait 
{Sul.  Ibr.  3;. 


*•••• 


tetàp,  fixe,  ferme,  stable: 
certain,  assuré,  confiant,  calme. 
—  «j  «lu  bintaig  yaig  tetàp, 
les  étoiles  fixes  (iV.  /V/iV.  98). 
v*^f£^"  ^-Jl  —  tetàp  âtasjanjï- 
na,  fidèle  à  ses  engagements. 
jêJxL*  àIaI*  tethp-lah  nagri,  le 
pays  est  eu  sécurité,  xjù  aIaIï 
tethp-lah  diri~7HU,  soyez  ferme. 
J}U  —  tetôjp  hâti,  confiance, 
assurance.  4û*>  ù\ù  «Ju*  Jj£*o 
tirggal  tetàp  dân  senàrg,  de- 
meurez tranquille  et  en  pleine 
sécurité  (J/.). 

itl*  menetâp-i,  donner  de 
la  fermeté  à,  donner  du  courage, 
inspirer  de  la  confiance  à  quel- 
qu'un.   £J  £^  J&  Jl^i  ^1 

pj*  j£p  J  w  «a  menetâp  - i' 
segala  raja-râja  yarg  kombâlï 
dert-pada  prhig ,  il  releva  le 
courage  de  tous  les  chefs  qui 
revenaient  du  combat  (M.). 

iyj£>*  menetàp-kan,  rendre 
ferme,  rendre  solide,  consolider, 
établir.  Ï£-*^*  cP  Cr*~*  fi  &** 
er^  vl^"*  koderat  yarg  mene- 
tâp -  Araw    dia    mâsirg  -  mdsivg 


dergan  tampht-na,  la  puissance 
qui  les  a  fixées  (les  étoiles) 
chacune  à  sa  place  (ÀT.  Phil 
102).  ^Jb  jJt^î  ^^JÛ  jby  l 
^1*J  yâ  tïiha?i-ku  tetbp-lcan 
tûmit'ku  di'-âtas  titï-an,  ô 
Seigneur!  affermis  mes  pas  sur 
le  pont  (qu'il  faudra  passer  an 
jour  du  jugement)  (M.). 

ijX*^  ber  -  tetàp  -  kan ,  qui 
affermit,  qui  consolide  quelque 
chose. 

{yJujjit  mem-per-tethp-kan, 
faire  affermir,  faire  consolider, 
confirmer  q.  ch.  &J>çfiiZJ) 
yjkùsljyu*  di-per-tetap-lcan-m 
parentah  sepertî  dahTdu,  il 
confirma  l'administration  qui 
avait  existée  jusqu'alors  (IL 
1GG). 

kJ^J*  per-tetâp-an,  consoli- 
dation, confirmation,  solidité. 

^jîtj  ka-tetâp-an,  ce  qui 
est  consolidé,  solidité,  calme, 
tranquillité. 


\K 


I 


[Jav.  et  Sund.  ââu^  tetej 
Mak.  >~-*  tantarg.  Day.  te/a]> 
préparé.] 


iSjfiiï  tetabUurt,  tetabïïi,  nom 

d'un  oiseau.  \£j%Ji  *Jy»  **) 
waktu  tetabnt  ber-bîint\  Ie 
moment  où  le  tetabui  chante; 
vers  les  six  heures  du  soir. 


A  »~ 

etampan,  nom  d'une 
>e  que  Ton  porte  en  céré- 

.  ijîi*  .J^~*  c5'  *a  méfie- 
y  tetampan,  elle  portait 
harpe  de  cérémonie  (Sul. 
i. 

»y  ber  -  tetampan ,  qui 
une  écharpe,  qui  sert  avec 
écharpe  de  cérémonie, 
yuoy  ,y&*  sa  -  ka/ï  -  an 
lampan  belâka,  tous  por- 
es écharpes  de  cérémonie 
il  51). 

etumbu,    boîte    carrée 
e  feuilles  et  quelque-fois 
de  petites  coquilles. 
r.  «n«tf\  tumbuy  corbeille 
.    Bat.  sr*£\09>  tumbu.] 


747 


tarnban,  tetumban  = 

tetumbuy    (et    aussi)    la 
e    qui    enveloppe     l'em- 

etanibas,  attaque  (d'une 
ie)  (Z,.). 

letràpan,  v.  «J^  ferfyp. 
taràn,  le  manche  d'une 

r.   .ui«*M  decler.    Bat. 
-«v   totoran.    Day.   taw- 


tJCj    total,    pour    Jjlî    *âta/, 


copeau. 


JCj    tetàl,   tissé   serré,    solide 
(d'une  étoffe). 

[Jav.  ââny\  tetely  serré.] 

•mU  tetàs  9  déchiré,  défait,  dé- 
cousu,   crevé,    ouvert.      0*^* 

—  jahit-an  tetàs.  une  couture 
décousue.  —  JUy  £û/el  tetâ*, 
écorché  ,     égratigné.       i\ù  y 

dàda  bagînda  maka  teths  sa- 
dïlcit  kûlù'iia,  le  roi  fut  touché 
à  la  poitrine,  et  sa  peau  fut 
légèrement  écorchée  (A/.).  Si  — 
tetàs  lâdciy  bourgeon ,  marcotte 
de  poivrier. 

^X»^/  ber -tetàs,  qui  est 
ouvert,  déchiré  ;  qui  s'ouvre,  qui 
crève.  —  j*j  Jti  telàr  yary  ber- 
tethsj    des  œufs  qui  éclosent. 

—  fe  fy  Jâw/a  yavg  ber-tetàs, 
des  fleurs  qui  s'ouvrent. 

^y-Ju*  menetàs,  forcer,  rompre, 

A 

ouvrir,  déchirer,  fy*  —  me  net  as 
bûiga,  ouvrir  des  boutons  de 
fleurs,  y  Ux.  —  meneths  jâlan, 
ouvrir  une  voie. 

^/-2/  ter-tetàs,  qui  est  ouvert, 
que  Ton  a  forcé,  rompu.  £jj**> 
LT^jQji}  seperti  âyer  yarg 
ter-teths,  comme  un  torrent  qui 


748 


-  ..il 


s'échappe,  après  avoir  rompu 
ses  digues  (3/.). 

^wUl*  menetâs-î,  faire  une 
ouverture  quelque  part:  frayer 
un  chemin  à  quelqu'un. 

j^-jÛ*  meneths-kan,  ouvrir 
quelque  chose,  hriser  une  clô- 
ture. j*A  ç-jj\  jSJé  ^£Ju«  ^1 

ta  meneths-kan  perg-ïkat  ôrarg 
Un,  ils  forcent  la  clôture  de  ces 
gens  {H.  Ab.  378). 

^jJù  peneths,  qui  ouvre,  qui 
rompt,  pénétrant. 

^-»t  tetâs  -  <m ,  rupture, 
brèche,  ouverture. 

{j»£&  pêne  ta  s  -an,  action 
d'ouvrir,  ouverture,  qui  conduit 
à,  qui  introduit.  JiîpijU^I 
«iy  jlxj  ^j-*»U3  ^ le*.  2a  dâtarg 
dert-pada  jâlan  penetâs-an 
negâra  gûnurg,  il  était  venu  par 
le  chemin  frayé  de  Negara  gn- 
nung  (Ism.  Yat.  91). 

^\Zjfber-tetâ8~an,qm  produit 
une  rupture,  qui  rompt. y&\ù\S* 
^-rfW  xwj)  ^/*»l*v  A-***1  bagî-mûna 
argkaw  sudah  ber  -  tetâs  -  an 
âtci8  -  mu  tetâs  -  an ,  pourquoi 
avez-vous  rompu  le  mur  qui 
vous  divisait  {B.  63). 

[Jav.  et  Sund.  *sn*sn&Af\  tatas. 
Tag.  fc->tr>  tastas  et  ~£*X  ^18' 
las,  découdre.  Bis.  2f2f  ^8^8) 
écorcher.] 


AJtf  tedàh,  tranquille,  calme, 
silencieux  ;  retiré ,  ombragé; 
ombre.  Cj^Ï  à1*JJ  teddhlah 
faut,  la  mer  est  calme.  aJJ  jLj 
^1  Jcotïka  tedàh  âvgùn,  lorsque 
le  veut  est  calme.  (j**£*  ajJaJu» 
sudah  tedàh  hujan,  la  ploie  » 
cessé  (//.  ^.4.  263).  ^jl 
A  JJ  io  mûrah-ua  belhm  tedàh, 
sa  colère  n'est  pas  encore 
apaisée.  —  J^Juf  tampat  tedàh, 
un  lieu  retiré,  ombragé.  ^«tf 
«jjlî  Cyu>  /é»cfôA  -  fia  seperti 
pâyurg,  son  ombre  était  sem- 
blable à  celle  d'un  parasol  (M.). 

à£jf  ber -tedôh,  qui  est 
tranquille,  qui  se  calme,  qui  se 
repose.  *U  Jap  *  JJf  ber-teddh 
deri-pada  lelàh,  se  reposant  de 
ses  fatigues  (B.  V.). 

A-Xl*  menedôhy  calmer,  apai- 
ser, se  calmer. 

^yjbjû*  meneddh-kan ,  faire 
apaiser,  faire  calmer,  mettre 
q.  ch.  à  l'abri. 

£h3jj>  ber-tedôh-kan ,  qui 
fait  apaiser,  qui  calme,  qui  met 
à  l'abri. 

*JÛ»  peneddh,  le  calme; 
endroit  où  l'on  est  à  l'abri; 
protection;  prétexte. 

[Jav.  â<u*?\  teduhj  temps 
couvert.] 


iùfg*  Ce  mot  sert  à  in- 
différentes sortes  de  ser- 
dont  les  principales  sont. 
tedùrg  lïyar ,  nom  d'un 

erpent.    ^jj^  —  tedùirj 

ârï,  un  petit  serpent 
a1L#  —  tedùrg  êâlah,  nom 

;rand  serpent.  JJJû*»  — 
senduk,    le    serpent   à 

!8  (naïa  tripudians). 

iàrg  (Pers.  JjJ  tedek, 
e  bruyère),  nom  d'une 
le  coq  de  joute. 

adbir  (Ar.^O)  gouverne- 
administration,  direction. 

•  ka-adil-an  serta  tadbïr 

varentak  -  na ,     avec    la 

dans  son  administration 

n    gouvernement     (Lett. 


C 


749 


rwew  -  tadbïr  -  ka?iy 
ster,  diriger,  établir.    j£ 

lakth-kan  tadbïr~kan pa- 
yarg  ih*âny  en  s'appli-   j 
à   établir    un    bon  gou- 

lent  (Lett.  Mal.). 

tedruj    (Ar.)  =  -  jjiî 
(Pers.),  un  coq  faisan. 

ten,  tan,  tun,  titre 
n  donne  à  certains  chefs  . 


malais;  préfixe  aux  noms  des 
personnes  de  certain  rang. 
(Prob.  une  contraction  de  ôy 
tûan.) 

C/y9  pe-tïïn-an,  état  de  celui 
qui  porte  le  titre  de  tun9  sei- 
gneurie. 

SyJ  tennûr  (Pers.),  four,  four- 
neau. ô)y>  tennûr-an ,  qui  sert 
de  four,  un  fourneau. 

iCj  tenàrg,  calme,  tranquille, 
stagnant.  -  y\  àyer  tenhyg, 
eau  stagnante,  donnante. 

Prov.  JULo  jèU.  &j\  JJI 
i^y  j\J  apa  -  bïla  àyer  tenhrg 
jàrgan  di-sargka  tiâda  buâya, 
lorsque  l'eau  est  tranquille,  gar- 
dez-vous bien  de  croire  qu'il 
n'y  a  plus  de  crocodile.  C'est-à- 
dire:  lorsque  vous  voyez  les 
choses  calmes,  gardez-vous  bien 
de  croire  qu'il  n'y  a  plus  de 
danger. 

[Jav.  «*&*  energ.  Sund. 
i>jJi«sw*7\  pasaiy-tenarg ,  cours 
de  l'eau  du  lac  près  Bantam  à 
la  mer.  Bat.  jt~&K  unory.] 


4uJ  tenùfg,  art  de  dire  la  bonne 
aventure ,  divination  :  obsécra- 
tion. 

iiSy   ber  -  tenuig}   qui  dit  la 
bonne  aventure  :  devinant,  augu- 


750 


•  •• 


A 


rant.  —  ^  JÛ»  c^l  ôrarg  pan- 
dey  ber-tenùrg,  des  gens  versés 
dans  l'art  de  la  divination. 


*ûi*  menenàny,  dire  la  bonne 
aventure,  augurer. 

£/J&*  inenenùvg-han^  prédire 
une  chose,  annoncer  q.  cb. 
d'après  un  augure. 


A. «A 


*^    pe-teniiig,    diseur    de 
bonne  aventure,  devin. 


A     ., 


tfy*  tenmg-an,  augure,  di- 
vination, ce  qui  est  auguré. 

[Jav.  isnM\  tenurg.] 

tanxcvp,  frapper  quel- 

T 

qu'un  avec  un  glaive,  et  laisser 
l'arme  dans  la  plaie  (CV\). 


tinjaw,  lieu  élevé  d'où 
l'ou  observe,  guérite  sur  une 
tour:  vu  d'en  haut,  observé  d'en 
haut ,  guetté.  y£>  AU  Oy*  jl* 
£*&/  hâri-pûn  mâlam  tinjaw 
ter-pâsarg.  on  était  dans  la  nuit 
et  les  lieux  où  se  tenaient  les 
gardes  étaient  éclairés  {Sut.  Ab. 
I7j.  Ojijff^*  fcy  gûnung  tin- 
jaw lâut,  une  montagne  d'où 
l'on  peut  découvrir  la  mer  (M.). 
Àyfï*  tinjaw -lak,  observez! 
(litt.:  soit  par  vous  observé). 
£XÏù  aU.  jù  jù  £\  &jf^i  JU 
ma/ca  di '-  tinjaw  -  iîa  âlcan  dïa 
deri  xelhh    dindiig ,    et    il   le 


guettait  à  travers  les  fentes  do 
mur  {KL). 

jf£~*  mentnjaWy  observer 
d'en  haut,  voir  de  loin;  épier, 
guetter.  AjW  j*  jsè**  &\l>  m- 
tâ-na  meninjaw  deri  jâuh,  ses 
yeux  aperçurent  an  loin  (M.). 

j^5  peninjaw,  qui  observe 
de  loin  ou  d'en  haut,  sentinelle, 
homme  du  guet. 

•        »   .A 

ôjyjff9 peninjâw-an,  action 
d'observer,  garde,  guet. 

0*,lf^  ka-tinjâw  -  an,  qui 
est  observé,  que  Ton  aperçoit 
de  loin. 

[Sund.  4j9sn<ncnn\  ténjo}  ob- 
server de  loin.  Bat.  S*r&b\<jt 
tindo.  Mak.  <~*zsi  tiro.  Bis. 
fe"V°3  tîndao,  explorer.] 


tinju,  le  poing;  frappé  du 
poing,  boxé. 

Jf^yi   ber-tinju,   qui  frappe 
du  poing,  qui  boxe.    ^S^C^ 

J&Jl  e)bl3  Jo!  Jùy  ty  mak 
ka-lûar-kan-na  dua-dûabûdak 
ïtu  di-adà-na  ber-tinju,  et  il 
faisait  sortir  les  enfants  et  les 
faisait  boxer  deux  à  deux  (//■ 
.4*.  77). 

j£~*  meninju,  boxer,  donner 
des  coups  de  poing. 

iyj?£**  mem'njù-kan,  boxer 
quelqu'un,  faire  boxer. 


,,     -S,  ber-tinju-tùijû- 
ui  se  frappent  réciproque-  ! 
à  coupa  do  poing,  boxer  : 
ible.  j 

anjak.  -  jt  lâyar  tan-    j 
nom    d'une   voile   de   la 
d'un  trapèze.    .JL»  **]4 

j*l?    prâ/iu    siàpa     ber- 
tanjak,  quel  est  ce  navire  ' 

une  voile  en  trapèze?  (M.)  j 

ik.  «-q  tarç/s.    Bug.  «-c)  [ 


ïfïyVïA  =  J*$  injak. 


■unjukf  montré,  indiqué, 
esté.      tg£»  i_-*fc  .û  J^> 
fç  pada  hamba  kubûr-îia, 
-es-moi    sa    tombe    {Htt.  : 
par    vous    montré)    (M.). 
£f*  iûT*^^  di-tunjuk-iia 
njàri,  il  indiqua  avec  le 
C-z-i   —  tunjuk  lâtgit, 
de    bois    perpendiculaire  j 
une  charpente. 
S*4   menttnjuk,    montrer,   | 
1er,  diriger,  manifester. 
Ify*  menunjïik-t,  montrer 
iger  vers. 

-i^~*  mennnjuk  -  kan, 
voir,  manifester  q.  oh., 
er  une  chose.  ^$3u&—£s-\ 
•  fji  argkmr  menwijuk- 
'irï-mH  k«-pri' 


,  faites 


vous  voir  à  eux  {R.  126).   Ji* 

DMi^a  dî-tunjuk-kan-7ia  sûrat 
yarg  di-blàkarg-ïiattu,  alors  clic 
fit  voir  l'écrit  qu'elle  avait  au  dos 
(*.88). -iiIJJ;Ji/i0C«~ 
tunjuk-kan  àku  âkan  tampat 
ttu,  montrez  -  moi  ce  lieu  (2i. 
103).  iiy  jU  ,J^*  menun- 
juk-kan  bâti  pûtih,  montrer 
un  cœur  pur,  une  volonté  sin- 
cère (Lett.  Mal.). 

{fiû&jit  mem  -per  -  tunjuk- 
kan,  faire  que  quelqu'un  se 
manifeste,  faire  produire  au 
jonr,  montrer.  jJ&  ^&U^i j 
07*"  feî'  di-per-tuiijvk-kau- 
îla  ka-pada  ôrarg  sa-kalï-an, 
ils  se  montrèrent  à  tont  le  monde 

{K)-  ... 

J*^3  penunjuk  et  Jf^î 
per-tunjuk,  qui  indique  ou  sert 
;i  indiquer,  indicateur. 

^jjp'3  peiiunjïik-an,  action 
d'indiquer,  indication,  démons- 
tration. 

J^*  telunjuk,  ou  —  J!jW 
j,ïritelnnju.k,  l'index.  |_r«jlXi«cs1 
(SriiC-"  ^i  *jlï  îa  merg-ffâris 
tânah  den/an  telunjuk-na,  il  fit 
une  marque  sur  la  terre  avec 
l'index  {H.  96). 

On  confond  quelque -fois  ce 
mot  avec  y*-y  tiiju.  Au  lieu  de 


752 


•  •• 

if 


-   ••» 


îbjj>yL*  ntji  terbarg  ntenuju 
gûnurg  on  trouve  J^***  &>  i 
*>j  terbarg  menunjuk  gûnurg, 
s'envoler  vers  la  montagne  (J/.). 
[Jav.  vnvi^  tuduh  et  Sund. 
MjnitMiwp  tuduhken,  indiquer.] 

•  •• 
f*^*  tanjurg,  pointe  de  terre, 

promontoire,  cap,  sinuosité  con- 
vexe d'une  rivière  (le  point 
opposé  se  nomme  J^^l  lùbok). 

^1  Af^  v^-^  CrTtJÎ  hamba  lïhat 
sa-bûah  pûlaw  besar  dt-tergah 
faut  ber-betûl-an  dergan  tan- 
juig  ïnt)  j'aperçois  une  grande 
île  au  milieu  de  la  mer  dans  la 
direction  de  cette  pointe  (lt. 
136).  y<A»  —  tanjurg  ba- 
lïkuy  les  sinuosités  d'un  fleuve* 
—  ?J.  ourga  tanjurg,  nom  d'une 
fleur  odoriférante  dont  les  femmes 
ont  coutume  de  se  parer. (we- 
musops  élengi). 

Un  grand  nombre  de  places 
situées  sur  des  pointes  de  terre 
en  ont  pris  leurs  noms,  a^u  — 
tanjurg  mĕrah,  la  pointe  Rouge. 
iaf —  tanjurg  kùry,  le  cap  des 
Indiens.  Dans  l'intérieur  de  l'île 
de  Pinaig  on  dit  aller  à  tanjurg, 
pour  aller  à  la  ville,  parce  que 
celle-ci  est  située  sur  une  pointe. 

^jf^ 'tanjurg -an,  qui  se  ter- 
mine en  cap,  qui  forme  un  cap. 


—  sj*£  tampat  tanjurg-an,  un 
endroit  formant  un  cap  (R. 
136). 

[Jav.  «yirafn\  tanjurg,  \nom  de 
la  fleur  burga  tanjurg.  Sund. 
4sn*vn\  tanjurg.  Bat.  i  ji  j 
manjurg.  Tag.  \r>J)  tuigwa.) 


1*^*  twnjawg,  les  parties  des 
plantes  parasites  qui  s'attachent 
à  celles  sur  lesquelles  elles 
vivent;  extrémité  de  q.  ch.  qui 
s'enfonce  soit  dans  la  terre, 
soit  dans  T  eau;  pieu,  bois  pointu. 
—  OjD  dâun  tunjarg,  sorte  de 
feuilles  qui  poussent  aux  racines 
exposées  à  l'air ,  et  dont  on  se 
fcert  en  médecine. 

£*^  penunjarg  =  Af^  tun- 

[Bat.  S*-5^^-  tunjarq,  les 
racines  du  pandanus  et  des 
plantes  du  genre  ficus.] 


1**^*  tunjutg,  nom  d'un  arbre 
d'ornement  ((>.)  (du  genre  des 


candollées). 


••  ••• 


tinta  (Port,  tinta),  couleur, 
teinture,  encre  pour  écrire.  - 
&£*  tinta  mĕrah,  vermillon. 


•»  • 


tenàt,  souffrir ,  endurer  un 
dommage,  un  mal  (À7.). 


jjLdU 


tentadu ,     nom    d'une 

chenille  verte  =  jjUô* 
ht. 

t.       V»-5»*g-^     tlHtft- 

tntâra  (8.  H "51  tantra), 
,  troupes.  iijJ_jîIJ  <~>]/^  Lîb 
lj  efa«  be-brâpa  tântarâ- 
>a  ïtu,  et  les  troupes  de  ce 
;aicnt  nombreuses.  S*Âc 
IjJjS  tnmpat  ka-dudûl- 
itâra,  un  camp. 
Il  bâla-tantâra,  le  gros 
rmée,  la"  troupe,  par  oppo- 
aux  chefc.  i>b  ^w  *^lj 
li  J&  ^jéo  »■«/«  wwJM 
f  deigan  eegala  o&la-tan- 
la,  le  roi  des  fourmis  arriva 
>ute  Bon  armée  (ïndr.  263). 
trouve   aussi  jwJu    /W«- 

».  jt  «y  ja>  j 

j  in  dt'-îriiy-kan  TïIp/i  se- 
bala-tantarâ-îla,    il  ftait  I 
le  ses  armera  (7i.  1(18).       | 
s',  .^jaiiûn  tovtru.] 

du,  sûr,  certain,  assuré, 
rrêté.  —  Aj  belùm  tantu, 
t  pas  encore  certain,  i»}lc 
alàmnt  ycrrg  tantu.  un 
certain,  ^.j*  —  (n»f« 
ïf,  le  jour  est  fixé.  iLk^il 
_j  (n«(«  /it/'itff  irait/  ïtti, 
nt  est  assurément  perdu. 


y*j*Zu  753 

^o^  ber-tantu,  qui  est  cer- 
tain; qui  fixe. 

jX*wt«f««(if,  assurer,  arrêter, 
déterminer. 

j-^y  ter-tantu,  qui  est  déter- 
miné, que  l'on  a  fixé.  ^j-U  Ja 
^j1  j^Jy  ^flrf«  môwi  ter-tantu 
tnï,  dans  le  temps  déterminé 
(7J.  22).      , 

^jX*  ntenantû-kan,  assurer, 
assigner,  déterminer,  fixer  quel- 
que cliosc,  rendre  certain,  recti- 
fier, régler.  CJS*^  ùt^-"  *-^* 
J&  Tç-L.  tfjSi  maka  sa- 
kalï-an  marîka-îtu  di-tantS- 
kan  maai-ig-masiig  tampat-na, 
et  on  assigna  à  chacun  sa  place 
(JL  168).^  ^V  fL  j£u. 
menants  -  kan  kufeum  bahâsa 
malâyu,  fixer  les  règles  de  la 
langue  malaise  (7/.  Ab.  49). 
,jPjZ*>  ^J>J*i~•  meuantû-kan  liî- 
tûnj-an,  régler  un  compte. 
ôyZIï  tantïl-an,  certitude. 

0-_j^i  kit-tu/itU-'in t  qui  est 
assuré,  fixé:  certitude. 


[Jav. 


««Mi  tamtu.  Bat. 
Jt~5><\3£ tontit.  Mak.--*-^ tantu. 
Sund.  et  Day.  tantu.  Tag.  et 
Bis.  V~)tr>  tanto.] 

-rfjliï    tnntnwsa    -      ^y** 

nantairsa. 


754 


A..»" 


j£jj  tentarg ,  en  ligne  droite 
avec  quelque  chose,  en  face, 
vis-à-vis;  regardé,  vu,  aperçu 
on  face;   touchant,  concernant. 

—  fay  <)ra/,U  tmtmij,  un  voisin, 
un  vis-a-vis.  Jfb  *o>  i^^iù  *tu* 
Itllarg  di  -  là  ut  tentavg  telùk, 
perdu  dans  la  mer  en  face  de  la 
bait?.  Atujj  tentaig-lah ,  voyez 
(litt:  soit  par  vous  vu).  ^^^ 
lli  j\yi  di~  teiitaig -  lia  suâtu 
telùk,  ils  aperçurent  une  baie. 
J~A  Jùï  jtoj  tentaig  porhâra 
ïtu,  touchant  cette  chose,  ilu 
JUjI  O^^J*^  tentarg  pe-karjâ- 
an  ïtu,  concernant  cette  affaire. 

f^Jt  her-tentenrj ,  qui  est  en 
face,  qui  a  rapport  à. 

£Iu*  menevtarg ,  regarder  en 
face,  fixer  les  yeux  sur  quel- 
qu'un; défier,  provoquer. 
is>Uo  «Zii*  JUsu  ->w  ôy&jj-***  sa- 
ôrmy-puti  tt'âda  dâpat  menen- 
tmg  matâ-na,  personne  ne  pou- 
vait la  regarder  en  face  (if.  76). 
*Jj  &y  ilîl*  »j  demi  menentaig 
lia  h  dalïma,  aussitôt  qu'ils  aper- 
çurent   la   grenade.    jJ  £ju*  *j 

h  .    y^^y  menentatg  derî  jâu/t, 
qui  aperçut  de  loin  (JA). 


fi 


A-..* 


£Ûû»  penentarg ,  celui  qui  re- 
garde en  face;  provocateur. 

i^c-lliï  tentâig-an,  état  d'une 
chose  qui  est  en  présence;  con- 


cernant,  touchant,  ^ptw  të  J® 
JUil  jU£  apii-lah  katâ-mu  ten- 
târg-an  bixâra  Ïtu,  que  dites- 
vous  touchant  cette  affaire  {M\ 

^jPlliTy  ber-tewtâxg~(in,  qui , 
est  en  face,  qui  regarde,  ^jli*» 

pâro  bit  In  n  yaig  ber-tentCnrj-aii 
deigan  mata-hârî ,  la  partie  de 
la  lune  qui  se  trouve  en  face  du 
soleil  (Ar.  /V«7.  25). 

^PUll»  penentCtig-an.  action 
de  regarder  en  face,  de  provo- 
quer. {J&&  *ys£  J-v>  Ab->  <4- 
dâlam  ramai  nujûm  penentânj- 
an,  en  regardant  la  disposition 
des  astres  (S.  Bîd.  90). 

^jPtjuJ  Jca-tentârg-an,  ce  qui 
est  regardé  en  face ,  ce  qui  est 
fixé  :  pouvant  être  regardé ,  vi- 
sible. 


[Jav.  m*i\  nantargy  provoquer. 


Hat. 

de.] 


45l> 


>£  tontaig,  an  liant 


*-••* 


4£jj  tintirg,  porté  à  la  main  on 
au  bras;  agité  comme  quelque 
chose  que  Ton  porte,  p.  ex. 
comme  un  panier  que  Ton  tient 
à  la  main ,  ou  comme  un  crible 
lorsqu'on  nettoie  le  riz. 

îpZjtber-tintvig,  qui  est  agité  : 
qui  se  balance  p.  ex.  quelqu'un 
en  marchant. 


•  menîntùy,  porter  au  bras  : 
comme  on  agite  un  crible. 

\&.*i<ùi*i*n\téiytéiy,  porter 
,s.] 

nturg ,  nom  d'une  tortue 
r. 

mtuvg,   la   pointe   d'un 

àlyti      OjiUjI     Cr^>      fiX     s£+ 

XJ y  *^u-**  maka  tuntuty 
îa  ïtu-pUnpâtah-lah  sebhh 
:am  di-tùlanj,  et  la  pointe 
188  se  cassa,  parce  qu'en 
ît  elle  toucha  l'os  {KL y. 

»*.  et  Sund.  mùp  tUTytury, 
nte,  l'extrémité  de  quelque 

1 

mtut,  demandé,  réclamé, 
, ,  recherché.  J^J  y  A^ 
ymj£  ilmu  kaw  tuntut  fca- 
in  harta*  demande  la  sa- 

en  premier  lieu,  et  les 
ses  ensuite  (litt.  :  soit  par 
mandé),  ij  a)^1  JUIIÏj  jl&^ 
*>yu!  jika  dï- tuntut  Tdeh 
impùiïa  harta,  s'il  est  ré- 

par  la  personne  à  qui  ap- 
nt  la  propriété  (3/.). 

iïj*  ber -tuntut,  qui  réclame, 
aant. 

11«  menuntut,  réclamer,  de- 
3r,  requérir,  rechercher, 
p.  «jy*  —  menuntut  hTttmy, 


M      M*' 


755 


réclamer  une  dette.  ^**^^  — 
menuntut  per-balâs-an,  insister 
pour  obtenir  satisfaction  ou  ré- 
paration.  ^j^T  —  menuntut 
janji,  demander  l'accomplisse- 
ment d'une  promesse.  J^Iîl*  *j 
aIÎI  Ol>  yary menuntut zât a llah, 
qui  font  des  recherches  sur  la 
nature  de  Dieu  {M.). 

oJy    ter  -  tuntut ,    qui    est 


réclamé,  demandé,  y^  ^jb 
w^j  wol  ^a  w—«»  aura  h  -  ?*a 
bahwa  sa-suiyyuh-na  ïtu  te>*- 
tuntut ,  on  demande  compte  de 
son  sang  (7i.  70). 

J^al*  menuntût-tj  requérir 
de  quelqu'un,  demander  compte 
à,  réclamer  de.    S3&3  ,j£li -XÎp 

<y  \  ijj*~  c^  /'  <^i)  olj-y* 

JUil  jwjL^.  deri-pada  tânjan 
laki-lahi  sûdarâ-ua  ïtu  âJcu 
nanti  menuntïit-i  âkan  jïwa 
mânusïa  ïtu ,  je  demanderai 
compte  de  la  vie  de  l'homme  à 
la  main  de  son  frère  qui  l'aura 
tué  (/?.  12).  aI^j  fs\  JL&J  j£>> 
£ï  ij£y£+  deri-padtx  tâtyan-ku 
mylcaw  blileh  menuntut -t  dût, 
c'est  à  moi  que  vous  en  deman- 
derez compte  {B.  71). 

{J>*7luA  menuntut  -han,  faire 
requérir,  faire  demander,  exiger. 

JUIu9    penuntvt,     celui    qui 
exige,  qui  demande.  J-j  —  pe- 

48* 


750 


J^ 


nuntut  bêla ,  qui  demande  ven 
geance  d'un  crime  commis. 

^jjjlo  tuntTtt-an,  qui  est  récla 
nié,  recherché  j  recherche,  pour-  ! 
suite.  , 

{j>y£*  penuntût-an,   action   i 
de  réclamer,    réclamation,    en- 
quête. 

[Jav.   iis»«7)i\   tut  j     t,nv>ti&r)i\  t?(- 

tut,  suivre.] 

**  •• 
^O  tuntnn,  amené,  conduit. 

^yulo  menuntun,  amener,  con- 
duire, mener  par  la  main,  ^ji^ 
JUj]  ^y^*  ii  9-jy  segala  ôravg 
yarg  menunttm  ïtuy  les  gens 
que  cela  amenait  (IL  Ab.  10G). 

[Jav.  etSund.  tsnMKiptuntun.] 

*\£  tanda,  signe,  marque,  indice, 
gage,  souvenir,  preuve.  JjU  — 
AjJ  tandn  hatïpùtih,  une  preuve 
de  sincérité.  i*U  y  I  —  tandn 
âkan  kiamat ,  un  signe  du  der- 
nier jour,  de  la  fin  du  monde.  — 
ô*\xS  tanda  ka-sukâ-an ,  une 
marque  de  joie.  OU  —  tanda 
mata  ou  i^Jufc  —  tanda  hïdup, 

m 

un  souvenir,  un  petit  présent. 
^sli  —  tanda  tâiyan,  signa- 
ture.     ÇjJ    £j>    i^ljLu    ^jPJ  Cjj^t 

serta  dergnn  tandâ  -  na  nen 
tràn/,  accompagné  de  preuves 
évidentes.  l>A»  Siy  J3Xj  Cy  .j 
ber-bJlat  tanda  pada  hTdit  ba- 


dhn,  faire  des  marques  sur  la 
peau,  tatouer. 

Jûîy  bei%  -  tanda ,  qui  a  des 
marques,  qui  indique.  X  Juy  htr- 
tanda -tanda,  se  donner  des 
marques  réciproques.  ^Uj  Çjj! 
ÏJÏîjt  aJl*»  JUil  ôrarg  tunâtjj-a* 
itu  mdah  ber-tanda-tandn,  ces 
fiancés  ont  fait  échange  de 
marques  (Al.). 

Jûi*  memmda,  marquer,  in- 
diquer. 

if]  Jûl»  menandâ-t\  l'aire  une 
marque  sur  quelque  chose.  aL/ 

/a//  â£w  tandâ-ï  dirî-tou  sujtiya 
âkukenàl,  venez,  que  je  fasse 
une  marque  sur  vous,  pourrons 
reconnaître  (R.  115). 

y  \ Jûl*  menandâ  -  &aw ,  mar- 
quer une  chose,  faire  connaître, 
donner  des  preuves  de  quelque 
chose.  ^-)lfi^l  —  mena/idâ-fa» 
iklâSy  donner  des  preuves  d'ami- 
tié sincère. 

sy\XSj*  ber-tandâ-kan ,  qui 
fait  connaître,  qui  prouve. 

-X^î  per-tanda,  un  receveur 
des  impôts,  un  inspecteur,  uu 
crieur  public;  bourreau.  Aj/ 
J>\s  £y  XSf  ±£> 1  pergl  -  hk 
dergan  per- tanda  me  ~  rente*/ 
tâJij  allez  avec  l'inspecteur  ten- 
dre  le  cordeau  (pour  vérifier)  («>• 


( 


AJUJ 


1  757 


>39).  £\  Xtf  {ffù*  J>\ 
Jp  la  menltah-kan  per- 
âkan  tethlç  kapalâ-ua, 
>nna  au  bourreau  de  lui 
er  la  tête  (Bin.  Raj.  31). 
XllS  penandâ-an,  action 
•quer. 

.     inwtnm     tondst.     Suild. 

indu.  Bat.  ©-R\<^fl/irfa. 


■**!•  tanda.  Day.,  Tag.  et 
tanda.] 


>,du  (Port.),  tciite,  abri 
e  garantir  du  soleil;  ciel 
etc. 

da,  remorque  ;  remorqué, 
lé.  e^-^«>  <-*S  \j  râkit  dî- 
na,  il  prit  le  radeau  à  la  : 
lue. 
menonda,  remorquer,  en- 

Jjo    arfa   toryfany   âsap   \ 
•?7a  menonda  kap al-kap  b l  . 
,   il  y  a  des  chaloupes  à 
•  qui  servent  à  remorquer 
nds  navires  (Exer.  82). 
penonda,   celui   qui  re- 
e,  remorqueur. 

id.  «sn<n\  tundfi.  Mak.  ^|«^ 
.  Bug.  ^25  tonra.  Day. 
.  Tag.  et  Bis.  îr>£2  to?ida, 
3rde  attachée  à  la  poupe 
tavire  et  qui  traîne  dans  la 
)our  prendre  du  poisson. 


hCV  tondaan ,  une  petite 
embarcation  traînée  par  une 
grande.] 

Oj)*JJj  ttndâwan,  v.  Ojl-X^j* 

xanddwan. 

AJCj  tindaJl,  mêlé  l'un  dans 
l'autre:  remettre  à  un  autre  ce 
que  Ton  ne  veut  pas  faire  soi- 
même  (/,.). 

b^Sj  tindih,  pressé ,  entassé, 
couvert,  étouffé.  ^j~*\±  w^l  ï  ï-j^ 
y\t  ftJÛJj  ôraig-ôrarg  Itu  hâbis 
di-tindih  hâtUf  ces  personnes 
furent  couvertes  de  pierres  (//. 
M.  63). 

AJÛJi^i  ber-tindih ,  qui  est  en- 
tassé, pressé.  —  3*2*  dliduk 
ber-tindîh ,  être  assis  à  l'étroit. 
—  v^yW^  ber-jâlan  ber-tindîh, 
marcher  les  rangs  serrés.  sa/^Jo 
VajLuy  bargkey  -  fia  ber  -  tindih  - 
tindih,  leurs  cadavres  étaient 
entassés  les  uns  sur  les  autres 
(3/.). 

AJÛl*  menindih,  presser,  en- 
tasser, couvrir,  étouffer.  y\* 
^  ^y  \  AJÛ1*  bâtu  menindih 
âkan  dia ,  des  pierres  les 
couvraient  (II.  Ab>  63). 

aJÛ1«*Jlj  tindih  -  menindih, 
se  presser  réciproquement. 
&jj\  iy\S  Jôjl  &X1*&Xj  tindih- 
menindih  deri-pada  ka-bafiâk- 


758 


iJO 


an  ôranj ,  il  se  pressaient  les 
uns  les  autres  à  cause  de  la 
foule  (M.). 

vjx*«Xll*  menindih  -  kan }  en- 
tasser, mettre  dessus,  couvrir 
quelque  chose.  ^^LxJbJuo  Oe-w 

.y"  O^-*  *^/^«  di  -  tindih  -  kan- 
îia  deixjan  bâtu,  en  le  couvrant 
de  pierres  (IL  I).  45). 

/jy>  Jûls  peiùndih  -  /iw ,  action 
de  serrer,  de  presser,  d'entasser, 
entassement,  compression. 

[Jav.  *l)im{\  tindih ,  prendre 
le  dessus  :  «Vro??\  nindih. 
entasser.  Suiul.  tùtdi/i.] 

à  sJJj  tundaJi,  hameçon  à  pécher 
le  poisson  (AV.). 

j^Sj  tandu,  chaise  à  porteurs, 
litière  ;  porté  dans  une  chaise  à 
porteurs,  il Jû  J(wL  ^ JÛ7  ^j^-o 
(U-sTiruh-îia  tandu  mâsuk  ka- 
dâ/avty  il  faisait  entrer  la  chaise 
à  porteurs  jusque  dans  le  palais 
(S.  Mal.  346).  ^IjJûfc  jUjui 
bendahâra  di-tandu  draiy ,  on 
portait  le  Bendahâra  dans  une 
litière  (S.  Mal.  361). 

^jûl«  menandu,  porter  dans 
une  cli aise  à  porteurs  ou  dans 
une  litière.  JUjI^JÛI*  Çjj  ora-ty 
menandu  ïtu,  les  gens  qui  le 
portaient  (S.  Mal.  361). 

l>*jJ^  tandïï-an ,  qui  sert  de 
chaise  à  porteurs,    une    litière. 


^•^JÛï  mantrï  ko  -  ampat  pûn 
nâik-lah  ka-âtas  tandû-nn-îia, 
les  quatre  ministres  montèrent 
dans  leurs  litières  (A7.). 

[Jav.  a>7?  im\  tandu.  Sund.  «»y. 


••    %  • 


^~vj  tandak  (S.  Hïï3^î  f»*- 

daka,  charlatan),  danseur.  C^- 
JJÛJ  ôta  w^S^  ^èj sertadeigaa 
jTigà  dân  tandak.  avec  des 
bateleurs  et  des  danseurs  (A*/. 
.4i.  9). 

[Jav.  kmih*hi\  tandak.  Sund. 
*ji*p9snp  tandak.] 

\*J&  tanduk,  corne.  ^1  -. 
tandak  lembu ,  une  corne  d«* 
bœuf.  —  ^r^k  bdkas  tanduk 
quelque  chose  en  corne,  df} 

pun  sùjrah  menaiykap  tanduk 
karbaw  ïtu,  aussitôt  il  saisit  le 
buffle  par  les  cornes  (À\  106). 

3~*  eT^il/  3^  *^~*\  ùy»)  m- 
p  un  amb  il  -  la  h  tan  duk  ber-'m 
mïnak,  il  prit  une  corne  pleine 
d'huile  (H.  451).  JJÛJ.)  jl* 
mâti  dï-tanduk,  tué  à  coups  Je 


corne. 


Pro v.  JJÛî  ft^yt  ->  )»  àf* 
seperti  telàr  di-hûjury  tanduk 
comme  un  œuf  sur  le  bout  d'une 
corne.   Se  dit  pour  indiquer  1» 


759 


té    d'une    œuvre.     Autre 

tanduk  ber-aendîgâdîry, 
de  la  corne  qui  se  trouve 
ï  de  l'ivoire.  Se  dit  de 
ersonnes  qui  sont  unies 
cependant  l'une  est  d'une 
m  plus  élevée  que  celle 
re.  Autre  prov.  iu^y^f 

\y   kalaw  kïïxïig  pake  g 

teolanda  tnâsuk  ïslâm 

;  bïiUh  jâdi,    quand  les 

porteront  des   cornes    et 

*  Hollandais  se  feront 
3tans,  cela  pourra  se 
î'est-â-dire:.  cela  est  im- 

f  ber-tanduk,  qui  a  des   ; 

cornu.  J^[/  ->^J  ^^ 
v y\  j-ika  tîâda  hei'-tnn- 
\w  pâtah  tanduk- na,  s'il 

de  cornes  ou  si  ses  cor- 
it  brisées  (M.).    &  j£jLj   ' 
XSy  binâtaig  yairj  ber- 

ampat,  les  animaux  à 
Bornes. 

•  menanduk,     frapper, 
avec  les  cornes.    jl£-L» 

jXS^yX  yA*-^  mana-kâ- 
ïkor   lembu    menanduk 
rg,  lorsqu'un  bœuf  aura 
une  personne  avec   ses  ! 
[B.  119). 


(jXdJûl*  menanduk-kan,  ren- 
dre cornu:  encorner. 

[Sund.  V7i*i*nj\  tanduk.  Bat. 
StS\*Cp&\  tanduk.  Mak.  et 
Jftig.  s-*^  tanru.] 

J)»A<J  tindik,  les  oreilles  per- 
cées. 

JXjj  ber-ti?idik,  perçant  les 
oreilles. 

Jjûi*  menmdik,  percer  les 
oreilles. 

[Jav.  <£otot)*7?j>  tindik.  Sund. 
A*n*p{\  tindïh.] 

/k^J  tunduk,  avoir  la  tête 
baissée,  le  corps  incliné:  être 
courbé,  soumis,  vaincu.  yU  — 
tunduk  mâlu,  la  tête  baissée  de 
honte.  JûXj  3^3  <w«  Ji-***  *ww- 
duk  me/lembah  dûU  bagùfda, 
être  incliné  pour  rendre  hom- 
mage au  roi.  J,\  «-Xil  JICj  jU 
xùj>  J^Xj  maka  tatkâla  ïtu  ta 
tunduk  ber-diam ,  alors  il  bais- 
sa  la  tête  et  garda  le  silence 
(H.  84).  ç\j  J3  J XS  Js^Alili 
JX»|  bdik-lah  lâta  tunduk  pada 
râja  itu,  nous  ferions  bien  de 
nous  soumettre  à  ce  prince  (M.)» 
—  le-  ilmu  tunduk,  art  secret 
de  soumettre  quelqu'un  à  sa 
volonté  (H.  Ab.  144).  —  i*$£> 
alâmat  tunduk,  témoignage  de 
soumission.- 


7(50 


£* 


JjXl*  menundukj  courber  la 
tête. 

^jJÛL»  menunduk-kan}  faire 
courber,  soumettre,  vaincre  quel- 
qu'un. y$ji*  —  menunduk-kan 
dïri ,  s'humilier.  J^olï  e>lyw 
e)MlS  ^jx^jùl»  O^  samuà-na 
tâkut  serta  menunduk-kan  ka- 
pdâ-na,  tous  craignirent  et 
baissèrent  la  tête  (3/.). 

j^jJûlS  ka-tundUk-an  celui 
qui  a  été  soumis,  vaincu. 

[Jav.  tt»*}*7^\  tunduk.  Bat. 
JS-ô^-C^x  tunduk.  Mak.  ^-»^5 
tunru.  Day.  £#M<fo&.] 

&*XJj  tcmdarg,  visite,  visité. 
—  Cy  iûfa  tandaig ,  place, 
enclos  où  beaucoup  de  personnes 
s'assemblent,  place  où  l'on  vient 
causer. 

A 

cjûj^i  ber-tandaiy,  qui  visite, 
qui  va  quelque  part  pour  passer 
le  temps  en  s'ainusant. 

A 

sjûi*  menandarg ,  visiter, 
aller  quelque  part,  fréquenter  un 
lieu. 

[Jav.  ,mm\  ta7idaiy,  se  mettre 
en  mouvement:  assister,  aider. 
Sund.  *<mùf\  tandan/,  sortir  pour 
voyager.] 

p>*JJJ  tandaiy,  tout  à  la  fois,  en 
gros.  —  J^  jual  tandary, 
vendre  en  gros,   p.  ex.  vendre 


t 

k  la  fois  toute  la  cargaison  d'un 
navire,  ou  toute  les  marchandises 
d'une  boutique. 

C-*Xj   tandlrg ,  placé  à  côté. 
comparé;  être  comparé. 

PJÛJ^i  ber-tandivg ,  qui  com- 
pare ,  qui  se  compare ,  qui  est  à 
côté.      P^j*%   Oi^**  ^  $* 

^  ^P^  olX-**  supâya  kâmivi- 
ka/ï  -  an  ber  -  tandiîy  sïfap 
dergan  dïa ,  afin  que  nous  com- 
parions notre  extérieur  avec  le 
sien  (if.  30).  ^U.  pjy  ^ 
XêXSj>  CS  kïta  ber -j/ràiy  jà- 
irjdn  ldta  ber  -  tandivj  -  taudiig, 
pendant  le  combat  ne  nous  pla- 
çons pas  tous  à  côté  les  uns 
des  autres  (II.  89). 

A 

çjûi*  menandiig ,  comparer. 

£/*-&  J^-»  menandiirj  -  knn, 
comparer  des  choses  cntr'elle». 
égaler,  contrebalancer. 

^j»iXS  tandîry-an,  compa- 
raison, parallèle. 

(Jav.  et  Sund.  ts»2j%  tandiig. 
Day.  tandîig.  Bis.  £-V» 
tandùj.] 

*       *• 

C"JJJ  tendarg,    coup  de  pied, 

ruade;     frappé    avec    le  pW- 

àj'Ij  aIpjû;     tendaig  -  lah    ka- 

tânah ,  frappez  la  terre  du  pW 

(litt.  :  soit  par  vous  frappé).  J" 


t 


Jjtf 


761 


j-iïa  batu  ïtu  deigan 
)t  il  renversa  la  pierre 
de  pied  (R.  107).  fi 
A  pintu  ïtu  di-  ten- 
il  ouvrit  la  porte  d'un 
;ed.  pX;j  Ob  ^XV3 
di  -  xâkar  dân  di- 
eh  istrï-îîa,  sa  femme 
.  et  lui  donna  des  coups 

t.). 

i  il)  kuiaw  kena  \ 
nyar  deigan  tâvgan  \ 
y  xinxin  kalaw  Jcena 
vyar  deigan  htiki  yarg 
sut  ,  si  vous  recevez 
t,  que  ce  soit  d'une 
>orte  un  anneau  ;  et  si 
vez  un  coup  de  pied, 
it  d'un  pied  chaussé, 
e  :  si  vous  recevez  une 
e,  que  ce  soit  d'une 
honorable;  et  si  vous 
îc  correction,  que  ce 
tomme  de  bien. 

menenda  ig ,    f rap  pe  r 
d;  rebondir  p.  ex.  une 
!•  «j  j|  ada  yaig  me-  ! 
il  y  en  avait  qui  frap-   i 

ic  le  pied  (ii.  160). 

i 

•      menendaig  -  Jean,   \ 
uelque  chose  avec  le 
^erser  une  chose  avec 


le  pied.  c>U>  j£pXJ  jtë  pateh 
tendarg-kan  dadâ-na,  je  lui 
donnai, un  coup  de  pied  dans  la 
poitrine  (M.   153).   j££û"j>  Ji 

&  v>ta  S^SS  àL-j  ^pj  Jo|  e>l;j 

&"J  lT*^  J*  lûlu  di- tenta  tg-kan 
rata  -  fia  ïtu  deigan  sa  -  bêlait 
kakï  -  fia  dân  yatg  sa  -  belhk 
hakï-îla  menendaig-kan  maha- 
raja rawânn  deri  âtas  ratà-îia, 
et  d'un  pied  il  renversa  le  char 
et  de  l'autre  pied  il  renversa 
Maharaja  Rawana  lui  même  (IL 
65). 


[Jav.  isiiù\  tendurg.  Bat. 
5g^\*^7?\  tandak.  Mak.  ^s-y 
tindaig.  Tag.  fc-^C  tindak.] 

C**JJJ  tunduiy,   éloigner,    ex- 
pulser, chasser  ((.V.  Batav.). 

[Jav.  *snrin\  tundurg.  Sund. 
<tsn«p\  tundurg.] 

C>*Xj  tandan,  grappe  de  fruits, 
un  régime,   p.  ex.  de  bananes. 
—  ^JuSJL   merg  -  gentas  tan- 
dan, cueillir  une  grappe. 
[Bat.  5?"ô\*CTS^  tandan.] 


*   .  .»* 


J  tandup  =  jXj  tandu 

(6V.). 

^J<JJj  tandU,   titre   d'un  pas 
officier    chez    les   Malais;    une 


762 


U* 


sorte  de  messager  (/_>.);  homme  ' 
chargé  de  surveiller  les  travail- 

! 

leurs.  ^fjjûj  j£**  -^  «^  à^1*-^  ' 
ber-pashn-lah  la  pada  segala 

i 

tandU-tandil-îia ,   il  donna  des  ! 
ordres  à  ceux  qui  étaient  char- 
gés de  veiller  sur  leurs  travaux 

.*i*Xj  tandus  ou  tandas,  en 

friche,  non  cultivé,   terrain  in- 
culte. 


49 

**;<-X*j  tendas,  décapité,  tête 
coupée;  être  décapité.  y\  L$\i*> 

*"**i  /U^  ^      i^x*^  supâija  âku 

•tendas  kapâla  ôrmy   ttu,    afin 

que  je  coupe  la  tête  à  cet  homme 

(litt.  :  afin  que  soit  par  moi  coupé). 

■maka  dâtarg  aiggâda  Icdu  dt- 
tendaa  -  /m  kapalâ  -  /7a,  alors 
Anggada  vint  et  lui  trancha  la 
tête  (A'.  156). 

^Jûi*  menendrtS)  décapiter, 
trancher  la  tête. 

Ce    mot    paraît    venir    du    Jav. 

*«ifc/jui*\  endas,   tête.  ^aJuJ  tendas 

serait  alors  pour^^aJouj    /er  -  endan, 

éteté,   décapité.    En  Sund.  )bi)jpjji*\ 

tendas  signifie  tête,  mais  toujours 
pris  en  mauvaise  part  et,  appilqué 
à  quelqu'un,  il  prend  à  peu  près  le 
sens  de  rcervelé. 


•^J-J  tendas,  fumier,  ordure: 
lieux  d'aisance.  ^JÛJ^  i*^/^-* 


j>\  Ç>y  i&££*iï  di-xarï-na  di- 
tenda s  di-smykâ-na  bûnnjâifer. 
on  chercha  dans  les  lieux  d'ai- 
sance, pensant  qu'elle  était  allé»' 
lâcher  de  l'eau  (5.  Mal.  302> 

*j*\£  tindis,  pressé,  écrasé, 
opprimé,  étouffé,  aplati. 

^j*  Jûl*  mentndis ,  presser, 
écraser,  opprimer,  étouffer,  apla- 
tir. 

jjXwJûl*  menùidîs-kan,  écra- 
ser, aplatir  quelque  chose,  faire 
opprimer,  étouffer. 

•••  ^ 

ij\>    tenun,    tissé,-    être   tis*e. 

JUjuj   sy^^  ii   Axa»  jXl  aLI 

c$ji  ■*  ^nï-lah  ïkat  pt-igguig  yay 
di.-tenan  tnta  dëwi,  voici  une 
ceinture  tissée  par  Sita  Déwi 
(IL  141;. 

Cjày  ber-tenun ,  tissant-,  qui 

tisse.     KSj^^ri  ù*j*.  O*^  m' 
kalî-an  ber-tenitn  sa-han-hân, 
toutes  étaient  occupées  à  tisser 
tous  les  jours  (À'.  Tarn.), 
y^  menenùn,  tisser,  faire  du 

tissu,  tjiy  ^y  1  £•;  ^*  meHe' 
nîcn  benàrg  àkan  kâvi,  tisser 
du  fil  pour  en  faire  de  l'étoffe 
(D.  M.  203). 

^/^u*  menenUn-kan,  tisser 
quelque  chose,  faire  tisser. 

{fj*  tenUn  -  a/* ,  ce  qui  est 
tissé,  tissu.  ^jyS  .1*  «Jl  ji  #1* 


•  •• 


••• 


..*•• 

y 


763 


ne  h  âpa  nàma  tenTin-an, 
ent  se  nomme  ce  tissu  V 
hm.). 

r.  nmuiMj\  te/tua*  Sund. 
p  tinun.  Bat.  «x-5"ô>\ 
.   Mak.  ^t»  tan/tuir/.] 

tenMt  (Ar.  J^j),  plant, 
re,  plante. 

epâyan,  v.  ^.Ut  ^w- 

tepâums,  tepàus,  soin, 
on  ((/r.). 

tpâram,  ornement  qu'on 
mr  le  front,  frontal.  ^y\£* 

tepàram  amhs  dî-  Citas 
la,  il  lui  orna  le  front  d'un 
in  d'or  (i/.).  àUuIj  ,j\ 
j\iSy\j*j  ta  dt-ambil-lah 
tepâram  amhs,  il  prit  un 
.  en  or  (B.  34). 

l9  bord,  lisière,  rive,  ri-   ' 
côté.  Oji  —   tepï  lâutj 
ige   de   la  mer.     £y*»  —    ' 
uryey,    le   bord  de  la  ri- 
A*y  —   tepï  gûnurg ,  la 
uiguieuse  d'une  montagne,  i 
yto  di-tepï  lâiyit,  àl'hori-   ! 

JVj^j  £jji    ju j  «>|  C>yj\  ïa-  , 
irfa  di-tepï  lâut  ber-tâpa, 


il  faisait  pénitence  sur  le  bord 
de  la  mer  (À*.  79). 

Énig.  Ajko  AU  JuS  *L~*>  sia^ 
ka-tepï  mâlam  ka-tergah,  le 
jour  sur  le  côté,  la  nuit  au  mi- 
lieu, ^b  J  ^J*  L>by£  jii/i^tf 
c/âw  lâgikâh'i  dàmar,  une  porte  ; 
et  aussi  le  cbandelier  sur  lequel 
on  place  la  torche  de  damar, 
pour  éclairer  la  maison,  et  que 
l'on  met  au  milieu  la  nuit  et  dans 
un  coin  le  jour. 

£îj>  ber  -  tepï ,  qui  a  une 
bordure,  qui  est  au  bord,  qui  est 
bordé. 

ju*  menepï,  s'écarter  du  che- 
min ,  «aller  vers  le  bord ,  sur  le 
côté. 

vyJu^i  ùer  -  tepï  -  kan ,  qui 
forme  bordure,  qui  a  une  bordure. 

âùi  yaty 
ber-tepï-fca h  amas,  une  étoffe 
bordée  d'or  (M.). 

^^-ju  tepï -au,  place  où  l'on 
puise  de  l'eau  dans  une  rivière. 

{jr***^  per-tepï-an ,  bordure, 
lisière. 

[Jav.  àsni£i\  tepï.  Sund.  *s/mcJ\ 
tepï,  jusqu'à.  Bat.  ^x— 0  topi. 
Mak.  ^,-J  tappi.  Day.  tapian, 
endroit  où  l'on  amarre  les  ba- 
teaux.] 


t-r#'  tfflt  g  Cf^  kaù 


..*- 


Jùu  tepuk,  frappé  avec  le  plat 
de  la  main.  £&  —  tepùk  pintu, 


i 


764 


A  A- 
îtSO 


..     *- 


frappé  à  la  porto,  J|îlï  ^Jo  ^iuu  j 
^io  di-tepttk-iïa  /ca-dïïa  tâpak 
târgan-îia ,  ils  se  frappaient  les 
mains  l'une  contre  l'autre,  ils 
battaient  des  mains  {M.). 

J}*>j>  ber  -  tepulc ,  frappant, 
qui  frappe  avec  le  plat  de  la 
main.  TjJ^Cy^^-J^  Tijbji» 
ma /i'n  dûyanj  -  dâyaiy  sa  -  kall- 
an  -  Ha  pîltt  ber  -  tepkk-tepùk, 
or  toutes  les  femmes  de  service 
battaient  des  mains  (R.  67). 

Jfilo  menepuk,  frapper  avec 
le  plat  de  la  main,  ^j-^*  ^1 
o>dj  Jjil*  Ou  la  nienàvgis  dân 
menepùk  dadâ-na ,  ils  pleuraient 
et  se  frappaient  la  poitrine  (M.). 
^JjU*  —  menepiik  menâri,  dan- 
ser en  battant  des  mains. 

[Bis.  £tO  £-0  tabog-tabog.] 


4tJUtepunj,  farine.  JX^J —  tephry 
lîlmat,  fleur  de  farine,  j^tt  — 
tephry  tâwar,  farine  employée 
dans  les  exorcismes  ou  conjura- 
tions. >y  —  tepttry  bUnri,  farine 
expiatoire  (pour  un  meurtre)  en 
sus  du  bâiyua  ou  compensation. 
^X^-**  —  tepùiy  burykusj  nom 
d'une  sorte  de  gâteaux. 

Prov.  C^JU  J\  ôj  ^ 
y*  ^$1  L>y  tepiay-na.  pîln  ta 
mâu  kïïtceh-na  pûv  la  mâu,  il 
en  veut  la  farine  et  le  gâteau. 


C'est  -  à  -  dire  :  tirer  d'une  chose 
tout  ce  que  l'on  peut  en  tirer. 

Ail*  menepîiiy }  travailler  la 
farine,  moudre,  mettre  en  pâte. 

TOV.    ^j^Jj*    SLà    ***->•  **jj* 

aeperti  menepùrg  tîâda  ber- 
bras,  comme  piler  (vouloir  faire) 
de  la  farine  sans  riz.  C'est-à-dire: 
entreprendre  une  chose  sans 
avoir  la  connaissance  ou  l'argent 
nécessaire  pour  la  faire. 

^jaj**!*  inettephiy-lcanj  mettre 
ou  réduire  quelque  chose  en  fa- 
rine. *XS  —  menephry-kfinguH- 
dum}  mettre  du  froment  en  farine 
(/).  3/.  203). 

[Jav.£wù\  £<^>w?i7,mêler,  mniv 
galepuiy  ,  farine.  Mak.  ^J 
tappuiy,  poudre  de  riz.  Day. 
tepoiy,  pain,  pâtisserie,  tunek 
tepoty,  farine.] 

..     A- 


tepàt,  direction  des  points 
de  la  boussole:  direction  vers 
un  point;  dirigé  vers.  Cylj  - 
tepht  bàraty  droit  à  l'ouest. 

JXîI«  menephty  aller  dans 
la  direction  d'un  des  points  de 
la  boussole  :  diriger  vers  un  point, 
dans  une  ligne  droite. 

^y May  ber-tepât-an  et  jtià 
ka  ~  tepât  •  an ,  qui  est  dans  U 
direction,  qui  est  dirigé  jnste 
vers  un  point:  p.  ex.  une  balte 
sur  une  cible. 


r 

rn,  couché  sur  le  ventre. 

ter-tephm,  qui  est  cou- 
r  le  ventre,  prosterné  la 
litre  terre. 

perlitg,  v.  £J*  perlinj. 


y? 


765 


epaliocuk 


*& 


te- 


TpiUi,  place,  quartier,  re- 
voté, iftv  ^j****  ^3  pada 
Smur,  dans  la  région  de 
O  ^j**>  SJU\  ampat  tapas 
les  quatre  parties  du 
^j-ju  -V»  Jj-y  dûduk 
tapb.s-na,  ils  s'assirent 
,  à  sa  place  (J7.). 

►ÏS,  bordure,  ourlet  (prob. 
tepï). 

h,  boulon  de  fer,  dont  on 
dans  les  raines  :  frappé, 
frappé  avec  le  plat  de  la 

th  fterâya  ber-kâta,  il  se 
la  poitrine  en  disant  (JS. 
12). 

menebah,  frapper;  battre 
îge. 

ter-tebhh ,  qui  est  battu. 

3jï  AJ.J  ter  -  tebhh  deri- 
targkey,  grain  battu  ou 
3  de  l'épi  ou  du  tuyau  (M.). 


^yv**  menebhh-kan,  battre 
du  grain,  faire  battre  en  grange. 

à+£  penebàh,  qui  bat  ou  sert 
à  battre  en  grange  :  fléau  à  battre 
le  grain. 

^Uî  penebâ/i-a?i,  action  de 
battre  le  grain:  Taire  d'une 
grange  (.)/.). 

J  tebU,  canne  à  sucre.  -  j>\ 
âyer  tebli,  le  jus  exprimé  de  la 
canne,  vesou.  —  j£  gïïla  tebli, 
du  sucre  de  cannes.  —  rjS  ke- 
bon  tebti,  une  plantation  de 
cannes  à  sucre. 

Prov.     y  Lo  &j\  yj   £jji*> 

*  A  _ 

£y  J  ^y-JU^  sepertt  tebu  àyer- 
Tta  di-viôkan  hampas-na  di- 
bùaiy ,  comme  la  canne  à  sucre 
dont  on  prend  le  jus  et  dont  on 
rejette  le  résidu.  C'est-à-dire: 
prendre ,  dans  une  chose  ce  qu'il 
y  a  de  bon  et  jt'ter  ce  qui  ne 
vaut  rien. 

ylw  tebu-teblt,  anneaux  sem- 
blables aux  nœuds  de  la  canne 
à  sucre,  qui  servent  à  orner  la 
poignée  d'un  criss,  le  bois  d'une 
lance,  etc. 

y+àj>  ber -tebu -tebu l,  qui  a 
des  nœuds,  orné  d'anneaux., 
j\£  sj&'ïy+ûj*  &lrV  tkor  -  fia 
ber  -  tebu  -  tebli  deixjan  kumâla, 
sa  queue  était  ornée  d'anneaux 


76G 


faits  de  pierres  précieuses  (JK. 
151). 

jSjI*    menebu  -  nebû ,    orner 
(Vanneaux. 

^yJSjji  ber  -  te  bu  -  tebïi  -  knn7 
qui  orne  avec  des  anneaux ,  qui  \ 
est  orné  d'anneaux. 

0*yS  tebû-an ,  guêpe ,  frelon 
et  autres  insectes  ayant  le  corps 
partagé  en  anneaux.  *li>ta  ji« 
lA»  J&**yij>  ô*y>  maka  dâ- 
taig-lah  tebâ-an  ter-lâlit  $a- 
hâli  bânaky  alors  vinrent  des 
mouches  dangereuses  en  très- 
grande  quantité  (7i.  97). 

[Jav.  asnvtp  tebu.  Bat.  stxea> 
tobu.  Mak.  et  Bug.  ^-e  ta&u. 

Tag.    V^>0    *^-    Kis«    fc"0 

•    •  •  • 

tobo.] 

iJ  tebàk,  percé,  perforé.  Pj^l  j! 

J^j  J(J  A[  ada  ôrarg  ytnrj  te- 
bùk  bnkà,  il  y  a  des  hommes 
qui  percent  les  montagnes  {Exer. 
82). 

J|*i*  menebùk,   pereer,    per- 
forer. 


A     •• 


5t*J  tëbhvg,  abattu,  coupé;  être 
abattu.  Cj^ ^y^  ^ à^j  te- 
hhiy-luh  knyu  di-mûka  kôta, 
abattez  les  arbres  en  face  du  fort 
(litt.  :  soient  les  arbres  abattus). 
yAf***ï  ^»\  £j*f  poli  on  ttu   di- 


A     •• 

C 

tebàrg  -  na ,     il    a    coupé   cet 
arbre. 

*-*!•  menebhrg ,  abattre  des 
arbres,  couper,  tailler,  j}  j\ 

âku  pergi  me-lihât-i  kâmu  su- 
katï-an  menebatg  bûluh  ttv, 
j'irai  vous  voir  abattre  cette 
touffe  de  bambou  (A\  3).  i-J* 
A*^j  menebhrg  rûmafty  démolir 
une  maison  (construite  en  bois 
ou  en  bambou)  (.1/.). 

^jx-**!»  menebà/g-  kan,  faire 
tomber,  faire  abattre  des  arbres. 

penebhig ,  qui  abat,  qui 
coupe  ;  qui  sert  à  abattre,  hache. 

^jpLî  tebârg-an,  chute  d'un 
arbre,  taille  des  arbres,  arbres 
abattus. 

[Mak.  ^x:  tabaig.) 


A        •* 


A     •• 


<£+>  tébàrg. 

ynenebhrg,  arrêter  l'eau. 


A 


obstruer  une  rivière  (prob.  pour 
û*  menebht,  v.  JU*7  teiô/). 


A     •• 


7**j  tcbirg  9  le  côté  élevé  de 
quelque  chose,  le  bord  d'une 
rivière,  d'un  puits,  rivage,  cote. 
if  —  tebirg  kïïlam,  le  bord 
d'un  étang.  ^SkJ  k/J\^  me-hw 
par  tebhg-no7  déborder.  jAi  J' 
éy*  f-J  j->  Ojl -Û  ta  nàik  fa' 
dârat  deri  tebtvg  siïrgey*  il  était 


Je 


767 


•e  {Bis.  Raj.  12). 

a*«  5*xaô  tobùy.  Mak. 
tabirg ,  ce  qui  par' rapport 
ch.  se  trouve  plus  haut.] 

>6àf,.  vivier,  bassin;  amas 
que  Ton  obtient  en  faisant 
iguc  à  une  rivière. 

'*+  menebht ,   retenir  l'eau 
ne  digue. 


•       A 


trouve  aussi  x-~+  mene- 
dans  le  même  sens. 


t.  S*xas*\  tobat  et  Day. 
digue.] 

tabdal,  ligne   de  loch. 

^t  mem-bûaiy  tabdal,  je- 
loch  (7v7.). 

bail,  nom  d'un  arbre 
•oduit  la  gomme  nommée 
S  yethh-perxah  (fV.). 

àr  (Pers.),  hache. 

ôr9   canne  à  sucre  sati- 


ê  à  terre  sur  le  bord  de  la      £J$  tubrùk,    tomber  ou  se 

heurter  contre  quelque  chose. 

[Jav.  cMs«3ff.w^\  nubruJc,  tom- 
ber sur.  Sund.  *»(«j[«w./\  tubnih, 
prendre  ou  tenir  dans  ses  serres.] 

p/tf  tébemi  (Ar.  e^),  acte 
spontané,  action  que  quelqu'un 
fait  de  son  propre  mouvement 
(/>.  M.  42). 

iJvJ  tebàl,  épais,  gros,  solide. 
"~  £f  {/ykâîn  yarg  tebhl,  de  la 
grosse  toile.  —  *j  ^  bibir  yarg 
tebhl,  des  lèvres  épaisses.  JX^ 

• 

—  rambut  tebàl,  cheveux  épais. 

—  àjy  tUbuh  tebhl,  un  corps 
robuste.  —  J^  muka  tebhl, 
effronté,  impudent.  JXJul  ^jj 

*~*~*  ^  erV  ^  «^  lëbar-na 
ampat  depa  dân  tebhl-iïa  tïga 
hasta,  sa  largeur  était  de  quatre 
brasses  et  son  épaisseur  de  trois 
coudées  (li.  55).  JJL  0>b 
rfâw/*  si-tebal,  sorte  de  feuilles 
médicinales  que  Ton  broie  avec 
de  l'alun  et  dont  on  se  sert 
comme  d'onguent  contre  l'enflure 
des  pieds  (A7.). 

Cr~*  menebal-kan ,  rendre 
épais. 

ha-tebàl  -  an ,    devenu 
épais:  épaisseur. 

[Jav.     iwntrut  p     tebel.     Bat. 
>*-\  tobal.  Day.  tabai] 


tebrik  (Ar.  J^  ),  béné- 


d& 


briyet  (Ar.  j^),  reçu, 


ce. 


7G8 


^JLj  teblig  (Ar.  ili),  envoyer, 
faire  arriver. 


**AJ  tébllH,  déblayé,  nettoyé, 
défriché  ;  être  déblayé.  JUjI  jJlj 
^j-uT  AJui  tânah  ïtu  sudah  tebàs, 
le  terrain  a  été  défriché,  «j  ^y^ 
^^ojJ  h  titan  yaty  di-tebàs~na7 
la  partie  de  la  forêt  qu'ils  ont 
déblayée  (3/.). 

^j-j^menebhii,  déblayer,  net- 
toyer, enlever  les  broussailles, 
les  mauvaises  herbes.  5.L  — 
inenebhs  belûkur ,  enlever,  le 
taillis.  JUj)  T  Jfcw^j-ul*  Aju-*o  Pj%I 
ô/'cr-w/  di-sûruh  mencbus  semùk- 
semhlç  ïtu,  des  gens  reçurent 
ordre  de  couper  les  broussailles 
(IL  Ah.  186).  ^>  Lr^^  &-*' 

u/yjw?  yaw/  menebhs  hutan,  les 
hommes  qui  coupent  les  arbres 
de  la  foret. 


o 


[Jav.  waiMjs  nebaSy  acheter 
une  récolte  sur  pied.  Siind- 
Ǎ>i*ȕa^\  tnbas,  acheter  en  gros. 
Bat.  5^x0d2*\  tobas.  Tag.  et 
Bis.  lr>£3  tabas,  couper,  tail- 
ler.] 

jJJ    tebÙ89    racheté,    délivré; 
être  racheté,  être  mis  en  liberté. 

±siJ  *y  <!r  ^y  &****  dî-tebhs- 
na  nawà'Ha  tîma i  pûloh  real, 
il  racheta  sa  vie  au  prix  de  cin- 
quante    piastres.     Pjj-*   eT*"^ 


C)Jl+J  ^l*v-*  di'tebùs-na  $a- 
ôranj  sahayà-na  perampUan, 
il  affranchit  une  de  ses  esclaves 
(M.),  j^b  —  tebhstaldk,  une 
amende  que  doit  payer  la  femme 
mariée  qui  veut  divorcer. 

^j*ù»  menebhs,  racheter,  dé- 
livrer, mettre  en  liberté.  >>  — 
^jy  menebhs  deri  tawân-a*. 
racheter  de  la  captivité,  ^jo  - 
menebhs  gâdey,  retirer  un  gage. 
Jjjy  •/■**-"•  ^j^J^ Cjjy** surat pu- 
tus  menebhs  bïïdak,  acte  par 
lequel  on  transporte  à  un  autre 
la  propriété  d'un  esclave  (3/.). 
rwyJw»  menebûs-ï ,  payer  la 
rançon  de,  racheter  de. 

ijA~jû*  menebhs  -  ko n ,  faire 
mettre  en  liberté,  rendre  libre, 
racheter  q.  q.  vjX~w  AJu*  j;\  C)U> 
^ù  bagimâna  ta  sudah  tebùs- 
Jean  kâmi,  comment  nous  a-t-il 
rachetés?  (]>.  M.) 

^j-jûî  penebhs,  qui  rachète, 
qui  sauve,  qui  sert  à  délivrer, 
sauveur.  ÇjJ\  ^r^  ^f~*  Cft 
^^-jU  tuhan  fsa  penebhs  ôraig 
mânusïa,  le  Seigneur  Jésus,  aau- 
veur  des  hommes  1 1\  M.).  —  fo 
tràfg  penebhs }  le  prix  de  la 
rançon. 

{j»»y>  tehïïs-an,  ce  qui  etf 
racheté,  prix  du  rachat. 

{j*y»*  penebus-an,  action  de 
racheter,  rachat,  délivrance. 


[Jjiv.  et  Siind.  «ini.uf  i  (eÀH«. 
Bat.  Xxooz;\  toivs.  Tag. 
tr3  tuboe.  Bis.  hO  toJo*.] 

frtïrt  =  ii  tammat. 

tim,  sorte  de  soupe  on  do 
lioiiillon  cuit  dans  un  vase  bien 
fermé  avec  peu  d'eau,  *U  ^J 
j>\  Jjls^sC*^-  C*\  di-t-m- 
àa  hâyam  ïtu  samyeij  hatixur 
meu  -jûdi  âyer,  il  fit  cuire  ainsi 
cotte  poule  jusqu'il  ce  qu'elle  fut 
réduite  en  lionillie  (AV.!. 

Pin li.  du  IIoll.  diiHU),  ou  de 
l'Augl.  steinn,  vapeur. 

[Jav.  uioii  tint,  euit  à  la  va- 
peur.) 

c\c  temwrgu,  penser,  considé 
rer,  peser  (CV.). 

^lf  tentâbur,  v.jfc  tâhnr. 

£  temâm  (Ar.  A  fini,  complet, 
achevé:  fin,  clôture  j>jJ».^I 
j;  J.  V.  g  W1  «f"  akujailï- 
Kftn  nuskat  ïni  j/anf  nvihà  mu- 
lia  temilm,  j'ai  achevé  ce  ma- 
nuscrit précieux  {M.  H.  221). 

J\JC  temârani,  v.  »jlï  tàrum. 

Jlf  tumâU,  v.  Jl*  tô&'. 

jilf  temâSa  =  ^Ujtermâia. 


|  vJ-jC  tonytï  (Ar.  J-.),  irrésolu, 
indécis. 

^^f  temïkey,  le  melon  d'eau 
(eue /t  mis  cifrullux). 

i/Alf  tennktir  =  ^~i  tembî- 


**C  temiyavg,  temttwg,  rude, 
raboteux,     âpre    (des   feuilles) 

P^rjf  tawùrmg     -  c^ï  raw- 
ffiratg, 

f^jiC  tamtrlvg,  le  bord  ou  l'arête 
d'un  corps  anguleux  (O.). 

•f  temïï,  rencontre, 

^»  ber- ternit,  qui  rencontre, 
rencontrer,  se  renoontrer,  trou- 
ver, ^j  ^ïStjiCjJ.y.  èahrlru 
ta-k&raig  kîta  hrr-tem»,  nous 
nous  sommes  rencontrés  depuis 
peu  (M.).  j\y.  tfiyy  Ù/A  jL 
jj-jjj  inakn  ht  -jiîï/i  ber-temri 
detffiin  suâtii  dïisun,  et  ils  ren- 
contrèrent un  village   (lî.  53). 

CJ&V  o=->  **y>  ^y-.1  îa-y«« 

ber-temu-lah  denjan  mCitu  ffïï- 
nuig,  ils  arrivèrent  h  une  mon- 
tagne (7/.  54).  ^yy  jiy.  Ji 
u)uù  la  vtttdttr  ber-temïi  den/nu 
b"l'û-îia,  il  vint  au-devant  de 
son  pure  (H.  ïtf).  &>  ^U.^  jLî 


77a 


ë« 


_fj  liatbt  ber-temîî  jufan  yattj  I 
benhr,  sans  trouver  le  vrai  clic- 
min  [fi.  84).  ^y  c£*fj>  J^1 
^XSapn-bila  her-temïï  dergati 
tûuH-na  kombali-kan,  quand 
vous  trouverez  celui  auquel  il 
appartient,  rendez-le  lui  (il-). 

^'ji*  menemti  -  i,  rencontrer 
quelqu'un,  se  joindre  à,  aller  au- 
devant  de. 

{$£**•  menemU-kan,  joindre 
deux  choses,  faire  rencontrer. 

tf-fclt  mem-per-temn-kait, 
faire  que  deux  choses  ou  deux  per- 
sonnes se  rené  outrent.  *J^I  ^*?-* 
tjOlî}  ^■>tf»'^j7>"  jJS>  mayet- 
îia  tileh  bagindti  di-per-tetiw- 
knv-na  deigav  kapalâ-  Tin ,  le 
prince  fit  que  la  tête  se  joignit 
au  corps  (dont  elle  avait  été  sé- 
parée)    i&    Mal.   HCi).      jllfcy 

^j^jjJUi-.  tû/nm-kii  per-temtï- 
kan-lah  npn  kirâ-îia  Itambà- 
vm  deiipi»  Hiiâmi  xtta  dêtei, 
laites,  seigneur,  que  votre  ser- 
viteur rencontre  le  mari  de  Sita 
Déwi  (R.  100). 

O^*  he-pei-temâ-kan,  qui 
fait  rencontrer,  qui  fait  que  des 
personnes   se   rencontrent.     *l)l 

il  ^  JJ£.  ^Cj^  £  ju 

CïU*  COf>*   ullah    tijâln    yavj 


men-jndi-knn  sn-kati-aii  âlm 
nda  be-per-temÛ-kan  hamli 
îïa,  le  Dieu  très-haut  qui  a  ait 
le  monde,  fera  que  ses  serviteurs 
se  rencontreront  (Sut.  Jbr.  11). 
ôry  tPtrûi-an,  rencontre. 

0*j^s  per-temû-an,  rm- 
contre;  l'endroit  où  deux  choses 
se  rencontrent,  se  joignent; join- 
ture :  visite.  ^ili  ô-yj>  l)U)  di- 
mâita  per-temû-an  papan.A 
les   ais    formaient   une  jointure 

|.lav.  Mw  temii.  Bat.  jp 

*C  ternît ,  safran  des  Indes. 
j£r  ternît  kunxt  (koempfmt 
pniiduriita).  Fjf—  temiï  giriq 
(curciima  riridijiara).  C>Li^ifc 
y  jfU*  }mvg  safiân  memiw* 
ternit ,  Hang  Safian  a  planté  le 
safran  (S.  Hid.  77). 

.Selon  Kl.  h  tetmt  serait  une  plu* 
qui  ressembli;  nu  anfran.  qui  ru  dif- 
fère bous  plusieurs  rnpuorti  ;  Imïi- 


/em»  /flwat  cl  ii^  —  /cm»  Km* 


f&JtC 


femorgffiity,  titre  o'nftl- 
supérieur  chez  les  M»!*-'*; 


••• 


771 


ris  ce  titre  répondait  à 
es  à  celui  de  grand-amiral , 
omandant  en  chef. 

ïtnjîd  (Ar.  -Xs£)?  glorifi- 
exaltation. 

-f£**  menemjid-kan y  glo- 
exalter  q.  q. 

mat  (Ar.  A  fin,  fini,  ter- 
achevé.  Otë3l  —  tammat 
ïm,  fin  de  l'écrit,  du  dis- 
H£&*  àIIc  tammat-lah  ht- 
,     ainsi     finit    l'histoire. 

sudalt  tammat  pe-karjâ- 
vg  sûkar  ïni,  maintenant 
:  travail  difficile  est  ter- 
M.  ti.  228). 

*»  sa-tammat-îia,  à  la  fin, 
lent. 

.  et  Sund.  ,KnTi<xn)\  tamat. 

c.-f 

-*w  tainma.] 

%fl9  compagnon,  camarade, 
i  prochain,  ceux  qui  sont 
i  même  chef.  l£J>  j\  aIâj  ta 
r*  dâtary-lah  ta  hendak  ! 
^717  temhn-ua ,  ils  vinrent 

1 

e  dessein  d'aider  leurs  I 
Pions.  £&o  JU^^^  , 
fia  yarrf  ber-jâlan  di-blâ-  ; 
leurs  camarades  qui  mar- 
fc  à  l'arrière  -  garde,  (il/.) 


x^  jâvgan  aigkaw  nâtk  sa  ksi 
dusta  à  tas  teman  -  *w« ,  vous  ne 
porterez  pas  faux  témoignage 
contre  votre  prochain  (B.  117). 

teman  dâtuk  ïtu  apa  hâl-fia 
dûduk  di-  nagrï  përak  deiyan 
ânak  ùtrï-iia,  s'il  est  vassal  de 
ce  chef,  d'où  vient  qu'il  est  établi 
à  Pérak  avec  sa  famille?  ^)iS 
^  Obj*]^  kumpul  prâhu  dan 
teman ,  rassembler  des  vaisseaux 
avec  leurs  équipages  (il/.). 

^jCji  ber-temàn,  être  cama- 
rade, être  uui  par  les  liens  de 
l'amitié;  qui  vit  en  amitié.  j\>JiA 

ter-ldlu  âmat  ber-temhn  deiyan 
âkuy  mon  épouse  m'est  attachée 
par  les  liens  d'une  très-grande 
affection  (if.  88).  Jcy  JX±  Jf 
iS*  {J*$  j*+  kâmi  hendak  ber- 
temhn  jTia  deryan  dïa,  nous  dé- 
sirons rester  avec  eux  en  bonne 
intelligence  (M.). 

^Uw»  menemân-i,  accom- 
pagner q.  q.,  agir  conjointement 
avec  quelqu'un.  ^J^c  (flc^jâryan 
temàn-i,  gardez -vous  d'accom- 
pagner. 3U*  [y^>  CS  OUJll 
jlikjù*  laksamâna  kïta  tïtah- 
kart  menemân  -  i  bendahâra, 
nous  ordonnons   au  Laksamâna 


49 


d'agir  conj maternent  avec  le 
Bendaliara  (S.  Mai.  32U). 

ry**j>  ber  -  temhii  -  kan ,  qui 
fait  un  coiupugnomlc  quelqu'un. 

hâyn  />^i--t/'i!i'i?h/,VH  dta  sont- 
pey  ka-rïimnk-ku ,  je  m'en  suis 
fait  un  compagnon  jusque  chez 
moi  (AV.). 

ù&/_  ber-temâv-an ,  qui  est 
d'amitié,  camaraderie. 

^jAôlcy  ber-temàn-teviûn-aii, 
être  uni  par  les  liens  d'une  affec- 
tion mutuelle,  être  camarades 
ensemble. 

^>Ui  ka-temàn-an,  celui  qui 
est  devenu  ami;  amical. 

[Jav.  mhu|  temen,  juste, 
probe.] 

•je  temÀn,  anneau  fixé  à  un  hâ- 
ton  pour  l'empêcher  de  se  fendre 

(t.). 

yC£  tmneniiiy ,  nom  d'un  pnis- 
Son  (f>.). 

J*£"^  temanxal,  ensuite,  alors 

't.). 

t^MC  tampa,  fait,  forme,  pensé; 
être  formé,  être  pensé.  aJL> 
sâiah  tampa,  faussement  fait, 
faux;  faussement  pensé,  mal 
interprété,    ijiï  aILj  ïJî  ka/ate-   i 


kalaw  sâ/oh  tampa ,  de  pear 
qu'il  soit  faux  (Sul.  lbr.  11), 
—  »jU«  Vienâruk  tampa ,  »™ir 
quelque  chose  contre  quelqn'nn. 

t)*i«  tnmpâ-an,  forme,  figure, 
pensée,  interprétation.  J^I^J'Ut 
AlLi  tawpâ-an-ïia  itu  aolah.fi 
pensée,  son  interprétation  est 
fausse. 

On  trouve  aussi  ^yu  tampa» 
pour  C)*Uf  tampâ-an.  ^jlfjjl 

tatnpan  belâka  detgan  tiiggi 
besàr-na,  ces  hommes  avaifn! 
tous   la  même  forme  (la  méat 

apparence)   et  étaient  ton»  te 
même  taille  (#.  Ab.  100, i. 
[Bat,  sevoc — tompa,  forme. 

•e-5«eK\_,"""»™yl"if(irllil'r,l 

_ÂT  tempa,  forgé,  frappé.  b»ttn, 
abattu,  oô  j jly.  A;  S-fifênHf 
ynrr/  bahàru  di-tempn,  nu  cul- 
peret  nouvellement  fabriqoé- 
jy*I*>  —  (pwyia  hafi-Ra,  I* Mar 
abattu. 

t_j^  ber- tempa  t  qw  ^*1 
abattu,  qui  s'affaisse.  —  jJjJ 
dâduk  ber-tempa,  s'aeeroQpir- 

vV.  menempa,  forger,  bitl*. 
frapper,  uitt,  oU-  ^1  ^j> 
perti  nkaii  menempa  rnfà- 


: 

■m,  I 


A  - 


jk* 


i  16 


•ait  dit  qu'il   voulait   les 

•  {M.  44). 

'  ter-tempa,  qui  est  battu, 
,„  a  frappé.  -  £  ^1 
fary  ter-tempa ,  de  l'or 

i-»  menempâ-kan }  battre, 
q.  ch.  <L>j~*  Jfir  ùyul 
Ui*  la-pUn  tempik  serta 
vâ~kan  ratâ-îta ,  il  criait 
>ait  sur  sou  chariot  t  J/.). 

r  tempâtean,  pour  t)*l& 
a»,  qui  est  forgé,  battu. 
»1  amas  tempmean,  or 
é,  terme  d'affection.  > 
--•1  Jo\>l  Xiey  adinda 
empâwan,  ô  mon  amie, 
3  mes  affections  (#.  Z^tf. 

I.  «ai-M^ft  timpa.  Mak.  et 
vJ  tempa,  frapper.] 

l|ia,  tombé  sur  quelque 
lui  tombe  sur.  Aj  {j>^ 
c  hûjan  y  an/  timpa  ka- 
duie  qui  tombe  à  terre. 


timpa  -  ber  -  timpa, 
sur  quelque  chose  à  dit"- 
reprises,  tomber  les  uns 
utres.  AîUw  Oy  Pj^l  JJjli 
c  banale  ôravg  pTtn  jâtuli  \ 
ber -timpa,  beaucoup  de  j 
es  tombèrent  les  unes  ! 
antres  (//.  I).  95). 


A. 


menimpa,   tomber  sur 
quelque  chose. 


A.  A. 


timpa  -  meirimpa, 
tomber  les  uns  sur  les  autres. 

^y  U*t«  menimjkl.  -  /raw ,  faire 
tomber  sur. 

Jjjuu:  tempâyak,  sorte  de  four 
mis  blanches. 

j£jl£c  tempâyatg,  nom  d'un 
fruit  dont  la  chair  est  sans  goût 
et  dont  la  graine  a  une  vertu 
enivrante  (AV.). 

Ajlir  tempâycwg  —  jAS  tem- 
pâyan. 

/jty&tetnpâyan,  sorte  de  grand 
vase  ordinairement  en  terre, 
cruche,  broc,  jarre.  J^j  J^» 
^jlii^  mïitak  bâbi  sn-tempâ- 
yan ,  une  cruche  pleine  de 
graisse  de  porc  (JS.  Mal.   16!)). 

^  £;!>  *fï  *!*'  f^0  {jè&  ^  3* 
dûo i  pUloh  tempâyan  di-minu-m 

Uleh  rayât  raja  Un,  vingt  jarres 

furent  vidées  par  les  gens  de  la 

8uiteduroi(JI/.).  *L*Iju*à<J  ^y\H 

tempâyan     tlmah     sa-pâsan/, 

deux  emehes  ou  pots  d'étain. 

On  trouve  aussi  «jlîîr  tempâ- 
yan/ et  ^vJu  tepâyan.  ^iH  o]^j 

be-brâpa   tepâyan  amas  yarg 


774 


Ôj\ic 


A  - 


Me 


deri-pada   dahïdu  kâla  di-tâ-    \ 
nain  -  kan    ôrarg ,    un    certain 
nombre  de  jarres  d'or  que  Ton 
avait  autrefois  enterrées  (M.  R. 

97). 

[Sund.  «s»*/i~?t/t/»«*7  jn  tampayan. 
Mak.  ^-vJ'^ï*  tampayaiy.] 


ûjlic  tempawan,  v.  sous  vJS 

ternpa. 

+*jj  lie  tempmvti8,t#mpàu$, 
animal  du  genre  des  marsupiaux, 
didelpbe.  Selon  KL  le  musc 
(rnoschus  orientalis). 

[Jav.   *swf<i^niiiniui/)\    timpaos, 

acacia.  Mak.  et  Bug.  ^rJ^s^ 
timpausu.) 

Jlic  tampâla,  v.  jl^l  ûla?i. 

MCta/m/puh9  attaqué,  assailli, 
battu,  être  attaqué.  t>jy^  ôyu\ 
à*£j  Jjfc*  Jju  tic  ta  -pan  menlt- 

m 

ruh  tampuh  ka-pada  xegala  \ 
rayai  y  il  ordonna  d'attaquer  le  , 
peuple  (litt.  :  que  fut  attaqué)  , 
(fi.  148).  flj  J^  jJ^C^jJl  | 
lâlu  di-tampuh-na  ka-pada  srl 
râma,  ils  attaquèrent  Sri  Rama 
(H.  30). 

àju^*  menampuh,  attaquer,  as- 
saillir,  battre.    ^J  ajU*  JJ^*> 
hendak  menampuh  dïa,  voulant  i 
l'attaquer  (A\44).  ôl->  J*uj  tf\ 


JUil  -^jL^  AJUw*  J>*«1  â??7in  rîiwf 
dan  ombak  menampuh  jambâ- 
tan  ïtu ,  le  vent  de  la  tempête 
et  les  vagues  battirent  le  pont 
(//.  D.  79>  Aii*  j\  o^^/1 

ar/ar  jârgan  la  menampuh  ka- 
pada  kâmî  denjan  sampar  âtmc 
devgan  pedàiy,  de  peur  qu'il  no 
nous  frappe  de  la  peste  on  do 
Tépée(#.  91). 

jJUs*  lie  tampuh-menamjnût, 
s'attaquer  réciproquement. 

>yU^»  menampUh-î,  diriger 
une  attaque  sur  q.  q.  ^jt>ï  cfr*0 
cAf£""   dî-tampuh-i-na   deigan 
senjâta ,  ils  l'attaquèrent  avec    ! 
leurs  armes  (S.  Mal.  195). 

^y^ki^  menampuh-kan}tàw 
attaquer  q.  q.,  assaillir  q.  q. 

jjJbyusS  ka  -  tampuh  -  an ,  qui    . 
est  attaqué. 


o 


[Jav.  et  Sund.  &»«t.M? 


tm- 


puh.  Mak.  ^vJl  tajio.  Day. 
tampoh.  Tag.  t">t<o  tampoL 
coup  de  mer  contre  le  rivage- 
Bis.  fc"K3^  tampolok,  atta 
quer.] 

AftT  tempah,  avance  de  fonds. 
arrbes  =s/f^  panjhr  (KL). 

à£i*  menempah ,  donner  uno 
avance. 


A» 


Aie 


A  •• 


c^ 


775 


IC  tenipuh,  compensation ,  in- 
demnité, dédommagement.  0^> 
—  harta  tempuh,  chose  de  va- 
leur donnée  du  côté  de  la  fian- 
cée avant  de  recevoir  sa  dot. 

^jÀyuo  lea-tempûh-an,  ce  qui 
est  donné  en  indemnité  ;  ce  dont 
on  est  responsable. 

[Jav.  «sn«i~n?N  tempuh.  Sund. 
ât**-n?4m*a/f\  tempuhken,  donner 
une  indemnité.] 


iC  tim/pull,  certaine  manière 
de  s'asseoir  (particulière  aux  fem- 
mes), en  ayant  la  jambe  gauche 
sous  la  droite  et  s'appuyant  sur 
la  main  gauche. 

iiif  ber-timpuh,  qui  se  tient 
assis  de  la  manière  nommée 
timpuh. 

[Jav.  «âi*i~jp  timpuh .] 

if  tunvpah,  versé,  répandu. 
a«j U  àj\ù  Amc  v-*u~PjIj  bârarg- 
èiàpa  tumpah  dàrah  mànusïa, 
quiconque  répandra  le  sang  hu- 
main (litt.  :  par  qui  sera  répandu) 
(B.  12).  Ajb  *&  JJ£  tampat 
tumpah  dàrah,  lieu  de  naissance 
(if.  Ab.  12). 

Prov.  &&J}  JPJ  jTlî  tâkut 
itik  iâlu  tumpah,  la  crainte  de 
>erdre  quelques  gouttes  fait 
rerser  le  tout.  Le  sens  est:  la 


crainte  d'une  petite  perte  en  fait 
souvent  subir  une  grande. 

àii*  menumpah ,  verser,  ré- 
pandre. 

à£^J  tertumpah,  qui  est  versé, 
que  Ton  a  répandu,  àïcjî  fe  J|*~» 
minak  yaig  ter  -  tumpah ,  de 
riiuile  qui  a  été  répandue  (.1/.). 

^jXyii*  menumpah -kan,  faire 
répandre,  verser  quelque  chose. 

cr~"  *-*l^  A^  Cr^*0  ^*  vm^a 
di -tumpah-  ka n   bâravg  brâpa 

tebîis  Tut,  alors  il  versera  le  prix 

de  la  ranyon  (Cod.  Mat.  395). 

^jfcliiS  ka- tumpah -an,  qui 
est  versé,  la  chose  répandue. 

[Sund.  *»*/i~f?\  tumpah.] 


A*. 


L  JÛC  tampi,   van   à    vanner   le 
grain,-  vanné,  nettoyé   avec  le 


van. 


Ju^*  menampi,  vanner,  net- 
toyer le  grain  avec  un  van. 

Prov.  ^&  àil  jè\a*Ji~JXL 
jilcalaw  menampi  jàigatt  tum- 
pah padl-îia,  quand  vous  van- 
nez, prenez  garde  que  le  grain 
ne  s'en  aille  avec  la  balle. 


►    A- 


/jUk    tampl  -  an ,    vannage, 
état  de  ce  qui  est  vanné. 

[Jav.  <tsn*i^i{\  tampah.   Sund. 
wis-jJi*  tampi.] 


776 


A~ 


A» 


•     *  - 


tempïnis,  nom  d'un 
arbre  dont  le  bois  rougeâtre 
et  dur  est  bon  pour  la  char- 
pente. 

«LftT  tampiUrg,  un  soufflet 
appliqué  sur  la  joue  ou  sur 
l'oreille. 


4dJus+  menampïlùg ,  souffle- 


ter. 


[Jav.  et  Sund.  *m&i2tn*\  tam- 
piiiiy.  Mak.  *-0-î»  tamjrilùg.] 


A~ 


tampïyas,  tampuis, 

mouvement  des  values,  violence 
du  vent,  mauvais  temps.  —  JlA* 
/ta ri  tanqnasy  un  jour  de  tem- 
pête, de  pluie,  ylo  ^j-JS  J[**l 
ÇjS  ombak  tampias  di-bâtu 
kârarg,  une  vague  qui  se  brise 
contre  recueil  (A/.). 


A~ 


aAC  tempo  (Port.;,  temps,  du 
temps  que,  pendant  que.  yï 
JlJZ  AU>  Ji  J^iiW^  tempo 
sohâbat  kïta  lâgi  di-dâlam 
rifigrï,  du  temps  où  mon  ami 
était  encore  dans  le  pays  {Lett. 
Mal.).  Ju^  ^lJL*S  y£  tempo 
kompàni  wolnnda,  du  temps  de 
la  Compagnie  hollandaise.  JU* 
—  ininta  tempo ,  demander  un 
délai. 

*AjC  tempUf  un  forgeron  (Crm). 


s* 


A~ 


**C  tumpu,  foulé,  aplati,  place 
où  Ton  a  mis  le  pied,  où  Ton  s'est 
reposé.  *iUîta  i\j  Jol  ^y  Ojw 

lAJytf  ^U*  Jcâma  pôhon  ïtu 
tiâda  dûpat  menâliau  tumpu 
pâtek,  parce  que  l'arbre  n'a  pas 
pu  porter  la  pesanteur  de  mon 
corps  (il/.).  jly>  OJuj  J>1  j& 
JûSj  dî-tumpu  Tdeh  bïdan  hûlu 
bagînda,  la  tête  du  prince  fut 
aplatie  par  la  sage -femme  (S. 
Mal.  70). 

yiy  ber-tumpu,  qui  foule 
q.  ch.  en  marchant  dessus,  ou 
en  se  couchant  dessus,  qui  met 
un  pied  en  avant  pour  assurer 
sa  position.  y\*  j-Ju  J>y  OyJ 

la-pv/i  nâih  Jca-âtas  bôtu  làlv 
la  ber-tumpu  pada  bâtu  ïtu 
sertn  me-lumpat ,  il  grimpa  sur 
un  rocher,  appuya  les  pieds  des- 
sus et  s'élança  {M.).  J1y*/J* 
{f^t  la  ber-tumpu  lâlu  M- 
mânah-kan,  il  mit  un  pW  en 
avant  et  tira  avec  son  arc  (/»• 
llî). 


menumpu,  fouler,  mettr»' 
le  pied,  ou  se  poser  sur  q.  cb. 

,/yyuv-»  menumpïi - han ,  fa1"0 
fouler,  fouler  avec  quelque  chos**- 

ïa-pïïn  menumpïi  -  kan  /'W' 


y* 

i  -pada  dâda  lindahîtr,  il 
m  genou  isur  la  poitrine  de  ! 

i 

ihur  (Amtr  Ilamza  20 \\\ 

fie  tumplï-an,  ce  qui  est 

l'endroit  où  Ton  met   le 

la  place  où  l'on  se  pose. 

lu  pôhon-pôhoH  kâyu  yaiy 
mpû -an- na    Un    seperti 

di'tïup  tûfàn,  V herbe  et 
•bres  de  l'endroit  où   elle 

le  pied,  étaient  comme  si 
pête  y  eût  passé  (7/.  27). 

•  O*j£o  y^**j>  j-3^"*  «'*- 
>er - tunjgu  di- tumpû -an 
nï-na,  elle  était  assise  au 
lu  lit  de  son  époux  (M.). 


2  A- 


777 


jusqu'au  moment  où  les  tampuù 
sont  mûrs  (//.  Ab.  350). 


npÛWCU  —  Pjy  bïïrmy 
wa,  le  tisserin,  oiseau  qui 
ingue  par  l'art  avec  lequel 
son  nid  :  une  sorte  de  mé- 


t. 


plaça.] 


tampuwi ,    tampïi i, 

l'un    fruit   qui  croît    dans   ! 
éts;  il  est  de  la  grosseur 
langoustan,  d'une  couleur 
et    d'un    goût    aigrelet. 

H-kan-Tta  sampey  iralctii 
ampïii  tnâsnk ,  on  attend 


*~ 


J^jïr  tempêyek  =  J>\&  tem- 
pâyak. 


*~ 


J}lj*C  tempuyak,  le  fruit  du 

<^P  dur  tan  fermenté  :  sorte  de 
marmelade  de  ce  fruit  fermenté 
(À7.)- 


A- 


tempïïyurg,  nom  d'une 
plante  qui  pousse,  comme  l'ivraie, 
parmi  le  grain,-  elle  a  des  feuilles 
et  des  fleurs  comme  celles  du 
pissenlit;  elle  est  employée  en 
médecine  (À7.). 


temperorg,  coque  de 

noix,  coquille  du  coco;  le  crâne 

humain.  9-jy*  \\*  ^j^  iSj*.ù 
dt-  brï  nâsi  ddlam  tempôroty, 
on  donnait  du  riz  dans  des  co- 
quilles de  noix  de  coco  (//.  Ab. 
250).  £j^1  JliS  —  tempôronj 
kapâla  ôraiy,  un  crâne  humain. 
J*jj  —  tempàroiy  lûtut,  rotule 
du  genou. 

Prov.  A^lo  ^y^ C*/^  J-\j-> 

a** 

Ç-jy*  dâdulc  neperti  kâtak  di- 
bâwah  tempôroixj ,  comme  une 
grenouille  sous  une  coque  de 
noix  de  coco.  Se  dit  de  quel- 
qu'un qui  est  dans  des  difficultés 
d'où  il  ne  sait  comment  sortir 
(IL  Ah.  42:>). 


i 


778 


jàyc 


£|%*f  tempulitg,  fer  barbelé, 

harpon,  crochet  :  pique  ayant  une 
pointe  en  fer.  JUjI  ily&  «V  ^£-> 
cr«xJ->  deirjan  memeghrg  tempïi- 
litg  ttu  di-tïkam-na,  il  prend  le 
harpon  et  la  perce  (la  baleine) 
(Exer.  134). 

[Jav.  ro?/7^n*|\  xempuliig. 
Bat.  —  x-30  ponirg.] 

lAXT  tampak  (ordinairement  j£r 
?uimpak),  vu,  aperçu,  appa- 
raissant, visible.  jLj  ^p^  Jf*o^ 
antâra  nampak  detgan  tiâda, 
à  demi  visible.  jLj  J£j>££'\  OU 
.X  ^>y«-»  Jjk  Ara  -  mâna  argkatv 
pergi  tiâda  tampak  sa  -  klan 
lama,  où  êtes-vous  allé  pendant 
si  longtemps,  que  Ton  ne  vous  a 
pas  vu? 

Jfii*  me  -  nampak  ,  voir, 
apercevoir. 

iy£iiv  menampak-kan ,  ren- 
dre visible,  faire  voir. ^-y  — 
menampak-kan  gûsar ,  montrer 
de  la  colère. 


On  trouve  aussi  àju:  tampak 


et 


*• 


nampa, 


••*  ~ 


SÂT  tOMlpak,  la  largeur  d'un 
travers  de  main  (de  J^lî  tâpak). 
JjiUs-**  ^Lî  te  bal- fia  sa-tamjHrk, 
il  était  épais  de  la  largeur  d'un 
travers  de  main  (M.). 


••*  !i 


JUC  tampuk,  couverture,  en- 
veloppe. ij~£  t~  tampuk  kruà, 
couverture  de  fauteuil.  C)\J£  - 
tampuk  petarâna,  la  chemise 
d'un  sofa ,  d'un  canapé.  Jlû  - 
^L-w  tampuk  bantal  serâya, 
couverture  d'un  coussin  ornée 
de  broderies. 


JjAC  Uvmpuk  =  J&  tâpuk, 
place  qu'occupait  un  fruit  et  qui 
reste  marquée  ou  vide,  lorsque 
le  fruit  est  détaché. 

Prov.  Jii^  £?  £-3  O/" 
seperti  pïnarg  pûlavg  ka- tam- 
puk, comme  la  noix  d'arec  qui 
retourne  dans  le  trou  qu'elle 
occupait  avant  d'être  cueillie. 
Se  dit  de  personnes  communes 
que  la  fortune  a  élevées  et  qui 
retombent  dans  leur  premier  état 


-*- 


iir  tempik,  cri,  cri  perçant. 

JJjj-»  —  tempik  siirakj  cris 
tumultueux  (tel  que  celni  de* 
armées  près  d'en  venir  aux 
mains),  ^jy  Jî**  à~*ylf  ter- 
lâlu  heibat  tempik  surak-nO) 
leurs  cris  étaient  épouvantables 

(A/.)- 

jfcj   ber- tempik,  qui  jette 

des  cri*;  s'écrier.  jfij>  ùy~^ 

e>tS  J>\j~*  jergïn  -pûn  ber-tem- 

pik  seràya  katâ-tia,  le  montre 

s'écria  et  dit  (/f.  27».  J>J?/" 


^Jl  O^  *ri  rama  pun  ôer- 
tempik,  alors  fin  Rama  jeta  un 
cri  (Jt.  28). 


A  A- 


779 


A  A~ 


A*. 


pC  tumpuk,  pile,  monceau, 
tas,  amas  ;  être  en  pile,  eu  groupe. 
j^  Jt****  sa-tumpuk-sa-tum- 
puk,  par  groupes  séparés.  ^U 
—  main  tumpuk,  nom  d'un  jeu 
(AV.). 

Jf*f,j  ber-tumpuk,  qui  est  en 
tas,  qui  est  par  groupes. 

Jjii-»  menumpuk,  empiler, 
amasser,  rassembler. 

^/juU-»  menumpuk  -  &aw, 
mettre  en  monceaux,  faire  des 
piles  de  quelque  chose. 

$yï  tumpUk-an,  pile,  tas, 
réunion. 

CsJ**9  pennmprlilc-an9  action 
d'empiler,  amoncellement. 

{jyf&  ka-tvmbûk-an,  ponr 

$yu&  Ica-tumpTik-an ,  ce  qui 
est  amoncelé,  groupé,  réuni, 
Compagnie,  troupe,  armée.  jJL 
ijyiS  J3  fj\  Ou  maka  hâta  la 
Oada  ka-tumbûk-a?i,  alors  il  dit 
i  la  troupe  (R.  39).  ^yiZû&JS' 
>-Vi  ka-lihàt-an-lah  ka-tum- 
\7ilc-an  raja,  on  aperçut  la 
çanle  royale  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  ^ri^hiip  tum- 

lu/c.    Tag.  tr>^-o  tompok.   Bis. 

•    •  ■* 


£ÂC  ta/mparg,  monnaie  de  cuivre 
de  la  valeur  d'un  dixième  de 
piastre;  un  gâteau  de  benjoin, 
de  cire  ou  de  gomme;  une  car- 
touche. 

[Jav.  «ne/! Jn  tamparg,  poids, 
rouleau  de  tabac.  Bat.  5t«c\— 
tamparg,  gâteau  de  benjoin.  Day. 
tambarg,  paquet  de  tabac] 


A  A- 


7*ÏC  tamparg,  propre  à  quelque 


chose. 


A  A* 


A  A  •  * 


jkiC  tamparg,  contour.  »uJL* 
sa-penamparg ,  tout  le  contour 
de  quelque  chose,  circonférence. 


•         K 


àX*  Si  io  fUuJL»  sa-penampaig 
belùm  lâgi  sudah,  le  contour  (du 
fort)  n'était  pas  encore  achevé 
(S.  Mal.  317). 


AA- 


îkàC  tamparg ,  nom  d'un  arbre 

dont  le  bois  est  très-bon   pour 
faire  des  mâts  de  navire  (Kl.). 

A  A  « 

ftSUC  tamptny,  recevoir  quelque 
chose  qui  tombe,  p.  ex. ,  recevoir 
dans  la  bouche  un  liquide  qui 
coule  du  bec  d'un  vase,  ou  dans 
un  bambou  la  sève  du  palmier. 

A  A~ 

«AT  twmpiirg,  petite  pièce, 
petit  morceau. 

*******  tampuig  menampwirj, 
coudre  ensemble  des  petits  mor- 
ceaux de  différentes  couleurs 
pour  en  faire  un  centon  (AV.). 


780 


**~ 


A  A  • 


4&C  tempuvg,  un  palet. 

«Aie  ^jU  main  tempurg,  le  jeu 
du  palet,  jouer  au  palet.  Dans 
ce  jeu  celui  qui  lance  le  palet 
se  tient  à  califourchon  sur  son 
adversaire  ;  s'il  touche  le  but ,  il 
doit  être  porté  ainsi  tout  autour 
du  jeu;  s'il  manque  le  but,  il 
devient  lui-même  portenr. 

Prov.  *>*  t^y*  7**  **-{/** 
seperti  teinpuvg  menûjuh  fih, 
comme  un  palet  lancé  contre  le 
jik  (la  baguette  qui  est  le  point 
de  mire).  Se  dit  de  quelqu'un 
qui  va  à  son  but  droit  et  fer- 
mement. 

menempitig ,  lancer  un 
palet  vers  uu  but. 

AaC  timpatg,  estropié,  perclus. 

e>lj-w  niï  albl  adâ-lah  timparg 
ka-duâ-na ,  ils  sont  tous  les 
deux  estropiés  (//".  Ab.  64). 
pJ^P*»  A*^9  ?**  &  à j*  bûkan-îla 
timpaig  pinxarg  sahâja,  il  n'est 
pas  perclus,  il  boîte  seulement 
(M.). 

»  her-timpâig-an,  qui 
ne  convient  pas,  qui  ne  va  pas 
avec.  ^£->    £)to3  e>tèj  tl£\&j> 

JUil  OJl ~?  her - timpânj-an-lah 
rupiï  -  un  /a /ci-  lâki  deigav  per- 
ampïitm  Itn,  cet  homme  auprès 
de  cette  femme  paraît  estropié, 


c'est-à-dire  :  qu'il  n'est  pas  à  m 
place  (KL). 

[Bat.  5*«co\~  ttmpavg.  Mak. 
r~vJ  téniparg.  Day.  timpary.} 


**~ 


4&C  tumpavg ,  avoir  un  loge- 
ment dans  une  maison,  une  place 
dans  une  voiture;  être  placé  à 
bord  d'un  navire  comme  passa- 

A 

ger.  ^\/  —  turnpmg  berniâga, 
avoir  une  installation  pour  tra- 
fiquer. 

nii*  menumpaig,  se  loger 
quelque  part,  prendre  un  passage 
ou  un  emplacement  pour  des 
marchandises.  JUil  7***-*y  »  ^ 
tampat  âJcu  menumpaig  ïtu>  le 
lieu  où  je  logeais  (H.  Ab.  203). 

ùy  JJu*  ib  ££**  J*l»  mintn 
menumpaig  dâlam  biduk  tûnn< 
permettez  -  moi  de  passer  dans 
votre  barque  (3/.).  Pj^l  Jfc  Ù 
pii*  âk'ftn  segala  ôraig  me- 
numpaig,  pour  ce  qui  regarde 
les  passagers  (Cod.  Mal.  4W.». 
-SJuu^  m  en  u  mpaig  -kait, 
faire  passer,  faire  accommoder 
quelqu'un  ou  quelque  chose.  - 
Oj*-1  mennmpavg - kan  sûra^ 
faire  passer  une  lettre.  ï\  fe  Ou 

t/rrir/  ud*i   hartn    bendâ-nn  *' 
hâja  di-tump<ng-kan-na ,  eteens 
qui  avaient  des  objets  précieux, 
les    faisaient    accommoder  (Ie8 


~    *~ 


~    *~ 


781 


faisaient  mettre  en  lien  sûr)  (//. 
Ab.  358). 

{j&\&  tumpârg-an,  passage, 
transport,  voiture,  b^»  Ày  ^lL* 

supâya  bïïleh  stgrhh  ta  dâpat 
tumpârg-an  ka-pada  Jcaphlmû- 
8Ùn  ïm'j  qu'il  obtienne  prompte  - 
ment  passage  à  bord  d'un  navire 
de  la  saison  actuelle  (Lett.  Mal.). 

^Xiiô penumpâig-an,  action 
de  prendre  un  passager;  prix  du 
passage ,  fret.  £>jj\  ^IjUo  jL 
^yJL^j  S*A  maka  pemimpâig- 
an  ôraig  îtu  dï-kombalï-ka/i, 
le  prix  du  passage  de  ces  hom- 
mes sera  rendu  (Cod.  Mal.  434). 

[Jav.  xsnr«Ji\  tumpaig,  empilé. 
Sund.  *5n&iS\  tumjmrg,  empilé; 
xtiMÙtzitnp  ta?w/>afl7att,pa8sage, 
fret.  Bat.  m*_  ii  w  i  "  manul- 
parg,  demeurer  chez  quelqu'un. 
Mak.  ^1-J  tompaiy,  couché  sur 
le  ventre.  Tag.  fc-jL-o  tinnpaig, 
empilé.  Bis.  £tK"  tapon.] 

m 


tampat,  lieu,  place,  en- 
droit. lAy*  -  -  tcimpat  sûtii,  un 
lieu  solitaire,  xù  —  tampat  diam, 

habitation.jJuJ  —  tampat  tïdor, 

M 

un  lit,  une  alcôve.  J->^  —  tam- 
pat dûduk,  un  siège.  ^JJ  — 
tampat  lilïn,  un  chandelier.  — 
bf~>  tampat  sïrifi,  boîte  à  bétel. 


£Aj<>  —  tampat  datcât,  un  en- 
crier. A>b  A&f  —  tampat  tumpa  h 
dàrafi7  lieu  de  naissance.  JJi 
j^  ê)b  ij^  tampat  nâsï  dâ?t 
gûley ,  lieu  où  Ton  a  son  entre- 
tien, où  l'on  trouve  les  choses 
nécessaires  à  la  vie.  ^*Xc  aLï| 
îtU-lak  tampat  -  na ,  voilà  sa 
place.  JJiy^i  ï\  è&\tfytnhan 
allait  ada.  dî-samûa  tampat  y 
Dieu  est  en  tous  lieux  (P.  M.). 

iS^-*  mett-xahâri  tampat  yaig 
bâik  hendah  di-per-bTtat-na 
?iagrï,  cherchant  une  place  con- 
venable pour  y  faire  construire 
nne  ville  {R.  2).  JL&  JJ^J\Sj\ 
ïa  kombâli  ka-pada  tampat- fia, 
ils  s'en  retournèrent  chacun  chez 
soi.   jjlf  ûjb  Ju-»  J^i.  j\ 

amb/7  sa-ley  dûun  kdyu  dl-per- 
bûat-ua  tampat  di-isï-na  âyei\ 
il  prit  une  feuille  d'arbre  et  en 
fit  un  vase  qu'il  remplit  d'eau 
(It.  110).  ôb  J^  ajL.  JJ£ 
,J«w  tampat  menâru/t  sukadân 
mgulj  un  confident  de  notre 
joie  et  de  nos  chagrins  (M.). 


sZ**£*i  sa-tampat,  un  seul  lieu, 
une  même  place  :  avoir  une  même 
place,  être  dans  un  même  lieu. 
J*i*-*  Ay  jLj  ^JU^^  dtla  lem- 
bâga  tiada    bûleh  sa- tampat  7 


À 


782 


..  *« 


AA~ 


M        *    1 


deux  corps  ne  peuvent  pas  occu- 
per un  même  lieu  (2V.  Phil.  134). 

JXtr^i  ber-tampat ,  qui  a  une 
place,  occuper  un  lieu. 

Jjlii*»  menampàt-  i ,  mettre  ! 
clans  un  lieu,  établir  dans  une  i 
place.  Jjl&  jAîy  O^W^Pj^*  î 
sembârary  jâvjan  tûan-ku  tam- 
pât-i,  gardez  -vous  de  le  placer 
en  quelque  endroit  que  ce  soit 
(S.  Bid.  40). 


chemin.^!  ùj^L»  —  menumpat 
salûran  àyer,  boucher  une  voie 
(Veau. 


•    A"     - 


tumpat,  bouché,  engorgé, 
obstrué,  encombré  :  être  bouché. 

Sj^Î  Cr~^  ^k  &j*i}    ïa-pun 
tumpat  -  /ah  sa  -  kali  -  an  priffi, 
ils  bouchèrent  (comblèrent)  tous 
les  puits   (litt.  :  par  eux  furent  ; 
comblés)  (B.  a!)).  Jtâ&jUjf 

sa-kali-kâli  telhh  sudah-l*th   ■ 

i 

tumpat  sa -hall -an  raliim  bâgi  i 
orarg  ïsi  rlimah  -  fia ,  car  Dieu 
avait  frappé  de  stérilité  toutes 
les  personnes  de  sa  maison  (B. 
28).  ^^\S^C,^i^Ji 
tumpat-lah  làul  deri-pada  ka- 
batiâk  -  an  prâhu ,  la  mer  était 
encombrée  à  cause  du  grand 
nombre  de  navires  (S.  Mal.  41). 


••    A» 


menumpat ,  boucher, 
encombrer,  obstruer.  ^J^  — 
menumpat   jâ/an,    fermer    un 


\cj>  ter  -  tumpat  7  qui  est 
arrêté,  que  Ton  a  obstrué,  era 
barrasse.  Jli^^j  ik&j  j,\  jtë 
pâtek  î/ti  ter-tumpat-lah  bibir 
mu/ut -ku,  j'ai  de  la  difficulté  à 
m'exprimer  (B.  iW). 

vj£lii^  menumpatkan ,  bou- 
cher, barricader  quelque  chose. 
faire  obstruer. 


A~ 


/jAC  tampan,  favorable,  pro- 
pice, convenable.  —  {jy±£  h- 
dudùk-an  tampan ,  position  fa- 
vorable.   -  ô*\c*.J$  pe-karjâ 
an  tampan,  travail  convenable. 


A~ 


^jAC  tampan,  v.o*  tampa,  fait. 
formé. 


A- 


/jAC  tampin,  un  petit  paquet 
carré  de  tabac  chinois  enveloppé 
dans  du  papier.  Selon  Kl.  on 
petit  sao  de  feuilles  de  sagou 
tourné  en  forme  de  cornet. 

[Bat.  5£«cX— — ox  tampin.] 


AA« 


tempap,  la  largeur  de  la 
main.  ouuL-»  ^^J  tebal-ititW' 
tempapj  il  était  épais  de  la  lar- 
geur d'un  travers  de  main  (i/-1- 

«-aâJ^  pelempapy   id.  ^* 
■^***3  2*  panjaig-îta  dila  pd&' 


I 


A*     A~ 


A~ 


S* 


783 


pap,  leur  longueur  est  de  deux 
travers  de  main  (Exer.  91). 

On  trouve  aussi  J^ic  tampak, 
v.  ce  mot,  et  aussi  Jjîlî  tâpak. 

[Sund.  f$»»y)_«?\  tampah.   Bat. 
— \  topap.] 


A*     *~ 


tetnpamparg.  —  O^ta 

&«w  tempamparg,  nom  de  cer 
taines  feuilles  médicinales.  — 
f£5  ûjjta    datift    kettog-kethrg 

(Kl.). 


A» 


Uwwpar,  un  coup  du  plat 
de  la  main,  soufflet:  souffleté, 
frappé;  être  frappé,  ^jèl;  — 
tampar  twigan,  un  coup  donné 
dans  la  main  en  signe  de  la  con- 
clusion d'un  marché.  ,  1*1*  olro 
^  Ou  «Jy  $  be-  brâpa  ba- 
nale kena  pukul  dân  tampar , 
combien  j'ai  reçu  de  coups  et 
de  soufflets  (//.  Ab.  21).   Ojtt" 

/cap  a  là  -  /7«  stidah  di-  tampar 
ûleh  perampuan,  parce  qu'une 
femme  l'avait  frappé  à  la  tête 
(11.  1  63).  jll*  —  tampar  hantu, 
soufflet  du  diable;  nom  d'une 
maladie  des  yeux,  les  yeux  rouges 
et  cuisants.  Selon  Kh  nom  d'une 
médecine  prise  du  règne  végétal. 
!/**£  ber- tampar,  qui  souf- 
fleté, frappant,  qui  frappe.  ^Juy 
*^yj>  y>*  ber  -  tampar  -  tampar 


lâlu  ber-gôxo/t,  frappant,  tantôt 
de  la  main,  tantôt  à  coups  de 
poing  (M.). 

^Si,*  menampar ,  souffleter, 
frapper  de  la  main,  ^b  —  me- 
nampar dada,  se  frapper  la 
poitrine.  0«  j  —  menampar  ra- 
bâna,  battre  le  tambourin.    JlZT 

c$->  s**+  *-*">  tf}  £jj\  tetâpi 
ôraiy  lâin  sudah  menampar 
dïa,  d'autres  lui  donnaient  des 
soufflets (N.  50).  JJiJ^^ki^^] 
ta  menampar pintu  ïtu,  il  frappa 
à  la  porte  (IL  Ab.  159). 

^juUw*  menampar  -  •*" ,  donner 
des  soufflets  à  quelqu'un ,  frap- 
per, fustiger  quelqu'un,  ^jyi 

J-J  J  V"  ïy*Jjj\Z  dï-sïï- 
ruh  -  îia  tampar -i  perampûan 
si-xelâka  ïtu,  il  ordonna  de  fus- 
tiger cette  infâme  (M.). 

^y^ii^  menampar-kan,  faire 
frapper,  frapper  avec  q.  chM 
lancer  quelque  chose  à  la  figure. 

-^y*  j*}  {£/***  menampar-kan 
âyer  ka-muka,  jeter  de  l'eau  à 
la  ligure  (M.). 

Ojui*  tampar- an,  une  palette 
qui  sert  à  frapper;  qui  est  frappé. 
J^li  —  tampar  -  an  nàmuk, 
palette  avec  laquelle  on  tue  ou 
Ton  chasse  les  moustiques. 

[Jav.  <isn*?^i /l^\  tampah  Bat. 
JÉ«c\— fl£\  tampar,  repoussé. 


784 


j£r 


J* 


Day.  tampar,  frappé,  repoussé. 
Uis.  fc-K3^  tampalirg.  Tag. 
ÎDt-o  tampaL] 

\JJuC  tampal,  pièce,  morceau  ; 
pièce  mise,  rapiécé.  Jli-*>  •jjlT 
&ê«w  sa-tampal,  chiffon  d'étoffe. 
^jlJUo  dî- tampal- fia,  il  appli- 
quait une  pièce  (//.  Ab.  31). 
^^J  3**  Oji->  dâun  tampal 
besl,  nom  de  certaines  feuilles 
médicinales. 

>j*tj>  ber-tampal,  qui  a  des 
morceaux  ;  rapiécé.  —  Ai  ^lT 
fofow  yairj  1er -tampal,  habit 
rapetassé. 

,JjU^  ntwiampal,  rapiécer, 
rapetasser,  p^lyw  JJU*  e>WT 
karjd-na  menampâl  sahâja,  il 
ne  faisait  que  rapiécer. 

Jui*  menampâl  -  ^',  mettre 
une  pièce  à.  ^jdJuf J  «J  ^>Jj 
itf/#  ya;^  di-tampal-'t-na,  l'ha- 
bit auquel  il  avait  mis  une  pièce. 

vyJjUv*  menampâl -kan ,  ra- 
piécer avec  q.  ch. ,  faire  de  q.  ch. 
un  morceau  pour  appliquer. 
Jjl  Jif  J*l  Jo^l  ^^^fj  rfi- 
tampal -kan -fia  abat  Itu  Ica- 
pada  lûka,  il  appliqua  ce  médi- 
cament en  guise  d'emplâtre  sur 
la  blessure.  J^aÎ  ^>  er*iJlirj 
ofe'-  tampal  -  ka?i  -  fia  dergan  pê- 
raky  il  le  raccommoda  avec  une 
lame  d'argent  (M.). 


^Jjuo  penampalj  qui  rapièce, 
racommodeur.  y  uu*  —  penam- 
pal  sapâtu,  savetier. 

^jllâîf  tampâl-an ,  ce  qui  est 
appliqué ,  un  morceau ,  «n  cm 
plâtre. 

^li*3  penampàl  -  an,  action 
de  mettre  une  pièce  ;  raccommo- 
dage. 

f  Jav.  et  Sund.  nsnra  mi\  tombal. 

ci   -f 

Day.  tombai,] 


^JjLCtampil,  avancer,  aileron 
avant.   jL"  X A-y/  Oy  J*jI  ûb 

^Jjtf1  JU»u  rô/a  Ita  ^>â«  *#•- 
]tHsi?y-]>j/si?ij  ttâda  dâpat  tam- 
pït,  le  char  tournait  sur  lui-même 
et  ne  pouvait  avancer  [II.  98 1. 
ijlc  jjJI  àIç^J/  ^]  1«  ber-prhig- 
lah  undar  tampi/,  ils  combat- 
taient se  retirant  et  avançant 
tour  à  tour  (M.).  ^b£  j\Al& 

Kjx^i  tampil-lah  la  ka-htidâp- 
an  mejlis,  il  s'avança  en  présence 
de  l'assemblée  (3/.). 

{y<lii^  mewampïl-kan,  faire 
avancer,  pousser  en  avant,  jl 
VArt^wT ^yJJUv*  la  menampil-hui 
gâjah-îia,  il  poussa  son  éléphant 
en  avant  (&  Mal.  191). 

sjiiô  penampily  qui  avance, 
ou  qui  sert  à  avancer. 

^)~îiÀ  penampïl-an,  action 
d'avancer,  marche  en  avant. 


LÎf  teinpel,  collé,  affiché,  pla- 
cardé. 

J&jf  ber  -  tempel,  qui  est 
collé,  qni  tonebe,  qui  aboutit. 

^Jii»  menempel ,  coller  sur 
quelque  chose,  afficher.  —  «Su 
dàgirg  menempel,  mouche,  ver- 
rue, poireau  sur  la  peau  (Kl.). 

,^-Lîi—  menempel-kan,  faire 
coller,  afficher,  placarder  quel- 
que chose.  J~>\  Cijy  ^U  -Mp 
^jiti  iJ-j  derî  -  pada  mâsa 
turat  îlu  sudak  di-tempel-kan, 
depuis  que  cet  écrit  a  été  affiché 
(H.  ,44..  258). 

[Jav.  et  Simd.  ^hjwii 
témpél.]  . 

■MC  tumpul,  émoussé,  non 
tranchant.  ,_Lîï  Wuu  ^J*  pe- 
dury  nu  sudnh  tumpul,  son 
glaire  est  émoussé. 

Prov.     Jiî  J~jI  êjls  J\i  y? 

utbl  j*Jï  Jy  *Jy  ,_p-«U  *ijj*  J^- 
pttaw  dan  pârawj  ïtu  tumpul 
moka  tnïllut  mânnsïa  ter-lebèh 
pul't  tûj'am  adâ-ûa,  le  couteau 
et  le  couperet  s'émoussent,  mais 
la  bouche  de  l'homme  est  plus 
tranchante  (ne  s'emousse  pas). 
Le  aens  est:  la  langue  est  plus 
à  craindre  que  le  couteau  et  le 
couperet  (H.  Ai.  195). 

^yJjLM  menumpnl  -  kart, 
émousser  quelque  chose. 


jUc 


[Mak.  Aj-rfa  tipvlu.  Day. 
tumpul.] 

tempelàk,  réfutation,  con- 
viction, réprimande:  réfuté,  con- 
vaincu. Oyui  i^Ujj  (_r"V  y^* 
J&  ;}  £*  gjjl  malu-màlu  ba- 
kâsa  rasà-iia  seperti ôraig  yaig 
kena  tempelîik,  il  tomba  dans 
l'abattement  comme  un  homme 
convaincu  (d'un  crime)  (M.). 

ji*f^  ber-tempelhk,  qni  sert 
à  la  conviction,  convaincant. 

^jljw"  meiiempe/àk,  convain- 
cre, persuader,  réfuter.  ù>jO 
y  1  jJijUm  L^Iij^  hanta  mart- 
ka-îtu  menempelhk  âku,  car 
ils  me  réfutaient  (//.  Ab.  178). 

^^jDjw—  menempelhk  -  kan, 
réfuter  quelque  chose,  convain- 
cre quelqu'un. 

,j*>W  tatnptts,  coupé,  taillé,  dé- 
grossi. 

{j-*è*  metiampas ,  couper, 
tailler,  dégrossir,  p.  ex.  une 
pièce  de  bois  avec  une  hache,  ou 
une  nui x  île  coco  avec  un  Cjlî 
pâran/  (Kl.). 

jjf  temptis,  se  dit  d'un  ohjet 
appuyé  sur  un  antre  par  sa  par- 
tie la  moins  large  p.  es.  d'nne 
coupe,  du  pied  d'une  botte  qui 
se  termine  en  se  rétrécisssant 
{Kl.). 


78G 


A~ 


A» 


timpas,  uni,  égal  (de 
l'eau).  —  ^jy*  sûr  ut  timpas, 
basse  marée. 

Prov.  jU  ^3  Jj^^Ji  Cyu* 

seperti  pâsir  di-tepï  pantey 
maka  tatkâla  timpas  âyer  bû- 
leh-lah  kit  a  ber - bahagï - kany 
comme  le  sable  sur  le  rivage  de 
la  mer,  que  nous  pouvons  parta- 
ger (en  y  traçant  des  figures), 
lorsque  l'eau  s'est  retirée.  Se 
dit  des  personnes,  qui  après  avoir 
éprouvé  la  colère  d'un  grand 
personnage,  font  de  telle  sorte 
qu'elles  rentrent  dans  ses  bonnes 
grâces  lorsque  la  colère  est 
passée. 


*~ 


-JÎC  twnipas,  détruit,  extirpé, 
exterminé;  être  détruit. 

jj-Jti*  menumpas,  détruire, 
exterminer,  ^j^)  «J^  ^j»*** 
^j-i^J  menumpas  segala  ïsi  dii- 
8V7i ,  massacrer  tous  les  habi- 
tants de  la  bourgade  (A/.). 

^7-Jtfy  ter-tvmpa*)  qui  est 
détruit,    que   l'on   a  exterminé. 

vyJ  *fc  ^~>)  £jj\  Û*V  c*^ 

^j~**J>  supaya  jâiyan  ôraig  ï&i 
tânah  ïni  ter-tumpas ,  afin  que 
les  habitants  de  cette  contrée  ne 
soient  pas  exterminés  {B.  68). 
JM  cT°"'  -P  U~**J  y   kaw  ter- 


tumpas  deri  âtas  bumi,  et  vous 
périrez  de  dessus  la  terre  (B.  98 1. 

jJXmJUu*  m enu  mpa s-kav ,  faire 
détruire,   exterminer  quelqu'un. 

•^liUô  penutitpâs-an,  action 
de  détruire,  destruction,  exter- 
mination (if.  V,). 

[Jav.  .bMitLtJurfx  tumpes.  Tag. 
et  Bis.  fc-*lx}  tapos,  fin,  destruc- 
tion.] 


Hmha  f  un  seau,  vase  pour 
puiser  de  l'eau ,  ordinairement 
fait  d'une  substance  végétale, 
p.  ex.  du  A5jl  upih  ou  d'une  feuille 
d'arbre  :  puisé ,  être  puisé  avec 
un  seau,  jii  lyw  y^  O^ta  ^b 

*-*c  ^yjiï  di-ambil-na  dâun 
kâyu  sa -ha  le  y  la  lu  di-per- 
bûat-na  timba,  il  prit  une  feuille 
d'arbre   et   en    fit   un  seau  {//. 

gala  perampTian  yary  limbi 
âyer ,  les  femmes  qui  puisaient 
de  l'eau  (litt.  :  par  lesquelles 
l'eau  était  puisée)  (B.  33). 

Prov.  Jlî  j££J  wi  iUy 
pût  us-la /i  timba  tirggal  tâh< 
le  seau  perdu,  la  corde  reste. 
Le  sens  est:  lorsque  quelqu'un 
a  fait  de  grandes  pertes,  il 
peut  lui  restes  encore  quel- 
ques petites  choses,  mais  avec 
lesquelles  il  ne  peut  rien  faire- 


iiu 


787 


Jr*l*  «-^  ùyl  daun  timba  tdsik, 
nom  d'une  plante  (À7.)- 

Pjjf  timba-ruaig,  l'endroit 
de  la  cale  d'un  navire,  où  l'eau 
se  rassemble  pour  être   puisée. 

Il  paraît  que  c^j  rûwaig, 
rïtarg  seul  a  aussi  quelque  fois 
le  même  sens.  ^jJjdjjS^ 
ber-kemâraw  âyer  rUarg-hay 
l'eau  de  la  eale  avait  été  en- 
tièrement puisée:  la  cale  était 
à  sec.  Pjj  ruaig,  serait  alors  le 
Mak.  251~^  rowarg ,  cale  d'un 
navire. 


**•  menimba  ,  puiser  avec 
un  seau.  y\  —  menimba  *  âyer, 
puiser  de  l'eau,  ùyui  fjy-* 
jA  c^  J-M*  sa-ôraty  peram- 
pnan  hendak  menimba  âyer, 
une  femme  voulait  puiser  de 
l'eau  (JV.  154). 

w^î  ter-timba,  qui  est  puisé, 
qui  peut  être  puisé    ou    épuisé. 

hpJjv  "tÔ*  ^  tiâda  ter-tim- 
ba âyer  rûwaig,  on  ne  pouvait 
épuiser  l'eau  de  la  cale  (&  Mai. 
49). 

^y  Lit*  menimbâ-kan ,  faire 
puiser;  faire  un  seau  de  quelque 
chose. 

^YS.  ber-timbâ-kan ,  qui 
fait  puiser. 

w*i3  penïmba ,  qui  puise ,  ou 
sert  à  puiser. 


[Jav.   et   Sund.   <âr^  timba. 

CD 

Bat.  s?*co\  A  timba.  Mak.  *-vc 
timba.  Day.,  Tag.  et  Bis.  fc->0 


/u 


tembâko  (Port,  tabaco), 
du  tabac,  cjlA  —  tembâko  hï- 
duig}  du  tabac  en  poudre.  ^jI 
^  L*  Joo^*>  ^^êo  •y  ■>  ^*a"  <'*- 
JâMrw  deigan  sa-dikit  tembâko, 
le  poisson  fut  échangé  pour  un 
peu  de  tabac  (H.  Ab.  188). 

[Jav.  a<iurn%7it^  tembako.  Sund. 
co  ' 

&n*itl*m\  tambako.  Mak.  '-vo^ 
tambako.  Day.  tawiayl-o.] 

C&^  tembàkul,  nom  d'un 
poisson  qui  a  une  grosse  tête  et 
ressemble  à  un  pauier  (Jf\> 
bâfcul)  {KL). 

îl Le  tembâga  (S.  Hiy*  tâm- 

rakn,  ou  peut-être  d^q^^,™- 
baru),  cuivre,  fcf  —  tembâga 

klt.ttàg,  laiton,  a^u  —  tembâga 
niera  h,  cuivre  rouge.  AjJ —  ^w- 
bàga  pïïtih,    fer   blanc,    zinc. 

Cy05*J***jp  —  tembâga  pûti/t 
deri  xïna }  cuivre  blanc  de  la 
Chine.  tf\c** —  tembâga  jâpun, 
cuivre  du  Japon.  ^\y»  —  tem- 
bâga suâsa ,  cuivre  mêlé  d'or. 
Jli-x$-ps/i^£  jjô  pêrak 
yaig  xampur  deri-pada  tem- 
bâga,   argent  qu'on  a  allié  ou 

50* 


'88 


yU 


falsifié  avec  du  cuivre.  —  ^^i 
lapis  trmbâga,  garniture  de 
cuivre.   —     >lî  tàhi  tevibâga,   ! 

vert-dc-gris.  ^£->  c)iU^  ^\*  i 
JLc  di-âtasjala-jalâ-nadergan 
tembâfja,  au-dessus  il  y  avait 
un  grillage  de  cuivre  (11.  132). 
^}\jS  hï-tembâga ,  nom  d'une 
plante  (jnemecylov  grandc)(Cr.). 

[Jav.  <ts»ff».T?n  temhaga.  Sund. 
*7»rjiin\  tambaga.  Bat.  5g«cx\ 
e^— p  tomba  ga.  Mak.  ^jeiJ 
tambaga.  Tag.  et  Bis.  V">CD3l 


yU 


tembatu,    le    fruit    du 
palmier  nommé  à£J  nïjmh  (L.). 


^OUr  tenibârtu,  nom  d'une  es- 
pèce de  buffle  que  Ton  dit  se 
trouver  dans  l'intérieur  de  Bor- 
néo (0\). 

JUC  tambah.  action  de  croître, 
d'augmenter;  augmenté. 

ûiy  ber-tambah,  qui  croît, 
qui  augmente,  croissant,  deve- 
nant nombreux.  SS  L&j  C>Jo 
iJc  .>  j\j  kârna  raiiat  kit  a  tiâda 
ber-tambalt ,  car  mes  sujets  ne 
sont  pas  nombreux  (3/.). 

Ta*t y  6er  -  tambah  -  tambah, 
qui  s'accroît  de  plus  en  plus,  se 
multipliant.  vl>b  ^»u  vï Jp\j> 
^UAJVA*ify   ber-ànak-âhak-lah 


Jcâmu  dâh  ber-tambah-tambnh 
lah  kàmu,  croissez  et  multipliez 
(JL  2).  e^ti"  XdJiy  ^U  wwto 
&<>r  -  tambah  -  tambah  tùggï-na, 
sa  hauteur  s'est  accrue  d'autant 
plus  (3f.). 

A*fyy*  tambah -ber-tambalt. 
avec  abondance,  ^p^  O^- 
aJJI  ^^  Àyiyyir  serta  rf«ya# 
tambah  -  ber  -  tambah  karunî" 
alla  h ,  avec  l'abondance  de  la 
grâce  divine  {M.). 

à*i*+  menambah ,  augmenter, 
ajouter.  {y<ijyU  y\  èJs*  yl 
âtaw  menambah  âtaw  menjû- 
raig-han ,  ou  en  ajoutant  ou  en 
retranchant  (Z/.  Ah.  170). 

JbLi*  menambâh-i,  ajouter 
à,  continuer.  {f\*&  trfy*  *  ^f 
Cji^fiù^'*  kalaw-lcalaïc  di- 
tambah-ï-na  tepi/iy  lui  detgan 
yarg  là  in,  de  peur  qu'il  n'aug- 
mente cette  quantité  de  farine 
en  y  en  ajoutant  d'antre  (M.  U- 
58)*.  ù'tf)  Ji  j\ffi>\  *!•* 

l»y*  Ai  JUil  hemlak-lah  anjhav 
tambâh-i  /agi  per-lcatâ-an  lt* 
yaiy  maha-mulia,  continuel  ce 
discours  admirable  (M.  11.  75). 

£/*ir*+  menambah-kan,  top 
croître,  faire  augmenter. 

^y^j*  ber-taînbah-kan,  qai 
fait  croître.  fl\  ±£vfj>  J^\ 
allait    lcâfî   ber  -  tambah  -  k<i* 


iur 


789 


a-tykaw,  que  le  Dieu  tout-puis- 
sant vous  fasse  croître  (B.  43). 

x***penambah,  ce  qui  ajoute, 
qui  augmente ,  augmeutateur  ; 
accroissement.  à**S  eJ^W*  {J  ' 
Jj^»  â£rcw  Jâcfc'  penombah 
mûdal,  pour  augmenter  le  capi- 
tal (M.). 

^jfcLr  tambah -an,  augmen- 
tation, de  plus.  Jy  —  tambâh- 
an  pïila,  en  outre,  de  plus  en- 
core. 

^jfcLc^  penambâh-an ,  action 
d'augmenter,  d'ajouter,  d'ac- 
cro  îtrc  ;  accroissem  ont. 

vy*lxj5  per-tambâh-an ,  aug- 
mentation, addition. 

^jJbUo  ka-tambâh-an,  ce  qui 
est  augmenté,  accru;  augmen- 
tation. 

[Jav.  et  Sund.  «»*/i?\  tambah. 
Bat.  a<cvg>  tomba.  Mak.  "~vc 


tomba.  Day.  tambah.] 

iJt  timbllh,  môle,  jetée,  rem 
part  (AV.).  v.  J^r  tembok. 

JLC  turritnïh,  lever,  pousser, 
croître.  A-ir  ^p  I  e$^".>  à^jika 
di-tâbur  la  âkan  tumbuh,  si  on 
les  sème  (les  graines),  elles  lè- 
veront.   {s^>  -**  **£  M  v>i^  *\f 

JuJ  /j*%*  c)^  «-^£>    ti'àda   loin 
yarg   tumbuh  pada  h  a  tan  ïtu 


hdna  pôhon  lontar,  il  ne  croit, 
daus  cotte  foret,  que  des  palmiers 
(IL  1 1 2).  Jol  ïfiiôï  Ai  «j  £jj 
bTuga  y  an/  tumbuk  di-ten/ah 
kïilam  ïtu,  une  plante  qui  pousse 
au  milieu  de  la  pièce  d'eau. 
++j  À*r  ^Lj  «j  JUS  kapîda  y  a /g 
ttâda  tumbuh  ramhut,  uue  tête 
su r  laquelle  il  ne  croît  pas  de 
cheveux.  ,jj&  Ita  V^o  4ur^i£sL 
jikalaw  tumbuh  gàdoh-gâdoh 
dâ/am  nagrï  7  si  des  troubles 
naissent  dans  le  pays  (3/*.). 

Prov.  àj:  J^»\  yo  dur  JjlS  ,Lj1 
Ai  A.-IÎ  J-il  ^  J']  Jj*^ 

apa-bïlapatah  tumbuh  Tàyur  ïtu 
tumbuh  îiïyur  jTiga  âhan  gantï- 
îia,  apa-bïla  pat  a  h  tumbuh 
pïnauj  ïtu  tumbuh  pïnaig  jûga 
àJcan  gantï-na,  la  pousse  du  co- 
cotier cassée  est  remplacée  par 
une  autre  pousse  de  cocotier,  la 
pousse  de  l'aréquier  cassée  est 
remplacée  par  une  autre  pousse 
d'aréquier.  Se  dit  de  l'ambition 
déplacée  des  gens  de  basse  ex- 
traction, qui  ne  pourront  pas 
arriver  à  un  rang  au-dessus  du 
leur,  quelque  chose  qu'ils  fassent 
{Livre  de  lecture  n°.  7,  p.  1)4). 

àJjtj>  ber-tumbuh ,  qui  lève, 
qui  pousse,  croissant.  ^Ljl*>jA* 
w^i  àIv* *>  jJ 4>»  maka  sa-bentar 


790 


A*c 


^f      ••  • 


juga  ber  -  tumbuh  -  lah  ïtu  ,   et 
elle  (la  semence)   leva  aussitôt 

(Ar.  21). 

(f*ir*+  incnumbuh-katt,  faire 
croître,  faire  pousser. 

/t**^  tumbïih'fm ,  des  rejc- 
tons,  des  boutons.  £j»-> —  tum- 
bûh-an  dâginj ,  la  granulation 
d'une  plaie. 

{^yÂv*  t  umbuk-tumbûJi-art , 
les    végétaux,     la    végétation. 

^yi^rC  ^j-^&^  j&>  mata  h  art 
memânas-kan  bïimi  supâya  la 
menumbuJt  -  Jean  negala  jetas 
tumbuJt  -  tumbûh  -  an ,  le  soleil 
échauffe  la  terre  afin  qu'elle  fasse 
pousser  les  végétaux  (N.  Pfril. 
44). 

ù*?**3  penumbûli-an,  ce  qui 
pousse,  des  boutons  ;  végétation. 

£jkjj&  ka  -  tumbûJt  -  an ,  la 
chose  poussée,  boutons,  pustules. 
—  J^o  \*5penà  kit  ka-t  umb  ïïJt  -a  n , 
la  petite  vérole.  J^yiy  X  Jiy 

ij*>y&  J^o  L*  wu-**  JjL  bUdaJç- 
bûdak    ter  -  fc/w    bânaJc    mâti 

m  m 

sebhb  penâJcit  ka-tumbûJi-an, 
beaucoup  d'enfants  moururent 
de  la  petite  vérole  (//.  Ab.  327). 
ty*s*»  —  ka-tumbïih-an  jintati, 
varicelle. 

[Jav.     <bHta?\    tuinuh.    Sund. 

vn*i\  tumbu.  Bat.  5tco>  tubu. 
fat 


Mak.  ^x:\  timbo.  Day.  tumbo. 
Tag.  et  Bis.  fc->CD  tobo.) 

çjfcta/nibi  (Tamoul,  jeune  frère  i, 
titre  qui  se  donne  aux  Indien, 
il  équivaut  à  peu  près  à  celui 
de  monsieur  (KaL  dan  Dam  A) 

S^aC  tenïbïkar,  ouvrage  eu 
terre  vernissée  ou  en  verre:  têt 
de  pot  vernissé ,  tesson.  Ailî  - 
temblkar  tâuah ,  faïence  ou 
porcelaine  vernissée,  p^u — tem- 
bïkar  kâxa,  verroterie.  J^»  - 
temblkar  betùl,  porcelaine (À7.). 

Prov.    As^^Xi  Cyu»  a15j^ 

v^L«w  à*£  JLj  Jiendak-laJt  se- 
pertî  tenïbïkar  pexhh  sâtu 
pexhh  samuâ-na.  Le  sens  est: 
vivre  et  mourir  ensemble,  rester 
fidèle  jusqu'à  la  mort.  Autre  prov. 

£fy  fet\  J\.  js*  ob  ^1 

S*~£  yU-*1  Àta  sa-ôrarg  mem-brl 
mâkan  gâjah  bûkan-kaJi  dergan 
âlat-na  dân  mem-brl  mâkan 
atijîiy  bûkan-kali  dâlam  svâtu 
temblkar ,  ne  donne-t-on  pas  » 
manger  aux  éléphants  avec  un 
instrument,  et  aux  chiens  dans 
un  tèt  de  pot?  Le  sons  est  :  il  faut 
traiter  chacun  selon  son  ranjr 
et  sa  condition  (Kal.  dan  Dqm> 

u). 


*«*«•  menembikar ,  ressem- 
à  quelque  chose   en   terre 
isBée  ou  h  un  têt  de  pot. 

tambïrarg ,  étais,  h  au 

i,    manœuvres    dormantes. 

hrg  tâli  tambïrarg,  les 
xnivres  faisaient  grand  bruit 
tuse  de  la  violence  du  vent) 

• 

[  ak .  ^\x:^z  tamhéra  vj.  1}  ug. 
>éra.) 

tambîlarg,  bêche,  pelle. 

*  tébiïhan,  pour  ô*yf  te- 
n.  v.yS  tebû. 


tenibokan  =   yyS 


>ôh 


*o/ca?i. 


tembôkor,  v.  Jy  bôkor. 

lambïini.j^  —  tambûni 
*,     le     cordon    ombilical. 
—  tambûni  kexïl,  le  pla- 
(6V.). 

tembolok,  jabot  d'un 
11,  ventricule  d'un  animal 
lant,    estomac   d'une   per- 

jlok  hàyam  cUaw  tembolok 
iw  7  le  jabot  d'une  poule 
3    ventricule    d'un    buffle. 


Ju^-x  *LJj  A-W»  belùm-kah  ken- 
narg  tembôlok-mu,  votre  esto- 
mac n'est-il  pas  encore  rempli? 
(AV.). 

y*jyjCtenibïi8ll,  nom  d'un  arbre 
dont  le  bois  dur  et  pesant  est 
bon  pour  la  charpente. 

Selon  KL  1rs  différentes  es- 
pèces sont^lT—  tembûsu  kâ- 
pur,  io  —  tembûsu  ketam,  — 
j~J&  tembûsu j)ànir,  C)j  —  tem- 
bûsu rena,  *)Ij  —  tembûsu  tâ- 
Jarg  et  ^JLc  —  tembûsu  tem- 
bâga. 

1*C  tambak,  digue,  chaussée; 
bassin,  dock,  vivier. 

Jp**  menambak,  faire  une 
digue,  une  chaussée,  un  bassin. 
àJu  J|»*"*  £■>  .>]  ada,  y an/  menam- 
bak tânahf  quelques-uns  rele- 
vaient la  terre,  faisaient  des 
chaussées  (IL  Ab.  235). 

iyJuiv  menambak-kan ,  en- 
diguer quelque  chose,  faire  d'uue 
place  un  dock. 

^yJucy  ber-tambak-kan,  qui 
endigue;  qui  forme  un  dock. 

v.  J^r  tembok. 

[Jav.  9sn<r/i»mi\  tambak,  Sund. 
*sn&)*mii\  tambak.  un  vivier. 
9sn*<i<Kn<na\tambakkan.  une  digue. 
Bat.  5£oc\eD??\  tambak,  un 
rehaussement  de  terre  en  forme 


792 


carrée  sur  une  tombe.  Day. 
tambaJc ,  endroit  élevé  ;  nom 
d'une  sorte  de  tombe.  Tag.  et 
Bis.  V->Q  tarnbak,  élever  un 
terrain.] 

JL*C  tembak,  tiré,  fait  feu;  être 
tiré.  alix  <J$Joù  Ày  ù\J  ^ 
Icalaw  tiâda  bûleh  di-tavgkap 
tembak-lah ,  si  vous  ne  pouvez 
pas  le  prendre,  tirez  (soit  par  vous 
tiré)  dessus,  jj^î  ^->  ^Suci^ 
lâlu  di-tembak-na  devgan  pe- 
lant, ils  tirèrent  à  boulets  (//. 
Ab.  12). 

Énig.    u*ï\->  9-jj  £*\  *c**y 

tujuh  ïkor  buruvg  di-àtas  pôkok 
di  -  tembak  mâti  t'tga  tirggal 
brâpa,  de  sept  oiseaux  qui  se 
trouvaient  sur  un  arbre,  trois 
furent  tués  d'un  coup  de  fusil, 
combien  en  resta-t-il?  £j  j\-J  ; 
JjLju  tïga  yarg  tirggal,  il  en 
resta  trois  ;  à  savoir  les  trois  qui  ; 
furent  tués.  i 

J>*i*  menembak ,  tirer,  faire  \ 

feu.  Pjy  —  menembak  bûrurg, 
tirer  aux  oiseaux.  Jj»*y  SJu\  — 

menembak  ampat  pûxuk,   tirer  [ 

quatre  coups.   *$li-*  J^*^*J*«  i 

merg-âjar  menembak  senâparg,  j 

apprendre  à  tirer  des  coups  de  i 

fusil  (//.  Ab.  99).  I 


^/jLiw*  menembak-kan,  tirer 
quelque  chose,    tirer  avec  une 


arme. 


iyis  penembak,  qui  tire,  qui 
fait  feu,  qui  sert  ;ï  tirer.  iy 
^s\  Jr^9  marïam  penembak 
arggur,  canon  pour  tirer  à  mi- 
traille (3/.). 


[Sund.  9snf/t9mjf\  tembak.  Mak. 
et  Bug.  \^JS  temba.  Day.  tem- 
bak:] 

JL£  tembok,  môle,  digue,  berge; 
rempart;  mur  en  pierres;  bord 
d'un  navire.   ^ \  £>jj*  ^$d* 

^j^&jJT  maka  /cita  per-buat 
âkan  tembok  ïtu  âkan  titi-an 

m 

kita  menabrhrg  ka-largkapûri, 
nous  ferons  un  môle  qui  nous 
servira  de  pont,  pour  passer 
à  Langkapuri  (Ceylan)  (R.  136). 

maka  kaki  tembok  rïïmah  Un- 
p tin  di-  bânjun  -  kan  -  lah ,  et 
les  fondations  des  murs  de  cette 
maison  sortaient  de  terre  {H. 
Ab.  248). 

Prov.  ç>j  Jj;  tembok  kfttg, 
un  mur  sec.  Se  dit  d'un  homme 
intéressé,   cupide.    Autre  prov. 

kUxirg  di-âtas  tembok,  comme 
un  chat  sur  un  mur.  Se  dit  de 


qu'un  qui  est  dans  l'incerti- 
sur  ce  qu'il  doit  faire. 

'r*+  menemboki  construire 
îôle,  endiguer,  bâtir  un  mur, 
er  une  chaussée.  Ojî  — 
embok  lâut}  élever  une  digue 
•  retenir  les  eaux  de  la  mer 
140).  ^^ikjuj* 
deri  mâ?ia  tânah  akan 
embok  ïtu,  où  prendre  de 
rre  pour  faire  cette  chaussée  ? 
Ab.  219). 

^JLxv*  menembok-kan ,  cm- 
rer  une  chose  pour  en  faire 
noie ,  une  digue,  yjj  ^]/^ 
ix  ->  itiy  be-brâpa  rïbu  gû- 
f  di'tei7ibok-ka?i~na,  il  avait 
loyé  plusieurs  milliers  de 
tagnes  pour  en  faire  un 
î  (£.  140). 

[*i*  penembok ,  qui  fait ,  ou 
à  faire  un  môle,  une  digue, 
chaussée.  J}«Xl*  alyl  ^Ij 
►  yA^Aîy^  tànah-ha  itû-lah 
iak  di-bïïat-kan-îiu  penem- 
,  il  voulait  en  prendre  la 
\  pour  en  faire  une  chaussée 
Ab,  220). 

av.  rjttsnrjr/itiunp  témbok,  pc- 

digues  qui  séparent  les 
nps  de  riz.  Sund.  tsnintmp 
beky  digue.  ^tsn^niKnp  tém- 

mur.  Mak.  r^^l  témbo, 
Day.  tïmbok,  chemin  élevé. J 


** 


793 


i^C  tembukf  trou  dans  une  dent, 
trou  fait  par  un  ver;  troué. 

menembuk  -  kan} 
trouer,    percer    quelque   chose. 

Çjjl  vlr^-*  *^*  ^^  v^y^î  pra- 
hu-na  ïtu  sudah  di'-tembuk-kan 
ôraig,  on  a  percé  son  navire 
(KL). 

JLfiCtunibak, pique,  laiicc.  ^«jluta 

Pjj— *  AJL-i  Jf^f  dt-  anthîl  -  ha 
tumbak  sa-bàtaiy  sa-ôraiy,  oha- 
enn  prit  une  lance  (M.),  fo  i\ 
^y£  tf'S  vw-»  ada  yaty  vient- 
ko  m  deiy an  tumbak ,  quelques- 
uns  le  perçaient  de  leur  lance 
(IL  133).  JfCÀ^Jfji^ 
p^lyw  Af^  yary  pada  kàmî  sert- 
jâta  tumbak  pangarg  na/iâja, 
les  seules  armes  que  nous  possé- 
dions sont  de  longues  piques 
(M.). 

Tj^i  ber -tumbak- tumbak ,. 
qui  a  une  lance,  qui  fait  l'exer- 
cice avec  une  lance. 

Jf*i*  menumbak,  frapper  avec 
une  lance. 

JJ**JLt  tumbak-menumbakj 
se  donner  réciproquement  des 
coups  de  lance,  faire  à  plusieurs 
l'exercice  de  la  lance. 

S  L**  menumbôk-i ,  donner 
des  coups  de  lance  à  quelqu'un. 
jW.  JJu>  àIjI    S  Lo  di-tumbâk-i 


800 


J* 


^y**+  mertimba/ ,  balancer, 
agiter,  brandir;  tenir  constam- 
ment. 

^lli  timbâl-an,  équilibre. 

^li^  ber-timbâl-an,  qui  est 
en  équilibre,  qui  demeure,  qui 
se    tient    dans    le    même    état. 

ber~timbâl-an  ada  yarg  sa- 
belah,  les  uns  les  portent  (les 
bracelets)  des  deux  côtés  et  les 
autres  seulement  d'un  côté  (S. 
Mal.  104).  ^li^  JôJ^  ^tti* 
merg-apâ-lcah  me  -  râpai  ber- 
timbâl-an,  pourquoi  tient -elle 
(les  yeux)  constamment  fermés 
{S.  Bid.  04). 

JUr  timbul,  qui  vient  à  la  sur- 
face, qui  surnage,  qui  apparaît, 
qui  arrive,  qui  a  lieu.  JXj.L» 
ixJb  JUS  «L»  ^J-x  sâni'.i  kïta 
timbul  xàma  kîta  tenjglhm, 
ensemble  nous  surnagerons,  en- 
semble nous  sombrerons,  nos 
destinées  sont  inséparables.  y\>   ! 

-  bâtu  timbul,  pierre  ponce. 
--  yy  bûlan  timbul,  la  nou- 
velle lune,  le  premier  jour  ou 
elle  apparaît,  ^-i  J^l*  JJul  J3 
yy  pada  ampat  /tari  timbul 
bûlan,  au  quatrième  jour  de  la 
lune.  —  sjét^»  bras  timbul,  des 
grains  de   riz   qui    sont    vides. 

—  ^$J>*    hurûf  timbul,    des 


lettres  en  relief.  iJJc  y^  J»l 
>IT  «X5  bâîiak  Jea-jakàt-an  tm 
bul  pada  kâmi,  il  nous  sur- 
vient bien  des  désastres.  Ji  Jf 
&\y^>y\  ^jly^  r  ij\*  Jcalnw  tim- 
bul bdrarg-bdraig  sahâya  âtaw 
hargâ-îia,  si  mes  marchandises 
paraissent,  ou  bien  leur  valenr 
(M.). 

,J-^  menimbul)  pousser, 
sortir,  apparaître,  surnager. 

Jj-i*    menimbûl-i,   pousser 
quelque  part,  apparaître  à. 

^yJLi^  menimbul-kan ,  faire 
surnager,  faire  pousser,  sortir 
ou  paraître.  J^A  àj\j  aLLxJLxj  JL 

^jky+ir*  Cr  ^  Wtf^1  A  -  timbul- 
kan-la/i  tânah  îtu  âJcan  tum- 
buh'tumbûh-an ,  que  la  terre 
produise    des    plantes   (B.  1)> 

tûluig  xahàri  timbul-kan  ôranj 
jàhat  Itu,  aidez  à  découvrir  ces 
malfaiteurs. 

JSy  m\i  ,J1**  ^f\  *\J  tiàda 
âkan  menimbul  -  kan  tiàma 
tûan-ku,  ils  ne  sont  pas  faits 
pour  porter  à  un  haut  degré  la 
reuommée  de  Votre  Majesté 
(M.). 

^Jyx  timbûl-an,  ce  qui  flotte 
à  la  surface,  ce  qui  pousse;  nne 
bouée;  un  adolescent. 

[Jav.  et  Sund.  tS»&^\  tim- 
bul.  liât.  S?Qco\CO*T\  timbul 


&* 


J 


801 


timlnd.     Tag.     \r>G$X 

ïtnbelùk,  espèce  de  vers 
ertains  peuples  mangent. 

mibélàrg,  des  œufs  gâtés, 
ît  été  couvés  pendant  quel- 
jours,  et  dan»  lesquels  le 
3  est  en  partie  développé 


tembus,   percé,  perforé; 

icrcé. 

*i*     menembus,  percer, 

rer,     passer    au  travers,   ; 

y2  tembûs-an,  perforation, 

tunnel. 
yxy    ber-tembûs-an ,    qui 

trous,  qui  est  percé.  ^\j> 

:j*  ^j~***  \$y*~* prâhu  sa- 
fia  hâbis  ber-tembûs-an, 
es  vaisseaux  étaient  criblés 
îgés  des  vers  (-V.). 

v.  «//Tixi/N  t embua,  de  part 
rt.  Sund.  vnri^  tamhusu, 
i.  Day.  tambohos,  tra- 
r.] 


'imbus 9  bouché,  rempli, 
lé,  couvert.  ^j~x  **\j  *jj«o 
P->  di-sUruh  raja  timbus  .JL£c 
n  tânah,  le  roi  ordonna 
fût  comblé  (le  puits)  avec 
terre.    u~f*  ôj&A  ^9-j^ 


j~M  ôraty-ôrarg  Uu-pûn  di- 
t imbus  pâsir}  ils  étaient  cou-# 
verts  par  le  sable  (//".  Ab.  63). 
-ju  me /timbus  y  boucher, 
remplir,  couvrir.  Kc>j  —  me- 
nimbus  rat -rat,  remplir  et 
fouler  des  ms. 

ij***/  ter -t  imbus,  qui  est 
rempli,  comblé,  couvert.     ^-Xj 

^-wlî  vl>b  èS\s  ±£ù  ^j-JtJ  Ay\ 
badhn-na  itû-lah  ter -timbus 
dergan  tânah  dûn  pâsir,  son 
corps  se  trouvait  recouvert  de 
terre  et  de  sable  (IL  D.  151). 
y\>  Ob  A*'li  ^±  ^j-fj  albl 

adâ-lah  ter-t imbus  deir/an  tà- 
nah dân  bàtu,  il  était  couvert 
de  terre  et  de  pierres  (//.  Ab. 
64). 

v^~**4  mem'mbus-kan,  faire 
remplir,  faire  combler  ou  boucher 
q.  oh.  {fi~f  &tj~*  «w  ss&rûi 

JUil  JUif  £-)j  di-tïtah-kan-na 
Jca-pada  mantrï-na  tùnbus-kan 
lobarg  tampat  itu,  il  ordonna  à 
ses  ministres  de  faire  boucher  le 
trou  qui  se  trouvait  en  cet 
endroit  (//.  D.  129). 

IX  temrâ,  astrologie  (O.). 


y   tra,    souvent   employé   pour 
O  ta,  négation,  surtout  dans  le 

51 


794 


uleh   segala  jawa,   ils   étaient 
percés  de  lances  par  les  Javanais  ' 
{S.  Mal.  1-56). 

^y  Liixy  ber  -  tumbak  -  tum- 
bâk-an,  se  donner  réciproque- 
ment des  coups  de  lance. 

[Jav.  et  Sund.  Mt&ivn^  tum-   ; 
bak.    Mak.   ^X"    tumba.    Day. 
tumbak.  Tag.  et  Bis.  fc->Q  *ww- 

JaT  tumbuk,  pilé,  battu,  broyé, 
écrasé;  être  pilé.  JUil^i*lix 
tumbuk-lah  lâda  ïtu,  pilez  ce 
poivre  (litt.  :  soit  par  vous  pilé). 
*J  il  J  ^plS  ^ji-r  J  di-tumbuk- 
na  pâdi  dâlam  leshrg ,  il  pilait 
du  riz  dans  un  mortier  (M.). 
wolj  J*o  c^—  o>y  er^-T^ 
sûruk-na  tûtup  serta  di- tumbuk 
râpat-râpat ,  il  le  fit  fermer  (le 
trou)  et  battre  la  terre  dessus 
(11.  Ab.  61). 

Jr*/  ber-tumbuk,  qui  frappe, 
qui  heurte.  »L>  ^^&^  vl>b  Jh^/ 
j^jiJÛ*»  ber-tumbuk  ddn  ber- 
tampar  sàma  sendin\  se  heur- 
tant et  se  frappant  (Sul.  <  Ib.  27). 

JJ*iw«  menumbuk,  piler,  battre, 
broyer,  écraser,*  boxer.  Si  — 
menumbuk  lâda,  piler  du  poivre 
(au  lieu  de  le  moudre).  Z**+  «j  «>1 
jb  ada  yaig  menumbuk  dada, 
quelques-uns  se  frappaient  la 
poitrine  (M.). 


Énig.    £j^*>  Jr^  £>^  ^l 
JU^*   ampat  orarg  menumbuk 
sa-  ôraig  menampt,  quatre  pilent 
(trépignent)  et  un   vanne.  isC 
anjùg,  un  chien  :  les  quatre  qui 
pilent  sont  les  pattes,  et  celui 
qui  vanne  est  la  queue  qui  s'agite 
cà  et  là. 

{^SJui<j»  mettumbuk-kan,  faire 
piler,  broyer  quelque  chose.  jL 
*j<*>  v«;oJLo  ma-ka  di-ttimbuk- 
kan-na  slrîh ,  et  il  pilait  du 
bétel  (S.  Mal.  346). 

iyii  penumbuk,  qui  pile  ou 
sert  à  piler. 

es»  penumbuk -an,   action 
de  piler,  pilage,  battage. 

ka- tumbuk -an,    v. 

bous  Jfir  tumpuk. 

[Jav.*»*  »*7i^  tumbuk,  heurter. 
Sund.  *s*iTiKna\  tumbuk.] 

tambwrg,  transporté,  cod- 
duit;  être  conduit.  ^^Jbjli" 

paya  di-tambaig-ua  benl  ùrâtl 
deri  dâlam  ta /ta  h  mestr,  afin 
qu'il  conduise  les  enfants  d'Israël 
hors  d'Egypte  (/*.  93).  £  f/ 
wol  p;y  *-x  J  garam  yanj  Ut- 
tambayg  ôraig  ïtu,  le  sel  trans- 
porté par  ces  gens-ci  (M.). 

Î*~+*a  meuambaig,  transpor 
ter,  conduire,  ùl  —  mennmhtiifj 
lâda,  transporter  du  poivre. 


!  piler,  r 


A      — 


L*-»   menambârg  -  *',    con- 

dans  quelque  chose,  trans- 

r  quelque  part.  j>ïj>  £jj\ 

*  ber-lâyar  yarg  leïta  hen- 
it-tambaig-ï-na prâhu  ïtu7 
îrsonne  qui  met  à  la  voile 
ii  me  conduira  dans  son 
e  {Biè.  liaj.  46). 


795 


^*  ntenfimbatg-kan,  con- 
quclqu'un,  faire  transporter. 

*i&  penambarg,  qui   trans- 

,  qui  conduit,  conducteur. 

'XJ*3  £  \  «j  J«Lj  bïdukyary 

penambarg  -  i   lâda ,    un 

:u  qui  transporte  du  poivre 

*Lr  tambàrg-an,  transport 
irchandises,  leprixdutrans- 
ou  du  passage  de  quelqu'un 
n  bâtiment.  Nom  d'une  sorte 
•âtiments  construits  d'une, 
ère  particulière  pour  les 
ports.  —  J^l  an  fric  tam- 
-«//.,  l'équipage  d'un  tel 
îent.  On  nomme  aussi  tam- 
an,  les  bureaux  de  douane 
). 

iv.  et  Sund.  *sn*)taM/i\  tam- 

CD       <-'' 

in,    argent    payé    pour   le 
port.   Bateau  de  transport. 
tambargan }  celui  qui  fait 
jr  l'eau.] 


«jjf  tcvmbarg,  une  mine.  ^^1  — 
tambaig  amas,  une  mine  d'or. 
—  ^jyC  mem-bûka  tambaig, 
ouvrir  une  mine,  commencer  à 
l'exploiter. 

A-*/  ber-tambaig,  qui  a  des 
mines,  où  se  trouvent  des  mines. 
\y  Ob  ùy  ^j~+\  £-*fj>  ber-tam- 
barg  amas  mïida  dan  tuà,  conte- 
nant des  mines  d'or  de  différen- 
tes qualités. 

menambârg ,  travailler 
aux  mines.  —  Çj^\  ôrarg  me- 
nambârg ,  homme  qui  travaille 
aux  mines,  un  mineur. 


A 


A      " 


ft+C  Uimbarg,  lien,  attache.   — 

^Jjj  tambarg  bini ,  lieu  qui 
oblige  une  femme  à  ne  pas  se 
remarier  après  être  séparée  de 
son  mari. 

[Jav.  et  Sund.  «sws/n  tambaig.] 


&      •? 


4t*C  tamtmvg,  grossier. 

^y**  menambârg- iy  traiter 
grossièrement. 

T-^tf  per-tamburg ,  un  gros- 
sier, un  lourdaud. 


*    i 


4t+C  tinïbmg,  égal  de  poids,  de 
valeur;   pesé,    examiné,    payé. 

»j0  {j£ï  hendalç  hâmi  tarïma 
brhs  Un  sâma  timbarg  dergan 
gâram,  nous  accepterons  le  riz 


796 


pour  le  même  poids  de  sel  (  A/.). 
«JjJ  ^^^  —  timbarg  dergan 
rëal,  payé  en  piastres.  ^£>ï  — 
y*  timbarg  dergan  nâwa,  don 
ner  sa  vie  pour,  acheter  au  prix 
de  sa  vie.  ^y  i-i  Juf  ment- 
beli  timbavg  tTmey ,  acheter  au 
comptant.      J~A  J(**»L  £f[  ,J& 

ij+y*>  Aj\  A-O  segala  yarg 
mâsnlc  ïtu  di  -  timbarg  Tdek 
hiumman ,  tout  ce  qui  entre  est 
pesé  par  Ilanuman  {R.  149). 

i— t^j  ber-timhaig,  qui  contre- 
balance, qui  est  de  poids,  qui 
pèse.  ^y>j>  L>b  £-^/  ber-tim- 
barg  dân  ber-sâJcat,  pesant  et 
mesurant. 

menimbarg,  peser;  con- 
sidérer,   payer.     *.«**  *j  aIM 

^a  -  /a/*  v/aw/  menimbarg  segala 
amal  yarg  bâik  dan  yarg  jâhat, 
c'est  lui  qui  pèse  les  bonnes  et 
les  mauvaises  actions  {Mir.  Mok. 
59).  Vp*y  *-***•  &X*>  ou-*  si-âpa 
sudah  menimbarg  gtt,nu?g-gû- 
nu?g,  qui  a  pesé  les  montagnes? 
(#.  1005). 

^L^*  menimbarg  -  * ,  établir 
Téquilibre  avec  quelque  chose, 
comparer  deux  choses.   s^JLcù 

J^U.  £>_  ôh  Jfeli  £  J*t  *- 

timbarg -ï-na  amal  yarg  bâik 
dan  yarg  jâhat,  il  comparera  le 


A         * 


A        •  * 


poids  des  bonnes  actions  avec 
celui  des  mauvaises  {Mir.  Moh. 
59). 

^jX***v»  menimbarg -kan}  faire 
peser,  considérer,  établir  l'équi- 
libre. 

penimbarg ,   qui  pèse, 
pondérateur. 

^Ix  timbarg -an,  poids, 
pondération,  balance.  --  yl» 
Z>û£m  timbarg -an,  un  poids  à 
peser.  —  Ojta  flfôttw  timbàiy- 
an,   le  plateau   d'une  balance. 

£T>  ^li  jl  JJ  ^bJo  di- 

hadâp-an-na  ïtu  âda  timbàvj- 
an  ter-ganturg ,  en  sa  présence 
se  trouvait  une  balance  suspen 
due  {Mir.  Mon.  58). 

^jpLij  penimbârg-an ,  action 
de  peser,  de  considérer,  ponde- 
ration. 

^jêUJj  ka- timbarg- an,  ce  qui 
est  pesé,  qui  a  du  poids,  ponde 
rable. 

[Jav.  et  Sund.  *w*/n  timbanj- 
l>at.  St°eo\cô  timbaig,  «€"3 
«co\eS  ma?u'mbarg ,  débourser 
de  l'argent.  Mak.  et  Bug.  Ac 
timbarg.  Day.  timbarg.  Tag.  et 
Bis.  fc->CD  timbarg.] 


*   •? 


^C  tumbarg,  tombé,  reu verse; 
tomber.  AJy^  —  tumbarg  ter- 
bûnuh,  mort  d'une  chute,  y» 
A-x  a«X-*i  c)L*j  Jcâyu  rimbâ-îin 


//  tumbargy  les  arbres  de  la 
ont  été  renversés  (A/.). 
«*«  menumbarg,  renverser, 
ïr  tomber. 

\***  menumbàiy-i,  renver- 
ur. 

<Jui**      menumbaig  -  kan, 

tomber ,     faire    renverser 

lue  chose.  Cty^y^^^ùyi 

ii-tumbaig-kan-na  ka-lâut, 

il  le  jeta  dans  la  mer  (M.). 

sk.  "-se  tumbarg.  Bug. 
tumparg.] 

MÛnirg,  trou,  ouverture 

un  corps:  l'anus,  wî^o  — 

uirj  kelâpa ,   le  trou  d'une 

de  coco  (le  creux  d'où  sort 

rme).  Aîl3  s£^ix  JtfU*  ^$1  ta 

h  tumbuvg-na   ka-tânah, 

t  tombé   sur  son  derrière. 

—  tumbxng  anjut,  yy  — 

>urg  blilv,  {js^  —  tumbuig 

,  noms  de  différentes  plan- 

u  genre  canthium  (Pg.)* 

a/nibat,  lié,  attaché,  fixé; 

lié. 

Jîj*  ber-tambat,  qui  attache, 

t'attache. 

-*<•  menambat }  lier,   atta- 

,  fixer,  joindre.    JXi*  ji\ 

i  ^y  -**  ùy*  «j  ^jj  jJf  «a  me- 
bat  kaldey-na  yaig  mîida 
i  -pôhonaiggur,  il  attachera 


797 


son  âne  à  la  vigne  (B.  82).   — 
JIj  menambat  tâlî,  attacher  une 
corde,  une  manœuvre. 

w^x^j  ter-tamùat,  qui  est  lié, 
que  Ton  a  attaché.  j£  J~ïj>  «j 

ei*^*3  ya79  ter -tombât  pada. 
pwggaig-na ,  qui  est  lié  autour 
de    sa    taille.     jJU*  {$\ytf 

*~~fj>  Oi*f  ij^  yS*-"*  kâmti 
âkan  men-dâpat  sa-ïkor  kaldey 
betlna  ter-tambat ,  vous  trouve- 
rez une  ânesse  attachée  (Ar.  36). 
—  X*  sâma  ter-tambat,  liés, 
joints  ensemble. 

JjLi*  menambât-ï,  lier  à,  at- 
tacher à.    JUj  1  y  o  ^  %$  ^Ji^* 

^1  ^  <j^  e^r°  e*^*  8€' 
gala  pôhon  kâyu  ttu  sa-kalï- 

a n  -ua    di~  sïirvh-  h  a    tambât-i 

puntung  dpi,   il   ordonna  qu'à 

chaque    arbre    une    torche    fut 

attachée  (S.  Mat.  127). 

^yJLi*  menambat-kan }  atta- 
cher quelqu'un  ou  quelque  chose, 
faire  attacher.  iSJti  yS^ï  vii* 
SsA  Jj.>y  maka  di-tambat-kan 
pîrggarg  bûdak  Un,  alors  on 
attache  cet  enfant  par  la  ceinture 
[H.  Ab.  29). 

J^-is  penambat,  qui  lie  ou 
sert  à  lier;  attache,  lien. 

{y\û  tambât-an,  connexion, 
restriction. 


798 


J* 


J* 


^yLc^  her  -  tombât  -  an ,  qui 
est  lié,  attaché,  fixé.  ôU-Ju 
J£j  Jtëj  kS  Jltfj  laksa- 
mâna  di-kapâla  gàjah  ber- 
tambât-an  rargka ,  Laksamana 
était  fixé  sur  le  cou  de  l'élé- 
phant (le  dirigeait)  (Ji.  1 11);. 

£j\*i&  penambât-an,  action 
de  lier,  d'attacher. 

^AjI  3  per-tainbât-an,  qui  est 
lié  ;  liaison ,  attache.  d>\y^>  S*A 

^jJL  JU  JÛJ  Js  ,^U~ 

ttu  samud-na  men-jâditâlîper- 
tambât-an  Iiàtî  mûnusla  ,  tout 
cela  formait  une  corde  avec  la- 
quelle il  s'attachait  tous  les 
cœurs  (II.  Ab.  75). 

[Bat.  5?ec\eaS£\  tambat.  Bis. 
OV  baat.) 

iJ^C  tanïbmi,  nom  d'un  poisson. 

{jf\C  tambun,  gros,  replet,  qui 
a  de  l'embonpoint.  —  ^X  lenibu 

tambun }  bœuf  gras,  c5jlyw  Cr  ** 
ù**  Cr  nuïkin  sa  hâri  mâkùi 
tambun ,  de  jour  en  jour  il  en- 
graissait (H.  Ab.  302). 

{y^y  ber- tambun,  qui  est 
gras,  engraissé.  A>  iL  J^'l 
T^yxy  â7wr&  «ôp2*  ya/f/  ier- 
tambun  -  tambun ,  un  veau  qui 
est  bien  gras  (M.). 


menambun-kan ,  en- 
graisser, rendre  gras.  vyJ**; 
^J-i  ij^jj^**^»  *>y  menambnt- 
kan  tûbuh  âtair  meit/Unts-fan 
dîa,  faire  engraisser  le  corps  ou 
l'amaigrir  (M.). 

t^tf-C  tanibun,  nom  d'une  plante 

(KL). 

^/<C  timbun,  tambun,  tas, 
monceau ,  amas ,  pile.  JI  Ait  - 
y\*  timbun  tânah  dtaw  bâtu. 
un  tas  de  terre  ou  de  pierres. 

{f*y  ber-timbun}  qui  est  en 
tas,  qui  s'amoneèle.  ^Cj^yJr^. 
haiykey-îia  ber-tùnbun-timhui. 
leurs    cadavres    étaient   en  tas 

(rt.91).  ^ùilro^èx 

OU  bah f on  yarg  ber-timbun- 
tîmbun  ïnî  tâhî  mata ,  ce  qui 
s'est  amoncelé  ici  n'est  autre 
chose  que  de  la  chassie  (R.  Il !). 

sy<i^  mentmbun,  amonceler. 

yy  —  menïmbun  kâyu,  amon- 
celer du  bois. 


menïmbun  -  kan ,  en- 
tasser quelque  chose,  mettre 
quelque  chose  en  pile.  *jy*  jl 
J(4S  OiJ^.  ^yJL*»*  îfl  menïiruk 
menïmbun  -  kan  xendâwi  ht- 
lambaky  il  ordonna  de  faire  une 
pile  de  bois  de  sandal  et  d'aloès 
(11.  158).  O^lf  jfci  e>ly* 
samuà-na  timbun-kan  ka-lâud 


M     m 

S* 

icelez  le  tout  auprès  de  la 
(jK.  137). 

lyc  ttmbùn-an,  ce  qui  est 
en  tas,  monceau,  amas. 
£  s&ï  \**X*  mâsitg-mâxirr/ 
(in  timbJln  -  ait  -  îia ,  en  tas 
rés  (AT.). 

jyis  penimbûn  -  an  ,  action 
tasser;  entassement,  amon- 
ment. 

av.    n™&i*o4\    timbun.    Bat. 
timbun.     Mak. 


J* 


799 


tambmg.   Day.   tambuan, 

m 

us.  Tag.  V">£3  timbon.] 

m 

ambar ,  ancien  monument 


lambar ,  impuissant,   dé- 
vu  de  force  (O.). 

ï-amUmr  (Eur.),   tambour. 

&*•*  S*  O^^  £sj~*  serta 
'in  tambur  dân  sUliit/ ,  au 
du  tambour   et  de  la  flûte 

-44.  103). 

av.  et  Suud.  oçn&f\  tambur.) 

atribràh,  nom  d'un  pois- 
espèce  de  cyprin. 

av.  &n(rn\  tambra.] 
ces  ' 

Ctfonb€Mrïïavg9Y.  sous 

a. 


^jLr  tatribul,  vivres,  aliments, 
rafraîchissements.  ,J-i-»  sa-tam- 
bul,  un  mets,  un  service.    II*!  Ah 

Cr  *"•  FJ^  hâyam  ïtile  dân  gaiy- 
sa  di-sambilik  ôrarg  âkau  tam- 
bul  ôraiq  mâ/can,  des  poules, 
des  canards  et  des  oies  furent 
tués  pour  la  nourriture  des  gens 
qui  devaient  manger  (li.  3). 
d\*>j  ùta  d$j  J  LIS  JJr  tambul 
pel-bâgey  mtpâ-na  dân  rasâ- 
na ,  des  mets  de  différentes 
sortes  et  de  différents  goûts  (M.). 

[Bat.     SS««\»<T\    tambul, 
nom  d'un  aliment/) 

vJLc  tWfribul,  magie,  sorcellerie. 

,J~c£  penambul,  action  d'en- 
sorceler, ensorcellement,  magie. 

C/Uj  vl^  .  hâbis-lah  âjar-kan 
sa  -  Ara/z  -  a»  -  /7<7  ?Y7ta  Jcebhl  pe- 
nambul jârg  an  di'-kàta,  après 
avoir  été  complètement  instruit 
dans  l'art  de  se  rendre  invulné- 
rable par  la  magie  (Sut.  Ab.  3). 
[Jav.  <isn*,wp  tumbaly  amu- 
lette. Sund.  isn*nvi]\  tumbal, 
observances  superstitieuses.] 

^JLc  tambul,  le  fruit  de  l'arbre 
à  pain  (artocarpus  incisa). 

(jLc  timbal,  d'une  hauteur 
égale;  agité,  balancé. 


800 


J* 


^y**+  menimbal  y  balancer, 
agiter,  brandir;  tenir  constam- 
ment. 

^lli  timbâl-an,  équilibre. 

^li^  ber-timbàl-att,  qui  est 
en  équilibre,  qui  demeure,  qui 
se  tient  dans  le  même  état. 
àL-i  «j  j>\  y^y  fa  ->l  ada  yarg 
ber-timbâl-an  ada  yarg  sa- 
belahy  les  uns  les  portent  (les 
bracelets)  des  deux  côtés  et  les 
autres  seulement  d'un  côté  {S. 
Mal.  104).  Jl^  Jjjj^tftti. 
merg-apâ-kalt  me -râpai  ber- 
timbâl-an,  pourquoi  tient -elle 
(les  yeux)  constamment  fermés 
{S.  13  id.  G  4). 

jLr  timbul,  qui  vient  à  la  sur- 
face, qui  surnage,  qui  apparaît, 
qui  arrive,  qui  a  lieu.  SS  .U> 
A£j»j  JUS  »L»  ^J-x  sa  ma  kïta 
timbul  xâma  kïta  teiyglàm, 
ensemble  nous  surnagerons,  en- 
semble nous  sombrerons,  nos 
destinées  sont  inséparables,  y\* 

—  bâtu  timbul,  pierre  ponce. 
--  yy  btîlan  timbul,  la  nou- 
velle lime,  le  premier  jour  ou 
elle  apparaît,  ^Jf  ^jU  JJul  JlS 
yy  pada  ampat  /tari  timbul 
bu~lany  au  quatrième  jour  de  la 
lune.  —  ^j*y  bras  timbul ,  des 
grains  de   riz   qui    sont   vides. 

—  \^2j>*    hurûf  timbul  y    des 


lettres  en  relief.  JJf  ^^  Jjl 
>D  J3  bâîiaJc  ka-jakât-an  tim 
bul  pada  kàmi,  il  n.ius  sur- 
vient bien  des  désastres.  Ji  Jf 
s$6^y\  ^jlyw  T  éjlj  kalaïc  tim- 
bul bôrarg-bdraig  sahdya  âtatt 
hargà-iia,  si  mes  marchandises 
paraissent,  ou  bien  leur  valenr 
(M.). 

^i^  menimbul }  pousser, 
sortir,  apparaître,  surnager. 

Jj-i*    menimbïïl-i y    pousser 
quelque  part,  apparaître  à. 

^yJ***  menimbul-kan ,  faire 
surnager,  faire  pousser,  sortir 
ou  paraître.  Jol  aîIj  aLxJLo  JL 

^/*j**v^  ^y  I  maha  di-  timbul- 
kan-laJi  tânah  itu  âkan  tum- 
buh-tumbûh-an ,  que  la  terre 
produise    des    plantes   (B.  1). 

tTduvg  xaliàri  timbul-kan  ôran} 
jâhat  itu,  aidez  à  découvrir  ces 
malfaiteurs. 

C\jy  m\l  ty^f*  y\  ^Lj  tiâia 
âkan  menimbul  -  kan  nàma 
tôan-ku,  ils  ne  sont  pas  fait* 
pour  porter  à  un  haut  degré  la 
renommée  de  Votre  Majesté 
(M.). 

yyc  timbû~l-an,  ce  qui  flotte 
à  la  surface,  ce  qui  pousse;  nne 
bouée  ;  un  adolescent. 

[Jav.  et  Sund.  v»«>nt/\  tim- 
bul.  Hat.  5t*co\co*T\  timbul» 


&* 


J 


801 


.  timhiU.  Tag.  V*>C3*T* 
holan.] 

tembelùk,  espèce  de  vers 
certains  peuples  mangent. 

tembelàiy,  des  œufs  gâtés, 
ont  été  couvés  pendant  quel- 
»  jours,  et  dans  lesquels  le 
ne  est  en  partie  développé  , 

)•  i 

| 

tembuë,   percé,   perforé; 

percé. 

*****     menembus,     percer, 
brer,     passer    au    travers, 
er. 
y*»}*  tembïïs-an,  perforatiou, 

;  tunnel. 

Y»y*J  ber-tembûs-an ,  qui 
58  trous,  qui  est  percé.  ^*\f 
y£j>  ^j-ow*  &\y^i  prâhu  sa- 
i-ila  hàbis  ber-tembûs-an, 
i  les  vaisseaux  étaient  criblés 
ongés  des  vers  (J/.). 

lav.  ruTiLii^  tembus,  de  part 
)art.  Sund.  «™ndL/\  tambusu, 
au.  Day.  tambohos,  tra- 
icr.] 

timbll89  bouché,  rempli, 
blé,  couvert,  ^j^x  9~\j  fyy** 
^f>$  di-sUruh  raja  t  imbu  s 
fan  tânah,  le  roi  ordonna 
1  fût  comblé  (le  puits)  avec 
la  terre.    ^-f<*  C>y^\  ^P-j^ 

I. 


A*  ôrmg-ànng  ïtu-pnn  di- 
t imbus  pâsir,  ils  étaient  cou- 
verts par  le  sable  (//.  Ab.  63). 

■  *—**•  me  h  imb  us ,  bo  ucher, 
remplir,  couvrir.  fCy  —  me- 
n  imb  us  rat  -  rat ,  remplir  et 
fouler  des  uis. 

^j—*J*  ter-timbus,  qui  est 
rempli,  comblé,  couvert.     ^-^ 

hadhn-na  îtû-lah  ter-timbus 
dergan  tânnh  dân  pâsir,  son 
corps  se  trouvait  recouvert  dé- 
terre et  de  sable  {IL  D.  151). 
yl*  Ob  Ail?  ^p^  er^/  *^ 
adâ-lah  ter-timbus  detgan  tâ- 
nnh dân  bâtu,  il  était  couvert 
de  terre  et  de  pierres  {IL  Ab. 
04). 

VjV ...«»♦  menimbus-kan ,  faire 
remplir,  faire  combler  ou  boucher 

q.  oh.  ^~*  c*i>^*  ^  s£r*r?u 
iJUil  fc^Jif  j*->y  di-tïtah-kan-na 
ka-pada  mantrï-îîa  timbus-kau 
lôbatg  tampat  itu,  il  ordonna  à 
ses  ministres  de  faire  boucher  le 
trou  qui  se  trouvait  en  cet 
endroit  (//.  D.  120;. 

IX  tenvrâ,  astrologie  (O.). 


JUic  tamsïl,  v.  sous  Ji«  »»m/. 

* 

y   f^a,    souvent   employé   pour 
O  ta,  négation,  surtout  dans  le 


51 


802 


langage  usuel.  On  dit  Àyy  tra- 
bûleh,  pour  aJ^J"  ta  -  bûléh ,  ou 
uy  ->Lî  tiâda  bïdeh  ;  ï\y  tràda, 

pour  ^Lj  tiâda,  etc. 

J»  fer,  particule  préfixe  insé- 
-  parable  ;  avec  un  mot  employé 
comme  verbe,  elle  lui  donne  un 
sens  de  participe  passé.  aL^j 
ter-p'dih,  choisi.  ^yy  ter-tù- 
lù,  écrit:  elle  indique  aussi 
quelquefois  la  possibilité  de 
l'action.  iy^^y  «^  tiâda 
ter  -  hisàb  -  kan ,  incalculable. 
Jointe  à  un  adjectif,  cette  par- 
ticule indique  le  superlatif. 
j*~*y    ter  -  besar ,    très  -  grand. 

^iy  ter-kexïl,  très-petit.  Enfin 

y  ter,  paraît  remplacerai  ber, 
dans  quelques  verbes  qui  ont  un 
sens  neutre,  f*^y  ter-sinnum, 
sourire  i'v.  Grain.). 

ly  terâ,  trà,  marque,  impres- 
sion: marqué,  imprimé  ;  être  im- 
primé. Jyû>  aJu*  ^1  v-itj  kitâb 
ïni svdah  di-trây  ce  livre  a  été 
imprimé  (if.  titre).  \y  trà,  est 
aussi  le  nom  d'une  petite  mon- 
naie d'étain  (prob.  parce  qu'elle 
est  marquée). 

\yy    ber  -  terâ ,     qui    a    une 
marque,  qui  marque. 

\y*    mènera,    marquer,    im- 
primer. 


\yy  ter-terâ,  qui  est  marqué, 
qui  est  imprimé,  jy  —  ttr- 
terâ  pïlla,  imprimé  de  nouveau. 
réimprimé  (B.  titre). 

(y]^  menerâ-kon,  faire  une 
marque  sur  q.  ch.,  faire  im- 
primer. 

\yi  pe-terâ  et  \y&  penerïu 
qui  marque,  qui  imprime,  im- 
primeur. &XJA  c>b  ^5-Xiil  A)\ 
X  \y9  ûleh  ensedê  dân  and- 
ânak-na  pe  -  terâ  -pe  -  terâ,  par 
Enschédé  et  fils  imprimeurs  (B. 
titre). 

c>M^9  per-terâ-an ,  place  où 
Ton  imprime,  imprimerie.  X 
ô*^y  &\/J*  Pa^a  per-terâ-aa 
ko  -  rajà  -  an ,  à  l'imprimerie 
royale  (Ism.  Yat.  titre). 

[Mak.    et    Bug.    *^z  tattra 

Tag.  t->T  '"'«•! 

•Jbljj  ter  âhan,  nom  d'un  oiseau 

(Cr.). 

f^yy  teràtvïh  (Ar.  «>),  par 
^■"fums,  odeur:  prières  que  l'on 
fait  dans  les  nuits  du  Ramadan. 
A  Jui  f^^y  i-^^w  sembahjavg 
terâw'ih  sndahy  la  prière  du 
Ramadan  étant  finie  (S.  Mol 
106). 

pjl\y    terâwavg?    travailla  •' 
jour. 


Jj 


*t  - 


II 


803 


[Jav.  ^™.w  trmcaiy,  trans- 
parent.] 

Jj  terâju  (Pers.  }j\j  te- 
•âzu),  balance,  instrument  à 
>eser.  j*\j>  jL  s^lxù  Jî  JU 
Jl»  JUjI  maka  làlu  dî-tïmbary- 
ïa  maka  terâju  ïtu  pâtah,  et 
orsqu'il  le  pesait,  la  balance 
-assa  (R.  140).  X^i  —  terâju 
'âyaig-ldyarg,  chaînon  que  l'on 
net  à  un  cerf-volant  pour  le 
enir  en  équilibre.  Ou  nomme 
lussi  terâju  les  chaînons  ou 
nailles  triangulaires  (F un  filet, 
te. 

[Jav.  et  Sund.  ^n^  traju. 
)ay.  tarajo,  peser.  Tag.  ir>*^C 
a/aro.] 

*>]J  terâjaiy,  frapper  avec 
es  talons,  v.  f^/  terajnj. 

jj  terâtey,  le  nénuphar,  le 
8  d'eau  blanc  (nelumbium  spe- 
ïosum).  iJ*L  —  terâtey  kexït, 
tiymphaea  Stella  ta),  iiy  — 
?râtey  gUnuig  {gunnera  ma- 
rophylla).  £*jy*  t>U  ^Ji 
çmju*  terâtey  màna  menurut 
\8t,  à  côté  de  quoi  croît  le 
énuphar  (S.  Bid.  57).  J>\> 
c*.  àAJù  ^y  bânak  terâtey  di- 
ïnah  jâwa,  les  lis  d'eau  abonA 
ent  dans  l'île  de  Java  (M.). 
[Jav.   et   Sund.    tnnrji^  ta- 


aJIjJ  terâhl,    roue,    instrument 
de    supplice.     e>W    y\y    JUir 

jL  J*l  fio  uJb  qJi  j&l^ 

0>X~*Xs  j£*è  JjZj  tampat  te- 
râtu  namâ-na  di-ti/târap-kan 
ôratg  di-âtas  bavjko  ïtu  maka 
dî-tethk  aegala  aettdt-sendi-na^ 
le  nom .  de  cet  instrument  est 
teratu'y  après  avoir  fait  coucher 
un  homme  dessus,  on  lui  dis- 
loque les  jointures  des  membres 
(//.  Ab.  50). 

Ju)y  terà&ak,  enfoncé  en  terre, 
fiché  en  terre;  ce  qui  est  fiché 
eu  terre,  tente,  tabernacle, 
cabane,     chaumière,      «j    cjy 

C&5*&î  dra^  y"9  ?>er-dû- 
dtfk  terâtaky  ceux  qui  habitent 
sous  des  tentes  {If.  6).  L&j  Jlw 
iP]/  j*t  ^  f**\+  ÀJuuJby  s  égala 
rayât  ber-hentl-lah  mâsirg-mâ- 
sùy  mem-hâwa  terâtak,  l'armée 
entière  s'arrêta,  chaque  soldat 
portant  sa  tente.  A  aJu*  ^y\  J^lî 
JjTy  (jXl£*l»  pâtek  ïm'  sudah 
lama  menivggal'kan  terâtaky 
il  y  a  longtemps  que  j'ai  quitté 
ma  chaumière  (M.). 

[Jav.  (isiit9i.ifii^\  tratag,  un  toit 
plat  établi  sur  des  piliers.] 

«|y  terapmy  9  ornements  d'or 
à  la  gaine  d'un  criss. 


51* 


804 


jjj 


Cr*^1]/!/.  b er " t*>%aJ)a rg-kan, 
qui   a   une    gaîne    ornée    d'or. 

ker\s  yaig  ber  -  terâpavg  -  kan 
amas  ûrey,  un  criss  avec  une 
gaîne  ornée  d'or  fin  (AV.). 

[Bat.  5£9£—  taraparg.] 

Jj^y    terôzU  (Pers.)  =f**\j» 
terâju. 

>*>^£  Jf  triyîtfuïg  (du  S.  fà" 

tri,  trois,  et  Mal.  f^j**  hnjuig, 
pointe),  à  trois  pointes. 


Jji   J  teriyak,  terîak,  cris, 

plaintes,  hurlement;  crié,  pro- 
clamé. a11|  JlîT  Juw  ^^  aIjuU 
nâik-lah  teriak-na  snmpey  ka- 
pada  allahy  leurs  cris  s'éle- 
vèrent  jusqu'à    Dieu   (B.    88). 

J.J  J^    *fJ  ^  JiJ  ~^ 

f'Jy  lSJjF?*'*  Mtyat  terîak  se- 
gala  rayât  lembii  karbaw  di- 
xTiri  ôra/g,  grandes  étaient  les 
plaintes  des  gens  dont  on  avait 
volé  le  bétail  (M.).  X  c/û^j.> 
wol  à*jj  di '-  terîak  -  îïa  nâma 
rUmtth  itu,  il  proclama  le  nom 
de  la  maison  (//.  Ab.  159). 

tf-JÎ/.    ber -terîak,    qui    crie, 
qui  rugit;  crier,  proclamer.   jJU 

JÊ>  J&-*  jIL^i  C^tiJ  jiy 
maka  blida/c  itu  - pïln  ber- 
terïak-lah   sada-kâîa   hârî,    et 


le  garçon  criait  toute  la  journée 
(If.),  ^ji^j  c5'  *1*W5^  ber-ku- 
lîliig-lah  la  ber-teriak,  ils  par- 
coururent le  pays  en  criant 
(faisant  une  proclamation)  (J/.). 

Prov.   ^l-  j,^  yu  yr 

c>y^  Juu  c>)IpjS  kalaïc  ,iâtu  ber- 
teriak  ttâda  ka-detgâr-an  ka- 
pada  satù-na,  se  dit  de  deux 
choses  qui  sont  trop  éloignée* 
l'une  de  l'autre  pour  pouvoir 
être  utilisées. 

Jh^/»**  menerîak,  crier,  pro 
clamer  q.  ch. 

vyJu^-«  meneriak-kan,  faire 
crier,  faire  proclamer  quelque 
chose. 

Le  radical  de  ce  mot  parait  avoir 
été  Jfej  **<*&)  cri.    Le  O/  y   aurait 
été    ensuite    ajouté    pour    former  1« 
verbe  neutre,  comme   dans   yjJ  t*r- 
tâwa,  f^J*  ter-mnnum,  ainsi     Lj 
terîak  serait  pour  Liijy  ter-riak.qw 
par  la  suite  de»  temps  la  contraction 
de  Jp  ter  en  O  t   a  fait    considérer 
comme  radical,  auquel  on  a  ajouté  le 
préfixe^»  ber  pour  lui  donner  le  tfn? 
d'un  verbe  neutre.    Le  radical,  san* 
le  O  /,  se  retrouve  encore  chez  plu- 
sieurs membres  de  la  même  famille: 
le   Mak.   nous   donne   riya,  crier:  le 
Bis.    qui    est    privé   de   la   lettre  *"• 
donne  iak  ou  iyak,  cri;   et  dans  le 
Tag.  on  trouve  ïak,  cri.    Il  est  à  re- 
marquer que  ce  dernier   change  or- 
dinairement r  en  d  ou  en  /  dans  If* 


* 


y 


1  emprunte  au  Mal,  mais 
uefois  aussi  il  supprime 
ent  cette  lettre,  surtout 
mot  malais  lui  vient  par 
[aire  du  Bis.,  ce  qui  paraît 
ci  le  cas. 

riah,  appeler,  inviter.] 

ïkam9  nom  d'une  toile 
,  avec  laquelle  on  fait 
le  jjy  gûni.  ôLil^JT 
►  kâsar  laksâna  kâin 
grossière  comme  de  la 
ire  les  sacs  de  guni  (S. 

h. 

s 

trîgu    (Port,     trigo), 

(*n-np     trigu.       Sund. 
tango.] 

erîtip,  petits  coquil- 
li  s'attachent  et  crois- 
>ng  des  navires. 

*tp<JWg,  tripan  (ftolo- 
dulis),  dont  on  fait  une 

tonsommation  en  Chine,   i 

i 

(*&«'!>  tripaaj.  Mak.  et   , 
i/J  tarij)aig]  j 

'friha,*  —  j\  âkar  tu- 
>m  d'une  racine  médi- 
ra inacan th us   commit- 


XJ  tarîma,  reçu,  accepté; 
être  reçu. 0*^\^->  J~*l  x/ J^*> 
bêta  tarîma  ambil  dergan  ka- 
sukâ-an,  je  l'accepte  avec  plai- 
sir.     «j  ^Jy*  eA*H>«>  <&*  jh*£~* 

jj  JUS  nisjcâya  tiâda  di-tari- 
mâ-na  surat  yavg  klta  bâwa, 
certainement  il  ne  recevra  pas 
la  lettre  que  nous  lui  por- 
tons {IL  123).  &  xJ  _Jb  ^U 
sly  Au  C£-J'-*  tiâda  harnba  ta- 
rima  dïa  mdmk  dâlam  kôta, 
je  ne  veux  pas  l'admettre  dans 
le  fort  (A/.). 

àUi  fj>S  &S  tiâda  di-tarïma 
allah,  il  n'est  pas  agréable  à 
Dieu. 

A-**U  —  tarhna  kâsih,  actions 
de  grâces  rendues ,  remercî- 
ment;  remercié.    fjyjfc>&+ 

.    moka  segala  bûrurg  ïtu  -  pûn 

m 

mem-brï  tarîma  kâsih  ka-pada 
tîkus  ïtu  y  alors  ces  oiseaux 
remercièrent  le  rat  (Kal.  dan 
Dam.  70). 

Xjk*  menarïma,  prendre,  ac- 
cepter,recevoh\  admettre,  «ïta  Ji\ 
^J^U  xj*  J-^  in  dâtarg  hen- 
dak  mena  rima  malâka,  ils 
venaient  dans  l'intention  de  re- 
cevoir Malacca  (prendre  pos- 
session de  la  ville  en  vertu  d'un 
traité)  (//.  Ab.  177).    dJfxjK* 


80G 


V 


menarïma  kâsi'k ,  remercier. 
2j\)ùy*>  jJû  <_*+&  àlyjffj**  me- 
narïma  kânih-lah  ha  tuba  ka- 
pada  sûdarâ-ku,  je  remercie 
mon  frère  (Af.). 

^y  U/w»  ntetiarimâ-kan  »  re- 
cevoir ou  faire  recevoir  q.  eh. 
Jip  Ab  ,y\*j  ->  &S  tt'âda  dî- 
tarîmâ-kan  dâlttm  akal,  qui 
n'est  pas  reçn  dans  l'esprit,  que 
Ton  ne  croit  pas  (//.  Ab.  323). 

fS3  prnurhna ,  celui  qui 
reçoit,  receveur. 

Cy\*f9  peuarimâ-au ,  action 
de  recevoir,  réception,  percep- 
tion, recette. 

[Jav.  et  Sund.  «nuirai  tariitèa. 
Mak.  et  Bug.  "+zs^  tartina. 
Day.  tarima.] 

OjfJ  tartina  (S.  7{fJH  tarûna  h 

jeune,  juvénil,  jeune  homme. 
ù}J>  ZX*  ^jy  \$y&  timur  -  fia 
bu /ta ru  sedànj  tarûna,  il  venait- 
d'atteindre  l'âge  de  puberté 
(A/.).  û^Jy^UU  iâ-lah 
dban/  mûda  tarûna ,  o  jeune 
homme,  mon  ami  (S.  Bid.  ION). 
ùjj>  PX*  A*  hâyam  sedmy 
tarûna,  un  jeune  coq  (M.). 

[Jav.  et  Sund.  «wyjyi  tarûna. 
Mak.  *-%25/ï*  tartina.] 

WjJ  troporg,  tube;  lunette  à 
longue    vue,    télescope.     JU^Ju 


efera  -  fia  dû  la  m  trôpoig,  en 
distinguer  le  pavillon  au  moyen 
d'une    lunette    (M.).    J^A  fy 

t^  &y  trôpoig  ïtu  kûrutg 
xeràh,  cette  lunette  manque  de 
clarté.  y\k>  —  trôpo/g  hâbu, 
tube  dont  on  se  sert  pour  souffler 
le  feu. 

faj**  menropoig,  regarder 
avec  une  lunette,  lorgner.  J*-» 
^jaj  £■<*£/*  Oy  stti  pu?i  mettra- 
poig  kapbl,  la  princesse  regarda 
le  navire  avec  une  lunette  (Sui 
Ab.  24). 

[Jav.  aprniiiinw  tropoty,  na- 
vette de  tisserand.  Sund.  <m»i 
<rfù*\  tropoig,  Innette,  et  aussi? 
navette.  Mak.  et  Bug.  ^^s\J) 
taropoig,  lunette.  Day.  trupoty] 

j)  j>J  trûbu,  v.  J>jj:  trûbuk. 


trûbuk,  nom  d'n» 
poisson,  espèce  d'alose  (alanm 
niarrura).  —  JiS  telôr  trûbuk, 
ou  simplement  trûbuk,  des  œufs 
de  poisson  dont  il  se  fait  en 
Malaisie  un  grand  commerce 
(//.  D.  11)2).  -  £jjb  dât/mg 
trûbuk,  nageoires  de  poisson, 
autre  objet  de  commerce  (/</.). 
—j>y*  sâyur  trûbuk,  nom  d'une 
plante. 

On  trouve  aussi  y  *J  trubu. 

[Sund.  ^vji^rif  trûbuk.  œufs 
de  poisson  salés.] 


'  trûêi,  vitriol,   vert  de 

ad.  (vn£t^  trusi.  Bat.  sgs^o 
urisi.  Mak.  ^251*=>  tcrrosi. 
tarusù] 

yràk9  nid  que  l'on  pré- 
)our  que  les  poules  y  dé- 
t  leurs  œufs,  il  est  ordi- 
aent  fait  de  bambou  fendu 
38sé,    et   garni    de    paille 


sJ&j 


807 


rik,  dur,  fort,  solide,  péné- 
—  ^j-^k  panas  terik, 
ir  forte,  pénétrante.  ^> 
y  harga  ter-lalu  terilc,  un 
très  -  élevé.  X  Jj^J  J&A 
terlk-terlk,   fortement  lié, 


£/*•   me?ierik-kan,  rendre 
iolide,  ferme,  pénétrant. 

ruk,  le  bruit  produit  par 
chirement  ou  le  brisement 
ch.  ^Jj  OytA  ^i^  y& 
\}j>  ka-dûa  je  rat  ïtu-pûn 
i  trùk-trùk  buiiï-na ,  les 
lacets  se  déchirèrent  avec 
(Amir  Hamza  211). 

irk  (Ar.   et  Pers.),   turc. 
)j\  ôrarg  turk,  un  turc. 

j»  turki)  de  Turquie.  —  ^j 

%  turki,  la  Turquie.     iî\j 


S^J  ^lS  datarg  ka-benua  turki, 
arrivé  jusqu'en  Turquie  (£. 
173). 

jjj  tarka  (S.  r7=JT  tarka,  doute, 
raison,  cause),  raisonné,  pensé, 
deviné;   conjecturé,   soupçonné. 

2j/*  menarka ,  raisonner, 
penser  ,  deviner ,  conjecturer, 
woli  «j  Jj&  J3  -l)/-»  menarka 
pada  segala  yarg  gâib,  deviner 
tout  ce  qui  est  caché. 

^y  Ço  be-tarkâ-kany  qui  pro- 
pose ou  devine  une  énigme. 

^iyi pe narka ,  énigme,  pro- 
blème. yL»  jJ^î  ^y^  pf  yarg 
be-tarkà-kan  penarka  sâtu, 
qui  propose  ou  devine  une 
énigme. 

0*Ç?S  penarkâ-any  action  de 
résoudre  un  problème,  ou  de 
deviner  une  énigme,  solution, 
divination. 


cv 


[Jav.  et  Sund.  «sw*w\  tarka  et 
(Kn<un\  terka.  Bat.  £E  ^jit.».»  j* 

S*»*X\  ^-3-3%      torha?*  -  tor 
hanan,    une    énigme    contenue 
dans  une  histoire.] 

,5    J>  turki,  v.  J,î  tar&. 

w&J  terkap,  repoussé  avec  les 
cornes. 

uu^u  menerkap,   repousser 
avec  les  cornes  (Pij.). 


808  iy 

^Ju^*.  menerkap  -  Jean ,  re- 
pousser ou  faire  repousser 
q.  ch.  avec  les  cornes. 

JjA*  menerkam ,  attaquer 
avec  furie,  se  jeter  sur  q.  ch. 
avec  fureur.  JJX*  A-**»  Or**1 
eyJ  Jj*^  seperti  sirga  hendaJe 
menerkam  lakn-na,  il  ressem- 
blait à  un  lion  qui  veut  se  pré- 
cipiter sur   sa   proie    (R.   87). 

binatargyarg  menerkam  devgan 
kUku  âtaw  gigi,  «les  animaux 
qui  attaquent  avec  leurs  griffes 
ou  avec  leurs  dents. 

\Jfrj*  terJttll,  une  carabine. 
ty^y  tarkaS  (Pers.),  carquois. 

meryenâ-kan  tarkas  yaig  ka- 
amâs-an,  ils  portaient  des  car- 
quois  d'or.     ôyû\  àj\i  Jjîl  JU 

yg£j>  *Xà  àLLJ  moka  ânak 
pânah  ïtu  -  pûn  kombatî  -  lak 
ka-pada  tarkaë-îia,  alors  la 
flèche  revint  dans  son  carquois 
(31).  ôbp^  CAùp^MJi 

jjy  0\ù  P^^J^jlJ*  bâfra 
apâ-lah  tarkas-mit  dân  bûsar- 
mu  dân  pergi  kn-lTiar  ka-pâ- 
daiy  dân  blirii,  prenez  votre 
carquois   et   votre   arc  et   allez 


dans  les  champs  pour  chasser 
(B.  40). 


*    - 


_    i 


teràrg,    tràfg,    lumière, 
clarté;  clair,  lumineux,  ^yy  — 
trtug  bûlan,    la   lumière  de  la 
lune.  —  ^W-*  men-jâdî trfoy. 
devenir  clair,   s'éclaircir  —  ]j 
bel  h  m  trh/g,   pas  encore  clair. 
À»lj —  trhig  tânahy  crépuscule  du 
matin,  lorsqu'il  fait  assez  clair 
pour  voir  la  terre.  jJi  iuj  çj 
tràty  terbarg  lâlat,  un  peu  tard. 
le  matin,  lorsqu'on  peut  voir  les 
mouches    voler.      £j»  ^U.  jl« 
maka  jâdi  tràiy,  et  la  lumière 
fut    faite    (/J.    1).      ç.|j>.  *} 
wolT  1T  ij&fï*    trhrg   xttâxn 
men-jâdi  klhm  kâbut,  la  séré- 
nité du  ciel  se  changea  en  obp 
curité  (i/.). 

£/*•  menerhîg ,  éclairer, 
donner  de  la  lumière. 

^\f+  menerârg-ï,  donner  de 
la  lumière  à,  éclairer  q.  ch. 

£j*£jn>  menerhrg-kan,  porter 
la  lumière  sur  une  chose,  la 
rendre  claire,  faire  qu'une  chose 
soit  éclairée,  rendre  une  cluise 
évidente.  Lo  ilp  J&  ^/^J^k 
{j\  yaig  menerhrg-kan  segofo 
ôlam  dunià  ïm\  celui  qui  éclaire 
ce  monde  (KaL  dan  Dam.  04 . 

A  I      «A  _ 

0^!/°  penerarg-an,  ce  qu' 
éclaire,    luminaire.     Jl»  ^£1/* 


J^^J  <J|^/^  penerârg-an  pa- 
da  xakra-icâla  di-lârgùy  des 
luminaires  placés  dans  la  sphère 
céleste.  (B.  1.). 

/jpVj^j  ha -terarg- an,  ce  qui 
est  éclairé,  évident;  clarté, 
lumière.  eFJ£^jf  1U>  ^él/S^bl 
adâ-lah  ka-terâiy-an  di-dâlmn 
ka-dudûJc-an-na ,  le  lieu  où  ils 
se  trouvaient  était  éclairé  (H. 
101).  J^  Jol  0Jr*  J\âf> 
cFip|(y3  di-baxâ-kan  sârat  ïtu 
dergan  Jca-terâig-tm-na ,  que 
cette  proclamation  soit  lue  avec 
clarté  (à  haute  et  intelligible 
voix)  (H.  Ab.  180). 

[Jfiv.  4m<h\  terarg.  Sund.  i«-«\ 
//v*fl/.    Bat.  5**0$  torarg.    Day. 


g? 


terfirg  (Cochinehinois 
trutiff,  des  œufs),  nom  d'une 
plante  qui  porte  des  fruits  ayant 
la  forme  d'œufs;  aubergine, 
raelongène     (solanum     melon- 

genti)  ï«-^jj  Jr1^  A^  fer*l7U 
di  -  mâsak  bïïlat  -  bïilat ,  des 
aubergines  furent  cuites  entières 
(//.  Ab:  165).  Selon  A7.  les  es- 
pèces sont:  àSy  —  terùrg pûtih , 
^Pj!  tervrg  ûrgn,  C^p  —  terarg 
peràt,  f«wl  —  terfng  âsam, 
JJLî  —  terhrgjfïjritetjS  —  te- 
rwTgr  kemhw,  les  feuilles  de  cette 


800 


dernière  sont  employées  en  mé- 
decine. 

[Jav.  et  Sund.  ^wipnx  térorg. 
Bat.  S£t/?  tuyurg.] 


J&J 


y^y  trargkeyra  (Port,  *ra>/ 

(jueira),  palissade. 


A         ~ 


^Cytrorgko,  prison.  (Selon 
À7.  du  Port,  troncoj  travail 
dans  lequel  on  met  un  cheval 
pour  le  ferrer). 

4ùJS£y  trafgffïlfrg  ---  Ap^ 

targgïlirg. 

^J  tcirjak  ~  Jf^  timjak. 


terjarg ,  frappé  â  coup 
de  pied;   foulé  aux   pieds.   jJÏ 

terjaig-tia  kapâln  orarg  Itit,  il 
donna  un  coup  de  pied  à  la  tête 
de  cet  homme  (/Unir  llamza 
191). 

Aa^i  ber-terjnrg,  qui  frappe 
à   coups    de  pied.    w£Jy  10  ■>! 

ber-gïgit  ada  yarg  ber-terjnrg 
ada  yarg  ber-tampar ,  ceux-ci 
mordaient,  ceux  -  là  frappaient 
des  pattes  de  derrière ,  d'autres 
des  pattes  de  devant  (en  par- 
lant de  singes)  (il/.). 


810 


men  erja  rg ,  fra  pper 
avec  les  pieds  ou  les  pattes, 
taper  du  pied. 

£yJts*+jk+  menerjmy  -  kany 
frapper  quelqu'un  avec  le  pied, 
ou  avec  la  patte.  ^y^^J»^  Af^l 

^jLj  AjW'  Aj^9  Jj-^-J*  àày  anjùg 
di-terjaig-kan  illeh  pelanduk 
pûtïh  jâtuh  ka-âyer ,  le  pelau- 
duk  blanc,  frappant  le  chien 
avec  ses  pattes,  le  lit  tomber 
dans  l'eau  (S.  Mal.  74). 

^^pWjIS  ka-terjâiy-an ,  qui 
est  frappé  à  coup  de  pied,  foulé 
aux  pieds. 


v 


.  £^»v  teràii 


ajarg. 


[Jav.   4S7ji?<to   terajaig ,   atta- 
qué dans  un  combat.] 

terjivg,  sorte  de  couteau 
long  et  recourbé  (Pij.). 

terjun,  sauter,  descendre. 

Oji  il  Jû  fj\  y^!  jU  maka  ter- 
jun  la  ka-dâlam  lâut,  alors  il 
sauta  dans  la  mer  (Mïr.  Mo  h. 
64).  *ju~>\j*<j\àk**:J  ter- 
jun-laJt  la  deri  âtas  kûda,  il 
descendit  de  cheval.  ^^9-j^ 
0)l-w  ^Ji  v^/  ôratg  Itu  ter- 
jun  lârî  ka-dârat,  ces  hommes 
descendirent  du  navire  et  cou- 
rurent    sur     le     rivage     (M.). 


la    ter  jun    derî    dârat,    et  ii 
s'éloigna  en  hâte  du  rivage  (J/.). 

^y^j^  menerjun,  $e  jeter  en 
bas,  se  précipiter. 

^ït^jK*  menerjun-kan,  pré- 
cipiter, faire  tomber  quelqu'un, 
lancer    quelque   chose.     e>Jua* 

l$^  CA"^V***  3****  kesad  -  lia 
hendak  mener  jun -kan  dia,  leur 
intention  était  de  le  précipiter 
en  bas  (N.  99).  jJ^/U  Oy  j\ 

A)  lSj***  ^  &\Zf£*  J&*  la  phi 
menerjun-kan  segala  senjutâ- 
tla  ka-pada  srï  rama ,  il  lança 
ses    armes    sur    Sri   Rama  (h. 

âkan  di-terjun-kan ,  tu  seras 
humilié  (J/.). 

^jy^Jjij  be-terjûn-an,  qui 
descend,    descendant,    sautant. 

maka  be-terjnn-an-lah  la  den 
âtas  onta,  et  elle  descendit  de 
dessus  son  chameau  (B.  36;. 

vV^V*9  penerjUn-aiii  action 
de  sauter,  de  descendre. 

C/fi*J^  ka-terjûn-an,  ce  qui 
est  tombé,  descendu  ou  pré 
cipité;  renégat;  le  point  d'où 
quelqu'un  se  précipite  (R.  Y.)< 

[Jav.  â*r>  trejuifg)  une  vallée 
profonde.] 


terjwinat    (Ar.  a^ 
traduction,  interprétation. 


J°rj 


811 


>^ZU  men-terjitmat-kan, 
re,     interpréter     q.     cli. 

~*ly.    m^  -  terjuma t  -  ko  n 
a  ùygrîs  ka-pada  ba/iâsa 
m,   traduire  de    l'anglais 
lais(//.  Ab.  319). 
trouve    aussi   ****>/   ter- 

\  et  t^Av^^v***  w^w  "  ^  " 
t-£a/*  {Kal.  dan  Dam  A). 

Icrit  :     à^e^y  terjâmuh  et 

»^*  //*ew  a rjâmah  -hait . 

terjal,  dont  la  pente  est 
!.  (Selon  Pij.  Ar.?),  peut- 
le    ^^/    descendre,    du 

Iw-  ' 

r-tâwa,  v.  ^17  f  5?ra. 

ferfïft  (Ar.  wJ>),  ordre, 
cernent,  convenance,  dé- 
,       politesse ,      étiquette. 

J\ù  pe-karjû-an-na  ïtu 
i-  fia  denjan  tertlb  dân 
>.j  elle  faisait  tout  avec 
et  convenance  (//.  Ah.  90). 

.rV  ~&  :  jb  ^1  y.1; 

£âAw  â£aft   âArô    tertlb 

m 

'  segala  raja-râja,  instruit 
'étiquette  des  cours  (M.). 
»  woJy  tertlb  sembahyaiy, 
émonial   de  la  prière  (S. 

dS). 


!•  me  n- tertlb,  agir  avec 
méthode,  suivre  un  plan  régulier 

c)y    ter  an  9    pressé,    pressuré, 
effort  fait. 

c^Â-»  menerhn,  presser,  pres- 
surer, s'efforcer,  faire  des  efforts. 

menerhn  seperti  perampûan 
yaiy  hendaJe  ber-ânak,  faire  des 
efforts  comme  nue  femme  en  tra- 
vail d'enfant  (M.).  J^Cj^L»  ^ 
menerhn  seperti  fcâtak,  s'effor- 
cer (pour  s'enfler)  comme  une 
grenouille. 


m  •  •• 


iiy  terenàk,  rester  constam- 
ment quelque  part;  être  con- 
tinuellement auprès  de  quelqu'un 
(AV.). 


*  :  •• 


& 


terenàfg,  nom  d'un  vase 
en  terre  pour  l'eau ,  l'ouverture 
est  couverte  d'une  écuelle 
faite  avec  la  noix  d'un  coco,  ou 
quelquefois  en  métal  d'or  ou 
d'argent. 

Prov.  &ïï*j>\£(/*>  se- 
perti  âyer  dàlam  terenhiy, 
comme  de  l'eau  dans  un  vase 
de  terre.  Se  dit  d'une  per- 
sonne qui,  après  avoir  fait  du 
bruit,  se  tient  maintenant  tran- 
quille. 


812 


<sy 


A    - 


••  ! 


iC^y  tera/Htey,  nom  d'un  arbre 
qui  fournit  un  beau  bois  à  faire 
des  meubles  (A.7.). 

5Ciy  terentarg,  nom  d'un  arbre 
sauvage,  dont  les  différentes 
espèces  sont  y  L  — --  terentmrjbji- 
tu,  9-jy     -  bïtrurg,  ^u  —  hâyn 

et  ,jpIj  —  târgan  (KL). 

4&jJteroiitovgf  pour  jujtenin- 
tum  (KL). 


A   - 


••  •     •• 


ftf 


teruntum,  nom  d'un  arbre 
qui  croît  sur  le  rivage  de  la  mer, 
son  bois,  malgré  sa  dureté  n'est 
cependant  bon  qu'à  brûler  ou  à 
faire  des  pieux  (AV.).  j 


•  •• 


Jt«AJy  tertndak,  nom   d'une 

coiffure  en  forme  de  calotte. 
/jao*  —  terindak  xïna ,  une 
calotte  pointue,  comme  un 
bonnet  de  mandarin. 

t^Ji  tevàPf  nom  d'un  arbre 
(espèce  d'artocarpe)  produisant 
une  glu  qui  sert  à  prendre  les 
oiseaux:  son  écorce  battue  res- 
semble à  une  étoffe  grossière  ; 
collé  sur  quelque  chose;  revêtu. 
OjU*  ytfy*  à\y\  3y  JUly  .>!  ada 
kûlit  teriip  itli-lah  di-biïat-na 
xâwat,  ils  se  faisaient  des  xa- 
wat  avec  Técorce  du  terap  (//. 
Ab.  348). 


o^j  ber-teràp,  qui  est  collé 
avec  de  la  glu;  qui  est  revêtu, 
qui  est  couvert.  &\LS  j<L 
„>L*  o^  mâsuk  ka-astâtta  ber- 
teràp  pràdft,  il  entra  dans  le 
palais  tout  revêtu  d'or  (Sul.  3. 
123) 

o^L»  menerhp,  coller  avec  de 
la  glu;  couvrir,  orner. 

^»j/  terâp-a-H,  glu. 

tJ*\s!S.  icr-terap-nnj  qui  est 
revêtu,  qui  est  couvert. 

ij*\ju  te-terâp~an,  ce  qui  est 
collé,  ce  qui  couvre,  ornement 
(S.  Mal.  D9). 

[Jav.  («ni^v  trap,  manière  de 


i    .") 


coller,  déplacer.  Sund. «wmm/ 
terapkeu*  joindre  ensemble.) 


A    •• 


4«£y  terpa,  avancé  avec  préci- 
pitation. £ï  £\  e>l$^->  &** #»- 
telhh  dî-terpâ-îia  âkan  din, 
lorsqu'il  se  fut  précipité  vers  lui 
(11.  Ab.  118). 

o^L»  meuerpa,  s'élever  avec 
violence,  courir  avec  précipi- 
tation vers. 

t>"^5   penerpâ-an,  action 

#    •    * 

de  se    précipiter  vers,  precipi 
tation,  empressement. 

vl>*tèyo  be-terpâ^an,  qni  & 
jette  avec  précipitation.  J-&* 
£.  \j  J^L  JJÛJb  t>*U^i  sa-fab- 
anbe-terpâ-an  hendakmeM^ 


%*  - 


>us  se  précipitaient  pour 
roi.  (S.  Mal.  311). 

pah,  morceau  d'étoffe 
quel  on   s'enveloppe  la 

0. 

vrpul,  banquette  de 
,    place    où    se    met   le 

(AV.).  " 

rpa8  =  ij-jo  ttipbs. 

rbmy,  voler,    fepjj 

Hirwirj  yarg  terbarg,  un 
qni  vole.  jXj  &</  Jii^ 
rbarg  ka-udara,  s'élever 
Mit  dans  les  airs.     J~jj 

m» 

^l->  c5^  faj>  bêta  ter- 
%di  di-âtas  bahatrâ-/îa, 
is  il  y  a  un  i  us  tant  au- 
de  sa  barque  (hm.  Yat. 
—  ^i\j  nîtcja  terbaig ,  un 
volant.  —  jt\  làyar 
f,    nom    d'une    voile    de 

—  itJ  tïarg  terbarg,  un 

aérostat. 

LJ  terbarg  tiâda  ber- 
ber-diri  tiâda  ber-kâki, 
et  n'a  pas  d'ailes,  il  se 
îbout  et  n'a  pas  de  pied*. 
(àyaig-lâyaig ,    un   cerf- 

\>   be-terban/,  volant,  qui 


>J  813 

{j*ùj*+  menerbarg  -  kan, 
faire  voler  q.  cli.,  l'emporter  en 
volant.  ^yJojL^yf^  *yyij~* 
e>vJj  sa-rïbu  kûda  hïjaic  mener- 
barg-kan  ratâ-na,  mille  cour- 
siers de  couleur  verte  con- 
duisaient sou  char  à  travers  les 
airs  ÇJ/.).  Cjj~*ï  aI^I  ±f*>tJ±Jû 

JUi!  \y  0}*+,*  7?)/v*  tàtto  di-ter- 
barg-kan  Tdeh  dasarata  maha- 
raja perampûan  tua  itu,  et  la 
vieille  femme  fut  emportée  dans 
les  airs  par  Dasarata  Maharaja 
(fi.  14). 

^jP!  àIj!  {yJcJ»ù  di-  terbarg - 
kan  Tdeh  â)giny  il  fut  emporté 
dans  les  airs  par  le  vent  (M.  II. 
54). 

^\*JL>  be-terbârgan,  ce  qui 

vole.  ô*jSS  yZ*  ^\iJio  ^j-jI* 
hâbis  be  -  terbarg  -  ait  segala 
kayu-kayû-av ,  et  tous  les  bois 
qui  étaient  là  volèrent  en  éclats 

[it.  85).  «^u^  c£\j»  ^>yJy 

dliU-pïin  be  terbarg  à iimen- 
jâdi  klhm ,  la  poussière  volait 
et  l'air  eu  était  obscurci  (1{. 
105). 

[Bat.  99cS  habaig.  Lamp. 
tahabaig.] 

)  y  terbit,  naître,  sortir, 
procéder,  provenir.  ^**j  «JlAr* 
mata-hâri  ter bit ,    le   soleil   se 


p 


;14  c^jt 

lève.  *j^k.  Ob  *j^  jli» ji  J<y" 
terbt't  (Jerï  hàfi  pTitth  dânjer- 
nik,  procédant  d'un  cœur  pur 
et   sineére  (l.ett.  Mal.).    JUS' 

o"j-*  iJ\r  -'V*  OL_p  ,j-jj 

^U  i>  kapâla  dôaa  deri  mâna 
te.rbït  ka-banâk-an  dôaa  yaig 
lâ/'ii,  les  péchés  capitaux  d'où 
naissent  un  grand  nombre 
d'autres  péchés  </\  M.).  jjfj\ 

^J  £.  fis  à*  ^ la  ka- 

lûor  seperti  fiîïlan  piirnânui 
yaitf  terbit,  elle  sortit  et 
parut  comme  la  pleine  lune  qui 
se  montre  sur  l'horizon  (fan. 
Yat.  '27). 

l^ySij*+  mei/erbït'kati,  l'aire 
sortir,  faire  provenir,  «  (Jj'ir" 
êjj  .lip  ù'jjij!  C&S"  mf,tn~ 
hârt  yartj  nieiin-hù-lcan  bau- 
baîï-a'i  deri'-puda  btinja,  c'est 
le  soleil  qui  Tait  sortir  des 
fleura  les  odeurs  parfumées  (N. 
Vhil.  :ifi). 


*J 


terbut?  cheville  (L.). 


V  y  terban,  écroulement 
d'une  montagne,  etc. 

Jj  y  terbil,  nom  d'un  petit 
bouclier,  et  aussi,  d'une  arba- 
lète servant  à  toncerdes  petites 
balles  en  terre  ((>.)■ 


^Jj  y  terbut,  nom  d'un  poiwnn 
d'eau  douce  (KL). 

yj  y  UirbuSf  nom  d'un  bonwl 
de  nuit,  conleur  rouge  de  feu. 
très  en  usage  chez  les  minus 
orientaux  (Kl.). 

-J  jJ  tsrbls,  digue,  jetée, 
écluse,  vanne,  V^j-*,/  tf"  . 
J^jI  iy  di-bukâ-kaii-àa  Urbù- 
terbis  kïïlitvi  Itu ,  ils  ouvrirent 
les  digues  qui  retenaient  We«i 
de  ces  bassins  (//.  P.  7:1). 

ij-*_S~*  menerbis,  faire  une 
digne  pour  contenir  les  eaui. 

ij^S^  penerbia,  qui  endigue, 
qni  retient  les  eaux. 

0""-'**  p'-iterb~ts-nn,  «oo" 
d'endiguer,  en  dignement  (#.!".)■ 

[Kw.  i»™^-  terbit,  «M 
vallée  profonde.] 

f  J  terùm  =  >j-ï  der&m. 

-*Uy  (ermôtra  fPers.  lify 
réjouissances,  fête,  jeux,  repré 
sentation,  faits  d'armes,  joute: 
joyeux,  content.  —  ^Jj^  A«« 
termâaa,  un  jour  de  fête.  ^ 

Afta  hendak  me-lïhat  ûdanlài 

termâtta  niigrï,  je  veox  voit  If» 

|        usages  et  les  amusements  de  <* 

1       pays   (il/.),   ,j*A*/  l^-  J^ 

p-J^j  ^l  Jjfc*  hendak  me-H^"' 


*      «• 


b*»J 


sjfj 


815 


sa  êegala  ânalc  raja-râja% 
it  voir  les  faits  d'armes 
unes  princes  (jK.  30).  aJui 
)x*>  ^ty  sudak  termàsa 
■  $J£i,  toute*  les  dames 
t  enchantées  de  joie  (M.). 

l<erumpah,    espèce   de  , 
es  on  de  sandales  en  bois, 
issujettissent  an  pied  au  < 

d'une  cheville  passant 
'orteil  et  le  premier  doigt. 
A  ïkan  terumpah,  nom 
toisson  de  mer  qui  res- 
;  à  la  plie.  . 

.  et  Sund.  i^nwj^  ta- 
ih,  sandales.] 

jrunibu,  écueil,  rocher 
eux  en  mer. 

ras,  le  cœur  du  bois,  la 
la  pins  dure:  la  moelle,  la 
interne,  la  meilleure  partie 
Ique  chose.  jW  J^u-j 
kâyu  jàti,    le  cœur  du 

fèjî  S\  ini'lah  sa-bâtavg 
fan/  bâik  pasti  adn  ter  a  s 
•îkij  ce  bois  a  une  belle 
nce,  certainement,  le  cœur 
être  bon  (  //.  Ah.  3). 

*j*  ber-terhs,  qui  a  la 
interne  bonne,  qui  a  de 


ha  y  h  btiluh  tiada  ber-terhs,  le 
bambou  est  creux,  n'a  pas  de 
moelle. 

On  trouve  aussi  ^jjy  terâs. 
[Bat.  stx9*Z-%  toras.) 


3lle. 


i/Vtt 


SU  a! 


y.  y: 


lY^t*  teriis,  trus,  à  travers,  de 
part  en  part,  tout  droit.  ^^^ 
j>\  yj*J*  ber-jâlan  trus  âyer, 
passera  gué.  w"»ii  î^y"  àI^IS  ,j\ 
ipyy  ia  pànak-lah  trhs  ka- 
ampat  pùloh-na,  qu'il  tire  une 
flèche  traversa  les  quarante 
(arbres)  {IL  33).  ^j  ï\±  ^S^^ 
AS  >J  dt-tï/carn-na  dâda  trhs 
ka-blâkan/,  il  lui  plongea  dans 
la  poitrine  le  criss  qui  traversa 
jusqu'au  dos  (AT.  Tam^).  ^J 
Ç>j>  trhs  teràn/,  droitement, 
franchement.     ^J>    £j>    terhry 

trhs,  transparent,  ^y  Cr^JÎ 
ber-jâlan  trhs,  aller  droit  au 
but,  agir  franchement.  OU  ^j* 
trhs  mata,  pénétrant,  perçant. 

fjf£  ^v^  y^"  vi>'->  ou  ^j-j  £j 

y  an/  trîts  mata  dàn  tâku  mé- 
fiant nujTtm,  qui  connaît  les 
choses  futures  et  est  versé  dans 

l'astrologie  (J/.).  u-î/^V'*-^ 
^^jlfJUe  la  ter -là  lu  trhs  perg- 
lihàt-an-na,  il  est  très-habile  à 
voir  dans  les  choses  à  venir  (/?. 
107). 

yj*J*+  mener  h, s ,  aller  au  tra- 
vers,   passer.    ^^jLcw^   terhs- 


810 


olS 


menerùs,   traverser  de  part  en 
part. 

jwj^i  menerûs  -  i}  passer 
au  travers  de  quelque  chose. 

0~A*  mener  u$-kaiiy  traver- 
ser quelque  chose,  passer  au 
travers,  percer  quelque  chose. 
Ail"  CS~>j*  Ay  &jj>\  ImJ^>  Ojf 

JXJ  kâma  teblat  âyer  tiâda 
bïlle/i  menerùs-lcan  tànah  lïat, 
car  la  nature  de  l'eau  ne  lui  per- 
met pas  de  passer  au  travers  de 
la  terre  argileuse  (N.  J'/nt  57). 

Cj*$J*  ******  -  «« ,  passage, 
canal. 

[Jav.  et  Sund.  (m**jp  trus. 
^at*  5txfl£2£\  torus.  Mak. 
~?T  tarU8U-  Ta£-  tr>3  taos  ] 

^j*J>  fur  s  (Ar.),  un  bouclier. 

i 

i^S^y  tarsey ,  nom  d'un  arbre  ' 
dont  la  gomme  sert  à  teindre  • 
les  dents  en  noir  (/,.).  , 

Oy»J>  trtsula  (S.  QgM  tri- 

<ju/a),  trident. 

[Kw.  et  Sund.  ^jpt^  trimla.] 


•    — 


^£/  ter  fia  (Ar.  çij),  enlever, 
emporter. 

(Jj  tlll,    cercle    mobile  qui  sert   ! 
à  tenir  les  rames  au  bord  d'une 
chaloupe. 


il* 

Jv  talâ  (S.  HFT  tala,  presser  le» 
cordes  d'un  instrument  de  mu- 
sique), pincer  avec  les  doigts 
les  cordes  d'un  instrument; 
presser  les  côtés  du  corps  avec. 
les  mains ,  mettre  les  mains  sur 
les  hanches. 

£  ySj>  ber  -  ta  là  -  kan ,  qui 
serre,  qui  prend  les  côtés  avec 
les  mains.  Axie  Cx^S.  iSjP/ 
^aj^PU^jS  ber-dïri  ber-talâ-kan 
pïiggaig  ka-dtia  târgan-na,  se 
mettant  les  deux  m  ni  us  sur  les 
hanches. 

AjJiJ  tilàwat  (Ar.  3t),  médi 
tation,  lecture. 

~*y*>Jl   ber  tilàwat  y  qui  mé- 
dite,   méditer,    lire.    à1*Ju>jL 

£>lî j  lj$>j>  £\  ^\  jjf  moka 
sudah-lahkalliar  ïa  à  kan  her- 
tilàwat  di-pâdary}  il  était  sorti 
dans  les  champs  pour  méditer 
(/i.  36). 

sll  JK)  telàga  (S.  HH^h  talahit 

pièce  d'eau),  puits,  réservoir, 
étang,  mare,  fosse.  aUT  J)t  te- 
lâffa  gâla/i,  puits  de  bitume 
(/y.  18).  c£j  A^lo  ^telâga 
di-bâwah  bit  kit  y  un  étang  »u 
pied  de  la  colline.  *jy**tff 
J^jlb^jJuP^  mayetna  M- 
sïiruh  bua-Hf-kini  ka-dâlam  te 
lâya,  il  ordonna  de  jeter  le  <*a 
davre     dans    une    fosse    (J/.- 


aDs 


^ 


817 


Jjlî — telàga  nâraka,  l'abîme  de 
l'enfer.  >lî  —  telàga  tàhi, 
fosses  d'aisance.  îby»  -  -  telàga 
sïïlaiy,  tuyau  par  où  passe  la 
fumée  d'une  lampe,  cheminée. 
(Au  figuré):  jJ^lî  -XÎjJ  JU>  J 
fjXi  &jj\  terbit  deri-pada  te- 
làga ôrary  pandey ,  venant  du 
puits  de  science  (litt.  du  puits 
des  hommes  savants). 

[Jav.  *wiut<ïi)\  telàga.  Sund. 
isnnAciii\  talaga.  Mak.  '^o// 
talaka.  Tag.  tr>X3l  tala0a-\ 

>DiJ  telàtak,  ramper  (en  par- 
lant des  serpents)  (L.). 

rJjAj  telàtas,  espèce  de  grami- 
née  (cynodon  dactylon?)  (/V/j. 

O^C  tulâdan  (S.  rTFTT  *wZâ, 
ressemblance) ,  forme ,  modèle, 
image,  ressemblance,  exemple. 
JUjI  0^>j  ^^olâ^a.v  tulâdan  ïtu, 
sur  ce  modèle.  ^  W£  S£  aLuL 

Aito  karjâ-kan  înânusïa  dtas 
tulâdan  kïta,  faisons  l'homme 
à  notre  image  (B.  2).  ^\j  J>*£ 

\\&*y*  **OX*  *-^    las/car    râja 
Vtu  menûrut   tulâdan -na,    les 
»oldats  du  roi  suivent  son  exemple 
(M.  R.  63). 

0->.)U*  menulâdan,   modeler. 

[Jav.    4s»/i4<i*7\    tulada.    Mak. 
tuladaig.] 

I. 


S5^t  telapak,   la   plante   du 
pied,    la   paume   de    la   main. 

bâwah    telâpak    kaki  -  /ïi ,    se 
prosterner  sous  la  plante  de  ses 

pieds  (J/.). 

^UJj  telapàk-an,  ce  qui 
tient  de  la  plante  du  pied,  de  la 
paume  de  la  main. 

v.    à\j  tâpak. 

[Jav.-  Knnii**n.Mp  telapakan.} 

)Jii  telàbur,  v.^jl*  fâiwr. 


^Lai^v  tdasmy,  espèce  de  cein- 
ture (C'r.  Batav.). 

bXi  telàh,  passé,  le  passé,  déjà, 
après,  ensuite.  A  —  telhh  là?na, 
passé   depuis  longtemps.    j\  - 

telàh  ada,  fut,  a  été.  J~A  — 

telhh  ïtu,  après  cela.  ^i  a1j  ^A»lj 
tàhun  telàh  lâlu,  l'année  passée. 
Jlcw  JJjIj  aIj  lelà/*  banale  sam- 
pey>  après  qu'il  fut  arrivé*  bien 
dfcs  choses,  jilèlr  il>  aL"  .1^3  ^\ 
â/k«/*  nawâ-mu  telàh  dàlam 
târgan-ku ,  quant  à  ta  vie,  elle 
est  déjà  entre  mes  mains  (M.). 

aJlL*  sa -telàh,  lorsque, 
après  que,  ensuite  de,  aussitôt 
que.  AjIj  fj\  Ail**  sa  -  telàh  la 
dàtatg,  lorsqu'il  fut  arrivé.  Ail** 
CJ[  JU*  ^y  \  JXyJu  £~\j  sa-telàh 
râja  me-lïhat  àkan   hàl    ïtu, 


52 


818 


aL~ 


ifet 


après  que  le  roi  eut  examiné 
l'affaire  (AL),  j^j  ^Jc^  &** 
JUil  sa-telà/t  jadï-la/i  nagrl  ïtu, 
aussitôt  que  la  ville  fut  con- 
struite (M.  4). 

ioJ   telàh,  prédire,   prophétiser 

(O.). 

4LXj  telïrga,  oreille;  anse  d'un 
vase.  —  i-J  lïarg  telïrga,  le 
trou  de  l'oreille.  —  «^9  ^a/e- 

a'ttfl/  teUrga  ou  —  f^j*  kïïjurg 
telïrga,  le  lobe,  ou  la  partie 
basse  de  l'oreille.  —  Ojl>  c/ât/-/é 
telïrga,  le  cartilage  extérieur 
de  l'oreille.  —  /^c*-  xJïpirg 
telïrga,    le    bout    de   l'oreille. 

—  vl/  */*  pw-hpàt-an  telïrga, 
le    bord,    le   tour  de    l'oreille. 

—  >lî  tô^e'  telïrga,  l'humeur 
cérumineuse  des  oreilles.  àXSj» 

—  tj-",/  ber-tiridîh  trùs  telïrga, 
percer  les  oreilles.  —  «LjL 
merg-ïliig  telïrga,  prêter  l'oreille. 
£j>»v  —  tel'iiga  bàjan,  les 
oreilles  d'une  écuelle,  les  anses 
d'un  bassin.  J-b  —  telïrga  bedll, 
le  bassinet  d'un  fusil,  ji  ^f**\t 
c>UU  ber  -  antirg  -  antirg  pada 
telirgà-na,  ayant  des  pendants 
à  ses  oreilles.  ^  I  £yj>  J^i** 
e)U)lJ  OjvlJS  supâya  ter  -  bûka 
akan  ka-benâr-an  telirgâ-na, 
afin  que  ses  oreilles  soient  ou- 
vertes à  la  vérité  (M.  11.  220). 


A-JlJjj  ber-telirga ,  qui  a  des 
oreilles,  ayant  des  oreilles.  JL 

j\  MX*  ^  cfi  &v.  *  & 

y*ù*  siàpa  yarg  ada  ber-telirga 
àkan  menergar  hendak-lah  in 
menergar ,  que  celui-là  entende 
qui  a  des  oreilles  pour  entendre 
(N.  17).  OboU^jl^Kk 
pJtij  jikalaw  ada  ïa  ber-màtn 
dân  ber-telirga,  s'il  avait  des 
yeux  et  des  oreilles  (Kal.  dan 
Dam.  123). 

[Jav.  m/n*  vx*nj\  talirgan.  Mak. 
^1-o  toit.  Day.  talirgan,  écou- 
ter.  Tag.  lr>^xï>0  taîrga.  Bis. 
V»$^3l  dalorggan.] 

r  JUU   telïdur  (selon   Kl.  de 
\XStïdor),  endormi,  lent,  lambin. 

^L  jjJj^p!  ù-U^o  Ab  (fcfaw 

^?£  -  karjâ  •  a»  avghaw  telidur 
sâja,  dans  votre  travail  vous 
êtes  endormi ,  lent  ;  (selon  O. 
Batav.),  coquin,  fripon,  mot 
d'injure. 

JLftJu»  telépak,  nom  d'une  fleur 
aquatique ,  sorte  de  nénuphar  à 
grandes  feuilles.  0/L*>  e>Ul' 
*jii  ^IaJlJ  teli'rgà  -  /7a  jtf/œrfr 
telëpak  là  y  u  ,  ses  oreilles  sont 
comme  le  telepak  fané  (AV.). 

JLÎlJj  telïpuk,  loge,  cabane  (fr)- 


JJu  telĕlĕ,  nu,  découvert  ;  connu, 
manifeste. 

^xJJlII.»  men-telélë-hin ,   dé- 
couvrir, faire  connaître. 

17  telàw.  —  j^j  iêrw  tefôw, 
bleu  ordinaire,  ni  foncé  ni  clair 
(KL). 

SJu  talïiki,  nom  d'une  fleur,- 
et  aussi  d'une  sorte  de  toile. 

[Jav.  e»)0M*7i\  talukiy  l'œillet.] 

£JU  telupak,  marques,  taches 
sur  le  corps  (L.). 

fJ  telàk  =  &  talâ. 

fi  télùk,  baie,  golfe.  £>yi  — 
telùk  làutj  baie,  ou  golfe  de 
mer.  J>U>  A*i^  ber-làbuh  di- 
telùk,  jeter  l'ancre  dans  la  baie. 

dàirat  telùk  rantaw  jajàh-an- 
îia,  avec  l'étendue  des  baies  et 
oôtes  de  son  territoire  (H.  Ab. 
208). 

Énig.  ^is^JsiJ^te- 
lùJc-na  ampat  tanjurg-na  lima, 
elle  a  quatre  baies  et  cinq  caps. 

~\j  târgan,  la  main. 

Ce  mot  paraît  venir  du  radical  Jjl 
!àk.  Sund.  9W^pJs  luk,  courbé  en 
rond.  J(w  telùfc  est  donc  pour  JÙJ 

ter -là*.    Le   Bat.    R»$X\«~9?\ 


tp 


819 


torluky  semble  aussi  l'indiquer.  On 
retrouve  encore  le  radical  dans  le 
Tag.  et  le  Bis.  *î*3  look  »  une  baie. 

[Sund.  9mnAnmjf\  teluk.  Bat. 
5M*x\*-yj\  torluk.  Day. 
telok.  Tag.  et  Bis.  7*3  ^oi.] 

^^jiJui  talkln  (Ar.  ^d  ) ,  instruc- 
tion, discours  (s'entend  surtout 
de  la  formule  qu'un  ministre 
de  la  religion  récite  auprès  de  la 
tombe  de  quelqu'un  en  l'inhu- 
mant). ô^j^J^^Çi 
yarg  mem-bàxa  talkïndî-kubûr 
yamtUwan,  celui  qui  a  lu  le 
discours  sur  la  tombe  du  roi 
{H.  Ab.  384). 

men  -  talldn  -  kati, 
faire  ou  réciter  le  discours  nom- 
mé talkin. 

^XJU  teleteU,  posture  courbée. 

y^j>  ber-telekïï,  qui  se  tient 
courbé,  qui  est  dans  une  posture 
courbée.    j£jL*»  AjL*>i  £îc  j>  ï\ 

yJLT/  3*3*  a^a  ^^-bargko  dt- 
sitû-lah  sî-buigkuk  dûduk  ber- 
telekïly  il  y  avait  un  banc;  et 
c'est  là  que  le  bossu  se  tenait 
assis,  courbé  vers  la  terre  (Kl.). 

4&Jj  telekurg,  espèce  d'étoffe 
grossière  dont  on  se  couvre  la 
tête,  sorte  de  voile. 

[Jav.  9sn<atMa\  talekurg.] 
52* 


820 


e 


4kJj  telvrg ,  le  bord  d'une  rivière  ! 
^en  talus  (Cr.).  v.  4j»  tebirg. 

4oj  telirg,  le  bâton  ou  l'aiguillon 
avec  lequel  on  conduit  les  buffles 

(Cr.). 


&l7 


telargkey,  entremetteur, 
commissionnaire.       J^]j  aliJta 

<•$"*  Cr  ^  *4^  dâtarg-lah  telargkey 
murka  âkan  dia,  il  arrivait  un 
commissionnaire  courroucé  con- 
tre lui  (S.  Mal  315). 
[Bat.  5gcaS'>y  talargké.] 


*C  * 


telargkiip,  couché  à 
plat  ventre,  du  radical  <JiX*J 
targkup.  v.  ce  mot. 

<J^iL  telùt,  genou,  à  genoux. 

J^Ij^  ber-telùt,  qui  est  à  ge- 
noux, s'agenouiller,  s'accroupir. 

—  J«^«>  l$'  'tf  dûduk  ber-telkt, 
il  se  tient  à  genoux,  à***  «JJj^ 
^jW.  ÀJyui  ber-telùt  meuembah 
sa-pûloh  jâri,  s'agenouiller  et 
se  prosterner  en  touchant  la  terre 
des  dix  doigt 8  (les  mains  éten- 
dues à  plate  terre).  JUL^  ,j\  ^J-^w 
£r*™"*  sambïl  ta  ber-telùt  di- 
tlkam-na ,  il  le  poignarda  étant 
accroupi  (H.  Ab.  229). 

SSjy  ter-telùt,  agenouillé,  qui 
se  trouve  à  genoux. 

{j3*f  ber -telùt- kan ,  qui  plie 
ou  faitplierlegenou.  c^5o  ^ulj^ 


^Xî  Pj^jî  ber  -  telùt  -  kan 
kaki-iia  kïri  dan  men-dùi-kan 
kaki -fia  kànan  seperti  lâfcu 
ôraiy  pendïkir,  mettre  le  genou 
gauche  à  terre  et  non  le  genou 
droit,  comme  font  les  militaires. 
v.  JXîy  lu  tut. 

<JUb  telùt,  tomber  goutte  à  goutte, 
dégoutter,  pénétrer  quelque  part 
(en  parlant  de  l'eau). 

•Ju»    telàn,   avalé,    être   avalé. 

^yjù  ^y  \  ày  sl^ju»  seperti  bûah 
âkan  di  -  telàn ,  comme  un  fruit 
qui  doit  être  avalé.  J^\  AJi  S* 

moka  làpar  -  lah  Tdar  ïtu  fât» 
di-  telàn  -  h~â  -  lah  âkan  râjn 
kâtak  ïtu,  or  le  serpent  eut  faim 
et  avala  la  reine  des  grenouilles 
(Kal.  dan  Dam.  114). 

Prov.yii  r^S  telàn  bâtu,  ava 
1er  les  pierres:  filer  doux. 

^Sy    ber -telàn,    qui  avale. 
avalant. 

ijL*  menelàn,  avaler,  englou- 
tir.  {JL»  i)\ù  Oy  £*}  ??\j  J* 

wol  ij+y*  ^£+  inaka  râja  ïka" 
pûn  datai  y  menelàn  menï  ha- 
nïïrnan  ïtu,  alors  le  roi  des  p^s" 
sons  arriva  et  avala  le  sperme 
d'Hanuman    (M.    131).   ttf  - 


&p 


n  kata,  ne  pas  répéter  ce 
>n    a   entendu,    le    tenir 

ter-telhn,  qui  est  avalé, 
n  a  avalé.  XiL  ^Sy  *llw 
telhh  ter-telhn  mânikam 
Drsque  les  rubis  furent 
(B.  78). 

.  $gx<—  qK\  tolon.  Mak. 
illarg.  Day.  tefew.  Tag. 
onlon.   Bis.  fc">  <   £0/0/?.  1 

telunjuk,  l'index,  v. 
unjuk. 

A 

:&  jûga  menûxuk  mata, 
même  perce  l'œil.  Signi- 
ui  de  qui  on  avait  à  at- 
du   secours,  est  devenu 


•  • 


u. 


821 


•   I  * 


*~>ij 


lanjarg,  nu,  découvert. 

—    telanjarg  tUbuh  -  /7a, 
rps  était  nu.    —    C/^V*. 
an  telanjarg,  aller  tout  nu.   ! 
w\j\  adâ-lah  àku  telan-  j 
je    n'avais    pas    d'habits  | 
).     i^  —  telanjaig  sa- 
;out    à    fait    nu.    On    dit 
Jiy  —  telanjarg  bûgil,  nu 
un  ver,  et  fjJy  —  te- 
r  bûlat-bûlat,  complète- 


menelanjarg  - ï,  ôter 
qu'un    ses    habits.     ê>l-> 


'.>  rfaw  dt-telanjavg-ï-na, 
et  il  la  mit  à  nu  (&  Mal.  176). 

^/*&f£***  menelanjarg  -  Ayï/i, 
dépouiller  quelqu'un ,  le  mettre 
nu.  ^Jl^^àlLLj^j] 
^^jj  îa  JâaY  mâbuk-lah  dàn 
telanjarg  -  &m  dîrï-na  ,  il  se 
trouva  ivre  et  se  mit  à  nu 
(B.  12). 

^I^aXj  ]ça- telanjaig- an  j  ce 
qui  est  nu,  nudité. 

Ce  mot  paraît  être  composé  de  O  f 
(pour^î  ter)  et  de  f*^  lanjatg,  ra- 
dical qui  a  complètement  disparu  en 
malais,  mais  dont  on  retrouve  des 
vestiges  dans  d'autres  langues  de  la 
même  famille.  En  Sund.  in»trm\  latyary 
signifie  :  arrivant  à  l'âge  de  puberté, 
époque  jusq'à  laquelle  on  a  été  nu 
fies  enfants  malais  ne  sont  habillés  « 
qu'à  cet  âge).  Mak.  XT1f"0  bonjérg,  nu. 
Tag.    s  j3  lasog,  nu. 

j*^  telanjur,   v.  sous  j£\ 

anjur. 

4CJjj  telentarg,  couché  à  la  ren- 
verse, sur  le  dos.  ^yOb  JX$  Oy<*\ 

A 

^jMï  ,t*Ji)  Cite  «UU  jJuj  wo  j  <*j\jy 
ada  -pûn  Jca  -  hendak  hatà  -  fia 
ber-tâpa  ïtu  tldor  telentarg  tïga 
râtus  tâhun,  or  son  intention 
était  de  faire  pénitence ,  en  se 
tenant  couché  sur  le  dos  pen- 
dant trois  cents  ans  (R.  75). 


822 


V«JuU> 


Prov.     Jjl^  j\  ^y   £lî 

**  iS~i\?'  tdéntarg  ber-lst  âyer 
tihàrap  ber-ïsi  tânah ,  couchée 
sur  le  dos  (la  coque  d'un  coco), 
est  remplie  d'eau ,  sur  le  ventre 
elle  est  remplie  de  terre.  Le  sens 
est  :  il  ne  faut  pas  se  mêler  des 
affaires  des  autres,  parce  que  de 
quelque  côté  qu'on  se  tourne, 
on  en  ressentira  les  inconvé- 
nients. 

£Z\jy  ter  -  telentarg ,  qui  est 
couché  sur  le  dos.  ^U*  j;\a«* 
£**jy  wol  sitpâya  jâryan  ïtu 
ter-telentavg,  afin  que  (le  cadavre) 
ne  soit  pas  couché  sur  le  dos 
(dans  la  tombe)  (M.). 

AriL»  menelentavg ,  se  coucher 
à  la  renverse,  se  mettre  sur  le 
dos. 

^yJ£jl+  menelentavg  -  k<rn7 
poser  quelqu'un  sur  le  dos; 
et  aussi,  tenir  les  mains  élevées, 
la  paume  étant  en  haut. 

v.  AIj  lintaTg. 

tjub  telàp,  couler  goutte  à  goutte. 

laJuJ  telàpf  petite  boîte  ou 
petit  pot  pour  mettre  des  par- 
fums ou  des  huiles  odoriférantes 

/£  UuJ  telapàk-an,    v.   j£)l? 

telâpak. 


JSjJj  télepùk,  orné  de  feuil- 
les d'or  battu.  (Prob.  de  jfcte- 
pitk.) 

JJ  teldr,  œuf,  des  œufs  d'oiseaux, 
d'insectes,  de  reptiles,  etc.;  frai. 


i 


teldr  Aâyam,   œuf  de 


poule.  £*}  —  teldr  ïkan,  des 
œufs  de  poisson,  ^y  —  teldr 
bûsuk  ou  <J-x  —  teldr  timbul, 
œuf  gâté.  —  humera  h  telorou 
—  fif  Icûnivg  teldr ,  le  jaune 
d'un  œuf.  —  àJy pTUth  telàr,\t 
blanc  d'un  œuf.  —  Sty  ktîlà 
teldr,  la  coque  d'un  œuf.  £À*  -  . 
jj  telor  mata  kerbaïc,  des 
œufs  cuits  au  miroir.  ^1  - 
teldr  âsîn,  des  œufs  salés,  objet 
de  commerce  en  Malaisie.  J* 
ijs&  iJJul  teldr  nmpat  bijt] 
quatre  œufs.  —  »j!t*  mergerbm 
teldr,  couver  des  œufs.  —  ^y** 
meneths  teldr,  faire  éclore  des 
œufs.  *)  ù\  f\*Jf  £jJL>j~i  g  A 

^s\  ^j  CyL>  j~ù  ada  yay 
besàr  seperti  teldr  hàyam  ada 
yaig  besàr  seperti  teldr  atgsa, 
il  y  en  avait  (des  perles)  qui 
étaient  de  la  grosseur  d'un  œuf 
de  poule,  et  d'autres  de  la  gros 
senr  d'un  œuf  d'oie  (if.  166.'. 
^y  —  teldr  buàya,  nom  d'une 
cruche  de  forme  ovale  et  de  deux 
pieds  de  haut.  —  \j-*y  k*M* 
teldr,  nom  d'une  sorte  de  choux. 


En  langage  commun  on  donne  le 
nom  de  teldr  aux  testicules. 

Prov.  JJÛJ  £^>"C^  e>^ 
uawâ-na  sepertî  teldr  di-hûjuty 
tanduk,  sa  vie  est  comme  un 
œuf  sur  l'extrémité  d'une  corne. 
C'est-à-dire ,  ne  tient  à  rien ,  est 
continuellement  en  danger  (if. 
Ab.  382). 

Jjf  ber-  teldr  y  qui  /ait  des 
œufs ,  qui  pond.  —  /l*  hâyam 
ber -teldr  y  une  mère-poule,  une 
poule  qui  pond. 

[Sund.  «&«£  telur,  les  testi- 
cules. Day.  tanteloh.    Tag.  et 


Bis. 


ttlog.] 


^Ji  ti&9  froid.  —  ^j-jtè  panas  ùSy 

chaud  et  froid.  —  J^*  sejitk 
Û8y  très-froid. 

[Jav.    Sn<Mjf\    tÎ8    et    un*s»juijf\ 

atù.] 

— 
fîh"*  tesbih  (Ar.  <-*),  rosaire, 

^chapelet  :  louer  Dieu.  &£p  dJJ 

<f-^Ob  fer**  ■*£>■>  ^  £■!>  Cf^ 
ter-lebèk  pahalâ-na  ôkan  raja 
itu  deri-pada  sembahyarg  dan 
tesbïhy  les  rois  obtiennent  plus 
de  mérite  (en  rendant  la  justice) 
qu'en  disant  des  prières  et  en 
récitant  le  chapelet  (M.  R.  221). 

maka  hamba  dergar  buni  tes- 
bïh  segala  unalâikaty  et  j'ai  en- 


823 


tendu  la  voix  des  anges  qui 
louaient  Dieu  (Mir.  Moh.). 

J}C*J    tesnuik   (Pers.   jUia*), 
lunettes. 

[Jav.  MOJiKtip  tesmak.] 

o  •  * 

fzr~J  tesrïJi  (Ar.  ^r-0,  con- 
gédier, renvoyer. 

XvLj  teslim  (Ar.  A-*),  salut,  sa- 
lutation :  remettre  en  main,  livrer. 
v^*JLjÛ-»    men  -  teslbn  -  &aw, 
envoyer  un  salut,  faire  saluer: 
permettre,  livrer  quelque  chose. 

^j»\  ^j^ileLil  iijj  ^jJloI»  jus 

&Jto  men-teslïni-kan  warkat  el- 

m 

tklâs  ïm'y  j'envoie  cette  lettre 
de  salut  affectueux  (Lett.  Mal.). 

teslïm-kan  mata  benda  yarg  di~ 
jûal-na,  livrer  la  chose  qu'il  a 
vendue  (D.  M.  3). 

^JLJLj  tesélsul  (Ar.  J—L-),  en- 
chaînement, connexion. 

v^JLj  feçïî*  (Ar.  ^L4),  la  Trinité. 


tahiyat  (Ar.  ^*),  saluta- 
tion, bénédiction;  dire  à  quel- 
qu'un: a11|  ^3U>.  hiyak  allait, 
que  Dieu  te  fasse  vivre.  L*5*Lv<w« 
<Us£  Àjàj  jj  meuemba/njaiy  - &a?j 
e//7a  raient  tahiyat,  faire  deux 
salutations  en  inclinant  le  corps 
pendant  la  prière  (M.  Jt.  220). 


824 


tehkik  (Ar.  J>*),   véri 
Hcation:  vérité. 


tahta  (Ar.),  sons,  dessous. 


.).  em 


tehebbu*  (Ar. 

prisounemcnt. 


rajâ-an,  trône  royal.  i^*ù  ftby 
S*£  ber-tuiygu  di-bàwait  takta, 
se  tenir  an  pied  du  trône.  >!j 
*~«sL  ^j~j]  J  >****  vJy  raya  /w« 
hilavg  dî-âtas  takta,  le  roi  mou- 
rut sur  son  trône. 

J^sCy  ber- takta ,  qui  est  snr 
le  trône,  qui  règne;  trôner, 
régner,    gouverner,    jiy  aUI» 

bâilc-lah  tïian-ku  ber-takta  ka- 
raja -an  àkan  ganti  pâduka 
ayahnda ,  il  est  bon  que  vous 
occupiez  le  trône  en  remplace 
ment  de  votre  bien-aimé  père 
(Sul.  Ibr.  19). 

£  Uj£~*  men  -  la&lâ  -  tau, 
mettre  sur  le  trône,  faire  régner. 
a11|  jflli^  ^1  ta  dï-taktâ-ka» 
allait,  c'est  Dieu  qui  le  fait 
régner,  qui  Ta  établi  roi. 

JjJs^  teklik  (Ar.  jlcL),  former, 
créer. 

XpJxJf«»fcercf  (Ar.^),  mémoire, 
commémoration. 

jj^  texraw  (Fers.),  un  coq- 
faisan. 

JyJJ  tcMehhud  (Ar.  jt/i),  pro- 
noncer la  profession  de  foi  ma- 
hométanc. 


b£  takta  (An  et  Fers.),  trône,  i  ifilyÎJ  tes  w  le  (Ar.  ^b),  dé> 
siège Voyal.  û*k>^}  —  takta  ta-  ordre,  confusiou. 


tehmid  (Ar.  .X^),  louer, 

glorifier;  dire:  àuX&^el-hemdu 
lilla/f.  Dieu  soit  loué! 

iJL^*  teJiemmul  (Ar.  J*p*), 
porter  une  charge  :  patience,  ré- 
signation. 

*. 
OU    .^  tehrif  (Ar.  vJ^-),  ana- 
gramme. 

vjL»  tehlU(\r.  Jo*),  légitimer, 
rendre  une  chose  légale. 


tehesstlS  (Ar.  ^^^),  scru- 
ter, s'enquérir.  i 


tnhfet  (Ar.  o*£),  un  don, 
un  présent  ;  excellent,  rare.  Hj^ 

Içat  ('f-i'k/dft  ira  tuhfet  el-ajnâs, 
une  lettre  d'amitié  et  un  présent 
précieux  (Lett.  Mal.). 

vjL^*  tekeiyiil  (Ar.  ,J-^),  s'ima- 
giner. 


JOsXU 


825 


Jù  Jl£j  teifliïd  (Ar.  j£),  nom  du  '  ^J «3   taâlâ   (Ar.    31p)  ,    élevé, 

signe  *,  indiquant  que  la  lettre  très-élevé,    très-haut.     —    a11\ 
sur  laquelle  il  est  placé,  doit  être 
doublée  (v.  Gram.). 

jyd*  testvîr  (Ar.jlo),  image, 
tableau. 

temwwuf  (Ar.  JU),  '■T^'  t^ib  (Ar-  ^'  action 

de     causer     de     l'étonncment  : 

pratique  de  la  doctrine  des   p*&  ,                               -      * 

«^  etonnement.     <~*-f^  ^3  £jj~» 

sôfi\  vie  contemplative.    —  jU  x~>h  séria  deiyan  tajïb  yatp 

ilmu  temwwuf,  mysticisme   (S.  j)€shrj   avec   Uîl  grand   étonne- 

ilfa/.  202).  raent  (##  ylJ#  154)% 


allah  taâlây  le  très-haut,  Dieu 
très-haut. 

\jfe*J  tayïn  (Ar.  j*e),  rendre 
visible,  faire  voir. 


tesdïk  (Ar.  Jj«X*>),  con- 
sidérer comme  vrai. 

vyJb  JuaZL»  men  -  tesdïlç  -  Jean, 
vérifier,  ratifier. 

fefdfir  (Ar.  jJlo),  pré- 
face ou  introduction  d'un  livre. 

j    tesrif  (Ar.    vJ^d), 

faire  subir  à  un  mot  des  in- 
dexions grammaticales,  con- 
juguer, décliner. 

teserrufihr.sJr*),  agir 

à  son  gré,  avoir  la  faculté  de 
disposer  de  q.  ch. 

^y^j  «.^ri»  men-teserruf-kanj 
disposer  de  quelque  chose  à  son 
gré.  e>u^b  £j4j  «,^1«  mert-teser- 
ruf-kan  hartâ-na,  disposer  à 
son  gré  de  ses  biens  (D.  M.  2). 


taajub,  (Ar.  ***£), 
s'étonner,  être  dans  l'étonne- 
ment.  jLl*  JUpL»  àLs?*  taajub- 
lah  sârgnt  hatï-ku,  mon  coeur 
fut  dans  l'étonnement  (//.  yl£. 
107). 


taajul  (Ar.  J?^)>  8C 
hâter.  Jf?*  C^V-  jàigan  ta<*- 
jul,  ne  vous  hâtez  pas  (#.  A/a/. 

238). 

^jLt^XsJ  f(w7f£  (Ar.  Jj^),  agir 
d'une  manière  équitable:  re- 
connaître la  justice  d'un  témoi- 
gnage (/>.  M.). 


tabir  (Ar.  ^),  expli- 
cation; interprétation.  jK*M)  Ol 
^i»  Ja*a^  f/^>a  tabïr  mïmj/i-Jcn 
im ,  quelle  est  l'interprétation 
du    songe  que  je  viens  de  faire 


82G 


ts*> 


3& 


(AL).  »»l  w^l  ty?**  tabïr-na 
ïtu  apà-kafi,  quel  en  est  le 
sens?  (S.  Bid.  55). 

*$j<*mZ*  men-tabir-kan,  ex- 
pliquer, interpréter  q.  ch.  AJuL»» 
v^Ap  -»  J  /Jj/-^  siapâ-tah  ta- 
bir-kan  tubir  ilmû-na,  qui 
pourrait  expliquer  les  abîmes 
(la  profondeur)  de  sa  science 
(M.  R.  228). 

[Jav.  et  Sund.  «$»«£»  tabir.] 

H^ïU  tarif  (Ar.  v^P),  indi- 
cation, définition:  indiqué,  no- 
toire.  —  Pjli  bàrarg  tarify 
puisse- t-il  être  connu. 

^yju  ^^H»  m  en  -  tara/"  -kan, 
faire  connaître  q.  ch.,  rendre 
une  chose  notoire.  àIlSju^^o  jU 

OU  ^lL*^££*  «^  £\  ^ 
inaka  dî-tarif-kan-lah  Tdeh-mu 
âkan  dïa  sa-kira-kïra  sa-tâhuw 
lamà-n* ,  faites  -  le  connaître, 
rendez  le  notoire  pendant  a  peu 
près  une  année  (D.  A/.  145). 

LisJ  fofâfe  (Ar.  jb),  dépen- 
dance, subordination;  être  dé- 
pendant. 

^•jXiLljJL»  men-talik~kan,  faire 
dépendre  une  chose  d'une  autre. 

di  -  to/îjk  -  A«#w  dergan  suâtu, 
quelle  ne  dépende  pas  d'une 
autre  chose  (D.  M.  2). 


rC\W  tqlîni  (Ar.  1p),  instruire. 

/^cdjJU  men  -  tafim  -  4a», 
enseigner  quelque  chose  à 
quelqu'un. 

ilsJ  tolofe  (Ar.  jlp),  dépendant, 
soumis,  sujet,  tributaire.  J^ 

•  __  mefi-jàdi  talok,  devenir  dé- 
pendant. jU"  £j  £^>*j  J& 
c>bJu  segala  raja-râja  yanj 
talok  ka-padâ-na,  tous  les  rois 
qui  lui  étaient  soumis  {R.  81  > 

traiggânu  dengan  segala  tâlok- 
nay  le  pays  de  Trangganou 
avec    toutes    ses    dépendances 

(If.). 

jLJy  ter-tqlokj  qui  est 
soumis,  que  Ton  a  soumis. 
JjlT  Ùj^J  ôj  w^p  Ait  )J+> 

^-uii^o  p^\)  sa-pâro  tànah  arab 
pûn  ter-talok-lah  ka-pada  râja 
sïrlïs,  une  partie  de  l'Arabie  fat 
soumise  au  roi  Sirus  (//.  2>.71). 

^oLfcL*  menalok  -  kan  sou- 
mettre quelqu'un,  rendre  tribu- 
taire. JuUgj£>>  v^ii«L»  çîb  jl 
•lj  jÇy—,  w  dâtaig  mena/ok-kan 
dirl-na  ka-pada  srï  rama,  il9 
vinrent  se  soumettre  à  Sri  Rama 

(R.  \hl\.  Jfclf.  J2^  JJ^/1 
âku  hendak  menalok-kan  ma- 

•  •  • 

ta-hàri,  je  veux  soumettre  le 
soleil  (R.  60). 


\     •. 


aadxur  (Ar.jis),  diffi- 

impossibilité.    3*j*  >>«> 

qdzur  deri-pada  meiy  Om- 
an mata  benda  kârna  la 
lennap,  il  y  a  impossi- 
de  rendre  l'objet,  parce 
i  disparu  (D.  M.  12). 

Ujxiyet  (Ar.  Jpjp)  ,  con-  i 

•  -îa  mem-brï  tqziyet  dân 
rgîs,  ils  donnaient  des  con- 
ons  et  pleuraient  {Amir 
za  241). 

i   ta&îr    (Ar.  jje),    cor- 
>n,  réprimande;  châtiment, 
corporelle. 
\jljmZ-*     men  -  tazir  -  ka?i7 
er  une  peine,  un  châtiment 
îlqu'un.    \J^  Aj\  J>jij*l 
J\    di-tazïr-Jcan    ûleh  nâ- 
:  âtaw  di-bûmih,  qu'il  soit 
amné    par    le    capitaine    à 
peine  corporelle,   ou  bien 
soit  mis  à  mort  (Cod.  Mal. 


tçOHm{Ar.  plâP),  respect, 
rence,  compliment,  ^r^-0 
J  *s>ï  di-sâhut-na  deigan 
Im,  il  répondit  avec  respect. 

^   &*  Jt*irf   ^J" 
sigrah-lah   ber-dïri  mem- 


u^ 


827 


brl  tqtVxm  àkan  baginda ,  il  se 
leva    aussitôt    pour    saluer   le 

monarque  (M.).  sSfi^  Cr^** 
mergatâ  "  kan  tatlïm-na,  faire 
ses  compliments  (M.). 

■yV: -  mem-tqtlïm~kany 
respecter  quelqu'un,  compli- 
menter quelqu'un  sur  q.  ch. 
e>Xl  sS<*\ym*\  •jK^\  amir  men- 
tqttim-kan  Utkû-na,  l'émir  le 
complimenta  sur  ses  bonnes 
manières   {Sul.    Ab.    25).     <j\ 

tatKm-kan  mansûr  deirgan  sem- 
purna,  Mansur  vint  lui  rendre 
un  respectueux  hommage  (SuL 
Ab.  16). 

Ojliu   tefcmmt  (Ar.  OU),  sé- 
paration, distance;  différence. 

^-liu  tuffdh  (Ar.),  pomme. 

j,^  tefehhum  (Ar.  pyJ),  intelli- 
gence,  connaissance. 


>• 


iu  tefekkiir  (Ar.  ^),  penser, 

réfléchir.  ^£ju  J:y  ^1  10  dûduk 
tefekkur,  il  était  assis  et  ré- 
fléchissait {Amir  Hamza  188). 

&su  tufaf  =  **y  tnfah. 

\liu    tafetâ,    nom    d'une    étoffe 
(prob.  notre  taffetas). 

.*JàJ  teflïs  (Ar.  ^Jli),  action  de 
déclarer  quelqu'un  pauvre,  in- 


828 


8olvable,  déclaration  de  faillite 
(D.  M.  44). 


taf8Îr  (Ar.j~3),  commen- 
taire, surtout  du  Coran,  expli- 
cation. S?***  «wA^j  Al  3  dâlam 
hitâb  tafsïry  dans  le  livre  des 
commentaires  (M.  H.  227). 


tefehhus  (Ar.   ^as^), 
recherche,    investigation.      ^y\ 

0~~*  Ou  ôknn  tefehhus  hàl 
segala  gerib  dân  fakir  dân 
nu'skïn,  à  la  recherche  des 
étrangers,  des  fakirs  et  des 
pauvres  (M.  lt.  80). 

^jos&r**    men  -  tefehhus ,    re- 
chercher, s'informer.    ^\e^l 

^w]  Cjyf  pe  -  karjn  -  an  -  na  te- 
fehhus -  men  -  tefehhus  datant 
nagrï    âraiy  yaig   me  tu  -  bûat 


amaga,   son   devoir  est  de  r^ 
chercher  avec  soin,  dans  le  pays* 
les  gens  qui  commettent  des  in 
justices  (Cad.  Mal  393). 


men  -  tefehhus -e= 
faire  des  recherches  dans  uh 
lieu,  rechercher  quoiqu'il— 
quelque  part.  jU  aL^is^j  JL- 
9-jy  «J*-**  -^  ntakn  di'~tefehhu*— 
ï-lah  hâkim  padrt  segala  iTtruir^ 
or  le  magistrat  lit  des  rechercha 
dans  toutes  les  rues  (Livre  cm 
lecture  n°  7.  84). 

^JUoJU  fe/#ĕZ  (Ar.  J^a»),  ras, 
conter  en  détail,  développer  u« < 
chose    dans    ses    particularités. 

ti'dda  kâmt  sebùt-kan  ka~duâ 
na  devgan  tefsîl-na,  nou9  no 
parlerons  pas  des  deux  dans 
toutes    leurs  particularités  (/). 


M.  212 


). 


O  dy  la  lettre  b  dû,  nommée  Jb 
dâl  par  les  Arabes;  dentale 
douce,  prononcée  par  les  uns 
comme  le  d  anglais,  et  par 
d'autres  comme  le  d  français. 


O  dt9  particule  servant  de  pré- 
position de  lieu  sans  mouvement. 
à»jj  ->  di-  rûmah ,  à  la  maison. 

v^*.>  dt- Autan,  dans  la  forêt. 
Elle  se  joint  aussi  à  d'autres  pré- 


c* 


I. 


cSb 


829 


ons.    ^^jU    dt-atasy    en 

sur.  Abj  di-dâlam,  dans, 
s.  Jointe  à  un  verbe,  elle 
nne  un  sens  passif,  y  lo 

z£*m,  être  mangé.  J^y^ 
?•%/,  être  battu  (v.  Gram.). 

v.  et  Sund.  £<  oY.  Bat.  *c,o 
ik.  et  Bug.  i  rt.] 

dâhi,  le  front.  o£^  — 
ber-ke-ràt,  un  front  ridé. 
àI^LS  ji  xi  J  V  ê>b  rfàtt   : 
^j/  petam  pada  ka  -  <<w-   ; 
?  dahï-na,  et  il  portait  des 
aux  sur  ses  dix  têtes  (7/.  | 

r 

/Ta  ^ww  sepertî  sa-kâri 
,  son  front  ressemblait  à  la 
lie  lune  (M.). 

/.  ni<ï!n\  rahîj  figure.] 

dâhiyet  (Ar.  Uo),  mal- 
calamité. 

làhak,  flegme,  mucosité. 

\ïj>  ber-dâhak,  glaireux, 

ÎUX. 

t.  <,^??\  df.i/tak.] 
dâlUin,   branches   d'un  i 

^^jbb  £Jy->  ^ta  pat  ut 

tort/  dâhan-na ,  il  faut  en 
;r  les  branches  (J/.).  y^^b 


ââhan-îia  ïtu  ber-tumbuh-tum- 
buh  dan  xâwaig-na  buleh  pan- 
jarg,  ses  branches  croissent  et 
ses  rameaux  peuvent  devenir 
grands  (IL  ^44.  441).  —  y^> 
/larimaw  dâhan,  nom  d'un  ani- 
mal du  genre  du  tigre  (felis 
macrocelis). 

v*jJbbû«  men  -  dâhan ,  être 
comme  des  branches,  ressembler 
à  des  branches.  Oy  ^J^  w>b 

ôraiy-na  pTm  banale  men-dàhan 
kâyu  dî-hïitan  riipâ-iïa,  et  les 
'  hommes  étaient  en  si  grand 
nombre,  qu'ils  ressemblaient  aux 
branches  d'arbres  dans  un  fourré 
{KL): 

[Bat.  •<.**»■©%  dahan.} 


JblO  dahani,  v.  >j  dehhm. 

cSlO  dâya  (S.  ZPI  dâya,  don), 
moyen,  expédient,  artifice,  ruse. 
i^L» j  àJIÎI  apâ-lah  dayâ-na ,  par 
quel  moyen?  J*  jX^b  à&\ 
apâ-tah  dâya  kïta  /agi,  quel 
expédient  pouvons -nous  encore 
employer?  Ist^*  ^b  dâya mes- 
lehat,  ruse,  machination.  ^b^iLï 

tïpu  dâya ,  tromperie.  ^W  ^b 
oayrc  upàya ,  ruse ,  moyen ,  ex- 
pédient. ^151  fj\^  iSj\f^  men- 
xahârt  dâya  upàya ,  forger  des 
plans,  chercher  des  expédients. 


83Q 


cSb 


<ta-'l/J  ^}  jwul'  aLSu  ôyu\  JA* 

maka  la-ptln  mâJcan-lah  nâsi 
itu  bebràpa  dâya  upâya  hen- 
dak  merg  -  hâbts  -  kan  dïa ,  il 
mangeait  le  riz,  et  par  toutes 
sortes  de  moyens  il  voulait  le 
finir  (H.  131). 

iS^jt  ber-dâya,  qui  a  des 
moyens,  qui  use  d'expédients, 
qui  dissimule.    ^$Ji»\    Yi  -Xl£> 

JÏ  <j\*s  aIIxJ  ùy  baginda  lâ- 
ki  istrl  pïin  tiadâ-lah  ber-dâya 
làgij  le  prince  et  son  épouse 
n'avaient  plus  aucun  moyen  (pour 
l'empêcher  de  partir)  (R.  20). 

baginda  pûn  tiadâ  -  lah  ber- 
dâya  lâgi  rasa  -fia,  le  roi  ne 
dissimula  plus  ses  sentiments 
(M.). 

J>\*J  per-dâya,  qui  est  dans 
l'erreur,  trompé. 

^tayu  te -per-dâya,  qui  est 
trompé,  que  l'on  a  trompé,  ùjf 

c5'-J^  l5"  **'■*'  yr  kârna  bahwa 
adâ-lah  la  te-per-dâya ,  parce 
qu'il  a  été  trompé  (D.  M  242). 

y  \jjy  ber  -  efoyâ  -  kan ,  qui 
trompe,  qui  use  de  ruse  (D.  M. 
242> 

y  ^i^J^  mem-per~da yâ-kan, 
faire  tromper,  mettre  en  erreur. 

&  cf^J  £\  *ty   ***  " lah 


âku  per-dayâ-kan  dïa,  je  ferai 
bien  de  le  tromper  (R.  99).  dft 
Jpta  y  \j  j^»  ^l  *Ju*  kârna  su- 
dah  la  per  -  c&p/â  -  kan  pâtehj 
car  il  m'a  supplanté  (B.  42). 

w>*  W^  ^?er  -  dayâ  -  an ,  trom- 
perie, duperie. 
•  ù*li Ju>^j  ber-daya-dayâ-aru 
qui   se  trompent   mutuellement. 

[Jav.  *avu\  doyay  avis,  pro- 
position. Sund.  *?«M\  daya.  Bat. 
~çjzs*  daya.  Day.  tïpu-daya, 
tromperie.    Tag.   Cto   driya] 

c5lO  dâya  (seulement  connu 
dans  les  combinaisons  suivantes). 
^taOjlj  bârat-dâya,  sud-ouest 

iJ^Cy^*1  S€^an  ' dâya ,  sud- 
sud-ouest. 

AjmJ  dàyah  (Pers.),  nourrice, 
femme  qui  allaite  un  enfant,  v. 
Ail  âyah. 

%J  )*)  dayu,  mouvement  d'oscil- 
lation, frémissement  (comme  celui 
de  l'eau  qui  va  bouillir),  ébranle- 
ment ;  murmure ,  gémissement 
(comme  celui  d'un  enfant  qui 
veut  aller  vers  sa  mère  ». 

^jLxjJÛa    men  -  dayu  -  dàj/u, 
frémir,  murmurer,  gémir  (Kl.)- 

J)£lJ  dtiyak,  nom  d'nn  pays 
dans  l'île  de  Bornéo.  —  ïjy 
ôraig  dâyak ,  un  habitant  de  ce 


jb 


831 


.  —  tj^r  bahdsa  dâyak, 
igue  Dayak.  J-A  ijAi  (_rA> 
■f\  y»Wî  Ojî  y"Li  JaW 
m  dàyak  ïtujâh  il  sâtu  pûn 
hu  Skan  allah ,  les  Dayak 
ignorante  et  ne  connaissent 
ment  Dieu  (//.  D.  212). 

•iâyfMy,  suivante,  dame 
ineur,  demoiselle   de  con- 

i.  r£l>  Jj>jrs  jf^î  cy 

S*i*\  tûttnputrï  meîiurah- 
^âyarg-dàyatg ampat  ôraig, 
încessc  envoya  quatre  de 
uivantea  (H.  51).  oj>Uj> 
j£^*Jj\  di-hâdap  Steh 
i  ddymg-dâyatg,  entourés 
»mes  d'honneur  (Tarn.  Yat. 

lu  xanlïk  rupâ-îia  dâyarg 
itu,  la  jeune  demoiselle 
olie  {M.).  j\}^  —  dâyarg 
ira,  une  gouvernante,  une 
ce  d'enfant  de  prince. 

■-.  iâ*wf.  deyah,  jeune 
de  haut  rang.  Sund.  uw 
1-     Tag.     Cto     dayajg, 


4*ywtg,  rame,  aviron: 
t  à  la  rame,  ramé:  les 
res  d'un  poisson.  ia\a 
->jfc^»  di-dâywig  prahâ- 
lâut,  et  leurs  vaisseaux 


furent  conduits  à  la  mer  en  ra- 
mant. 

f>\*j>  ber-dâyuig,  qui  rame; 
ramer.  —  Sjj\  ôrmg  ber- 
ddyuiij ,  un  rameur.  i*j  _)£-• 
«jI^*  *jj->->  segala  rayât  di- 
sûruh  ber  -  dàyurg,  tout  le 
monde    reçut    ordre    de   ramer. 

ineilûsah  •  kan  diri-ïîa  deigan 
ber-dâyurg,  ils  se  fatiguaient 
à  ramer  (JV.  67). 

^jXjuIjJ-.  men  -  dâyitnj  -  kan , 
faire  de  quelque  chose  une  rame, 
se  servir  d'une  chose  en  guise  de 
rame;  faire  marcher  un  bateau 
en  ramant.  jl«  à;U*  f^"'-*  j^- 
lârkX>ùbj  jikataw  di-piiyam 
peigâyub  maka  tli-dâyuig-kan- 
Sa,  s'il  emprunte  des  pagaies  et 
qu'il  s'en  serve  comme  de  rames 
{Cod.Mal.  431).  j&U*&  £jjl 
^$.>  ôrarg  ijaig  men-dâyuig-kan 
dut,  les  hommes  qui  le  faisaient 
aller  en  ramant  (//.  Ab.  106). 

^«jûta^  ber  -  dâyutg  -  kan, 
qui  conduit  a  la  rame. 

/SyJ^ilï  dâyu>y-da  ytirg-an , 
qui  est  à  rame,  qui  est  conduit 
a  la  rame.  —  j*^>  prâku 
dâyuiy-dayûrg-ait,  un  bateau  ou 
un  bâtiment  à  rames,  galère. 

[Jiiv.  uiî'm.  dayurg.  Sund. 
j.-11-îii  dayurg.  Bat.  -ex*? 
dayuig.    Mak.    et    Bng.    -îJ^î»1 


832 


& 


& 


gayoïy ,    ramer.    Day.    dayorg. 
Tag.  et  Bis.  Jl1^  ffayor9-] 

XiO  dàyim  (Ar.  #ta ),  perpétuel, 


U 


permanent. 


iwlj  dâtrat  (Ar.  jb),  cercle, 
circuit,  territoire,  région,  ol* 
^l  î^iU  vl/u  ?7â£tf  *«£  dâtrat 
hri,  les  propriétés  de  ce  cercle 
sont  évidentes.  aUI  oU  S^»ta  »lîl  ; 
JUj  upâma  dâîrat  zât  alla  h 
tarda,  la  nature  de  Dieu  res- 
semble à  un  cercle  (Jl/.).  J^  — 
dâîrat  nagri,  le  circuit,  Téton-  ■ 
duc  de  la  ville.  JfLJ  S^»ta  ,Jx* 
aegala  dâtrat  talok,  les  pro- 
vinces dépendantes  (T.ett.  Mal.). 

cSjiO  dàwey  =  Ctjfkâwat, 
fil  de  métal. 

Jj^jJj  dmvuk,  dâuk,  gris; 

grison,    cheval   d'un  gris  blan- 
châtre. 

[Jav.  *jivi*<7if\  dawuk.  Sund.   ! 

ÔaIo  dâurun,  dàun,  feuille. 

jf^  —  dàun  hïjawj  des  feuil- 
les vertes,  àjj  —  tA*?/»  lïiruh,  . 
feuille  fanée.  ^jTy  —  <&ï?m 
gûgur,  feuille  tombée  avant  le 
temps.  Jry  —  rfâw/z  gôsok, 
feuille  sèche  de  la  plante  ^,  «!*♦*> 
hampelas,  dont  on  se  sert  pour 


polir  le  bois.  *-Aj  —  dàun 
telhya ,  le  contour  de  l'oreille. 
iSj*3  —  dàun  putrï,  nom  d'une 
plante.  J^î  Oyu»  ^b  jb 
<forc  dàun-na  sepertï përak ,  et 
ses  feuilles  étaient  comme  de 
l'argent  (.ft.  2). 

t>^lj^>  ber-dâun,  qui  a  de* 
feuilles,  qui  pousse  des  feuilles. 

fait  pousser  des  feuilles,  qui  pro- 
duit  des   feuilles.    {yJ^ytj*t  j' 

bûa/i-katt  amhs  dâti  ber-dâun- 
kan  përak ,  il  avait  poussé  des 
fruits  d'or  et  des  feuilles  d'argent 
(S.  Mal.  29> 

^y^jJ^b  dâun-daûn-an,  les 
feuilles  en  général,  feuillage. 

[Kw.  tj<niKiQ\  ron.  J*v» 
(ijinint*}j\  daon.  Sund.  kmhm/ 
daun.  Bat.  -Cv>"ôk\  daon, 
médecine.  Mak.  js*-**  rauifj- 
Bug.  si^  dauig.  Tag.  et  Bis. 
dahon.] 


$j)J  dawup,  daup,  »0ID 

d'une  plante  {bauhtnîa). 
,5  lO  cfcïfc/,  monté,  grimpé,  £y 

gunuiy  yanj  tînjgî  yarg  tiàdo 
dâpat  dt-dùki  ôraiy ,  ""e 
montagne  escarpée  que  personne 
ne  pouvait  escalader  (i/.  I).  159)* 


& 


A 


833 


jbû*  men-dàki,  monter, 
ir  sur  quelque  chose. 
S^JlL*  e>U  ol^o  be  -  brdpa 
â-îia  men-dâkï  itu,  pendant 
;temps  nous  gravîmes  (la 
tagne)  (//.  Ah.  347).. 
)ay.  daki.\ 

llaki,  crasse,   saleté,   or- 
i  de  la  peau.    ^yj  jï  jl* 

^^ju*  *)bl  ^i  a1^  JLo 
:a  lâlu  ber-lulut  malca  ber- 
!  dakï'fia  adâ-lah  sa-besar 
r  hàyam,  et  en  se  frottant, 

réussit  à  ramasser  de  Tor- 
;  de  sa  peau  de  la  grosseur 
t  œuf  de  poule  (A'.  11). 
ï  J3jù  àjj  £  j\ ->  dâJci  yanj 
\h   deri-pada  ttibuh-îia,    la 

qui  se  détache  de  sa  peau 

Kffb^  feS^  dâfcl'ya79 

mcah  kïïku,  crasse  des 
les  (3/.). 

>und.  ukïi\ daki.  Bat.  ~cp?o 
L  Mak.  »v  raki,  crasse. 
•  duki,  s'attacher  à.] 

»  dâku,  forme  dérivée  de 
ïku}  me,  moi,  ^y\  J>/y  ^^ 

jika  kaw-brï  âkan  dâktc, 
>us  me  donnez.  j\ï  £\  <»jL 
l-kcih  âkan  dâku,  voulez- 
\  de  moi  ?  y  b  <S>yï*+  fe 
t  meigatahli-i  dâku,  qui  me 
îaît. 

[. 


dtfl 


O  dàkap,  embrassé,  pris 
dans  les  bras,  être  embrassé. 
£m£+/£&\f*  Ob  J£\  ^îTb^ 
di-dâkap-na  ânnk-ïta  dân  dï- 
bawâ-na  ka-per-mandi-aW)  elle 
prit  son  enfant  entre  ses  bras  et 
le  porta  au  bain  (J/.). 

«Jûl^j  ber-dâkap,  qui  em- 
brasse, qui  tient  entre  ses  bras, 
embrassant,  c)~^  aUo I3.1  ^  ïa 
ber  -  dâkap  -  la/i  lëher-na}  il 
passa  son  bras  autour  de  sou 
cou  (H.  76). 

cJû  I  Jû*  men  -  dâkap ,  em- 
brasser, prendre  entre  ses  bras. 

ïa-pûn  mcn-dâkap-marïka-ïlu, 
et  il  les  embrassa  (Àr.  74). 

^jSttjJu  1 ij>  ier  -  dâkap  -  rfa- 
kâp-an,  se  tenir  mutuellement 
embrassés. 

On  trouve  aussi  cJûj  dakhp. 

[Jav.  i4?*l/ii^  dekep,  prendre 
avec  la  main.  Bat.  #^77-  \ 
dahap,  embrasser.  Mak.  îs>> 
raka,  embrasser.  Tag.  GiZ? 
dakïj),  prendre.  Bis.  V^iZ?  c/a- 
£op,  prendre.] 

j)    lO  d<i{fU,  le  menton.  jOUT 

^j^  JX^I  £>  ^\  ^Ij*  wu-*  e)Jo 
yemelâtak  dayâ-na  sebhb  di- 
thtp  âtjjùi  yaty  âmat  dînjùi, 
leur  menton  tremble  à  cause  du 
vent    froid    qui    souffle    (Exer. 


53 


834 


A> 


153).    ôjy  Ji    ^ifJï&jùj} 

c)i^-w  àyer  liur-na  ka-dagû-na 

Lâlu    tlirun   ha  -  dadâ  -  na,    la 

bave   leur  coulait  sur  le  menton 

et  de  là  sur  la  poitrine  (M.). 
«• 

4ù  lO  dàgmy,  marchand  étran- 
ger, marchand  forain:  étranger. 

moka  dâtarg  dàgarg  deri-pada 
nagrï  yaïg  lâin,  alors  arrivèrent 
des  marchands  venant  'd'un  autre 
pays  (M.  IL  166).  £j  *Tta  j£\ 

s*ï  j^  t>b  OjU  j^  j^lT  J-*L 
ânak  dàgarg  yavg  mâsuk  ka- 
lûar  deri  bârat  dân  deri  tlmur, 
des  marchands  ambulants  qui 
viennent  de  Test  et  de  l'ouest 

(-!/.)•  fë**  Pjy  ^j"\r  bahâsa 
ôrarg  dàgarg 7  le  langage  mêlé 
que     parlent     les     marchands. 

Jcïta  ada  sa-ûleh-ûleh  dàgarg 
dàlam  duniâ  ïni,  nous  sommes 
comme  des  étrangers  dans  ce 
monde  (Sul.  Ibr.  6;. 

ASiJji  ber- dàgarg,  qui  est 
marchand  étranger,  qui  arrive 
quelque  part  pour  trafiquer. 
jA  <)Jl;.>  çTb^j  ^^.iTôb  dân 
kâmu  àkan  ber  -  dàgarg  di- 
tànah  mi,  et  vous  pouvez  venir 
acheter  dans  ce  pays  (B.  71). 

^K>  dagârg-an,  commerce; 
marchandises,  denrées.    Ku«Sc*. 


ïjlà  iû  ^P-Oo  jeriîs-jents  da- 
gàrg  -  an  ya>rg  di  -  lârarg,  les 
sortes  de  marchandises  pro- 
hibées. 

[Jav.  et  Sund.  *am\  dàgarg \ 
commerce.  Bat.  -<f>  d<igaig. 
être  étranger.  Mak.  ^^  danj- 
garg  et  Bug.  «£•.*>  daigka/g, 
commercer.  Day.  dàgarg,  mar- 
chand. Tag.  C3l  dàgarg,  faire 

du  commerce.] 

*• 

4à  lO  dàgirg,  de  la  chair,  de 
la  viande,  i^  —  dàgirg  kam- 
birg,  de  la  chair  de  chèvre. 
^^j!  —  dàgùg  ïkav,  de  la  chair 
de  poisson.  ^jjT«Tb  £ U  ^^ 

na  màkan  dàgùg  karbaw  tetâpi 
tiâda  di-brï-na  dàgirg  mentah, 
on  lui  donnait  à  manger  de  la 
viande  de  buffle,  mais  on  ne  lui 
donnait  pas  de  viande  crue  (//. 
Ab.  73). 

j*Ç^     —     dàgirg     kanxirg. 

muscle.    —   »U    nâma    dàgùg, 

nom  primitif,   par  opposition  à 

JS  JJ     nâma     gelàr.     £>b    — 

dâgirg  dàrah,  parenté. 

pTl^j  ber -dàgirg,  qui  a  de 
la  chair,  charnel. 


Kx  *u 


v^jO-XjO  l.>  dâgiïg-dagiiTj-on. 

—  C/U  môto  dâgùg-digïvg  an. 
une  étoile  au  dessus  de  rœîl(/Y/. 


[.Jav.  et  Sund.  .ui<m\  dagitg. 
Bat.  -^-*ô  dugùU)  *e  <*orps. 
Mak.  o^f^  dagérg.] 

*dO  dârgmv,  hutte  dans  la 
forêt  ou  daus  un  champ  de  riz. 

«5^1 0  dàoctvg  (Chin.  $5^ 
jta  tcheri),  peson,  balance, 
Jl»  ij  —  dâxitg  yaig  bethl, 
des  balances  justes.  — y\>  bâtu 

dâxùy,  des  poids.  —  OU  mata 
dâxi'ig,  le  point  qui  indique 
l'équilibre  dans  une  balance. 

its^ùjt  ber-dâxùg ,  qui  se 
sert  de  balance,  qui  pèse,  pe- 
sant; peser.  Si  —  ber-dâxùg 
lôda,  peser  du  poivre. 

[Jav.  uMjï**y\  daxin,  poids  de 
cent  katis.  Sund.  wjinT^  dâxùt, 
peson,  romaine.] 

y  lO  dâtoU,  le  feuillage  du  co- 
cotier. 

3'^  dàtiya  =  33  rfetya. 

iJlO  dâtuk,  grand -père:  chef 
de  famille  :  titre  donné  à  certains 
chefs  :  nom  donné  aux  magiciens, 
aux  sorciers:  les  mânes  des 
ancêtres,  certaines  divinités,  ol* 

• 

w***-  J?b  Ota  bâpa  dan  dâtuk 
ha?nba,  mon  père  et  mon  grand- 
père.     JfJJ  Jy  1j  dâtuk  nënek, 


al. 


e 


835 


les  ancêtres.  Jy*>  JXS/.f  !•!.> 
dâtuk  ka-ampat  sliku,  les  chefs 
des  quatre  tribus  (il/.).  dta  Af£l 

^a»  anjùg  dân  kûxirg  yarg  di- 
per  -  A#a£  dâtuk  Tdeh  ôraig- 
ôraig  mesir,  les  chiens  et  les 
chats  dont  les  Egyptiens  font 
leurs  divinités  (//.  I).  76;. 
j*X3  J[i1.>  dâtuk  pïkarg ,  les 
mânes  des  ancêtres,  la  tnblette 
où  sont  les  noms  des  ancêtres. 
JJ  *5o  J? ta  jJI JJo  fs>\  aU^ 
mïnum-la/ê  argkaw  di-hadàp- 
an  dâtuk  pïkarg  ïtu,  bois  en 
présence  des  mânes  de  tes  an- 
cêtres (II.  Aô.  2112).  *5J>pikatg 

est  le  chinois  JfKpa *et"Çfeiao, 
caractères  qui  signifient  le  père 
et  la  mère  morts. 

On  trouve  aussi y\ï  data. 

[Kw.  u)*>ii\  data  et  unsn^p 
datuk,  vieillard;  prince.  Sund. 
.u>4s»\  datUj  chef.  Bat.  ~磣 
datu}  augure,  docteur,  prêtre. 
Mak.  *i^-*  datUy  titre  d'un  chef. 
Day.  tato.    Tag.  et  Bis.  Gtr> 


rJ  iO  dâtavy,  arriver,  venir,  avoir 
lieu  :  jusque,  jusqu'à.  OJ  t>Uj3 
«j  1 3  deri-mâna  tïïan  dâtaig, 
d'où  venez- vous  V  Oy  «Jy  o*]^ 
«jta  *-X*»  brâpa  pUkul  tuait  su- 


T  •»  si: 


'est  ainsi  qu'il 


33fi  4}|j 

t/n/i  rfn(ff»p,  à  quelle  heure  êtes- 
vous   arrivé?  ji  iH\ï  Sa  £jjl 
ijlo-    ôraig    yaig   dâtarg    deri  i 
j3.uk,  des  gens  qui  viennent  de  ! 
loin,    j""'-1  *J— '  «j-Jj  bagùû-lafi 
audah  datait], 
en   est  arrivé. 

dâtarg,  aller  et  revenir.  jAi,— 
£1->Xîii»lfc*!j»J3  aa-hiigga 
dûa  pûlok  hâri  pergi  datait/, 
il  est  donné  jusqu'à  vingt  jours 
pour  aller  et  revenir  (H,  67). 
JbKgb  jL- JM  i»  *»»«- 
/«À  iioda  dâtarg  ka-padâ-ku, 
il  y  a  longtemps  qu'il  n'est  venu 
me  voir  (IL  93).  ?Û\*£\fc 
yaig  âkan  dâtayg,  futur,  qui 
doit  venir,  prochain,  &  ^*Aj 
•Jli^l   tti/iun   ijatg  âkan  dà- 


tij  ! 


(a«/,    l'aimée    prochaine.     « 
,yW  ^  1  dâtmrj  â/can  ûgât-an,    \ 
venir  ;i  la  pensée.  Jjît  ij'l  j  (/<î-  . 
(an?  a/cal,  comprendre,  ^i- jj 
j^-li  i)li     «fer»   vtagrab  da- 
tait}   ka-masrak,     depuis    l'oc- 
cident jusqu'à  l'orient.    J^j-î 
j*~ j  *1.>     rfert     £ea£/     dâtaig 
beèhr,   depuis  l'enfance  jusqu'à 
l'âge   viril.     _xii   i|j   i^l^s  jj 
£^x|ju5  (/«-*'  portamâ-na  dâ- 
tnvj  ka-pada  kii-.iut/tl/i-nn-nn.  ' 
depuis  le  eoinmnimiicnt  jusqu'à  ' 
la  fin.    êjjl  C^ny^f  J^lJow 
PjlC(  AAitampat  îtu  kûbit  di-   I 


sebht  ôraig  dâtarg  sa-kâraw}. 
ce  lieu  a  été  appelé  Kubu  jusqu'à 
présent  (C/«-.  JYm.  Ifij.  Ojy 
Juîl  iilj^jj  sîirat  ini  datât) 
ka-pada,  cette  lettre  est  adressée 
à  (Lett.  Mal).  J y  JU  i&b 

ûil  T,5;r  J^1  *V*  i-* 

jjX  JuQ  OjUi^  dâtaig-kah  hâli 
dûli  henrlak  nie-liliat  ûtak  là- 
nak-kânak  ini  ber -panxâr-an 
ka-pada  bâtu,  Votre  Msjeslé 
aurait-elle  le  courage  de  voir  la 
cervelle  de  ce  petit  enfant  éparse 
sur  la  pierre  (H.  16). 

«iUj  ber-dâtarg,  qui  arrive. 
qui  vient,  venant,  arrivant. 
Ajw  —  ber-dâtatg  sembhh, 
venir  en  disant ,  adresser  1» 
parole  à  un  supérieur,  oi^  - 
ber-dâtarg  me-lâta,  venir  en 
rampant. 

Viil  J-l*  men-dàtiny-dâtuiq. 
arriver  souvent,  venir  à  chaque 
instant. 

s\iJl*  men-dat&rg-t,  venir 
à,  arriver  à;  attaquer.  JK^ 
jf/j  JiSX.  Ùijj  çr-J^**  w- 
£<cla  maharaja  raicàna  met- 
datârg-i  nagrï,  lorsque  Mah» 
raja  Kawana  arriva  à  la  villr 
(A.  22,- 

^joIJ-L.  met-  dâtarg -ka», 
faire  arriver,  faire  venir,  ap 
porter,  amener,  produire,   jl  >-" 


ada  bârarg  senjatâ-mu  ïtu 
Trj-kan-lak  ka-pada  âku, 
armes  que  vous  avez,  en- 
iz-les  moi  (lancez- les  contre 

(iï.  40).  jJfûSJZk  ôb 
u  Jbl  dan  dâtavg-kan-lah 
u  àdik-mu  lakt-làkî,  et 
nez  votre  petit  frère  (B.  70). 
5  Ob  £j  ^JUIjû*  jj^u 
%  -  hàri  men  -  dâtavg  -  kan 
7  dàn  panas,  le  soleil  pro- 

la  lumière  et  la  chaleur 
PhtL  11). 

fi\jXi  pen-datâiff-an,  action 
river,  de  venir;  arrivée. 

i&ljjS  ka-datàrg-an,  ce  qui 
arrivé,  ce  à  quoi  q.  ch.  est 
ré.  SS  L*  ^lï-w  ùy*}  *a~ 
ka- datàrg -an  sàkît,  il 
ba  malade,  il  fut  attaqué  de 
idie  (Sul.  Ibr.  4). 

îav.  <ui&n\  dateiy.  Sund.  w«ù»\ 
irg.  Bat.  -<j£  datàrg,  aussi 
;temps  que.   Tag.  Gtr>  ^«- 
Bis.  V»fcr  datorg.] 

dâta/r,  égal,  plat,  une  sur- 
plane,  une  plaine:  aplati, 
rouleau   pour   unir,    pour 
tnir  une  place. 

rtjû*  men-dâtar,  aller  sur 
surface  plane  :  marcher  sur 
chose  plate. 


1 


OU 


837 


OiO  dada,  la  poitrine,  le  sein. 

&\n  ^ik*  àHjI  iâ-lah  menam- 
par  dadâ-fia,  il  se  frappait  la 
poitrine  (7£.  132).  (Àj  è&  Jpi 
S*j\  p^lj  ^b^  â/ea/;  pânah  ter- 
unjam  di-dâda  ràja  ïtu,  la 
flèche  se  trouvait  fichée  dans  la 
poitrine   du  roi  (Af.).     Aj  oL*> 

sidpa  y an/  mem-bubuh  kîpas 
ini  ka-pada  dada  hamba,  qui 
a  mis  cet  éventail  dans  mon  sein? 

{IL  170).  —  (S^  ^81  dàda, 
pensée,  sentiment,  qualités  mo- 
rales. J>b  e^l^y0  ^r^  ^#* 
dahïdu  ïsl-na  dada,  examinez 
d'abord  ses  sentiments,  ses 
qualités  morales.  pj>  ^b  dàda 
prhrg,   le  centre  d'une   armée 

(O.). 

Prov.  ^Ju  c>^  ^->  Jf*  tep#A: 
<&?rfa  tàiia  .salira,  se  frapper  la 
poitrine,  interroger  le  corps. 
C'est-à-dire,  en  s'accusant  et  en 
se  châtiant,  avoir  cependant  une 
bonne  dose  de  compassion  pour 
soi-même  (Lïrre  de  lecture 
n°  7,  p.  95). 

->ljû*  men-dàda,  présenter  la 
poitrine.  —  t>j>  pravg  men- 
dâda,  se  battre  homme  contre 
homme. 

ù\nùj>  ter-dada-dàda,  pen- 
dant,   pendillant?    (des   fccins). 


838 


cSjIj 


\$y**i  -  -  ter-dada -dâda  susû- 
nay  elles1  avaient  les  seins  pen- 
dants (AV.). 

fJav.  (ou^  dada.    Sund.  <uim\ 
dada.  Tag.  CC  dibdib.) 

(S  jl  J  rtârf/  (8.  ^fïï  /forfO,  Inît 
caillé,  dont  on  se  sert  comme  de 
colle. 

[Bat.    *crCO   rfarf''  et  Mak. 
*^s^  riat//,  lait.] 

^OiO  dâdu  (Port.  eWo),   dé  à 

jouer.  —  ^i^  ber-mâin  dâdu, 

jouer  aux   dés.   ji\m  dadu- 

dâdu,  boulets  de  canons  (Ptj.). 

[Jav.  t^«^\  dada.   Sund.  mia\ 

dadu.] 

jJn^dcldu,  vert-clair.  ^yJ^^y 

^13  t>j^  {yy her-seltlbuïy-kan 
kâîn  rvarna  dâdu,  qui  s'était 
couverte  d'une  étoffe  de  couleur 
vert-clair  (S.  Bid.  04). 

[Jav.  kiïviv  dadu,  rouge-clair.) 

COI  O  dâdon/f  bisaïeul,  bisaïeule 
(lia  far.). 

£OlO  dâdap*  nom  d'une  sort** 
de  bouclier. 

[Jav.  iKti*3M  n  j\  dada  p.  | 


$0)0  dadap,  nom  d'un  arbre 
—  o«>.>  dedhp. 


rJl  O  dâdar,  omelette  (et  aussi  > 
espèce  de  beignet. 

0)<J  dân,  et.  olî  Ob  j^kàijo 

dân  papa,    riches   et  pauvres. 

>jj  t>u  <J^&*  lârgit  dân  bïmi 

le  ciel  et  la   terre.      ^j^J^ 

/>e/7  amas  dân  përah  dân  tîmalt 

dân   béai,   acheter   de   l'or,  de 

l'argent,    de   l'étain   et   du  fer. 

S*t>l.>  dân  fâgi,  et  de  plus. 

Jy  S*  t>! ->  «/«m  /â<//  jm/a,  et 
en  outre. 

[lvw.    4i*i\    {/rrfl?.     Jav.    *»*>/ 

ÛlO  rfâftff  (S.  ÇjFT  </<7m//.  d»n). 
généreux,  libéral. 

[Jav.  *om\  dana.   Le  S.  de  Jf 
f/r7,  comp.  Ur.dtoa>jxc.  Lat.  <&/?.] 

%JlO  dûnaïc,   lac,    amas  d'eau, 
étang,  vivier,  y  ta  jIJ^jI  Aj/j^'l 

j~»*  y*y  ;*£  antâra  gûnuig  il'1 
a  du  dânaw  yaty  ter-lâlu  beslir< 
entre  ces  montagnes  se  trouve 
une  très  -  grande  pièce  d'eau 
(M.).     jJEfrj^p^&bjL 

^JjU^  JjXfc  JUjIyta  maka  <!*■ 
tan/  m-ôrarg  kânak-kânak  h- 
pada  dânawïtu  hp7idakmenjail> 
un  jeune  garçon  arriva  au  la*' 
pour  pécher  (A\  102). 

[Jav.  ufc/N  ravu.    Sund.  u^ 
danu.   Bat.  <<-x  c/awo.  D*.v- 


u.     Tag.    et    Bis.    »T>3 

ànam,  un  joug.   tf\y*\ 

S+j\c*.  àrgkaw  âkan  xabut 
m-na,  vous  secouerez  son 
(B.  4  2). 

'lâiiur,  humeur  du  corps, 
lui  sort  du  corps. 

*t*  "CTSS^x  danur.] 


z*\ 


1  dâpat,  trouvé,  obtenu, 
is,  effectué,  inventé,  ima- 
:  possible,  pouvoir,  £  \ 
S  «Job  aJl^i  â&#  sudah 
it  ka-senâiy-an,  j'ai  trouvé 
>pos  (litt.:  a  été  par  moi 
•é).  e$/>  ^»b  ^V-  jli 
w  sahâya  dâpat  hargâ-na, 
'en   ai   pas   encore  reçu  le 

ï£  -  AraA  £wrtw  me/jr  -  obât-i 
putrïy    pouvez -vous    ad- 
3trer  des  remèdes  à  la  prin- 

xt  di-tatykap  dî-jïïal-kan- 
si  Ton  parvient  à  l'arrêter, 
n    le   vende.    jL>  JUîIj  ^lJ 

a  dâpat  tiâda  ou  ^UïwoI^Xj 
%pat  tiâda ,  il  ne  peut  pas 

# 

as  être,  il  faut  absolument, 
rouve  aussi  ->L>  JUsta  dâpat 
a,  dans  le  même  sens. 
I*!  Ju*  sa  -  dâpat  -  /far,  autant 
se  peut,  autant  que  possible. 


839 

—  FJ"  bârawg  sa  -  dâpat  -naf 
tout  ce  qui  se  peut,  en  aussi 
grand  nombre  qu'il  est  possible. 

—  Ou  mâna  sa-dâpat-na,  aussi 
bien  qu'iï  peut,  de  son  mieux. 

Jobji  ber-dâpat,  qui  trouve, 
qui  se  rencontre,  ^p^  %Z£\ty  ^1 
J^yJà^fl  la  ber-dâpat  deigan 
diapada  bûkit,  il  le  trouva  près 
de  la  colline  (B.  91). 

JUsl  Jû*  wew  -  dâpat,  trouver, 
obtenir,  acquérir,  inventer,  pou- 
voir.    jJ\  Jû*  ^J  \y&  JL  àL  ^^. 

xahari  -  Za/*  maka  kâmu  âkan 
men  -  dâpat ,  cherchez  et  vous 
trouverez  (JV.  117).  JjU  —  men- 
dâpat  hâtï,  devenir  vaniteux, 
orgueilleux.  JUîbû*^lcllS  lï  wu-** 
Jjl*  sebàb  tâkut-na  âku  men- 
dâpat  hâtty  parce  qu'il  craignait 
que  je  ne  devinsse  orgueilleux 
(//.  Ab.  45). 

Jjtè-Xl*  men-dapât-iy  trouver, 
inventer,  apercevoir  q.  ch.  jl* 
j*j*  Ù3^\y^L  £\  &*** 

dapat-ï-ïia  âkan  sugrïwa  ïttt 
telah  dïïduk  di-âtas  sinjahsâna 
ka-rajâ-an,  et  il  trouva  Sugriwa 
qui  était  alors  assis  sur  le  trône 
royal  {R.  107). 

^y*&\  Jû-»     men  -  dâpat  -  £aw, 

atteindre     quelqu'un  ;    obtenir, 

.trouver    q.  ch.    £J\j  j>\  ^Ji  jJu 


840 


5*1, 


là  lu  la  dâtarg  men-dâpat-kan 
sri  râma  Jcatâ-na,  il  vint  trouver 
Sri  Rama  et  lui  dit  (li.  54). 

^JSl^i  ber-dâpat-kan,  qui 
trouve,  qui  rencontre  q.  ch. 

JUîl^if  mem-per-dâpat)  pou- 
voir obtenir,  apercevoir,  conce- 
voir q.  ch.  JUîl^î^  aJjj  ->L*  Aj 
p;  »\  OU  aJ^I  //a?gr  foarfa  J/7&/* 
di-per-dâpat  ïileh  mata  ôrary, 
ce  que  l'œil  de  l'homme  ne  sau- 
rait apercevoir  (M.), 

*Z£\£&pen-dàpat,  qui  trouve, 
qui  obtient,  qui  comprend;  trou- 
venr,  inventeur  :  conception,  in- 
telligence, jugement.  JUî\  Jûî  Jô 
JUS  pado  petf-dâpat  kîta,  à  mon 

m 

jugement,  tel  que  je  le  conçois. 

/jï\î  Xi  peu  -  dapât-an,  action 
de  trouver,  d'inventer,  d'ac- 
quérir: trouvaille,  acquisition, 
invention.  y\j~*>  JUîlX*  J^. 
^ylîjûJ  hukum  men-dâpat  sa- 
Hitâtu  pen-d<tpàt-an,  loi  qui 
regarde,  ceux  qui  trouvent  des 
épaves  (Cod.  Mal.  397).  «j  Pjy 

jjj  ^ylîjûJ  ij^sï*  e>ljc^'  *>yf 
ôrary  yary  mem-bTinuh  nâkodà- 
un  men  -  jâdi  pen  -  dapât  -  rrw 
?iagrl,  les  marins  qui  tuent  leur 
capitaine  deviennent  la  propriété 
du  pays  (où  le  bâtiment  aborde) 
{M.). 


1 


^ylî-w  ka  -  dapàt  -  aw,  ce  qui 
est  trouvé,  trouvaille,  fe^ 
ïÏ»j\  ijfâJb  amas  yary  ka-dapàt- 
an  ïtu,  cet  or  qui  a  été  trouvé, 
cette  trouvaille  {M*  li.  98  u  fa 
&\j-~j  J^j\  ijAôJb  yaiy ka-dftpôt- 
an  ïtu  sertà-tïa,  celni  chez  qui 
il  sera  trouvé  (B.  74). 

[Bat.    -c,— Jfc\    dapat.  Day. 

•31 J  dâpan ,  pour  ^  I  .X*  ha- 
dâpan,  v.  «^l*  hàdap. 

3lO  dâjnir  ,  cuisine,  fournil, 
foyer,  fournaise:  bassinet  d'une 
arme  à  feu.  AljS  ^Juw  ^l/^ 
t  Jl^  di-xari-îia  sampey  ka- 
dâlam  dâpvr-dâpur,  il  chercha 
jusque  dans  les  cuisines  (//.  Ah* 
229).  JL»l^  &  ^L>  cfô/>trr  ynw/ 
.  ber-dsap,  une  fournaise  fumante 
(£.  20).  —  iSy  tTtkary  dfipur. 
un  cuisinier.  —  ^jfi^jûru  dâ- 
pur,  un  chef  de  cuisine.  y>y>  — 
dàpur  su.su,  le  sein,  la  poitrine. 

t'iJcam-na  betùl  kena  dâpur-dâ- 
pur  susTt \-  ua ,  il  le  poignarda 
droit  dans  la  poitrine  (//.  Ab. 
229). 

[Sund.  *a\Ç  dapur.  Bat. 
-^—  «\  detpur,  la  partie  ronde 
du  sein  au  milieu  de  laquelle  se 
trouve    le    tetin.     Day.    dapur, 


vaisselle  de  terre  dans  laquelle 
on  fait  cuire  quelque  chose.  Tag. 
et  Bis.  C&*>  dn-poff,  foyer.] 


b 


841 


|lO  dabih,  abattn,  égorgé. 

Atjjù*  men-dâbih,  abattre, 
égorger. 

On  prononce  aussi  debih  et 
debôh.  Ce  mot  est  probablement 
une  corruption  de  P  Ar.  £s  zebeh, 
v.  ce  mot  (KL). 

J)  J  dâtnirg,  limé  (en  parlant 

~des  dents. 

ijb^  ber-dâbwg,  qui  est 
limé ,  dents  limées.  Aj  £j  ^j*& 
p)\ïj>  gâdis  yaty  belhm  ber-dâ~ 
burg,  jeune  fille  qui  n'a  pas  en- 
core les  dents  limées  (M.). 

>Jj  dâbbet   (Ar.  ^.>),   bêtes, 
animaux,  reptiles. 

pJ'O  dabus,  pointe  de  fer,  es- 
pèce de  poinçon  en  fer,  long  à 
peu  près  d'un  pied,  avec  lequel 
les  jongleurs  et  certains  impos- 
teurs se  percent  sans  être  bles- 
sés, ce  qu'ils  donnent  comme 
preuve  d'un  pouvoir  surnaturel. 
—  4&C  memeghrg  dâbus,  prendre 
ou  tenir  en  main  un  dabus  (KL). 
^-%)taji  ber- dàbus  ou  —  Aj 
yarg  ber-  dabus,  qui  se  sert  de 
cette  pointe  de  fer,  qui  se  perce 
avec. 


JUi  J  dànieh  =  J^.b  dâmek. 

,^)0  dâmey  ,  paix,  tranquillité, 
concorde.  Aï  ^Jïï  à\*ô£p7darg~ 
lah  devgan  dâmey,  allez  en  paix, 
la  paix  soit  avec  vous.  ^^)U 
*u  *^yyi  tj>\  Aàbùt  la  ber-bîîat 
dâmey,  il  a  établi  la  paix  (N. 
329). 

j;\*j>  ber  -  dâmey,  qui  est  en 
paix,  paisible,  tranquille,  paci- 
fique. *l*Oy*»  Jûlj  jjlip  ^3  jX 
j;\*?t  ^a  dergan  kompâni  wo~ 
landa  sudah  -  /aA  icr  -  dâmey, 
nous  sommes  en  paix  avec  la 
Compagnie     hollandaise     (M.). 

J*  à  &  ^  *"&•*  her~ 

bahagiâ-lah  segala  ôravg  yarg 
ber -dâmey  y  heureux  les  paci- 
fiques! (N.  6). 

>|jû*  men- dâmey,   faire  la 
paix,  se  réconcilier. 

ijx~obû«  men  ~  dâmey -kan,  ré- 
concilier q.  q.    &\yJ*f&]  ^W 

lcaw  foi  -  duâ  -  îia  ber  -  kelâhi 
blyar-lah  âku  dâmey -kan,  ne 
disputez  pas,  et  permettez  que 
je  vous  réconcilie  (KaL  dan 
Dam.  105). 

jjX-^l^i  ber- dâmey -ka?i ,  qui 
réconcilie  quelqu'un  ;  mettre  d'ac- 
cord. Cr^if.  ^ft*  <-^  à\iX± 
cH^JS  hendak-lah  ta  xïiba  ber- 
dâmey -kan  ka-duâ-iia,  qu'il 


842 


jjj 


•* 


b 


essaie  de  les  mettre  tons  les 
deux  d'accord  (il/.  B.  197). 

{/^ù^it  mem-per-dâmey- 
kan,  faire  réconcilier,  apaiser 
quelqu'un.    J^A  OL*^  aJj!  ji* 

t^Ljù  »JU*-5o^  À)Llx>*ly^.>  maka 
ûleft  brahamàn  ïtu  di-per-dà- 
mey-kan-iïà-lah  marïka-ïtu  ka- 
duà-tia,  et  le  brahme  fit  que  ces 
deux  personnes  se  réconcilièrent 
(Kal.  dan  Dam.  105).  J-^y  1 

hendak  per-dàmey-kan  mukà- 
na  dergan  bitykis,  je  veux  l'a- 
paiser par  des  présents  (B.  52). 

Crf^w^  per-damêy-an,  paci- 
fication, réconciliation.  >ITç-jIC* 
^iU^J  ÀJjljj  Oj-*»  sakàrarg  kâmi 
sudah  ber-ûleh  per~damĕy-aw, 
maintenant,  nous  avons  obtenu 
la  réconciliation  (N.  256  ).  cSAf^* 
—  men-xakàrt  per-damëy-arii 
chercher  à  se  réconcilier. 

^Uju^Uji  ber  -  dàmey  -  da- 
mëy-an,  être  en  paix  l'un  avec 
l'autre. 

[Kw.  «?mji«?j\  bedami.  Jav. 
*3mji?/?\  bednma.  Sund.  utm*t\ 
damé.  Bat.  ~çjfc<  damé.] 

Lolo  dàmek,  petite  flèche,  petit 
javelot.  ^^jOJLx-o  J(«l3  O^w 
^ixjej  aerta  dàmek  di-sisip- 
kan-tia  di-pitgyarg-na ,  en  pas- 


sant des  flèches  dans  leur  eein 
ture  (H.  Ab.  348). 

On  trouve  aussi  4uta  dâmeh. 

[Day.  dàmek.] 

/r*  1  O  daman,  nom  d'un  oiseau. 

—  Jl*  tàli  daman,  écoute  d'une 
voile. 

^»)0  dàmar,  résine,  torche, 
flambeau,  yu  —  dàmar  bàtu. 
résine  commune,  ainsi  nommée 
parce  qu'on  la  trouve  en  grosses 
masses  durcies.  îb*A{S£  Sj£  JL 
^b  maka  penarygu  pintu  me- 
màsaiy  dàmar ,  alors  le  portier 
alluma  une  torche  (Bis.  Ilaj.'tt}- 

—  ^y  pôhon  dàmar,  arbre  qui 
donne  la  résine.  Cj^Ï  —  dama? 
làut,  une  autre  espèce  qui  donne 
un  bon  bois  de  charpente.  y\> 
fe*y  OU  dàmar  mata  kûxùq* 
résine  fine  venant  de  l'arbre 
^Jjt^  xergal. 

sjy^  *ft  ber  -  dàmar  -  kan,  se 
servir  d'une  chose  comme  de 
flambeau,  faire  de  quelque  chose 
une  torche. 

t>jU£^  per  -  damàr  -  an,  dont 
on  se  sert  comme  d'un  flambeau, 
dont  on  a  fait  une  torche. 


[Jav.  et  Sund.  <m&\  dainar- 
Bat.  *^«cs3\  damar.  Mak.c~£ 
damara.  Day.  damar.] 


• 


b 


r  (Ar.)i  séjour,  demeure, 
ion,  domicile.  OUI  — 
-salâm,  le  séjour  do  le 
>Li!  —  dâr  el-amâny  le 
e  la  sécurité. 

ra  (S-  ^  cfiira,  épouse), 
e,  une  vierge. 

dit  ordinairement  j\l  J>*» 
iâra,  une  jeune  fille,  une 

/a?y  *î7.r*,  une  vierge  sans 

J  JJul  7«  mem-bâwa  per- 

m  yarg  dara-dâra  ampat 

ôraiy,  il  amena  quarante 

filles,  toutes  vierges  (A/.)- 

>b>r^ôbô^r^ 

ânak-ânak    tarïina   dân 

m  • 

ânak  dâra  dân  ôra-m  ta  à- 
les  jeunes  garçons  et  les 
\  filles  aussi  bien  que  les 
trds  (B.  908). 
\jlipei--dard-an,  virginité, 
je  de  vierges.  -X^  ,A9p 
\p  den'-pada  had  per- 
an-na,  depuis  le  temps  de 
•ginité  (N.  «!>). 

w.    .ri«ijx    dora.   Jav.  *»in 

Sund.     ni«n\    </ara,    une 

e  qui  vient  d'avoir  son  pre- 

enfant.    Bat.   -C*>    c/ara. 

25^5  r/mr.  Comp.  Hébr. 
narah,  jeune  fille.] 


/J  J  dora  (S.  5J^  cforor,  femelle 
(Van  couple  d'animaux).  —  pjy 

bûrmy  dora,   pigeon,  v.  J^* 
perapâtt. 

[Jav.   «yiMwp'ïiN  manuk-dara. 
Sund.  ,wm  dara,  pigeon  appri 
voisé.] 

j*ïO  dora,  le  suc,  le  jus  des 
plantes  (probablement  pour  *>ta 
dâra  h.) 

by^dârah,  sang.  —  Zyt  mem- 
bûang  dârah,  saigner  quelqu'un. 
—  l3V*°  menahân-i  dâr  ah,  ar- 
rêter, étaucher  le  sang.  —  vl^l 
vrat  dârah,  une  veine,  vaisseau 
sanguin.  —  àLI  tîlt'h  dârah,  flux 

M 

de  sang,  yj  *u   —  dâra  h  yarg 

^™^"  A**         «     A"* 

ia&û,  sang  coagulé.  —  Aar  w%âr 
tawpat  tumptih  dârah ,  lieu  de 
naissance.  —  £  U  mâkan  dâ- 
rak ,  se  livrer  à  la  vengeance  : 
sanguinaire.     —     îù\ï    dâgiig 

dârah,  parenté.  ôy^>}  iji ->  JA-» 
^y*j\  vlrJLi  JUfc*  maka  dârah 
itu-pïïn  mevg-âlir  sepertî  âyer 
aUiyey,  et  le  sang  coulait  comme 
l'eau  dans  une  rivière  (]{.  153). 

A)! j  ^y^r^  y^  (j\  w  tûhf  mun~ 

tah-kan  dârah,  et  il  vomit  du 

sang  (H.  10G). 
!  Loc.  iTb  a>b  eP^  £d  r^ 

£jJ  //?/<*/•  yarcj  men~jâdi  dârah 
\       dâghg  ôraiy,  connaissance  qui 


844 


<jSjb 


est  devenue  le  sang  et  la  chair 
de  quelqu'un.  Une  science  qui  a  \ 
été  tellement  apprise  par  quel-   ' 
qu'un,  qu'elle  fait  comme  partie 
de  son  être  (S.  Mal.  préf.  6). 

A>ljy  ber-dârahy  ensanglanté, 
sanglant,  qui  a  du  sang.  V^tay 
erry  J&*  ber  -  dàrah  -  dârah 
segala  tïïbuh-îia,  tout  son  corps 
était  couvert  de  sang  (IL  114). 
A)l^i  *j  Jfi  ^U  Ay  i\j  tiàda 
bTdeh  mahan  porkâra  ijary  ber- 
dârah,  il  ne  peuvent  pas  manger 
les  choses  qui  ont  du  sang  (//. 
Ab.  98). 

[Jav.  <htn^  darah  et  «»#{\  rah. 
Bat.  <<s$x  daro.  Mak.  ^5« 
rv/ra.  Bug.  si^js  cforra .  Day.  efor^fl. 
Tag.  et  Bis.  C3l  <%<>.] 

iSj)  O  dâ/rey,  v.  J!j.>  f/erèy. 

r^j^lO  ou  ^j^j'^)^  dam- 
dâru  (S.  ÇJTJT  </</;•#,  bois  de 
charpente),  nom  d'un  arbre  qui 
fournit  un  bon  bois  de  charpente. 

1^)1 0  dârat,  terre,  terre  ferme, 
l'aride,  le  sec,  le  rivage.  vl^lAjAî 

nâik  ka-  dârat  ou  £y\  JS  c^J 
ttirun  ka- dârat,  débarquer, 
mettre  pied  à  terre.  ^*w^jV 
0)l.\>  bah  dru  sampey  di- dârat,   ! 

nouvellement  débarqué,  ,jÂJ  ^l) 
£jj\ïkâintenùn  dârat,  de  l'étoffe 


indigène.     0;b  ôl->  Oji  JiS 
/^c&Aj^*   ka-pada  lâut  dàn 
dârat  men-xahâri  untwy,  cher 
cher  fortune  par  mer  et  par  terre 
(M.).    ^=^  ^**^/*  ^-^  ^ 

OjljS  J^j\  ^>\f  sa  -  tefôA  sudah 
marïlca  -  ïtu  ber  •  xemht  prâhu 
ïtu  ka- dârat y  et  avant  amené 
leurs  barques  au  rivage  (Ar.  100). 
Ail*  JUil  C*j\i  ^y\  aUI  aIILS.) 
di-parggil-lah  alla  h  âkan  du- 
rât ïtu  tânah ,  et  Dieu  donna  à 
l'élément  aride  le  nom  de  terre 
(B.  1). 

Ojljû-»  men- dârat,  aller  à 
terre,  aborder.  —  C^W  ^er- 
jâlan  men-dârat,  voyageant  par 
terre  (S.  Mal.  94). 

OjlXÎ  pen- dârat,  câble  de 
remorque,  câble  qui  attache  un 
bâtiment  à  terre. 

{J\j*  darât-an,  ce  qui  est 
terre  ou  à  terre,  pays,  contrée. 
jji^L  àj'Ij  ,J/ip  darât-an  tânah 
malâyu,  pays  malais  (P.  M.). 

[Jav.  tutm9snj\  darat.  Snnd. 
lani&np  darat.  Bat.  «^aygtt 
cfara*.  Tag.  G^fc"}  dalatan, 
terre  élevée  et  cultivable.) 

JlO  cZÔl,  v.  ^Ju^  wmdu. 

ÀJlO  (lôlih,  excuse,  disculpation. 

*My  —  da/*'A  bôhorg,  fausse 
excuse.  aJU  Pjl*  Jsp  Jôj)  /5f  W 


jll 


f 


I, 


845 


pada  bârarg  dàlïh,  irré- 
able,  qui  n'a  pas  besoin 
ise. 

l^i  ber-dàlih-dàlih ,  don- 
toutes  sortes  d'excuses. 

v.  aatu^  dalih,  soupçon.] 
àlik,  v.  jl^3  dôlok. 

âlatg,  historien,  conteur  : 
•,  les  personnes  qui  jouent 

/aA  xerùrâ-na  xerùrà- 
lleh  dalarg  yarg  ampil-na 
•à,  c'est  ainsi  qu'en  est 
•ire  telle  qu'elle  est  racon- 
>ar    l'historien    (A.    173). 

i^PJÛ*  Pj^l  JjU*  ya?*7  àmat 
fana   dàlaiy   àlcan    meig- 

-  Jean    hâti    ôrarg    men- 

-  -  Jean  dîa ,  ce  conteur 
lait  bien  l'art  d'apaiser 
îr  de  ses  auditeurs  (M.). 

/.  w*ù\  dalarg  y  personne 
ue  le  wayarg.] 

liant,  dans,  en,  dedans, 
nt  :  en  dedans  ;  profondeur, 
id.  à*jj  —  dâlam  rUmalt, 
la  maison.  J^U  —  dâlam 
\ ans  le  cœur,  ^y^  —  dâ- 
ïïtan,  dans  la  forêt.^jl  — 
i   âyer ,     dans    l'eau.     — 


ij^xJ  dâlam  nagrï,  dans  le  pays. 

— f*h  bâju  dâlam,  un  habit  de 
dessous.  !!.>.>  di- dàlam,  de- 
dans, en  dedans.  Il  jo  Pj^l  j>Ij 
Oy  taada  ôraw/  di- dâlam  Jeôta, 
il  n'y  a  personne  en  dedans  du 
fort.  J^jI  -XÎ  lta.>  dt-dàlampada 
ïtu,  sur  ces  entrefaites,  pendant 
que  cela  se  passait.  vI/ISJj^  11^3 
wo\  dî- dàlam  ber  -  Jcata  -  Jcâta 
ïtu,  pendant  le  discours,  pendant 
qu'il  parlait.  —  y\  âyer  dàlam, 
une  eau  profonde,  ^l^  ol^* 
brâpa  dâlam- fia,  quelle  en  est 
la   profondeur?    «iy  ^jj  ^]^ 

^l  2  JUpLi  Jsp  A£jo  />e  -  brâpa 
ribu  gûnurg  terggelam  dert- 
pada  sârgat  dàlam-iia,  des  mil- 
liers de  montagnes  avaient  été 
englouties,  à  cause  de  son  extrême 
profondeur  (de  la  mer)  (R.  140). 

ijX-ll  jû*  men  -  dàlam  -  Jean, 
mettre  dedans,  faire  entrer; 
rendre  profond. 

^•ijS  ka-dalâm-an ,  ce  qui 
est  en  dedans,  l'intérieur;  pro- 
fondeur, le  fond. 

[Jav.  \arafnj^\  dalem,  Day. 
dalam.] 

J»)0  dâlam,  le  palais,  la  cour, 
résidence  royale.  —  &jj\  ôrarg 
dâlam,  les  courtisans,  les 
gens  de  la  cour.  —  ^^\r  bahâsa 


\ 


846 


U" 


b 


dâlam,  la  langue  de  la  cour, 
langage  relevé.  -  -  ££5  kampuig 
dâlam,  le  quartier  dans  lequel 
la  cour  est  située. 

v>*^w^  per  -  da/âm  -  an ,  qui 
est  de  la  cour ,  qui  appartient  à 
la  cour. 

^•^jS  ka-dalâm-an,  ce  qui 
tient  à  la  cour. 

[Jav.  4iirjfiif\  dalcm.  Sund. 
•uin**j\  dalem,  expression  de 
respect  en  s'a  dressant  à  quel- 
qu'un: >uiuM/i*na\  di-dalam,  in- 
dividuellement. Day.  dalam. 
Tag.  C*^*  dnlam,  une  grande 
maison,  famille  nombreuse.] 

•a/IO  dÔ8,  v;  ^J  dàs. 

•a/1  J  dâita  (S.  ^5fl«^  daçan),  dix. 

[Jav.  <m*ji\  doua.  Comp.    Gr. 

oéxa.  Lat.  decem.  Germ.  zehn.\ 

7LJ0  dâsirg,  v.  *-*o  deshg. 

•j*j)  J  dâsun  (S.n^H  laçuna), 
espèce  d'oignons  blancs,  ail. 
[Mak.  et  Kug.-^r^T»  lamna.) 


lO  dÛ8ar9  pavé,  terrain: 
champ  d'un  tableau  ;  fond  d'une 
toile;  naturel  d'une  personne. 
Aly  -  dâsar  jmwàlam,  pavé 
en  marbre. 

[Jav.  i.-jjin  dasa?\  Sund.  un,i\ 
dasur.  Mak.  st^^f^  dattérr. 
Day.  dasar,  naturel.) 


iJLj)«J  dâsal,  nom  d'un  arbre 
dont  le  bois  est  résineux  (KL). 

dJUbJ  dallôga,  altéré,  être 
altéré  :  soif.  JUo  JUpL  ^/l 
â&w  ter-lâlu  aâtgat  dahâga  ) 
je  suis  extrêmement  altéré  (A'. 
1 1 0).  etfâo  ^->  jll^  jl  JL 
moka  la  ber-bâlîk  deigan  dn- 
hagâ-na,  et  il  s'en  retourna 
ayant  soif  (KaL  dan  Dam.  114). 

c>L.j  JUo  J^lj)ï/  ùy  jû£  i~ 

viaka    baginda  pTai    ter-làlt* 
âniat  dahâga  rasâ-na,  alors  L  c 
prince  éprouva  une  très-grani  * 
soif.  ^JUo  £f^*jC  memûas-krr  & 
dahâga ,  otancher  la  soif,  déa^ 
altérer. 

,lJljO  JjL  ^j\  &Jy  ôrafg  yai& 
menaiygu  prlgl  itu  bïiUh-ka^ 
la  ntâti-  dahâga,  celui  auquel 
est  confié  la  garde  d'un  puit- 
peut-il  mourir  de  soif?  Signifia  ' 
celui  qui  manie  l'argent,  peut  -il 
en  manquer,  ou  mourir  de  failli? 

^JU^j  ber- dahâga,  qui  a 
soif,  qui  est  altéré. 

«JlfcJÛ*  men- dahâga,  être 
opposé  (en  parlant  du  vent.». 
j^p!  —  men  -  dahâga  <îw/f"« 
avoir  le  vent  contraire  (AV.). 

dihîna  f  pour  ^o  rft«", 
pauvre. 


jl*' 


Jjfcj 


847 


JjbO  dahUlu,  précédent,  an- 
térieur, ancien;  avant,  devant, 
auparavant,  en  premier  lieu. 
Jl> —  dahûlu  kâla,  les  temps 
anciens.  JlT^lyo  hjji  ôrarg 
dahûlu  kâla,  les  gens  des  an- 
ciens temps,  les  anciens  {H.  1). 
yyo  pjj!  ^j"\r  àahâsa  ôrarg 
dahûlu,  le  langage  des  anciens, 
la  langue  qu'on  parlait  autrefois. 

3<>y.  £J^*  Ji^  ^^  dahûlu 
bâik  sakârarg  bûruk,  autrefois 
bon,  maintenant  mauvais.  àJ^uo 
—  sabar-lah  dahûlu,  ayez  un 
peu  de  patience,  attendez  s'il 
vous  plaît.  —  ^V-  jârgan 
dahûlu,  pas  si  vite,  attendez! 

^yo  iy**j»%  ùj**}  *2~  maka  ïa- 
pûn  ber-jâlan  dahûlu,  et  il 
marchait  devant  (R.  26).  h 
^i-W  pJ  ùbyyo  yaig  dahûlu 
dân  yarg  kamudïan,  celui  qui 
est  le  premier  et  ceux  qui  vien- 
nent ensuite,  ^lyojj  Cfjy*J>  aJuj 
sudah  ter-sûrat  de  ri  dahûlu, 
cela  a  été  écrit  d'avance  (3/.). 

^lyOji  ber -dahûlu,  qui  est 
devant,  qui  va  avant ,  qui  pré- 
cède, précédent. 

^Jjbjû*  wie#  -  dahulû  -  i, 
aller  devant  quelqu'un,  précéder, 
devancer,  ^^lfcjû*  **\j  JUîfê  j| 
^^-Pj  rtcfa  pâtut  râja  men- da- 
hulû-z  rayât -fia,   il  est  con- 


venable que  le  roi  marche  à 
la  tête  de  ses  sujets.  àLLL 
C^i  <J*^*my\  bâik-lah  âJeu 
di-dahulû-î  ber~kâta,  je  ferai 
bien  de  prendre  la  parole  le 
premier  (3/.). 

£  JJb jû*  men  -  cfo//  #/#  -  ka  n , 
placer  devant,  faire  précéder, 
préférer.       ^^Ujû*  ^U*  \j\ 

Jd*  £J  ^^'  J*^  A>*  &LJ*  ia 
jârgan   men-dahulû-kan    diri- 

na  deri-pada  segala  ôrarg  yarg 

loin ,  qu'il  se  garde  bien  de  se 

préférer  aux  autres  (M.  R.  157). 

l>«^*o  dahulû-an ,  l'avant, 
ce  qui  est  en  avant. 

î>»^JO/  ber-dahulû-an,  celui 
de  devant,  qui  précède,  le  pre- 
mier.    JXfc  TA^U  &ijj>   j>\ 

i>»JjO^  ta  ber-lari-lah  mâstrg- 
màsirg  hendak  ber-dahulû-an, 
ils  se  mirent  à  courir,  chacun 
voulant  être  le  premier. 

ô*>A*>jS±àj  ber-dakulu-da- 
hulû-an,  qui  se  dépassent  mu- 
tuellement, qui  rivalisent  pour 
être  le  premier.  —  [J^*>  pf^* 
—  $^9  hulubôlarg  sa-halï-an 
pergi  ber  -  dahûlu  -  dahulû  -  an, 
les  officiers  partirent  et  rivali- 
sèrent, chacun  voulant  être  le 
premier  (#.  Mal.  loi). 

v.  Jjb  hûlu, 

[Bat.  <.x«-w>^.] 


848 


xtfcJ 


Afc 


J  dahnem,  bruit  qui  se 
produit  lorsque  Ton  frappe  sur 
un  terrain  creux  (6'r.). 


i*. 


O  dehàm,  appelé  en  criant 
hein  !  hem  ! 


JO^i  ber-deham,  qui  appelle, 
appeler  en  criant  hem  !  tousser. 

ïa  ber-sa-linduiy  ka-bâlikpïntu 
serta  ber-deham,  il  se  cacha 
derrière  la  porte  et  cria  :  hem  ! 

jikalaw  sa-ôraiy  ber-deham- 
dehum  âtaiv  ber-kata-kâta ,  si 
quelqu'un  tousse  ou  parle  (M.). 

Ou  trouve  aussi  >b  dàkam. 

[Jav.  utunijii\  daham  et 
^ta^t/n^x  déhém.  Sund. 
y  utij  *>n  *4f \  déh  ém .  ] 

A*Jb  J  dahsat  =  itk*  dahmt. 

Àlfe  Jdo/lSatCAr.^po),  étonné, 
effrayé,  stupéfait:  étonnement: 
effrayant,  terrible  (KL),  ilio 
w%*l  ^i  ioy  JUyJU  ^$1  dahsat  ïa 
me-llhat  yîinury  âpt  ïtuy  ils 
furent  stupéfaits  en  voyant  cette 
montagne  de  feu  (M.  44).  ÂUo 
CnyiP  ô*y*j£  S*yJ>*  ^\d/i/i5atia 
me-lïhat  ka-la/cU-an  pahluicàn, 
ils  étaient  remplis  d'admiration 
en  voyant  les  exploits  des  guer- 
riers (M.).  iUo  ùb  s^S\j  v^lyw 


samuâ-na  talcut  dân  dahèat, 
ils  furent  tous  effrayés  et  coq 
fondus  (M.). 

l£*J  dïya,  (lia,  forme  dérivée 
du  pronom  ^1  ïa]  il   s'emploie 
souvent   pour  celui-ci,    surtout 
après  une  nasale  ou  une  voyelle, 
ou  bien  lorsqu'il  est  placé  après 
un  verbe  comme  régime,  ally 
c£*  Cr  ^  pûkul-lah    àkan  dia, 
frappe-le.   &  *J$J£+  ^jl^  jl 
ïa  xahârî  menaiykap   dia,  il 
chercha  à  le  prendre.    «JL-Pju 
^j  ^^UU  «j  bàrarg-sîâpa  yaty 
me-lalâ-t  dia,  quiconque  le  dé 
passe.    Pjy  ^  dia  ôraiy,  eux. 

ces  gens.  e>y  ^  dia  pâm,  lf 
sien,  v^lo  dîâ-na,  lui-même,  en 
personne. 

^lijû*  men-dùi-kan,  s'attri- 
buer, s'approprier.  *U>  Jj/J 
vJ^SLjj  islrï  hambâ-mu  di-diâ- 
kan-na ,  il  a  ravi  la  femme  de 
votre  esclave  (3/.). 

AjLo  deyànet  (Ar.  ùb),  pra 
tique  du  culte. 

^J  J  CÏêM?a  (S.  Z^(  de  ta  y  dieu; 
prince),  un  dieu,  une  divinité; 
les  Malais  donnent  aussi  ce  nom 
à  une  classe  d'êtres  qu'ils  consi- 
dèrent comme  au-dessus  de  la 
nature  humaine.    ^^U  à»^$  ->w 


'J 


tiâda  pernah  mânusïa  dâ- 
ka-mâri  me-lâin-kan  dëwa 
saktijua,  jamais  créature 
aine  n'approcha  de  ces  lieux, 
uemcnt  habités  par  des  êtres 
8    de    vertus    surnaturelles 

i  zaïygî,  une  personne  ap- 
înant  à  une  classe  de  génies 
ts  {M.  11;. 

>^J  dëwa-dëwa,  titre  donné 
officiers  de  justice,  magis- 

*jP   segala   raja-raja    dân  i 

-dëwa  dân  per-mantrï,  les  \ 
es,    les   magistrats   et   les 

très  d'état.  I 

mot  très-usité  dans  les  livres 
,  n'est  pourtant  ordinairement    ! 
yé  que  pour  désigner  une  divi- 
aïenne  de  la  mythologie  liin-    i 

dans  le  sens  mahométan ,  et    I 
le   sens  chrétien,   il  est  rem- 

>ar  Ail!  allait. 

i 

/.  et  Sund.   rjui<v)\   dëwa.   \ 
|\-,<-*^.  dëwa.  Day.  dëwa. 
diwa ,    esprit.    Bis.    dm, 

Comp.  Gr.  âe6Çm  Lat.  di- 

i 

lots.] 

dèwâta  (S.  ^cJHI  dë~ 

condition  divine,  divinité, 
les   dieux,    ju  o  J&jL*> 


1 


849 


sa-ôrarg-pûn  yaig  di-jadi-kan 
dèwâta  tiâda  lebèh  gâgah  deri- 
padâ-na,  de  tous  les  hommes 
que  les  dieux  ont  créés,  nul  ne. 
le  surpassait  en  pouvoir  (A/.). 
Ol^p  OiT  ^yj  J^{  me-minta 
ampun  ha-pada  dèwâta i,  im- 
plorer   le    pardon    des    dieux. 

"  -J*  tS*.  Cr*l^*  siâpa  yarg  me- 
nambiiih  bagï  dëwàta -dëwàta 
me-lâin-kan  bagï  Aûtaa,  qui- 
conque sacrifiera  à  des  dieux 
autres  que  le  Seigneur  {B.  1 20). 
—  Jr1**  tnânuJç  dëwàta,  l'oiseau 
de  paradis. 

[Jav.  et  Sund.  r^iavutsn^  dëwàta. 
Bat.  S^c***  dëbata.  Mak. 
f«'-*~"-*  réwata.  Bug.  \>z,~^*-+ 
dëwàta.] 

ÛI^JJ    dhvàn    (Pers.),     cour 
royale,  tribunal,  conseil  d'état. 

v/*!?i^  dwvàr  (Pers.),   mur.  v. 
JljO  dïwâli. 

^\y)jJdiwâll  (Pers.jj^o  diwar), 
mur,  maçonnerie,  quai. 

^ijj  J  dîwâsa  (S.  f^grcr  di- 

??asa,  jour),  temps,  époque, 
période  :  adulte.  ^J3J  —  diwâsa 
ter-tantu,   un  temps  déterminé. 

54 


850 


<^!-> 


c£j*ï 


.  hahwa  diwdna  ïtu  adâ-lah  sa- 
ôrarg  sokâbat-ku}  dans  ce  temps 
il  y  avait  un  de  mes  amis  (H. 
Ab.l).  £[>>  ^f\  ^\y^  -X»  *Uib 
dâtarg-lah  pada  dïtcâsa  âkan 
ber  -  ânaky  l'époque  de  ses 
couches  étant  arrivée  (J/.). 

[Jav.  ta<vijji\  diwasa ,  adulte. 
Mak.  Ï^'-v^t^  réwasa.  Comp. 
Lat.  dies  (E.  Buruouf  ).] 

tSjl^  dêurt  (S.  7^h  dêvï,  fem. 

de  T^  djva),  déesse,  divinité 
du  sexe  féminin:  titre  qui  se 
place  devant  le  nom  des  prin- 
cesses.     J&  J-JL  JJÛk  ^1 

c5>  ùb  jijbLj*  ùb  sS&3> 

e>f  pjb  ^  1  *#  hendak  inerg- 
ambil  segala  détri-  dëwi  dân 
bidt'âdâri  (fan  J'en  âkan  dà- 
yarg-dûyaig-na,  il  veut  enlever 
les  déesses,  les  nymphes  et  les 
fées  pour  en  faire  les  femmes  de 
sa  suite  (R.  130). 

[Jav.   et  Sund.    ywii\    déwi. 


Mak.  h 


déwï.} 


&M 


J  J  dïwargga,  nom  d'une 
étoffe  de  soie  qui  sert  à  faire  des 
rideaux,  etc.,   damas.  ^4j  jj^J 

Â>^  C^v^J  «-^^iJ  •**>>  tirey 
kulanibn    deri-pada  dhcaigga 

di-lâbuh-kan  ôrarg,  on  tira  les 

rideaux  qui  étaient  faits  d'étoffe 


de  soie  (R.  38).  jy*  j£>>  \J* 

derï-pada  sîitra  diicaigga  yavj 
ka-amâsan,  des  drapeaux  de 
soie  brodés  d'or  (3/.). 

[Kw.      *o*)ùit(n)\      dîtcorggo, 
rouge;  étoffe  de  soie  rouge.] 

^JlOjjp  dêwadàru  (S.^ÇTf 
déwaddrit ,  le  bois  des  dieux, 
une  sorte  de  sapin,  le  pin  déo- 
dara  ;  une  sorte  de  bois  odori- 
férant {Bot.). 

yjj  dïkaw,  forme  dérivée  de 

y<£>\  argkaw,  tu,  toi;  s'emploie 
comme  régime  d'un  verbe,  nui* 
jamais  au  commencement  d'une 
phrase.  £± i  $\  *ll\  ^ub  & 
tîâda  di-ampun  allah  âkan 
dïkaw  y  Dieu  ne  te  pardonnera 

pas.^Co  ^pj  **\*^°Jl  y\  ^*  ^ 
tiâda  pdtut  âku  ber-sohâbot 
dergan  dxkawy  il  n'est  pas  con- 
venable que  je  sois  en  amitié 
avec  toi  (KaL  dan  Dam.  72» 

vJ^OuJ  dikfà.  sJSjX**  su-Mu, 
un  peu,  peu.  X \jiiy  *~^i^tf* 
hatï-na  sa-dïkit  ber -lâtn -loin. 
leurs  cœurs  étaient  nn  peu  alié- 
nés,  indisposés,  io  *îij>»  J&> 
j>£*>  Ha-dikitjtlga  yajg  tiiggal, 
il  n'en  reste  qu'un  peu.  Ô*> 
c;AL#  jSjmX*»jika  sa-  dikit  selbvy- 
iia,  s'il  n'y  a  que  peu  d'intervilfc- 


* 


J*d< 


851 


«>*jjtJ  jSsjj  Ày  Ju  tïga 
i  rirggit  lebèh  kîïrarg  sa- 
,  trente  piastres,  un  peu 
ou  un  peu  moins.  ^>j-W 
S*jX*  -X9j^  kamudïan 
oada  sa-dïkit  hâri,  après 
ues  jours  (//.  AL  1 0). 

v.  9i7inji9atjf\  kedik.  Mak. 
1%^  si-kédé.] 

Mkir  et  JoJCS  pen~ 

r  (selon  Kl.  dîkar  et  pen~ 
)  7  homme  habile  à  manier 
mes,  gens  de  guerre;  titre 
$  à  certains  employés  de  la 

)^j>  P-X5  sa-ôrarg  dïkir 
Inan  bagindn  memeghrg 
7  ber-hûlu  mutiâra,  un 
r  à  la  droite  du  roi  portait 
aive  dont  la  poignée  était 
ries  (3/.).  ^U^g  f*A 

ïkir  yarg  ka-ampat  dân 
Ukir  yarg  sa-rïbu  dûa 
y  les  quatre  principaux 
rs  et  les  douze  cents  sol- 

(M.).  Si  *&&  & 

>  kampurg  ôrarg  kâya  lâgi 

îkir,  le  quartier  de  la  ville 

îmcurent   les  gens  riches 

gens  titrés  (S.  Bid.  20). 

fc-     -CÔ*^^s^\     dirgkar, 
îdre    l'escrime    selon    les 
de  l'art.] 


5*JO  dïyarg,  feu  allumé  pour  se 


chauffer. 

Aj->^i  ber-dïyarg,  qui  est  près 
du  feu,  qui  se  chauffe. 

juX*men-dïyargj  mettre  près 
du  feu,  chauffer. 

£jJt*3y  ber-cUyarg-kan ,  qui 
fait  chauffer,  ^ji  —  ber-dïyarg- 
kan  dîrï-na,  qui  se  chauffe  au- 
près du  feu. 

/j»JO  dïrgin,  froid.  —  jA  àyer 
dïrgin ,  de  l'eau  froide.  —  IL 
mâlam  dïigin ,  une  nuit  froide. 
—  ^U  J3  pada  mâsa  dïigin, 
à  une  saison  froide.  —  A>  de- 
màm  dïrgih,  une  fièvre  froide. 
^j*y  —  dïrgin  kràs,  un  froid 
âpre.  ^j-J  —   dïrgin  ùs,   froid 

excessif,  ^>*J->  f*^^*  ^^  J* 
derihâl  mtisini  dïrgin,  chapitre 
sur  l'hiver   (Exer.   140).    «xîp 

pada  dïrgin  ta  memâkey  suâtu 
tïkar,  à  cause  du  froid  il  se  ser- 
vait d'une  natte  (M".  R.  86). 
^yojuj  ùjta  dâun  si-  dïrgin, 
nom  d'une  plante  nommée  aussi 
JJ-ju^W  xàkar  bèbek,  et  dont 
la  feuille  a,  dit-on,  la  propriété 
de  refroidir  l'eau  {cotylédon 
laciniata). 

sJ^t^y    ber- dïrgin,    qui    est 
froid,  qui  a  froid. 

54* 


852 


<JUJ 


^-PjS  ka-divgin-an ,  ce  qui 
est  refroidi,   ce  qui  est  froid;  ' 
froideur,  froidure.    £jj\  i^.  ji-»  ' 
e>Li>  ^/-pjS  ^  I  Jljv  maka  mu- 
liabhat  ôraig  banale  àkan  lca- 
di-igin-an  rasâ-na,  et  la  charité  I 
de  plusieurs  seni  refroidie   (N. 
43).  J^?-» ùbA-l»  ALiUAaiw- 
/aA    bâsa/i    dân   ka-dirgln-an, 
tout  mouillé  et  transi  de  froid 

(M.).  £jji  sl>J*>  ^J  J&  àyS 

^-PjS  *;  guwethr-lah  segala 
tUbuh-na  seperti  àraig  yarg 
ka-dÎTghi-an ,  tout  leur  corps 
tremblait,  comme  à  des  gens  qui 
souffrent  du  froid  (A/.). 

[Bat.     <k0<-50\     rfwy*«,   ' 
bonne  santé.  Mak.  *L-î*  dhgin. 

Tag.  >gà  ^*K] 

i 

ÀjO  diyet  (Ar.  ^Jj),  indemnité  ' 
payée  pour  un  crime  commis  , 
sur  une  personne.   Io  jX-ôJyL  j 

âtas-na,  on  doit  lui  faire  payer 
l'indemnité  ^pour  le  crime  qu'il 
a  commis)  (/).  .1/.  <1G).  -  , 

^lO  dëtm;  pour/ù-o  destar. 

A<-\0  dïdah,   pion  au  jeu  de 

dames  ou  d'échecs. 

i 
A*AjO dtdih,  bouillant;  écumant, 

fermentant.    ^^J    Su  A-XO  jI 


âyer  ttidih  bdgey  laût-an,  et 
l'eau  qui  bouillait  formait  une 
écume  semblable  à  celle  de  la 
mer  (S.  Mal.  36). 

AJuO^  ber-didïh,  qui  bout. 
qui  est  bouillant,  qui  écume. 

a  JuUÛ*  men-dïdtJi;  cuire  quel 
que  chose,  faire  cuire.  aJjJû 
^-ai  ^ji-*»  men-dïdih  segala  bisa, 
faire  cuire  ensemble  toutes  sortes 
de  poisons  (A/.). 

faire  bouillir,  faire  écumer,  faire 
fermenter. 

AJu>JÛ9  peu-dïdih,  qui  fait 
bouillir  ou  sert  à  faire  bouillir, 
à  faire  fermenter. 

J*i«XjO  didik,  parole  de  caresse 
adressé  à  un  petit  être  de  mi- 
gnon (KL);  un  petit  animal  que 
l'on  élève  (/,.). 

JJJuOÛ»  men-didiky  élever, 
nourrir  de  petits  animaux,  etc. 

vJ^i J  tlitfcrf  (Port,  cfecfo/),  dé 
à  coudre. 

On  trouve  aussi  JjJ  Udni 

**j>JjjJ  dëdes,  civette.  f-^~ 
dàdes  bembmg,  nom  d'une  planto 

(AV.). 

[Jav.  »y«ï^«i^\  dédés.  Sund. 
>l u nia t-tt \  dédés . ] 


•O  dèn,  je,  moi.  Ce  mot  s'em- 
ploie ordinairement  avec  JJ^\ 
âwak.  ^ym ->  JJ^l  âwalç  dên ,  ma 
propre  personne,  moi-même. 

yjj  dîn  (Ar.  Ob),  culte,  reli- 
gion. ^-^^^  amïr  el-dïn, 
chef  de  la  religion,  chef  des 
croyants. 

[Sund.  (iAi90â\  din.] 

•jO  dîna  (S.  l^H  e/ewa) ,  jour. 

i^î3  ^i-^  L>y->  dawn  sa-dïna 
panjary,  nom  d'une  plante  =- 
y  ^  l>^1  3  dâun  lâku. 

t«îav.  â»a>  dîna.] 

•jO  dîna  (S.  J^m"  d»wa  mal- 
heureux), pauvre,  commun,  bas, 
petit.  —  A*  hàyam  dîna,  la 
petite  volaille.  -  ^y^  hï/ta 
dîna,  de  la  dernière  condition, 
abject.  jO  j*±  àfj  jtâ»  sa- 
kalï-an  rayât  hïna  dîna,  tont 
le  peuple  jusqu'aux  personnes 
de  la  dernière  condition  (II.  49). 

On  trouve  aussi  ^*>*  dthïna. 

%JJ  dïyan,  dian,  chandelle; 
fusée  volante.  ^j»j  ^!/^  ^* 
iLal^î  maka  be-bràpa  dïan  ter- 
pâaarg,  et  un  grand  nombre  de 
chandelles  étaient  allumées  (//. 
D.  14  1).  ^O  <yj^*  h  ±\  ada 
yarg  me-luntar~kan  dïan,  quel- 


f.j 


853 


ques-  uns  d'eux  tiraient  des  fusées 
(3/.).  —  yoJcàkïdïarij  un  chan- 
delier. 

A*jO  dïnah  (Fers.  à^  dunah, 
appeau),  essai,  expérience,  plan, 
modèle.  —  Cjyfmem-bûat  dïnah, 
faire  un  essai,  dresser  un  plan. 
—  £-W  bûrurg  dïnah,  appeau, 
oiseau  appelant. 

4Ûj  JlU   men  -  dïnah ,   essayer, 
faire  une  expérience. 

j-0  J  dinar  (Ar.  ^o),  pièce  de 
monnaie  ;  monnaie  d'or  valant  à 
peu  près  onze  francs,  y^iy  ^*^ 
jKàïyjj  ^j-jIj  Ja*7  ïsï  kâwïn-na 
tïga  râtus  rïbu  dinar,  sa  dot 
est  de  trois  cents  mille  dinars 
(S.  Mal.  9). 

£-Lji  J  tfî&âj  (Ar.  çfj),  étoffe  de 
soie  à  ramages,  brocart. 

XJ  dïyam,  dïam,  tranquille, 
en  silence;  se  taire,  garder  le 
silence:  demeurer,  rester.  ^j\ 
^jj  xï  £)\l  J^Xj  ta  tunduk 
dân  dïam  dirï-ua,  il  baissa  la 
tête  et  garda  le  silence  (li.  84). 
S*  f^y*  l$\  u\xj  tiadà-lah  ta 
mâu  dïam  lâgi,  il  ne  veut  pas 
se  taire  (M.),  ^pj  O^  SJi  **\j 

Ju-O  |f  J  JU&  O^  ^j  rô/a 
*£w  serta  deirjan  rayat-na  ber- 
bûat  tampat  dïam  di-sïtu,  le  roi 


854 


fS 


avec  ses  sujets  avaient  fait  de 
cette  place  le  lieu  de  leur  de- 
meure (KaL  dan  Dam.  93).  l>L» 
>0  <jy  mâna  tïltni  dïam,  où 
demeurez-vous? 

ïxï  dïam-dïam,  silencieuse- 
ment,   secrètement,    en    secret. 

sudah  me  -  maiggil  ôrarg  mejTis 
ttu  dïam-dïam,  ayant  appelé  les 
mages  en  secret  (N.  2). 

x ùy  ber-dïam,  qui  se  tait,  qui 
garde  le  silence,  ^^ji  —  ber- 
dïam  dïri-ïïa*  qui  se  tait,  se  taire. 

xjû*  men  -  dlam,  apaiser: 
habiter,  demeurer. 

x $J>  ter  -  dïam ,  que  Ton  a 
apaisé:  réduit  au  silence.  Çj^\ 
aIt^j  ôyuj]^^)  ôrarg  besàr  ïtv- 
pUn  ter  -  dïam  -  la  fi,  ces  grands 
personnages  furent  réduits  au 
silence  (//.  Ab.  273). 

>l> JÛ*  mendiâm  -  /,  habiter 
un  lieu,  demeurer  dans  un  en- 
droit. J&  jlX*  £  £jji  jà£> 

CJ\  ÎJ^j  sa-kalï-an  ôrarg 
yarg  men-diâm-i  segala  nagrï- 
nagrï  ïtu,  tous  les  peuples  qui 
habitaient  ces  pays  (B.  26). 

^jXrJÛ*  men-tâam-kan,  faire 
taire;  passer  q.  ch.  sous  silence: 
faire  habiter.  ^j->  ^/x JÛ*  ^j\  ïa 
men- dïam- kan  dirï-na,  il  se 
taisait    (KaL    dan   Dam.    33). 


;jtt 


«    A* 


j^  A". 


dlam-kan  ïa  pada  tampat  y  a  y 
pâtut,  il  la  fait  habiter  un  lieu 
convenable  (Z).  M.  277). 

{y^^l(  mem-per-diam-kan, 
faire  habiter  une  demeure,  placer 
dans  une  demeure.  dWJ&ùpiJ} 
O-V-p  ^to  ^p  /ô/i/.  dî-per- 
dïam-kan-nà-lafi  dta  di-tàwm 
ëdan,  il  le  plaça  dans  le  jardin 
d'Èden  (B.  3). 

xXô  pen-dïam,  qui  impose 
silence,  qui  veut  la  paix  :  paisible, 
taciturne.  JJjl*  Oy^fi  xXi  Jo/l 
^o  iâ-ïtu  pen-dïam  lôgi-pûn 
bânak  sabhr,  il  était  paisible  et 
très-patient  (H.  Ab.  75). 

v>*^3^  per-dtàm-an,  repos. 
lieu  de  repos,  endroit  où  Ion 
reste.  £jb  Jol  Jjlî^  Jota  aII^" 

dàpat  merapâtiïtu  bârargjper- 
diâm-an  âJcan  tapote  kaki-no, 
et  la  colombe  ne  trouva  pas  un 
iieu  où  poser  son  pied  (B.  1D- 

^li-w  ka  -  dîâm  -  an ,  ce  qui 
est  habité,   habitation,  demeure. 


séjour.      >|j   JsJÏJÛ*     >lf  J/; 

a11|  ^IjJù  JUiô  bïyar-lah  kâmi 
men-dâpot  dâmey  dt-tam^t 
ka- dïam -an  alla  h,  puissions- 
nous  obtenir  ce  repos  dans  la 
demeure*  de  Dieu  (N.  Phil.  1**  • 


mem-brl  ka-diâm-an-na , 
încombe-t-il  de  lui  donner 
bitation?  (D.  M.  277; 
iJS^j  ber-ka-diâm-an,  qui 
re,  qui  habite,  /j  \  ji***-*  ■ 

{/"t-z?  suanû-ku  âkan 
i-diâm-an  sertâ-ku,  mon  ; 
lemeurera   avec   moi  (7?.   , 


<4/.*> 


855 


id.    uuvitïip   dit/ on.    Bat. 
^•e\  diyam.] 

fori,  être,  substance,  per- 
même,  propre  personne. 

pi  <j£rf-*  ù~*  sa-kali-an 
<ary  hidup,  tous  les  êtres 
s  (fi.  12).  w^ib  _  diri 
?  ou  jii>>  dirï-ktt,  moi- 
xp  dirl-mu,  vous-même, 
me.  ^j->  diri-na,  lui- 
eux-mêmes.  9-jy*  o-XJ^j 
»er  -  hïdup  sa  -  ôrarg  diri) 

a.  il  s'en  alla  seul.  s_*L-P)l> 

*  M  • 

J-**  c$'  e^J  J~*#  bàran/- 
mergenhl  diri  -  na  la 
ihl  tâfian-na,  celui  qui  se 
t  lui-même,  connaît  aussi 
>igneur  (J/.  fi.  9).  Oj  J^ 
a».  ^Lj  AiJi^  baginda-pTtn 
'ey-la/t  tiâda  kabar  diri- 
\  prince  était  tombé  en 
ise,  et  n'avait  plus  de  con- 
nce  (R. 8).^*  £\j±*>  j\ 
ar  âkan  dirï-na,  il  revint 


à  lui-même.  Ji/J  J*t  {jA&  ^S 
e>lJJu  kit  a  sa-kali-an  mem- 
bâwa  cfcrî  ka-padâ-îia,  livrons- 
nous  nous  mêmes  à  lui  (R.  83). 
^ >>  $  \  d*]/^  ùyu\  jL  maka 
ia-pûn  heirân-lah  âkan  diri- 
na,  et  il  s'étonna  (R.  125). 

\5jl$/%  ber-dïri,  être,  se  tenir, 
être  debout.  Jj^j  y\  J>/^> 
ber-diri  âtaw  dûduk,  être  de- 
bout ou  assis.  jt\  il  j  ijji^yi  ber- 
diri  dâlam  âyer,  se  tenir  de- 
bout dans  l'eau.  aL jij>  Xx>  jU 

c5^  vlr^  ^S^  «-Sr1^  wafe  6a- 
ginda  ber  -  diri  -  la  h  mem  -  irt 
hormat  âkan  dia ,  le  prince  se 
tint  debout  pour  lui  faire  hom- 
mage (R.  46).  ^jJI  —  ber-diri 
âtas,  se  tenir  dessus,  s'en  rap- 
porter à,  se  fier  à,  compter  sur. 

duâ-na  Itn-pUn  sâma  ber-diri 
hati-iia,  alors  leurs  cœurs  s'é- 
levèrent mutuellement,  s'enflam- 
mèrent. Oli  O^c^-î^  fi  cr-V 

iA  V  pi  bahâsa  yarg  ber- 
diri  deigan  zât  yarg  mahâ 
tiiggù  langage  qui  se  tient  au 
rang  le  plus  élevé  (Af.). 

«jjrt^  ter-diri,  qui  est  érigé, 
qui  est  élevé,  qui  se  tient.   aÎIjI 

J£  ^r*'**  J^L*?  *&** y\y*  atte- 
la h  tntâtu  targga  ter-diri  di- 
âtas    bûmi,     il   y    avait    une 


856 


iSji^ 


échelle  dont  le  pied  était  ap- 
puyé sur  la  terre  (B.  43).  JlSw 
e>taj  ^Jb  ^jjy  j]  Jol  tat- 
kàla  tiu  la  ter -d tri  di-àtas 
dadâ-na,  alors  il  se  tenait  sur 
sa  poitrine  (de  son  adversaire) 
(R  89). 

£f<U  Ju*  men  -  dirl-ka  n  y  él  ever, 
ériger,  faire  tenir,  construire, 
établir.  ù>\l*»\y\y*>  ,^jJû*  ,j\ 
la  men-dirï-kan  suâtu  astâna, 
il  construisit  un  palais  (/f.  143). 

â&w  men-dirl-kan  per-janjhan- 
ku  serta  kàmtt ,  j'établirai  mon 
alliance  avec  vous  (ZJ.  12). 

£±j*f%  ber  -  cfcW  -  £aw  ,  qui 
fait  établir,  élever,  construire. 

Jt^X*  pen-dïri,  qui  se  tient, 
en  personne.  ^^jJljui  sa-pen- 
dïri,  toute  la  personne,  la  hau- 
teur de  la  personne.  j~ô  C/Z^ 
£^L*>  jJ^Jljui  xerrnùi  besàr 
sa-peii-dlri  tirygi-na*  un  miroir 
de  sa  hauteur  étant  debout  (2?. 
14  7). 

v^r-ij3?d  per-dirl-an ,  action 
de  se  teuir,  attitude,  état. 

^jÇjjjû**  ttendïri  et  <j£^Xj 
kendïrt,  même,  soi-même,  seul, 
par  soi-même,  en  personne. 
—  w^*fe  ftaniba  -  sendïri y  moi- 
même.  -  y^p|  argkaw  sendïri, 
toi-même.    —   ^J  cfo*   sendïri. 


c^«Xl-*»  sendïrl-na,  lui-même, 
eux-mêmes.  X^  «j  Çj^\  Jjl  J 
v*^jX-*»  acfa  bâtiak  ârarg  yaiy 
ber-Hkatn  sendiri-na,  il  y  en  eut 
beaucoup  qui  se  poignardèrent 
eux-mêmes  (M.).  AjW.  ^j>>  *j> 
J>jlX**>  bûa/i  duri  -  an  jâtuh 
sendïri  y  le  fruit  du  dourian 
tombe  de  lui-même.  «j^Jû-»  *-*> 

v^lra  J  .  >*  nam^a  sendïri  mâu 
bâwa  sïïrat,  je  veux  porter  la 
lettre    moi-même.     .•tT-Xo»b©* 

?  <Sjl^"*y  1  d*hjikalaw  de 
mikïan  bâik-lah  âkn  sendïri 
pergi,  s'il  en  est  ainsi,  il  est  bon 
que  j'y  aille  moi-même  (H.  20). 

[Sund.   iJVn  rf*W.    Bat.  ^p 
cfrW.   Day.  </tW°.] 


-'jjO  deret,  rang,  rangée, ordre. 

O^jJui  f'jy  f  wJul  ampat-am 
pat  àravg  sa-dëret,  quatre  per- 
sonnes sur  un  rang,  par  rangée* 
de    quatre    personnes    (H.  D> 
146). 

^>ji*J  ber-dërety  qui  est  en 
rang,  par  rangée.  \\*  ^±£5* 
tO^^j  v*n-*jj  di-gantitrg-kan- 
tia  dâ/am  rtïmah-na  ber-dëret- 
deref,  ils  les  pendent  dans  leurs 
maisons  par  rangées  (H.  D. 
2 1 2). 

j*^jj  ilïrt*,  versé,  répandu  sur, 
arrosé. 


t* 


•  i^i-Xl*  men-dïris  y  répandre 
sur,  arroser.  ^^JÛ*  ùb  Al* 
menânam  dân  men  -  dïrisy 
planter  et  arroser  (D.  M.  1 23). 

lam  âyer  âkan  men-dïris  tâ- 
nain  -  tanâm  -  an,  un  réservoir 
d'eau   pour  arroser  les  plantes 

(if.). 

yj^jt^y    ter  -  dïris ,    qui    est 

arrosé.  û*-^l  jà>  uï^V  '**" 
c&rw  devgan  âyer  embun,  ar- 
rosé, ou  mouillé  de  rosée  (M.), 

verser,  répandre  quelque  chose. 

men-diris-kan  âyer  hmgat  ka- 
âtas  kapâla,  verser  de  l'eau 
chaude  sur  la  tête  (J/.). 

^X~ijï  dirïs-an,  qui  est  versé, 
arrosé. 

Cr^i J***9  Pev  '  dirts- a  n ,  ac ti  o n 
de  verser,  d'arroser,  arrosage. 

On  trouve  aussi  ^jù  deris. 
On  prononce  aussi  dïrus  et 
derÙ8  (KL), 

[Bat.  -efl^2>\  durits.] 


Xl*J  dilam  =  i«-j  nïlam,  nom 
d'une  plante,  une  sorte  de  nié- 
lisse  (pogostemon). 

[Bat. 
golom.] 


:w\    sirg 


^J  857 

^*JO  dé*a  (S.  ^5f  cfeço),  terri- 
toire, région,  pays.  jU  9jy^> 
ùy  crt^^  ^-^  sa-ôrary  tiâda 
bandiig  di-dësa  tùan,  personne 
dans  le  pays  n'est  votre  égal 
(S.  Bid  10).    J^ùè^e^b 

Oi'  "™  U~i'*'*  dârah-na  jàigan 
tïtik  di-dësa  hita  ï?ii,  que  son 
sang  ne  coule  par  dans  ce  pays 
de    ma   juridiction     (Bis.   Baj. 

40) 

[.lav.  et  Sund.  »jw*^  désa. 
Bat.  2^2"  désa.  Mak.  f%f«> 
déssa.  Day.  </&«.] 

%  O  duwa,  dû  a  (S.  fg"  rfwV), 
deux.  Çjy  —  rf//.«  ôrarg,  deux 
personnes.  ^^L  -  rfwa  ieftks, 
douze.  A^î  —  dUapïdoh,  vingt, 
i^y  —  c/«a  rôt  us,  deux  cents. 

Ja^  —  e/wa  tïga,  deux  ou  trois. 

JaJ^    —    rf/7a    per-tïga ,    deux 

tiers.    j3^L*    sa-per-dïïa ,    une 

demie.  jJû  ka-dïïa,  le  second, 
qui  vient  en  second  lieu.  «Iû 
^  -&  ^  J-^di^  bintarg  ber  -  «far 
ya^gr  ka~dùa,  les  satellites  des 
planètes,    ou    planètes    secon- 

• 

daires,  ainsi  distinguées  des 
planètes  nommées.  Aj j-Xjb  «lu 
>y  bintarg  ber-ïdar  yavg  por- 
tâma  (N.  Pkil.  95).  c^J^fl- 
duâ-na,  tous  les  deux,  les  deux 
ensemble. 


858 


2*j>  ber-dûay  qui  est  à  deux, 
qui  est  double,  doublé. 

iS*^ £>*  men  -  duà  -  *',  faire 
Becond  à  un  autre,  accompagner, 
seconder. 

£  I^JÙ*  me?i~duâ-kan,  mettre 
à  deux,  faire  double;  partager 
en    deux ,     diviser.     yJc\  ùjv 

kârna  argkaw  men  -  ûfoâ  -  kan 
àiyan-ârgan  impâ-na  dt-lûar 
kâsih  ka-padâ-ku  di-dâlam 
hatï-mu  ka-pada  yavg  iàm, 
vous  divisez  votre  affection;  au 
dehors  vous  paraissez  m 'aimer, 
mais  votre  cœur  est  pour  un 
autre  (H.  1 70). 

Cr  l>  -}/.  ber  -  duà  -  kan ,  qui 
met  à  deux.  ^jj^  J-***^^ 
y  \  kâmu  hendak  ber-duâ-kan 
âku,  vous  voulez  mettre  un 
autre  avec  moi  (dans  votre 
cœur)  (JK.  1 70). 

j  Jû»  pen-dûa,  qui  fait  deux, 
qui  seconde.  Ti-iU  Pj^l  c-rJL*  ^ 
jXsy  dû  a  b/às  ôraiy  mâsity- 
mâsi'rg  ber-pen-dûa,  douze  per- 
sonnes se  mettant  deux  à  deux 
(i/.  Al.  122;. 

ù*l^JÛ9  pen-duà-an,  action 
de  faire  deux,  de  seconder,  ac- 
compagnement. 


L>*ljjS  ka-duâ-any  qn 
fait  deux,  qui  est  double, 
couple. 

[Kw.  iaSi\  duwi.  Jav. 
ro.  Sund.  m-xi  duwa.  Bat. 
duwa.  Mak.  zz~-*  ruica. 
*^-^  rfwwv/.  Tag.  G*^ 
lawa.  Bis.  \s>çsï  de/ta. 
rua.  Océan,  «a  et  lua.  i 
Gr.  060.  Lat.  duo.  Germ. 

l!\jO  dmvàt  (Ar.  iJjS),  en 

encre  ;  on  dit  aussi  Sl^J  ^j 

datcàt,  de  l'encre.   «IL-» 

il^  3  J^Xj  Ju»  ôl  3  A-j  Ai  d 
fia  sa-batarg  kaiam  resbi 
sa-diktt  datcàt,  elle  me 
une  plume  pour  écrire  et  u 
d'encre  (H.  Ab.  20). 

~&\j<>/  ber  -  datcàt,  qui 
l'encre,  qui  est  d'encre,  A. 

kalam  sahâja  devgan  tiàd 
dawàt,  tracé  au  crayon 
encre  (i/.  .46.  26). 

Prov.     4u*l>  ^yo    ^Jû* 

ff*  4#  fy-î*  (J1^  »«**' 
mandi  biyar  bàsah  matt 

ber-daurât  bic/ar-laft  /tîtar 

ce  qui  est  lavé  soit  tout 

propre,  et  que  ce  qui  est 

soit  tout  à  fait  noir.  Le  sei 

achever   une   chose   soit 


soit  mauvaise,  et  ne  pas  la  faire 
seulement  en  partie. 

j^UO  dewânï  (Ar.  Jl  S),  petite 
monnaie  de  cuivre;  para. 

JjO  dawâm  (Ar.  .ta),   durée, 

continuation.  #1^  jil  1p  a/a  <?/- 
dawâm,  pendant  la  durée,  pour 

toujours.  Aj-^l  i^  C^^vf  ^67*" 
kakcd-an  ala  el-dawâm,  durer 
pendant  toute  l'éternité  (Lift. 
Mal.). 

v/*]j^  duwâr  (Ar.  jta),  rond. 

*J|jO  duwdlpâ  (Pers.),  nom 
d'un  certain  peuple  dans  l'Inde, 
On  dit  qu'il  est  composé  d'indivi- 
dus qui  ont  les  membres  maigres 
et  souples  :  ils  prétendent  ne  pou- 
voir pas  marcher,  et  importunent 
les  voyageurs,  pour  se  faire 
porter  sur  leurs  épaules.  Celui 
qui  par  compassion  veut  bien  se 
charger  de  l'un  d'eux,  devient 
victime  de  sa  charité,  car  le 
Duwalpa  entortille  ses  jambes 
autour  de  son  cou  et  l'étrangle.  | 
^"ta  J^J  lill^J   Çj^l*  AÎbl 

ù*\jXSj*  \$ffJ  adâ-lah  sa-ôrarg 

duwdlpâ  dïlduk  dï-âtas  lëher- 
na  ber-lcandarâ-an,  un  duwalpa 
était  placé  sur  ses  épaules  et  se 


*JO*> 


859 


faisait    porter    par   lui     (Amir 
Hamza  180). 

Selon  J.  Richard  son,  Dict. 
Pers.  :  ^]y>  duwal-pay}  ce  qui 
donnerait  l'étymologie,  pieds  ou 
jambes  en  cuir,  à  cause  de  la 
souplesse  des  jambes  des  Du- 
walpa, de  JI^J  duîvàly  cuir,  et 
J  l>ay,  pieds. 

flj^  duyurg,  uom  d'un  animal 
marin  (vache  marine  M.  Pij\). 

[Jav.  <uk*w\  duyurg.  Mak.  »^> 
ruyurg  et  Bug.  s=rp  i~ujurg, 
dauphin.] 

TijjJ  duyurg  -  duyurg  ~ 

^OO^  dûyun  -  dûyun,  mou- 
vement continu. 

v^-Uj  J  dûytt,dûit(Uo\Lduù), 

petite  pièce  de  monnaie  en  cuivre, 
à  peu  près  un  centime.  y\  ç.y» 
***ij  •>  fi  ifJ  sa-warg  âtaw  lima 
anhm  dûûy  un  wang  (dix 
centimes)  ou  seulement  cinq  ou 
six  duits  (H.  Ab.  17). 

Prov.  4a*  J  *lo  Jo,Ju#  sa- 
duit  di-belhh  tUjuh,  un  duit 
(centime)  fendu  en  sept  :  c.  a.  d., 
jusqu'au  dernier  sou. 

^<jOJ  dûyun- dûyun,  en 

mouvement  continu,  mouvement 
ondoyant,  fourmillant,  chan- 
celant. 


862 


Ô**** 


O^ï    durgu-aiiy    stupidité, 

bêtise.  ^'*jP.>  wou*i  #e&à&  durgâ- 
an-iia,  à  cause  de  leur  stupidité 
(7).  3/.  70). 

On   trouve  aussi  ^po  durgu. 

guh-ua  aiqkaw  hit  duiyâ,  vous 
êtes  véritablement  bien  sot  (KaL 
dan  Dam,  123). 

[Mak.  ^1<V]  dorgo.) 

O  dûta  (S.  g^cT  data),  messa- 
ger, envoyé.  O^-XÎ  pe~dâta,  id. 

[Kw.  et  Sund.  aa*sn\  duta.] 

X)  Jj  J  dûdâim  (Heb.  DWn),  j 
~  nom   d'une   espèce   de  mandra- 
gores.  Ata  ^ta^j  p^li  ^bj  ji* 

£J«  maka  di-dâpat-na  bâranj 
dûdâim  dâlam  pàdaitj  ,  et  il 
trouva  des  mandragores  dans  les 
champs  {B.  46). 

'kJ^Odûdukf  assis,  être  assis, 
siéger,  résider,  demeurer.  JU1* 
—  ôy  mùita  tâan  dâduk, 
veuillez  vous  asseoir.  ,J^b  — 
dâduk  di-lantey,  être  assis  sur 
le  parquet.  J~*y  —  dâduk 
ber-slla,  assis  les  jambes  croi- 
sées.  ^c>+jt  —  dâduk  ber-jan- 
èey,  assis  les  jambes  pendantes, 
lixs^  —  dâduk  me-raiykuiy, 
assis  le  gras  de  la  jambe  à  terre. 


w*J 


*  J  JJu  —  duduk  Upat  lututj 
être  assis  sur  les  talons.    Kjjiï 
Ji-^y^^jV  «j  kanak- kanak 
yavg  bahâru  tâhu  dâduk,  en- 
fant qui  peut  à  peine  s'asseoir 
(A13;.  JJjJ^J^J-l^jl 
ôrafl?  **#  dâduk  dï-pUhwpïnary, 
cet  homme  demeure   dans  l'île 
de   Piuang.     P^^   ^->  J^y 
ùyuy*  dâduk  deigan  sa-ôravj 
perampâan,  être  marié.  À&y 
virj[^   dâduk -lah  priU-na,  M 
grossesse  est  certaine  et  un  peu 
avancée. 

Jjjjju»  sa-dâdukj  qui  siège 
avec,  qui  demeurent  ensemble, 
cohabitant. 

^J-Xi*  men-dudâk-i,  s'as- 
seoir à  côté,  établir  sur ,  habiter 
un  endroit.  e>taj>  &&ÏH  A- 
duduk-l-na  dadâ-na,  il  s'assied 
sur  sa  poitrine  (ylimr  /Anna* 
1 08 j.  ^Jti  aJ^\  J^->->->  ^"  ^)  & 
ij^yj*  ta ii ah  Un  telhh  di-dv- 
dâk-i  îileh  bargsa  portâgis,  ce 
pays  et  devenu  habité  par  les 
Portugais  (//.  D.  169). 

^yJi J>jJÛ*  7we/i  -  dâduk  -  &fl*« 
faire  asseoir,  fixer,  établir,  mettre 
en  position,  marier  quelqu'un. 
ùLx**>  ^Jb  j  j  ^^So  jy^  jL 

maka  di-dâduk-kan-na  <fia«'* 

• 

â£a«  sàggasâna ,  il  le  fit  asseoir 
sur  un  trône  (Zf .  25).  ^Sàl^y 
JyU  ùy  ^/^>  lâlu  di-duduk- 


x 


kan-îia  di-kànan  tUan  pu tri y 
il  le  plaça  à  la  droite  de  la 
princesse    (R.  38).    Jpû*    >lf 

Jyy  fcâmi  hendak  men-dùduk- 
Jean  dïapada  suâtu  rûmah  yaiy 
bâik,  nous  l'établirons  dans  une 
bonne  maison,  £>^l  ^j£jo*>  «J^-a 

duduk-kan  ôrarg  mûda  itu 
detyan  ânak  kiûa,  nous  établi- 
rons ce  jeune  homme  avec  notre 
fille  (M.). 

£?***j*J*t  mem  -per  -  dû- 
dulç  -  harij    faire  siéger.   C^w 

serta  dt-per-dûduk-kan-na  Jca- 
pada  sa-bûak  sirggasàna,  il 
le  fit  asseoir  sur  un  siège  de 
parade  (R.  166). 

^jXapen-dûduk,  qui  siège, 
qui  demeure,  qui  habite  ;  siégeant, 
habitant. 

ly^Xte  pe-dudùk-an,  action 
de  siéger,  d'habiter,  d'établir: 
établissement ,  position ,  état  : 
déplacement  ou  abaissement  du 
fétus. 

£yj*&  ka-dudùk-an,  siège, 
position,  résidence,  établisse- 
ment, état.  C>b  à»*)  ^jjù  ib 
v^-»^-X5  dàlam  ka  -  dudïïk  -  an 
nimet  dân  Jcudûs-on,  dans  l'état 
de  grâce  et  de  sainteté  (P.  M.). 


^*jO*0  863 

J***  g  £/j<>£  ka  -  dudtlk  -  an 
yarg  tirggi,  une  position  élevée. 
ùUaL^jjù  JJt  tampat  ka- 
dudûk-an  mlfân,  le  siège  du 
sultan  (SW.  /ôr.  18). 

[Kw.  «tjj\  dudu.  Jav. 
Tjtnt<rjtjit9mp  dodok.  Sund. 
•w«(j*r^\  duduk.  Day.  kadok. 
Tag.  *£*7f  /oWoyfc.] 

P%Jj%J  dôdorg,  certaine  arme 
ayant  une  lame  comme  celle  du 
cris8  avec  un  manche  recourbé. 

[Bat.  «^x-Ctic  dodoig.] 

y,JO^O  dôdol,  sorte  de  petits 
gâteaux  faits  de  farine,  de  sucre 
de  palmier  et  de  coco  râpé.  j\jL 
—  margga  dôdol ,  sorte  de 
mangue. 

[Jav.  et  Sund.  nwtnwntviÊ\ 
dodol,  sorte  de  pâtisserie,  et 
sorte  de  mangue.] 

iJO^O  dïïdul,  taches  sur  la 
peau  des  animaux,  p.  ex.  du 
tigre  (/,.). 

[Jav.  et  Sund.  ^snru^\  tutuL] 

^*iOj%J  dôdos,  coupe,  taillé, 
évidé,  creusé  (du  bois),  avec  un 
ciseau,  ou  un  couteau. 

^tf^jû*  men-dôdos,  couper, 
tailler,  évider,  creuser. 


864 


<JjJ 


<£jj*> 


(J^«J  dûivan,  ancêtre  au  cin- 
quième degré:  les  ancêtres  (GV.). 

• 
3^?^  dUney ,  sorte  de  pigeon 

(geophilus  nicobaricus.  (>.). 

X9O  dônmru  ^y  —  dônam 
munit y  nom  d'une  plante  (KL). 


dupa  (S.  MXJ  dupa)}  par-  . 
fum,    encens.    —  &^y  baû-na 
dupa  y  l'odeur  en  est  parfumée. 

ô"\9j3pe-dupâ'anf  encensoir, 
boîte  aux  parfums.  . 

[Jav.  et  Sund.  «a«n  dupa. 
Bat.  -^^—  daupa.  Mak.  et 
Bug.  s^^J  dupa.  Day.  dupa. 
Tag.  tjtxyy*  dupa -an,  petit 
brasier  où  Ton  brûle  les  parfum  s.] 

<A*  J  dôW  (H.  ,jyo  d%oAt  du 

S.  fcllOM  dâvana,  laver),  blan- 
chisseur.  ~  Çjy  ôrarg  dôbi, 
un  blanchisseur.  ^^r-^  *jV 
t3-3^  y  ba/iâru  di-  tnlxi  ûleh 
dôbi,  nouvellement  lavé  par  le 
blanchisseur  (II.  Ab.  '2X1). 

1^09 O  dUmul,  le  museau  de 
certains  animaux,  p.  ex.  du  cochon 

(6V-). 

Jj^O  daurt  (Ar.  jb),  courbe,  or- 
bite, révolution,  cycle.  J^  — 
dater  kexïly  cycle  de  huit  ans, 
répondant  à  celui  que  les  Java- 


nais nomment  windu.  j~*  - 
dawr  beshr,  cycle  de  120  ans. 

S  %*J  dura,  inquiet,  qui  a  des 
peines  de  cœur  (Kl.). 

^j  J  dura  (S.  |^  ctera),  distant 
éloigné,  jjù  &J&+JJJ»  Jûx»  ba- 
guida  ter  -  tâtea  me  -  laigguh 
dura  y  le  prince  en  souriant  se 
plaça  à  distance  (S.  Bid.  133;.. 

c5) j^  dûri,  épine,  piquant, 
pointe.  —  lb^  J->^  dûduh  di- 
dcUam  dûri,  être  sur  les  épines. 
«~*Jb  J  US  J^  ^1  arfa  flfen" 
di~kâkî  hamba ,  j'ai  une  épine 
au  pied.  JJul  —  dûri  landaky 
les  piquants  d'un  porc- épie. 

Prov.  f*^*  iSJy*  *  \*\adâ- 
hah  dûri  di-per-tâjam,  est-il 
nécessaire  de  rendre  les  épine? 
pointues?  Le  sens  est:  il  n'est 
nullement  besoin  de  donner  des 
leçons  à  des  gens  instruits,  snr 
les  choses  qu'ils  ont  coutume  de 
faire. 

fjj^j*  ber  -  dûri,  qui  a  des 

épines,  épineux.  cSD^-^ji^ôV 
pôhon  fcâyu  ber -dûri.  arbre  à 
épines. 

^j-tj^  durï-an,  nom  d'un 
fruit  ainsi  nommé  parce  qu'il  est 
hérissé  d'épines,  le  ûur\sin(durio 
zibethinus).  ^l»  &*£*  &y  ^7 
,>-d>>  tiâda  buleh  men-xiw 


iSjj^ 


j)jj 


865 


uri-an,  il  ne  pouvait  pas 
•ter  l'odeur  des  dourians 
b.  88).  y^  —  durï-an 
,  Ojl>  —  durï-an  dâun, 
ispèces  de  dourian. 

'.  *»i\  rt'j  épine,  ^«f*77*^ 
,  le  dourian.  Bat.  <^fl£o 
§pine.] 

dUriya,   toile  d'ortie, 
de  mousseline. 

près  Cr.  et  J.  Kigg  du 
a. 

id.  ayt74ii3Jii\  durias.  Mak. 
7K=>  duriyasa.]    . 

dèrorg,    s'élancer,    se 

iter  (M.). 

ly  ter-dôrorg,  aller  trop 

i  parlant. 


•  < 


Mn*j\  darunjj  aller  sans 
er.   Bat.  $*0»x\<-X9*x 

rorg,   aller  trop   loin  en 

it.] 

>  dulâpan  =  ±pk  de- 


liïli  (8. 3TST  dûli),  pous- 
poudre.  —  ^$L*  menàjpu 
secouer,  balayer  la  pous- 

—  l$*^^*  'men-jâdi  dûli, 
vertir  en  poussière,  mourir. 
jJlXju^j  JjJ  dûli  ber- 
it-lah  ka-udara,  la  pous- 


sière s'élevait  dans  les  airs  (A/.). 

xjôSS  hendak-lah  kdrnu  Idbas- 
kan  dûli  yarg  di-bâwah  kaki- 
kaki  -  mu ,  secouez  la  poussière 
de  vos  pieds  (N.  65).  \L>j~* 
iy>  y\*  tj\  &&•*>  serta  tuwg- 
kat-h*a  la  pâlu  dûli,  avec  son 
bâton  il  frappa  la  poussière 
(B.  96). 

JjJ  dûli,  la  poussière  des 
pieds;  expression  humble  et 
respectueuse  en  s'adressant  à  un 
souverain,  ou  en  parlant  de  lui. 
ôyi*  j«f  J  }l  -**J  ***-*  sembah 
ka-pada  dûli  yarg  di-per-tûan, 
prosterné  aux  pieds  de  SaMajesté. 

■**•  <*i  J^y*  ada-pûn  âkan  dûli 
baginda  ada  sa  -  ôrarg  sûdâra 
yarg  mûda,  or  Sa  Majesté  avait  un 
jeune  frère  (Sul.  Ab.  1).  <Jù\^m^ 
\jï  merg-hâdap  dûli,  paraître 
en  présense  du  roi. 

À^Ji  ber  -  dûli ,  qui  a  de  la 
poussière,  poudreux. 

On  trouve  aussi    J^  duM  et 
JJ  dulù 


[Jav.  «a<nJ\  dulù  Bat. 
■O  daholi.} 


J§0  dôlo,  nom  d'un  oiseau  de 
marais  (O.). 

55 


866 


iÎH 


Jyj*)  dôlak. 

jlUil^>  dôlak-dâlik,  tourné, 
retourné. 

iyJuUilj,Al*  men  -  dôlak  -  da- 
foifc  -  kan ,  tourner ,  retourner 
quelque  chose. 

w^O  dularg,  sorte  de  grand 
plateau,  sur  lequel  on  pose  des 
petits  plats,  ou  des  tasses  conte- 
nant ce  qui  est  nécessaire  pour 
un  repas.  A^J^  ^l*»  ^C  Ji\ 
la  mem  -  bàwa  pargânan  sa- 
dïïlarg  y  ils  apportent  un  plateau 
couvert  de  pâtisseries  (H.  Ab. 
30).  — yy  kâyu  dïïlarg ,  nom 
d'une  plante,  nommée  aussi  ylT 
>-ij  kâyu  raja  (cassia  fistula). 

^cP*  dïïlarg  -  dïïlarg  (terme 
de  marine)  barres  traversières 
des  hunes. 

[Jav.  <utnk\  dularg.  Sund.  «a<n>\ 
dularg,  vase  servant  à  pétrir  le 
riz  nouvellement  cuit.  Bat.  -^^* 
dularg.  Mak.  %&,^o  dularg.  Day. 
dularg,   auge.    Tag.  CT*  do- 

m 

larg,  une  table  basse.  Bis.  \s*9f* 
dolorg,  plateau.] 

AJj  J  dawlat  (Ar.  Jb),  prospé-  | 
rite,  bonheur,  fortune,  bénédic- 
tion. c>U4-J^àIj1^  ber-Tdeh 
daiclat  sa-lama-lamâ-na,  obte- 
nir une  prospérité  sans  fin  (LeU. 
Mal.). 


J"t^    ber -dawlat,    qui  est 
heureux,  fortuné,  auguste.  0$ 

c?w&#  5aA  âlam  ràja  yarg  ber- 
dawlat,  car  tu  es,  ô  roi  de  l'uni- 
vers, un  monarque  couronné  de 
bénédiction  (M.). 

^^jjO  dosa  (8.  ZjT  dôêa),  péché, 
crime,  offense,  culpabilité.  »Lo 
,l)ui5  j~*s  yiy  dosa  -  mu  ter- 
lâlu  besàr  ka-padâ-ku ,  tes  of- 
fenses envers  moi  sont  très-gran- 
des  (M.).  —  ^U*  merg-âku 
dosa,  confesser  son  péché.  - 
£jj>  *j  dosa  yarg  brht,  péché 
grave,  péché  mortel.  v^£jj  - 
dosa  rirgan,  péché  léger,  péché 
véniel.  —  &££  ber-bûat  dosa, 
faire  une  faute.  —  ^yy^S  ka- 
ampïïn-an  dosa ,  le  pardon  des 
péchés,  l'absolution.  »Lo  jUL» 
j^yuj  ^  I  supâya  dosa  -  mu 
aku  ampïïn  -  i,  afin  que  je  vous 
pardonné  votre  péché  (B.  156]. 
.Us  v^uj/  aJui  »Lo  JIS  JÇpCl/l 
rfo^â  -  mu  sudah  ter  -  amjntn 
padâ-mu,  tous  vos  péchés  vous 
sont  pardonnes  (N.  13). 

ur^'î/î  ber -dosa,  qui  pèche, 
qui  est  coupable,  pécheur,  cou- 
pable,   ^jy  ^|  ^jJÛ-  o/ 

kârna  sen-diri-na  ta  ber-dôsa 
dân   menarggurg    dosa   segala 


JîLjJ 


(J^Oi. 


867 


ôrarg  yarg  lâïn,  car  lui-même 
pèche,  et  de  plus  il  porte  les 
péchés  des  autres  (M.  R.  83). 

yj*$*Jm  &*  y  l  Oju  kàrna  âku 
tiada  ber-dôsa,  car  je  ne  me 
suis  en  rien  rendu  coupable 
(R.  90). 

[Jav.  et  Sund.  «wiaut\  dosa. 
Bat.  -C.XZ-  dosa.  Mak.  %&•!«> 
dosa.  Day.  dosa.] 

J^lwj  J  dosânak  =  JX»  sâ- 

nak. 

*j»i}'JdU8un,  village,  bourgade, 
campagne,  un  endroit  cultivé  et 
habité  dans  la  forêt,  ^y»^  *!-*•*» 
S+A  sunï-lah  dûsun  ïtu,  le  vil- 
lage était  désert.  JXjI  ^j  ita 
£/*}*  *y~>  l\  dàlam  rimba  ïtu 
ada  sa-bûah  dîisun,  il  y  a  un 
village  dans  cette  forêt.  Çjy 
{j*>3*  ôrarg  dûsun,  villageois, 
campagnard ,    cultivateur.     jJL 

{j*>j<>  A)j-"»  ->l  ^y  <J*$C  maka 
me-mulâ-i  nuah  ada  sa-ôrarg 
dûsun,  et  Noé  commença  à  cul- 
tiver la  terre  (B.  12). 

Prov.  JL  yoj*  hy*>  ùjlfjJL. 

~i^  Cr*J*  cr-A  Jt/^'  cr^ 
^^PjjJ  jï&a  kâma  sa  -  iwaA 
dûsun  maka  binàsa  nagrl  hârus 
dûsun  ïtu  di-bûatg-kan,  si  pour 
un  village  tout  un  royaume  de- 
vait périr,  il  vaudrait  mieux  que 


le  village  fut  détruit.  L  intérêt 
particulier  doit  être  sacrifié  au 
bien  public  (Livre  de  lecture 
n°  7 ,  96).   Autre  prov.  tff^j» 

£W;  Ob  Oi'  f1*  ^  cr^-> 
Al  e)l£*«o  ber  -  jnkir  -  kan  dû- 
sun-na  ïtu  (ïlam  ïni  dan  bîlâ- 
laig  di-saigka-ua  larg ,  penser 
que  son  village  est  le  monde 
entier,  et  prendre  des  sauterelles 
pour  des  aigles. 

{j*>jX*  sa -dûsun,  du  même 
village,  qui  habite  le  même  vil- 
lage, cohabitant  d'une  campagne. 

C/^J^S.  ber- dûsun,  qui  est 
d'un  village,  qui  habite  un  vil- 
lage, villageois. 

[Jav.  ut2jt*a^  dusun.  Sund. 
iddLjj«o^\  dusun,  grossier.  Bis. 
<p/l  lorgsod.] 

Jj»J  dukk  (Ar.),  maladie  de  poi- 
trine, consomption. 

Sjj  deklk  (Ar.  Jjj),     subtil, 
insaisissable. 

(J^OJ  dekàt,  près,  proche,  pro- 

x      chain  ;    être  près.    4Jy  jJo  %z£ù 

dekht  ka-pada  gûnu?g,  près  de 

la  montagne.  Joj  *j  ôb  a^U*.  4j 

ya-rg  jauh  dân  ya-nj  dekàt,  ceux 
qui  sont  éloignés  et  ceux  qui 
sont    proches.    j£>  «j    v^ljjy 

55* 


868 


cSo 


Jij 


mdara-na  y  an/  dekiit,  ses  pro- 
ches parents. 

j£>^  ber-dekht,  qui  est 
proche,  qui  est  voisin,  qui  s'ap- 
proche, yl^i  Joj^j  9-jj^  £j>* 
hukuin  ôrarg  ber  -  dekht  ptntu, 
loi  touchant  les  gens  qui  sont 
voisins  de  porte  (CW.  Mal.  428). 
^\  £jj\  j\  &&J  ber-dekht- 
lah  la  bran/  ïtu,  il  s'approcha 
de  cette  personne  (M.). 

JoJÛ*  men-dekat,  approcher, 
s'approcher. 

^Jliju*  men  -  dekàt  -  *',  appro- 
cher de,  se  joindre  à.  JJÛ*  ,j\ 
<JU»b  JIJ  Jjl&l*  *a  hendak  men- 
dekât-i  tiada  dàpat,  il  voulait 
en  approcher  et  ne  le  pouvait 
pas  (M.  98). 

^jxJjJlL»  men-dekàt-ka?i ,  ap- 
procher quelque  chose,  faire  ap- 
procher. 

cfôbï  P^  "  <&£«*  -  «#  >  rap- 
prochement, voisinage. 

^nJjS  &a  -  cfeiârf  -  «7i ,  qui  est 
rapproché,  la  chose  rapprochée: 
proximité. 

(Jav.  *jtn)*nf\  xerak  y  %Jt*atma\ 

xedakj   tniuhtip    xelak.     Pat. 

dokot,  aller  avec] 


jT. 


O  defcàt,  nom  d'un  oiseau, 
nommé  aussi,  dans  certains  en- 
droits ,    ji  limbuk  (on  appelle 


cet  oiseau  défait  à  cause  de  son 
cri). 

JoJÛ*  men-dekùt ,  imiter  le 
cri  de  l'oiseau  nommé dekut  pour 
l'appeler  et  le  prendre  (À7.). 

•••• 
^43 J  doktOT  (Port.),  médecin, 

docteur  en  médecine.  JX»|  jJLlx-i 

«  -      • 

ïtujûga  doktorpûn  dâtarg-lah, 
à  l'instant  le  médecin  arriva  (//. 
^4i.  230). 

JuJ  dakàp,  v.  «Job  <fc£o/>. 

à>J  dekàm,  l'action  de  ramper 
ou  d'avancer  doucement  (d'un 
animal  carnassier  avant  de  sau- 
ter sur  sa  proie). 

[Jav.  â$m&j\  dekem,  se  met- 
tre dans  le  sable  (des  oiseaux).] 

{j<^30   dakmiui   (S.  ^Rrni 

daxina),  le  sud,  la  droite.  >) 
£j b  j*Jb  j J  ^ji^  çjb  J^ 

v^uJuu  cferi'  masrak  dâtaiy  ka- 
maorab  deri  dakslna  dàtarg  ka- 
paksïna,  de  l'est  à  l'ouest  et  du 
sud  au  nord  (R.  158). 


,/£ 


O  degàr,  grand,  énorme,  co- 
lossal (en  parlant  d'un  homme). 

vJ&J  degM,  opiniâtre,  obstiné, 
entêté  (AV.). 

[Jav.  x+inin9j\  dugalj  désobéis- 
sant, méchant.] 


£0  darg,  demoiselle,  servante 
non -mariée,  demoiselle  de  ser- 
vice, d'honneur.  —  jta  dura 
dtiry,  une  jeune  fille,  une  vierge. 
JUil  ij  e)«j  ^pjta  di-âta.8  rîbâ- 
fia  dârg  ïtu,  sur  les  genoux  de  la 
jeune  fille.  £o  a***  ^Ji  fefo 
menembah  darg,  les  demoiselles 
de  service  se  présentèrent  en 
saluant  (S.  Bid.  1 2). 

Ce  mot  est  probablement  une 
corruption  de  i^b  dâyarg. 

[Sund.  ta  darg.  Bat.  -^  darg.] 

•JlcO  detgânan,  la  poignée 
d'un  criss,  d'un  sabre,  etc.  (L.). 

*CO  detgïï,  d'une  odeur  désa- 
gréable (/Y/.). 

^PJÛ*    men  -  dergû  y    retenir 
l'haleine  longtemps  (À7.). 

à^J  durgU  —fy*  dûvgu. 


-± 


4L, 


869 


dergak,  oblique,  de  tra- 
vers, mauvaise  posture  (de  quel- 
qu'un qui  est  assis). 

j£jû*  men-dergak ,  s'asseoir 
de  travers,  prendre  une  mauvaise 
posture.  j£j^»  tj^^y^  Cf^ 
jârgan  argkaw  duduk  men- 
v  dergakj  ne  vous  asseyez  pas  de 
travers  (KL). 

^CO  denjJd,  envieux,  jaloux, 
malveillant.  J^pj  w^  aJ^I  ^L" 


ft'â<2r?  ?//cÀ  sebàb  dergki,  ce 
n'est  pas  que  je  sois  malveillant 
(//.  Ab.  109;.  àL&jp^I  J& 
cP  \y  \  segala  ôrarg  dergki-lah 
âlcaii  dia,  tout  le  monde  est  en- 
lieux  de  lui  (M.).    dJuJta   JUw 

sampey  dâtarg-lah  dergrcidâlam 
hàti  marïka-ïtu  âkan  dâJcu, 
tellement  qu'ils  eurent  de  la 
haine  contre  moi  (//.  Ab.  160). 

$&*?%   ber  -  dergkïy   qui  est 

envieux,  qui  a  de  la  jalousie. 

^PJ^i  ,JJ>\*£*  fj\  ia  men  -jâdi 

ber-dergki,  ils  devinrent  envieux 

(les  uns  des  autres)  (H.Q.  180). 

^yJx&Jù  ka-dergkï-an ,  envie, 
malveillance.  ^^  jllîb  ^LapJù 

e)Lo  JUS  JUjl»o  iû  ka-  derglcï- 
an  di-antâra  dosa  yavg  di-sebîtt 
kapeda  dosâ-iia,  l'envie  est 
comptée  parmi  les  péchés  capi- 
taux (P.  JU.). 


É>  o 


(Jav.  ,w*m\  drergkî.  Sund.<w«^ 
dergkt.] 

AfO  dargku,  nom  d'un  arbre 
à  fruits. 

4u^J  dergkinf,  bramement,  cri 
du  cerf. 

AXpjû*  men-dergkîrg,   bra- 
mer, crier  (du  cerf). 

[Bat.  <r>ô  hl7U>  imitation  du 
cri  du  cerf.] 


870  4Sio 

ÂJX-iJ  dorglttVtg,  un  crapaud. 
[Jav.  »j*nn.Vn  ioTpiaTy.] 

t_î5x-J    dargkap,   embrassé: 
sanglé. 

k_iSi^j  Aw  -  darghap ,  qui 
embrasse. 

Ce  mot,  dorme  dans  ce  sens 
par  Pij.,  est  probablement  pour 
^jS\i  dâkap.  Selon  Cr.  utXfta 
datgbaj),  suivre,  poursuivre. 


^ 


Ua-rgkfir,  roulé,  enroulé 
(do  nattes  et  tapis). 

^^Jj-  meii-darakar ,  rouler, 
enrouler,  mettre  en  rouleau. 

0jb3j  danjkâr-un,  ce  qui 
est  roulé ,  rouleau  (de  nattes  et 
tapis). 

JkCO  <fe»pfciw,  ronflé,  ronfle- 
ment. ij^CyLi  i&J&ù  detykur- 
fia  arperti  ijïtruh ,  son  ronfle- 
ment ressemblait  an  bruit  du 
tonnerre  (.V.). 

J>£ij_  ber  -  denjkur,  qui 
ronfle,  ronflant. 

^XêjJ-  meii-deiykur,  ronfler. 

OjjXcJ-s  7?w  -  dergkttr  -  un, 
action  do  ronfler,  ronflement. 

^Jû^cJ  dargkal.  dur,  imman- 
geable (en  parlant  des  fruits) 
(/..);  intérieurement  pourri  (deB 
fruits)  (AV.). 


(^jûsC-J  dargkal,  peu  profond 
(en  parlant  de  l'eau).  — j\  âyer 
danjkal,  bas  fond,  gué.  —  ^j- 
sûrgey  dargkal,  rivière  où  il  y  n 
peu  d'eau.  —  ^^  P"gi  daig- 
kal,  nn  puits  pen  profond. 

lJ&X-iJ  devgkul,  réduit,  taudis. 
loge  pour  le  bétail ,  poulailler, 
pigeonnier. 

tJ&CO  dfagktt,  trompeur  (d'un 
fruit  qui  parait  bon  à  l'extérieut 
et  qui,  à  l'intérieur,  est  mauvais) 
(A7-).  v.  Jïjcj  davgkat. 

iJ&'J  dorgkol,  peine,  fatigue 
(O.). 

^JSJ^  J  dnrgkul,  recourbé  en 
bas  (des  cornes  dn  bufllle)  (/..). 
La  lame  recourbée  d'un  crin? 
(AV.). 

(Jav.  .ûj ni ii.yi  durgkul,  et 
Sund.  i}ût«*t>tnffi  dorgkol,  les 
cornes  recourbées  d'un  buffle.) 


jic, 


<J  dtrgkis,  nom  d'un  pois 
son  de  mer  qui  a  une  grande 
quantité  d'œufs  ou  de  frai  (AV.). 

«CJ  dergurg,  bruit  monotone, 
bourdon 0 ement.  sifflement,  tinte- 
ment, retentissement. 

p<CJy  ber-deiguig,  qui  bour- 
donne, qui  siffle,    qui  retentit. 


&m£>1j>  i-+$  kumbarg  ber- 
dergurg-lah,  les  frelons  bourdon- 
naient. pj*c  Jt  t&*j>  ber- 
dergurg  tâli  tambïrarg ,  les 
agrès  retentissaient  (à  cause  du 
vent),  ^j  ffe-ty  ber-  dergurg- 
dergurg  bunï  -  fia,  le  bruit  qu'ils 
faisaient  était  comme  un  bour- 
donnement continuel  (  //.  Ab.lO). 
XA&ïjâ  J^jI  ^]  àrgtn  ïtu  ber- 
dergurg- dergurg,  le  vent  siffle 
(Exer.  156).. 

rfjÇ'X*  peu  -  dergurg  -  an, 
action  de  bourdonner,  de  siffler, 
bourdonnement,  sifflement. 

[Bat.   ^    rgurg.   Mak.    %^-VI 
dargorg,  Day.  rgorg.] 


dergan,   avec,    et,    en. 

^U  2jy  —  dergan  sTtka  hâti, 
avec  plaisir.  &L*  —  dergan 
surgguh ,  véritablement.  Jbl;  _ 
dergan  tahu,  avec  connaissance, 
sciemment,  «o  —  dergan  gà- 
gah,  par  force.  jL»  /^p^  JjJb 
^y  U  hldup  dergan  tiada  mâkan, 
vivre  sans  manger,  {£>*  £S\  j  ^1 
A)U  îa  dàtarg  dergan  mârak,  il 
vint  tout  en  colère.  ^ï^Jb  ,j\ 
^jX-»  ïa  pïkir  dergan  sen- 
diri-fia,  il  pensa  en  lui-même. 
e)vx*«'  —    dergan  sargka  -  na, 

A  p  A 

dans  son  opinion.  Pjj—»  ^p^ 
^  jj  dergan  sa  -  ôrarg  dîrï  -  ?7a, 
lui  tout  seul.   ^U>  ^ù  yy  ,j\ 


871 


êrt  ber-temU,  dergan  bapâ-Ha, 
il  rencontra  son  père,  ^p^  ert^ 
v^usS-*1  di-prarg-na  dergan  sen- 
jatà-ria,  il  combattait  avec  ses 
armes.  {)Jà  —  dergan  kârna, 
par  la  raison  que.  —  O^-*  serta 
dergan,  ensemble,  de  compagnie. 

cr*^  cA>  ^ir"  SJ  «-*'  laper  g  i 
serta  dergan  âbarg-na,  il  partit 
de  compagnie  avec  son  frère 
aîné. 


Ce  mot  signifie  aussi  esclave, 
celui  qui  est  avec. 

[Bat.  «^j^^~x  dorgan,  ca- 
marade. Day.  dergan.] 

A 

XJ  denjar,  entendu,  écouté; 
être  entendu.  ^P^  dergar-lah, 
entendez  (litt.  :  soit  par  vous  en- 
tendu). J|^l  ^PJ  dergar-kah 
Uleh-mu,  entends-tu?  ^pj  Oly 
]^>*  y  \y>  tûan  dergar  suâtu 
xeritrâ,  écoutez  une  histoire. 
Jp/u«  *y  y^H  *&>  sa-telah  di- 
dergar  uleh  mantrl,  lorsque  cela 
eut  été  entendu  par  les  ministres 
(Sul.  Ibr.  3). 

Prov.  Jju*  Jlk  d^ùùdi- 
dergar  ada  dt-pâkey  tïdak,  en- 
tendre parler  d'une  chose  sans  y 
croire,  regarder  un  récit  comme 
un  conte  (H.  Ab.  323). 

^P^i  ber-dergar,  qui  entend, 
qui  écoute,  qui  exauce.  ^A^  ^ 
^j^IaUI  lâlu  ber-dergar-lah 


872 


allah  âkan  dia,  et  Dieu  l'exauça 
(B.  47). 

^pX-«  men-dergar  et  s/£u* 
menergar,    entendre,    écouter. 

^^1*  ^$1  seapa  yarg  ber-telirga- 
telirga  âkan  menergar  hendak- 
lah  la  menergar,  que  celui-là 
entende ,  qui  a  des  oreilles  pour 
entendre  (N.  1  7). 

^jlpjû*  men-dergâr-i,  prêter 
attention     à,     prêter    l'oreille, 

éCOUter.    ,Jj\&*  J>\*y*j\y*   su- 

wâra  mdâgar  dergar -ï,  le 
commerçant  écoutait  la  voix 
(S.  Bïd.  7). 

^S/  ter-dergar,  qui  est  en- 
tendu. *\j  Jlj~>  Aljt  ^ïj  Jfà}* 
bârarg-kâlï  ter-dergar  ïïleh  s?'ï 
râma,  peut-être  sera- 1- il  en- 
tendu  par  Sri  Rama  (B.  152). 

suwâra  sudah  ter-dergar  di- 
ramâ,  une  voix  a  été  entendu 
dans  Rama  (N.  3). 

vJj/PJû»  men  -  dergar  -  kan, 
écouter  quelque  chose.  àIîjû* 
^  J^y^hendnk-lah  kâ- 
mu  menergar  -  kan  katâ  -  kn, 
écoutez  mes  paroles  (M.  B.  88). 

£^S  O^JL#  J^  v^pX»  baginda 
pûn  sedhrg  di  -  hâdap  ôrarg 
men- dergar -kan  gampar  sepei'ti 


prhrg ,  pendant  que  le  roi  don 
nait  audience,  il  entendit  comme 
le  bruit  d'un  combat. 

{j^ï/f    mem  -per  -  dergar- 
kan,    faire     entendre     quelque 

chose.  s&^/^'Z/*'*  &\>y*  suarâ- 
na  dî-per  -  dergar -kan  -  ria,  ils 
faisaient  entendre  leurs  voix 
(Amtr  Hamzah  216). 

^PJÛ»  peu- dergar  ou  |/«i 
penergar,  le  sens  de  l'ouïe,  la 
faculté  d'entendre.  Ol>  y* 
*yf£?  Ob  JUyJL«9  penergar  dàn 
perg  -  #Aa£  cten  ^^  ■  &wm ,  les 
sens  de  l'ouïe ,  de  la  vue  et  de 
l'odorat  (M.  B.  11). 

t)j\&X*  pen-dergâr-an,  l'ac- 
tion d'entendre,  audition  :  ce  que 
l'on  entend.  xjlpjûS  «*J|  Ob 
^JIjJu  AJûSllS  ctow  «pa  /?«i- 
dergâr  -an-  mu  katâ  -  kan  -  W 
ka-padâ-ku,  et  dites-moi  ce  que 
vous    avez  entendu   (B.   152). 

l^IpjS  ka-dergâr-an ,  ce  qui 
est  entendu,  l'objet  de  l'audition; 
auditile.      £\  Jy  Ojl^jù  JL 

iay  J-JL»  Cj^l  c>l^*  mafa  kà- 
dergar -an  pûla  âJcan  suarâ- 
iïa  ôrarg  mïnta  tûlurg,  et  on 
entendit  de  nouveau  la  voix  de 
quelqu'un     qui    demandait    du 

OjVpjà  tiadà-lah  apa  yarg  ka- 
dergâr-  an,  on  n'entendait  rien. 


secours   (B.  96).    & 
OjvpjS  tiadà-lah  apa 


ùj^ls*  •*  dergar- dergâr-an, 
faire  attention,  prêter  l'oreille, 
écouter.  ôjè>*/£*j&\  wU  «Jl£* 
merg-âpa  moka  argkaw  deiyar- 
dergâr-an,  pourquoi  écoutez- 
vous?  {IL  115). 

[Jav.  £»3\  rfe???7<?r,comprendre. 
Sund.  4o^«3\  devgé.  Mak.  ~o|At25 
largéré.] 

**&^devgu8  =jP->  dergû(L.). 

^*»CO  durgsi  (Holl.  doosje), 
petite  boîte. 

4t>»0  deovfog ,  bruit  que  fait  la 
petite  monnaie  lorsqu'on  la 
compte. 

A&Oji  ier - dexivg ,  sonnant, 
résonnant  (de  la  petite  monnaie 
lorsqu'on  la  compte)  (A7.). 


dexït,    cri   des   hiron- 


délies. 


wiew  -  dexlt ,     crier 
comme  les  hirondelles,  piailler. 


v. 


7«» 


xtxiL 


«jL^J  defijal  (Ar.  JoO),  im- 
posteur,  menteur. 

det£fï£,  coup,  battement, 
comme  celui  du  pouls. 

f  JUo^i  ber-denùt-denàt,  qui 
bat,  battre  comme  le  pouls  (AT/.)* 


873 


(3*J  <*#!/«  (8.  f^ril  ditya),  titan, 
démon. 

[Kw.  aa<tsga\  dltya.] 

tfJ^  detàs ,  bruk  que  l'on  en- 
tend lorsque  quelqu'un  pince  ou 
touche  du  papier  ou  des  feuilles 
'sèches  (AV.). 

{£*>*)  dedèy. 

X  ^J  1  ïj  ber  -  dedèy  -  dedèy, 
remuer,  frétiller,  fourmiller,  se 
trouver  en  foule  (A7.). 

^0^)^jJJ   dedurĕnan,  un 

arbre,  ainsi  nommé  parce  que 
son  fruit  ressemble  au  dourian. 

j^jJO  dadôro,  nom  d'un 
arbre  dont  le  fruit  est  bon  à 
manger  (A7.). 

JkOJ  dedàk,  son,  partie  gros- 
sière des  céréales  lorsqu'elle  en 
a  été  séparée  par  la  mouture. 

[Jav.  aj»êjiêmjf\  dedak,] 


dedàp,  arbre  dpnt  la 
croissance  est  très  -  rapide ,  que 
l'on  plante  avec  des  cafiers  pour 
ombrager  ceux-ci  (erythrïna). 
—  wJy  kulit  dedàp,  écorce  de 
cet  arbre  employée  en  médecine. 
J^  -  dedàp  wargi, 


874 


w 


JJ 


dedàp  nûnak,  et  Jf*^f*»  —  de- 
dàj)  xUxuk}  trois  espèces  du 
même  arbre. 

[Jav.  ivmj)i/tj\  dadap.  Sund. 
*i.iuï<ui/i\  dadap.] 

j^JJ  dedàs,  i\  charge,  impor- 
tun :  importuné. 

^j-OJÛ*  men-dedhs ,  devenir 
à  charge,  importuner. 

^^wl^juojû*  men-dedhs-de- 
dâs-î,  importuner  continuelle- 
ment quelqu'un  {KL). 

Jj  den ,  garde,  ronde  de  sol- 
dats :  occasion ,  opportunité 
(Cr.). 

jpJ*J  danâwa  (S.  çpjgr  dâna- 
wa)y  un  mauvais  esprit,  un  titan, 
un  démon,  ^lô  C^j  C^Ju*  eyLib 
heïbat-îia.  sepertîbTita  danâwa , 
effrayant  comme  un  démon  {S. 
Bïd.  154). 

[Jav.  (ioM(ut\  da?iaica.) 

AJO  dtnàh?  court  et  gros,  ren 
foncé  en  dedans.  —  Cj^l  ôrarg 
dïnàh,  uu  nain  (L.). 

i£j\dsj    dinihàri    ou    cKn- 

hàri,  le  point  du  jour.  —  aJL» 
sa-telhh  dinhârï,  lorsque  le 
point  du  jour  fut  venu  (^.  14). 
jS£,  OytrU  ^j  Jl^j£ 
2>rt<fe  hotïka  dïnhârî  hâyam- 
pTm  ber  -  Jcûkukj  au  moment  où 


le  jour  commence  à  poindre,  le 
coq  chante  (A/.). 

D'après  Marsden  ce  mot  serait 
composé  de  ^  dùdy  rosée,  et 
de  ^JjU  hân\  jour.  On  le  trouve 
effectivement  quelquefois  écrit 
iSj\r**  dinl'hârij  comme  dans 
cet  exemple  :  àIAIJ  ^Jjl^î  j  AJI 

s&y  **}S  *~^  <J*^J  apa-bïla 
dinï-hâri pûlarg-lah  kaldey  Uu 
ka-rîimah  tûan-ua,  à  la  pointe 
du  jour  l'âne  retournait  chez 
son  maître  {KaL  dan  Dam.  91); 
mais  on  ne  voit  pas  dans  quelle 
langue  dini  signifie  rosée.  Si  on 
veut  tirer  l'étymologie  de  ce 
mot  des  langues  de  l'Archipel 
indien,  il  faut  dire  qu'il  est  com- 
posé de  ù  dly  {j\  ïniy  ce,  cette, 
et  de  ,jj\*>  hârî,  jour,  di  et  ïni 
se  trouvant  contractés  en  dtni, 
dm  (cette  contraction  se  retrouve 
dans  plusieurs  des  langues  de 
cette  famille,  notamment  en  Tag. 
et  en  Bis.).  Toutefois,  il  paraît 
plus  probable  que  dïnharî  n'est 
autre  que  le  S.  f^q  dîna,  jour, 
devenu  dùi,  pour  en  faciliter  la 
prononciation,  et  jjjUAâr*,  Mal. 
ou  peut-être  le  S.  f^Hlf^  dïnâdi, 
le  point  du  jour,  devenu  dînàri 
ou  dïnharî]  par  corruption. 

LJ*>  dunià  (Ar.  lô),  le  monde, 
la  terre,  la  vie  présente.  —  0> 


harta  duniâ,  les  choses  ter- 
restres. —  yjù  ne/ait  duniâ, 
déairs  mondains.  Lo  j'U-^xJ 
i^.1  0'  i  pe  •  knrjà  -  an  duniâ 
dan  akirat,  les  affaires  de  ce 
monde  et  celles  de  l'antre  (M. 
H.  161).  Ui^l  ^yr-*»  *J-"  *M 
allah  gudah  mcrgasïh  -  i  isi 
duniâ,  Dieu  a  aimé  les  hommes 
(5.  152). 

L»JiHljAla^e/e£-rft(Mi«,lesgenB 
du  monde,  les  riches  du  monde. 
UjJI  Jj»l  ^|  Â*ji-  kedmat 
âkan  ahel  el- duniâ,  servir  les 
gens  riches  du  monde  (M.  R. 
198). 

[Jftv.  et  9uud.  ■»«  dnnya. 
Bat.  >^n««oxi"  donuijfi.  Mak. 
,£^t-3»ï*  duniyii.) 

jJO  denfik,  oiseau  sauvage  du 

genre  des  gallinacés  (!'.  7'.). 

[Bat.  ëo-g-T^s  Èe/t<iX\] 


iJO  dénote?  corpulent,  de  belle 
taille,  bien  fait  (se  dit  surtout 
d'une  femme). 

[Jav.  «jta^ totatn/1  dénok,  une 
belle  femme.  Sund.  ^nn^anim^ 
dénok,  groB,  corpulent.) 

J-u^  danta  (S.  T^TT  dunta),  dé- 
fense d'éléphant,  ivoire. 

[Kw.  £M-  oWn.  Comp.  Gr. 
edoéf.  Lat.  <&n«  (A',  liurnouf).] 


r. 


•J  dentam,  le  bruit  sourd  d'un 
objet  qui  tombe. 

ÂJX,!  ber-dentam,  qui  fait  un 
bruit  sourd  en  tombant  {Kl.). 


-XiO  denda  (S.  7TT3  danda), 

amende,  punition;  misa  l'amende, 
condamné.  —  ^  kena  denda, 
encourir  l'amende.  JÛi  —  denda 
ganda,  une  double  amende.^Lf 
—  mem-bâyar  denda,  payer 
l'amende.  i^Ài  *)  jJaî  JjI  Cjjl 
^j  ôraig  ïttt  di- denda  lima 
belùs  réal,  cet  homme  fut  con- 
damné à  une  amende  de  quinze 
piastres.  jL  jJj  JUjI  SV  JL-* 
«((!/>«  memâkey  ïtu  denda  mâti, 
quiconque  ose  porter  cette  cou- 
leur (la  janne)  est  condamné  à 
mort  {M.). 

jjji.  men-denda,  condamner, 
mettre  à  l'amende. 

ifljjjùd  men-dendâ-i,  im- 
poser a,  quelqu'un  nne  amende, 
prononcer  un  jugement  contre 
quelqu'un. 

^y  I  jJJlU  m«i  -  dendâ  -  kan, 
condamner  quelqu'un,  faire  payer 
une  amende  à  quelqu'un,  ji» 
AJjj J  ijU^  1  aLS  IjÛw  Mate  rf*'- 
dendâ-kaji-la/i  5&u  mâti  di- 
bûnitJt,  et  j'ai  été  condamné  a 
mort  (P.  M.). 

Ù*ÏJu  }Jt  j)«-  -  (fonda  -  an, 
amende,  punition,  condamnation. 


876 


[Jav.  tjt<rm\  derula.  Sund.  <uiy 


denda.  Bat.  -*^-^  dargdarg.  Day . 
danda.) 

C$*AiO  dandi,  nom  d'un  instru- 
ment de  musique,  une  sorte  de 
luth.  ^-Xô  j£f  ôy»il  ïa-pû?i 
memetïk  dandi-na,  alors  il  joua 
sur  son  luth  {M.  10).  j£)y»  — 
dandi  mûri)  le  luth  et  la  flûte. 

0*^JO  dendi.  —  sj*}*)  rusa 
dendi,  une  espèce  de  cerf  (L.). 

j*\j<J  dendu,  être  dans  le 
doute  (O.). 

* 

&*XO  dandarg,  vase  à  faire 
cuire  le  riz. 

[Jav.     K)*p»    dandarg,    Sund. 
<Û7i0\  dargdarg.) 

p%X>  J  dandarg,  sorte  de  petit 
bâtiment  marchand  à  deux  mats 
(À7.).  Selon  O.  dendirg,  un 
long  bateau. 

P<-Aj  O  dendatg,  nom  d'un  oiseau 
de  proie,  un  oiseau  de  mer.  £jy 

£xô  JUi'li  Olyi  Ab  ^U  Jouy  «j 

bûrurg  yarg  ter-sebùt  namâ-îia 
dâlam  horàn  iâ-ïtu  dendarg, 
l'oiseau  dont  il  est  fait  mention 
dans  le  Coran  est  le  dendarg 
(M.). 

Prov.  ^l  JU5  cjiô  £&  J\ 
*>\y*i/.  aPa  di'kàto  dendarg  tat- 


kâla  la  ber-suwâra,  qu'a  dit 
l'oiseau  nommé  dendarg  lorsqu'il 
a  fait  entendre  sa  voix?  Se  dit 
par  allusion  k  certains  contes 
populaires  (3/.). 

[Jav.  <ui  a/m  \  dandarg,  corneille?] 

* 

P<AO  denderg,  tranches  de 
viande  séchées  au  soleil. 

[Jav.  <rj*j)<narn\  déndé/g.] 

* 

P»AO  dindon/,  chant  bruyant 
et  joyeux. 

PAO^  ber  -  dindirg ,  qui 
chante  joyeusement. 

[Mak.  r*&*&s  dendarg,  chanter.] 

P%X»<J  dindirg,  mur,  paroi, 
cloison ,  paravent ,  bastingage 
d'un  navire,  la  lisière  d'un  bois. 
**yj  —  dindirg  rûmah,  les  mars 
ou  les  cloisons  d'nne  maison,  jl 
P-XÔ  jllo  ^j^*^  w*  merg-hintey 
di-bâlik  dindirg,  ils  guettaient 
derrière  la  paroi  (Zwn.  la/.  63, 
^-XJ j^  ^  U  ^$|  %a  rnakan  ai- 
dindirg -na,  ils  mangeaient 
derrière  leur  cloison  (//.  Ab.  9.*). 

PAi^i  ber- dindirg j  qui  a  de» 
parois,  des  cloisons,  des  sépa- 
rations; qui  sépare.  .>ljjl£> 
c)l^l  &±**y  jikalatc  tiâda  1er- 
dindirg  antarâ-na,  s'il  n'y  a  pas 
de  séparation  entre  eux  (J/.). 


gOÎJ 

cjuJÛ*  men  -  dùidity ,  cloi- 
sonner; séparer,  s'interposer. 

PJo^J  ter-dtndirg  y  qui  est 
cloisonné,  déterminé ,  entouré  : 
qui  est  ou  se  tient  comme  un 
mur.  Jju»  Jx*  ^pj  cAi  P-k^ 

jà>  J*l  Ii*>  Ji^*  £*»V  ^ 
Uwl  jC*  ter-dindiry  zât  deiyan 
segala  sifat  dàn  ter  -  dindvrg 
8e gala  sifat  ïtu  deiyan  segala 
esmây  r essence  est  en  connexion 
avec  les  attributs,  et  ceux-ci 
avec  la  dénomination  (jargon 
métaphysique)  (M.). 

Ju  jJjû*  men  -  dindlry  -  i} 
mettre  un  mur,  une  cloison,  ou 
une  séparation  à. 

^^PjJjû*  men-dindiry-ka?iy 
construire  un  mur,  faire  une 
cloison,  une  séparation,  séparer 
q.  ch.  r«JI  Çj\*  ^èjJjj^iS^ 
^ôl  JJ^jtkalaw  di-dîndùg-kan 
bârarg  apa-apa  di-hadâp-an- 
îia,  si  on  établit  quelque  cons- 
truction en  face  (IL  Ab.  320). 

£fûj*ù  dindirg-an,  qui  est 
devenu  une  séparation,  cloison, 
paroi. 

[Sund.  <w*a\  dùiydivg.  Bat. 
-CP-CÔ  dirydùy.  Mak.  H 
rinrùg.  Day.  dindiiy.  Tag.  et 
Bis.  >^>^>  dirgdÏTy.) 


UJOJ 


877 


pJOJ     dandarg ,     balancer, 
bercer. 


^Iao  dondàrg-an,  un  ber- 
ceau (L.). 

dju  J  dondorg,  porté  sur  le 
bras  ou  dans  la  main. 

cjJJlL*  men-dondwg,  porter 
sur   le   bras  ou  dans  la   main 

<JJoJ  dandan,  ornement, 
parure,  apprêt,  ^p^  J^~*>  J^«* 
î)AO  meiy-àtur-kan  rambut 
deryan  dandan }  arranger  la 
chevelure  avec  des  ornements. 
vl>-XÔ  dandan,  pièce  de  bois 
qui  se  trouve  à  la  poupe  de 
certains praku  (KL);  peut-être 
parce  que  cette  pièce  est  ornée. 

(JA»JÛ«  men- dandan }  orner, 
parer,  préparera  ^\f  —  men- 
dandan  prâhu,  orner  un  na- 
vire (KL). 

^1  jjjû*  men  -  dandan  -  i, 
mettre  des  ornements  à,  orner, 
arranger,   préparer,    apprêter. 

rjUil  â&#  sudah  men-dandâni 
tampat  bagt  segala  onta-onta, 
j'ai  préparé  une  place  pour  les 
chameaux  (B.  34).  àLîjJjû*  ^j\ 
^-Vxj  ê«  men- dandan -ï-lah 
ka-naïk-an-fia}  il  fit  mettre  les 
chevaux  à  son  chariot  (B.  78). 

^yl-XÔ  dandàn-an,  prépa- 
ration, apprêt,  ornement.  ^ljJi 


878 


1>JUJ 


c>A*  dandân-an  kaluwan,  or- 
nements à  la  proue  d'un  navire 
(M.). 

[Jav.  <w*p*aj\  dandcin  et  Sund. 
<ù<iaM*aj\  dargdanan,  préparer, 
apprêter.  Day.  dandan,  fait, 
construit.] 

Ô*>J<J  dandan,  toucher  un 
instrument  de  musique  (O.). 
Chanter  à  la  manière  javanaise 
(A7.). 

l*)<Ai<J  dendan,  conduire  par 
la  main  (Or.). 

f  *}J<J  dandam,  nom  d'un  ani- 
mal (peut-être  la  taupe).  w,i^ 
vlA*^  ^Lj  »jJ,>  seperti  dandam 
tiada  ber-mâta,  comme  la  taupe 
qui  n'a  pas  d'yeux  (Py.)« 

f*AJ*J  dendam,  souhait,  désir; 
souhaité,  désiré.  ytj>  —  den- 
dam ber-temUy  désir  de  ren- 
contrer. J^tJ  J-^  JUjJj 
dendam-ku  tïdak  ter-tahâni, 
mon  désir  ne  peut  plus  être  ré- 
primé. J>\  jTl  pXÔ  aJûpL  ^CpI 
/yu*»l  argkaw  sânjat-lah   den- 

,  efofw  â£an  â?m&  istri-mu,  vous 
désirez  vivement  (revoir)  votre 
femme  et  vos  enfants  (J/.). 

Ce  mot  se  trouve  souvant 
joint   à  jjùy    rindu.    ^Xjù^jSj 


v^Uu  a-»^j  ^  1  JUpLi  rindu  den- 
dam sâtgat  àkan  rUmah  bapâ- 
na,  qui  languit  après  la  maison 
paternelle,  qui  a  la  maladie  du 
pays.  Ob  Jûçl  tf\  p^^^j  *^*b 
e)l«&  sârgat  rindu  dendam 
àkan  ayahnda  dàn  bundâ-na, 
soupirant  vivement  après  son 
père  et  sa  mère  (M.). 

•jJ^>  ber-dendam,  qui  sou- 
haite, qui  désire,  désireux, 
aspirant. 

£y>\  -XJ^j  ber  -  dendam  •  an. 
80 u h  ait,  désir,  aspiration. 

^•bJjS ka-dendàm-an,  ce  qui 
est  désiré,  agréable,  désirable. 
OU*  -X3  &\S\  j»\  jJjTùb  etow 
ka  -  dendam  -  an  adâ  -  ?Ia  |KZ<fa 
mata-mâta,  et  il  était  agréable 
à  la  vue  (B.  4> 

On  trouve  aussi  oe  mot  dans 
le  sens  de  *Ju->  demdam,  haine, 
ressentiment,  rancune. 

»jJ^i  ber-dendam,  qui  a  de 
la  haine,  du  ressentiment.  J< 
^^ûfe  lb.>  p-^-^  *«  ber-dendam 
di-dâlam  haû-na,  il  conservait 
du  ressentiment  dans  son  cceor 
(S.  Mal  335). 

•jjjû*  men- dendam }  haïr, 
avoir  de  la  haine. 

{j+\  -k-£r*  J^f  -  dendam  -  fl« 
haine,  animosité. 


879 


«J  depa,  une  brasse,  mesure  de 
la  longueur  des  deux  bras 
étendus.  %J*  J^Jul  cmJ  ôl-> 
cte»  lebar-na  ampat  depa,  et 
sa  largeur  était  de  quatre  brasses 
(#.  55). 


<3^**  dipatl  =  J$S\  adtpâti. 

A 

•«3  <J  dupsa,  grand  vase,  grand 
baquet,  en  bois  ou  en  terre  (L.). 


dubb  (Ar.),  ourse  (con- 
stellation). jS\  —  dubbi  akbar, 
la  grande  ourse,  ^m^  —  dubbi 
asger,  la  petite  ourse. 

Ho  dubba  (Ar.  v_o),  courge, 
calebasse. 

5fcJbte)  diibâlarg,  nom  donné  à 
certains  petits  chefs  dans  quel- 
ques endroits  de  Sumatra,  £-***  — 
^l»  dubâlarg  sirga  pâti,  le 
nom  de  Dieu  chez  certaines 
peuplades. 

Très  probablement  pour  AllA* 
/tulubâlarg,  v.  ce  mot. 

\)<J  debàJi,  pour  <^j  zebeh,  et 
aussi:  jurement,  imprécation, 
malédiction. 

a>Jj  be-debhhj  qui  jure, 
qui  fait  des  imprécations.  jL 
àoJl»  Oyuil  ly  ^J^V*  maka 
perampûan    tuâ    itu-pûn   be- 


debhh,  cette  vieille  femme  fit 
des  imprécations  (KL). 

jfyJ  dubïr  (Pers.),  secrétaire, 
notaire. 

•AJ  debU,  pour,  yb  lebû. 

j<J  debàr,  battement  du  cœur, 
palpitation. 

j>Sj>  ber-debhr,  qui  bat,  qui 
palpite  ;  être  palpitant,  palpiter. 
JjU  —  ber-debhr  hâti,  troublé, 

alarmé.  4^^  typ  c*î**  hati-iia 
pû~n  ber-debhr-lah ,  leur  cœur 
battait    (A.  3 G).     £jûî/  v^- 

Jlit  c*î**  a^fo  ter  -  pandarg 
hatï-fia  ber-debhr,  en  regardant 
son  cœur  palpitait  (K.  Tarn.). 

daw  ber-debhr  rasa -fia,  ils 
furent  surpris  et  se  sentirent 
troublés  (if.). 

i>ju->  debâr-an,  battement 
de  cœur,  palpitation,  trouble, 
alarme. 

OjljjS  ka-debàr-an,  qui  pal- 
pite, qui  est  alarmé,  agité; 
agitation. 

O  Att&tto*  (Ar.)>  derrière,  partie 
postérieure   d'une  chose,   anus. 

.Va^  pada  dubùr  segala  binâ- 
tavg,  la  saleté  qui  se  trouve  au 
derrière  des  animaux  (if.)- 


880 


ijri 


JJ  dèbus9  coups  (de  q.  ch. 
qui  s'agite),  battement  du  cœur  : 
agitation  du  feu:  ébranlement 
du  vent,  bourrasque. 

T^jaO  j,*  ber  -  débits  -  debiis, 
battre  (du  cœur),  s'agiter  (du 
feu,  du  vent). 

fO  demi,  par,  de,  depuis.  aUI  — 

demi  alla  h  y  par  Dieu.  uy*j  — 
aIJI  efeww  rasul  allah,  par  le 
prophète  de  Dieu.  ^i\y  —  rfettu 
iiawâ-ku,  par  ma  vie.  r^Pj*-*»' 
Pjj-**  sa-oraiy  demi  sa-orarg, 
de  l'un  à  l'autre ,  l'un  après 
l'autre,  «ta  ,j\  *  ï  demi  ta  dâ- 
targ,  depuis  qu'il  est  arrivé. 
l)U-j  JU-*  a ->  demi  sampey 
ka-astàna,  aussitôt  qu'il  parvint 
au  palais. 

fKw.  <S*îi\  demi  y  alors.  Jav. 
et  Sund.  uiâ\  demi,  par  (dans 
un  jurement).  Bat.  «çjk«co 
domï.] 

JL«J  demàk,  humide,  mouillé 
(des    habits,    du   papier,    etc.) 

(i.). 


j£ 


<J  demikïan  (de  o  rfenu 

et  ^S  kïyan),  ainsi,  de  cette 
manière,  ^i!  —  demikïan  ïni, 
de  cette  manière-ci.  JUjI  —  c/e- 

M 

mikïan  Uv,  de  cette  manière-là. 


f 

^Jy^  —  demikïan  jûga,  de  la 
même  manière.  —  yfc^jïkalaïc 
demikïan,  s'il  en  est  ainsi,  puis- 
qu'il en  est  ainsi.  e>tat  aLxo 
demikïan  -  &A  arfâ  -  *a,  c'est 
ainsi  qu'il  en  est;  cette  expres- 
sion est  souvant  employée  en 
terminant  un  discours,  une  lettre, 
une  phrase.  &&*<*  C^  ^$1  A.**» 
sudah  ta  ber-kâta  demikïan, 
lorsqu'il  eut  parlé  ainsi  (Indr. 
262). 

£*<*)  demàrg,  titre  donné  à  un 
chef  de  district. 


o  . 


[Jav.  et  Sund.  *>ên  demavg.) 


f*A**>  demdam,  haine,  ani- 
mo8ité,  rancune.  —  *>U-»  mena- 
ruh  demdam,  conserver  de  la 
rancune.  ^yf*  1b  *Xo  *jlï  ^Jh». 
jârgan  târuh  demdam  dâlaih 
hatï-na,  qu'il  ne  conserve  pas 
d'animosité  dans  son  cœur  (3/. 
H.  121). 

»  «X-Ojj  ber-demdam,  qui  a  de 
la  rancune,  rancuneux,  vindi- 
catif. 


r 


Ju  JÛ*  *new  -  demdam,  haïr. 


avoir  de  la  rancune. 

{jv  -X*  ùy  ber-demdam-kan , 
qui  hait  quelqu'un,  qui  a  de  In 
rancune  contre  quelqu'un. 


(j*\X*ïj*  per  •  demdâm  -  an, 
haine,  mauvais  sentiment. 

On  trouve  aussi  >±>sdendam, 
dans  ce  sens,  v.  ce  mot. 


demàp,  gourmand,  glou- 


4«  % 


881 


ton. 


men-demàp,  manger 
avec  gloutonnerie,  commettre  le 
péché  de  gourmandise. 

i^j*X9j>en-demàp}  un  gour- 
mand, un  glouton. 

^X+Xàpen-demâp-an,  action 
de  manger  par  gourmandise, 
gloutonnerie,  gourmandise. 

^9UjS  ka-demâp-an,  action 
(faite)  d'un  gourmand,  gour- 
mandise (P.  M.). 

^UjJu^j  ber  -  demàp  -  de- 
rnâp-an,  qui  pèche  souvent  par 
gourmandise;  qui  s'excitent  mu- 
tuellement à  la  gourmandise. 

J}ft*fcJ  dempok,  nom  d'un  fruit, 
ressemblant  au  mangoustan,  mais 
de  couleur  jaune,  et  ayant  des 
pépins  doux  (KL). 

J}*-**-)  dempok,  appliqué  l'un 
contre  l'autre  (Kl.).  ^juuJÛ* 
vien  -  dempok  -  kan,  accrocher, 
aborder  (un  navire). 

Ce  mot  est  prob.  le  même  que 
dompak. 

£ju<J  dompak,    contre,    l'un 
contre  l'autre:   frotté,   mis  l'un 

I. 


contre  l'autre,  t^r^y^  V  j* 
JJjlO^jPJ  dûa  bïiah  prâhu 
binàsa  devgan  dompak,  deux 
bâtiments  détériorés  par  le  frotte- 
ment de  l'un  contre  l'autre  (D. 
M.  320). 

^Jju^i  ber-dompak,  qui  est 
contre,  qui  frotte.  àIâju^  i^J>\ 
tf\r**  apa-blla  ber-dompak- 
lah  pe-prârg-an,  lorsque  le 
combat  fut  engagé  (M.).  jj***£ 
ybj^9  ty  jï  ber  -  dompak  dûa 
bïïah  prâhu,  deux  navires  qui 
se  frottent,  qui  se  heurtent  (D. 
AI.  320;. 

K  Zju>3y  Jj->j.>  dûduk  ber- 
dompak  -  dompak ,  être  assis 
face  à  face  ou  dos  à  dos. 

vyJuu ùy  ber  -  dompak  -  kan, 
qui  applique  une  chose  contre 
une  autre,  par  ex.,  un  navire 
contre  un  quai. 

v.  wZJLo  dompat. 


A* 


-*JUJ  dampirg,  proche,  près; 
être  proche.  —  e>l£j  kotikâ- 
îia  dampirg,  le  temps  est  proche. 

—  ij  ^Jj^*  kulawarga  yaiq 
dampirg,  proche  parent.  i£j>J>j> 

—  ber-diri  dampirg,  se  tenir 
près.  X&  (L*  &L  ^L 
mari  me-lurgguh  di- dampirg 
kakanda.  venez  vous  asseoir 
près  de  moi  (S.  Bid.  119). 

56 


882 


-  * 


^uu^i  ber-dampirg,  qui  est 
proche,  qui  est  près,  ^pj  — 
ber-dampirg  dergan,  adhérer, 
appartenir  à,  se  coller  à.  &toû 
>l)  ^jP->  *i*  ïj  JUi  i  foie'  -  fôfo' 
ïtu  ber-dampirg  dergan  kâmi, 
cet  homme  m'appartient  de  près 
(M.).  —  ^J^Hàni  ber-dampirg, 
chant  alternatif. 

juuJl*  men  -  dampirg,  ap- 
procher, s'approcher. 

vyouuJÛ*  men-dampirg-kan, 
approcher  q.  ch.,  faire  approcher. 
£ji  jj  —  men-dampirg-kan  dirï- 
na,  se  rapprocher. 

Ç**«t^  per-dampirgy  proche 
parent,  ami  intime. 

Tiju  JlI»  j?67i  -  dampirg  -  rfaw- 
p%,  famille,  parents,  voisins. 


-  * 


<J  dampit,  insensible  aux 
remontrances  (A7.)  ;  tomber  sur, 
charger  (GV.). 


-   4 


<J  dimpit,  assis  ou  placé 
près  l'un  de  l'autre,  pressé  l'un 
contre  l'autre. 

[Jav.       nui  n<F4^M9sna\      démpét. 

Sund.  <wrj&i^i*vy\  dempét,  pressé 
entre  deux.] 


-  * 


dompat,    l'un    contre 
l'autre,  attenant. 

SJUïy  ber-dompat,  qui  se 
trouve  près  d'un  autre,  qui  est 
attenant  à  un  autre. 


^At»y  per-dompât-an,  la 
chose  unie  à  une  autre;  con- 
nection. 

^yUu  JÛi*^*  J^r  -  dompat - 
dompat  -an,  se  tenir  l'un  à 
l'autre,  être  mutuellement  at- 
tenant l'un  à  l'autre,  p.  ex.  des 
champs. 

v.  JÛj  dompak. 

JUJ  dampar,  flotter  vers  ou 
contre:  échouer,  périr. 

uJuJ^j  ber-dampar,  qui  flotte 
contre:  qui  échoue. 

^jXtïj»  ter  •  dampar,  échoué, 
échouant.  £**j>  J3  ^O/  ter- 
dampar  pada  gûsurg,  échoue 
sur  un  banc  de  sable  (il/.). 

J^Ju  JÛ*  men  -  dampar  -  Aaa, 
faire  échouer,  faire  flotter  contre. 

vl^  S IT jJu  bargkey  gàjah  dàn 
Jeûda  dï -  dampar  -  kan  ombah 
ka-pada  kaki  kôta,  les  élé- 
phants et  les  chevaux  morts 
furent  jetés  par  les  vagues  an 
pied  du  château  (M.). 

\/***j*  per-  dampar  y  qui 
s'échoue. 

Ojlio  dampàr-an,  cadre  de 
porte. 

ùJJu  jS  ka  -  dampar  -  a*^  ce 
qui  est  échoué;  naufrage. 


vJju  J  dempil,  tout  près,  tout 
contre,  l'un  contre  l'autre. 

Jju^j  ber-dempil,  qui  est 
tout  près,  qui  se  mettent  l'un 
contre  l'autre.  Pj/-*»  «J**^  e$' 
pjy**  ^P3  ta  ber-dempil  sa- 
ôrarg  dergan  sa-ôrarg,  ils  se 
plaçaient  l'un  contre  l'autre  (//. 
^lft.  318). 

[Jav.  tui&t^trvtp  dempeL] 

iJ^Ute)  demjrill,  sorte  de  mastic, 
fait  de  chaux,  d'huile  et  de  coton, 
pour  boucher  les  jointures. 

iJJujL*  men  -  dempul ,  mas- 
tiquer. 

[Jav.  et  Sund.  w&Mvijp  dem- 
puL] 


s*> 


883 


te)   demba,  désirer  ardem- 
ment (O.). 


w>  domba  (Hind.  duo  dum- 
JaA,  mouton  à  grosse  queue; 
du  Pers.  àJj  dumbék ,  la  queue 
d'un  mouton),  mouton,  bélier, 
agneau,  ^yù  Oy  £?>  J^> 

02937a  2>wn  dî-bûnuh-na  seperti 
sa-ïkor  ànak  domba,  il  tua  un 
lion  comme  il  aurait  tué  un 
agneau  (H.  D.  34).  a)ûL-i  j^y** 
uo  C^A^samûa  Jcâmî sesht-lah 
seperti  domba,  nous  avons  erré 
comme  des  moutons  (sans  pasteur) 


f 


(B. 1022;.  aUI  —  domba  allah, 
agneau  de  Dieu  {P.  M.). 

[Jav.  i)iat&i\  domba,  fort: 
ajivnn<u>i&t\  wedus  dombay  che- 
vreau. Sund.  n%a%vi\  domba.] 

U  demàm,  fièvre.   ^Jlî  — 

demhm  panas,  fièvre  chaude. 
tf*{*  —  demhm  dïryin,  le  fris- 
son de  la  fièvre,  jj —  demàm 
ktira,  fièvre  occasionnée  par  une 
opilation  de  rate,  £*  a>  aI^I  ^JT^ 
^j£  ter-kena  uleh  demhm  yarg 
krhs,  attaqué  d'une  grande  fièvre 
(N.  99). 

ffy  ber  -  demhm ,  qui  a  la 
fièvre,  avoir  la  fièvre. 


A^te)  damaràk,  sorte  de  ver- 
nis (Bot),  (prob.  pour  J^l^ 
dcwwar-ZaA:). 

/O  deri9  de,  depuis;  plus  que; 
entre,  parmi;  aussi  bien  que, 
comme.  tlA*  —  derimana,  d'où? 
i*)^  —  cfere  gûnwrg ,  des  mon- 
tagnes, j^y  —  deri  lûar,  de  de- 
hors.^ \  jï  j+~ï  beshr  dert  âku} 
plus  grand  que  moi.  ^^Jl  j j  e**MJ 
e)Lû  di-prhrg-na  deri  âtas 
kuda-na,  il  combattait  de  des- 
sus son  cheval,  jjll*  >o  ^li  jj 
rfere  blâka/rg  mata  -  &?«,  hors  de 
ma  vue,  derrière  moi  (AL). 

jù  deri  est  souvent  suivi  de 
j£  pada,  sans  changer  de  signi- 

56* 


884 


bJ 


fication.  ^jI  Lo  ^>~jI  ^ZA\.t  Jkîjj 
deri-pada  sa-kalï-an  lui  duniâ 
ïnïy  de  tous  les  habitants  de  ee 
monde.  j>l  J&j*  jÀ>  £j  y\y> 
suâtu  yarg  bâik  deri-pada  lâiri, 
un  meilleur  que  l'autre.  Çj^l  Jil* 

C>y^  ù\<*  S  i*û  segala  ôrarg 
Isi  nagri  pûn  ber-lâri-lari-an 
deri-pada  laki-lâkï  dân  per- 
ampûan ,  tous  les  habitants  de 
la  ville  coururent,  les  hommes 
aussi  bien  que  les  femmes  (KL). 

]\  «J  derâ,  fouetté,  fustigé,  châtié. 
\jJ&  ys\  if***  £f<*  dergan  œa- 
moti  argkaw  ku-derâ7  je  vous 
fustigerai  avec  un  fouet  (litt.: 
vous  serez  par  moi  fustigé) 
(Sul.  Ab.  68). 

Ce  mot  est  probablement  le 
même  que  ap  derhh. 

j\)*)  drâwa  (S.  ^T  drawa, 
liquéfié),  sirop. 

[Jav.  \*2<ui\  draica.} 

J  ]j  <J  derâgam,  couleur  mar- 
ron, couleur  brune,  rouge  très- 
foncé. 

[Jav.  Mm<ni*2Ji\  daragem.) 

ryJ  diràja,  pour  ^ \ji\  adi- 

râja. 


pjyj    deràdwty   ou  £>jk 

Oy  *>  CÎ6fâna  (S.  ^T!I  damna* 
supportant),  patient. 


[Kw.  k)<t)«)\  darana.) 


ïc\) 


J    darraat    (Ar.   Pj->), 
espèce  de  vêtement  long  de  des- 


sus. 


A)  J  deràh  (Ar.  j^),  fouet,  nerf 
de  bœuf,  verge,  tout  ce  qui  sert 
à  frapper  pour  corriger.  *p  ^P.) 

jl-  g  ^  j&  ^  ;u  jj 

^J  Aao^u  vlyy  devgan  derhh 
ïtu  pâlu  uleh-mu  segala  ôravg 
yarg  tiàda  tûrut  sériât  nabi, 
avec  cette  verge  vous  devez 
frapper  tous  ceux  qui  ne  suivent 
pas  la  loi  du  prophète  (M.  IL  76). 

bj  Jù*  men  -  derhh  ,  frapper, 
corriger  avec  la  verge. 

{£±>jX*  men  -  derhh  -  kan. 
faire  de  quelque  chose  une  verge 
pour  frapper,  se  servir  de  quelque 
chose  comme  d'une  verge  pour 


corriger. 


dJub^J    durhâka    (S.    37^ 

droha),  traître,  perfide,  rebelle: 
être  perfide  ;  perfidie.  —  îo  Si 
lâku  yarg  durhâka ,  conduite 
perfide.  ç\j  £\  jUp  £  q\ 

ôrarg  yarg  durhâka  âkan  râjttf 


traîtres  envers  leur  souverain. 
*11|  -X$  —  durhâka  pada  aUah, 
rebelle  à  Dieu,  apostat.  àIIpU*. 
yb  ^\  ,i)Uj  j  y)ù  jârgan  -  lah 
kâmu  durhâka  âkan  hliwah, 
ne  soyez  pas  rebelles  contre  le 
Seigneur  (#.  234).  ^J \x& 
jJUj  .>  ^V»  ka-pada  gurû-mu 
jârgan  durhâka,  ne  résistez  pas 
à  votre  précepteur.  ,JUp  ^p^  aI5 
penùh  dergan  durhâka,  plein 
de  perfidie. 

^Jli^-^i  Aer  -  durhâka,  qui 
est  traître,  perfide,  rebelle.  é>l> 
u)b£  ^lll^J^i  £>  cfô#  yaig  ber- 
durhdka  padâ-ua,  ceux  qui 
sont  perfides  envers  lui  {M.  R. 
72). 

JUj  jû*  men  -  durhâka ,  tra- 
hir, apostasier.   «j    tj^l  <-*|^ 

kJ  Ij  ^*ii  ^y  !  jjlibj  jû*  Je  -  bràpa 
ânak  -  âua A:  y/7??7  ?new  -  durhâka 
âkan  Ibu  bâpa,  un  grand  nombre 
d'enfants  qui  trahissent  leur  père 
et  leur  mère  (Z/.  Ab.  16). 

£  \&>j  Jû«  rwew  -  durhakâ- 
Zww,  rendre  perfide,  faire  npos- 
tasior. 

0"lw^-w  ka-durhakâ-an,  tra- 
hison, perfidie. 

[.lav.  ,in<T»*m  dnraka.  Sund. 
rfui  tni  mi  \  dora  ko,] 


bjj  885 

^ft-—  daw  bagtnda  pûn  mem- 
brl  derham  ka-pada  segala 
fakir  dân  mïskïn,  et  le  prince 
donna  de  l'argent  aux  fakirs  et 
aux   pauvres   (H.    6).    *jy>  ,j\ 

>p  yj  j  JJul  e>US  {/^JQ  *a 
mruh  anugrhh-kan  padâ-na 
ampat  ribu  derham,  il  ordonna 
de  lui  donner  quatre  mille  drach- 
mes (M.  R  167). 

[Jav.  wiun&ip  dirham.] 

iS)^  derèy  9  suivre  une  ligne 
non  interrompue,  marcher  en 
ligne  (CV.). 

i£)<J  derèy, retentir,  résonner: 
bruit  que  fait  la  pluie  en  tom- 
bant. 

(Jjty  ber -derèy,  qui  reten- 
tit, qui  résonne,  retentissant: 
qui  tombe  en  grande  quantité, 
p.  ex.,  les  feuilles  des  arbres, 
les  pleurs,  la  pluie.  —  àJU* 
jâtuh  ber  -  derèy,  faire  du  bruit 
en  tombant  (M.).  ^j>+  &\l*jA 
iSj^J  ûyer  matâ-nn  jûga  ber- 
derèy,  les  larmes  tombaient 
de  ses  yeux  en  grande  quantité 
(AV.). 

On  trouve  aussi  ,Jj\l  dârey. 


pkjj  derham    (Ar.),   argent,      ^jj   deryâ   (Pers.),    la   mer, 
monnaie,  drachme.  Oy  JuSjO^  |        l'océan;  rivière  (/Y/.). 


886  £Jta) 

f*lj*ï  derïrg  =  £>->  derirg. 

2*{J  ^  derifgu,  espèce  d'iris, 
racine  d'iris  (acorus  calamus 
verus)  (M,). 

[Jav.  urny<ivt\  derîrgo.  Bat. 
<-  9$  <  k  jarargo.  Mak. 
*vf'£3'8":*M  karéyaigo.) 


lj*i  derita  (S.  SpT  dWfc), 
ferme,  constant;  être  ferme. 

JUijJû*  meu -derita ,  se  tenir 
ferme,  supporter,  souffrir,  en- 
durer. C>j>  Jlj  j\  JlijJÛ*  Ob 

<5*!/  «-^  ^-^  (^*n  71^iefi  '  d€rjbô'" 
lah  ta  ter  -  làlu  brht  sedhig  ia 

ber  -  ânaky  et  elle  souffrit  beau- 
coup du  travail  d'enfant  (li.  57). 
^jÂ-X*»  —  men-derïta  sakit-an, 
endurer  une  maladie.  JX»  jJÛ#3U 
S  i  tùida  men  -  derita  làgi\  ne 
pouvant  plus  supporter. 

JUij^J  ter -derita,  qui  est 
souffert,  supporté,  supportable. 
—  ,>lj  tiâda  ter -derita,  qui 
n'est  pas  supporté,  qui  ne  peut 
être  supporté ,  insupportable. 
J*  ^U^J  &*  ^V*  pâyah-na 
tiada  ter -derita  lâgi,  sa  fai- 
blesse était  telle  qu'il  ne  pou- 
vait plus  se  tenir  (J/.). 

/jj <J  durïan,  v.  j^->  rfm. 
vj^i^  ^  derel,  v.  Jj^  c/é*v/. 


•  1  <J  derû,  mugissement,  grand 
bruit,  comme  serait  celui  de  la 
mer  ou  du  vent,  ou  d'un  grand 
nombre  d'enfants. 

^jjû*  mett-cferâ,  mugir,  faire 
un  grand  bruit.  Aijjjû»  e>lj^*» 
L>t->1  AI->->  suwarà-fia  men- 
derû -lah  di-dàlam  astâna,  on 
entendait  sa  voix  mugir  dans  le 
palais  {R  liî8).  J^\  v^JL»  jibl 
vyMj^jjû«  adâ-lah  seperti  om- 
bak  men-derii  buni-na.  le  bruit 
qu'ils  faisaient  ressemblait  au 
mugissement  des  vagues  (A/.)- 

0 *jj  Jû»  pen-derii-any  action 
de  mugir,  mugissement. 

deru-derû* 

^j^ijj^  derunê  (Pers.),  reli- 
gieux mendiant,  un  derviche. 

6\SjsJ  dargàh  (Pers.),  1*  cour, 
le  palais. 

^ilyT)  J  dergahâyu  (S.  <0yi^ 

dirgàyuj  une  longue  vie),  bon- 
heur, prospérité.    tA-iyllp*b 

^  •       1 

y}$J*  ***/*  âlatn  ber  -  tambah- 

tambah  dergahâyu,  ô  majesté, 
que  votre  prospérité  augmente 
de  plus  en  plus  (Harg.  T.  29). 

[Jav.   et   Sund.  -»i?«*iwj\    ra- 


P)^  deràrg,  bruit  semblable  à 
celui  du  tambour,  d'où  le  nom 
Pj£jgenderà7y,  tambour,  v.  ce 
mot. 

£}  <J  derètg,  rouge  clair  (GV.). 

PJJ  derwgr,  son,  bruit  (plus 
clair  que  Çjj  deràrg). 

77)*}  durja,  la  face,  le  visage. 

^jJL  ptr-j*  durja  yarg  mânis, 
une  physionomie  douce  [S. 
Bîd.  2).  £j|  £j.>  ^ly^  xahâya 
durja  âbaig,  la  lumière  de  ma 

face  (expression  de  tendresse). 

r 
Prob.  du  S.  ^5T  cfarça,  vue, 

vision. 

cJl&^J    durjâna  (S.  J§R 

durjana),  méchant,  bas,  vil, 
ignoble,  Ota  c>W*P  pi  w***fc  jl>y*» 

c>J^^  Oy  A*»*  sûdâra  hnmba 
yarg  durjâna  dân  hambâ-mu 
pun  di'palû-na ,  mon  frère  qui 
est  un  méchant  homme  et  qui 
m'a  frappé  (H.  11 2).  «Oy  y  ->lj 

h^  v,  -y.       m 

v3^p  j*Ol->  luû&r  ber-tyùdî 
dân  lâffi  durjâna,  dénué  d'in- 
telligence et  qui  a  l'âme  basse 
(il/.).  JUp  Ob  OU^^  v^j^i 
ber-bïïat  durjâna  dân  durhâka, 
commettre  une  action  vile  et 
perfide  (M.). 

[Jav.  an*TK)\  durjana.  Comp. 
Gr.  ovayevYéÇ.] 


*jj  887 

&>?J  ^darajat^Y.^jS),  degré, 
grade,  rang,  dignité:  échelle, 
escalier.  Jt^jJl^w  ser  el-dara- 
jatj  le  sacrement  des  grades, 
sacrement  de  Tordre  (P.  M.). 

j*)j^%Jderdàr(Ar.jijù),  orme, 
ormeau. 

jJJ>J<J  deru-derïï,  nom  d'un 
arbre  résineux. 

r<J^)*J  (leràp-deràp,  mot  dont 
la  prononciation  imite  et  signifie 
le  bruit  du  craquement  des  doigts; 
ou  le  bruit  des  rames  dans  la 
main  des  rameurs  (KL). 


->)*}  derb  (Ar.),  défilé,  passage 
étroit  dans  les  montagnes. 

rJ<J  deràm.  rugissement,  mu- 
gissement d'un  tigre,  d'un 
bœuf,  etc. 

»pû»    men  -  deràm  ,     rugir, 
mugir,  grogner. 

r*)  J  deràm- deràm,  sorte 
de  petits  gâteaux. 

f  J  <J  deràm,  couché,  être  couché 
ayant  les  jambes  pliées,  comme 
certains  animaux,  certaines  bêtes 
de  somme. 

*jX*  men-derùm,  se  coucher 
en  pliant  le3  jambes,   plier  les 


888 


L;0 


JjJ 


-     * 


genoux,  jl— **  Cyu»  £>£>>  [j**** 
men-derîim  dïrï-na  sepertÎ8Ïiga} 
se  coucher  comme  un  lion  (B.  82). 

niaka  la  men-derùm-lak  onta- 
onta  Itu  di-luar  nagrï,  il  fit 
reposer  ses  chameaux  en  dehors 
de  la  ville  (B.  33). 

^-•jjû*  wiew  -  derum  -  fom, 
faire  coucher  en  pliant  les  jam- 
bes, faire  plier  les  genoux.  *~\j 

s&r^  C^J-^  ùf  ràJa  PUn 
men  -  derùm  -  lcan  gàjah-na,  le 
roi  fit  plier  les  genoux  à  son 
éléphant  (S.  Mal.  98). 


o 


[Jav.  <*mi<&>j[\  jerum.] 


k> 


J  derma   (s.   EPT   flarma), 
bonté ,  charité,  aumône.  ^1  v^*» 

f/rfa  dcrtnd  ampûn  Jcarunïa  dûli 
tûan-JcUj  si  je  puis  obtenir  de 
Votre  Majesté  charité,  pardon  et 
faveur  (AL).  Lp  J>^tf  mem-brï 
dermâ,  faire  l'aumône. 

^y  UjJÛ*    m  en  -  demniâ  -  A«w, 
donner  quelque  chose  en  aumône. 

lJX*i  JltS  JUi!  ^V**  tir  ^*-P  *-**** 
0~~*  C>b^Î5  hamba  dei*rtûh- 
kan  sa-bahâgî  itu  ta  -pada 
segala  fakir  dân  mt'skïn ,  j'ai 
donné    cette   part    en    aumône 


aux  fakirs  et  aux  pauvres  (IL 
55). 

On  trouve  aussi  »p  derma, 
quelquefois  confondu  avec  >p 
derham. 

[Jav.  et  Sund.  ia&\    derma. 

Bat.     «^s£xvec  dorma ,     un 

moyen  de  gagner  l'affection  de 
quelqu'un.] 

c^jLojJ  dermâwan   (Sansc. 

tj+jq  m  darmawân),  charitable, 
généreux,  bienfaisant,  vertueux. 
Ob  ù>>  Ji  Ob^o  çlj 

hartâwan  dân  dermâinan,  un 
grand  roi  qui  est  riche  et  géné- 
reux   (IL    27).    jlSsC  £  c^J 

c^Up  jp^  O^  Jlrjo  J"ï 
ôrr/Ty  y*7^  bïjaksâna  lâgîbudï- 
mân  serta.dergan  derma wan, 
un  homme  qui  est  discret  et 
sage,  et  par  dessus  cela,  chari 
table  (if.)- 

^Jj*)  derèl ,  feu  de  peloton: 
fusillé.  Jjp^Ajjl  ôrarg  di- 
derèly  quelqu'un  qui  est  fusillé. 

tfjH  <J^  ^}  makapada  tat- 
kola    mula  -  mîila     di  -  argkat 
jinâzet  itu  sa-kâli  di-derèl~na, 
au  moment  où  on  levait  le  bran 
card  (où  était  le  corps),  ils  firent 


feu    tous    ensemble    (H.    Ab. 

384). 

JjJu*  men-derèl,  faire  un  feu 
de  peloton,  fusiller. 

On  trouve  ordinairement  Jj>  j-> 
derël. 

^j*^)J  deràs,  dràs,  rapide, 

vite,  fort.  —  jA  âyer  dràs,  un 
courant  rapide.  —  ^J&hârus 
dràs,  un  torrent  violent,  ^y^j* 
^j-op  JX*I  4j  hûjan  yarg  âmat 
dràs,  une  forte  pluie,  une  averse. 

seiài  rfràw  ter-lâlu  kïlda  ïtu 
her-lâri,  à  cause  de  la  course- 
rapide  du  cheval  (//.  Ab.  74). 

^IjJû  Ica-drâsan,  rapidité, 
vitesse. 


£ 


889 


.A 


^jjûs  pen~deràs,  talisman 
par  lequel  on  possède  une  vertu 
extraordinaire.  —  A*£  ilmu  pen 
deràs,  science,  occulle  qui  en- 
seigne les  moyens  de  donner 
une  vertu  extraordinaire.  (//. 
Ab.  144). 

[Juv.  Qinnxtp  deres.  Bat. 
*çjKm£2r\  doras.  Day.  liants, 
éclatant,  violent.] 

\yO^  tfe™8  9  v-  cris-*  d*ri8> 

arrosé. 


J  <J  d/ï,  nom  d'un  jeu,  espèce  de 
jeu  de  crosse.  j^Cf^s^f* 
U<*  *J  ^yedi-pukul-na  devgan 
Icâyu  penmkul  btiah  diï ,  il 
poussa  la  boule  avec  la  crosse 
de  bois  {M.). 

[Jav.  <Stnij\  dit 9  bruit  d'une 
explosion  de  poudre.  Sund.  «??,m  ^ 
del,  bruit  d'une  corde  qui  se 
rompt.] 

/j*+^  delâpan  ou  dulâpan, 

huit.  ^jJj  —  delâpan  belàs,  dix 

huit.  AJy  —  delâpan  pûloh, 
quatre-vingt,  ^^olj  —  delâpan 
râtus,  huit  cents. 

On  trouve  aussi  ^^->  dulâ- 
pan  et  ^$}t*»  salàpan, 

J.  Rigg  fait  venir  ce  mot  du  Sund. 
<tt)i<n\  rfwa,  deux  et  «3Hft  '*/'»  ou 
9-DM90jt\  lepmi ,  plié,  rfi/a  lepan  ,  ou 
r///a  /apan,  les  dix  doigts  des  mains, 
moins  deux  qui  sont  plies.  Cette  éty- 
mologic  est  justifiée  par  mnuttna^ 
êalapan ,  en  Sund.  neuf,  ou  les  dix 
doigts  moins  un  qui  est  plié. 

^JisJ  dellâl  (Ar.  J^),  courtier, 
commissaire  priseur. 

<J<J  *  J  delâlet  ( Ar.  J^),  démons- 
tration, argumentation. 


•ajIJ  (lers  (Ar.),  lire;  lectnrc,      xJ<Jdalïma  (S.  ^  i  îr^  i  dû  lima), 
leçon.  grenade,  grenadier.  —  ££  />/7h/u 


890 


JJ-> 


dalïma,  la  fleur  du  grenadier. 
—  èy  bûah  dalïma,  pomme 
grenade. — ^ypohondaUma,   j 

le  grenadier,  io  xJj  hy  OLil 
*-+£  laksâna  bûrga  dalïma  yarg 
kembarg ,  comme  la  fleur  du 
grenadier  qui  s'épanouit  (Sut. 
Ab.  46).  ^U*  JUii  x\i  ty 
tf  lo  bûah  daRma  ïtu  jârgan 
di-mâkan,  ne  mangez  pas  du 
fruit  de  ce  grenadier  (3/.).  Les 
Malais  connaissent  différentes 
sortes  de  grenades,  qu'ils  dési- 
gnent par  les  noms  de  JjîlT — 
daRma  kâtik,  àjK*  -  dalïma 
mer  ah,  et  Aïy  —  dalïma  pïi- 
tih. 

iJLJfcJ  delïl  (Ar.  Jj),  direction, 
démonstration,  guide.  (/>.  M. 
114.) 

jjVjJjû»       wœ»  -  delïl  -  &flrw, 
démontrer,  diriger. 

pJtJ  deluwanj ,  espèce  de 
papier  fait  avec  une  écorce  d'ar- 
bre: papier  en  général. 

[Jav.  à*™** >  deluwarg.  Sund. 
w«|w\  daluwarg,] 

Jp<J  delïk,  se  sauver,  chercher 
un  lieu  de  refuge  (Cr.)» 

[Jav.  «3*i!iw9j\  cfelt£,  se  cacher.] 


OU*)  delàp,  cupide,  exigeant, 
capricieux  (CV.). 

[Jav.   *Qn*<*j\  delap ,    désir, 
souhait,  volonté.] 

jt^'J  dcw,  souffler  un  pion  en 
jouant  aux  dames. 

On  trouve  aussi  ^b  dâs. 

ftjéâïj  desirg,  tintement,  bour- 
donnement dans  les  oreilles; 
bruit  uu  vent. 

fi^ly  ber-desïrg,  qui  bour- 
donne. 


A 


i 


ju*ju»  men  -  deshg ,  bour- 
donner. 

On  trouve  aussi  *L*L>  dâsùg. 

J  dusta  (S.  ~gg  dusta), 
faux,  mensonger,  contraire  à  la 
vérité.  —  g  cXÏ  Icata-kâta 
yarg  dusta,  paroles  mensongères. 
—  ^JL»  saksi  dusta,  faux 
témoin.  —  ^jjy*  surat  dusta, 
acte  faux,  écrit  faux. 

wwiJ^i  ber  -  e/tt«to  ,  qui  est 
faux ,   qui    dit  des   mensonges. 

ôy  harâm  ber  -  dusta  jikalaw 
sa-dï/cit  sa-kâli  pûn ,  il  est 
défendu  de  dire  des  mensonges, 
même  les  plus  légers. 

^U-Ojj    ber- dustâ- Jean,  qui 

trompe,  yixi  ajuw^  £s\  aUjl* 


lco 


891 


^/UiO    flastur.    —  Ji    lâyar 
dastur,  voile  de  bonnette  (KL). 

j<***i  destar  (Pers.  jllo 
destar),  mouchoir  qu'on  porte 
autour  de  la  tête,  turban.  &JL>± 
j*~*  y\f  destar  -  na  ter  -  lâlu 
besàr,  son  turban  était  extrême- 
ment grand  (S.  Mal.  32). 
—  ,J*£{  mem-baïk-i  destar , 
ajuster  le  turban. 

J^^Jl  ber-de&tar  y  qui  a  un 
mouchoir  autour  de  la  tête, 
coiffé  d'un  mouchoir  ou  d'un 
turban,  à^u  C>jj  J***£  ber- 
destar  warna  mêrah,  portant 
un  turban  rouge. 


/|  J'ilo,  J*\  fl\  jJUj  hen- 
dak  -  lah  avgkaw  ber  -  sumpah 
padâ  -  ku  tiadà  -  lah  avgkaw 
âkan  ber-dustâ-kan  âku,  jurez 
que  vous  ne  me  tromperez  pas 
(B.  29). 

^y  U-> ùjif  mem  -  per  -  dustâ- 
kan,  faire  tromper  quelqu'un; 
falsifier;  rendre  faux. 

ww»-Xl»  pen-dusta ,  celui  qui 
trompe,  trompeur,  menteur. 

t)*\Z*>J&  ka-dustâ-an,  fausseté, 
tromperie. 

[Jav.  k»«4\  dusta.  un  méchant 
homme.  Sund.  nagjn  dusta.  Tag.   ; 
dusta,  maudire.]  ' 


<J  desamber  (Ang.),  dé- 
cembre. —  ^yj»  bûlan  desam- 
ber, le  mois  de  décembre. 

<J  desàr,  craquement  d'une 
porte,  d'une  fenêtre,  d'un  volet. 

j~* *j>  ber- desàr,  craquant, 
qui  craque.  j~>*j>%  <Ji£u  PJuIî 
penûdurg  tirgkap  ber- desàr,  le 
volet  de  la  croisée  craquait  (KL). 

yj^  J  deJdl  (Ar.  Jio),  intime, 
familier;  prosélyte. 

lc*>  doâ  (Ar.),  prière,  oraison, 
invocation.  Iw  »*l/  ^$1  àIsJÛ* 
^»  hendak-lah  ta  mem-bâxa 
doâ  lui  y  il  doit  réciter  cette 
prière  (M.  IL  220).  o^yL 
ùP»  y»  j£lii£*  v^-w  \dme7y- 
ûxap  doâ  serta  merg-argkat- 
kan  ka-diïa  tâvgan,  faire  une 
prière  en  levant  les  deux  mains 
(M.). 

le«>  JU*  minta  doçi ,  prier, 
invoquer ,  demander.  Icj  J*L. 
AllljiS  minla  cfoâ  ka-pada 
allah,  prier  Dieu,  demander  à 
Dieu.  ^ljui^lW^J^^l  m 
me-mmta  doçi  âkan  bundd-na, 
il  invoqua  la  bénédiction  sur  sa 
mère  (M.). 

l^^>  ber-doâ,  priant,  qui  prie. 

IcoL»  men-doà,  prier,  prier 
quelqu'un. 


892 


I^CJ 


\ 


•pUjù*  men-doâ-kan,  prier 
pour  quelqu'un,  ^p  ^le-Xl*^  1 

^   Jl  aUI  j^->  ^Luao^ 

•^Jr**  â^w  men-doâ-kan  dïa 
mûdah-mudâh-an  di-brï  allait 
âkan  dïa  suwarga,  je  prie  pour 
elle,  afin  que  Dieu  lui  accorde 
le  ciel  (IL  Ab.  15). 

[Sund.  9jwt*jn\  doa.  Mak. 
%^1~^  dowa.  Day.  doa.] 

I^J  dawâ  (Ar.  l*o),  procès, 

litige ,  plainte.  J^ôb  AJ  e>^-» 
JUil  e>L£0  /yuil*  Ara  -  (/wâ  -  ?7a 
Jmcfo  ddpat  subit  -kav  dawâ- 
na  tin,  aucune  des  deux  ne  pou- 
vait établir  sa  plainte  (3/.  It. 
188). 

IjPJ^i  ber-dawày  qui  a  un  , 
procès,  qui  est  en  procès,  qui 
porte  une  plainte.  £j^.>£jL>jl* 
LpjKi  o£*P  maka  dâtarg  dua 
ôrarg  perampTian  bor  -  dawâ, 
alors  arrivèrent  deux  femmes  qui 
étaient  en  procès  (M.  R.  188). 

adâ-Jcah  /agi  ôrarg  yarg  ber- 
dawâ  dergan  râja,  y  a-t-il  encore 
quelqu'un  qui  ait  une  plainte  à 
porter  contre  le  roi  (JI/.  7/.  135). 

Lpjû*  men- dawâ l,  plaider, 
intenter  un  procès,  soutenir  quel- 
qne  chose.  1^£JÛ»  JjJÛ*  e)V>^o* 
SS  jikalaio    dià  -  tia    hendak 


men-datcâ  kïta,  si  ces  gens  sont 
disposés    à    nous    intenter  un 

procès  (il/.)»  ttV-  ^i^  \^£+  fJ 
^JÙ»  yarg  men  -  dawâ  diâ-îta 
sahâja  pandey ,  qui  soutiennent 
qu'eux  seuls  sont  savants  (//. 
Ab.  140). 

^'IjPJÛ*  men-datcâ -i,  inten- 
ter un  procès  à  quelqu'un,  por- 
ter   plainte    contre    quelqu'un. 

yarg  men-datcâ-i pi-hTUarg-na, 
quelqu'un  qui  porte  plainte  con- 
tre   son    débiteur  (/).   3/.  Cl). 

i?)jPM  è  £o'  dra}y  ynv9 ili' 

tlatrâ-t]  celui  contre  lequel  une 
plainte  est  portée  («/.). 

^  j^£JÛ*  men  -  dntcâ  -Tranf 
porter  une  plainte  sur  quelque 
chose,  intenter  un  procès  à  quel- 
qu'un  sur   un    sujet.    aI^j  à)LxJ 

«■£*  vlr  ^-^  tiadd-lak  bûleh  <li- 
dairâ-ka?t  dia ,  il  ne  peut  pas 
faire  de  plainte  à  ce  sujet  »  //. 
Ab.  30> 

^y  \^<*j>  ber-datcâ-kan,  qui 
fait  un  procès,  qui  porte  une 
plainte  sur  un  sujet  (D.  M.  1). 

\^Xi  pen-dawâ,  qui  intente 
un  procès,  processif,  plaideur. 

0*  T  \&$j>  ber-da  trâ  -  da  wa - 
an ,  faire  mutuellement  des 
plaintes  l'un  contre  l'autre,  y 
{y\\j£'ïj>  Aj  ?Jj\  dûa  ônny 
yarg  berdawâ-dawâ-an ,  deux 


tj\j 


tfi 


893 


personnes  qui  portent  plainte 
l'une"  contre  l'autre  (D.  M. 
38G). 

On  trouve  aussi  ,J^^  dawa. 

[Sund.MUî\  dawa,  Day.  daicu.) 

>J  dawa,  v.  lyo  da?m. 

&±Cr<J  dawat  (Ar.  1«),  citation, 
appel,  invitation,  vocation.  £j 
aUI  SjP«>  ôb  karunîa  dàn  dawat 
alla  A ,   les  dons  et  l'appel  de 
Dieu  (N.  265).    J^L  y.lTOjlT 

lcâmu  mc-lïhat  dawat-mn  hey 
ffûdâra-  sïldâra  laki-lâki)  car 
vous  voyez,  ô  mes  frères,  votre 
vocation  {N.  273). 


j^ÀfJ  daftar,  liste,  registre, 
inventaire,  facture,  table.  J^l> 
C*x>JL*l  ib«>  OyL>  Pj^l  bânak 
ôrarg  seperti  di-dâlam  daftar 
bêta ,  beaucoup  de  personnes 
comme  (elles  se  trouvent)  sur 
ma  liste  (3/.).  £>j*J*ii  daftar 
harta7  un  inventaire  d'effets. 
\*J&Jiiï  daftar  kitâb ,  table 
d'un  livre  (P.  M.).J£*  C>jy>  c>U 
mâna  sUrat  daftar,  où  est  la 
facture?  {S.  Mal  189). 

£J*ôX+  men  -  daftar  kany 
faire  une  liste,  dresser  un  inven- 
taire. 

iJS  <J  dafnah  (Pers.),  le  laurier 


C?  fl,  la  lettre  li  nâ,  nommée  l>J 
?/w/e  par  les  Arabes:  nasale 
de  la  classe  des  dentales;  sa 
valeur  est  celle  de  n  français  (v. 
Gram.). 

àAi  nàyah,  nombreux  (ÊV.). 

Sj[U  nàylk,  nâik,  monter, 
s'élever,  devenir.  iôj>  ^KS  — 
nâik  ka-âtas  gïinurg ,    montci 


sur  une  montagne.  £-^+  — 
nâik  mdligey}  monter  au  palais, 
jy  —  nâik  ktida,  monter  à 
cheval.  Ojjy  —  nâik  tUrun, 
monter  et  descendre.  Jju  -- 
nâik  kaphlj  s'embarquer.  — 
£>j\l   nâik  dârat,    débarquer. 

&+\&*  —  nâik  hàji}  faire  le 
pèlerinage  de  la  Mecque.^, — >  — 
nâik    besar,     devenir    grand. 


£U 


\j  —  nâik  raja,  devenir  roi. 


894 


Jili 


lit  —  nâik  mempeley,  de- 
venir un  nouveau  marié.  — 
^jjlyU  —  nâik  mata-hâri}  le 
lever  du  soleil.  —  cS-Atr*  mata- 
hârî  nâtk.  le  soleil  se  lève. 
—  ^y\  ^^»  hirggan  ini  nâtk, 
dorénavant. 

i-û*  me-naïk-t)  monter  sur, 
monter  vers,  s'élever  à.  s£  S**++ 
me-naïk-t   kûda,     monter   un 

cheval,  ,J*  ^J^*  ^cS^*  jfi  S*** 
%J**\  segala  ânak  mantrï-mantrï 
me-naïk-t  dïa  ïtu,  les  fils  des 
ministres  les  montaient  (les 
chars)  (M.  15). 

Les  traducteurs  de  la  Bible 
ont  à  tort  donné  à  ce  dérivé  le 
sens  de  faire  monter.    (J^J^^ 

lalu  me-naïk-ita  segala  ânak- 
na  lakt-lâki  ka-âtas  onta-onta9 
il  fit  monter  ses  fils  sur  des 
chameaux  (B.  49).  On  en  voit 
encore  un  exemple  p.  96,  etc. 

i-jjy  ter-naïk-i,  qui  est 
monté   sur,    qui   peut   s'élever. 

tiâda  ter-naïk-i  lâgi  ûleh 
segala  marïka-itu,  ils  ne  pou- 
vaient pas  monter  plus  haut  (S. 
Mal.  283). 

vyJuu»  me-nâik-kan,  élever, 
ériger,  construire  q.  ch.,  faire 
monter.     JûJo  x£l  ^/iU*  ,j\ 


...  eb 

A^pASî3  ^j**^  *a  menâik-kan 
anakanda  baginda  ka  -  ôfcw 
panxa-persâda,  il  fit  monter  le 
prince  son  fils  sur  l'estrade  (Bis. 

Maj.  6 1  ).  ^r^  dis*  o^i^ 
4&JT  di-nâtk-kan-fia  putrï  ka- 
âtas  gâjahy  il  fit  monter  la 
princesse  sur  l'éléphant  (R.  3). 

1V-jÛj    £a-naê&-ero,    ce  sur 
quoi  on  monte,  monture,  voiture. 

^S*xS  tiâda  la  mau  men-xa- 
hâri  sa-ïkor  kûda  âkan  ka- 
naik-an-noj  il  ne  voulut  pas 
se  procurer  un  cheval  pour  en 
faire  sa  monture  (M.  H.  51). 

Bai 
naL 


f. 


(Sund*   «xuMotf* 
-fejfr"»  y^\  naék.  Mak.  t 
Day.  natk.] 

U  nâya/m9  le  soc  ou  le  fer 
d'une  charrue. 


pju  nawiMïj,  ombre,  ombrage, 
abri,  protection.     *Ju»  SJ5±y 

jlâXl  £jU  AjU  Jr^U  5ol>  wiariia- 
Ita  sudah  dâtarg  mâstik  ka- 
bâwah  nâwurg  âtap-ku,  ils  sont 
entrés  sous  mon  toit  comme 
dans  un  lieu  de  protection  (Il 
25).  Jj->  £jU  a^U  A»**  meitem- 
bah  ka-bàwuh  nâxcuvg  dùlï,  se 
prosterner  k  l'ombre  du  trôno 
(M.). 


fyy.  ber-nâwuig,  qui  est  il 
l'abri,  ombragé.  £>  «Tb  £/i£* 
j^^jUj  èyii  pj^f  10  -  kali  - an 
dâgatg  ynirj  ber-nàwuitj  di-bâ- 
wah  ka-beaâr-an-ùa,  tous  les 
étrangers  qui  trouvent  un  abri 
sous  aa  grandeur  {M.). 

^ïy*  me  nawutg-i,  abriter, 
ombrager,  protéger.  A>1»  OyU 
*~*j  «jj  ifXF*  seperti  pâyuvg 
me-nawûtg-i  bûluh  îtu,  comme 
un  parasol  pour  ombrager  ce 
bambou  (R.  2).  ^j^  tf\  $* 
J^pSyuig  âkan  me-nawûtg-i 
enxi,  un  parasol  pour  couvrir  la 
maîtresse  du  logis  {M.). 

Iy£^-  me-nâicuig-kan,ftàn 
de  l'ombre,  protéger  (O.). 

&$fj>  per-namâtg-an,  abri, 
place  où  l'on  se  trouve  à  l'abri, 
ombrage. 

[Bat.  <-«-$  laurg.] 

■llu    naka,     chant     alternatif, 
chant  à  deux  chœurs. 

-iRAjj*  ber  -  naka  -  nâka, 
chantant,  chanter  à  deux  chœnrs 


? 


{Kl). 

U  nâkam  =  S\  bâkam. 


Jjli  ndkal,,  méchant,  vicieux,  . 
pervers,    jjjj  —  nâkal  bùdi, 
d'un   mauvais   caractère.     oJ^\ 

^ U  JU»lj)S,7  &âr;ïa    ter-lâlu  I 


ÎIU  895 

âmoi  nâkal-iia,  car  îl  est  très- 
vicieux   (&ȣ.    /or.    12).     J.I 

paras -Sa  tctapi  ter-lâlu  sa- 
Icâli  nâkal  na,  son  extérieur 
annonce  de  la  bonté,  mais  il  est 
méchant  à  l'excès  (Al.). 

■  r^Li  nôM?  (Ar.  ^/uu),  impar- 
fait, défectueux,  incomplet.  JU 

(_r»l<  siâpa  ter  -  dlaïf  deri- 
pada  demikian  mànusïa  yatg 
nàkis,  qu'y  a-t-il  de  pins  faible 
que  l'homme  qui  est  si  imparfait? 
(3/.  M.  22). 

-ÏJU  WÔf/CT  (8.  =TTTT  nôjia),  dra- 
gon, serpent  fabuleux.  ^tJ&  jU 
J»>\  jAi  *»p—j  w^L.  a1*^a*  maia 
aakaCi-an-ùa  neiran-lah  me- 
lïhat  besàr-iia  nâga  îtu,  et  tous 
furent  dans  l'admiration  en 
voyant  la  grandeur  de  ce  dragon 
(&  28).  Ju^LPC&T*"*^ 
A^J  ta  men-jadi-kan  dirï-ita 
nâga  terbaig,  il  se  transforma 
en  un  serpent  ailé  (M.).  Jtli — 
nâga  gentâla,  figure  de  dragon, 
sur  des  roues,  en  forme  de  Biége. 
^j  —  nSga-tûhun,  dragon 
que  les  Malais  croient  ne  pou- 
voir se  mouvoir  qu'une  fois 
par  an. 


896 


iSjlSb 


u\i 


m-ïkor  xàxîrg  menelhn  nâga, 
un  ver  qui  avale  un  dragon. 

A 

^i\jy  ber-?iâgay  de  serpent, 
qui  ressemble  à  un  serpent,  qui 
a  la  forme  d'un  dragon.  —  £j  1p 
alam  ya/iy  ber-nâga,  un  dra- 
peau orné  de  dragons.  yij~* 
^Jlj^  Jp*  sa  -  ribu  pontoJc  ber- 
nâffftj  mille  bracelets  "en  forme 
de  serpents  (IL  101;. 

[Jav.  et  Sund.  M<m\  naga.  Bat. 
-y>  naga,  Mak.  et  Bug.  t*tJ 
naga.  Day.  naga.) 


c 


rutta/rg, 


iSjlfb 


nàgasâri,  nom  d'un 
arbuste  à  fleurs  {mesua  ferrea). 
J^LSb  ALJy  t^lo  dï-bàwah 
pôhon-lah  nâgasàri,  se  trou- 
vant à  l'ombre  d'un  nagasari 
(S.  Bîd.  60). 

En  8.  le  nom  de  cet  arbuste  est 
H  1*1  nâga;  à  ce  mot  les  Malais  ont 
ajouté  jj^^*  *«*•/,  fleur.  Nagasari, 
litt.  :  le  wfl«7«  à  fleurs.  Selon  J.  Rig^ 
ce  nom  serait  encore  celui  d'un 
arbre  du  genre  acacia  (acacia  pedun- 
culaia).  Marsdcn  le  nomme  acacia 
aurea. 

On  nomme  aussi  ,JjVS\j  nâ- 
gasâri  une  pâtisserie  cuite  dans 
des  feuilles  de  bananier  (7v7.). 

.X-U    nâvgi,    cochon    sauvage. 
Selon  KL    J^A*  nanjTit. 


carne,  hublot,  croisée.   «JU^Hy-» 

suâtu  nàtarg  argkato  âkan 
mergarjà  -  Jean  pada  bakatrâ 
itu,  vous  ferez  une  fenêtre  i\ 
l'arche  (B.  8).  f^j*^  Ju"  Jbl 
adâ-lak  tïgajàjar  nâtarg,  il  y 
avait   trois    rangs    de    croisées 


y  Lî  nâtar,  terrain  sur  lequel  se 
trouve  q.  cli.,  fond  sur  lequel 
une  chose  est  peinte,  jfo  ^jXe^ 
bf**  xtndey  nâtar  mêrah,  étoffe 
où  des  fleurs  se  trouvent  peinteg 
sur  un  fond  rouge  (S.  Mal.  350j. 


[Jav.  mkti\  latar.) 


cSoU  nadl  (S.  nilv*  //â*/«i, 
artère,  le  pouls.  —  ^\j  rôba 
wârfe,  tâter  le  pouls.  —  £jjji 
ûrat  nàdiy  vaisseau  artériel. 

&Jj\j  nâdirat  (Ar.  jjJ),  chose 
rare,  curiosité;  un  phénix. 

dJ\j  nànah,  pus,  suppuration, 
corruption.  JUjI  A>b  a»U  ôta  *>b 
dârah  dân  nâna/i  bârah  ////, 
le  sang  et  le  pus  qui  venaient  de 
cet  abcès  (R.  8). 

Àjvjy  ber-nâna/i,  qui  a  du  pus, 
suppurer.  jJI^j  ^^S^Jikalatr 


t 


il; 


f 


u 


897 


lûka    ber-nànah,   si    la   plaie 
vient  à  suppurer  (M.). 

[Jav.  et  Snnd.  «oig?»  nanah. 
Bat.  -x-s  ■««»«»■•  Mak.  ^t~t»  «a- 
na.    Day.  ««««.    Tag.   et  Bis. 


£ 


fejU  nanirg,  nom  d'une  espèce 
de  guêpe. 

LBat.    -3-515    nanirg.     Day. 
nanirg.] 


iu  nanar,  troublé,  embarrassé, 


inquiet  {KL). 

jjiu  nànas,  ananas  (hromelia 
ananas). 

[Jav.  aauiaj^p  nanas.  Sund. 
*iî«jy>  kanas.  Bat.  ypx"ôZ"v 
honas.  Day.  &a/*as.] 

À5u  nàpuh,  nom  d'une  petite 
espèce  de  daim  (inoscfius  napu). 

J^  Ota  Ay  fi  sa-ôrarg-men- 
xahârt  binâtarg-binâtarg  lïar 
seperti  nâpuh  yarg  kûnvrg  dân 
Jcanxilj  un  homme  recherchait 
des  animaux  sauvages,  ^comme 
le  daim  jaune  et  le  daim  nain 
(H.  Ab.  84). 

^J3\J  nâpctl,  terre  grasse  qui  se 
dissout  dans    l'eau    comme   du 

I. 


savon  (M.).  Sorte  de  terre  que 
les  insulaires  mangent  (KL). 

Ai  nâma  (S.  ^TFT  nâma),  nom, 
dénomination,  renommée,  répu- 
tation. e>v  *-*»  apa  namâ-fia, 
quel  est  son  nom?  £$»->  — 
nâma  dâgirg,  le  nom  que  l'on 
porte  jusqu'à  l'âge  de  puberté. 
J»  —  nâma  gelàr,  nom  que 
l'on  reçoit  à  l'âge  de  puberté. 
J[iu  *J  —  nâma  yarg  bâik, 
une  bonne  renommée.  J^*y  — 
nâma  bûmk,  mauvaise  répu- 
tation. —  <J^*  jûwal  nâma y 
v.  sous  J>j**  jûwal. 

Prov.  Jfcl  £  flî  ^j  JU  JiU 

bâik  mâti  deigan  nâma  yarg 
bâik  jârgan  hïdup  dergan  nâma 
yarg  jâhat,  mieux  vaut  mourir 
avec  le  nom  d'homme  de  bien 
que  de  vivre  avec  le  nom 
d'homme  mauvais  {Harg.  T.  89). 

•Il**  sa-jiâma,  homonyme,  du 
même  nom. 

*\iy  ber-nâma,  qui  a  un  nom, 
avoir  un  nom. 

Xj>  ter-nâma,,  nommé,  re- 
nommé, fameux.  Jil*  Ja  »Uy  ,j\ 
i$J**  la  ter-nâma  pada  segala 
nagri,  son  nom  était  fameux 
dans  tous  les  pays   (R.  128). 

*P  fb  flj  £  £>j\  J&  se- 
gala  ôrarg  yarg  ter-nâma  dâ- 

57 


898 


</ 


u 


Jfc 


lam  nagri,  les  hommes  renom- 
més dans  la  ville  (il/.  lt.  216). 

i^'Us*  me-namâ-i,  donner  un 
nom  à.  tS'^^+J'vÇ'jJi  ^j-J^*  &* 

>%>\  9j^\  X  ±£*  &*\  tiada 
hârus  ôrarg  kdfir  me-namâ-i 
ânak-na  dergan  nàma  ôrarg 
islam,  les  infidèles  ne  doivent 
pas  donner  à  leurs  enfants  des 
noms  portés  par  les  musulmans 
(M.  M.  202). 

On  trouve  aussi  £  U*  me- 
namâ  -  Jean ,  nommer,  appeler. 
J*l  JU  JU>  £  /kl  apâ-kah 
yarg  di-namâ-kan  lembâga  ïtu, 
qu'appelle -t- on  lembaga?  (N. 
Phil.  232). 

Cy\&  ka-namâ-an,  qui  est 
nommé,  renommé,  qui  a  de  la 
réputation.  O'tf  JS  fâ 'Jlj 
ter-làlu  gâgah  làgi  ka-namâ- 
an,  extrêmement  fort  et  d'une 
grande  renommée  (#.  Mal.  64). 

[Jav.  mvi\  nama.] 

Comp.  Gr.ovo/xa.  Lat.  nomen. 
Germ.  nome. 

r\j  nâra  (S.  ^T  nara,  homme). 
(Ce  mot  se  trouve  comme  titre 
en  composition.)  p^jp  —  nâra 
di-râja,  Jjlî  —  nâra- pâti ,  le 
roi  •  le  prince. 

[Jav.  «lits  nara,  homme,  «,i«u 
«i«A\  nara-pati)  roi.] 


jj}0  tiaraka  (S.HI(«n  nâraka), 
enfer,    les    régions    infernales. 

JjU  Jl  J&$  ie^y  tûjuh  paig- 
kat  âpinâraka}  les  sept  degrés 
du  feu  de  l'enfer.  «JLl*  Aj  I\»^L 
JjU  ^1  malâikat  yarg  menïup 
âpi  nâraka,  l'ange  qui  souffle 
le  feu  de  l'enfer  (M.).   ^^*/ 

"-lA*  J^  -^-P  e^y  rnardahikâ- 
kan  tûbuh-na  deri-pada  âpi 
nâraka,  le  délivrer  du  feu  de 
l'enfer  (Jl/.  iî.  225). 

,i^  ^J)li  nâraka  jehennam, 
sorte  de  malédiction,  anathème. 

C>py*S  ka-narakâ-an,  qui  est 
de  l'enfer,  infernal.  —  jL*-* 
saigsâra  ka  -  narakâ  -  an,  le» 
souffrances  de  l'enfer  (P.  ,V.). 

[Jav.  etSund.  ♦o^*/»\  ?iaraka. 
Mak.  t*ï5s>  nâraka,  Day.  /w- 
m£a.] 

0)Lî  flânai,  nom  d'un  poisson. 

AjU  nâlih  (S.  Hiîtff  wâ/i',  tube, 
tige  creuse),  mesure  de  seize 
guntangs  (Py\). 

L  JU  nàli,  touché  en  deux  coups: 
terme  d'un  jeu,  dans  lequel  un 
des  joueurs,  assis  à  terre,  tient 
entre  la  plante  de  ses  deux  pieds 
une  coque  entière  de  coco, 
qu'il  lance  contre  une  autre 
placée  à  une  certaine  distance; 


cS" 


U 


b^li 


s'il  touche  celle-ci  au  premier 
coup,  il  obtient  ^j^\j  râtus;  si 
au  second,  Jlî  nâli;  si  seule- 
ment au  troisième ,  Cïji  ^yU 
mâkan  lâwan\  et  s'il  ne  touche 
pas  du  tout,  il  est  ^j^  lunxas, 
manqué.  Ce  jeu  se  nomme  ^L 
3^f   main  pôrok. 

^-il»  me-nali-kan,  toucher 
une  coquille  de  coco  au  second 
coup. 

Prov.  ,^/Jlô  Jjy  C>Jîu»  se- 
perti  pôrok  di-nalï-kan,  comme 
une  coquille  de  coco  touchée  en 
deux  coups.  Se  dit  d'une  chose 
dans  laquelle  on  ne  réussi  pas 
à  la  première  fois. 

l<x*jU  nâ&i,  du  riz  cuit  à  l'eau. 
--  ^)jJ*  Iridârg-an  nâsî,  un 
plat  de  riz.  —  J>*^  menânak 
nâsî  ou  —  LJ^H  me-mâsak  nâ- 
sî, cuire  le  riz.  —  £ If  me- 
mâkan  nâsî,  manger  le  riz, 
faire  un  repas.  y>y>  —  nâai 
sïïsu,  bouillie  de  riz,  riz  cuit 
avec  du  lait.  1^1  —  nâsî  ûlam, 
riz  cuit  et  mêlé  avec  des  herbes 
achées.  J^S  —  nâsî  kabûli, 
riz  cuit  jusqu'à  être  mou.  i  — 
nâsî  tim  ou  Ju&*.  —  nâsijanda, 
espèce  de  soupe.  JUaIj  —  nâsî 
kunriîty  riz  cuit  avec  du  safran. 
{j*>y^  —  nâsî  kukûs-an,  riz  cuit 
à  la  vapeur. y**  —  nâsîmenïr  = 


\ 


899 


nâsî  Ulam.  Aii^U  OyuA  ^^Ai  jl* 
maka  nâsî  ïtu-pûn  mâsak-lah, 
or  le  riz  était  cuit  (R.  5).  ji* 
«JUil  ^4ili  JujuO  àI^J-j  maka 
sigrah-lah  disant  ap-na  nâsî 
itUj  aussitôt  il  mangea  le  riz 
(IL  6). 

Énig.     Jojj   Jili  j£y   Ojy 

eju^  ^M  m^  tûrun  bukit 
nâîk  bûkît  ber-jumpa  ?iâsî  sa- 
hldarrjy  descendre  et  monter  les 
collines  et  enfin  rencontrer  un 
plat  de  riz.  J**^  JWtf  Qj\ 
yô  >lî  ôranj  ber-jâlan  ber- 
jumpa  tâhî  lembuj  un  homme 
qui  voyage  et  qui  rencontre  une 
bouse  de  vache  (KL). 

jwu  Ç>y  bûnja  nasi-ndsi, 
nom  d'une  fleur  (clitoria  ter- 
natea). 

\j  nâ&ur ,  tumeur  cancé- 
reuse, tumeur  maligne. 


*\j  nakoda  (Pers.),  capitaine 
de  navire.     ^!\âJe^ù  jJUu  ji* 

JbL»  ty^i  ib  \js>X  maka  bapâ- 
ku  di-jadï-kan-na  nâkodâ  dâ- 
lam  sa-bûah  prâhu ,  il  nomma 
mon  père  capitaine  d'un  navire 
(//.  Ab.  1 0).  ç^^s-A  J>>  ijjl* 

Ij^lJ  àjyf  ^y  \  J^A  musâwarat 
deiyan  tsijuig  ïtu  âJcan  mem- 
bûniih  nâkodâ,  complot  formé 
par  les  gens  du  navire  dans  le 

57* 


900 


\i 


but  de  tuer  le  capitaine  (CW. 
Mal.  402). 

Prov.  y  \ JôXyL,  Jjû  ka- 
pàl  8âtu  nâfçodà  dîltt,  un  navire 
et  deux  capitaines.  Se  dit  d'une 
chose  que  deux  personnes  veu- 
lent avoir,  et  sur  laquelle  elles 
prétendent  avoir  droit. 

Lî  ndsir  (Ar.^uaJ),  un  dé- 
fenseur, celui  qui  donne  assis- 
tance. 

SJbu  nàtik  (Ar.  jk>'),  doué  de 
la  parole,  doué  de  raison. 

JâU  nâtlini  (Ar.  M>),  qui  ar- 
range ,  qui  met  en  ordre  (JLetU 
Mal.). 

•i  •     _ 


j* 


nô$ttr(Ar.|/Ji>),qiii  regarde, 
qui  connaît,  qui  voit  ;  surveillant, 
administrateur.  ^-dU»  ^jky    > 

c$U  cf\  o!f  aLvJ  f bl  J>\i  ùb 

^•1  hey  tlihan  hâdlir  dân  nâtlir 
adâ-mu  lïhat-lah  Jcirâ-na  âkan 
aniâya  inz)  ô  seigneur  qui  êtes 
présent  et  qui  connaissez  tout, 
voyez  cette  injustice,  que  l'on 
me  fait  ( M.  M.  1 1 1).  ^  jCf^* 
^M  ^jpu  JlÎj^  meminjam  -  Jean 
dia  deri-pada,  tâvgan  nâtlir ', 
emprunter  une  chose  de  celui 
qui  en  a  l'administration  (D. 
M.  139). 


Abu  nâfllet  (Ar.  ^),  œuvre 
surérogatoire ,  bonne  œuvre  vo- 
lontaire.   àIjÎ  A  J$p  eOl*»  jhLl 

ilili  jL*~A*  />lj  ter-lâlu  va  ha- 
là-na  deri-padn  anhm  pïiloh 
tâhun  sembahyavg  nâfllet,  il  a 
plus  de  mérite  que  s'il  avait  fait 
soixante  années  de  prières  de 
surérogation  (M.  H.  69). 

ai  naJl,  exclamation  qui  signifie  : 
hé!  voyez!  (AV.). 

sXf  nahàr  (Ar.  ^),  le  jour,  la 

lumière  du  jour.  j\fi\ jy£  p  *y<w 
sembahyavg  suJctir  el~?iahpr,  la 
prière  d'action  de  grâces  qui  se 
fait  pendant  le  jour  (M.li.  221). 

i  nahi  (Ar.) ,  défense ,  prohi- 
bition. *£  c>b  yA  amar  dân 
nahi }  ordre  et  défense  (M.  IL 
170). 

(3  twya>  c°Uet  d'un  habit  (tV.). 

j  ww  nl/yàga,  musicien:  exécu- 
ter une  pièce  de  musique. 

[Jav.  mvviiii\  niyaga.) 
r»jJ  nlyUr,  pourri  ntyiu\ 

ciAJ  nëJca  =  jL'l  anëka. 

M 

ÀJ  nïyet  (Ar.  ^jy),  intention, 


-    4- 


résolution,   dessein,   vœu.   w*tf 


^U  IUj  àJ  tampat  nïyet  di- 
dàlarn  hâti,  le  siège  de  l'inten- 
tion est  dans  le  cœur.  {y\}£^ 
i)yu^9  vy^ij/^  nïyet-îia  dkan 
me  -  rampas  -  Xxm  perampûan, 
leur  dessein  était  d'emmener  la 
femme  de  vive  force.  jJlî  Jfîl  ji* 
v*/ui3  Oj*  w*j»i  maka  ânakpânah 
/tu  pûn  di-nlyet-ua,  il  destinait 
ce  trait  (M.). 

_  Prov.  Jjl  JL  £, jl  Jjl  ,/L 
à-j  makin  bâfiak  ôrarg  mâkin 
banale  nïyet,  plus  il  y  a  d'hommes 
plus  il  y  a  d'intentions.  Le  sens 
est:  plus  il  y  a  d'hommes  plus 
il  y  a  d'opinions. 

*Jy  ber-nïyet ,  avoir  une  in- 
tention,   faire  un  vœu.    Pjy-*» 

sa-ôraiy  raja  yaiy  ber-nïyet 
peryï  ka- sa-belàh  kabah  allait, 
un  roi  qui  avait  résolu  de  faire 
le  pèlerinage  de  la  Mecque  (M. 
IL  67).  Uj>  aS3iU  halâl-kah 
ber-nïyet,  est-il  licite  de  faire 
des  vœux?  (P.  M.). 

jJaIaI»  me-nïyet-kan ,  vouloir 
une  chose,  former  une  intention 
sur  quelque  chose.    Ai  *-^J  ^ 

yafl7  kaw  ka-hendâk-t  ïtu  katr 
nïyet-kan,  la  forme  que  vous 
voudrez  avoir,  désirez-la  (Amïr 
Ilamza  187). 


••  •. 


&* 


901 


JCoi  nîtih,  métamorphose. 

[KW.    <tSni<M2Jl4\    tïtlS   et    «7099044) 

mfc*,  métempsycose.] 


•  j  •    - 


{j<j  nîyan,  nïan,  véritablement, 
effectivement,   tout-à-fait.    T^J 

nïyan  bàtu  yary  ter-làlu  ëlok 
per  -  buât  -  an  -  na ,  des  pierres 
qui,  véritablement,  étaient  très- 
bien  travaillées  (//.  D.  205). 

[Jav.   et  Sund.  «an*»   na?ia, 
signifier.] 

/ÇjJ  niney,   marcher  sur  une 
ligne,  l'un  derrière  l'autre  {Or.). 

/AjJ  nini  —  Jr^  nênek. 

jj  nênek  m  aïeul,  grand-père, 
grand'mère.  Selon  À7.  bisaïeul. 

lâkî  sa-belàh  ma ,  aïeul  mater- 
nel. *L  àL*»  Oyu^J  J^ju  nênek 
perampûan  sa-belàh  ma,  aïeule 
maternelle.  4ùy  J(1ju  nênek  mô- 

yanj  ou  gy  j**  nênek  pôyavg, 
les  aïeux,  les  ancêtres.  c>L»J  -^j-> 
JXj  iûy*  Jfjj  deri-pada  zemân 
nênek  môyanj  kïta,  depuis  le 
temps  de  nos  ancêtres  (Lett. 
Mal.). 

On  se  sert  aussi  quelquefois 
de  Jpu  nênek  en  s'adressant  à 
une   personne   âgée,    jiilu    > 


( 


902 


J&ii  ji^  tflî»  ^l  Xjtf  hey 
nënek  -  &w  kânak  -  kanak  ini 
apâ-kah  ka-pada  nënek  -ku, 
dites  moi,  ma  bonne  femme,  cet 
enfant,  est-il  à  vous?  (R.  13). 

[Jav.  mm\  7iini,  une  vieille 
femme. Sund. ^M^M\néné^\>  mm 
nïni,  grand'-mère.  /nM<nM<r)sm<iM\ 
néné  -  moyavg  ,  ancêtres.  Bat. 
—q—q  mjVii  j  petit -fils.  Mak. 
|v*f/r»  nd»£  Tag.  /Ti/Ti  nono.] 


•   • 


Ujj  nenenda  et  aussi  jûj* 
nenda  (composé  de  Jfôî  nënek 
et  de  jJ  wda)  aïeul,  aïeule  (sty/e 

cfe    cour.),     àlûj   Julo  AJl*>  AU 

^yX-o  sa-telah  mdah  nënenda 
ber-tltah  demïkïan,  lorsque 
mon  aïeul  eut  parlé  ainsi  (It.  22  >. 


A    • 


ÀftJ  nïpaJi,  nom  d'un  arbre,  une 
sorte  de  palmier  qui  vient  ordi- 
nairement dans  les  terres  maré- 
cageuses, et  dont  le  fruit  peut 
se  manger  (nïpa  frutteans). 


-Ju»  nlpls  =  ^r^J  tïpîs. 

AjJ  nïburg,  nom  d'un  arbre  du 
genre  des  palmiers;  son  bois 
très-utile  à  cause  de  sa  dureté 
sert  à  faire  des  lattes  pour  les 
palissades  et  les  planchers  (are- 
ca  nibung).  «JJy  —  ntburg  bû~ 


lat,  la  tige  du  niburg  qui  n'est 
pas  encore  fendue.  JpÙ  —  ni- 
bung  lantey }  la  tige  du  nibuvj 
séparée  en  lattes,  ^-j  Oj£**> 
A-jJ  J£p  sargkâr-an  besàr  deri- 
pada  riibuiy,  une  grande  cage 
(pour  y  mettre  un  tigre)  de  bois 
de  mbuiy  (II.  Ab.  73 j. 

[Bat.  <^ocS>  lïbwg.] 


yjK>  titra  (S.  *ït^  ntra,  eau, 
liqueur) ,  vin  tiré  de  la  sève  du 
palmier,  toddî.  —  *&y  tûkarg 
nira,  colporteur  ou  marchand 
de  toddî. 

jfè  ntyu/r  =j^  îayur,  coco. 

Énig.  Jij.  &  X^^ 
nïyitr  sa-xutykîl  di-bâwa  ber- 
lâyar,  un  morceau  de  noix  de 
coco  est  emporté  (comme  un  na- 
vire) à  la  voile,  ^y  bïUan ,  la 
lune.  La  lune,  dans  un  de  ses 
quartiers,  ressemble  à  une  coque 
de  coco  taillée  et,  dans  les  airs 
semble  être  emportée  comme  un 
navire  qui  met  à  la  voile. 

àrii  nirih,  nom  d'un  arbre  qui 
pousse  sur  le  rivage  de  la  mer, 
et  dont  les  fruits  durs  est  très- 
amers  contiennent  des  graines 
que  Ton  emploie  comme  remède 
contre  les  vers  (KL). 


JLJ  nila  (S.  ^TTFT  nïla),  bleu, 
bleu  foncé,  indigo.  JJ  {Jàkâin 
nïla,  toile  bleue. 

Prov.      I**  *j    L"ji>i  jj^  ^vtoi 

£3L**  ^y-j  sebhb  nïla  sa-tïtik 
rûsak  8ÏÏ8U  sa-belân/a,  une 
goutte  d'indigo  gâte  tout  un  pot 
de  lait.  Le  sens  est:  une  petite 
faute  fait  perdre  de  grands  mé- 
rites (H.  Ab.  124). 

[Jav.  et  Sund.  ?n<wi\  nila,  Mak. 
'zz>~&  nila.] 

m 

L^j  nïley,  prix,  valeur;  appré- 
cié, évalué.  v*jdJ  yj*A  âtas  riï- 
ley-fïa,  suivant  le  prix  auquel  il 
a  été  évalué.  C^L#  y>l7  ^p  Aj 
tiàda  dia  tàhu  nïley -na,  il  n'en 
connaît  pas  le  prix  (3/.). 

JJ^i  ber-riïley,  qui  apprécie, 

qui    marchande.      ^J[  c^lr** 

i>  Oy**Ji     serâya    ber  -  ràley 

ber-jlïal  belï,  vendre  et  acheter 

en  marchandant  (S.  Bid.  13). 

^-*U  me -nïley,  apprécier, 
évaluer,  marchander. 

^*>J>  ter-nïley,  qui  est  appré- 
cié, qui  aune  valeur,  appréciable. 
—  ju  tiàda  ter-nïley,  inappré- 
ciable, u**]  ^pj  —  ter  -  nïley 
ilevgan  amas,  évalué  au  prix  de 
l'or. 

^/Jul*  me-nïley-kan}  appré- 
cier,   évaluer    q.    ch.,    mettre 


> 


903 


une  chose  à  prix.  ^JLo  A»  Xj 
^^U  àJ^I  benda  yarg  di-riiley- 
kan  uleh  mânusïa,  les  biens 
auxquels  les  hommes  attachent 
un  prix(7/.  Ab.  23).lj£jLo  aJu» 
8udah  di-nïley-kan-iïa ,  il  en  a 
fait  l'estimation  (M.). 

^ili  nilëy-an,   appréciation, 
évaluation. 

cS^A-lSJLj     nUakandi    (S. 

•ilc<1onu<S  nïlakanta),  qui  a  le 
cou  bleu,  cyanéicolle  ;  nom  du 
paon  et  du  geai  bleu  ;  et  aussi 
pour   AJ  nilam. 

X*J  nïla/m  (S.^TFT  nïla),  saphir. 

—  yv  batte  nïlam,  un  saphir. 

—  ôjj  warna  nïlam,  la  couleur 
du    saphir,     ùta   tj^j*   C>JL> 

AJ  Ob  ily  Ob  c5j^  seperti 
fïrûzah  dân  bidûri  dân  puà- 
lam  dàn  nUam,  comme  la  tur- 
quoise, l'opale,  l'albâtre  et  le 
saphir  (M.  140  . 

ffeJ  nilam,  sorte  de  mélisse, 
citronnelle.  —  F"jy  bûrurg  ni- 
lam,  nom  d'un  très-joli  oiseau 
jaune  (KL),  ce  qui  semble  indi- 
quer que  les  Malais  prennent 
aussi  7iïlam,  dans  le  sens  de 
jaune,  couleur  jaune. 

JLj  nilur,  du  cristal. 


904  JLj 

^JLj  nïlas.  —  OU  mata  nïlas  = 
mata  bïlas.  v.  ^jJu*  bïlas. 

^JLî  nïleSy  courir  d'une  manière 
empressée  (6V.). 


mj+l  nôîia  (prob.  du  port,  ou  de 
l'espagnol  dona  ou  duena), 
femme  mariée ,  dame,  madame. 
(S'entend  ordinairement  de  dames 
d'origine  européenne  ou  chi- 
noise.) 

[Jav.  nnm%MS\  noria.] 

ijy)  nôna,  femme  non  mariée, 
demoiselle,  fille  de  qualité.  —  sy 
bû~ah  nôna ,  nom  d'un  fruit 
(avorta  muricata). 

[Snnd.  9jMtaa\  vona,  demoi- 
selle; nom  d'un  fruit.  Mak.  t*^ 
noria,  demoiselle.) 

ÙJj)  nabot  (Ar.  ^M  h  y  révolu- 
tion do  temps,  retour;  musique), 
tambour  que  l'on  bat  dans  les 
occasions  solennelles.  JlSj  Ly 
9jy  nabot  (li-juilu  àraig,  on 
battit  le  tambour  royal  (M.). 
fi*\sy  —  /lôbat  ïbrâkïm,  une 
sorte  particulière  de  nobat. 
-  yjy**  yarcjhïdu,  nôbat,  tam- 
bour-major (À7.). 

^jxli^l*  me~nôbat-kan ,  faire 
battre  la  caisse,  proclamer  quel- 


4jj 

que  chose.  ^yJjyù  AJ-*»  Xm 
baginda  sudah  di-nôbat-katt, 
le  souverain  fut  proclamé  (M.). 

lâlu  di-nôbat-kan  lca-rajâ~an, 
et  la  royauté  fut  proclamée  (Bis. 
liaj.  17). 

J^C+l  nïU>eiriber  (Angl.),  no- 
vembre. —  ^y  wJU-S  fjj\^ 
hâri  ka-anipat  bïilan  nûbeni- 
bei'y  le  quatrième  jour  du  mois 
de  novembre  (Lett.  Mal.). 

jfa*h>  niïrnber  (Angl.),  nombre, 
numéro.  y\y*y*y  C^  ^  ^" 
gâig~an  nïimber  sud  tu,  mar- 
chandise de  première  qualité. 
jKjy+y  4U^j  rûmah  nïimber 
tïga,  la  maison  numéro  trois. 

^UnUr  (Ar.jU),  lumière,  rayon 
de    lumière.     JU+Jb  <J  LL-j  j  JU 

àv\jy  ^J  ^pUIÎ^S  maka  dî- 
sanâ-lah  hamba  per-pandân}- 
a?i  dergan  nû~r  allah ,  et  là  je 
me  trouvais  en  face  de  la  clarté 
de  Dieu  (Mtr.  Moh.  90). 

i3>\)^  nUrânï  (Ar.  j\l)9  lumi- 
neux, clair.  ij}jy  £j~*y  iS^J! 
ber  -  xahâya  ber  -  srï  nûrânï, 
resplendissant,  rayonnant  et  lu- 
mineux (S.  Bid.  14C). 

<£jj)  nwrl,  perroquet  des  îles 
Moluques:   et  aussi,   perroquet 


joy 


J^ 


905 


en 


.A     â 


général.  jXs  £  jjj  gjy 
OlxJj^i  bûnirg  nûrî  yarg  pan- 
dey  ber-kata-kâta,  un  perroquet 
qui   sait  parler.   ,jjj  ijy  àjô 

A^lo  ùl>  ^j-Jta  J^jj^i  paru  h 
bûrurg  ntiri  ber-ensil  di-âtas 
dan  di-bâwah,  la  partie  supé- 
rieure et  la  partie  inférieure  du 
bec  du  perroquet  sont  à  charnière 
(JExer.  118). 

[Jav.  et  Sund.  ^f^  nori  et 
<n\ni\   lurî.   Mak.  ^iz  nuri  et 

CJiJ^   nurein    (duel  de  jy 

wâr) ,  double  lumière.  ^S  4X*L> 
e>tal  ^i  j^  suTgguh  zû  el-nureîn 
adâ-na,  certainement  il  possède 
une  double  lumière  ;  ou ,  il  a  ré- 
pandu une  double  lumière  (M. 
H.  4). 

\j Jjy  nUrUz  (Pers.),  le  premier 
jour  de  Tannée  persane,  ^jl^ 

{£  J&j-t  «5>  jtg  j^jy 

J^jI  Aâr*"  nïirûz  yarg  ada  hâri 
beshr  segala  ajern  ïtu}  le  pre- 
mier jour  de  l'année  qui  est  un 
jour  de  fête  chez  les  Perses  (M. 
K.  133). 

fjy  nUrani,  privé  d'éclat  et  de 
splendeur  (KL),  v.  mjy»  sïïram. 

f  l&  nikâh  (Ar.  £*) ,  mariage, 
noces  :    se   marier    t*-^  £+  ^ 


sJLjr  yav9  wwwl  nikâh  kâwhi, 
ceux  qui  veulent  se  marier  (7\ 
3/.).    g  ^J  ç-lC   ^1  àISjÛ* 

ùi'  ifk  *J?  e>ji*l  hendak-lah 
la  nikâh  dergan  yarg  ampûna 
bïiah  dalïma  ïni,  qu'il  se  marie 
avec  la  personne  à  laquelle  ap- 
partient cette  grenade  (Sul. 
Ibr.  10). 

a^ld»  me-nikâh-i,  se  marier 
avec,  épouser  quelqu'un.  c)x^ 
stf^*  A[  ^j^  segala  îstri-na 
yarg  di-nikah-hiia ,  les  femmes 
qu'il  a  épousées  (D.  Jlf.  49). 

^XaJ.0»  me-nikâh-kan  7  ma- 
rier, unir  quelqu'un  par  les  liens 
du  mariage.  ^WtfJLt  ^^lî  4uyL* 
hampir  -  AxA  Arâcfô  me  -  nikâh- 
kan,  le  ministre  s'approcha  pour 
les  marier  (Su/.  Ab.  123).  ^1 
L>yu^5  ^îîl  ^y^iCU  la  me-ni- 
kâhkan  ànak-na  perampïïan, 
il  maria  sa  fille  (H.  Ab.  371). 


••• 


nekxb  (Ar.  Ju),  chef, 
préposé  d'une  communauté,  d'nne 
tribu.  Pjj--'  A)bl  jf£*  y Ij—" 
^*Ju  sa-suâtu  panji  adâ-lah 
sa-ôraiy  ?ieklb,  chaque  tribu 
avait  un  nekib  (chef)  (M.  M.  51). 

^ÙJ  nekir  (Ar.  ^£j) ,  nom  de 
l'un  des  deux  anges  qui  sont 
chargés  de  faire  subir  un  inter- 


906 


JjSj 


<Sp 


rogatoire  dans  le  tombeau  (v. 
^^Xl»  munkir). 

vJjXJ  nukïïl  (Ar.  j£),  refus 

de  prêter  serment,  «j  J^j  J-SI 
c$  '^«^  apa-bïla  nuJcûl  yaig 
di-dawâ-i,  si  celui  coutre  lequel 
une  plainte  est  portée  refuse  de 
prêter  serment  (A  M.  382). 

»  ••• 
oAaj  nekd  (Ar.),  argent,  monnaie. 

***  C^ù  Cf"*  *Jjf^*  men-jûal 
dagâig-an  dergan  nelcd,  vendre 
des  marchandises  au  comptant 
(7).  3/.  120). 

ALiu  noktah  (Ar.  laiî),  points  dia- 
critiques. y^L  XCjjy»  ib  c)j^ 

C*™  c5{^  ûîr**  ^  kârna  da- 
tant stirat-sïirat  malâyu  tiâdn 
demikïan  bânak  noktah  -  na* 
car  dans  les  écrits  malais  il  n'y 
a  pas  un  si  grand  nombre  de 
points  (//.  Ab.  128). 

Ixj  nagâra  (S.  ^TI^  nagâra), 
pays,  jbu  AJ\S  tânah  nagâra,  la 
terre  du  pays,  le  sol  (S.  Mal. 
29).  v.  J^C*  nagrï. 

j^\xjnagâr€uSc\onCr.,Marsd.,  ! 
if.  F.  et  autres,  nom  d'un  ins- 
trument de  musique,  espèce  de 
tambour.  D'après  A7.  ce  mot  ne 
serait  autre  que  le  précédent: 


s 


ainsi  jlXj  i*y  vôbat  nagâra, 
que  Ton  trouve  dans  plusieurs 
auteurs  malais,  n'indiqueraient 
pas  deux  sortes  de  tambours, 
mais  bien ,  le  tambour  du  pays, 
le  tambour  royal,  et  <j^~-  *T 
jlC  gurg  mrûney  nagâra  {H.  3) 
devrait  se  traduire  par ,  le  gong 
et  la  trompette  royale. 

OjbSj  nagatàrun  (S.HWHJi 

nâgataru  de  naga ,  dragon  et 
taru,  arbre),  nom  d'un  arbre 
merveilleux  que  l'on  dit  être  en 
possession  du  sultan  de  Menang- 
kabaw. 

c5j>J  nagri  (S.  qrrç  nagâra 
et  ^nr^T  nagarï),  ville,  cité, 
contrée,  pays,  royaume.  —  ^ 

sa-bûah  nagrï,  une  ville.   JLtj 

—  iS^t^  rayat  sa-îsî  nagri, 
les  habitants  d'une  ville.  • *j  — 
nagri  rïïm,  Constantinople.  — 
yjr^i  nagrï  panas,  un  pays 
chaud,  ^y**.  —  nagrï  xïna,  la 

Chine.  ^J  —  nagrï  tïmur,  les 
pays  situés  à  l'orient.  Pj^l  — 
Aîy  nagrï  ôrarg  pïïUk,  le  pays 
des  hommes  blancs,  l'Europe. 
tJV  \f*  —  nagrï  duniâ  ïni,  les 
royaumes  de  ce  monde.  Ai  jjj 
vy^b  nagrï  yany  di-âlak-kan, 
ville  conquise  (M.  140;.  ^lï 
,JjyS<£  jj&  Zs^*     tàï-an 


ineiïabràrg  ka  -  nagrï  largka- 
pûrî,  un  pont  pour  arriver  à 
l'île  de  Ceylan  (R.  140). 

On  dit  —  JUS  kapâla  nagrï 
ou  —  yj\  ïbu  nagrï,  la  capitale 
d'un  pays.  —  êjj\  ôrarg  nagrï, 
les  indigènes. 

iSj^Jl  ber-nagrï,  être  ville, 
servir  de  capitale. 

£j^<jj>  ber-nagrï-kan,  qui 
forme  ville,  qui  est  devenu  ville. 

«^f^  Cr^s^i/i  ber-nagrï-kan 
senjâta,  mettre  ensemble  tant 
d'armes  qu'elles  pourraient  rem- 
plir une  ville  (À7.). 

[Jav.  etSund.  tacmm\  nagara.] 

Ju~jJ  naga&tâla,  sorte  de 
sarurg,  d'étoffe  dont  l'extrémité 
est  ornée  de  dessins  (KL). 

4k)  nitg,  radical  de  £*  heriîrg. 


•mééJt) 


907 


^ 


[Jav.  2i\  nirg] 


fiargtit  =    À\i  nargi. 

(JÀxJ  nargka,  nom  d'un  arbre 
dont  le  fruit  est  de  la  grosseur 
d'une  citrouille,  le  jaqtfier  (orto- 
carpus  integrifolia)  ;  le  bois  du 
nargka  est  de  couleur  jaune  et 
excellent  pour  la  menuiserie. 
s£m)  ij*y  ^y  crV-*  ^  maka 
di-tïhat~na  tûjuh  pôhon  nargka, 
ils  virent  sept  pieds  de  l'arbre 
nargka  (R.  113). 


Xjj  JAjk*  nargka  wolanda, 
nom  d'un  fruit  aigrelet;  les 
graines  ressemblent  à  des  hari- 
cots noirs,  le  fruit  est  oblong, 
ayant  un  peu  la  forme  d'un  cœur, 
et  de  la  grosseur  d'un  petit  me- 
lon; les  Hollandais  le  nomment 
zuurza/c  et  les  Anglais  soursap. 

Prov.crvi^JU  e>K£  {$\+  ->L" 
tiàda  màkan  nargka  -  fia  moka 
kena  getah  -na,  ne  pas  manger 
le  fruit  du  nargka  et  être  sali 
par  sa  gomme.  Le  sens  est:  ne 
pas  avoir  les  avantages  d'une 
chose,  et  cependant  en  souffrir 
les  inconvénients. 

[Jav.  et  Sund.  «i*w\  nargka. 
Bat.  -%9o  naigka.  Tag.  et  Bis. 
/TitR  nargka.] 

Jjjx&  nergJcuk  —  j£*j  terg- 
kuk. 

m 

^JjJi)  natggal,  le  manche  de  la 
charrue,  v.  JlC«j  targgàla. 

4ust>  narglovg,  échafaud  dressé 
pour  les  représentations  pu- 
bliques, ou  pour  voir  de  loin. 


*  : 


nirgsan,  pour  vl>&  nisân. 


a  : 


i\y^J  nirgsan.    aJ  —   nirgsan 
lebhh,  du  miel  (KL). 


908 


(** 


[j^  nujiim,  plur.  de  jfL  najem, 
les  astres,  les  corps  célestes: 
horoscope,  livre  qui  traite  de 
l'astrologie.  JU^Ju  Cy  u^^  *^* 
yApje^  maka  sa  - hall -an  pûn 
me-lïhat  nujûm-na,  alors  tous 
regardèrent  dans  leurs  livres 
d'astrologie  {IL  5).     j>*&  j\ 


mjf£  JUyJu  ta  bel-âjar  me-lïhat 
nujûm,  il  étudiait  l'astrologie 
(/?.  61).    —    X&  ilmu  nujûnif 

astrologie.  — ^*>\ahel  nujûm  ou 
*jf£r\  ^Jj*!  ahel  el-nujûm,  astro- 
logues. *jS^\  J±\  J&*  àjjf  ,j\ 
ta  menûruh  memarygïl  ahel  el~ 
nujûm,  il  ordonna  d'appeler  les 
astrologues  (H.  15). 

Cr^Jfv*  ber-nujûm-han,  qui 
fait  de  l'astrologie,  qui  tire  l'ho- 
roscope de  quelqu'un. 

Jf£  najem  (Ar.),  astre,  un  astre. 

-*^£  nejïs  (Ar.),  malpropre, 
sale,  impur,  dégoûtant,  taché, 
souillé.  —  i*J  irJUj  binâtarg  yavy 
nejïs,     des     animaux     impurs. 

O-^  CS  Ci  Qjr*  «a-ôrarg  yavg 
hëna  nejïs,  une  personne  qui 
devient  impure. 

^^f  si-nejls,  le  sale,  l'im- 
pur (parole  d'injure). 

£/*~f£*  me-nej\s~kan,  salir, 
rendre  impur,  souiller. 


es 

*ajLU    natiâsa,   pour  ^Uî 
nantïâsa,  v.  ^J 


santiasa. 


jj  natnatf  mite(C'r.  BatavX 
(peut-être  de  PAngl.  gnat,  mou 
cheron). 

*\i  nadd  (Ar.),  divulguer,  diffa- 
mer, trahir  un  secret,  ébruiter 
une  nouvelle. 

À*)*XJ  nedâmat  (Ar.  *jJ),  re- 
gret, repentir.  «J^l  i*bJ  J^l*  -fc 
pada  hàri  nedâmat  ïtu,  au  jour 
du  regret  (M.  H.  27).  UJ  jj\h 
e>ta!  i*|jûll  »^j  ùb  c)^  hâri  hiâ- 
mat  namâ-na  dân  y  Jim  el-ne- 
dâmat  adâ-na,  on  le  nomme 
le  jour  du  jugement,  et  c'est 
aussi  le  jour  du  repentir  (A/. 
Il  105). 

t^taXj  nudûb  (Ar.  wJJ  ),  lamen- 
tations. L^j  v^«X»  nudûb  yer- 
miyâ,  les  lamentations  du  pro- 
phète Jérémie  (#.). 

P^*Xj  nederàrg,  donner  un  son 

éclatant,     comme    celui    d'une 

* 
trompette  (6V.).   v.  Çji  deràiy. 

•J  'tien  =  &  yarg,  qui,  lequel. 

dâtarg  ber  -  tuvghat ,  ceux  qui 
étaient  estropiés,  venaient  sou- 
tenus par  d'autres  (If.). 


••  *• 


^çjj  nanti,  attendu,  diffère, 
resté.  yj*>*  —  nanti  dahûlu, 
attendez  d'abord  (litt.  :  soit  par 
vous  attendu  d'abord).  JXVjJuj  — 
nanti  sa-dikit,  attendez  un  peu. 
lU  Juw  £^*u->  di  -  nanti  -  na 
sampey  mâlam,  il  attendit  jus- 
qu'à la  nuit. 

Souvent  ce  mot  indique  le 
futur.  ^JTL  ^jjj  k^+Jb  kamba 
nanti mâkan ,  je  mangerai.  ,j\ 
£j\ù  ^jj  la  nanti  dâtarg ,  il 
viendra.  ^  J~JL  J[£  jAS  Jp* 
nanti  pâtek  pergi  mevg  -  ambil 
dia,  j'irai  le  prendre  (H.  132). 

S.)lxJ  nanti  di-  brï  allah  ka- 
padâ  -  na  sa  -  ôrairj  ânak  laki- 
lâki,  Dieu  lui  donnera  un  fils 
(Il  Ab.  14). 

^^u*  me-?ianti,  attendre,  res- 

ter.  j\A^  J^*  Oi'  û^  j*^ 
e)yul  **|  AJu  pâtek  sa-kalï-an 
lui  me  -  nanti  sa-hinyga  dâtarg 
yarg  ampûiïa ,  nous  attendons 
jusqu'à  l'arrivée  de  celui  auquel 
il  appartient  (SuL  Ibr.  1  i)).  JfJlS 
Cjlx*»  LJL^J  ij*++  *  -^  pâtek  su- 
rfait me-nanti  sampey  sakârarg, 
je  suis  resté  jusqu'à  présent 
(B.  51). 

m 

V^^il»  me  -  nanti  -  nanti ,  at- 
tendre longtemps,  continuer  à 
attendre. 


<sf 


909 


X^jhy  ter- nanti -nanti,  qui 
est  attendant,  qui  continue  à 
attendre. 

^y>SlL%  me-nanti  -  An-/?. ,  atten- 
dre quelqu'un  ou  quelque  chose. 

&a«  hâriyany  bâik,  attendre  un 
jour  favorable  (IL  47).  &&» 
^  3  ^Jul»  ^^-j  U  *a  -  Aafi  -  an 
mânusîa  me-nantï-kandïa,  tout 
le  monde  l'attendait  (M.  M.  44). 
i*fc+y*  ^jÀA-jÛo  di-nantï-kan-na 
suamï-na,  elle  attendait  son  mari 
(ATa/.  a&ït?  /)am.  116). 

[Jav.  et  Sund.  «<n«m  anti.  Bat. 
-5-5x^0  nanti j  cri  pour  faire 
arrêter  quelqu'un.] 

jwLïii    nantiâsa    =   ^Lo-* 

santiâsa. 
*\JJ  tienda.  pour  JuoJ  nënenda, 

m 

aïeul.  e)|jû*  «J~»l->  di- ambil 
nendâ-na,  il  fut  pris  par  son 
aïeul  (ÀW.  ^16.  14r>). 

j*JU    nepàs,  nom    d'un   arbre 

(CV.). 

-.ju  nepàs  =  ^Ju  /«^*. 

**ijiî  nepsU  =  ^~*i  mç/**7. 

^J    fta&î    (Ar.    U  ),   prophète. 
^^Jl  el-nabï,  le  prophète,  Maho- 


-910 


m  t.  à1)|    Lo  àI)|  oyj  -***•  ^ 

m^Lj  j  aJlp  y^ai*  muhammed  ra- 
sai allah  sella  alla  h  aleihi  u 
slâmy  Mahomet,  apôtre  de  Dieu, 
sur  qui  repose  la  bénédiction 
divine  et  la  paix  (formule  reli- 
gieuse). Les  Malais ,  comme  les 
Arabes,  reconnaissent  Adam  pour 
le  premier  des  prophètes  et  Ma- 
homet pour  le  dernier,  après  le- 
quel il  ne  doit  plus  y  en  avoir. 
-*»■<  v^>*i  fï\  ^y  awal  -  fia 
adain  akir-na  muhammed.  le 
premier  d'entre  eux  (des  pro- 
phètes) fut  Adam ,  le  dernier  est 
Mahomet.  Les  principaux  pro- 
phètes intermédiaires  sont:  J-xi, 

M 

ëlt,  Scth;  ^^j^l  idrïs,  Énooh; 
<**|/ ■  ibrâhïm,  Abraham;  jw^. 
mïïsa,  Moïse;  J^lj  dâwud>  Da- 
vid ;  ^^wP  ïsa,  Jésus.  On  trouve 
aussi  dans  le  Mir.  Moh.,  p.  50: 

J^y  {))•>  nabi  ismaïl  dân  isahâk 
dan  yakïib  dân  lût,  les  prophè- 
tes Ismaël,  Isaak,  Jacob  et  Lot. 
Le  M.  lit. y  p.  78,  parle  du  pro- 
phète ij*bt  solïmân,  Salomon. 
Parmi  tous  ces  prophètes  il  y 
en  a  trois  que  l'on  désigne  ordi- 
nairement   avec   un   titre:      ^ 

^  T5<>  \S^  <J°  &\*  ^  na^1 
ibrâhïm  kalïl  allah  nabi  mûsa  , 


kalâm  allah  dân  nabî  isa  ruh 
allah  y  le  prophète  Abraham, 
l'ami  de  Dieu,  le  prophète  Moïse, 
la  parole  de  Dieu,  et  le  pro- 
phète Jésus,  l'esprit  de  Dieu 
(Mir.  Moh.  22). 

À*u    nabiyah    (fémin.    de   ^ 

• 

nabi)  y    prophétesse.     Ls*.  àIIjI 

Jjj3  Oj**f  ^\  A-w  Qj-o '  adâ- 
lah  hanâ  sa  -  oravg  nabiyah 
ânak  perampûan  panuïl,  il  y 
avait  une  prophétesse  nommée 
Anne,  tille  de  Phanuel  (Ar.  95 1. 

M 

4%J  mibiiwef  (Ar.  U),  prophétie. 
—  ^-jj  rUh  tudmwety  l'esprit  de 
prophétie  (Ar.  118;.  $\  JSL 
ij*>  ^Lif  jilcalaw  âîcu  mem- 
punâ-i  nubûwety  si  je  possédais 
le  don  de  prophétie  (Àr.  287). 

àyjjt  ber  -  nubtiwet ,  qui  pro- 
phétise, prophétisant,   prophé 
tiscr,  annoncer  les  choses  fntn- 
res.  —  pjj  1  ôrarg  ber~?tubnwet} 
un    prophète.     V^J  ^Jxl*    ky 
àyjji  mertabat  segala  nabï-nabï 
ber-nubnwet)    la  fonction  des 
prophètes     est    d'annoncer  les 
choses  futures  (//.  I).  60).  £±* 
j\  aL^Jj^-wj  .U  ,j\  *)tal  sedhnj 
adâ-lah   la    iniâm   besàr  ber- 
nubïïicet-lah  ïa,  comme  il  était 
grand  -  prêtre ,  il  prophétisa  (Ar. 
184). 


vjXjyl*     me  -  nuhïtwet  -  kan, 
prophétiser  q.  cli.  (H.  D.  61). 

••  • 

àwXj  nubzat   (Ar.  jui),   petite 

•  * 

quantité ,  une  petite  pièce,  une 
lettre  {LetL  Mal),  h  2ÂJ  aL'I 
ûl  J^*l  inî-lah  nubzat  y  a/g 
àmat  fiâta,  voici  une  lettre  claire 
(S.  Bid.  134). 


^-^ 


911 


f 


f  Tlatn  =   x\  anàm. 


r 


»-Xr  namad  (Pers.) ,  étoffe  gros- 
sière. à£*  Jx  j>+\>  bâju  namad 
merah,  un  haju  d'étoffe  gros- 
sière et  rouge  (AmirHamz.  148). 

XsC  namtiatn,  nom  d'un  fruit 
(en  langage  vulgaire),  «f£l   Sy 
puki  anjvtg,  cynometra  cauli- 
fiora.  v.  sous    Sj5 pûki. 


~*i 


A  • 


£ÎC  nampak,  ùîc  nampah, 

^^  **  A" 

ou  cjtf*  nampa.  v.  Jj.*r  tampak. 


A  A 


îkiC  nemparg,  maintenant,  au 
même  temps  (Cr.). 


A  • 


A  •  • 


•jàC  nampan  et  /j*cj   ne- 
nampan,    plateau,    cabaret. 

û**^  Jr?  «Vf*  (*jk  dâyaig  me- 
iiampey  mem-bâtra  nenampan, 
une  fille  de  service  s'approcha 
pour  présenter  le  plateau  («S. 
Bid.  54;. 

[Kw.  ui*ji~A9af\  nampan.] 


ç£  nambi,  nom  d'une  sorte  de 
lèpre  qui  se  fait  principalement 
sentir  aux  pieds  (M.). 

(S]y  rierâyi,  n&râi,  nom  d'un 
arbre   qui   croît  sur  le   littoral 

(Cr.). 

77  iJ  narâxa  (S.  Hi(n^)  nâ~ 

râxï,  balance  d'orfèvre),  une 
balance.  —  ùjl->  dàun  narâxa  y 
les  bassins  d'une  balance.  *-Jf 

—  ^3  timbaig  dergan  narâxa, 
peser  avec  une  balance  (non 
avec  une  romaine).  —  by*>  sa- 
bûah    narâxa,    une    balance. 

ai-btibuh-na  pada  sa-belhh 
dàun  narâxa,  et  il  la  plaça  dans 
un  des  bassins  de  la  balance 
(Kal.  dan  Dam.  106  . 

[Kw.  *?<7}<un  naraxa.   Jav.  et 
Sund.  rK»?*p  traju.] 

iL^  J  narwastiif  nard,-  et 
aussi,  nom  d'une  plante  aroma- 
tique (andropogon  muricatus). 

c)*+>  xembul  ïtu  narwastu  ber- 
ïsi  ter-lâlu  /tarùnibaû-na,  cette 
boîte  était  remplie  de  nard  d'une 
très -agréable   odeur  (R.   135). 

—  ,ajls^  J3  di-perxik-îia  nar- 
uastu,  elle  répandit  des  parfums 
liquides  (M.). 


;bj 


ûliî 


913 


9  UmJ  7tastâpaf  malheur,  malé- 
diction, état  d'interdiction  ou  de 
pénitence,  &\aLj  ^ï  ^i^  ^l^ 

jadï-lah  dûka  dergan  nastapâ- 
iïa,  devenu  peine  et  malédiction 
(S.  Bid.  121).  J^  Jl  &J^J> 

Ay  y\  jIj  jU  ^JU)Lj  /*ey  maw- 
trï-ku  âpa  jûga  nastapâ-ku 
maka  tiâda  âku  bûlefi,  ô  mes  con- 
seillers, quelle  malédiction  pèse 
sur  moi,  pour  que  je  sois  ainsi  per- 
clus? cJUJ  jj^3  ^VJtL  me- 
lepàs-kan  dûka  ?iastàpa,  révo- 
quer la  malédiction,  lever  Tinter- 
diction  (3f.). 

L'origine  de  ce  mot  est  sans  aucun 
doute  sanscrite,  de  fil  M  tdpa,  chaleur: 
mais  dans  les  langues  de  l'archipel 
indien,  pénitence;  sens  conservé  dans 
le  Kw.  9oaji<u\  nastapa. 


nesebet  (Ar.  »-*~j  ),  propor- 

tion.  ^J^b  jjo  £y>  i«*o  dî-ne- 
sebet  sûku  ka  -pada  harga, 
dans  la  proportion  d'un  quart  du 
prix  (D.  M.  12). 

à~->  nisbet,  relation  de  parenté 
du  côté  du  père. 


Iia8àr(kr.\  aigle:  vautour. 
—  &jy  y  \y>  suàtu  bururg  na- 
sàr,  un  vautour. 

^jLj  na^àl  (Ar.),  génération.  — 

i^wjU  nasal  mânusîa,  la  géné- 
ration de  riiomme  (M.  B.  18). 


àa^  ntiskat  (Ar.  &-*)>  copie, 
manuscrit.       JTjUîta  ^L*   4-i 

tâzcfa  dâpat  kànu  sebùt  dalara 
nuskat  yany  simpan  ïni,  que 
nous  ne  pouvons  pas  mentionner 
dans  ce  court  manuscrit  (M.  B. 
133). 

j&-  nehïl  (Ar.  U£);  grammaire, 
surtout  la  partie  qui  a  rapport 
à  la  syntaxe.  —  le  ilmu  nehû, 
la  science  de  la  syntaxe.  .^V 
erir*  ôhysC  j|  Jol  ^X.  écra- 
sa malâyu  iûu  ada  nehïl  dân 
seref-iia,  la  langue  malaise  a  ses 
règles  et  sa  syntaxe  (#.  Ab.  48). 

^J*Xinazar(Ai\),  vœu,  promesse. 

j«xJjj  ber-nazar,  faire  un  vœu. 

jjS  y\y>  ,j\  djSSy  jL  maka 
ber-nazar- lah  ta  suâtu  nazar, 
et  il  fit  un  vœu  (B.  44). 

àJy  nuzlet  (Ar.  J^,'),  fluxion, 
écoulement  d'humeurs.  *j  Joli 
JU-»  Ota  iy  e)^  penâkit  yaig 
nantit -na  nuzlet  dân  suai,  les 
maladies  que  l'on  nomme  fluxions 
et  toux  {M.  B.  21). 

J  JutJ  nusadiriPera.),  v.  >>L» 

Jui  nisân  (Pers.),  un  monu- 
ment, signe,  marque.  aJjlJ  ^  ^b 
ùlii  ^  I  S*j\  dân  la  letak  -  lah 

58 


J* 


letler  (Ar.),  regard;  con- 
îance;  inspection    (Z>.    M.  j 
.  —  Oyu^u  sempurna  netler,   j 
connaissance  parfaite;   qui  | 
aît  parfaitement  (A/m  J/oA. 


■'.'  ■    (Ar.  **>),  autruche. 

i    .  nomment  aussi  Pjy 

■'-/  onta  ,    ou   l'oiseau 


wwm  (Ar.),  bon,  excellent. 

\  fi  £\£*  g  jo!  ^  ; 

ïtit  y  air/  di-katâ-kan  naam 
fîk.  lu  o;    ^so  est  appelée  ! 
is  excellent  des  con.F?  «nions 

IL  171). 

i 

am  (Ar.),  dire  oui,  approu- 
répondre    affirmativement. 


,  t  '  '.'    ? 


.     "./»n- 

.  ■'•  <■-  •    .    '«ce  I 

xvaiiii  {av.  **)  )7  volupté,   i 
lises ,     choses     agréables.   ' 

xj  -  an  yavg   namat-namat  , 
bâgey    xita    rasâ-na    des 
de  goûts  variés  et  délicieux 

/  namat,  toutes  sortes  de 
ises. 

Umei  (Ar.    -«i  ) ,    grâce, 

•.  aJJI   —  wèff  allah,  la 

•  7 


915 

grâce  de  Dieu.  C>b  I**i  ^p^  <)ûî 
**£&*penùh  dergan  nimet  dû» 
hakïkat,  rempli  de  grâce  et  de 
vérité (N.  149).^C*JjuL  4b  À+*j 
£jj\  nimetyarg  mery-kudm-kan 
ôrarg,  la  grâce  sanctifiante,  la 
grâce  habituelle.  jOl^L»  «j  1m*j 
£jy  nimet  yarg  menUlu7g-ka7i 
ôraig,  la  grâce  actuelle,  secours 
divin  (/'.  M.). 

jÀ>  fiefi  (Ar.),  négation.  £u  àjuw 

oLjI  c>b  ^î  jV  ;tn»,  sumpah 
yaiy  merg  -  hîmpun  -  h™  nzfl 
dân  isbâi ,  un  jurement  qui 
renferme  une  négation  et  une 
affirmation  (qui  nie  une  chose  et 
en  affirme  une  autre)  (D.  M.  24). 
O™**  me  -  nefï  -  kan,  nier, 
renier  (D.  M.  98). 

nafiri  (Pers.),  trompette. 
—  <o>m  menïup  nafin)  sonner 
de  la  trompette.  g\  J^uu  Oj^ 
(J^^  kârna  nafiri  àkan  ber- 
ftûm)  car  la  trompette  sonnera 
(N.  292). 


t!  nefakat  (Ar.  Jju),  dépense, 
frais,   entretien.  Jly^  J3  ï  J  jl 

~T^  ***  lSj^^/\  w^Jb  Ob 
acfe  &/7«*  pada  tûbult-ku  dân 
dàpat  âku  men-xahârï  nefakat 
marïka-ïtu,  je  suis  fort  et  je  puis 
pourvoir  à  leur  entretien  (3/.  R. 
57). 


I- 


À 


914 


O* 


1* 


ïtu  âkan  nîèân,  et  il  l'érigea 
comme  un  monument  (B.  44). 

&jy*  maka  men-dirï-Jcan-lah 
ta  suàtu  nièân  di-âtas  kubûr- 
na,  et  il  éleva  un  monument  sur 
sa  tombe  (B.  57). 

{xQJ  nos  (Ar.),  texte,  la  lettre 
d'une  loi  du  Coran. 


nesib  (Ar.  w**a>),  sort, 
fortune,  destin,  destinée.  — 
-iJ^U*  — -  neçïb  xelâka,  mauvaise 
fortune.  &éj+a*  &  •  weh  nesïb~ku, 
ma  cruelle  destinée.  £>y  dy  àIISI 
^^O  *j  t~*«fc  u^juaj  «pâ  -  lah 
buleh  bUat  neçïb  hamba  yavg 
demtkian,  que  peut-on  y  faire? 
tel  est  mon  sort  (Kal.  dan 
Dam.  121).  £jjy*j?  à\j  ^1  xuuai 
nepïb  -  mu  ini  telàh  ter  -  sûrat, 
ce  qui  t'arrivc  maintenant  est 
écrit  (dans  le  livre  du  destin) 
(3/.).  s*/??**  y*t  T£*»L  mâsvrg- 
mâsùg  mem  -  bâte  a  nesïb  -  /ta, 
chacun  s'en  allant  à  l'aventure 
(H.  Ah.  200). 

^-juâl»  me-nepib-kan  9  fixer 
la  destinée. 


namhat  (Ar.  £**  ),  con- 
seil, avertissement,  exhortation. 

s£*y%j\  M  nafihat  deigar  -  Jean 
Tileh-mu  hey  segala  ânak  yarg 


! 


ber-budi,  écoutez  cet  avertisse- 
ment, ô  vous  enfants  qui  avez 
de  l'intelligence  (//.  Ab.  16). 
«J-^*l  —  nafihat  el-ùijïl ,  les 
conseils  évangeliques   (P.  J/.). 

3|r*^  na&ràni  (Ar.^-^J),  na- 
zaréen, chrétien  ;  portugais.  êjj\ 
—  ôrarg  nap'ânï,  un  chrétien. 

ij,)j~0*  iS^^f**  Oi™*1  sa~kalï-an 
men-jâdï  nasrânï,  tous  seraient 
devenus  chrétiens  (J/i>.  MoJu 
19).  ^^^^yJujJrtda  kapï- 
tan  nasrâ?iïy  il  y  avait  le  capi- 
taine des  Portugais  (H.  Ab.  33). 


nesif  (Ar.),  la  moitié,  un 
demi.  «JuaJ  d^^f^i^  J  - 
^>j3  maka  jadi-lah  Ictra-lct 
kargâ-na  nesïf  derham,   or    - 
valeur  est  devenue  celle  tVn 
demi-drachme  (D.  M.  109). 

ai  rwdlar  (Ar.),  éclatant  »■ 
beauté. 

Aidai  nutfet  (Ar.  «JJaJ),  goutt" 
petite  quantité  d'eau,  (par  cxtei 
sion)  sperme,  v^lr  lilaî  Ota   cte  • 
nutfet  namâ-ria,  et  on  le  nomme 
sperme  (A/.  7i.  10). 

Jai  natlem  (Ar.),  poésie,  poème. 

Ji  Uyul  *J  Pj^  O^T kâta  ôrarg 
yavg  ampûna  natlem ,  dit  la 
personne  qui  a  composé  ce 
poème  (Su/.  Ab.  84). 


J» 


~  •  a 


Jbi  netler  (Ar.),  regard;  con- 
naissance; inspection    (D.    M. 
1 40).  —  O^tew  8empurna  netler,   i 
une  connaissance  parfaite;   qni  i 
connaît  parfaitement  (Mtr.  Moh. 
70). 


I 


<*-•   .  •;.»./*  (Ar.  -«*),  antmche. 

i    >  v  ^  i ..\-.  nomment  aussi  i-jy 

'.</  o*ita  ,   ou   Toi  seau 


V    ■:■•':. 


•     t< 


■i. 


ul. 


^~~  .vvuawii  \ax.  -«)  ),  volupté, 
friandises ,     choses     agréables. 

hidàrg  -  aw  yaig  namat-namat 
ber  -  bâgey  xùa  rasâ-iïa  des 
mets  de  goûts  variés  et  délicieux 
(7i?.  ICO).  i**>  TjL'l  a**Aa- 
anëka  namat,  toutes  sortes  de 
friandises. 

\*sU  nimet  (Ar.   **i  ) ,    grâce, 
faveur.  *l)l   —  nimet  allah,  la 


sti  naam  (Ar.),  bon,  excellent. 

j^  r  ^  é  ^  ^  i 

&  jig&'  îta  y«  ?J7  di-kata-kan  naam 
el-rafïk.  I?-  o;  _  «se  est  appelée 
lephi8  excellent  des  cou.rr»»nons 
(3/.  A.  171). 

Jt)  naam  (Ar.),  dire  oui,  approu- 
ver,   répondre    affirmativement. 

..-•      —A...    /..  ,   ..v.      .'-'vj    '"jfttt-    . 

■      .  •'  «i  •  :■:  i"-:-»nce 


915 


grâce  de  Dieu,  ùb  1*j*j  ^p^  Al» 
àx£j>* penùh  dergan  nimet  dan 

m 

hakïkat,  rempli  de  grâce  et  de 
vérité  (A'.  149).  v^xwjJuL  «j  à+jkj 
Pj^l  nimet  yarg  merg-kudm-Jean 
ôraig,  la  grâce  sanctifiante,  la 
grâce  habituelle.  jC*)^»  jk  i^ 
Ç-jj\  nimet  yaig  menùlurg-kan 
ôrary,  la  grâce  actuelle,  secours 
divin  (/'.  M.). 

L^j  nefi  (Ar.),  négation.  *j  aJUw 

CÀJ\  c>b  ju  ^V  iâ»vtr4  sumpah 
yaig  merg  -  himpun  -  /•"»»  x^ï 
c/ôw  /$è<& ,  un  jurement  qui 
renferme  une  négation  et  une 
affirmation  (qui  nie  une  chose  et 
en  affirme  une  autre)  (Z).  M,  24;. 
O^t***  me  -  nefi  -  kan,  nier, 
renier  (Z).  i/.  98). 

nafïri  (Pers.),  trompette. 
—  oui*  menïup  nafïri,  sonner 
de  la  trompette.  ^1  <$j^  &Jf 

*3yjl  &ûrna  nafirî  âkan  ber- 
bUîii,  car  la  trompette  sonnera 
(2V.  292). 

Ùmj  nefakat  (Ar.  Jju),  dépense, 

frais,   entretien.  C^y  j£  Sy>  jl 

J^IXj  s  iJuù  ijj^£*j\  Job  Ob 
ada  kâat  pada  tûbuh-ku  dan 
dâpat  âku  m en-xahari  nefakat 
marîka-ïtu,  je  suis  fort  et  je  puis 
pourvoir  à  leur  entretien  (M.  R. 
57). 


• . 


916 


ÂLu 


Auu  iiefllat  (Ar.  Jju  ),  don  gra- 
tuit, œuvre  surérogatoire,  œuvre 
pieuse  volontaire.  e>^y*  fe  «J^ 

à1Â>  i-^w  Jk9p  ÀJy  JUjI  aW 
yaiy  pahalâ  -  /*<r  îl?«  £er  -  feèèÀ 
deri-pada  sambahyaig  nefilat, 
une  bonne  œuvre  dont  le  mérite 
surpasse  de  beaucoup  celui  de  la 
prière  de  surérogation  (M.  M. 
197). 

«Ju  nefs  (Ar.),  âme:  la  propre 
personne    de    quelqu'un ,     soi- 


•  i    i« 


*  *  ■  .■  * 


:   ■     >\\ 


Jr^*  J^ tïap-tïap  nef  as  yarg 
ka-lùar  mâsuky  chaque  aspira- 
tion et  expiration.  ^Jô  Jl  «JUaÎt 
^jilC.  y  i  JUif  Ob  tampat  lâlu 
nef  as  dân  tampat  lâlu  makân- 
an,  la  tracbée-artére  et  l'œso- 
phage (3/.).  JLo -XÎ  d^^\  ij**> 
£jy*  nef  as  âkir  namâ-na  pada 
Jcotïku  tuant,  ce  que  l'on  nomme 
le  dernier  soupir  au  moment  de 
la  mort  (3/.  IL  41).  ^J^  Ob 

i^Lxî  jï  kSj^vt  ^  ^£  dàn  sa- 
ri ef  a  8  pïm  t/'âdt  ber  -  xerèy 
deri-padû-na,  qu'il  ne  s'en  sépare 
pas  un  instant  (M.  1t.  220). 


sj***j>  ber-nefas,  qui  respire, 
respirer,  avoir  vie.  —  *u  ^!£-» 
sa~kalï~an  yarg  ber-nefas,  tout 
ce  qui  a  vie.  ^Lî  jJLZx**  «^  aLL» 

S  *  ij-toj  wJUw  7wa£î  -  lah  de- 
7g  an  sa-kotïka  tiada  sampat  ber- 
nefas  lâgï,  mourir  à  l'instant, 
sans  pouvoir  respirer  plus  long- 
temps (fi.  49). 

iy*Juy  ber-nefas-kan,  qui 
respire  quelque  chose,  respirer 
quelque   chose.    {j^~*ùj[  ***^f*t 

_  »  * 


Ci     ■**    j-*      *-""' 


!  i  '  "    ■ 


i 


«  ■  '    » 


tuei*.    ^-      _;.    ^  .  ^ 

^Wjj  mânusia  ntfsânï  dân 
mânusia  ruhânï,  l'homme  char- 
nel et  l'homme  spirituel  (N.  274). 

ii  nef  su  (Ar.  ^j-*),  désir, 
appétit,  convoitise.  Lô  —  nefsû 
duniâ,  désirs  mondains.  —  lyt 
Aatra  wç/iêZ ,  concupiscence, 
désirs  sensuels,  mauvais  pen- 
chants.    JUfeU»  «j  ^ju  lyb  Jjlc 

âcfcil  /werâ  nefsû  yarg  jâhat, 
l'habitude  de  suivre  leurs  mauvais 
désirs  (//.  Ab.  377). 


STAUFO*0 


UB***» 


/